Recueil d'Atlantis- Le Defi Sheyla [Défi de Christelle]

Auteur : Lizzie
Titre : Le Defi Sheyla
Type: Nouvelle
Genre : Humour, Romanche
Note : En réponse au Défi de Christelle.



Introduction.


Teyla se tenait au milieu de ses immenses quartiers où elle avait emménagé avec son mari.
- Angela !
Une porte s’ouvrit, une fillette de douze ans apparut dans une petite robe blanche à ruban tout à fait jolie. Elle avait les yeux noisette, les cheveux blonds foncés et la peau basanée. Elle s’arrêta devant sa mère en lui souriant. Teyla hocha la tête :
- Nathan !
Une autre porte s’ouvrit, un petit garçon de onze ans arriva en trottinant, il porta un pantalon bleu et une chemise blanche. Ses yeux étaient verts, ses cheveux noirs et sa peau extrêmement blanche. Teyla hocha la tête :
- Leyla & Meyla !
Une porte s’ouvrit, deux petites fillettes de neuf ans en sortirent. Elle était blondes, avait la peau blanches et les yeux marrons. Elle portait des robes bleus marines, impeccables. Elle s’alignèrent à côté de leur frère et sœur.
- Luke !
Un garçon apparut, il était châtain avait la peau Matt et les yeux bleus. Il ne devait pas dépasser les sept années et portait un short bleu foncé une T-Shirt blanc. Teyla soupira.
- Evan & Sarah.
Un petit garçon et une petite fille arrivèrent, ils étaient faux jumeaux et avaient à peu près 5 ans.. Ils avaient les même yeux verts, leur cheveux étaient roux foncés et leur peau était couleur miel. Sarah portait une chemise blanche et une jupe bleu marine et Evan portait un pantalon bleu foncé et pull blanc. Ils s’alignèrent avec les autres. Sept enfants ! Dieu !
- John ! s’écria Teyla.
John Sheppard arriva tout fière, tire à quatre épingle dans son uniforme de Colonel flambant neuf. Il embrassa Teyla.
- Je me débrouille bien ?
- La robe d’Angela est à l’envers. Les chaussettes de Nathan ne sont pas de la même couleur. Leyla et Meyla ont les chaussure de Sarah. Luke n’est pas coiffé et ses basket ne sont pas lacées. Evan porte des vêtements trop petits pour lui et Sarah
à la jupe de Meyla. En plus tu as mis une heure pour le tout.
- Hé mince ! Je me rattraperai à la prochaine manche !
- C’est maintenant ! Alors les enfants retourner dans vos chambre, et cette fois John, je te laisse un quart d’heure.
- A quand le prochain ? demanda-t-il d’une petite voix sexy.
Teyla lui envoya le chronomètre en pleine figure alors qu’il fuyait vers les chambre en riant.

John s’entraînait tranquillement avec Teyla, enfin tranquillement c’était pas vraiment le mot…à part pour elle. En tout cas lui, il s’en prenait plein les côtes, plein les jambes…il avait même pensé à ramener une protection pour sa partie intime. Avec Teyla cet endroit devenait très sensible un peu trop. Et vlan, un nouveau coup de bâton dans les côtes. Il l’avait pas vu venir celui-ci, mais quand un homme pense à ses petits bijoux de famille. Teyla s’arrêta brusquement, et John ne put s’empêcher de l’admirer, une chevelure de feu, une peau couleur miel et des yeux d’ambres. Il croisa les bras sur sa poitrine en lâchant ses bâtons.
« Ben alors ? »
« Je suis lasse de vous expédier tout et n’importe quoi…défendez-vous ! »
Moi j’aimerais bien vous expédier quelque chose dont vous vous souviendrez, se mit-il à penser. Il en devenait carrément vulgaire, et quand John Sheppard devenait vulgaire par rapport à une femme s’était qu’il se passait un truc louche au niveau d’un organe qu’on appelait cœur ( je vous y prendre Mesdemoiselles et mesdames et oui, le vulgaire chez J.S ne rimait pas à Pénis.. ). On était moins vulnérable quand on se mettait à jouer le dur…surtout que sur le plan de jouer les durs, il avait de la concurrence avec Ronon. Il toussota un peu et fit son sourire made j’ai envie de te mettre dans mon lit :
« Teyla, voyons, je viens de sortir de l’infirmerie il y a quelques jours à peine… » susurra-t-il.
« Dans ce cas, revenez quand vous serez en forme, je vais m’entraîner avec Ronon, » décida-t-elle.
« Oh non , Teyla… » se prit-il à geindre. Mais elle ne l’écoutait déjà plus, elle lui tourna le dos, lui fit un signe de la main et sortit.

