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 OS : Entre vous deux [Réponse au défi de Jojo]

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MessageSujet: OS : Entre vous deux [Réponse au défi de Jojo]   OS : Entre vous deux [Réponse au défi de Jojo] EmptyLun 23 Avr 2007 - 17:02

Auteur : Julianna Alemara
Titre : Entre vous deux
Genre : slash romance friendship
ATTENTION NC-17 !!!! (il est allégé mais il est présent)
Dédicace à Jojo que j'adore OS : Entre vous deux [Réponse au défi de Jojo] Coeurani et désolée d'avoir été aussi longue pour répondre à ton défi
Résumé : fic trop courte pour en faire un !

Vêtu d’un simple blue-jean et d’une chemise blanche, il errait dans les couloirs. Ou plutôt, il cherchait quelqu’un dans les couloirs ! Quelqu’un ? Pff … il pouvait tomber sur le lieutenant Cadman ou le major Lorne, il s’en ficherait éperdument ! Non, c’était sur lui qu’il voulait tomber. Oui, sur lui qui occupait toutes ses pensées, nuit et jour, depuis maintenant près d’un mois. Et pourtant, il savait qu’il ne le reverrait pas de si tôt.

Las, il se résigna enfin à regagner ses quartiers. Il avait une réunion dans une heure et s’il était en retard, Elizabeth allait lui passer un savon. Certes, ça ne serait pas la première fois mais bon … il avait déjà du s’excuser à deux reprises à cause de son manque de ponctualité, rien que cette semaine ! Un instant, il ne put s’empêcher de penser « Jamais deux sans trois ! » mais il se ressaisit bien vite. Non ! Il ne pouvait pas se permettre une telle chose !

Alors qu’il allait pénétrer dans sa chambre, le jeune homme perçut un léger grésillement dans son oreillette, puis la voix du Docteur Elizabeth Weir se fit entendre :
- John ? appela cette voix qui lui était familière.
- Oui Elizabeth, répondit l’intéressé, réprimant un léger soupir.
- Je dois avancer la réunion d’une heure, je suis navrée de vous l’apprendre maintenant mais je n’ai guère d’autre choix, et puis … en compensation j’aurai quelque chose à vous annoncer, annonça mystérieusement la diplomate.
- Bonne ou mauvaise nouvelle ? demanda le colonel, suspicieux.
Assise derrière son bureau, la dirigeante de la majestueuse cité atlante ne put s’empêcher de sourire. John était curieux, elle osait espérer qu’en usant de cet argument, elle parviendrait à le rendre ponctuel, et sa stratégie semblait sur le point de marcher. Sur un ton toujours aussi énigmatique, elle répondit :
- Disons une nouvelle assez … inattendue.
A l’autre bout de la cité, le colonel fronçait les sourcils, agacé par tant de mystères. Il est vrai que d’habitude il aimait les devinettes mais pas ces derniers temps … pas depuis qu’il était parti.
- Je serais là, répondit le jeune homme.
- Ne soyez pas en retard, sourit son interlocutrice.
Puis, ne laissant guère le temps à son ami de répliquer, elle coupa la communication, un air relativement satisfait peint sur le visage.

Le colonel ramassa en soupirant sa tenue militaire qui gisait négligemment sur le sol. Bientôt celle-ci remplaça la chemise et le blue-jean. Un petit coup de rasoir par-ci, une brève bataille livrée entre ses cheveux ébouriffés et le peigne, et le tour était joué ! Il était fin prêt pour la réunion … enfin presque ! Il n’y aurait pas Rodney, et comme d’habitude il allait vivre ça comme s’il s’agissait d’un violent traumatisme ! D’ailleurs, pour lui c’en était un, mais comment faire comprendre ça aux autres qui, eux, étaient heureux pour l’astrophysicien ?

De toute façon, c’était de sa faute si Rodney était parti, il en était conscient ! Il avait voulu taire leur relation mais l’amour secret, ce n’était pas au goût du scientifique ! Pourquoi lui, John Sheppard, n’avait-il pas voulu faire de concession ? Pourquoi avait-il tant voulu que tout cela reste secret ? Pourquoi ? C’était la seule question qui lui venait à l’esprit.

