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 Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)

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louise14
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyMar 28 Mar 2006 - 10:31

_ Je ne vous veux aucun mal ! Dit Teyla
Mais Sheppard trouva une ouverture dans le mur et fila en courant pour lui échapper, l’athosienne le talonna sans aucun mal. Il ne savait pas où il allait mais il fallait qu’il la sème, seulement il se sentait de plus en plus faible et son épaule était si douloureuse qu’il avait du mal à mettre un pied devant l’autre. Il fini par trébucher et s’étala de tout son long sur le sol froid de la cité.
Teyla s’approcha lentement et parla d’une voix douce :

_ John ne bougeait pas, je vais vous aider !

_ Ne m’approchez pas ! Murmura-t-il. Vous m’avez mentit ! Je veux savoir ce qui m’est arrivé ! Qui je suis ? Où je suis ? Il c’était retourné sur le dos et essayait de s’éloigner en glissant sur le sol.

_ Je vous dirais tout ce que vous voulez mais il faut que je vous ramène à l’infirmerie !

_ Non, je n’y retournerai pas ! Je veux savoir ce que vous m’avez fait ? Qui vous êtes ?

Teyla soupira, il était toujours une tête de mule mais dans son état il serait risqué de le forcer à aller quelque part, s’il se débattait il allait accentuer son hémorragie.

_ Bien je vais vous dire tout ce que je sais mais ensuite vous viendrez avec moi ! D’accord ?

John s’arrêta et acquiesça.

_ Vous vous appelez John Sheppard, vous êtes major dans l’US Air Force. Enfin je crois que c’est ça ! Ici nous sommes sur une cité nommée Atlantis sur une planète très loin de la Terre. Cette cité a été construite par des extraterrestres qui se sont, il y a 10 000 ans, exilé sur la Terre. Il y a quelques jours vous avez touché un objet fabriqué par ces extraterrestres et cet objet vous a fait perdre la mémoire. Nos meilleurs scientifiques travaillent pour vous rendre votre mémoire, ce n’est plus qu’une question d’heure maintenant pour que tout rentre dans l’ordre !

John secoua la tête, il n’avait jamais entendu une histoire aussi grotesque, en fait il ne s’en souvenait pas mais il était sûr que cette femme mentait, la douleur lui embrouillait l’esprit, il était de plus en plus faible et écouter ces histoires à dormir debout était le derniers de ses soucis !

_ Pourquoi mentez-vous ?

_ C’est la vérité John !

Il secoua encore la tête, il ne pouvait se résoudre à croire cette histoire saugrenue.
Teyla s’approcha de lui doucement et passa ses bras autours de ses épaules pour le rassurer et le réchauffer. Il ne se débattit pas, il n’en n’avait plus la force et puis le contact chaud de Teyla lui était malgré tout agréable.

_ Je ne te mentirai plus John, c’est promis !

Il se laissa aller contre son épaule, submergé par la fatigue et la douleur, il s’endormit. Elle resta plusieurs minutes comme ça, à caresser doucement la nuque de l’homme qui dormait dans ses bras avant de se rappeler qu’il était gravement blessé. Elle se releva, le coucha sur le sol froid et le couvrit de sa veste, il fallait qu’elle trouve Beckett le plus vite possible mais sans radio ça allait être difficile.
Elle erra un peu dans tout les sens sans s’éloigner trop de l’endroit où John été couché de peur de ne pas parvenir à le retrouver mais elle n’aperçut personne et sa radio refusait obstinément de marcher.

A plusieurs reprises elle crût entendre des bruits de pas mais dès qu’elle tendait en peu plus l’oreille seul un silence assourdissant se faisait entendre.
Elle se résigna à retourner auprès de Sheppard, quelqu’un finirai bien par passer par ici, les équipes étaient censées quadriller toute la zone !


Weir regardait les membres des deux équipes qui étaient de retour, Il n’y avait toujours pas de John et pire Teyla manquait à l’appel.

_ Les radios ne marchent pas dans certaine parties, soit elle a trouvé Sheppard et n’a pas pu nous le dire, soit quelqu’un d’autre l’a trouvé, ou alors elle erre toujours ! Expliqua Ford

_ Dans tous les cas, Sheppard est toujours absent et il est toujours blessé même s’il semble avoir stoppé son hémorragie ! S’exclama Carson. Il faut le retrouver au plus vite.

_ Les radios ne marchent plus mais peut être pouvons nous essayer de prendre contact avec Teyla par le système de communication des anciens ? Suggéra Weir


Il les espionnait depuis un moment déjà, la femme avait rejoint l’homme et s’obstinait à essayer de bander son épaule blessée. Mais même d’ici il avait pu voir que la blessure était grave, l’homme ne survivrai pas longtemps. Un avantage certain pour lui, son supérieur l’avait prévenu que cet homme était redoutable, il avait annihilé à lui tout seul toute une équipe d’élite, alors il valait mieux le voir mort, sa mission en serait facilitée. Il les aurait bien tué sur le champ mais la femme était sur ses gardes, elle l’avait entendu, il en était certain, et il ne devait en aucun cas se faire repérer. Et si on les retrouvait mort, on soupçonnerait sa présence. Sa mission aller être délicate de toute manière, il lui fallait trouver et ramener le plus de technologie ancienne qu’il le pouvait mais pour cela il devait rejoindre le cœur de la cité et ces deux là aller sûrement lui montrer un chemin à leurs insu ! Il suffisait d’attendre un peu et de se cacher quand arriverai cette fameuse équipe de secours !




Alors des théories?
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyJeu 30 Mar 2006 - 10:43

Teyla avait tenté de bander comme elle le pouvait, l’épaule de John mais le sang continuait de couler malgré tout. Elle serrait l’homme endormis contre elle pour le réchauffer mais chaque minutes qui passaient aggravaient la situation. Elle admirait son visage paisible appuyé contre elle. John se réveilla et se sentit un peu mal à l’aise de voir une femme le serrait dans ses bras mais il ne bougea pas, il était trop frigorifié pour refuser une quelconque source de chaleur. Il leva légèrement les yeux et croisa le regard de Teyla, il voulu la remercier mais il ne savait toujours pas quoi penser de toute cette histoire, pourtant en ce moment même elle prenait soin de lui ! Sheppard posa sa tête dans le cou de la jeune femme et s’endormit de nouveau, il n’avait pas envie de penser à tout ceci pour le moment.
Soudain la voix d’Elisabeth Weir résonna dans la pénombre faisant sursauter Teyla et réveillant John :

_ Teyla est ce que vous m’entendez ?

_ Oui, j’ai trouvé le major Sheppard mais j’ai besoin d’aide, il est trop faible pour que je puisse le ramener toute seule !

_ Je comprend, nous renvoyons une équipe pour qu’il refasse votre chemin, ne bougeait pas d’où vous êtes !

_ Il n’y a pas de risques !

_ Par où êtes vous partie après vous être séparée des autres ?

_ Je suis allée vers l’ouest !

_ Bien l’équipe part tout de suite !

John regardait la salle noire où ils se trouvaient, s’attendant à voir surgir la propriétaire de la voix mais personne n’arriva et Teyla ne semblât pas le moins du monde surprise qu’une voix se soit élevée comme ça !

_ Qui a parlé ? Demanda-t-il surpris et inquiet à la fois

_ C’est le Docteur Weir ! Répondit Teyla. Elle nous envois quelqu’un pour que nous puissions rentrer dans la cité !

John était inquiet, il ne comprenait vraiment rien à cette histoire de cité extraterrestre, d’objet qui vole la mémoire et de voix qui parle dans le vide mais sentant ses forces l’abandonnaient peu à peu, il savait qu’il n’avait pas le choix et qu’il devait faire confiance à Teyla.

Il avait sursauté en entendant cette voix s’élever soudainement, il avait vainement cherché sa propriétaire dans les alentours mais il fallait se rendre à l’évidence il n’y avait personne d’autre dans le coin. Par contre il ne doutait pas que d’autre gens allaient débarquer d’ici peu. Il fallait qu’il s’éloigne un peu pour être sûr de ne pas être vu et pour pouvoir voir et suivre ces personnes.

Le temps passa lentement, ni Teyla, ni John n’avait bougé et ils guettaient chaque bruit qui aurait pu être le signe qu’on les avait retrouvés. De temps en temps la voix du docteur Weir raisonnait dans la pénombre pour savoir si tout aller bien et pour les rassurer, l’équipe allait bientôt les retrouver.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyDim 2 Avr 2006 - 7:51

John avait de nouveau sombré dans un sommeil profond, qui ressemblait plus à de l’inconscience quand les lampes torche de l’équipe apparurent enfin. Il ne se rendit même pas compte qu’il était placé sur un brancard et ramené vers la cité.


Des voix parlaient tout près de lui mais elles lui semblaient étrangement lointaines comme assourdies par un mur capitonné. Il essaya une nouvelle fois de se rappeler ce qui c’était passé,... sa fuite désespérée à travers la cité lui revint en mémoire mais les explications de Teyla le laissaient toujours aussi sceptique. Les voix lui semblèrent plus proches et il tendit l’oreille pour comprendre ce qui se disait :

_ Il est trop faible ! S’exclama une voix d’homme

_ Mais il faut les lui rendre le plus vite possible avant que quelque chose dans le genre ne se reproduise ! Disait un autre homme

_ Le docteur Mc Kay a raison ! Répliqua une voix de femme. Sa prochaine escapade pourrait lui être fatale.

_ Nous n’avons qu’à le mettre sous surveillance ! Répondit le 1er homme

_ Vous savez très bien qu’il essayera de s’enfuir une fois de plus ! Il ne m’a pas crut quand je lui aie expliqué ce qui c’était passé ! S’insurgea la femme.

_ Mais il est trop faible ! Sa blessure est grave et le connecter à la machine risque à nouveau d’entraîner des convulsions et une perte de connaissance, comme la 1ère fois ! Cria presque l’homme. Il faut attendre qu’il ait repris des forces.

_ Lui, n’attendra pas pour essayer de s’échapper encore une fois ! Trancha la femme

John soupira, devait-il croire ce qu’il entendait ? Ses souvenirs étaient-ils tout simplement enregistrés dans une machine ? Mais c’était impossible toute cette histoire était invraisemblable ! Il semblait plus probable que ces gens avaient fait une expérience sur lui et ils étaient prêts à tout pour lui faire croire cette histoire d’extraterrestre !
Les voix avaient cessées de se disputer, il sentit l’air jusque là immobile, se déplacer quand quelqu’un vint s’asseoir à côté de son lit. Il eu un frison quand une main légère comme une plume lui caressa le visage. Il hésitait à ouvrir les yeux, ce ne pouvait être que Teyla. Ses sentiments à son égard étaient mitigés, partagé entre l’envie de la sentir contre lui et le doute qu’elle lui inspirait.
Il décida de ne plus faire semblant de dormir et ouvrit soudainement les yeux, il les referma tout aussi brusquement quand la lumière l’aveugla. Il recommença une seconde fois plus doucement.
La jeune femme était bien là, assise à ses côtés et lui souriait. Elle ne portait plus le pyjama de l’infirmerie mais un uniforme militaire qui lui donnait un petit aspect rebelle et sauvage auquel ne fut pas insensible Sheppard. Il voulu lui sourire aussi mais le souvenir de ce qu’elle lui avait raconté l’en empêcha. Pourquoi lui avait elle mentit ? Pourquoi ne pas lui avoir raconté la vérité dès le début ? En même temps il ne l’aurait pas plus crut au début que maintenant. Elle essayait de croiser son regard mais John faisait tout pour l’éviter.

_ Il faut me croire John, je ne te veux aucun mal, regarde moi. Murmura-t-elle. S’il te plaît ne m’évite pas !

John tourna la tête vers elle et se retrouva presque malgré lui, noyé dans les grands yeux noisette de Teyla. Il y lut alors plus de chose qu’il n’aurait jamais cru pouvoir lire dans un regard. La sincérité, la vérité, l’amour, la peur aussi, son cœur chavira, il savait à présent que Teyla ne lui mentait pas, elle ne lui avait dit que la vérité mais si celle-ci était invraisemblable.

_ Si tu ne me mens pas, je veux récupérer ma mémoire...maintenant !

_ Le docteur Beckett pense que tu es trop faible, se serai...

_ Je me sens assez fort pour cela, dis lui que je veux mes souvenirs !

Teyla acquiesça et partit chercher le docteur, il lui avait refusé à elle mais il ne pourrait pas lui refuser à lui ! Elle revint 5 minutes plus tard accompagnée par un docteur Beckett à l’air exaspéré.

_ C’est non ! Dit-il avant même que John n’ait pu dire quoi que ce soit. Il est absolument hors de question de vous connecter à cette machine maintenant !

_ Il ne s’agit ni de votre mémoire ni de votre santé, il me semble ! Dit faiblement John

_ C’est vrai mais vous êtes mon patient ! Et il est impensable que dans votre état vous subissiez un choc ! Répondit Carson. Vous ne vous en souvenez peut être pas mais cette machine n’est pas très tendre !

_ Je veux récupérer ma mémoire ! Essaya de crier John mais ce ne fut qu’un murmure qui s’échappa de ses lèvres.
Il sentait bien qu’il était faible mais cette machine ne pouvait pas être si terrible que cela ! C’était de sa mémoire que l’on parlait, il ne supportait plus de voir tous ses gens en sachant qu’ils en savaient plus sur sa vie que lui-même ! Il sentait la colère monter en lui, ce n’était quand même pas compliquer à comprendre, il voulait se souvenir et cet imbécile de médecin faisait tout pour l’en empêcher.

_ John est ce que ça va ? La question du médecin lui sembla flotter un moment avant d’atteindre son cerveau. Si vous voulez bien attendre au moins jusqu’à demain matin ! Après une bonne nuit de sommeil vous serez peut être plus apte à prendre la bonne décision !

_ Je ne changerai pas d’avis ! Marmonna Sheppard qui sentait la tête lui tournait sous le coup de la fureur

_Bien alors attendons demain matin avant de vous connecter à cette machine ! D’accord ? Demanda Beckett, il savait très bien que le militaire ne changerai pas d’avis mais il valait mieux le calmer pour ne pas empirer son état.
John acquiesça d’un signe de tête, le médecin avait probablement raison mais il ne se sentait pas d’attendre d’être rétablit pour récupérer sa vie.

Tout était calme dans la cité, quelques hommes armés montaient la garde ici et là. Elisabeth c’était endormi sur son bureau, Teyla été restée au près de John pour s’assurer qu’il ne tenterai pas de fuir pendant la nuit mais à en juger la vitesse où il c’était endormi, il n’aurai pas tenté grand-chose cette nuit.

Près des quartiers privés une ombre furtive se faufila rapidement de cachette en cachette. Il lui fallait trouver où été entreposées les objets des anciens, en espérant que le lieu ne serai pas trop gardé. Il passa devant plusieurs portes qui semblaient donner sur des chambres, tel un serpent il se faufila de couloirs en couloirs jusqu’à tomber sur quelque chose qui éveilla enfin son intérêt.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyMar 4 Avr 2006 - 11:46

Voila une ch'tite suite!




Rodney suivit Radek en dehors du laboratoire où ils avaient fini de mettre au point la procédure pour pouvoir rendre la mémoire au major.

_ Rodney puis-je vous poser une question ? Interrogea Zelenka

_ Etant donné que c’est ce que vous venez de faire vous pouvez recommencer ! Répondit Mc Kay en étouffant un bâillement

_ En fait je me demandais si vous aviez heu... vu des souvenirs du major ? Y a-t-il eu un effet de rejet comme je le craignais ?

_ Vous demandez ça par curiosité scientifique ou pour avoir des ragots à raconter à vos autres collègues ?

