Leurs Plus Belles Années [Ancienne Version - Abandonnée]

J eme lance dans uen réécriture, alors si vous voulez vous pouver fermer le tpic lol merci!

Chapitre 1 : Tellement d’identités….

Neyw York –13 Novembre


**Yong will : Your love is King**

Dans un appartement de New York, une jeune femme d’environ trente ans était allongée sur le sol de son salon. Devant elle s’étendait des cartes d’identité, des passeports, des dossiers judiciaires.
Ils représentaient des personnes, nées dans des lieus différents, faisant des métiers différents, ayant un passé professionnel différent… Des noms de famille différents…
Mais pourtant ils avaient plus de points communs qui’il n’y paraissait.
Ils appartenaient tous à une seule et même personne.
Ils avaient tous le même prénom : Lili-Ann.
Et à chaque fois, leur entrée dans « leur travail » avait bouleversé et sauvé les vies de plusieurs personnes.
Elle n’était sûre que d’une seule chose : Elle s’appelait Lili-Ann Sarah Haley Hewitt, elle était née le 13 Août 1975 mais où de qui.. Elle ne savait pas.
Lili soupira. Devant toutes ces identités, elle semblait être toutes ces personnes.
Elle savait aussi qu’elle était, ce que certains appelait : un Caméléon. Elle avait des capacités intellectuelles décuplées, elle lisait un livre où l’on décrivait une opération à cœur ouvert et l’après midi elle la réussissait avec succès…
Elle avait acquis des connaissances hors du commun dans n’importe quel domaine. Elle avait était pilote de chasse sous le nom de Lili Higgan, médecin dans un hôpital de Denver sous le nom d'e Lili Charles, secouriste sur une plage de Miami, pompier volontaire… Même boulangère et agent du FBI…
Tous ces métiers qu’elle n’avait pas vraiment gardé longtemps… Elle changeait d’identité comme de chemise, en savant plus sur celles d’emprunts que sur la sienne.
Sa propre identité, ses propres origines…
Sa seule famille était les Hewitt, sa sœur Elina, médecin, et leurs parents.
Elle vivait dans cet appartement de New York avec sa meilleure amie, Noemy Lewis elle était pilote dans l’armée de l’air. C’était l’un des métiers qu’elle avait préféré…
Cela faisait trois ans qu’elle faisait cela, changer de nom, de métier et de vie pour aider les autres.
Officiellement Lili-Ann Hewitt avait un diplôme de l’Académie de l’Air Force, un grade de Capitaine et un doctorat en médecine. Elle faisait aussi des études d’histoire par correspondance. Disons que parfois, elle se rendait à la fac elle allait en cours lorsqu’elle le pouvait et rendait ses devoirs par courrier qu’il soit électronique ou postal.
Mais depuis quelques temps, elle allait de plus en plus à la fac. Et ne sauvait plus les gens comme elle le faisait avant.
Elle devait payer le loyer alors elle faisait un métier de voyante qui ne l’intéressait pas vraiment. Car en plus de ses capacités, elle avait des visions rien qu’en touchant les gens. Depuis toute petite c’était ainsi..
Décidément, sa vie était bien bizarre…
Elle avait arrêté sa vocation pour une raison précise : elle avait perdu quelqu’un.
C’était environ trois mois auparavant. Un mois durant, elle exerça le métier de pompier secouriste dans le Nevada. D’habitude, cela ne durait jamais aussi longtemps. Une semaine maximum, mais là.. Elle s’était vraiment lié avec celui qu’elle avait perdu : Tom Alenbeck. Ils avaient même été amants, mais le temps d’une nuit, d’un matin… Celui qui précédait la mort de Tom.
Elle cherchait celui qui pouvait lui en vouloir. Mais elle ne trouvait personne, elle piétinait. Et elle était restée là bas.. Car elle était bien, tout simplement.
La perte de Tom l’avait affectée au point de ne plus avoir goût pour ce qu’elle faisait de mieux. Elle avait eu la réponse sous le nez depuis le début, le coéquipier de Tom : Henri Stewart, jaloux de Tom pour sa brillante carrière, sa vie tout simplement, sa vie avec Lili …
Une larme coula sur sa joue. Repenser à cet épisode de sa vie lui ferait toujours mal, et c’était tout récent. A peine trois moi..
Elle chassa la larme d’un revers de la min. elle ne devait pas vivre dans le passé, elle se l’était promis, et elle était du genre à tenir ses promesses.
Ses yeux sombres se levèrent vers la pendule suspendue au mur : il était 8H30 ! Elle ouvrait dans une dmeie heure et était encore chez elle.
Elle rangea toutes les cartes dans cette boîte qui contenait toute sa vie, et se dirigea vers la salle de bains. Elle s’arrêta devant le miroir. Lui faisait face une jeune femme de vingt huit ans, les cheveux bruns bouclés lui arrivant un peu au dessous des épaules. Elle portait un pantalon marron clair, un haut gris-kaki et une écharpe grise. Elle fit vite le nécessaire en toilette, se maquilla vite fait, mis à ses oreilles de grands anneaux en argent, prit sa veste en cuir noir et son sac et sortit pour se diriger vers sa boutique.

**


Le soir même


L’appartement était silencieux, seul le son de la télévision et du micro-onde résonnait dans l’immense pièce servant à la fois de cuisine, de salon et de salle à manger.
Lili se préparait une pizza, rien de très glorieux, mais la fin du mois arrivait malgré tout à grands pas et elle faisait très attention à son argent.
L’appartement avait été déserté par ses deux co-locataires : Elina était de garde et Noemy elle était en Irak depuis six mois déjà.
Le four à micro-onde fit un « bip » strident. La jeune femme se précipita et l’ouvrit. Elle en sortit le plat avec la pizza.
Aujourd’hui, cela avait été calme. Des clients toutes les deux trois heures, rien de très bénéfiques. Alors elle avait fermé plus tôt, en l’absence de rendez vous, et était allé à ses deux heures d’histoire contemporaine. Elle avait passé deux heures à écouté son professeur exposer toutes ses théories sur la Révolution Industrielle du XIX ème siècle.
Et maintenant, elle se faisait un film avec pour seul compagnon son chat qu’elle aimait tant.
A cet instant d’ailleurs un miaulement se fit entendre. Lili tourna la tête et vit son chat sur le canapé.
-« Tu veux de la pizza Pimousse ? »
la jeune femme découpa un bout du plat et le donna à l’animal qui l’avala d’une traite.
Lili sourit.
C’est alors que le téléphone sonna.
Elle mit son plat de pizza sur la table basse du salon et se précipita vers le combiné posé sur un petit meuble prés du canapé.
-« Allô ? »
-« Allô Lili? C’est Beth ! »
beth Adams était l’une des meilleures amies de Lili , Noemy et Laureen Cortez, elles formaient un groupe de quatre amies digne de Sex And The City.
Bien qu’aucune d’elle ne ressemble vraiment à Samantha Jones…
-« Betty ! Qu’est-ce qui t‘amène ? » demanda Lili.
-« Avec Laureen on se demandait ce que tu faisais ce soir. »
(-« Je mange une pizza en compagnie de Pimousse pourquoi ? »
-« Ca te dirait de venir boire un verre avec nous ? » demanda Beth.
-« Oui, si l’une d’entre vous vient me chercher, je suis en rade de ticket de métro. » répondit Lili en souriant.
-« OK, et bien on sera là d’ici… vingt minutes. »
-« Okay, à tout à l’heure. »
puis elle raccrocha. Lorsqu’elle se retourna vers la table du salon, son chat c’était attaqué à sa pizza. Elle soupira et se dirigea vers sa chambre pour ses changer.




