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 Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)

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louise14
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Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 Empty
MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyJeu 29 Juin 2006 - 13:20

_ S’il vous plaît ! S’exclama Elisabeth. Un peu de calme ! Dit-elle d’une voix forte pour couvrir le brouhaha incessant qui s’élevait dans la salle.

Le silence s’installa rapidement, tout le monde tourna la tête vers le Docteur Weir qui les regardait avec un air grave. La plus part des personnes présentent savaient juste que quelqu’un c’était introduit dans la cité et qu’il avait été capturé mais ils sentaient tous dans le regard de la diplomate que la situation demandait toute leur attention.

_ Merci ! Vous n’êtes pas sans savoir, qu’une personne peut désirable c’est introduit sur Atlantis. Grâce au Lieutenant Ford et à Teyla nous avons pu en apprendre plus.

Ford se sentit mal à l’aise, il n’avait tiré aucune information du détenu, c’est à Teyla que revenait toute la gloire de ce travail, pourquoi Weir avait-elle cité son nom ? Il avait été presque dégoûté par sa propre attitude, il avait fuit comme un gamin face à quelque chose qui l’effrayait, n’était-ce pas son devoir de faire face à la peur, de la maîtriser et de la vaincre ?
Il restait intiment persuadé que si Sheppard avait été en état de mener cet interrogatoire, il n’aurai jamais fuis devant le genii !

Il reporta son attention sur Weir qui exposait leur situation.

_ L’homme que nous avons arrêté ce nomme Godrec Lindor, son nom importe peu puisqu’il doit vous être inconnu. Par contre son peuple, lui vous le connaissez, c’est un genii !

Des exclamations et murmures s’élevèrent de l’assistance, une question revenant sans cesse : comment les geniis avaient-ils pu pénétrer dans la cité ?
Elisabeth expliqua brièvement l’histoire du dart modifié, du brouilleur de capteur et du retour prochain du dit vaisseau.

_ La question que nous devons nous poser est « de quoi sera capable ce vaisseau pour récupérer cet homme ? » Nous pouvons espérer que l’absence du genii au rendez-vous fixé, sur la jetée est de la cité, sera suffisante pour décourager le dart et lui faire croire que son compatriote est mort ! Dit Elisabeth

_ Nous connaissons suffisamment les geniis pour savoir qu’ils tenteront tout pour récupérer un des leur et surtout pour récupérer des technologie ancienne ! S’écria Kavanaug. Il serait tout à fait capable de tendre un piège à l’une des équipes pour envahir la cité et récupérer cet homme. Nous devrions laisser ce vaisseau nous en débarrasser !

_ Vous voudriez laisser ce genii rentrer tranquillement chez lui avec toutes les informations qu’il a récoltées pendant son petit séjour chez nous ? S’énerva Rodney

_ N’oublions pas non plus que cet homme est aussi bienvenu chez nous que chez lui. Il est condamné à la peine capitale par ses propres compatriotes, c’est bien pour cela que nous espérons que le vaisseau repartira s’il ne le voit pas. Argumenta Elisabeth

_ Mais....Tenta de protester Kavanaug

_ Cependant ! L’interrompit Weir. Nous ne pouvons pas tout parier sur cette hypothèse et il vaut mieux aussi pour nous, voir ce dart invisible détruit ! C’est pour cela que je vous ai réuni, votre mission et de trouver un moyen de nous débarrasser de ce dart !

_ Facile à dire ! S’emporta Kavanaug. C’est toujours la même chose, Mme la diplomate ordonne et les scientifiques s’exécutent pendant qu’elle est tranquillement assise derrière son bureau !

Des protestations s’élevèrent de toute la salle, rapidement suivit par des injures. Kavanaug se sentit tiré par les cheveux, il ne pu que se résigner à marcher à reculons afin que la personne qui tenait sa queue de cheval ne lui arrache pas la tête. Il se retrouva rapidement en-dehors de la salle face au lieutenant Ford qui le regardait d’un œil noir.

_ Merci, Docteur Kavanaug mais nous n’avons pas besoin de poltron qui ne pense qu’à sauver leurs fesses ! Nous pourrons nous débrouiller sans vous !
Sur ce la porte de la salle de briefing se referma d’elle-même au nez du docteur.

_ Merci, Lieutenant. Je vous demande de trouver une solution pour que le brouilleur ne puisse pas altérer nos capteurs ou pour rendre ce dart visible, ou au moins pour le localiser ainsi qu’un moyen de le faire atterrir si c’est possible !

_ Pourquoi ne pas le détruire en vol, si nous parvenons à le localiser ? Questionna Rodney

_ Docteur Mc Kay, n’oubliez pas que ce vaisseau sera piloté par un être humain ! J’aimerai éviter d’avoir une mort sur la conscience ! Répondit calmement Elisabeth

_ Ont-ils hésités, eux, à nous envoyer un de leur assassin, probablement dans le seul but de tuer le plus grand nombre d’entre nous ? S’énerva Rodney

_ C’est vrai. Mais nous ne sommes pas les geniis et ce n’est pas en utilisant leurs méthodes que nous leurs prouverons que nous sommes plus intelligents qu’eux. Essayons, contrairement à eux, de penser avec notre âme ! Elisabeth avait dit tout ceci sur un ton calme mais déterminé cependant l’impact qu’aurai dû avoir ses paroles fut rompu par un cri qui venait de l’extérieur de la salle :

_ Votre âme vous perdra, Dr Weir !

Ford leva les yeux au ciel et sortit de la pièce pour rappeler à Kavanaug, qu’il n’était plus convié à cette réunion !

_ Nous avons cinq jours pour trouver une solution. Vous connaissant, je suis persuadée que vous trouverez quelque chose de génial ! Fini Elisabeth en regardant tout particulièrement Rodney.
Ce dernier se sentit rougir un peu aux paroles d’Elisabeth, oui il était génial, il le savait, inutile de lui rappeler sans cesse !

Elisabeth mis fin à la réunion et tous les scientifiques partirent vers leur labo, Rodney à leur tête, ils avaient une mission à accomplir et Mc Kay se refusait à décevoir Elisabeth, surtout après ce regard plein de confiance qu’elle lui avait jeté.


Six heures, ça faisait déjà six heures que Rodney et ses acolytes essayaient de trafiquer les détecteurs longue distance de la cité pour leurs permettre de passer outre le brouilleur des geniis mais comme l’avait fait remarqué Rodney, cette piste étant probablement sans issues et trop aléatoire puisqu’il ne savait pas sur quoi reposait le fonctionnement de cet appareil made in genii. Mc Kay c’était ensuite tourné vers la recherche plus difficile de reprogrammer les détecteurs de la cité pour leur permettre de détecter un jumper sur d’autres données que celles que brouillait la machine genii. Markham tournait en rond dans son jumper invisible autours de la planète depuis quatre heures et demi et commençais à s’ennuyer ferme, passé les trois premières loopings et autres galipettes, il n’y avait pas grand-chose à faire à bord d’un jumper.

_ Dr Mc Kay, vous avez fini ? Demanda le jeune homme, via sa radio.

_ Nan ! Pas du tout ! Et cessez de me poser cette question toutes les dix secondes ! On dirait Shep.... . Sa voit mourut dans sa gorge, en effet, on aurai dit Sheppard, quelques jours en arrière, lui demandant s’il pouvait partir.

_ Dr Mc Kay, ça va ? S’inquiéta le soldat qui avait entendu une sorte de gargouillis à la place de la fin de la phrase.

_ Heu, oui, oui, vous pouvez rentrer Markham, je trouverais quelqu’un pour vous remplacer, vous devez en avoir marre d’être tout seul là haut ! Se repris le scientifique.

_ Merci, Dr, je n’osais pas vous demander de rentrer ! S’enthousiasma le pilote.

Rodney soupira, il avait faillit oublier ses bonnes résolutions, il enclencha sa radio et demanda un pilote pour remplacer Markham puis il replongea la tête dans les cristaux de la console qu’il bricolait.
Plusieurs heures s’écoulèrent encore sans que les scientifiques ne sans rende compte, il était 1h30 et Mc Kay était le dernier à trifouiller les consoles anciennes, tous les autres scientifiques été assis ça est là, la tête dans les mains pour la plus part, faisant et refaisant des calculs compliqués pour essayer de trouver une solution.
Plus aucun jumper ne tournait autours de la planète, tous les pilotes fuyant cette mission peu intéressante, même si nécessaire.
Rodney se releva, les traits défaits, c’était bien la 1ère fois qu’il ne trouvait pas de solution et même pas la moindre piste, il s’assit à côté de Simpson qui c’était à moitié endormie sur son ordinateur. Il la poussa un peu du coude pour la réveiller, elle sursauta et dit d’une voix pâteuse :
_ Non, je ne dormais pas !

_ Ce n’est pas grave Simpson, allez vous coucher. Ça ne sert à rien de continuer pour le moment ! Je veux tous vous voir demain, à la 1ère heure ! Ajouta-t-il plus fort à l’adresse de tout ceux qui restaient dans la pièce.

Tous se levèrent et partirent vers leurs quartiers, Rodney resta un instant à regarder le labo, comme si une idée de géni attendait juste qu’il soit seul pour l’assaillir...mais aucune idée ne vint, à part celle de manger du chocolat. Ses pensées se tournèrent vers Zelenka, Mc Kay avait l’impression d’être moins performant quand Radek n’était pas là pour lui dire que telle ou telle chose était impossible ou pour lui dire que ses calcules étaient faux. Rodney avait l’impression que leurs chamailleries stimulaient son cerveau.
Il soupira est sortit dépité du labo.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptySam 1 Juil 2006 - 10:56

John n’avait probablement jamais passé une journée aussi morose, il se sentait vidé de toutes forces physiques et psychiques. Le moindre mouvement lui paraissait insurmontable et la présence de n’importe qu’elle personne, insupportable. Ils lui souriaient tous, essayant de lui remonter le moral, mais Sheppard avait l’impression que c’était quelque chose qu’il avait perdu pour le reste de sa vie. Seule Teyla parvenait à lui faire oublier un peu sa douleur et semblait combler le vide qui c’était insinué en lui, le vidant de toute joie. Ils n’avaient pourtant échangé aucun mot, juste des regards, des caresses, sur un balcon, un peu à l’écart de la cité. Il n’avait même pas eu la force de refuser à la jeune femme, cette promenade, alors qu’il savait très bien qu’il devrait se déplacer en fauteuil roulant, il n’avait même pas défié du regard le autres militaires qu’ils avaient croisé, il été resté là, assis comme un mourrant, la tête baissée.
Le sommeil le fuyait, à moins que ce ne soit lui qui ne le cherchait pas, il ne savait pas, quelle importance cela avait, de toutes manières ? Aucune, plus rien ne semblait avoir d’importance en ce bas monde, Atlantis, les wraiths, les geniis, la Terre, les scientifiques qu’il se devait de protéger, les peuples qu’il aurait dû aider, tout ceci était d’une inutilité affligeante, tout ce que John voulait en cet instant, c’est que la douleur lancinante qui lui déchirait la poitrine depuis le matin, cesse, de n’importe qu’elle manière. Tiens si un wraith se pointait là, maintenant, à l’instant, John lui prendrait volontiers la main et se la plaquerait lui-même sur le torse en regardant le monstre d’un air suppliant pour qu’il l’achève, c’est tout ce qu’il méritait. Son père méritait de vivre pour l’avoir sauvé, sa mère méritait de vivre car elle portait la vie mais lui qu’avait-il fait pour mériter la vie ? Certain dirait qu’il avait sauvé des vies, que c’était un héro...mais combien de vie avaient-ils abrégées depuis qu’il était dans l’armée...depuis qu’il été né même, si on comptait ses parents.

Rodney entra dans l’infirmerie, une autre des ses résolutions qu’il avait prise la nuit où Zelenka avait été attaqué, venir voir ses amis tous les jours tant qu’ils n’étaient pas remis sur pied. Tâche qui c’était avéré difficile puisque Radek était dans le coma et que la dernière conversation qu’il avait eue avec le major n’était pas des plus réjouissante.
Il s’approcha malgré tout du lit de son collègue scientifique et s’assit un instant à son chevet.

_ Bonjour Radek ! Dit-il. Comment ça va aujourd’hui ?
Bien sûr il n’attendait aucune réponse mais il continua néanmoins son monologue, il expliqua à Zelenka, qu’il avait essayait toute la journée de régler les senseurs longue portée pour que le brouilleur ne les perturbent pas, il avait essayé de détecter un jumper sur d’autre bases que celles utilisaient par les anciens, mais que rien n’y faisait, un jumper en mode furtif restait irrémédiablement invisible, que les anciens avaient bien fait les choses et que c’était probablement une sécurité au cas où la cité tombe entre les mains d’ennemis, les anciens auraient pu la reconquérir grâce aux jumpers parce qu’ils savaient comment brouiller les détecteurs de la cité. Mais qu’ils n’avaient probablement pas pensés qu’un jumper puisse tomber aux mains d’un ennemi et que de toute façon si cela arrivait, le gène des anciens aurait été nécessaire pour l’activer. Et puis à l’époque il ne devait y avoir aucun peuple suffisamment évolué capable de coupler un dart à un jumper. Il lui expliqua que demain il essayerai de voir s’il était possible de désactiver le mode furtif grâce à des ondes qu’il aurai pu envoyer par vague régulière autours de la cité mais qu’il n’était pas sûr que cela fonctionne puisque les anciens y avait sûrement déjà pensé et....
Il continua ainsi pendant une demi heure, jusqu’à ce que Beckett sorte de son bureau et le regarde un peu bizarrement.

_ Je sais que je vous ai dit que les personnes dans le coma pouvait vous entendre mais ce n’est pas la peine de le soûler de parole ! S’exclama le médecin.

Rodney se leva et dit :
_ Vous en fait pas, j’ai terminé avec lui !

_ Avec lui ? A qui donc comptez vous aller parler à cette heure ?

_ Je ne sais pas ! Je me disais que peut être que le major ne dormait pas encore !

Carson soupira et chuchota :

_ Ça ne sera pas plus productif qu’avec Zelenka !

_ Pourquoi ? S’étonna Rodney.

_ Il n’a pas ouvert la bouche de la journée. Il n’a rien dit ni à Elisabeth, ni au Dr Heightmeyer, ni à Bates quand il est venu s’excuser de l’avoir poignardé, ni à moi et même pas à Teyla !

Cette dernière remarque titilla Rodney qui demanda à voix basse :

_ Mais, il y a quelque chose entre John et Teyla ou quoi ?

Beckett leva les yeux au ciel et murmura :

_ Mais ouvrez donc les yeux Rodney !

_ Ça veut dire oui ? Questionna le scientifique

_ Oui, ça veut dire oui ! Répondit Carson

Mc Kay réfléchit un moment puis s’exclama :

_ Cela ne m’étonne pas finalement ! J’en étais sûr que ça finirait par arriver !

Beckett soupira, Mc Kay le devint !

_ Quoiqu’il en soit, je ne pense pas qu’il est plus envie de vous parler à vous qu’à quelqu’un d’autre.

_ Je sais mais je me suis ju..., je suis son ami, je me dois d’être là dans ces cas là. Dit-il en se dirigeant vers le lit du militaire.

Carson le regarda un peu étonné, ce n’était pas vraiment dans les habitudes de Rodney de prendre soin de ses amis, mais ce n’était pas plus mal comme ça, une évolution positive.


John ne l’avait pas vu venir et il ne put par conséquent feindre le sommeil quand Mc Kay fit son apparition, il faut dire qu’il ne s’attendait pas à ce que quelqu’un vienne le voir si tard mais peut être avait-il perdu la notion du temps et la nuit venait probablement juste de tomber.

Rodney s’assit à côté du lit de Sheppard, ce dernier fixait intensément les ombres qui se dessinaient sur le plafond et ne semblait pas du tout motivé pour tourner la tête de son côté.
Le scientifique se demanda soudain ce qu’il venait faire là, John n’avait parlé à personne, comment avait-il put croire qu’il lui parlerait à lui ? Il tenta quand même de prendre contact :

_ Alors major, ça va ?

L’homme étendu sur le lit face à lui ne bougea pas, il resta d’une immobilité parfaite telle une statue antique.

_ Qu’est ce que vous avez fait aujourd’hui ?
Houlà la, les questions inutiles, vide de sens, les mêmes qu’on posaient à un gamin de 5ans.
John était très fort là-dedans, faire semblant de ne pas entendre quelqu’un, jouer le sourd-muet, même face à une douleur abyssale, même face à la haine la plus démesurée, même la souffrance ne pouvait lui arracher un mot.
C’était une des 1ère choses qu’on apprenait quand on devenait militaire, ne parler sous aucun prétextes, résister à la douleur...à la douleur physique, oui mais résister à la douleur psychique c’était autre chose, ça l’armée essayait en vain de vous l’apprendre mais John n’avait jamais voulu se transformer en bête, comme certain de ces soldats, totalement dépourvus de sentiment, qui pourrait tuer un enfant de leurs propres mains sans ressentir la moindre pitié.
L’armée lui avait appris le mutisme face à l’ennemi mais à ce moment, sa conscience n’était plus capable de faire la différence entre ami et ennemi.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyMar 4 Juil 2006 - 14:22

Rodney été vite parti, au bout de 5minutes, mal à l’aise devant le mur de glace qui occupait ce lit d’infirmerie. Le doute l’avait envahit, avait-il bien fait de parler à John, de lui raconter comment ses parents été morts ? C’était à cause de lui si le militaire était dans cet état. Une petite voix disait dans sa tête « Teyla était d’accord avec toi, elle aussi pensait qu’il était nécessaire de lui en parler » mais une autre voix disait « Carson pensait que c’était une mauvaise idée, qu’il était encore fragile » quand une troisième voix tenta d’émettre son avis, Rodney mit fin au tintamarre psychologique qui le harcelait. Il devait être fatigué, oui pour entendre trois voix dans sa tête c’est qu’il devait vraiment être au bord de l’épuisement. Il avait déjà entendu deux voix s’affronter dans son esprit, c’était le bien et le mal, le pour et le contre, la conscience et l’inconscient...mais qui était cette troisième voix ? Il revint soudain à la réalité en se rendant compte qu’il avait dépassé la porte de sa chambre d’au moins 20 mètres. Qu’est ce qu’il lui prenait ? Il était en train de philosopher sur les voix qui n’était que l’expression de ses sentiments. Il savait par expérience qu’il ne parvenait jamais à résoudre un problème en écoutant ses voix intérieures !



Teyla marchait au hasard dans la cité, elle n’avait pas grand-chose à faire, à dire vrai, pas de mission, pas d’entraînement,... . Elle avait fortement envie d’aller voir John mais il été resté mué comme une carpe toute la journée d’hier et elle se demandait si sa présence l’aidait ou le gênait.
Elle fini par arriver dans le labo où les recherches pour se débarrasser du dart avançaient, ou plutôt n’avançaient pas d’après ce qu’elle voyait.
Rodney avait ce qu’on pouvait définir comme une coupe en pétard à force d’avoir passé encore et encore ses doigts dans les cheveux. Il ne cessait de crier sur les autres scientifiques qui s’agitaient autours de lui, lui présentant des calculs, des théories, des biscuits... .
Au milieu de la salle trônaient plusieurs machines anciennes à moitié démontées, derrière lesquelles apparaissait de temps à autre une touffe de cheveux, laissant deviner la présence d’un chercheur.

_ Dr Mc Kay ! Appela l’athosienne.

Rodney se retourna vivement, cherchant des yeux, qui venait le déranger.

