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 Fatale 4 [Abandonnée]

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Lizzie Weir
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Lizzie Weir


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MessageSujet: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptyVen 19 Jan 2007 - 20:37

Auteur : Lizzie Weir
Titre : Fatale Quatre
Genre : Aventure, Humour, Angst.
Rating : NC-17 parfois sinon PG-13
Personnages : OC + SGA
Note : Les passages NC-17 sont entre [Passage NC-17]

Fatale 4 [Abandonnée] Brothers1gw1



On ne peut rien obtenir sans faire de sacrifices, on doit offrir un objet d'une valeur équivalente pour obtenir ce que l'on veut. C'est le principe de l'échange équivalent en alchimie. Nous pensions que c'était la loi qui régissait le monde quand nous étions enfants.





I - Avant Le Commencement

[John ouvrit la porte de ses quartiers avec un petit sourire, enfin le soir, le repos, la détente quoi ! Il ne fit attention à la superbe créature qui se tenait debout près de son lit qu'à la fermeture des portes. Il enleva sa veste avec un regard moqueur :
- Elizabeth ? Tiens, tiens...
- Vous êtes à peine surpris, minauda Liz, déçue. Mais déçu, John ne l'était pas, il n'avait pas cru au fantasme de Rodney sur Weir mais bon Dieu, maintenant...avec une Lizzie en petit peignoir de soie doré qui lui arrivait à peine à mi-cuisses. Une soie tellement fine d'ailleurs qu'elle permettait aux seins de la diplomate de se dévoiler. Leur forme si ronde qui flirtait avec le tissu donnait au militaire de brusques bouffées de chaleur. Et puis comble de l'ironie, elle était maquillée, ses lèvres étaient devenues si rouges, si pulpeuses....au souvenir du récit (du rêve) de McKay sur cette bouche et ses atouts, John se raidit de plaisir. Il voulait qu'elle le goûte....il ferma les yeux pour se calmer mais le noir illumina ses fantasmes.
- Vous êtes bien....sursurra-t-elle en articulant. Et même les yeux clos, Sheppard pouvait apercevoir ses lèvres bouger. Il se mordit la joue pour se refreiner.
- ....perplexe John, finit-elle en passant une langue sur le coin de ses lèvres. Le militaire ouvrit brusquement les yeux, il s'était approché involontairement de Liz et ne se trouvait plus qu'à quelques centimètres d'elle. Il frémit quand elle passa ses mains sur son torse.
- Elizabeth...enfin...ce n'est pas ce que vous....
- Oh que si John, baiser sa supérieure, c'est ce dont les hommes rêvent. Se taper leur boss.
- Vous dominer ? murmura Sheppard en écarquillant les yeux, innocemment surpris.
- C'est une suggestion...lâcha-t-elle en le poussant, il cligna des yeux alors qu'elle ouvrait doucement son peignoir. Elle était nue, comme prévu...et comme prévu il voulait la baiser. Il bandait déjà à l'idée de la pénétrer et de l'entendre crier sous ses assauts répétés. Il voulait qu'elle le supplie, qu'elle en redemande. Et son regard, malgré la chaleur ambiante, il était toujours indifférent. Il ne se fit pas prier et suivit son instinct. Il la prit par la taille et la renversa soudainement sur le lit. Elle était nue, allongée devant lui et son regard était toujours baigné d'indifférence à son égard. John l'admira un instant et il se pencha pour caresser un de ses seins, elle lui sourit. un sourire d'indifférence, comme le regard. Jamais une femme nue devant John Sheppard ne restait indifférente.
- Ecartez-les jambes, ordonna-t-il d'une voix rauque.
- C'était un ordre ? pouffa Elizabeth. Frustré, le militaire se pencha un peu plus et l'obligea à le faire, son membre précieux était bien raide et dur et déjà son boxer lui parut trop étroit. Liz soupira, il était lent. Elle étendit ses jambes et encercla la taille de son collègue avec pour le pousser vers elle. il se retrouva à genou sur le lit entre les cuisses de la leader d'Atlantis. Cette dernière entreprit de défaire furieusement le pantalon de John.
- Dominer, pfff, lâcha-t-elle déçue en jetant le pantalon au loin.
Sheppard ne répondit pas, il retira doucement son T-Shirt en observant Liz avec des grands yeux d'enfant conquérant. Elle était toujours inddiférente, mais si belle et désirable. Il prit une grande inspiration :
- Je vous aime.
- Hein ! M'aimer ? N esoyez pas ridicule, nous sommes nus dans votre lit et tout ce que vous trouver à me dire c'est..."je vous aime".
Elle parut pensive et passa doucement ses mains sur la poitrine du militaire pour la caresser avant de faire un sourire carnassier.
- Après tout, pourquoi pas ? La baise et l'amour n'ont qu'un lointain cousinage. Elle le repoussa brusquement et descendit du lit. John resta sur le lit, consterné. Elle claqua des doigts et intima soudainement :
- Assis !
Shepp obéit, assez excité et fasciné. Elizabeth se mit à genou au bas du lit. Sa tête se trouvait à présent entre les jambes du militaire. Elle déposa un baiser sur la bosse qui pointaint sous le boxer, avant de la caresser avec le bout de ses ongles vernis en rouge sang. John lâcha un soupir, Liz commença à lécher le bout du tissu qui cachait les parties du militaires. Elle mouillait le tissu avec sa salive jusqu'à ce qu'il ne fasse plus qu'un avec la peau du pénis. Sheppard gémissait doucement, il sentait les coups de langue et il en crevait. La diplomate le surprit déjà en train de bander et le boxer parut minuscule par rapport à ce qu'il contenait. Elle planta ses ongles dans le tissu faisant sursauter son amant et le déchira brusquement, libérant une queue durcie et pointée vers elle.
- Quel amour, murmura-t-elle avec ironie avant de prendre le membre dans sa bouche. Elle le suça doucement profitant de sa saveur, John gémit plus fort. Par réflexe, il posa une main sur la nuque de Liz pour l'inciter à aller plus vite. Mais la diplomate garda le même rythme, aimant sentir le peau du pénis de Shepp glisser sous ses lèvres. A bout, il finit par éjaculer dans un gémissement d'extase. Elizabeth se délecta de cette sève blanche qui coulait à présent au coin de sa bouche et sur son menton. John reprit un instant ses esprits :
- Putain ! Où vous avez appris à faire ça ?
- Restons concentrés...John...répondit doucement Elizabeth. Elle se redressa, pris le sexe de son compagnon entre ses doigts avant de s'allonger près de lui. Elle lui lécha le torse en même temps qu'elle jouait avec ses parties. Elle tirait lentement sur le membre et jonglait avec ses bourses. La langue de la diplomate se perdait dans les poils présents sur la poitrine du militaire. Et Shepp qui n'en finissait plus de gémir, Liz était habile, il sentait déjà venir une nouvelle érection. Il prit soudainement conscience de sa faiblesse et du jeu auquel elle se prêtait. Entre deux gémissement,s il fit un effort pour la prendre et renverser les positions.
- Espèce de petite garce...c'est que vous êtes plus bonne que je ne le pensais.
Du pouce il essuya le sperme resté sur le menton de Weir et sourit.
- Je vais tester....
Il attrapa les deux seins de la diplomate et mordilla les tétons avant de lécher le pourtour, ils étaient chaud et doux avec un arrière goût de pêche. Sa main coula sur le ventre de Lizzie et sa paume caressa son sexe tapissé d'un duvet brun. Enivré par la saveur de cette poitrine, et gagné par un nouveau plaisir, il rentra trois doigs dans le vagin de sa compagne et tripota frénétiquement l'intérieur dans l'espoir dans la faire mouiller plus qu'il n'était possible. Excité à cette perspective, il rentra complétement sa main, s'enfonçant plus loin. Liz lâcha un long gémissement de stupeur mêlé au plaisir et agrippa furieusement le poignet de John.
- C'est moi qui devrait vous...
Sheppard lui sourit, fit tourner sa main à l'intérieur et l'embrassa, avueglé par le désir. Elle se tortilla, essayant d'échapper à l'étreinte et aux caresses désabusées du militaire. Elle voulut reserrer ses cuisses, mais son amant, beaucoup plus fort mit sa résistance en déroute. Il enleva sa main moite et chaude du sexe d'Elizabeth et lui attrapa le visage :
- Je veux vous entendre crier Liz, je vais vous dominer, comme vous me l'avez suggéré. Je vais juste vous foutre mon amour là où je pense...
Elle planta son regard dans le sien avec une grande ironie.
- Pas de pillule, pas de préservatif.
- Je prends le risque.
Et joignant le geste à la parole, il la pénétra brusquement, en l'empallant presque. Liz se cambra dans un gémissement de douleur. Sheppard commença de longs va et vient alors que Weir essayait de le destabiliser en le griffant ou en le repoussant. Il lui attrapa les poignets et plaqua ses bras contre le matelas. Une fois qu'elle fut bien clouée et domptée, il enfonça son sexe plus loin dans d'interminables râles de plaisir. Elizabeth gémissait de plus en plus fort, elle aimait ça mais un sentiment contradictoire naissait en elle. Le militaire s'attardait en elle, il voulait qu'elle hurle, ses coups de hanches se firent plus brusques et saccadés. Les gouttes de sueurs de John tombaient sur le visage de Lizzie. A bout, cette dernière finit par lâcher un faible cri, puis un autre, plus fort.
- Espèce de...
Nouveau cri.
- Salopard, finit-elle avant de crier de nouveau emportée par le plaisir. John l'embrassa en la mordant au moment où il atteignit l'orgasme, elle se cambra de nouveau. Submergé par l'extase, il la mordit jusqu'au sang. Elle sentit le sperme du Colonel se déverser en elle...sa semence inondait presque son sexe qui avait gracieusement accueillit celui de Sheppard. Ce dernier, épuisé se retira et s'effondra à ses côtés. Elle referma brusquement ses cuisses moites où coulaient sperme et sang. John ne l'avait pas loupée. Il tourna son visage vers elle et croisa son regard :
- En une fois, jamais une femme ne m'avait autant épuisée.
- Et vidé ! le coupa sèchement Elizabeth, si avec ça je deviens pas la mère de vos gosses.
Sheppard lui sourit tendrement, se redressa sur son coude et caressa le sein de son amante :
- C'était voulu Elizabeth...
La diplomate lui attrapa brusquement le poignet et l'attira à elle pour l'embrasser.
- J'ai peur de comprendre, finit-elle par avouer, j'ai fait ça parce que...
- Je vous aime merde ! compléta John en lui caressant les lèvres du pouce.
- Vous m'avez entendu crier, bouda Liz, changeant de sujet.
- Et quelle putain de voix ! Et bon Dieu de bouche, souffla Sheppard.
- La prochaine fois, je vous violerai, plaisanta-t-elle.
- Pesez 40 kiloes de plus et là, ca deviendra négociable. Et puis vous m'avez allumé dans mes quartiers.
- J'avoue...céda-t-elle dans une grimace.
- Et vous avez mis du rouge à lèvre sur ma....commença-t-il.
- Ah non, ça c'est du sang, le coupa Lizzie en riant, mais je peux nettoyer...
Elle se mit à genou et se pencha vers l'entrejambe du militaire qui leva les yeux au ciel en gemissant :
- oh Putain.... ]

