Alone [Fic - Sheyla]

Auteur : Bevy
Résumé : surprise !
Genre : un peu de romance Teyla/ John, de l’aventure, une pointe de tragique, de friend shipp John/ Elizabeth, John/ Rodney, bref, beaucoup de friend shipp !
Saison : HS
Spoilers : aucuns
Disclamairs : la série ne m’appartient pas, pas plus que les persos;
Dédicaces : a toutes les personnes qui me connaissent et qui m’ont encouragés à réécrire des fics.

Partie I, le Royaume des Ombres

Alone
Partie I, le Royaume des Ombres

P2X456, ancienne planète forestière dévastée par les Wraiths, la nature y a repris ses droits et toutes traces de a disparue, engloutie sous une masse verte de plantes, arbres et autres végétaux. Voilà pourquoi Rodney McKay ne cessait de ce plaindre :
_Pourquoi Elizabeth nous as t’elle envoyé ici ! Il n’y a rien à voir dans ce coin paumé!
Toujours de mauvaise humeur, il écarta une branche qu’il lui barrait le chemin.
John Sheppard, qui marchait derrière lui, évita de justesse que la branche en question ne lui griffe la joue. Exaspéré de l’attitude puérile de son ami, il faillit lâchait une tirade qui mènerait à une autre dispute. Une main se posa sur son épaule, c’était Teyla.
_Major, je ne crois pas que ça serait une bonne idée, dit’ elle en désignant Rodney, je m’en occupe, d’accord.
Elle lui sourit et s’avança vers Rodney.
_McKay, la raison pour laquelle le docteur Weir nous as envoyés ici, c’est que d’après des tablettes ramenées par l’équipe du lieutenant Rails, cette planète abriterait un peuple qui aurait résisté aux Wraiths il aurait même laissé une arme, expliqua patiemment Teyla, de plus, vos premières analyses prouvent qu’il y a quelque chose, alors on continue de chercher !
Elle lui sourit et lui donna une tape amicale sur le dos, à la manière d’une grande sœur encourageant son petit frère aller en cours.
_Pourquoi il ne vous crie pas après quand c’est vous qu’il le lui dite? Demanda John en se rapprochant, quand c’est moi, je me fais à chaque fois jeté.
Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent en vue d’une clairière. Alors que Rodney continuait d’avancer, suivi de Teyla, John Sheppard s’exclama :
_Attendez, je crois que …
Ses amis c’étaient rapprocher, mais sans signe avant coureur, une détonation retentit dans le bois.
_Tous à terre, hurla John McKay par le poignet afin de le forcer à rester au sol. Teyla avait plongé au sol immédiatement.
Aussitôt, ils se retrouvèrent encerclés par les plus étranges créatures qu’ils aient vu. Avec une vague physionomie humaine. Grande , dotée de deux jambes et deux bras, le corps d’un bleu presque transparent,un visage dotée de deux yeux encre et d’un nez presque plat, une bouche quasi inexistante , des espéces de tentacules d’un verdâtres plantés sur leurs crâne.
Ils usèrent à nouveaux de leurs armes, les mêmes détonations se firent entendre, mais les rayons des armes se percutèrent contre les arbres.
_Une planète déserte ! S’exclama John à l’encontre de Rodney.
_Major, docteur McKay, je ne crois pas que le moment soit venus de …
Teyla fut interrompue par une des étranges créatures :
_Qui êtes vous ? Que venez vous faire sur le territoire des Oliphantes ?
John et Rodney se jetèrent un regard assassin par-dessus l’épaule de Teyla qui prit l’initiative de parler en leurs noms, vu l’attitude puérile de ses amis.
_Je suis Teyla Emmagan, voici le docteur Rodney McKay et le Major Sheppard, nous venons de la cité Atlantide, la cité …
_des Anciens, acheva l’Oliphante. Je pensais les Atlantes plus … prudents. Cette forêt est dangereuse.
Un autre prit la parole, sa voix plus douce les fit penser qu’elle était une représentante de l’espèce féminine de cette race.
_Si vous étiez tombés sur lui, vous auriez eu beaucoup moins de chance !
De nouveau, son compagnon prit la parole :
_Nous allons vous raccompagnez à la porte des étoiles.
_Attendez, nous voudrions devenir amis avec vous, partager nos connaissances, s’exclama le major Sheppard.
_Je m’appelle Nyara, reprit l’Oliphante femelle, n’ayez crainte, nous nous reverrons assez vite, et passerons une alliance avec votre peuple. Mais il faut que vous partiez d’ici.
Nyara regarda le ciel, comme si elle pouvait y voir quelque chose que les autres ne voyez pas.
_La menace rode, ils ne son pas loin.
_Qui ça, ils, demanda Teyla.
_Si il y a du danger, que faites vous ici, demanda Rodney, septique.
_Pour répondre à votre question, Teyla, reprit Nyara, sachez seulement qu’ils sont infiniment plus dangereux que les Wraiths mais j’ai peur que tôt ou tard, leur menace ne devienne que plus importante. Ce que nous faisons ici, Docteur McKay, la même chose que vous vis-à-vis des Wraiths, nous essayons de lutter contre eux. .
Le groupe d’Oliphants les guida à travers le foret, Nyara donna les coordonnées de sa planète à McKay.
Le soleil se couchait, embrasant le ciel. Les ombres s’allongeaient, s’amplifiaient à mesures qu’ils avançaient. L’ambiance devenait lourde de menaces. Inquiète, Teyla jetait de temps à autre un regard autour d’elle, John serrait fermement son arme contre lui, et Rodney, tripotait nerveusement l’ourlet de sa veste. Les Oliphantes, eux, semblaient aussi sur leurs gardes.
Teyla marchait, un vers de poême lui revenant sans cesse en tête.
_Tout est silence dans les corridors de la mort. Tout est oubli dans les corridors de pierres de la mort .Voyez l'escalier montant dans les ténèbres, …
Elle murmurait pour elle-même ces vers resurgie de sa mémoire il lui semblait que c’était Charrin qui les lui avait appris, mais de qui parlaient t’ils, et de quoi ?
_Teyla, il y a un problème ?
Elle sursauta quand elle sentit une main se poser sur son épaule. C’était John.
_Aucun major, c’est juste que… disons que je n’aime pas être ici.
En disant cela, elle avait volontairement détourné des yeux.
_Vous n’êtes pas le seul à être inquiète. Mais vous êtes vraiment sur que ça va ? On dirait qu’il y a autre chose.
_rien, justes des vers qui me reviennent en mémoire, au sujet d’une légende que m’avait racontée Charrin.
_Et elle parlait de quoi ? Demanda John, désireux de d étendre l’atmosphère.
_Justement, je ne m’en rappelle plus, c’est vague, et assez. Sombre.
Une brise, légère mais fraîche secoua quelques branches d’arbres. Quelque chose s’approchait d’eux, dissimulés par l’obscurité. Quelque chose qui semblait venir de partout et de nulle part à la fois.
. Tous se pétrifièrent Une lumière brutale les éblouit violemment pendant quelques secondes.
Puis, de nouveau le noir, le silence. Tous était là, encore ébranlés par cette « attaque « soudaine. Pourtant, il manquait quelque un .John la chercha des yeux alors qu’elle était là 1 seconde auparavant. Rodney aussi s’en était aperçu, ce fut lui qui parla le premier, empêchant John de poser la question qu’il avait sur les lèvres.
_Ou est passé Teyla ?
_Je ne sais pas, elle,… on était en train de discuter quand c’est arrivé, expliqua John, cherchant vainement son amie dans la foule des Oliphantes, elle a disparu, je …

Nyara s’approcha d’eux, l’air plus grave que précédemment. Rodney et John dirent d’une même voix :
_Ce sont eux, n’est pas ?
Nyara ne répondit pas tout de suite, cependant elle savait qu’elle devait leurs annonça la nouvelle.
_En effet, et …
_Il faut partir à sa recherche ! L’interrompit John il y a peut-être une chance que.
_Votre amie est perdue, c’est dur à accepter, mais c’est malheureusement la vérité.
Un Oliphante c’était joint à eux, il continua :
_Vous ne pouvez plus rien pour elle. Vous avez vu la rapidité de leur attaque ! Même les Anciens ne sauraient les vaincrent. Aucune de leurs victimes n’est revenue un jour, je crains que votre amie soit malheureusement morte.
_c’est une battante, elle …
_c’est pour ça que Nyara souhaitait vous faire traverser la porte le plus rapidement possible.
_Qui sont’ ils ? Et pourquoi s’en sont t’ils pris à Teyla.
John avait presque hurlant cette phrase.
_Par ils sont ce qu’ils sont, continua l’Oliphante.
_Ils ont toujours existé, vivant cachés, procédant différemment des autres chasseurs, ne s’attaquant qu’aux victimes conaîsant leur existence. Et ils ont bien des noms, ils hantent les légendes, ils …
_Rodney, vous rentez à la base prévenir Elizabeth, je pars à la recherche de Teyla.
_En agissant ainsi, vous mettez inutilement votre vie en danger !
Nyara avait pris la relève.
_Contrairment aux Wraiths, qui ont l’instinct bestial, ils agissent avec logique. Ils se font oubliés pendant quelques centaines d’années, puis, ils s’infiltrent parmi nous, parmi toutes les personnes qui, dans leurs légendes, ont un jour parlés d’eux. L’ignorance était votre protection, maintenant, il est trop tard. Ce sont, pour nous, les Orses, pour vos amis Athosiens, ce sont les nymphes noires.
John n’avait écouté que la moitié des explications de Nyara, la disparition mystérieuse de Teyla l’inquiétait autant que ses ravisseurs ,quels qui soient, et leurs but ? Son regard se promenait, cherchant inutilement un signe de sa présence parmi les arbres et les broussailles. Il ne l’avait pas sentit « partir » alors qu’elle se tenait à ses cotés, tout en sachant qu’il n’y était pour rien, il ne pouvait s’empêcher de ressentir de la culpabilité. Rodney vint le rejoindre, sa voix était blanche, on pouvait devinait que la disparition de Teyla l’affectait.
_Venez, John, il faut rentrer, elle plus ici.
Le groupe repartit, et arriva en vue de la porte des étoiles. Avant de les quitter, Nyara vint les voir :
_Venez nous voir demain, vous avez les coordonnées de notre planète, même si je n’y crois guère, nous essayerons de retrouver votre amie.

Elizabeth Weir faisait nerveusement les cent pas dans son bureau, ignorant la paperasse qui s’y empilait. L’équipe du Major Cheppard avait plus de deux heures de retard. Elle était inquiète, la mission avait pour but de retrouver le fameux peuple qui avait réussi à lutter contre les Wraiths, ils étaient censées être pacifique, voir morts, vus l’état de la tablette où ses précieuses informations étaient notées. Nerveuse, elle se rassit et essaya de ce concentrée sur le premier papier de sa pile. A peine avait ’elle lu deux mots que ces pensées revenaient inlassablement vers sa meilleure équipe. De son bureau, elle avait une vue totale sur la salle d’embarquement. Quand elle vit les symboles s’allumer, elle se précipita hors du bureau, le cœur soulagé. Tout allait pour le mieux, ils étaient de retour !
McKay, l’air sombre traversa d’abord la porte, suivi du major Sheppard qui affichait une tête d’enterrement. Mais pas d’Athosienne. Le vortex se referma. Elizabeth se précipita à leur rencontre :
_Ou est Teyla ? Demanda-t-elle.
_Disparue, répondit simplement John en se dirigeant vers la salle de briefing. Il n’accorda aucun regard à Rodney et Elizabeth.
_Rodney, qu’est qu’il…
_John vous l’a déjà dit, Teyla à disparue, on c’est fait de nouveaux alliés et un nouvel ennemi.
_Quoi, qu’est que... , je veux que vous l’expliquiez tout durant le briefing.

Elizabeth, devant son énième tasse de café, écoutait attentivement les mésaventures de ses amis. C’était John qui avait commencé le récit, parlant de l’attaque inattendu des Oliphantes, puis de leurs révélations plus qu’étranges. En parlant, il avait l’impression de ce défaire de ce sentiment de culpabilité qui lui nouait l’estomac. Tout en évitant d’évoquer Teyla, il parvint jusqu’au moment de sa disparition. Rodney vint à son secours, sentant que John ne pouvait pas aller plus loin dans son récit. Lui-même avait du mal à en parler, compte tenu du fait qu’il était quasiment à l’opposé du groupe quand avait eu lieu la tragédie. Il aurait aimé faire, quelque chose, même si ça n’aurait sans doute servit à rien. John, qui était aux coté de Teyla , à ses coté, n’avait rien pu faire.
_On voulait partir à sa recherche, mais, … ils nous ont expliqué qui ils étaient. Et là, on a comprit qua dans, l’immédiat, rien n’était possible.
McKay acheva le récit en parlant de l’invitation de Nyara.
Elizabeth les regarda d’un air grave. Depuis plus de deux heures, ils étaient en train d’expliquer ce qui était arrivé. La fatigue, l’inquiétude lui donnait mal au crâne. Rodney ne c’était pas plaint de toute la réunion, décidant de mettre son caractère de coté devant la graviter de la situation. John ne sortit aucune blague pour détendre l’atmosphère.
_Demain, nous irons voir ces… Oliphantes. Je vous conseille d’essayer de dormir un peu, histoire de récupérer.
_Nous ? Demanda John.
_je viens avec vous, je confirais le commandement d’Atlantis en mon absence.