John était attablé au mess, il se faisait sa petite bouffe de midi avec Rodney et Ford. A part le fait que le désespoir l’empêchait de manger. Ford qui riait comme une hyène, tapa sur la table pour attirer l’attention de ses amis :
- Ecoutez celle là, la sérénité est dans le carré.
- Non crétin, la sérénité=(va)²+b si v=sérénité et a= satisfaction alors b=compatibilité sexuelle, répliqua Rodney qui n’avait pas tout à fait tort d’après John, tout était dans le compatibilité sexuelle. Il tapota nerveusement son plateau avec le bout de sa fourchette en réfléchissant comment cette formule pourrait s’appliquer à lui et Teyla. Ford se pencha rapidement et lui donna une tape à l’épaule surmonté d’un clin d’œil.
- Et du calme Rodney…depuis combien de temps vous avez pas fait l’amour ? rit Ford.
- Trois jours….dix mois et trois jours, répondit McKay piqué au vif.
John et Aiden s’esclaffèrent comme un tout. Ha ! Les braves, Rodney se sentit particulièrement vexé, et y’avait de quoi.
- Un jour je vous montrerai ! répliqua-t-il boursouflé d’ego pur.
- Mais ouais c’est ça, en vous tapant Elizabeth ! répondit Aiden avant de hurler de rire.
Bon, John calculerait avec Teyla alors.

Non, non cela allait pas du tout, elle allait le massacrer. Concentration, concentre-toi John. Oui c’est ça, remets-toi face à ton miroir, regarde ta gueule de beau gosse et articule.
Il se recoiffa dignement puis finit par s’ébouriffer les cheveux, rebelle un jour rebelle jamais….il se palpa le torse commençant à se poser des questions sur son orientation sexuelle.
Concentration merde ! Allez, pense à elle !
« Teyla…j’aimerais… »
Here we go, comme on dirait. Il se rendait compte qu’il appelait son reflet dans la glace Teyla, fallait vraiment être taré. Et l’idée qu’il puisse être taré lui déplaisait fortement, il était peut-être fou du cœur ! Ha ! L’expression, peut-être pourrait-il la ressortir à Teyla, en supposant bien qu’elle comprenne…elle avait d’ailleurs un petit accent athosien très sex’ comme l’affirmait son bon vieux Pen ! Pen c’était le chien le plus excité à la vue du corps de Teyla. Sheppard se donna une nouvelle claque, plus mentale, oh il pouvait bien se traiter de sale porc où on sait pas trop quoi. D’ailleurs il le marmonna, un marmonnement rauque.

John se retourna brusquement, Teyla venait d'apparaître à l'autre bout du couloir, il grimaça…maintenant c’était quitte ou double. Soit il se lançait maintenant, soit il ne se lancerait jamais. Il pensait aux hommes canons, oui il était comme eux maintenant, prêt à se lancer pour épater la galerie. Il se retourna avec son sourire aguicheur mais stoppa net.
Qu’un Wraith me torche le cul si je…
Ha-ha ! Il ne plaisantait pas, tel un colosse d’argile, Ronon venait d’apparaître aux côtés de Teyla, comme par magie…comme pour la protéger d’un vice. Quoi, l’amour de Sheppard un vice ? C’était une plaisanterie, une mauvaise plaisanterie. Les deux gens s’arrêtèrent devant une porte, l’espace d’un court instant, John crut que Ronon allait entrer seul dans la pièce, mais non. Bon Dieu ! Qu’est-ce qu’il avait besoin de coller au train de Teyla ce dernier ? Il se mit à réfléchir rapidement, mais quand le Colonel se mettait à réfléchir rapidement, ça finissait toujours en mission suicide. Il allait d’ailleurs tenter le suicide en s’approchant quand Elizabeth arriva pour lui barrer le chemin. Là c’était bon, il crut mourir, voir Elizabeth et Ronon entre lui et Teyla c’était carrément déprimant.
Wow, c’est qu’elle a pas l’air bien réveillé la Elizabeth, je vais tenter mon petit demi-tour discret.
Dire que quelques secondes auparavant il allait tenter un suicide.
- John, j’espère que vous aller pas tenter votre petit demi tour discret parce que je suis mal réveillée et que ça risquerait de mal finir.
La voix de Weir était cassante, très cassante, un peu trop d’ailleurs. Il soupira bien fort, évitant cependant bien la provocation gratuite. Il essaya de regarder par-dessus l’épaule de la dirigeante mais Teyla et Ronon avaient disparu…et si jamais ils avaient disparu dans la pièce. Sheppard n’aimait pas sa paranoïa mais là, elle pouvait lui donner la rage de vaincre…il reporta son attention sur Weir, qui était vraiment énervée.
Encore une histoire de briefing je parie, ou bien rodney a vraiment essayé le coup pour se la taper.
Il frissonna à cette idée. Peut-être que Rodney faisait mal l’amour aussi, au point de rendre madame-je-donne-des-ordres-pourris de mauvaise humeur. Rha ce Rodney, il allait le massacrer…c’est vrai quoi ! A chaque fois que Liz était de mauvaise humeur tout retombait sur lui…jusqu’à la puanteur des chiottes !
- Ah Elizabeth…quelle surprise, vous êtes ravissante ce matin !
- Vous vous foutez de ma gueule ! s’exclama-t-elle.
C’est un peu ça chérie, pensa-t-il avec un sourire en coin. Il eut un regret pour cette pensé, mais ce regret disparut bien vite car Teyla venait de réapparaître et sans Ronon.
Merci, Seigneur si t’existe, Pen te fait ses dévotions !
Il bouscula un peu Liz et s’élança à la suite de la jeune Emmagan qui était insouciante, peut-être un peu trop.