A suivre


Dernière édition par le Sam 30 Juin 2007 - 18:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptyDim 21 Jan 2007 - 10:47

[6 mois plus tard]

Elizabeth marchait d'une façon plus qu'amusante, son ventre proéminant ne lui laissant aucune chance d'équilibre. Heureusement que John lui servait souvent de canne, il adorait la tenir gentiment et tendrement pas le bras ou la taille. Aujourd'hui, ils se dirigeaient vers la salle de réunion où Liz avait été gracieusement convoquée par les dirigeants du SGC. Arrivés à destination, Sheppard lui donna un dernier baiser et ouvrit la porte avant de filer vers la salle d'embarcation pour partir en mission. Weir fronça les sourcils, elle eut à peine le temps de lui dire au revoir. Elle sourit tristement et entra dans la pièce, à sa grande surprise, elle ne comptait que Samantha Carter et Woosley. Elle détestait malheureusement le deuxième. Elle s'agrippa à un siège et s'assit lourdement dessus, posant ensuite ses mains sur son ventre gros et rond. Dedans ça tapait bien fort d'ailleurs, son expression s'adoucit et elle attendit poliment que l'un ou l'autre de ses futurs interlocuteurs commence.
- Bonjour Elizabeth, la salua simplement Carter avec un regard assez hypocrite qui ne présageait rien de bon.
- Bonjour, Docteur Weir, fit écho Woosley en ouvrant un dossier. Ca y est ; on y était dis donc : une inquisition. Elizabeth les regarda étonnée, mais ne dit rien.
- Récapitulons, vous êtes enceinte de six mois, et de jumeaux apparemment, déclara froidement Wossley en la scrutant avec de petits yeux sadiques.
- Vous êtes perspicace, mais vous vous penchez sur le problème bien tard. Nous avons déjà tout réglé sur Atlantis...commença Liz.
- Qui est le père ? la coupa sèchement le terrien.
- Ne m'interrompez pas ! Je vous demande qui baisait votre mère ? s'exclama violemment Weir avant de se radoucir brutalement pensant à ses enfants. Woosley fit une de ses mimiques indignée et Sam rit sous cape.
- Quoiqu'il en soit, le SGC a décidé que la situation n'était pas terrible, Atlantis a besoin de stabilité dans sa hiérarchie, vous évincez 3 ans du commandement pour vous faire revenir avec deux gosses dans les pattes, ce n'est pas vraiment de la stabilité.
- Pardon ? lâcha Liz totalement sonnée par ce raisonnement ridicule.
- Vous êtes relevée de fonction Docteur Elizabeth Weir, Le Colonel Carter prendra votre place à la tête de l'expédition. Vous avez une semaine pour préparer votre départ, durant ce laps de temps, vous n'aurez aucun pouvoir de décision. Vous pouvez disposer.
Il avait un regard si méprisant, et celui de Carter mon Dieu ne dénonçait que de la pitié. Navrée ? Samantha était juste navrée de lui piquer la place. Weir se releva difficilement, pâle et blanche. On venait de...tuer son âme, juste ça. Elle tint son ventre et leur tourna le dos pour sortir. Dans le couloir elle se sentait mal, trop mal. Elle s'appuyait souvent contre le mur, une envie de vomir l'assaillait de toute part. Une larme coula sur sa joue, quand elle regagna son bureau, l'horreur qu'elle y vit n'avait pas de nom. Des membres du Dédale étaient en train de ranger ses affaires. Elle fit une grimace de terreur et du plus vite qu'elle put quitta l'endroit pour retourner dans ses quartiers. Elle marchait en se dandinant plus que d'habitude portant le poids du malheur en plus du poids de ses enfants. Elle ouvrit la porte de ses quartiers dans un gémissement et s'affala sur le lit. Tout vira au noir et aux couleurs ternes. Elle n'avait plus de sentiments pour rien, elle avait une seule impression : s'éteindre avec Atlantis. Elle regarda un instant le plafond désemparée, emplie de "Qu'est-ce que je vais devenir ?" ou encore "C'est un cauchemar, je vais me réveiller, John sera à mes côtés...". Rien ne la rassurait, elle allait partir, ou mieux carrément dire adieu à tout ce qu'elle avait vécu ici. Elle élèverait ses enfants sur Terre, ils ne verraient jamais la mer. Elle se tourna sur le côté, tenant son ventre à deux mains, ils étaient trois, et pour l'amour de sa famille, elle devait rester forte et tenir le coup. C'était facile de se dire ça, mais il semblait plus facile de vouloir se donner la mort. Pourquoi était-elle en train de dramatiser ? Une fois sur Terre, elle parlerait au Président et ferait regretter à Woosley son insolence.
Trois heureus plus tard, les larmes lui ravageaient le visage. Elle était debout sur un balcon, penchée par dessus la rambarde. La vue de l'océan aussi bas lui donnait le vertige. Elle posa une main sur son ventre et souipra :
- Mes chers bébés, vous qui aimer entendre le bruit des vagues se fracasser sur cette cité...vous ne ferez plus qu'un avec cette rumeur, je suis désolée...
Elle voulut prendre de l'élan mais les portes et Sheppard se précipita vers elle.
- Elizabeth non ca suffit !
Il était suivi de Rodney et Ronon qui se précipitèrent aussi sur Liz. Ils venaient tous de rentrer de mission. Sheppard prit sa compagne dans ses bras et l'éloigna du bord, il fut aider par Rodney. Elle serra le militaire dans ses bras jusqu'à l'étouffer. Il lui caressa le dos tendrement.
- Ca va aller, tout ça, ce n'est qu'un malentedu, mais qu'est-ce que tu allais faire bon Dieu !
Le coeur de John battait trop vite, appeuré et soulagé. Ils avaient tous appris la nouvelle lors du débriefing dirigé par Samantha. Ils s'étaient tout de suite alertés en ne voyant pas Weir les accuillir en salle de réunion comme à son habitude.
- Elizabeth vous allez bien, demanda Rodney.
- Je vais rentrer, je vais rentrer, je ne reviendrai plus, craqua Liz.
- Non, je ne les laisserai jamais faire ! s'exclama le Colonel en regardant Ronon, désespéré.
- Nous ne les laisserons jamais faire, compléta le runner en posa une main sur l'épaule de Weir.
- Rodney! Retrouvez Teyla avec Ronon et cherchez le plus d'information sur cette décision, ensuite vous reviendrez nous énoncer toutes les possiblités.
- D'accord! Allez venez Ronon !
Les deux membres de SGA-1 quittèrent le balcon, laissant le couple seul. John se sépara un peu de son amante et la comtempla. Elle était si triste et si fragile.
- Elizabeth, tu es la mère de MES enfants ausi, je t'interdis de leur faire quelque chose sans que je sois d'accord également ! Tu allais les tuer...
- Ils allaient vivre loin de tout ce que j'aime, plaida Liz se rendant compte du ridicule de son raisonnement. Elle avait été bête un point c'est tout.
- Personne ne t'éloignera de moi et de cette expédition, d'accord, on va régler le problème. Et si le problème ne se règle pas no va le briser.
Il la prit par les épaules et lui sourit tristement.
- Je te jure qu'Atlantis appartiendra à nos enfants et à personne d'autres.
Elizabeth sècha ses larmes et hocha la tête pour approuver. La voix de Sheppard aussi sérieuse et solennelle la rassura. Le vent se leva et les caressa tous les deux. Ils se donnèrent un dernier regard d'amour et quittèrent la terrasse. Sept jours, ils ne leur restaient plus que sept jours pour venir à bout de tout ça. Ils avaient connu pire en moins de temps.
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MessageSujet: Re: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptyDim 21 Jan 2007 - 10:47

Jour 1 :