Devant l’insistance d’Elizabeth, John c’était finalement couchait. Seulement, il ne dormait pas. Teyla Il ne cessait de penser à ce qui était arriver. Les images défilaient dans sa tête, mais il n’en tirait aucune explication. Rodney était inquiet, c’était évident, et le docteur Weir aussi. Cependant, était ce un effet de son imagination ? Il lui semblait que ce qui lui était arrivée les préoccupais moins. Lui et Teyla était proches, même très proches, après tout, c ‘était une de ses meilleures amies. Mais en y réfléchissant, ça sonnait faux. Rodney, Elizabeth aimés beaucoup Teyla, pourtant, eux, n’étaient pas inquiets à ce point. Alors pourquoi lui ne pouvait parvenir à ce défaire de cet impression. La réponse lui vint presque immédiatement à l’esprit. Il se demandait même pourquoi il n’y avait pas pensé avant. Teyla était plus que son amie, beaucoup plus, et inconsciemment il avait toujours nié le fait qu’il l’aimait. C’était évident, et si il s’en n’était pas rendu compte avant, c’était sans doute par ce qu’elle jamais disparue, qu’il ne lui était jamais rien arrivé de grave depuis qu’ils se connaissaient.

Elizabeth, accoudée à l’un des balcons, contemplée la mer. Elle avait des doutes sur la fiabilité des Oliphantes, pourtant, ils semblaient honnêtes. Quand à Teyla, elle avait le sentiment qu’elle était en danger. Elle savait que son amie n’aurait pas fuie. Ce n’était pas son genre. Ce qu’il l’inquiétait plus, c’était le fait qu’elle est disparue sans que les autres et pu faire quelque chose. Ce qui impliquait que ces ravisseurs avait une technologie très puissante, et des intentions peu louables. Elle pensa d’abord aux Wraiths, mais chassa vite cette pensée désagréable, si ça avait été le cas, Teyla les auraient sentit avant qu’il n’arrive, et en aurait informés les autres. Donc, cela confirmait que les Wraiths n’était pas la seule menace de la galaxie. Ces Orses ou Nymphes Noirs, comme disaient les Oliphantes. Et tant de mystère autour d’eux ! Pourtant, si le peuple de Teyla les connaisait, elle savait que quelqu' un pourrait les aidés à éclaircir certains points, en l’aide apportée par les Oliphantes.

Elizabeth organisa un nouveau briefing, avant de partir en destination de la planète des Oliphantes. Elle n pas divulguée la disparition de Teyla, afin d’éviter la circulation de rumeurs fausses. La mine sombre, elle annonça aux autres :
_Nous partons dans une demi-heure, mais avant, je voulais vous demandez, avez-vous des soupçons concernant les Oliphantes.
McKay réfléchit quelques secondes avant de déclarer :
_A vrai dire, j’en sais trop rien, ils avaient l’air soucieux de notre sécurité et ils se sont proposés de nous aider à retrouver Teyla. Non, Elizabeth je ne pense pas qu’ils soient dangereux.
_Major ? Demanda Elizabeth en se tournant vers John.
_Je pense comme McKay, si ils étaient dangereux ils nous auraient fait prisonniers, ou auraient fait en sorte de faire semblants de nous aider. Non, nous ne courons aucuns risques à aller chez eux.
_Bien, j’espère que vous avez raisons tous les deux ! Et ne vous en faites pas, je suis sur que d’ici peu, Teyla serra de retour parmi nous !

La visite chez les Oliphants se déroula sans embrouilles, Nyara les présenta au gouverneur des Oliphantes, Nurio, comme étant les atlantes. Après plusieurs accord, les Oliphantes leurs promirent, des avancées médicales importantes. Le major s’était risqué à demander ce qu’il en était pour les armes, mais on lui avait répondu à la négative. En échange, les Oliphantes ne leur demander que de l’aide au cas ou il devraient se réfugiés ou se cacher. Nyara les accompagna sur P2X456. Ils avaient à leurs disposition un détecteur de forme de vie sophistiqué. McKay leur résume brièvement son fonctionnement.
_Il agit sur un cadre de 200 km, avec un dispositif sur un satellite, on pourrait scanner toute la planète. Les formes bleues représentent des espèces végétales, les rouges, les êtres humains, nous le serons vite si il y a des gens dans le coin. Regardez, les points rouges qu’on voit ici, c’est nous.
Les recherches dans le bois furent vaines. Ils y étaient depuis prés de trois heures. Cependant, Elizabeth, qui avait tenue à accompagner Rodney et John, avait remarqué une étrange puce électronique cachée dans l’herbe.
_ça leurs appartient ? Demanda-t-elle à Nyara.
_effectivement, c’est à eux, cette puce, si petite soit ’elle, peut produire une forte énergie. Le docteur McKay peut l’examiner si il le désire. Mais ça prouve au moins qu’ils étaient là hier soir, et qu’ils sont partis.


Il était prés de 22 h quand Elizabeth put enfin rejoindre ses deux amis à table du mess. Débordée de paperasse, elle avait du les quitter plus tôt. S’y attendant, elle demanda :
_Toujouirs pas de nouvelles de …
_Toujours rien ! La coupa John.
_pas même avec le …
_négatif !
_je vois, mais, ne perdons pas espoir, dit Elizabeth, sentant son morale redescendre plus bas qu’il ne l’était déjà.
Au cours des 2 semaines qui suivirent, la situation n’évolua guère.

Tous les jours, John et Rodney, accompagnée d’une autre équipe, arpentait P2X456, et ceux malgré, les recommandations prudentes de leurs nouveaux alliés. McKay avait passé beaucoup de temps sur la puce. Ses découvertes ne lui avaient guère étaient utile, la seule utilité de cette fameuse puce était de produire un cours instant une quantité incroyable d’énergie. Ils revenaient toujours bredouilles de ce genre d’explorations.

Elizabeth arpentait les couloirs d’Atlantis à la recherche du major. La nouvelle qu’elle devait lui annonçait n’allait guère l’enchantait. Elle finit par le trouver en train de s’entraîner avec un jeune soldat. Elle prit quelques secondes avant de s’annoncer.
_Major, je pourrais vous voir un instant ?
Elle s’était efforcée de prendre le ton le plus professionnel possible, sachant pertinemment qu’il n’apprécierait pas son annonce. Elle attendit que le jeune soldat quitte la pièce et annonça :
_Ecoutez John, je ne peux plus me permettre de continuer les misions d’explorations pour la retrouver je … ça va faire deux semaines qu’on à plus de nouvelles et je crains qu’il faille accepter la vérité. Teyla est sans doute morte à l’heure qu’il est.
La pièce étant à moitié plongée dans l’obscurité, elle en pouvait voir l’expression du visage de John. Elle continua donc :
_Je sais que si elle était vivante elle serait revenue, c’est quelqu’un qui ne manque pas de ressources et …
_je pense que j’ai compris, l’interrompit John en passant devant elle, inutile d’être plus explicite.
_Attendez Major !
Elle était presque obligée de lui courir après pour le rattraper.
_Vous croyez vraiment que ça me fait plaisir ! Si j’avais la possibilité, je poursuivrais les recherches, mais …
Elle l’avait finalement rattrapé :
_John, écoutez moi quand je parle. Nous sommes en nombres limité, nous ne savons quasiment rien de ses ravisseurs nous ne savons pas ou ils sont. Et de plus, j’ai besoin de toutes les équipes sur le terrain. Je le redis John, je suis vraiment navrée, j’aurais souhaitais de tout cœur que ça se passe autrement, mais on ne peut rien faire de plus !
Elizabeth perdait son sang froid. L’attitude de John avait tendance à l’énerver ses temps ci. Elle comprenait qu’il souhaite retrouver Teyla, mais là, sans était trop. Ella aurait préféré qu’il lui réponde, hurle si il le voulait, mais elle ne pouvait plus supporter ce silence et ce mur d’indifférence. A chaque mot, sa voix monté d’un octave :
_Vous croyez vraiment que vous êtes le seul à qui Teyla manque, vous croyez vraiment qu’il n’y a que vous qui s’inquiétez pour elle. C’est faux ! Cessez de vivre dans votre monde égoïste Major, et regardez autour de vous, tout le monde la regrette ici.
Quand elle eut fini sa tirade, elle s’éloigna à grands pas, sans avoir si elle avait envie de le gifler ou de pleurer, sans doute les deux à la fois. Arrivé devant ses quartiers, elle claqua la porte et s’enferma.

John regarda d’un air interdit Elizabeth partir en furie, sans même lui accordait un regard. Elizabeth avait pourtant touchée le point sensible. Il s’adossa au mur, réfléchissant à son attitude ses derniers jours. Il n’avait fait aucun effort pour compatir avec les autres. Rodney avait essayé de lui parler, ayant remarqué le changement d’attitude de son ami. Et lui, l’avait envoyé promené. La conséquence avait été que Rodney ne lui avait pas adressé la parole depuis 3 jours. Et ce soir, Elizabeth. C’était elle qui avait raison, il savait que Teyla était quelque un de très appréciée, beaucoup c’étaient portés volontaires pour entreprendre des recherches. Il refusait simplement d’accepter la réalité. Son amie était sans doutes morte. Il aurait simplement aimé avoir eu conscience de ses véritables sentiments avant.
Il se leva et décida de partir à la recherche d’Elizabeth. Personne dans son bureau. Il résista à l’envie de passer voir Rodney, le scientifique l’enverrait sans doute boulé.
Arrivé devant les quartiers du Docteur Weir il frappa à la porte.
_Elizabeth je sais que vous êtes là ! Ouvrez moi s’il vous plait ! Je voulais m’excuser pour tout à l’heure. Je … Vous aviez raison.
La porte s’entrouvrit, laissant apparaître un petit bout du visage d’Elizabeth. Quand elle lui parla, sa voix était toujours tranchante et froide.
_Vous êtes vraiment la personne la plus butée que j’ai rencontré. Je pensais qu’on ne pouvait pas faire pire que le Docteur McKay en la matière.
_je sais Elizabeth, je voulais simplement vous dire que j’étais désolé et que vous aviez raison. Je sais que j’ai été égoïste et …
Elizabeth entrouvrit davantage sa porte.
_Nous serons mieux dehors pour discuter, non ?

Les Athosiens leurs avait fournis des bans en bois afin que les ailantes puisse profiter des balcons sans pour autant être debout.
Ils étaient dehors depuis plus d’une minute quand Elizabeth demanda :
_Vous teniez beaucoup à elle, n’est pas ?
John ne répondit pas tout de suite :
_J’aurais du faire quelque chose, elle était à coté de moi quand c’est arrivé.
_Ce n’est pas ça que je demandez, vous l’aimez , n’est pas ?
_Oui.
_Elle le savait, une femme le sait toujours lorsqu un homme est amoureux d’elle. Et c’était réciproque. C’est pour ça qu’elle n’aimerais pas vous voir dans cette état là. Ce qui lui est arrivé n’était pas votre faute.
Les yeux d’Elizabeth étaient brillants.
_Si je n’avais pas autoriser cette mission, elle ….
_Ce n’était pas de votre faute Elizabeth !
_Merçi de m’enlever ce poids de ma conscience, John, vous êtes comme un frère pour moi. Vous auriez pu m’en vouloir.
_ce n’est la faute de personne Elizabeth, à aucun de nous, ça aurait pu arriver à n’importe qui d’autre.
_mais c’est arrivé à elle, c’était mon amie, j’aurais aimé mieux la connaître, avoua Elizabeth. Je sais que ce que je fais vous demander est peu délicat, mais j’aimerais que vous alliez voir Halling et que vous le mettiez au courant de la disparition de Teyla, son peuple doit savoir. Et, je sens que je n’y arriverais pas. S’il vous plait, John.
John capitula, cette mission ne l’enchantait guère, il ne voulait pas lire de le déception dans les yeux de Halling qui lui avait accordé sa confiance, pas plus qu’à son peuple qui comptait énormément sur eux.



La rencontre avec les Athosiens fut aussi délicate qu’il l’avait imaginé. Quand il arriva en vue du village, il vit Halling s’avançait à sa rencontre.
_Major, ça fait plaisir de vous revoir ! Quel bon vent vous amène ? Teyla n’est pas venue avec vous ?
John ne répondit pas tout de suite, mais Halling, visiblement le comprit tout de suite.
_Ho non ! Dites moi que je me trompe, elle n’est pas, non, c’est impossible ! Que c'est t'il passé? Que lui est 'il arrivée?
_Elle a disparue au cours d’une mission, il y a bien 3 semaines, et on ne l’a toujours pas retrouvée.
Halling lui dit :
_Je ne doute pas que vous ayez fait tout votre possible pour la rechercher.Je vais faire une annonce au village.
Je pense que vous devriez allez l’annoncer à Charrin, dans le cas d’un décès il est de coutume qu’un proche de la victime l’annonce à sa famille. Elle habite là bas, dite il en désignant une chaumière à l’écart des autres. faire une annonce au village. Je pense que vous devriez allez l’annoncer à Charrin, dans le cas d’un décès il est de coutume qu’un proche de la victime l’annonce à sa famille. Elle habite là bas, dit'il en désignant une chaumière à l’écart des autres.
Était-ce un effet de son imagination ou bien Halling avait le regard accusateur ? Se disant qu’il devenait sans doute paranoïaque il se dirigea vers la maison indiquée par Halling.

ne vieille dame travaillait dans un potager. John annonça sa présence avec une fausse quinte de toux. La dame se retourna et s’exclama :
_Vous devez être le Major Sheppard !
Surpris, John demanda :
_Comment connaisez mon nom ?
_Teyla m’a beaucoup parlée de vous, expliqua-t-elle, cependant son visage s’assombrit, il lui est arrivé quelque chose, n’est pas, sinon, vous ne seriez pas là, ou du moins, vous ne seriez pas seul.
John se contenta d’un signe de la tête, évitant délibérément le regard de Charrin. Charrin lui désigna la porte de sa maison :
_rentrez donc, je fais vous offrir un rafraîchissement.
John hésita, il ne c’était pas attendue à une telle attitude, il rentra cependant dans la maisonnette. Elle était fraîche et joliment décorée. Charrin revint avec un verre de fruit :
_c’est de l’agrume, c’est très rafraîchissant, dite elle en lui tendant le verre, que c'est 'il passé?
_On était en mission, et, soudain, elle a disparu, les Oliphantes que nous avons rencontré sur place nous on parlé d’un ennemi, assez étrange, ils pensent que ce sont eux qui sont responsables de la disparition de votre petite fille.
_Mais elle n’est pas morte, affirma Charrin avec assurance.
_J’aimerais le croire, mais …,
_Je sais qu’elle est toujours en vie, je ne me l’explique pas, mais si elle nous avait vraiment quittée,je le saurais, hors, je ne ressens rien de tel, juste de la peur, du danger, mais pas la mort.
_Si seulement vous disiez vrai ! Mais j’y crois de moins au moins.
_Il faut toujours espérer, John, si vous cessez de croire en Teyla, alors, elle est perdue.
_je ne comprend pas ce que …
_Vous vous mentez à vous-même, au fond de vous, vous savez qu’il y a encore une chance de la sauver, et si vous y croyiez, vous y arriverez.
Charrin se leva et se dirigea vers une commode où elle retira un coffre en bois serti d’opales. Elle en sortit un objet que John n’eut pas le temps de voir. Sans prévenir, elle le mit dans la main de John, c’était un collier en argent auquel pendaient un phénix doré et une rose entremêlés.
_C’était à Teyla, du moins, à sa mère. Quand vous la retrouverez, remettez la lui.
Avant de ressortir dans le jardin, Charrin répéta :
_Vous la retrouverez, et bientôt, j’ai confiance en vous, je sais que vous y arriverez.