« Alors dîtes-moi tout Colonel, pourquoi nous nous retrouvons sur cette terrasse ? » demanda intelligemment Teyla en lui donnant un regard à fondre par terre.
« Teyla, j’aimerais...vous avouer quelque chose d’important ! ».
Impressionnant, il avait déballé tellement vite que Teyla eut besoin de quelques secondes pour comprendre le véritable sens de ses syllabes enchevêtrées à vitesse grand V. Il essayait de calmer ses petites ardeurs et ses grandes bouffées de chaleurs. Stop, il en avait marre…ce n’était pas qu’une histoire de sexe mais après tout…n’était-ce pas sa conception de l’amour ?
John Sheppard n’avait jamais aimé une femme en lui faisait autre chose que l’amour. Il était peut-être temps que ça change…ou bien au contraire que ça continue….Il essaya de plonger ses yeux dans ceux de Teyla mais c’était un exploit impossible. Teyla avait cette expression douce et dure, intraitable et souriante…un truc qui pouvait faire perdre les moyens d’un homme. Du sourire au rictus, de la joie à la haine, du silence au discours hargneux. D’ailleurs, elle commençait à s’impatienter, c’est vrai…c’était tellement con de se retrouver là sur la terrassasse avec elle. Il déglutit et sourit :
« La vue est magnifique non ? »
La jeune athosienne soupira fortement et sortit brusquement, totalement frustrée par le comportement qu’adoptait le Colonel à son égard

John n’eut pas le courage de la rattraper, il était un loser…un loser avec un grand L. Il s’y prenait mal, et il avait la nette impression de savoir pourquoi. Il tournait autour du pot alors qu’il rêvait de plonger dedans, il marchait sur terre alors qu’il adorerait voler éternellement dans le ciel. Il se contrôlait…un contrôle permanent qui le rendait nerveux. Il s’adossa nonchalamment à la rambarde et soupira. Les portes s’ouvrirent sur Ronon. Sheppard eut envie de tirer la langue à ce gros tas de muscles ambulants...mais Dex était son ami après tout non ? On ne tirait pas la langue à ses amis, pas plus qu’on leur tournait le dos…on gardait sa bouche fermée et on leur faisait face.

« Va… » marmonna entre autre le runner dans un son guttural et pas vraiment agréable.
« Ouais, » lui répondit tout aussi élégamment Sheppard si-je-te-chope-on-va-se-battre
« Impression que vous tournez autour de Teyla . »
Enfin une phrase complète prononcée par Ronon…il manquait encore le sujet mais on y arrivait. En plus, cela concernait Teyla, comme quoi, cette femme pouvait faire parler une pierre…et un sourd pourrait l’entendre. Il se redressa, jouer les durs…plus durs que Ronon et hop il aurait Teyla.
« Pas du tout…j’ai pas besoin de lui tourner autour pour l’avoir ! » mentit brusquement John en s’essayant de prendre la poudre d’escampette. Mais Ronon le rattrapa brusquement par le bras et l’obligea à lui faire face.
« Pourquoi ne pas lui demandez simplement ? »
Rho mais c’est que Ronon pouvait avoir du bon sens parfois ! Demander à Teyla…comme s’il n’y avait jamais pensé !
« Mais c’est exactement ce que je viens de faire…. » se plaignit-il.
« Faut être malade pour essayer de discourir avec la femme qu’on aime…. » marmonna Ronon avant de faire lui-même demi-tour. John réfléchit profondément au sens de ses paroles. Dex avait raison, pour la première fois de sa vie, il avait vu juste. Quand Sheppard voulait une fille, il ne lui faisait pas de grands discours….c’était pas son genre. Non, quand John voulait une fille, y’avait juste sa libido pour l’aider dans cette lutte acharnée. Et vu que lui et sa libido formaient une super paire…ils gagnaient toujours.