Tout se passa, il fallait bien l'avouer, assez bien. John était encore sonné par le renversement brusque de situation et l'idée de couper quelques têtes s'ancrait profondément en lui. Mais pour l'nstant, en cette matinée brumeuse et hivernale, il parcourait les couloirs avec un plateau à la main. Il prit la direction de ses quartiers où devait encore dormir Elizabeth, assez éprouvée par son nouveau statut. Il croisa Rodney et s'arrêta pour le saluer.
- Salut Rodney.
- Ah John ! Merci je mourrais de faim ! s'exclama Mckay en prenant un pain au chocolat posé sur le plateau.
- Hé ! Vous avez pas remarqué que y'avait une rose sur le plateau ! s'écria Sheppard en lui donnant un de ses regards noirs.
- Ooooooh, s'émerveilla Rodney, ému, je peux la prendre aussi ? je dois passer chez Kate.
- NON ! j'apporte le petit-déjeuner à Elizabeth ! Alors rendez-moi immédiatemment ce pain au chocolat ! le coupa le militaire en lui arrachant le pain au chocolat d'une main pour le reposer sur le plateau.
- Bon, bon pourquoi vous vous énervez ? demanda innocemment Rodney en se faisant tout petit.
- Oh vraiment...pourquoi je m'énerve ? La raison...commença calmement John.
- Oui, reprit de l'assurance le scientifique.
- Parce que la mère de mes enfants, et la femme que j'aime sont en train de vivre un véritable enfer ! hurla le Colonel, rouge.Rodney allait répliquer, mais le flot de passant apporta Samantha Carter qui s'arrêta près d'eux.
- Bonjour Messieurs, quelle est la cause toute cette agitation ?
- Oh Sam Bonjour ! se surprit à baver le scientifique. Sheppard ne laissa pas passer, il écrasa le pied de son collègue avec un regard de la mort qui voulait dire : " Comment osez-vous désirer la femme qui va prendre la place de notre Liz, sans états d'âme". Le canadien se calma alors, un voile de tristesse passant sur son regard.Il détourna le regard de Samantha, qui n'était plus du tout devenu son péché mignon, bien au contraire.
- Rien Colonel, nous allions justement nous séparer.
-Bon eh bien, je vous laisse donc.
Elle leur fit un pâle sourire et dégagea rapidement sa carcasse de là. Elle avait donc senti l’hostilité de John, et cette dernière n’était pas des moindres. Rodney ne se reprit cependant pas, il admira encore un instant la femme blonde. Sheppard lui écrasa l’autre pied.
-J’ai ma black liste.
-Aie ! Et alors ? réagit le scientifique néanmoins rapidement distrait par le dernière de Sam qui disparaissait au bout du couloir.
-Et si vous ne faîtes pas un effort pour vous contrôler, vous serez en tête, pigé ? menaça froidement l’atlante.
-Bien, bien, je retourne à mon labo moi, grogna Mckay, indigné par l’attitude de son collègue. John finit par soupirer et avala les quelques mètres qui le séparait de ses quartiers.
Quand la porte s’ouvrit, il découvrit à son grand damne que Liz était réveillée et habillée. Elle était en tenue de civile, n’osant plus enfilé l’uniforme qui avait fait d’elle une autre personne pendant quatre ans. Sheppard se radoucit en la voyant. Elle était à moitié allongée sur le lit, en lisant une brochure quelconque. John aimait le haut de son amante, d’une blancheur pure, il cernait sa poitrine et s’étalait librement sur son ventre , ne lui occasionnant aucune gêne. Ce fut à ce moment là, et notamment grâce au décolleté de ce haut, que le militaire se rendit compe à quel point la poitrine de Lizzie avait grossi. Il eut un petit sourire en coin et se rapprocha doucement du lit.
-Bonjour John, le salua poliment la diplomate sans lever les yeux du magasine. Il posa un genou sur le lit.
-Salut toi, je t’ai apporté le petit déjeuner, répondit doucement John en lui présentant le plateau. Le visage de sa compagne s’illumina d’un sourire, elle posa son magasine et observa le plateau.
-Merci, mais je t’assure que je n’ai pas très faim et…
-Hey ! Tu te fous de moi ? T’as mes deux gosses à nourrir, alors tu vas avaler un truc et illico presto, entendu femme, fit-il semblant d’ordonner avec une grosse voix.
-Macho ! rit Lizzie avant de prendre un croissant. John reposa le plateau sur le chevet, il prit néanmoins la rose, coupa un peu la tige et accrocha la fleur dans les cheveux de Weir avant de l’admirer. Il lui caressa la joue :
-Tu es magnifique et merveilleuse Liz…
La gorge d’Elizabeth se noua, elle aurait pu être heureuse ici, avec sa famille complète. Son angoisse revint mais elle lui fit face courageusement.
-Que de compliments, ironisa-t-elle pour cacher son chagrin.
-Tu manque déjà à beaucoup de personne, Zelenka et Lorne m’ont demandé de tes nouvelles.
-Ah, fit-elle simplement, eh bien…ils me manqueront aussi.
-Tu sais, nous pouvons toujours tenter la force, c’est que par ce moyen que nous avons réussi à dérober Atlantis la dernière fois, proposa tristement John, mais déterminé.
-Non, ne fais pas ça Sheppard. Il n’y a que moi en jeu dans cette histoire…
-Pas du tout ! Il y a mes enfants, et ma famille ! s’exclama-t-il, frustré .
-Peut-être, mais nous passerons par ma méthode. Je demanderai une audience au président…et si ça ne marche pas, et bien je retournerai en Angleterre auprès de ma mère. Je prendrai un poste de professeur dans une université…tu viendras me voir, et tu viendras voir tes enfants lors de tes rares permissions…
-Tu es folle Liz, je t’ai connu plus combattante, soupira John, déçu.
Mais en même temps, il la comprenait, durant quatre ans, Elizabeth avait été une femme éprouvée par beaucoup de dilemmes absurdes et cruels. Il était normal qu’elle voulut un peu se sentir plus douce.
-Je vais devenir mère John, je ne peux plus me permettre d’être celle que j’étais. Sinon ils ne connaîtront ni leur père, ni leur mère. Je voudrais redevenir la femme en qui j’avais mis tant d’espérance.
-Je comprends Elizabeth...ne t'en fais pas...
Il se pencha et l'embrassa longuement avant de posa sa tête sur son ventre. Il sourit :
-Et si on parlait de choses plus sérieuses.
-Comme ? s'étonna Liz.
-Leurs prénoms ! s'exclama Sheppard, tout content.
-Ah non, la dernière fois qu'on essayé ça s'est soldé par....
-John, la coupa brusquement le militaire avec un regard de marchand de carpettes.
-Hors de question que j'appelle l'un de mes fils comme ça! s'indigna Liz.
-D'accord, alors John Junior...proposa-t-il joyeusement
-Wow, original! C'est non.
-Junior.
-...
- okay, okay, Jonathan ? Non ? C'est joli ?
- Et tu passeras ton temps à le surnommé Jon ? non.
- Bon eh bien que dis-tu de Jean ?
-C'est pareil mais en français ! Alors non.
-Et si le prénom commençait par J et finissait par N ?
-....
- Jess, ca la transcription orale de J.S.
- ...
- Je parie que tu vas vouloir en appeler un William ou Edward, ptite snob va.
- John ! Je t'interdis ! s'indigna Liz en riant.
- J'adore quand tu tire cette tête...
- Moi j'aimerais en appeler un Luke, comme le deuxième prénom de son père.
John prit ça en plein coeur. Cette réplique le toucha profondément, Luke c'était le nom qu'avait choisi sa propre mère après que son père l'ait appelé John. Il sourit tendrement et leva son regard vers sa compagne :
- Comment t'arrive à faire ça Liz ?
- Je vais devenir mère je te l'ai dit, répondit-elle doucement en lui caressant les cheveux.
- Dire que je ne connais même pas ton deuxième prénom, soupira John, démonté.
- Mon deuxième prénom c'est Jameson...sourit tendrement Lizzie.
- Hein ? Mais c'est un prénom de mec ça ! sursauta le Colonel.
- Yep monsieur, mais c'est mon père qui l'a voulu ainsi. Il s'appelle James tu sais, et quand ma mère a accouché de moi, il y a eu un problème qui a fait qu'elle fut stérile après. Mon père apprenant qu'il n'aurait jamais de fils m'a donné ce deuxième prénom : Fils de James.
- Il avait des problèmes de vue, ricana Sheppard. Il se reçut une petite tape.
- Non, il m'a laissé sa marque, répondit tristement sa compagne.
- Alors tu appeleras le deuxième Jameson ?
- C'est une option, mais je préfère l'appeller James tout court.
- Ca me semble une bonne idée Lizzie, déclara simplement John, se mettant à rêver de ses fils plus tard et de tout ce qu'il pourrait leur apporter. Oui, il s'imaginait bien plus que de jouer au golf avec eux ou que de leur apprendre à piloter. Non, il se voyait simplement leur interdire de manger n'imoprte quoi ou de le dire d'arrêter de se moquer de Rodney, tout en le faisant sous cape. Il aimait à penser qu'il rentrerait de mision, qu'il serait accueilli par deux ptites marmailles bien solides et que suivrait leur mère, belle et fière. Il aurait une vraie famille à l'intérieur de sa famille atlante. Il passait une main sous le haut de Liz et caressa le ventre nu.
- James et Luke Sheppard...ce sont mes fils..
- Oui, ce sont tes fils John, sourit Elizabeth.
Elle sourit de nouveau pour elle-même et reprit le magasine, laissant John rêver sur son ventre.
-Rodney, Teyla et Ronon arriveront bientôt, ils pensent avior trouvé une solution.
-Laquelle est-ce ? demanda Liz sans curiosité.
-Eh bien en fait...

A suivre
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MessageSujet: Re: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptyVen 26 Jan 2007 - 17:49

Il n’eut pas vraiment le temps de dire qu’il n’en savait rien que les portes s’ouvrirent. Il se redressa brusquement, ne voulant pas trop que ses collègues assistent à ce genre de scènes de tendresses. Il sourit en apercevant, Ronon, Rodney et Teyla pénétrer dans les quartiers. Il se mit debout et les incita à venir près du lit. Elizabeth les salua du regard. Emmagan fit le tour du lit et vint s’asseoir près d’elle, en lui prenant la main.
-Vous êtes rayonnante aujourd’hui.
-Merci Teyla, votre soutien me comble de plaisir, lui répondit doucement Liz.
-Vous êtes comme une grande sœur pour moi Elizabeth. Et comme beaucoup de personnes ici, je ne veux pas vous voir partir, déclara solennellement l’athosien avec un regard doux.
-Je…commença Eli, émue.
-Wow ! s’exclama Rodney en s’approchant, votre poitrine a vraiment…
Il fit un geste pour accompagner sa réflexion et John le foudroya du regard.
-C’est pas bientôt fini Rodney…
-Quoi, je suis un scientifique, je constate…c’est dix fois mieux comme ça Elizabeth, je comprends mieux pourquoi Sheppard vous préfère enceinte, continua-t-il en admirant le décolleté de son ex-supérieure. John lui donna un coup dur l’épaule.
-C’est ma fiancée que vous matez McKay, le prévint-il.
-Bon, bon, je peux regardez le vôtre Teyla ?
-Pardon ? s’interposa Ronon en se mettant devant l’athosienne.
Elizabeth regarda la scène et se mit à rire franchement. Elle était heureuse à ce moment et bien entourée. Tous, la regardèrent avec un petit sourire, Liz s’arrêta de rire dans un hoquet…elle eut un regard admiratif pour son ventre.
-Wow, vous faîtes tous de l’effet aux deux monstres, pouffa-t-elle.
-Je…je peux Elizabeth ? demanda Mckay en avançant sa main vers elle.
-Bien évidemment, répondit doucement Liz en attrapant la main du scientifique et en la posant sur son ventre. L’effet ne fut pas long à venir, Mckay put sentir les petits coups que donnaient les jumeaux.
-C’est drôle, s’émut le canadien.
-Ouais, ben faîtes les vôtres et bon sang arrêtez de loucher sur la poitrine de Liz ! le reprit pour la énième fois Sheppard.
-Enfin bref, se ressaisit Mckay en regardant le militaire, nous avons peut-être trouvé une solution.
-Notre but premier est de faire en sorte qu’Elizabeth ne se retrouve pas sur une autre galaxie et qu’elle reste ici, énonça simplement Teyla, et bien nous avons pensé à Mara.
-Quoi ? s’étrangla John en sursautant.
-Doucement John, essaya de le calmer l’athosienne, Elizabeth ne peut pas rester sur Atlantis..
-Le SGC est catégorique là-dessus, compléta Mckay, mais il n’est pas dit qu’elle ne peut s’exiler sur une autre planète.
-Mara dirige une cité semblable à celle-ci, nous pourrons aller lui parler, je suis sûre qu’elle acceptera volontiers vu ce que nous avons fait pour son peuple, reprit Teyla en serrant la main de Lizzie.
-Non, mais vous vous rappelez de qui est Mara ? C’est l’espèce de blonde là, hyper sexy, paniqua Sheppard, hors de question que je me retrouve face à elle une nouvelle fois.
Weir lui agrippa le bras, et le regarda calmement, le suppliant silencieusement de faire preuve d’un peu plus de maturité.
-Je suis sûre que Mara s’est faîte une autre vie maintenant, Teyla a vu juste, elle pourra m’aider. Je vivrais sur une planète qui ne vous sera pas inconnue et qui se trouve dans cette galaxie. Le temps que la situation se calme ici…Vous pourrez y accéder quand vous serez en mission. J’aime cette idée….John, je t’en prie, il faut le faire.
-Nous comptons lui rendre visite demain à la première heure, j’ai prétexté que son peuple voulait revoir le traité d’Alliance avec nous, ajouta Rodney.
-Bien alors…vous irez, soupira Liz, totalement bluffée, et je vous en prie revenez avec de bonnes nouvelles.
-Messieurs, maintenant que cette histoire est réglée, j’aimerais restée seule avec la futur mère., déclara Teyla avec un sourire. Ils se regardèrent un instant, haussèrent les épaules et se dirigèrent vers la sortie. Cependant Weir les interpella :
-McKay, vous serez le parrain de Luke et ne dîtes pas non ! Ronon, je vous laisse le soin d’être parrain de James.
Dex hocha la tête, prenant cette déclaration au sérieux, Rodney soupira et sortit après John. Les deux femmes se retrouvèrent donc seule. Emmagan sourit de nouveau, Weir lui rendit son sourire :
-Quant à vous Teyla, vous serez marraine pour les deux enfants…ça sera une première.
-Il faut vous détendre, maintenant…dans mon peuple, nous avons l’habitude de masser les femmes enceintes, ça ouvre l’esprit de l’enfant qu’elles portent en elles. Ainsi, à la naissance, leur spiritualité est prête à accueillir la connaissance des Ancêtres.
Elle prit le sac qu’elle portait en bandoulière et y sortit un flacon d’huile qui sentait énormément bon. Un mélange de produits exotiques made in la galaxie pégase. Elle releva le haut de Liz et en déposa quelques gouttes sur son ventre avant de passer ses mains dessus. Elle commença à masser habilement le ventre rond de la diplomate, cette dernière sentait une paix inconnu la gagner et l’espace d’un court instant, elle oublia tout.