Quand il sortit de ses quartiers, il tomba nez à nez avec Teyla. L’Athosienne le salua avec courtoisie, un bonjour auquel il répondit à peine.
- Quelque chose ne va pas, colonel ? demanda-t-elle.
- Si … si tout va très bien, mentit John.
La jeune femme n’en croyait pas un mot, mais elle ne protesta pas. Le colonel Sheppard avait ses secrets et c’était légitime ! Elle aussi avait les siens, tout comme Elizabeth et probablement toutes les autres personnes de la cité ! Et puis, après tout, il savait qu’elle était là s’il avait besoin de se confier. Quelque part, peut-être ne voulait-il pas lui gâcher son bonheur : dans quelques semaines, elle allait épouser Samus, un rescapé satedien que Ronon Dex lui avait présenté il y a de cela un an. Mais aussi heureuse soit-elle, elle n’en restait pas moins à l’écoute de ses amis.

Un silence pesant s’était installé entre les deux amis, silence que le colonel finit par rompre :
- Alors ? Les préparatifs de votre mariage avancent bien ? demanda-t-il sur un ton un peu trop enjoué pour être naturel.
- Oui, très bien Colonel. Euh … John, vous savez, c’est vrai que j’ai beaucoup à faire avec les préparatifs de mon union avec Samus, mais si vous souhaitez me parler de quelque chose, j’aurai toujours quelques minutes à vous accorder.

Le jeune homme regarda sa montre puis se résigna :
- Je … je n’arrive pas à me faire à l’idée que Rodney ait quitté l’équipe.
L’intéressée lui répondit par un regard compatissant. Même si le colonel Sheppard ne lui en avait pas parlé, elle avait bien compris quelques temps avant le départ de Rodney que les deux hommes étaient devenus bien plus que des amis ou même des frères. Si cette coutume lui avait tout d’abord paru très étrange, elle avait glané quelques informations comme elle avait pu et avait appris que sur Terre, un certain nombre de personnes étaient dans cette situation. Elle s’était dit que si cette relation pouvait faire leur bonheur, alors c’était parfait, mais force était de constater que la joie de ses deux amis avait été de courte durée.
- Le Dr Mc Kay a pris un congé, tenta-t-elle de le rassurer. Ce n’est pas comme s’il n’allait plus jamais revenir sur Atlantis !
Le colonel adressa un maigre sourire à la jeune femme puis tous deux se dirigèrent vers la salle de réunion.
Là, Elizabeth les accueillit avec son professionnalisme habituel. En effet, si, pendant son temps libre _qui se faisait hélas de plus en plus désirer_ la diplomate était très complice avec l’équipe principale de l’expédition Atlantis, durant les briefings et autres réunions, c’était une toute autre histoire !

A peine les deux amis furent-ils assis que l’ex runner Ronon Dex fit à son tour irruption dans la pièce et s’empara d’un siège, suivie par le lieutenant Cadman. La réunion parut interminable au pauvre colonel Sheppard. Qu’il le veuille ou non, Elizabeth avait piqué sa curiosité et il attendait avec impatience de découvrir cette mystérieuse nouvelle. Pendant que tous parlaient avec animation de la mission à venir, le chef de l’équipe SGA 1 restait distrait, voire même indifférent. Tel un enfant s’ennuyant en classe, tantôt il jouait avec une sorte d’élastique à cheveux, tantôt il semblait trouver la décoration des plafonds de la cité particulièrement passionnants.