_ Oui, qui y a-t-il ? Demanda-t-il

_ Je voulais juste savoir si je pouvais peut être vous venir en aide ! Proposa Teyla

_ Vous connaissez le moyen de rendre le mode furtif d’un jumper inactif sans être à l’intérieur ? Questionna le scientifique.

_ Heu...et bien non...

_ Alors vous ne pouvez pas m’aider ! Merci. Et sur ce il partit crier sur un de ses collègue qui avait sûrement dû faire une bourde puisqu’une épaisse fumée noire s’élevait d’un coin de la pièce.

La jeune femme fit demi-tour et pris la direction de l’infirmerie, le lieu où elle devrait se trouver puisqu’il s’y trouvait quelqu’un qui avait besoin d’elle.
Arrivée sur place elle chercha Beckett du regard mais ses yeux ne rencontrèrent pas ceux du bon Dr !

_ Dr Zelenka...vous êtes réveillé ! S’exclama Teyla

_ Mmmhhhgggnnn....ou..i...oui.... ! Articula-t-il difficilement

_ Mais depuis combien de temps ?

_ Quel...qul...quelques...instants !

_ Le Dr Beckett est-il au courant ?

Le scientifique fit non de la tête, apparemment parler lui était difficile. Teyla s’avança vers le bureau du médecin en chef et toqua à la porte...personne ne répondit, la jeune femme se permit donc d’ouvrir la porte. Là, étalé sur son bureau, Beckett dormait en bavant légèrement sur le dossier d’un patient. Teyla ne put retenir un petit sourire puis elle s’approcha du médecin et posa une main sur son épaule en lui murmurant :

_ Dr Beckett, il faut vous réveiller ! Dr Beckett ! Oho !

Carson consentit enfin à ouvrir un œil endormi puis il sursauta en se rendant compte qu’il c’était endormi sur son bureau.

_ Qu’est-ce qui...ah bah zut, je me suis...endormi !

_ Oui, c’est ce que j’avais cru comprendre ! Souris Teyla. Mais figurez-vous que pendant que vous piquiez un petit somme, le Dr Zelenka s’est réveillé...

A peine Teyla eut-elle finie sa phrase que Carson sortit en courant de son bureau pour se précipiter aux côtés de Zelenka.
Beckett tournait autours du lit de Zelenka, auscultant le scientifique, prenant son pouls, sa tension, testant ses réflexes, observant ses pupilles, Teyla en avait le tournis.
Le Dr s’arrêta un instant pour dire à l’athosienne :

_ Pouvez-vous prévenir le Dr Weir et Rodney, il ne met plus son oreillette depuis qu’il travaille sur le dart !

Teyla acquiesça et partit s’acquitter de sa mission pendant que Carson recommençait à harceler Radek.
Le Dr Weir fut rapidement mise au courant mais la jeune femme appréhendait un peu plus la conversation avec Mc Kay, vu la façon dont il lui avait parlé peu de temps auparavant.

Elle se trouvait encore à plusieurs mètres du labo quand elle vit passer en courant un Kavanagh à l’air terrorisé poursuivit par des cris hystérique poussés par Rodney.


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Alors qu'est-ce que Kavanag le boulet a-t-il encore fait?
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptySam 8 Juil 2006 - 12:50

Elle se trouvait encore à plusieurs mètres du labo quand elle vit passer en courant un Kavanagh à l’air terrorisé poursuivit par des cris hystérique poussés par Rodney.



_ Mais c’est pas vrai d’être aussi co.... !

Teyla entra dans le labo sur ces mots et leva un sourcil face au capharnaüm qui régnait dans la pièce. Rodney s’acharnait sur une machine ancienne tandis qu’une scientifique japonaise tentait d’éponger du café qui dégoulinait de la tête de Mc Kay.

_ J’étais à deux doigts d’y parvenir...Et il faut que ce blaireau renverse du café sur la machine ! S’énerva Rodney

_ Dr Mc Kay ? Tenta Teyla

Mais Rodney criait indéniablement plus fort qu’elle :

_ Simpson, amenez moi les calculs corrigés ! Il faut tout que je réinitialise ! Maugréa le scientifique.

L’athosienne slaloma entre plusieurs scientifiques qui courraient dans tous les sens et s’approcha un peu plus de Rodney.

_ Dr Mc Kay ! Dit-elle plus fort.

_ Teyla ! Je n’ai pas le temps ! Vous ne voyez pas qu’un incapable vient de mettre en l’air des heures de travail !

_ C’était juste pour vous dire que....

_ Vous me direz plus tard, Teyla ! Répondit sèchement Rodney en prenant des mains de Simpson un ordinateur portable.

Teyla inspira profondément pour rester calme et décida d’attendre deux minutes que Mc Kay ait fini de reprogrammer sa machine et que sa colère se soit un peu estompée.

Rodney fulminait encore intérieurement de la gaffe de Kavanagh, cet imbécile était penché au dessus de Rodney pour voir ce qu’il faisait et quand Mc Kay c’était relevé, certes un peu précipitamment, il avait heurté la tasse de café que Kavanagh tenait à la main. Mais on avait pas idée de tenir une tasse de café juste au dessus de la tête de quelqu’un d’agenouillé ! Résultat, Rodney était couvert de café et la machine qu’il configurait, aussi par la même occasion. Or il semblait que les machines anciennes n’aimaient pas être aspergées de café puisque celle-ci c’était éteinte avant de se rallumer pour demander une réinitialisation.
Le scientifique tapait rageusement sur les touches de son clavier, il était à deux doigts, à un cheveu même de trouver la solution à leur problème de dart invisible ! Mais non, il fallait que Kavanagh vienne faire l’imbécile au-dessus de lui ! Il s’énerva encore un moment sur la machine avant de parvenir à la réinitialiser, c’est alors qu’il aperçut l’athosienne, droite comme un i dans un coin de la pièce, elle le regardait les yeux froncés et il se souvient soudainement qu’il l’avait un peu envoyé paître quelques minutes plus tôt !

_ Teyla ! S’exclama-t-il. J’ai une bonne nouvelle !

Teyla ravala sa rancœur et demanda :

_ Qui est ?

_ Je pense avoir trouvé une machine qui permettrait de rendre le camouflage de notre copain le dart, inefficace !

Teyla lui fit un grand sourire pour l’encourager à continuer.

_ Le module de camouflage fonctionne sur une base d’onde alpha et delta qui, en s’entrechoquant très rapidement créaient un champ..., bon je ne vais pas entrer dans les détails ! Ajouta-t-il en voyant le regard perdu de l’athosienne. Retenez surtout que le bouclier occultant fonctionne avec des ondes alpha et delta. Or cette machine...
Il montra du doigt la console sur laquelle il c’était acharné.
...a pour faculté entre autre, d’empêcher les ondes alpha de fonctionner, donc sans ondes alpha, plus de bouclier !

_ Bravo Dr Mc Kay ! S’exclama Teyla, enthousiasmée par sa découverte.

_ Ne le félicitez pas trop tôt ! Marmonna Simpson qui tripotait négligemment une console à côté de Rodney.
Mc Kay se retourna subitement vers sa collègue et la fusilla du regard :

_ Dr Simpson, vous avancez dans vos recherches ?

_ Non, pas beaucoup ! Répondit la jeune femme.

_ Bien, alors ne ramenez pas votre science ici, avant d’avoir trouvé ce que je vous aie demandé ! S’énerva Rodney dont la scientifique venait de gâcher l’effet de sa découverte.
Rodney se retourna vers l’athosienne qui lui lançait un regard interrogateur.

_ En effet, ma découverte ne pourrait pas être utilisée sur le dart, pour la simple raison que l’émission d’onde alpha est de trop faible portée. Il faudrait que la console se trouve à moins 3mètres du dart pour avoir un effet et comme il sera invisible nous ne pourront pas l’approcher même avec un autre jumper...

_ De toute façon, le dart n’aura pas besoin de s’approcher aussi prêt pour faire ce qu’il a faire ! Murmura Simpson toujours penchée sur sa console.

_ Oui, c’est bon, je sais ! Cria Rodney, il fit un sourire douloureux à Teyla, l’air de dire, pas vrai que ma découverte est quand même intéressante !

_ Je suis sûre que vous allez trouver un moyen pour pousser au maximum la portée de cette machine ! S’exclama l’athosienne.
Soudain la raison première de sa venue lui revint en mémoire

_ Au fait, je venez vous annoncer que le Dr Zelenka été sortit du coma ! Ajouta-t-elle.

_ Ce n’est pas trop tôt ! Laissa échapper Rodney. Enfin je veux dire que c’est un soulagement ! J’irais le voir dès que j’aurais résolu ce problème !




S’il y avait bien quelque chose qu’il détestait, c’était d’être enfermé comme un animal, il faisait le tour de sa cage, sentant le bouclier d’énergie qui le retenait ici. Le visage de la jeune femme le hantait, comme il aurait aimé le voir fermé par la mort. Il aurait voulu les voir tous morts, les sentir en son pouvoir, voir leur peur. Si seulement il pouvait s’échapper, il irait achever sa première victime, puis il se serait occupé de celui qu’il n’avait pas réussi à étrangler et enfin il aurait trouvé quelque chose de très raffiné pour mettre à mort la femme, si seulement il pouvait sortir... Il s’arrêta de tourner pendant un instant, il savait qu’il pouvait sortir mais il répugnait à utiliser cette méthode, elle l’épuiserait forcement, lui demandant un peu de repos pour se remettre. Mais comment s’accorder du repos quand toute une citée est à vos trousses ?
De toute façon il n’avait pas le choix, c’était son unique échappatoire, il ferma les yeux, fit le vide dans son esprit puis se concentra pour projeter son esprit au-delà de la porte.



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Et voila le fauve est lâché!
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyMar 11 Juil 2006 - 10:26

Teyla était de retour dans l’infirmerie, Elisabeth était là, discutant avec le Dr Beckett.

_ Il devrait très vite se remettre. Disait le médecin à la diplomate. Son corps a profité des quelques jours de coma pour reprendre quelques forces. Encore une semaine de repos et je pense qu’il pourra reprendre doucement ses activités.

_ C’est parfait ! Répondit Elisabeth. Je dois dire que je suis soulagée de le revoir parmi nous, j’ai l’impression que cette agression a beaucoup perturbé Rodney. C’est un de ses plus proches collègues après tout !

_ Oui, ça m’a étonné de sa part mais il est venu voir Radek et John tous les jours depuis l’agression. Dit Carson.

_ En parlant de John, comment va-t-il ? Demanda Weir en baissant un peu la voix.

_ Et bien, il n’a adressé la parole à personne depuis hier, il n’a pas non plus toucher à ses repas et je crois aussi qu’il n’a pas dormi ! Enuméra le médecin.

_ Pourtant il dormait tout à l’heure quand je suis allé le voir ! S’exclama Elisabeth

_ Il fait semblant ! Expliqua Carson.

_ Mais pourquoi ? S’étonna la diplomate.

_ Il souffre beaucoup, il doit cogiter ! Répondit Beckett

_ Mais vous savez ce qui c’est passé avec Rodney, n’est-ce pas ? Demanda Weir.
Carson fit un petit sourire d’excuse et murmura :

_ Je suis tenu au secret professionnel Elisabeth. Rien de ce que me confient mes patients ne sortira de ma tête. Mais je peux vous dire que le major aura besoin de temps pour se remettre !

Le Dr Weir fit un petit signe de tête au médecin, elle comprenait tout à fait et elle ne tenait pas à connaître les détails de la vie de John. Elle en était à peu près certaine, tout ceci concernait les souvenirs qui avaient été transféré pendant un certain temps dans la tête de Rodney.
Teyla s’approcha d’eux et expliqua à Elisabeth et Carson la découverte de Rodney. Weir fut enchantée, ils étaient sur la bonne voix, elle avait parfaitement confiance en Rodney. Elle savait qu’il mettrait tout son géni pour accomplir la mission qu’elle lui avait confiée.
Les trois personnes se séparèrent, Elisabeth partit voir Mc Kay, Beckett s’approcha de nouveau de Zelenka pour lui faire subir une nouvelle batterie de test et Teyla rejoignit John.
Elle fut un peu courroucée de constater qu’il était toujours là, immobile dans son lit, un plateau repas encore fumant posé à côté de lui.

_ Tu n’y as même pas touché. Dit elle en regardant l’assiette intacte. Tu n’as pas faim ?
John la regarda puis lui fit non de la tête. Teyla constata que son regard était toujours emplit d’une grande tristesse mais elle sentait qu’il y avait autre chose, quelque chose de plus profond.

_ Pourquoi ne dis-tu plus rien ? Demanda-t-elle. Je sais que tu souffres mais le silence n’est pas la solution.

Sheppard le savait très bien mais il ne trouvait plus les mots pour s’exprimer, il avait la désagréable impression que tout ce qu’il dirait serait empreint de peine et de douleur.

_ John, tu as déjà fait ton deuil depuis bien longtemps. Je sais qu’il est douloureux de perdre des être chers mais tu n’y peut rien ! Tout ceci est du passé, tu n’y pourras rien changer !



Sa tête été extrêmement douloureuse, il ne comprenait pas ce qui lui été arrivé. Il posa une main à plat sur le sol pour se relever, l’autre main pressant sa tempe pour essayer de faire diminuer la douleur lancinante qui le harcelait. Couché à côté de lui, son collègue reprenait, lui aussi, difficilement ses esprits.
Bon sang que c’était-il passé ? Il y a quelques minutes à peine, ils montaient la garde...devant la porte de la cellule...cellule dans laquelle ils se trouvaient maintenant enfermés. Le genii n’était plus là, il avait pris soin, avant de s’en aller, de prendre aux deux gardes, leurs armes et leurs radios. Le champ de force avait été relevé, ils étaient pris au piège et dans l’incapacité de prévenir le reste de la cité que leur prisonnier c’était échappé.

Il n’était pourtant pas bien loin ce prisonnier, il titubait, cherchant désespérément une cachette pour se reposer un peu. Il le savait l’effort lui avait coûté ! Mais avait-il le choix ? On voulait le garder prisonnier ici, or il n’avait été prisonnier qu’une fois dans sa vie et cette expérience lui avait coupé toute envie de recommencer ! Non, aujourd’hui c’est lui qui détenait le pouvoir et les autres ne lui ferait plus jamais subir aucun sévices.



Bates marchait d’un pas vif, l’air contrarié. Il entra dans un téléporteur, appuya négligemment sur un point du plan et sortit dans un couloir vide. Au bout du couloir, une porte grise été fermée. Il sentit son cœur accélérer, autours de cette porte, il aurait dû trouver deux gardes. Il appela des renforts avant de s’approcher doucement de l’entrée de la cellule. Quand il ne fut plus qu’à quelques centimètres, il entendit des cris provenant de l’intérieur. Tendant l’oreille, il reconnut les voix des deux soldats en faction.
Il ouvrit brutalement la porte et resta abasourdi, comment se pouvait-il que les deux hommes soient enfermés dans la cellule à la place du prisonnier ?


Teyla essayait tant bien que mal de raisonner John, elle sentait qu’il avait envie de lui parler mais que les mots ne lui venaient pas. Elle sursauta en entendant son oreillette grésiller, la voix un peu paniquée d’Elisabeth raisonna alors dans son oreille :
_ Toutes les équipes militaires doivent immédiatement se rendre en salle de briefing ! C’est extrêmement urgent.

L’athosienne lança un regard désolé à Sheppard, elle avait sentit qu’il avait été à deux doigts de s’abandonner totalement à elle, mais le devoir l’appelait. Elle posa une main sur sa joue et murmura :
_ Je suis désolée, on a besoin de moi. Je reviens très vite, d’accord !?

Il secoua brièvement la tête, le cœur lourd, quelques secondes de plus, et les mots lui seraient enfin venus pour exprimer toute sa peine. Il ravala les larmes brûlantes qui lui piquaient les yeux et sombra de nouveau dans la morosité, ne se demanda que vaguement ce qui avait amené Teyla à partir aussi brusquement.


Il régnait une grande animation dans la salle des commandes, toutes les équipes militaires été réunies et des scientifiques s’activaient autours des consoles. Rodney avait même abandonné ses recherches si importantes sur les ondes alpha pour venir prêter main forte. Elisabeth appela le silence et dit :

_ Le prisonnier c’est échappé et il semble qu’il soit armé. Il faut le retrouver !
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyJeu 13 Juil 2006 - 15:54

Je défi les éléments qui se déchaîne chez moi pour voous poster cette suite...pourvu que mon modem tienne le coup!








Beckett vit avec indignation, une troupe armée entrer avec fracas dans sa paisible infirmerie. Il s’approcha d’eux et s’exclama :

_ Mais enfin, qu’est-ce que c’est que toute cette histoire ?

_ Désolé Docteur, mais se sont les ordres du Dr Weir, nous devons nous enfermer ici jusqu’à nouvel ordre pour assurer la sécurité des malades et de personnel médicale ! Répondit le Sergent Bates.

_ Mais pourquoi ? S’impatienta Carson.

_ Le prisonnier genii c’est échappé ! Dit Bates.

_ Quoi ? s’écria John en sautant de son lit. Il ne remarqua même pas que son mutisme c’était transformé en cri de rage. Comment a-t-il réussi à s’échapper ? Ajouta-t-il.

_ Nous n’en savons rien, j’ai trouvé les deux gardes prisonniers de la cellule ! Ils ne se souviennent de rien, à part d’un gros mal de tête à leur réveil !

John était furieux. Furieux contre lui-même, pour ne pas avoir assuré ses responsabilités pendant plusieurs jours, furieux contre Bates qui n’avait pourtant rien fait pour une fois, furieux contre Teyla qui n’était pas venue lui dire ce qui se passait.

_ La plus part des équipes militaires sont parties à sa recherche, les autres ont pour mission de défendre les points stratégiques. Expliqua le sergent.

Sheppard ravala sa fureur, Teyla...connaissant la jeune femme, elle avait dû partir à la recherche de l’homme. John eu soudain un très mauvais pressentiment...et s’il arrivait quelque chose à l’athosienne ! Il ne se le pardonnerait jamais, il fallait qu’il la retrouve, qu’il soit à ses côtés pour se débarrasser du genii.
John sortit de l’infirmerie, il entendit tout juste Carson crier :

_ Mais major où allez-vous ?

Beckett aurait voulu récupérer son patient mais Bates le retint par le bras.

_ Docteur, j’ai ordre de ne laisser sortir personne !

_ Et lui, vous l’avez laissé sortir ! S’exclama l’écossais incrédule.

_ C’est mon supérieur, je n’ai pas d’ordre à lui donner ! Répondit le Sergent qui au plus profond de lui, se disait qu’il était temps que Sheppard se rende utile dans cette histoire.


Teyla marchait aux côtés de Ford dans un couloir sombre, le genii pouvait être partout, c’est pour cela que les équipes c’étaient divisées en petit groupe de deux, même si cela augmentaient les risques.
Ford sentait son cœur battre sourdement, il ne savait pas pourquoi ni comment, mais il ressentait la présence du prisonnier. L’athosienne, elle aussi, avait une désagréable impression au niveau de la poitrine. Un très léger froid au creux de son estomac lui disait que ce genii n’était pas totalement humain. Avait-il un lien avec les wraiths ? Avait-il mentit, peut être était-il un wraith, mais comment expliquer alors son apparence humaine ?
Cette étrange sensation lui confirma qu’il faudrait se débarrasser le plus rapidement possible de cet homme.