Radek ouvrit la bouche puis la referma et l’ouvrit de nouveau, tel un poisson hors de l’eau :

_ Non...non...non pas du tout c’est uniquement pour mieux comprendre le fonctionnement de cette machine, c’est un simple intérêt scientifique ! En aucun cas je n’irai répéter cela à qui que ce soit !

Rodney soupira, malgré le fait qu’il ait retiré les souvenirs de John de sa mémoire, ces derniers avaient été intégrés dans sa propre mémoire comme des souvenirs lui appartenant, il se souvenait de l’incendie, de l’enterrement et de l’hôpital comme il se serai souvenu de n’importe quel mauvais rêve qu’il aurai pu faire.

_ Oui, j’ai vu quelques souvenirs appartenant au major. Mais je ne tiens pas à en parler !
Il ressentait encore le déchirement qu’avait éprouvé cet enfant qui avait presque vu périr ses parents, ce vide immense qui avait envahit son cœur le jour de l’enterrement, toutes ses émotions avaient beau ne pas être réellement les siennes, il les ressentaient au plus profond de son âme.

_ Non bien sûr ! Je ne veux d’ailleurs pas savoir ce que vous avez vu mais j’ai cru comprendre par vos insomnies que c’était quelque chose que l’on ne tient pas à voir !

_ Si je ne dormais pas c’est uniquement parce que j’avais promis au major de ne pas voir ses souvenirs et que je voulais respecter cette promesse ! S’exclama Rodney d’une voix froide
Zelenka eu un petit sourire et lui dit :

_ Vous pouvez dire ce que vous voulez mais c’est souvenirs étaient des souvenirs refoulés que leur propriétaire lui-même ne tenait pas à voir..., Rodney si je vous dis cela c’est uniquement...pour vous faire comprendre que si vous voulez en parler... !

_ Merci ! Murmura Rodney. Mais ne vous en faites pas j’ai déjà fait ce qu’il fallait !

_ Bien, alors j’espère que vous dormirez en paix maintenant ! Vous avez une mine épouvantable en ce moment !

_ Merci du compliment ! Rétorqua Mc Kay

_ Dans tous les cas j’espère que eux (Zelenka désigna d’un doigt par-dessus son épaule le laboratoire où reposait tout les objets anciens) aussi vont bien dormir et ne pas nous réserver d’autres mauvaises surprises !

_ Je craint que ce ne soit pas le cas, la vocation des objets anciens semblent toujours de ne pas être là pour faire jolis, mais pour l’instant dodo !

Et ils repartirent ensembles en papotant sur ce que les anciens avaient encore inventer pour ce faciliter la vie et qui n’étaient pour eux, pauvres terriens, qu’un casse tête géant.

Le couloir était maintenant désert, un homme passa la tête hors d’un renforcement d’un mur et inspecta les environs, les pas des deux scientifiques résonnaient encore mais s’éloignaient de plus en plus. Ainsi dans sa recherche plutôt hasardeuse il était tombé sur ce qu’il cherchait. Un sourire se dessina sur son visage qui malgré sa jeunesse était déjà couvert de cicatrices. Il sortit de sa cachette et vérifia les alentours...personne ! De toute évidence les habitants de cette cité ne s’attendaient pas à ce qu’un intrus se soit introduit chez eux à leur insu ! Ces terriens étaient vraiment trop sûr d’eux, persuadés qu’ils contrôlaient tout !
La porte s’ouvrit quand il s’arrêta devant et se referma une fois qu’il l’eut franchis. A sa gauche se dressaient deux grandes tables couvertes de papiers et d’ordinateurs. Et se tenant juste devant les tables, un objet, une sorte de gros cerveau posé sur un piédestal et relié à toutes sortes d’appareils. L’homme s’approcha rapidement et parcouru des yeux les informations présentes sur les feuilles, d’après ce qui était écrit, cette machine devait être celle dont la femme avait parlée, celle qui permettait d’enregistrer de la mémoire humaine. Et d’après ce qu’il comprenait, elle était pleine de la mémoire de cette personne qui avait tué une soixantaine de ses compatriotes. S’il parvenait à ramener cette machine, son peuple aurait probablement la possibilité de tirer de nombreuses informations sur les terriens, la Terre, les Ancien, Atlantis...bref de nombreuses informations précieuses.
Il sortit de son sac à dos, une paire de gants noirs et un grand sac molletonné, ses supérieurs lui avaient mainte fois répété de ne surtout pas toucher les objets anciens sans protection, personne ne savait exactement ce qui aurait pu arriver ! Il ouvrit son sac et y fit basculer l’objet. Et de un ! pensa-t-il. Il s’apprêtait à poursuivre ses investigations quand la porte derrière lui s’ouvrit et quelqu’un s’exclama :

_ Et qui êtes vous ? Qu’est que vous...

La personne n’eu pas le temps de finir sa phrase qu’elle s’effondra inconsciente au sol, assommée par l’intrus.



Alors des théories???
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyJeu 6 Avr 2006 - 10:47

Il hésita un instant, il pouvait le tuer et cacher le corps pour pouvoir continuer ses investigations tranquillement. Tuer ne lui faisait pas peur, combien de personne avait-il tué sur sa planète ? Bof, il avait arrêté de compter il y a un moment. Non, tuer n’était pas le problème mais peut être que quelqu’un savait que cet homme été venu ici, il risquait de se faire prendre. En même temps ces supérieurs lui avaient dit « pas de témoins ! ». Il se décida, il tuerai l’homme et se cacherai le temps que ça se calme un peu ! Il lui suffisait de mettre en scène ce meurtre pour que l’on ne soupçonne pas sa présence et pour cela il été plutôt doué !

Il posa son fardeau au sol et sortit de son sac le plus simple des couteaux qu’il avait, les couteaux étaient son arme préférée, simple et efficace, c’était pour lui l’emblème du courage. Un revolver permettait de tuer un homme mais à une certaine distance, le couteau vous obligez à vous approcher tout prêt de votre victime, à la regarder dans les yeux avant de lui ôter la vie. Et puis un pistolet était trop rapide à son goût, un couteau permettait de prendre son temps et c’est ce qu’il aimait par-dessus tout, prendre son temps pour voir dans le regard des ses victimes se succédait la peur, la haine, la douleur puis la résignation et enfin voir cette lumière s’éteindre quand la mort les emportait.
Pour cette énième victime il n’aurait pas l’occasion de se délecter de l’arrivée de la mort, il devrait fuir sans avoir pu jouir de son acte.
Il s’empara d’un petit couteau dont le manche en bois et la simple lame de métal auraient pu appartenir à n’importe quel peuple. Il tira l’homme dans un coin et l’assit contre un mur puis saisit le poignet gauche de sa victime et y creusa des entailles parallèles justes assez profondes pour couper les plus grosses veines. Il resta quelques secondes subjugué par le sang qui coulait lentement le long du bras inerte puis recommença sa besogne sur le bras droit.
Cette méthode était celle qui fonctionnait le mieux, il l’avait souvent expérimentée, elle amenait à une mort lente mais certaine. La difficulté consistait à faire des entailles de la bonne profondeur, trop superficielles est le sang parvenait à coaguler et stopper l’hémorragie, trop profonde et les médecins se rendaient compte que la victime n’avait pas pu se faire ça seule. Il acheva son travail en plaçant le couteau dans la main de l’homme et en lui écrasant un peu les doigts dessus afin de laisser des marques bien nettes comme ça aurai été le cas de quelqu’un qui se serait tailladé lui-même. Il fit le même exercice dans la seconde main et laissa le couteau près de la main de l’homme pour qu’on pense qu’il lui avait échappé.
Il se releva et contempla son travail, un frisson le parcouru en voyant un flaque de sang se former autours des poignets de sa victime. Il aimait ça, contrôler la vie et la mort des gens, les sentir en son pouvoir, savoir qu’il pouvait les sauver s’il le voulait mais ne pas le faire. Arriver à discerner le moment où la victime atteignait le point de non retour, le moment où même si les médecins arrivaient ils ne pourraient plus rien faire. Combien de fois c’était-il débrouillé pour que l’on trouve la victime juste à ce moment là, où il est trop tard ? Combien de fois les avaient-ils observé s’acharner sur le corps d’une femme ou d’un homme sans pouvoir le sauver ? Combien de fois avait-il entendu diagnostiquer un suicide alors qu’il était là, à quelques mètres, caché dans un arbre ? Il aimé voir leur impuissance face à la mort et à l’inverse sentir la propre force qu’il avait eu pendant plusieurs minutes voire plusieurs heures en tenant au creux de sa main le destin d’une personne. Vivra, vivra pas, vivra, vivra pas.... !
Il frissonna en repensant à tout cela, mais cette fois il ne pourrait se délecter de la mort et ça, ça le frustrait plus que tout ! Il se vengerait sur quelqu’un d’autre de cette cité, il se débrouillerait pour pouvoir savourer la mort d’un ou plusieurs habitants de cette cité avant de rentrer chez lui. Et sur ce il récupérât son sac et sortit rapidement du labo avant que quelqu’un n’arrive.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyDim 9 Avr 2006 - 13:37

Rodney se réveilla une fois de plus en sursaut, il avait une nouvelle fois vu l’incendie, il n’en pouvait plus, il aurait voulu dormir mais ces images le hantaient encore. Il se passa une main las sur le visage et regarda son réveil, merveilleux il n’avait dormis qu’une heure et demi avant que ce cauchemar ne vienne le réveiller à nouveau. Il se sentait mal, pas seulement à cause de l’horreur que dégageait cette scène mais aussi parce qu’il s’en voulait de voir s’en cesse les événements dramatiques qui avaient meurtris le passé du militaire. Il se demandait aussi s’il devrait un jour dire à John qu’il avait vu ce souvenir ? Il ne pouvait supporter l’idée d’affirmer au militaire qu’il n’avait rien vu ! Il ne pourrait plus jamais voir Sheppard de la même manière, malgré son courage, son ironie et sa façon de montrer qu’il n’avait peur de rien, lui, Rodney verrai toujours le petit garçon pleurant et appelant ses parents.
Il sentit soudain le besoin immense d’en parler à quelqu’un, quelqu’un qui ne répéterai jamais à personne ce qu’il lui avait dit et qui pourrait le conseiller sur la conduite à tenir vis-à-vis du major, quelqu’un qui connaissait John aussi ben que lui et qui aurait pu le raisonner s’il prenait l’envie au militaire de le tuer pour avoir vu ses souvenirs enfin quelqu’un qui pourrait soutenir le major si jamais il devait lui parler de ce souvenir, ce dernier ne devant techniquement pas s’en rappeler étant donné qu’il était dans son inconscient ! Mais il ne pouvait pas, il avait promis et il avait déjà fait une entorse à sa promesse avec Carson.
Il soupira, que pouvait-il faire ? Il se décida d’aller voir le docteur pour qu’il lui donne une dose de son somnifère le plus puissant, dire de pouvoir se reposer un peu. Il se dirigea vers l’infirmerie en traînant des pieds mais une fois là-bas il ne trouva nulle part le médecin. Ce dernier avait dû aller se coucher, bien que généralement on le trouvait jusque tard le soir dans son infirmerie, surtout lorsqu’il y avait des malades. Rodney ne voulait pas une fois de plus aller le réveiller, ce n’est parce que son sommeil été perturbé qu’il devait déranger celui des autres !
Il se dirigea sans trop savoir pourquoi vers le lit de Sheppard, il s’en voulait un peu de ne pas être venu rendre visite au major plus tôt mais qu’aurait-il dû inventer comme histoire pour justifier sa présence ? Et puis il ne se sentait pas d’affronter le regard de l’homme en sachant qu’il en savait plus que lui sur son passé. Il fut un peu étonné de trouver Teyla endormie sur une chaise au chevet de John. Elle semblait assez paisible alors que Sheppard murmurait des paroles incohérentes dont Mc Kay saisit seulement « souvenir » et « mentit ».
Teyla se réveilla en entendant le frôlement d’un tissu près d’elle. Elle était sur ses gardes et prête à empêcher John de se sauver. Mais elle trouva en fait Rodney assit sur le lit du major qui le regardait avec un regard emplit de tristesse.



Oui oui je sais, c'est court mais se sera plus long la prochaine fois!
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyMar 11 Avr 2006 - 17:11

_ Rodney est-ce que ça va ? Chuchota Teyla

_ Oh, Teyla, désolé de vous avoir réveillée !

_ Ce n’est rien ! Mais vous allez bien ? Répéta-t-elle à voix basse

_ Oui, oui ! Menti-t-il

_ Alors pourquoi n’êtes vous pas en train de dormir ?

_ Heu...bah, c’est que...en fait, voyez vous, je...

_ Vous savez que si vous avez un problème vous pouvez m’en parler !

Le sentiment de se confier refit surface dans la tête de Rodney, Teyla était exactement la personne qu’il lui fallait.

_ Est-ce que je pourrais vous parler de quelque chose ? Murmura-t-il

_ Bien sûr !

Rodney se leva et lui fit signe de le suivre. Il l’amena dans un coin de l’infirmerie pour être à l’abri de quelconques oreilles indiscrètes.

_ En fait, voila...heu..., j’ai vu certain souvenir refoulé du major. Et c’est plutôt le genre de souvenir qu’on préférerait ne pas avoir dans sa tête ! Et en fait je me demandais,...est ce que vous pensez que je devrais lui dire que j’avais vu une partie de son passé ?

Teyla leva un sourcil, elle ne c’était pas vraiment attendu à cela. La conversation qu’elle avait eue avec le major lui revint en mémoire, ne lui avait-il pas parlé d’un souvenir qu’il aurait voulu voir et dont il n’arrivait pas à se rappeler ? Etait-il possible que Mc Kay ait vu se souvenir ? Dans ce cas le major prendrait peut être mal le fait que Rodney ait vu quelque chose qui lui tenait tant à cœur et qui lui était interdit à lui-même de se souvenir !

_ Quel genre de souvenir avez-vous vu ?

_ C’est assez délicat, c’est arrivé quand il était enfant, c’est...il s’agit de la mort de ses parents. Rodney avait décidé de lâcher le morceau, il sentait que Teyla pouvait l’aider, qu’elle était peut être la seule à pouvoir l’aider.

Teyla ouvrit la bouche, elle ne savait même pas que le major avait perdu ses parents dans son enfance, depuis tout ce temps, elle ne savait pas !
Sans qu’elle ne lui demande rien Rodney se mit à lui raconter tout ce qu’il avait vu, l’incendie, sa mère enceinte, la maison qui s’effondre, l’hôpital, l’enterrement, le militaire et même le sentiment d’intense douleur qu’il avait ressentit à chaque fois en se réveillant. Il se sentait soulagé à chaque mot qui sortait. Il finit son récit en poussant un grand soupir, ça faisait du bien, plus de bien que quand il en avait parlé à Carson, il ne lui avait pas raconté tout ceci aussi précisément !
Teyla avait refermé la bouche et avait posée une main réconfortante sur l’épaule de Rodney.

_ Vous savez il m’avait parlé d’un souvenir qu’il aurait voulu voir, de quelque chose qui c’était passé dans son enfance et dont il ne se souvenait pas ! Je pense qu’il s’agit de ce que vous avez vu ! Chuchota Teyla. Je pense qu’il faudrait que vous lui disiez que vous avez vu tout cela et peut être lui raconter comment...

_ Non ! Je ne pourrais jamais lui raconter comment ses parents sont morts, se serait trop dur !

_ Il le faudra peut....

