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 Désirs d'enfants (F)

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althéa
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MessageSujet: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyMar 6 Fév 2007 - 10:14

Titre : Désirs d'enfants
Auteur : Luna=Althéa
Genre : Un peu de tout, même si le SHWEIR reste le centre de la fic. Du Carson/Laura également...et j'en dis pas plus ^^
Indication : Suite de Confrontation et Union. C'est une sorte de 3ème et dernière partie. Fic longue.

Disclamer : J'écris pour le plaisir, les personnages ne m'appartiennent pas, à l'exception cependant du personnage de Lucie Johnson.
Résumé : Un mariage s'organise tandis que d'autres couples se forment à leur tour ; alors que la vie continue sur Atlantis, entrecoupée de missions, de doutes, de projets... Je ne suis pas convaincue que c'est un bon résumé, mais je peux pas faire mieux ! Je risque de trop en dire après. J'espère au moins que ça vous donne une légère idée !

Bonne lecture ! Wink
_______________________________________________________________


Le lendemain, John et Elisabeth entrèrent dans le mess, main dans la main, et avec un grand sourire aux lèvres. Ils n’avaient jamais paru aussi heureux qu’en cette instant.
Le reste de SG1, ainsi que Carson étaient déjà attablés. Les deux leaders se dirigèrent donc vers eux. Après le classique échange de « bonjour », ils s’assirent en silence. Rodney les dévisagea un instant ; voyant l’absence de réactions de ses deux amis, il se lança :
- Alors ? Vous n’avez rien à nous dire ?
- Oh si, dit John, faisant mine d’avoir oublié. Elisabeth a dit oui !
- Toutes nos félicitations, dirent-ils en cœur
- Merci. Je vois que tout le monde était au courant sauf moi ! Je sais pas trop si je dois être vexée ou ravie. Mais vu tout ce que vous avez fait pour nous, je vais dire ravie ! dit Elisabeth
- Ne vous inquiétez pas, je suis arrivé juste avant vous Elisabeth, dans l’échelle des gens au courant ajouta Rodney

John fronça les sourcils.

- McKay vous n’allez pas recommencer !
- Je ne faisais qu’énoncer une vérité, c’est tout !
- En tout cas, Elisabeth a raison, je ne vous remercierai jamais assez pour tout ce que vous avez fait. Grâce à vous la soirée est inoubliable.
- Ça nous a fait plaisir Sheppard, sourit Ronon.

A partir de là, la conversation tourna forcément autour du mariage et les futurs mariés furent assaillis de questions.
- Alors maintenant il va falloir préparer le mariage ! dit Teyla
- Vous avez choisi une date ? demanda avidemment Rodney
- Préparer une liste d’invités ? se renseigna Beckett
- Une liste de cadeau également ? renchérit Ronon
- Vous faites ça sur Terre ou sur Atlantis ?? questionna à nouveau McKay
- Et le repas ? s’informa Teyla
- STOP !!!! Vous avez pas bientôt fini ! Vous voulez me dégoûter ou quoi ? s’écria John.

Tout le monde échangèrent des regards mi amusés mi surpris
- On a pas encore parlé de tout ces détails, leur expliqua Elisabeth
- Ah bon ? demanda Rodney, incrédule. Mais alors, vous avez fait quoi hier ?

John et Elisabeth échangèrent un regard complice. Ils n’eurent pas besoin de s’expliquer.
- Oh, je vois. Bravo, vous ne pensez qu’à ça !
Elisabeth ne put s’empêcher de rougir.
- Au moins, nous, on ne passe pas nos soirées à bidouiller un appareil ancien ou à faire des calculs répondit John. De plus, on assume complètement nos sentiments. Ce n’est pas comme certains…

Plusieurs personnes se sentirent soudain mal à l’aise autour de la table. John n’avait visé aucun de ses amis en particulier, mais certains voyaient très bien où il voulait en venir. De ce fait, la table se vida rapidement. Teyla et Ronon prétextèrent qu’ils avaient un entraînement à mener. Carson courut dans son infirmerie (heureusement que Laura n’était pas là, pensa-t-il), et Rodney rejoignit son grand ami...le laboratoire. Finalement, John et Elisabeth purent finir en paix leur petit déjeuner !

A 10h, l’équipe du colonel Sheppard se retrouva en salle de réunion. Une mission était prévue pour la fin de matinée.
Elisabeth entra et déposa le dossier sur la table.
-P3X342 ! Une petite planète qui me tient à coeur. La première équipe l’ayant visitée a fait le tour en jumper. Elle n’a détecté aucun signe de vie.
-Pourquoi nous y intéressons nous alors ? s’informa Teyla
-A environ 10 min de la porte se trouve un petit autel. Le plus intéressant, c’est que tout autour de cet autel se trouve des stèles. Apparemment, elles raconteraient une histoire dans le langage des anciens. C’est pourquoi, je vais me joindre à vous et essayer de les déchiffrer pour savoir où se trouve l’E2PZ.

Rodney écarquilla à les yeux, comme ci un mot magique venait d’être prononcé.

-Vous avez dit E2PZ ?
-C’est bien cela Rodney, répondit le Dc Weir en souriant. D’après le rapport, la stèle se trouvant face à l’autel représente une gravure. Un homme se tient face au soleil, avec un objet dans les mains qui ressemblent fortement à un extracteur. Il se pourrait qu’il soit caché à l’intérieur de l’autel.
-Quand est ce qu’on y va ? demanda-t-il avidement
-Dans une heure si vous êtes prêts !
-Mais qu’attendons-nous ?!


Dernière édition par le Ven 22 Juin 2007 - 18:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyMar 6 Fév 2007 - 15:37

Sur P3X342

Le vortex venait tout juste de se refermer derrière les 5 membres de SGA-1. John descendit les marches, tout en enlevant le cran de sécurité de son P-90.
-Même si cette planète était inhabitée la dernière fois, des personnes ont pu y venir, alors restez sur vos gardes !

C’est d’un pas assuré qu’ils avancèrent vers le lieu sacré. Sur le chemin, Elisabeth se reprocha de John et entama la conversation :
-Je repense à ce matin. Il faudra qu’on organise le mariage. Même si je sais que les questions t’ont un peu effrayé, j’ai bien peur qu’il faudra qu’on y répondent…
-J’en suis conscient. Et je ne suis pas effrayé. C’est juste que sur le coup, penser à tout ça…
-Je sais…
-Tu as des souhaits particuliers ? s’.ah oui, j'ai étrangement beaucoup de mal avec les persos de Ronon et Teyla, donc désolée pour les fans. Ils sont présents dans les fics mais moins que les autres tout de même.informa John. Tu veux déjà un mariage simple ou une grande fête ?
-Je veux un grand mariage bien sûr ! répondit précipitamment Liz

Elle s’arrêta, gênée et regarda John. Ce dernier la fixait d’une expression indéchiffrable.
-Enfin, si tu le veux toi aussi. Mais j’avoue que c’est un jour pas comme les autres et j'en ai toujours rêvé.
-J’étais sûre que tu voulais un beau mariage ! dit-il en dévoilant un sourire. Et c’est mon souhait également. Je veux que cette journée soit inoubliable !
Elle sourit à son tour.
-J’ai de la chance de t’avoir
-Et c’est maintenant que tu t’en rends compte ?! la taquina-t-il
Le Dc Weir leva les yeux au ciel en guise de réponse.
-Et sinon tu préfères que la cérémonie se déroule sur Terre ou sur Atlantis ? continua John
-Je sais pas trop, je ne voudrais rien t’imposer…mais j’avais pensé à Atlantis. C’est notre maison après tout, c’est ce qui nous relie tous les deux. Mais si tu ne veux pas, ça ne me dérange pas…
-Pas du tout. Je suis même content que tu penses ça.
-Vraiment ? Pourtant tu as plus d’attache que moi sur Terre. Tu as tous tes amis et ils ne pourront certainement pas venir. A moins qu’on puisse avoir une ou deux autorisations.
-J’ai des amis encore plus proches sur la cité maintenant. Et les faire venir sur Terre aurait été problématique aussi. Me marier devant les atlantes, je trouve ça très bien.
-Et toi, tu as des choses que tu voudrais faire ? demanda à son tour Elisabeth
-Disons que j’avais réfléchi à quelques points. On aurait pu faire la cérémonie dans la salle d’embarquement. C’est l’une des pièces les plus vastes, et avec la porte des étoiles, je trouve que le mariage aura un certain cachet.
-Tiens c’est une bonne idée ! Et la réception, sur le continent ?
-Oui pourquoi pas. Les athosiens pourront profiter également de la fête.
-J’ai déjà hâte d’y être. Par contre, on devra reprendre notre conversation plus tard, nous voilà arrivés.

Ils avancèrent encore un peu avant de s’arrêter pour observer les lieux. Une ambiance de paix, de plénitude se dégageait de ce cercle de pierre.
-C’est vraiment, reposant commenta Teyla.
-Oui, tout à fait, acquiesça Ronon (1)

Ils se placèrent ensuite face à l’autel. C’était un monticule de pierre rectangulaire d’une hauteur d’environ un mètre. Sur la partie gauche de l’autel, un trou avait été taillé à l’intérieur de la pierre. Il laissait un espace suffisant pour y laisser passer une main, et ce devait être son utilité. En effet, on pouvait encore apercevoir, malgré l’érosion dû au temps, un dessin représentant une main.
-Je pense que l’on doit poser sa paume sur le dessin, et l’autel doit s’ouvrir, donnant ainsi un accès à l’E2PZ, observa McKay.
-Et il n’y a pas de danger ? Tout le monde peut y avoir accès? s’étonna John. Non parce que si c’est le cas, l’E2PZ ne doit plus y être depuis le temps.
-Malheureusement ou heureusement, je suis certain que ce n’est pas si simple.
-En tout cas, je ne risque pas de mettre ma main là dedans sans savoir à quoi m’attendre. Je suis devenue méfiant depuis notre séjour dans la communauté des quinzes. (2)

Pendant ce temps Elisabeth parcourait les différentes stèles, toutes accompagnées de légendes. Elle se rendit compte qu’elle n’aurait pas de difficulté à traduire les inscriptions.
Grâce à l’aide de Rodney, la traduction fut terminée au bout d’une heure et demi pour la plus grand joie de leurs trois partenaires qui commençaient à s’ennuyer fermement. Ils avaient parcouru les alentours avant de revenir rapidement. Il s’étaient avancés jusqu’à la forêt environnante, qui s’étendait à une cinquantaine de mètres, mais ils n’avaient rien vu d’anormal.
Elisabeth commença alors son explication

-D’après ce que nous avons compris, c’est une sorte d’histoire…ou plutôt de conte religieux sur le pouvoir d’une pierre sacré. Selon, cette légende, cette pierre renferme une importante source d’énergie. Nous supposons, grâce à la gravure, que cette pierre est un E2PZ. Et le trouver, nous serez très utile notamment pour recharger le bouclier d’Atlantis.
-Et comment le récupère-t-on ? demanda le runner
-J’y viens. Si nous avons bien compris, l’E2PZ se trouve dans l’autel et les seules personnes qui ont le pouvoir de le prendre sont les anciens.