John courrait dans les couloirs, il avait croisé une équipe qui lui avait indiqué dans quelle direction été partis Teyla et Ford. Il avait un fait un crochet à l’armurie pour s’équiper, il ne pouvait pas affronter le genii en pyjama d’hôpital !
Le pressentiment qu’il avait ressenti se transforma progressivement en malaise persistant. Ses entrailles se tordaient à l’idée de perdre Teyla, pourtant Teyla était tout à fait capable de se défendre seule ! Alors pourquoi avait-il le sentiment d’un danger imminent, pourquoi avait-il peur comme cela pour elle ? Son instinct l’avait rarement trompé, il ressentait souvent l’arrivé d’un danger et sans se l’expliquer il savait que quelque chose allait arriver à l’athosienne mais il serait là pour l’empêcher !



Ils étaient arrivés dans une grande salle peu éclairée, ils n’avaient quasiment échangés aucun mot, tout deux concentrés sur leurs perceptions, sentant que le prisonnier n’était pas loin. Teyla fixait le balcon les surplombant tandis que Ford observait chaque recoin de la pièce. Teyla et Aiden sentirent leur attention fléchir, le jeune homme avait l’impression que son champ de vision se rétrécissait. Il secoua la tête et il se sentit un peu mieux.
Il ne semblait y avoir personne et pourtant, quelque chose leur disait qu’il n’était pas loin. Teyla elle aussi avait eu l’impression de ne plus être maître de ses sens, elle connaissait cette sensation, c’était celle qu’elle ressentait quand elle entrait en communication télépathique avec un wraith. Elle savait qu’il cherchait à pénétrer son esprit mais qu’il n’y parvenait pas. Teyla chercha l’intrus des yeux mais les recoins sombres étaient trop nombreux, il pouvait être n’importe où. Elle sentit le besoin impérieux de se retourner, elle aperçut alors deux yeux luisants mais avant d’avoir le temps de faire quoique se soit, elle vit un éclat de lumière au niveau du canon d’une arme, une détonation retentie et elle ressentie une douleur intense au niveau de l’abdomen. Elle poussa un cri de douleur qui fut masqué par une seconde détonation, elle ne ressentis pas la douleur de ce second coup de feux. Elle voulait riposter mais elle se sentait déjà défaillir.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyDim 16 Juil 2006 - 10:35

John déboula sur un balcon, au-dessus d’une salle mal éclairée, Teyla et Ford était là, lui tournant le dos. Teyla se retourna soudainement et un bruit de coup de feu retenti. Son cœur s’arrêta de battre, il vit la jeune femme se plier en deux sous le choc, un second coup partit. John ne prit pas la peine de voir à qui il été destiné, il courut à l’escalier le plus proche et le dévala. En arrivant en bas, il vit le genii disparaître par une porte. Il ne savait plus quoi faire, le poursuivre et laisser Teyla ? Non impossible !
Il cria dans son oreillette qu’il avait besoin de renfort et d’une équipe médicale et soudain il se rendit compte que Ford était lui aussi étendu par terre. Il s’approcha du jeune homme immobile, une tâche rouge se dessinait nettement sur son front, John posa une main tremblante sur le cou du lieutenant. Il n’y avait plus rien à faire pour lui, il été mort. Il sentit une haine telle qu’il n’en n’avait jamais connu, l’envahir. Il ferma les yeux du jeune homme qui été resté ouvert et laissés transparaître une expression de surprise. Il était si jeune...c’était tellement injuste, c’était lui qui aurait dû faire équipe avec Teyla, c’était à lui que cette balle été destinée.
Il se releva tremblant de tout son corps et s’approcha de Teyla étendue sur le dos. Une rose rouge se dessinait lentement sur son ventre, elle papillonna des yeux un instant et murmura :

_ Fais bien attention à toi, John !

Puis ses yeux se fermèrent, Sheppard retira sa veste et la roula en boule sous la tête de la jeune femme. Il prit un pansement dans une des poches de son gilet par balle et l’appliqua sur la plaie de Teyla. Prenant la main de l’athosienne, il posa sa joue dessus et dit tout bas :

_ Je t’en supplie Teyla, ne m’abandonne pas. Je suis tellement désolé, tout est de ma faute.

C’est dans cette position que le trouva Beckett quand il arriva quelques minutes plus tard, serrant la main de Teyla et se balançant lentement d’avant en arrière. Il comprit rapidement qu’il n’y avait plus rien à faire pour Ford et donna des ordres pour que son corps soit emporté. Puis il posa une main sur l’épaule de John et celui-ci lui laissa sa place à contrecœur.
Teyla était entre de bonnes mains, il ne pouvait pour le moment rien faire pour elle, par contre, il avait un genii à occire.
Il serait volontiers parti seul à sa recherche mais il sentait qu’il n’était pas de taille à l’affronter, si seulement il avait mangé un bout, il aurait pu le poursuivre jusqu’au bout du monde.
Il fit signe à deux soldats qui accompagnaient Carson et ils partirent dans la direction que le genii avait empruntée.
La colère de John était à ce moment si grande, qu’elle avait réussie à occulter la mort de ses parents. Il ne pensait qu’à une chose c’était de tuer cet homme, le trouer de balle, le voir hurler de douleur, le frapper jusqu’à ce que son sang se répande sur le sol. John se haïssait pour ses pensées, c’était celles que l’armée lui avait inculquées, mais c’était la seule chose qu’il avait envie de faire pour le moment, tuer cet homme vengerait toutes les vies que le genii avait prises.

Ils n’eurent pas à attendre longtemps pour rattraper le genii, il avançait lentement au milieu d’un couloir, se tenant au mur. Sheppard arma son P-90, au déclic de l’arme, le prisonnier se retourna.
L’effort qu’il avait fait pour essayer de prendre le contrôle de Teyla et Ford l’avait beaucoup affaiblit, il tenait tout juste sur ses jambes, il sentait que c’était la fin de sa cavalcade.
John pointa son arme sur lui, il voulait le faire souffrir pour tout le mal qu’il avait fait. Le genii leva son arme d’une main tremblante et tira une fois. La balle passa largement au-dessus de John et ricocha sur un mur. Sheppard n’avait même pas bougé. Il visa l’estomac du prisonnier et tira.
L’homme s’effondra, la blessure n’était pas immédiatement mortelle, mais il était trop faible pour supporter son propre poids.
Sheppard s’approcha et d’un coup de pied fit voler l’arme que tenait encore le genii. Il vit le regard douloureux du prisonnier et cela ne lui donna qu’une envie encore plus vive de le torturer.
D’un coup de pied sec, il lui cassa le poignet, ça c’était pour son père ! Un autre coup de pied en mémoire de sa mère. Un coup de poing en pleine figure pour Teyla...

Il ne pouvait rien faire, étendu dans son sang il laissait tomber sur lui cette grêle de coup. La douleur l’avait presque surpris, il n’y était plus habitué depuis longtemps, il savait qu’il payait pour toute la souffrance qu’il avait si longtemps répandu autours de lui. De toute façon que se soit maintenant ou plus tard, de cette façon ou d’une autre, il aurait fini par payer.
John ne s’arrêtait plus de frapper l’homme qui était au sol, les coups pleuvaient sur le corps du prisonnier qui se tordait de douleur par terre. Les deux soldats présents c’étaient regardé un moment, décontenancés. Devaient-ils intervenir ou bien laisser leur supérieur tuer de ses mains le genii ? Ils avaient décidés de ne pas intervenir. Mort, le genii leur poserait beaucoup moins de soucis, personne ne réclamerait son corps.
Au bout d’un moment qui lui parut interminablement douloureux, Godrec Lindor, genii de naissance, vit un point lumineux apparaître au-dessus de lui. Il grandit jusqu’à occulter tout ce qui l’entourait, mais la souffrance qu’il ressentait, persistait. Elle lui rappelait, la terrible époque où il avait servi de cobaye aux scientifiques de son peuple. On avait mêlé son ADN à celui d’un wraith dans le but de créer des hommes capables de résister à ces monstres. Comme toutes expériences scientifiques, il y avait des essais, des réussites, des avancés, des ratés !
Il se revoyait, couché sur une table d’opération, un scalpel lui entaillant consciencieusement la joue pour voir s’il cicatrisait. Il voyait des scientifiques lui faire des injections de cellule wraith qui lui brûlaient tout le corps pendant des heures. Il n’avait voulu que rendre la monnaie de la pièce en faisant souffrir comme il avait souffert.
Une douleur plus aigue le ramena soudainement à la réalité, le militaire continuait de s’acharner encore et encore contre lui, la fin arriva sous le regard haineux que lui lançait John, elle avait les traits d’une femme qu’il n’avait que très peu connue et qui été morte lorsqu’il était tout jeune, les traits de sa mère.

Sheppard avait continué de frapper le corps inerte bien après que l’homme ait rendu son dernier souffle, il avait les mains dégoulinantes de sang du prisonnier, il était à bout de souffle et la sueur perlait sur son visage. Il se sentait bousculait par des sentiments contradictoires, soulagé d’avoir tué cet homme, dégoûté du moyen qu’il avait emprunté. Les deux soldats qui l’avaient accompagnés été partis quand le genii avait rendu l’âme, cela faisait déjà un petit moment.
Il se laissa glisser le long d’un mur, en face du cadavre du prisonnier et dans le silence oppressant du couloir, il laissa échapper un long hurlement de douleur, tuer l’homme ne l’avait nullement apaisé sur le sentiment de culpabilité qui pesait sur lui, au contraire, il n’avait fait que s’amplifier.

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Et voila à plus de méchant genii! Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 Sad20pan
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyMer 19 Juil 2006 - 13:17

Des cris énervés s’échappaient du bureau de Weir, tous dans la salle de commande faisaient mine de ne pas entendre. Mais il était difficile de ne pas saisir le sujet de la dispute.

_ Vous n’aviez pas à faire ça ! Hurla le Dr Weir.

_ Il a tué Ford, blessé Teyla et Zelenka...S’écria Sheppard.
Il répétait la même chose depuis le début de la dispute avec Elisabeth, mais il savait que ce n’était pas une excuse, il savait qu’il n’aurait pas dû tuer le genii.

_ Je sais ce qu’il a fait ! S’emporta Elisabeth. Mais il détenait peut être des informations importantes sur les geniis ou sur le moyen de détecter le dart !

_ Il a mis une balle dans la tête de Ford ! Explosa John qui ne réalisait toujours pas que le jeune homme les avait quitté.

_ Et vous, alors ? Qu’avez-vous fait ? Vous l’avez tué de sang froid, de vos propres mains ! Murmura Elisabeth en montrant du menton les mains encore pleines de sang du militaire.

John jeta un coup d’œil dégoûté à ses propres mains. Quand les soldats qui accompagnaient le major c’était rendu compte que le prisonnier été mort, ils étaient partis chercher un médecin pour qu’il emmène le corps. En apprenant la cause de la mort du prisonnier, Elisabeth avait fait venir John dans son bureau pour s’expliquer avec lui, ne lui laissant pas le temps de nettoyer le sang qui collait à sa peau et à ses vêtements.

_ Il avait blessé Teyla ! Marmonna John entre ses dents, sachant très bien que ce n’était pas une excuse valable.

_ Vous ne valez pas mieux que lui ! Dit froidement Elisabeth. Sortez !

John ne se le fit pas dire deux fois, il passa rageusement le pas de la porte et traversa, sans lever la tête, la salle de contrôle en sentant braqué sur lui tous les regards des personnes présentes.

Il avait regretté son geste dès qu’il avait repris ses esprits et le sentiment de mal-être qu’il avait ressentit depuis quelques jours, avait refait surface avec plus de violence encore. Il se haïssait pour ce qu’il venait de faire et les paroles d’Elisabeth lui avaient fait d’autant plus de mal, qu’il savait qu’elles étaient vraies. Il été devenus la machine à tuer que l’armée avait tant voulu faire de lui. Il ne valait pas mieux que cet assassin qu’il avait mis à mort. Il n’avait qu’une envie, c’était de sortir de son corps, de laisser derrière lui son enveloppe charnelle souillée par le sang.
Ecoeuré par lui-même, il prit néanmoins la direction de l’infirmerie pour se rassurer sur l’état de santé de l’athosienne.

Elisabeth avait regardé le militaire sortir de son bureau, de son côté aussi, elle été partagée entre des sentiments contradictoire, profondément choquée par le geste de John et tout de même contente d’être débarrassée de ce dangereux prisonnier.
Elle se réprimanda mentalement, elle ne pouvait se satisfaire de la mort du prisonnier. En même temps, elle savait depuis le début que cet homme ne quitterait jamais Atlantis, il en savait trop. Aurait-elle réussi à garder enfermé un homme toute sa vie, sans scrupules ? Pire, aurait-elle été capable de le condamner à mort ? Aurait-elle été capable d’ordonner une exécution ? Non, elle le savait, elle n’aurait jamais su quoi faire du prisonnier, il fallait l’admettre, l’acte de John lui avait évité de prendre une décision difficile. Ce n’est pas elle qui aurait à vivre avec la mort de cet homme sur la conscience.
Elle regrettait presque ses paroles envers John, il était mal en ce moment, son geste était celui de quelqu’un de désespéré, cherchant à ce soulager d’un poids trop lourd à porter. Elle avait vu dans son regard, que la mise à mort du genii n’avait pas eu l’effet qu’il avait recherché.

A quelques pas de la porte, Sheppard croisa le brancard sur lequel la dépouille du genii reposait. Le drap blanc qui couvrait le corps été, par endroit, imbibé de sang. John détourna la tête quand le brancard emporta le prisonnier vers sa dernière demeure, la morgue d’Atlantis.
Sa marche rapide dans les couloirs l’avait quelque peu calmé et il ressentait maintenant une sourde angoisse pour Teyla. Il savait qu’elle n’été pas morte, c’était la première chose qu’il avait demandé à Weir quand il avait vu, après ça, la diplomate avait commencé sa tirade sur son acte insensé.

John chercha fébrilement des yeux le lit de Teyla, mais elle n’occupait aucun des couches. Il s’approcha d’une infirmière et demanda :

_ Excusez moi, je cherche Teyla !

_ Elle est en salle d’opération ! Répondit la jeune femme, les yeux un peu exorbités devant l’allure de Sheppard.

John fit un tour sur lui-même et s’apprêta à partir vers la salle en question quand l’infirmière le rappela :

_ Je suis désolé major, mais vous ne pouvez pas y aller et je ne pense pas que le Dr Beckett apprécie de vous voir dans cet...état, dans son infirmerie. Vous comprenez, pour des raisons d’hygiène et de...sécurité...vous devriez aller vous débarbouiller avant de...

John lui lança un regard perçant qui se radoucit, en effet, ses mains pleines de sang ne seraient probablement pas les bienvenues auprès d’un malade.

_ Pouvez-vous au moins me dire comment elle va ? Questionna John d’une voix nouée.

_ Je suis désolée mais je n’ai vu personne depuis qu’ils ont commencé l’opération !

Sheppard sortit de l’infirmerie sans un regard à la jeune infirmière et se dirigea vers ses quartiers. Il sursauta quand il vit son reflet dans la glace, lui qui croyait que seules ses mains portaient les stigmates du meurtre du genii, fut horrifié de constater que son visage portait de longues traînés rougeâtre. Son tee-shirt aussi présentait des traces qui ne pouvaient porter à confusion et ses avant-bras été assortis de sang séché et de griffure, seule marque de la tentative de défense du prisonnier.

Il se déshabilla rapidement et jeta dans un coin de la pièce les vêtements collant de sueur et de sang. Le jet d’eau froide qui martelait son dos, ne parvint en rien à le délasser. John observé, figé, le sang dilué dans l’eau descendre le long de ses jambes et disparaître dans le siphon.

Au bout d’un long moment, il stoppa l’eau et se sécha lentement. L’indicible douleur qui l’avait assaillit depuis la veille avait refait surface, accentué par le sort incertain de Teyla. Il mit une tenue propre et repris la direction de l’infirmerie. La jeune infirmière avait disparue, remplacée par Carson assis sur un lit, l’air exténué.
Il se leva à l’arrivée du major.

_ Major Sheppard, Anna m’a dit que vous étiez venu prendre des nouvelles de Teyla !

John confirma d’un petit signe de tête, tous les muscles tendus, prêt à encaisser une mauvaise nouvelle.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyVen 28 Juil 2006 - 8:59

Voila une tite suite! Désolé pour l'attente!




_ L’opération a été difficile, la balle a touché plusieurs organes vitaux. J’ai réparé les dégâts mais elle a fait une hémorragie importante que je suis parvenu à stopper. Cependant son cœur s’est arrêté deux fois, j’ai réussi à le faire repartir mais je crains malheureusement qu’un nouvel arrêt ne soit fatal. Pour le moment, elle est dans une sorte de coma.

John, les bras croisés sur le torse, avait baissé la tête, plongé dans la contemplation de ses chaussures. Il semblait totalement désintéressé parce que disait Beckett, mais le médecin savait que c’était une sorte de protection qu’érigeaient souvent les militaires.
Carson attendait une réaction quelconque de la part du major, il ne pouvait pas l’aider à faire le deuil d’une tragédie depuis longtemps passée et Sheppard refusait de voir le Dr Heigtmayer.
Face au silence qui c’était installé, John fini par décrisper ses mâchoires pour demander d’une voix rauque :

_ Est-ce que je peux la voir ?

_ Oui mais pas plus de quelques minutes. Il lui faut du repos...et à vous aussi !

John acquiesça et suivit Beckett jusqu’au lit où été étendue Teyla, inconsciente, noyée au milieu de tubes et machines. Le militaire sentit une boule se former dans son estomac, la voir comme ça, le rendait malade. Etait-ce son destin d’être sans cesse séparé de ceux qu’il aimait ? Etait-ce une sorte de punition pour les vies, parfois innocente, qu’il avait prises ?
Il s’assit au chevet de la jeune femme et prit sa main dans la sienne. Elle était horriblement froide, John entreprit de la réchauffer. Il aurait voulu la réchauffer toute entière mais cela lui était interdit.

_ Tu restes avec moi, hein ? Murmura-t-il. Ce n’est pas le moment d’abandonner ! Tu vas t’en sortir, dis moi que tu veux vivre !

La jeune femme inconsciente était immobile, John aurait donné n’importe quoi pour voir au moins, ses grands yeux bruns papillonner. Il demandait juste un signe lui prouvant qu’elle était bien vivante et qu’elle voulait se battre pour survivre. Mais elle ne bougeait pas, impassible, elle n’était même pas en état de se rendre compte qu’il était à ses côtés.
Sheppard se rendit soudain compte que l’attitude qu’il avait eu depuis que le souvenir de la mort de ses parents lui été revenu, avait dû plonger la jeune femme dans un grand désarrois, tout comme il le ressentait maintenant.
Il se maudit mentalement mais en même temps que ses pensées se tournaient de nouveau vers ce tragique épisode, John sentit une souffrance lancinante, l’envahir de nouveau.
Il voulait pleurer ses parents disparut mais en était incapable, un blocage inexplicable l’empêchait de laisser couler les larmes libératrices. Il avait l’impression que ses parents étaient morts par sa faute, toute la responsabilité lui incombait, tout comme ce qui venait d’arriver à Teyla et à Ford. Tout ceci était de sa faute, s’il avait fait son boulot, jamais Teyla n’aurait eu à interroger le genii seule, jamais il ne se serait échappé, jamais elle n’aurait reçue cette balle et Ford serai probablement en train de raconter une blague à l’humour plus ou moins douteux.
La boule qui lui nouait l’estomac sembla grandir et occupa bientôt tout l’espace de son abdomen, l’obligeant à respirer par saccade. Si la jeune femme venait à mourir, il sentait qu’il ne s’en remettrait pas, cette pensée le rendait nauséeux, Teyla ne pouvait pas le laisser.