Six semaines passèrent, les missions de secours avaient cessé de depuis longtemps, les Athosiens avaient organisé une sorte de cérémonie d’adieu pour Teyla. Les atlantes y avaient étaient invités. Plusieurs personnes firent un discours d’adieu émouvants, notamment Rodney et Elizabeth. Leurs mots avaient été similaires, « elle était comme ma sœur, j’aime croire que les liens du cœur sont plus importants que les liens du sang ». John se sentait trop accablé pour dire quoi que soit, il ressente un immense vide. Sa vie continuait, enchaînant les missions, briefings, … et une partie de lui revenait inéluctablement vers le passé. Rodney et John avaient d’abord refusé de remplacent à Teyla, accepté un nouveau membre dans le groupe, c’était accepter la disparition de l’Athosienne. L’idée ne plaisait pas plus à Elizabeth qui les avait pourtant contraint à intégrer un nouveau membre dans leur groupe. Au bout de l’échec de prés de trois missions, le docteur Weir leur avait finalement imposée une jeune recrue de l’armée. Elle n’était guère restait longtemps, et fut vite remplacée.
Le Major Sheppard, Rodney McKay et un jeune soldat revenaient d’une mission. Ce dernier avait eu un léger malentendu avec Rodney, prétendant que celui-ci était incompétent, ce qui avait vite déclanchée une riposte de la part du scientifique. John avait brièvement expliqué la situation à Elizabeth, qui commençait à désespérer aucun des remplaçants n’avait tenus longtemps,soit c’était le major qui demandait sa mutation, avec à l’appuie, une liste d’arguments plus ou moins objectifs, mais souvent fondés, soit c'était Rodney qui hurlait à tors et à travers qu’il n aucune considération pour son travail. Et pour la énième fois, elle se retrouvait confrontée à cette question, Pourquoi aucun de ses soldats n’arrivait à s’intégrer au sein de l’équipe ? Pourquoi n’arrivaient t’ils tous pas à se souder ?
La porte s’activa, arrêtant les pensées ’Elizabeth, accompagnée du reste de l’équipe, elle alla en salle d’embarquement. C’était Nyara. Ils en furent tous surpris, les Oliphantes ne venaient que très rarement les voir en personne. Nyara était accompagnée d’un de ses compagnons ? Celui-ci tenait dans ses bras une silhouette inanimée. C’était Teyla.

Partie II, Lumières

Nyara s’entretenait avec le docteur Weir, expliquant la découverte de l’Athosienne sur une vaste planète forestière, Endor, visiblement déserté de forme de vie humaine.
_Une de nos équipes qui explorées la planète l’ont retrouvée, elle était déjà dans cet état, mais vivante ! Ce qui est fort surprenant, il est assez rare de voir des survivants des Orses. Son état de santé m’inquiète, elle semble plongé dans un profond coma. Et malheureusement, nous ne pouvons pas vous aidé pour ce genre de situations, comme vous le savez, notre domaine médicale combat surtout les maladies les plus virulentes.
Rodney et John, devant l’infirmerie, attendait que Carson leur donne des informations sur l’état de santé de Teyla. John faisait les cents pas devant la porte de l’infirmerie, visiblement nerveux. Il n’y avait pas cru quand il l’avait revue, silhouette inanimée mais vivante. Cependant, la voir si fragile l’inquiétait. Son bonheur été teinté d’inquiétude, et de peur. Rodney, assis contre le mur, faisait rebondir une balle en mousse afin de masquer son impatience. Ça faisait prés d’une demie heure qu’ils attendaient que Carson leur autorise à rendre visite à leur amie.
_John, cessait de faire les cents pas ! Carson va bientôt…
Carson sortit de l’infirmerie, l’air grave.
_Comment vas t’elle ?demanda immédiatement John.
_on peut lui rendre visite ? Enchaîna Rodney.
_Mal, elle vas très mal. Sur le plan physique, elle n’a absolument rien, aucune blessure, aucune trace de coup. Quand on sait qu’elle a été enlevée par des ennemis dont nous ne savons quasiment rien, c’est bizarre, même si je m’y attendais un peu. Je ne crois pas qu’ils aient besoin de la violence physique pour tuer à petit feu les gens. Mais sur le plan moral, je crains qu’elle aille vraiment très mal. Son coma est profond et … bref, je ne sais pas si ces jours sont en dangers, il est encor trop tôt. Il faut mieux attendre demain pour les visites. Je suis vraiment désolé.
_Je fais en informé Elizabeth, vous venez John ? Demanda Rodney.
_Non, je, j’ai des choses à faire, mentit John.
Il n’avait même pas prit le temps de trouver une meilleure excuse qu’il avait déjà tourné le dos à son ami.

Il s’était réfugié dans sa chambre. Elle était assez sobre et joliment décoré. Teyla n’avait jamais au la folie des grandeurs. Après la disparition de Teyla, il n’avait pas osé y rentrer, espérant au fond de lui qu’elle était toujours vivante. Mais la voir si pâle, et si fragile, lui avait enlevé la conviction qu’elle s’en sortirait. Il ne croyait guère aux miracles. Les propos de Carson étaient assez explicites, elle ne s’en sortirait pas. Pas cette fois.
Sur la table de chevet, il y avait un dessin qu’une jeune femme appréciant beaucoup Teyla lui avait remis lors de sa dernière visite parmi les siens. Il représentait la jeune Athosienne en train de se battre contre un Wraith. Le dessin était fidèle au modèle. Sur une étagère, à proximité du lit, il y avait quelques photos de l’équipe. L’une d’entre elle représentait l’équipe au complet, la Teyla de la photo avait passé ses bras autours des épaules de lui-même et Rodney. Ce jour là, elle s’était foulé la cheville pendant une séance d’entraînement et avait failli lui tomber dessus. Une autre le représentait lui et Rodney en train de mimer un combat de sabre laser. Le faux sabre de Rodney, un bâton peint en vert, croisait celui de John, peint en rouge. John se souvenait qu’ils étaient partis dans un délire de Star Wars, lui était Dark Vador et Rodney Luke. Teyla, qui ne connaisait pas cette saga, leur avait demandée ce que ça racontait. Il lui avait fait la promesse de lui faire un jour découvrir la saga. Il y en avait encor 4 ou 5, l’une d’entre elle attira son intention. Il ne se souvenait pas qui avait pris cette photo Mais en tout cas, il l’aimait beaucoup. Elle avait du être prise sur P6X222, chez un peuple de nomades. Leur chef les avait invités à dîner. Après le repas, il y avait eu une veillée prés du feu. Ils avaient disposés des cousins et des couvertures à terre afin de dormir à la belle étoile. Alors qu’ils se racontaient des histoires, Teyla avait fini par s’endormir sur son épaule. Elle semblait paisible et affichait un doux sourire. Il se souvenait bien de cette soirée, il n’avait pas osé la réveillée, elle semblait si profondément endormie. Délaissant les photos, il fit le tour de la chambre, essayant de retrouver la sensation de bien être qu’il éprouvait en compagnie de Teyla. Les souvenirs l’envahissaient à nouveau. Il remarqua alors un tiroir légèrement entrouvert. Curieux, il l’ouvrit et trouva un livre avec une reliure en cuir. Dessus, il était marqué Mes Pensées, son journal intime, il avait envie de le lire, mais il savait que ça ne ce faisait pas. Il allait le rangeait quand il entendit un bruit dans le couloir. Le cahier glissa de ses mains et s’ouvrit. John le ramassa et allait le refermer quand il lut j’aime son sourire, le façon dont il me sourit, la confiance qu’il met en moi, qu’il à toujours mis en moi. Il est différent des autres, plus ouvert, plus humain, moins froid. Quand je suis loin de lui, je sens qu’il me manque quelque chose Je sais au fond de moi que, quoi qu’il fasse, je lui ferrais toujours confiance. John, je … C’était le dernier mot qu’elle avait écrit avant de disparaître, puis de réapparaître dans sa vie.

Le lendemain, Carson vint les voir au mess, contrairement à son habitude, Rodney c’était contenté d’un café, délaissant les toasts grillés au chocolat. Elizabeth buvait son café sans grand entrain et John mangeait sans conviction un beignet.
_J’ai deux nouvelles une bonne et une nouvelle, je commence par laquelle ?
Personne ne répondit.
_Autant commencer par la nouvelle. L’état de santé de Teyla m’inquiète, elle est plongée dans un profond coma, je pense que chacun de vous à tour de rôle devrait allait lui parler. C’est même recommandable, même si elle est inconsciente, elle sentira votre présence, elle saura alors que c’est plus proches amis sont là, et qu’elle n’est plus en danger. Racontez lui n’importe quoi, un souvenir d’enfance, une anecdote, ce qui c’est passé en son absence, …
_Et la bonne nouvelle ? Demanda Elizabeth.
_après des examens plus approfondie, j’ai eu la confirmation qu’elle n ni été battu, maltraité, sur le plan physique, elle n’a aucun problème de santé tel que problèmes cardiaques, taux de globules blancs anormales, problème respiratoire. En fait, si elle n’était pas dans le coma, elle serais en parfaire santé.
Il s’assit à une chaise de libre.
_C’est surtout ça le plus inquiétant, elle c’est plus ou moins mise dans l’état ou elle est, en arrêtant de lutter. Mais, on peut y remédier, si elle sent qu’elle est entourée de gens qui tiennent à elle, elle se battra à nouveau.
_Rodney, John et moi-même resteront à ces coté aujourd’hui. Je confirais le commandement d’atlantis à quelque un et j’annule toutes les missions de la journée vous concernant.

Elizabeth se porta volontaire la première pour aller eu chevet de Teyla. Quand elle rentra dans l’infirmerie, elle eu un pincement au cœur en voyant la pâleur presque surnaturelle de son amie. Installée sur une chaise, elle cherchait quoi dire. Carson leur avait dit de parler de tout et de n’importe quoi. Il était plus facile de négocier un traité de paix que de parler à une personne comateuse !
_Teyla, vous allez bien ? Non, c’est vraiment stupide comme question, si c’était le cas, vous ne seriez pas dans un lit d’hôpital. C’est une bonne chose que vous soyez revenue, une très bonne chose, pour nous tous. Vous nous avait tous beaucoup manqué. Puis, c’est une bonne chose pour vos remplaçants ! Ils en ont bavés avec John et Rodney ! Les pauvres ! Enfin, ils le cherchaient quand même ! En tout cas, vous pouvez être sur que une fois que vous serez remise sur pieds, je vous fais réintégrer l’équipe. Je crois que Rodney et John ont des choses à vous dire, et moi aussi d’ailleurs ! Quand vous irez mieux, je souhaiterais qu’on passe un peu de temps ensemble, pour mieux se connaître, et se soutenir. Vous êtes une de mes plus proches amis ici. Et une des rares femmes de l’atlantis ! Je n’est rien contre les hommes, mais disons qu’il y a des choses qu’on ne peut pas leur dire, je … vous vois ce que je veux dire.
_Si vous n’aviez pas été diplomate, vous auriez fait une excellente psy, oui assistante social.
C’était Rodney. Elizabeth, touchée par le compliment, lui sourit. Les compliments étaient rares chez le scientifique.
_Elle est vraiment pâle à faire peur ! C’est inquiétant.
_Je ne pensais pas qu’elle nous reviendrait cet état, j’avais presque perdu espoir qu’elle revienne ! Ou est John ? demanda Elizabeth, il n’est pas avec vous ?
_Je crois qu’il réfléchie à ce qu’il va lui dire. Il a été plus affecté que nous de sa disparition. Il est amoureux d‘elle, n’est pas ?
_Quelle déduction ! C’est exact.
_Et, il s’en est rendu compte ?
_je crois bien que oui, répondit Elizabeth après une minute de réflexion
_Vous croyez qu’il le lui dira ?
_Aucune idée, il n’est pas du genre à déballer ses sentiments.
_A moins de, comment dire, le pousser un peu.
_Je sens que je fais encore devoir jouer les grandes sœurs ! Plaisanta Elizabeth.
_Comme l’autre jour ! Si il n’y a que ça qui peut marcher. Je pense qu’il le ferra sans notre aide.
_J’espère qu’elle sera vite remise sur pieds. Sheppard est le seul militaire que j’arrive à supporter.
Elizabeth retint un long bâillement.
_Je crois que je vais allez me reposer un peu. Je suis crevée !
_Allez y Elizabeth, je fais rester un peu à son chevet.