Une heure plus tard


Cela faisait environ trente minutes qu’elles étaient assise à une table de l’ « Indian Cofee », un café qui se disait indien parce qu’il servait aussi des ailerons de poulet au curie, ce qui plaisait beaucoup à Laureen.
Cette dernière était enceinte jusqu’aux yeux et ne faisait rien pour le cacher, bien au contraire.
Lili était assise en face d’elle, elle la détailla : des cheveux bruns ondulant sur ses épaules et de grands yeux bleus. Malgré sa grossesse elle avait gardé sa taille fine sauf en ce qui concernait son ventre.
Lili tourna la tête vers Betty. Des cheveux blonds frisés, de grands yeux verts, la taille élancée.. Elle était celle qui plaisait le plus aux hommes. Elle faisait toujours très attention à sa manière de s’habiller. A cet instant, elle portait une robe noire très chic et.. assez décolleté.
Lili-Ann elle était restée simple. Un pull écru dévoilant ses épaules et un jean noir. Ses cheveux étaient retenus par une pinces noire. Quelques mèches se baladaient devant ses yeux toujours repoussées derrière les oreilles.
Le sujet de la conversation était la légèreté de la tenue de Beth alors qu’il faisait seulement une dizaine de degrés dehors.
-« Comment tu peux porter un truc aussi léger à cette température ? » demanda Laureen en se resservant d’un aileron de poulet au curie.
-« Il faut savoir rester sexy ! Toujours, sinon les hommes ils ne s’intéresseront pas à vous ! » répondit Beth.
-« Je ne me les gèlerais pas pour qu’un mec vienne me parler ! » s’exclama Lili après avoir tirer sur la paille de son verre.
-« Et tu te plains d’être encore célibataire ? » demanda Beth.
-« Sinon, Laureen tu as trouvé un père à ton bébé ? »
-« Il n’en a pas besoin. » répondit Laureen.
Cette dernière était de celles qui pensait qu’on pouvait se débrouiller toute seule avec un bébé alors que l’on travailler quinze heures par jours. Lili admirait son amie pour cela…
Elles passèrent le reste de la soirée et une grande partie de la nuit à discuter. Elles furent poliment renvoyée par le patron du bar qui fermait, il était deux heures du matin. Elles firent une promenade dans Manhattan et chacune rentra chez elle.
Ce n’est que vers trois heures et demie que Lili s’endormit, pour une nuit qui fut courte et hantée par le visage de Tom.

Chapitre 2 : Visite inattendue


New York – Boutique de Lili-Ann Hewitt – 16 Novembre


Il devait être onze heures. La faim lui tiraillait déjà l’estomac. Elle venait de renvoyer son dernier client. Elle n’allait pas fermer tout de suite, au cas où, mais elle n’avait pas de rendez-vous avant quinze heures.
Elle était en train de faire la caisse, car elle vendait aussi un tas de choses qui n’avaient rien à voir avec son métier, elle faisait bar/tabac.
C’est alors que la cloche de la porte d’entrée du petit magasin sonna.
Lili releva la tête. Elle rangea les billets dans le tiroir et se dirigea pour accueillir les deux clients qui venaient d’entrer.