Teyla fut coupé par des cris provenant de l’entrée de l’infirmerie, ...
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptySam 15 Avr 2006 - 8:06

Teyla fut coupé par des cris provenant de l’entrée de l’infirmerie, Carson entra en courant dans la pièce suivit par deux infirmières à l’air un peu échevelé. Elles se précipitèrent vers un brancard qu’elles happèrent au moment où Becket posait dessus une trousse de secours. Il criait des ordres aux deux femmes et aussi vite qu’ils étaient arrivés il repartirent sans que ni Teyla ni Rodney n’aient le temps de poser la moindre question.
Teyla se rapprocha du lit de John qui c’était réveillé et l’interrogeait du regard, elle lui répondit par un haussement d’épaule.
Rodney lui n’avait pas bougé, il sentait une étrange sensation au creux de son estomac, il ne savait pas ce qui se passait mais il savait qu’il n’allait pas du tout aimer ce que Carson aller ramener.
Ils n’eurent pas longtemps à attendre, le bruit d’un brancard et des ordres donnés par Beckett se firent entendre dans le couloir et ils passèrent de nouveau la porte telle une tornade. Sur le brancard quelqu’un été couché mais Rodney n’arrivait pas à voir de qui il s’agissait, deux nouvelles infirmières été arrivées et lui cachaient la vue. D’après ce que disait le médecin la personne avait l’air très mal en point et il ordonnait sans cesse aux infirmières de se dépêchait, qu’ils allaient le perdre.
Enfin une brèche apparut dans le mur des soignants, Mc Kay vit d’abord plusieurs perfusions, un masque à oxygène et enfin des cheveux un peu en désordre. Il lui fallut quelques minutes pour reconnaître cette chevelure, c’était celle de Radek Zelenka.
Mc Kay sentit un froid l’étreindre, ce n’était pas possible ! Qu’était-il arrivé à Radek ? Ils étaient rentré ensemble jusqu’au quartier personnel quand Rodney c’était rendu compte qu’il avait oublié d’éteindre son ordinateur. Il s’apprêtait à y retourner quand Zelenka lui avait proposé d’y aller à sa place car il avait lui-même oublié sa montre. Rodney avait accepté n’ayant plus qu’une idée en tête : dormir. Radek avait-il eu un problème avec un objet ancien ?
Mais Mc Kay vit les mains de Beckett couverte de sang, de toute évidence le scientifique été blessé, or ils n’avaient pas découvert d’arme parmi les machines des anciens. Que c’était-il donc passé ?
Il resta là sans bouger à contempler le visage livide de son collègue qui lui apparaissait parfois entre deux personnes. Teyla c’était approchée est semblé elle aussi sous le choc alors qu’elle le connaissait bien moins que Rodney sur qui elle avait posée une main compatissante.
Ford et Elisabeth entrèrent dans l’infirmerie, de toute évidence le lieutenant été allé prévenir Weir. Il s’approchèrent tout deux de Mc Kay et Teyla, sachant très bien que Beckett ne répondrait à leur question qu’une fois qu’il aurai sauvé Radek ou prononcé son décès !
John ne voyait pas grand-chose de ce qui se passait mais il se sentait un peu bizarre en pensant que la personne blessée été sûrement une de ses connaissances et qu’il n’éprouvait cependant rien de plus que de la curiosité. Ah quoi bon s’inquiéter maintenant ? Il aurait tout le temps de se morfondre le lendemain quand il aurait retrouvé la mémoire. Il se rendrait peut être compte alors que cet homme était l’un de ses plus proches amis mais pour le moment il décida de profiter de son manque de mémoire pour dormir. Il se cala confortablement dans ses oreillers, remonta sa couverture jusqu’au menton et s’endormit presque aussitôt.

Après un temps qui parut durer une éternité pour toutes les personnes présentent, Beckett se tourna, le visage en sueur vers Elisabeth, Rodney, Aiden et Teyla pour leur annoncer que Radek été sorti d’affaire, pour l’instant. Puis il leur fit signe de se regrouper dans son bureau. Carson ferma la porte derrière lui et s’assit dans son fauteuil.

_ Autant vous dire la vérité, il est dans un mauvais état ! Il a perdu beaucoup de sang et je ne les ramené que d’extrême justesse, je ne suis même pas sûr qu’il sorte du coma un jour ! Murmura le docteur

Rodney ouvrit grand la bouche, il aurait voulu savoir ce qui c’était passé, ce qui avait pu occasionner de telles blessures à Radek, qui l’avait trouvé, enfin bref connaître toute l’histoire ! Mais ce n’est qu’un borborygme indéfinissable qui franchi ses lèvres.

_ Que lui est-il arrivé ? Demanda Weir

_ De toute évidence une tentative de suicide ! Répondit Carson
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyMar 18 Avr 2006 - 13:20

Cette fois Mc Kay ferma la bouche et se laissa tomber sur une chaise. Suicide ? Zelenka se suicider ?

_ Rodney, vous êtes un des ses amis les plus proches ! Vous n’aviez rien remarqué ? Dépression ? Insomnie ? Questionna Beckett

_ No...je...ne sais pas ! Non ! Il était comme d’habitude ! Il a même essayé de faire une blague quand on travaillait aujourd’hui !

_ Rodney vous êtes vraisemblablement la dernière personne à l’avoir vu avant qu’il ne se...qu’il essaye de mettre fin à ses jours ! Rien ne vous a parut bizarre ? Différent ? Il n’a pas dit quelque chose ? Insista Elisabeth

Rodney leur raconta en détail l’histoire de l’ordinateur et de la montre, rien n’aurait pu laisser supposer qu’il repartait pour tenter de mettre fin à sa vie.
Le docteur Heigtmeyer entra dans la pièce déjà surpeuplée, Beckett l’avait fait prévenir dès qu’il avait découvert la cause de l’accident, si quelqu’un, encore plus que Rodney avait dû se rendre compte de quelque chose c’était bien elle. Mais non apparemment tout comme eux, elle n’avait rien vu venir.

_ Je suis très étonnée d’un tel geste de la part du docteur Zelenka ! S’exclama-t-elle. Son profil n’est pas du tout celui du suicidaire.

_ Et bien il faut croire que son profil a changé ! Marmonna Rodney

_ Les suicidaires qui passe à l’acte son rarement ceux que l’on soupçonneraient ! Répondit Carson

_ Je sais mais je reste indécise ! Affirma Kate

_ Quoi vous voulez dire que ce n’est pas un suicide ? Que c’est quelqu’un qui c’est amusé à lui tailler les poignets pour rire ? S’écria Mc Kay qui devenait plus irritable à chaque seconde qui passaient, réalisant ce qu’avait fait Zelenka.

_ Non bien sûr, il y a dû avoir un événement déclenchant, quelque chose de soudain qui l’aurait poussé à cette extrémité ! Essaya de répondre la psychiatre pour calmer le canadien. Qui l’a trouvé ?

_ C’est moi ! Répondit Ford. Je cherchais le docteur Mc Kay et je pensais qu’il serait encore dans le labo. Quand je suis arrivais je l’ai trouvé là, par terre et il y avait déjà beaucoup de sang, ça devait faire un moment qu’il était là. J’ai tout de suite prévenu le docteur Beckett.

_ Vous pouvez me décrire la scène ? Comment était-il ? Couché ? Assis ? Interrogea Heigtmeyer

_ Il était assis contre le mur, les bras le long du corps et un couteau par terre au bout de sa main droite. Expliqua le lieutenant

Les deux médecins s’abîmèrent dans une profonde réflexion, Rodney préféra sortir, il n’en pouvait plus ! Tout aller de travers en ce moment. Deux des ses amis étaient à l’infirmerie, l’un sans mémoire et l’autre quasiment sans vie ! Lui qui était l’un des plus proches collègues de Radek, n’avait même pas remarqué que quelque chose n’allait pas !
Il s’assit au chevet de Zelenka. Sans le bip bip régulier de l’électrocardiogramme, il aurait difficile de dire que le scientifique était encore vivant. Mc Kay tourna la tête vers le lit de John. Le militaire n’aurai pas été blessé par Bates s’il n’avait pas perdu la mémoire et il n’aurai pas perdu la mémoire si lui, Rodney Mc Kay, ne l’avait pas obligé pendant 2h à initialiser des objets anciens. Il savait pourtant très bien que Sheppard ne restait pas inactif une minute, il aurait dû lui dire de partir tout de suite après avoir activé les objets, mais non, il l’avait laissé poireauter jusqu’aux limites de sa patience !
Et Zelenka ! Il lui avait proposé de parler des souvenirs qu’il avait vus mais lui, ne lui avait pas demandé si tout aller bien.
C’était son gros problème, il oubliait toujours qu’une amitié est à double sens, qu’une fois qu’elle est acquise ce n’est pas pour l’éternité. L’amitié s’entretient, et Rodney n’avait jamais pris le temps de le faire, son travail, ses recherches passaient toujours avant. Cela faisait des années qu’il n’avait pas eu des amis tels que John et Radek et il fallait que la mort soit à deux doigts de les lui arracher, tous les deux, pour qu’il se rende compte à quel point ils étaient importants à ses yeux.
Il se promit alors à lui-même de tout faire pour aider Radek à s’en sortir et surtout de parler au major de la mort de ses parents. C’était aussi ça un ami, être là dans les moments difficiles.

Rodney avait passé le reste de la nuit à l’infirmerie avec Teyla qui veillait sur le major alors que lui ne pouvait détourner le regard du visage moribond de son collègue.
Au petit matin John avait ouvert les yeux et bien qu’il se sentit toujours aussi faible, avait réclamé une fois de plus qu’on lui rende sa mémoire. Le docteur avait essayé de le raisonner avec les meilleurs arguments : tension trop faible, pouls irrégulier, hypothermie,... mais rien n’y fit, le militaire lui avait tenu tête jusqu’au bout. Alors Beckett avait cédé parce qu’il savait que la demande de Sheppard était légitime mais il ne pouvait avouer qu’il avait peur que son ami n’y survive pas. Exaspéré il avait fini par s’écrier :

_ Allez-y Rodney, allez chercher cette machine ! Mais je vous préviens major, avait-il ajouté en levant un index menaçant. S’il vous arrive quelque chose ne comptez pas sur moi pour vous réanimer !
Et sur ce il été parti s’enfermer dans son bureau.
Teyla et John attendaient maintenant que Mac Kay revienne avec la machine que Sheppard n’aurai techniquement qu’à frôler du doigt. Cependant Rodney revient plus rapidement que prévu, l’air complètement paniqué, il murmura juste :

_ La machine a disparue !
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyDim 23 Avr 2006 - 7:33

John crut recevoir un seau d’eau froide sur la tête, ce n’était pas possible, on lui jouait un mauvais tour ! Cette histoire n’était qu’un mensonge de A à Z ! Ou alors Beckett avait payé ce fameux « Rodney » pour lui raconter ce bobard. Mais vu l’air décontenancé qu’avait Carson lorsqu’il surgit de la porte, derrière laquelle il écoutait, Sheppard compris qu’il n’y était pour rien.

_ Disparue ? Disparue...comment ? Balbutia le médecin

_ Disparue comme plus à l’endroit où je l’ai laissée hier ! Répondit Mac Kay

_ Merci j’avais compris ! Mais qui aurai pu la prendre ? S’étonna Carson

_ Comment voulez-vous que je le sache !? S’emporta Rodney

_ Le docteur Zelenka n’aurait-il pas pu la cacher ? Demande Teyla

_ Zelenka ? Mais pourquoi aurait-il fait cela ? Major vous ne lui avez rien fait qui aurait pu lui donner l’envie de se venger ? Questionna Mac Kay avant de se taper le front du poing en se souvenant que Sheppard était amnésique

_ Attendez ! Elle se trouvait où cette machine ? Demanda Beckett

_ Dans le labo...

_ Oui ça je sais mais où dans le labo ? Recommença Carson

_ A l’entrée, à côté du bureau, connecté aux ordinateurs ! S’écria Mac Kay. Mais pourquoi voulez-vous savoir ceci ?

_ Parce que lorsque je me suis occupé de Radek, elle n’y était déjà plus ! Je me souviens, j’ai fait le tour de la pièce du regard pour voir s’il n’y avait rien d’anormal et j’ai vu le socle vide près de la table mais sur le coup je n’ai pas réagit, Zelenka étant dans un sal état !

_ Et alors ? ET ALORS ? S’emporta Rodney qui ne parvenait plus à réfléchir face à cette montagne d’ennuis qui s’accumulaient.

_ Alors ça veut dire que la machine a été volée entre le moment où vous avez quitté le labo avec Zelenka et le moment où nous l’avons trouvé baignant dans son sang. Et je pense même entre le moment où vous êtes partis et le moment où Radek est revenu, soit à peine 10 minutes tout au plus...

_ Il se pourrait donc que le docteur Zelenka ait vu le voleur ! S’exclama Teyla

_ Et qu’il se soit battu avec lui...continua Rodney pour qui les choses devenaient de plus en plus claires

_ Et qu’il ait perdu ! Acheva Carson en montrant du doigt les poignets tailladés du scientifique.

Ils se regardèrent tous pendant plusieurs secondes, ébranlés par le fait que quelqu’un avait pu, sans scrupules, laisser Zelenka baigner dans son sang.

_ Non ! S’exclama Rodney. Ce n’est pas possible, nous devons nous tromper quelque part ! Il ne pouvait imaginer que quelqu’un pouvait donner la mort avec autant de faciliter et en mettant au point une telle mise en scène.

_ Rodney, tout s’explique ! Zelenka n’a pas le profil du suicidaire, une machine contenant toute la mémoire d’un terrien vivant sur la cité des anciens disparaît...

_ Mais qui voudrait la mémoire de Sheppard ? Nous sommes tous des terriens habitant Atlantis ! Murmura Rodney pour qui tout redevenait noir.

_ Nous avons suffisamment d’ennemis pour qui ce genre d’informations aurait de l’importance ! Répondit Teyla

_ Mais nous l’aurions forcément remarqué s’il y avait quelqu’un que nous ne connaissions pas sur la cité ! Insista Mac Kay

_ Allons !! Un ennemi ne se serait pas promené dans la cité ! Il se serait caché, et dieu sait que les cachettes ne manquent pas sur Atlantis ! Regardez toutes les zones inhabitées...

_ Mais les détecteurs de vie nous auraient alertés ! S’insurgea Mac Kay les dents serrées

_ Mais, les détecteurs de certaines zones sont endommagés ! Murmura Teyla

_ Oui ! Sourit Carson

_ Mais comment aurait-il pu savoir que les détecteurs étaient endommagés ? Continua Rodney qui voulait absolument trouver une faille dans leur hypothèse

_ Il ne le savait pas ! Il a juste eu de la chance. Et puis je me souviens avoir entendu des bruits de pas lorsque j’attendais l’équipe de secours avec John ! Dit Teyla. Je pensais alors que c’était juste des hallucinations dues au silence et à l’angoisse !

_ Mais....mais.... Rodney cherchait en vain une façon de contrer cette hypothèse qui ne lui plaisait pas du tout.

_ Vous, vous souvenez de se point que nous avons vu clignoter un instant sur l’écran de surveillance ? Interrogea Beckett

Les deux autres acquiescèrent.

_ Maintenant que j’y repense, il a clignoté à l’opposé de l’endroit où vous avez trouvé le major !

_ Mais...mais....ça veut dire qu’il y a un assassin en liberté sur Atlantis, alors ! Fini par lâcher Rodney
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyDim 30 Avr 2006 - 8:46

Houlà la, j'avais pas vu que j'avais pas publié depuis une semaine! Désolé! je me rattraperais la semaine prochaine!






Ils se regardèrent un instant face à cette conclusion si évidente ! Oui il y avait probablement un assassin dans la cité mais qui ? Où ? Comment le retrouver ? Sûrement pas en restant ici !

_ Il faut prévenir Elisabeth et tous les habitants, il faut être sur nos gardes ! S’exclama Beckett

_ Et si l’assassin est l’un d’entre nous ? Paniqua Rodney. Et si il a déjà attaqué quelqu’un d’autre ? Et s’il a déjà réussit à quitter la citée avec la machine ? Et si....