Au bout d’une dizaine de minutes, Carson s’approcha du lit de l’athosienne pour rappeler à Sheppard qu’il était temps de partir. Le militaire lui tournait le dos et le médecin constata dans la courbure de ses épaules, que John était fatigué et malheureux. Malheureux...biens sûr, ça il le savait, mais le Dr avait oublié que Sheppard n’avait pas mangé ni dormit depuis deux jours.

John releva la tête, intrigué en entendant Beckett déménager un lit pour le coller à celui de Teyla, il se demandait vaguement à qui été destiné la couchette quand il se rappela que Beckett ne lui avait donné l’autorisation de rester que quelques minutes. Il serra plus fort la main de la jeune femme comme pour lui faire passer un peu de sa force avant de la quitter.

_ John, je vous autorise à rester ici. Dit Carson en tapotant le matelas. A la condition que vous dormiez !
Beckett était très content de la solution qu’il avait trouvé, il était à peu prêt sûr que John allait accepter et il pourrait ainsi garder un œil sur le militaire pour s’assurer qu’il prenait un peu de repos.
Mais à sa grande stupéfaction, Sheppard bougonna :

_ Non, je ne suis pas fatigué...merci quand même !

John ne voulait pas dormir, il savait que dès qu’il fermerait les yeux, l’image de l’incendie viendrait le hanter et il été persuadé que la vision de Teyla s’écroulant sous le tir ennemi, viendrait s’ajouter aux autres. Il savait parfaitement qu’il ne pourrait pas fuir éternellement le sommeil mais tant qu’il pourrait lutter, il le ferait et s’étendre sur un lit confortable, n’était pas dans sa conception de la lutte !

Beckett ne se laissa pas désarmé pour autant.

_ Vous mentez très mal, Major ! Venez au moins ici que je regarde votre épaule, je vous avez conseillé du repos et après ce que vous avez fait aujourd’hui...
Carson s’arrêta en voyant le regard coupable que John arborait.

_ Bref, venez que je vous ausculte !

John obéit, il avait totalement oublié son épaule depuis que son esprit été occupé par d’autre pensée. Callé dans les cousins, il retira son tee-shirt et laissa le médecin regarder sa blessure. Il serra poing et mâchoire quand Beckett lui fit faire quelques mouvements douloureux mais dans l’ensemble, la blessure guérissait bien.

_ Vous avez encore mal, je vais vous donner quelque chose contre la douleur. Marmonna Carson.

_ Ce n’est pas la peine. Tenta John. Je n’ai presque plus mal !

_ C’est moi le médecin ! Vous restez ici pendant que je vous prépare un anti-douleur.

John se renfrogna un peu, la douce chaleur du lit lui rappelait à quel point il été fatigué. Il coula son regard vers Teyla et la regarda jusqu’à ce que Carson revienne avec une seringue. Le docteur fit son injection et chuchota :

_ Restez deux minutes étendu, je ne voudrais pas que vous fassiez un malaise.

_ Je ne vois pas pourquoi je ferais un malaise ! Rétorqua John.

_ On n’est jamais trop prudent. Répondit Beckett avec un petit sourire malicieux.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyDim 30 Juil 2006 - 8:06

_ On n’est jamais trop prudent. Répondit Beckett avec un petit sourire malicieux.

John sentit soudain des fourmillements lui parcourir les jambes et ses paupières se firent lourdes. Il ne voulait pas dormir, il luttait avec acharnement et essaya de se lever pour aller prendre l’air. Mais Carson l’obligea gentiment à se recoucher.

_ Restez couché Major, laissez-vous aller ! Ne luttez pas, vous avez besoin de repos.

_ Qu’est ce que vous m’avez donné !? Protesta John dont sa voix lui parut étrangement ensommeillée.

_ Ce n’est qu’un léger sédatif. Vous êtes épuisé John, il faut que vous dormiez. Répondit Carson en déposant une couverture sur le militaire.

_ Mais je ne veux pas...pas dormir. Murmura Sheppard.

La voix de Beckett lui parvint une dernière fois, lointainement :

_ Il faudra que vous soyez reposé quand Teyla se réveillera !

Puis John sombra dans un sommeil profond avec l’impression désagréable d’avoir été trompé pour son bien.

Carson installa correctement le major, le couvrit et le regarda instant, dormir. Il s’en voulait un peu d’avoir abusé de la confiance de Sheppard et de lui avoir mentit sur ce qu’il lui avait injecté, mais c’était pour son bien et c’était toujours mieux que de le sangler sur son lit.
John marmonna quelque chose dans son sommeil puis prononça le nom de l’athosienne. Beckett prit la main du militaire et la mit sur celle de la jeune femme :

_ Ne vous en faite pas, Teyla est juste là. Murmura le médecin dans l’oreille de Sheppard.
John serra inconsciemment la main de la jeune femme et sembla enfin dormir paisiblement.



Dans son labo, Rodney cherchait désespérément un moyen de booster les capacités de la machine ancienne. Mais son esprit ne cessait de divaguer. De son équipe, il était le dernier membre opérationnel. Il écrasa une larme qui venait de s’échappait de ses yeux fatigués. Ford, le jeune lieutenant, avait perdu la vie, en protégeant la cité. Ford et lui n’étaient pas particulièrement proches, mais le scientifique avait fini par apprendre à connaître et apprécier le jeune homme. Lors des missions, Rodney pouvait jouer le géni, sachant très bien que Ford viendrait toujours mettre un côté humoristique à ses paroles. Bon d’accord, Rodney était souvent énervé par les blagues, parfois de mauvais goût, du soldat, mais Aiden n’avait jamais eu une parole déplacée envers lui. Le militaire avait toujours respecté son travail et Rodney c’était toujours efforcé de respecter celui du jeune homme.
Mais aujourd’hui, alors qu’il avait tout juste une vingtaine d’année, Aiden Ford été tombé sous les coups ennemis. Un ennemi qui les avait lâchement attaqué par derrière.
Rodney éteignit son ordinateur d’un geste las, il savait qu’il ne parviendrait pas à trouver une solution dans cet état. Il partit d’un pas traînant, prendre des nouvelles de Teyla et de Radek.

_ Ça n’a pas l’air d’aller ! S’exclama Zelenka, lorsque Rodney s’installa à son chevet.

_ Teyla est gravement blessée, Ford est mort...heureusement que vous vous êtes réveillé, ça donne de l’espoir !

_ Je suis désolé pour Teyla et Ford...commença le tchèque mais il s’arrêta là, des regrets ne changeraient rien à la situation. Alors, où en êtes vous dans les recherches sur le dart ? Ajouta le scientifique.

Rodney entreprit de raconter en détail toutes les expériences qu’il avait mené, Radek était on ne peux plus content d’entendre parler de ce qui le passionnait.
Mc Kay acheva son discours sur une note défaitiste que ne lui connaissait pas Zelenka :
_ De toutes façons, tout ceci ne sert à rien. Je n’arrive pas à amplifier suffisamment les ondes, la machine s’éteint dès que je dépasse un certain seuil. Et je n’ai pas le temps de mettre au point une machine similaire aux fréquences plus étendues !

Zelenka fonça les sourcils, si Rodney s’avouait vaincu, la cité été fichue ! Puis il fut traversé par une idée :

_ Rodney ! Un dart n’a un rayon d’action que très limité...

_ Heu, oui...

_ Cela signifie qu’il ne peut pas venir directement de la planète genii à Atlantis !

_ En effet. Mais je ne vois pas en quoi cela peut nous aider ! Maugréa Rodney.

_ Ils vont sûrement utiliser la porte des étoiles ! Expliqua Radek.

_ Mais enfin, se serait stupide de leur part de vouloir utiliser la porte, ils savent très bien que nous avons un bouclier !
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptySam 5 Aoû 2006 - 15:45

_ Je n’ai pas dit qu’ils utiliseraient notre porte...

_ Ils vont utiliser la porte de la planète la plus proche d’Atlantis et venir ensuite en dart ! S’exclama soudain Rodney en comprenant où voulez en venir son collègue. Mais bien sûr, il suffit que la porte ne soit qu’à une vingtaine d’heure de vol !

_ Il nous suffira de placer....commença Zelenka

_...la machine à côté de la porte qu’ils vont utiliser et de l’abattre sur place ! Acheva Rodney.

Il se leva, l’index en l’air :

_ Je vais prévenir Elisabeth et lancer les calculs pour déterminer les planètes potentielles !



Elisabeth Weir marchait tranquillement dans un couloir, perdue dans ses pensées, quand Rodney Mc Kay la percuta violement. Un peu assommée, la diplomate lança un regard étonné à Rodney, il était plutôt rare de le voir s’agiter de la sorte.

_ Elisabeth, je vous cherchais ! Cria-t-il.

_ Vous m’avez trouvée ! Répondit-elle.

Mc Kay pris une grande inspiration et expliqua en détail l’idée que Zelenka avait eu et le plan qu’il pensait mettre en place.
Elisabeth c’était appuyée sur un mur pour pouvoir encaisser les tonnes de paroles que Rodney déversaient sur elle sans reprendre son souffle.

_ Mais comment être certain de la planète qu’ils vont utiliser ? S’inquiéta Elisabeth

_ En prenant en compte la vitesse maximum que peut maintenir un dart, je vais définir un périmètre, techniquement le nombre de planète aussi proche devrait être relativement restreint !

_ Bien, alors au travail docteur Mc Kay ! Ordonna Elisabeth.

Rodney lui fit un grand sourire, le sourire délicieux qu’il avait lorsqu’il parvenait à trouver une solution. Il partit en courant vers son labo, attrapant au passage Simpson qui passait par là.

Elisabeth le regarda s’éloigner puis replongea dans ses pensées, elle avait quelque chose de difficile à faire, quelque chose qu’elle détestait faire : écouter le rapport du médecin légiste après une mort. Sur Atlantis, tous les morts été autopsiés, même si la cause du décès était évidente, une autopsie été pratiquée.
Aujourd’hui, elle avait deux des ces rapports à entendre.

Elle frissonna en entrant dans la morgue, c’était un endroit lugubre malgré l’important lumière que diffusait les néons, il semblait y régnait un froid mordant et pourtant la température été à peine plus basse que dans le reste de la citée.
Deux corps recouverts d’un drap blanc, trônait au centre de la pièce, le médecin légiste, une femme du nom de Johanne Grey, été occupée à remplir un dossier.
Elle se leva lorsqu’elle vit le Dr Weir entrer et lui demanda à brûle pour point :

_ Par où voulez-vous commencer ?

Elisabeth été maintenant habituée aux manières de la femme, elle savait que c’était un moyen d’abréger des moments difficiles.

_ Ford, commencez par Ford ! Répondit Elisabeth d’une petite voix.

Le Dr Grey acquiesça et releva le drap du lit de gauche. Le visage fermé du lieutenant apparut à Elisabeth. La jeune femme retint ses larmes, le jeune homme ne méritait pas de partir comme ça.

La plaie sur son front avait cessée de saigner et été propre. Elisabeth avait de la peine à croire qu’une si petite blessure ait pu causer la mort de l’homme.

_ Bien, la mort du Lieutenant Ford a été causée par une balle de 9mm qui a traversé le lobe frontal. La mort a été immédiate, rien n’aurait pu être tenté pour le sauver. Il n’a pas souffert. Dit sur un ton relativement froid, le médecin légiste.

Elisabeth griffonna quelques notes sur son carnet, tous les détails seraient dans le rapport du légiste, mais elle tenait à savoir quelques éléments pour pouvoir réconforter les familles.

N’ayant pas grand-chose à dire sur le cas de Ford puisque la cause de la mort était évidente, Grey allait rabattre le drap sur le visage du jeune homme, quand Elisabeth arrêta son geste. C’était la dernière fois qu’elle verrait le jeune homme, elle posa une main sur son visage froid et laissa glisser une larme sur sa joue.

_ Vous avez été courageux, Lieutenant ! Elle avait murmuré ces paroles, ce n’était pas un grand éloge funèbre mais c’est ce que le soldat aurait voulu entendre. Plus tard elle ferait un discours devant toute la citée, elle ferait des tas de compliments sur le jeune homme, mais en cet instant elle avait l’impression qu’il pouvait encore l’entendre.

Elle rabattit elle-même le drap et se tourna vers le médecin, son visage ayant retrouvé toute sa froideur de diplomate. Elle fut surprise de constater que les lèvres de Johanne, tremblaient un peu.

_ C’est injuste ! Ce garçon avait le même âge que mon fils ! Mais il connaissait les risques ! Murmura la légiste.

_ Nous connaissons tous les risques mais la réalité est toujours dure à accepter ! Répondit Weir.

Elles entourèrent ensuite le second lit, où reposait le corps du genii. Cette fois, Elisabeth ne ressentait plus aucune peine mais au contraire une certaine satisfaction qu’elle se reprochait de ressentir !

Le Dr Grey attrapa un coin de drap et le rabattit jusqu’au pied du cadavre, Elisabeth posa une main horrifiée sur la bouche. Le corps été totalement tuméfié, couvert de bleus, d’ecchymoses et de sang.

_ Je suis désolée, je n’ai pas eu le temps de le nettoyer ! Dit Johanne qui semblait avoir retrouvé son ton détaché.
Elisabeth prit sur elle et fit abstraction du fait que c’était Sheppard qui avait mis l’homme dans cet état.

_ La cause du décès a été plus difficile à mettre en évidence mais il semble que se soit la balle qui l’ait tuée. Elle a transpercée l’abdomen est c’est logée dans l’estomac provoquant une importante hémorragie qui l’a emportée en 10 ou 15 minutes, les sucs gastriques avaient commencés à décomposer les organes touchés. Expliqua Grey. Les autres blessures, bien que parfois mortelles, ne sont pas responsables du décès.

Elisabeth écouta d’une oreille distraite l’énumération des blessures du genii, nez, poignet, tibia fracturés, côtes fêlées, poumon perforé, traumatisme crânien...
Weir en avait des hauts le cœur, comment un homme à lui seul avait-il pu faire un tel massacre ? Comment John avait-il pu faire ça ?
Elle fut prise de pitié par le visage ravagé de l’homme, les cicatrices de son visage témoignaient d’un passé violent et tourmenté. Elisabeth avait beau savoir que le genii avait assassiné à de nombreuses reprises, qu’il avait donné la mort avec plaisir, elle venait à se demander pourquoi il avait fait cela ? Etait-ce seulement l’acte d’un déséquilibré ou y avait-il autre chose ? Elle décida de ne plus y penser, de toutes façons elle ne le saurait jamais. Il était probablement plus important de savoir pourquoi John avait fait ça parce qu’elle savait que ce n’était pas par plaisir.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptySam 12 Aoû 2006 - 11:27

Un soleil rayonnant s’éleva sur la cité, transperçant de ses rayons les baie vitrée, réchauffant les peurs qui c’étaient insinuées dans les couloirs ces derniers jours. Rodney traversa en trombe la salle de commande et s’arrêta net devant le bureau de la dirigeante de la citée. Il toqua et attendit que la diplomate réponde. Il avait été tenté toute la nuit d’aller voir Elisabeth pour lui montrer les résultats de ses recherches mais c’était abstenu, la jeune femme ne volait que quelques heures au sommeil, inutile des les abréger encore plus.

_ Oui ? Demanda une voix dans le bureau.

Le scientifique entra dans le bureau et s’exclama d’une voix enthousiaste :

_ Vous avez 5 minutes pour que je vous montre les résultats de la recherche ?

_ Bien sûr ! Répondit la diplomate.

Mc Kay l’entraîna dans la salle de contrôle et éjecta l’un des techniciens pour prendre possession de sa console. Il brancha son ordinateur portable à un câble et pianota sur la console.
L’écran principale de la salle, s’éteignit puis présenta une vue de la planète d’Atlantis. Rodney tapa quelques données et la vue s’élargit au point que la planète où ils se trouvaient se transforma en un point noyé parmi beaucoup d’autre. Une nouvelle série de donnée et seul trois points continuèrent de briller à l’écran.

_ Celle-ci c’est Atlantis ! Expliqua Rodney. Les deux autres sont les deux seules planètes accessibles en dart. Il faut 25h de vol pour venir de celle-ci, P2X 514.
Il indiqua du doigt la planète la plus éloignée.
_ Et 20h pour venir de celle-là, P6X 322 ! Il montra la seconde du doigt.

_ A votre avis, ils utiliseront laquelle des deux ? Demanda Elisabeth.

_ Je pencherai le plus logiquement pour P6X 322, c’est la plus proche.

_ Pouvez-vous en être certain ? Questionna Elisabeth

_ Oui et non ! Non parce que je ne suis pas un genii et que je ne pense donc pas comme eux ! Mais oui parce que la porte de P2X 514, la planète la plus éloignée, se trouve, selon la base de données des anciens, dans une grotte !

_ Donc un lieux assez peu praticable pour un vaisseau ! En déduisit Weir.

_ Tout à fait ! S’exclama Rodney.

_ Bien et quel votre plan ? Demanda Elisabeth.

_ Nous allons sur la planète dès aujourd’hui, nous installons la machine et nous patientons jusqu’à demain que la porte s’active. Expliqua Mc Kay.

_ Bien, je vais faire envoyer un malp pour vérifier que la zone de la porte est libre, puis j’enverrais une équipe sur place...

_ J’aimerai en faire partie ! La coupa Rodney.
Elisabeth le regarda un instant.

_ Vous comprenez, je veux être sûr que la machine soit correctement installée, nous n’auront pas le droit à plusieurs essais ! S’empressa d’expliquer Rodney.

_ D’accord, vous partirez avec l’équipe !

Le scientifique lui fit un sourire et partit préparer la console des anciens. Elisabeth ordonna l’envoi d’un malp sur la planète et attendit nerveusement que les images de l’appareil leur parviennent.
Au bout de plusieurs minutes, l’écran gris fut remplacé par l’image d’une grande plaine balayée par le vent. Une pluie diluvienne s’abattait sur la contrée mais il n’y avait aucune trace d’être vivant.
Elisabeth contacta une des équipes :

_ Lieutenant Cassar ?

_ Oui Dr Weir ?

_ Préparez-vous pour une mission dans 30 minutes !

_ Bien Madame.

L’oreillette de Weir grésilla à nouveau et la voix de Carson s’éleva :

_ Dr Weir, est ce que je pourrais vous voir ?

_ Un problème Carson ? Demanda Elisabeth.

_ Pas vraiment, je préférais que vous veniez à l’infirmerie ! Répondit le médecin.

_ D’accord, j’arrive tout de suite !

Le Dr Weir arriva quelques instants plus tard et retrouva Carson devant un microscope, les sourcils froncés.

_ Quel est le problème ? S’inquiéta Elisabeth.

_ Voici les analyses de sang que j’ai fait sur un échantillon de sang du genii, après sa mort. Et dans le microscope vous avez un échantillon de sang du genii. Regardez ! Proposa Beckett.

Weir se pencha sur l’appareil et colla ses yeux sur les oculaires. Elle vit une dizaine de cellules grises et rouges mais rien ne lui parut anormal.

_ Carson, je ne comprend pas...Commença-t-elle en relevant la tête.

_ Je m’en doutais ! J’ajoute en autre échantillon, regardez et comparez les deux ! Expliqua l’écossais.

Elisabeth se pencha une nouvelle fois sur l’appareil, l’échantillon que venait de rajouter Beckett ne contenait que des cellules grises.

