Rodney, Enrique & Javier (OS-Song) [T]
Résumé: Bah je veux pas spoiler, après tout! Lisez et vous verrez!
Contenu: DÉPRAVÉ!!
Disclaier: L'univers de Stargate ne m'appartient pas…
Song: Tonight (I'm f*ckin' you) - Enrique Iglesias (oui, oui, la version ORIGINALE EXPLICITE existe bel et bien!!)
McKay revenait d'un congé sur Terre et il avait eu tout juste le temps, à la dernière minute, d'acquérir à la demande de son nouvel ami, le Major Lorne. Nouvel ami était peut-être un euphémisme car Lorne avait réussis à convaincre le scientifique de lui laisser lui faire une fellation en échange de ce grand service. Mais McKay voulait retarder le moment le plus possible.
Après que le scientifique en question eut terminé de déballer son sac, et que le Major l'ait contacté au moins trois fois par l'intermédiaire de son oreillette, le scientifique tapa à la porte du militaire. Aussitôt, le propriétaire des lieux ouvrit la porte.
-Dites donc, vous en avez mit du temps!, se plain le Major, mais excité du retour tant attendu du scientifique.
-J'ai été pas mal occupé!
-Alors, vous l'avez?
-Vous devez savoir que j'ai passé des heures à le chercher et que j'ai dû passer par plusieurs endroits pour arriver à l'avoir au grand complet!
Les yeux du Major s'illuminèrent de milles feux, comme la première fois où il vit un vrai avion de chasse dans son enfance… Il devait se l'admettre, McKay pouvait parfois être admirable, mais il ne lui dirait jamais.
-Rodney, je vous trouve adorable!
Avant de lui tendre le Memory Stick, Rodney ajouta.
-Vous m'en devez une! Et une grosse en plus!, s'exclama le scientifique, sans vraiment vouloir faire allusion à la fellation qu'il lui devait, mais aussitôt il se rendit compte de ce qu'il avait dit en voyant l'air du Major.
-C'est quand vous voulez!, répondit le Major, de son air gourmand.
McKay déposa la Memory Stick dans la main tendue du Major, qui excité comme une petite boule d'énergie, se dirigea vers son ordinateur portable personnel déjà prêt à recevoir son contenu. Avant de se détourner pour quitter les lieux, McKay ajouta.
-Ha Evan! Je vous ai ajouté une pièce inédite, au contenu plutôt... explicite! Ne me demandez SURTOUT pas comment j'ai fais pour l'avoir! Considérez que c'est votre cadeau d'anniversaire un peu à l'avance!
Les yeux encore plus brillant d'admiration et d'excitation du Major se posèrent sur le scientifique aux airs de gros Teddy Bear et sans tarder, il bondit du lit et lui sauta au cou.
-Alors là!! C'est vrai que je vous en dois une GROSSE. McKay!!!
Rodney, qui ne détestait pas ce contact, repoussa à contre coeur le petit homme surexcité, voulant à tout prix retarder le moment.
-Merci milles fois!!!
-Y a pas de quoi! Bon, je dois y aller, Elizabeth veut vraiment me voir!. mentit-il en sortant rapidement des quartiers du Major.
Evan sauta sur son lit et appuya sur le bouton "Lecture". Ce qu'il allait entendre n'était pas pour lui déplaire. La voix chaude et suave du chanteur latino se fit entendre et le sourire aux lèvres, le militaire commença à se dandiner au rythme entrainant de la chanson.
"I know you want me
I made it obvious that I want you too
So put it on me
Let's remove the space between me and you
Now rock your body
Damn I like the way that you move
So give it to me
'Cause I already know
What you wanna do
Here's the situation
Been to every nation
Nobody's ever made me feel the way that you do
You know my motivation
Given my reputation
Please excuse me I don't mean to be rude
But tonight I'm fuckin' you
Oh you know
That tonight I'm fuckin' you
Oh you..."
-MCKAY!!!!, cria presque le Major dans son oreillette.
-Y a quelque chose qui va pas, Lorne?, demanda Rodney, encore dérangé par le militaire.
-Non, ça marche du tonnerre! Par contre, je ne m'attendais vraiment pas à ça!, dit-il, la chanson continuant de jouer en fond.
-J'ai dis que c'était une version explicite, vous vous attendiez à quoi?
-Je peux savoir ce que vous avez fait pour vous la procurer?
-J'arrive dans le bureau d'Elizabeth!, mentit-il encore. AU REVOIR MAJOR!!
Et McKay mit fin à la conversation.
-Sacré McKay!
"… You're so damn pretty
If I had a type then baby it would be you
I know you're ready
If I never lied then baby
You'd be the truth
Oui, Lorne avait demandé à McKay de lui trouver le nouvel album d'Enrique Iglesias. Lorne en avait BESOIN pour attirer un mec dans son lit. Oh mais, pas n'importe lequel. Un latino bien nantit qui était sur la base depuis à peine trois semaines et qui avait déjà couché avec la moitié des gays de la Cité. Il avait dépassé le record de vitesse. Pour un petit nouveau, il avait brassé pas mal de cages. Ce mec travaillait aux cuisines, on pouvait même le voir derrière le comptoir, dépendaient des heures. Il avait un fort accent latino, qui le rendait encore plus sexy et désirable, même quand il vous demandait: "Pomme de terrre rrronde ou en purrrée?" Il était plutôt bien bâtit et proportionné. Il avait le teint mât et une chevelure à faire damner un Saint.
Javier. C'était son nom. Ra-Vi-Ère. Evan se le répétait dans sa tête et ça l'excitait déjà.