Une fois la diplomate partie, Rodney se retrouva dans la même situation qu’elle. Il ne savait pas quoi racontait :
_Il s’en est passées des choses en votre absence, enfin, plus que d’habitude. Une ou deux alliances avec des peuples de nomades ou de marchands, bref, rien de passionnant ! Ha si, les soldats qui vous ont, ou plutôt qui ont essayé de vous remplacer. Le major et moi-même, on était pas d’accord, mais après trois missions de ratées, on a du capituler ! Vous ne devinerez qui nous à imposé Elizabeth le sosie de Harrison Ford ! Le sergent McTaolls, ou un nom comme ça. C’est vrai, vous ne connaissez pas Harrison Ford ! Promis, dés qu’on peut revenir sur terre, on se fera une virée ciné à quatre, vous, Elizabeth, John et moi pour vous faire découvrir les vieux classiques ! Vous allez aimez !
Il resta une bonne minute silencieux, ayant l’impression de parler à un mur, ce demandant même si seulement Teyla avait conscience de sa présence.
_Il faut que vous vous battiez Teyla ! Vous êtes en sécurité maintenant, vous ne craignez plus rien !
La jeune femme était toujours plongée dans un profond coma, seul l’encéphalogramme brisait le silence pesant de l’infirmerie

Dans la salle d’entraînement, John se défoulait sur un malheureux punching-ball. Tout y passait, rage, colère contre ceux qui avaient détruits Teyla à petit feu, rancœur contre lui-même pour ne par avoir su la sauver, amour pour cette jeune femme, qui à présent, gisait dans un lit de l’infirmerie, inconsciente, dans le coma, à mi chemin entre la vie et la mort. Frapper encore, toujours. Déverser tous ces sentiments complexes et opposés sur un stupide punching-ball l qui ne cessait d’aller et venir à chacun de ses coups. Le regret aussi, et la peur, il ne voulait pas revivre le même cauchemar qu’il avait vécu, il y a bien des années, mais si proches dans son esprit. Ophélie, quand il pensait à elle, d’autres images venaient à son esprit, des images qu’ils auraient préférées oubliées.
_Sheppard, que vous a fait ce malheureux punching-ball pour que vous vous y acharniez ainsi ?
_C’est vous McKay, qu’est que vous emmène ici ?
_A votre avis ? Pourquoi n’êtes vous pas …
_je n’ais pas envie de parler de ça, l’interrompit John en lui tournant le dos, à la recherche d’une serviette afin d’essuyer la sueur qui perlait à son front.
_Au contraire, on devrait ! Teyla se laisse mourir, et vous, vous vous faites les nerfs sur ce truc.
Sa voix était sec, avec une nuance de reproche.
_Qu’est qui ne vas pas John ? Continua Rodney d’un ton plus amicale. Je ne vous ai jamais vu comme ça. Et ne me dites pas que tout vas bien, je sais que c’est faux !
John murmura quelque chose, Rodney crut discerner le nom « Ophélie ».
_Ophélie ? Demanda-t-il surpris, qui est ? John ! Je suis votre ami, vous pouvez me le dire !
_C’est, c’était ma sœur.
_Votre sœur ? Vous avez une sœur ! Pourquoi ne me l’avoir jamais dit ! Moi aussi, j’en ai une, elle …
_J’avais une sœur, elle est porte à 16 ans d’une leucémie.
_Je suis désolé, le ne le savais pas, je …
_Comment auriez vous pu faire pour savoir, je n’en est jamais parlé.
_Mais je ne vois pas le rapport entre votre sœur Ophélie et Teyla !
_Vers l’age de 15 ans, Ophélie à commencer à avoir de grave problème de santé, elle a été admise à l’hôpital et elle y est morte, six mois après. J’allais la voir tous les jours en sortant du lycée, et vers la fin, elle se laissait mourir, elle ne se battait plus, elle avait abandonnée. Je, je…. L’ai vu mourir à petit feu, sans pouvoir rien y faire.
_Mon dieu, c’est vraiment…, je comprends mieux mais…
_Je refuse de voir Teyla mourir ainsi ! Je préfère gardait d’elle l’image de la jeune femme forte et courageuse. Vous ne comprenez donc pas, je …
_Vous l’aimez, et vous ne faites rien pour la sauver, de peur que ça échoue, comme pour votre sœur ! Si vous partez dans ce sens là, c’est-ce qui arrivera ! Ne la laissez pas partir sans savoir ce que vous éprouvez pour elle ! Peut ’être ne parviendrez vous pas à la sauver, mais au moins, vous aurez essayez et vous n’aurez pas ce poids de culpabilité sur vos épaules.

Le noir, l’obscurité, la douleur. Elle ne savait pas où elle était. La souffrance, des images défilant dans son esprit à lui donner la nausée, mais partout cette dominance de mort. Seule, sans alliés. Si elle ne savait pas où elle était, comment eux le sauraient. Lutter, c’est tout ce qu’il lui restait, mais à quel prix, et pourquoi ? Pour qui ? Pour lui alors, la seule chose qui parvenait encore à l’accrocher à la vie parmi toute cette souffrance. Elle voulait le revoir, les revoir tous, ses amis, sa famille. Elle voulait récupérer sa vie d’avant, mais c’était impossible. Trop de tourments, de peine, de tristesse. Elle avait presque cessait de lutter quand ça était arrêté. Elle ne s’y était pas attendu, ce silence, ils étaient partis, eux qui l’avaient arraché aux siens. Puis, quelque chose de nouveau. Toujours le noir, l’obscurité, mais des voix, des présences. Ces amis, elle était chez elle, en sécurité. Cependant, elle était trop loin dans les ténèbres pour refaire surface. Une part d’elle voulait lutter, encore et toujours, l’autre demandait à mourir. Si encore, il avait été là, prés d’elle. Mais il n’y était pas. Comptait’ elle si peu à ses yeux ? Elle avait cru le contraire mais elle en doutait, d’ailleurs, elle doutait en tout à présent.
Le discours de Rodney résonnait dans sa tête. Il disait vrai. Délaissant son souffre douleur, John essaya d’analyser la situation. Rodney avait raison, il refusait d’aller au chevet de la personne qu’il aimait le plus, de peur de la voir mourir sans pouvoir rien faire, d’être un simple spectateur. Après une douche rapide, il se dirigea vers l’infirmerie. Il lui semblait que on état avait empiré depuis qu’il l’avait vu pour la dernière fois. Cette pâleur mortelle, inhabituelle sur son visage. Mais au moins, elle était vivante, c’était déjà ça. Elle avait encore une chance.
_Teyla, je….
Les mots n’arrivaient pas à franchir ses lèvres Ne sachant comment dire tout ce qu’il aurait aimé lui dire, il se contenta se serrer la main de la jeune femme dans la sienne. Celle-ci était glacée et inerte. Se demandant si la jeune Athosienne avait seulement conscience de sa présence, il se rappela que Carson avait affirmé que oui. Le simple contact de sa main, d’une certaine façon, le réconfortait.
_Vous nous avons tous manqué, à tous. Et surtout à moi.
Il tenait toujours sa main dans la sienne.
_J’aurais aimé venir plus tôt, mais, comment dire, je, …, j’ai vu ma sœur aînée mourir sur un lit d’hôpital, à petits feux, je ne voulais pas revivre la même chose avec vous. Battez vous Teyla ! Je ….
Il s’arrêta au milieu de sa phrase, il lui avait semblé sentir une légère pression sur sa main.
_Teyla ? Murmura-t-il.
Pas de réponse mais toujours cette pression sue sa main, plus forte que précédemment. Il s’installa plus confortablement dans le fauteuil et s’endormit.
Toujours le noir, cette obscurité que la lumière ne parvenait pas a percée. Toujours cette lutte en est elle. Mais quelque chose de nouveau. Sa présence, sa voix, le contact de sa main, électrisant et réconfortant à la fois. Ses paroles et le sens caché qu’elle croyait y discerner. Lutter plus fort, lui faire ressentir qu’elle ne les quittera pas sans s’être battu. Et sa présence lui redonnait des forces. Bougeait alors, à défaut de pouvoir immerger complètement.

Des voix en provenances du couloir le réveillèrent, une voix de femme visiblement, où se mêlait de la colère, et celle d’un homme, visiblement exaspéré.
_Docteur Weir, vous ne pouvez pas continuez à ….
_Caldwell, ce n’est pas à vous de décider à ma place de …
_Je ne décide pas à votre place, docteur Weir j’essaye simplement de vous aider.
Elizabeth et Caldwell, il aurait du sans douter. Caldwell était une des rares personnes que le Docteur Weir ne pouvait supporter. John, se leva, lâchant à regret la main de Teyla. Avant de partit, il lui murmura ce pendant :
_Je reviendrais, bientôt.
Les voix en provenance du couloir se rapprochaient :
_Vous voulez simplement que j’intègre à notre meilleure équipe un de vos soldats c’est hors de question ! Cette décision me revient !
_Je le sais bien Elizabeth, mais vous accroché à l’espoir insensé que Teyla Emmagan va… vous laissez vos sentiments personnel reprendre le dessus et vous oubliez que cette jeune femme, même si elle est votre amie, est avant tout un membre de notre meilleur équipe et qu’elle est en train de …, ouvrer donc les yeux Elizabeth, elle est plongé dans le coma, elle ne s’en sortira pas.
Elizabeth ne lui répondit pas mais John entendit clairement un bruit d caractéristique d’une gifle. Visiblement, Elizabeth avait perdu son sang froid.
Caldwell cria :
_Docteur Weir, vous…
Il ne termina pas sa phrase et partit dans la direction opposée à celle d’Elizabeth. Le couloir étant désert, elle s’adossa contre le mur et cacha son visage dans ses bras.
John, qui avait suivi leur dispute depuis la porte de l’infirmerie, s’avança vers la jeune femme et s’assit à ses cotés.
_Tout va bien Elizabeth ? Demanda-t-il.
_J’ai l’air d’aller bien ? Demanda Elizabeth en relevant son visage.
Elle avait pleurée et quelques larmes coulaient encor sur ces joues.
_Non, vous n’avez pas l’air dans votre assiette. Je peux faire quelque chose ? Demanda-t-il, espérant pouvoir aidé son amie.
_Je, … non, je ne crois pas, c’est juste que, je sois à bout de nerfs, Caldwell m’a harcelé une bonne partie de la journée pour que j’intègre quelque un de son choix dans l’équipe sous prétexte que Teyla est dans la coma .
_J’avais cru comprendre ça. Je vous entendu de l’infirmerie. Caldwell va vous en vouloir il est du genre rancunier.
_c’est bien le dernier de mes soucis, il a même ajouté que si je refusée de suivre ses conseilles, il dirigerait lui-même l’équipe.
_J’ai jamais aimé ce militaire, il est tellement ….
_Borné, obstiné, suggéra Elizabeth en séchant ses larmes, soulagée de se confiée à quelque ‘un.
_Exatement.
_Les Doorlis, vous savez le peuple de marchands asiatiques rencontrés par SGA 6 veulent négocier à nouveau les termes du contrat pour les échanges entres nos deux peuples, l’Embassadeur de Tellona aimerait qu’on lui donne des armes des Anciens et SG 3 est bloquée sur POX558 pour causes d’intempéries. Bref, avec tout ça, j’ai eu une journée crevante et je n’ai pas pu décompresser un peu. Si au moins Caldwell se montrait plus coopératif, voir, plus agréable, ça irait mieux !
_Vous en faites trop Elizabeth, je pense que vous devriez essayer de vous reposer un peu, puis de régler toutes ces petites choses après, et aussi de boire des tisanes à la place de café.
_Merçi John, c’est sympa de votre part de m’aider à supporter tout ça en compatissant. En fait, comment va Teyla, vous êtes à l’infirmerie depuis un bon bout de temps.
_Je me suis endormi, elle à l’air d’aller un peu mieux, elle à réussi à bouger un peu sa main, c’est déjà un progrès, non ?
_Au moins une bonne nouvelle, ça vous dit de boire un chocolat chaud au self avec moi, on pourra demander à Rodney de se joindre à nous.

C’était dimanche, Elizabeth lisait un rapport de mission pendant que John et Rodney se livraient à un petit combat de boxe. Rodney avait en effet demandé au major de lui apprendre à mieux portés ces coups, désireux d’être plus utile aux cours des misions commandos. Teyla était à l’infirmerie depuis plus de deux semaines et tous continuaient à la voir à tour de rôles, ou bien ensemble. Carson ne c’était pas prononcé sur son état de santé, mais le peu qu’il avait dit indiquer que ses jours n’étaient pas en danger et que son état était stable, sans rechute, mais sans remontées spectaculaires aussi. Une voix dans les hauts parleurs de la cité les interrompit :
_Le Docteur Weir, le major Sheppard et le docteur McKay sont priés de se rendre à l’infirmerie, je répète…
Rodney profita du cours instant d’inattention de John pour lui portait un coup.
_Rodney, ce n’est plus trot le moment, à votre avis, c’est ….
_Le mieux serait d’aller voir, non ? On y va ?
Elizabeth les rejoignit au détour d’un couloir. Aucun d’entre eux n’osait émettre une hypothèse, de peur de se tromper. Carson les attendait devant la porte.
_Quelqu’un souhaiterais vous voir, annonça-t-il en leur souriant.

Carson disparut dans l’infirmerie, les autres le suivirent d’un pas vif. La jeune Athosienne, adossée à une pile d’oreiller était assise dans son lit, un in fermier était en train de lui enlever ses perfusions. Elle avait repris des couleurs et sourit en voyant ses amis. Elizabeth se précipita la première et serra brièvement Teyla dans ses bras.
_ça fait plaisir de vous revoir parmi nous.
_Merçi docteur Weir, murmura l’Athosienne.
_Apelez moi Elizabeth, comme tout le monde, dit la diplomate en la relâchant.
_D’accord Elizabeth.
A la surprise de tous, Rodney fit de même.
_Teyla ! On peut dire que vous avez fait peur !
_J’en suis vraiment désolé, Docteur McKay.
_Je sais bien.
Il s’était mis aux côtés d’Elizabeth, attendant la réaction de John.