- Voilà, asseyez-vous John, lui intima doucement Teyla qui allumait des bougies. S’asseoir ? Mouais c’était possible, surtout qu’il était vraiment excité. Il était vingt trois heures, il avait passé la journée à supplier Teyla de lui donner des cours de méditations…pourtant il haïssait ça, pff la méditation, il en avait fait six mois…mais au moins il avait pu se taper la ravissante femme qui lui donnait des cours. Alors pourquoi pas là ? Il se mit en tailleur sur le tapis athosien et inspira fortement, non pas pour se purifier l’âme mais pour préparer le moment opportun. Teyla fronça les sourcils, John n’était pas vraiment dans la bonne position. Elle se pencha pour lui montrer. Il se mut rapidement, lui attrapant le bras puis la taille avant de la faire basculer doucement au sol. Elle se retrouva en quelques secondes totalement plaquée contre lui, à terre, le souffle court. Ses joues prirent une teinte rosée et elle détourna le regard.
- John ?
- Mise au point très technique de mon combat au corps à corps…j’ai également un autre moyen de tester son efficacité.
Il avait prononcé cette phrase en glissant sa main le long de la cuisse de l’athosienne. Cette dernière ouvrit de grand yeux, étonnée par tant de…d’assurance. Sheppard voulait qu’elle fasse exactement ce qu’il lui dirait. Qu’elle l’aimerait à sa façon à lui, c’était toujours de cette façon qu’il aimait les femmes. Emmagan posa une main désapprobatrice sur le torse de l’homme.
- Attendez…
Sa délicieuse petite voix vint le réveiller comme une claque. Elle ferma les yeux et les réouvrit en le repoussant, il roula volontairement sur le côté, totalement désespéré. Elle redressa son torse et tourna la tête vers son ami.
- John, qu’est-ce qu’il vous arrive…ces derniers temps vous êtes…assez…
Elle se glissa jusqu’à ses côtés et lui caressa le front doucement, le libérant de ses mèches brunes. Elle l’engloba d’un regard brûlant et penchant son visage sur le sien. Sheppard pouvait sentir les cheveux de Teyla lui chatouiller les joues. Il lui sourit, tout simplement, avec toute la sincérité.
- ce n’est pas comme ça qu’on médite Mamzelle Emmagan.
- Je pense que c’est comme les techniques de combat, il faut tester chaque méthode, pour prouver son efficacité.
Elle pencha un peu plus son visage et ses lèvres se pressèrent contre celle du militaires. Les lèvres de l’athosienne avaient pour lui un goût exotique, qu’aucune autre paire de lèvres n’avait jamais eu. Elles étaient sucrées et mielleuses. Emmagan ouvrit les yeux et s’éloigna en souriant. Elle se mit à genou et pencha la tête de côté en attendant que Sheppard se redresse sur un coude pour l’observer.
- Et si je dis que vous êtes merveilleuse ?
- Je vous répondrais que ce n’est qu’une tentative de plus pour essayer de me mettre…là.
Elle avait levé son pouce et montrait derrière elle : son lit. C’était explicite au moins, John soupira et rallongea.
- Un long discours sur vos qualités? Les fleurs, les dîners, mon lit alors si le vôtre ne vous intéresse pas ? tenta John.
- Voyons, c’est absurde, s’indigna Teyla.
- J’ai tout essayé alors, abandonna le militaire en soupirant.
- Non il y a une chose que vous n’avez pas essayé, et puis de toute façon, vous ne réussirez pas, trancha Emmagan en se levant. John se redressa brusquement ayant découvert la clé de ce mystère.
- Vous êtes avec Ronon, c’est ça !
- Non, parce que lui connaît les traditions de mon peuple…soupira Teyla en allumant la lumière.
- Quoi, attendez une minute ! Quelles traditions ? s’étrangla-t-il. Il n’était jamais question de tradition lors de la séduction d’une fille.
- Les femmes de mon peuple ne doivent se donner qu’à leur mari, dans le but de donner la vie, expliqua calmement Emmagan avec une certaine fierté. John la regarda un instant les yeux ronds comme des billes puis s’esclaffa. Il rit de tout son saoul, il n’avait jamais entendu une tradition aussi, stupide. On aurait dit une des ses vieilles amies catho, la seule qu’il n’avait pas pu mettre dans son lit. Teyla fut indignée devant cette moquerie.
- Vous êtes tellement…
Elle fit un geste de mépris ( et je vous vois venir, Teyla ne connaît pas le doigt d’honneur) et se leva pour sortir en coup de vent. Sheppard arrêta soudainement de rigoler. Oui, il avait commis une énorme gaffe.