_ Ça fait beaucoup de « si » ! Allons immédiatement prévenir le docteur Weir ! S’impatienta Teyla

Ils partirent tous les trois en courant, Carson abandonnant sans un mot sa précieuse infirmerie ainsi que ses malades.
De toutes les personnes concernées pas cette histoire, John était probablement celui qui été touché de plus près par le sort de la machine et de son voleur. C’était sa mémoire que l’on avait volée et si on ne la retrouvait pas c’est encore lui qui serai le plus ennuyé ! Cependant il n’avait rien dit, lorsque ce « Rodney », lui avait annoncé qu’on avait volé sa mémoire, il n’avait pas bronché quand les trois autres avaient tirés leur conclusions, pas prononcé un mot quand ils étaient tous parti en courant prévenir ce fameux « docteur Weir » qui semblait si importante et qui pourtant n’était jamais venu lui adresser la parole ! Et maintenant il était tout seul, avec un semi macchabée, alors qu’on venait de lui apprendre qu’il avait peut être perdu la mémoire pour toujours.
AH mais ça ne se passerait pas comme ça ! Décida John. Il était absolument hors de question qu’on lui vole ça vie impunément pour que d’autre puisse la voir ! Et s’il le fallait il passerait le restant de ses jours à rechercher cette machine de malheur !
Un léger bruit le tira de ses pensées, il tourna instinctivement la tête vers la porte d’entrée mais il n’y avait personne. Le bruit retentit à nouveau, très ténu, presque inaudible, étant seul Sheppard ne comprenais pas d’où provenait ce son, il n’y avait personne dans cette pièce qui aurait pu faire du bruit mis à part le comateux d’en face...Le militaire se redressa dans son lit et observa l’homme étendu dans le lit en face du sien, il semblait tout aussi immobile qu’auparavant mais il ne faisait aucun doute qu’il fut la source du bruit. John se leva, il ne c’était pas attendu à ce que la pièce se mette à tanguer dans tous les sens mais il avança vaillamment tirant derrière lui la poterne à laquelle était suspendue sa perfusion. Il parvint difficilement jusqu’au lit qui n’était pourtant qu’à 2 ou 3 mètres de lui mais il avait sans cesse l’impression que la salle entière c’était liguée contre lui afin de le faire chuter.

Il vit les yeux de l’homme s’agitaient sous leurs paupières, de sa bouche légèrement entrouverte s’échapper le léger râle qui avait sorti John de ses pensées. Sheppard se rendit soudain compte que cet homme était en train de sortir du coma et qu’il n’y avait aucun médecin à proximité pour l’aider mais quoiqu’il arrive il était probablement le seul de cette base à connaître l’identité du voleur-assassin.

Zelenka baignait dans le noir le plus profond et le plus épais qu’il n’ait jamais connu. La sensation qu’il ressentait était des plus étrange, il était comme endormis mais en même temps il ressentait presque toutes les sensations d’un être éveillé. Il se souvenait parfaitement de ce qu’il lui était arrivé, il ne savait pas exactement ce que l’homme lui avait fait mais il ressentait comme une gêne plus qu’une douleur au niveau des poignets. Et il sentait que son corps était comme épuisé, à bout de force mais son esprit travaillait à plein régime. Il avait parfaitement entendu tout ce qui c’était dit autours de lui à chaque seconde, il avait suivi une a une les hypothèses émises par ses collègues et il aurai voulu pouvoir leur dire à quel point l’homme qui circulait dans la cité était dangereux.
Il sentait ses paupières closes, sa bouche fermée et il faisait tous les efforts de concentration possible pour essayer d’émettre un son, ouvrir les yeux ou ne serait-ce que bouger le petit doigt. Mais rien n’y faisait, il ne contrôlait plus son corps, il n’avait jamais eu autant l’impression d’être prisonnier de son propre corps. Il lui semblait que la seule chose consciente en lui était coincée dans sa boîte crânienne.
Il fallait qu’il se réveille, qu’il dise à quelqu’un, n’importe qui, qui l’avait attaqué !

John regardait les tressautements qui agitaient les paupières de l’homme, il avait l’impression de sentir les efforts qu’il faisait pour revenir à une vie consciente.

_ Vous m’entendez ? Murmura John. Accrochez vous, vous y êtes presque !

Radek avait essayé de projeter son esprit dans toutes les parties de son corps afin d’en reprendre le contrôle mais il c’était rapidement rendu compte que ce n’était pas possible, son corps était trop faible et sa concentration insuffisante. Il décida de retenter l’expérience sur une zone plus restreinte : sa tête. Il réunit tout ce qu’il lui semblait être conscience et projeta le tout vers les différentes parties de sa tête, les yeux, le nez, la bouche,... et il sentit soudain ses cheveux collés contre son front, la sueur qui coulait le long de sa tempe, sa bouche s’entrouvrir et ses yeux s’agitaient dans leurs orbites. Il y était presque encore quelques instants et il aurait repris le contrôle de sa tête !

Il entendit la voix d’un homme lui dire de s’accrocher et ce fut comme l’élément déclencheur, il eut la sensation que ces paroles traversaient chaque centimètre carré de sa tête et qu’elle réveillaient une à une les cellules endormies. Et soudain ses yeux s’ouvrirent, sa tête fourmillée de choses à dire mais il savait qu’il avait très peu de temps avant de re-sombrer. Il aperçut John penché au dessus de lui, un sourire illuminant son visage. Zelenka devait absolument lui faire comprendre qui l’avait attaqué, il fallait que John le dise aux autres mais comment lui faire comprendre alors qu’il était amnésique et qu’ils avaient si peu de temps devant eux ? Zelenka sentit sa concentration faiblir, il se sentait retomber, il réfléchissait trop alors, pour que ses efforts ne soient pas vains il lâcha :...
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyMar 2 Mai 2006 - 15:25

Zelenka sentit sa concentration faiblir, il se sentait retomber, il réfléchissait trop alors, pour que ses efforts ne soient pas vains il lâcha : Genii...

Et il retomba dans le coma, son corps avait repris le dessus mais en lui-même, Radek espérait que le militaire répéterai se mot à quelqu’un capable de le comprendre.

John resta immobile un moment au dessus de l’homme, il s’attendait à ce qu’il rouvre les yeux et qu’il lui explique ce que signifiait le mot qu’il venait de dire, il faudrait qu’il en parle à Teyla ou à Beckett, peut être que l’un deux savaient ce que ça voulait dire. Mais ils n’étaient pas là, ni l’un ni l’autre ni personne d’ailleurs ! Cette infirmerie était totalement déserte ! Et il y avait fort à parier que le mot que venait de prononcer l’homme était d’une importance capitale sinon il n’aurait pas fait tous ses efforts pour se réveiller et dire quelque chose sans queue ni tête !
Il fallait absolument que John trouve quelqu’un pour faire passer cette information, il s’approchât de la porte de l’infirmerie et jeta un coup d’œil dans le couloir...personne !
Sheppard sentait qu’il allait devoir repartir dans ce dédale de couloir qui constituait ce lieu mais tout semblait tanguer à une vitesse vertigineuse autour de lui.
Il ferma les yeux et respira profondément afin de se calmer, mais quant il rouvrit les yeux le couloir se balancer toujours. Tant pis, ça ne coûtait rien d’essayer. Il retira sa perfusion, il était inutile de s’encombrer de sa poterne et il partit dans le couloir en longeant le mur.

Teyla, Rodney et Carson couraient à perdre haleine dans les couloirs de la cité en direction du bureau d’Elisabeth. Ils ordonnaient à chaque personne qu’ils rencontraient de les suivre. Ils arrivèrent à bout de souffle dans la salle de la porte, ils avaient rencontré une cinquantaine de personne qui les avaient suivi docilement et qui attendaient maintenant devant la porte des étoiles que la réunion improvisée dans le bureau du docteur Weir prenne fin.
Soudainement la porte du bureau s’ouvrit et la petite troupe apparut au balcon, ils semblaient tous très nerveux.

_ Mesdames et Messieurs, je vais vous demander de rester ici, le temps que tous les habitants de la cité soient réunis. Je veux que tous les accès de cette salle, soient surveillés ! Personne ne sort !

Elle fit signe à un technicien d’enclencher le système de communication interne et parla d’une vois calme et posée :

_ Votre attention à tous, s’il vous plaît, c’est le Dr Weir qui vous parle ! Je vous demande de tous rejoindre la salle de la porte quoique vous soyez en train de faire ! Venez ici le plus rapidement possible et en groupe si possible ! Merci.

Elle se tourna vers Carson et Teyla :

_ Prenez quelques militaires et allez rejoindre votre infirmerie et restez-y enfermé !


John avançait péniblement, il voulait rejoindre la grande salle où il avait atterrit la 1ère fois mais il n’était pas vraiment sûr du chemin. La voix du Docteur Weir résonna soudain dans les hauts parleurs de la cité, ordonnant à tout le monde de se regrouper dans la salle de la porte ! John était intiment convaincu que c’était cette salle qu’il cherchait, il lui suffisait de trouver quelqu’un qui l’aiderai à y aller. Mais il jouait de malchance car il se trouvait apparemment dans une zone où se déroulait peu d’activité. Seul en homme été sorti précipitamment d’une pièce à l’appel d’Elisabeth, John l’avait hélé. Il c’était retourné quelques instants regardant le major qui lui avait dit :

_ S’il vous plaît aidez moi !

Mais l’homme c’était détourné et été parti en courant dans la direction opposée à celle de Sheppard, qui regardait effaré la queue de cheval de l’homme se balançait au rythme de ses pas. Toi, t’aura affaire à moi, quand j’aurai retrouvé la mémoire ! Se jura intérieurement John.
En attendant il avait quand même une idée de la direction à prendre et il s’élança vaillamment avec la vélocité d’un escargot anémique ! Après quelques efforts il arriva dans un nouveau couloir, un homme lui tournait le dos.

_ S’il vous plaît ! Appela John. Pouvez-vous m’aider ?

L’homme se retourna surprit puis se calma à la vision du militaire blessé :

_ Bien sûr que je vais vous aider ! Lui répondit-il
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyVen 5 Mai 2006 - 10:15

Vous avez vu, j'ai pensez à mettre la suite sans que vous ayez besoin de me harceler!





Il posa deux sacs par terre et s’approcha de John. Mais avant que ce dernier ne saisisse ce qui se passait, un violent coup de point s’abattit sur son visage et le fit voler au milieu du couloir.
Le major reprit difficilement ses esprits, il sentit un liquide chaud et visqueux couler sur ses lèvres et le goût du sang imprégna sa bouche. L’homme s’approchait doucement de lui et c’est seulement à ce moment que John se rendit compte qu’il semblait différent des gens qu’il avait vu jusqu’à maintenant, il ne savait pas si cette impression été dû à son accoutrement ou encore à son visage couturé ou bien les deux à la fois ! Et puis la lumière se fit dans son esprit embrouillé, cet homme était son voleur, celui qui avait tenté de tuer le scientifique, celui que tout le monde devait être entrain de rechercher, enfin il espérait. Et lui, pauvre amnésique, se retrouvait seul face à lui, alors qu’il tenait tout juste debout, et qu’il n’avait aucun moyens d’appeler à l’aide !
L’homme c’était arrêté et le regardait semblant se délecter de la panique qui l’envahissait peu à peu.
John regarda désespérément autours de lui, une arme, quelqu’un, n’importe quoi et ses yeux tombèrent sur les deux sacs posaient au sol, il y avait de fortes chances pour qu’ils contiennent des armes et ... sa mémoire ! Le problème c’est qu’entre lui et les sacs se tenaient un homme assez grand et en pleine forme !

John se releva difficilement et fit face à l’homme, il fallait qu’il se débrouille pour récupérer le sac contenant la fameuse machine mais comment faire ? La fuite était inutile, l’homme le rattraperait rapidement. Un combat ? Impensable étant donné son état de faiblesse ! Il fallait qu’il gagne du temps, cet homme devait être recherché dans toute la citée et si Beckett été revenu à l’infirmerie, il devait le chercher lui aussi !

_ C’est vous qui l’avez attaqué, n’est-ce pas ? Murmura John

_ Attaqué qui ? Demanda l’homme

_ Ne faites pas l’innocent, vous savez très bien de quoi je parle ! La fausse tentative de suicide, cette nuit !

L’homme le regardait comme s’il essayait de le jaugeait ! John vit s’insinuer dans son regard comme une étincelle de doute. Se pouvait-il que sa mise en scène ait été découverte si rapidement ?

_ Nous savons qu’il ne s’est pas fait cela tout seul ! Vous vous êtes trahit vous-même par de nombreux indices ! Et au moment où je vous parle tout le monde est à votre recherche !

_ Hummm ! C’est pour cela que vous êtes tout seul face à moi ! Apparemment vos amis ne me cherchent pas au bon endroit ! Mais ne vous en fait pas pour moi, je leur échapperais par contre vous...je ne pense pas que vous m’échappiez ! Il commença à s’approcher du major qui reculait en même temps.

_ Genii... ! S’exclama John, il ne savait toujours pas ce que cela signifiait mais il espérait bien que cela produise un effet quelconque.

L’homme s’arrêta et le fixa, indécis.

_ Vous me paraissait vous souvenir de beaucoup de chose pour un amnésique !

_ C’est parce que je ne le suis plus ! Mentit John. J’ai récupéré ma mémoire depuis hier soir !

_ Dans tout les cas je ne vois pas en quoi le nom de mon peuple peut vous être utile !

John déglutit, ainsi les Genii était un peuple ! Et c’est eux qui avaient envoyé cet homme ici ! De toute évidence les terriens et eux ne devaient pas être en très bons termes !

_ Nous vous traqueront et nous vous feront payer pour le mal que vous avez fait !

_ OOOHHH ! Voyez vous ça ! Mais croyez vous que mon peuple se laisserai envahir par des être aussi abjects que vous ? Non ! Et les votre ne se risqueraient même pas sur notre planète juste par vengeance ! Je vais vous dire une bonne chose ! Vos compatriotes ne viendraient pas me chercher pour la simple et bonne raison que vous êtes le seul à connaître mon identité !

_ Non, nous sommes tous au courant ! Tenta Sheppard

_ Je sais que vous mentez, personne d’autre n’est au courant et c’est pour cela que vous m’avez demandé de l’aide, pour les rejoindre et les prévenir ! Si vous aviez réellement retrouvé la mémoire vous ne m’auriez pas parlé car vous auriez immédiatement reconnu mon uniforme et vous auriez su que j’allais vous tuer !

Sur ce il se jeta sur John et le plaqua au sol. Il s’agenouilla sur son abdomen et glissa ses mains autours de son cou. John sentit l’air commencer à lui manquer, il avait du mal à bouger son bras blessé et essayé de sa main valide de repousser son adversaire mais c’était peine perdue.
Le Genii serrait le cou de John, il voulait se délecter de sa mort en contre partie de celle dont il n’avait pas pu profiter cette nuit. Il savait que c’était un jeu dangereux, que quelqu’un pouvait arriver mais c’était plus fort que lui. Il adorait voir les efforts que faisait sa victime pour happer un peu d’air, il relâcha un instant la pression sur le cou du militaire puis resserra sa prise de façon à ne laisser passer qu’une infime goulée d’air.
John inspira quand il sentit l’étreinte se desserrer mais ce n’était qu’un leurre et seulement quelques molécules d’oxygène parvinrent à franchir sa trachée. Son esprit s’embrouillait de plus en plus, il ne sentait plus que ses poumons sur le point d’exploser et une douleur qui envahissait toutes les parties de son corps privées d’oxygène. Son champ de vision commença à se réduire, il ne voyait plus que le sourire mauvais de son assassin ainsi que son regard vicieux. Ses oreilles se mirent à bourdonner et il entendit des sons qui n’avaient pas lieux d’être, comme des bruits de pas. Un voile noir tomba sur sa vue mais il était toujours conscient, sentant la fin proche puis soudain le poids de l’homme sur son abdomen et les mains autours de son cou disparurent. Mais même si les mains avaient quitté son cou, John ne parvenait pas à respirer. Il suffoquait toujours, faisant des efforts désespérés pour obliger l’air à entrer dans ses poumons. Il sentit avec horreur que l’homme était revenu et qu’il appliquait quelque chose sur sa bouche probablement pour l’achever.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyMar 9 Mai 2006 - 11:13

Bon c'est un peu court mais c'est déjà pas mal! non?