_ Il n’y a pas de cellules rouges dans le second échantillon ! S’exclama Weir.

_ C’est exacte où il faudrait plutôt dire, il y a des cellules grises au milieu des globules rouges du genii.

Elisabeth le regarda, elle n’était pas sûre de comprendre.

_ Le second échantillon est celui de Steve le wraith ! Dit Carson.

_ Vous voulez dire que le genii avait des cellules wraiths en lui ? S’exclama Elisabeth

_ Oui ! Cet homme avait de l’ADN wraith, comme Teyla mais chez lui c’était en plus grande quantité. Expliqua Beckett. La moitié de son patrimoine génétique était celui d’un wraith !

_ Mais comment est-ce possible ? Demanda Elisabeth. Mi-wraith mi-humain ?

_ Oui.

_ Pourquoi n’avait-il pas en partie l’apparence d’un wraith alors? S’étonna Elisabeth.

_ Je ne sais pas vraiment, mais j’ai l’impression que seul certain gène on été introduit dans son code génétique. Je les ai étudié un peu et par exemple, le gène qui permet la télépathie entre wraith était très présent.

_ Il pouvait communiquer télépathiquement avec les wraiths ? Questionna Weir.

_ Oui mais aussi avec les humains, je pense qu’il arrivait à prendre le contrôle des esprits lui ressemblant, des esprits humains ! Supposa Beckett.

_ C’est comme ça qu’il aurait réussi à se libérer ! Murmura Elisabeth. Il aurait pris le contrôle des deux gardes !?

_ Je pense que c’est une hypothèse envisageable. Acquiesça Carson.

_ J’espère qu’il est le seul de son espèce ! S’exclama Elisabeth.

_ Je ne peux pas vous l’assurer mais d’après le Dr Grey, il y avait des traces de tortures et d’autres stigmates étranges sur son corps. Elle pense qu’il a servi de cobaye !

Elisabeth porta une main à sa bouche, horrifiée de constater que les hommes étaient les mêmes de partout.

_ Bien continuez vos recherches, Carson. Je dois vous laisser j’ai un briefing pour une mission ! Dit Weir.

Elle laissa Beckett à ses analyses. Dans la salle de briefing, elle prit une dizaine de minutes pour expliquer à l’équipe du Lieutenant Cassar, quelle serait leur mission.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyMar 15 Aoû 2006 - 8:55

Rodney venait de finir de charger l’appareil ancien dans un jumper quand l’équipe arriva. Ils avaient tous la mine grave, cette mission était importante et Weir voulait à tout prix voir ce dart détruit depuis qu’elle avait découvert la nature du genii.

Le jumper décolla et apparut dans la salle de la porte, Elisabeth fit face aux quatre soldats et au scientifique qui partaient.

_ Bonne chance à tous ! Dit elle simplement.

Le vaisseau opéra un demi-tour sur lui-même et traversa le vortex. Il se retrouva au milieu d’une tempête digne du déluge, le pilote occulta l’appareil par sécurité et se posa à quelques mètres de la porte.
Rodney sortit le 1er du vaisseau et rentra la tête dans les épaules pour se protéger de l’averse. En quelques secondes, il se retrouva trempé jusqu’aux os.

_ Je hais la pluie, je déteste être mouillé ! Bougonna-t-il en observant les alentours de la porte.
Il repéra un petit bosquet appuyé sur la porte, suffisamment grand pour cacher l’appareil ancien et fit signe à un des soldats de venir l’aider tandis que les trois autres montaient la garde.




Dans l’infirmerie d’Atlantis, John se réveilla soudain en sursaut après avoir une fois de plus fait un cauchemar, ce cauchemar qui le hantait. Il frissonna en remarquant que Teyla était toujours étendue sur son lit inconsciente, il prit délicatement une de ses mains et la caressa tendrement puis déposa un baiser dans la paume de la jeune femme.
Beckett arriva et sourit en voyant que John été réveillé.

_ Alors bien dormi ? Lui demanda-t-il

John lui lança un regard un peu froid, il en voulait au médecin de lui avoir administré un sédatif sans son accord et en même temps il se sentait reposé. Carson ne pouvait pas s’avoir les cauchemars qu’il faisait et cette nuit avait été pareille aux précédentes, peuplée de scène que John ne voulait plus voir.

_ Pourquoi m’avoir administré ce sédatif ? Demanda en retour le militaire.

_ Vous étiez fatigué et vous connaissant vous auriez fuit le sommeil ! Répondit calmement Carson.

_ J’ai mes raisons de le fuir ! S’emporta John.

_ Je sais, mais vous fatiguer physiquement ne vous aidera pas mentalement ! S’exclama Beckett.

_ Vous ne savez rien de ce qu’est mon sommeil en ce moment ! Gronda John.

_ Si, je sais ! Je suis désolé mais vous n’avez pas été le seul à souffrir dans cette histoire. Rodney aussi a été hanté par ces scènes.

John se renfrogna, comment avait-il pu croire que Rodney avait pu garder ça pour lui ? Mais pouvait-il lui en vouloir ? N’aurait-il pas fait la même chose à la place du scientifique ? Beckett était probablement la personne la mieux placée à qui parler de ce genre de chose, tenu au secret professionnel, il n’en parlerait jamais à personne.

_ Je suis désolé ! Murmura John. La situation n’est pas très claire pour moi en ce moment. J’ai découvert des choses sur mon passé et ce genii...

_ Je comprends Major. Vous vivez des moments difficiles cependant, il y a une personne qui pourrait vous aider à surmonter tout cela ! Dit Carson.

John tourna machinalement la tête vers l’athosienne et laissa glisser son doigt le long de la joue de la jeune femme.
Oui Teyla pourrait l’aider mais il n’était même pas sûr de pouvoir lui reparler un jour.

_ Je ne parlais pas de Teyla, Major ! Commenta Carson. Je pensais au Dr Heightmeyer. C’est son travail d’aider...

_ Je n’ai pas besoin d’aide ! Répliqua John.

_ Oh que si et vous le savez.

_ Je n’irez pas la voir ! Je ne veux pas vivre ces moments en les racontant, je ne veux pas ! S’exclama Sheppard sur un ton butté.

_ Bien, alors dans ce cas je vais vous demander de quitter mon infirmerie et de ne pas y revenir tant que vous n’aurez pas réglé vos problèmes par vos propres moyens ! Ordonna Beckett.

John voulait jouer au butté ? Très bien, Beckett en connaissait un rayon dans le jeu de la tête de mule et John ne serait pas autorisé à voir Teyla tant qu’il n’agirait pas pour stabiliser son mental.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptySam 19 Aoû 2006 - 12:41

_ Non, je veux rester au près de Teyla ! Expliqua John, étonné que Carson prennent des mesures aussi radicales.

_ Vous serez autorisé à la voir uniquement si vous allez voir le Dr Heightmeyer ! Proposa le médecin écossais.

_ Je rêve ou vous me faite du chantage ? Demanda John passablement énervé qu’on veuille l’empêcher de rester au près de la femme pour laquelle son cœur battait.

_ Il serait très néfaste pour l’état de Teyla d’avoir à son chevet quelqu’un qui broie du noir...

_Je ne broie pas du noir ! S’insurgea John.

_ Si John, vous allez mal et vous le savez ! Acceptez que quelqu’un vous aide ! Croyez moi, si des médicaments pouvaient vous aider, je vous les donnerais. S’exclama Beckett.

_ Il existe ce genre de médicaments...commença le militaire.

_ Vous voulez que je vous bourre d’anti-dépresseurs ? C’est ça ! Ils ne serviront à rien si vous ne voyez pas un psychologue !

_ Mais que pourra-t-elle faire ? Demanda John. Ils sont morts, à cause de moi ! Acheva le militaire dans un murmure.

Beckett sentait que le major était à la limite de craquer, il devait arriver à le convaincre.

_ John vous avez confiance en moi ? Interrogea-t-il.

Sheppard lui fit un petit signe affirmatif de la tête.

_ Alors croyez moi, Kate peut vous aider. Essayez au moins une fois !

_ Si...si je vais la voir, est ce que je pourrais passer la nuit ici ? Demanda John d’une voix presque timide que ne lui connaissait pas le médecin.

_ Bien sûr ! Répondit le Dr d’une voix douce.




_ Je déteste la pluie ! Maugréa Rodney.

_ Je sais Dr, c’est la 150ème fois que vous le dites ! S’exclama une militaire.

Rodney se replongea en grelottant sur la console ancienne, il appuya sur plusieurs boutons puis le jumper occulté, posé juste à côté de lui, apparut par intermittence avant d’être totalement visible.

_ Ça marche ! S’extasia Rodney.

_ Dr, les effets sont-ils permanents ? Demanda inquiète la militaire.

_ Non, une fois que nous nous serons suffisamment éloigné de la machine, il faudra environ cinq minutes à l’occulteur pour se remettre en route. Expliqua Rodney. C’est aussi en cela que réside la difficulté, le pilote n’aura pas beaucoup de temps pour abattre le dart !

Le militaire chargé du pilotage fit un signe de la tête pour montrer qu’il avait compris.

Rodney s’appliqua à camoufler la machine et contempla le résultat assez satisfait de lui-même. Il se mit à l’abri dans le jumper qui décolla pour se poser face à la porte, une centaine de mètres plus loin.
Comme l’avais prédit Mc Kay, le vaisseau ancien redevint invisible, cinq minutes plus tard et tous soufflèrent de soulagement. Maintenant commençais une phase de l’opération, qui pourrait durer des heures, l’attente.




John était debout devant la porte du bureau du Dr Heightmeyer, les poings enfoncés dans les poches, il ne parvenait pas à se décider d’entrer. Il s’apprêtait à faire demi-tour quand la porte s’ouvrit sur la psychologue. Elle fit un sourire à John et lui demanda :

_ Colonel, vous aviez rendez-vous il y a un quart d’heure, non ?

_ Heu...bah...vous êtes sûr ? Qui vous a dit que je...que je...venais ? Questionna Sheppard.

_ C’est le Dr Beckett qui m’a prévenu de votre arrivée ! A moins que je ne l’ai mal compris et qu’il s’agisse de quelqu’un d’autre ? Dit Kate.

John hésita un instant, le Dr Heightmeyer lui laissait le choix, partir ou entrer. Une terrible envie de fuir le submergea, mais il savait que Carson lui, ne lui laisserais pas le choix, il ne serait pas autorisé à voir Teyla s’il ne faisait pas des efforts de son côté.

_ Non, c’est bien de moi que Beckett parlait! Répondit-il.

Le visage de la femme s’éclaira d’un sourire et elle se poussa pour pouvoir le laisser entrer. Ils s’installèrent dans deux fauteuils confortables qui se faisaient face. Kate s’empara de son calepin et d’un stylo et s’exclama sur le ton de la conversation :

_ Alors, que vous arrive-t-il Major ? Pourquoi êtes vous là ?

_ C’est le Dr Beckett qui m’a dit de venir. Répondit simplement John.

_ Le Dr Beckett ? Pourquoi vous a-t-il demandez de venir ? Interrogea Kate.

Le militaire haussa les épaules, faisant mine de ne pas savoir.

_ Alors pourquoi lui avoir obéit si vous pensez que tout va bien ? Demanda Heightmeyer.

_ Parce qu’il m’a dit que temps je ne serais pas venu vous voir, je ne serais pas autorisé à rester au près de...de Teyla. Murmura John.

_ Pourquoi vous empêche-t-il de la voir ? Demanda Kate.

John leva les yeux au ciel, pourquoi, pourquoi, pourquoi, c’était les seuls mots que cette femme semblait connaître !

_ Parce qu’il pense que se serait mauvais pour son état d’avoir quelqu’un qui...qui...

_...qui ne va pas très bien psychologiquement à ses côtés ! Acheva la psychologue.

_ Je vais très bien ! Coupa John.

_ Oui bien sûr ! Acquiesça Kate. Le Dr Beckett m’a dit que vous ne dormiez pas très bien ce moment, vous avez du mal à trouver le sommeil ?

Sheppard fit non de la tête et ajouta d’une voix basse :

_ Je le fuis !
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyLun 21 Aoû 2006 - 10:19

Voila une suite! En espérant que ça vous plaise toujours!





Deux heures c’étaient écoulées, dans le jumper les soldats étaient toujours sur le qui-vive et Mc Kay à l’arrière du jumper comptait les secondes. Un silence oppressant c’était installé depuis qu’ils avaient commencé l’attente, et n’était rompu que par le bruit assourdissant de la pluie qui s’écrasait sur la carlingue.
Un éternuement retentissant fit sursauter les soldats.

_ Et voila, je me suis enrhumé ! S’écria Rodney en sortant un mouchoir et en se mouchant bruyamment. J’aurai pu la parier, avec toute cette pluie et même pas un vêtement de rechange ! C’est un coup à se choper une pneumonie !

_ Allons Dr Mc Kay, ce n’est pas un petit rhume qui va vous tuer ! S’exclama un des militaires.

_ J’ai la santé fragile figurez-vous ! Je suis bon pour une semaine d’anti-biotique !

Dès lors, l’attente se fit sous les jérémiades de Mc Kay qui se voyait déjà mourrant dans un lit d’hôpital.

_ Une fois, j’ai eu le malheur de garder des vêtements mouillés pendant à peine une heure sur moi ! Ça n’a pas manqué, le lendemain, j’avais 40° de fièvre... Racontait Rodney.

_ Mais vous aviez quel âge ? Demanda l’un des militaires.

_ Bon d’accord j’avais huit ans ! Mais ça prouve que je m’enrhume facilement ! Répondit Rodney. Il s’avère qu’aujourd’hui, avec mes responsabilités, je ne peux plus me permettre d’être malade !

_ Vous aviez huit ans Dr Mc Kay ! Vous êtes peut être un peu plus résistant maintenant !? S’exclama un autre soldat.

Alors que Rodney s’apprêtait à enchaîner sur un autre exemple flagrant de sa santé fragile, le Lieutenant Cassar s’énerva :

_ Bon Dr ça suffit, vous déconcentrez mes hommes. Je vous rappel que nous ne sommes pas là pour parler du temps qu’il fait mais pour détruire un vaisseau ennemi. Je vais vous demander de vous taire. Merci.

Rodney se renfrogna et marmonna :

_ C’est bon, j’essayais juste de faire passer le temps !

Le silence s’installa de nouveau, plus oppressant par le fait que la pluie avait cessé. Mc Kay se mit à tapoter des doigts la caisse vide qui se trouvait à côté de lui, intrigué par les différentes sonorités qu’il pouvait en tirer, il commença à composer un petit rythme. Prit par le jeu de ce nouveau passe temps, le scientifique se mit à taper de plus en plus vite et de plus en plus fort, jusqu’à ce que Cassar se mette à hurler :

_ Mais c’est pas vrai ! Vous ne pouvez pas rester cinq minutes tranquille ? Sans parler ou faire du bruit ?

_ Si, c’était juste un petit passe temps! Répondit Rodney.

_ Et bien trouvez-vous un passe-temps silencieux ! S’écria Cassar exaspéré.



John contemplait l’océan par la baie vitrée, quelques larmes qu’il n’était pas parvenu à contenir, roulaient sur ses joues. Dans son dos il entendait le bruit du stylo grattant le papier, le Dr Heightmeyer était probablement en train de noter et d’analyser son comportement. Elle avait réussi à lui faire parler de ses cauchemars, il lui avait tout raconté jusqu'à ce que ça devienne trop dur de parler de tout ceci. Elle lui avait alors proposé de faire une pause.

_ Major, voulez-vous que nous reprenions ? Demanda-t-elle.

John essuya les larmes qui coulaient sur ses joues et repris sa place face au médecin.

_ Y a-t-il un autre rêve que vous voudriez me raconter ?

John haussa les épaules, il lui avait raconté tout ce qu’il voyait la nuit, tout ce qui le rendait si malheureux.

_ Je sens qu’il y a quelque chose que vous ne me dites pas. Vous saviez que vos parents été décédés pourquoi ressentez vous le besoin de refaire leur deuil ? Demanda assez abruptement la psychologue.

John ne su pas quoi répondre.

_ Je...ne savais pas comment ils été morts. Le fait découvrir qu’ils ont été...brûlés vifs. Acheva-t-il dans un souffle.

Kate fit un petit signe de tête et prit quelques notes de plus sur son carnet déjà bien remplis.

_ Il y a autre chose, n’est-ce pas John ! J’ai l’impression qu’il y a quelque chose que vous ne voulez pas me dire. Vous savez que rien ne sortira en-dehors des murs de ce bureau ! Insista le Dr Heightmeyer.

Le militaire baissa la tête, il ne savait pas comment, mais son comportement avait dû le trahir. Il n’avait en effet pas parlé de la grossesse de sa mère. Il n’y arrivait pas, c’était trop dur.
Voyant qu’il ne semblait pas près à lui raconter certaine chose, Kate s’exclama :
_ Ça suffira pour aujourd’hui ! Revenez demain dans la matinée.

John soupira, la torture prenait fin, il avait la tête lourde d’avoir parlé pendant plusieurs heures de ça, les images tourbillonnaient dans sa tête et il avait la très nette impression que son état était pire qu’avant. Malgré tout, le fait de parler à quelqu’un l’avait quelque part apaisé.

Il prit le chemin de l’infirmerie, soulageait à l’idée que Carson ne pourrait pas l’empêcher de rester au près de Teyla. L’infirmerie été déserte, même Zélenka avait obtenue l’autorisation de réintégrer ses quartiers, à condition de ne pas y travailler en cachette.
Des paravents avait été installé autours lit de Teyla et John constata avec satisfaction que « son » lit n’avait pas été déplacé.

_ J’ai pensé que vous auriez envie de plus d’intimité si vous devez passer la nuit ici ! S’exclama une voix derrière John.

Le militaire se retourna et sourit au médecin.

_ Oui, merci ! Répondit John qui se dirigea vers leur petit coin privé.

_ Vous n’allez tout de même pas vous recouchez maintenant !? Demanda Carson.

Sheppard haussa les épaules, il ne voyait pas ce qu’il aurait pu faire et de toute façon il n’avait envie de voir personne.

_ Vous avez mangé aujourd’hui ? Questionna le médecin.

John fit un signe négatif de la tête.

_ Allez donc faire un tour au mess pour vous restaurer ! Ordonna l’écossais.

_ Je n’avais pas très envie de voir du monde ! Marmonna Sheppard.

Beckett le regarda un instant, après tout John avait fait un effort en allant voir le Dr Heightmeyer, il pouvait de son côté lui rendre service.

_ Bien, si je vais chercher des plateaux repas, vous accepterez de manger avec moi, ici ?

_ D’accord ! Répondit John sans grande conviction.

Le médecin tourna les talons et partit chercher de la nourriture. John voulait être seul mais il savait qu’il n’échapperait pas à la surveillance du médecin en chef d’Atlantis. Il se résigna donc et décida de profiter des quelques minutes solitaires qui s’offraient à lui. Il caressa le visage de Teyla, elle avait veillé sur lui lorsqu’il été amnésique et en retour il n’avait été capable que de faire l’autiste. Il n’avait pas su profiter de la chance qui lui avait été donnée et au lieu de profiter de la présence de la jeune femme, il avait ruminé de vieux souvenirs. De vieux souvenirs douloureux !
Il avait envie de serrer l’athosienne dans ses bras et de sentir cette étreinte lui être rendue, il voulais pouvoir partager avec elle sa douleur, lui expliquer pourquoi il était malheureux et d’un sourire, d’un geste, elle l’aiderait à cicatriser.
John s’obligea à afficher un air neutre quand Beckett revint quelques minutes plus tard.