Pendant que Rodney et Elizabeth accueillaient avec chaleur la jeune femme, il resta immobile, ne sachant pas trop comment réagir. S’il suivait le cheminement de ses pensées et sentiments, il savait qu’il ne résisterait pas à l’envie de serrer la jeune femme contre lui, de savourer de cette sensations de bien être qu’il ressentait à ses cotés, pas plus qu’il ne résisterait à l’envie de lui dire à quel point il avait besoin d’elle et combien elle lui avait manquée. Mais i ne sentait pas capable de le faire, du moins, pas devant les autres, même ci ceux-ci s’en doutaient fortement.
Rodney venait de relâcher l’Athosienne et lui jetait un regard discret. Ignorant le regard de son ami, il s’avança vers la jeune femme. Quand il fut à ses cotés, Teyla murmura :
_Major Sheppard, je….
Il ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et, comme les deux autre, étreignit son amie avec le plus de douceur possible.
_Vous nous avez tous beaucoup manqué.
Il aurait aimé dire vous m’avez énormément manqué mais il ne s’en était pas sentie capable.
Teyla répondit à son étreinte, comme avec les autre, cependant, avec lui, c’était différent.
Rodney eu une fausse quinte de toux, souhaitant rappeler à son ami leurs présence. John lâcha Teyla.

Je passerais vous voir tout à l’heure. J’ai une expérience à finir dans le labo.
Il salua ses amis et sortit. Elizabeth fit de même, s’excusant de devoir partir si tôt à cause, comme toujours, de la paperasse.
Il ne restait que John, Carson était sorti afin de ne pas gêner les retrouvailles de SGA 1.
_Je crois que….
_Major, restez s’il vous plait ?
_Je ne sais pas si Carson sera d’accord, vous devez avoir besoin de vous reposez ?
_Votre présence ne me gêne pas, au contraire.
Son regard était presque suppliant, il pouvait y déceler une pointe de regret. Il se demanda aussi pourquoi il avait émit le faux désir de la laisser se reposer, trouvant ainsi une excuse pour quitter l’infirmerie. Au contraire, il souhaitait passer du temps avec elle.
Teyla voulut se redresser davantage afin d’être vraiment assise. John l’aida en rajustant les oreillers dans son dos.
_Vous êtes mieux installée ?
_Oui, merci c’est gentil à vous de restez un peu.
_C’est normal, vous me l’avez demandé, puis, je n’avais pas vraiment envie de partir.
Carson revint au même moment avec un médicament qu’il donna à Teyla, celle-ci protesta, souhaitant rester un peu éveillée. John ne put s’empêcher de sourire en voyant la réaction enfantine de son amie.
_Teyla, c’est pour votre bien, il faut que vous vous reposiez un peu. Demain, si tout va bien, vous sortirez d’ici, expliqua-t-il, Major, essayer de la raisonner, je crois que vous y arriverez mieux que moi.
Une fois Carson partit s’occuper d’un scientifique qui c’était foulé la cheville dans l’escalier, Teyla dit :
_Vous ne me forcerez pas à boire cette horreur, affirma d’elle avec une moue presque enfantine.
_Je crois bien que si, répondit John en lui tendant le verre, ce sont les ordres du médecin, pas les miens, rajouta-t-il avec un air faussement sérieux.
Teyla ne put retenir un éclat de rire. Depuis bien longtemps elle se sentait merveilleusement bien. Elle but cependant son verre.
_J’avais raison, ça à un goût affreux.
_Pensez que dans deux ou trois jours, vous pourrez vous manger ce que vous vouliez sans avoir un médecin sur le dos.
_Le docteur McKay à toujours ses réserves de Nutella ?
_Je crois bien que oui, mais c’est un commando suicide que de lui en demander.
_Je suis sur que si on lui demande gentiment, il ne dira pas non.
Teyla retint un bâillement, et se réinstalla confortablement afin de pouvoir dormir sans avoir de courbatures au réveil.
_Je n’aurais pas pensé que ce truc agirait aussi vite, dite elle en étouffant un nouveau bâillement.
Elle s’installa sur le coté afin de pouvoir regarder John tout en lui parlant.
_ça faisait un bon moment que je ne mettais pas sentie aussi bien, lui avoua-t-elle.
John posa la question qui lui trottait en tête depuis le réveil de la jeune femme.
_Vous ne vous souvenez de rien ?
Il regretta presque aussitôt d’avoir posé cette question, le regard le son amie c’était de crainte à l’évocation de ses ravisseurs.
_Je, … je ne me souviens de quasiment rien, et …
Visiblement, elle semblait avoir peur de terminer sa phrase, elle avait commencée à s’agiter dans son lit.
_Ce n’est pas grave Teyla, oubliez ce que je viens de dire.
_C’est-à-dire, je ne veux pas m’en souvenir, pas pour l’instant.
_Il y a rien de honteux à ça Teyla, c’est moi qui devrait être m’excuser pour cette question.
_Ne vous en faites pas Major, vous êtes pardonné, répondit Teyla en le fixant de ses beaux yeux bruns.
_je, … je n’aurais pas du.
Le regard de Teyla le déstabilisait un peu, cependant Teyla lui sourit à nouveau et s’endormit presque aussitôt.
John écarta une des mèches qui tombaient sur le front de la jeune femme, à présent profondément endormie. Carson revint, visiblement satisfait que sa patiente ai prit son caché. Avant de repartir s’occuper d’un autre patient, il donna un livre à John L’arbre de l’été.
_Lisez ça en attendant qu’elle se réveille.
Devant l’air étonné de John, il précisa :
_Elle a besoin de se sentir entourée. Comme Rodney et Elizabeth sont tous deux occupés, j’aimerais que vous restiez à ces cotés.

Quand elle se réveilla, elle fut surprise de sentir un rayon de soleil lui réchauffait le visage. Elle n’avait pas rêvé, son cauchemar avait pris fin. John c’était endormi à son chevet, un livre à la main. Elle en profita pour contempler son visage. Savait’ il seulement à quel point il était beau à ses yeux quand il dormait ? Toute traces de soucis avait disparus de se traits. Teyla posa sa main sur la sienne, afin de s’assurer qu’elle était bien réveillée. La douce sensation qu’elle ressentie au contact de sa main le confirma. C’est ainsi qu’elle se rendormit, sourire aux lèvres.

John émergea de son sommeil, c’était la première fois qu’il dormait aussi bien depuis si longtemps. Il mit quelques secondes à réaliser qu’il n’avait pas rêvé et que Teyla était de nouveau parmi eux. Pour l’instant, elle était endormie, sa main posée sur la sienne. D’ailleurs elle était en train de se réveiller elle aussi.
_Bien dormie ? Lui demanda John quand elle ouvrit les yeux.
La jeune femme ne lui répondit pas et se contenta de lui adresser un sourire radieux. John essaya de se rappeler la dernière fois qu’elle lui avait adressé un tel sourire. Depuis une éternité.
_je me sentirais presque t’attaque pour reprendre les missions, lui répondit’ elle.
Carson arriva et demanda à John de sortir le temps qu’il réexamine une dernière fois Teyla. Avant de partir, celui-ci dit à Teyla :
_Ne ne soyez pas en retard au mess pour le repas de ce soir.

Avant de permettre à Teyla de quitter infirmerie le docteur Carson demanda un briefing avec SGA 1.
_J’ai le plaisir de vous annoncer que Teyla est en parfaite santé, cependant, elle ….
_A-t-elle besoin de voir un psy ? Demanda Elizabeth.
_Je pense que ça ne servirait à rien. Les psy sont là pour nous aider à nous comprendre, hors, dans le cas, de Teyla, il n’y a rien à comprendre. Ce n’est pas comme si elle avait vu mourir un proche dans un accident quelconque. Nous ne savons rien de ses ravisseurs, les Athosiens peu de choses et les Oliphantes sont assez peu bavards à ce sujet. Elle souffre d’un syndrome assez classique chez les personnes qui ont subi un choc émotionnel. Et c’est tout à fait normal. Je pense qu’elle va d’abord oublier volontairement ce qui lui est arrivé, et que, peu à peu, les souvenirs resurgiront. Il faudra justes que ces amis soient là pour l ‘écouter quand elle aura besoin d’en parler. C’est la meilleure thérapie qu’elle puisse faire.

La vie avait repris cours normal dans l’équipe de SGA 1, le retour de Teyla avait redonné le goût des missions à Rodney et à John. Elizabeth avait commencé en douceur, en confiant de simples missions de reconnaissances. John avait repris ces combats quotidiens avec Teyla. Les habitudes avaient vite repris le dessus, effaçant le vide qu’avait laissé son absence. Cependant Teyla savait que les choses avaient changés. Que quelques choses n’allaient pas. Les souvenirs de sa captivité lui revenaient au fils des jours. Pendant la journée, elle n’en laissait rien voir, se sentant en sécurité en présence de ses amis, ou même simplement quand il faisait jours. Mais dans ses moments de solitudes, elle avait peur, des peurs irrationnelles pour une guerrière, peur du noir, peur des ombres. Elle savait que ces peurs enfantines étaient liées à ce quasi vide de prés de 8 semaines dans sa vie. Cependant, tous, avaient remarqué au moins une fois, que à certains moments, la jeune femme était distante et semblait un peu perdue, la peur voilant un millième de seconde son regard. Mais tous respectaient on silence, sachant qu’elle en parlerait quand elle serait prête. Carson avait bien insisté en disant que la brusquer serait la pire chose à faire pour provoquer une rechute.

SGA 1 était sur PIX222, planète fortement forestière. Ils avaient découvert un peuple de bûcherons. Ceux-ci étaient peut-être peu évolués, mais étaient forts accueillants et très doués pour les l’architecture à base de bois. Leur chef, un vieil homme avec une longue barbe blanche et un air à la Père Noël les raccompagnait à la porte. Teyla avait une impression de déjà vu, ses angoisses reprenaient le dessus. Nerveusement, elle regarda les grands sapins masquaient les derniers rayons du soleil.
_On est encore loin de la porte ? Demanda-t-elle à voix haute, s’efforçant de masquer du mieux qu’elle pouvait son angoisse.
Rodney lui jeta un regard compatissant, comme s’il il avait pu ressentir la peur de la jeune femme.
_Nous ne sommes plus très loin, regardez, il y a le rocher en forme de rosace là bas, on est passé devant en arrivant, vous souvenez ?
Teyla lui adressa un sourire, reconnaissante que son ami n’est pas relevé son inquiétude.