Il sentit avec horreur que l’homme était revenu et qu’il appliquait quelque chose sur sa bouche probablement pour l’achever.
Mais ce fut comme une libération quand il sentit une bouffée d’air être insufflée dans sa gorge puis une deuxième suivit la première. Il toussa plusieurs fois et inspira goulûment l’air.
Le voile noir se leva lentement, sa vision redevint normale et il constata avec soulagement que le Dr Beckett était penché au dessus de lui. Il entendit des bruits de combat et aperçut Teyla et le genii entrain de se battre. Il voulut se lever, cet homme était dangereux et John été terrorisé à l’idée qu’il puisse arriver quelque chose à Teyla. Cependant Carson l’obligeât à rester allongé et appela des renforts avec son oreillette.

_ Docteur, laissez moi aller l’aider ! Cet homme est dangereux....
Il avait encore le souffle court et sa vision se troubla un instant.

_ Ne rêvez pas John vous êtes trop faible !

_ Cet homme, c’est lui qui l’a attaqué ! Et il m’a dit que c’était un genii...

_ Un genii ? Comment le savez-vous ?

_ Il me l’a dit ! S’énerva Sheppard, décidément le médecin ne comprenais rien !

_ John calmez vous ! Qui vous a dit que c’était un Genii ? Demanda doucement Carson

_ L’homme qui est dans le coma !

_ Zelenka ? Il s’est réveillé ? S’étonna Beckett

_ Oui pendant quelques secondes !

Beckett regarda le combat qui opposait Teyla au genii d’un nouvel œil !

La jeune femme avait donné un violent coup de pied au genii quand elle l’avait trouvé entrain d’étrangler John, l’homme c’était rapidement relevé et le combat avait commencé. Teyla parvenait sans trop de difficulté à parer les attaques de son adversaire mais elle ne parvenait pas à prendre réellement le dessus.
Elle était très inquiète pour Sheppard, en le dégageant de l’homme elle avait pu remarquer qu’il ne respirait plus. Elle se risqua à jeter un coup d’œil par-dessus son épaule pour voir s’il allait bien. Ce fut sa perte, son ennemi en profita pour lui assener un violent coup pied dans le ventre qui la fit tomber à la renverse. Il s’élança sur elle et lui donna un nouveau coup de pied dans la tête en espérant l’assommer. Il se détourna ensuite d’elle et courut récupérer ses sacs, mais Teyla avait la tête dure et elle se releva rapidement à sa poursuite. Le genii saisit un des sacs et partit à grande vitesse pour échapper à sa poursuivante.

John vit Teyla passer en trombe à côté de lui, son cœur se serra, il ne voulait pas que Teyla affronte cet homme, cet assassin, seule !

« Teyla, non ! »

Elle entendit John l’appeler mais elle ne pouvait pas laisser cet homme s’échapper, il tuait avec trop de facilité et surtout il avait tenté de le tuer lui, John. Elle fut cependant surprise de remarquer qu’il courait vite.
C’est exactement ce à quoi penser le genii, sa vitesse, c’est ce qui l’avait toujours sauvé. Endurant et rapide c’est ce qui lui permettait de semer ses adversaires mais aujourd’hui il avait un point faible et il le savait, il ne connaissait que très partiellement cette citée. Ils se poursuivirent un moment, gagnant et perdant du terrain à tour de rôle puis surgir soudain devant le fuyard une troupe armée.
Il se faufila par une ouverture sur la droite mais entendit qu’il était maintenant poursuivis par au moins six personnes. A gauche, à droite, de nouveau à gauche, il sentait l’étau se resserrer autours de lui, il entendait des bruits de pas dans les couloirs parallèle mais il ne s’avouait pas encore vaincu.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptySam 13 Mai 2006 - 10:46

Il se faufila par une ouverture sur la droite mais entendit qu’il était maintenant poursuivis par au moins six personnes. A gauche, à droite, de nouveau à gauche, il sentait l’étau se resserrer autours de lui, il entendait des bruits de pas dans les couloirs parallèle mais il ne s’avouait pas encore vaincu.
Puis, alors qu’il contrôlait ses arrière Teyla apparut sur sa gauche et tira une salve de rayon paralysant. Le genii s’effondrât.



_ Non, non, non et non ! Répéta Beckett. Nous n’allons pas encore reprendre ce sujet, major. Vous êtes trop faible pour vous connecter à la machine !

_ Mais vous étiez d’accord tout à l’heure ! S’insurgea Sheppard. Il faut que j’aille aider Teyla et pour cela j’ai besoins de ma mémoire !

_ Ça ne changera rien ! Vous serez toujours aussi faible si ce n’est plus !

_ Mais vous avez accepté tout à....

_ Non j’ai cédé ! Contra Carson

_ Et bien vous céderez une deuxième fois, je n’ai pas envie de m’énerver encore une fois ! Cette conversation nous fait perdre du temps ! Alors cédez tout de suite qu’on en finisse ! Dit calmement John

Beckett resta stupéfait, il savait très bien au fond de lui qu’il aurait lâché le morceau avant le major. Il soupira et fit un petit signe de la tête à Rodney qui attendait avec la machine. Le genii avait préféré abandonner ses trouvailles et mettre toutes ses chances de son côté en emmenant ses armes et ses rations de survies, il ne savait pas, alors, que la ténacité de Teyla rendrait cette peine inutile !
Rodney approcha la machine et son socle près du lit du major, il la brancha à un ordinateur et vérifia une dernière fois les données.

_ C’est bon, tout est correcte ! Enfin j’espère...
John leva un sourcil interrogateur.
_ .... Heu je veux dire je suis sûr ! S’exclama Mc Kay avec un faux sourire enjoué.

Sheppard s’assit sur le bord de son lit et attendit les instructions du scientifique.

_ Vous n’avez qu’à le toucher du bout des doigts, je vous préviens tout de suite, ça va être douloureux !

Le major acquiesça, son regard fit le tour de l’infirmerie, il se réveillerait bientôt et tout ceci lui paraîtrait familier, il s’attarda un instant sur la porte d’entrée, espérant voir Teyla apparaître. Mais seule une infirmière entra, il regarda Beckett, inspira profondément et murmura :

_ A tout de suite !

Et de son bras valide il plaqua la main sur la machine, Teyla entra à ce moment dans la pièce mais il ne put la voir car une intense lumière rouge avait déjà occulté sa vision et une violente pression opprimait son cerveau. Il vit défiler devant lui des images en nombre incalculable. Il avait si mal et pourtant il savait que c’était nécessaire mais peu à peu cette nécessité disparut et ne resta plus que la douleur et les images. Il voulait que tout s’arrête, pourquoi le faisaient-on ainsi souffrir ? Mais la souffrance devenait plus intense et ne semblait pas prête de s’arrêter.

Beckett regardait le major en se rongeant les ongles, il ne supportait pas de voir quelqu’un souffrir sans pouvoir rien faire, surtout quand cette personne était un ami.
Rodney ne regardait pas, les cris que poussait le major suffisaient à lui remémorer la douleur qu’occasionnait cet appareil.
Teyla fixait d’un œil inquiet John, son cœur c’était accéléré depuis qu’elle avait rencontré Ford qui l’avait averti que le major s’apprêtait à ce connecter à l’objet ancien.
Le silence se fit soudain dans la pièce, la lumière de la machine baissa d’intensité et le major resta étendu sur son lit, immobile.

Beckett c’était précipité dès que le rayon avait disparut et c’était occupé du major mais ce dernier était toujours inconscient. Teyla resta une fois de plus à son chevet, caressant du bout du doigt la main de John. Elle avait peur que les sentiments qu’elle ressentait ne soient plus réciproques à son réveil.
L’oreillette de l’athosienne grésillât et Elisabeth lui demanda de la rejoindre dans son bureau.



Elisabeth été fatiguée, les journées, ces derniers temps étaient plus que longues, et celle-ci ne semblait pas vouloir déroger à la règle. Deux hommes dans le coma ou du moins inconscient pour une durée indéterminée, un génii complètement fou dans la l’ex-cellule de Steve et une migraine des plus tenace.
Elle se massa les tempes, la vie sur Atlantis aurait pu être tellement plus simple sans ces horreurs de Wraiths !
Mc Kay entra dans le bureau suivit de Ford.

_ Alors Rodney, avez-vous une idée de quand va se réveiller le major ? Demanda Weir

_ Non, les données des anciens sont faussées car nous sommes morphologiquement et génétiquement différent d’eux !
Teyla entra à son tour et s’assit face au bureau aux côtés de ses compagnons.

_ Bien, nous sommes tous là ! J’ai commencé à interroger le prisonnier mais à part rire, d’une façon très sadique, il n’a pas dit grand-chose ! Apparemment c’est bien un genii mais je n’ai pas la moindre idée de sa mission...

_ Et surtout de la façon dont il s’y est prise pour entrer dans la cité ! Ajouta Rodney. Il faut absolument découvrir comment il s’y est pris, il peut y en avoir d’autre !

_ Je sais ! Mais je pense qu’il faudrait qu’un militaire s’occupe de son interrogatoire car apparemment mais menaces ne lui font aucun effets ! Je n’ai même pas réussi à lui faire dire son nom !

_ Je suis volontaire Madame ! S’exclama Ford

_ Merci Lieutenant, je voudrais que vous essayiez dans un premier temps la manière douce. Je ne tiens pas à me mettre encore plus à dos les genii. Bonne chance ! Vous pouvez disposer.

Ils sortirent tout trois du bureau, Rodney prit la direction de son labo afin d’écouler une partie de la montagne de travail qui l’attendait. Ford partis vers le niveau des cellules. Teyla le rejoignit.

_ Lieutenant, puis je assister à l’interrogatoire ? Demanda-t-elle

_ Oui bien sûr ! Peut être que vous pourrez m’aider !

Elle lui sourit, son intention était en effet de participer le plus activement possible à cet interrogatoire.

Ils arrivèrent au bout de quelques minutes devant la porte de la cellule, gardée par de militaires fortement armés.
Le lieutenant Ford inspira profondément, il détestait cet endroit depuis qu’il avait abrité des wraiths. Ils avaient beau ne plus être là, Aiden ressentait comme une empreinte résiduelle de leur présence, comme une odeur imperceptible que l’on capte sans parvenir à la définir.
La porte s’ouvrit à leur arrivée, la cellule était là, et pour une fois elle renfermée un être humain ! Mais il était tout aussi répugnant qu’un wraith.
Assis par terre, dans l’angle le plus éloigné de la porte, l’homme les regarda entrer, son visage à demi dissimulé par l’ombre ne laissait entrevoir qu’une bouche aux lèvres quasi inexistante, qui s’étira dans un sourire mauvais en voyant Teyla.
Il était persuadé que cette femme était une battante hors du commun et après leur rencontre il avait imaginé de quelle façon il aurait aimé la tuer. Il savait à quel point elle aurait résisté mais il revint à la réalité, pour le moment c’est lui qui était dans une cellule et elle qui tenait sa vie entre ses mains.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptySam 20 Mai 2006 - 12:42

Un silence troublant s’installa, Ford voulais établir une atmosphère tendue afin de pousser à bout son prisonnier. Mais celui-ci ne semblait pas le moins du monde impressionné par cette tentative de le déstabiliser !

_ Comment vous appelez-vous ? Demanda Ford au bout de plusieurs minutes

Le prisonnier le regarda et éclata en un grand rire froid et sans joie.

_ Avez-vous réellement envie de connaître mon nom ? Répondit-il. Non, je le sais, je le sens ! Vous n’avez qu’une envie c’est de quitter cette pièce et de ne plus jamais y revenir !

Ford resta parfaitement silencieux, Teyla recula un peu dans l’ombre afin de pouvoir observer tout à son aise cet homme totalement perturbé.

_ Quel est votre nom ? Répéta Ford sans ciller.

L’homme soupira, se leva et commença à arpenter nonchalamment sa cellule tout en restant à une distance raisonnable du Lieutenant.
Ford l’entendit inspirer profondément à plusieurs reprises comme s’il cherchait à flairer une odeur ténue. Le jeune lieutenant se sentait de plus en plus mal à l’aise, les wraiths étaient presque moins bizarres et plus prévisibles que cet homme.

_ Comment êtes vous entré dans la cité ? Essaya Aiden

Le prisonnier eut un petit gloussement :
_ Comme si j’allais répondre à cette question ! S’exclama-t-il.

Puis il ajouta d’une voix basse et précipitée :

_N’essayez pas de détourner votre esprit ! Je le sens, je le vois dans vos yeux ! Il inspira de nouveau profondément. Vous le sentez aussi bien que moi : des wraith ont séjournés ici !

Ford déglutit avec difficulté, comment cet homme pouvait-il savoir cela ? Il semblait que comme lui-même, le genii ressentait la trace des wraith. Cependant Aiden faisait tout son possible pour éloigner de son esprit cette sensation. Il ne voulait pas penser à cette froide peur qui vous envahit quand vous vous retrouvez face à ces monstres. Mais cette peur il la ressentait malgré tout face à son prisonnier, cet homme dégageait la même aura qu’un wraith.

Ford ferma les yeux un instant pour essayer de reprendre contenance néanmoins à son grand étonnement, des images de personne mourante jaillir dans son esprit, des visages de personne terrifiées, hurlant, pleurant et implorant. Il sursauta et rouvrit vivement les paupières et remarqua que l’homme c’était approché et le fixait intensément.

_ Arrêtez ! S’écriât le lieutenant

_ Arrêtez quoi ? Demanda innocemment le prisonnier

Ford souffla et tenta de reprendre une fois de plus une allure assurée mais une fois de plus le genii mit mal sa tentative.

_ Vous en avez peur n’est ce pas ? Susurrât-il

_ De quoi ? Interrogea Aiden

_ De la mort, qu’ils ne meurent... que vos grands-parents meurent sans que vous n’ayez pu les revoir au moins une fois ! Un sourire mauvais étira ses lèvres quand il vit les yeux de Ford s’agrandir de surprise. Il se mit à rire comme un fou en regardant le jeune homme reculer doucement vers la sortie et son rire se transforma en un hurlement démoniaque quand il aperçut Teyla sortir de l’ombre et suivre le lieutenant.




*************************************************
J'espère que vous êtes pas trop déçues que Teyla n'ai pas grillés les neurones du prisonnier mais elle avait pas son générateur à naqquadah sur elle! :lol!:
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyMer 24 Mai 2006 - 8:48

Voila une suite! Jsuis gentille hein, je pense à poster même en période de révision/partiel! Bon c'est vrai que je visite le forum au lieu de réviser mais quand même!




Aiden était couvert de sueur froide, il avançait le plus vite possible pour s’éloigner de ce rire qui le poursuivait. Comment avait-il su ?

_ Lieutenant attendez ! S’écria Teyla courant derrière lui. Que c’est-il passé ?

Teyla se rendit compte que Ford tremblait légèrement, comment les simples paroles de cet homme avaient-elles pu le mettre dans cet état ?

_ Cet homme est..., c’est le diable en personne ! Croyez moi Teyla, la seule chose à faire c’est de le tuer !

_ Mais pourquoi ? Que vous a-t-il fait ? Est-ce ce qu’il a dit ?