Rodney somnolait à l’arrière du jumper, sur la plaine herbeuse, la nuit été tombée. Une grosse lune d’un blanc laiteux éclairait la région comme un immense projecteur. Le scientifique pensait à ce qu’il ferait une fois rentré sur Atlantis, dans l’optique que cette mission se déroulerait comme prévue. D’abord il irait prendre des nouvelles de Teyla. Son ventre gargouilla bruyamment...non, alors dans un premier temps, il irait au mess. Son esprit ensommeillé se rebella...non, il irait voir Teyla en premier et après il irait au mess, manger de...un hamburger et des frittes. Zut mais il n’y avait jamais ce genre de chose au menu du mess d’Atlantis. Et puis finalement il n’avait pas envie de devenir obèse ! Il se vit, énorme, coincé entre deux portes et ne parvenant plus à se décoincer.
Son esprit se rappela de lui-même à l’ordre et Rodney réfléchit à ce qu’il ferait une fois qu’il aurait mangé. Il irait mettre le gros cerveau en plastique sous clef, il valait mieux éviter que quelqu’un perde encore ses souvenirs, il n’avait pas envie de jouer les gardes malades d’un Zelenka amnésique ou pire d’un Kavanag. Cette pensée lui fit horreur et la tête de Kavanag lui apparut.

_ Où suis-je ? Qui êtes-vous ? Pourquoi suis-je ici ? Demanda Kavanag d’une voix criarde. Que m’avez-vous fait ? Vous êtes un traître genii, il faut vous occire !

_ Mais pas du tout ! Protesta Mc Kay

_ Genii, genii, genii ! Tuez-le, tuez-le ! Criait maintenant le Docteur Kavanag.

_ Mais vous commettez une erreur ! Paniqua Rodney.

_ Mc Kay...mais vous dormez en mission ! Railla la voix de Kavanag.

Rodney se réveilla soudain, la jeune soldat de l’équipe été penchée au-dessus de lui, un grand sourire sur les lèvres.

_ Mc Kay, vous dormiez...en mission ? Dit-elle.

_ Pas du tout, je somnolait, ça n’a rien avoir ! Répondit sèchement Rodney en se levant.

_ Oui, bien sûr ! Chuchota sur un ton ironique la jeune femme.

_ Ouverture de la porte ! S’écria le lieutenant Cassar.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyMar 29 Aoû 2006 - 10:03

Tous les membres de l’équipe se précipitèrent à l’avant du jumper pour voir scintiller les symboles de la porte.

_ Tenez-vous prêt à le prendre en chasse et à l’abattre ! Ordonna Cassar au pilote.

En cet instant Rodney fut prit d’une crise de panique, et si la console ne fonctionnait plus ? Si la pluie l’avait endommagée ? Si le dart passait trop rapidement ?
« Reste calme Rodney, tu as tout vérifié trois fois, la machine est à l’abris de l’eau dans son caisson, et même si le dart passe très vite les ondes provoqueront un arrêt quasi immédiat du bouclier ! Reste zen, tu es un géni, ça marchera... »

_ Chevron 5 enclenché ! Dit le lieutenant.

Le pilote mit en route le jumper.

_ Chevron 6 enclenché.

Le jumper s’éleva de quelques mètres au-dessus du sol. Le visage crispé par la concentration, le pilote était prêt à prendre en chasse l’ennemie.

_ Chevron 7 enclenché.

L’énorme vague bleue du vortex jaillit face à eux, un bruit de passage se fit entendre et le dart apparut soudain sur leur écran de contrôle. Il était déjà en train de se diriger vers l’orbite de la planète et le jumper le prit rapidement en chasse.
Le vaisseau wraith leur apparut en visuel, il ne leurs restaient qu’environ cinq minutes pour l’anéantir, passé ce délais, le dart disparaîtrait à leur vue et à leurs capteurs.



Dans l’infirmerie d’Atlantis, John avait retrouvé sa solitude. Carson et lui été restés silencieux pendant la quasi-totalité du repas. Le médecin lui avait tout de même appris qu’une équipe été partie sur une planète, dans l’espoir d’intercepter le dart. Le militaire fut surpris de constater que personne ne lui avait parlé de cette mission, on ne lui avait pas demandé son avis, ni son accord, ni même un quelconque conseil. Sur le coup il en avait fortement voulu à Elisabeth puis sa rancoeur c’était tournée vers Rodney qui participait lui-même à cette mission. Enfin une grande amertume fondit sur lui, comment pouvait-il leur en vouloir alors qu’une fois de plus, il était l’élément déclencheur ? C’était par son comportement qu’il avait forcé ses amis à s’éloigner de lui. La dernière fois que Rodney été venu le voir, il avait joué au mort.
Sheppard commença à se morfondre sur lui-même, quand une voix lointaine se rebella dans sa tête « oui » disait-elle « oui c’est à cause de ton comportement que tu retrouve seul, alors que tu devrait être en mission ! Mais n’est-ce pas toi qui décides du comportement à tenir ? N’es-tu pas seul maître de ton corps ? Il ne tient qu’à toi d’être heureux et jovial... »
Mais comment être jovial quand je me sens si triste ? Se demanda à lui-même John. La réponse lui parut alors évidente, se sont ses amis qui lui ferait oublier sa tristesse, ils étaient là pour porter une infime partie de sa douleur.
Un gémissement le sortit de ses réflexions, il tourna vivement son regard vers Teyla et se retint de pousser un cri de joie.

L’athosienne se sentait fatiguée, la tête lourde et les membres engourdis, elle ouvrit les yeux et fut un moment ébloui par la lumière. Elle sentit quelqu’un s’emparer de sa main et fut heureuse de constater que c’était John.

_ Teyla ? Est-ce que ça va ? Demanda-t-il d’une voix angoissée.

_ J’ai connu mieux. Murmura-t-elle. Mais ça peut aller.

Sheppard aurait voulu la prendre dans ses bras mais craignant de lui faire mal, il se contenta de presser la main de la jeune femme contre sa joue.

Beckett fit irruption à ce moment et se mit à ausculter Teyla sous toutes les coutures avant de s’exclamer :

_ J’ai l’impression que tout va bien ! Vous serez vite sur pied...si vous vous reposez !

_ Merci Docteur ! Sourit l’athosienne.




_ Ouverture de la porte ! S’écria le technicien en charge de la surveillance.

Weir accourut et demanda :

_ Un code d’identification ?

_ Oui, celui du Dr Mc Kay ! Répondit l’homme.

_ Baissez le bouclier ! Ordonna Elisabeth d’une voix tendue.

Le jumper traversa la porte et monta directement dans la baie des jumpers, dans laquelle Weir se précipita.

L’équipe sortait à peine du vaisseau quand la diplomate arriva, une nuée de scientifique avait envahi la zone pour aider à décharger la machine et pour tenter d’entendre avant tout le monde, le résultat de la mission.
Elisabeth chercha des yeux Rodney et accourut vers lui dès qu’elle l’eu repéré.

_ Alors Rodney...Demanda-t-elle

Le scientifique se tourna vers elle et s’exclama d’une voix blanche :

_ C’est une catastrophe !
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyJeu 31 Aoû 2006 - 8:21

Le scientifique se tourna vers elle et s’exclama d’une voix blanche :

_ C’est une catastrophe !

Weir déglutit difficilement, l’équipe avait échoué et le dart se dirigeait toujours vers Atlantis.

_ Comment...est-ce arrivé ? Questionna Elisabeth.

_ Il pleuvait énormément et devoir installer la console sous cette pluie...Expliqua Rodney.

Le rire du Lieutenant Cassar retentit dans le hangar, Elisabeth fut surprise de voir que la défaite qu’il venait de connaître ne le gênait pas plus que cela. Elle constata alors que tous les soldats arboraient un grand sourire et qu’ils discutaient avec enthousiasme avec les scientifiques présents.
Elle regarda Mc Kay et lui demanda :

_ Dr Mc Kay, de quoi me parlez-vous ?

_ Mais de mon rhume bien sûr, je sui bon pour au moins une semaine de repos ! S’écria le scientifique. De quoi vous parliez, vous ?

_ Du dart Rodney, du dart !

_ Oh, mais ça, ce n’était qu’une formalité ! Dit-il sur un ton pompeux.

Elisabeth poussa un profond soupir et ordonna à Rodney :

_ Allez donc à l’infirmerie pour votre rhume !



Dans l’infirmerie en question, John attendait avec impatience que Beckett ait fini de débrancher les appareils qui avait surveillé l’état de Teyla. Quand enfin, le médecin eu finit, John s’assit sur le lit de l’athosienne et lui prit la main.

_ Tu m’as fait peur, tu sais ! Lui dit-il.

_ Ne t’en fais pas, je me sens déjà beaucoup mieux et je ne fais que te rendre la monnaie de la pièce pour ta petite escapade dans la cité alors que tu étais amnésique ! Répondit-elle sur le même ton.

John sourit puis commença à marmonner :

_ Je suis...enfin je voulais m’excuser pour mon...comportement de ces derniers jours. Je me suis comporté comme...un...

_ ...comme quelqu’un qui souffre. Termina Teyla Ne t’excuses pas John, c’est normal...

_ Non, j’ai été un imbécile, c’était une façon de réagir stupide. S’exclama Sheppard.

_ Ne dit pas cela, c’est faux, nous avons tous une façon différente de réagir face à la tristesse. Chuchota Teyla. Si seulement tu voulais m’expliquer pourquoi tu es si malheureux, je pourrais t’aider.

John tourna la tête, il ne savait pas comment expliquer tous ce qu’il ressentait à Teyla. Une boule d’angoisse se forma dans sa gorge.
La jeune femme posa une main réconfortante sur son dos et caressa tendrement sa nuque. John la regarda alors dans les yeux et commença à s’expliquer d’une voix nouée par l’émotion :

_ Lorsque j’étais enfant, j’ai beaucoup souffert de la solitude. J’enviais beaucoup les autres enfants qui avaient des frères ou des sœurs. Moi je n’avais personne, j’étais trimballé d’orphelinat en famille d’accueil, mais nulle part je ne trouvais quelqu’un pour me considérer comme son frère !

John fit une pause, les larmes au bord des yeux, il tentait de ne pas craquer devant Teyla. Elle lui prit les deux mains et lui demanda d’une voix douce :

_ Dis moi, dis moi pourquoi tu souffres de cela, tant d’années après ?

Teyla savait parfaitement ce qu’allait lui dire John, puisque Rodney lui avait déjà raconté mais elle voulait que se soit John qui lui dise, elle savait que se serait pour lui une sorte de libération.

_ Elle été enceinte ! Lâcha-t-il soudain. Ma mère...

John sentit la boule qui lui obstruait la gorge, exploser en un sanglot qui lui coupa la parole, les larmes se mirent à couler abondamment le long de ses joues. Il se cacha le visage dans les mains comme par honte de se montrer si faible, mais il ne pouvait plus empêcher son chagrin de s’écouler maintenant qu’il avait commencé à sortir.
Teyla lui écarta les mains du visage puis le serra dans ses bras, John se laissa aller à cette douce étreinte et posa sa tête sur l’épaule de la jeune femme.

_ Tu n’es plus seul maintenant. Murmura l’athosienne en berçant lentement le militaire. Tu as Elisabeth, Rodney, Carson, moi...

John serra un peu plus la jeune femme à cette phrase, le corps secoué de sanglot.

Au bout d’un long moment, Sheppard s’exclama, d’une voix légèrement apaisée :

_ Tu sais, tu avais raison.

_ A propose de quoi ? Demanda l’athosienne.

_ Il vaut mieux laisser les souvenirs douloureux enfouis au fond de nous même.

_ Tu apprendras à vivre avec ! Lui répondit-elle

_ Tu m’aideras ? Questionna-t-il en la regardant droit dans les yeux.

_ Bien sûr !

John posa délicatement ses lèvres sur celle de la jeune femme.
Un éternuent bruyant se fit entendre juste de l’autre côté du paravent, John et Teyla se tournèrent vers l’origine du bruit et eurent juste le temps d’apercevoir une ombre s’éloigner d’un interstice sous les réprimandes chuchotées de Beckett.

_ Mais c’est pas vrai Rodney, vous pouviez pas vous retenir ?

_ Désolé mais ça ne se commande pas ! Répondit à voix basse le scientifique excédé.

_ Juste au moment où ils s’embra...

_ Mais taisez-vous, ils vont nous entendre ! Chuchota Rodney.

Teyla et John se regardèrent en souriant. John se sentit soudain plus léger, l’impression de ne plus pouvoir ressentir de joie, c’était envolée. Il enlaça étroitement Teyla, avant de capturer une nouvelle fois ses lèvres pour un baiser passionné.



FIN


************************************************************************************************************************
Voila, j'espère que cette fin vous plaît? J'ai un peu le sentiment que la fin est trop rapide! Qu'en pensez-vous?
En tout cas merci d'avoir lu cette fic et de m'avoir donné, par vos coms, le courage d'aller jusqu'au bout! Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 Coeurani Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 Coeurani Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 Coeurani
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptySam 9 Sep 2006 - 10:23

Voila, comme je l'avais promis, il y a déjà plusieurs mois, à Juju et Ganon, j'ai fait une version gore de cette fic. Je savais pas trop où la poster donc je la met à la suite parce que j'allais pas crée un nouveau topic!


Voici une fin...heu... même une suite alternative de ma fic « Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient ». L’histoire reprend à la page 58 (version word) et page 3 (post du 15 avril à 10h06) sur le forum ! Mais pour vous épargner de relire tout ceci, je vais faire un résumé (comme ça, si y en a qui ont pas lu du tout la fic, bah ils seront pas perdus !)


Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient...version gore


Résumé : L’histoire se déroule sur Atlantis, suite à des expériences, John et Rodney sont touchés par un mystérieux rayon. Après quelques recherches, les scientifique se rendent compte que cette machine a enregistré les souvenirs de Sheppard et en a transféré une partie dans la tête de McKay. John furieux de voir certain de ses souvenirs très personnels dans la tête de Rodney, s’en prend verbalement à McKay, qui sera légèrement réticent par la suite, à s’approcher du militaire.
Après de nouvelles études effectuées sur l’appareil ancien, les scientifiques apprennent que la machine ne duplique pas les souvenirs mais les enregistre avant de les effacer de la mémoire. Sheppard devient donc amnésique et Teyla se porte volontaire pour garder un œil (et plus si affinité) sur lui en se faisant passer pour une malade.
Persuadé que les scientifiques trouveront rapidement un moyen pour rendre la mémoire à John, Carson et Weir décident de lui faire croire qu’il a eu un accident et qu’il se trouve dans un centre de repos. Malheureusement la garde (bien que rapprochée) de Teyla ne suffit pas et des soupçons commencent à tarauder John. Décidé à découvrir ce qui se passe réellement, il s’échappe de l’infirmerie et découvre la porte des étoiles. En tentant de fuir, il est poignardé par Bates, qui finit avec le nez cassé (bien fait pour lui !) John se perd dans la cité et n’est retrouvé que plus tard par Teyla, qui se voit dans l’obligation de lui raconter la vérité...qu’il ne croit pas. On découvre la présence d’un inconnu, dont les intentions ne semblent pas amicales, dans cette partie de la citée.
De retour dans l’infirmerie, John demande à récupérer sa mémoire, Carson accepte de faire une tentative le lendemain matin.
On découvre entre temps que les fameux souvenirs transférés dans la tête de Rodney, sont ceux de la mort des parents de John, dont ce dernier ne se souvient pas et qui tente depuis des années de se rappeler.
Rodney et Zelenka discutent après avoir fini de régler la machine ancienne, alors qu’ils s’éloignent, un mystérieux individu pénètre dans leur labo et s’empare de la machine contenant les souvenirs de Sheppard. Mais il est interrompu par quelqu’un qui entre dans la pièce qui n’est autre que Zelenka. L’inconnu assomme Zelenka et lui entaille les veines pour faire croire à un suicide, avant de s’enfuir avec l’appareil ancien.
Rodney est en train de parler à Teyla, des souvenirs qu’il a vu, quand Carson amène un blessé à l’infirmerie.
L’histoire reprend à ce moment, lorsque Carson se bat pour sauver Zélenka.....

****


« Ford et Elisabeth entrèrent dans l’infirmerie, de toute évidence le lieutenant été allé prévenir Weir. Ils s’approchèrent tout deux de Mc Kay et Teyla, sachant très bien que Beckett ne répondrait à leur question qu’une fois qu’il aurai sauvé Radek ou prononcé son décès !
John ne voyait pas grand-chose de ce qui se passait mais il se sentait un peu bizarre en pensant que la personne blessée été sûrement une de ses connaissances et qu’il n’éprouvait cependant rien de plus que de la curiosité. Ah quoi bon s’inquiéter maintenant ? Il aurait tout le temps de se morfondre le lendemain quand il aurait retrouvé la mémoire. Il se rendrait peut être compte alors que cet homme était l’un de ses plus proches amis mais pour le moment il décida de profiter de son manque de mémoire pour dormir. Il se cala confortablement dans ses oreillers, remonta sa couverture jusqu’au menton et s’endormit presque aussitôt. »

Rodney était dans uns sorte de torpeur qui empêchait son cerveau de fonctionner correctement. Il ne trouvait absolument aucunes explications à l’état de Zelenka, un cri de rage le ramena à la réalité.

_ Chargé à 200...dégagez...

Le corps de Zelenka fut soulevé par la décharge électrique et retomba lourdement sur le lit. Le bip incessant du cardiogramme continua d’hurler sur le même ton.

_ On charge à 300....dégagez....

Rodney regardait le docteur envoyer les impulsions pour faire repartir le cœur de Radek, il avait l’impression que ses oreilles étaient vrillées par le bip émit par le cardiogramme. Il ne savait pas pourquoi mais il sentait que c’était fini, que son collègue ne reviendrait pas.

Au bout d’une dizaine de minutes, les infirmières débranchèrent les appareils, il est clair que pour elles, le Dr Radek Zelenka été mort. Mais Carson ne l’entendait pas de cette oreille, il laissa tomber les palettes électrochoc et commença un massage manuel, tout en éructant des ordres au scientifique.

_ Il faut vous battre Radek ! Vous ne pouvez pas mourir, on a besoin de vous ici ! Allez Radek, revenait, vous m’entendez ? REVENEZ !

Ford s’approcha et posa une main compatissante sur l’épaule du médecin, Carson le repoussa violement et se remit à son massage cardiaque. Jamais il ne laisserait mourir son patient, il ne laissait jamais partir ses patients sans avoir tout tenté pour les sauver.
La sueur collait ses cheveux sur son front, ses mains crispées l’une à l’autre, secouaient la cage thoracique du défunt, Radek allait revenir, il ne pouvait pas mourir, pas ainsi !

Ford s’approcha de nouveau de Becket et lui pris les deux bras pour le séparer de son patient.

_ C’est fini doc. Dit-il d’une voix éteinte. Vous ne pouvez plus rien pour lui.

Carson contempla alors le corps inerte du scientifique et compris qu’Aiden avait raison, on ne pouvait plus rien pour Radek. Le médecin leva les yeux sur les membres présents, tous avaient le visage fermé, ils avaient déjà acceptés la disparition de leur confrère et ami.
Carson ferma les yeux un instant avant de regarder sa montre et de déclarer :

_ Heure du décès...2h32.

En cet instant Carson aurait voulu quitter sa précieuse infirmerie et trouver la calme solitude d’un balcon de la citée, comme à chaque fois qu’il perdait un patient, mais devant lui se tenait quatre personnes qui attendaient de savoir quelle était la cause du décès de Radek.

