Révélation [E]

Chapitre 25 : Le biberon

Rodney : Pardon ?
John : Est-ce que tu veux donner le biberon à Eilish ?
Rodney : Heu...non, je ne saurais pas m’y prendre...
John : Il va bien falloir que tu le fasses, ce n’est pas moi qui vais le lui donner tout le temps quand même. Tu verras c’est très simple.
Rodney : Pour toi oui mais moi...

Il fit de grands moulinets avec ses mains. Le colonel leva les yeux au ciel et retira le biberon de la bouche de sa fille qui se mit immédiatement à réagir en poussant en petit cri perçant. Il la redressa, faisant attention à bien maintenir sa tête. Il se tourna ensuite vers Rodney.

John : Met tes bras comme les miens.
Rodney : Quoi ?
John : Allez fait le, ou Eilish va se mettre encore plus en colère.

Le scientifique regarda tour à tour John puis Eilish qui reprenait sa respiration et ne tarda pas à refaire entendre sa douce voix.

Rodney (soupirant) : D’accord...

Il se mit dans la position de John qui s’approcha de lui doucement. Il lui mit délicatement Eilish dans les bras.

John : Voilaaa...attention, tiens bien sa tête...comme ça...

La petite fille gesticulait toujours dans ses bras.

Rodney : Je vais la faire tomber !
John : Mais non, tu manipules des dizaines de trucs Anciens très fragiles, crois moi tu ne la laisseras pas tomber.
Rodney : Peut être mais mes trucs Anciens ils ne gigotent pas eux !

John perçut une pointe de peur dans la voix de son compagnon. Il récupéra le biberon et le remit dans la bouche d’Eilish qui se calma immédiatement. Après quelques minutes, il laissa Rodney tenir le biberon.

John : Tu vois que tu peux le faire, c’est à la portée de tout le monde...

Teyla préféra ne pas répondre au colonel et se leva le sourire sur les lèvres, elle avait déjà une idée de vengeance en tête.

Teyla : Je vais vous laisser tranquille...(elle s’éloigna puis se retourna)...colonel, n’oubliez pas notre entraînement cet après midi.

John se tourna vers elle pour lui répondre mais ne put rien dire lorsqu’il vit le grand sourire sur son visage. Il devint d’un seul coup livide, sachant ce qu’il allait endurer durant cet entraînement. Il acquiesça et l’athosienne tourna les talons. Rodney termina de donner son biberon à sa fille puis le reposa sur la table. Il regarda ensuite John et remarqua son teint.

Rodney : John ? Ça va ?
John : Oui, ça va...
Rodney : Tu es sûr, tu n’as pas l’air.
John (souriant) : Si, alors, le petit monstre a fini ?
Rodney (souriant à son tour) : Oui, tu veux bien la reprendre s’il te plait, il faut que j’aille travailler.

Il tendit Eilish au militaire qui la récupéra.

John : Tu ne m’avais pas dit que tu devais travailler.
Rodney (se levant) : Vraiment ? Désolé, encore un oubli. A tout à l’heure eu briefing.

Il se pencha vers lui et l’embrassa et déposa un baiser sur le front de sa fille. John soupira puis tourna son visage vers Eilish et se souvient que Rodney ne lui avait pas fait faire son rot. Il la mit sur son épaule mais oublia de mettre une serviette sur sa veste pour la protéger. Lorsqu’il s’en rendit compte, ce fut déjà trop tard. Il la remit face à lui et ne put s’empêcher de sourire devant sa bouille d’ange.

John : Mais oui je te pardonne...

Il eut un petit sourire puis se leva et partit en direction de ses nouveaux quartiers pour se changer avant le briefing.

Chapitre 26 : Troisième round

John : Aieuh !
Rodney : Arrêtes, ça ne fait pas aussi mal que ça !
John : Ça se voit que tu ne t’es jamais entraîné avec Teyla toi.
Rodney : Oui, ben si tu lui avait pas dis qu’elle ne savait pas donner correctement un biberon à un bébé elle ne t’aurait peut être pas fait autant souffrir.
John : Je m’en souviendrais pour la prochaine fois.

Il entendit Rodney soupirer dans son dos et se retourna, occasionnant par ce geste une nouvelle vague de douleur.

John : Quoi ?
Rodney : Je ne comprendrais jamais ton entêtement à vouloir t’entraîner avec elle alors qu’elle te bat à chaque fois.
John : Parce que j’ai l’espoir de la battre un jour.

Le canadien sourit.

Rodney : J’ai hâte de voir ça...allez, retourne toi...
John : Oui maître vénéré du soleil...

Rodney leva les yeux au ciel puis reprit son activité qui était le massage du dos trèèès endolori de son cher colonel. Cette fois ci, Teyla n’avait pas du y aller de main morte mais bon, John l’avait bien mérité aussi. Rodney posa ses mains sur les omoplates de John et fit descendre ses mains le long de son dos doucement puis il remonta ses mains jusqu’à ces omoplates. Il recommença plusieurs fois puis posa une main sur la nuque de John et la massa doucement. Il entendit son compagnon soupirer de bien être.

John : Tu as des mains d’or mon amour...
Rodney : Vu le nombre de fois que j’ai du le faire, j’ai l’habitude maintenant. Je devrai peut être songer à me faire payer...

John sourit puis se releva en s’appuyant sur ses bras. Rodney, qui était à califourchon sur son dos, s’assit à côté.

John : Je peux te payer tout de suite si tu veux...
Rodney : Cash ?

Le militaire acquiesça en souriant puis s’approcha de Rodney et s’empara de ses lèvres en baiser passionné. Il fit basculer le scientifique sur le lit puis délaissa les lèvres de son compagnon pour son cou lorsque des petits cris se firent entendre. John s’arrêta et se redressa. Il regarda Rodney.

John : Quelqu’un doit y aller...
Rodney : Oui, tu y vas ?
John : Et pourquoi ce serait moi ?
Rodney : Parce que...très bonne question...je sais pas moi...parce que tu es au dessus et que donc tu a le plus de...heu...facilité pour la rejoindre...

John le regarda d’un air de dire « tu te fous bien de moi là » mais finalement acquiesça.

John : C’est bon j’y vais, mais la prochaine fois, c’est toi !
Rodney : Oui mon amour.

Le militaire se releva et alla consoler Eilish. Il la prit dans ses bras et commença à la bercer doucement. Rodney se leva et entra à son tour dans la petite chambre. Il sourit en voyant le spectacle qu’il avait devant les yeux puis s’approcha de John et l’enlaça.

Rodney : Vous êtes très mignons tous les deux...

Il déposa un baiser sur la nuque de John. Le scientifique se mit à bouger sur le même rythme que John et Eilish se rendormit. John la posa doucement dans le lit puis prit la main de Rodney et ils ressortirent de la chambre. Il l’emmena vers le lit où il le fit se coucher. Il passa au dessus de lui.

John : Alors, où on en était ?

Chapitre 27 : Scène de la vie familiale

Rodney : Allez Eilish, tu peux le faire...un petit effort...

Le scientifique tentait désespérément d’apprendre à sa fille bientôt âgée de 13 mois à marcher. Mais la petite ne daignait pas faire un effort et se contentait de regarder son père, un grand sourire sur les lèvres et de la bave coulant de sa bouche.

Rodney : S’il te plait ma chérie, allez fait plaisir à papa...

Eilish était debout en face du canadien qui lui tenait les mains et la stabilisait pour ne pas qu’elle tombe. Il commençait à avoir mal au dos et à sentir des fourmis dans les jambes. Finalement il abdiqua et aida la petite à s’asseoir qui poussa un babillement de joie. Rodney leva les yeux au ciel puis lui donna son hochet, cadeau fait par Caldwell quand il était arrivé du Deadelus une semaine auparavant. John avait été sceptique en recevant le jouet mais finalement l’avait accepté. Caldwell leur avait même présenté leurs excuses pour son comportement envers eux deux et leur avait dit que s’ils étaient heureux comme ça tant mieux pour eux. John avait failli s’évanouir en entendant ça. D’ailleurs ce dernier tardait à se montrer. Il avait un briefing militaire pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux militaires qui venaient d’arriver et leur donner leurs affectations. Rodney retourna sur son pc et continua de travailler sur ses données. Un quart d’heure plus tard, il entendit l’ouverture caractéristique de la porte. Il leva la tête.

Rodney : Tu es en retard.
John : Je sais mais c’était pour la bonne cause...alors où est mon bout de chou préféré...

Le militaire fit mine de chercher Eilish pendant que cette dernière, se cachait, du moins tentait, sous le drap qui dépassait du lit de ses parents. John joua avec elle 5 minutes avant de relever le drap, l’attraper et lui faire pleins de chatouilles et de bisous.

John : Bonjour ma chérie, alors tu as bien fait enrager ton papa ?

La petite lui faisait un grand sourire.

Rodney : Et ça te fait rire ? Il va bien falloir qu’elle se mette à marcher un jour !

Le militaire alla s’asseoir à ses côtés.

John : Elle à tout son temps Rodney, laisse la un peu tranquille.
Rodney : Maimmf...

Rodney ne put se plaindre car John venait juste de plaquer ses lèvres sur celles de son compagnon.

John : Tu disais ?
Rodney (un sourire niais sur le visage) : J’ai oublié...

John lui sourit puis lui mit Eilish dans les bras. Il se leva et commença à se déshabiller puis se mit en civil avant de revenir vers les deux amours de sa vie. Rodney s’était couché et Eilish était couchée sur lui, ses petites mains enserrant chacune un doigt des mains de Rodney. John s’allongea prés d’eux, il se mit sur le côté.

Rodney : Tu as dit que si tu étais en retard, c’était pour la bonne cause ?
John : Oui, l’heure de ma permission arrivant bientôt, j’ai pensé qu’on pourrait tous les trois rentrer sur Terre et avoir deux semaines de vacances loin de tout ça.
Rodney : John, on en a déjà parlé, je ne peux pas me permettre de partir en vacances.
John : La Cité ne va pas s’effondrer parce que tu t’en vas deux semaines.
Rodney : Tu oublies les jours de voyage avec le Deadelus, et puis Eilish ne pourras pas les supporter. Et il y aura Caldwell...
John : C’est pour ça qu’Elisabeth nous a autorisé à utiliser la Porte pour aller sur Terre.
Rodney : Vraiment ?
John : Oui, j’ai du user de mes charmes mais elle est d’accord.

Le scientifique leva les yeux au ciel puis reporta son attention sur Eilish.

Rodney : Ton père est vraiment pas possible, il ne peut pas s’empêcher de faire du charme à tous le monde.
John : Peut être, mais une seule personne est dans mon cœur, toi.

Le scientifique tourna le visage vers John et l’embrassa tendrement puis il se tourna à nouveau vers Eilish.

Rodney : Mais j’aime ton papa comme il est.

La petite lui sourit. Elle ne comprenait pas ce qu’elle lui disait, mais elle savait c’était des mots d’amour. Elle se coucha entre ses deux papas et serra avec chacune de ses petites mains la main d’un de ses deux papas qui la regardaient avec amour. Elle s’endormit, lovée contre eux, dans un monde d’amour et de tendresse.

Chapitre 28 : Préparatifs

Note : Les phrases en italiques et entre guillemets dénotent les pensées des personnages.

John : C'est bon, tout est dans la valise ?
Rodney : Attends...alors...

Le canadien se plongea dans la valise et vérifia qu'ils n'avaient rien oublié. Pendant ce temps là John s'occupait s'Eilish ou plutot, tentait de s'en occuper. En effet, grâce à son génie de papa la petite avait apprit à marcher, surtout à courrir en fait. Et John tentait désesperemment de mettre la main sur elle.

John : "Celui là, je le retiens. C'est pas lui qui est obligé de lui courir après. D'ailleurs, comment elle fait pour m'échapper comme ça ? A chaque fois que je suis pas loin de l'attrapper elle arrive à disparaître d'un coup !"

Rodney : C'est parce que c'est une enfant et que ça l'amuse que tu lui courres après.
John (se tournant vers lui) : Et depuis quand tu lis dans mes pensées ?

Le canadien lui sourit avant de l'enlacer et de l'embrasser.

Rodney : Je ne lis pas dans tes pensées, j'ai juste appris à te connaître.

John lui sourit avant de l'embrasser une seconde fois.

John : Connaitrais tu un moyen pour que je puisse doucher et habiller notre fille ?
Rodney (souriant) : Ca se pourrait...(il éleva un peu la voix)...Je suis entrain de faire un gros calin à papa...

Les deux hommes n'eurent qu'à attendre quelques minutes avant de voir débarquer une petite fille juste habillée d'une couche. Elle babillait joyeusement et avait ouvert les bras de son père : elle aussi voulait des bisous ! John et Rodney se regardèrent avant d'acquiescer et de couvrir leur fille de bisous.

Eilish : Top...top !

Ils arrêtèrent leur "attaque bisou" tous les deux morts de rire.

Rodney : Allez ma puce, il est temps que tu te prépares, va avec John.

Il mit Eilsih dans les bras de John qui la cal bien dans ses bras.

Rodney : Je dois encore dire 2-3 choses à Zelenka.
John (levant les yeux au ciel) : Tu l'as déja fait hier.
Rodney : Je sais mais c'est plus fort que moi...et ne transforme pas notre salle de bain en piscine cette fois ci !

Il lui sourit avant de se diriger vers la porte et de sortir.

John (criant) : Tu es pire que Carson !

Mais Rodney était déja sorti. John leva les yeux au ciel puis porta son regard sur Eilish et soupira. Une épreuve terrible l'attendait : la douche.

Chapitre 29 : Discussions

Rodney entra dans son futur ex-labo pendant les 3 semaines qui allaient venir sans taper à la porte ce qui fit sursauter son confrêre et ami, le docteur Radek Zelenka.

Radek : Je suis sur de mourir d'une crise cardiaque, les Wraiths n'auront pas besoin de s'occuper de moi.
Rodney : Radek, je vous en prie...je voulais vous voir pour vous dire que...
Radek (le coupant) : Rodney, vous êtes techniquement en vacances ce qui fait que, maintenant, je ne suis plus sous vos ordres.

Le canadien le regarda, bouche bée. Il ne s'attendait pas à ça de la part du scientifique tchéque.

Rodney : Mais je vous rapelle que...
Radek : ...que vous êtes en vacances, cessez de vous inquiéter, tout se passera bien. Vous avez confiance en moi ?

Rodney détourna le regard quelques secondes de celui du tchéque avant de finalement acquiescer.

Rodney : Bien sûr que je vous fait confiance. Plutot mourir que de vois cet imbécil de Kavanagh assurer l'interim pendant que je suis en vacances...
Radek : Tout à fait d'accord avec vous.

Les deux hommes se sourirent puis le scientifique tchéque avança sa main droite vers Rodney.

Radek (souriant) : Bonnes vacances.
Rodney (acquiesçant et saissisant sa main) : Merci et...bonne chance.

Radek acquiesça à son tour puis Rodney sortit du labo, pensif...pendant ce temps là, John avait réussi à doucher Eilish et à l'habiller...mais aussi à faire de la salle de bain une vraie piscine.

John : J'ai interêt à nettoyer ça avant que papa arrive sinon...
Rodney : Nettoyer qu...oh non, encore !

Le militaire se retourna viviement vers son compagnon la surprise passée. Il ne l'avait pa entendu entrer. Il se fit un air innocent et regarda Rodney droit dans les yeux qui lui le regardait d'un air désaprobateur.

Rodney : Et tu vas me dire que c'est la faute d'Eilish.
John : Ben...
Elisabeth (par radio) : Colonel ici Weir, j'aimerais vous voir dans mon bureau avant votre départ.
John (par radio) : Très bien, j'arrive.(il coupa sa radio)...Je te jure que je ne l'ai pas fait exprés...