_ En partie oui, mais c’est comme s’il c’était insinué dans mon esprit, il savait ce que je pensais, ce que je ressentais et il m’envoyait des images d’horreur !

_ Mais c’est impossible voyons, il vous à juste déstabilisé ! Il faut y retourner, il faut savoir comment il est entré dans la cité et s’il est seul !

_ Je sais ! Mais je suis désolé Teyla, je n’y retourne pas et vous devriez en faire autant !

Sur ce le lieutenant parti en vitesse vers le téléporteur et se volatilisa.





La première chose à laquelle il pensa, c’est que sa boîte crânienne avait dû rétrécir pendant la nuit. Son cerveau semblait en feu, il réfléchit un instant pour essayer de se rappeler ce qui aurait pu entraîner cet état. Cette tâche lui parut anormalement difficile, des souvenirs en tout genre donnés l’impression de flotter à l’emplacement de la journée de la veille. La colère...oui il c’était mis très en colère contre Rodney ou plutôt contre lui à cause... d’une machine...et des ses souvenirs. Tout un pan de sa mémoire se remit soudain en place, la machine qui enregistre les souvenirs, le souvenir de la disparition de ses parents dans la tête de Mc Kay et puis l’infirmerie et Carson qui lui injectait des calmant, en veux-tu en voila !
Mais John savait qu’il ne s’agissait pas de la veille, il réfléchit et se retrouva propulsé une bonne vingtaine d’années plus tôt en plein milieu d’une bataille de boule de neige mémorable.
Non, non, non, Sheppard fronça les sourcils, tout ceci remontait à trop loin, beaucoup trop loin ! La vision d’une majestueuse chaîne de montagne enneigée et d’un lac aux reflets vert remplaça le souvenir précédent, Rodney, Ford et Teyla apparurent un instant et puis la douleur, l’impression que tous ces sens explosaient en même temps. Boum un autre pan de sa mémoire se remit nettement en place en lui donnant l’impression qu’il éparpillé d’autres souvenirs qui n’avaient pas encore retrouvé leur emplacement.
Tout ce qui séparait ce dernier souvenir au jour d’aujourd’hui restait vague et flou, une bataille de polochon avec Teyla, souvenir qui lui parut étrangement invraisemblable, une course effrénée dans des couloirs sombres, une douleur fulgurante dans l’épaule et un homme inconnu qui s’approchait de lui. Tout ce qu’il arrivait à définir c’est que cet homme était dangereux, le reste n’était qu’un imbroglio d’image baignée de brume et de voix résonnant dans le lointain.
Il papillonna des yeux et découvrit l’infirmerie dans laquelle régnait un calme parfait. Il n’y avait personne à part lui et Zelenka, dont l’attaque lui revint vaguement en mémoire.
Beckett fondit soudain sur lui et commença à l’ausculter puis au bout de quelques minutes d’un silence pesant il posa la question qui le turlupinait :

_ Vous vous souvenez ?

_ Me souvenir de quoi ? Demanda John

Carson parut un moment décontenancé mais se reprit :
_ De votre vie !

_ Heu...oui ! Pourquoi ne devrais-je pas m’en rappeler ? S’étonna le militaire

Le docteur poussa un grand soupir et fit un sourire :

_ C’est cette machine, elle avait effacé votre mémoire !

John le regarda avec un air hébété puis fronça les sourcils :

_Oui, oui, je crois que je me souviens, c’est pour cela que ces derniers jours me paraissent si flous ?

_ Oui ça doit être en rapport ! Ah major ! Bienvenu parmi nous ! S’exclama Beckett.
Le docteur ne c’était pas sentit aussi heureux depuis pas mal de temps, tout commençais progressivement à rentrer dans l’ordre si on pouvait considérer qu’il y ait un ordre sur Atlantis !



Teyla arpentait la balustrade d’un des balcons de la cité, elle ne savait pas quoi faire pour ce fameux genii, Ford refusait d’y retourner et Elisabeth avait décidé de laisser le prisonnier mariner un peu dans sa cellule avant de re-tenter un interrogatoire. Mais l’athosienne pensait qu’il était urgent de lui soutirer des informations, ses compatriotes pouvaient essayer de venir le récupérer, des complices étaient peut être caché dans la cité, lui-même avait peut être fait quelque chose comme poser une bombe ou un moyen de faire parvenir aux genii des informations. Trop de doutes persistaient qu’il fallait lever rapidement.
Teyla entendit dans son oreillette que le major c’était réveillé avec toute sa mémoire et qu’il allait bien. Le cœur de la jeune femme fit un bon dans sa poitrine, John allait bien ! Mais un nouveau doutes vint s’ajouter aux autres, de quoi allait-il se rappeler ? Qu’allait devenir ses sentiments pour elle ?
Elle décida de mettre de côté ces questions pour se concentrer dans l’immédiat au plus important.
Elle quitta le balcon d’un pas décidé et pris la direction des cellules, elle allait faire cracher ses secrets à cet homme !
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyLun 29 Mai 2006 - 15:43

Voila une tite suite! Désolé pour le retard! bonne mecture.





John se sentait merveilleusement bien, malgré tous les soucis qui persistaient, malgré son bras qu’il ne pouvait quasiment pas bouger, ses souvenirs étaient de retour dans sa tête et retrouvaient progressivement leur place. Il sentit des émotions à retardement le gagner quand il se rendit compte que Zelenka était passé à deux doigts de la mort, en partie à cause de lui. Elisabeth et Rodney étaient déjà venus lui faire un petit coucou, mais le scientifique lui avait parut assez mal à l’aise, sans que Sheppard ne parvienne à en déterminer la cause. Etait-ce à cause de la folie qui c’était emparé de lui quelques jours plus tôt et durant laquelle il aurait été capable de mettre Mc Kay en morceau ? Où y avait-il autre chose ?
Il était maintenant seul, réfléchissant à ce qu’il aurait pu faire à Mc Kay pendant le laps de temps où il été resté amnésique quand une autre pensée vint flotter dans son esprit se transformant progressivement en une obsession : Teyla n’était pas venu le voir. Il fut presque surpris de se sentir troublé par cette absence mais peut être n’était-ce dû qu’au fait qu’ils avaient passé beaucoup de temps ensemble ces derniers jours. Il tenta de se souvenir un peu mieux de ces fameux jours, les souvenirs lui revenant lentement en mémoire.



Teyla se tenait devant la porte de la cellule, elle hésitait un peu mais l’image de cet homme tentant d’étrangler John vint une fois de plus la hanter, John ne respirant plus, John pâle comme la mort, John qui pourrait ne plus être là à cause de cet homme, John dont elle ne pouvais plus se passer !
Elle prit une profonde inspiration et entra dans la pièce. Le prisonnier sourit en dévoilant toutes ses dents jaunâtres, un sourire qui voulait dire « je savais que vous reviendrez ! »
Il se leva et s’immobilisa au centre de sa cage comme s’il craignait de s’approcher trop près de la jeune femme.

_ Votre petit camarade n’est pas avec vous ? Susurra-t-il

L’athosienne ne répondit pas et s’avança vers la porte de cellule, fit signe au soldat de désactiver le bouclier et de sortir. Le jeune homme la regarda incrédule mais préféra obéir quand le regard noir de Teyla se posa sur lui.
Elle s’approcha de la porte qui s’ouvrit et pénétra dans la cellule, face au prisonnier. Il respira deux fois profondément pour se calmer, il n’avait pas vraiment prévu ce qui venait de se passer, entre lui et la liberté ne restait qu’une femme.
Mais avant même qu’il n’ais songé à un moyen de s’échapper, Teyla fondit sur lui, le plaqua au sol, un couteau sous la gorge. Totalement immobilisé, il ne pouvait que fixer la jeune femme dans les yeux.

_ Vous en avez peur n’est ce pas ? Demanda-t-elle à voix basse. Vous avez peur de ce couteau parce qu’il est porteur de la mort ! Cette mort que vous dispensez autours de vous avec autant de facilité.

Elle resta quelques secondes sans parler, pour laisser le temps à son prisonnier de sentir le sang couler le long de son cou.
Il sentait que le couteau lui entailler la peau et il y avait longtemps qu’il n’avait pas sentit son sang couler ailleurs que dans ses veines.

_ Vous voulez que je vous dise pourquoi vous semer la mort ? Recommença Teyla d’une voix profonde. Parce que vous pensez la contrôler, vous vous dites que si vous la donnez aux autres, elle ne vous emportera pas, vous. Vous avez autant peur de la mort que le lieutenant Ford mais la différence c’est que vous, vous n’avez peur que de votre propre mort !

L’homme fixait Teyla dans les yeux, il voulait la déstabiliser comme il savait si bien le faire mais tout ce qu’il lut dans les yeux de cette femme, c’est qu’elle le tuerait avec autant de plaisir qu’il le faisait lui.

Teyla vit disparaître le sourire sardonique du genii, il avait compris qu’elle était capable de le mettre à mort, maintenant, sans scrupules !
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyVen 2 Juin 2006 - 10:29

Voila la suite promise puisque je ne suis pas là ce week end! Elle est pas super longue mais vous allez y apprendre pas mal de chose...enfin il me semble!



Teyla vit disparaître le sourire sardonique du genii, il avait compris qu’elle était capable de le mettre à mort, maintenant, sans scrupules !

_ Maintenant vous allez répondre à mes questions ! Dit-elle. Comment vous appelez-vous ?

_ Godrec Lindor. Bégaya-t-il en sentant la lame pénétrait sa peau à chaque syllabe

_ Comment êtes vous entré dans la cité?

_ Les miens ont découvert un vaisseau wraith, un dart sur une planète déserte. Nos scientifiques l’on remit en état de marche et ils m’ont matérialisé dans la cité !

Teyla réfléchit un instant, elle ne se souvenait absolument pas qu’un dart ait survolé la cité ! Elle pressa un peu plus sa lame contre la gorge de l’homme.

_ Vous mentez, aucun dart n’est venu ici récemment !

L’homme sentit la lame s’enfonçait dans son cou :

_ Si mais il était en mode furtif, vous ne pouviez ni le voir, ni le détecter ! S’exclama-t-il un peu paniqué de sentir son sang couler de plus en plus abondamment.

_ Ne me prenez pas pour une imbécile ! Murmura Teyla les dents serrez. Les dart n’ont pas de système d’invisibilité.

_ Sur la planète il y avait aussi un vaisseau atlante, un jumper, mais il était en trop mauvais état pour le réparer. Cependant nos scientifiques ont réussi à greffer le module qui permet l’invisibilité sur le dart. Ils ont ensuite fabriqué un brouilleur pour brouiller les capteurs de la cité et l’on installé sur le dart.

Teyla essaya de ne pas laisser transparaître la peur qui s’empara d’elle, un dart invisible serait une immense menace pour Atlantis et la présence de cet homme le prouvait.

_ Pourquoi êtes vous ici ? Continua Teyla sans laisser paraître le malaise qui la saisissait et sans se soucier de son couteau qui entaillait de plus en plus la gorge de son prisonnier.

_ J’avais pour mission de ramener des technologies anciennes.

_ Pourquoi ? Pourquoi les genii iraient risquer la vie de l’un des leurs alors qu’ils savent qu’il n’avait aucune chance de quitter cette cité ?

_ C’était ça où... la peine capitale !

Teyla le regarda intriguée :

_ La peine capitale ? Vous êtes donc aussi indésirable ici qu’au sein de votre propre peuple ! Qu’avez-vous fait pour mériter ce châtiment ? Comme pour appuyer sa question Teyla enfonça la lame de son couteau dans le gras du coup de son prisonnier.

_ J’ai...j’ai tué ! Bégaya-t-il.

_ Comment deviez-vous repartir ? Acheva-t-elle

_ Le dart devait revenir me chercher dans 6 jours, nous avons rendez-vous sur la jetée est de la cité !


Teyla resta un instant à le regarder, cet homme était des plus répugnant, elle été persuadée que les genii l’avait envoyé ici dans le but principal de causer la mort autours de lui. Qui sait ce qui aurait pu se passer s’il avait réussi à s’échapper avec des technologies anciennes, avec la mémoire de John ?

Gordrec sentit que la pression de la lame sur son cou se relâcher, sa tortionnaire était en train de se laisser aller à une profonde réflexion. Il sentit sa peur le quitter, la mort ne viendrait pas le prendre aujourd’hui. Il perçut un sentiment qu’il connaissait bien lui chatouiller l’estomac, ce même sentiment qu’il ressentait quand il avait fait le choix d’une victime. Un sentiment qui devenait si oppressant que le seul moyen de le calmer était de donner la mort. Tuer, tuer encore et toujours pour le simple plaisir de les voir souffrir, pour défier la mort, pour se sentir invincible !

Il profita du petit moment d’absence de Teyla pour s’emparer du poignard qui le menaçait et propulsa l’athosienne pour pouvoir se dégager et se relever.

_ Je leur ai ôté la vie par simple plaisir. Je les ai tué le plus lentement possible pour qu’ils aient le temps de me supplier ! Murmura-t-il en se remettant sur ses pieds. Leurs plaintes, leurs râles, leurs cris tout ceci sonne à mes oreilles comme une délicieuse mélodie.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyVen 9 Juin 2006 - 17:03

Voia une suite bien méritée! J'espère que le marinage n'aura pas été trop dur!?






_ Je leur ai ôté la vie par simple plaisir. Je les ai tué le plus lentement possible pour qu’ils aient le temps de me supplier ! Murmura-t-il en se remettant sur ses pieds. Leurs plaintes, leurs râles, leurs cris tout ceci sonne à mes oreilles comme une délicieuse mélodie.

L’athosienne fut cependant plus rapide que lui et elle était déjà en dehors de la cellule et releva le bouclier quand il lança le couteau au travers des barreaux dans sa direction.
Teyla souffla, ces quelques secondes de réflexion avaient faillit lui coûter la vie. Le prisonnier avait retrouvé toute sa confiance et chantonner, presque, ses paroles morbides.

_ Viens, viens à moi jeune fille, Godrec a un cadeau pour toi. Long et effilé est le couteau que j’ai choisi pour toi ! Viens voir comme il coupe, il va te transpercer et te tuer ! TE TUER ! Finit-il en hurlant.

Teyla quitta la pièce rapidement, elle avait été trop confiante. Il avait eu peur au début mais sa folie avait rapidement pris le dessus. Elle avait cependant découvert des renseignements précieux et elle s’empressa de rejoindre le docteur Weir afin de lui faire part de ses craintes.




John somnolait quand il sentit plus qu’il ne vit, Teyla s’approcher de son lit. Il lui sourit et dit :

_Teyla ! Ça me fait plaisir de te... vous voir...et de vous reconnaître !

_ Moi aussi Major ! Heureuse de voir que vous allez bien !

_ Bien, bien, tout est relatif ! S’exclama Beckett qui venait d’arriver. Teyla dites lui, vous, qu’il ne peut pas encore quitter ce lit !

_ Heu...major vous ne devez pas encore quitter ce lit ! Répéta consciencieusement la jeune femme.

John fit la moue, il en avait plus que marre de l’infirmerie, tout était maintenant en ordre dans sa tête et il estimait qu’il avait passé suffisamment de temps dans ce lieu.

_ Docteur, autorisez moi au moins une petite promenade ! Supplia Sheppard. Teyla viendra avec moi, d’accord ?
Ça question s’adressait autant à la jeune femme qu’au médecin. Ce dernier ne pouvait d’ailleurs pas ignorer ce qu’il avait interrompus quelques jours plus tôt quand il été venu chercher Teyla. Il sourit intérieurement, toutes se mésaventures aurait peut être eu au moins un avantage.
_Bien, si Teyla vous surveille et vous ramène d’ici une trentaine de minutes ! Répondit Carson

Le sourire de Teyla se figea un peu, cette demande de John était-elle totalement anodine ? Elle espérait fortement que non mais elle ne pouvais s’empêcher de penser que Sheppard ne se souvenait peut être absolument pas de ces derniers jours.