John souleva les sourcils
-Ce qui voudrait dire que nous le pouvons ?
Rodney eut un petit rire
-Oui, enfin plus exactement ceux qui ont le gène ATA colonel. Donc vous allez devoir vous y coller.
-Oh ça va ! Et puis après tout, vous l’avez vous aussi. Alors vous n’avez qu’à essayer.
Elisabeth secoua la tête
-En fait, John, je crois qu’il serait plus prudent que tu essaies car tu as le gène depuis toujours, ce qui n’est pas le cas de Rodney
-Très bien, si même ma fiancée veut m’envoyer à la mort, je n’ai plus le choix.

Il se plaça devant l’ouverture, inspira et posa sa main. A peine quelques secondes plus tard, deux plaquettes de pierre se refermèrent sur lui, entourant son poignet.
-Voilà, je suis coincé ! Je savais que j'aurais pas dû faire ça. On fait quoi maintenant ?
-On attend ? proposa Teyla

Soudain, John se crispa de douleur
-John, qu’est ce qui se passe ? s’inquiéta Elisabeth
-Il y a un truc qui est en train de me lacérer la peau …
En effet, Ronon pointa du doigt l’endroit où se trouvait le poignet de Sheppard. Un mince filet de sang coulait le long de la pierre.
-Oh c’est pas vrai, gémit Elisabeth.
Sans attendre, elle courut vers les stèles, pour pouvoir trouver une solution. Elle avait dû louper un passage, forcément. Elle fit le tour des six menhirs une à une, mais elle ne trouvait rien.

-Elisabeth, appela Teyla. Regardez, il y a une inscription au bas de la gravure qui se trouve face à l’autel.
Le Dc Weir se précipita face à la pierre représentant l’homme qui tenait l’E2PZ. Une simple phrase, inscrite en tout petit caractère apparaissait. Elle leur avait échappé.
-« Le sang…répandu », non, c’est pas ça. « Le sang versé …permettra le choix ».
-C’est quoi ce charabia ? demanda Ronon
-Je ne sais pas...je ne comprends pas.
-Si, c’est clair, s’exclama Rodney. Il vérifie si la personne est bien une ancienne, en analysant son sang. Si c’est oui, l’E2PZ sera à notre portée. Sinon…
Elisabeth échangea un regard paniqué en direction de John.
-Et le choix prend combien de temps ? s’informa John, les dents serrés.
-Je n’en sais rien Colonel.

Aussi tôt dit, aussitôt fait. Les plaquettes emprisonnant la main du colonel s’écartèrent brusquement. Ce dernier retira vivement son poignet ensanglanté.
-Je crois que vous avez réussi le test mon Colonel, sourit de soulagement Teyla.
Elisabeth rejoignit John et entoura son poignet d’un bandage.
-Est ce que ça va ?
-Oui, ne t’inquiètes pas. C'est superficiel.

Un bruit sourd se fit alors entendre. Le dessus de l’autel était en train de coulisser…Les deux leaders, suivi du reste de l’équipe se penchèrent pour voir apparaître…

Je décline toute responsabilité quant à cette coupure Désirs d'enfants (F) Sad20pan.
Alors, E2PZ ou pas E2PZ ???

(1) Etrangement, j'ai beaucoup de mal avec les persos de Ronon et Teyla, donc désolée pour les fans. Ils sont présents dans les fics mais moins que les autres tout de même.
(2) cf saison 1 au cas où^^
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyMar 6 Fév 2007 - 19:42

Les deux leaders, suivi du reste de l’équipe se penchèrent pour voir apparaître…

Un E2PZ !

-OUI ! s’écria Rodney !

Les autres étaient figés, observant la petite tour de cristal comme ci s’était la première fois qu’il en voyait une. D’une certaine manière, c’était le cas, cela faisait tellement longtemps qu’il en cherchait un et il avait enfin trouvé un E2PZ.
Elisabeth retrouvant sa lucidité, doucha l’excitation de Rodney
-Du calme, il est peut-être à plat !
-Merci d’être aussi positive Elisabeth, dit –il sur le ton de l’ironie.
-Elisabeth a raison, ajouta John, ça ne sert à rien de se réjouir trop vite. Sinon la déception n’en sera que plus grande.
-On a deux possibilités, soit on reste là à se ronger les sangs, soit on rentre pour que je puisse faire des tests.
-Très bien, on y va !

Rodney se pencha un peu plus pour récupérer l’extracteur. Il souffla de soulagement lorsqu’il vit qu’il pouvait le prendre sans encombre. Il n’y avait pas de pièges, rien, seulement cet E2PZ tout poussiéreux. Il le regarda quelques minutes, un sourire béat sur le visage. Cette fois ci, c’était la bonne, il en était sûr. Celui-ci fonctionnerai ! Il le fallait !

C’est ainsi que l’équipe repartit vers la porte. Rodney était en tête, serrant précieusement contre son corps l’E2PZ à la manière d’un nouveau né. Ses amis le comprenaient parfaitement. Depuis le temps qu’Atlantis en rêvait. Si jamais, par chance, il fonctionnait, le bouclier pourrait enfin protéger la cité contre les wraiths, et ce serait un atout non négligeable en cas de nouvelle attaque.

Lorsqu’ils arrivèrent sur l’antique cité, la nouvelle que l’équipe du colonel sheppard avait trouvé un E2PZ se répandit comme une traînée de poudre.
-Elisabeth, est ce que je peux aller faire les essais ? demanda Rodney, au comble de l’excitation.
-Bien sûr, allez-y. Et ramenez nous des bonnes nouvelles, cria-t-elle alors que le scientifique courait déjà à travers les couloirs.

/

Dans le laboratoire, l’E2PZ était couvert de capteurs censés déterminer la puissance contenue à l’intérieur.
Rodney était assis sur son habituel tabouret, dévisageant l’écran de son ordinateur qui devait faire apparaître les résultats d’une minute à l’autre. Un stylo dans les mains, il ne cessait de le faire tourner.
Soudain, Radek entra en trombe dans la pièce :
-J’ai appris la nouvelle ! Alors ?
-Il faut patienter encore peu
-C’est insoutenable !
-Je sais !...Pourquoi vous êtes tout seul, les autres scientifiques ne vous ont pas accompagné ?
-Ils vous connaissent. Personne ne doit vous déranger pendant votre travail
-Qui leur a dit ça ?
-Mais vous Rodney ! repondit Zelenka avec un sourire sur le visage.

Le Dc McKay allait répliquer, lorsque un bip retentit. Les deux scientifiques échangèrent un regard où se mélangeait la crainte et l’espoir. Un pourcentage s’afficha alors.
-Oh mon dieu ! s’écria Rodney Vous… vous lisez la même chose que moi ?
-Oui, je crois…100%…il est chargé à 100% !
-C’est un miracle !

Ne pouvant plus contenir son émotion, Rodney sauta dans les bras de son confrère en poussant un cri de joie. Zelenka, emporté par les évènements, resserra ses bras autour de lui et lui tapota amicalement les épaules.
Puis ils se séparèrent, croisèrent leurs bras et commencèrent à danser. La voix de Rodney s’ajouta à cette folle débandade : « il est chargé !! il est chargé !!… » Radek, quant à lui, suivit son compagnon, en entamant cette litanie en russe. (désolée, grand moment de solitude pr ce passage^^lol, ça devait être une longue journée le jour où je l'ai écrit).

Ronon et John passaient dans le couloir lorsqu’ils entendirent deux personnes...chanter. Enfin, si on pouvait appeler ça chanter.
Ils s’avancèrent jusqu'à l'origine du bruit : le laboratoire de McKay. Ils virent alors les deux scientifiques dans une situation un peu embarrassante.
-Je vois qu’on s’amuse bien ici, lança John.

A l’entente de la voix de son supérieure et ami, Rodney se stoppa. John fut un peu déçu de voir que McKay n’avait pas l’air gêné.
-Oui et il y a de quoi ! L’E2PZ est plein, John.
-Vous plaisantez ?
-Pourquoi croyez vous qu’on dansait ! 100%, c’est affirmatif ! Le bouclier d’Atlantis va enfin pouvoir être à nouveau opérationnel.
-C’est absolument génial !… Pour une fois, je n’aurais pas souffert pour rien. Allez Ronon, pour le coup, danser avec moi !
-Même pas en rêve Colonel !
-Oh, ça va Ronon, vous pourriez être cool pour une fois. C’est pas tous les jours que nous découvrons un E2PZ qui marche. En plus, si c’était Teyla qui vous l’aviez proposé, vous n’auriez pas dit non !

Pour tout réponse, il reçut un regard noir de Ronon, et John jugea plus sage d’en rester là.
A la place, il contacta Elisabeth :
« Elisabeth »
« Je te reçois John »
« Rodney a fini les tests, tu peux convoquer la réunion »
« Les nouvelles sont bonnes ? »
« Je préfère te les donner de vive voix »
« Très bien, à tout de suite »

Elisabeth ne savait pas quoi penser. John n’avait rien laissé transparaître. Elle espérait de tout cœur que l’E2PZ ne soit pas déchargé.

Dans le laboratoire, Ronon regardait John perplexe
-Vous auriez pu la rassurer, plutôt que de la faire languir.
-Oui mais j’ai une autre idée en tête.

John fit signe aux deux scientifiques de s’approcher, et leur murmura son plan. Il reçut en échange quelques remontrances de la part de Rodney et de Zelenka, mais ces derniers finirent par accepter son plan. En effet, John avait menacé de raconter à toute la base ce qui s’était passé entre eux, en enjolivant même un peu l’histoire, si jamais ils n’acceptaient pas. McKay avait alors crié au chantage, mais John n’avait pas fléchi, et le scientifique fut contraint de dire oui. Quant à Ronon, il n’était pas très compliqué. Il accepta à son tour même s’il ne voyait pas vraiment l’intérêt d’agir ainsi…
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyMer 7 Fév 2007 - 17:47

Dans la salle de débriefing, le Dc Weir, le colonel Cadwell, Carson et Teyla attendaient l’arrivée du reste du groupe.
Après quelques minutes d’une attente insupportable, nos 4 compères apparurent enfin et rentrèrent dans la salle…la mine dépitée !
-Dites moi que c’est pas vrai, murmura Elisabeth en voyant leur visage
-J’ai bien peur que si Lizzie !
-Nous sommes désolés Dc Weir... commença Zelenka
-Mais il est complètement déchargé ! finit Rodney

Elisabeth posa ses coudes sur la table et pris sa tête entre ses mains. Pourquoi ? Pourquoi fallait-il, alors que l’E2PZ était entre leurs mains, qu’il soit à plat ! Ils devaient être maudits ! Les autres faisaient également peine à voir. La déception se lisait sur leur visage. Ils avaient été si prêt du but...
Pendant quelques minutes, plus personne n’échangea un mot. Voyant leurs têtes, John ne put s’empêcher de sourire. Ils les avaient bien eu ! Ils y avaient cru dur comme fer.
Puis, John trouva qu’il s’était assez amusé. Il allait leur annoncer la véritable vérité, mais il fut supplanté par Carson :
-C’est une blague, n’est ce pas ?
-Quoi ? demanda John, abasourdi qu’il est compris
-J'ai vu votre sourire Colonel !