Le canadien avait de sérieux doutes mais John était trop craquant lorsqu'il avait cette expression du petit enfant prit en faute qui veut se faire pardonner.

Rodney : Je vais m'en occuper, je crois que tu es attendu...
John (souriant) : Tu es un amour...(il l'embrassa)...je t'aime.

Il fit demi tour puis sortit de leurs quartiers pour rejoindre le bureau d'Elisabeth pendant que Rodney saisissait serpillère et balai et se tranformait en parfaite femme, ou plutot homme, d'intérieur. John frappa à la porte vitrée avant d'entrer dans le bureau du leader de l'expédition.

Elisabeth : Bonjour colonel.
John : Bonjour.

La diplomate l'invita d'un geste de la main à s'asseoir ce que John fit.

Elisabeth : Alors, prêt pour le grand voyage ?
John : On peut dire ça comme ça.
Elisabeth : Je suis sure que ça se passera bien.
John : Oui, moi aussi c'est juste que...je suis un peu...stressé à cause de...
Elisabeth : Du fait que vous êtes avec Rodney et que sur Terre personne n'est au courant ?

Le militaire acquiesça.

Elisabeth : Ecoutez, je ne suis pas dans leur tête mais...je les connais assez pour savoir qu'ils ne vous jugeront pas négativement.

Le regard du colonel se perdit sur le bureau de la diplomate. Il n'y avait pas que la réaction du personnel travaillant à Cheyenne Mountain qui l'inquiétait, il y avait aussi la réaction de sa famille face à son homosexualité mais aussi à son homoparentalité. Cela faisait plus de deux ans qu'il n'avait plus eu de contact avec eux, depuis son blâme en fait et ce manque de communication n'était pas du au fait qu'il avait été "exilé" sur une base perdue au fin fond de l'Antarctique...

Elisabeth : Colonel ? John ?
John (sursautant) : Hein ? Oh heu...désolé...je...hum...
Elisabeth : Ce n'est pas grave.

Elle lui fit un sourire compatissant auquel il répondit.

John : Vous avez dit que vous deviez me parler ?
Elisabeth : Oui, le général O'Neil a enfin reçu les papiers d'identité pour Eilish (voir si adoption autorisée pour couple homo aux USA). Comme vous me l'aviez dit, elle portera le nom de famille de Rodney et il en sera le tuteur légal.
John : D'accord.
Elisabeth : C'est le général Landry qui vous transmettra les papiers à votre arrivée sur Terre.
John : J'ai hate d'y être. J'espère qu'ici tout se passera bien.
Elisabeth : Je n'en doute pas, le major Lorne et moi nous entendons assez bien. Je préfére travailler avec lui qu'avec le colonel Caldwell même s'il s'est...adoucit ces derniers mois.
John (souriant) : Je vous comprends et puis de toute manière, Lorne est un bon élément, apte à diriger cette Cité.

Il regarda sa montre.

John : Je vais devoir y aller...(il se leva)...je vous souhaite trois bonnes semaines sans Wraiths.
Elisabeth : Et moi trois semaines de vacances bien méritées.

John lui sourit puis se dirigea vers la sortie. Mais avant de la franchir, il se tourna vers Elisabeth.

John : J'oubliais, bonne chance avec Lorne...

Il lui fit un petit clin d'oeil avant de s'eclipser rapidement. Elisabeth resta bouche bée derrière son bureau sans savoir quoi penser de la dernière phrase du colonel...

Chapitre 30 : Arrivée au SGC

Walter : Activation programmée de la Porte des Etoiles.

Le général Landry descendit de son bureau et se dirigea vers le technicien de la Porte.

Walter : Je reçois un code monsieur, celui d'Atlantis.

Hank : Très bien, ouvrez l'iris, je vais les rejoindre en bas.

Le sergent acquiesça et posa sa main sur le controleur de l'iris qui s'ouvrit pour laisser apparaître la traditionelle flaque bleutée. Trois personnes la passèrent en même temps que le général arrivait dans la salle d'embarquement. Il s'arrêta devant la rampe de métal. John et Rodney, qui avait Eilish dans les bras, s'avancèrent vers lui. John lui fit le salut militaire.

John : Bonjour mon général.
Hank : Bonjour colonel, repos. Docteur MacKay.
Rodney : Bonjour général.

Hank se tourna ensuite vers Eilish qui le regardait un peu surprise car elle ne l'avait jamais vu.

Hank : Je présume que cette ravissante demoiselle est Eilish ?
Rodney : C'est bien elle.

Le général lui fit un petit signe de la main accompagné d'un sourire. Eilish lui renvoya un petit sourire.

Hank : Elle est très jolie...(il marqua une pause)...vous connaissez le protocole, : à chaque arrivée visite médicale obligatoire, même pour vous.

John retint un soupir mais pas Rodney.

Rodney : Nous avons déja subi (il insista bien sur ce mot) une visite médicale avant de partir.
John : C'est la procèdure Rodney.

Le canadien ne répondit pas mais leva les yeux au ciel. Ceci amusa le général.

Hank : Désolé de vous interrompre mais vous devez y aller, le sergent Harriman vous accompagnera.

Walter, qui était descendu du poste de commande mais était resté en retrait, s'avança vers eux.

Walter : Content de vous revoir parmi nous. Si vous voulez bien me suivre.

Le sergent fit demi tour et commença à partir suivit de la petite famille mais le général interpella John.

Hank : Colonel Sheppard je souhaiterais vous voir dans mon bureau.

Rodney, qui était devant lui, se retourna.

John : Allez y, je vous rejoindrai.

Le canadien acquiesça avant de repartir. Pendant ce temps là, le général avait appelé un soldat pour qu'il emméne les valises des vacnaciers dans des quartiers e, attendant leur départ. John et lui montèrent dans le bureau du général. Ce dernier invita le colonel à ass'aseoir en face de lui. Il y eut un moment de silence que John se décida à briser.

John : Je sais ce que vous pensez général à propos de moi. Mais je vous assure que cela n'interfére en rien dans...
Hank (le coupant) : Oh oh oh ! Vous croyez que je vous ai fait venir dans mon bureau pour vous parler de votre homosexualité ?

Joh n'osa pas répondre.

Hank : Ceci ne me regarde en rien, je me fiche de ce que vous faites et avec qui vous le faites tant que ça n'interfére pas dans votre travail. Est ce que c'est clair ?
John : Oui monsieur.
Hank : Si je vous ai fait venir c'est pour vous remettre les clés de votre maison de vacances et celles de votre voiture de location. J'ai aussi reçu les papiers d'identité d'Eilish.

John se mordit la lèvre pour avoir pensé que le général allait le réprimander à cause de sa sexualité. Mais il savait que le général Landry et le coloenl Caldwell étaient bons amis alors il avait cru que ce dernier lui en aurait parlé, surtout de sa conduite envers lui après que tout le monde ai su pour lui et Rodney.

John : Je suis désolé général, je pensais que...
Hank : Eh bien vous pensiez mal colonel. Je n'ai pas le même point de vue que le colonel Caldwell sur ce sujet.

John acquiesça sans dire un mot. Landry ouvrit son tiroir et chercha l'enveloppe qu'il devait remettre à John mais ne la trouva pas. Il se résolut finalement à appeler le sergent Harriman. Il activa l'interphone.

Hank : Sergent, où est la...
Walter : L'autre tiroir monsieur.

Le général fronça les sourcils et ouvrit le tiroir du dessous et vit enfon l'enveloppe.

Hank : Merci sergent.
Walter : De rien monsieur.

John eut un petit sourire en coin qui disparu lorsque le général leva les yeux vers lui.

Hank (lui tendant l'enveloppe) : Tenez, cette envelopper contient tout ce dont vous avez besoin pour vos vacances.
John : Merci monsieur.
Hank : De rien...(il regarda sa montre)...vous feriez mieux d'y aller, la visite médicale vous attends.

John acquiesça et se leva.

Hank : Bonnes vacances colonel.

John acquiesça et s'apprêtait à sortir lorsque le général lui posa une question.

Hank : Colonel Sheppard, pourquoi est ce lme docteur MacKay qui est le tuteur légal d'Eilish et pourquoi porte t'elle son nom ?

John mit quelques secondes avant de répondre.

John : Eh bien, si un jour je décéde lors d'une de nos missions, je n'ai pas envie que Rodney ait des problèmes pour la garde d'Eilish alors j'ai pensé qu'il vaudrait mieux que légalement, Eilish soit sa fille.

Le génral sourit.

Hank : Vous avez eu raison colonel, mieux vaut prévenir que guérir.

Joh acquiesça en le saluant puis sortit de son bureau. Il demanda le chemin de l'infirmerie à Walter puis en prit le chemin. Alors qu'il y était presque il croisa le docteur Jackson.

Daniel (souriant) : Colonel !
John (souriant également) : Docteur...Jackson c'est ça ?

L'archéologue acquiesça et lui tendit sa main que John serra. Il remarqua que son autre main était bandée.

John : Vous vous êtes blessé en mission ?
Daniel : Non, c'est arrivé lorsque je remplaçais une ampoule chez moi, jétais en équilibre précaire et ce qui devait arriver arriva. Résultat une bonne entorse à la main gauche et impossiblilité pour aller sur le terrain de deux semaines.
John : Le reste de votre équipe est parti sans vous ?
Daniel : Et oui, je passe mes journées à traduire des artefacts depuis une semaine maintenant et j'ai hate de pouvoir retourner sur le terrain.

John lui sourit.

Daniel : J'ai entendu dire que vous étez en permission ?
John : C'est bien ça, trois longues semaines sans Cité, Anciens et Wraiths, le pied.
Daniel : Vous en avez de la chance, profitez bien de vos vancances colonel.
John : J'y compte bien. Ce n'est pas que votre compagnie me dérange mais je dois y aller, on m'attends pour la visite médicale.
Daniel : Très bien...à dans trois semaines alors.

John acquiesça en souriant et ils se serrèrent la main à nouveau. John repartit ensuite vers l'infirmerie où le docteur Lam l'examina pendant une bonne demi heure pour enfin déclarer qu'ils pouvaient tous les trois sortir de cette base et enfin profiter de leurs vacances bien méritées. Les deux hommes récupèrèrent leurs valises et prirent l'ascenseur qui les mena à la surface. Rodney n'avait cessé de soupirer durant toute la montée. Alors qu'ils se dirigeaient vers le voiture John ne put s'empécher de le taquiner un peu.

John : Si tu continues, je vais être jaloux.
Rodney : Jaloux ? Mais pourquoi ?
John : On dirait un ado qui attends de revoir sa copine.
Rodney : Mais pas du tout.

Le militaire lui lança un regard qui voulait tout dire.

John : Avoue que tu es encore mordu d'elle.
Rodney : Pas du tout, c'est toi que j'aime.

Le canadien installa Eilish dans son siège auto pendant que John chargeait la voiture. Ils s'assirent ensuite dans la voiture, John à la place du conducteur et Rodney à la place du mort. Ils mirent leurs ceintures.

John : Allez, avoue que tu craques encore pour elle.
Rodney : Peut être...

Le militaire mit le contact.

John : Tu sais, je ne t'en voudrait pas.
Rodney : Bon, ok c 'est vrai j'en pince encore un peu pour elle, mais c'est différent de ce que je ressens pour toi, compris ?

John tourna la tête vers lui et l'embrassa.

John : Je sais Rodney, je sais.

Les deux hommes se sourirent puis John passa une vitesse et s'engagea vers la sortie du parking de la base pour trois semaines de repos et de bohneur.

Chapitre 31 : Le débarquement

John : Ca y est, nous y voila !

Les deux hommes entrèrent dans la maison qui leur avait été prêtée par l'armée de l'air durant leurs vacances. Rodney entra le premier suivit de John qui avait Eilish dans les bras. Tout comme ses parents, elle regardait autour d'elle, émerveillée par ce nouvel environnement. Rapidement elle voulut descendre des bras de son père. John la posa doucement au sol et elle commença à courir dans la maison suivie de Rodney qui en profitait pour regarder les différentes pièces. Pendant ce temps là, John commença à décharger la voiture. Eilish et Rodney vinrent l'aider un quart d'heure après même si en fait, la petite fille n'aidait pas vraiment. Elle était plus là comme un soutien moral que pour porter les valises. Ils eurent fini de décharger la voiture une demi heure plus tard.

Eilish : Veux zouer !
Rodney : Attends une minute...

La petite couru vers lui et s'aggripa à une de ses jambes ce qui rendait les déplacements du scientifique assez difficiles.

Rodney : Si tu ne me lâches pas je ne pourrait pas te donner tes jouets.

Mais la petite refusa et resserra son étreinte sur sa jambe. Rodney lança un regard déséspéré à John qui acquiesça et sortit la poche où se trouvaient les jouets d'Eilish qui relacha la jambe de Rodney pour se précipiter vers eux. Mais John l'attrappa au vol avant qu'elle ne puiss y accéder.

John : Qu'est ce qu'on dit ?

Elle lui fit un grand sourire.

Eilish : Meci !

John lui sourit à son tour, déposa un baiser sur sa joue puis la relacha. Pendant ce temps là, Rodney examinait sa jambe de peur que sa charmante fille ne lui ait coupé la circulation sanguine. John sourit en le voyant faire.

John : Ta jambe n'a rien...par contre moi je ne me sens pas très bien...
Rodney : Qu'est ce qu'il y a ?
John : Je suis en manque.
Rodney (intrigué) : En manque ?

Le militaire acquiesça en s'approchant lentement de lui.

John : De toi...

L'incompréhension fit place à un grand sourire sur le visage de Rodney qui enlaça son compagnon.

Rodney : Je crois que je peux remédier à cela...
John : J'espère bien, parce que je suis trèèès malade...

Ils se sourirent et Rodney posa délicatement ses lèvres sur celles de John pour un tendre baiser qui commença à dériver lorsque les mains de John s'insinuèrent sous le t-shirt du scientifique. Heureusement, quelqu'un toqua à la porte ce qui permit à Rodney de s'extirper de l'étreinte de John pour aller ouvrir à la porte. Mais le militaire ne l'entendait pas de cette oreille et enlaça Rodney par derrière. Le scientifique tentait désesperemment de repousser les mains baladeuses du militaire tout en ouvrant la porte et ce qu'il vit le stupéfia. Une jeune d'environ 20-25 ans se tenait devant eux. Elle avait la peu mate, des yeux d'une belle couleur verte et ses cheveux noirs étaient retenus par une pince. Elle leur souriait, nullement génée de voir les deux hommes dans cette position. Elle l'aurait peut être été si elle avait regardé où se trouvait les mains de John pensa le canadien.

Rodney : Heu...bonjour, que pouvons nous faire pour vous ?
Claire : Bonjour, j'étais simplement venue vous souhaiter la bienvenue parmi nous, je m'appelle Claire.

Elle leur tendit sa main que les deux hommes serrèrent.

John : Lui c'est Rodney et moi John.
Claire : Enchantée de faire votre connaissance. J'ai cru voir que vous aviez une petite fille ?
John : Oui, attendez une seconde.

Il se sépara de Rodney qui resta sur le pas de la porte sans savoir quoi dire à la jeune femme. John revint quelques minutes plus tard avec Eilish dans les bras. Aussitôt, Claire lui fit un de ses plus beaux sourire.

Claire : Bonjour toi, tu es très jolie tu sais, tu as de très beau yeux. Je m'appelle Claire et toi ?
Rodney : Elle s'appelle Eilish...
Claire : C'est un beau prénom, et quel âge à ce petit ange ?
John : Elle a eu un an il y a un mois.

Claire regarda Eilish quelques instants avant de reporter son attention sur Rodney et John.

Claire : Vous devez être occupés, je vais vous laisser. A une prochaine fois.

John acquiesça. Claire leur sourit puis se tourna et repartit chez elle. Rodney referma la porte et John posa Eilish au sol. La petite s'empressa de retrouver ses jouets.

