Pour la sirène qui n’avait jamais rien vu d’autre que l’océan dans toute sa vie. Tout était source d’émerveillement et particulièrement ses propres doigt de pieds. Il lui avait fallut quelques minutes pour réussir à les bouger et cela avait provoqué un léger rire de sa part qui avait surpris toute l’équipe médicale.
Prévenue de son réveil toute l’équipe fut convier à se rendre à l’infirmerie. Quand ceux-ci arrivèrent Carson était en train de rire de l’innocence de la jeune femme qui examinait toujours ses orteils avec amusement !
- Dr Beckett ? Lança le Dr Weir en entrant.
- A vous voilà. Dit-il avec une mine amusée.
- Comment va-t-elle ?
- Ma foi elle va très bien.
- On peut savoir ce qui vous fait rire ? Demanda Rodney.
- C’est elle. Dit-il en désignant la jeune femme.
- Elle a le sens de l’humour ? S’étonna John.
- Et bien, ça je l’ignore étant donné qu’elle est complètement muette mais….
- Muette vous avez dit ? Demanda Elizabeth.
- Hum oui j’en ai peur. En réalité elle est vraiment étrange. Elle semble très…Innocente. C’est comme si elle découvrait la vie.
- Alors vous n’avez rien pu savoir ?
- Non. Mais si vous voulez tenter votre chance….
L’équipe se dirigea vers le lit où était Amarantine et s’arrêtèrent devant elle. La jeune femme surprise de voir autant de monde autour d’elle cessa de contempler ses nouvelles jambes pour reporter son attention sur eux.
- Bonjour. Amarantine c’est ça ?
La sirène hocha la tête avec un sourire.
- Je suis le Dr Weir. Voici John Sheppard, Teyla Emmagan et Rodney Mckay. (Ronon est occupé et puis ça l’intéresse pas trop.)
- Salut. Alors vous venez d’où ? Demanda Mckay franchement.
Amarantine aurait répondu volontiers à leurs questions mais elle était incapable de sortir un son. Elle retenta l’expérience bougeant les lèvres mais cela échoua de nouveau. Poussant un soupir elle afficha une mine déconfite.
- Ne vous en faites pas, ça ne fait rien si vous ne pouvez pas parler. Mais vous savez peut être écrire ? Demanda John.
- Non j’ai essayé, elle ne sait pas écrire. Répondit Carson.
- Mais elle nous comprend ? Demanda Elizabeth.
- Ca oui. Elle est très intelligente.
- Bon. Et bien il ne nous reste plus qu’à trouver un moyen de communiquer.
- En effet.
Ils regardèrent tous Amarantine qui affichait un air aussi perplexe qu’eux… Posant les yeux sur John elle eut une impression de déjà vu sans savoir où exactement. Lui rendant son regard le militaire eût la même sensation qu’elle.
Le lendemain matin.
Amarantine ouvrit les yeux et s’étira longuement avant de s’asseoir dans son lit. Comme la veille Beckett ne tarda pas à arriver prêt d’elle et lui fit un grand sourire.
- Comment vous sentez-vous ce matin ma jolie ?
La sirène répondit par un hochement d’épaule.
- Bien je dois regarder votre blessure si ça ne vous gêne pas !
Carson retira le pansement de son front et regarda la blessure. Elle avait l’air net et il n’y avait aucun signe d’infection. Par précaution il désinfecta la plaie et remit un nouveau pansement.
- Voilà c’est fini, je vous laisse tranquille. Vous devez avoir faim ! Lança-t-il.
Amarantine acquiesça avec un sourire.
- Bonjour docteur ! Lança John en entrant dans l’infirmerie.
- Vous êtes matinal colonel Sheppard.
- Je venais voir notre invitée ! Comment ça va ce matin ?
- Ca à l’air d’aller. Je m’apprêtais à l’accompagner prendre un petit déjeuner.
- Je peux l’y emmener si vous voulez. J’allais justement y aller.
- C’est à elle qui le faut le demander ! Lança Carson.
John se tourna vers Amarantine.
- Ca vous dit de venir prendre un petit déjeuner avec moi ?
La jeune femme répondit par un sourire et repoussant les couvertures elle sauta en bas du lit. Ses jambes encore peut habitué ne supportèrent pas son poids longtemps et elle tomba les fesses par terre. John et Carson se précipitèrent et l’aidèrent en la soutenant à se mettre debout. Vacillante elle se raccrocha aux deux hommes et appréhenda ses premiers pas.
- On dirait qu’elle n’a jamais marché. S’inquiéta Carson.
- Ou alors qu’elle ne l’a pas fait depuis longtemps.
Après quelques pas Amarantine compris le principe et commença à marcher toute seule. Au bout de quelques minutes ses pas restait encore hésitant mais elle se débrouillait bien. John lui offrit son bras et ensemble ils se rendirent au mess. La jeune femme curieuse de tout n’arrêtait pas de s’arrêter pour tout observer.
Enfin ils arrivèrent au mess et s’assirent à une table pour déjeuner. La sirène peu habituée à ce genre de nourriture hésita grandement à toucher quoi que ce soit de cette nourriture.
- C’est très bon ! Lui affirma le colonel en attaquant ses pancackes.
Amarantine ne sembla pas approuver et se désintéressa très vite de la nourriture pour jouer avec les couverts. Elles les étudia sous toutes les coutures, testant de leur solidité et constatant leur dangerosité aussi.
- Vous devriez vraiment manger quelque chose insista John.
Le militaire coupa une orange et lui tendant la moitié il mordit dans sa partie. Amarantine l’imita et fit la moue à cause de l’acidité du fruit ce qui fit rire son voisin d’en face.
- C’est pas mauvais hein ?
La sirène acquiesça et continua à manger sa moitié d’orange tout en observant les gens autour d’elle.
- Bonjour vous deux ! Lança Mckay en s’asseyant à leur table.
- Rodney !
- La forme mon vieux ?
- Oui.
- Vous avez sortit notre sauvageonne de son lit ?
- Vous ne devriez pas parler d’elle ainsi. Ce n’est pas parce qu’elle parle pas qu’elle est une sauvageonne.
- Moi ce que j’en dit c’est qu’elle est tout de même bizarre. Lança Rodney en regardant la jeune femme qui mangeait toujours assise en tailleur sur sa chaise…
- Je la trouve très amusante.
- Tiens donc ! Ca pitaine Kirk est de retour….
- Je vous en prie Rodney, j’ai juste dis…
Le militaire se tut alors que la jeune femme venait de disparaître sous la table.
- Allons bon qu’est-ce qu’elle fait maintenant ?
John se pencha sous la table et lui fit un sourire.
- Amarantine…Amy, ça ne vous gène pas que je vous appelle Amy c’est plus court ! ? Qu’est-ce que vous faites sous la table ?
Tendant son bras elle désigna les deux soldats qui lui avaient tiré dessus la veille.
- Oh ! je vois. Mais ils ne vous feront pas de mal, vous pouvez sortir de là.
La sirène afficha un air pas très convaincu.
- Je vous le promets. Lui assura John.
Amy de son nouveau surnom remonta sur sa chaise mais resta méfiante. Regardant le reste de son plateau elle commença à chipoter dans son assiette goûtant à peu près à tout.
- Qu’est-ce qu’on va faire d’elle ? Demanda Rodney en la regardant.
- Je n’en sais rien. Je pourrais lui faire visiter la base pour commencer.
- Vous êtes sûr que c’est une bonne idée ?
- Regardez là, vous la trouvez réellement dangereuse ?