Jour 2 :

-Ah Bonjour Lieutenant-Colonel Sheppard !
John voulut se faire tout petit, Mara avait gardé cette même voix perçante. Il se mit immédiatement à côté de Rodney pour ne pas avoir à faire face seul.
-Bonjour…Mara, lâcha-t-il, sans conviction.
Derrière eux, le vortex se désactiva. Mara ouvrit grand ses bras pour les accueillir..
-Je vous en prie, venez…nous avons beaucoup de choses à nous dire il me semble.
Oui, pour sûr, déjà comment se faisait-il que la Porte des Etoiles était à l’intérieure de leur cité ? Rodney, Teyla et Ronon suivirent la jeune femme alors que Sheppard s’approcha d’une vitre. La végétation n’engloutissait plus du tout la cité, qui était maintenant à découvert sur terre. Bon Sang, ils avaient déterré la cité. En trois ans, ils avaient pu faire ça ? Il se remit rapidement en route pour rattraper son équipe. Pourquoi il y avait autant de militaires sur cette cité. Ils portaient tous un uniforme bleu et spécial. Le monde de Mara avait décidément bien changé. Elle les mena dans une grande salle, qui ressemblait étrangement à la salle de réunion sur Atlantis, mais plutôt meublé dans le style des années 45-50 sur Terre. Il s’assirent donc autour d’une table. Un soldat apporta une espèce de dossiers à la jeune femme qui le remercia et reporta son attention sur l’équipe de J.Sheppard. Tous regardèrent leur Colonel qui après avoir déglutit quatre ou cinq fois, entama le récit de ces dernières heures.
-Oh ! Quelle triste histoire…je ne connais pas le Docteur Weir, mais je serais bien évidemment plus que ravie de l’accueillir ici. Je lui réserverai une place d’honneur à mes côtés.
Elle se pencha un peu vers John qui recula.
-Je lui laisserai un poste qui fasse en sorte qu’elle ait un pouvoir de commandement, pour lui remonter le moral. Si vous voyez ce que je veux dire…
-Merci, mais je ne pense pas qu’elle ait besoin de ça. Elle s’est faite une raison, elle espère juste être tranquille, le temps que ça se tasse sur Atlantis, répondit rapidement l’atlante.
-Vous avez le soutien de mon peuple, John, sourit tristement Mara.
-Votre peuple qui a d’ailleurs bien changé, remarqua Teyla, méfiante.
-Ah oui, quand vous êtes partis, il y a trois ans, nous étions réellement démunis. Je n’avais pas l’allure d’un chef et mon peuple ce résumait à cinq cents personnes, les villageois y compris. Je les ai tous ramené ici. Puis deux mois après…de nouveaux voyageurs sont venus. Ils prétendaient appartenir à la Nation…
-La Nation ? la coupa Ronon, pensif.
-Oui, vous la connaissez peut-être. Les membres de la Nation de Lior habitent de l’autre côté de la galaxie. Ils cherchaient des peuples à parrainer, l’un de leur chef nous a présenté la situation brièvement. La Nation comptait dans ses rangs des Alchimistes. Je ne savais bien sûr pas ce que c’était, et ils m’ont fait une démonstration. Ils sont allés dans la salle là, vous savez du générateur…
-De l’E2PZ, rectifia Rodney, perdu dans ses pensées.
-Oui, un homme a rempli nos EPPZ, ils ont fait voler la cité, la déterrant du sol. Et sont allés la poser plus loin. Le chef…est ensuite parti en laissant ici un contingent militaire de la Nation et une alchimiste du nom d’Izumi, celle est qui dirige les scientifiques de cette cité.
-Et que leur avez-vous donné en échange de toute cette connaissance ? demanda John.
-Rien, nous avons simplement juré notre soutien à la Nation quand cette dernière demanderait notre aide. Les militaires que vous voyez là, nous protègent des Wraiths, et le chef de ce contingent se nomme Mars Hughes, c’est mon mari. Il est en ce moment en campagne contre les Wraiths, mais peut-être resterez-vous pour attendre son retour.
-Non, ca va aller, la coupa le militaire, pressé de s’en aller.
-Attendez, le refreina Teyla, Rodney voudrait peut-être jeter un coup d’œil.
-C’est vrai ça, Mckay, on a parlé d’Alchimie, un truc absurde et vous avez même pas tilté…
-Lâchez-moi John, l’envoya paître le scientifique la mine triste. Ses pensées étaient dirigées vers Carson.
-Vous y croyez donc ? insista John.
-Je n’en sais rien, ça vous va ?
-Non, répondit Ronon en regardant Mara.
-Et Pourquoi ? intervint Teyla.
-Sateda faisait partie de la Nation…ce qu’elle dit est vrai. Je voulais juste dire qu’entre les mains de la Nation, Elizabeth sera en sécurité.
-Votre ami n’a pas tort, appuya Mara avec un grand sourire.
-En plus vous êtes devenue brune, remarqua Sheppard.
-Oh vous aimez ? C’est Izumi qui a changé la couleur de mes cheveux avec l’alchimie. J’aime beaucoup mieux comme ça.
John hocha la tête dubitatif devant la couleur marron clair des cheveux de son interlocutrice. Il se releva imité par Ronon.
-Bon, eh bien merci Mara, attendez-vous à voir débarquer Elizabeth, d’un jour à l’autre.
-Tout est prêt pour elle ici, ne vous inquiétez pas.
-Je…John, je vais rester un peu plus de temps…j’aimerais parler à cette Izumi, intervint McKay.
-C’est nécessaire, soupira son collègue.
-Oui, trancha Rodney.
-Le professeur Izumi est au Laboratoire numéro 5, je vais vous y conduire, proposa gentiment Mara.
-On vous attend près de la porte Rodney, ne traînez pas trop en blabla…
Sur ce il fit un signe à Teyla et Ronon pour qu’ils le suivent. Ils se séparèrent donc tous. John n’était pas vraiment à l’aise dans toute cette ambiance, les militaires avaient l’air sûrs d’eux. Cette cité était devenue une vraie base militaire et l’idée que Weir viendrait se réfugier ici ne l’enchantait guère. Mais d’après Mara, les Wraiths s’en tenaient éloigner. C’était déjà ça.

Mara ouvrit les portes du laboratoire numéro 5 qui était gardé par deux soldats de la Nation. Mara n’entra pas, elle resta sur le seuil et annonça simplement.
-Izumi, Le Docteur Mckay, d’Atlantis voudrait te parler.
-Qu’il entre
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MessageSujet: Re: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptyVen 26 Jan 2007 - 19:25

Jour 4 :

-Mais je peux pas faire ça ! s’exclama Rodney.
-Faîtes-le Rodney ! rétorqua brusquement John, on va passer la journée sur un bon dieu de serment !
-Calme-toi John, intima Liz en caressant le dos de son fiancé.
Sheppard prit une grande inspiration et…se calma. Il n’était pa vraiment sur, mais vu la tournure que prenaient les choses, il avait demandé Elizabeth en mariage dès son retour de chez Mara. Pas de prêtre, donc on avait refilé une bible à Mckay et advenait ce qu’il pourrait. Ronon était aux côtés du militaire alors que Teyla était à ceux de Liz avec un immense sourire. Elle portait des bagues confectionnées par un orfèvres de son peuple. Rodney s’éclaircit la voix.
-John Luke Sheppard voulez-vous prendre pour épouse Elizabeth Jameson...QUoi vote deuxième prénom c'est Jameson !
Elizabeth et John lâchèrent un même soupir alors que McKay gesticulait ahuri :
- Et vous vous moquez de mon prénom Meredith ! Nan mais vous avez pas vu la face du vôtre, ricana le canadien
Ronon lui donna un coup, il grogna puis reprit :
...prendre pour épouse Elizaveth Jameson.. Weir, jurez-vous de l’aimer, de la chérir et de la protéger jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
Ce n’était pas exactement ce que les prêtres disaient mais peu importait.
-Oui!
-Elizabeth…ahem…Jameson….Weir voulez-vous prendre pour époux John Luke Sheppard, jurez-vous de l’aimer, de le chérir et de le protéger jusqu’à ce que la mort vous sépare, soupira McKay, se trouvant ridicule à mourir.
-Oui, répondit-elle. Ils s’échangèrent alors les alliances et Rodney leva les yeux au ciel.
-Vous pouvez embrasser la mariée…
John ne se fit pas prier. Teyla et Ronon se jetèrent un petit regard en coin et hochèrent la tête. Satisfaits que le problème eut enfin trouvé une solution. Le scientifique referma la bible, content pour ses amis, et content que tout cela se termine. Un voile de tristesse assombrit son cœur. Il aurait tellement voulu que Carson assiste à une telle scène. Il descendit de l’estrade improvisé et regarda le couple s’éloigner.