_ 30 minutes ? S’écria John. Cendrillon avait jusqu’à minuit !

_ Cendrillon n’avait pas été poignardé, étouffé et subit une perte de connaissance quelques heures avant son bal ! Répliqua le docteur

_ Qui est Cendrillon ? Questionna Teyla pendant que Beckett passait dans la salle d’à côté.

_ Heu...je vous raconterai l’histoire un jour ! S’exclama John en se levant.

Ils s’apprêtaient à partir quand Carson réapparut, poussant devant lui un fauteuil roulant.

_ Désolé major mais ceci (il montra le fauteuil du menton) est la condition sine qua non à votre ballade !

Sheppard prit un air offusqué :

_ Cendrillon a eu le droit à un carrosse !

_ Désolé mais je n’avais pas de citrouille en réserve ! Dit Carson en riant.

Teyla regardait interloquée, les deux hommes rirent de cette Cendrillon et de la blague sur les citrouilles, décidément il lui restait beaucoup de chose à apprendre sur les terriens !

_ Allons Carson, il est absolument hors de question que je me promène là-dedans ! En plus je ne pourrais même pas le pousser à cause de mon bras !

_ Ce n’est pas un problème, je suis sûre que Teyla se fera un plaisir de vous conduire !

_ N’insistez pas, je me sens assez en forme pour marcher...

_ Ne faites pas l’enfant John, ce fauteuil est votre ticket de sortie, sans lui vous n’irez nul part ! Et si vous refusez je vous donne un sédatif ! Menaça gentiment Beckett

John savait que le médecin était tout à fait capable de lui donner des tranquillisants, il fit un petit sourire hypocrite et s’exclama :

_ Bon d’accord pour le fauteuil, alors ! Et il s’installa dedans.

Teyla prit les commandes du fauteuil roulant et s’éloigna de l’infirmerie. Quand ils furent suffisamment éloignés, John fit stopper Teyla et se leva.

_ Major, le docteur Beckett ne veut pas que vous vous fatiguiez ! Le réprimanda-t-elle

_ Allons Teyla vous n’avez pas réellement cru que j’allais me laisser promener ! On dirait un papy là-dedans !

Voyant le regard un peu inquiet de son amie, il ajouta :

_ Ne vous en fait pas, on le laisse ici, et on va juste sur un balcon et on le récupérera en revenant !

Teyla sourit, dieux que cet homme pouvait être gamin mais dieux qu’il pouvait être craquant quand il la regardait ainsi !
Ils abandonnèrent le fauteuil dans un coin et se dirigèrent vers un balcon peu fréquenté.
Ils s’accoudèrent l’un à côté de l’autre à la balustrade, le regard faisant face à l’immensité de l’océan éclairé par un magnifique couché de soleil dont les couleurs de feux embrasé le ciel. Un silence pesant s’installa entre les deux jeunes gens. Au bout d’un moment, John essaya de lancer la conversation.

_ Ça fait du bien de pouvoir sortir un peu ! Il me semble que vous aussi vous avez passé pas mal de temps enfermé ces derniers temps !

_Oui, c’est agréable de sentir le vent sur son visage !

_ Je ne me souviens pas très bien de ces derniers jours mais...nous avons réellement fait une bataille de polochon ? Questionna soudain Sheppard

_ Heu...oui, si c’est comme ça que vous nommez le fait de se taper dessus avec un oreiller ! Répondit l’athosienne

John se tourna vers elle et la regarda un instant comme s’il réfléchissait.

_ Et nous avons été interrompus par Beckett, c’est ça ? Lui demanda-t-il

_ Oui, c’est exact ! Confirma Teyla, se souvenant à quel moment précis ils avaient été interrompus, mais John ne semblait se souvenir que très vaguement de cet épisode.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyMar 13 Juin 2006 - 9:16

_ Oui, c’est exact ! Confirma Teyla, se souvenant à quel moment précis ils avaient été interrompus, mais John ne semblait se souvenir que très vaguement de cet épisode.


John regardait la jeune femme fixer ses mains, il se pencha vers elle lentement. Teyla leva la tête quand elle sentit le major se rapprocher et se retrouva face à ses magnifiques yeux verts et alors qu’elle ne s’y attendait pas vraiment, elle sentit les lèvres de John se poser sur les siennes.
Elle recula surprise, Sheppard parût totalement décontenancé.

_ Ma mémoire me joue un tour ou ce n’est pas à ce moment que Beckett nous a interrompus ? Interrogea Sheppard.
Teyla sentit son cœur bondir, elle voulait lui expliquer qu’elle avait douté, qu’elle n’était pas sûre mais les mots n’arrivaient pas à sortir dans l’ordre !

_ Si, mais...je...ne pensais pas...enfin si mais je ne...savais pas quels seraient vos sentiments une fois que vous auriez retrouvé votre mémoire ! Finit-elle par articuler

_ Pourquoi seraient-ils différents avec ma mémoire ? Demanda le militaire étonné

Teyla sourit, tous ses doutes c’étaient envolés.

_ Et puis on se tutoyaient quand on été seul, non ? Murmura John en se rapprochant de la jeune femme.

_ Oui, c’est possible ! Répondit-elle avant de combler l’espace qui la séparait de l’homme.
John passa son bras valide autours de la taille de l’athosienne quand il sentit la main de celle-ci se glisser dans ses cheveux. Le baiser se prolongea un peu puis leurs lèvres se séparèrent mais ils restèrent un moment front contre front, à se laisser bercer par le bruit des vagues.
Ils sortirent de leur rêverie au bout d’un long moment, et John s’exclama :

_ Finalement toute cette histoire aura eu des bons côtés !

_ Cette « histoire » n’est pas finie ! Renchérit Teyla. Le genii m’a dit que quelqu’un devait venir le chercher !
Elle entreprit alors de raconter tout ce que le prisonnier lui avait avoué, quand elle eu fini son récit, John resta un moment silencieux, le regard plongé dans l’horizon, puis soudain il se tourna vers Teyla.

_ « Le genii T’AS dit »? Répéta-t-il comme si Teyla venait seulement de prononcer ces mots.

_ Oui...répondit la jeune femme

_ C’est toi qui l’as interrogé ?

_ Oui...répéta l’athosienne.

_ Toute seule ? Continua John

_ Toute seule ! Affirma Teyla
Elle vit Sheppard blêmir.

_ Mais c’était dangereux ! S’écria-t-il. Il aurait pu t’arriver quelque chose ! Il aurait pu t’agresser !

_ Allons, calme toi ! Je te rappelle que je suis la meilleure des combattantes au corps à corps ! Chuchota-t-elle en posant une main rassurante sur la joue de l’homme.
Il lui fit un faible sourire et passa son bras autours de ses épaules.

_ C’est juste que je ne veux pas te perdre maintenant ! Murmura-t-il

Teyla posa sa tête sur le torse de John et enlaça sa taille.

_ Je ne suis pas en sucre, John !

_ Je sais.

Elle se rendit soudain compte que Sheppard tremblait légèrement, elle se sépara de lui à regret et déclara :

_ Il est temps de retourner à l’infirmerie. Le docteur Beckett ne va pas être content si je ne te ramène pas à l’heure !

_ On a encore 5 minutes ! Protesta John mais à peine avait-il prononcé ces mots que ses jambes se dérobèrent sous lui.
Teyla le rattrapa à temps et l’aida à s’asseoir par terre appuyé contre la balustrade.

_ Non, nous n’avons pas encore 5 minutes. Tu es resté debout trop longtemps. Tu restes ici, je vais chercher le fauteuil roulant ! Ordonna-t-elle

John acquiesça, il c’était senti vidé de toutes forces quand Teyla lui avait dit qu’elle affronté ce prisonnier fou, seule. Ce qu’il pouvait détester se sentir faible et malade !
Elle revint rapidement et ils purent prendre le chemin de l’infirmerie. Quand ils arrivèrent, ils tombèrent sur le docteur Beckett qui leur montra le cadran de sa montre en le tapotant du bout du doigt.

_ Vous devriez être là depuis un quart d’heure ! S’exclama-t-il avec un air faussement sévère qui devin inquiet quand il vit le militaire se passer une main tremblante sur les yeux. Recouchez vous, vous avez l’air épuisé ! Ordonna-t-il.



Teyla avait été chassée de l’infirmerie pas Carson qui devait être en train de passer un savon à John, elle tomba sur le lieutenant Ford.

_ Teyla ! S’exclama-t-il. Je vous cherchais justement. Le docteur Weir m’a dit que vous aviez réussit à soutirer des informations au prisonnier.

_ Oui c’est exact ! Répondit la jeune femme.

_ Je voulais m’excuser pour avoir lâchement fuit, tout à l’heure ! Lâcha le Lieutenant

_ Vous...excusez ? Mais votre acte n’était absolument pas lâche Aiden ! S’exclama Teyla. C’est vous qui aviez raison, cet homme est dangereux et complètement fou !

Elle jeta un cou d’œil aux alentours et murmura avec un air de conspirateur :

_ Ne le dites à personne et surtout pas au major, mais le prisonnier a presque faillit me poignarder ! Je crois que personne ne devrait retourner le voir ! Et je me demande sincèrement de ce que nous allons pouvoir en faire !

Aiden leva tout haut les sourcils, pourquoi ne surtout pas le dire au major ? Mais il dû ravaler sa question car Mc Kay venait de faire son apparition. Il avait l’air fatigué et énervé.

_ Teyla il faut que je vous parle ! Dit-il d’une voix cassée. Seul à seul !
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptySam 17 Juin 2006 - 13:20

Aiden leva tout haut les sourcils, pourquoi ne surtout pas le dire au major ? Mais il dû ravaler sa question car Mc Kay venait de faire son apparition. Il avait l’air fatigué et énervé.

_ Teyla il faut que je vous parle ! Dit-il d’une voix cassée. Seul à seul !

_ Et bien, tout le monde veux me parler ! S’exclama-t-elle.

Aiden lui fit un petit signe de la main, Rodney avait l’air d’avoir besoin de parler de quelque chose d’important.
Ce dernier entraîna l’athosienne dans un coin tranquille et commença à parler à toutes allures :

_ Je voulais vous parlez au sujet de la conversation qu’on a eu hier, vous savez juste avant que Beckett ne ramène Zelenka, au sujet de...des souvenirs que j’ai vu...la mort de....

_ Oui, je sais de quoi vous parlez ! L’interrompit Teyla, quand elle vit passer le sergent Bates dont les oreilles semblaient prêtent à capter toutes sortes d’informations.

Teyla prit Rodney par le bras et le fit entrer dans un labo vide en prenant bien soin de fermer la porte derrière elle.
Rodney reprit sa tirade là où il l’avait arrêté :

_ Donc, je voulais savoir, si vous croyez vraiment que...que je devrait lui parler de ce que j’ai vu...de la mort de ses parents ?

_ Je pense que vous devrez lui en parler, à un moment ou à un autre ! Mais je ne peux pas vous dire quel moment sera le plus propice ! Je pense néanmoins que vous ne devriez pas attendre trop longtemps !

_ Mais je ne vois même pas comment je pourrai aborder le sujet ! S’exclama Rodney, au bord de la crise de nerf.

_ Il suffira de lui dire en face que vous avez vu quelque chose qui vous semble vraiment important qu’il sache. Répondit simplement Teyla

Rodney soupira, il savait qu’il ne pourrait pas y échapper mais cette conversation l’horrifiait ! La façon dont Teyla lui présentait les choses semblait simple mais il savait parfaitement que ce serait un moment difficile pour lui et le major.


La nuit était, une fois de plus, tombée sur la cité, Rodney tournait en rond dans sa chambre, comment allait-il pouvoir aborder le sujet ? Quand ? Où ? Fallait-il qu’il soit seul avec Sheppard ou celui-ci risquait-il de perdre le contrôle de lui-même ?
Il ne parvenait pas à se débarrasser d’un nœud à l’estomac qui le harcelait depuis qu’il c’était rendu compte qu’il devrait parler de tout ceci à John.
Le scientifique s’arrêta un instant et regarda le ciel étoilé par sa baie vitrée, ce spectacle était si grandiose, des millions d’étoiles qui brillaient depuis des milliers d’années. Et au milieu de tout cela, la voie lactée devait briller elle aussi.
Rodney revint à la réalité et recommença à tourner en rond, l’estomac toujours aussi noué.






Voila une suite, je sais elle est très courte mais j'ai vraiment du mal en ce moment pour écrire! Pardonnez moi, ne me lynchez pas, s'il vous plaît! Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 Sad20pan
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyLun 19 Juin 2006 - 10:48

Voila comme promis je vous met une suite un peu plus conséquente que la dernière!





Il était 8h du matin quand Ford croisa Mc Kay dans les couloirs, le lieutenant trouva le scientifique particulièrement pâle et fatigué et pour cause, il n’avait pas dormis de nuit. Il se dirigeait d’un pas décidé vers l’infirmerie. Il tomba immédiatement sur Carson et lui demanda d’une voie un peu tendue :

_ Il faudrait que je parle au major ! Il y a moyen que nous puissions parler dans un coin tranquille ?

_ Non c’est hors de question, il est encore trop faible ! Répondit instantanément le médecin.

_ Ecoutez Carson, vous...savez les...souvenirs dont je vous ai parlé, je crois que je dois lui en parler. Mais je ne peux pas le faire dans un endroit où l’on peut entrer comme dans un moulin !

Beckett, resta un moment silencieux, oui il comprenait tout à fait que Rodney veuille parler en privé mais Sheppard était encore faible et il craignait que ce genre de conversation ne l’affaiblisse en plus sur le plan psychologique.

_ Vous savez Rodney, je ne suis pas sûr que se soit le bon moment ! Tenta Carson

_ Sincèrement je ne crois pas qu’il y ait de bon moment pour ce genre de chose ! Maugréa Rodney qui c’était préparé toute la nuit à cette conversation.

_ Bien, mais emmenez le dans ses quartiers, vous y serez tranquille et s’il se sent mal il pourra s’étendre. Par contre pour les déplacements, utilisez un fauteuil roulant, je ne veux pas qu’il marche. Dit Beckett

Rodney acquiesça.

_ Et au moindre signe anormal, venez me chercher ! Ajouta le Docteur

_ D’accord....merci ! Murmura Mc Kay

Il inspira un grand coup et se dirigea vers le lit du militaire, celui-ci était aussi pâle que le scientifique mais il lui fit un grand sourire en le voyant.

_ Mc Kay, je suis content de vous voir ! Vous savez que vous avez une tête de déterré ? Plaisanta-t-il

Rodney fit un faible sourire au major et s’exclama en essayant d’être le plus naturel possible :

_ Vous êtes pas mal non plus en zombie !

John rie, Rodney avait l’air à peu près normal avec lui.

_ Ça vous direz une petite balade ? Demanda Rodney

John fut surpris par cette proposition, Rodney lui proposait une promenade ? Finalement il ne devait pas être dans son état normal.

_ Heu...ça aurait été avec plaisir mais le Dr Beckett m’a menacé de me sangler à mon lit si je lui demandais l’autorisation pour une sortie !

_ Ne vous en fait pas le Dr Beckett est d’accord, à condition que vous montiez... (il fit le tour de la pièce du regard)...là-dedans ! Dit il en s’approchant d’un fauteuil roulant, garé dans un coin.

John s’étonna encore plus, Beckett d’accord pour qu’il sorte alors que la veille il lui avait fait tout un sermon parce qu’il c’était fatigué inutilement ? Ça aussi ce n’était pas normal ! Cependant John sentit que cette promenade était obligatoire, il devait bien cela à Rodney !
Il accepta donc et s’assit dans le fauteuil.