Elisabeth avait relevé la tête fixant John. Elle l’incitait du regard à s’expliquer.
-Oui, bon j’avoue il n’est pas à plat.
-Il est chargé à 100% termina Ronon, conscient également que la comédie avait assez duré.
- C'est la vérité, je vous assure, confirma Rodney, de peur que plus personne ne les croit. Atlantis a enfin un bouclier !

Elisabeth, malgré la bonne nouvelle, les foudroya du regard
-Non mais… ça vous amuse ! Mais enfin, vous êtes…
-De véritables gosses, acheva Caldwell.

Ce dernier était loin d’avoir apprécié la plaisanterie. Quant à Carson et Teyla, soulagés de savoir que l’extracteur de potentiel serait efficace, ne purent s’empêcher de sourire.

- On se calme, commença Rodney.C’était une idée de John et on a pas franchement eu le choix en ce qui nous concerne.
- Pourquoi ça m’étonne pas dit Elisabeth. Mais enfin, John ! On ne plaisante pas sur un sujet aussi important !
-Je suis désolé, mais c’était trop tentant… Rien qu’à voir vos têtes !
Puis il éclata de rire.

Il fut bientôt rejoint par le reste de son équipe ainsi que par Carson et Zelenka. Le fou rire général réussit à détendre l’atmosphère, déridant même Caldwell et Elisabeth. L’idée s’était désormais imprégnée dans l’esprit de tous. Atlantis avait enfin un E2PZ ! C’était presque trop beau pour être vrai. La cité serait enfin protégée en cas d’attaque.
Elisabeth croisa à nouveau le regard de John et ne put s’empêcher de sourire lorsqu’une pensée germa dans sa tête. Ce n’était pas un homme qu’elle allait épouser mais définitivement un vrai gamin !

Une fois le calme revenu, Elisabeth questionna Rodney sur la capacité de l’E2PZ. Ils apprirent ainsi que si il ne faisait pas tourner l’E2PZ constamment, il pourrait s’en servir pendant des mois voir des années. (est ce possible ? on va dire que oui^^).
Le colonel Caldwell fut également rassuré par ses propos :
-C’est une bonne chose, surtout que le Dédale repart demain. Grâce à l’E2PZ vous pourrez toujours faire face, en cas d’attaque, bien que je pense que les wraiths vont nous laisser tranquille quelque temps.
-Je suis d’accord avec vous, ajouta Elisabeth. Surtout que vous ne reviendrez pas avant quelques mois.

John, les yeux encore rougis par les larmes de rire, intervint à son tour.
-On vous enverra un carton d’invitation pour le mariage si jamais vous n’êtes pas encore de retour !
-John ! le réprimanda Liz

Elle ne voulait pas que Caldwell l’apprenne, enfin pas de cette manière. Elle se rendait compte que John prenait un malin plaisir à provoquer son colonel. Pourtant ce dernier avait été plutôt conciliant avec eux.
-Le mariage ? questionna Steven, se demandant de quoi on lui parlait
-Oui, celui du Dc Weir et de moi-même, continua John

Il regarda Elisabeth et ses yeux se posèrent sur la bague de fiançailles
-Oh, je vois. Je suis étonné, je ne pensais pas que ça irait… si loin entre vous, dit-il quelque peu embarassé
-Désolé de vous décevoir, répondit John avec un sourire provocateur
-Je ne suis pas déçu Sheppard, répliqua-t-il quelque peu froissé. Cela dit vous vous engagez sur un terrain glissant. Personne ne laissera la direction d’Atlantis à deux leaders mariés.
-Je crois que vous faites erreur. Le général Landry est au courant et il a été ravi de notre décision. Le Président lui même a donné son accord.
-C’est impossible enfin ? C’est contre le règlement ! s’étonna Caldwell
-On dirait que le règlement a changé…répondit John, tout fier de lui.

Les deux hommes ne se quittaient pas des yeux. Elisabeth n’avait rien dit jusque là, un peu gênée par la tournure des évènements.
-Bon, écoutez, nous ne sommes pas là pour parler de ça. Je comprends votre étonnement colonel, mais rien ne nous empêchera de nous marier.
-Mais là n’était pas la question Dc Weir. J’ai simplement été surpris. Je ne suis pas sans cœur contrairement à ce que pense votre…fiancé. Je suis heureux pour vous, vous êtes quelqu’un de bien, et si vous êtes heureux ensemble, cela me convient parfaitement.
-Merci, c’est très gentil.
-Bon, je crois qu'en ce qui concerne l'E2PZ tout a était dit. Alors je vais préparer le départ du dédale

Il se leva. Juste avant de franchir le seuil de la porte, il s’arrêta à côté de John et lui murmura
-N’oubliez pas, j’attends votre invitation…
-Je vais de ce pas la rédiger, répondit John avec un sourire.

Lorsqu'il fut sorti, Carson souffla de soulagement.
-J’ai cru qu’on était mal parti à un moment, dit-il, exprimant ainsi tout haut ce que les autres pensaient tout bas.
-Oui, moi aussi, acquiesca Elisabeth. Franchement, John, tu ne peux pas t’empêcher de te comporter ainsi avec lui. Il est loin d'être aussi désagréable que tu le crois.
-C’est plus fort que moi, mon amour. Il me tape sur les nerfs.

Elisabeth rougit, déstabilisée qu’il est utilisé ce doux surnom devant tous le monde. Elle jugea préférable de mettre fin à ce briefing avant qu'il ne lui échappe complétement.
-Très bien, autre chose à ajouter ?…En ce qui concerne l’E2PZ, s’empressa de préciser Liz en voyant que John allait enchainer à nouveau sur Caldwell. Non ?... Bon alors, je vous donne votre après midi, je pense que vous l'avez amplement mérité !
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyMer 7 Fév 2007 - 19:24

Quelques secondes plus tard, il ne restait plus que John et Elisabeth.
-Tu viens sur le balcon ? proposa-t-elle à son fiancé.
-Je te suis...

Arrivés sur les lieux, Elisabeth s’accouda à la rambarde et ferma les yeux tandis que John s’installait à sa gauche. La leader d’atlantis aimait cet endroit, ce calme reposant. Les vagues lui procuraient l’apaisement qu’elle recherchait souvent au cours d’une journée.
-Qu’est ce qui te tracasse ma puce ?
Elisabeth ouvrit les yeux, un léger sourire en coin : "Ma puce ?"
-Oui, ça ne te plait pas ?
-Oh, si, ça m’a fait bizarre c’est tout. C’est la première que tu utilises celui là.
-Oui…Bref, ne change pas de sujet, alors ?
-Rien, John
-Elisabeth…Je te connais depuis le temps. Tu ne viens jamais ici par hasard, seulement lorsque tu as quelque chose en tête. Alors dis moi s’il te plait.

Elle resta silencieuse.

-C’est à propos de Caldwell ? tenta-t-il. Parce que si c’est la cas…
- Non. C’est juste que…
John attendit, la laissant aller à son rythme. Ils avaient beau formé un couple depuis six mois et être fiancés, Elisabeth restait toujours une personne qui se confiait difficilement. Elle avait conservé cette part d’elle-même. Cela ne déplaisait pas à John, c’était une caractéristique d’Elisabeth, mais il aurait aimé qu’elle partage plus ce qu’elle éprouvait, car dans ces moments, il se sentait souvent impuissant face à son mal être.
-C’est la découverte de l’E2PZ, je suis contente qu’on l’ai trouvé, mais du coup je m’en veux…
-De quoi ? demanda-t-il doucement alors qu’Elisabeth fixait l’océan.
-J’ai l’adresse de cette planète depuis plusieurs semaines déjà, bien avant l’attaque des wraiths. Et j’ai envoyé SGA-5 il y a seulement 3 jours. Si j’avais privilégié cette adresse, 8 membres de mon expédition n’aurait peut-être pas perdu la vie.

John se plaça alors face à elle et la fit se retourner, pour qu’elle puisse lire dans ses yeux et comprendre à quel point il était sincère en disant ce qu’il s’apprêtait à dire.
-Tu n’as pas à t’en vouloir, ce n’est pas ta faute…
-Bien sûr que si. Je suis chargée de la sécurité de tout le monde ici. J’aurais dû envoyer une équipe plus tôt.
-Comment aurais-tu pu savoir qu’il y avait un E2PZ sur cette planète a priori insignifiante ?

Elle baissa sa tête. John passa alors sa main sous son menton pour la lui relever et l’inciter du regard à répondre.
-Je ne sais pas…mais j’aurais dû…
-Tu aurais dû quoi Elisabeth ? il n’y avait rien à faire. On ne peut pas prévoir ce qu’on va découvrir sur une planète, c’est impossible. Les « j’aurai dû » c’est comme avec les « si », on pourrait refaire le monde avec. Dans ce cas, moi aussi, j’aurai dû être là pour toi, lorsque le wraith t’a frappé et t'éviter une convalescence de deux semaines.

Le Dc Weir ne répondit pas tout de suite, consciente que ce qu'il lui était arrivé, n'était pas la faute de John. Mais lui répondre ça, revenait à devoir reconnaître qu'elle avait tord de s'en vouloir, et ça elle ne le pouvait pas.
-Mais ça ne m’aide pas à me sentir mieux, j’ai l’impression que d’une certaine manière, je suis responsable de leurs morts.

Désormais, quelques larmes coulaient le long des ses joues.
-Tu ne comprends pas John, je rêve encore des deux coéquipiers de Lorne, je les vois se faire aspirer la vie, sous mes yeux…

John la pris alors dans ses bras et la serra contre son cœur
-Hey, c’est fini maintenant…et tu n’es pas responsable de leurs morts. Je t'interdis de croire une chose pareille. Je suis sûre que de là où ils sont, ils ne t’en veulent pas. En venant sur Atlantis, chacun était conscient du risque qu’il prenait.

Il marqua une pause, avant de poursuivre

- Pourquoi ne m’as tu pas parlé de tes cauchemars avant ?… je n’étais pas au courant…
-Je ne voulais pas t’embêter avec ça…
-Mais ça ne m’embêtes pas du tout, et à l’avenir j’espère que tu me parleras de tout ce qui te tracasse. Je suis la pour toi ELisabeth, alors fais moi confiance et n’hésites pas à te confier.
-J’essaierai John, je te le promets... Merci de me réconforter, d'être là. Si tu savais comme je t’aime.
-Mais je le sais, dit-il en lui embrassant la tempe, je le sais.

Il la retint emprisonnée dans ses bras encore quelques temps afin qu’elle se calme et ne songe plus à ses sombres pensées. Une fois qu'il fut sûr que c'était le cas, il lui proposa de l'accompagner sur le continent.
-J’ai du travail à terminer, répondit-elle comme à son habitude
-Mais tu nous as donné notre après-midi.
-A ton équipe oui…
-Et bien aujourd’hui tu faisais partie de mon équipe et en tant que colonel, je te donne quartiers libres pour toi aussi. Et ce n’est pas la peine de discuter ! Comme ça, on pourra continuer notre conversation sur les préparatifs du mariage et fixer une date…

Elle rompit leur étreinte.
- J'avoue, je suis tentée...J'accepte alors. Décidément, je ne peux vraiment rien te refuser, termina-t-elle avec un pâle sourire.
Elle l'embrassa et ils quittèrent leur balcon bras-dessus, bras-dessous pour se rendre au hangar à jumpers.