Jour 5 :

-Tiens, une photo de toi et Carson.
Elizabeth se releva difficilement en se tenait le bas du dos. Elle fit quelques pas vers son mari qui tenait la photographie d’une main. Elizabeth la prit entre ses doigts et la caressa. Elle était dessus avec Carson et riait. Le médecin écossais la prenait par la taille et voulait la faire tomber. Cette scène s’était passée il y a un an, à l’infirmerie. Elle avait été prise par Laura. Weir sentit naître les larmes en elle. Elle posa la photo sur son cœur et inspira.
-Je la prendrai avec moi, merci.
-Ce n’est pas facile de faire tes valises Liz, soupira John en abandonnant.
-Je sais, mais laisse, je le ferai.
-Non, tu ne dois pas te fatiguer, déjà toute cette embrouille, je trouve que t’as maigri.
Elizabeth s’assit sur le lit, triste.
-Rodney ne va pas bien en ce moment…
-Ah bon, moi j’ai pas remarqué.
-C’est depuis que je l’ai accompagné en Ecosse il y a neuf mois. Nous nous sommes recueillis sur la tombe de Carson....et il s'est passé un truc bizarre...
- C'était quoi ? interrogea Shepaprd en fouillant dans les tiroirs à la recherche d'autres photos.
- La nuit, la mère de Carson nous avait proposé de dormir chez elle. Sa maison avait une triste vue sur le cimetierre. Puis vers Minuit, j'ai entendu une sorte d'énorme bruit, puis une lumière à inondé ma chambre...
- Ahem...et ?
-Je me suis précipité dans la chambre de Rodney, mais il n'y était pas, croyant vivre un cauchemar, je suis allée me recoucher. Le lendemain, McKay n'allait pas bien du tout, il avait d'immenses cernes...il avait du perdre au moins quatre kilos ! -
- Rhalala Elizabeth, comment tu veux que je te crois ?
- Pff laisse tomber, prends soin de lui c'est tout, dit-elle sur un ton amer avant de se retourner vers sa valise. Elle détestait quand John ne la croyait pas. Elle avait l'impression qu'il se moquait d'elle, qu'il traînait un boulet. Et elle savait comment ça se finissait dans ces cas-là.
- Liz...tenta John, conscient de sa boulette.
Elle ne lui répondit pas, jetant furieusement les vêtements pour bébés - qu'elle avait acheté sur Terre, deux mois auparavant, dans la valise. Elle tassait tout dedans avec une énergie qui relevait de la colère qui s'emparait d'elle.
- Lizzie, retenta Sheppard en la prenant par les épaules. Elle se dégagea, le visage pourpre.
- Tu sais ce que t'as dit le Docteur, tu ne dois pas te contrarier...
- Non mais attends ! explosa-t-elle, je perds mon poste du jour au lendemain, je vais être séparée de tout, comment veux-tu que je ne sois pas contrariée.
- Tu marque un point...
- Pfff...
Elle ne parla plus et s'assit sur le lit pour manger une barre de chocolat. John retourna vers les photographies, il tomba sur une de groupe. Elizabeth était au centre, sérieuse dans un tailleur noir, lui, il lui faisait les cornes avec ses doigts juste derrière, comme un gamin. Alors que Rodney regardait ailleurs parce que Carson le grondait et que Teyla essayait de faire tomber Ronon. Il soupira, plus jamais ils ne connaîtront ses jours heureux, le monde avait changé depuis. Carson aurait compris. Il déposa le cadre sur la commode et en prit un autre, Elizabeth était avec l'équipe du Major Lorne, elle riait alors que le militaire la prenait dans ses bras et que Miller tirait la langue, P-90 pointé vers l'objectif. Une autre où elle était avec Zelenka, elle buvait du café et le scientifique lui lisait un rapport. Puis la dernière concernait Elizabeth et Rodney. Weir était assise sur les genoux du canadien qui pour la première fois, souriait sincérement à un objectif.
- Arrête de regarder tout ça, tu te fais du mal, lui dit simplement sa femme.
-Non, bien au contraire....soupira John en reposant le cadre.
Les portes des appartements s'ouvrirent.
- Bonjour je vous dérange ?
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MessageSujet: Re: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:20

Elizabeth faillit recracher un bout de chocolat, ELLE osait se présenter dans ses quartiers, comme ça.
- Non, Colonel...mentit le militaire.
- Je venais vous dire bonne chance Elizabeth. Vous savez, je vous estime beaucoup et...
- Ca suffit Samantha, je n'ai pas besoin d'un quart d'heure émotion, la coupa sèchement Liz.
- Je suis navrée, mais on m'avait proposé...
- Et vous auriez du refuser...souffla furieusement Weir, en se relevant. Elle se tint cependant rapidement le ventre, le mouvement avait été trop rapide. Samantha posa la caisse qu'elle tenait dans les bras à terre et l'ouvrit. Il y avait des vêtements, pour enfants...
- Quoiqu'il en soit, je venais vous apporter ses vêtements qui ne me serviront plus. Nous avons toutes faites un choix un jour ou l'autre. Soit aspiré à ses sentiments, soit continué sa carrière. J'ai cru comme vous, pouvoir trouver un juste milieu. Quand j'étais enceinte, j'ai cru mourir sur le moment, seulement j'ai compris que je serais prête à m'exilixer en enfer pour garder mon gosse...
Elle soupira, triste, mais forte. John fit un geste pour parler mais elle le coupa.
- Il est mort Elizabeth, j'ai fait une fausse couche, parce que je n'ai pas eu le courage de m'exiler...parce que j'ai tenu tête et que j'ai continué...
Elizabeth ouvrit grand ses yeux de terreur, elle se tint le ventre à deux mains. Le mot fausse couche l'horrifiait. Et de plus, c'était Sam qui le prononçait. Non, elle n'allait pas lui faire le plaisir de s'appitoyer sur son sort. Weir se releva donc et sourit :
- Navrée Samantha, mais j'ai tout ce qu'il me faut.
Carter la foudroya du regard, elle regarda furieusement Sheppard qui détourna la tête et dit froidement :
-Ne traînez pas trop en au revoir Lt-Colonel Sheppard, je vous attend en salle de débriefing dans moins d'une heure.
Sur ce, elle les laissa planter dans leur quartier et sortit d'un pas rapide et énervé. John se retourna vers Liz, deux photos en main.
- Tu prends celle avec Rodney ou Radek ?
- Les deux John...les deux...répondit Liz en s'asseyant.

Jour 6 :

A quatre heures du matin, un bien drôle de groupe traînait dans les couloirs. Teyla et Ronon avaient été réquisitionnés pour si jamais ils rencontraient des problèmes de sécurité. Rodney était là pour ouvrir la Porte et John, soutenait Liz. Après un long quart d'heure à éviter les rondes de nuit, ils arrivèrent en salle des commandes, où travaillent deux techniciens...de nuit eux-aussi. Ronon arma et tira deux fois, proprement, tandis que Rodney se précipitait sur le panneau de contrôle de la porte. Sheppard et Weir étaient déjà en train de descendre, par bonheur, il n'y avait personne. La Porte s'activa donc, et plus rapidement que ce que pensait John. Il tenait les deux valises d'Elizabeth et souriait tristement.
- Tu vas me manquer...
- Je sais, tu reviendras...ne serait-ce pour les voir...
- Je te jure que j'essaierai, déclara le militaire en passant une main sur la joue de sa femme. Le vortex se matérialisa. Elizabeth retint un sanglot et attendit que tout le monde fut près d'elle. Rodney fut la première personne qu'elle prit dans ses bras, il la regarda, triste...Carson, maintenant Elizabeth...
- Vous...enfin...quand Luke naîtra vous lui donnerez ça de ma part...
Il tendit un bracelet en argent à Liz sur lequel était gravé Meredith M. Weir fit un pâle sourire et embrassa de nouveau McKay, mais sur les lèvres cette fois-ci.
- Merci Rodney...pour tout ce que vous m'avez apporté.
McKay détourna son regard plein de larmes et se recula. Ce fut Teyla vers qui se tourna ensuite la diplomate.
-Au revoir Teyla...je suis sûre que vous ferez encore beaucoup pour Atlantis...
- Ne dîtes pas ça Elizabeth...je regrette de ne pas vous avoir plus connu.
L'athosienne prit la terrienne dans ses bras et la serra fort, si fort qu'elle sentit un coup de pied d'un des jumeaux contre son propre ventre. Elle s'éloigna de son amie pour laisser passer Ronon, mal à l'aise.
- C'est James moi c'est ça...
- Oui, sourit Lizzie.
-Merci, dit simplement Dex en lui mettant une main sur l'épaule. Il sécha une larme qui coula sur la joue de la diplomate et alla près de Rodney en le consolant d'une bourrade dans le dos. Il ne restait plus que John. La futur mère s'approcha de lui en souriant, son visage brillait par ses larmes. Il mit ses mains sur le ventre de sa compagne,
-Je t'aime Elizabeth et j'aime nos enfants...
-Je t'aime aussi John et je n'ai plus peur de ce que tu représente.
Que cela partu étonnant ou non, ce fut la première que Liz le dit à son amant. Elle l'embrassa avec passion, Dex était passé devant pour prendre les bagages et les jeter à travers le vortex. Weir prit la main de son mari et traversa la Porte, quand tout son corps disparut, elle lâcha la main...ils se sentirent tous seuls dans cette salle immense. Une seconde de solitude profonde et d'angoisse dure qui fut interrompue par l'alarme. Ils se regardèrent, sourirent tristement et regagnèrent rapidement les couloirs, comme si de rien n'était.



Jour 7 :

Sur Adaris, la planète de Mara, il faisait grand jour. Weir arriva juste après ses bagages, elle ne fut pas surprise de voir, des soldats en uniforme bleu lui faire une haie d'honneur. Elle posa une main sur son ventre, par pur réflexe et sourit bizarrement, Elle ne connaissait pas Mara, elle ne connaissait pas sa planète,,,et cet accueil lui parut étrange. AU milieu de tous ses gardes, apparut Mara, brune, élégante...avec de l'allure et de la maturité. En quelques secondes, elle fut en face d'Elizabeth. Elle la prit par les épaules, comme une connaissance de longue date :
-Nous n'en pouvions plus d'attendre votre venue, Docteur Weir...
-A vrai dire Sheppard maintenant, je me suis mariée il y a trois jours, souffla la diplomate en regardant autour d'elle. C'était exactement comme sur Atlantis, jusqu'à l'architecture. Elle sourit et reporta son attention sur Mara :
-Désolée, je n'étais pas au courant, félicitations, répondit doucement son interlocutrice. Elle parut soudain gênée et vira au rouge :
-Mais excusez mon impolitesse, Madame Sheppard. Venez donc, que je puisse vous expliquer votre nouvelle vie sur Adaris.
-Oui, mais ses soldats, resta perplexe Lizzie.
-Ce sont les hommes de mon mari, ne vous inquiétez pas, ici vous avez tout sauf des ennemis, allez venez...
Elizabeth n'eut donc pas trop choix que de suivre Mara à travers la haie d'honneur dressée par ses soldats qui avaient l'air plus professionnels que ceux qui se trouvaient sur Atlantis.

