Un Goa'uld peut-il aimer?[SN]

Bijour une petite fanfic rien que pour vous. d'ailleurs faut que je poste la suite sur Franco sinon je vais me faire lyncher...

Se situe juste après l'épisode où l'amie de Teal'c essaie de former un goauld à être un gentil tokra. Et si l'amour le faisait changer de camps?

Chapitre un: Qui est-elle?

Tanith se leva en même temps que tout le haut-conseil Tokra. La SG1 venait de pénétrer dans la salle. Deux gardes les suivaient et tentaient de retenir une femme. Elle se débattait, mordait, criait.
"On de te galash! On de te galash!"
- On vous rapporte un cadeau, elle a voulu passer la porte (O'neill)
Daniel tenta de se rapprocher de l'inconnue. Il murmura des mots apaisants. Selmak intervint.
- Tant que nous ignorons qui est cette femme, elle sera officiellement notre invitée. L'un des nôtres s'occupera d'elle. Freya? Je pense qu'une présence féminine pourrait l'apaiser.
- Excusez-moi de vous interrompre, mais j'aimerais pouvoir demeurer ici avec elle. Cette femme m'intrigue, je pense que nous avons beaucoup à apprendre d'elle. (Danichou.)
- SG1 est toujours la bienvenue chez les Tok'ra. (sans commentaire)
Freya et le capitaine Carter s'en réjouissaient mais pas pour les mêmes raisons.
Pendant ce temps, Tanith dévisageait la jeune femme, il admirait sa beauté sauvage. Malgré la conversation plus qu'intéressante qui se déroulait à l'instant, il ne pouvait détacher ses yeux d'elle. Celle-ci semblait s'être calmée. Il vit que Daniel, ce devait être son nom, cherchait à communiquer avec elle. Bizarrement une vague de colère le submergea. Il ne voulait pas qu'il la touche!
La jeune femme avait relevé la tête et observait la salle dans son ensemble. Son regard enregistrait les issues, envisageait des dérobades, jugeait en qui elle pouvait avoir confiance, qui elle détesterait, examinée par les yeux verts, Freya baissa la tête et les orbes émeraude se fixèrent sur le colonel. Le visage était toujours comme figé dans le marbre et le seul signe de vie qu'elle donnait était son regard perpétuellement en mouvement.
Alors qu'elle avait refusé tout contact avec le SG1, elle s'anima soudain pour aller aux cotés de Daniel, elle effleura de ses mains les lèvres agitées, redessina les traits du visage. Tous retenaient leurs souffles, la main sur leurs armes.
- Da....niel....S...G..1? Sa voix douce et mélodieuse butait sur les mots, comme si elle n'avait pas parlé depuis très longtemps. Daniel voulut faire de même, mais elle recula violement et buta contre le mur. Ses yeux étaient emplis de peur et d'incompréhension. La voix de Tanith s'éleva.
- N'ayez pas peur. Personne ne vous fera de mal. Je ne le permettrai pas. Il s'approchait doucement d'elle défiant quiconque voudrait le contredire. Mon nom est Tanith. Je suis un Tok'ra. Les yeux verts pailletés d'or se levèrent vers lui, dénués de peur, une bouffée de joie aussi inopportune qu'étrange monta en lui. Joie qu'il réprima aussitôt qu'elle était apparue pour se concentrer sur sa "proie".
- Tok'ra....Goa'uld....MAUVAIS! Soudain elle s'agita à nouveau.
- Non, nous sommes différents! Vous n'avez rien à craindre. Je vous le jure! Les émotions qui passaient dans le regard d'habitude si maîtrisé de Tanith semblèrent la faire douter.
- Tanith, Daniel, Caladash? Les mots sortaient plus facilement de sa gorge veloutée.
- Caladash? Non je ne vois pas. dit Daniel en réponse à Jack. Elle ne parle pas notre langue, pas étonnant qu'elle ait peur si elle se croit prisonnière des Goa'ulds!
- Tanith...Daniel...amis? Le mot "ami"fut si hésitant et tremblant que le SC1 douta avoir bien ouï. Le regard émeraude allait de l'un à l'autre attendant une approbation ou un non ferme pour s'enfuir, elle les jugeait encore et toujours.