En chemin, ils croisèrent Teyla.
-Où allez vous ? demanda-t-elle
-Sur le continent, vous voulez vous joindre à nous ? proposa Elisabeth
-Je n’ai rien de prévu, alors oui pourquoi pas. C’est étonnant, ce n’est pas souvent que vous vous y rendez.
-Oui, acquiesça John. Mais en fait, nous aimerions bien réalisé le repas de mariage là bas. Les athosiens font un peu partie de la famille, et cela permettra de resserrer les liens avec les atlantes. Qu'en pensez vous, vous croyez que les athosiens seront d’accord ?
-C’est une grande nouvelle. En tout cas, je suis d’accord alors je suis sûre que ça leur fera extrêmement plaisir. Après tout ce que votre peuple a fait pour nous, il n’y a vraiment pas de raison qu'ils refusent.

C’est donc trois passagers qui embarquèrent à bord du jumper en direction de la terre ferme.
Durant le trajet, Elisabeth réfléchit à ce que John lui avait dit sur le balcon : « je suis là pour toi, n’hésite pas à te confier ». C’était une des choses les plus adorables qu’il lui ai dite. En plus, il avait su trouver les mots pour l’apaiser même si le sentiment de culpabilité ne pouvait pas disparaître comme par magie. C’était si simple d’être réconforter, il fallait simplement qu’elle lui parle. Mais elle avait toujours eu du mal à extérioriser ses doutes et ses craintes, de peur qu’on ne lui confie pas un poste pour cause de faiblesse. Depuis, elle avait cultivé son côté introverti jusqu’à ce que John entre dans sa vie. Petit à petit, il l’avait incité à partager ses sentiments.
Pourtant, encore aujourd’hui, elle continuait à garder des choses au plus profond d'elle. « Ce n’est pas simple de changer » se dit-elle. Mais, ensemble, à deux, elle pourrait le faire.
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyJeu 8 Fév 2007 - 14:05

Arrivés à destination, John, Teyla et Elisabeth firent le tour du village et en profitèrent pour annoncer la découverte de l’E2PZ. Une fois qu’Elisabeth eut expliquée l’utilité d’un extracteur, la joie se dessina sur les visages des athosiens. Pour eux, c’était un nouveau pas dans la guerre contre les wraiths, ainsi qu’un nouvel espoir qui amenerait, un jour peut-être, à une victoire totale.
En se baladant entre les habitations, les deux leaders purent voir que le village s’était relativement bien épanoui depuis deux ans. Ils n’avaient pas l’occasion de se rendre souvent sur le continent mais ils furent heureux de voir que les habitants étaient bien installés et heureux. Les plantations étaient fructueuses et les maisons solides.

Alors qu’ils se dirigeaient vers une des maisons principales, une bande d’enfants arriva en courant.
-Colonel Sheppard, crièrent-ils.
-Bonjour les enfants !
-Vous nous racontez une histoire s’il vous plait ? dirent-ils en sautant comme des puces.
-Laissez donc le colonel tranquille les enfants, les réprimanda doucement Teyla.

Elisabeth, quant à elle, souriait face à l’enthousiasme des plus jeunes. Ils appréciaient vraiment John et il le leur rendait bien. Il savait vraiment s’y prendre avec eux, un vrai don. Elle se souvenait très bien de la première fois où elle avait écouté l’une de ses histoires, à l’insu de John bien sûr. Elle s’était adossée à la porte entrouverte et avait écouté jusqu’au bout ce conte où se mélangeait trolls, lutins, et autres créatures féeriques. John utilisait des voix différentes pour chaque personnage, et s’amusait à faire des mimiques irrésistibles arrachant des rires à ses spectateurs.

Elisabeth se posa alors une question à laquelle elle n'avait jamais réfléchi : est ce que John aimerait avoir des enfants ? C’était encore un de ses sujets qu’ils n’avaient pas abordé. En ce qui la concernait, elle n’avait jamais vraiment pensé à la possibilité d’en avoir. Elle avait toujours privilégié le travail à la vie de famille, et pour être honnête, elle pensait qu’elle ne ferait pas une bonne mère.
Mais si John voulait en avoir ? que ferait-elle ? Maintenant qu’elle y pensait, avoir des enfants avec John, se serait une manière de concrétiser leur amour…Mais, non, ce n’était pas envisageable...pas sur Atlantis. Avec les missions, les menaces, ce n’était pas possible !
Elle fut tirée de ses pensées par John qui s’adressait aux enfants.

- Je suis désolé, mais je n’aurai pas le temps malheureusement, je suis venue pour une mission spéciale.

Une petite fille, âgée d’à peine six ans, s’approcha alors de John et lui secoua le pantalon.
-Quelle mission Monsieur John ?

John se baissa et la prit dans ses bras.

-Oh une mission top secrète, mais puisque c’est toi, je veux bien te le dire.

Il lui murmura alors quelque chose à l’oreille
-C’est vrai ? Et c’est cette dame là bas ? demanda-elle en pointant du doigt Elisabeth
-Oui, c’est le Dc Weir. Mais ce n'est pas poli de montrer du doigt
-Pardon...en tout cas moi je la trouve très jolie
-Je suis bien d’accord.

Elisabeth avait tout entendu de l’échange. Mise à part ce que John avait murmuré bien qu’elle se doutait de ce qu’il lui avait dit. Elle s’approcha en souriant de la fillette.
-Merci. Tu es très mignonne aussi.
-Vous pouvez pas dire à votre n’amoureux de nous lire une histoire, s’il vous plait ?

John et Liz échangèrent un regard. Le terme employé était vraiment adorable.
-Ecoute, si on ne finit pas trop tard, il vous en lira une, je suis sûre que ça lui fera plaisir, n’est ce pas John ?
-Tout à fait, alors marché conclu. Puis il ajouta en se tournant vers Elisabeth: Tu veux la prendre dans tes bras ?
-Oh non, merci John, répondit précipitamment Liz
-Mais si, tiens…
-Non, John ! …Je... ne suis pas très douée avec les enfants…

Elisabeth était gênée, elle n’avait pas voulu être désagréable, mais elle avait bien vu que sa réponse n’avait pas plu à John.
Ce dernier avait voulu répliquer mais il y avait vraiment beaucoup de monde autour d’eux, et Elisabeth avait l’air troublé.
-Comme tu veux.

Il déposa la petite puce par terre qui courut rejoindre ces camarades de jeux.

Teyla qui avait assisté à l’échange, décida qu’il était tant d’intervenir.
- Si vous voulez bien me suivre, des amis nous attendent et nous pourrons discuter de l’organisation de la fête.

John et Elisabeth suivirent donc Teyla, en silence, à l’intérieur d’une habitation chaleureuse.
Quatre personnes étaient présentes, installées dans de confortables poufs de couleur ocre. Ce coloris était très répandu chez le peuple de Teyla parce qu’elle transmettait des sentiments de bien être et d’amour, contrastant ainsi avec la dureté du quotidien qu’il avait connu sur Athos.
Les deux leaders avaient déjà eu l’occasion de rencontrer leurs hôtes. Les deux femmes et les deux hommes présents, faisaient partie du Conseil athosien, chargé de prendre des décisions concernant leur peuple. John et Liz connaissaient particulièrement un des hommes, Halling, l'ami de Teyla
-Dc Weir, Colonel, vous connaissez Halling, et voici Malta, Kennit et Althéa. (1) Il me semble que vous les avez déjà rencontré.
-En effet, confirma Elisabeth

Ils se saluèrent tous de la tête. Althéa devait être âgée d’une cinquantaine d’années, c’était la doyenne parmi les cinq athosiens présents dont l'âge tournait autour des 30 ans. C’est pourquoi Althéa prit la parole en premier.
-Nous sommes ravis de recevoir les chefs d’atlantis. Nous n’avons pas souvent l’occasion d’être honorés de votre présence.
-Nous sommes ravis également de vous revoir et nous vous remercions de votre accueil, répondit courtoisement le Dc Weir

Durant cet échange de politesse, Teyla s’était approchée de Malta, et lui avait murmuré des paroles à l’oreille. Puis Malta, s’était levée, avant de disparaître derrière un rideau.

-D’après Teyla, vous avez une demande à nous transmettre ?

Elisabeth questionna du regard John pour savoir s’il voulait répondre, mais il avait l’air encore frustré de ce qui venait de se passer quelques minutes plus tôt, alors elle se lança :
-Oui, le colonel et moi allons nous marier, et nous aurions aimé organiser le repas de fête ici, sur le continent.
-C’est une merveilleuse nouvelle, s’exclama Halling. Toutes nos félicitations. En ce qui me concerne, je suis tout à fait pour.
-Je le suis aussi, répondit à son tour Kennit. Et je crois que personne ici ne sera contre. Partager ce moment important avec vous et votre peuple nous remplit de joie.

Althéa opina du chef.
- Avez vous fixé une date ? demanda la doyenne
- Non pas vraiment, mais on a discuté en venant ici, et on avait pensé au mois d’avril, n’est ce pas John ?

Il n’avait toujours pas dit un mot, et Elisabeth commençait à ne pas apprécier.
-Oui, c’est vrai. Mais peut-être que l’on devrait repousser …dit-il d’un ton assez froid.
-Quoi ? s’étrangla Elisabeth
Devant l’étonnement et la déception d’Elisabeth, John sut qu’il était allé trop loin, comme toujours. Les mots lui avaient échappé, il n’était pas vraiment sérieux.

Mais avant que la conversation n’aille plus loin, Malta entra dans la pièce, un nourrisson dans les bras. Teyla soupira de soulagement. Elle connaissait parfaitement ses deux supérieurs et la situation s’envenimait très vite lorsqu’ils étaient en mauvais terme. La preuve, cela avait déjà commencé, et Malta était arrivée au bon moment.
-Je vous présente mon fils, Joshua. Je suis contente que vous soyez là tous les deux. Je voulais qu’il rencontre les deux personnes qui lui ont donné un avenir meilleur, en combattant les wraiths.

Malta s’approcha du Dc Weir.
-Prenez le s’il vous plait. Pour lui transmettre un peu de votre force et de votre sagesse.

« Oh non » pensa Elisabeth « ça recommence ».
-Vous croyez, enfin je ne sais pas…

Teyla intervint alors.
-Si vous refusez, vous offenseriez beaucoup Malta, Dc Weir.

Ce n’était absolument pas vrai. Les athosiens n’obligeaient jamais personne à agir contre leur volonté. Mais Teyla était très observatrice. Elle avait bien vu la réaction d’Elisabeth, ainsi que celle de John. Un froid s’était installé entre eux depuis l’épisode qui s’était déroulé dehors, et elle voulait que la chaleur revienne. Elle avait compris que le point qui opposé ses deux amis était les enfants. Elisabeth, d’habitude si sûre d’elle, n’arrivait pas à en prendre un dans ses bras. Alors Teyla avait demandé à son amie d’aller chercher son fils car le Dc Weir avait apparemment besoin d’un coup de pouce.
Voyant l’insistance des deux athosiennes, Elisabeth sut qu’elle ne pouvait pas refuser.