Il leur fit signe de le suivre dans son bureau et se laissa tomber sur son fauteuil. Rodney avait l’impression d’être déconnecté du monde, il ne parvenait pas à réaliser ce qui venait de se passer...Radek mort...alors qu’il y a quelques heures encore, ils discutaient ensemble.
Elisabeth, elle, avait parfaitement intégré l’information, elle avait ressentit toute la journée comme un nœud à l’estomac, pressentant que quelque chose allait arriver. Elle avait levé ses barrières mentales pour faire face à la tristesse qui la submergeait, elle avait perdu un membre de son expédition et surtout un ami, mais elle se devait de garder son sang froid de dirigeante.

Carson se racla la gorge et murmura :

_ Radek c’est entaillé les veines...

_ Un suicide ? S’exclama Elisabeth effarée.

Rodney eu l’impression qu’il venait de se prendre une grande claque qui le ramena à la réalité. Il se laissa glisser sur une chaise, déboussolé.

_ Rodney, vous n’aviez rien remarqué d’étrange dans le comportement du Dr Zelenka ? Demanda Carson.

McKay secoua négativement la tête, incapable d’émettre un son. Non, il n’avait rien vu, rien remarqué car une fois de plus, il n’avait, égoïstement, pensé qu’à lui, depuis cette histoire de transfert de souvenir.

_ Bien. Je vais en parler au Dr Heightmeyer. Murmura Beckett.

La réunion fut de courte durée, Radek avait mis fin à ses jours, qui avait-il de plus à dire ? Que pouvaient-ils y faire ? Rien, sinon le pleurer.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptySam 16 Sep 2006 - 11:30

Le lendemain, John se réveilla et fut surpris de constater que l’infirmerie avait été désertée. Une porte s’ouvrit et Carson Beckett, les traits tirés par la fatigue apparut.

_ Major, vous êtes réveillé ? Bien, je vais vous demander de nous accorder une petite demi-heure avant de pratiquer l’expérience.

John sentit qu’il n’était pas question de refuser, il sentait que quelque chose d’anormal c’était déroulé. Il se souvint alors du blessé amener pendant la nuit.

_ Où est l’homme que vous avez amené cette nuit ? Demanda-t-il.

_ Mort ! Répondit simplement le médecin.

_ Est-ce que je le connaissais ? Questionna Sheppard animé par des sentiments contradictoires de peine teintée d’indifférence.

_ Oui ! Mais vous aurez tout le temps de vous en rappeler plus tard. Pour le moment, je vais assister au discours du Dr Weir. Elle doit l’annoncer à toute la citée, l’infirmerie restera vide pendant ce laps de temps, vous resterez là, n’est-ce pas ?

_ Oui, bien sûr ! Répondit John.

Carson fit un petit signe au militaire avant de sortir de la pièce. John s’assit dans son lit, les mains croisées, il se sentait étrangement mal à l’aise, comme honteux de ne pas pleurer cet homme avec les autres. Mais comme l’avais si bien dit Beckett, il aurait tout le temps de le pleurer plus tard.

Carson remontait les couloirs lentement, croisant sans cesse des personnes se rendant dans la même direction que lui, intriguées par cette grande réunion matinale.
La salle de la porte été comble, envahie par des dizaines de personne, le médecin écossais prit la direction de la plate-forme qui surplombait la salle et retrouva les quelques personnes déjà au courant du décès.
Le brouhaha régnant dans la salle s’apaisa lentement lorsqu’ Elisabeth Weir apparut dans le champ de vision de tout le monde. A son regard grave et empreint de tristesse, tous surent instantanément que quelque chose de grave été arrivé.
La diplomate se racla la gorge et commença à parler sur un ton qui se voulait neutre :

_ Merci à tous d’avoir répondu présent à cet appel. Comme vous pouvez vous en douter, ce n’ait pas de gaieté de cœur que je vous fais abandonner vos tâches, souvent cruciales. Cette nuit, vers les 2h30 du matin, le Dr tchèque, Radek Zelenka, nous a malheureusement quitté.

Des exclamations de surprises retentirent, Zelenka été un homme apprécié dans la citée.

_ Beaucoup d’entre vous, on eu l’occasion, la chance, même, de travailler avec lui. C’était un homme d’honneur qui aurait donné sa vie pour sauver cette citée, pour sauver n’importe lequel d’entre vous. Malheureusement, personne parmi nous, n’a réussi à le sauver.

Quelques sanglots étouffés commencèrent à se faire entendre, la plus part des habitants de la citée ressentait une immense peine à la perte du scientifique. Elisabeth maîtrisa sa voix pour l’empêcher de se briser et continua son discours.

_ Le Dr Beckett a fait tout ce qui était en son pouvoir pour sauver Radek, mais les blessures, que ce dernier, c’était infligées, étaient trop graves. Car, oui, il c’est lui-même donné la mort cette nuit.

La voix d’Elisabeth résonnait lugubrement dans les couloirs d’Atlantis, une ombre se faufila le long d’un mur et s’arrêta un instant pour écouter la lente litanie qui lui parvenait. Un sourire fendit son odieux visage, son plan fonctionnait à merveille.
L’homme fit quelques pas et s’arrêta en voyant qu’une personne n’assistait pas au discours. Il s’agissait du militaire qu’il avait déjà vu dans les profondeur de la citée. Celui dont l’escapade lui avait permis d’atteindre le cœur même d’Atlantis. Celui dont il détenait la mémoire dans une machine ancienne volée. Le militaire été assis dans un lit de l’infirmerie et se tournaient, littéralement, les pouces.
Une pensée germa dans son esprit, une pensée qui l’envahit lentement, jusqu’à obstruer toutes formes de prudence. Il posa silencieusement au sol les deux sacs qu’il portait et s’approcha de l’infirmerie.


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Bon pour le moment je sais pas si c'est très gore mais je vais essayer de faire des efforts pour la suite!
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptySam 23 Sep 2006 - 15:02

John releva la tête en entendant quelqu’un entrer. Un homme se tenait dans l’embrasure de la porte, l’œil vif et le sourire aux lèvres. John se sentait mal à l’aise par la présence de cet homme, qui restait là, à le fixer, immobile.

_ Heu...le discours est...terminé ? Demanda John d’une voix hésitante.

_ Non ! Répondit l’autre dans un souffle.

_ Ah ! Fut la seule réponse que John trouva à dire.

Sheppard repoussa lentement les draps qui couvrait son corps, comme pour se rassurer de la liberté de mouvement qu’il possédait. Les deux hommes restèrent un moment à se scruter, puis l’inconnu commença à s’approcher lentement. John, qu’un pressentiment mettait un garde, s’assit sur le bord de son lit.
Le mystérieux inconnu s’arrêta à quelques mètres de Sheppard et le fixa intensément. John ni tenant plus, demanda :

_ Qu’est-ce que vous voulez au juste ?

_ J’attends....

_ Oh ! Et je peux savoir ce que vous attendez ? Répliqua John.

_ La même chose que vous ! Chuchota l’homme un sourire mauvais sur les lèvres.

_ Vous aussi vous avez perdu la mémoire ? S’étonna le militaire.

L’inconnu éclata d’un rire froid et souffla :

_ Non, j’attends la mort !

John fut surpris par cette phrase mais avant qu’il n’est le temps de se lever pour faire face à l’homme, celui-ci se jeta sur lui. Sortant, d’on ne sais où, un couteau, il le planta rageusement dans l’épaule déjà meurtri du militaire. Sous le coup de la douleur, John sentit ses forces l’abandonner, il serra étroitement les paupières pour empêcher les larmes de douleurs de couler.
L’inconnu mit John à terre et lui bloqua le torse avec un genou, satisfait. Sheppard laissa échapper un râle de souffrance quand il sentit la lame froide sortir de sa chaire, le sang chaud dégoulina abondamment, giclant sur les mains de l’assassin et s’éparpillant allégrement sur le carrelage blanc de l’infirmerie. Le militaire ne pouvait rien faire dans sa position, l’homme été parvenue à l’immobiliser complètement.
Ils se regardèrent un moment dans les yeux, John cherchant une faille dans le regard fou de son adversaire et ce dernier, se délectant de la peur qui envahissait les yeux de sa victime.
Puis l’inconnu enroula insidieusement ses mains autours du cou de Sheppard et resserra lentement son étreinte. Le cœur de John battait si fort qu’il avait l’impression qu’il allait exploser, il savait qu’il été condamné si personne ne venait à sa rescousse.
L’air commença à lui manquer, chacun de ses muscles lui réclamaient de l’oxygène mais il était dans l’incapacité de leur en fournir. Son épaule le lançait douloureusement et une humidité chaude ne laissait aucun doute sur la quantité de sang s’échappant de la plaie.
Sa vision se rétrécit lentement jusqu’à être inexistante, la douleur avait envahit toutes les parties de son corps puis se fut la délivrance.

Rodney, Carson et Teyla marchait lentement en silence en direction de l’infirmerie, ils étaient tous encore ému par le discours du Dr Weir et par les différentes réactions des membres de l’expédition. Lors d’un croisement Rodney dit :

_ Je vais par là, j’amène la machine pour pouvoir rendre à John ses souvenirs.

Les deux autres acquiescèrent et reprirent leur route dans les couloirs vides. Arrivés devant l’infirmerie Teyla et Carson se précipitèrent en voyant John couché sur le sol immobile.
Carson posa deux doigts sur le cou du militaire pour vérifier son pouls puis fit un petit signe de tête négatif à l’attention de la jeune femme.
Teyla tomba à genoux et poussa un hurlement déchirant. Prenant la main de John elle se mit à pleurer et à le supplier de revenir.
Carson se sentait mal, très mal, les marques sur le cou du militaire ne laissaient aucun doute sur la cause de la mort, il avait été étranglé. Carson remarqua aussi la flaque de sang qui c’était formée et il en conclut que la plaie de John avait dû se rouvrir en se débattant...à moins que son assassin l’ait de nouveau poignardé.

Le médecin se leva en chancelant et s’approcha de l’entrée de l’infirmerie, incapable de réfléchir correctement. Un homme venait de tuer John Sheppard alors que Zelenka venait juste de suicider...c’était-il seulement suicidé ? N’avait-il pas été assassiné comme John ? Cette théorie aurait expliquée pas mal de point sombre sur le suicide de Zelenka.
Rodney arriva soudain devant lui et s’exclama :

_ Carson...

Beckett était incapable d’émettre un son, incapable d’annoncer au scientifique qu’un autre de ses amis venait de mourir.
_ La machine....elle a disparue...je ne comprend pas ! Expliqua Mc Kay

_ Ce n’est pas grave ! Murmura Carson.

_ Pas grave, mais comment va-t-on pouvoir rendre la mémoire à John ? S’écria Rodney.

_ Ce n’est pas grave ! Répéta le médecin. Plus maintenant....

Et le médecin se poussa. Rodney, tout d’abord, ne comprit pas ce qu’il voyait. John étendu par terre avec l’épaule ensanglantée et Teyla agenouillé à côté de lui, pleurant sur le torse du militaire.
Rodney regarda ensuite Carson et s’aperçut qu’il était livide et qu’il fixait hébété la scène.
Le scientifique canadien s’approcha timidement de Teyla et John, comment cela se pouvait-il ? Comment John pouvait-il être mort ? Rodney laissa échapper un « non » à peine audible et se laissa tomber à genou sur le sol de l’infirmerie une larme roulant sur sa joue.

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Bon je sais c'est toujours pas super gore, mais je m'entraîne! Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 Sad20pan
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyDim 1 Oct 2006 - 9:05

Teyla suffoquait, elle était envahit par la peine et la colère, étouffée par ses sentiments. Elle sentait quelque chose se briser lentement en elle, son cœur se déchirait, ses entrailles se liquéfiaient, ses sens se dissolvaient et sa tête menaçait d’exploser. Elle regardait sans le voir le visage blême de John, ses lèvres bleuis par le manque d’oxygène, sur son cou, la trace violette des doigts qui lui avaient ôtés la vie. Elle ne parvenait pas à accepter cette idée, John mort...elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas l’accepter. S’il partait, comment pourrait-elle vivre ?


Le chaos, l’odeur de la peur qui flotte dans les couloirs, des pleurs, des cris, la panique.
Le chaos, le noir dans l’esprit de certain, la démence dans d’autre, le sang froid des uns, l’incontrôlable terreur des autres.
Le chaos c’était l’aboutissement de son œuvre, il se délectait de ce désordre qui envahissait rapidement une cité toute entière. Le chaos qui empêchait les autorités compétentes de lui mettre le grappin dessus !
Confortablement installé dans un recoin, invisible aux quelques passants, il riait intérieurement de l’atmosphère tendue qui s’installait.
Des bruits de pas se firent entendre, une personne seule arrivait, l’inconnu se prépara à passer à l’attaque.


Elisabeth tentait de coordonner les équipes militaires pour rechercher des indices sur l’assassin de Radek et John. Oui, ils en étaient sûrs maintenant, Zelenka avait été assassiné. Mais sa tâche été compliquée par la présence de scientifiques paniqués qui souhaités que les militaires protègent en priorité les vivants avant de s’occuper des morts. De plus Elisabeth devait maîtriser des sentiments violents qui l’assaillaient après l’annonce du décès de John.

Un cri se fit entendre et une scientifique arriva en hurlant, plusieurs personne tentèrent de la calmer mais elle ne réussi qu’à dire, entre deux sanglots :

_ Couloirs des labos...mort...encore...mort !

Une équipe militaire accompagnée de Beckett et de Weir partit en direction des labos. Ils n’eurent pas à chercher bien loin, au milieu du couloir, étendu dans une flaque de sang, un homme été étendu.

_ C’est le Dr Kavanagh ! Murmura Elisabeth.

Le trou sombre sur le côté gauche de sa poitrine laissait peu d’éventualité sur la façon dont Kavanagh été mort.

_ Tué d’une balle en plein cœur ! Expliqua Beckett. Il faut réagir, nous en sommes déjà à trois morts....

_ Merci Carson, je sais compter ! Répliqua froidement Weir.

Carson poussa un profond soupir, il ôta les lunettes du scientifique pour pouvoir abaisser les paupières figées par la mort. Le médecin remarqua que du sang coulait lentement à l’arrière du crâne du scientifique. Il fit basculer légèrement la tête du défunt et ce qu’il vit lui retourna le cœur, l’assassin avait scalpé le Dr Kavanagh et avait emmené la queue de cheval du scientifique tel un trophée.


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Oui je sais c'est court mais c'est mieux que rien...et puis la fin est gore non? J'ai fais des progrès? Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 Sad20pan
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptySam 14 Oct 2006 - 11:10

Je sais je n'ai pas posté la semaine dernière mais j'ai pas eu le temps! J'espère que vous serez toujours au rendez-vous pour lire cette version gore (même si cette partie ne l'est pas trop...désolé!)





Une réunion de crise avait été organisée dans le bureau du Dr Weir, les non participants avaient pour ordre de s’enfermer dans leur quartier avec interdiction d’en sortir.
Les militaires avaient pour mission de ratisser les couloirs à la recherche d’un intrus ou de quelqu’un ne respectant pas la quarantaine.

Elisabeth avait la tête posée dans les mains, Carson assis sur son bureau fixait le vide, Teyla sur une chaise contenait ses larmes, Rodney se tortillait nerveusement les doigts, Ford et Bates discutaient de la conduite à tenir. Dans une telle situation ils étaient les seuls à garder leur sang froid.

_ Il faut organiser des interrogatoires le plus rapidement possible ! S’exclama Bates.

_ Des interrogatoires ? Qui comptez-vous interroger nous n’avons arrêté personne ? Demanda Elisabeth.

_ Il faut partir dans l’optique que peut-être aucun intrus n’a infiltré la cité ! Expliqua le sergent Bates qui savait que Weir serait sûrement réticente à cette idée.

_ Et qui aurait commis tout ces meurtres ? S’écria Rodney.

_ Nous sommes près de deux cents sur cette base...ça nous fait près de deux cent suspects. Répondit Bates.

_ Vous pensez que...l’un d’entre nous aurait fait ça ? Souffla Mc Kay

Bates fit un petit signe positif de tête et ajouta en voyant le regard froid de Weir :

_ Du moins c’est une éventualité à ne pas exclure !

Elisabeth ne dit rien mais elle devait admettre que l’hypothèse de Bates, même s’il elle lui déplaisait, n’était pas à exclure. Il y avait deux cent âmes, vivant depuis des mois dans le stress et la peur, loin de leur planète, de leur famille. L’un des ces âmes avaient très bien pu se pervertir et devenir aussi noire que la nuit.

_ Faites le nécessaire sergent ! Murmura Elisabeth. Carson je pense que vous devriez retourner à l’infirmerie, au cas où il y ai des blessés. Rodney et Teyla vous devriez rejoindre vos quartiers....

_ Je peux aider les militaires à assurer la sécurité...Commença Teyla.

_ Teyla, vous êtes sous le choc de la mort...du colonel, vous devriez vous reposer. Tenta Elisabeth.

Teyla fronça les sourcils et répliqua :

_ Je ne suis pas fatiguée, je veux aider.

_ Teyla, ceci est un ordre du médecin, allez vous reposer dans vos quartiers. Ordonna Beckett.

La jeune femme baissa la tête en signe d’acquiescement et suivit Rodney et les deux militaires en-dehors de la pièce.

_ Elisabeth...c’est le même ordre pour vous. Sourit Carson.

_ Oh, oui bien sûr, il faut juste que je finisse ce rapport sur la situation pour l’envoyer au SGC, après je rejoindrais mes quartiers. Dit-elle

Carson soupira puis se retira.

Teyla été assise sur son lit, Ford ne l’avais quitté qu’après avoir été certain qu’elle avait réintégré ses appartements. Les larmes avaient cessé de couler, elles ne feraient pas revenir John, rien ne le ferait revenir et face à cette impuissance, Teyla sentait monter, en elle, une rage noire.
Elle se leva, soudain déterminée, personne ne pouvait l’obliger à rester sagement dans ses quartiers, quant un malade tuait sans scrupules. Elle enfila sa tenue de mission et se faufila discrètement hors de ses quartiers, en direction de l’armurie.

Le Dr Weir acheva son rapport et le relut, c’était plus un appel à l’aide qu’un rapport mais dans la situation actuelle, tout aide serait la bienvenue.
Elle se rendit au poste de contrôle et tendit un disque de donnée au technicien en charge de la surveillance de la porte. L’homme enregistra les données, ouvrit rapidement la porte vers la Terre et fit partir les données. Il referma rapidement le vortex et enclencha la mise en veille de la console. Dorénavant, un code serait nécessaire pour la remettre en route.

_ Bien. Dit Weir. Je vous laisse surveiller les signes vitaux sur l’écran. Au moindre problème, contactez moi, je serais dans mes quartiers.

_ Bien Madame. Répondit l’homme.

_ Je vous accompagne...Commença un soldat.

_ Non, mes quartiers sont très proches..., je préfère que vous restiez ici ! Répondit la diplomate.

Elisabeth s’éloigna dans les couloirs déserts de la cité, des frissons lui parcouraient sans cesse le dos. Elle n’avait pas l’habitude de ne croiser personne, elle fut soulagée de voir la porte de ses quartiers. Elle enclencha l’ouverture, entra dans la pièce et se dépêcha de verrouiller sa porte.
Elle poussa un soupir de soulagement mais sursauta quand elle entendit le bruit caractéristique d’un objet s’écrasant sur le carrelage de la salle de bain.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyDim 22 Oct 2006 - 9:23

Elisabeth s’éloigna dans les couloirs déserts de la cité, des frissons lui parcouraient sans cesse le dos. Elle n’avait pas l’habitude de ne croiser personne, elle fut soulagée de voir la porte de ses quartiers. Elle enclencha l’ouverture, entra dans la pièce et se dépêcha de verrouiller sa porte.
Elle poussa un soupir de soulagement mais sursauta quand elle entendit le bruit caractéristique d’un objet s’écrasant sur le carrelage de la salle de bain.