John : Charmante cette Claire, en plus ça n'a pas l'ai de la géner qu'on soit ensemble...
Rodney : Mouais...

Le scientifique n'était pas très convaincu, il avait lu dans les yeux de la jeune femme quelque chose qu'il n'aimait pas du tout lorsqu'elle regardait John. Quelque chose qui ressemblait un peu trop à de l'envie...

Chapitre 32 : Coup de téléphone

Après avoir passé plus de deux heures à tout ranger, les deux hommes étaient lessivés ce qui n'était pas le cas d'Eilish qui était très en forme. Elle sauta litteralement sur Rodney qui n'eut d'autre choix que de la prendre dans ses bras. Il s'asseya sur le canapé et Eilish se lova contre lui, sa main gauche ensserant celle de Rodney et le pouce de la main droite dans la bouche. Rodney, à bout de force, s'endormit, bercé par la respiration d'Eilish. La petite ne le remarqua pas tout de suite mais lorsqu'elle le vit elle tenta de le réveiller en lui faisant de petits bisoux, comme le matin où elle allait les réveiller parfois. Mais même là, elle n'arriva pas à le réveiller. Elle se leva sans faire de bruit et alla voir son autre papa qui se trouvait dans la cuisine. Elle tira sur son pantalon ce qui attira l'attention de John.

John : Oui ma puce ?
Eilish : Papa dodo.
John : Comment ça papa dodo ?

Pour toute réponse, elle lui prit la main et l'entraîna dans le salon où Rodney dormait. La petite regarda John d'un air : "tu vois que j'avais raison". John lui sourit puis la prit dans ses bras.

John : Papa est très fatigué je crois. Et toi ?

La fillette hocha la tête. Pourtant, elle avait remit son pouce dans la bouche.

John : Tu es sûre ?

Cette fois ci elle acquiesça.

John : Même pas un peu ?
Eilish : Non...
John : Je crois que tu vas quand même faire un gros dodo.
Eilish : Non, veux pas...

Mais le militaire commença à marcher en direction de la chambre de la petite. Ila posa dans son lit et entrebâilla les volets. Lorsqu'il se retourna, Eilish s'était recroquevillée en position foetale et avait remit son pouce dans sa bouche. Elle avait encore les yeux ouverts mais pas pour très longtemps. John lui sourit puis déposa un baiser sur son front avant de sortir de la chambre. Il retourna dans le salon et retrouva Rodney dans la position où Eilish et lui l'avait laissé. Il alla s'asseoir à ses côtés et le fit lentement basculer sur le côté. Il calla confortablement la tête du scientifique sur ses genoux puis posa une de ses mains sur celle du scientifique qu'il caressait doucement. Son autre main était posée sur les cheveux de Rodney qu'il caressait distraitement. Au bout d'un quart d'heure, Rodney ouvrit un oeil puis le second et fixa John qui lui souriait.

John : Bien dormi ?
Rodney : Moui...

Il s'étira un peu.

John : Ca ne te rappelle rien ça ?
Rodney : Si...

Le scientifique frissonna en repensant à la mission où ils avaient fait la charmante connaissance de Melaka. Il revoyait l'ancien Genii torturer John pour qu'il obtienne ses fichus codes. John s’en aperçut et se pencha pour déposer un baiser sur son front.

John : Désolé mon amour...

Mais alors qu’il voulut se relever, Rodney posa sa main sur la nuque du militaire et l’attira à nouveau à lui cette fois ci pour un baiser qui devint rapidement passionné. Ils ses séparèrent plusieurs minutes après cet intense échange lingual.

Rodney : Pas grave.

Ils se sourirent puis Rodney relâcha John qui releva la tête. Ils restèrent comme cela pendant un quart d’heure, profitant d’être un peu tranquilles. Mais ce moment ne dura pas longtemps. En effet de petits cris se firent entendre.

John : Je crois que la sieste est finie...
Rodney : Et notre petit moment de silence aussi...

Le militaire lui sourit avant de déposer un baiser sur ses lèvres.

John : Allez, lève toi pour que j’aille secourir notre jeune demoiselle avant qu’elle ne réveille tout le quartier.

Rodney grommela un peu mais s’exécuta. John en profita donc pour se lever et partir dans la chambre d’Eilish pendant que Rodney se levait du canapé et s’étirait. John entra dans la chambre d’Eilish et se dirigea vers le petit lit. Elle s’était mise debout et serrait les barreaux de son lit. De longues larmes s’étalaient sur ses joues.

John : Calme toi ma puce, papa est là.

Il baissa les barreaux pour pouvoir la prendre dans ses bras. Eilish passa automatiquement ses bras autour de son cou et ses jambes autour de son torse. John posa sa main sur son dos et le caressa doucement pour l’apaiser.

John : Tu as fait un cauchemar ?
Eilish : Oui...
John : Ne t’inquiètes pas c’est fini maintenant. On va aller voir Rodney d’accord ?

La petite acquiesça dans son dos. Le militaire passa la porte et se rendit dans le salon mais le scientifique ne s’y trouvait plus. Il était dans la cuisine et John l’y rejoignit.

John : Je crois qu’une petite fille a besoin d’un gros câlin.

Rodney se tourna vers eux et échangea un regard avec John. Un message muet passa entre les deux hommes et Rodney acquiesça. Il leva les bras vers Eilish, cette dernière se décolla de John pour aller avec Rodney qui l’entraîna dans le salon au milieu de tous ses jouets. John les regarda puis se mit à la cuisine. Ce n’était pas la première fois qu’Eilish faisait des cauchemars. Le problème c’était qu’elle en faisait presque toutes les nuits et que lorsque lui ou Rodney arrivaient pour voir ce qu’il se passait, Eilish avait le visage baigné de larmes et les yeux emplis de terreurs. De plus en plus inquiets, ils avaient finis par aller voir Kate. Selon elle c’était un traumatisme du à la mort de ses parents. Bien que très jeune, Eilish avait été témoin de l’horreur du massacre et ses peurs ne pouvant s’exprimer par la parole ou le dessin car elle était trop jeune se répercutaient sur ses nuits. Après avoir pelé et coupé les carottes, John jeta un coup d’œil à Eilish et Rodney. Eilish jouait seule à présent et Rodney se dirigeait vers lui.

John : Alors ?
Rodney : Encore les Wraiths, elle a rêvé qu’un de leurs vaisseaux détruisait la Cité et que les Wraiths nous dévoraient.

Le militaire soupira.

John : Ca m’énerve de ne rien pouvoir faire...
Rodney : Moi aussi...

Le scientifique regardait John cuisiner sans le regarder en fait. Ses pensées étaient tournées vers Eilish. Il n’aimait pas la voir comme ça, prise au piége par ses propres démons. Il fut interrompu pas la sonnerie du téléphone. Il regarda John, surprit, puis alla décrocher le combiné. En effet, ils n’avaient communiqués leur numéro de téléphone à personne et les seuls à le connaître étaient le personnel du SGC.

Rodney : Ici Rodney Mackay.
Voix : Rodney c’est toi ? C’est Jenny, tu sais la chose qui te sers de soeur.

Le scientifique resta quelques instants sans voix.

Rodney : Jenny ? Comment vas tu ? Comment as tu eu ce numéro ?
Jenny : D’une part, je vais bien, d deux c’est l’armée de l’Air qui me l’a donné. Je leur avait demandé de me prévenir quand ils auraient de tes nouvelles et c’est ce qu’ils ont fait eux. Ils m’ont également donné ton adresse mais j’ai pensé que tu préférerais que je téléphone avant de venir.
Rodney : Merci...

John arriva et demanda en chuchotant.

John : Qui est ce ?
Rodney (à John) : Ma sœur...(à Jenny)...je parlais à...
Jenny (le coupant et surexcitée) : C’est ta petite amie ?
Rodney : Non, petit ami.
Jenny : Oh, je vois...je serais ravie de le rencontrer.
Rodney : Je ne pense pas que ce soit une bonne idée...
Jenny : S’il te plait, ça fait 2 ans qu’on ne sait pas vus Roddy...et puis j’ai envie de rencontrer l’homme qui partage ta vie...

Le scientifique soupira puis posa sa main sur le combiné pour que Jenny n’entende pas.

Rodney (las) : Tu veux rencontrer ma sœur ?

Le militaire lui sourit avant de l’enlacer.

John : Bien sur que j’en ai envie...

Et il commença à déposer des baisers dans son cou.

Rodney (à Jenny) : C’est d’accord...on...on a qu’à dire demain soir vers 20h00, ça te vas ?
Jenny : Très bien, je serais là. Je te laisse, à demain et passe le bonjour à ton ami.
Rodney : Ou...oui...A...demain...

Il raccrocha et tenta de reposer le téléphone sur la table mais manqua sa cible et fit tomber le combiné. John s’amusait de la situation.

John : Eh bien, que vous arrive t’il docteur MacKay ?
Rodney : A votre avis colonel Sheppard...oh mon Dieu, tu me rends dingue...

Le militaire sourit et continua son petit jeu lorsqu’une odeur de brûlé se fit sentir.

John : Oh oh...

Il se dirigea rapidement vers la cuisine et eut juste le temps d’enlever la casserole qui se trouvait sur le gaz. Rodney arriva à son tour.

John : C’est de ta faute ça...
Rodney : Mais bien sûr...je ne t’ai pas forcé à m’embrasser que je sache.

Le militaire se tourna vers lui, un sourire sur les lèvres.

John : C’est vrai, mais tu es tellement attirant...et encore tu n’es pas tout nu...

Le scientifique rougit jusqu’aux oreilles, il se demandait encore comment John pouvait trouver son corps attirant. Sans qu’il s’en aperçoive John s’était rapproché de lui. Le scientifique sursauta légèrement lorsqu’il sentit deux bras l’entourer et un corps se coller contre le sien.

John : Arrête de rêver et redescend sur Terre.

Rodney sourit puis ferma les yeux et s’enivra de l’odeur du militaire. Il nicha sa tête dans son cou. Les deux hommes restèrent ainsi quelques minutes avant de se séparer. Ils se regardaient dans les yeux et leurs regards brillaient de la même intensité.

John : Je t’aime...

Et Rodney rougit encore plus violemment que tout à l’heure.

Chapitre 33 : Sport de chambre

Note : Les phrases entre guillemets et en italique dénotent les pensées.
Note bis : Passage NC17 !!

Pensées de John : « Eilish est couchée, la table est rangée...il ne reste plus que Rodney, moi et le lit... »

Un sourire coquin s’afficha sur le visage du militaire. Cela faisait longtemps, trop longtemps au goût de John, que lui et Rodney n’avaient pas eu de vraies nuits rien qu’à eux. Le militaire se dirigea donc vers la chambre espérant y trouver sa moitié qui n’y était pas. En revanche ses vêtements oui. John tendit l’oreille et entendit le bruit caractéristique de l’eau. Il entreprit de se déshabiller à son tour puis alla dans la salle de bains. Rodney était dans la cabine de douche, dos à la porte ce qui permit à John d’avoir une vue imprenable sur les fesses rebondies de son partenaire. Il entra dans la cabine de douche après une longue observation puis se colla contre le dos de Rodney qui sursauta.

Rodney : Tu veux que je fasse une crise cardiaque ou quoi ?
John : Non...j’ai une autre idée en tête...

Il commença par embrasser sa nuque avant de s’occuper du haut de ses épaules.

Rodney : Et ça ne pouvait pas attendre que je prenne ma douche ?
John : Non, j’ai très envie de toi...
Rodney : Je l’avais remarqué ça...

En effet, le scientifique pouvait sentir sur le dos de sa jambe le sexe tendu de John. Ce dernier esquissa un sourire puis fit passer ses mains sur le torse de son compagnon. Il commença à le caresser doucement, effleurant de temps en temps les tétons de Rodney qui commençait à avoir de plus en plus chaud. John fit descendre ses mains vers le bas ventre de Rodney tout en prenant son temps et pour faire languir le scientifique.

Rodney (gémissant) : Arrête ça je t’en prie...
John : D’accord...

Et il retira ses mains du corps de Rodney qui poussa un soupir de frustration.

Rodney : Je t’ai demandé d’arrêter de faire ça...mais pas d’arrêter complètement...

John sourit à nouveau puis repris son manége sur le torse de Rodney. Ce dernier sentait le désir et le plaisir monter en lui. Il avait l’impression qu’il allait exploser si John ne le caressait pas là où il le fallait. Ses prières durent être entendues car quelques secondes plus tard il sentit une des mains de John effleurer son membre puis le prendre dans sa main. Elle allait et venait, accélérant ou au contraire ralentissant la cadence à certains moments. Rodney ne put se contenir plus longtemps et se répandit sur la main de son compagnon qui l’embrassa dans le cou. La respiration de Rodney se calma progressivement jusqu’à retrouver un rythme normal. Les deux hommes étaient toujours collés l’un à l’autre. Rodney avait posé une de ses mains sur la nuque de John qu’il caressait.

Rodney : Je te veux...maintenant...

John déposa un baiser sur sa nuque puis s’écarta un peu du scientifique. Il fit descendre une de ses mains le long de son dos, suivant les gouttelettes d’eau. Sa main atteignit rapidement l’intimité de Rodney dans laquelle il glissa avec douceur un premier puis un second doigt. Il sentit Rodney se tendre puis frissonner. John prit la main de Rodney qui était posée sur sa nuque, entrelaça ses doigts avec les siens puis la posa sur le carrelage de la cabine de douche. Il retira ses doigts puis entra en lui doucement. Il sentit Rodney se contracter puis se détendre au fur et à mesure. Le militaire débuta un lent mouvement de va et vient qui s’accéléra au fur et à mesure que leur plaisir montait. La respiration des deux hommes n’était plus qu’halètement. John se libéra quelques temps après dans Rodney qui le suivit quelques secondes plus tard. Leurs mains qui étaient entrelacées se serrèrent plus fort que jamais durant ce court moment de plaisir pour se détendre à nouveau. John se retira de Rodney et le fit se retourner. Il l’embrassa passionnément sans lui laisser le temps de respirer, lui transmettant par ce baiser tout l’amour qu’il ressentait pour le canadien. Ce dernier l’enlaça et le plaqua contre le carrelage froid de la cabine. Puis il fit descendre ses lèvres dans son cou avant de revenir vers ses lèvres. John dirigea sa main vers le robinet d’eau qu’il tourna pour arrêter le flot d’eau. Rodney s’écarta de lui pour attraper une serviette et envelopper le militaire avec. Il attrapa ensuite la sienne et s’enveloppa dedans. Ils sortirent de la cabine de douche tout en s’embrassant et rejoignirent tant bien que mal leur chambre où la nuit ne fit que commencer...

Chapitre 34 : Réveil matin

Eilish (s’époumonant) : Papa !!!
John (se réveillant en sursaut) : Hein quoi ?
Rodney : La petite t’appelle...
John : Elle nous appelle tout les deux je te signale.

Le scientifique ouvrit les yeux et les planta dans ceux de son compagnon.

Rodney : Tu m’as fatigué hier soir...
John : Tu parles...c’est toi qui a voulu qu’on le fasse une quatrième fois.
Rodney : S’il te plait...

Il fit à John son regard de chien battu auquel, il le savait, le militaire ne pouvait résister.

John : Arrête de me regarder comme ça ! C’est bon j’y vais, tu as gagné.

Le canadien lui offrit son plus beau sourire.

Rodney : Merci mon amour.

John leva les yeux au ciel et se redressa dans le lit. Il se passa une main sur le visage.

Eilish : PAPA !!!
John : Oui j’arrive ma puce...

Il se leva, permettant d’avoir à Rodney une superbe vue sur ses fesses puis enfila un caleçon ce qui provoqua un soupir de frustration du canadien.