Le Dr Weir avait remarqué le comportement du colonel et ça l’irritait profondément. Ca l’apprendrait à vouloir piquer sa curiosité, songea-t-elle. Enfin, la réunion s’acheva. Mais, chose promise chose due, alors que tous allaient quitter la pièce, la diplomate les retint :
- Je vous demanderais de bien vouloir m’accorder encore une petite minute d’attention.
Elle attendit un petit instant que l’ensemble de son auditoire soit attentif avant de faire sa déclaration. Puis, prenant une profonde inspiration, elle se lança :
- Comme chacun d’entre vous le sait, il y a de cela environ un mois, le Dr Mc Kay a demandé un congé d’une durée indéterminée.
En entendant cela, le colonel Sheppard sentit sa gorge se nouer, ce qui n’échappa pas à l’Athosienne. Elle lui posa discrètement une main sur l’épaule avant d’échanger avec le Dr Weir un regard entendu. Néanmoins, celle-ci poursuivit :
- Vous savez également qu’un an auparavant, le Dr Beckett était retourné sur Terre, profondément choqué par le décès de l’une des amies d’enfance les plus chères.
Tous acquiescèrent, plus ou moins agacés par le fait qu’elle tourne autour du pot.
- Où voulez-vous en venir Elizabeth ? demanda alors John, exprimant à voix haute ce que tout le monde pensait tout bas.
La diplomate ne broncha pas à la remarque et continua son récit :
- Il y a environ deux heures, nous avons reçu un message de la Terre via le Dédale. L’un d’eux était de Rodney et Carson, et il se trouve qu’il était plus particulièrement adressé aux personnes ici présentes … vous et moi !

Puis, elle lut le message à voix haute …

Dans le même temps, sur Terre, les premiers rayons du soleil perçaient à peine à travers les vitres d’un paisible chalet. Au dehors, de majestueux monts aux pics enneigés se dressaient, offrant une vue des plus magnifiques.

Réveillé par la douce chaleur traversant les vitres, le Dr Beckett ouvrit les yeux. Instinctivement, il posa immédiatement sa main à côté de lui, sur celle de son compagnon. En effet, totalement recouvert par la couette, une masse informe ronflait bruyamment aux côtés du médecin. L’Ecossais esquissa un petit sourire espiègle avant de lever le drap, dévoilant un Rodney Mc Kay dormant à poings fermés. Ne se décourageant pas face à ces ronflements pour le moins caractéristiques, le jeune homme commença à caresser le corps de son compagnon de ses mains.

Il ne fallut que quelques secondes pour que le Canadien frémisse sous les caresses extraordinairement douces de son compagnon. Satisfait, le médecin s’approcha de son oreille et lui susurra :
- Tu t’es trahi Rodney, je sais que tu es réveillé.
L’intéressé se tourna alors, faisant mine de grogner. Néanmoins toute jérémiade cessa lorsque ses yeux rencontrèrent ceux de Carson : ces magnifiques yeux couleur de l’océan qui les fixaient intensément. Il pouvait y lire à la fois de la malice et du désir, mais surtout un amour profond, un amour qu’il n’avait jamais réellement pu déceler dans les yeux de John Sheppard.

Doucement, Carson se rapprocha de Rodney. Il sentait le souffle chaud du scientifique sur son visage, ce qui augmentait son désir de l’embrasser, désir auquel il ne résista d’ailleurs pas bien longtemps.

Le médecin commença par déposer un doux baiser sur les lèvres de son compagnon, qui n’eut pas besoin de plus de précisions pour comprendre par quelle occupation sa matinée allait commencer.
- Serait-ce l’heure de ma thérapie hebdomadaire ? demanda l’astrophysicien sur un ton sarcatisque.
Certes il n’était pas particulièrement courtois, mais Carson avait fini par comprendre que c’était dans sa nature, que ses propos n’avaient pas toujours pour but de vexer son entourage, et il ne se formalisait plus de cette arrogance caractéristique de Rodney Mc Kay.
- Peut-être bien que oui … ou peut-être bien que non, répondit le Dr Beckett avec un sourire amusé.
Rodney émit un petit grognement mais il n’y prêta pas attention. Tous deux étaient torse nu, il n’aurait donc pas de barrière de tissu à franchir … bon ben il allait tout de suite pouvoir passer aux choses sérieuses dans ce cas.

Résolu, il se redressa puis se positionna au-dessus de Rodney. Il commença par l’embrasser avec la même douceur que précédemment, puis s’en prit à ses oreilles, qu’il commença à mordiller avec un certain amusement, laissant le désir monter dans le corps de son compagnon, et, tant qu’à faire, dans le sien ! Puis, quand il fut rassasié des oreilles de Rodney, il décida de s’en prendre au reste de son corps. Lentement, il commença à déposer des baisers brûlants dans le cou du scientifique, puis sur ses épaules qui avaient fini par devenir relativement musclées, ensuite il descendit légèrement plus bas _ non, non, non Carson ! J’ai dit légèrement, ne sois pas si pressé, on va y venir ! Chacun de ses passages restait marqué sur la peau de Rodney par des traces humides.