- Oui amis. Ce n'était pas tout à fait vrai, mais cela suffit à l'apaiser.
- Alors Tanith amis ! Elle eut un mouvement de tête, un assentiment marqué qui étonna le SG1. Elle semblait si humaine tout à coup ! Elle glissa sa main dans celle du Tok’ra avec une incertitude.
- Parlez comme SG1 ?
- Oui je vous parlerais comme eux. Il fut récompensé par un splendide sourire à fondre une banquise, les deux pôles et Mars avec !
- Je suis Tanith…Et vous ? Il y eut un instant de flottement, il allait répéter la question quand sa voix douce s’éleva dans les airs.
- On m’appelait Katherine…Petite Kat…
- Katherine, c’est un joli prénom. Il s’étonna de voir la vitesse à laquelle elle apprenait. Elle semblait avoir toujours parlé cette langue. Son regard se posa sur la table et il vit une étincelle d’amusement passer dans son regard.
- Je dérange…Pourrais-je …euh…me nourrir ? Un gargouillis se fit entendre à ce moment, elle eut une moue contrite absolument adorable. Tanith se tourna vers le Haut-conseil.
- ça tombe bien, moi aussi j’ai les crocs. Dit Jack.
- Des crocs…il a des crocs ? Peut-être qu’elle ne parlait pas si bien que cela cette langue finalement, quoique Tanith ne sache pas si c’était vraiment une question ou juste une plaisanterie. Ces humains étaient parfois si bizarres et son hôte ne le savait pas non plus.
- Après, rentrer sur Terre ?
- Non, nous restons encore…Elle sourit à Daniel.
Tous les Tok’ra s’étaient réunis pour souper, SG1 et l’arrivante se faisaient face. Katherine ne quittait pas Tanith et Daniel. Tous s’étonnaient de sa réaction et des regards protecteurs dont il la couvait. Katherine écoutait les gens parler et finit par s’endormir, sa tête appuyée sur ses mains. Le traître lui caressa doucement le visage pour la réveiller.
- Venez…Je vais vous montrer où vous pouvez dormir.
Après leur départ, SG1 et le père de Sam discutaient d’eux.
- Cette fille est étrange.
- Bizarre même.
- Elle est perturbée, elle se raccroche à ce qu’elle peut. Imaginez ce qu’elle peut ressentir environnée d’ « ennemis » goaulds.
- Les Tok’ra ne sont pas des Goaulds !
- Je le sais, vous le savez, mais elle a de la peine à le croire.
- Pourtant Tanith et elle…
- Jack, elle s’accroche à lui, parce que c’est le seul qui ne s’est pas imposé à elle. Il n’a pas été brutal.
- Ca reste un serpent. (devinez qui dit ça…)
- Hem !
- Sans vouloir vous vexer Jacob…
- Elle en sait plus qu’elle ne le dit. Elle s’enfuyait avec un étrange appareil, je suis sûr que ce n’est pas une terrienne.
Dans la chambre attribuée à Katherine, Tanith ne savait plus à quel saint se vouer. La femme venait de se déshabiller et avait plongé son regard dans le sien. Elle ne bougeait pas, ne parlait pas, elle attendait.
- Je vais…Il faut que je…L’arrivante ne cilla pas. Euh…Je vais partir. Je vous laisse. Bonne nuit. A demain. Il s’en fut très vite et elle se coucha.
Quelques jours passèrent puis Katherine rentra avec SG1 et son étrange appareil. Personne n’avait pu élucidé son mystère et deux semaines plus tard elle revint sur Vorash accompagné de l’équipe. Les Tok’ras les accueillirent plus chaleureusement. Un sourire illumina le visage de Tanith en voyant Katherine.
- Bonjour Tanith
- Bonjour.
Il tremblait intérieurement. Elle était là, en bonne santé, souriante, elle lui avait tellement manqué ! Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait et n’osait encore interroger son hôte à ce sujet. Hebron le savait et n’abordait pas le sujet. Intérieurement, il s’amusait beaucoup à voir ce goauld arrogant se débattre avec ses sentiments. Les images qu’il lui avait montré la dernière fois qu’il avait osé émettre une interrogation l’avaient presque traumatisé…
- Je suis heureux de vous revoir. Les mots lui avaient échappé.