Lorsque Martin et Sam pénétrèrent dans la boutique, il fit soudain plus chaud. C’était une petite surface et rien n’aurait pu indiqué qu’il y avait une voyante ici.
A part sur la porte d’entrée un écriteau une feuille blanche scotchée à la vitre.
Martin fut surpris par la simplicité des lieux. Il s’attendait à quelque chose de beaucoup plus excentrique. Comme tous les cabinets de voyantes où ils étaient allés tout au long de leurs enquêtes…
Il s’attendait aussi à voir une autre personne. Ils connaissaient juste le nom de la propriétaire Lili-Ann Hewitt, pas un nom à coucher dehors du style « Madame Irma. » c’était même une jeune femme simple. Il avait imaginé une femme d’un cinquantaine d’années avec les cheveux grisonnant et de grandes boucles d’oreilles..
Mais la femme qui se dirigea vers eux pour les accueillir devait avoir à peine une trentaine d’années. Elle avait des cheveux bruns frisés, de grands yeux bleus verts et portait un haut marron avec un jean beige.
-« Je peux vous aider ? » leurs demanda-t-elle en souriant.
-« Nous sommes les agents Martin Fitzgerald et Samantha Spade » dit Martin en sortant son insigne. « Nous cherchons Lili-Ann Hewitt. »
-« C’est moi. J’ai fait quelque chose de mal ? »
-« Non rien, » répondit Sam. « Nous venons par apport à l’un de vos clients, il a disparut il y a trente sept heures. »
-« Qui est-ce ? » demanda Lili un peu surprise.
-« Bill Tanner. »
-« Oh… je ne le savais pas. »
-« Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ? » demanda Martin.
-« Jeudi dernier. Il avait l’air un peu préoccupé. Mais je pense que vous devriez vous concentrer sur sa femme, Alicia Tanner. »
-« Pourquoi cela ? » demanda Sam.
-« Parce qu’ils avaient des.. Différents. »
-« Comment le savez-vous ? vous l’avez vu ? » demanda Martin peu convaincu par ce genre de pratiques.
-« Je sais très bien ce que vous pensez de ce métier agent Fitzgerald. Mais je ne le fais pas par pur plaisir. » lui indiqua Lili. « Je suis diplômée de l’Académie de l’USAF et je suis aussi docteur en médecine, mais malheureusement, il n’y a rien pour moi… »
-« Je ne voulais pas vous blesser. » s’excusa Martin.
-« Je vous comprends » lui assura Lili en se radoucissant.
-« Comment cela marche-t-il demanda Sam.
-« Je ne saisis pas tout le sens de votre question. » lui avoua Lili.
-« Et bien… Comment faîtes vous prévenir vos clients de ce qui va leurs arriver. » l’éclaira Sam.
-« Oh et bien.. Venez, je vais vous montrer. »
Lili les conduit dans une pièce à l’arrière de la boutique.
Ils s’assoient à une table. Lili dit à Sam de lui donner les mains, ce qu’elle fit. C’est alors que l’agent du FBI fut prise d’un sentiment étrange.
Des images apparurent devant ses yeux. Elle vit une plage où le soleil se couchait, puis, un panneau effacé où seul es les lettres « M…O » étaient lisible. Puis, elle vit un avion décoller et tout s’arrêta.
Elle revint dans la pièce avec Lili et Martin.
Lili lui lâcha les mains.
-« Alors ? » demanda Lili.
-« Je.. »
Sam ne trouvait pas les mots pour exprimer ce qu’elle venait de vivre. C’était une vision ! Elle n’avait pas rêvé…
Toutes ses croyances vis à vis du surnaturel étaient alors remises en cause, par ce seul acte, cette seule vision.
-« Sam ? » demanda Martin inquiet par l’absence de parole de sa petite amie.
-« Je… j’ai vu ce qu’elle a vu. » répondit Sam.
-« Pardon ? »
-« J’ai fait un transfert. » expliqua Lili. « Entre elle et moi, elle a vu ce que j’ai vu lorsque j’ai toucher la carte de Tanner. »
-« Une.. vision ? » demanda Martin perplexe.
-« C’est cela oui. » (1)
-« Et.. quelle était-elle ? » demanda le jeune homme.
-« Il y avait une plage avec un coucher de soleil. » commença Sam. « Je crois que Tanner n’est plus dans les environs de New York. »
-« Les visions ne sont pas des choses comme on peut le croire. Généralement, il faut les interpréter, et vous avez de la chance, celle là est assez facile. » expliqua Lili en souriant sur la fin de sa phrase.
-« Il est à Mexico. » dit Sam.
-« Pourquoi dis-tu cela ? » demanda Martin.
-« Car il y avait un panneau avec les lettres M et O en début et fin de mot. Et un avion qui décolle vers le sud d’après la position du soleil. »
-« Je n’avais pas remarqué le sud. » dit Lili. « Bonne déduction agent Spade. »
-« Merci. »
-« Vous croyez qu’il à été enlevé ? » demanda Martin.
-« Je ne sais pas. » répondit Lili.
-« Nous allons regarder tous les vols partant pour Mexico dans les heures à venir. »
-« Qui vous dit qu’il n’est pas déjà là bas ? » demanda Lili à Martin qui venait de prononcer ces mots.
-« Je croyais que vos visions représentaient l’avenir. » lui certifia Martin.
-« Pas toujours. »
-« Nous ferons donc les recherches dans les deux sens. » assura Sam. « Si vous avez vu juste, nous aurons une dette envers vous. »
-« Ouais, je sais… Mais si j’ai pu vous aider, j’en suis ravie. » leurs assura Lili.
-« Merci pour votre aide. » lui dit Martin. « Nous sommes désolés, mais nous devons y aller. »
-« Oui, et s’il vous plaît, tenez moi au courrant. »
-« Pas de problèmes. »
Puis, ils se dirigèrent vers la sortie. Lili regarda les deux agents du FBI partir.

Une fois dans la voiture et en route vers le bureau du FBI, Martin demanda à Sam.
-« Tu crois qu’elle a raison ? »
-« Je l’ai vécu Martin, et je ne suis pas folle. »
-« Tu crois que nous devons en parler aux autres. » demanda le jeune homme en tournant à un feu rouge.
-« Je ne sais pas… Peut être qu’elle ne veut pas être découverte. Si son nom est cité dans le rapport, il le sera dans la presse et.. Je ne pense pas qu’elle voudrait voir tout le monde rappliquer au pas de la porte de son magasin. »
-« Oui, je suis assez d’accord avec toi. »
puis, ils arrivèrent quelques minutes plus tard au garage, garèrent la voiture et montèrent rejoindre les autres pour leurs faire part de leurs avancées fulgurantes concernant cette enquête.



Ils avaient bel et bien retrouver Bill Tanner à Mexico. Mais il n’avait pas été enlevé. Il avait tout simplement disparu de son plein gré et avait repris une nouvelle identité au Mexique. Cela était organisé depuis plusieurs mois. Alors ils avaient du l’expliquer à Alice Tanner.
A présent, Sam et Martin rédigeaient leur rapport tout en évitant de citer le nom de Lili-Ann Hewitt à l’intérieur.
Ils furent alors rejoints par Jack Malon, qui les regardaient déjà depuis un moment.
-« Comment avez vous su ? » demanda Jack.
Sam et Martin relevèrent les yeux vers lui. Ils se regardèrent, pouvaient-ils en parler à Jack ?
-« Notre source ne veut pas être connue. » répondit Sam.
-« Je suis votre supérieur, vous devez me le dire. » leur certifia Jack.
Le couple se regarda. Après tout, Jack savait garder un secret, mais comment allait-il réagir en sachant qu’il s’agissait d’une voyante ? Le témoignage de Sam suffirait. Ils savaient tous les deux que Jack croirait la jeune femme.
-« C’est une voyante du centre. » répondit Martin. « Lili-Ann Hewitt. »
-« La voyante de Tanner ? » demanda Jack en se souvenant de l’évocation de ce nom au cours de leur enquête.
-« Oui, c’est elle. » répondit Sam.
-« Et vous avez consulté une voyante pour une enquête fédérale ? » demanda Jack surpris.
-« Sauf que là, elle a de véritables capacités Jack. » lui assura Martin.
-« Elle lit dans les feuilles de thé ? » plaisanta Jack ;
-« Elle a des visions, des espèces de rêves éveillés.. » commença Sam. « Je peux t’assurer que cela est vrai, parce qu’elle m’a montré ce qu’elle a vu, et que je l’ai vécu Jack. »
Jack la regarda surpris. Elle avait l’air très sérieuse et il ne doutait pas de sa lucidité.
-« Vous avez cité son nom dans le rapport ? »
-« Non, elle ne le voulait pas, et nous respectons cela. »
-« Je voudrais la voir. Pour savoir vraiment ce qu’il en ait. » leurs dit Jack.

Chapitre 3 : Changement de vie


Lili était devant le bureau du FBI New-Yorkais. C’était un immense immeuble. Elle pénétra dans le hall, où des tas de gens marchaient pour rejoindre leur service.
Cela lui rappela les deux fois où elle avait été agent du FBI. A Washington et Los Angeles.
Elle demanda à l’accueil où se situait le service des personnes disparues, on lui indiqua le cinquième étage vers le quel elle se dirigea ensuite.
Lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrit, elle entendit le brouhaha qui régnait toujours dans ce genre de bureaux. Les voix des agents, les sonneries des téléphones, tout cela berçaient leurs journées de travail.
Elle fut alors accueillie par l’agent Fitzgerald.
-« Melle Hewitt bonjour ! »
-« Vous pouvez m’appeler Lili-Ann. » lui certifia la jeune femme en lui serrant la main qu’il lui tendait.
-« Bien, d’accord. »
-« Pourquoi m’avez vous appelée ? » demanda la jeune femme.
-« Mon patron, Jack Malon, aimerait vous parler en rapport avec l’enquête sur Bill Tanner. »
-« Vous l’avez retrouvé ? »
-« Oui, à Mexico, sous une autre identité, il avait déjà prévu sa disparition depuis plusieurs mois. » expliqua Martin tout en l’amenant vers le bureau de Jack. « Nous ne vous remercierons jamais assez pour votre aide. »
-« C’est tout à fait normal. »
-« Voilà, nous y sommes. » dit Martin une fois qu’ils furent arrivés devant la porte du bureau de Jack.