Poussée par une étrange curiosité, elle s’approcha lentement de la petite pièce attenante à sa chambre, la porte fermée ne laissait filtrer aucune lumière.
Elisabeth tendit lentement la main vers le système d’ouverture, une partie d’elle-même lui disait de ne surtout pas ouvrir cette porte, de fuir et de revenir avec des militaires. Mais d’un autre côté, la porte de la salle de bain n’avait jamais été aussi attrayante et le Docteur Weir n’avait qu’une envie, la voir s’ouvrir.

Le panneau glissa silencieusement laissant apparaître une pièce plongée dans l’obscurité, le cœur d’Elisabeth cognait fort dans sa poitrine et la peur l’assaillait, pourtant, presque malgré elle, sa main se leva et tâtonna à la recherche de l’interrupteur.
La lumière blafarde s’alluma, la pièce semblait vide. Par terre, le bouchon de sa bouteille de parfum gisait, c’est lui qui avait fait du bruit en tombant quelques instants plus tôt.
La question de savoir comment il avait pu s’ôter de lui-même de la bouteille et rouler jusqu’au bord du meuble, n’effleura même pas l’esprit de la diplomate. Son regard et son esprit venaient de se fixer sur quelque chose lui faisant face.
Sa respiration été saccadée par la peur mais elle ne parvenait pas à détourner le regard de la douche. Les vitre légèrement opaque été tirées mais le femme pouvait voir malgré tout une forme sombre se balancer lentement à l’intérieur.
Poussée par une curiosité inconsciente, Elisabeth fit un pas dans la pièce, puis un autre, s’approchant lentement de la douche. L’ombre se balançait toujours.
Elle tendit un bras et fit lentement coulisser la porte de la douche. Sa gorge nouée par la terreur l’empêcha d’hurler d’horreur et seul un gémissement inarticulé lui échappa. Devant elle, accroché au robinet, une touffe de cheveux encore accrochée à la peau sanguinolente d’un crâne, bandouillait mollement.

Une ombre enveloppa soudain le Dr Weir, elle se retourna prête à fuir mais l’homme fut plus rapide. Il plaqua sa main sur la bouche de la femme et la poussa jusqu’au mur de la douche pour la bloquer.
Elisabeth se retrouva plaquer contre le carrelage du mur, les yeux au niveau des cheveux de Kavanag. Elle voulait crier mais la main sur sa bouche étouffait si bien ses cris que seuls des gémissements effrayés s’échappaient, trop faible pour donner l’alerte.
Tout c’était passé si vite, son cœur battait à tout rompre, elle savait ce qui allait lui arriver. Elle essaya de se dégager mais l’homme avait une emprise bien trop importante sur elle.
Un éclat blanc brilla un instant devant ses yeux et des larmes lui montèrent aux yeux quand une lame lui transperça le poumon droit.

Il savourait chaque coups qu’il donnait, il ne connaissait aucune jouissance plus forte que de sentir son couteau pénétrer dans le corps de quelqu’un. Il savait exactement où enfoncer sa lame pour qu’elle pénètre la chaire comme dans du beurre. Tout en réduisant en charpie l’abdomen de son infortunée victime, il la fixait dans les yeux voyant se succéder douleur et terreur, haine et colère.
Il aimait plus que tout sentir le sang chaud bouillonner sur ses mains, couler avec abondance le long de ses bras et mouiller le sol.
Quand sa folie meurtrière s’apaisa un peu, il relâcha son emprise sur la femme qui glissa lentement le long du mur, laissant sur son passage une traînée rouge sur le carrelage blanc. Recroquevillée sur la faïence de la douche, elle le fixait de son regard vide et pourtant il voyait sa poitrine se soulevait avec difficulté, elle ne tarderait pas à mourir. Il sortit de la douche en souriant et s’en fut à la recherche d’une nouvelle victime.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyLun 30 Oct 2006 - 9:59

Rodney avait rejoint la salle de contrôle, incapable de rester dans ses quartiers à ne rien faire. Il avait mis longtemps à convaincre Bates de l’autoriser à sortir, mais le soldat avait fini par accepter à contre cœur.
Mc Kay rejoignit le technicien en charge de la surveillance sous une solide escorte.

_ Du nouveau ? Demanda le canadien d’une voix défaite tout en fixant l’écran.

L’homme lui fit un signe négatif de la tête.

_ Attendez, c’est quoi ça ? S’exclama soudain le scientifique en montrant du doigt un point solitaire qui venait de sortir d’une pièce.

_ Ce sont les quartiers du Dr Weir. Répondit le technicien en tapotant sur son clavier.

_ Mais qu’est-ce qu’Elisabeth fait, bon sang ? S’énerva Rodney.

Le plan de la cité zooma sur la section en question et tous retinrent leur souffle, un point rouge s’éloigné tranquillement des quartiers de Weir alors qu’un second point, plus pâle était immobile dans les quartiers en question.

_ Oh non.... Furent les seuls mots qui s’échappèrent de la bouche de Mc Kay.

Rodney partit en courant, suivit de près par deux soldats qui appelaient des renforts armés et médicaux dans la zone en question.
McKay avait l’estomac noué, en seulement quelques heures ils avaient déjà perdus deux de ses amis, le destin allait-il encore lui en retirait une ?
La petite troupe fut rejointe au détour d’un couloir par Bates et une troupe armée puis une intersection plus loin, la porte des quartiers du Dr Weir apparut. Sur le sol, s’éloignant négligemment, des traces de pas ensanglantées s’estompaient lentement. Rodney actionna rapidement l’ouverture de la porte et s’arrêta un instant sur le seuil, la chambre d’Elisabeth été plongée dans l’obscurité. Sur sa droite, se dessinait au sol, un rectangle de lumière blanche provenant de la salle de bain. Le cœur de Rodney manqua un battement, ce rectangle lumineux éclairait des traces de sang. Le scientifique se précipita vers la salle de bain et tomba à genoux près du corps d’Elisabeth.
Sa poitrine se soulevait irrégulièrement, sa bouche entrouverte tentée de happer plus d’air que ne pouvait en contenir ses poumons lacérés. Elle posa sur lui un regard apeuré, elle aurait voulu parler mais seul un gargouillis s’échappa de sa gorge, du sang remonta dans sa bouche et coula lentement à la commissure de ses lèvres.
Rodney sentit les larmes lui montait aux yeux, il saisit délicatement la main de la diplomate et lui murmura :
_ Ce n’est rien Elisabeth, ça va aller. Carson arrive, tout va très bien se passer.
Il savait que ses paroles étaient ridicules, il voyait très bien que la vie s’échappait tout doucement, mais si elle devait partir, autant que cela se fasse sereinement.

Elle avait de plus en plus de mal à respirer, son abdomen ensanglanté se soulevait par saccade. Son esprit ne parvenait plus à aligner deux pensées cohérentes, la seule chose qu’elle savait et dont elle était sûre, c’est qu’elle allait mourir et que cette souffrance aller s’arrêter.
Rodney entendit un étrangement chuintement puis la peur qui habitait les yeux d’Elisabeth, s’estompa, sa poitrine ne bougeait plus, elle venait de les quitter.
Un sanglot étranglé lui échappa. C’est à ce moment que Beckett entra en trombe dans la petite pièce.

Il n’eut pas besoin d’ausculter Elisabeth pour savoir que c’était trop tard. Son âme de médecin se brisa, c’était la troisième fois en une journée qu’il arrivait trop tard. Accablé par la douleur il se laissa tomber à genou à côté de Rodney qui tenait toujours la main de la diplomate. Carson caressa lentement les cheveux d’Elisabeth puis posa une main tremblante sur les paupières figées de la femme pour les fermer.
Des larmes mouillaient les joues de Rodney comme celles de Carson, ils ne cherchaient pas à les cacher ou à les contenir, ils n’avaient plus la force de paraître braves ou courageux.
Ils entendirent Bates pousser un juron derrière eux et s’écrier à ses soldats :
_ Merde, on ne va pas se laisser décimer !

Les ordres qu’il lançait à ses hommes raisonnèrent encore un moment dans le couloir, tintant étrangement aux oreilles des deux médecins toujours agenouillés dans le sang du Dr Weir.

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Je sais c'est pas très long mais je commence à manquer d'inspiration pour cette fic! Je pense que le prochain chapitre...sera le dernier!
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 EmptyDim 19 Nov 2006 - 12:03

Milles pardons pour ce retard mais j'avais vraiment un manque d'inspiration...et un peu un manque de temps aussi! J'espère que ça vous plaira! Excusez moi aussi pour la pseudo scène de combat, j'suis nulle pour écrire ça, je n'aime pas du tout ce que j'ai écrit mais j'ai pas réussi à faire mieux!
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Les ordres qu’il lançait à ses hommes raisonnèrent encore un moment dans le couloir, tintant étrangement aux oreilles des deux médecins toujours agenouillés dans le sang du Dr Weir.


Bates sillonnait un les innombrables couloirs de la cité avec une équipe quand il la croisa. Habillée d’un pantalon noir militaire et de son corset bleu, elle c’était bardée d’arme et de munition. Elle leur passa à côté sans les voir, Bates l’interpella :
_ Teyla !
La jeune femme ne prêta pas attention à l’appel du militaire et poursuivit sa route, plus déterminée que jamais.
_ Teyla ! Appela plus fort Bates.

Cette fois l’athosienne s’arrêta mais ne se retourna pas.
Le sergent poursuivi d’un ton qu’il voulait autoritaire :

_ Je vais vous demander de réintégrer vos quartiers, le tueur vient encore de frapper, vous serez plus en sécurité dans...
Sa voix mourut dans sa gorge lorsque la jeune femme se retourna, elle lui lança un regard qui aurait probablement fait fuir un wraith affamé. Les yeux de Teyla été emplit de haine et de dégoût, Bates eu l’impression de voir brûler dans les pupilles de la femme, les flammes de l’enfer. Elle s’exprima alors d’une vois surnaturelle, dure et métallique :

_ Vous ne m’empêcherais pas de le trouver et il souffrira cent fois ce qu’il a fait endurer à ses victimes.

Bates fut soudain prit d’une sueur froide, il se félicita de ne pas être la cible de l’athosienne. Pendant un instant, la silhouette de la belle athosienne disparut à ses yeux et se trouva remplacée par la haute silhouette d’un forme squelettique vêtue de noir et tenant une faux à la main.
Le jeune sergent fut alors certain que se serait elle qui trouverait l’assassin avant quiconque et qu’elle ne lui laisserait aucune chance.

_ Vous voulez des renforts...Commença Bates.

_ Non.
Et sur ce, la jeune femme tourna les talons et repris son chemin, laissant derrière elle une troupe de militaire abasourdie.

Ses yeux ne voyait autours d’elle qu’une succession de mur gris et froid, tout ce qui avait fait ça vie ces derniers temps s’effritait lentement entre les lames acérées d’un couteau assassin. Elle n’avait pas voulu s’avouer qu’elle l’aimait et pourtant elle l’avait toujours su et à peine avait-elle accepté ses sentiments, qu’il avait été assassiné.
Son sang battant douloureusement ses tempes, elle marchait d’un pas mécanique, elle ne savait pas comment c’était possible, mais elle savait où se cachait l’assassin. Une voix froide dans sa tête la guidait vers un coin un peu reculé de la zone habitée, elle savait qu’elle le trouverait.

Il savourait son dernier meurtre, assis dans un recoin exigu d’un laboratoire inutilisé, il se sentait en parfaite harmonie avec lui-même et avec le monde. Soudain le bruit d’une porte s’ouvrant le fit légèrement tressaillir d’excitation, une nouvelle victime venait à lui.

Teyla balaya la salle du regard, il était là, elle le savait, même si elle ne pouvait pas le voir. Elle serra un peu plus fort dans sa main, un long couteau et un paralyseur wraith, prête à livrer combat.
Il se leva et fit face à la jeune femme, il sentit immédiatement qu’elle lui donnerait du fil à retordre, mais ça ne l’effrayait pas. Ils restèrent un moment à s’observer, ils ne pouvaient être plus différents l’un de l’autre, lui et son visage couturé sur lequel se dessinait un sourire vicieux ; elle, ses traits fins et son expression de souffrance infinie. Pourtant ils n’avaient qu’une chose en tête, l’un comme l’autre...faire souffrir puis tuer.
Sans signes avant coureur, ils attaquèrent en même temps, Teyla tirant avec son paralyseur et lui, lançant un couteau. Le rayon de l’athosienne passa à quelques centimètres de sa tête et le couteau alla se planter dans le mur à côté de l’épaule de la jeune femme. Chacun resta un instant immobile, analysant la situation, Teyla jeta un coup d’œil au couteau encore vibrant. Puis l’homme se jeta soudain sur elle, le paralyseur lui échappa mais elle resserra fermement son étreinte sur le couteau qu’elle tenait. Elle tenta d’abattre son arme sur l’homme mais l’homme stoppa sa main. Roulant sur le côté Teyla parvint à se débarrasser de l’assassin. Il se releva avec souplesse et récupéra son couteau toujours planté dans le mur.
Cette fois c’est Teyla qui passa à l’attaque la première, faisant un tour sur elle-même, elle esquiva la lame de l’homme et abattit avec violence son coude sur son visage. Un craquement sinistre précéda un flot de sang, jaillissant du nez du tueur. Il ne laissa échapper aucune plainte de douleur et ne perdit pas un instant en attrapant le bras de l’athosienne et en lui bloquant derrière le dos. Teyla se libéra en écrasant de tout son poids le pied de son adversaire, elle se retourna pour frapper une nouvelle fois mais fut stoppée dans son élan par une vive douleur. Pendant un instant elle fut comme paralysée par la souffrance, elle croisa le regard de son ennemi qui arborait un sourire satisfait. Une nouvelle vague d’énergie la submergea alors, une énergie qui lui venait de la volonté de voir cet homme mourir, de voir son petit sourire mauvais se transformer en rictus de douleur. C’est l’envie de vengeance qui lui insufflait cette force nouvelle. Teyla savait que la vengeance était un plat qui se mangeait froid mais elle savait qu’aucune autre occasion lui serait donné de manger cette vengeance là, alors autant la dévorer chaude...et même brûlante.
Elle se laissa tomber à genoux, comme si ses forces la quittaient, reculant lentement, elle prit un air effrayé. L’homme se sentait envahit d’une félicité incroyable, il ne se sentait jamais aussi bien que lorsqu’il tuait. Il était cependant tellement absorbé à savourer ce qu’il pensait être une nouvelle victoire, qu’il ne vit pas que Teyla venait de poser la main sur le paralyseur wraith. Elle le brandit si soudainement qu’il n’eu pas le temps d’essayer d’éviter le rayon qui le frappa en pleine poitrine.
Il s’effondra inconscient sur le sol.
Quand il ouvrit les yeux, Teyla été assise à côté de lui. Elle avait profité de son inconscience pour lui lier les poignets et les chevilles puis elle avait attendu qu’il reprenne connaissance. Elle voulait le torturer comme il avait torturé les gens de la cité, mais elle voulait le faire alors qu’il serait conscient et toujours paralysé.
Son regard était froid, glacial même, elle avait le regard d’un assassin s’apprêtant à achever sa victime, le regard d’un bourreau prêt à exécuter un condamné. Et c’est ce qu’elle était, l’instrument de la vengeance pour tous les terriens morts et pour les autres victimes qu’il avait probablement tuées avant de venir sur Atlantis.

L’athosienne leva son poignard et le fit miroiter au-dessus de sa victime, elle voulait être sûre qu’il comprenne ses intentions et que l’angoisse s’insinue dans ses veines.
Agenouillée à côté de l’homme, elle choisi l’endroit qu’elle allait frapper en premier, posa négligemment sa lame sur le torse du tueur et fit peser lentement son poids sur le couteau pour que celui-ci s’enfonce lentement dans le corps de sa proie. S’il n’avait pas été paralysé, il n’aurait laissé échapper qu’un léger râle de douleur, la souffrance il connaissait même s’il y a longtemps qu’il ne l’avait pas ressentis.
Alors qu’elle retirer lentement sa lame, elle fixa l’homme du regard, elle voulait le voir pleurer de douleur, le voir la supplier. Une abondante quantité de sang gicla et la respiration de l’assassin se fit sifflante, Teyla avait touché un poumon.
Son couteau encore ruisselant du liquide sombre, elle le planta dans le second poumon aussi lentement que la première fois.
Puis elle le planta plus bas, dans ce qui devait être l’intestins puisqu’une membrane jaunâtre et élastique sortie de la plaie à la suite de sa lame.
Il ne pu retenir longtemps les larmes de douleurs qui coulèrent lentement sur son visage et se mêlèrent au sang que Teyla répandait consciencieusement.
Le sifflement de sa respiration était de plus en plus fort mais Teyla avait pris soin de lui infliger des blessures ne pouvant le tuer sur le coup, non elle voulait qu’il souffre pendant des heures, pendant des jours, des mois, des années même.
Elle déchirât encore en plusieurs endroits son abdomen, laissant le sang souiller ses mains, son visage et son cœur. Elle regardait avec satisfaction le torse de l’homme se soulevait avec difficulté et surtout les morceaux de chaires déchirées pendre lamentablement, le sang imbiber les vêtements et les morceaux d’étoffes pénétrer les plaies béantes.
Teyla ne su pas exactement quand l’homme avait rendu l’âme, elle été restée assise à côté de lui pendant un moment, n’ayant plus la force de lever la main pour le frapper de son couteau. Elle avait entendu sa respiration cesser mais n’avait finalement pas trouver de réconfort dans cette mort, elle ne lui rendrait pas John, ni ne permettrait aux autres de retrouver la vie.
Elle se sentait mal, elle c’était abaissée au niveau de cet être abject, qu’aurait pensé John d’un tel acte ? L’aurait-il compris ? Ou au contraire lui aurait-il reproché ?
La jeune femme se sentit glisser sur le flanc, elle n’avait plus la force de rester droite, plus la force de vivre. Le plafond gris la dominait de toute sa hauteur, le visage de Sheppard apparut au-dessus d’elle, il semblait légèrement transparent mais il lui souriait. Il tendit une de ses mains fantomatiques et essuya les larmes qui coulaient sur les joues de l’athosienne. Elle entendit alors une voix lointaine murmurer :

_ Ne pleures pas, j’aurais fait la même chose pour toi. Ne pleures plus et prend ma main.
Teyla attrapa la main spectrale que lui tendait John.

Quand Bates, Ford et leurs équipes arrivèrent, il était déjà trop tard. L’assassin baignait dans une mare de sang dont l’origine n’avait aucun doute. Teyla, étendue à ses côtés, serrait encore dans l’une de ses mains le couteau vengeur. Sa chevelure éparpillée autours de sa tête semblait flotter dans son sang et dans celui de sa victime. L’assassin été parvenu à lui porter un unique coup qui lui avait, finalement, été fatal.
Cependant, sur le visage froid de l’athosienne, flottait un léger sourire, donnant l’impression qu’elle avait choisi ce destin.

FIN


Cette fois je pense que c'est bien la fin...pas d'autres suites alternatives! Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 3 Sad20pan
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