-Très bien, j’en serai honorée.

Elisabeth s’abstint de se tourner vers John. Pourquoi avait-il dit qu’il voulait repousser la date du mariage? Tout ça parce qu’elle avait refusé de prendre la petite athosienne dans ses bras ?
Elle était consciente qu’elle avait répondu un peu trop sèchement, mais elle détestait qu’on la pousse. Et puis, c’est vrai, elle était vraiment nulle avec les enfants. Tout du moins, c’est ce qu’elle croyait. Mais elle s’était dit, qu’avec un peu de chance, si elle prenait Joshua John lui pardonnerai ce qui s’était passé. C’était la principale raison qu’il l’avait convaincu d’accepter.

Malta se baissa et déposa son fils dans les bras de la leader d’Atlantis.
D’abord hésitante dans ses gestes, Elisabeth referma sa prise sur le petit être. Elle lui maintint la tête d’une main. Il était si petit et avait l’air si fragile, elle avait peur de lui faire du mal. Bien qu’Elisabeth soit anxieuse, Joshua devait se sentir bien car il commença à gazouiller et à sourire à la dirigeante.
-Bonjour Joshua, lui dit-elle d’une voix douce. Tu sais que tu es absolument adorable.

Il lui sourit de plus belle comme si il avait compris ce qu’elle lui avait dit. Il leva ses petits bras, et tenta d’attraper les cheveux d’Elisabeth. Ils étaient trop loin bien sûr, pour qu’il puisse les toucher, mais il essayait quand même, attiré par ses boucles brunes.

John, quant à lui, n’avait rien manqué. Il regardait la scène avec un nouveau regard. Il avait eu peur qu’Elisabeth refuse de porter Joshua, et finalement, elle l’avait fait.
Elle était encore plus belle que d’habitude avec ce petit bout de chou dans les bras. Il espérait sincèrement qu’un jour, elle tiendrait leur bébé ainsi. Mais il ne devait pas la brusquer, apparemment c’était un sujet un peu sensible, et il devrait d’abord l’aborder avec elle. Il s’en voulait d’avoir réagi aussi excessivement lorsqu’elle avait refusé d’attraper la fillette. Mais il s’en voulait encore plus d’avoir dit de repousser le mariage. Ce qu’il pouvait être bête parfois !
Il s’approcha doucement d’Elisabeth, et tendit son doigt au garçon pour qu’il l’attrape. Ce qu’il fit. Elisabeth leva ses yeux vers John :
-Tu vois tu t’en sors très bien, lui, sourit-il

Elisabeth lui rendit son sourire, rassurée par ses propos. En plus, elle lisait une tendresse inhabituelle dans son regard. Elle comprit à quoi il pensait. Il devait espérer qu’un jour, se serait leur enfant qui se loverai ainsi contre sa poitrine. Il voulait être parent.
A cet instant, elle comprit que c’était son souhait aussi... Pas dans l’immédiat, mais d’ici quelques mois pourquoi pas. Accompagné de John, elle savait qu’elle pouvait tout affronter.

Elisabeth passa alors l’enfant à John, qui le garda quelques minutes contre lui, avant de le rendre à sa mère. Puis chacun repris sa place initiale.
Teyla était fière d’elle. Son initiative avait eu l’effet escompté. Les deux leaders s’étaient détendus.

(1) Ne trouvant pas de prénom adéquate, j'ai emprunté le nom des personnages à Robin Hobb, auteur du cycle des Aventuriers de la Mer
D'ailleurs, j'avais oublié que j'avais utilisé ""Althéa" pour ma fic. A l'époque, j'avais pas prévu qu'il me servirait de pseudo !^^
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyVen 9 Fév 2007 - 18:50

-Alors pour le mariage, demanda Teyla, si vous pouviez nous donner une date fixe, comme ça nous pourrons nous organiser
-Oh, je ne sais pas, répondit Elisabeth, embêtée en repensant à la réaction de John

Il approcha son pouf d’elle, et lui prit la main.
-Nous avons quatre samedis en avril, commença John à sa place. Il suffit d’en choisir un.

Elisabeth se tourna vers lui. Aurait-il changé d’avis ?
-Je croyais que tu voulais repousser le mariage…dit Elisabeth hésitante
-Non, les mots ont dépassé ma pensée, dit-il en tendant une main pour lui remettre une mèche. Pardonne moi. Je ne voulais pas te blesser, sache que je ne repousserai ce mariage pour rien au monde.
Elisabeth prit sa main et embrassa sa paume
- J'avoue que j'ai eu peur à un moment. Contente de te l’entendre dire !

Halling demanda alors : "vous voulez vous marier forcément un samedi ?"
-Sur Terre, les mariages ont lieu ce jour là, expliqua John. Nous avons pensé à Avril car nous souhaitons nous marier assez rapidement. Cependant, puisque nous allons organiser la réception à l’extérieur, on s’est dit qu’on attendrait ce mois ci car le temps est plus clément à cette période de l’année. En plus, nous sommes bientôt au mois de février, on aura deux mois pour tout mettre en place, ça devrait être suffisant. Tu es toujours d’accord Elisabeth ?
-Oui, bien sûr que oui, acquiesça-t-elle en retrouvant son assurance. Je trouve que l’on pourrait supprimer les deux derniers samedis, je trouve que ça fait trop tard… Mais suffit, le premier samedi du mois, c’est le 1er Avril.

John sourit:
-Oui effectivement, c’est un peu embêtant
-Pourquoi ? s’informa Malta
-Sur Terre, c’est une journée où l’on fait des poissons d’avril…pour être simple, disons que rien n’est prix au sérieux.
-C’est vrai que pour un mariage ce n’est pas l’idéal.
-Donc il ne reste qu’une seule date, le 8 Avril. A moins que tu veuilles plus tard, ajouta Elisabeth
-Non, j’ai hâte de t’épouser Liz. Cette date me convient parfaitement.
-Moi aussi. Alors allons y pour le 8 Avril !
John s’approcha d’elle pour l’embrasser.

La discussion se poursuivit entre les intéressés. Teyla proposa que les atlantes et les athosiens organisent ensemble le repas. Ainsi, il y aurait des plats des deux peuples pour que chacun puisse trouver son bonheur. Les deux fiancés approuvèrent cette idée.
Ils leur expliquèrent encore quelques coutumes, comme le fait qu’un bal avait souvent lieu après le mariage. Les jeunes mariés l’ouvraient puis les invités se joignaient à eux.
Bientôt, la question de la réception fut réglée. Les athosiens savaient ce qu’ils avaient à faire, et certains atlantes viendraient leur prêter main forte.
Désormais, ils ne faudrait plus que s’occuper du mariage lui même. Notamment, faire venir un prêtre, s’occuper des décorations, mais surtout de la robe de mariée, et des alliances. Tout ceci se ferait petit à petit durant les deux mois à venir.
L’après midi était déjà bien avancée lorsque John repensa à la promesse qu’il avait faite aux petits athosiens et partit leur lire une histoire, pendant qu'Elisabeth restait à discuter avec Teyla et ses compagnons.

Juste avant de sortir, John s'arrêta près de Teyla :
- Merci, lui murmura-t-il
- De quoi ? je ne comprends pas ? lui dit-elle un sourire aux lèvres
- Je crois que vous voyez très bien où je veux en venir.
C'est sûr un dernier clin d'oeil qu'il partit endosser son rôle de conteur.

Après avoir mangé en compagnie des athosiens, notre petite équipée rentra sur Atlantis. Teyla partit en direction de la salle de repos tandis que nos deux leaders rejoignaient leurs quartiers.
John s’assit sur l’une des chaises qui se trouvait autour de leur table.
-Ils sont éreintants ces enfants ! Ils en redemandent constamment.
-Pour ça je veux bien te croire…

Elisabeth s’approcha de John et tira la seconde chaise. Maintenant qu’ils étaient lancés, il fallait qu’il en parle.
-Ecoute John, pour ce qui s’est passé sur le continent…
-Je suis désolé, je me suis emporté…
-Non mais… je n’avais jamais réalisé que tu voudrais avoir des enfants.
-Si, j’en ai toujours voulu. Encore plus maintenant que je suis avec toi… Pourquoi ? tu n’en veux pas ? réussit-il à demander bien qu’il redoutait la réponse.
-Je n’y avais jamais vraiment réfléchi. Je me suis toujours plongée dans mon travail. C’était sa ma vie, tu me connais…Mais avec toi, je crois que je veux essayer.
-Tu crois ?
-Je ne suis pas comme toi, je n’ai pas la même facilité avec les enfants…

John comprit très bien pourquoi elle doutait.
-Tu t’en es très bien sortie avec Joshua, tu ferais une très bonne mère si c’est ça qui t’inquiète.
-Tu dis ça pour me faire plaisir !
-Non Liz, j’en suis convaincu. Rien que de voir comme Joshua t’apprécie, comment peux-tu en douter ?

Elle haussa les épaules
- Je ne sais pas….mais il n’y a pas que ça. Sur Atlantis, avec la cité à diriger, et en plus, les wraiths, j’ai déjà peur pour toi alors…c’est de la folie !

Il lui prit ses deux mains.
-Je peux pas te dire qu’il n’y aucun danger, mais les wraiths ne m’empêcheront jamais de vivre ma vie comme je l’entends. Avoir un enfant et même plusieurs avec toi, ce serait merveilleux. Et le travail, je t’aiderai. On peux très bien s’en sortir j’en suis certain. Le tout c’est de savoir ce que toi, tu as envie.

-Quand j’avais Joshua dans les bras, j’ai senti un sentiment d’amour me submerger. J’ai vu en plus dans ton regard, combien tu rêvais de notre enfant. Et j’en ai eu envie aussi. Je souhaitais que le petit être que j’avais contre moi, soit le nôtre. Mais, pour l’instant je me sens pas tout à fait prête. Il y a déjà le mariage…
-Je n’ai jamais dit que j’en voulais un tout de suite, Elisabeth. Mais, une fois que nous serons mariés, qu’on se sera habitués à ce nouveau statut, oui, j'adorerai.

Elisabeth se leva alors et vint s'asseoir sur ses genoux.
-Alors c’est d’accord, un jour je nous donnerai un enfant.
-Et tu feras définitivement de moi le plus heureux des hommes.

Il prit son visage entre ses mains, et l’embrassa. Le baiser était incroyablement tendre. John fit descendre ses mains pour caresser sa peau, entraînant sur son passage le haut de la leader d’Atlantis.
-Mmh John…Attends…
-Quoi ? dit-il en lui mordant les lèvres
-Je voulais te parler d’autre chose.
-De quoi ?dit-il en s’écartant quelque peu contrarié.
-Des témoins et des demoiselles d’honneur. On doit les choisir.
-J’avais complètement oublié ça.
-C’est ce que j’ai vu dit-elle en souriant
-Décidément ce n’est pas de tout repos de se marier. Je ne risque pas de recommencer.
-Pourquoi tu avais l’intention de prendre une deuxième femme ?
-Oui, je finirais bien par me lasser de toi.