John : Ne te plains pas Rodney sinon c’est toi qui y va et puis tu la eu pour toi toute cette nuit...

N’entendant pas de réponse de la part du canadien, John sourit puis se dirigea à grands pas vers la chambre de leur fille qui l’accueillit avec un superbe sourire. Elle tendit les bras vers son père qui la souleva et la fit tourner en l’air avant de la reposer au sol.

Eilish : Et papa Roney ?
John : Papa est encore au lit chérie...
Eilish : Veux voir !

Et en mois de temps qu’il n’en faut pour le dire, Eilish lâcha la main de John pour courir vers la chambre de John et Rodney. Un sourire vengeur s’inscrit sur le visage du militaire qui se renforça lorsqu’il entendit Rodney hurler quand Eilish sauta dans leur lit. La journée promettait d’être joyeuse...

Chapitre 35 : Peur

Après s’être remis de ses émotions, Rodney s’était levé et habillé pendant que John et Eilish préparaient le petit déjeuner. Ils se retrouvèrent tous les trois à table et mangèrent tranquillement en famille. Eilish, qui finit plutôt que ses parents, demanda à sortir de table pour jouer. John accepta mais avant réclama un bisou. La petite fille lui fit un gros sourire et John, ainsi que Rodney, eurent droit à un beau baiser bruyant et baveux. La petit couru ensuite cers le salon pour aller jouer. John la regardait paternellement. Il était lui-même soumis à une intense observation par son compagnon. Rodney détaillait les traits fins de son compagnon, regardait ses rides naissantes, observait l’arrête de son nez et dévorait du regard les lèvres du militaire qu’il aimait embrasser et qui le faisaient frémir de plaisir lorsqu’elles étaient sur sa peau. Le canadien sourit. Pour la première fois de sa vie, il savait enfin ce que signifiait le mot famille, elle n’était peut être pas « traditionnelle », mais il s’en fichait. Il aimait John et ce dernier l’aimait. Il aimait Eilish et elle aussi. Il était heureux. Il posa une main sur celle de John et la caressa tendrement ce qui eut pour effet de faire tourner la tête de John vers lui. Les deux hommes se sourirent, leurs regards étaient perdus l’un dans l’autre et Rodney lia sa main avec John. Oh oui, il était heureux.

Rodney : Ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas retrouvés comme ça, sans responsabilité, sans Wraith...
John : Oui, je dois avouer que ça me fait un bien fou...
Rodney : Et si on s’enfuyait ?

Le militaire sourit à cette phrase.

John : Ce me tente bien, mais je préfère ne pas imaginer ce qu’Elisabeth nous ferait si elle nous retrouvait.

Rodney sourit à son tour. Lui qui détestait les vacances se prenait à les apprécier, et même, à les aimer.

John : Tu as une idée pour e soir ?

Rodney le questionna du regard, ne voyant pas de quoi il parlait.

John : Tu te rappelles que ta sœur vient dîner ce soir ?
Rodney : Je...j’avais un peu oublié...eh bien, je ne sais pas moi, ça fait plus de deux ans que je ne l’ai pas vue...ses goûts ont peut être changés...
John : Est-ce qu’elle est allergique à un aliment ?
Rodney : Non, elle peut manger de tout.

Le militaire sourit.

John : Très bien, dans ce cas je lui ferais ma recette spéciale.

Il fit un clin d’œil au canadien puis se leva et commença à plier la table du petit déjeuner. Rodney le suivit du regard.

Rodney : Quelle recette spéciale ?
John : La recette qui fait que toutes les femmes tombent dans mes bras.

Il s’éloigna en direction de la cuisine, inconscient de l’effet que ses paroles avaient eu sur le canadien. Il savait bien que c’était stupide d’être jaloux de sa propre sœur, surtout que John lui avait montré à maintes reprises qu’il l’aimait.

John (dans la cuisine) : Tu ne crois quand même pas que je vais plier la table seul !
Rodney : J’arrive...

Il soupira puis récupéra ce qu’i restait et entra dans la cuisine. Il posa ce qu’il avait dans les mains sur le plan de travail puis son regard se fixa sur une des mosaïques de la cuisine. Après un moment de silence, il se risqua à une question.

Rodney : Tu aimes toujours les femmes John ?

Le militaire s’arrêta net dans son mouvement. Il se tourna lentement vers le canadien.

John : Tu peux répéter ?
Rodney : Tu as très bien comprit la question.

Il lui répondit un peu sèchement ce qui l’étonna mais surprit également le militaire. Depuis qu’il sortait avec Rodney, il n’avait plus pensé aux femmes. Bien sûr, il n’avait pas arrêté de les regarder lorsqu’elles passaient devant lui, mais depuis qu’il s’était rendu compte et avait accepté ses sentiments envers Rodney, il n’avait plus ressenti de désir pour une femme.

John : Je ne sais pas, ça fait presque un an et demi que nous sommes ensembles et pendant tout ce temps, la seule personne que j’ai désirée, c’est toi...pourquoi ?
Rodney : Pour...pour rien...oublie ça, je ne sais pas ce qu’il m’a prit...

Le canadien commença à repartir vers le salon mais John le prit dans ses bras et le força à le regarder.

John : Ecoutes moi Rodney MacKay : pendant une période de ma vie, j’ai été un grand coureur de jupons, je ne vais pas le nier. Mais maintenant ça ne m’intéresse plus, je t’ai toi, nous avons Eilish et ce dont tu peut être sûr, c’est de l’amour que je vous porte et que pour rien au monde je ne voudrais perdre cela...

Rodney sentit les larmes monter aux coins de ses yeux et plongea sa tête dans le cou de John pour qu’il ne les voie pas. Ce dernier resserra son étreinte sur le canadien.

John (murmurant) : Mon objectif n’est pas de draguer ta sœur, mais de lui plaire en tant que beau frère...
Rodney : Je suis sûr que tu lui plairas.

John sourit et déposa un baiser dans le cou de son compagnon. Il espérait que ce dernier avait raison parce que plus il pensait à ce dîner et à sa présentation à la sœur de Rodney, plus le nœud qu’il avait au fond de l’estomac ne cessait de grandir.

Chapitre 36 : Un père et sa fille

Note : les phrases en italique et entre guillemets indiquent les pensées.

John était devant la glace de sa chambre, entrain de s’examiner sous toutes les coutures. Dire qu’il était nerveux était un doux euphémisme. Le militaire était terrifié et pourtant ce n’était pas la première fois qu’il dînait avec une femme...

« Oui mais là ce n’est pas un rendez vous amoureux, tu vas rencontrer la sœur de ton petit ami... »

Le militaire soupira et s’assit sur le lit. La première fois qu’il avait rencontré la famille d’une de ses petites amies, qui avait également était la dernière fois, ça s’était trèèès mal passé et John s’était juré de ne pas retenter l’expérience. Oui, mais cela s’était passé une quinzaine d’années auparavant et à cette époque là, John n’était pas le même que maintenant. Il avait changé, était plus posé et plus mature et surtout, il aimait Rodney, comme jamais il n’avait aimé quelqu’un auparavant. Ses pensées furent interrompues par l’apparition d’une petite tête rousse qui venait de défaire pour la dixième fois sa couette.

John : Eilish, je ne vais pas passer la soirée à te refaire cette couette.
Eilish : C’est pas ma faute...

« Mouais tu parles...j’en ai vu d’autres... »

John : Allez ma chérie vient me voir.

La petite s’avança et John l’assit sur ses jambes. Il enleva l’élastique qui était mal mis puis refit une jolie couette, espérant que sa fille ne la déferait pas une nouvelle fois. Il lui sourit.

John : Voila ma chérie.

Eilish lui sourit avant de se coller à lui et de poser sa tête contre son torse. Ils restèrent une dizaine de minutes comme ça puis elle se décolla et fixa John dans les yeux.

Eilish : Ca va papa ?
John : Oui Eilish, pourquoi tu penses que ça ne va pas ?

Elle posa sa petite main sur le cœur de John.

Eilish : Vite.

Le militaire la regarda, intrigué. Cette petite avait à peine un an et elle pouvait sentir qu’il était stressé.

John : Eh bien...je suis un peu nerveux c’est vrai. C’est à cause du dîner de ce soir.
Eilish : Moi aussi peur.
John : Tu n’as pas à t’inquiéter ma chérie, je suis sûr que tout ira bien. Tu me fais confiance ?

La petite acquiesça.

Eilish : Tu es beau mon papa...
John : Es toi tu es un véritable ange...

Eilish lui sourit puis se colla une nouvelle fois contre John, profitant d’un petit moment de quiétude. C’est ainsi que les trouva Rodney qui avait entendu la fin de leur conversation. Il les observait avec un petit sourire.

Rodney : Moi aussi j’ai le droit à un câlin ?
Eilish : Oui papa !

John sourit au scientifique qui les rejoignit. Il s’assit auprès de John et Eilish vint se caler entre les deux hommes. Rodney et John se regardaient puis ils s’embrassèrent tendrement. Ils se séparèrent puis Eilish posa une de ses mains sur une des joues des deux hommes.

Eilish : Vous êtes beau mes papas.
Rodney : Toi aussi, tu es la petite fille la plus jolie que j’ai jamais vue.

Le son de la sonnerie interrompit leur petit moment de famille. Eilish se sépara des deux hommes, elle était surexcitée.

Eilish : C’est Zenny !!!!
Rodney : Oui ma chérie, ça doit être elle...(il se tourna vers John)...je vais lui ouvrir.

Le militaire acquiesça, il prit la main de Rodney et la serra pour lui montrer qu’il était avec lui. Rodney lui répondit par un sourire puis sortit de leur chambre. Il se dirigea vers la porte d’entrée le cœur pesant. Ca faisait deux ans qu’il n’avait pas vu Jenny, il se demandait s’il pourrait la reconnaître. C’est le cœur battant qu’il ouvrit la porte...

Chapitre 37 : Pendant ce temps là...

Note : Les phrases en italique et entre guillemets dénotent les pensées

Sur Atlantis, tout était calme depuis le départ du chef militaire et du chef scientifique. Pas d’attaque de Wraiths ni de Geniis, que du bonheur. En plus l’équipe du major Lorne avait fait connaissance d’un peuple qui non seulement avait accepté de signer un traité avec eux mais en plus qui n’avait pas essayé de les attaquer ou de prendre le contrôle d’Atlantis. Elisabeth était d’ailleurs entrain de relire le traité, en effet dans quelques heures elle devrait partir sur la planète en question pour rencontrer leur chef et finaliser le traité. Lorsqu’elle eut fini de le lire, Elisabeth s’étira et se passa une main sur le visage. Ce qu’elle aurait aimé pouvoir prendre des vacances elle aussi...ce n’est pas que l’occasion ne c’était pas présentée mais Liz avait décliné l’offre prétextant un trop plein de travail mais elle savait que ce n’était pas la véritable raison. Raison n°1 : elle était une accro du travail et pour elle, passer deux jours sans travailler était une torture. Raison n°2 : la solitude, depuis sa séparation avec Simon elle n’avait rencontré personne. Elle avait eut quelques rendez vous mais il ne s’était rien passé ensuite. Raison n°3 : la raison la plus difficile à s’avouer : Lorne. Elle ne se voyait pas passer une journée sans voir le militaire, il savait comment lui remonter le moral et elle se sentait bien avec lui. Mais elle ne se voyait pas lui demander de prendre ses congés en même temps qu’elle d’autant plus que beau comme il était il devait déjà être prit. Elisabeth soupira.

« Pourquoi faut il toujours que je tombe amoureuse d’un homme inaccessible... »

A ce moment, elle entendit trois coups brefs et releva la tête vers la porte de son bureau. C’était Lorne en tenue d’exploration.

« Qu’est ce qu’il est beau...
Tu aimerais bien voir ce qu’il y a en dessous...
Non, pas même pas vrai d’abord.
Mouais, tu parles... »

Liz toussa un peu pour avoir un peu de contenance puis fit signe au militaire d’entrer. Le jeune homme s’avança et lui décocha son sourire qui la faisait tant craquer. De son côté, Lorne n’était pas en reste. A chaque fois qu’il devait aller voir la diplomate, c’était accompagné d’un joli noeud dans le ventre. Même ses coéquipiers s’en étaient aperçus et le charriaient du matin jusqu’au soir. Dès qu’il l’avait vue il l’avait trouvé jolie même plus, magnifique. Mais il savait qu’il ne pourrait rien avoir entre eux, Liz était trop bien pour lui simple militaire alors qu’elle était la co-dirigeante d’Atlantis. Et puis Elisabeth était sûrement le genre de femme à ne pas vouloir mélanger boulot et vie privée. Lorne savait bien que rester ici sur Atlantis était dangereux pour lui car ses sentiments pour la diplomate ne faisaient qu’augmenter de jour en jour. Il y avait bien la solution de demander sa mutation mais il ne pouvait pas et ne le voulait pas d’ailleurs. Il participait à une expédition dans une autre galaxie ! On ne pouvait pas renoncer à ça même pour la plus jolie femme qui soit et dont on est terriblement amoureux. Le militaire s’avança dans le bureau.

Lorne : Nous vous attendons pour partir madame.

Liz adorait la manière dont le major prononçait le mot « madame ». Cela lui donnait des frissons qu’elle avait bien du mal à contenir. Elle se força néanmoins à conserver une attitude calme, il aurait été mal vu qu’elle saute sur le militaire en pleine journée et devant tout le monde. Elle lui sourit.

Elisabeth : J’arrive major.

Ce dernier acquiesça et ils descendirent les marches jusqu’à la Porte en silence. Ils passèrent devant les coéquipiers de Lorne qui pouffèrent de rire en les voyant mais, heureusement, Liz ne les vit pas. La Porte s’activa et Elisabeth et l’équipe du major passèrent la Porte. De l’autre côté, ils furent accueillis par le premier ministre local qui les conduit dans la Maison, bâtiment où se trouvait le chef de ce peuple.

Chapitre 38 : Le dîner de...famille

Du premier coup, il reconnut la jeune femme devant lui : les mêmes yeux, le même nez, en revanche son menton était plus petit que celui du scientifique mais il était impossible de se tromper, ces deux là étaient bien frère et sœur. Jenny lui sauta autour du cou et Rodney l’enlaça.

Jenny : Roddy je suis si contente de te revoir !!! Tu m’as beaucoup manqué !!!!
Rodney : Oui, je m’en rends compte et si tu continues comme ça les retrouvailles ne vont pas durer longtemps, tu m’étouffes.
Jenny (souriant) : Désolée...

Elle relâcha son frère et le regarda.

Jenny : Tu n’as pas changé, toujours le même.
Rodney : Toi non plus petite sœur, tu es aussi belle qu’avant.

Les deux MacKay se sourirent puis Rodney invita Jenny à entrer. Il la débarrassa de son manteau puis la fit aller dans le salon où se trouvaient John et Eilish. En les voyant, John prit la main d’Eilish et se dirigea vers eux. Rodney alla se mettre à ses côtés et prit l’autre main d’Eilish.

Rodney : Je te présente John Sheppard mon compagnon.

Jenny détailla de haut en bas John. Elle trouva mignon et séduisant, elle comprenait pourquoi Rodney avait craqué sur lui...ils se serrèrent la main.

Jenny : Enchantée de faire votre connaissance.
John : Moi de même.
Rodney : Et voici Eilish...Eilish MacKay.

Jenny ouvrit des yeux gros comme des soucoupes.

Jenny : MacKay ?
Rodney (acquiesçant) : Oui, c’est notre fille.
Jenny : Je m’attendais à une surprise mais pas à celle là.

Elle lui sourit puis se pencha vers Eilish.

Jenny : Bonjour, moi c’est Jenny.
Eilish : Je sais, la sœur de papa.

Jenny sourit.