Jack Malon était dans son bureau, lisant le rapport de Viviane sur l’enquête des Jackson, une famille de Chicago disparue.
C’est alors que l’on frappa à la porte. Il releva les yeux, enleva ses lunettes et dit :
-« Entrer. »
Il vit Martin, accompagné d’une autre personne.
-« Jack, voici Lili-Ann Hewitt. » lui indiqua le jeune homme.
-« Je vous en prie entrez. » invita Jack.
Lili s’avança, Jack la détailla. En parlant de voyante, lui non plus ne s’attendait pas à voir une jeune femme comme l’était Lili Hewitt.
Elle devait avoir trente ans tout au plus, elle avait des cheveux bruns bouclés mi longs et portait un jean bleu délavé avec une veste en cuir kaki et un pull blanc en dessous.
Elle prit place comme Jack l’invitait à s’asseoir. Puis le directeur du service dit :
-« Les rapports des agents Fitzgerald et Spade – rapports oraux, votre nom n’ayant pas été cité dans les rapports officiel – font état.. D’un don de visions que vous possédez ? »
Lili le regarda. Elle le savait douteux, et peu convaincu parce que Sam avait vécu quelques jours plus tôt.
-« Oui, cela est dur à croire, mais c’est la vérité. » lui dit Lili.
-« Et grâce à ces visions, vous voyez l’avenir ? »
-« Mais aussi le passé. » lui indiqua la jeune femme. « Disons que depuis toute petite j’ai ces visions et que maintenant, j’arrive à les contrôler. »
-« Et vous pourriez les spécifier pour des personnes disparues ? » lui demanda Jack.
La jeune femme le regarda, surprise par sa question.
-« Quelle est votre idée agent Malon ? » lui demanda Lili.
-« Et bien l’agent Spade m’a tout raconté de ce que vous lui avez montré lundi dernier. » lui expliqua l’homme en face d’elle. « Et nous avions pensé que peut être vous voudriez intégrer notre équipe, en temps que consultante. »
Il lui proposait un poste ? Ici au FBI ?
-« Pourquoi pas devenir agent ? » lui demanda Lili.
-« Les entraînements sont longs. »
-« Je sais déjà tout ce qu’il y a à savoir. » lui certifia Lili. « J’ai lu le manuel. »
-« Vous croyez qu’il suffit de le lire pour devenir agent ? » lui demanda Jack.
Lili réfléchit un instant à ce qu’elle allait dire. Il fallait qu’elle fasse attention à la somme d’informations qu’elle allait révéler à cet agent. Elle ne pourrait pas lui parler de son changement d’identité fréquent, ne sachant pas vraiment si cela était légal. Mais elle pouvait lui parler de ses capacités, si comptait qu’il garde le secret.
-« Ecoutez.. Je veux bien tout vous expliquer, mais j’aimerais tout d’abord que l’on passe un marché. »
-« Je vous écoute. » lui dit Jack.
Lili songea quelques secondes aux termes du marché qu’elle était sur l point de conclure avec Jack Malon. Puis, elle dit :
-« Je vous révèle tout sur mes capacités, et vous me faîtes passer les tests finaux. Si je les ressui, j’intègre votre équipe en tant qu’agent. »
-« Vous ne manquez pas d’audace Melle Hewitt. » lui fit remarquer Jack une fois qu’elle eut terminer.
-« Disons plutôt que je saisis toutes les opportunités que la vie me donne. » rectifia Lili.
-« Et bien… marché conclu. » lui dit Jack.
Lili sourit. Elle avait encore gagné.
Alors, elle commença à expliquer à Jack ses talents intellectuels, ainsi que ses visions et son don d’empathie. Car elle ressentait aussi depuis quelques temps les émotions des gens mais avait encore du mal à contrôler ce pouvoir.
Elle lui dit qu’elle avait lu le manuel du FBI, et qu’elle serait capable de passer les tests avec succès car ses capacités lui permettaient des choses comme cela. Elle lui dit ausis qu’elle était capitaine dans l’USAF, et cela impliquait qu’elle pourrait partir n’importe quand si on l’appelait.
Jack écouta tout, digérant informations après informations.
Puis, alors que Lili-Ann avait terminé, il dit :
-« Vous avez une histoire hors du commun Melle Hewitt. »
-« Je ne veux pas qu’elle soit révélée à la presse. »
-« Je le comprends, bien je vais appeler Quantico, et vous appellerais quand j’aurai votre date de convocation. »
-« Merci agent Malon. »
Elle lui était vraiment reconnaissant. Il allait lui offrir une vie beaucoup plus trépidante que celle qu’elle vivait depuis trois mois.
Il l’invita à se lever, il lui serra la main, et lui promit de la rappeler très vite.
Puis, Lili rentra chez elle, un avenir plus clair devant elle. E t elle n’avait pas besoin de ses visions pour savoir cela.

A suivre....

Chapitre 4 : Affaires après affaires



New York – 16 Mai

Alyson Lawrence avait disparu le 15 Mai dans la nuit. Elle rentrait d’une fête avec des amis qu’ils avaient fait prés de Central Park. Mais plus personne ne l’avait revu après ça.
Les agents Fitzgerald, Spade et Hewitt étaient réunis autour de la table dans un des bureau de la tour du FBI.
Cela faisait sept mois que Lili avait intégté leur équipe après avoir passé les tests – comme elle l’avait promis – avec succès.
-« Bon, que savons nous ? » demanda Martin.
-« Alyson Lawrence 19 ans, elle a disparu dans la nuit du 14 au 15 Mai » Commença Sam. « Elle revenait d’une fête avec ses amis. »
-« Ce sont les dernières personnes à l’avoir vu. » continua Lili. « Nous savons qu’elle était enceinte de un mois, et que cet enfant n’était pas désiré. Elle avait aussi des différents avec le père du bébé. »
-« Vous croyez que l’on peut penser à un enlèvement ? » demanda Martin.
-« On n’élimine aucune possibilité. » répondit Sam.
Jack intervint alors :
-« Bien Martin et Lili-Ann, vous allez voir du côté de sa fac, Sam et moi on va voir du côté de ses amis et de sa famille, appelez nous quand vous avez des nouvelles. »
-« Ok. » dirent Lili et Martin d’une même voix avant de se sortir du bâtiment.


