Une nouvelle aventure de Stargate Atlantis [E]

Titre : Une nouvelle aventure de Stargate Atlantis
Rating : K mais certains passages T et NC-17
Genre : romance, drame
Disclaimer : rien n’appartenant à l’univers de Stargate Atlantis n’est à moi. Le personnage de Marina Spake sont inventés de toute pièce.
Spoiler : Saison 1 / 2
Résumé : Après la première grande bataille contre les wraith (fin saison 1, début saison 2), le SGC envoie des troupes supplémentaires pour faire face à la menace.


Bonjour à tous ! Je poste ici ma toute première fic que j'ai écris ... oulà y'a moulte ! ^^
Soyez indulgents, c'est ma toute première. D'autres suivront mais je préfère vous les faire découvrir dans l'ordre. Bonne lecture.






...




Le lieutenant Marina Spake était l'un des nombreux soldats envoyés sur Atlantis par le SGC. Ils avaient besoin de renforts, les Wraiths n'allaient pas tarder à débarquer! Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que cette aventure allait changer sa vie.
C'est dès ses dix-huit ans que le lieutenant Spake s'est enrolée dans l'armée, sans savoir quelles créatures elle allait rencontrer. Voilà cinq ans qu'elle avait quitté sa famille...


Munie de son uniforme et de son lourd packetage, elle n'avait qu'une seule envie: se coucher et laisser derrière elle cette fatigue qui l'avait prise dès qu'ils avaient franchi la porte. Depuis, tout le groupe était en ébullition: ils se tenaient dans l'une des nombreuses salles de la mythique cité, Atlantis. Grâce au Dédale, le SGC avait pu envoyer des troupes afin d'aider Atlantis face à la menace des Wraiths. Elle était impatiente et en même temps anxieuse de se battre pour sauver cette cité.
Elle se demandai ce qu'elle faisait ici. Cela faisait presque une demi heure que les derniers arrivants, ceux dont elle faisait partie, attendaient sur le seuil de la porte. Son sac à dos commençait à lui peser...
Ah, enfin! Le docteur Weir, chef de l'expédition Atlantis, et le fameux Colonel Sheppard avançaient dans leur direction. Marina avait lu tous les rapports de ce dernier, de la première à la dernière page. « Lire » était un bien petit mot pour qualifier la réalité, elle les avait plutôt « dévorés ». En effet, le Colonel était très connu au sein de son groupe. Connaissant son héroïsme, elle était fière de travailler à ses cotés. C'était son idole. Et elle n'était pas la seule...

Le Colonel s'arrêtait pour parler à tous les nouveaux arrivants, leur souhaitant la bienvenue et les remerciant pour leur courage. Enfin, il s'avança vers elle:
« _ Bonjour Lieutenant, et bienvenue sur Atlantis.
_ Merci Colonel, lui répondit-elle.
_ C'est plutôt à moi de vous remercier pour vous avoir porté volontaire afin de nous aider. Je vais vous laisser, il faut que j'aille voir le reste du groupe. »
Il lui fit un signe de la tête et continua. Hum, pas mal, pensa-t-elle. Beau brun, tout à fait mon genre... Et elle se sourit pour elle-même.

Un sergeant leur fit signe de rejoindre leurs quartiers. Elle avait hâte de découvrir à quoi allait bien pouvoir ressembler sa « chambre »!