- Quoi et vous avez rigolé ! Vous êtes ridicule John !
Mckay avait ricané cette dernière phrase. Ils étaient tous les deux dans les toilettes publiques pour hommes et se vidaient tranquillement. John referma sa braguette rapidement, il était frustré, et Pen ne donnait plus signe de vie à part aux toilettes. Ils se dirigèrent vers les lavabos.
- Je suis totalement con !
- A côté de moi c’est normal je vous rassure, lâcha McKay en se mettant du savon sur les mains.
- Hey ho, dois-je vous rappeler votre espèce de petite panne y’a deux jours quand vous avez essayé avec Elizabeth ? se renfrogna John. Rodney fut touché au vif, il commanda l’ouverture de l’eau et se rinça les doigts en marmonnant :
- Ce n’était pas ma faute !
- Oui forcément, quand on a pas fait l’amour depuis dix mois et quelques jours ! Putain ! Weir a du mal le prendre n’empêche !
- M’en parlez pas, c’était trop horrible.
Rodney était devenu blanc comme un linge, il passait ses mains sous le sèche ben sous le sèche main alors que John commençait juste à rincer les siennes. Kavanagh choisit ce moment là pour entrer dans les toilettes. Il foudroya nos deux compères du regard et les ignora avec dédain.
- Qu’est-ce qu’il a Kavanagh ? demanda Sheppard, intrigué.
- Ben Weir l’a giflé je crois, à moins que ce ne soit Ronon, répondit Rodney, perplexe.
- Vu la gueule qu’il tire ca devait être Elizabeth…
- Pourquoi ?
- Parce que vous aviez la même y’a deux jours, s’esclaffa le militaire.
- voilà ce que ça donne les têtes recalées par Elizabeth. Je vous plains Rodney.
- Dois-je vous rappeler votre misérable échec avec Teyla, siffla le scientifique.
- Au moins, le mien (il baissa le regard) était toujours en service !
- Conneries ! clama Mckay.
- Hey ! Vous pourriez faire moi de bruit, on essaye de se concentrer ! s’écria Kavanagh depuis les pissoirs.
- Pour viser quoi Calvin, y’a pas de trou et c’est au moins aussi grand qu’une baignoire ! cria à son tour Rodney.
- Non laissez-moi deviner ! Vous devez pas la voir tellement elle doit être petite ! s’esclaffa John en se séchant les mains.
- Bande de…commença Calvin en refermant sa braguette pour se tourner vers eux.
- Quoi on parlait de la savonnette odorante, y’a beaucoup de cons qui essayent de tirer dessus, continua le pilote avec un air tout à fait innocent. Calvin Anthony Kavanagh les scruta de ses petits yeux de nabot coincé dans un grand cerveau.
- Oh je vois, vous n’êtes pas au courrant des dernières nouvelles, soupira le scientifique.
- Hein ? réagirent en même temps les deux coéquipiers.
- Elizabeth se serait tapé Lorne la nuit dernière ! lâcha Kavanagh en haussant les épaules.
- Quoi ? s’étrangla McKay.
- Ben oui, les quartiers de Lorne sont juste à côté des miens et vu les cris de cette pétasse, eh bien lui au moins il devait pas être hors service, ricana Kavanagh en sortant des toilettes.
- Je vais le tuer, s’avança Rodney avant que John ne le retienne.
- Et lavez-vous les mains avant de toucher aux appareils de mesures sale porc ! continua le scientifique totalement énervé.