O o O

Elizabeth prit place sur un siège assez confortable, elle se trouvait dans le bureau de Mara. Pas de coquetterie, beaucoup de sérieux, une architecture sobre avec des meubles à l'ancienne en bois foncé. Elles étaient l'une face à l'autre, la terrienne commençait à ressentir une fatigue mais elle se garda de le montrer.
-Bienvenue sur la cité de Lior, elle-même sur la planète Adaris, Comme a du vous l'expliquez votre mari, nous sommes parrainés par la Nation, d'où la présence de tous ses soldats, sourit Mara.
-Oui, John me l'a brièvement expliqué, avec cette histoire d'Alchimie..soupira gentiment Lizzie.
-Exact, La cité est divisée en plusieurs sections distinctes que nous préférons nommer village. La cité est posée sur terre, et nous cultivons beaucoup, même si la Nation nous a apporté l'industrie que nous exploitons également. Le village de Rizenbul se trouve à l'Est de la cité, il est bordé par un immense lac, et des champs que nous cultivons , il compte une trentaine d'habitants. C'est cet endroit que nous avons choisi pour vous. Des quartiers vous y attendent, votre jardin fait parti des terres de la famille Crossfix, ils ont gracieusement accepté de vous accueillir comme si vous étiez l'une des leurs, Bien évidemment, vous pouvez aller dans la cité quand bon vous semble...seulement Rizenbul, on s'y attache très vite, c'est beau ,calme, et une fois là-bas, on a pas vraiment envie de mettre son nez ailleurs, mais vous ferez comme vous voudrez une fois de plus.
Les explications de Mara avaient été très claires pour Elizabeth, qui se demandait d'où la jeune femme pouvait tirer toute cette bonté. Elle remercia brièvement son hôte et se leva, pour suivre une soldate qui allait lui montrer son nouveau chez elle. Cependant Mara la retint une nouvelle fois :

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MessageSujet: Re: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptySam 3 Fév 2007 - 11:44

La section Rizenbul dispose d'une infirmerie ancienne très performente, les Crossfix sont un couple de médecin, pour l'accouchement vous n'avez donc pas à avoir peur...
Merci de nouveau de la part de Liz qui finit par quitter la pièce, soulagée. Elle ne voulait rien savoir de plus, juste se refaire une vie, oublier un instant tout le mal qu'on avait pu lui faire.

II Le commencement

Un an plus tard, les frères Sheppard fêtaient leur première année de vie. Ils étaient tous deux nés le 7 Juillet 2007, cela faisait beaucoup de sept et Elizabeth aimait à dire qu'ils représentaient tous les deux ses sept péchés capitaux. Elle étaient en train de les coucher quand les portes de ses quartierrs émirent un bruit. Quelqu'un voulait entrer. Elle s'éloigna des grands berceaux et déverrouilla les portes qui s'ouvrirent sur Marcia CrossFix et son mari, Alphonse Crossfix. Elle leur sourit, les Crossfix étaient devenus ses amis les plus intimes depuis son arrivée. Alphonse l'avait fait accouchée et s'était occupé de toutes les petites maladies que ses fils avaient attrapées, c'était un excellent médecin, qui lui rappelait beaucoup trop Carson.
-Marcie, Al, bonsoir, entrez..les convia Liz.
-Merci Elizabeth, lui sourit tristement Madame Crossfix avant d'entrer suivie de son mari. Elle était médecin également, chirurgienne pour être plus précis. Elizabeth les conduit dans le salons,.Les quartiers sur Lior étaient immenses et représentaient à eux seuls, presque une maison normale. Elle les fit s'asseoir et leur proposa quelque chose, ils refusèrent promptement.
-Où est Lily ? Demanda Liz.
-Avec sa grand-mère, répondit doucement Alphonse.
Lily était la fille des Crossfix et elle était née deux mois après James et Luke.
-Nous devons te parler Elizabeth et c'est urgent. Tu n'es pas sans savoir que le mari de Mara est rentré de campagne il y a de cela deux mois, l'informa-t-il ensuite.
-Oui, ils m'ont proposé de dîner avec eux, mais j'ai décliné, Luke avait la varicelle, acquiesça la diplomate.
-Il prépare une nouvelle campagne militaire, loin d'ici, sur l'ancienne planète Ishbal, dans la ville de Sabbat Samba. Nous sommes réquiscionnés, Marcie et moi, pour soigner les militaires qui tomberaient au combat. Mais nous y allons d'abord pou aider la population de Sabbat Samba, qui risque d'être la plus atteinte...
L'atmosphère se fit plus lourde. Elizabeth se mordit la lèvre, la guerre la rattrapait et si ce n'était pas contre les Wraiths..c'était contre les Geniis. Elle posa deux mains sur sa poitrine, compatissante :
-Quand reviendrez-vous ? Demanda-t-elle.
Marcia prit la main de son mari, ce geste de tendresse rendit la terrienne triste. Ce couple était soudé et uni...jusuque dans la mort, la vraie, qu'ils connaîtront sans doute ensemble.
-Nous ne savons pas, nous avons fait nos adieux à Lily et ma mère ce soir, et nous venons te dire au revoir, sourit Marcia en venant s'asseoir près d'elle. Elizabeth crut que son coeur aller se briser, elle avait déjà tellement dit adieu à tant de personne qu'elle chérissait. Alphonse reprit la parole :
-J'ai cependant les résultats de tes analyses...c'est positif Elizabeth. Tu as bien une espèce de leucémie complexe, dûe à un manque d'anticorps dans le système immunitaire.
-Alphonse ! S'indigna Marcia, lui annoncer ça le jour de notre départ pour l'enfer...
-Elle devait savoir, n'est-ce pas ?
-Oui, je devais le savoir...murrmura Liz.
-Un mois, dix ans, je ne sais pas combien de temps il peut te rester, mais en attendant, évite les trop pleins d'émotions...ne te contrarie pas et porte-toi loin du froid ou de l'insolation, la moindre chose bénigne peut devenir fatale...
Quelque part dans la chambre adjacente des pleurs naquirent, Elizabeth se releva brusquement imitée par le couple Crossfix. La scène d'adieu fut brève, un sourire, des mercis, beaucoup trop de sentiments et c'était fini. Ce fut la dernière fois qu'Elizabeth les vit vivants.

Quelque part dans Pégase :

-John ?
Pas de réponse
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MessageSujet: Re: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptyDim 4 Fév 2007 - 10:12

Quelque part dans la Galaxie Pégase

-John ?
Pas de réponse.
-John! Réveillez-vous!
Le Colonel Sheppard remua un peu et redressa la tête, il aperçut le visage de Teyla penché sur le sien. Son regard clair était devenu d'acier, il prit son arme et s'adossa au mur, fatigué.
-Que s'est-il passé bon sang !?
-Les Wraiths nous ont eu, répondit simplement Ronon avec toute la rage dont il pouvait faire preuve. Sheppard se tourna vers McKay resté dans son coin de cellule, Il repensa aux paroles d'Elizabeth : "Prends soin de lui", ça remontait à deux ans déjà.
-Rodney, ça donne quoi ?
-Ouais, je vois, on attend encore que je trafficote la porte avec un couteau, non mais depuis le temps que les Wraiths nous attrapent vous croyez pas qu'ils ont compris que...
Trop tard, Dex avait sorti un couteau et le lançait contre le boitier d'ouverture, l'effet fut immédiat, les portes s'ouvrirent. Il se tourna vers McKay :
-Un Wraith, c'est con, point barre.
Rodney devint blême, il en avait marre, les missions se succédaient, se ressemblaient...il n'y avait plus aucun intérêt à les effectuer. Toujours la même ritournelle, s'ils ne se faisaient pas attrapé par les Wraiths, c'étaient les Geniis, ou bien une population.Que cherchaient-ils ? Un EPPZ ou deux, pourquoi pas trois ? Seulement chaque fois c'était le néant, il n'y avait plus rien dans cette galaxie et déjà les peuples qu'ils rencontraient évoquaient la lointaine rumeurs de la Nation qui avait déclarée la guerre aux petits Asurans rescapés.
-Rodney ? Vous prenez racine ou quoi ! S'exclama Sheppard depuis le seuil de la cellule. La réalité fit de nouveau sonn grand come back, mal à l'aise ou mal tout court. Le scientifique s'élança à la suite de ses compagnons. Comme d'habitude, ils abattirent deux ou trois Wraiths, voulurent libérer quelques inconnus puis sortirent pour retourner sur Atlantis. Déjà la vie de McKay n'avait plus de sens à ses yeux...



Sur Adaris


Elizabeth lisait un livre sur l'alchimie, elle avait encore du mal à se familier avec ce concept. Elle portait Luke sur ses genoux et James jouait par terre avec son petit cheval de bois. Elle fronçait les sourcils à chaque termes compliqués...c'était encore plus incohérent que l'astrophysique McKaynienne. Elle sourit en repensant à lui, elle espérait sincérement qu'ils allaient tous bien...elle jeta un coup d'oeil à James qui venait de tomber et soupira alors que le duexième gosse voulait lui arracher le livre des mains.
-Luke s'il te plaît, Maman essaye de lire...
Il ne lâcha pas prise. Amusée, elle sourit.
-D'accord, puisque ça t'intéresse tant. Laisse moi te lire un passage...L'alchimie est une science complexe qui...
-Bonjour Madame Sheppard...
Elizabeth releva rapidement la tête, elle fut soulagée en apercevant le professeur Izumi. Cette grande femme aux dreadlocks de sagesses et à la voix impressionante. Elle l'avait aperçue chez les Crossfix et lui avait prêté le livre sur l'Alchimie. Le vent se leva, elles étaient toutes les deux dans le jardin de Liz. Il faisait beau ce jour là et le blé se dorait au soleil. James tira Luke à lui et ils se battirent pour le cheval de bois. Izumi s'approcha et s'assit sur le banc, près de Lizzie.
-Heureuse de voir que vous vous intéressez à mon art, soupira-t-elle.
-Oui, ma curiosité a été éveillée, avoua Elizabeth.
-Nous devons parler de l'entraînement de vos fils...
-Directe non ?
-Toujours, je suis désolée, mais quand on a l'alchimie dans le sang, il faut en disposer tôt. Mara m'a appris que votre mari et le père de ces gosses était issu de l'une des plus grandes familles d'alchimistes Lantienne. Il est donc important qu'ils fassent d'excellents alchimistes et qu'ils modèrent leur capacité. Ca sera comme à l'école...
-Mara dit que vous êtes la meilleure, souffla la mère, assez perplexe.
-On dit simplement que je suis douée..je ne suis simplement pas entrée dans l'armée de la Nation par choix.
-C'est pour ça que j'ai confiance en vous, sourit Liz, vous avez des enfants ?
-Je n'ai pour ainsi dire, plus d'utérus, répondit sobrement Izumi sans un once de sentiment dans la voix.
Lizzie ne répondit pas, elle savait au ton indifférent du professeur, que ce manque était mortel, tout comme sa propre maladie.
-Vous êtes malade aussi, et pareille que moi en plus, sourit tristement le professeur d'Alchimie.
-Nous, je enfin j'ai...
-Je parle que votre maladie est en rapport avec l'Alchimie...c'est dommage qu'une telle science puisse être utilisée à tort et faire du mal à des gens méritants...quoiqu'il en soit à leur trois ans, je m'occuperai d'eux.
Elle pointa du menton les deux Sheppard et se leva rapidement sans laisser le temps à Elizabeth de répondre. Cette dernière se leva la regardant partir, elle prit Luke dans ses bras et James s'accrocha à ses jupons. Ils avaient deux ans...
-Mama....j'ai faim... se plaignit James en tirant sur la robe de sa mère.
-Je vais faire à manger mon chéri....
Elle tourna le dos si soudainement que Luke lâcha un cri de joie, comme sur un manège. Elle rentra à l'intérieur de la cité de Lior pour regagner ses quartiers. Elle aperçut en passant, Lily et sa grand-mère qui pêchaient. Elle fut triste à l'idée que les parents de la petite n'étaient plus au près d'elle. Elle pria furieusement pour que jamais on ne l'enlève à ses propres gosses.