*



Environ un quart d'heure plus tard, elle rentra dans ce qu'allait être sa chambre pour les mois à venir. C'était une pièce exiguë, avec un lit au centre. Aucune décoration, les murs étaient nus. Ça aurait pu être pire... De toute façon, elle avait tout son temps pour l'arranger à son gout. Elle començait à déballer ses affaires, lorsqu'elle tomba dessus. La jeune femme la prit dans ses mains avec émotion.
Sur la photo, cinq visages lui souriaient. Sa mère Lucie Spake et son père Charles Spake, se tenaient main dans la main, comme un couple de jeunes amoureux. Marina se mit à sourire. Puis, sa soeur Jeanne, et son frère William, épaule contre épaule. La jeune femme se trouvait au centre, avec son chat dans les bras. Cette photo avait été prise juste avant qu'elle rentre dans l'armée. Ils étaient heureux, tous ensemble.
Ses beaux yeux couleur fauve commencèrent à lui piquer. Puis, tout à coup, elle se mit à se maudire: un millitaire, ça ne pleure pas. Mais Marina avait beau être lieutenant, ça ne l'empêchait pas d'éprouver des sentiments. Elle sentis enfin une goutte rouler le long de sa joue. C'était froid. Puis, elle vint s'écraser au creux de ses lèvres et la jeune femme pu sentir son goût salé.

Toc, toc. Quelqu'un avait frappé à la porte. C'était le colonel Sheppard! Elle s'essuya vivement la joue avec le dos de sa main, et posa la photo sur son lit, face cachée.

_ « Oui ?

Le colonel entra. Il était beau dans son uniforme gris, avec ses cheveux noirs en bataille et son t-shirt également noir, laissant apparaître quelques poils au niveau de la poitrine.

_ Excusez-moi de vous déranger lieutenant Spake, mais... Vous pleurez? »

Mince, idiote qu'elle était! Elle devait sûrement avoir les yeux rouges!!! Comment avait-elle pu montrer un seul instant de faiblesse? En plus, devant le colonel. La jeune femme se mit à se demander ce qu'il pouvait bien penser d'elle, en ce moment. Elle essaya de se rattraper:

_ «  Non, c'est la poussière du voyage qui m'irrite les yeux. Et puis, vous savez, en fin de journée ...

_ Oui, je comprend », la coupa-t-il. Mais Marina pu lire dans ses yeux que le colonel n'était pas dupe. Il s'approcha d'elle et lui demanda:
_ Tout va bien, lieutenant?
_ Oui bien sûr, je vais très bien »; lui répondit-elle en jetant un regard à la photo pour s'assurer qu'elle était bien cachée.
L'objet de son regard n'échappa pas au colonel qui s'avança vers le lit, et pris la photo entre ses mains.

_ « C'est votre famille?, lui demanda-t-il.
_ Oui.
_ Et là, c'est vous?, dit-il en montrant Marina du doigt.
_ Je sais, je suis horrible avec cette coupe de cheveux! »

Il se mit à rire à gorge déployée, penchant légèrement la tête en arrière. Ce qu'il pouvait être beau!

_ « C'est à peine si je vous ait reconnue, lui dit-il en la regardant avec des yeux pétillants.
_ Cette photo a été prise il y a cinq ans, juste avant que j'entre dans l'armée.
_ Et vous n'en avez pas de plus récente avec votre famille? »

Le regard de la jeune femme se voila. Les picotements recommençaient. Non, pas maintenant, pas devant lui! Elle se reprit et lui répondit:
_ « Non. Cette photo a été prise la dernière fois que je les ai vus.
Silence.
_ Vous voulez dire que vous ne les avez pas vus depuis...
_ Cinq ans.
_ Cinq ans? », reprit-il surpris.

Ça y est, encore ce regard plein d'incompréhension et de pitié...

_ « Non.
_ Mais... Bon, d'accord, quand on est millitaire, on ne voit pas souvent ses proches, mais de là à ne pas les voir pendant cinq ans!!! Apparemment, il n'arrivait pas à y croire. Et il reprit: Vous avez sûrement eue des permissions de sortie, non?
_ Mon supérieur me les supprimait.
_ Mais comment ça?
_ Monsieur, avec tout le respect que je vous doit, je n'ai pas très envie d'en parler. Si vous voulez en savoir plus, vous n'avez qu'à lire mon dossier.
_ Je vois. Très bien, bon bah passez une bonne soirée. Aurevoir. »

Et il sortit de la pièce.






A suivre ...