Ennemie ( Shweir et Sheyla)

Auteur: Lily
Titre : Ennemie.
Genre : Violence.
Ship : John/Mara (mais pas longtemps)
Saison : Après the tower
Résumé : Une histoire de vengeance.


Chanson de Superbus Ennemie.

Bon voilà ce matin sur le forum en parcourant les messages j’ai eu un gros ras le bol de voir encore des messages pas très sympas entre les Shweir et les Sheyla. Je sais pas si c’est parce que je suis malade ou fatigué mais ça commence à me saouler d‘une force que je crois que je vais piquer une crise de nerf ! Alors pour ne pas péter un câble j’ai décidé de faire cette song fic qui sera ni Shweir ni Sheyla. Le ELLE vous pourrez le voir comme vous voulez, soit Elizabeth soit Teyla !! Donc tout le monde est content bonne lecture……





Mon cœur battait la chamade en attendant John. Je sais qu’une fois encore cette mission avait été particulièrement difficile. Comme à chaque fois de toute façon avec le colonel Sheppard !Je désespérais qu’il arrive enfin. Ne serait-ce que pour voir son sourire rassurant, ses yeux si expressif. Il me manque tellement. J’entends enfin sa voix qui résonne, et j’arrête une demi seconde de respirer. Il n’est pas seul……
A son bras une femme est accrochée. Encore une ! Et blonde en plus….. Quelle espèce de salaud il fait ! Une de plus, oui encore une qu’il n’a pas pu s’empêcher de mettre dans son lit ! Elle est jeune en plus, plus que moi. Je ne le comprends pas, pourquoi il me fait ça ? Oh ! Je le hais, je le hais tellement et je l’aime de toutes mes forces. Pourquoi ? Pourquoi est-il comme ça ? Il ne se rend pas compte du mal qu’il fait……





Il me regarde maintenant. Ses yeux posés sur moi sont comme des lames qui s’enfonce dans ma chaire et dans mon cœur. J’ai mal, j’ai trop mal. Je voudrais mourir, je voudrais enfouir ma tête dans un oreiller et hurler ma douleur avant de m’y étouffer. Je sens un nœud se former dans ma gorge. Maintenant je la regarde elle. Je l’envie, je la jalouse, je voudrais tant être à sa place ! Elle ne lui apporte rien, rien de plus que ce que moi je pourrais lui offrir et ce salaud le sait. Elle est juste un amusement, un amusement qui lui fait du bien et qui me fait mal. Se faire du bien c’est tout ce qu’il cherche au fond, il est égoïste….





Voilà maintenant qu’il s’éloigne d’elle. Il se penche à son oreille et lui murmure quelques mots. Mon cœur se brise encore plus. Et puis je l’entends rire. Elle rit comme une petite idiote, se rend-t-elle compte du bruit sonore et affligeant qu’elle émet ? J’en doute, et puis ça lui plait sûrement à cet égoïste ! Le voilà qu’il se dirige vers Mckay, il me laisse le champ libre. Je reste figé face à elle. Ses yeux se posent sur moi et nous nous toisons de longues secondes. Et puis je le vois là sur son visage. Un rictus se forme et elle relève la tête. C’est une femme, elle voit mon trouble et ma douleur et elle se vante. Mais elle ne me connaît pas, non, elle ne sait pas de quoi je suis capable !





Mon bras droit se tend, ma main glisse le long de ma jambe. Et je l’attrape entre mes mains. Cette arme, ce pistolet qui seul pourra m’apporter la vengeance et la paix dont j’ai besoin.





Je suis sûr que John à fait exprès de s’éloigner. Il voulait que je la vois, que je regarde son nouveau trophée en priant pour être un jour le sien. Il aime ça se faire désirer. Oui ce sentiment lui procure plus de plaisir que n’importe quoi d’autre. C’est un maître dans l’art de la séduction, tout son corps n’est qu’un instrument sensuel et ravageur dont il sait ce servir à merveille. Mais il m’a sous estimé. Il ne sait pas ce dont je suis capable et bien je vais le lui montrer….. Il doit savoir à quel point mon amour est fort, assez fort pour tuer.




Elle me regarde avec des yeux de biche apeurée maintenant. Elle fait ce regard larmoyant qui pourrait faire plier n’importe quel homme. Mais je ne suis pas un homme….. Je suis une femme en colère et sur le point de tuer sa rivale. Je la vois ouvrir la bouche, remuer les lèvres. Elle appelle John ! Et bien tant pis pour elle se sera le dernier mot qu’elle prononcera de sa chienne de vie ! Mon doigt appuie sur la gâchette et le coup par dans un bruit détonnant. Ca fait trop de bien….. J’appuis plusieurs fois chaque balle sortant de l’arme emmenant sur son passage une flopé de ma douleur intérieure. Cette idiote s’effondre à la première balle les autres ne font qu’achever sa souffrance.





La scène évidemment ne lui a pas échappé. Sauf que le temps qu’il réalise ce que j’allais faire et il était trop tard ! Je le vois se précipiter vers moi avec un regard effrayé et ahuri. Il ne la regarde même pas et se plante devant moi lisant dans mes yeux la haine que je ressens pour cette blonde gisant sur le sol. Il commence à hurler des mots que je ne comprends même pas. Il me prend le pistolet des mains et continue à hurler tout seul, aucun mot ne m’atteignant. Je ne regrette rien, et si c’était à refaire je le referais cent fois de suite. Il est à moi, et à personne d’autre !
Mes yeux se lèvent sur lui et je le regarde fermement. Cette fois il a arrêté de hurler et me regarde. Je crois que ses lèvres tremblent et il est suspendu aux miennes. Je crois qu’il m’a demandé pourquoi j’avais fait ça ? Je reste muette regardant avec satisfaction que la situation à maintenant changé. Il est demandeur et c’est moi la prédatrice…… Quant à savoir pourquoi j’ai fait ça la réponse est très simple :