Elle ouvrit la bouche, mais ne sut quoi répondre face à tant d’audace. Elle voulut se dégager de lui pour le punir, mais il resserra son emprise, approchant à nouveau son visage du sien.
-Tu vas quelque part ?
-Oui, je voulais aller chercher l’homme qui m’avait proposer d’avoir un enfant avec lui, et qui se contentait très bien de ma seule personne, parce qu'il a dû quitter la pièce.
-Non je ne crois pas, et je vais te le prouver.

Il l’embrassa avec fougue pendant qu’il se levait, Elisabeth accrochée à lui. Il la plaqua avec douceur contre le mur alors qu’il continuait sa torture, s’attaquant à ses lobes d'oreilles et à son cou.
-J’ai envie de toi Liz, lui souffla-t-il
-Moi aussi John...
Finalement, les témoins et les demoiselles d’honneur devraient attendre encore un peu…
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyVen 9 Fév 2007 - 20:32

Une autre suite ce soir, comme prévu ! On va s'occuper d'un autre couple un peu...

Durant les jours qui suivirent, des flux d’entrées et de sorties se succédèrent sur Atlantis.
Le Dédale s’envola dans les airs, quittant ainsi la galaxie de Pégase pour rejoindre la voie lactée ; alors que Laura Cadman et ses camarades de permission rentrèrent sur l’antique cité, cinq jours après leur départ.
Dès son arrivée, Laura courut vers le bureau du Dc Weir. Cette dernière vit son amie entrer comme une flèche sur son lieu de travail. Après un rapide bonjour, Laura demanda d’une voix surexcitée :
-Alors ces fiançailles ? Vous avez dit oui j’espère.

Elisabeth tendit sa main pour que Laura puisse à nouveau observer la bague.
-Bien sûr que j’ai dit oui ! acquiesça Liz en souriant
-La décoration, vous l’avez trouvé comment ? Et la soirée, ça s’est bien passée ? C’était une belle demande ? Oh dite moi Elisabeth ! Depuis le temps que je meurs d’envie de tout savoir !!
-Doucement Laura, je veux bien vous raconter ! rit-t-elle

Elisabeth fit signe à Laura de s’asseoir pour qu’elle puisse discuter tranquillement. Elle lui décrit la soirée, n’oubliant aucun détail (enfin presque, les passages croustillants furent rapidement omis^^). Laura était émerveillée. John savait vraiment y faire.
Elisabeth en profita pour la remercier de tout ce qu’elle avait fait, notamment d’avoir aidé John à choisir la bague. Elle lui annonça également la découverte de l’E2PZ.

-C’est une excellente nouvelle ! Pour le compte je crois bien que je vais embrasser McKay !
- J’en connais un qui va être jaloux dans ce cas. D’ailleurs, comment ça se passe avec Carson ? s'informa Elisabeth.
-Hé bien, nous sommes toujours au même point, raconta-t-elle la mine un peu triste. Je l’apprécie beaucoup et je crois que c’est réciproque. J'ai cru qu'aider John à préparer vos fiançailles lui ouvrirait les yeux, mais non. Donc depuis le baiser, qui remonte déjà à quelques mois, il n’y a rien eu de nouveau. En plus, c’est McKay qui l’a embrassé, enfin, de mon initiative, mais c’était son corps…enfin, vous me comprenez !
-Oui, c’est sûr que ce n’était pas une situation très courante, confirma Liz
-Je commence à me lasser de cette situation. Mais je ne vois pas trop comment faire…
-Peut-être que mon mariage vous aidera. Peut-être que sur la piste de danse, une étincelle se produira.
-Oui, mais votre mariage n’est pas pour tout de suite. Et j’avoue que j’en ai un peu marre d’attendre. Je pensais qu’il agirait plus vite, après tout c’est moi qui est fait le premier pas. Il ne tient peut-être pas autant à moi que je le pense...
- Je suis sûre que si, la rassura Elisabeth

Le Dc Weir était chagrinée de voir que tout ne se passait pas comme prévu pour ses amis. Elle aurait aimé "rendre la pareille " à Laura. Elisabeth eut alors une idée pour les aider tous les deux. Un petit sourire flotta sur ses lèvres.
-Je pense à quelque chose, vous parliez d’embrasser McKay tout à l’heure...
-Oui, mais plus pour rire qu’autre chose…quoi que je l’aurais bien fait rien que pour l’enrager
-Vous connaissant, j’en suis sûre !…

Elisabeth se pencha en avant comme pour lui confier un secret :
- Ecoutez, ce soir, nous allons dîner ensemble au mess. J’allais justement vous en parler. L’équipe de John sera là, ainsi que le docteur Beckett et vous, bien entendu. Vous n’avez qu’à profiter de ce repas pour secouer un peu Carson…
-Je ne vois pas trop où vous voulez en venir Elisabeth…

Elisabeth sourit de plus belle.
-Embrassez Rodney ce soir, devant tout le monde. Carson sera jaloux, et il risque de réagir.
-Mais Carson s’est très bien que je déteste Rodney, ça ne lui fera rien…A moins que…

Le DcWeir hocha la tête.
-Que le fait de vous voir embrasser quelqu’un d’autre, même Rodney, le mette en rogne. Je suis certain que Carson n’appréciera pas... J’en conviens, c’est plutôt radicale mais…
-J’adore cette idée ! la coupa Laura. Je ne me serais pas attendue à ça de votre part Elisabeth, vous m’étonnerez toujours.
-J’ai quelques petits tours dans mon sac, dit-elle en lançant un clin d’œil à Laura.
-Dans ce cas, je n’ai plus qu’une chose à vous dire : à ce soir !
-Je trépigne d’impatience ! lui lança-t-elle alors que Laura avait déjà passé la porte

Laura leva, de dos, sa main en la secouant comme pour faire signe et répliqua
- Pas autant que moi !
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MessageSujet: Pauvre Rodney...   Désirs d'enfants (F) EmptyDim 11 Fév 2007 - 9:29

Pour les fans du Carson/Laura, cette suite est pour vous, et la prochaine aussi...en espérant que ça plaise

Aux alentours de 22heures, une activité anormale régnait encore au mess. En effet, d’habitude en semaine, le restaurant était désert à cette horaire là. Mais aujourd’hui, sept personnes avaient décidé de profiter un peu plus de la soirée. Et apparemment la discussion allait bon train. On pouvait entendre les mots « football » et « hockey » se détacher dans les airs sous des slaves de protestation, alors que des voix plus féminines parlaient calmement de « robes de mariés ».
Finalement, alors que nos convives allaient commencer seulement leur dessert, Elisabeth demanda l’attention de tous.
-John et moi avons deux, trois petites choses à voir avec vous au sujet du mariage. On en a discuté ces derniers jours et nous avons réussi à nous mettre d’accord. Ce qui entre nous, ne fut pas très compliqué.

Carson mit ses coudes sur la table dans une attitude très sérieuse
-On vous écoute !

John échangea un regard avec Elisabeth pour l’inciter à commencer
-C’est très simple en fait, nous aimerions savoir si Teyla vous accepteriez d’être ma demoiselle d’honneur, et si Rodney et Laura, accepteriez d’être nos témoins ?

Deux sourires se dessinèrent sur deux visages, tandis qu’un autre, assis en bout de table, prenait une attitude surprise.
-En ce qui me concerne, c’est oui, Elisabeth, je suis ravie que me le demandiez ! répondit aussitôt la lieutenant.

Puisqu’elle était assise juste à côté d’elle, Laura en profita pour serrer Elisabeth dans ses bras.
-C’est moi qui suis ravie, vous êtes une être bonne amie et ce rôle de témoin vous convient à merveille.
-J’accepte aussi, répondit à son tour Teyla en acquiesçant de la tête à la manière « teal’kienne ». J’en serais honorée.
-Merci beaucoup, je suis contente.

Tous les visages se tournèrent vers le scientifique
-Hum, Rodney ? demanda John
-Oui ?
-Vous ne voulez pas ?
-Oh, si, bien sûr, s’empressa-t-il de répondre. J’accepte volontiers, ça me touche beaucoup. C’est simplement que je suis étonné, je pensais que vous auriez choisi Carson.
-Non, mon choix s’est porté sur vous car vous êtes sur cette base ce qui ressemble le plus à un meilleur ami. Sans vouloir offenser Carson. Je crois donc qu’il n’y a pas plus apte que vous pour endosser ce rôle.

Le militaire avait été très sérieux pour une fois, n'hésitant pas à dire pourquoi il avait fait un tel choix. Rodney était surpris, d'habitude John prenait tout à la rigolade, mais apparemment, il accordait beaucoup d'importance à ce détail du mariage.
-Merci beaucoup John, furent les seuls mots qu'il fut capable de prononcer.

Elisabeth intervint alors.
-Nous avons pensé à autre chose pour vous Carson. Vous savez, mes parents sont décédés, et je n’aurais personne pour me conduire à l’hôtel. Je comprendrez très bien si vous refusiez car ma méthode n’est pas très protocolaire, mais vous ne voudriez pas le faire ?
-J’en serais enchanté Dc Weir !
-Vraiment ?
-Oui ! insista le médecin

Un sourire illumina le visage de la future mariée.
Cependant, Il restait un dernier point à formuler par les deux leaders.
-Ronon, commença John, nous sommes désolés, nous n'avons pas de rôle aussi important que les autres à vous proposer. Mais nous avons besoin de quelqu’un pour escorter Teyla…
-Ne vous inquiétez pas. Je comprends très bien pourquoi vous avez fait ces choix, et je les approuve. Je suis rassuré d’ailleurs. Je me voyais mal être votre témoin. Par contre, j’accepte volontiers d’être le partenaire de Teyla.

Teyla sourit, heureuse qu'il est accepté. En tout cas, ces deux supérieurs lui avaient enlevé une épine du pied, elle n’aurait pas à le demander elle-même à Ronon. Parce que de toute façon, elle n’aurait choisi aucun autre cavalier.
Elisabeth et John les remercièrent tous. Leurs gestes signifiaient beaucoup à leurs yeux. Ils allaient avoir un magnifique mariage, entourés de leurs amis, et c’était tout ce qui comptait pour eux.

Ils finirent tranquillement leur dessert. Puis Laura décida qu’il était tant d’intervenir. L’heure était déjà avancée, et si elle ne se dépêchait pas, chacun allait bientôt repartir vers ses quartiers.
Elle se leva, fit un clin d’œil à sa voisine de table, et s’approcha de Rodney.
Comprenant très bien, ce qui allait se produire, Elisabeth se pencha vers John et lui chuchota : « Observe bien ». Il fronça les sourcils, signifiant qu’il ne voyait pas de quoi elle lui parlait. Elle lui montra alors du doigt, Rodney et Laura, qui entamaient une discussion.