Jenny : Oui c’est ça, je vois que tu tiens un peu de lui niveau caractère...(elle se releva)...ça promet.
John : Et encore vous n’avez pas tout vu.

Ils rirent puis allèrent se mettre à table. Le repas débuta dans la bonne humeur, Jenny racontait à John de petites anecdotes trèèès amusante sur son compagnon qui rougissait de plus en plus au fur et à mesure. Puis vient le moment fatidique : Jenny commença à poser des questions sur commet ils s’étaient rencontrés et cætera...

Rodney : Nous collaborons sur un projet en Antarctique, je travaille avec l’Air Force. Nous nous sommes rencontrés par hasard et je suis tombé amoureux de lui à la seconde où je l’ai vu.
Jenny : Et vous ?
John : Eh bien je...je n’ai pas eu le coup de foudre immédiat on va dire mais au fur et à mesure de notre collaboration je suis tombé amoureux de lui.
Jenny : Et ce n’est pas trop difficile ? Je veux dire le regard des autres, surtout que vous êtes militaire.
John : Non, à ma grande surprise, les gens ont bien reçu la nouvelle à part quelques uns bien sûr. Et l’état major se fiche du fait que Rodney et moi sont en couple, tout ce qu’ils veulent ce sont des résultats…
Eilish : Veux le dessert !!!

Les deux MacKay et le Sheppard se tournèrent de concert vers Eilish. Ils sourirent et Rodney se leva pour aller chercher le dessert. Pendant ce temps là, John débarrassait la table pour mettre des assiettes à dessert. Jenny quant à elle, jouait avec Eilish. Rodney revint avec une fôret noire et John coupa le gâteau. Il servit une part à Jenny puis une part pour Eilish puis pour Rodney et enfin pour lui. Pour éviter qu’elle ne s’en mette partout, Rodney lui faisait manger le gâteau.

Jenny : Alors, comment avez-vous eu ce petit bout de chou ?

John et Rodney se regardèrent, ça gênait le scientifique de ne pas pouvoir dire toute la vérité à sa sœur à cause de la confidentialité du programme Porte des Etoiles mais il était bien obligé.

Rodney : Nous avons trouvé Eilish dans un village qui a été dévasté par la guerre. Il ne restait plus qu’elle, nous l’avons ramené sur la Ci…à la base puis quelques temps après nous avons décidé de l’adopter.

Jenny regarda sa nièce triste.

Jenny : Pauvre puce…au moins elle est bien avec vous.

John et Rodney se regardèrent et sourirent. Eilish finit son gâteau puis John se leva et la prit dans ses bras.

John : Je vais aller la coucher, allez Eilish dit au revoir à Jenny.

Le militaire se pencha vers Jenny afin qu’Eilish puisse faire un bisou à sa tante. Puis John se tourna et partit vers la chambre d’Eilish. Rodney les regarda partir puis se retourna vers sa sœur qui le regardait tout sourire.

Rodney : Quoi ?
Jenny : Rien rien…c’est juste que…
Rodney : Juste que quoi ?

Elle posa sa main sur celle de son frère.

Jenny : Je ne t’ai jamais vu aussi heureux Rodney, et ça fait plaisir à voir.
Rodney : Ca se voit autant que ça ?

Elle acquiesça.

Jenny : Tu as trouvé quelqu’un de formidable avec qui tu as fondé une famille, ce dont tout le monde rêve mais ne trouve pas forcément.
Rodney : Tu trouves John formidable ?
Jenny : Oui, il est gentil, attentionné et m’a l’air d’être un très bon père. Et puis il est assez mignon…
Rodney : Hey ! C’est mon petit ami !

Jenny sourit.

Jenny : Mais oui je le sais,n je n’avais pas l’attention de te le prendre, de toute manière, mon cœur est déjà prit.
Rodney : Je sais, comment va…heu…
Jenny : Caleb ? Il va bien, Madison aussi. Attends j’ai une photo.

Elle se dirigea vers l’entrée pour récupérer son porte feuille et récupérer une photo de Madison. Elle revint vers la table et la tendit à Rodney.

Jenny : Tiens, garde là.
Rodney : Non Jenny je…

Elle posa sa main sur celle de Rodney qui tenait la photo.

Jenny : Garde la, moi je l’ai en vrai tous les jours.

Ils se sourirent puis John revint.

John : Eilish t’attends pour son bisou.
Rodney : J’y vais.

Le scientifique se leva, déposa un baiser sur son les lèvres de son compagnon puis partit dans la chambre d’Eilish. John commença à débarrasser.

Jenny : Attendez, je vais vous aider.
John : Non, ce n’est pas la peine.
Jenny : J’y tiens John.

Elle lui sourit et le militaire le lui rendit puis ils finirent de plier la table.

John : Ecoutez Jenny je…
Jenny : Puisque vous faites partie de la famille maintenant, on pourrait se tutoyer non ?

Le militaire acquiesça.

John : Oui…je voulez vou…te dire que j’étais très content de faire te connaissance. Rodney m’a beaucoup parlé de toi.
Jenny : Vraiment ?
John : Oui, il a fallu beaucoup de temps et d’efforts mais peu à peu il s’est ouvert à moi.
Jenny : Rodney garde beaucoup de choses pour lui, même quand il était enfant il était comme ça.
John : Et encore, je crois qu’il l’est toujours, sauf avec Eilish, avec elle il est différent.
Jenny : Rodney et les enfants…c’est une longue histoire mais malgré ce qu’il montre, il les aime. Je…suis contente que vous vous soyez rencontré…Rodney pensait qu’il ne trouverait jamais l’amour de sa vie…je crois que pour une fois, il s’est trompé…

Elle sourit.

John : Je pense que sans lui je ne serais pas ce que je suis devenu, il m’a permit de me stabiliser et de me remettre en question. C’est l’homme le plus merveilleux que j’ai rencontré et je sais que nous deux ce sera pour l’éternité.

Il rougit après coup, se rendant compte qu’il avait montré ses sentiments à jenny alors que ce n’était pas trop son habitude. Cela fit sourire Jenny puis Rodney entra dans la cuisine.

Rodney : De quoi vous parliez ?
Jenny : Rien rien…

Elle fit un mystérieux sourire à John puis regarda sa montre.

Jenny : Je vais devoir partir, il faut que je m’occupe de Madison.
Rodney : D’accord, je vais te raccompagner à ta voiture.

Elle acquiesça puis enlaça John pour lui dire au revoir avant de suivre Rodney. Il l’aida à mettre sa veste puis la raccompagna à sa voiture. Jenny s’arrêta devant sa voiture et se tourna vers Rodney.

Jenny : Tu as une chance incroyable Rodney…
Rodney : J’en suis conscient Jenny…

Elle lui sourit puis le prit dans ses bras. Rodney fut un peu surprit mais l’enlaça à son tour.

Jenny : J’espère te revoir bientôt, pas dans quatre ans cette fois ci.

Le scientifique sourit.

Rodney : Oui, je viendrai plus souvent.

Ils se séparèrent puis Jenny monta dans sa voiture. Elle démarra la voiture, fit un dernier sourire à Rodney puis passa la première et partit. Rodney regarda la voiture s’éloigner puis revient vers l’entrée où John l’attendait. Ils se sourirent puis John enlaça son compagnon.

John : Ca va ?
Rodney : Oui…ça m’a fait bizarre de la revoir…
John : Ca m’a fait plaisir de faire sa connaissance.

Rodney lui sourit.

Rodney : On rentre ? J’ai froid.
John : D’accord…(ils rentrèrent dans la maison)…tu as de la chance, je connais un excellent moyen pour te réchauffer…

Chapitre 39 : Déclaration

Note : Les phrases en italique et entre guillemets dénotent les pensées.

Sur Atlantis

Le major Lorne se trouvait debout devant son miroir dans ses quartiers. Cela faisait maintenant une demi heure qu’il répétait un monologue, changeant parfois quelques phrases. Finalement, le militaire soupira puis alla s’asseoir sur le bord de son lit. Il cherchait desesperemment le moyen de déclarer sa flamme à Elisabeth.

« Ca fait plus d’un an que tu cherches, c’est pas en une demi heure que tu vas trouver… »

Evan soupira à nouveau puis finalement décida qu’une petite ballade dans la Cité ne pouvais pas lui faire du mal. Il enclencha la porte et se retrouva nez à nez avec Elisabeth. Il la regarda de haut en bas, comme il faisait chaud ces derniers jours, tout le monde s’habillait légèrement et Elisabeth avait revêtu une petite robe rouge bordeaux qui la rendait magnifique aux yeux d’Evan. Evan ne put s’empêcher d’avoir quelques pensées peu catholiques, heureusement, sa mère ne lisait pas dans les pensées. Il lui sourit et tenta de paraître le plus naturel du monde.

Evan : Bonsoir docteur Weir.
Elisabeth : Bonsoir major…(elle se mordit la lèvre)…Je peux entrer ?
Evan : Heu…oui, pas de problème…

Il s’effaça pour la laisser passer puis referma la porte.

« C’est trop beau pour être vraie, Elisabeth est dans ma chambre…je dois rêver, c’est…Aie !! »

La personne qui occupait justement ses pensées venait tout juste de lui pincer le bras.

Elisabeth : Désolée major, mais vous ne me répondiez pas…
Evan : Pardon, je…j’étais perdu dans mes pensées…
Elisabeth : Je peux en connaître le sujet ? Si ça ne vous dérange pas bien sûr…
Evan : Heu…c’était…ma mère, oui, elle me manque un peu…

« T’es pitoyable mec…
Oh toi on ta pas sonné… »

Le sourire d’Elisabeth disparut et elle paru déçue, cela intriguât le militaire, mais il ne dit rien.

Elisabeth : Je me promenais et comme j’ai vu de la lumière, j’ai pensé venir vous dire bonsoir…mais je ne vais pas vous déranger plus longtemps…

Elle lui sourit puis commença à sortir.

« Mais fait quelque chose, retient là !!! »

Evan n’écouta que son instinct et attrapa Elisabeth par le bras pour qu’elle se retourne. Il ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit car il posa ses lèvres sur celles de la diplomate qui répondit quelques secondes plus tard à son baiser. Ce dernier fut passionné et dura plusieurs minutes. Elisabeth et Evan se séparèrent à bout de souffle.

Evan : Wow…

« Tu l’as dit… »

Elisabeth et lui se regardèrent dans les yeux et se sourirent.

Elisabeth : Depuis le temps que j’attends ça…
Evan : Oui, mais il aurait été assez déplacé de faire ça dans ton bureau devant tout le monde…
Elisabeth : C’est vrai…mais ça ne m’aurait pas trop déplu entre deux rapports de mission…
Evan : Je crois que ça peut se faire…
Elisabeth : J’ai hâte alors…

Ils se sourirent à nouveau puis se séparèrent, Evan l’entraîna vers le lit sur lequel il s’assit et attira Elisabeth à lui qui se mit à califourchon sur lui.

Evan : Tu sais…pour tout à l’heure à propos de ma mère…

La diplomate acquiesça.

Evan : Je mentais…je pensais à toi…

Elisabeth sourit puis déposa un baiser sur ses lèvres tout en passant ses bras autour de la nuque du militaire.

Elisabeth : Eh bien…j’ai menti moi aussi…je ne suis pas venue par hasard…
Evan : Vraiment ?
Elisabeth : Oui, j’avais un but bien précis et je crois sans mentir que je l’ai atteint…

La militaire acquiesça avant de l’embrasser passionnément. Il se coucha sur le lit entraînant Elisabeth avec lui.

Evan : Je t’aime…
Elisabeth : Je t’aime aussi…

Ils s’embrassèrent à nouveau avant d’échanger leurs places. Ils connurent une nuit d’amour et de passion où leurs destins se scellèrent à jamais…

Chapitre 40 : L’invitation

Note : Les phrases entre guillemets et en italique dénotent les pensées.

3 jours plus tard

John surveillait Eilish pendant qu’il ranger la table du petit déjeuner. Rodney venait tout juste de partir pour faire les courses. Ce soir, lui et le scientifique s’étaient planifiés un vrai dîner d’amoureux, sans Wraiths, sans Cité et aussi sans Eilish. Ils avaient passé beaucoup de temps pour trouver une baby sitter mais avaient finalement réussis. Après avoir fini de ranger, John vint dans le salon où Eilish jouait. Il s’appuya contre le mur et croisa les bras en la regardant jouer. Il sourit. Eilish avait tellement grandit…John avait du mal à le croire. Il se souvint du jour où ils l’avaient trouvée…elle sui avait semblait si petite, si fragile…John aimait les enfants et savait en la voyant que leurs destins à elle, Rodney et le sien seraient liés. La petite se tourna vers lui puis le leva et vint vers lui. John se mit à sa hauteur en s’agenouilla. Eilish se posta devant lui puis sauta dans ses bras. John sourit puis feignit de tomber au sol sous la force de la petite fille.

John : Mais que tu es forte ma chérie !
Eilish : Vi, comme toi.

Le militaire sourit puis déposa un baiser sur la joue de sa fille. Elle lui sourit puis se releva, prit la main de son père dans la sienne et l’entraîna vers son tapis de jeu.

Eilish : Tu zoues avec moi ?
John : Bien sûr mon ange.

John s’assit puis lui et Eilish commencèrent à jouer. Une demi heure plus tard, quelqu’un toqua à la porte.

John (en se relevant) : Je reviens mon ange, tu restes tranquille.

La petite acquiesça avant de reporter son attention sur ses jouets. Le militaire se dirigea vers la porte puis l’ouvrit.

John : Laura ? Bonjour, qu’est ce que je peut faire pour vous ?
Laura (souriant) : Bonjour John, je venais vous voir pour vous inviter chez moi ce soir, j’organise une petite fête.
John : J’aurais bien aimé, mais Rodney et moi on a prévu une soirée en amoureux…
Laura : Oh…(elle était déçue mais ne le montra pas)…ce n’est pas grave, je comprends…bonne journée…
John : Attendez, je pense qu’on peut reporter notre soirée à plus tard, nous ne sommes pas à un jour près.

La jeune femme retrouva le sourire.

Laura : Je pourrais vous la garder si vous le voulez.
John : Merci…à ce soir alors.
Laura (acquiesçant) : A ce soir…

La jeune femme lui sourit une dernière fois puis s’éloigna en direction de chez elle. John la regarda s’éloigner quelques secondes avant de fermer la porte et de revenir dans le salon. Bon, Rodney allait faire la tête, c’est sûr, mais en même temps, ils n’avaient pas l’occasion de faire la fête souvent alors autant en profiter. Et puis, John savait comment faire passer la pilule…

« Quelques bisous bien placés et l’affaire et dans le sac. »

Quelques minutes plus tard, John entendit la porte s’ouvrir.

Rodney : J’ai besoin d’aide !!!

John vint à la rescousse de son compagnon et prit un des sacs des bras du scientifiques puis l’embrassa avant d’aller dans la cuisine pour déposer le paquet. Le scientifique le suivit et posa ses paquets sur le plan de travail. Il commença à sortir ses achats.

Rodney : J’ai tout trouvé, notre dîner va être superbe…
John : Heu…en parlant de ça…

« Allez mon petit Johnny, plan mauvaise nouvelle + gros bisous lancée… »

Le militaire s’approcha de son compagnon et l’enlaça par dernière. Il commença à déposer des baisers dans le cou du scientifique.

Rodney : John ? Qu’est ce que tu fais ?
John (entre deux baisers) : Ca se voit non ?
Rodney : Attends…(il se retourna)…tu as une mauvaise nouvelle à m’annoncer…ne me dis pas que la baby sitter ne peut pas venir…
John : Non, ce n’est pas ça…Laura est venue me voir, elle organise une petite fête et elle nous a invités…
Rodney : Et tu as dis oui…

Le militaire acquiesça. Rodney soupira puis se tourna et s’occupa des courses.