New York – 20 Mai – Appartement de Lili – dans la nuit


Lili avant de s’endormir, savait qu’elle allait encore rêver de lui.
Depuis quelques temps, elle avait des visions sous forme de rêve. Cela lui était déjà arrivé, mais jamais elles n’avaient eu l’air aussi réels.

Elle était avec lui sur une plage. Ils marchaient main dans la main, cela faisait plusieurs mois maintenant qu’ils étaient ensemble et elle l’aimait comme jamais elle n’avait aimé.
Elle le regarda. Il avait les cheveux bruns dans le vents, et les yeux vers tournés vers la mer en face d’eux.
Un instant juste avec lui..

..
elle retomba sur le matelas, à bout de souffle. (2) Elle regarda l’homme qui était prés d’elle, il lui sourit et l’embrassa passionnément…


« Vous nous écouter sur 216 AM, il est six heures trente et tout de suite, les informations avec Michael Taybow. »
Lili fut réveillé en sursaut par le bruit de la radio. Elle se redressa dans son lit.
C’est alors qu’elle regarda autour d’elle. Elle soupira. Quelle nulle ! Elle avait oublié d’éteindre sa radio, elle avait un jour de congés… mais elle avait oublié d’éteindre sa radio.
Elle appuya sur le réveil et se replongea sur les couvertures.
Et encore, elle rêva de son super inconnu… (3).


Elle s’était réveillée vers dix heures et avait pris un café.
Vêtue d’un pantalon blanc et d’un débardeur gris, elle était allée chercher le courrier. Elle regarda, des publicités, encore, des factures, encore et une lettre de Noemy qu’elle ouvrit et lut :

Salut Ann !

Ann était selon Noemy le diminutif de Lili, un surnom qui était resté par la suite à la jeune femme.

J’espère que tout va bien pour toi. Ici, tu sais ce que c’est, tu as connu ça toi aussi. Les raids se succèdent, et ce n’est pas toujours facile, je doute de l’utilité de cette guerre et j’ai hâte de rentrer.
Et toi alors ? Tu as conclut avec Martin dis moi ? Il est si beau que ça ? J’ai vraiment hâte de voir à quoi il ressemble !
Sinon, tout se passe bien ? Comment va Elina ? J’espère qu’elle va bien elle aussi !
Et le boulot, ça te plaît toujours autant ? J’ai vite hâte de retrouver notre chère ville de New York et vous deux qui me manquez.
Je te laisse car la feuille et bientôt finie.

Embrasse tout le monde pour moi ainsi que Megan la petite puce de Laureen.

A bientôt

Noemy.


Lili sourit à la lettre de sa meilleure amie. Elle se dirigea alors vers son ordinateur portable et se mit à taper la réponse. Puis, elle la relut une fois imprimée, quelques minutes plus tard :

Salut Noey !

Alors comme ça tu en as marre ? Je te comprends parfaitement je me souviens de l’Afghanistan, il y a deux ans… Enfin parlons de chose plus gaies !
Combien de fois devrais-je te répéter que Martin est avec Sam ? C’est vrai qu’il est séduisant, mais il est avec Sam, et c’est très bien ainsi.
Sinon, j’ai encore fait un rêve avec mon bel inconnu. Je ne sais pas quoi penser de ces visions. Je sais que ce sont des visions, car j’ai la même sensation dans les deux cas.
Et dans ce rêve, j’aime cet homme comme jamais je n’ai aimé ! Je ne sais pas si c’est un fantasme. J’en ai parlé à mon psy, et il m’a dit que si c’était un fantasme, un rêve, il n’avait jamais vu cela, aussi fort et omniprésent dans la vie de quelqu’un.
Bon, et bien sinon, Ely va bien. Elle est beaucoup de garde en ce moment.
J’espère que tu vas vite rentrer, ça commence à devenir long, presque un an !
Tu me manques !

Je t’embrasse et à bientôt

Ann

PS : Megan à prononcé son premier mot !


Elle sourit en lisant cette dernière phrase. Laureen aimait sa fille, elle le savait, et elle faisait preuve d’un courage hors normes…


Colorado Springs – Base de Cheyenne Mountain – le 2 Juin


Les Colonels Carter, Reynolds et Harper, le général Jack O’Neill, le Major Paul Davis, le Docteur Daniel Jackson et Teal’c étaient réunis autour de la table de la salle de briefing de la base du SGC. Ils devaient décider des membres militaires qui entoureraient les scientifique dans l’avant poste des Anciens en Antarctique.
-« Comment allons-nous les choisir ? » demanda Daniel Jackson.
-« Nous allons prendre des dossiers, c’est un tirage au sort parmi les meilleurs officiers. » expliqua Carter.
-« Le hasard ? » interrogea Daniel.
-« C’est ce que nous a dit le Président. » intervint Jack.
-« Assez étrange comme méthode O’Neill. » lâcha Teal’c.
-« Je n’y suis pour rien moi ! »
-« Nous devrons faire attention à nos choix. » dit Harper.
S’en suivirent alors une longue consultation de dossiers. Lorsqu’ils en trouvaient d’intéressant, ils en faisaient part aux autre qui s’interrogeaient ensemble, puis reprenaient leurs recherches.
Au bout de plusieurs heures après plus d’une cafetière de café et de plusieurs dizaines de dossiers visualisés, Daniel Jackson brisa le silence qui s’était installer :
-« Et bien ça alors ! »
Tout le monde releva les yeux vers lui, interrogateurs.
-« Qu’y a-t-il ? » demanda Sam.
-« Le Capitaine Lili-Ann Hewitt, de l’Air Force, spécialisée en astrophysique et aéronautique, très bon pilote, doctorat de médecine et d’histoire, actuellement hors mission, un poste d’agent du FBI a New York. Dernière mission en date : Afghanistan rentrée fin 2002. » lut Daniel.
-« Vous rigolez ? » lui demanda Jack. « Quel âge a-t-elle ? »
-« Elle aura 29 ans le 13 Août. » répondit Daniel.
-« C’est impossible ! » s’exclama Davis.
-« On dirait bien pourtant. » lâcha Jack. « Croyez-vous qu’elle pourrait nous aider ? »
-« C’est sûr ! » s’exclama Sam.
Tout le monde se regarda, un peu déstabilisé par le CV de cette Lili Hewitt…

Chapitre 5 : Si cela changeait



Bar de New-York – 3 Juin


Lili était dans un bar avec Laureen, Megan – dans les bras de sa mère, Betty et Elina.
Elles discutaient, comme elle savait si bien le faire.
Lili leurs parlait de son dernier rêve avec son « inconnu ».
-« C’est bizarre cette histoire ! » s’exclama Betty. « Et il racontait quoi ton dernier rêve ? » demanda la jeune femme.
-« Euh c’était… » balbutia Lili gênée.
-« Chaleur ? » demanda Elina qui voyait très bien où elle voulait en venir.
-« Ca doit être ça. » lui dit sa sœur en souriant.
-« Ca devient pesant à force. » lâcha Laureen.
-« C’est fou, j’ai vraiment l’impression de le connaître. » dit Lili. « Mais je ne sais pas s’il existe, son nom.. rien de tout cela ! »
-« Et tu penses vraiment que ce sont des visions ? » demanda Elina.
-« Oui, j’en suis presque sûre. Il y a le même sentiment. » répondit Lili.
-« Je suis sûre que tu le rencontreras un jour. » dit Beth rassurante.
-« Oui, tu as peut être raison… »
Lili soupira, elle ne savait pas quoi penser de tout cela, mais elle verrait bien ce que le temps lui réservera..