-Vous savez, puisque nous sommes les deux témoins, on ira ensemble jusqu’à l’autel, vous trouvez pas ça mignon ? commença la jeune femme.
-Ecœurant serait plutôt le mot… mais je le fais pour John et Elisabeth !

Carson ne faisait pas trop attention à ce qui se passait. Il était habitué à ce que Laura provoque Rodney.
Cette dernière continua son manège, réduisant de plus en plus la distance entre elle et le scientifique, et adoptant une posture plutôt provocatrice.
-Ce n’est pas très gentil de dire ça à sa future cavalière…mais je ne voulais pas vous parler de ça, mais plutôt de l’E2PZ, de vous.
-Ah oui ?
-Vous nous avez apporté l’espoir Rodney. Vous avez su mettre en marche l’E2PZ, nous permettant d’avoir un bouclier. Vous êtes indispensable à cette cité. C’est pourquoi, je voulais vous remercier d’être ce que vous êtes, d’une manière un peu particulière…
-Et comment, en me tabassant ? demanda Rodney, conscient que la Lieutenant se moquer éperdument de lui.
-Non, en faisant ça…

Elle se colla à lui, plaça ses mains autour de son visage et l’embrassa. Mais Laura n’était pas le genre de fille à faire les choses à moitié. Elle voulait secouer fortement Carson. Ce n’était donc pas un simple baiser, mais un véritable french kiss qu’elle donna au canadien !
Le silence se fit soudain ressentir à l’intérieur du mess. Tout le monde était bouche bée. Teyla et Ronon, en pleine conversation, s’arrêtèrent, plus que surpris par ce qui était en train de se passer. Elisabeth sourit, tandis que son fiancé n’en revenait toujours pas.
Quant à Carson, il ne quittait pas Laura des yeux.
Des expressions se succédèrent sur son visage : l’étonnement, la déception, la tristesse, puis la colère.
Au bout d’une bonne dizaine de secondes, Laura permit à Rodney de reprendre son souffle.
-Je..heu….balbutia ce dernier
-Laura, qu’est ce qui vous a prit ? réussit à articuler John
-Hé bien, je voulais remercier Rodney pour ce qu’il est. Pour avoir trouver un E2PZ
-Quoi ? mais il n'a rien trouvé du tout, c'est moi qui ai mis ma main...Attendez...vous voulez dire que vous et lui, mais...

John se tut en voyant Carson se lever, et d’après ce qu’on pouvait lire sur son visage, il n’avait pas l’air content de ce qui s’était passé.
Il s’approcha de Rodney, et avant que personne ne puisse réagir, il lui décrocha une droite monumentale, qui eut pour effet de faire tomber McKay de sa chaise.
-Carson ! s’écrièrent en même temps Laura et Elisabeth

Ronon s’était précipité sur le Dc Beckett pour le ceinturer et ainsi éviter qu’il ne frappe à nouveau Rodney. John quant à lui, avait rejoint Rodney, dont le visage saignait.
-Espèce de salaud ! rugit Carson. Je vous croyez mon ami ! Vous faites semblant de la détester alors que vous l'aimez. Vous flirtiez avec elle !
-Non ,Carson ce n’est pas ce que vous croyez, intervint Elisabeth, complètement déboussolée par la tournure des évènements
Mais Carson n’écoutait pas, il se tourna vers Laura.
-Vous…enfin je croyais que…

Il ne pouvait pas rester là. Il devait sortir de cette pièce où régnait la trahison. Il se débattit dans les bras de Ronon.
-Lâchez moi !
-Non, désolé Dc Beckett. Je ne veux pas que vous recommenciez.
-Je vous dis de me lâcher Ronon. Je ne lui ferais rien, je ne risque pas de l'approcher de sitôt !
-Faites ce qu’il vous dit, intervint John
-Très bien.

Le runner le laissa libre de ses mouvements permettant à Beckett de s’enfuir du mess.
-Rodney est ce que ça va ? demanda Elisabeth pendant qu’elle s’agenouillait à côté de lui
Il avait la joue enflée et la pommette éclatée.
-Mais pourquoi il m’a frappé, je n’y suis pour rien moi, c’est elle…

Laura n’avait pas bougé depuis l’incident. Elle avait réussi un peu trop son pari. Carson était plus que secoué. Et elle l'était aussi. Elle n'avait pas imaginé une seule seconde qu'il puisse réagir ainsi.
-Laura, ça va ? s’inquiéta Teyla
-Qu’est ce que j’ai fait ! gémit-elle. Tout est ma faute !
-Non Laura, c’est la mienne, s’exclama Elisabeth. Je vous demande pardon.

Devant le regard d’incompréhension de ses amis, elle leur expliqua la petite conversation qu’elles avaient eu ce matin dans son bureau.
-Ah ben bravo Liz, s’exclama son fiancé.
-Ce n’est pas le moment John. Laura ?
-Oui ?
-Allez retrouver Carson et expliquer lui !
-Mais, il ne m'écoutera...
-Bien sûr que si, alors allez y, on s'occupe de Rodney !
-D’accord…
Et elle se précipita en dehors du mess.

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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyLun 12 Fév 2007 - 12:49

Au mess, John aida Rodney à se relever. Ce dernier était encore sonné du coup que lui avait donné Carson. Il avait une sacrée force pour un civil !
-Il faudrait qu’on vous amène à l’infirmerie pour que vous soyez soigné, conseilla le militaire
-Pour retomber sur l’autre fou furieux, ça risque pas…
-Il aura plutôt rejoint ses quartiers je pense. On ira chercher une infirmière.
-Cette Laura, je vous jure qu’elle va m’entendre parler. Et vous, Elisabeth, ça ne va pas d’avoir des idées pareilles ! s’indigna Rodney

Elisabeth était assise, la mine préoccupée et coupable.
-Je sais, sur le coup j’ai trouvé que c’était une bonne idée. Je n’aurais jamais cru que Carson vous frapperai... J’espère que je n’ai pas tout gâché entre eux…
-Ne vous inquiétez pas Dc Weir, la rassura Teyla, je suis sûre que ça va aller.

Pendant ce temps, Laura courait dans les couloirs de la cité. Elle était passée par les quartiers de Beckett mais il n’y était pas. Elle se dirigeait désormais vers l’infirmerie.
En effet, Carson avait au dernier moment changé d’itinéraire. L’infirmerie était le seul lieu où il avait envie d’être. Il pourrait plus facilement se calmer ici, avec cette ambiance particulière.
Il arpentait les lieux de long en large, maudissant Rodney de lui avoir pris Laura. Il était également en colère contre elle, il avait cru qu’il y avait quelque chose entre eux. Comment avait-elle pu lui faire ça ?

Soudain, il entendit des pas précipités, et Laura surgit dans l’infirmerie, essoufflée.
-Carson !

Le Dc Beckett se retourna à l’entente de son prénom, mais n’avança pas.
-Je n’ai pas envie de vous parler Laura, alors sortez !
-Je vous demande simplement de m’écouter. Je suis désolée…
-Ah oui ? Vous embrassez Rodney sous mes yeux et vous êtes désolée ! Vous me prenez pour qui ?

Son ton était celui d’une personne trahie et blessée. Les yeux de Laura s’embuèrent de larmes, elle n’avait pas voulu lui faire du mal.
-C’est ne pas ce que vous croyez…
-Comment ça ? Vous voulez que je vous explique peut-être car j’ai très bien compris en ce qui me concerne. Vous savez, vous faites un jolie couple, alors ne vous gênez pas pour moi. Tout ce que j’aurais voulu, c’est que vous soyez honnête envers moi, au lieu de me laisser croire qu’il y avait un « nous ».

C’était le mot de trop. Laura sentit la colère remplacer ses larmes.
-Mais il n’y a jamais eu de « nous » Carson ! C’est ça le problème ! C’est la raison pour laquelle j’ai embrassé Rodney devant vous. Je voulais savoir si vous aviez vraiment des sentiments pour moi !
-Quoi ? dit-il en écarquillant les yeux.
-Oui, c’était une sorte de test. Elisabeth en a eu l’idée, et je l’ai trouvé bonne. Il n’y a absolument rien entre Rodney et moi, je vous assure.

Carson était abasourdi. Laura lui posa alors une question qui le surpris encore plus.
-Pourquoi avoir frappé McKay ?
-Parce que…vous l’avez embrassé, parce que je croyais qu’il était avec vous.
-Je tape sur les nerfs de Rodney alors il ne risque pas de se mettre avec moi. Mais vous n’avez pas répondu à la question…
-Bien sûr que si !
-Non ! Ce n’est pas la vrai raison... Alors pourquoi ?! insista-telle
-Parce que j’aurais voulu que vous m’embrassiez moi ! Et parce que je vous aime ! laissa-t-il échapper.

/

A quelques pas de là, une personne murmura :
-On est arrivé au moment le plus intéressant !
-La ferme McKay, vous voulez qu’ils nous entendent !
-On ne devrait pas rester là, on est en train d’espionner nos amis, chuchota Elisabeth
-Je me suis pris un coup de poing alors j’estime que j’ai le droit d’être là !
-Taisez vous tous les deux, et écoutez, les réprimanda John

Nos deux leaders avaient décidé d’amener Rodney à l’infirmerie, en pensant que Carson n’y serait pas. En arrivant, sur place, ils avaient vu la porte entrouverte, et étaient restés dehors pour observer les évènements. Quant à Teyla et Ronon, ils étaient partis réveiller l’infirmière.

/

Dans la salle de soins, Laura resta sans voix. Il l’aimait, ses sentiments étaient si fort que ça.
C’était pour ça qu’il avait tant attendu, il savait que ce n’était pas ce qu’elle ressentait. Elle n’était pas sûre de l’aimer, pas encore. Pour le savoir, il fallait qu’elle vive quelque chose avec lui.
Pour autant, elle préféra oublier cette dernière phrase pour se concentrer sur l’autre.
-Je vous ai embrassé, Carson. J’avais beau avoir le corps de McKay, c’était bien moi. Et depuis...vous n’avez rien tenté, alors que j’avais fait le premier pas. Embrasser Rodney, c’était ma façon à moi de vous mettre face à la réalité...Vous montrez que j’attendais quelque chose de vous.

Carson inspira. Il avait tout gâché et pas uniquement ce soir. Il avait frappé un ami qui n’y était pour rien et il avait laissé Laura dans l’attente depuis des mois. Il s’approcha d’elle et lui prit la main.
-Je crois que j’ai tout fait de travers, pardonnez moi Laura.
-Je vous pardonne, sourit –elle, heureuse que les choses soient arrangées, et qu’il est enfin reconnu ses sentiments. Mais à propos de ce que vous avez dit il y a quelques secondes, commença-t-elle hésitante. Carson, je…
-Ne dites rien. Je ne veux pas que vous me le disiez surtout si vous ne le pensez pas. Ce n’est pas ce que j’attends de vous, pas ce soir en tout cas. Mais maintenant, vous le savez, moi, je vous aime.
-Je vous apprécie énormément, mais j’ai besoin de passer du temps avec vous, avant…
-Je sais.