La nuit était tombée depuis peu. Accoudé à l’un des balcons, Teyla essayait de calmer les battements de son cœur. Sans signe avant coureur, ses peurs nocturnes avaient repris le dessus. Après un combat amical avec John, elle avait ressenti le besoin de respirer l’air de la mer. A présent elle regrettait presque sa décision. Elle n’avait jamais aimé la solitude, et depuis peu, celle-ci lui faisait peur. Trop de mauvais souvenirs y étaient liés. Et elle n’arrivait pas à sans débarrasser parler lui aurait fait du bien, mais elle ne voyait pas comment aborder le sujet avec ses amis. Perdue dans ses noirs pensées, elle n’entendit pas que quelque un avançait dans sa direction. Quand elle senti une main sur son épaule, elle se retourna et mis à terre la personne qui se trouvait dans son dos. Elle se sentit terriblement confuse quand elle vit que son soit disant agresseur n’était nul autre que John Sheppard. Devenait t’elle paranoïaque au point de prendre pour un adversaire la personne qu’elle considérait comme davantage que son meilleur ami. Cependant John avait réussi à éviter de justesse la défense de son amie. Ces entraînements avec Teyla avaient finalement portés leurs fruits.
_Hey, ce que moi ! Protesta-t-il en attrapant au passage sa cheville, afin d’éviter de se le prendre dans la figure (comme dans épisode de Charmed où Pheobe pense qu’elle est attaqué alors que ce n’est Cole qui dans son dos).
Il lâcha sa cheville afin de permettre à la jeune femme de tenir sur deux jambes.
_Q’est qui ne vas pas ? Lui demanda-t-il.
_Tout va bien, mentit précipitamment Teyla, je suis vraiment désolée, major, je, comment dire, je ….
_Je sais que vous ne l’avez pas fait exprès, seulement, je sais que ça n’a ne vas pas, sinon, vous ne m’auriez pas pris pour un quelconque agresseur.
_Vous faites erreur, je vais très bien, je…
_Teyla, vous mentez aussi mal que Rodney, dites moi la vérité, qu’est qui ne va pas ?
_Je, j’ai eu peur, je…
Elle semblait complètement perdu, John pensa qu’elle avait l’air d’une petite fille perdue, désespérée I il ne l’avait jamais vu comme ça auparavant. Aussi fragile, aussi perdue. Elle fuyait son regard, comme si elle honte de se paroles. John ne put se retenir et s’avança vers elle pour la prendre dans ces bras. Elle ne protesta même pas, mais ce laissa aller contre lui.
_Qu’est qui ne vas pas Teyla ? Lui redemanda-t-il à nouveau, la berçant contre lui.
_J’ai eu peur, j’ai….
_Tout va bien Teyla, vous n’êtes pas seule. Je suis là.
Teyla sentit des larmes coulaient aux coins de ses yeux, s’accrochant à John comme si c’était une bouée de sauvetage, elle murmura;
_Je sais que c’est stupide, mais j’ai peur quand je sui seule, je… ça me rappelle quand j’étais là bas, la solitude, le noir, la souffrance. Tour me revient en mémoire et, j’ai peur.
John sut tout de suite de quoi elle parlait, il n’y avait qu’un seul là bas qui puisse à ce point effrayé Teyla.
_C’est fini Teyla, murmura-t-il au creux de son oreille, ils sont partis, et vous êtes de retour parmi nous.
_Merçi d’être là quand j’en suis besoin, murmura Teyla, se sentant libérée de ses angoisses.
_je n’ai pas toujours été là, et j’aurais du.
_Vous n’êtes pas responsable de ce qui m’est arrivée John, vous n’auriez rien pu faire. Vous êtes là aujourd’hui, et c’Est-ce qui compte, dit Teyla en levant les yeux vers lui avant de se blottir à nouveau contre lui.
_je serais toujours là quand vous en aurez besoin, je vous en fais promesse Teyla.
Teyla c’était calmée, toujours blottie dans les bras de John, elle savourait la sensation de bien être qui l’avait, dans ces bras, elle se sentait libérée. Ses mots résonnaient dans sa tête, je serais toujours là quand vous en aurez besoin, je vous en fais la promesse Teyla, cette simple promesse suffisait à lui faire oublier son angoisse.
John tenait toujours la jeune femme dans ces bras, visiblement, elle c’était calmée. Elle avait cessé de s’agripper à lui désespérément et ses pleurs avaient cessés. La main glissée dans les longs cheveux soyeux de Teyla, il continuait de bercer la jeune femme avec douceur. Sa peau était aussi douce et satinée qu’il l’avait imaginé. Tout comme le contact de ses lèvres sur sa nuque.
Teyla se raidit à se contact, elle c’était presque laissé aller à une agréable somnolence. Elle n’arrivait pas à croire ce qu’il était en train de faire. Avant d’avoir pu lui laisser le temps de réagir, elle c’était dégagée de son étreinte et c’était réfugié en courant dans sa chambre. Une fois qu’elle fut sur qu’elle était seule, elle laissa libre cours à ses émotions. La tête enfouie dans l’oreiller, elle se demandait si elle avait envie de pleurer ou de frapper son oreiller. Elle n’arrivait à croire qu’il a essayé de l’embrasser, et surtout en de telles circonstances. Elle était venue vers lui pour avoir du réconfort, un confident. Elle avait toujours pensé qu’il était différent des autres. Qu’il la respectait. Qu’il l’aimait même. Elle avait cru avoir confirmation se ses sentiments quand il était à ses cotés à l’infirmerie. A présent, elle se rendait compte qu’elle se trompait; tout comme sa promesse, je serais toujours là quand vous en aurez besoin, je vous en fais la promesse Teyla, elle se sentait à présent stupide d’y avoir cru. Sa mère lui avait fait la promesse quand elle était petite, et pourtant elle l’avait quittée peu après. A cette pensée, la jeune femme sentit une larme coulait le long de sa joue. Sa mère, sa maman, elle ne s’en souvenait que trop bien. Ses soirées qu’elle avait passées ont réconforté sa fille quand elle faisait des cauchemars sur les Wraiths. Sa voix et son rire. Son sourire. Elle était belle, d’après certains, Teyla avait hérité de beaucoup de sa mère, et notamment sa beauté, douce dans ces manières d’êtres, elle apportait le réconfort parmi les siens, forte malgré sa douceur, combative. Mais elle était triste, du moins, vers la fin, elle était triste, et ne croyait plus en rien. Teyla n’avait jamais su pourquoi et personne n’avait su lui apporter une réponse satisfaisante. Pourquoi m’as-tu abandonnée ? Pourquoi ? Cette question lui était adressé, et resta sans réponses. Décidément, tout aller mal ce soir, tout ce dont en croit elle croyait, ou plutôt, tout ce qu’elle avait cru sur lui se révélaient n’être que des illusions. Elle avait su qu’elle l’aimait dés le premier regard, dés qu’elle l’avait vu. Elle l’aimait énormément. Avait’ il seulement conscience de la profondeur de ses sentiments ? Ce baiser, elle l’avait tant attendu, tant rêvé, mais pas dans une telle circonstance. S’il l’aimait vraiment, il n’aurait pas eu cette impulsions, s’il l’aimait vraiment, il aurait su qu’elle avait besoin de réconfort et non d’une envie soudaine de l’embrasser non contrôlé, une pulsion qui n’avait rien à voir avec ses sentiments.

John faisait les cent pas dans sa chambre, une profonde colère et dégoût contre lui-même l’empêchait de tenir en place. Pourquoi n’avait t’il pas pu retenir cette fichu impulsion ? Qu’allait t’elle penser de lui ? Vu sa réaction, elle lui en voulait. Dans d’autre circonstances, peut-être aurait’ elle réagit différemment. Il s’en voulait de l’avoir blessé, il n’avait jamais voulu ça. Il l’aimait trop pour se permettre de la perde à nouveau. De rage, il donna un coup de pied dans sa table de nuit. Sous le choc, il sentit une douleur lui traversait les doigts de pieds. Aussi, le tiroir céda et tout ce qu’il contenait s’étala par terre. Le tiroir contenait tout un tas de photos, lettres et quelques dessins d’enfants Athosiens. D’un geste rageur, il ramassa les photos et chercha un endroit mieux approprié pour les mettre. Il y jeta un coup d’œil, une ou deux photos représentés ses idoles du monde sportif, notamment du foot, les autres représentaient soit les membres de son équipe ou des photos de familles. Un éclat brillant attira son attention, au premier coup d’œil, il reconnut le collier que lui avait confié Charrin. Il avait oublié de le lui redonner. Ça lui ferait une bonne occasion de lui parler, et de lui présenter ses excuses. Si elle les acceptait, elle était venue vers lui en quête de réconfort et lui n’avait pas su contrôler une impulsions qui avait tout gâchée S’il c’était retenue, peut-être ce serait’elle entièrement confiée à lui, elle en aurait été soulagée et l’aurait remercier en lui adressant son plus beau sourire. Mais il avait tout gâché.

Teyla était dans sa chambre. Elle n’y était pas sortie de la journée, prétendant être fatiguée. Ce qui, dans un sens, était vrai. Elle avait encore plus mal dormis que d’habitude. D’ordinaire, elle arrivait à ce calmer avant de se coucher, évitant de passer une trop mauvaise nuit. Les images de sa mère, en plus de ses cauchemars habituels l’avaient tourmentés toutes la nuit. Elle c’était sentie soulagée quand le soleil avait commencé à embrasé la mer. Le jour tout allait bien, elle refoulait ses craintes et vivait. La nuit, par contre, elle se sentait mal, Rodney, pensant faire la B.A de sa journée, lui avait apporté son petit déjeuner, l’Athosienne c’était sentit forcer de le prendre, ne souhaitant pas vexer son ami, qui pensait bien faire. Le docteur Carson était passé la voir peu après, elle lui avait simplement dit que, en dehors de la fatigue, tout allait bien. Le pire avait été la visite de John. Il avait essayé de lui parler mais elle avait fait mine de ne pas l’entendre, découragé, le jeune homme c’était éloigné après avoir tambourinait avec insistance sur sa porte pendant 10 minutes. Avant de partir, il avait seulement dit que Charrin lui avait demandé de lui remettre quelque chose. Collée à la porte, elle avait entendu qu’il soit parti pour l’ouvrir et découvrir à ces pieds un collier qu’elle ne connaisait que trop bien. Allongée sur son lit, elle serra dans sa main le collier, comme si elle espérait qu’il lui apporte des solutions à son problème. Elle s’en voulait de ne pas avoir pardonné à John mais éprouvait le besoin de lui faire ressentir se déception. Il avait eu l’air sincère. Perdue dans ces pensées, elle ne réalisa pas qu’on frappait de nouveau à la porte. Décidée à n’adresser la parole à personne, elle fit comme si elle n’avait rien entendue. Cependant son visiteur était obstiné. Ou plutôt, sa visiteuse. C’était Elizabeth. Alors même qu’elle n’avait pas été invitée à renter, elle s’approcha de Teyla, une tisane dans la main.
_Tenez Teyla, vous devriez boire ça.
Sa voix était douce et compatissante. Visiblement, elle s’inquiétait pour elle.
_Je n’ai pas soif, j’ai juste besoin de dormir un peu.
_Qu’est qui ne vas pas Teyla, demanda la diplomate en s’asseyant sur un siége, vous nous faites une déprime ?
_Je …
_Qu’est qui c’est passé ? Insista le docteur Weir, hier, tout semblait allait bien, et là, vous vous enfermez dans votre chambre toute la journée.
_Je fais très bien, Docteur… Elizabeth, je me sens justes fatiguée, ça ira mieux demain, mentit Teyla en se forçant à sourire.
Son amie n’a pas l’air convaincu, cependant, elle se leva et dit :
_Si ce n’est que ça, si vous vous sentez seule, je suis dans mon bureau, vous pouvez venir pour discuter si vous voulez.
_Merçi, c’est gentil à vous, je passerais peut-être.
_Très bien, dans ce cas, à plus tard.

Le Docteur Weir, Rodney et John attendaient Teyla pour le petit déjeuner, celle-ci avait promis qu’elle se joindrait à eux. Cependant, elle n’était toujours pas là.
_Quelqu’un sait ce qu’elle avait hier ? Demanda Elizabeth, je suis passer la voir pour prendre de ses nouvelles mais elle m’a dit qu’elle se sentait justes fatiguée.
_Je ne sais pas, je lui est apporté son petit déjeuner, j’ai le sentiment qu’il à finit à la poubelle, elle n’avait pas l’air affamée. John ? Vous n’ave pas d’idée, elle ne ….
_non Rodney, je ne sais pas ce qu’elle à, dit John d’un ton un peu brusque. Je vais la cher chez d’ailleurs, rajouta-t-il en se levant.

Elle avait finalement réussit à s’endormir, la vieille, elle c ‘était sentie mal à l’aise une bonne partie de la journée. Jetant un coup d’œil à son réveil, elle vit qu’il était 8h 15. Huit heure et quart, elle avait prévu de faire quelque chose à cette heure là, mais quoi ? Le déjeuner, elle avait dit aux autres qu’elle se joindrait à eux pour déjeuner avant une nouvelle semaine de mission. Quand elle fut prête, elle sortie dans le couloir et tomba nez à nez avec la dernière personne qu’elle avait envie de voir, ou plutôt la personne qu’elle avait le plus besoin de voir.
_Vous étiez où ? Demanda John, ça fait une demi heure qu’on vous attend.
_Je me suis réveillé en retard, désolé de vous avoir fait attendre, répliqua la jeune femme en passant devant lui.
_Atendez Teyla, s’exclama John en la rattrapant dans le couloir.
A l’appel de son nom, le jeune femme ne réagit pas, cependant, quand elle sentit John lui attrapait le poignet, elle se força à se retourner :
_Major, lâchez moi.
_Pas avant de me dire ce qui ne vas pas;
_Mais tout vas bien, major.
_je n’en suis pas sur !
_Et bien vous avez tord, affirma la jeune femme en le fixant droit dans les yeux, il crut y discerne un mélange de tendresse et de colère.
_Lâchez moi ! Répéta-t-elle.
Son ton était toujours aussi ferme.
_Très bien, j’essayait juste de vous aidez, dit John, vexé de l’attitude de son amie.
_N’essayez plus major, ça ne vous réussi pas !
Sans lui laissez le temps de répliquer, elle continua d’avancer dans le couloir.

_Exusez moi pour le retard, s’exclama Teyla en arrivant à la table de ses amis.
_Ce n’est rien, dit Rodney en échangeant un regard lourd de sens avec Elizabeth.
Tout deux avait remarqué le regard noir qu’avait lancé John à Teyla, et l’ignorance dont faisait Teyla de la présence de John.
Après le petit déjeuner, ils se dirigèrent en salle de briefing. Parés avoir fait un exposé sur les conditions de la planète qu’ils exploreraient, Elizabeth retint John à la fin du briefing pendant que Teyla et Rodney sortaient se préparer.
Une fois qu’ils furent partis, le docteur Weir ferma la porte, et se dirigeant vers le major demanda :
_Qu’est qui c’est passé avec Teyla ?
_Absolument rien, répondit John en évitant de croiser le regard perplexe d’Elizabeth.
_Et vous croyez que je fais vous croire, vous mentez bien major, mais vu le regard que vous avez lancé à Teyla ce matin, je sais que quelque chose ne va pas. Et j’aimerais savoir ce que c’est.
_Il n’y a rien, …
_John, répondez moi, qu’est qui c’est passé, vous vous êtes disputés ?
_Pas vraiment, répondit John, ne sacagne pas trop si il devait aborder ou pas le sujet.
Elizabeth insista de nouveau.
_Hier soir, elle, … elle était, comment dire, elle à un peu craquer, elle m’a dit ce qui n’allait pas, j’ai essayer de la consoler mais lieu de ça, j’ai essayer de l’embraser, elle l’a très mal pris. Ça fait deux jours qu’elle ne m’adresse plus la parole.
_Vous vous attendiez à quoi d’autre major !
_Je ne sais pas, je …
_Bravo, vous y êtes allés fort ! Elle n’a pas besoin d’un imbécile incapable de retenir ses … pulsions, mais d’un ami à qui se confier ! Elle vous à fait confiance, et, vous avez tout gâchez !
_Et vous croyez que ça me fait plaisir ! S’exclama John en élevant la voix.
_Si vous l’aimez, vous auriez du comprendre qu’elle avait surtout ne soin de ce confié ! Il n’y a rien de plus dur que de regagnez la confiance d’une personne qui nous aime ! Ne comptez pas sur moi pour arranger les choses !
Maintenant, allez vous préparez, votre équipe pars dans 10 minutes.
_juste un détail, Docteur Weir, je n’ai pas besoin de vous pour m’apercevoir de mes erreurs !
Sans laisser le temps à Elizabeth de répondre, il quitta la pièce sans jeter un regard en arrière.