Evan avait expliqué à Rodney comment il allait se servir de cet album et en échange, il l'avait convaincu de le laisser lui faire une fellation. Ce bon vieux McKay avait fait tout ça pour une fellation, qui ma foi allait être la meilleure qu'il eut jamais connu. Lorne avait réussis à le convaincre avec un seul argument. Carson Beckett. Rodney en était éperdument amoureux, mais sa maladresse l'empêchait de lui déclarer sa flamme. Et aussi, il avait peur. Peur de perdre son amitié, de perdre toute crédibilité à ses yeux. Peur de perdre sa réputation. Bref, Evan lui avait proposé de lui faire cette fellation pendant que Rodney serait libre d'imaginer ce qu'il voudrait. Il pourrait même l'appeler Carson si ça lui chantait. Les deux étaient gagnant dans cette histoire. Oui, parce qu'aux yeux des gays de la Cité, se taper McKay, Beckett ou même Sheppard était l'ultime mission qu'ils s'étaient donnés dans les soirées de "mecs" un peu dépravés.
Here's the situation
Been to every nation
Nobody's ever made me feel the way that you do
You know my motivation
Given my reputation
Please excuse me I don't mean to be rude
But tonight I'm fuckin' you
Oh you know
That tonight I'm fuckin' you
Oh you know
That tonight I'm fuckin' you
Oh you know
That tonight I'm fuckin' you
Oh you know
Le Major Evan Lorne avait en effet couché avec beaucoup d'hommes. Il avait d'ailleurs organisé les premières soirées spéciales entre "mecs" d'Atlantis et avait couché avec TOUT les gays de la Cité et le faisait encore et encore. Avant d'arriver sur Atlantis, il avait couché avec des hommes de toutes les nationalités, mais personne ne lui avait fait autant d'effet que ce Javier. Il était très motivé pour arriver à ses fins et il donnerait même sa réputation de bon soldat bien droit pour l'avoir dans son lit TOUTE une nuit. Mais le mec en question n'avait même pas encore remarqué qu'il existait, malgré les regards insistant que le jeune major lui faisaient aux mess. Il n'avait pas posé son regard sur lui une seule fois. Du moins, c'est ce qu'Evan croyait. Parce que dès qu'il avait le dos tourné, le cuisinier le mangeait littéralement des yeux. Javier aimait être désiré. C'était sa tactique.
Tonight I'm gonna do
Everything that I want with you
Everything that you need
Everything that you want
I wanna honey
I wanna stunt with you
À tout moment de la journée ou de la nuit, sans crier gare, le Major pouvait se mettre à rêver ou à penser à lui, à fantasmer sur son corps, sur ce qu'il lui ferait, sur ce qu'il lui susurrerait à l'oreille. Il imaginait ses grandes mains sur son petit corps brûlant de désir. Il imaginait sa verge prendre toute la place dans sa main ou ailleurs. Des feux lui brûlaient au ventre juste d'y penser. Même une fois en salle de debriefing, il lui était venue une pensée très érotique et il avait même commencé à bander et il avait chaud dans tout son corps. Il aurait été très gêné si ça avait continué. Si le Dr Weir ne l'avait pas sortit de sa rêverie.
From the window to the wall
Gotta give you my all
Winter and the Summertime
When I get you on the springs
I'mma make you fall
Il allait mettre ce mec au supplice. Il allait le rendre fou. C'est ce qu'il voulait faire. Il ne savait pas encore comment il allait faire pour que Javier le cuisinier bien nantit n'arrive à le remarquer, mais il allait bien trouver. Le Major avait plus d'un tour dans son sac et il n'avait surtout pas la langue dans sa poche.
You got that body
That make me wanna
Get up on the floor
Just to see you dance
And love the way
You shake that ass
Turn around
And let me see them pants
Et c'est arrivé comme ça, sans qu'il n'ait à le mettre au supplice, ni à dire quoi que ce soit d'ailleurs. Il y eut du bouches à oreilles durant les soirées privés entre "mecs". Vers les 19h, Javier finissait son quart de travail et Evan montait aux mess. Le télé-porteur s'était ouvert sur le Major et bizarrement, Javier était resté à l'intérieur, invitant plutôt le Major à entrer. Evan passa sa main devant le détecteur, qui ferma la porte et aucun des deux n'appuya sur une destination à l'écran. Ils étaient là, à se détailler, de haut en bas, même à se déshabiller du regard et à se dévorer des yeux. Aucun des deux n'osa dire un mot, le regard maintenant plongé dans celui de l'autre. Javier avait une bonne tête de plus que le Major, mais ça ne le gênait pas. Il aimait bien, en général, que ses conquêtes soient plus grande que lui.
You're stuck with me
I'm stuck with you
Let's find something to do…"
Evan imaginait ce grand latino en train de le baiser dans cet endroit si étroit, et il avait très chaud. Son coeur battait de plus en plus vite, sa bouche s'asséchait. Il n'avait jamais remarqué la profondeur de ses yeux qui étaient d'un vert émeraude. Lorsqu'il ouvrit sa bouche charnue, Evan cru qu'il allait l'embrasser.
-Ce soirr, vingt-trrois heurres, dans mes quarrtiers! Ne soit pas en rretard, finit par dire le latino avant de passer sa main devant le détecteur et de sortir du télé-porteur, laissant Evan sans mot. Il monta aux mess, se remplir la pense pour être en grande forme pour la nuit. Oui. Il en devait vraiment une grosse à McKay, même s'il n'eu pas besoin d'Enrique pour tomber dans les bras du grand latino. Mais ça, McKay n'était pas obligé de le savoir.
Sujet: Rodney, Enrique & Javier (OS-Song) [T] 