Qui sait, peut être que demain il fera beau…
AUTEUR : Melinda.
DATE : Mai 2007
SAISON : Hors saison
CATEGORIE : Drame,shweir (pour ne pas changer)
RESUME : Journées noires et nuits blanches… La mort fait souffrir plus que tout autre chose ua monde….
DISCLAIMER : A part John Sheppard, rien ne m’appartient dans Stargate Atlantis ! Et je ne suis pas payée pour écrire cette histoire…
NOTE DE L’AUTEUR : Premièrement, je tiens à dire que cette idée est un drame et que je suis une psychopathe de la vie qui écrit des drames ! Je sais que le titre est long… Mais je n’en ai pas trouvé d’autres ! J’espère que cette histoire vous plaira, l’idée m’est venue après une conversation avec Carys ! Elle a eu la même idée, et peut être que ça se rejoint, qui sait ! la phrase vient d’une autre fiction ‘Dreamers’ lorsque le second personnage principal Coralie, écrit dans son journal intime au début de la fiction…Mon narcissisme légendaire me fait dire que j’ai beaucoup aimé cette phrase que je reprends !
Jje dédie cette fiction à ma chérie, merci Carysette pour tout ce que tu fais pour moi, j’espère que cette fic te plaira,e t qu’elle ne te traumatisera pas !
Un gros bisous à Léa, auteur de dramers magnifiques, mais traumatisants, comme tous les drames ! En espérant que cette fic te plaira.
A ma Izzie et mon ange traumatisées par les drames.
Et un bisous à Flygirl, Jojo, Wichett, Luna et les autres^^
Bonne lecture à tous !!!
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De gros nuages noirs emplissaient le ciel au dessus d’Atlantis. Si sombre… Si calme… Si silencieuse… Elle ressemblait à une ville fantôme qui s’était endormie…
Endormie…
Elle aurait voulu que sa douleur puisse s’endormir… Sa peine, sa colère et cette si grande sensation de désespoir, toute cette détresse… Comment la vie peut continuer après ça ?
Tout semblait si calme…Elle aussi…Elle pleurait silencieusement…Et le temps continuait de passer…Les minutes, les heures, les jours…La vie.
Le temps passait… Et elle semblait s’être lasser de la vie… Elle avait perdu foi en la vie… Perdu fois en tout ce en quoi elle croyait… Leur amour, leur vie…Eux.
Et tout semblait si calme… La pluie tombait doucement, le vent soufflait, le froid régnait…Dieu qu’elle avait mal…
Elle remit une boucle ébène derrière son oreille, et une larme perla au coin de sa joue… Elle ferma ses yeux émeraude un instant… Juste un instant…
Ce pincement au cœur, ce goût amer dans la bouche, cette douleur, ce cri de désespoir silencieux…Et sa prière muette suppliant son retour parmi eux… Prés d’eux, prés d’elle… En vie tout simplement.
Six mois…Six mois qu’ils vivaient frâce à lui qui les avait sauvé… Six mois qu’ils vivaient, si mois qu’il nétait plus…Six mois qu’elle survivait. Pourquoi la vie lui avait-elle enlever sa raison de vivre ? Comme si elle n’avait pas assez souffert dans sa vie… Comme si elle n’avait pas assez souvent connu la mort…
Elle avait perdu goût à la vie. Les premiers jours, les premières semaines lui avaient semblé durer des éternités… Il aurait été si facile que tout ça se finisse.. Un geste, une volonté… Survivre lui semblait impossible, elle aurait voulu mourir… Pourtant, elle était là aujourd’ui.
Tout aurait été alors si simple…Mais… Lorsque Carson lui avait annoncé cette nouvelle…Elle ne pouvait plus revenir en arrière, elle ne pouvait plus mourir… Elle devait vivre et non survivre… Vivre pour elle et pur lui..
Une nouvelle larme… Ce manque de lui, ce manque de l’autre…Et son âme présente à chaque recoin de cette cité…Et elle qui le pleure maintenant…
Elle baissa les yeux, quelques boucles ébènes vinrent se loger devant son regard de jade…Elle les repoussa, et ferma les yeux, comme pour refouler les larmes qui menaçaient à nouveau de tomber.
Une main sur son ventre…Six mois déjà…
Cette vie en elle…Au départ si paradoxale à son envie de mourir…Mais rien ne changera plus maintenant…Il lui avait laissé cette vie…Il était la raison qui l’aurait poussé à mourir, et qui la poussait maintenant à vivre…Grâce à lui et à leur amour, elle vivrait…Pour cette vie qui grandissait en elle…
Un espoir…
Un renouveau…
La plus tombe au dehors… Tout est gris, calme, triste, vide et endormie…Mais le lendemain, la vie regagnera la cité, à nouveau les voix, le travail, les missions, la routine..
La vie..
Et qui sait… Demain, peut être qu’il fera beau…
FIN