John : Ecoute, je sais que tu es déçu, mais on pourra avoir pleins d’autres dîner rien que toi et moi…
Rodney : Tu sais combien de temps on a passé pour trouver une baby sitter ?
John : Oui je sais…Laura s’est portée volontaire pour garder Eilish…
Rodney : Vraiment ?
John : Oui…

Rodney se tourna vers John avant d’acquiescer.

Rodney : C’est d’accord…

John lui sourit puis se pencha vers lui et l’embrassa tendrement avant de repartir voir Eilish qui l’appelait. Rodney le regarda sortir, soucieux…

Chapitre 41 : Dérapage

John et Rodney, qui tenait la main d’Eilish, arrivèrent devant la maison de Laura. Le militaire appuya sur la sonnette puis quelques secondes plus tard, Laura apparu. Elle avait mit une courte robe noire qui mettait son corps en valeur. Elle s’était finement maquillée, ce qui la rendait superbe.

John : Vous êtes sublime Laura.
Laura : Arrêtez, je vais rougir.

Ils se sourirent.

Laura : Bonsoir Rodney.

Le scientifique se força à sourire.

Rodney : Bonsoir Laura, John à raison, vous êtes superbe.

Elle sourit.

Laura : Voila, maintenant je rougis.

Elle rit puis se pencha vers Eilish et lui sourit.

Laura : Que tu es jolie…tes papas t’ont très bien habillée. Dis moi, tu aimes les bonbons ?

Eilish acquiesça. Laura lui tendit alors sa main.

Laura : Il y en a plein dans la maison, tu viens avec moi ?

La petite leva la tête vers ses papas.

John : Tu peux y aller mon ange.

Elle lui sourit puis prit la main de Laura et elles partirent vers la maison.

Rodney : Il va falloir lui apprendre à ne pas suivre n’importe qui…
John : Vu le temps qu’on pense sur Terre...
Rodney : C’est vrai, on y va ?

Le militaire acquiesça, il prit la main de Rodney puis ils entrèrent dans la maison de Laura qui était pleine d’invités. En les voyant entrer, elle se dirigea vers eux.

Laura : Ecoutez moi une seconde, je vous présente John et Rodney, ils sont ici pendant quelques jours.

Les invités les regardèrent et surtout remarquèrent qu’ils se donnaient la main. John échangea un regard entendu avec Rodney et soupira intérieurement. Finalement, les invités les saluèrent et la soirée reprit son cours normal. Laura leur donna deux verres deux champagnes puis le mari de Laura vint les voir. Lui et Rodney commencèrent à parler musique pendant que Laura entraîna John vers le jardin. Lui et elle discutèrent pendant quelques minutes puis lorsque Laura les jugea assez loin de la soirée, elle enlaça John et l’embrassa tendrement. Ce baiser ne dura que quelques secondes avant qu’ils ne se séparent.

John : Laura, je…
Laura : Je…il faut que je vous explique…entre mon mari et moi…ça fait longtemps qu’il n’y a plus rien…la flamme s’était éteinte…et quand je vous ai revu…

Laura leva les yeux vers John puis avança son visage vers celui du militaire et l’embrassa une nouvelle fois. Cette fois ci, leur baiser dura plus longtemps. John l’enlaça et posa ses mains sur la hanche de la jeune femme. Ca faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas embrassé une femme, qu’il n’avait pas embrassé quelqu’un d’autre…La jeune femme se colla à lui et passa ses bras autour de la nuque de John. Deux minutes plus tard, ils entendirent un bruit de verre cassé. Ils arrêtèrent leur baiser et regardèrent la source du bruit, Rodney…

Chapitre 42 : Rupture…

Rodney les regarda pendant plusieurs secondes qui semblèrent durer une éternité puis se retourna et sortit d’un pas rapide du jardin pour rentrer à la maison. John repoussa assez violemment Laura sans rien dire. La jeune femme le regardait sans rien dire. Elle pouvait voir qu’il était en colère et savait que si elle disait quelque chose cela ne ferait qu’augmenter sa colère.

John : Comment j’ai pu ? Comment vous avez pu !

John regardait à présent Laura et la fusilla du regard.

John : J’aime Rodney, plus que tout au monde et vous vous avez tout détruit !

S’en fut trop pour Laura qui explosa à son tour.

Laura : Je n’étais pas la seule il me semble ! Vous ne m’avez pas repoussé la première fois et encore moins la seconde !! Alors si quelqu’un est fautif ici, ce n’est pas seulement moi, mais vous aussi.

Elle s’approcha de lui.

Laura : Vous devriez vraiment réfléchir sur vous-même John, pour savoir si vous l’aimez réellement…

John la regarda une dernière fois avant de revenir dans la maison, il récupéra Eilish et prit congé du mari de Laura. Il se dirigea d’un pas rapide vers la maison. Il retrouva Rodney dans le salon entrain de faire son sac est également celui d’Eilish. Il le regarda sans rien dire au début puis il posa sa fille qu’il avait dans ses bras et s’approcha de Rodney.

John : Je peux savoir ce que tu fais ?

Le scientifique ne répondit pas, John le força alors à se retourner. Il reposa la question et eut comme toute réponse une gifle de la part du scientifique. Sans un mot, il récupéra Eilish et l’emmena dans sa chambre. La petite fille remarqua bien que quelque chose n’allait pas mais elle resta étonnamment calme. Rodney la mit en pyjama et la coucha. Il lui souhaita une bonne nuit et s’efforça de paraître le plus souriant possible. La petite fille lui sourit puis ferma les yeux. Rodney sortit de la chambre d’Eilish puis revint dans le salon pour finir les bagages. John n’avait toujours pas bougé, il était toujours sous le choc de ce que Rodney venait de faire.

« Tu l’as pas loupée celle là… »

Rodney ne lui accorda même pas un regard et finit de faire les sacs.

John : Où vas-tu aller ?
Rodney : Chez ma sœur jusqu’à ce que nos vacances soient finies.
John : Rodney, laisse moi t’expliquer…

Le scientifique se tourna vers lui.

Rodney : Il n’y a rien à expliquer John, je viens juste de me rendre compte que je m’étais trompé comme toujours en amour.
John : Non, ne dit pas ça, je t’ai…
Rodney : Je t’interdis de dire ça.

La voix du scientifique était glaciale et coupa net les paroles de John qui moururent dans sa gorge. Rodney alla dans leur chambre et ramena des couvertures qu’il posa sur le lit.

Rodney : Je te laisse la chambre.

Il commença à mettre le canapé en lit. John le regarda faire, il aurait voulu dire quelque chose mais Rodney ne l’écouterait pas.

John : Bonne nuit…

Rodney ne lui répondit pas et se glissa sous la couverture. Le militaire s’éloigna alors vers leur chambre. Il ferma la porte dans un état second et se laissa tomber sur le lit sans un mot. Quelques minutes plus tard, il se mit en position fœtale avant que quelques larmes ne roulent sur ses joues…

Chapitre 43 : Pleurs

En plein milieu de la nuit, Eilish se mit à pleurer. John, qui ne dormait pas très bien et qui avait l’ouie fine l’entendit. Il se leva puis se dirigea vers la chambre de sa fille. Il alluma la lumière puis prit Eilish dans ses bras puis commença à la bercer doucement.

John : Chhh ma chérie, papa est là…

Eilish passa ses petits bras autour du cou du militaire et le serra contre elle. John la calla confortablement dans ses bras. Rodney, qui avait entendu les pleurs d’Eilish s’était aussi levé. Il resta devant la porte de la chambre et regarda John s’occuper d’Eilish. John remit Eilish dans son lit puis Rodney retourna au canapé et se recoucha. Il repensa à John, à ce qu’il avait fait. Ses yeux s’emplirent de larmes lorsqu’il revit la scène du baiser. Il avait fallu d’une femme, une femme pour tout fiche en l’air. Les sanglots de Rodney s’intensifièrent. Ne voulant pas que John l’entende pleurer, il enfouit son visage dans son oreiller.

John : Allez ma puce, dors bien.

Le militaire déposa un baiser sur le front d’Eilish puis remonta la couverture sur elle avant d’éteindre la lumière et de sortir de la chambre de sa fille. Il referma la porte puis allait rentrer dans sa chambre lorsqu’il entendit des pleurs venant du salon. Il hésita un peu puis alla dans la pièce. Grâce à la pénombre qui régnait dans la maison, John put voir la forme de Rodney sous la couverture. Malgré les tentatives du scientifique pour cacher ses pleurs, John voyait bien que son corps était parcouru de sanglots. Cela l’atteignit droit au cœur de voir Rodney ainsi.

« Je l’ai bien mérité, c’est moi qui lui ait fait ça… »

John aurait envie de lui dire tellement de choses mais les mots mourraient dans sa gorge avant qu’ils ne puissent être prononcés. Au bout de plusieurs minutes, il murmura.

John : Je suis désolé Rodney…

Il se retourna et partit dans la chambre. Il se recoucha dans le lit sans avoir vraiment envie de dormir…

Chapitre 44 : Au revoir…

Rodney se leva aux aurores pour finir de préparer leur départ, cela l’empêchait de penser au deux vies qu’il venait de foutre en l’air. Lui, un des hommes des plus intelligents de son temps, avait réussi à se faire berner par un militaire de pacotille. Rodney avait sentit que les choses allaient déraper mais jamais il n’aurait pensé que ça lui aurait fait temps de mal. Il n’avait pas pour habitude d’avoir le cœur brisé en mille morceaux et il se jura que plus jamais il ne laisserait quelqu’un lui faire du mal. Il prépara le petit déjeuner d’Eilish puis prit quelques minutes avant d’aller la voir. Il ne fallait pas qu’elle sente qu’à l’intérieur il était brisé. Il devait rester fort pour elle car la dernière chose dont il avait envie c’est qu’elle souffre. Après s’être calmé, il entra dans la chambre de sa petite fille et la réveilla tout doucement. Elle ouvrit un œil puis l’autre avant de sourire à son père.

Eilish : Zour…
Rodney : Bonjour mon ange…

Il se pencha et la prit dans ses bras avant de déposer un baiser sur son front. La petite se frotta les yeux.

Eilish : Dodo encore…
Rodney : Ce n’est pas possible mon ange, toi et moi on va aller chez tante Jenny, tu te souviens d’elle ?

La petite acquiesça.

Eilish : Et papa ?

Rodney se figea en l’entendant parler de John. Il prit quelques instants avant de lui répondre d’une voix calme.

Rodney : Papa a des choses à faire et comme elles vont être très ennuyeuse, j’ai pensé qu’on pourrait aller chez Jenny.

Le scientifique détestait ça, mentir à sa fille, mais il n’avait pas d’autre choix. Eilish accepta la réponse donnée par son père sans faire d’histoire puis Rodney la fit déjeuner avant de la préparer. John était déjà réveillé depuis longtemps mais il n’avait pas osé se lever. Lorsqu’il entendit du bruit dans la salle de bain, il se décida enfin à aller prendre son petit déjeuner. Il se contenta d’un café car il n’avait pas trop d’appétit. Eilish sortit en courant de la salle de bain et sauta dans les bras de John. Le militaire la serra contre lui, conscient qu’il ne la verrait pas avant un long moment. Il essaya de contrôler ses larmes mais sans succès, quelques unes s’échappèrent de ses yeux. Rodney avait assisté à la scène. Il se demandait si c’était une bonne idée de partir comme ça. Sa conscience lui rappela alors que John avait commit une faute impardonnable. Rodney sortit alors de la maison pour charger le taxi qui venait d’arriver. Il fut rejoint par John qui tenait Eilish dans ses bras. Le scientifique la prit dans ses bras pour la mettre dans un siège auto. John le regarda faire. Il ne savait pas quoi faire pour que Rodney le regarde, lui parle. Alors qu’il allait charger le dernier sac, John posa sa main sur la sienne.

John : S’il te plait…ne fait pas ça…
Rodney : Il fallait y penser avant…(il chargea le dernier sac et ferma le coffre)…j’ai laissé le numéro de ma sœur sur le frigo, tu pourras parler à Eilish au téléphone.
John : Merci…

Le scientifique ne dit rien et monta à côté d’Eilish. John avait les larmes aux yeux. Comment avait il pu être si stupide pour gâcher la seule chose de bien qu’il ait jamais faite dans sa vie. Eilish posa sa main sur la vitre de la voiture et John en fit de même. Il fit un sourire à sa fille avant que la voiture ne démarre et finisse de détruire ce qui avait été une si belle famille…

Chapitre 45 : Petite sœur

Cela faisait deux jours que Rodney et Eilish étaient chez Jenny. La jeune femme avait accepté de les prendre chez elle après que Rodney lui eut raconté ce qu’il s’était passé. John avait téléphoné plusieurs fois pour parler à sa fille. Il voulait aussi parler à Rodney mais ce dernier avait catégoriquement refusé de lui parler. Il avait encore mal après ce qu’il s’était passé et à chaque fois qu’il entendait le prénom du militaire, son cœur souffrait. Il était dans le jardin de la maison et regardait Madison, la fille de Jenny, jouer avec Eilish. Il y avait un grand nombre d’années entre elles mais elles s’entendaient très bien et Madison s’occupait très bien d’Eilish. Elle lui avait donné ses anciens jouets et maintenant elles étaient inséparables. Jenny regardait son frère depuis la porte. Elle savait quels tourments il subissait pour les avoir elle-même vécu avant de rencontrer le père de Madison. Elle avait d’abord cru à une blague lorsque Rodney lui avait dit ce qu’il s’était passé, mais en voyant l’état dans lequel il se trouvait, elle su que ce n’était pas une plaisanterie. Elle non plus ne comprenait pas l’attitude du militaire, elle avait pourtant cru voir que Rodney était tout pour John. Peut être s’était elle trompée après tout, elle ne connaissait pas le militaire, contrairement à Rodney. Elle sortit dans le jardin puis vint s’asseoir aux côtés de son frère.

Rodney : Madi et Eilish s’entendent très bien…
Jenny : Oui…Madison m’a même demandé si elle pouvait avoir une petite sœur hier soir…

Le scientifique sourit, mais Jenny savait bien que ce n’était pas un vrai sourire.

Jenny : Rodney, il va bien falloir qu’on en parle…
Rodney : Non Jenny, j’ai trop mal, je ne veux plus en entendre parler.
Jenny : Que tu le veuilles ou non il est aussi le père d’Eilish et tu travailles avec lui.
Rodney : Je songe à quitter mon travail…
Jenny : Tu n’es pas sérieux j’espère ?

Il se tourna vers elle.

Rodney : Si, je suis très sérieux.
Jenny : Rodney…ce n’est pas la solution, vous en souffrirez, tous les 3.

Rodney ne dit rien puis tourna son regard vers Eilish. Il savait que malgré toutes les précautions qu’il pouvait prendre, Eilish souffrirait de la situation entre lui et John.

Rodney : Je…je ne sais pas quoi faire…je suis perdu…

On pouvait entendre des trémolos dans sa voix. Jenny se rapprocha de lui et le prit dans ses bras. Rodney passa ses bras autour d’elle et se laissa aller contre elle, pleurant à chaudes larmes. La jeune femme attendit quelques minutes puis se détacha de Rodney et le força à la regarder.

Jenny : Tu m’as aidé dans le passé, c’est à mon tour maintenant…

Après quelques minutes, il acquiesça et essuya ses larmes.

Jenny : Est-ce que tu l’aimes ?
Rodney : Oui…plus que tout mais…je n’ai plus confiance en lui.
Jenny : Sais tu pourquoi il a fait ça ?
Rodney : Mais bien sur, tu crois que je sais ce qu’il se passe dans sa tête ?

Elle eut un petit sourire.

