Voler !!! OS SHEYLA

Auteur: Clélia
Genre: One-Shot Drame
Saison: Très Très loin !!!!!
Disclaimer: Rien à moi, tout aux autres
Note de l'auteur:Voila c'est un drame je vous le dis tout de suite, je me suis inspirer d'un passage du livre que je lis en ce moment "J'abandonne aux chienx l'exploit de me juger" A un moment elle vole au-dessus de Paris, c'est à peu près la même chose. N'étant pas d'une humeur très joyeuse, j'extériorise comme je peux.

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La nuit était tombée sur Atlantis, sombre et menaçante, comme la menace qui pesait sur l’antique cité. Teyla n’avait pas le cœur à dormir, ou à rêver, elle n’avait le cœur à rien pas même à aller se dégourdir les jambes. Elle avait tout perdu en le perdant, elle n’avait plus envie de rien depuis qu’il n’était plus. Elle voulait s’endormir et ne plus se réveiller. Elle voulait mourir, tout simplement.
Elle était allongée sur son lit, les larmes avaient séchées sur ses joues mais d’autres viendraient bientôt les remplacer. Elle avait perdu son cœur, elle avait perdu la moitié de son âme, la moitié de son être et à quoi bon survivre quand on était que la moitié d’une personne ? La moitié de rien. La moitié du vide.
Elle tourna la tête vers la fenêtre, vers l’océan. Immuable, elle savait qu’il serait tout le temps là, regardant les êtres naître, vivre et mourir sans jamais les juger, en les accompagnant dans leur vie. Elle voulu soudain voler, voler comme un oiseau, libre de la gravité. Alors elle s’envola, elle sortit de la chambre par la fenêtre et s’envola entre les flèches de la cité. Elle passa par le flèche centrale, vit Elizabeth, les yeux rouges, essayer de lire un rapport qui pour elle n’avait pas plus d’importance que le grain de poussière qui volait en ce moment même autour d’elle, invisible à ses yeux gonflés d’avoir pleurer son meilleur ami, l’homme qu’elle considérait comme son frère, l’homme en qui elle avait la plus confiance, l’homme auquel elle aurait confier sa vie sans aucune hésitation. Teyla s’approcha, l’enveloppa de chaleur et elle vit la diplomate sourire et s’endormir sur ses dossiers, persuader que c’était lui qui était venu.
Une fois sa tâche accomplie, elle sortit de la tour pour aller vers la tour nord, La lumière du labo de McKay était allumée. Comment aurait-il pu en être autrement ? Le scientifique se plongeait dans son travail pour ne pas avoir à penser. Il tapait rageusement sur son clavier mouillé de larmes, sa tasse de café vide à côté de lui. Dans un mouvement de colère, il l’envoya valser au fond de la salle et balaya son bureau. Jamais il n’aurait du le laisser, pourtant il le fallait, pour Teyla, il le fallait, elle était blessé, Ronon avait approuvé ! Ils avaient été obligés de le faire alors il pouvait avoir la conscience tranquille. Non ! Jamais il n’aurait la conscience tranquille, jamais, ils l’avaient abandonné et jamais il ne se le pardonnerait. Teyla fit comme avec Elizabeth, elle l’entoura de chaleur, jusqu’à ce qu’il se détende. Il s’endormit sur son clavier. Elle sortit.
Elle pénétra dans la chambre de Ronon par la fenêtre, les lumières fermées ne laissaient deviner que le corps de l’homme sous les draps. Elle pénétra dans sa tête, ses cauchemars étaient horribles : scènes de morts dur Sateda, scènes de course pour la vie, scène de massacres. Que du noir, que de la douleur, pas de joue. Et maintenant, une scène qu’elle ne connaissait que trop bien, un choix difficile, un abandon, une décision honteuse pour lui. Teyla pénétra plus avant dans ses rêves. Quand elle sortit, Ronon ne faisait plus de cauchemars, il dormait paisiblement, pour la première fois depuis des années, un sommeil sans rêves.
L’infirmerie avait baisser ses lumières pour permettre aux malades de dormir, Carson était de garde mais peut lui importait, il ne dormirait pas de toute façon. Il regardait sans les voir les radios d’un de ses patients. A travers ses yeux vitreux de retenir ses larmes, il revoyait les moments passés avec lui. Comment pourrait-il s’excuser maintenant ? Il s’était disputé avec lui juste avant le mission, une histoire bête de militaire ! Mais maintenant il ne pourrait plus et cela lui faisait plus mal qu’il ne pouvait le supporter alors il l’avait enfermé dans un coin de son être. Mais maintenant qu’il n’avait plus l’esprit occupé, la culpabilité revenait pas vagues de plus en plus fortes, elle le submergeait et il se laisser déborder. Une douce chaleur, comme un pardon vint l’entourer, il sourit et partit s’asseoir à son bureau. Il sombra dans un sommeil bienheureux.
Teyla avait fait le tour, elle volait maintenant autour de la cité et de ses lumières. Elle pensa un moment aller sur le continent mais elle se refusa à le faire. Pour quelles raisons ? Nul ne le sait. Elle s’approcha de la fenêtre à côté de la sienne. Elle entra, le lit vide lui rappela son absence. Elle s’y coucha. Dans son odeur.

Le lendemain trouva Teyla morte dans son lit. Elle avait volé, comme elle le voulait, elle resterait désormais près de lui, dans sa chambre.