- Quoi ? Et il a rigolé ! s’indigna Elizabeth en ouvrant les robinet qui se trouvait dans les toilettes publiques pour filles. Teyla à ses côtés se recoiffait devant le miroir.
- Oui, quel imbécile ! s’écria Teyla, visiblement frustrée.
- Teyla, vous devriez mieux choisir vos amants, la réprimanda gentiment Elizabeth avec un sourire en coin avant de se passer les mains sous l’eau chaude.
- Dois-je vous rappeler l’incapacité du vôtre ? lâcha du tac au tac l’athosienne.
- Rodney n’est pas mon amant ! s’exclama Weir, toute rouge.
- Oui forcément, vous passez la nuit avec lui et ce n’est pas votre amant, sourit Teyla.
- Cette nuit compte pour nulle ! Vu qu’il ne s’est rien passé ! clama Liz, assez agacée.
- Mais il vous a quand même vu nue, s’esclaffa son amie en ouvrant à son tour le robinet. Elizabeth rougit un peu et se dirigea vers le grand miroir.
- Eh bien alors ? Moi aussi, ca fait un point partout !
- Je vous plains n’empêche, heureusement que le Major Lorne a rattrapé le coup, sourit Emmagan en se séchant les mains.
- Vous écoutez les bruits de couloir maintenant ? s’étonna Liz, vexée.
- Non mais apparemment les bruits qui venaient des quartiers de Lorne hier soir étaient assez explicites.
- N’importe quoi ! Si j’attrape ce Kavanagh ! lancer de telle rumeur y’a pas idée ! Puis vous ne me facilitez pas la tâche !
Lizzie la pseudo foudroya du regard et sortit des toilettes publiques en soupirant. Son amie leva les yeux au ciel et la suivit, décidément.


SGA-1 était en mission sur un planète bien tranquille. Ni Wraiths, ni Geniis, ni Réplicateurs que des….papillons et ce n’était pas pour leur déplaire. John S. et Ronon D. marchaient devant, contrairement à ce qu’on pouvait penser, ils n’étaient pas du tout silencieux. Le soleil presque balnéaire leur donnait envie de se raconter toutes sortes d’histoire.
- Vous auriez pu me le dire plus tôt mon gars ! clama John.
- Vous dire quoi ? marmonna Ronon que cette mission ennuyait. Il voulait tuer du Wraith !
- Pour la tradition ! s’énerva le militaire.
- Ah oui, elle est tout à fait honorable, commenta Dex en chassant un papillon d’un revers de la main.
- Eh bien je ne le savais pas, et je me suis fait passer pour un idiot ! murmura furieusement Sheppard.
- Voyez le bon côté des choses, maintenant ça peut pas être pire.
John leva les yeux au ciel en maudissant le ciel d’être tombé sur un aussi bon confident. Derrière aux, à quelques mètres, Rodney essayait de faire des tentatives miraculeuses pour arracher des informations à une Teyla qui était plus amusée qu’autre chose.
- Allez ! C’est vrai pour le Major Lorne ? geignit-il.
- Je ne sais pas Rodney, il se pourrait.
- Mais Elizabeth m’aime bien non ?
- Euh oui, lâcha Emmagan en surveillant John et Ronon devant. Elle s'imaginait déjà la discussion de ses deux amis.
- Elle sait que je l'aime bien hein ? insista Rodney en agitant ses mains.
- Rodney ! s’écria l’athosienne en s’arrêtant.
- Oui ? se calma le scientifique en s’arrêtant à son tour.
- Pourquoi n’iriez vous pas lui demander à elle ? proposa rapidement Teyla, agacée par toutes ces questions. Elle avait déjà des problèmes avec ses propres histoires de cœur alors si en plus elle devait gérer celle de Rodney.
- Je n’y avais pas pensé…soupira McKay en recommençant à avancer. Tout à coup la radio de Sheppard se mit à grésiller.
- Sheppard, à vous.
- Colonel, ici Atlantis. Nous avons un problème, parla Samuels.
- Lequel ? s’alarma John.
- Un réplicateur téléporté dans notre base de donné et qui pris forme humaine à pris Kavanagh en otage….
- Quoi, vous voulez que je me déplace pour LUI, s’indigna e militaire, visiblement plus heureux d’être sur cette planète que de voir Kavanagh.
- Non, il a également Elizabeth…le Major Lorne est déjà sur le coup, mais c’est très délicat.
- Là, j’accepte de reconsidérer le problème, vous êtes sûr qu’il a Elizabeth parce que bon, si je me déplace juste pour le Dr. Kavanagh…continua John. Rodney qui avait entendu le message avança rapidement vers son ami et pour une fois ce fut le scientifique qui tapa le militaire derrière la tête.
- Passez-moi la radio !
Il la prit de force.
- On rentre Samuels ! Dîtes à Kavanagh de pas hurler sinon il risque de faire tuer Elizabeth ! s’exclama McKay en faisant demi-tour pour rentrer à la Porte. John le foudroya du regard et le suivit. Ronon lança un regard amusé à Teyla qui lui sourit aussi et ils rentèrent.