_ Où va-t-on ? Demanda John une fois qu’ils furent dans les couloirs de la cité.


_ On va dans vos quartiers ! Répondit Rodney dont la tension montait de plus en plus.

_ Dans mes quartiers ? S’étonna Sheppard. Vous auriez pu trouver mieux comme itinéraire touristique !

Ils arrivèrent devant la porte de John, Rodney poussa le fauteuil à l’intérieur puis le positionna en face du lit, où il s’assit, les jambes tremblantes.

_ Je ne voudrais pas être désagréable mais ce n’est pas très intéressant comme promenade ! S’exclama John un sourire narquois sur les lèvres.

_ Je sais ! Répondit faiblement le scientifique. Si je vous ai amené ici, c’est parce qu’il me fallait un endroit calme pour vous parler !

Le sourire de John s’effaça aussitôt, il voyait au ton de Rodney qu’il ne s’agissait pas d’une plaisanterie. Rodney allez probablement lui demander des explications sur son comportement, ou peut être sur quelque chose qu’il avait fait ou dit durant le laps de temps où il été resté amnésique.

_ Vous, vous souvenez, que lorsque j’ai touché la machine ancienne, après vous, une partie de votre mémoire à été téléchargée dans ma mémoire !? Commença le scientifique.

John fit un petit signe de tête, il ne comprenait pas très bien pourquoi Mc Kay remettait cette conversation sur le tapis mais il été soulagé qu’il ne s’agisse pas d’autre chose.

_ Rodney, je vous ai déjà dit que je ne vous en voulais absolument pas à vous mais plutôt à moi ! S’exclama Sheppard

_ Je sais, je sais ! Répondit Rodney qui souhaitait plus que tout que John ne l’interrompe pas.

_ Alors ne remettons pas ça sur le tapis ! Je vous promets de me contrôler la prochaine fois ! Et tiens, je vous autorise même à me donner un coup de poing pour me calmer ! Essaya de plaisanter John

_ John, s’il vous plaît, écoutez-moi ! Implora Mc Kay. Vous savez...je...vous avez dit que je ne pourrais pas voir vos souvenirs mais il s’avère que...que...que j’en ai vu certain.

John sentit son cœur se figer, l’air sembla lui manquer pendant un instant, était-il possible que Rodney ait vu...ce qu’il avait tant chercher ? Le scientifique avait-il eu accès au souvenir de la mort de ses parents ? Le cœur de Sheppard sembla se remettre à battre à une vitesse excessive.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyJeu 22 Juin 2006 - 10:32

John sentit son cœur se figer, l’air sembla lui manquer pendant un instant, était-il possible que Rodney ait vu...ce qu’il avait tant chercher ? Le scientifique avait-il eu accès au souvenir de la mort de ses parents ? Le cœur de Sheppard sembla se remettre à battre à une vitesse excessive.


Voyant que John l’écoutait attentivement et ne semblait pas prêt à le tuer, Rodney poursuivi :

_ Certains de vos souvenirs se sont imposés à moi lors de mon sommeil, un peu comme des rêves ! Mc Kay s’arrêta en voyant John poser son front dans sa main valide.

_ Qu’est-ce...qu’avez-vous vu ? Demanda le militaire.

Rodney déglutit avec difficulté, ça y est, on y était, le moment été venu, et Rodney ne pouvait plus faire marche arrière.

_ J’ai d’abord assisté à...un enterrement !

John fut parcouru par un frisson, un enterrement, il ne voulait même pas imaginer de quel enterrement il s’agissait. Certes il avait toujours voulu savoir mais l’apprendre de cette façon !

_ Je n’ai pas tout de suite compri qu’il s’agissait de l’un de vos souvenirs ! Je croyais que c’était un vieux souvenir à moi mais je me suis rapidement rendu compte que non ! Continua Rodney. Par la suite, j’ai assisté à...quelque chose de terrible ! Ajouta-t-il.

Sheppard ferma les yeux, il avait le cœur au bord des lèvres et la tête lui tournait, il savait exactement ce que Rodney allait lui dire mais il ne pouvait pas le croire, ne voulait pas y croire !

_ John, j’ai vu le décès de vos parents ! Dit lentement Mc Kay attendant la réaction du major.

John été parcouru par des frissons de plus en plus nombreux, il avait froid mais ça tête semblait brûlante. Il sentait ses doigts glacés sur son front fiévreux, il ne parvenait pas à ouvrir les yeux par peur de devoir faire face à la réalité. Ses yeux fermé lui permettait encore d’espérer que tout ceci n’était qu’un cauchemar mais quand il ouvrit les paupières, Rodney était bien là, assis sur le lit et le regardant avec inquiétude.

_ J’ai aussi vu un séjour à l’hôpital que vous avez dû faire juste après...l’accident. Je suis vraiment désolé, John, je vous avez promis de tout faire pour ne pas voir vos souvenirs mais....

_ Ne vous excusez pas ! L’interrompit Sheppard d’une voix blanche. Ce n’est pas votre faute, c’est moi qui aie déclenché tout ceci.

Voyant que le militaire semblait se sentir mal, le scientifique lui demanda :

_ Vous voulez que j’aille chercher le Dr Beckett ?

_ Non, ça va aller, j’ai juste besoin de prendre l’air ! Et sur ces paroles, John se leva et sorti sur le balcon de sa chambre.

L’air frais lui fouetta le visage, il trembla plus violement de froid mais il avait besoin d’air pour essayer de retrouver une respiration normale. La vue de l’océan le calma un peu, l’eau tranquille venait mourir en petite vague sur les murs de la cité, cette vision d’immuabilité l’apaisa.
Rodney était toujours assis, il se sentait un peu mieux, John ne semblait pas lui en vouloir d’avoir vu ce drame mais il savait aussi que Sheppard aller probablement lui demander de lui raconter la scène et cela, Rodney l’appréhender.
John revint dans la chambre quelques minutes plus tard, se réinstalla dans le fauteuil roulant, face à Rodney qui n’avait toujours pas bougé.

John ne savait plus quoi faire, il avait toujours voulu savoir, toujours voulu se souvenir mais il n’avais jamais pensé qu’une autre personne pourrait lui dire ce qui c’était exactement passé. Il ne s’agissait pas de n’importe qui mais de Rodney, un ami, pour qui, il avait dû être difficile de voir ce souvenir et pour qui il devait être encore plus dur de venir lui en parler. Mais il s’agissait peut être de son ultime chance de savoir de quelle façon ses parents avaient péris.

_ Racontez-moi, s’il vous plaît ! Racontez moi comment ils sont morts ! Demanda John d’une voix tremblante. Les paroles étaient presque sorties toutes seules et John n’était même pas sûr qu’il soit vraiment prêt pour ça ! Il ferma les yeux comme pour encaisser un choc.

Rodney se figea, ce qu’il craignait venait d’arriver, il allait devoir raconter à John comment ses parents été morts. Il avait la gorge terriblement sèche son cœur cognait dans sa poitrine, il ne savait pas par où commencer et il décida de raconter la scène telle qu’il l’avait vu durant son sommeil.

_ Ce que j’ai vu se passe de nuit, vous êtes dans votre chambre où il règne une chaleur anormale. Vous êtes terrifié car vous entendez des bruits étranges dans la maison. Rodney vit John tressaillir mais préféra continuer, il était inutile de prolonger ce moment indéfiniment.
_ Un homme entre soudain dans votre chambre, je suppose qu’il s’agit de votre père, dans le couloir des flammes lèches les murs et le plafond...

Au fur et à mesure que Rodney avançait dans son récit, John voyait apparaître dans sa tête des bribes d’images, il vit le couloir en feux et son père entrer dans sa chambre, il vit sa mère enceinte arriver et le consoler. Son cœur battait de plus en plus fort à mesure où le film de l’incendie se déroulait dans sa tête, il sentit plusieurs lames rouler sur ses joues, il tenta de les masquer en plaçant sa main devant ses yeux mais c’était inutile Rodney savait parfaitement quelle douleur devait à présent ressentir le militaire.

Mc Kay termina son récit dans un murmure, il avait compris depuis le début que son récit avait dû déclencher une sorte de déclic chez le militaire et que la mémoire de cet événement lui était probablement revenue.
Voila c’était fait, Rodney se leva et dit à voix basse au militaire prostré dans le fauteuil roulant :

_ Je vais vous ramener à l’infirmerie, maintenant.

_ Merci mais j’aimerai être seul ! Répondit John

_ Je ne pense pas que le Dr Beckett...

_ Je me fiche de ce que pense Carson, je veux juste être seul un moment !

John tournait la tête à l’opposé du scientifique pour ne pas lui montrer sa douleur mais il ne parviendrait pas à se contenir longtemps et il espérait fortement que Rodney comprendrait et sortirait.

Mc Kay regarda quelques instants le major, inquiet à l’idée de le laisser seul, mais il ne pouvait s’empêcher d’imaginer la douleur que devait ressentir John et il préféra le laisser tranquille.

John entendit la porte de sa chambre se refermer et il laissa libre cours à sa tristesse et à sa douleur. Son père avait tout fait pour le sauver, John eu un haut le cœur, et sa mère...sa mère était...enceinte, il se précipita dans la salle de bain et vomit plusieurs fois avant d’aller s’étendre épuisé sur son lit, secoué par des tremblements incontrôlable.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F)   Nul ne sait ce qui dort dans notre inconscient (F) - Page 2 EmptyMar 27 Juin 2006 - 10:58

Voila, après un week end très agité, je vous met enfin une suite!





Rodney été désemparé, bien sûr il avait envisagé toutes les réactions possibles qu’aurai pu avoir le militaire, mais il ne savait pas quoi faire. Il savait que laisser John seul après une telle nouvelle n’était pas une bonne idée.
Mc Kay s’éloigna quand même de la chambre, ça ne servait à rien de rester derrière la porte, Sheppard n’allait probablement pas sortir avant un moment. Il déambula un moment dans les couloirs et sans s’en rendre compte il atterrit dans l’infirmerie où il régnait un calme parfait. Son regard se posa sur le lit vide du militaire puis sur celui occupé par Radek, toujours dans le coma. Rodney sentit une main se poser sur son épaule, il fit volte-face et se retrouva nez à nez avec Carson.

_ Où est le major ? Demanda-t-il un peu inquiet.

_ Il avait besoin d’être seul ! Répondit Rodney.

_ Pourquoi ? Demanda Teyla qui venait d’arriver pour voir John.

_ Je suis allé lui parler...vous savez au sujet....

Teyla fit un signe de tête pour montrer qu’elle avait compris, son cœur se serra en pensant à John qui devait être en train d’encaisser ce choc tout seul. Mais le connaissant, elle se doutait qu’il n’aurait pas voulu qu’il en soit autrement.

_ Je ne sais pas si c’est une très bonne idée qu’il reste seul, il devrait aller voir le Dr Heightmayer ! Marmonna Beckett

_ Je pense qu’on devrait lui laisser un peu de temps, j’irai le voir dans une heure s’il n’est pas revenu de lui-même à l’infirmerie ! Proposa Teyla

Carson sourit et s’exclama :

_ Oui, j’imagine qu’il a plus besoin de vous que d’autre chose !

Teyla lui fit un sourire en retour, on ne pouvait rien cacher au médecin ! Rodney lui se demanda silencieusement ce que pouvais bien vouloir dire ses petits sourires en coin que se lançaient Teyla et Carson ?



John fut réveillé par des coups frappés à sa porte, il se demanda un instant où il était avant qu’un sentiment de tristesse intense ne l’envahisse à nouveau. Les coups contre la porte raisonnèrent à nouveau, cependant Sheppard reposa la tête sur son oreiller, il n’avait envie de voir personne.
John se demandait combien de temps il avait dormi, il avait la tête lourde et les idées en vrac, comme s’il c’était couché soul. Un mal de tête le gagnait peu à peu et lui donner l’impression que les coups donnés contre la porte était donné directement sur son cerveau.
Maintenant qu’il été réveillé, il revoyait en boucle les souvenirs douloureux qu’il avait tant cherché, les coups frappés contre sa porte s’assimilaient aux bruits d’objets explosant sous la chaleur. Sheppard s’assit sur le bord de son lit incapable de stopper le flot d’image qui l’assaillait, de cesser d’imaginer quelle aurait pu être sa vie si ces parents avaient vécu, il aurait eu un frère ou une sœur, il n’aurait jamais était seul.
Le tambourinement contre la porte cessa et une voix douce se fit entendre :
_ John, tu es là ? Je peux entrer ?

Teyla attendait une réponse, plantée derrière la porte, se demandant si John n’été pas partis ailleurs ! Elle hésita un instant puis actionna l’ouverture de la porte, elle eut alors immédiatement la réponse à sa question. John était bien là, assis sur son lit, la tête posée dans la main et les épaules secouées de soubresauts.
La jeune femme s’approcha doucement du lit et s’assit aux côtés du militaire qui n’avait toujours pas réagit à sa présence.
Il essayait de se contrôler tant bien que mal, il ne voulait surtout pas que Teyla le voie pleurer, il voulait se montrer fort devant elle. Mais comment montrer sa force quand son cœur se brise de douleur ?
Il frissonna en sentant la main de l’athosienne parcourir doucement son dos, en une caresse apaisante. Cette caresse aurait pu faire naître en lui toutes sortes de sensations agréables mais ses sens étaient obstrués par cette douleur incommensurable.
Il se tourna vers Teyla et la regarda dans les yeux, il aurait voulu lui parler, lui dire ce qu’il ressentait, qu’il avait mal, tellement mal mais les mots ne franchissaient pas la barrière de ses lèvres.
Cependant la jeune femme ne semblait pas avoir besoin mot pour comprendre ce que ressentait l’homme qui lui faisait face, il avait juste besoin de réconfort et d’une présence, les mots viendraient plus tard.
Elle passa ses bras autours de ses épaules dans une étreinte douce et consolante, Sheppard enlaça de son bras valide la jeune femme. L’odeur musquée de Teyla envahit John et anesthésiât un peu la douleur profonde qui ne le lâchait plus, il avait tellement rêvé de tenir Teyla serrée contre lui et maintenant qu’il pouvait le faire, il ne parvenait pas à en apprécier la douceur.
Au bout d’un long moment passé ainsi, Teyla murmura à l’oreille de John :

_ Il faut retourner à l’infirmerie maintenant ! Le docteur Becket doit s’inquiéter !
Cette fois, John ne broncha pas, il se sépara de Teyla et se leva, les jambes encore un peu chancelantes. Puis ils partirent main dans la main.
Beckett ne fit aucun commentaire quand au fait que John l’avait quitté en fauteuil roulant et qu’il revenait en marchant. Il trouva le militaire un peu pâle mais laissa Teyla le réinstaller dans son lit, il sourit intérieurement en voyant la jeune femme déposer un baiser sur le front de Sheppard avant de s’éloigner. Quand Carson s’approcha du lit de John, il le trouva déjà endormi, toutes ses émotions avaient dû le fatiguer !
Sheppard avait senti la douleur refaire surface dès que Teyla lui avait lâché la main pour se rendre à un briefing, plus elle s’éloignait, plus l’amertume le gagnait, il se sentait incapable de faire face à qui que se soit, feindre le sommeil était la seule solution qu’il avait trouvé pour ne pas être dérangé.


L’athosienne souffla en sortant de l’infirmerie, John avait l’air profondément choqué, ce qui se comprenait et elle espérait qu’il réussirait à surmonter cette épreuve, le voir ainsi l’avait profondément attristée. Elle se rendit en salle de briefing où le docteur Weir, Mc Kay, Ford et encore un nombre incalculable d’autre personne c’était déjà réuni afin d’aborder un sujet plus qu’inquiétant : la venue imminente d’un dart invisible contrôlé par un genii !
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