Carson continua de descendre et s’arrêta juste au-dessus des parties intimes de son compagnon. Puis, il remonta, et redescendit. Rodney laissait échapper des petits gémissements de plaisir mais le Dr Beckett n’estimait pas ces gémissements suffisants. Après tout, pour toute thérapie, il ne fallait pas précipiter les choses, se dit-il, fermement décidé à faire tourner son amant en bourrique. Donc il poursuivit ce petit jeu pendant plusieurs minutes qui semblèrent interminables à Rodney. Il savait que Carson aimait prendre son temps et qu’il prenait un malin plaisir à le mettre au supplice. Aussi, il souffla le prénom de l’Ecossais dans un gémissement impatient, espérant bien précipiter un peu les choses.

Carson esquissa un sourire. Ah ! Enfin, il se décidait à râler un peu ! Satisfait, il fit ce qu’attendait le scientifique. Il descendit vers les parties intimes du scientifique et cette fois-ci, il s’y attarda, prenant un malin plaisir à torturer ce petit détail anatomique qui différenciait les hommes et les femmes. Il sentait le scientifique se cambrer sous lui. Il sentait son corps trempé par la sueur, cette sueur qu’il aimait tant, ce témoignage de leur amour réciproque.

Rodney semblait au comble de l’extase, mais soudain tout s’interrompit !
- Carson ! appela-t-il sérieusement et d’une voix forte.
Décontenancé, l’intéressé se rallongea aux côtés de son compagnon.
- Que se passe-t-il Rodney ?
L’astrophysicien laissa quelques minutes s’écouler avant de répondre, quelques minutes qui semblèrent interminables à Carson qui se demandait s’il avait fait ou non quelque chose de mal.
- Ils doivent sans doute avoir pris connaissance de notre lettre maintenant, lâcha enfin Mc Kay.
Carson soupira. L’espace d’un instant, il ne sut quoi répondre.
- Rodney … c’était ce que tu voulais non ? Cette lettre … tu voulais que tout le monde sache, n’est-ce pas ?
- Oui je … je le voulais mais j’ai si peur de leur réaction !

Si peur de SA réaction, songea-t-il. Mais ça, Carson l’ignorait, il ne savait pas et ne saurait jamais. C’était mieux ainsi. Néanmoins, il devait la vérité à cet homme avec lequel il avait partagé intensément quelques semaines de sa vie.

Le colonel Sheppard était de retour dans ses quartiers. Après s’être assuré qu’il ne serait pas dérangé, d’une main tremblante, il sortit la lettre de sa poche. Pas la lettre qui s’adressait à tout le groupe et dans laquelle lui et Carson annonçaient qu’ils étaient ce que Rodney et lui-même avaient été l’un pour l’autre pendant quelques temps. Non, pas cette lettre-là, une lettre qui lui était destinée, uniquement à lui, et qu’Elizabeth lui avait remise quand tout le monde avait quitté la pièce.

Il n’en voulait pas à Mc Kay. Celui-ci ne voulait pas avoir à toujours se cacher, quelque part c’était tout à son honneur. Ca témoignait d’un certain courage, un courage dont lui n’avait guère su faire preuve. C’était à lui-même qu’il s’en voulait de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pour garder Rodney près de lui.
Quand il déplia la lettre, il se rendit compte qu’elle était étonnement courte et était rédigée en ces termes :
« John, la lettre qui a été remise à Elizabeth disait déjà l’essentiel mais je voulais néanmoins m’excuser … m’excuser d’être parti aussi brutalement. John, je t’ai toujours aimé et je t’aimerai toujours, en secret. Mais je ne pouvais mener cette vie plus longtemps, cette vie où il fallait en permanence jouer à cache-cache. Je te le dis une dernière fois, après je ne t’adresserai plus jamais ces mots : je t’aime, pour toujours ! Rodney »
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