- Colonel, enfin. Le Dr. Weir et Kavanagh sont retenus en otage dans le bureau de cette dernière. Le Réplicateur ne veut pas vraiment négocier.
Lorne marchait d’un pas cadencé côté de John et McKay, Beckett vint à leur encontre, visiblement frustré.
- Le réplicateur à relâché Kavanagh ! s’exclama-t-il, furieux.
- Mauvais choix vraiment, commenta John..
- Ben Pourquoi ? demanda Lorne les yeux écarquillés.
- Vous avez vraiment besoin de le savoir, s’étonna Sheppard.
- Parce que Kavanagh s’est évanoui ! le réplicateur a dit qu’il n’était pas digne d’être son otage et qu’il préférait garder Elizabeth pour des raisons ahem plus…euh…
Sexuelles faillit ajouter Carson mais il se ravisa. Beckett. Lorne et Mckay réagir tout de suite.
- Oh le pervers ! clama Rodney, indigné.
- On va lui faire sa fête ! la suivit le Major.
- Je vous accompagne Major, s’avança Teyla, sûre d’elle. John ne la trouva plus sublime à aucun autre moment que celui-ci. Elle était déterminée, fière et semblait être auréolée de beauté et de courage. Ronon posa sa grosse carrure près d’elle, ce qui cassa un peu le tableau idyllique de John.
- Je viens aussi.
- Le Dédale peut nous téléporter derrière le réplicateur et là on l’abat. Pour l’instant Carson vous faîtes diversion, s reprit Sheppard.
- Pourquoi moi ? s’insurgea Beckett qui voulait pas vraiment faire diversion. Il en avait marre, alors un jour c’était lui qui devait contrôler le fauteuil parce que Mossieur Sheppard était pas dispo…l’autre jour il devait expérimenté l’appareil de Rodney parce que Mossieur John était occupé à draguer…et aujourd’hui il devait faire diversion parce que….bon d’accord, il ferait diversion. Blanc, la mine résolue mais pas du tout aussi déterminée que Teyla, il s’engagea sur les marches qui menaient au bureau d’Elizabeth alors que le reste de l’équipe se faisaient transportée par le Dédale. Dans le bureau de Weir tout était calme, Liz était assise à sa place avec le réplicateur à ses côtés. Il n’avait pas vraiment beaucoup parlé et frustrée, elle avait décidé de se reporter à ses rapports. L’agresseur pointait une arme originale près de la tête de la dirigeante qui soupirait et des dizaines de Marine faisaient siège devant son bureau. Elle se leva brusquement agacée.
- Déguerpissez tous ! J’en ai marre que vous me regardiez dans le blanc des yeux ! Allez maintenant !
Ils se regardèrent haussèrent les épaules te s’exécutèrent. Elle se retourna doucement vers le Réplicateur qui la pointait toujours de son arme.
- Vous m’énervez aussi.
- Voyons, vous êtes trop dure, sourit ironiquement l’alien.
Elizabeth avait remarqué que derrière lui, John et toute la clique venait d’apparaître. Elle soupira et leva les bras au ciel.
- Et voilà, toujours enfoncé les portes ouvertes. Pourquoi je n’ai jamais le droit à un vrai sauvetage, avec un Prince charmant sur un cheval blanc, qui se bat en duel pour me conquérir et…
-Elizabeth ?
McKay venait de l’interrompre, elle redressa le regard et vit le réplicateur en pièce à ses pièce. Le reste de l’équipe commençait déjà à se disperser alors que Carson arrivait à peine pour faire diversion, il se prit le regard noir de Sheppard. Rodney s’avança vers la dirigeante et la prit par la main.
- Venez on doit parler !
Il l’entraîna à sa suite en courrant hors du bureau. Ronon invita Lorne à un combat d’entraînement et Beckett sortit sans demander son reste. Teyla et John se retrouvèrent onc seuls dans l’immense bureau de la leader. John se passa une main derrière la tête gêné. Emmagan lui souriait.
- je suis désolée pour l’autre jour…
- Je crois que s’est passé maintenant, soupira Teyla.
- Vous savez, vous me faîtes tellement d’effet physiquement que parfois je me demande comment j’ai fait pour me contrôler, avoua Sheppard en s’approchant d’elle.
- Ca ne me flatte vraiment de savoir que je « chauffe » les hommes, s’indigna Emmagan.
John sourit de toute ses dents, elle avait utilisé une expression terrienne, un peu de travers mais bon, au moins elle retenait les mots qu’il utilisait. Ca lui fit comprendre quelque chose en même temps. Un déclic se fit dans la tête du Colonel. Toute cette histoire de sexe, de tradition….tout alla très vite en lui et il lâcha :
- Je suis fou Teyla, fou du cœur…
- Pardon ? s’étonna Teyla.
- Oh c’est une expression, pour éviter l’habituel je t’aime, soupira le militaire en faisant tu n geste pour chasser ce qu’il venait de dire.
- Alors vous m’aimez ? demanda Teyla en croisant les bras sur la poitrine.
- Bien évidemment, répondit John en levant les yeux au ciel comme si ça coulait de source.
- Pour vous aimer c’est me mettre dans votre lit en me draguant bizarrement ?
- Hey ho, mes techniques de dragues ne sont absolument pas discutables, dit rapidement John.
Elle ne dit rien et soupira dans un sourire. Sheppard se rattrapa en s’approchant plus.
- mais euh bien sûr, je vous aime aussi spirituellement ..enfin dans ma tête quoi. Non ce que je veux dire c’est que je comprends très bien votre tradition…et que de toute façon, on a le temps…parce que je n’aime que vous…enfin toi, vous permettez que je vous tutoie…
Teyla leva les yeux au ciel et l’embrassa pour qu’il arrête de dire des bêtises.