O o O

-Une permission Colonel ?
John était salement amoché, son uniforme était couvert de sang et de poussière. Son équipe n'était même pas passée à l'infirmerie. Directement au briefing, c'était le plus important : Avaient-ils rapporté un EPPZ ? Non, bien sûr que non, mais Samantha, elle y croyait fermement...Et puis Sheppard avait sorti cette histoire de permission, traduisant le ras-le-bol général de son équipe face aux journées de travail accablantes : missions, rapports, entraînements.
-Oui, je ne parle pas forcément de la Terre, vous savez nous avons plein de peuple alliés qui accepteraient de nous héberger quelques jours sans plus..histoire de nous reposer...
Carter crut encore au fond d'elle que cela avait un rapport avec Elizabeth. Durant les premiers mois de sa disparition vers une autre planète, dont l'adresse avait été effacée par McKay, elle avait mis des mouchards sur l'équipe de Sheppy pour suivre leurs déplacements en mission, s'assurant qu'ils ne bifurquaient à droite ou à gauche. Devant à un certain point c'était la mort et derrière c'était le rappel d'une vie vidée de presque tous sentiments et toute chaleur. "Très bien, elle a choisi l'exile alors autant qu'elle y soit jusqu'au bout" avait pensé Sam, en interdisant à l'équipe 1 toute relation avec d'autres planètes sans son accord. Mais voilà, Liz avait disparu depuis deux ans maintenant, et John, malgré que froid et distant, donnait l'impression d'avoir tourné la page.
-Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas fatigués, en jouant à la tombola avec la base de données qu'on arrivera à trouver la carcasse d'un putain d'EPPZ ! Franchement, y'avait une époque où en trouvait des EPPZ, oui entre deux parties de golf ou deux films d'horreur...
-Vous remettez en cause ma manière de diriger cette cité ? Demanda Samantha, absolument frustrée.
-Ouais, sortit Ronon comme s'il avait lâché un pet.
-Je ne vous ai pas interrogé Dex, répondit Carter, amèrement.
Bien sûr qu'elle aussi elle en avait marre. Loin de la Terre, de ses principales occupations, avec des gens qui ne l'appréciaient pas. Avec le fantôme d'Elizabeth et même celui de Carson. Loin de Jack....et de sa vraie famille, de sa vraie équipe...pourquoi lui avait-on proposé ce poste ? Elle ne savait pas et franchement par moment, elle se disait qu'elle aurait du refuser...
-Mon peuple demande à me voir plus souvent, vous m'accorder de les voir une heure tous les trois jours...je pense que ce n'est plus soutenable, s'indigna Teyla.
-Et vous Rodney, la dernière goutte d'eau ? Cracha froidement Carter, à bout.
-Oui...
Il leva un regard beaucoup trop clair...c'était Sheppard qu'il regardait.
-J'ai condamné Elizabeth...je l'ai tué...

A suivre
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MessageSujet: Re: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptyDim 4 Fév 2007 - 11:39

Samantha se leva brusquement.
-Bien ! Parlez d'elle autant que vous voulez ! Mais vous ne sortirez pas de cette pièce tant que vous n'aurez pas présenté vos excuses à mon égard, et que vous n'aurez pas repris vos esprits !
Elle sortit ensuite brusquement en soupirant furieusement. John s'était levé également, mais rien à faire de Samantha, c'était McKay qu'il fixait, d'un regard interrogateur et inquiet.
-Pardon ?

O o O

C'était il y a trois ans oui, trois longues années, ça remontait à loin tout ça, enfin d'après Rodney. Elizabeth et lui s'étaient rendus en Ecosse pour se recueillir sur la tombe de ce cher Carson....Rodney était cependant ragailli, ses maigres travaux sur l'alchimie lui avaient entrouvert une porte : la transmutation humaine, pour être plus clair...il en savait peu sur l'Alchimie, mais le peu qu'il savait se résumait à : Ramener quelqu'un à la vie. La journée, Liz l'avait accompgné dans ce petit cimetière près de Stirling, ville natale du père de Beckett. Elle avait déposé un immense bouquet de roses rouges sang. Elle avait ensuite laissé McKay seul, il avait besoin de plus de temps disait-il...faux, faux ! Absolument faux, il avait besoin du corps de Carson, ou d'un bout du corps...enfin peu importait, de la chair de son ancien compagnon.
Weir avait donc retrouvé Madame Beckett chez elle et lui souriait tristement. La mère du médecin lui avait servi un peu de whiskey. Elizabeth n'aimait pas les tombes...elle en avait trop vu...depuis celle de son père à celle de Simon qui bizarrement était mort assassiné dans un bar de New York. La maison donnait une vue sur le cimetière, au coucher du Soleil, Rodney n'était toujours pas rentré, la mère de Carson était chez des amis et Weir était pimpette...grâce à la chaleureuse bouteille d'alcool écossais qui ne l'avait plus quitté depuis le recueillement de l'après-midi. Oui, elle était saoule...c'était pour ça qu'elle ne se rappelait rien de cette nuit...à part cette immense lumière qui provenait du cimetière. Quand il fit nuit, elle eut marre de rester seule à se bourrer la gueule. Elle regagna donc le cimetière...chancelante, sortant des petits rires idiots dû à des blagues assez douteuses qu'elle se disait pour elle-même. Elle arriva près de la tombe de Carson, Rodney avait déterré le cercueil et Elizabeth s'était esclaffée de rire :
-Putain! Rodney! Pourquoi ? On avait mis tant de temps à faire ce cercueil sur mesures...il avait de ces mesures d'ailleurs Beckett...
Puis elle fondit en larmes, en tombant à genou, McKay l'avait regardé, éberlué. Il n'avait pas compris au début puis, c'était fait une raison en voyant Lizzie versée son reste de whiskey sur le cercueil de Carson.
-Elizabeth, vous êtes saoule...rentrez...
-Pourquoi? C'est ce qu'on se demande...moi je vais vous dire...c'est juste con la vie....j'aurais pu mourir à sa place hein? Il était plus utile que moi, tout le monde était plus utile que moi...je donnais juste des ordres pourris...je suis pas super intelligente, je suis pas super forte, je sauve pas des vies...diplomate pff à quoi ca m'a servi dans cette sale galaxie....
-Ne dîtes pas ça Elizabeth...vous n'êtes pas...
La diplomate rit de nouveau.
-Pourquoi on se tutoie pas Rod hein ? C'est vrai, toujours ce vouvoiement qui sert à rien....j'ai pas tutoyé Carson une seule fois et pourtant....
Rodney lâcha sa pelle puis se pencha, il prit Elizabeth par les épaules et la redressa.
-Allez, je vous ramène chez Madame Beckett.
-Non, je veux rester avec toi...sanglota la femme.
-Vous...tu ne peux pas! Rentre maintenant !
Elle ne bougea pas et le regarda de ses grands yeux verts qui luisaient à la lueur de la lune. McKay jura puis reprit la pelle pour ouvrir le cercueil. Elizabeth, toujours amochée se rapprocha quand il inuma la dépouille qui était plus vraiment en bonne état...
-Pauvre type, lâcha Liz et l'air s'emplit à nouveau d'une forte odeur d'alcool se mêlant à celle de la décomposition..
Rodney ne répondit pas, il était hypnotisé par sa tâche, il souleva le corps et le porta plus loin, sur le parking du cimetière, vide à cette heure-ci. Liz l'avait suivi, en retrait, pleurant sur son sort parfois riant comme une folle. Elle avança d'un pas de plus :
-Non! S'exclama Rodney en déposant le corps quelques mètres plus loin devant elle.
-Hein?
-N'entrez pas dans le cercle !
Liz enleva son pied qui était posé sur une courbe blanche. Elle n'eut pas l'esprit assez clair pour voir que McKay avait tracé un cercle immense empli de symboles bizarres et d'arabesques plutôt jolies.
-Wouaaaah, lâcha-t-elle en souriant comme une gosse, comment t'as fait ça ? Tu m'apprends ?!
-Hors du cercle et maintenant !
Liz recula à contre coeur...McKay sortit du cercle, laissant le corps de Carson au centre. Rodney tomba à genou, Lizzie sourit :
-Chouette!
Elle tomba à genou également, riant. Rodney posa ses mains à plat sur la ligne extérieure du cercle, il fut imité par sa collègue. Il inspira profondément...pareil pour Lizzie. Une lumière vive naquit des courbes et des dessins....elle s'élèva dans le ciel haut, très haut...des éclairs sortirent de terre et Rodney hurla :
-Ca Marche putain!
Hélas une heure plus tard, la lumière avait disparu, Elizabeth était allongée en travers de la courbe blanche et saignait du nez et de la bouche. Rodney était pâle et horrifié par ce qu'il venait de voir...au centre du cercle, il ne restait plus qu'un tas de chair ensanglanté et méconnaissable. Il avait tout simplement échoué...il prit Liz dans ses bras et rentra, atterré...il ne savait pas ce qu'il avait fait à ce moment là, mais c'était très mauvais...
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MessageSujet: Re: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptyDim 11 Fév 2007 - 10:39