New York – 5 Juin – Centre d’entraînement du FBI


Le sac tremblait violemment sous les coups de poings de la jeune femme. Puis, elle s’arrêta à bout de souffle. C’est alors qu’un jeune homme de son âge s’approcha d’elle :
-« Lili! Tu as massacré ce pauvre sac ! »
L’intéressée se retourna et vit Martin qui lui faisait face. Elle lui sourit suite à sa remarque.
-« J’avais besoin de me défouler. » répondit Lili en souriant.
-« On va passer au combat au corps à corps avec Sam et Danny, tu viens avec nous ? »
-« Oui, bien sûr ! »
elle suivit Martin vers le centre de la salle où se situait les tapis de combat. Sam et Danny se battaient déjà . Alors Martin et Lili se mirent en position.
Martin attaqua la jeune femme qui évitait ses coups ou les bloquait avec une rapidité fulgurante. Elle passa à l’attaque à son tour et Martin évita tant bien que mal les assauts de son adversaire. Puis cette dernière passa une jambe derrière l’une de celles du jeune homme et lui prit les épaules. L’agent du FBI n’eut pas le temps de voir ce qui lui arrivait et bascula retombant sur le dos, au sol.
Lili était au dessus de lui.
-« Tu es en forme aujourd’hui. » dit Martin qui reprenait son souffle doucement.
-« On peut dire ça. » répondit Lili qui tendit une main à son collègue pour l’aider à se relever.
Puis, tous deux rejoignirent Sam et Dany et Lili prit une bouteille d’eau. C’est alors que son portable sonna. Elle reposa la bouteille d’eau et prit son téléphone.
-« Hewitt. »
-« Capitaine Lili-Ann Hewitt ? » demanda une voix de femme bout du fil.
-« Oui, elle même. » répondit la jene femme un peu surprise de recevoir un appel de l’Air Force depuis tous ces mois.
-« Je suis le Colonel Samantha Carter. » dit son interlocutrice.
Lili sourcilla sur son nom. Elle avait déjà entendu parler d’elle. C’était une théoricienne en astrophysique très réputée. C’était grâce notamment à l’un de ses ouvrages qu’elle avait appris à construire une bombe nucléaire.
-« Je vous appelle car nous aurions une mission à vous proposer. » continua Carter.
-« Comment ça ? » demanda Lili qui s’attendait à quelque chose en Irak où ce genre de choses.
-« Il s’agit d’une mission top secrète concernant un projet gouvernemental. Mais je ne peux pas me risquer à vous en parler au téléphone. Vous pourriez vous rendre à Colorado Springs dans les jours qui viennent ? »
-« Je ne sais pas.. Je suis agent fédéral et je ne sais pas si je pourrais m’absenter, je me dois de vous rappeler pour cela. » répondit Lili.
Le Colonel lui dit comprendre et lui donna un numéro où elle pourrais la joindre.