Le Docteur Weir, Rodney et John attendaient Teyla pour le petit déjeuner, celle-ci avait promis qu’elle se joindrait à eux. Cependant, elle n’était toujours pas là.
_Quelqu’un sait ce qu’elle avait hier ? Demanda Elizabeth, je suis passer la voir pour prendre de ses nouvelles mais elle m’a dit qu’elle se sentait justes fatiguée.
_Je ne sais pas, je lui est apporté son petit déjeuner, j’ai le sentiment qu’il à finit à la poubelle, elle n’avait pas l’air affamée. John ? Vous n’ave pas d’idée, elle ne ….
_non Rodney, je ne sais pas ce qu’elle à, dit John d’un ton un peu brusque. Je vais la cher chez d’ailleurs, rajouta-t-il en se levant.

Elle avait finalement réussit à s’endormir, la vieille, elle c ‘était sentie mal à l’aise une bonne partie de la journée. Jetant un coup d’œil à son réveil, elle vit qu’il était 8h 15. Huit heure et quart, elle avait prévu de faire quelque chose à cette heure là, mais quoi ? Le déjeuner, elle avait dit aux autres qu’elle se joindrait à eux pour déjeuner avant une nouvelle semaine de mission. Quand elle fut prête, elle sortie dans le couloir et tomba nez à nez avec la dernière personne qu’elle avait envie de voir, ou plutôt la personne qu’elle avait le plus besoin de voir.
_Vous étiez où ? Demanda John, ça fait une demi heure qu’on vous attend.
_Je me suis réveillé en retard, désolé de vous avoir fait attendre, répliqua la jeune femme en passant devant lui.
_Atendez Teyla, s’exclama John en la rattrapant dans le couloir.
A l’appel de son nom, le jeune femme ne réagit pas, cependant, quand elle sentit John lui attrapait le poignet, elle se força à se retourner :
_Major, lâchez moi.
_Pas avant de me dire ce qui ne vas pas;
_Mais tout vas bien, major.
_je n’en suis pas sur !
_Et bien vous avez tord, affirma la jeune femme en le fixant droit dans les yeux, il crut y discerne un mélange de tendresse et de colère.
_Lâchez moi ! Répéta-t-elle.
Son ton était toujours aussi ferme.
_Très bien, j’essayait juste de vous aidez, dit John, vexé de l’attitude de son amie.
_N’essayez plus major, ça ne vous réussi pas !
Sans lui laissez le temps de répliquer, elle continua d’avancer dans le couloir.

_Exusez moi pour le retard, s’exclama Teyla en arrivant à la table de ses amis.
_Ce n’est rien, dit Rodney en échangeant un regard lourd de sens avec Elizabeth.
Tout deux avait remarqué le regard noir qu’avait lancé John à Teyla, et l’ignorance dont faisait Teyla de la présence de John.
Après le petit déjeuner, ils se dirigèrent en salle de briefing. Parés avoir fait un exposé sur les conditions de la planète qu’ils exploreraient, Elizabeth retint John à la fin du briefing pendant que Teyla et Rodney sortaient se préparer.
Une fois qu’ils furent partis, le docteur Weir ferma la porte, et se dirigeant vers le major demanda :
_Qu’est qui c’est passé avec Teyla ?
_Absolument rien, répondit John en évitant de croiser le regard perplexe d’Elizabeth.
_Et vous croyez que je fais vous croire, vous mentez bien major, mais vu le regard que vous avez lancé à Teyla ce matin, je sais que quelque chose ne va pas. Et j’aimerais savoir ce que c’est.
_Il n’y a rien, …
_John, répondez moi, qu’est qui c’est passé, vous vous êtes disputés ?
_Pas vraiment, répondit John, ne sacagne pas trop si il devait aborder ou pas le sujet.
Elizabeth insista de nouveau.
_Hier soir, elle, … elle était, comment dire, elle à un peu craquer, elle m’a dit ce qui n’allait pas, j’ai essayer de la consoler mais lieu de ça, j’ai essayer de l’embraser, elle l’a très mal pris. Ça fait deux jours qu’elle ne m’adresse plus la parole.
_Vous vous attendiez à quoi d’autre major !
_Je ne sais pas, je …
_Bravo, vous y êtes allés fort ! Elle n’a pas besoin d’un imbécile incapable de retenir ses … pulsions, mais d’un ami à qui se confier ! Elle vous à fait confiance, et, vous avez tout gâchez !
_Et vous croyez que ça me fait plaisir ! S’exclama John en élevant la voix.
_Si vous l’aimez, vous auriez du comprendre qu’elle avait surtout ne soin de ce confié ! Il n’y a rien de plus dur que de regagnez la confiance d’une personne qui nous aime ! Ne comptez pas sur moi pour arranger les choses !
Maintenant, allez vous préparez, votre équipe pars dans 10 minutes.
_juste un détail, Docteur Weir, je n’ai pas besoin de vous pour m’apercevoir de mes erreurs !
Sans laisser le temps à Elizabeth de répondre, il quitta la pièce sans jeter un regard en arrière.

McKay revint peu après avec un dossier à la main. Il fut soulagé de voir que John et Teyla était partis chacun de leur cotés. Leur animosité lui mettait un peu les nerfs à vif. Elizabeth était dans son bureau, devant une tisane.
_Merçi pour les notes, Rodney, dit Elizabeth en lui tendant à son tour une tasse de thé. Qu’est qui c’est encor passé ? Ils n’ont pas cessés de se lancer des regards assassins durant tout le briefing.
_Teyla à fait la suggestion que ces charmantes quadrupèdes avaient un propriétaire, John à répliqué, Teyla lui à répondu, … rien d’extraordinaire.
_Ils se sont disputés à cause de ça ! Mon dieu, à ça devient grave ! Espérons que l’un des deux ira présenter ses excuses.
_Je n’imagine pas John faisant des excuses à Teyla, ni le contraire, ils sont aussi obstinés l’un que l’autre. Vous avez des questions concernant cet artefact, demanda Rodney en désignant les feuilles qu’Elizabeth tenait en main.
_Oui, j’en suis une, à qui sert cette boule bleue ?
_C’est simple, à améliorer la vue, à guérir les myopies, … c’est utile, non ?
_Très, nous n’avons pas d’opticiens à proximité !
_ça ma fait plaisir de discuter un peu avec vous Elizabeth, ça change de … enfin, ça change.

Durant la semaine qui suivit, l’ambiance ne s’arrangea pas. Teyla et John trouvait n’importe quel prétextes pour se disputer, rendant la vie impossible à de nombreuses personnes. Rodney le premier, il en avait assez d’assister aux disputes de ses amis comme à un match de ping pong. Quand ce n’était pas Teyla qui faisait une remarque, c’était John qui trouvait le moyen de faire enrager son amie. Elizabeth l’avait mis au courant des sources de leurs disputes. Contrairement à la diplomate, Rodney n’avait pas passé de savon à son ami. Celui-ci avait assez de sa conscience, et lui-même le comprenait, même si John était en tord; à ses yeux sa réaction était compréhensible. Certes, ce n’était pas très malin d’essayer la femme qu’on aime alors qu’on doit lui remonter la morale, mais ce n’était pas un crime pour autant. Rodney avait fait comprendre à John qu’il était de son coté, et le poussait à s’excuser auprès de la jeune femme, celui refusait ; visiblement blessé que la jeune femme lui tienne tête. Lassé des embrouilles et des histoires de cœur de ces amis , il passait en générale ces moments libre à discuter avec le docteur Weir , d’ailleurs, en dehors des missions, John et Teyla se voyaient à peine .
Nouvelle mission, par conséquence, nouvelle embrouille, lassé, Rodney s ‘éloigna de ses amis, cette fois encore, il ne savait pas qui avait mis le feu aux poudres. Il était sur une planète nommée Androma, planète fortement volcanique. D’Après le peu qu’il avait suivie, Rodney avait compris que Teyla avait fait la suggestion de s’installer à proximité de la porte afin de pouvoir fuir en cas de problème. John n’était pas de cet avis. Rodney se demandait même si le militaire ne faisait pas exprès de provoquer son amie.
_Je ne vois pas l’intérêt de s’éloigner de la porte ! Vraiment, je …
_et si les Wraiths nous rendant visite, ou autres de nos ennemi ! Vous y avait pensé, répliqua John sans même daigné regarder la jeune femme fulminait déjà.
_Major, c’est une planète volcanique encore en activité ! Il faut vraiment être stupide pour venir nous attaquer là c’est insensé et ….
_Ce n’est pas insensé, au contraire, il n’y a pas d’issus !
_Et qui nous attaquerait en sachant que nous sommes à proximité d’un volcan qui menace de d’exploser et aucune autre issus que la porte des étoiles !
Rodney ressentit une secousse au même moment, un millième de seconde. Ce demandant si il n’avait pas rêvé il jeta un coup d’œil à ses mais qui n’avaient rien remarqué.
_Teyla, John, je crois qu’on devrait rentrer, j’ai …
_Vous n’allez pas vous mettre de son coté quand même ! S’exclama Sheppard.
_Je ne me m’est du coté de personne, c’est juste que …
Une nouvelle secousse, plus violente que la précédant, interrompit Rodney.
_C’est pour ça que je voulais qu’on s’en aille !
Sans même attendre une réponse de ses amis, il activa la porte :
_Rodney, je n’est pas donné l’ordre de …
_ Si il doit attendre un ordre de votre part, il peut attendre longtemps !
_Et je peux savoir pourquoi vous dites ça, qu’est que vous insinuez ?
_je … je n’insinue rien du tout, si vous ne passiez pas votre temps à me contredire, le docteur McKay …
_Par piété ne me mêlais pas à ça Teyla, gémit le scientifique.
Sans tenir compte de la protestation de son ami, Teyla continue :
_n’aurait pas à désobéir à vos ordres !
_C’est vous qui me contredisez tout le temps avec vos insinuations, la preuve, vous venez encore d’en faire une !
_Je …
_Hey, un volcan est sur le point de se réveiller : il ne serait pas plus prudent de faire causette ailleurs, hurla McKay pour attirer l’attention de Teyla et de John.

Elizabeth en avait vraiment assez, d’un geste rageur, elle froissa la feuille de papier qui traînait sur la table.
_Mais vous vous rendez compte de ce qui aurait pu arriver ! Si Rodney n’avait pas eu la présence d’esprit de vous prévenir, vous seriez peut-être encore en train de … vous auriez pu mettre vos vis en danger et …
Elizabeth s’arrêta une seconde, essayant de se contrôler, à chaque mot, sa voix montait d’une octave. Sur sa lancé, elle continua :
_Mettez de coté vos problèmes personnels en mission ! Teyla, arrêtez de provoquez Sheppard et …
_je n’ai …
_je ne veux pas savoir qui est à l’origine de cette embrouille, si ça arrive à nouveau, je me verrai dans l’obligation de changez l’équipe ! Pas la peine de me regarder comme ça major, c’est la seule chose à faire. Sois vous vous réconciliez, sois je vous met tous dans un équipe différente. Cessez d’être aussi égoïste et pensez à la conséquence que ça aurait pu donner ! Imaginez qu’il y ait eu une attaque ! Vous y avez pensez ! Une dernière chance, je vous donne une dernière chance ! Mission diplomatique de 5 jours sur POS578 ! Si jamais les choses ne se sont pas arranger à votre retour, je … je dissous l’équipe purement et simplement. C’est compris ! John, Teyla, vous avez intérêt à faire, la paix une bonne fois pour toute, c’est bien clair, vous partez dans une demie heure !

L’équipe sortit du bureau dans un silence lugubre, John et Teyla, visiblement un peu honteux de leur comportements évitaient soyeuse ment de regarder qui que se soit. Rodney ne leur adressa pas la parole et se retenait visiblement lui aussi de leur passait un savon. Elizabeth ne vint pas assister à leur départ, contrairement à son habitude. La découverte de la planète fut pour eux un choc, assez agréable à vrai dire. Ils ne c’étaient pas attendue à une île aux airs de paradis avec une mer turquoise, une foret tropicale et un sable fin et doré.
_C’est absolument … commença Teyla.
_Merveilleux, acheva John à sa place.
_et moi qui pensait que Elizabeth nous enverra dans un coin perdu et glacial aussi hostile que la Sibérie ! S’exclama Rodney. Et si on y allait, il y a un village là bas !
Leur arrivé au village ne passa pas inaperçu, un homme à la peau bronzé bien conservé pour son âge vint les accueillir chaleureusement .Son peuple se nommait les Kaminos. Ils vivaient là depuis prés d’une centaine année, après avoir fuit une nouvelle fois les Wraiths. Leur technologie assez basique vis-à-vis d’Atlantis, mais c’était de grands cultivateurs capables de s’adapter à touts les climats. C’était lui qui avait demanda à accueillir une équipe atlante, souhaitant se faire une idée sur ces nouveaux amis. La fin de soirée fut très agréable, tout en dégustant des plats tropicaux divers, ils purent assistés à un magnifique coucher de soleil sur l’océan couleur turquoise. Après tout bascula.