O o O

Le Lieutenant Hughes se tenait les quartiers de la vieille Lee Hang, la mère de Marcia Crossfix. Il était accompagné de cinq soldats portant un uniforme noir. Elizabeth les avaient remarqué en sortant le linge dehors sur les terrasses. James et Luke avaient leur entraînement chez Izumi. Intriguée, elle se rapprocha. La porte des quartiers de Lee Hang s'ouvrit sur la petite Lily, qui avait des cheveux roux foncé, de magnifiques et grands yeux vert. Une bouille totalement adorable qui reflétait les visages de ses parents. Puis apparut la petite et vieille Lee Hang avec son chignon gris, ses petites lunettes drôles et son immense chien. Elizabeth resta en retrait mais put entendre parfaitement :
-Madame Réléna Van Daun, surnomée Lee Hang, j'ai le malheur de vous annoncer que votre fille Marcia Karen Van Daun Crossfix et son mari Alphonse William Crossfix ont trouvé la mort lors de la guerre de Sabbat Samba contre les Asurans. Cette guerre s'est soldée par une victoire grâce à eux...et nous leur...
-Grand- Ma ! Qu'est-ce qui se passe ? C'est qui eux ? Brailla Lily en paniquant. Elle tirait sur les jupes de sa grand-mère qui restait indifférente. Elle scruta les soldats de ses petits yeux alors que Liz posait ses mains sur sa poitrine, absolument choquée par cette nouvelle. Lee Hang bougea.
-Vous pouvez expliquez ça à leur fille Lieutenant Hughes ?
Le mari de Mara déglutit, il posa un regard sur la petite Lily qui le regardait inquiète.
-Vous recevrez des indemnités..la Nation prendra soin de vous, comme vos enfants ont pris soin d'elle, répondit-il simplement avant de faire demi-tour. Il tomba presque nez à nez avec Weir. Cette dernière, sourit, assez gênée. Hughes lui sourit alors que Lee hang refermait brusquement les portes de ses quartiers.
-Madame Sheppard ? Heureux de vous voir...vous vous plaisez ici ? Trois ans déjà, venez donc dans la Tour que nous fêtions ça.
-Je...les Crossfix étaient mes meilleurs amis, souffla Lizzie, ahurie.
-Oui je sais, c'est triste hein ? C'est qu'un grand peuple doit savoir faire des sacrifices, expliqua lentement Mars.
-Qui dirige la Nation ? Demanda-t-elle abruptement.
Le Lieutenant se racla furieusement la gorge et pâlit :
-Le Commandant Bradley dirige nos armées depuis la cité centrale.
-Je parle des civils également, lâcha-t-elle en le foudroyant du regard.
-Un président je suppose, pff des civils, la Nation est armée madame Sheppard, permettez-moi de vous dire que les civils ne sont là que pour faire fonctionner la machine. Pensez à mon invitation Mara demande beaucoup après vous.
-Merci.
Elle se poussa et laissa passer le Lieutenant avec sa suite, elle essayait de ne pas s'énerver. Après tout ça ne la regardait pas, le Lieutenant Hughes avait été généreux avec elle, il l'avait accueillit ici. Il lui versait de l'argent pour qu'elle vive aisément avec ses fils...elle n'avait pas de problèmes et ses fils grandissaient épanouis. Alors pourquoi ressentait-elle ce qu'elle ressentait quand elle faisait son travail sur Atlantis. Elle soupira...et puis de toute façon, Le Lieutenant Hughes n'était pas à l'origine de la mort des Crossfix...c'était les Asurans...enfin c'est ce qu'elle croyait. Carson aurait vraiment compris...
Une heure plus tard, elle se promenait au bord du lac près de Rizenbul. Elle était seule et ça lui faisait bizarre de ne plus sentir la marmaille courir entre ses jambes. Elle lissa sa robe de soie rouge où était attaché un petit tablier blanc qui se finissait en volant de dentelles. C'était fin Mai et il faisait bon, très bon...en réalité, il faisait toujours beau sur Adaris. L'Hiver, la cité levait son bouclier pour préserver les habitants au chaud et les cultures productives. Elle arriva près du ponton et soupira, il y avait une jolie barque. Elle aimait la prendre avec Marcia pourr se raconter leur vie respectives pendant que les enfants faisaient la sieste. Elle reporta son regard clair sur l'eau foncée du lac de Lior. C'était une mer plate, elle s'approcha de la rive jusqu'à ce que ses pieds trempent dans l'eau froide. Elle frissona...
-Je vais écrire mes mémoires, se dit-elle soudain.
-Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaan. Hurlèrent des petites voix.
Elle se retourna brusquement pour apercevoir James et Luke qui courraient comme des petits malades vers elle. Ils faisaient la course, comme d'habitude. Elle les regarda avec un sourire, Luke dépassa son frère en se moquant de lui avant de tomber. James rit et se jeta le premier sur sa mère. Il enroula sa taille de ses petits bras. Liz fut un instant surprise, elle posa une main sur sa tête, puis ce fut au tour de Luke de venir la serrer ainsi. Elle recula d'un pas sous l'assaut des deux mômes.
-Doucement mes enfants...
Elle releva le regard pour voir Izumi arriver tranquille, dans sa blouse blanche et son pantacourt noir. Elle remit en place une dreadlocks et s'arrêta face au trio.
-Bonjour Elizabeth...
-Bonjour...je vois qu'ils sont en forme.
-Oui, ils ont beaucoup appris aujourd'hui et notamment à parler plus, pour des enfants qui vont entamer leur quatrième année dans quelques mois, ils savent blablater.
-Ils ont de qui tenir, sourit franchement Elizabeth en pensant à John.
-Je pense, James est plutôt grande gueule alors que Luke parle plus raisonnablement, un peu comme vous, constata tristement le professeur d'Alchimie.
-Ils ont appris l'alchimie ?
-Les bases du moins, depuis un an maintenant, fort bien qu'ils savent se débrouiller, et j'aime les entraîner. Bon je vous les laisse, je dois partir quelques temps pour la section Ouest, enfin je veux dire...le village Skye...il s'y tient un congrès intéressant sur les grandes familles alchimistes, on m'a demandé de parler de vos fils à ce congrès. déclara Izumi avant de reculer.
-Bien, je les emmenerai à la bibliothèque de Rizenbul dans ce cas, pour qu'ils puissent s'exercer...
-Exactement, les garçons !
James et Luke lâchèrent immédiatement leur mère pour faire face à leur professeur, presque au garde à vous.
-Soyez sages !
-Ouiii, dirent-ils en coeur.


Sept ans plus tard.

Elizabeth avait un livre sous la main, sur l'alchimie bien évidemment. Elle marchait entre ses deux fils, qui avaient tous les deux dix ans. Ils revenaient de l'entraînement de chez Izumi. Ils étaient talentueux et possédaient une performance hors du commun.
-Maman ?
-Oui James ?
-Il est où notre Papa ?
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MessageSujet: Re: Fatale 4 [Abandonnée]   Fatale 4 [Abandonnée] EmptyDim 11 Fév 2007 - 12:27

-Je te l'ai déjà expliqué James, ton père est ...
-Comme le père à Lily ? Enchaîna Luke.
-Pas exactement, votre Papa est encore vivant...enfin je pense...
-Raconte-nous encore une fois l'histoire d'Atlantis...
-Bien asseyons-nous près du lac.
Et c'est ce qu'ils firent, ils s'assirent sur les galets blancs du rivage. Elizabeth posa son livre à terre et regarda l'eau foncée du lac, repensa à l'océan de sa cité.
-C'était il y a bien longtemps, une cité magnifique, recelant des secrets sublimes. Elle avait été construite par des anges qui voulaient protéger les hommes du Mal. Mais ce Mal était beaucoup plus fort et les anges disparurent un à un. Ils enfouirent leur cité au fond de l'océan. Quelques millénaires plus tard, de jeunes gens venus d'un autre monnde la firent remonter à la surface. A leur tête il y avait une dame, charmante, c'était une diplomate.
-Comme toi ? La coupa James en sortant une pomme de sa pooche.
-Oui comme moi, à peu près, elle était beaucoup plus forte, plus jeune.
-C'est quoi son nom ? Demanda Luke.
Elizabeth réfléchit un peu, elle caressa les cheveux de son fils et répondit :
-Elle n'avait pas de nom, tout le monde l'appelait Docteur Weir. Elle était donc accompagnée d'un beau héros.
-C'était quoi son nom, la coupa James.
-Tout le monde l'appelait Capitaine Kirk. Il y avait aussi, un alchimiste très brillant, qui s'appelait Meredith.Et un médecin, très gentil qui s'appelait Carson. Cette équipe rencontra une belle princesse, jeune, qui savait bien se battre et qui était forte...
-Teyla! S'exclama James en croquant dans sa pomme.
-Oui, elle s'appelait Teyla. Elle avait un ami, c'était un guerrier du nom de Ronon. Toute cette équipe formait une grande famille. Ils s'aimaient beaucoup et vivaient heureux sur Atlantis, ils se laissaient guider par les Anges disparus et combattaient le Mal. Mais ce Mal était très grand...c'est pour ça que Le capitaine Kirk La Princesse Teyla, l'Alchimiste Meredith et le Guerrier Ronon visitaient régulièrement des planètes. Et rapportaient des armes et des alliés.
-Et le Docteur Weir ?
-Et Carson ?
-Eux, ils restaient sur la cité. Le Docteur Weir s'occupait des gens qui y vivaient, elle était l'âme de cette cité et la faisait vivre. Le médecin était le coeur de cette cité et la faisait battre de douceur.
Les yeux de Liz s'embuèrent de larmes. Se rappeler son ancienne vie était très dure. Pourtant elle devait en laisser une trace en ses fils.
-Je suis sûr qu'un jour, ils vaincront le Mal ! S'exclama Luke en se levant.
-Quand je serai plus grand, je retrouverai Atlantis ! Et je me marierai avec Teyla ! Affirma James.
-Non c'est moi qui épouserai Teyla ! Le rectifia Luke en se tournant vers son frère.
-Les garçons, vous n'allez pas commencer. Ce n'est qu'un joli conte.
-Maman?
-Oui James?
-Et papa, il reviendra quand ?
-Je ne sais pas...
-Tu es sûre qu'il t'aime encore ? Demanda Luke en se serrant contre sa mère.
-Peut-être qu'ils nous aiment pas, murmura James.
-Oh mes chéris, bien sûr qu'il vous aime. Il ne peut pas venir c'est tout....
Elizabeth commença à pleurer, elle les serra dans ses bras bien fort.
-En tout cas, maman vous aime très fort mes chéris. Vous m'entendez ? Personne ne vous fera du mal tant que je serai là.
-On t'aime aussi maman! Dirent-ils en coeur
-Papa s'appelle John c'est ça...
-Et toi c'est Elizabeth ?
-Oui...
-Vous avez des jolis prénoms, sourit James en finissant sa pomme.
-Mais vous aussi, c'est votre père et moi qui les avons choisi, murmura Liz en souriant à travers ses larmes.
-Le professeur Izumi dit qu'on fera des alchimites puissants, que la Nation voudra certainements que nous devenions des Alchimistes Nationaux au service de l'armée. On deviendra Colonels comme Papa.
-Vous pouvez devenir Diplomate comme maman, sourit Elizabeth.
-Je voudrais bien moi, lui répondit Luke.
-Merci mon coeur.
-Pfff diplomate c'est pour les peureux!
-James je t'interdis de dire ça! Allez on rentre maintenant, la nuit va bientôt tomber.
-Attention à nos tête, hurla James avant de courir retrouver le chemin.
Luke s'élança à sa suite et Liz surprise, les suivit doucement en marchant.

Le lendemain

-Pourquoi Maman ne vient pas nous chercher ? Demanda James à Izumi qui était anxieuxe.
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