Colorado Springs – lr 8 Juin

Elle sortit de l’aéroport. Le soleil l’éblouit alors. Elle sortit ses lunettes de soleil et regarda autour d’elle. C’est alors qu’une voiture s’arrêta et un officier en uniforme en sortit. C’était un homme d’environ trente cinq ans bruns, avec l’uniforme et tout ce qui allait avec.
Lili grimaça en regardant sa propre tenue. Elle portait un pantalon noir, un haut sans manches rouge et par dessus une chemise en jean mi-manches bleu foncés. Ses longs cheveux châtains ondulaient et retombaient dans son dos.
L’homme s’approcha d’elle et lui dit :
-« Capitaine Hewitt ? »
-« C’est moi. » dit Lili en le saluant.
-« Je suis le Major Paul Davis, si vous voulez bien me suivre je vais vous conduire à la base de Cheyenne Mountain. »
-« Bien. » dit Holly en le suivant.
Pendant le trajet, ils ne parlèrent guère. Le Major Davis était droit, Lili se sentait un peu mal à l’aise. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas côtoyé le milieu de l’USAF.
Ils traversèrent Colorado Springs. Puis, ils s’enfoncèrent dans la campagne du Colorado. Ils arrivèrent au bout de quelques kilomètres à une montagne où un tunnel avait été creusé. Le chauffeur montra un laisser-passer et la voiture noire pénétra dans le tunnel pour arriver dans un parking souterrain.
Puis, ils sortirent de la voiture et se dirigèrent vers un ascenseur où ils descendirent au niveau 27.
Si elle avait été plus claustrophobe qu’elle ne l’était déjà, Lili aurai paniqué dans cette minuscule cage d’ascenseur de trois mètres carrés environ.
Elle regarda vite fait le Major Davis. Il était droit et regardait devant lui. Alors, elle se tourna vers la porte et se mit droite à son tour, Puis les portes de l’ascenseur s’ouvrir. C’était un couloir traversé par des tas de gens, des militaires et des scientifiques semblait-il.
Lili suivit le Major Davis ils arrivèrent devant une porte ouverte, une salle de briefing. Une voix masculine leurs ordonna d’entrer ce qu’ils firent. Le Major Davis salua et Lili l’imita.
L’homme qui s’était levé était un homme d’une cinquantaine d’années avec les cheveux poivre-sel et des yeux marrons. Il portait un treillis kaki avec la veste assorti tout comme deux autres personnes de l’assemblée : une femme blonde avec de grands yeux bleus et un homme brun avec des yeux bleus électrique et des lunettes.
Samantha Carter et Daniel Jackson. Elle les connaissait par leurs écrits et leur réputation respective.
Il y avait également une autre femme avec des cheveux bruns et de grands yeux bleus vêtue d’un tailleur crème.
-« Capitaine bienvenue. Je suis le Général Jack O’Neill, je dirige cette base. Et voici le Colonel Samantha Carter et les docteurs Daniel Jackson et Elizabeth Weir. »
Lili les salua, puis on ‘invita à prendre place aux côtés du Colonel Carter ce qu’elle fit.
Puis, le Général commença :
-« Nous vous avons fait venir ici car nous avons une mission à nous proposer. Mais je vais laisser parler le Docteur Weir car c’est elle qui dirige le projet. »
Elizabeth le remercia puis elle expliqua à Lili:
-« Il s’agit d’une mission de recherches sur un avant poste en Antarctique. Mais avant de vous expliquer en quoi consisterait votre poste éventuelle. ‘
Elle donna un dossier à Lili sur le quel on pouvait lire : « Projet Stargate Top Secret. »
Il y avait une clause de confidentialité que la jeune femme lut et signa puis elle commença la lecture du dossier.
Plus les minutes passaient plus cela s’embrouillaient dans sa tête. Les explications techniques, historiques, scientifiques et tout ce qui les accompagnaient était soudain impossible pour elle.
Ce qu’elle apprenait en lisant se dossier la bouleversait à tel point que les lettres semblaient former des mots dénués de sens et que les phrases en elle même ne signifiait pas grand chose.
Elle finit la lecture du dossier et le referma sous le regard attentif – à l’attente d‘une réaction de sa part – des personnes de l’assemblée.
-« Je… c’est.. » Elle se reprit alors, elle était ridicule. « C’est incroyable. Mais comment cela a pu rester secret tout ce temps là ? »
-« Ca l’est encore vous savez. » dit Daniel avec un sourire sur le visage.
Elle le regarda. Il ne se moquait pas d’elle, non au contraire. Il aimait la façon dont elle montrait sa stupeur. Pas que questions compliquées et incessantes. Elle semblait avoir tout compris. Bien sûr elle ne connaissait pas le projet par cœur mais elle en savez assez.
-« Et quel serait le poste que vous me proposeriez ? » demanda Lili que ce projet intéressait – et intriguait – vraiment.
-« Cela serait sur un avant poste des Anciens découvert en Antarctique. » répondit Elizabeth. Il pourrait s’agir en premier d’un poste au sein de l’équipe de sécurité. Mais nous connaissons vos antécédents.. Professionnels et à ce propos, nous voudrions savoir d’où cela vient. »
-« Je ne sais pas si je peux vraiment vous en parler. » répondit Lili en baissant les yeux au souvenir du Centre et de Jarod qu’elle avait rencontré quelques mois plus tôt… Elle pouvait aussi le mettre an danger en parlant des gens comme eux..
-« Disons que j’ai de grandes capacités intellectuelles et… Une bonne mémoire à tous point de vue. » répondit Lili.
-« Vous pourriez nous dire ce qu’est l(état KMS ? » demanda Sam.
Lili la regarda. Elle savait que c’était un teste. Il semblait qu cela jeune femme était un pue frustrée d’avoir trouvé « plus intelligente qu’elle. » Mais pour Lili, ceci n’était pas une compétition. Ces capacités faisait partie d’elle. Elle savait que c’était un Don qu’elle utilisait avec précaution.
-« C’est tout juste avant l’instanton gravitationnel d’origine dans le Cône de Lumière Cosmologique. Il se situe avant l’instant 0, c’est la que les instantons et les monopoles gravitationnels se mélangent. Historiquement elle a été découverte au début du Xxème siècle par deux physiciens allemand Kraft et Shwimmer et un français Martin » répondit Lili.
Jack la regarda un air complètement largué, elle sourit. Le général n’était apparemment pas ami avec les explications scientifiques.
Jack se tourna ers Carter :
-« C’est cela Colonel ? »
-« Tout à fait mon Général. » répondit Sam.
-« Et pouvez-vous nous dire qui est Isis ? » demanda Daniel qui était plus à l’aise avec l’histoire.
-« C’est la déesse Egyptienne de la magie, elle est sœur et amante d’Osiris, le Dieu des morts. » répondit Lili « Je dois vous avouer que mes cours d’histoire à la faculté étaient plus de l’histoire contemporaine, et je n’ai pas lu beaucoup de livres sur les Dieux Egyptiens »
-« Oui, c’est cela. Et quand vous dîtes « pas beaucoup lu de livres. » c’est que tout votre savoir vient des livres ? »
-« Quand je lis quelques chose, que je vois quelqu’un faire quelque chose, je peux le refaire. Pour vous donner un exemple j’ai lu un livre de médecine où l’on décrivait une angioplastie si l’un d’entre vous a un malaise cardiaque je me proposerai d’être le chirurgien. » indiqua la jeune femme en souriant.
Tout le monde se regarda. Mais Lili se sentait mal à l’aise. S’il avait bien une chose qu’elle détestait c’était que l’on expose ses dons comme elle était en train de le faire.
-« Pardonnez ma franchise. » dit elle . « Mais disons que j’ai beaucoup de mal à parler de mes compétences ainsi. Elles sont naturelles, je ne les entretien pas forcément, mais je sais que j’ai de la chance. Le problème c’est que des gens me prendrons pour ces capacités alors que j’ai travaillé dur pour avoir mon diplôme et mon grade au sien de l’armée. »
-« Nous le savons Capitaine. » la rassura Jack. « Vous serez avant tout membre militaire de ce projet, vous pourrez éventuellement servir de pilote entre McMundo et l’avant poste. Mais si vous le désirez, vous pourrez plus vous impliquer dans le projet. Faire partie de l’équipe médicale ou scientifique car vous avez aussi un doctorat en médecine et en histoire. »
Lili les regarda tous. Quitter New York ? Quitter ses amis, son travail ? Mais ce projet était quelque chose de grandiose, une occasion extraordinaire de pouvoir explorer d’autres domaines.. Elle savait que tout être humain censé aurait accepté tout de suite.
C’est ce qu’elle fit.
Elle partirait pour l’Antarctique dans les deux semaines à venir.
Le temps de se préparer pour cette immense aventure…

Chapitre 6 : Cher Inconnu



Le 6 Juin

Cher inconnu,

Je sais que ces lettres ne te parviendront peut être jamais. On ne se connaît pas, tu es « mon cher inconnu. » Pourtant je sais une chose. C’est que dans ses visions où je nous vois toi et moi, je sais que je t’aime comme jamais il ne m’a été donné d’aimer. Mais qu’est-ce que je sais de toi ? Que tu es terriblement sexy et que je t’aime plus que ma vie ? Malheureusement, comme le dit ma psy, vivre une relation avec un rêve n’est pas forcément une bonne chose pour moi.
Voilà environ six mois que ces visions ont commencés. Et depuis six mois c’est le vide total dans ma vie, tu te doutes pourquoi ? Non, ne t’en veux pas cher inconnu, tu n’y est pour rien ! C’est moi qui suis à l’origine de tout cela. Et si tu n’étais qu’un rêve ? Mais pourquoi je serai là, assise à mon bureau alors que je dois me préparer à partir pour la plus grande aventure de toute ma vie ? Hein dis le moi ?
Je suis peut être folle. En tout cas, dans ces visions c’est de toi que je suis folle..
Et voilà que je fais des déclarations d’amour à un rêve ?
Mais est-ce que toi aussi tu as ces visions cher inconnu ? Où est-ce parce que je suis si spéciale, comme le disait maman.
Je ne sais pas cher inconnu..