Jenny : D’après ce que j’ai pu comprendre, c’est la première relation homosexuelle pour John et c’est aussi la première fois qu’il a une vie aussi stable, je me trompe ?
Rodney : Pour la première relation homo non…et pour la relation stable…non plus…
Jenny : Je vais te dire ce que je pense, je crois qu’on fond de lui, il a peur. Inconsciemment, il a peur d’éprouver tant d’amour pour une seule personne, d’autant plus pour un homme. De plus c’est sa première relation stable, il a peur de s’enfermer dans la routine.
Rodney : Alors pour remédier à sa peur il a fallu qu’il embrasse notre voisine ? Pourquoi est ce qu’il ne me la pas dit ?
Jenny : Parce qu’il n’en a pas conscience, ou bien il n’ose pas t’en parler…Tu sais lorsqu’il s’agit de sentiments…
Rodney : …les hommes sont stupides oui je sais…qu’est ce que je dois faire alors ?
Jenny : Va lui parler, vous devez mettre les choses au clair pour votre bien…
Rodney : J’aimerais bien mais…

Il regarda vers Eilish. Jenny comprit où il venait en venir.

Jenny : Je m’en occupe, vas y et reconstruit le nid d’amour de cette petite…

Rodney lui sourit puis déposa un baiser sur sa joue avant de l’enlacer.

Rodney : Tu sais que je t’adore ?

Elle lui sourit.

Jenny : Oui je sais…allez, va préparer tes valises.

Il lui sourit puis se leva et alla préparer son sac qui fut prêt en une demi heure tellement il était pressé. Jenny l’attendait sur le pas de la porte avec Eilish dans les bras.

Jenny : Je lui ai dit que tu devais partir pour régler quelques affaires.

Rodney prit sa fille dans ses bras.

Rodney : Je reviens le plus vite possible mon cœur…et j’aurais peut être une surprise pour toi.
Eilish : Supise ?

Le scientifique acquiesça. Eilish lui fit alors un gros bisou puis serra son papa contre elle très fort. Rodney la serra contre lui puis la rendit à Jenny. Il déposa un baiser sur la joue de sa sœur et la remercia. La jeune femme lui mit des clés dans la main.

Jenny : Je te prête ma voiture.
Rodney : Non Jenny, je ne peux pas accepter…
Jenny : Prends là…c’est un ordre…

Le scientifique leva les yeux au ciel puis déposa un baiser sur la joue de sa fille et sa sœur avant de sortir de la maison. Il chargea la voiture puis se mit à la place du conducteur. Il mit le contact puis sa ceinture et regarda Jenny et Eilish. Il leur fit un petit signe de la main puis partit vers la maison qu’il partageait avec John…

Chapitre 46 : Réconciliation

Rodney arriva tard dans la soirée. Il se gara devant la maison et coupa le contact. Il regarda la maison et vit de la lumière filtrer des fenêtres. Il ferma les yeux et prit de longues inspirations. Son coeur battait la chamade, il ne savait pas s’il était capable de faire ça, de lui pardonner. Il l’avait trahi, mais les raisons de cette trahison le laissaient croire qu’il avait ça pour se prouver qu’il était toujours un homme, qu’il avait encore le pouvoir de séduire des femmes. Au bout de dix minutes, Rodney prit finalement son courage à deux mains et sortit de la voiture. Il se dirigea d’un pas lent vers la maison et tapa trois coups brefs à la porte. Il n’eut à attendre que quelques secondes qu’elle s’ouvre et pour voir John. Ce dernier ouvrit des yeux gros comme des billes en reconnaissant le canadien.

John : Rodney ? Je…je ne m’attendais pas à te voir…entre je t’en prie…

Le militaire s’effaça pour laissait passer Rodney qui s’avança dans l’entrée et se dirigea jusqu’au salon. La maison avait peu changée depuis son départ, à part peut être la présence de bouteilles de bières et une bouteille de whisky à moitié vidée sur la table basse. D’ailleurs, John s’empressa d’aller ranger tout ça dans la cuisine. Rodney en profita pour le regarder. En quelques jours le militaire avait perdu quelques kilos et s’était un peu négligé, en effet il arborait une barbe de trois jours qui n’était pas pour déplaire à Rodney. Ce dernier se reprit rapidement, il n’était pas venu pour se jeter dans les bras de John, ou du moins, pas de suite. Non, d’abord ils fallaient qu’ils parlent. John revint dans le salon et se mit en face de Rodney. Il n’arrivait pas à croire que le canadien soit la devant lui. Il aurait aimé le prendre dans ses bras, le toucher, sentir son odeur…Mais à la tête qu’il faisait, John savait qu’il n’était pas venu pour ça…et l’autre raison pour laquelle Rodney était venue le terrifiait un peu car il avait eu le temps de réfléchir ses derniers jours et il avait comprit pourquoi il avait fait ça. Et il avait peur de devoir déballer ça devant Rodney car même s’ils ne se cachaient rien, John avait toujours des problèmes pour parler de lui, pour évoquer ses sentiments.

John : Comment va Eilish ?
Rodney : Elle va bien…je l’ai laissée chez ma sœur le temps que…que nous clarifions les choses.

Le militaire eut alors confirmation de sa crainte mais acquiesça tout de même.

John : On ne va pas rester debout toute la soirée non ?

Rodney eut un petit sourire qui réchauffa un peu John avant de venir s’asseoir sur le canapé. Il tapota la place à côté pour montrer à John qu’il pouvait s’asseoir à ses côtés. Il y eut un long silence que finalement le scientifique se décida à couper.

Rodney : J’ai beaucoup réfléchit à ce qu’il s’était passé et j’en ai parlé avec Jenny…John, il faut que tu saches que tu peux tout me dire, même si c’est négatif. Ca ne peut que nous être bénéfique. Dans un couple il faut de l’amour mais il faut aussi de la confiance et je sais que tu me fais confiance mais manifestement pas assez…Je sais que je ne donne pas l’impression aux gens que je peux les aider, je serais plutôt du genre à les repousser même mais pas toi…tu es mon âme sœur John, la personne qui me connaît le mieux, avec qui j’ai vécu des choses que je pensais impossibles…nous sommes liés toi et moi par un lien unique, quelque chose d’incassable et je ne veux pas perdre ça…

Durant son petit discours, Rodney avait évité le regard de John car c’était plus facile pour lui de dire tout ceci sans le regarder dans les yeux mais à présent il le fixait, attendant, cherchant la réponse lui confirmant qu’il avait eu raison de se donner corps et âme à cet homme. John ne chercha pas à fuir son regard, il le fixait intensément même. Il prit une inspiration avant de parler.

John : Tu le sais, je n’ai jamais été très stable avant que toi et moi nous nous mettions ensemble. J’avais 40 ans, et aucune attache sentimentale, je me sentais libre…mais le soir quand je rentrais dans mes quartiers je me sentais terriblement seul. Alors je fréquentais beaucoup de femmes, pensait que ça me ferait oublier ma solitude mais sur Atlantis…je ne pouvais pas trop me permettre de coucher avec toutes les femmes de la base, ça aurait fait mauvais genre…et puis toi et moi nous sommes tout d’abord devenus amis. Quand je ne me sentais pas trop bien c’est vers toi que je me tournais car inconsciemment je savais que toi tu ne me rejetterais pas et que je pourrais passer d’agréables moments avec toi. Puis sans que je m’en rende compte tu as comblé une partie de moi que je croyais fermée à jamais : mon cœur. Je suis tombé amoureux de toi et à partir de ce moment, j’ai su que je n’étais plus libre, que j’étais attaché à toi-même si toi tu ne ressentais pas ce que je ressentais. Et heureux hasard, il s’est trouvé que toi aussi tu m’aimais alors nous avons commencé à sortir ensemble et pour la première fois de ma vie je me suis rendu compte que je n’étais plus seul, j’avais quelqu’un qui pouvait compter sur moi et sur qui je pouvais compter. Et puis Eilish est arrivée, illuminant nos vies et ajoutant un sens nouveau à notre relation. Je n’avais jamais été autant heureux de toute ma vie Rodney mais au fur et à mesure, je me suis mit à avoir peur, peur de ne plus être libre, peur d’être attaché à toi. Pas parce que tu étais un homme non, parce que cela signifiait finir ma vie avec toi. Etre constamment avec toi, j’avais l’impression d’étouffer et puis…j’avais l’impression que je ne te plaisais plus…tu ne m’embrassais plus comme tu le faisais avant, quand nous faisions l’amour j’ai cru que…que c’était plus quelque chose d’habituel à faire tous les samedi…Alors j’ai pensé que je n’étais plus aussi désirable qu’avant et ça ma foutu la trouille. Et puis j’ai rencontré Laura…j’ai tout de suite vu que je lui plaisais mais je ne comprenais pas pourquoi et puis lorsqu’on s’est embrassé j’ai cru me sentir redevenir le John Sheppard tombeur de ces dames jusqu’à ce que je te vois. Que je vois dans tes yeux la déception, la tristesse et l’amour. C’est à ce moment que j’ai compris que j’avais faux…
Rodney : Tu penses réellement que je ne te désire plus ?

Le militaire acquiesça, Rodney posa sa main sur la joue de John et le força à le regarder.

Rodney : Je te désire John, chaque parcelle de mon corps ne vit que pour être à tes côtés…je ne me vois pas passer ma vie sans toi…j’aime quand tu me caresses et quand je te caresses…j’ai découvert ce que l’amour était avec toi, pas au sens physique, mais plutôt au sens psychologique : l’amour c’est se donner à l’autre sans retenue, c’est ça le vrai amour, celui où tu sais que tu ne seras pas juger par l’autre, qu’il t’acceptera comme tu es et qu’il acceptera tes envies et tes limites. J’aime te voir te donner à moi sans restriction comme je le fais avec toi, parce que à ce moment là je me sens unique, je me sens fier d’être aimé par toi. Et…je ne sais pas si tu l’as vu mais j’étais jaloux de Laura, je savais à quel jeu elle jouait et je n’ai pas pensé une seconde que tu y succomberais…mais maintenant j’ai compris mon erreur et plus jamais, je te le promet, plus jamais je ne te laisserais penser que je n’ai plus envie de toi, que je ne t’aime plus parce qu’une des choses qui me pousse à me battre c’est toi.

A présent, les deux hommes se regardaient les yeux dans les yeux. Ils étaient tous les deux sur le point de craquer. John se rapprocha de Rodney et vint se blottir contre lui. Rodney en fut étonné mais ne dit rien et le prit dans ses bras, trop content de l’avoir enfin retrouvé. Et maintenant que c’était le cas, il ne laisserait plus aucune femme, ou homme, s’approcher de lui pour le lui prendre…

Chapitre 47 : Fantasme inavoué…

Note : Avertissement, chapitre NC 17 !!!

John et Rodney restèrent plusieurs minutes ainsi, dans les bras l’un de l’autre puis Rodney se leva et prit la main de son compagnon. John se leva et Rodney l’entraîna jusque dans leur chambre. Arrivés là bas, il le fit s’asseoir sur le bord du lit puis s’agenouilla devant lui. Lentement, il le débarrassa de ses chaussures puis de ses chaussettes. Il se releva pour enlever ses propres chaussures et chaussettes puis il s’agenouilla à nouveau devant lui. Il le regarda longuement puis posa sa main sur sa joue et la caressa doucement. John ne bougea pas et se laissa faire par Rodney mais ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire. Sourire que Rodney lui rendit avant de faire descendre sa main le long de son cou puis sur son torse. Les battements du cœur de John s’accélérèrent sous la caresse du scientifique. Rodney lui avait terriblement manqué durant ces quelques jours. Sa présence, ses caresses…tout. John aimait observer Rodney la nuit lorsqu’il dormait. Etant sujet à des insomnies depuis son adolescence, John passait ses nuits à l’observer, à le regarder. Il détaillait tous les traits de son corps, comme s’il établissait une carte du corps de son compagnon. Rodney avait également aussi la capacité étonnante de tout lui faire oublier, lorsqu’il était avec lui, tous ses soucis s’en allaient comme si Rodney les capturaient et les envoyer loin d’où ils étaient. Avec Rodney, John redevenait tout simplement humain…La main du scientifique se glissa sous le t-shirt du militaire, s’amusant à exciter doucement une partie qu’il savait très sensible chez John. Ce dernier ne tarda pas à réagir et de la chair de poule apparut sur ses bras. Rodney sourit puis se releva pour pouvoir embrasser le militaire. Il mordilla légèrement sa lèvre inférieure avant de se laisser aller à un baiser passionné. John ne put rester inactif plus longtemps et leva une de ses mains qu’il posa sur la nuque du canadien pour intensifier leur baiser. Avec son autre bras qu’il passa autour de la taille de Rodney, il se rapprocha du canadien et se colla contre lui. Rodney fit basculer John sur le dos et se coucha sur lui. Il releva la tête pour regarder John et il lui sourit. Il passa sa main dans ses cheveux et les caressa doucement. John sourit à son tour avant de se mordre la lèvre inférieure, au fur et à c mesure que les secondes passaient, son désir pour Rodney ne faisait qu’augmenter. Ce que le scientifique ne tarda pas à sentir, agrandissant de plus belle son sourire. Il déposa un court baiser sur les lèvres de John qui en demandaient plus puis il l’embrassa dans le cou. Pendant ce temps là, ces mains relevèrent le t-shirt de John. Il « dévora » le torse de son compagnon, embrassant, mordillant, léchant. John ne put retenir des gémissements de plaisir et laissa une de ses mains se perdre dans les cheveux du scientifique qui, lentement et sûrement, descendait vers son pantalon. Il dessina des cercles avec sa langue autour du nombril de John qui ne put retenir plus longtemps ses hanches qui se mirent à bouger. Rodney sourit puis déboutonna et dézippa le pantalon du militaire qu’il descendit sur ses jambes. Il déposa des baiser en suivant la fine ligne de poils qui descendait de son pubis jusqu’à son caleçon qui ne cachait rien du résultat que les caresses avaient eu sur le sexe de John. Il se mordit la lèvre avant de se pencher vers le sexe de John encore emprisonné dans son caleçon et le mordilla légèrement à travers le tissu. John ne put se retenir et eu un orgasme. Rodney se releva surprit et regarda John qui se passait une main sur le visage.

Rodney : John ?

Il ne lui répondit pas, Rodney remonta vers lui et l’embrassa.

Rodney : John ?
John : Je sais pas ce qu’il m’est arrivé…désolé…

Le scientifique sourit avant de déposer un baiser sur la main de John qu’il enleva.

Rodney : C’est pas grave, je l’ai bien cherché je crois non ?

John sourit à son tour et attira le scientifique contre lui pour un long baiser enflammé avant de venir murmurer dans son oreille.

John : Tu m’as beaucoup manqué…
Rodney : Je vois ça…

Ils se regardèrent à nouveau avant d’éclater de rire puis Rodney se releva, provoquant un grognement de frustration de la part du militaire.

John : Où tu vas ?

Rodney se contenta de sourire avant de partir vers la salle de bain et de revenir avec une serviette. Il s’agenouilla aux côtés de John puis finit de lui enlever tout ses vêtements et entreprit de le nettoyer doucement, insistant sur certains endroits qu’il savait très sensibles chez le militaire. Ce dernier se mordit la lèvre.

John : Rodney…tu vas me le payer…
Rodney : Mais bien sur…

John se releva et l’attira à lui pour un baiser sauvage avant de se coucher sur lui. Il fit passer ses mains sous le t-shirt de Rodney et caressa doucement son torse, insistant sur les tétons du scientifique. Ces caresses furent accueillies par un soupir de plaisir de la part du canadien. John lui enleva son t-shirt puis son pantalon et son boxer canari. Il parcoura le corps de son canadien avec ses lèvres, s’amusant à exciter ses zones érogènes avant de revenir vers ses lèvres qu’il embrassa tendrement avant de se relever. Rodney rouvrit les yeux, surprit par l’arrêt de caresses. Il remarqua l’air soucieux de son compagnon.