- Moi aussi. J’avais presque oublié à quel point vous pouviez être mignon. Il n’osait pas parler, avait peur d’avoir mal compris et prit une jolie teinte écarlate.
- Et bien, on aura tout vu ! Z on rajouté la fonction « change de couleur »aux serpents.(Jack, ouais je suis pas très gentille avec lui)
- Jack !
- Quoi ?!? Il grommela dans sa barbe.
- Il n’y a pas d’offense Daniel.
- Je comprends son étonnement. Il correspond au mien. Que vous arrive-il Hebron ? L’hote :
- Vous devriez plutôt le demander à Tanith…avec un sourire si craquant.
- Qu’entendez-vous par là ?
- Que c’est lui qui est gêné et non moi !
- Je ne comprends pas.
- Si je puis me permettre, je crois qu’il essaie de vous dire que Tanith a peut-être apprécié votre compliment parce qu’il vous apprécie beaucoup.
- Ah…il a réagi comme un humain. Froide indifférence. Hebron se raidit. Ils l’aimaient tous les deux. Tanith et lui étaient en harmonie au moins sur ce sujet. Tellement belle et mystérieuse.
- Hebron ?
- Peux-tu dire à Tanith de revenir ? J’aimerais lui parler seule à seule, enfin dans la mesure du possible. Son sourire ironique revenait.
- Suis-moi, je connais un endroit où nous serons tranquilles.
- Je te suis.
A la surface, au milieu des dunes.
- C’est beau, merci Hebron. Le soleil se couchait.
- Ce n’est pas moi qui ai eu l’idée.
- Je vois. Elle lui sourit.
- Tanith, tu boudes toujours ?
- Non…Vous m’avez beaucoup manqué, nos conversations…mais comme vous semblez apprécier Hebron plus que moi, je lui ai cédé ma place.
- Bien sûr que non !
- Vous riez avec lui ! Je sais que cela veut dire que vous appréciez sa présence. Freya me l’a dit.
Katherine s’approcha et caressa doucement sa joue.
- Regarde moi. Tanith releva enfin la tête, son cœur bondit. Elle le tutoyait enfin, il avait appris que c’était quelque chose de très important entre humains. Cela voulait dire qu’elle l’aimait bien.
- Je vous aime autant tous les deux. Vous ne faites qu’un pour moi.
- …Je…Elle posa un doigt sur ses lèvres
- chut…Elle s’approcha doucement, son visage touchait presque celui de Tanith et elle embrassa sa joue, glissa ses bras autour de lui.
- Ne crains rien….Jamais je ne te ferais de mal. Il tremblait contre elle, incertain de la conduite à tenir, car si Hebron aurait très bien su quoi faire, Tanith était vierge en amour. Il ignorait ce qu’il fallait faire, son visage révélait une peur enfantine et il n’osait demander conseil à Hebron. Il ne voulait pas subir ses sarcasmes dans un moment pareil.
- Je…
- Chut…Les révélations pour ce soir, je crois que cela suffit. Si on rentrait ?
- Non…j’aimerais juste…rester un peu là. Il se blottit plus étroitement contre elle, enivré par son odeur. Il y avait tant de questions qui tournait dans sa tête. Plus tard. Oui plus tard. Et c’est ainsi qu’il s’endormit bercé par le cœur de celle qu’ils aimaient.


Chapitre 2 : Comme on se retrouve…

Katerine n’eut d’autre choix que de soulever délicatement ce corps blotti contre elle. Lorsque surgissant dans l’antre des Tok’ra elle croisa Daniel et Jack, ils eurent une expression étrange face à l’exploit qu’elle accomplissait sans sembler s’épuiser. Un clin d’œil répondit à leurs interrogations muette.
- Vous devriez essuyer votre bouche, y a encore de la bave….
- Colonel, soyez un peu sérieux.
- Je le suis. Ce n’est pas une femme pour vous, si tant est que c’en est une.
- Elle est étrange cela est vrai. Seriez-vous jaloux de ce Goaul’d ?
- Elle ne m’intéresse pas ni elle ni une autre.
Jack se mordit la lèvre. Il venait de laisser échapper son secret. Il espéra un instant que Daniel aurait mis son cerveau en stand-by.
- Voilà donc une information très intéressante…Jack n’aima pas du tout le sourire que lui adressa Daniel. Il eut presque peur.
- Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire…
- Je ne suis pas sûr que…
Mais Daniel le prit de cours en le poussant violement dans la première salle qu’il trouva. Bloqué le dos au mur, Jack allait se dégager lorsqu’il sentit deux lèvres ravirent les siennes et il décrocha. Son cœur battait si fort et il n’avait pas le courage de perdre cette chance, peut-être unique. Il lui rendit son baiser avec une passion décuplée par son absence de doute. Les mains qui glissaient sur lui ne l’effrayaient pas. Il en redemandait et se cambrant contre Daniel, lorsque celui-ci passa ses délicates mains sous son t-shirt. Il recevait pour la première fois passivement et étonnamment il aima ça. La pensée qu’il avait c’était : encore et o mon dieu, on peut faire ça avec sa bouche…
Daniel allait commencer à le déshabiller lorsque deux tok’ras pénétrèrent dans la pièce. Gênés les deux hommes se séparèrent.
- On continuera cela plus tard. Un léger sourire sur les lèvres. Daniel planta là le colonel pour retrouver sa chère amie.
Il eut un autre sourire en la découvrant enlacée avec Tanith. Leur amour exhalait dans chacun de leurs regards, les voir détendus et si proches, lui rappela ses sentiments pour son supérieur et un léger voile passa sur lui. Il aurait aimé pouvoir être libre de s’exposer aussi. Puis la scène lui revint en mémoire et il se dit qu’il en avait déjà plus reçu qu’il n’aurait osé l’espérer et alla se coucher l’esprit libre, serein.
Au contraire d’un Jack passablement frustré qui envisageait sérieusement une séance de travaux manuels lorsqu’il se rappela que sa chambre n’avait pas de porte. Et toute pensée jouissive déserta son esprit…

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Après quelques pourparlers plus ou moins ennuyeux, la jeune étrange proposa une requête pour le moins étrange au Grand-conseil tok’ra.
- En fait, je ne sais pas vraiment comment présenter une telle demande. Mais je pense que vous me comprendrez, vous savez que je ne suis pas une Tori.
Il eut des mouvements d’approbation parmi les Conseillers. Tanith avait une angoisse qui lui prenait la gorge. Allait-elle déjà le quitter ?
- Je voudrais vous parler de mon peuple.
- Allez-y…
- Nous venons d’une ancienne galaxie, proche de celle de pégase. Nous avons côtoyé deux des quatre races de l’alliance. Ils nous ont beaucoup appris. L’appareil que je tenais quand vous m’avez trouvé est un téléporteur. Il m’a permis d’échapper à la destruction de ma planète par les réplicateurs. Je pense être la seule à avoir pu m’enfuir. Il m’est douloureux de parler de cela à des étrangers, mais il faut que vous compreniez pourquoi je ne vous ai pas parlé auparavant. Je devais soigner ma douleur avant de penser aux autres, vous comprenez ?
- Nous comprenons.
- Vous avez vraiment eu à faire avec les réplicateurs ? C’est Jack.
- Non, pas moi, je ne suis qu’une scientifique, non une guerrière.
- En fait, ma proposition concerne plutôt les tok’ra. Nous avons mis au point à partir du système asgard, une machine qui permettrait de fabriquer des corps pour vos symbiotes. Malheureusement ou heureusement, cela dépend de vos opinions, il manque à ces corps une conscience, une étincelle pour les faire vivre, mais nous avons remarqué qu’un symbiote peut s’implanter en eux et y vivre sans aucun problème. J’aimerais retourner sur terre et travailler sur ce projet avec Tanith, ainsi je pourrai peut-être encore perfectionner l’engin. De toute façon, je vais devoir le recréer alors…
- C’est une proposition très généreuse qui demande réflexion. Nous vous donnerons réponse toute à l’heure, allez donc vous promener un peu…
Moins d’une heure plus tard…
- Nous acceptons. Tanith préparez vos affaires vous partez sur le champ.
- Bien…je me soumets à la volonté du conseil. Pourtant tous pouvaient voir un léger sourire éclairer son visage. Elle avait demandé à ce qu’il parte avec elle ! il ne pouvait être plus heureux.