Je risque d’aimer un rêve…

Pardonne moi d’être si dure, mais je dois essayer d’oublier…


12 Juin

Cher Inconnu

Encore une lettre. Ne t’avais-je pas dit dans ma dernière lettre du 6 que j’arrêterai de t’écrire ? Que je voulais essayer d’oublier ? Mais comment oublier un rêve aussi beau que toi ? Mais comment faire pour essayer de t’effacer de moi si dés que je ferme les yeux, ton visage apparaît derrière mes paupières ? Combien de temps cela durera cher inconnu ? Je vais craquer.. Je t’en prie laisse moi. Je t’aimerai peut être un jour si l’on se rencontre, mais pas maintenant. Je ne peux pas aimer un rêve.
Je tt’en prie libère moi.

Je demande à mon rêve de me libérer…


Le 21 juin

Cher Inconnu

Dans l’hélicoptère qui m’amenait de McMundo à l’Avant poste Anciens. J’ai senti un grand vide. En fait, c’était dés que je suis rentrée dans la base de McMundo.. Et cette nuit, tu n’étais pas là. Tu es parti ? C’est toi cette sensation de vie ? Etait si important en moi pour créer cette horrible sensation ? Si oui, alors je veux que tu reviennes… Non.. Je ne sais plus cher inconnu.. Alors nous verrons avec le temps…
Je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus quoi penser de tout cela, de ses visions de ses apparitions..
Je ne sais plus..


Le 22 Juin

Cher Inconnu

Je te connais. Cher inconnu tu n’en ai plus un maintenant je te connais. Alors pourquoi dés que je t’ai vu je n’ai rien fait ? Comment ai-je pu croire qu’il suffirait de croiser ton regard pour que tu m’aimes ? Mais la sensation de vide, ce froid au plus profond de mon être causé par ton départ est parti. Il sen est allait quand je t’ai vu…
Je te connais chr inconnu…


Le 10 Juin
New York

Noey

Tu n’es toujours pas rentrée, alors je dois t’informer de tout cela. Je pars, je ne travaille plus au FBI c’est fini. Je repars avec l’Air Force, je serait en Antarctique, je ne sais pas si je pourrais encore t’écrire…Je ne peux pas t’expliquer en quoi consiste cette mission, j’espère que tu comprendras.
Merci pour tout et essaye de me rappeler, essaye de rentrer vite. Je sais que cette lettre n’est pas longue, mais mon avion part dans une heure..

Merci…

Ann.


Chapitre 7 : Le grand départ



Ils travaillaient tous d’arrache pied, et venait de découvrir les coordonnées de la Cité d’Atlantis située dans la galaxie de Pégase.
Ils avaient découvert à Lili-Ann le gène ATA (activation de la technologie des anciens). Beckett l’en avait même remercié car il en avait marre de passer tout son temps sur le fauteuil où le Docteur Rodney McKay – chef de l’équipe scientifique – le torturait pendant des heures.
On avait demandé à Lili si elle connaissait des médecins, et de toutes façon, ils avaient pensé à elle.. Elina faisait donc également partie de cette équipe.
Lili était à cet instant avec les docteurs Jackson, Weir et McKay en train de parler du fauteuil de contrôle. C’était Beckett qui faisait les exercices, après l’accident avec le pilote du Général O’neill – un drome perdu par accident – on avait dit à tout le monde de ne pas prendre place sur ce fauteuil.
C’est à cet instant là que la sensation de vide disparut.
Lili s’interrompit car elle parlait à Elizabeth.
-« Capitaine ? Vous allez bien ? » demanda Elizaneth.
-« Oui, désolée, ce n’est rien. » répondit Lili-Ann.
C’est alors que Carson arriva :
-« Docteur Weir !”
-“Que se passe-t-il Carson?”
-« Vous devriez venir voir là bas. »
les quatre se regardèrent et suivirent Carson qui se dirigeait vers l fuateuil de contrôle – accompagnés également du Général O’Neill.
C’est alors qu’elle le vit. Il était assis – presque allongé – sur le fauteuil de contrôle des drones. Lui, son cher inconnu.. Le Major John Sheppard elle avait entendu Jack l’appeler ainsi…
Elle devait se ressaisir, ne rien laisse paraître comme elle savait si bien le faire.
Elle connaissait son cher inconnu..



Colorado – Base de cheyenne moutain



Lili-Ann se dirigeait vers la salle d’embarquement, car ils allaient sûrement partir d’un instant à l’autre.
Elle aperçut le Major Sheppard qu’elle avait réussi à ne plus appeler cher inconnu, et le Colonel Marshall Sumner qui dirigeait la partie militaire du projet Atlantis.
C’est alors qu’elle vit les autres membres de l’équipe militaire. Et elle vit quelqu’un qu’elle n’avait pas vu dpeuis longtemps : Noemy Lewis.
Lili fut étonnée de la trouver la. Elle se dirigea vers elle :
-« Noemy ? »
la jeune femme se retourna.
-« Lili-Ann ! C’est donc ça ta fameuse mission ! »
-« Il semble bien que oui Sergent » plaisanta Lili
-« Désolée, mon Capitaine, mais vous allez devoir me supporter encore cette fois. » plaisanta Noemy à son tour.
La jeune femme était un peu plus jeune que le Capitaine, cela expliquait leur différence de grade.
C’est alors que le Docteur Weir arriva et dit :
-« Ecoutez moi s’il vous plaît. »
Le silence se fit et tout le monde se retourna vers la jeune femme qui était sur l’escalier menant à la Porte des Etoiles.
(-« Nous allons essayer d’établir un vortex… »
Lili ta le discours de Weir qu’elle trouvabien fait, et sut par le tonde la jeune femme qu’elle improvisait totalement, ce qui le rendait plus vrai.
Puis, le vortex fut établie. Et au bout de quelques minutes – après avoir envoyer la sonde – la voix du Général O’Neill résonna dans les hauts parleurs :
-« A tous les membres de l’équipe n avant. »
Pis, le Colonel Sumner prit la tête d’un groupe de sécurité, il hurla ses ordres comme les militaires savent si bien le faire. Puis, le Docteur Weir le coupa et ils commencèrent à partir. Noemy et Lili avancèrent. Lili-Ann se retourna une dernière fois et vécut les derniers instants sur Terre. Puis, elle franchit la Porte des Etoiles elle quitta la Terre, sans regrets sauf celui de laisser Sam et Martin sans surveillance…
pour la plus grande aventure de sa vie…
qui allait lui coûter plus qu’il n’y paraissait..


A suivre...