Rodney : John qu’est ce qu’il y a ?
John : Je…j’aimerais te demander quelque chose mais je…enfin…j’ai peur que tu le prennes mal…

Il baissa le regard. Le canadien fronça des sourcils puis prit le menton entre deux doigts pour que John le regarde dans les yeux.

John : Tu sais que tu peux tout me dire John, je ne le prendrais pas mal et je ne te jugerais pas…

Le militaire se mordit la lèvre.

John : Eh bien…un de mes…fantasmes et de…

Il rougit et prit une longue inspiration.

John : Qu’on me fasse l’amour alors que je suis attaché.

Rodney ouvrit des yeux gros comme des billes et sa bouche forma un O silencieux.

John : Je n’aurais pas du te dire ça, excuse moi…

Il se releva et se leva mais Rodney attrapa son bras et le fit s’asseoir. Il posa sa main sur sa joue qu’il caressa doucement.

Rodney : Au contraire John, tu as eu raison de me le dire…dans un couple on doit pouvoir tout se dire…c’est juste que je suis surprit, je ne pensais pas que…que tu aimais ça mais…(il eut un petit sourire)…ça ne me dérange pas le moins du monde si tu y trouves du plaisir.
John : Vraiment ?

Rodney acquiesça avant de lui donner un baiser.

Rodney : Oui…

Ils se sourirent puis John se coucha pendant que Rodney récupérait de quoi l’attacher à la tête de lit, à savoir leurs deux t-shirts. Il prit son bras gauche et le couvrit de petits baisers mouillés avant de l’attacher. Il ne serra pas trop le lien et en fit de même avec le bras droit. Après lui avoir attaché le bras droit, il déposa des baisers sur son poignet puis descendit le long de son bras et l’embrassa dans le cou. Il passa sur lui et l’embrassa tendrement.

Rodney : Tu es bien sûr ?

Le militaire acquiesça, les joues rosies par le désir. Le scientifique l’embrassa à nouveau puis fit descendre ses lèvres dans son cou. En même temps, une de ses mains descendit le long de son torse, effleura légèrement son sexe et caressa doucement son intimité qu’il prépara doucement et amoureusement. Lorsqu’il sentit qu’il fut près, il entra doucement en lui. Il attendit qu’il soit habitué à sa présence avant de se mouvoir en lui. John se mordit la lèvre lorsque Rodney débuta un lent mouvement de va et vient. Son désir était à son paroxysme, il était entrain de vivre son fantasme. Des râles de plaisir s’échappèrent de ses lèvres. Dans un geste réflexe, il tira sur ses liens qui cédèrent un tout petit peu car Rodney ne les avait pas trop serrés, ne voulant pas faire mal à John. Bien que mis dans une situation inhabituelle, Rodney se prit finalement au jeu. Il approcha ses lèvres de l’oreille de John pour lui murmurer qu’il était tout à lui maintenant. Il sentit John venir sur son ventre et les contractions exercées sur le membre de Rodney le firent se libérer en lui.

John : Embrasse moi…

Rodney dévora littéralement ses lèvres. Il avait eu un de ces plus beau orgasme et ne savait pas si c’était du au fait qu’il n’avait pas touché John depuis plusieurs jours ou si c’était du au fait que John était attaché et donc livré à Rodney. Il se retira doucement puis détacha John. Ce dernier le prit dans ses bras et passa sur lui, couvrant son visage de baisers et caressant son corps. Ils étaient tous deux en sueurs et le souffle court.

John : Merci…
Rodney : Tu n’as pas à me remercier…c’était fantastique…

Ils s’embrassèrent une nouvelle fois puis se glissèrent sous les couvertures. Ils passèrent une bonne partie du reste de la nuit à s’embrasser, à se toucher, à se redécouvrir et ne s’endormir qu’au petit matin, épuisés par une folle nuit, mais heureux…

Chapitre 48 : Téléphone

Le téléphone de Rodney se mit à sonner, réveillant les deux hommes par la même occasion.

John : Keskisepasse ?

Le scientifique sourit en entendant la voix pas très réveillée de son compagnon il se pencha vers lui.

Rodney : Chhh, rien ne t’en fais pas, rendors toi…

Il déposa un baiser sur les lèvres de John qui y répondit avant de se retourner et de se rendormir. Rodney sourit puis répondit au téléphone en se levant. Il s’enveloppa dans un drap et sortit sans faire de bruit de la chambre.

Rodney : Allo ?
Jenny : Rodney ? C’est Jenny.
Rodney : Oh Jenny…heu…salut…
Jenny : Je dérange ?
Rodney : Heu non non…
Jenny : Au son de ta voix, je viens de te réveiller…je peux en déduire que ça s’est bien passé et vu l’heure qu’il est…

Le scientifique se mit à rougir, il ne voulait pas parler de sa sexualité avec sa sœur.

Rodney : Jenny s’il te plait…
Jenny : Si on peut même plus rigoler maintenant…enfin, j’ai une petite fille qui aimerais parler à ses papas…
Eilish : Papa !!
Rodney : Bonjour ma puce, comment tu vas ?
Eilish : A va…et papa ?
Rodney : Il va bien, il dort encore…
Eilish : Veux vous voir…

Le scientifique sourit.

Rodney : Nous arrivons ce soir ma puce, c’est promis.
Eilish : Zouette !! Ze t’aime !!! Tataaaaaaaaaa !!

Rodney éloigna quelques secondes le combiné de son oreille, craignant pour ses tympans.

Jenny : Rodney ? Rodney !
Rodney : Oui je suis toujours là…
Jenny : Les filles sont impatientes de vous voir…
Rodney : Nous arrivons ce soir pour le dîner.
Jenny : D’accord, soyez prudent…tu diras le bonjour à John de ma part.
Rodney : Je n’y manquerais pas, à ce soir…
Jenny : A ce soir.

Elle raccrocha, Rodney en fit de même et posa le téléphone sur la table. Il s’étira puis revint dans la chambre, il s’arrêta à la porte et s’appuya contre le chambranle de la porte et sourit. John était couché sur le ventre, une de ses mains posée sous sa tête et son autre bras posé sur le long du traversin. La couverture remontait jusqu’au creux de ses reins, laissant son dos à découvert. Rodney se mordit la lèvre devant cette vision plus que stimulante, il se dirigea vers lui et laissa tomber le drap autour de lui au pied du lit. Il monta sur le lit et se mit à califourchon sur John. Il le regarda quelques secondes avant de se pencher sur lui et de déposer une multitude de baisers sur le dos du militaire. Il partit du creux de ses reins et remonta le long de sa colonne vertébrale jusqu’à sa nuque. Il se coucha ensuite sur lui et posa sa tête sur la nuque de son compagnon qui commençait doucement à s’éveiller sous les douces caresses de Rodney.

John : Bonjour mon amour…
Rodney : Bonjour…comment tu te sens ?
John : Super bien, j’aimerais me réveiller comme ça plus souvent…
Rodney (souriant) : Pourquoi pas, mais à une condition.

Sentant le militaire gigoter sous lui, Rodney se coucha sur le côté pendant que John se tournait vers lui.

John : Laquelle ?
Rodney : Quand on sera sur Atlantis…je veux qu’on ait une vraie vie, je veux dire : pas de briefings tardifs ou autre…je veux pouvoir m’endormir à tes côtés chaque soir…
John : Rodney…tu sais que mon travail est très prenant et…

Le scientifique posa un doigt sur les lèvres de John pour le faire taire.

Rodney : Non John, pas cette excuse…on a tous les deux un travail difficile, je ne veux pas que ça nous bouffe et qu’à la fin on finisse par ne plus pouvoir se voir en peinture…

Il retira son doigt.

John : Je comprends Rodney…je comprends…

Il baissa le regard quelques secondes avant de le regarder à nouveau.

John : D’accord, c’est promis…

Le scientifique sourit puis attira John contre lui pour un long baiser. Le militaire passa ses bras autour de lui durant le baiser et se retrouva sur le scientifique. Lorsque le baiser se termina il releva la tête et se mordit la lèvre, Rodney était tout simplement magnifique, ses yeux bleus, contrastant avec le rouge de ses joues faisaient craquer le militaire.

Rodney : Quoi ?
John : Rien…tu es simplement magnifique…
Rodney : Et toi tu es fou…

Le militaire sourit avant d’embrasser Rodney à nouveau.

John : Au fait, qui s’était au téléphone ?
Rodney : Ta charmante fille à laquelle tu manques beaucoup…
John : Elle me manque aussi…
Rodney : Je lui ai dit qu’on serait chez ma sœur pour le dîner…
John : Comme ça on a encore du temps…

Il déposa des baisers sur le haut du torse de Rodney.

Rodney : John…on n’a pas le temps…
John : C’est mal me connaître…

Il lui fit un sourire coquin avant de recommencer ses baisers, mais Rodney l’arrêta une nouvelle fois et échangea leur position, se retrouvant ainsi au dessus de John.

Rodney : J’ai une petite question à te poser…
John : J’écoute chéri…

Pendant ce temps là ces mains se baladaient sur le dos de son compagnon.

Rodney : John…

Il leva les yeux au ciel.

Rodney : J’aurai une question…à propos d’hier soir…

Le petit sourire de John disparut, ainsi que les caresses sur le dos de Rodney.

John : Oh…heu…je…
Rodney : Il n’y a pas à être gêné tu sais…même si je ne suis pas fana de ce genre de choses…

Il eut un petit sourire.

Rodney : J’ai bien aimé…enfin, je pense que tu l’as vu…
John : Oui, je…je sais que je n’aurais pas du…

Rodney le stoppa d’un baiser.

Rodney : Je te l’ai déjà dit, tu as très bien fait…je suis touché que tu m’ai fait confiance et que tu m’ai parlé de ton fantasme…

John posa sa main sur la joue de son compagnon et la caressa doucement. Une larme coula le long de sa joue.

Rodney : Hey, ne pleure pas…ça n’en vaut pas la peine…
John : Je sais…je suis…je suis heureux…

Les deux hommes se sourirent avant de s’embrasser. Le militaire reprit ses caresses sur le dos de Rodney.

John : Alors, c’était quoi ta question ?
Rodney : Ma ques…ah oui…pourquoi ce fantasme en particulier ?

John se mordit la lèvre pendant qu’il réfléchissait.

John : Eh bien pour tout te dire…c’est depuis que…que je suis avec toi…
Rodney : Ah bon ? Mais…pourquoi ?
John : Avec toi…c’est la première fois que j’ai des relations avec un homme…je n’ai pas le même rapport dominant/dominé quand dans une relation avec une femme…avec toi je sais que…que je peux te faire confiance, que je peux te laisser le contrôle…et en te laissant m’attacher, je sais que je n’ai plus le contrôle…
Rodney : Oh…je vois…jamais je…enfin je ne pensais pas que tu te sentais à ce point en confiance avec moi…
John : C’est le cas, Rodney…

Le scientifique les fit basculer sur le côté avant d’embrasser passionnément son compagnon. John répondit à ce baiser en serrant Rodney contre lui, les mots étaient à présent inutiles…

Chapitre 49 : Cauchemar

DEUX JOURS PLUS TARD

Rodney et John se trouvaient dans la chambre d’amis de la maison de Jenny, ils étaient arrivés la veille, tard dans la nuit, leurs retrouvailles s’étaient étalées sur toute la journée. Alors que Rodney dormait sans problème, John avait un sommeil agité. Il tournait et se retournait dans son lit avant de se réveiller en sursaut. Il était couvert de sueur et se passa une main sur le visage. Il regarda Rodney, le scientifique dormait encore, imperturbable. N’ayant plus très envie de dormir, John se leva sans faire de bruit. Il prit son t-shirt, l’enfila puis sortit de la chambre sans faire de bruit à nouveau. Il descendit l’escalier et se dirigea vers le patio. Il se posta devant la fenêtre et observa le ciel. Son regard s’attarda sur les constellations, celles que son père lui avait apprises dans sa jeunesse. John soupira, son père…cela faisait plusieurs années qu’il ne lui avait pas parlé, une bonne vingtaine même…Son père, un grand magnat de l’industrie, avait vu d’un mauvais œil l’intérêt de son fils pour les machines volantes. Quand John avait souhaité entrer à l’académie, son père avant grandement tenté de le dissuader mais le jeune homme n’en avait fait qu’à sa tête. Son père et lui étaient entrés dans une grande dispute et John avait récupéré toutes ses affaires avant de partir de la maison. Depuis il n’avait jamais reprit contact avec lui, ni avec sa mère. Juste avec son frère mais leur relation n’était pas des meilleures. Il soupira encore, au moins, Rodney s’entendait bien avec sa sœur, c’était déjà ça…

Rodney : Pourquoi tu soupires comme ça ?

Le scientifique enlaça John par derrière et se colla contre lui.

John : Rien rien…qu’est ce que tu fais debout ?
Rodney : Je me suis réveillé lorsque je me suis rendu compte que ma bouillotte personnelle avait disparu…

Le militaire eu un petit sourire et posa sa main sur la nuque du canadien.

Rodney : Alors, je peux connaître la raison qui t’a fait te lever du lit ?
John : Je ne veux pas t’embéter avec ça…
Rodney : John…il me semble qu’on en a déjà parlé…on peut, et même on doit tout se dire…
John : Je sais…mais dans ce cas là ça n’en vaut pas la peine…

Le scientifique soupira et se décolla du militaire avant de le faire se tourner vers lui.

Rodney : John je t’en prie…

Le militaire le regarda quelques secondes avant de détourner le regard et de s’humecter les lèvres. Son regard se posa sur une photo de Madison, Jenny et Caleb.

John : C’est mon père…j’ai rêvé de lui…
Rodney : Oh…dit, tu ne m’a jamais parlé de lui…
John : Parce qu’il n’y a rien à dire justement.
Rodney : Au contraire, il doit y avoir beaucoup de choses à dire…

Il posa sa main sur la joue du militaire. Ce dernier ferma les yeux et cola un peu plus sa joue contre la main de Rodney.

John : Lui et moi on est en froid depuis que je suis entré à l’armée. Fin de l’histoire.
Rodney : Tu sais, mon père et moi on était en froid aussi…Ca a duré pendant 5 ans, puis Jenny a prit les choses en main et a organisé un dîner avec mon père…on s’est crié dessus pendant une heure et ensuite…on est tombé dans les bras l’un de l’autre, réalisant que tout ceci avait était stupide…
John : La situation est différente, ça va faire presque 20 ans que je n’ai pas parlé à mon père…et puis, je ne suis pas sur de vouloir…
Rodney : Et si moi je le veux ? Si un jour Eilish veut rencontrer son grand père ?

Le militaire rouvrit les yeux et eut un sourire ironique.

John : Alors là, c’est même pas la peine d’y penser…mon père pense que l’homosexualité c’est…quelque chose de pervers…

John baisa le regard, triste. Rodney le remarqua et prit le militaire dans ses bras.

Rodney : Je t’interdis de penser que notre relation c’est de la perversion…
John : Je n’ai jamais pensé ça…c’est juste que…

Le scientifique força son compagnon à le regarder.

Rodney : Ecoute moi, je t’aime, tu m’aimes…l’amour c’est un sentiment pur, sans perversité…enfin ça dépend mais dans notre cas c’est quelque chose de pur…de beau…ne le laisse pas gâcher ça…

John sentit ses yeux s’emplir de larmes mais aucune de ces larmes ne coula sur ses joues.

John : Tu as raison…ne le laissons pas gâcher ça…

Il lui sourit puis l’embrassa tendrement.

John : Je suis toujours en contact avec mon frère…je pourrais l’appeler demain…

Le scientifique acquiesça en souriant.

Rodney : Excellente initiative…

Le militaire lui sourit puis l’embrassa une dernière fois avant de prendre sa main dans la sienne et ils remontèrent dans leur chambre.