Sur terre, arrivé au SGC, Teal’c semblait contrarié de la présence du Tok’ra. Il recherchait encore Shan’auc qui avait disparu peu de temps après que Tanith eut pris corps. Il l’aimait vraiment et avait peur pour elle.
- Bienvenue à vous. Je suis heureux de vous accueillir à nouveau sur terre Katherine.
- Merci beaucoup général amond. Vous connaissez Tanith ?
- On m’en a parlé. Colonel ?
- Oui mon général
- Montrez donc à nos invités leurs quartiers…
Daniel se sentit très heureux d’être enfin sur terre. Bon d’accord il se trouvait en territoire ennemi parmi les militaires, ils n’apprécieraient certainement pas de le voir s’envoyer en l’air avec leur colonel, mais au moins ici il y avait des portes qui fermaient à clé ! le bonheur quoi, il réfléchissait déjà à un moyen de se retrouver seul avec Jack quand…
- Daniel, je vous dérange ?
- Non bien sûr que non. Entrez Sam.
- J’aimerais vous parler d’un sujet assez délicat.
- Hum ? « Je sens que je ne vais pas aimer… »
- Je sais pour vous et Jack.
- Pardon ?
- Oui…je sais que vous l’aimez et qu’il vous aime.
- Ah…
- Et ça ne me dérange pas du tout.
- Je croyais que…
- Non rassurez vous. Cela m’a passé.
- Oh…
- Je voulais juste vous dire que je vous soutiens et que je vous aiderais si jamais vous avez besoin de moi.
- Merci. Vous êtes vraiment une amie.
- C’est normal. Après tout, nous sommes une équipe, nous devons nous entraider. Je vais vous laisser à présent. Je pense que vous avez besoin d’être seul avec le colonel.
- Comment savez-vous que ?
- J’ai des oreilles Daniel. Vous avez parlé bas, mais je vous ai entendu, je suis la seule je crois.
- Oh.
- Bonne chance. Sur un sourire, elle quitta la pièce, tandis que Jack faisait le pied de grue devant la porte hésitant à entrer. Et s’il avait rêvé la scène chez les tok’ra ?
- Il vous attend, ne le faites pas trop mariner…
L’expression de totale stupéfaction sur le visage de Jack valait son pesant d’or.
- Remettez-vous mon colonel. Sinon il va croire que je vous ai traumatisé…
- C’est presque ça…je…hem. Je vais y aller.
- Vous avez raison. Bonne soirée.
- Oui à vous aussi.
Le colonel pénétra dans les quartiers privés de Daniel avec au cœur une angoisse adolescente face à un premier rendez-vous. Il se sentait tellement ridicule, c’était Daniel quoi ! Il n’y avait pas de raison de paniquer. Mon dieu si…c’était Daniel et son sourire craquant, ses yeux qui lui faisaient perdre toute pensée cohérente et ses lèvres qui mourrait d’envie d’embrasser. Il respira profondément tentant de maîtriser sa peur.
- Mmm vous vouliez me parler Jack ? Son indifférence fit monter le tensiomètre de Jack.
- Euh oui.
- Dans ce cas, vous pourriez peut-être fermer la porte. Il lui fit un sourire éclatant.
- Tu as certainement raison…
Une fois la porte fermée, Jack s’approcha lentement de l’objet de sa passion et vint s’asseoir à coté de lui, à distance respectable. Même s’il avait très envie de le coucher sur le lit et de lui faire l’amour comme un fou.
- Jack…la voix langoureuse le prit de cours.
- Mmm oui ?
- Tu regrettes ?
- Oui. Le regard de Daniel se voilà.
- D’avoir été interrompu. Daniel sursauta et le regarda dans les yeux.
- Alors tu es vraiment sûr ?
- Oui. Je n’ai jamais été aussi sûr de toute ma vie.
Jack approcha doucement son visage de celui de l’archéologue et posa doucement ses lèvres sur les siennes. Il mordit doucement la bouche rosée, embrassa délicatement les lèvres tendres, quémanda la permission d’aller plus loin et sa langue rejoignit celle de Daniel pour entamer un ballet passionné. Ils basculèrent lentement sur le lit, l’un sur l’autre, fiévreux, avides d’amour…


Nanananananère…la suite au prochain épisode ! et je ne suis pas sadique… Non pas du tout !