Epilogue :


Dans les quartiers adjacents , Elizabeth et Rodney se réveillaient doucement. Le scientifique bailla et posa un bras branlant sur la poitrine de sa femme. Elizabeth se retourna doucement encore dans son sommeil. La porte de leur quartiers s’ouvrit en un grand woooosh.
- maman ! papa ! maman !
Deux jumeaux de huit ans se dirigèrent vers leur lit. Ils avaient le même pyjama, des yeux verts et des cheveux blonds. Rodney fut le premier à se redresser alarmé par les cris. Il n’eut pas le temps de comprendre que déjà, les deux ptis gars l’attaquaient en sautant sur le lit.
- James et Alex, calmez-vous..
ils le tirèrent hors du lit.
- Oui j’arrive, j’arrive. Elizabeth, ma chérie réveille-toi ! les enfants sont levés.
- Merci j’avais remarqué ! s’exclama-t-elle depuis son oreiller.
La porte s’ouvrit de nouveau et un petit bout de chou arriva à quatre pattes. C’était une fille en fait et elle avait à peine un an. Elle lança plein de gazouillis faisant bouger ses boucles brunes, ses yeux bleus pétillaient. Weir en l’entendant se leva immédiatement et se précipita pour la prendre dans ses bras.
- Les garçons ! Qui a sorti Anastasia de son parc ?

Dix ans plus tard, Teyla et John étaient dans leur lit et faisaient….une grasse matinée ! Des mèches blanches parsemaient les cheveux de Sheppard qui s’étira en marmonnant on sait pas trop quoi. Les portes s’ouvrirent dans un gros woooosh, et une fille d’a peu près douze ans s’élança vers leur lit avant de sauter dessus. Teyla se réveilla en sursaut alors que son mari tombait du lit.
- Angela calme ! s’exclama Teyla en remettant les draps sur elle.
Puis un garçon de onze ans fit également son apparition en courrant partout maquillé comme un Indien.
- Nathan arrête de hurler ! Lui intima John en se relevant.
Il n’eut pas le temps de voir si son fils lui écoutait que deux jumelles se jetèrent dans ses bras après avoir franchit les portes. Il recula sous l’attaque en grognant :
- Leyla et Meyla ! Doucement mes chéries papa a mal au dos.
Un garçon de sept ans et deux faux jumeaux ( un garçon et une fille) de cinq ans déboulèrent dans la chambre pour venir sauter sur le lit où leur mère essayait de redormir. Elle se redressa, les yeux furieux.
- Luke ! Evan & Sarah ! Pouvez-vous calmer! John fais quelque chose !!
Elle remit son oreiller sur sa tête et se rallongea. John débordé par ses deux jumelles vacilla.
- C’est un invasion Teyla ! Hé en plus c’est toi qui a attendu le mariage….J’avais du désir à rattraper.
Il se prit un oreiller en pleine tête.

FIN