Elle ignore où elle est, le noir l’environne de toute part mais elle sait qu’elle n’est pas seule. Son ennemi est là, invisible dans l’obscurité. Mais elle peut le sentir, il est tout proche mais la nargue, la laisse s’échapper et la menace à nouveau. De nouveau la souffrance, le froid, la mort, elle …
Teyla se réveilla en sursaut, sentant son débardeur collé à son corps à cause de la sueur. Toujours le même cauchemar mais en pire. Ce cauchemar qui revient la hanté toutes les nuits, et plus particulièrement depuis une semaine. C’est à ce moment là que son mal être avait vraiment commencé à se faire ressentir, plus fortement, plus souvent. Ce qui expliqué son animosité envers le major, envers la seule personne qui savait ce qui n’allait pas. Les souvenirs lui revenaient plus violemment : une lumière blanche, aveuglante et douloureuse, l’incapacité de bouger, la présence hostile, meurtrière à ses cotés. Ces images insoutenables qui défilaient devant elle à une vitesse presque surnaturelles, des souvenirs enfouies, oubliés volontairement, les massacres des Wraiths auquel elle avait assisté enfant et durant sa vie d’adulte, la mort de sa mère. D’autres choses qui n’étaient pas arrivés mais qui finiraient par arriver un jour, la mort des personnes à qui elle tenait, d’autres massacres. Elle se leva d’un pas vif et s’aspergeât son visage d’eau, effaçant ses visions cauchemardesques. Mais elle avait faut ce rêve trop de fois pour l’oublier. Ne pouvant supporter de rester enfermé, elle e précipita hors de sa hutte. Le village était à présent désert. Être seule ne l’enchantait guère, mais elle ne pouvait plus supporter cette tranquillité. Ella avait repéré un chemin qui menait à une falaise surmontant l’océan. Il traversait un bout de foret tropical. La femme du chef, Laina, lui, avait assuré que cette partie de la foret n ‘étais pas dangereuse. Le chemin montait légèrement en pente avant de se perdre dans une masse verte et touffue. En dehors de quelque oiseau nocturne et du chuchotement de la forêt, il n’y avait aucun bruit. Après avoir traversé une vingtaine de mètre à l’abri des arbres et des lianes, elle arriva devant un espace dégagé. De son sommet, elle pouvait voir les vagues mourir contre les rochers, hypnotisée elle les fixait. Au lieu de la calmer, l’air pur et ce silence ne faisaient que lui remettre en mémoires toutes les horreurs qu’elle essayait d’oublier. Un caillou juta de la falaise et disparut dans l’eau. A présent, tout lui paraissait si facile, tout s’éclairait dans son esprit, la peur ne l’avait pas quitté. Tout ce qu’elle avait endurée pour en arriver, c’était certes du gâchis mais que pouvait ’elle d’autre, personne n’était capable de l’aider. Sans s’en rendre compte, elle c’était rapproché du vide. Quand elle réalisa qu’elle n’avait plus qu’un pas à faire avant de tomber, elle recula précipitamment, horrifié d’elle-même. Comment avait ‘elle pus songer un court instant à se suicider, à mettre fins à ces jours ! Souhaitant mettre le pus de distance entre elle et le vide, elle se mit dos à un imposant arbre qui bordait le chemin. Certes, elle n’en pouvait plus de ses cauchemars, de se angoisses, mais étais une raison pour en finir avec la vie ? Non, pensa t’elle aussitôt, ça s’arrangera, ça va s’arrangeait, même si …
Une larme coula le long de sa joue, suivit d’une autre. Elle se sentait prête à craquer, elle devait craquer, se libérer un peu. Ne pouvant plus retenir ces larmes, elle s’assit dans l’herbe et laissa cours libre à tout ce qu’elle gardait en elle depuis trop longtemps, éclatant en sanglot. Tout était brouillée en elle colère, amour, peur et désespoir.

John n’arrivait pas à dormir, il partageait sa chambre avec Rodney. Celui-ci ronflait horriblement fort ! Visiblement, la cuisine exotique ne réussissait pas au scientifique. Se retenant de réveiller son ami, se disant que, de toute façon, ça ne servirait à rien. A quoi bon le réveillé si c’était pour l’entendre ronfler 10 minutes plus tard. Il se leva et sortit sur la plage. A cette heure là, tout était désert. Il profita du calme pour se remémorer les événements de la soirée. Une soirée presque ordinaire, Rodney leur en voulait toujours mais c’était efforcé de ne pas montrer son agacement. Teyla et lui ne c’étaient pas parler de la soirée. Ce qui constituait déjà un progrès ! La seule fois où il avait croisé le regard de son amie, il y avait vu moins de rancœur que les jours passés, il lui semblait même qu’elle avait sourie à une de ses blagues. Ce n’était peut-être pas la même complicité qu’avant, mais au moins, les choses paraissaient s’arrangeaient. La plage était déserte. En levant la tête, il vit la falaise qu’il avait repéré en arrivant, l’épouse du chef leur avait même montrait un chemin qui permettait d’y accéder. La vue devait être belle du haut, et il n’avait guère envie de retrouver de si tôt le ronfleur qui partageait sa hutte. En s’avançant sur le chemin, il entendit distinctement des sanglots quelque un à proximité de lui allait visiblement très mal. En s’approchant, il reconnut presque immédiatement la silhouette de Teyla.

Ne sachant pas trop comment réagir, il prononça son nom avec le plus de douceur possible.
_Teyla, qu’est qui…
La jeune femme leva la tête vers lui un cours instant avant de cacher à nouveau son visage dans ces bras. Adoptant un compromis, il s’assit à coté d’elle, lui laissant ainsi le choix de venir ou pas vers lui. La jeune femme continua encore un cours instant de pleurer, et releva finalement la tête, s’efforçant de chasser les larmes qui inondaient son visage.
_Qu’est que vous faites là ?
Son ton n’exprimait aucun reproche, aucune trace de colère, au contraire, elle semblait perdue et désespérée.
_Et vous ? Lui répondit John en retour.
Il espérait de tout cœur que son attitude était la bonne, il n’avait aucune envie que ça débouche à nouveau sur une autre dispute.
_Je, … je voulais être seule.
John se sentit vexé de la réponse que lui avait donné la jeune femme, il avait espéré entendre autre chose.
_Très bien, dans ce cas je vais vous laissez, dite il en se relevant.
_S’il vous plait, ne partez pas, ne… s’exclama Teyla avant de fondre à nouveau en larmes.
_Je…
John ne sut plus quoi répondre devant la détresse de son amie, il réussit finalement à formulez sa phrase.
_Je suis là si vous avez besoin de parlez à quelque un.

Tout en disant cela, il c’était rassit à ses côtés. Teyla posa la tête sur son épaule, tout en continuant de pleurer. John passa un bras autour de son épaule et Teyla se blottit contre lui.
_Je, … j’ai eu….
Elle n’arrivait pas à finir sa phrase, ça lui demandait un effort surhumain.
_J’ai rêvé d’eux, encore une fois, tout comme dans mes souvenirs, une lumières blanche, aveuglante et, …
Elle se blottit davantage contre lui afin d’étouffer ses pleurs.
_C’est fini Teyla, ce n’était qu’un mauvais rêve.
_Et si ils reviennent, murmura Teyla en levant les yeux vers lui.
_ça n’arrivera pas Teyla, pas à nouveau, je les en empêcherais. Je, …vous m’avez beaucoup manqué, j’ai vraiment eu peur de ne plus vous revoir un jour.
Teyla ne lui répondit pas mais se contenta de le fixer droit dans les yeux comme si elle cherchait à lui faire comprendre quelque chose. John continua :
_Je ne les laisserais pas recommencer, pas à nouveau.
Teyla lui sourit, et dit :
_Je suis vraiment désolée pour l’autre jour, je ne pensais pas ce que je j’ai dit, tout ce que j’ai dit et…
_Je l’avais bien cherché quand même, je n’aurais pas du… essayez de vous embrassez.
_Le regrettez vous vraiment major ?
La question le déstabilisa, il choisit d’éluder du mieux qu’il put sa question.
_Je n’aurais pas du le faire, … pas à ce moment là.
La fin de la phrase avait dure à dire.
_Je ne vous veux plus Major, plus maintenant.
Souhaitant revenir sur un terrain de discussion moins dangereux, John demanda :
_Vous êtes sur qua ça mieux Teyla.
Il crut lire de la déception dans ces yeux. Teyla ne répondit pas tout de suite, elle regrettait presque d’avoir posé cette question.
_C’est plus clairs qu’avant, je me souviens d’une lumière blanche et très, …; violente, aveuglante.
Elle s’arrêta quelques secondes, les mots n’arrivaient pas à sortir.
_Une impression d’immobilité, pas comme quand on est attaché, mais comme quand on est pétrifié, je, Je ne sais pas comment l’expliquer, je …
Elle c’était mise à trembler, parler lui faisait du bien, la libérer, mais c’était plus dur qu’elle ne l’avait pensé. John lui prit la main et lui enlaça les doigts, comme pour lui donner du courage.
_et ses images, dans ma tête, des souvenirs, des horreurs, les pire attaque des Wraiths que j’ai vu, la mort de ma mère (elle chassa d’un geste de la main les larmes qui recommençaient à glisser sur ces joues), des chose qui, … ne sont pas arrivés, la mort des gens que j’aime. Pas de douleur physique, juste psychologiques, comme si je, comme si j’assistais aux scènes en tant que spectatrice. C’était vraiment horrible, et douloureux, beaucoup de souffrance.
Elle se réfugia davantage dans ces bras, se blottissant à nouveau contre lui. John sentit les doigts de Teyla se resserraient sur sa main.
_Et ce soir, c’était pire que d’habitude, j’ai même essayé de …, d’en finir, et ça me fait vraiment peur, par ce que, je ne veux pas ….
John ne c’était pas attendu à une telle révélation. Ainsi, elle avait essayé de mettre vint à ces jours ! Essayant de calmer la jeune femme qui semblait sur le point de craquer à nouveau. Il lui, murmura à l’oreille.
_Vous avez été assez forte pour résister, c’est ça le plus important, vous n’êtes plus seule, je suis là maintenant, pour vous.
Il avait glissé sa main libre dans ses cheveux, dégageant ses mèches rebelles pour mieux voir son visage.
_Je serais toujours là.
Teyla eu un faible sourire, ce qui encoura John à continuer :
_Et pour votre question de tout à l’heure, je ne regrette pas vraiment, je t’aime Teyla, et c’est pour ça que je m’en veux aussi. Je ne supporterais pas de te perdre à nouveau.
La jeune femme blottie dans ces bras ne lui répondit pas mais déposa en revanche ses lèvres sur les siennes.
_Dans ce cas, nous sommes deux, je t’aime moi aussi.
_ça va mieux maintenant, demanda John tout en lui caressant les cheveux.
_Oui, maintenant que tu es là, ça va mieux, beaucoup mieux.
Elle reposa sa tête contre son épaule, se laissant aller à une douce somnolence. John la laissa faire, quand elle se fut à nouveau blottie contre lui, elle murmura :
_merci pour tout.
John regarda avec tendresse la jeune femme blottie contre lui, sentant son souffle chaud sur sa nuque. En écartant une de ses mèches qui ne semblaient pas décider à tenir en place, il remarqua que Teyla portait le collier que Charrin lui avait confié.
_Charrin t’a dis pourquoi elle m’a demandé de te le remettre.
_il était à ma mère, expliqua Teyla, le phénix représente la perpétuité , et la rose la vie, l’amitié et l’amour. Mon père le lui avait offert lorsqu’il lui a demandé de l’épouser. C’était un gage de fidélité en quelque sorte, mais pour ma mère, il incarnait l’espoir aussi.

c'est trés court!! j'essarais de faire plus long la prochaine fois!!

La jeune femme lui adressa à nouveau un sourire et se blottit contre, fermant les yeux, elle s’endormit presque instantanément. John la regarda avec tendresse, écartant les mèches qui lui tombaient sir les yeux. En peu de temps, tant de choses avaient changés ! Il avait d’abord cru ne jamais la revoir, mais elle était à revenue, blessée, a mi chemin entre la vie et la mort. Il avait tout gâché , et pendant quelques jours, leurs relations avait été tendus, très tendus . A présent , elle était blottie contre lui, libérée de ses démons , dormant d’un sommeil paisible , tenant dans sa main le pendentif de sa mère. Sans s’en rendre compte, il s’endormit à son tour , enlaçant tendrement la femme qu’il aimait .
Un rayon de soleil réveilla Teyla, elle se sentait bien, extraordinairement bien . Et la présence de John n’y était pas pour rien . Il dormait encore. Profitant du sommeil de son compagnon, elle observa son visage . John finit cependant par de réveiller , quand il vit Teyla, encore blottie dans ces bras qui le regardait avec douceur, il demanda :
_Bien dormie?
Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres .
_Très bien, et c’est surtout grâce à toi.
Le jeune homme l’embrassa à son tour, ils restèrent ainsi quelques minutes.
_On devrait peut-être rentrés, fit remarquer Teyla , les autres vont se demander où on où est passé.
Tout en prenant tout leur temps pour renter . Le village était encore endormis, en dehors de quelques oiseaux qui ressemblaient à des mouettes , qui survolaient la plage, tout était calme . John quitta Teyla devant sa hutte , elle lui dit :
_Merci encore d’avoir été là.

c'est trés court , mais c'est plus pour mettre les choses aux clairs , promis plus d'actions dans la suite !!!

Elle rentra dans sa hutte après lui avoir adressé un dernier signe de la main , John rejoignit la sienne . Rodney, affalé comme une crêpe sur son lit dormait encore. Il y avait de forte chance qu’il ne soit même pas rendue compte de son absence . Une quinzaine de minute plus tard , l’agitation régner dans le petit village . Teyla rejoignit ses amis pour le petit déjeuner , s’asseyant face à John , elle lui adressa un sourire rayonnant auquel le militaire répondit . Le scientifique leva la tête de son bol:
_J’aurais pas raté un épisode là? Hier vous vous entendiez comme chien et chat et là…. Vous auriez pas pu faire la paix plus tôt, continua de dire le scientifique en ronchonnant , je n’aurais pas perdu une semaine de travail!
_Rodney cette île est quasi paradisiaque !
_pour vous , c’est des vacances, pas pour moi, et puis, je suis sur que le coin est infecté de moustiques!

Le reste de la semaine se déroula dans le calme , les Kaminos avait passé une alliance avec eux . Rodney étudiait les plantes sauvages et passait une bonne partie de la journée en compagnie du médecin du village qui lui expliquait l’usage de tel ou tel plantes . John et Teyla , eux passaient leurs journées à se promener sur la plage en parlant de tout et de rien. Elizabeth se montra agréablement surprise du retour à la normale dans son équipe phare et ne fit aucun commentaires sur les rapprochements entre le militaire et l’Athosienne . Elle était sincèrement heureuse pour eux .