Laura attendit, consciente de leur proximité. Elle espérait qu’une chose, c’est qu’il prenne enfin la direction des opérations. Elle lut dans ses yeux bleus, qu’il avait compris. Les papillons qui virevoltaient dans son ventre, redoublèrent d’intensité lorsque Carson passa sa main dans ses cheveux pour finir par caresser son visage.
-Je vais vous embrasser, Laura, dit-il d’une voix douce
-Alors faites le, lui souffla-t-elle

Il acquiesça faiblement avant de capturer enfin ses lèvres pour un baiser plein de tendresse. Ils avaient tellement attendu…C’était leur premier vrai baiser, avec leurs propres lèvres qui glissaient les unes sur les autres. Ils y firent passés toute la frustration de ces derniers mois, tous leurs sentiment...abolissant ainsi la distance qui les séparait jusque là.

/

Dans le couloir, des sourires s’affichèrent.
-Merci, murmura Elisabeth
-Quel veinard ce Carson, ajouta Rodney. Parce que j’ai beau détesté Laura, enfin détester est peut-être un peu fort, ajouta-il suite au regard des ses amis, mais elle embrasse très bien.
-Vraiment ? laissa échapper John d’un ton plutôt intéressé.
-John, je suis là, ta fiancée, au cas où tu l’aurais oublié, dit Elisabeth d’un ton quelque peu contrarié.
-Mais je plaisantais mon amour, se rattrapa-t-il en la serrant contre lui. Personne n’embrasse aussi bien que toi.

Un raclement de gorge assez bruyant, les fit se retourner. Ronon se trouvait derrière eux, accompagné de Teyla et de l’infirmière.
-Je vois qu’on espionne ses amis, c’est du jolie !
-Parlez moins fort, ils vont…

Laura et Carson surgirent à leur tour. Ils avaient entendu des voix près de la porte.
-Oups, laissa échappa Rodney. S’il vous plait, pas la tête…
-Je ne compte pas vous frapper, Rodney, sourit le Dc Beckett. Mais plutôt m’excuser et vous soigner, qu’est ce que vous en pensez ?
-Ça me convient très bien, répondit-il. Et j'accepte vos excuses ! Par contre Laura, vous n'avez pas intérêt à recommencer !

Cette dernière sourit.
- Ne vous inquiétez, ce n'est plus au programme.
- Je croyais qu'elle embrassait très bien McKay ? intervint John.

Pour toute réponse, il reçut une tape sur la tête de la part d'Elisabeth !
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyLun 12 Fév 2007 - 17:28

Durant les deux mois qui précédèrent le mariage, John et Elisabeth se rendirent plusieurs fois sur Terre. Entre les alliances, les robes, les costumes, et la décoration, les semaines n’étaient vraiment pas de trop.
Les deux fiancés s’occupèrent en premier lieu des alliances. L’achat s’avéra beaucoup plus simple que pour la bague de fiançailles. Ensemble, ils firent rapidement le tour de ce qui leur plaisait ou déplaisait et trouvèrent finalement ce qu’ils souhaitaient dans la boutique, où quelques mois plus tôt, John avait acheté le pendentif avec le symbole d’atlantis pour l’offrir à sa supérieure.
Dans la même journée, ils en profitèrent pour flâner dans les ruelles à la recherche d’une robe de mariée. Ils n’allaient pas l’acheter ensemble, Elisabeth et John, ayant décidé, de concert, de garder la surprise jusqu’au dernier moment. Pour autant, Elisabeth souhaitait que John lui en montre quelques unes qu’il trouvait jolies, avant de revenir pour le choix final avec Laura et Teyla. Ils agirent de même avec le costume de John, Elisabeth mettant des options sur quatre coupes.
Quant aux coloris, ils s’étaient mis d’accord sur du beige pour les hommes, et sur un violet clair pour la demoiselle d’honneur et la témoin.

Un mois avant le jour tant attendu, Teyla, Laura et Elisabeth, traversèrent la porte pour choisir définitivement la robe de mariée et essayer les robes. Rodney, Carson, Ronon, et John, firent de même, mais un jour plus tard.
En effet, le SGC avait refusé que tous les principaux membres d’Atlantis quittent la cité ensemble, même pour une journée. Alors c’est chacun de leurs côtés qu’ils rentrèrent les bras chargés de colis.
Ronon n’aimait pas particulièrement l’idée de se « déguiser » pour le mariage, mais Teyla lui avait demandé de faire un effort pour leurs amis, et de toute façon, elle était sûre qu’il serait très beau en costume. Devant ce compliment, Ronon n'avait pu qu'accepter !
Le Dc Beckett était quant à lui, impatient de découvrir Laura dans sa robe. Peut-être pas aussi impatient que le marié, mais presque. Carson n’avait jamais eu l’occasion de la voir habillée ainsi. En tant que militaire, les pantalons étaient de mises. Et il avait vraiment hâte, certain qu’elle serait splendide. Sa relation avec la lieutenant se passait divinement bien, si l’on faisait abstraction des quelques disputes classiques. Même si Laura ne lui avait toujours pas dit qu’elle l’aimait, il était prêt à patienter, la laissant aller à son rythme, car elle comptait énormément à ses yeux.

Bien que tout se passait comme prévu, la fatigue commençait à se faire ressentir. Le mariage ne devait pas empêcher le travail de se faire, et bien qu’elle n’avait passé que deux jours sur Terre, Elisabeth avait beaucoup de paperasserie en retard. Plusieurs soirs de suite, elle dût rester plus tard pour finir les rapports et régler les problèmes d’intendance. Heureusement, John était venu lui prêter main forte. Après tout, c’était lui qui était à l’origine du mariage et donc a fortiori des soucis d’Elisabeth.
De plus, l’anxiété se faisait également ressentir. Elisabeth avait peur que quelque chose se passe mal le jour du mariage ou même avant, surtout depuis que l’équipe SGA 1 avait été faite prisonnière pendant 3 jours sur une planète hostile. Mais tous les membres étaient rentrés sain et sauf, bien qu'affaiblis et déshydratés. Elisabeth avait réussi à négocier leurs libertés après des heures de discussions interminables et épuisantes moralement.

Mais, bientôt, la veille du jour J arriva.
La salle d’embarquement avait été entièrement décorée par des scientifiques et des militaires volontaires, heureux de rendre ce service à leurs leaders.
Des fanions de couleurs blanche, rose, et bleue avaient été accrochés tout autour de la porte des étoiles. Cette dernière servirait d’arche pour la cérémonie. Pour éviter tout accident, Rodney couperai son alimentation, évitant ainsi qu’une activation extérieure programmée déclenche la vague bleu, envoyant ainsi valdinguer les invités assis devant les marches.

Je voulais poster une suite plus longue mais ça faisait trop long et je trouvais pas ça très agréable à lire ! Si vous en voulez une autre pour ce soir, dites le moi, et je la posterai volontiers !
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyLun 12 Fév 2007 - 19:13

La veille du mariage

10 heures du matin avaient sonné lorsque les chevrons s’enclenchèrent sur la porte des étoiles, signalant l’arrivée imminente de deux invités terriens.
Le colonel Caldwell et le général Landry apparurent alors devant la flaque bleu. Le général ouvrit de grands yeux, face à l’incroyable spectacle qui se déroulait devant ses yeux. C'était la première salle qu'il voyait et il trouvait déjà la mythique cité impressionnante.
Le Dc Elisabeth Weir les attendait au pied des marches :
-Colonel, Général, bienvenue sur Atlantis ! dit-elle d’une voix enjouée
-Merci ! répondirent-ils à l’unisson
-Je suis ravie de voir que vous avez pu vous libérer, ajouta-t-elle à l’encontre du général.
-Oui, Jack a quitté sa retraite pleine de quiétude pour me remplacer pendant le peu de temps que je vais rester ici. Je resterai seulement pour la cérémonie. La situation est encore houleuse sur Terre, les Oris sont à l’affût de notre moindre signe de faiblesse.
- Je comprends très bien, le rassura Elisabeth
- Quant à SG1, poursuivit le général, ils sont en pleine mission depuis 2 jours. Nous n'avons pas pu l'annuler car elle était primordiale pour l'avenir et il nous a fallu beaucoup de temps pour l’organiser. Mais ils vous remercient de l’invitation et ils vous transmettent toutes leurs félicitations
-C’est gentil, je les remercierai dès qu'ils rentreront sur Terre.
-Ils m’ont simplement demandé de filmer la cérémonie pour pouvoir la visionner, si ça ne vous dérange pas.
-Non, pas du tout…et c’est une très bonne idée. John et moi n’y avons pas pensé ! Comme ça, on pourra en récupérer un exemplaire si c'est possible
-Bien sûr, sans problème !

Le colonel Caldwell qui était resté silencieux jusque là, demanda où était le colonel Sheppard.
– Il est sur le continent, répondit Elisabeth. Il participe à l’organisation finale de la réception avec les athosiens et d’autres atlantes. Il rentrera en début d’après midi.
-La nouvelle de votre mariage a donc été bien accueillie par l’expédition ? s’informa Steven

Elisabeth sourit en repensant au tonnerre d’applaudissement qui avait résonné dans la cité suite à son annonce :
-Plutôt bien oui ! Si vous le voulez, poursuivit-elle, je peux vous faire visiter une partie de la cité ce matin. Et John pourra continuer après, parce que je dois terminer encore des rapports.
-Ça me va très bien, répondit le général, il y a longtemps que j’ai envie de visiter Atlantis. Certainement, moins longtemps que Daniel Jackson, mais c’est le rêve de beaucoup de monde j’imagine !

Elisabeth entreprit alors de lui faire faire le tour des endroits stratégiques de la cité. Avec l’aide du colonel Caldwell, elle raconta à Landry les événements qui avaient eu lieu, les découvertes réalisées, les recherches en cours … le terrien était totalement subjugué par tout ce qu’il voyait et par ce qu’il entendait. Atlantis était vraiment fidèle à sa réputation. Elle donnait l'impression d'avoir sa propre âme.
La matinée passa à une vitesse affolante, et ils se retrouvèrent bientôt tous les trois au mess.

Vers 14h, Elisabeth les abandonna pour rejoindre son bureau. Mais John prit rapidement le relais dès son retour du continent. Il continua la visite guidée, pour finir par le hangar à jumper. Il ne put s'empêcher de proposer au général un tour avec son moyen de transport favori. Durant le vol, John ne fit que des éloges sur ce vaisseau spécial hors du commun. Le colonel Caldwell, qui les avait également accompagné, avait plusieurs fois levé les yeux au ciel face à son comportement, mais n’avait fait aucune remarque. Le général Landry, quant à lui, avait des étoiles plein les yeux. Il avait ainsi pu profiter d’une vue imprenable de la cité, et du reste de la planète.
Vers, 18h, John ramena tout le monde à bon port.
Alors que les invités rejoignaient leurs quartiers, John se dirigea vers le bureau d’Elisabeth.
-Alors, tu t’en sors ? demanda-t-il en passant la tête par le côté de la porte

Elle sursauta, surprise par cette arrivée non prévue.
-Tu m’as fait peur ! Oui, mais je crois que je vais arrêter pour aujourd’hui. Je suis tout sauf concentrée. Alors, comment s’est passé le reste de la visite ?
-Très bien, je crois que le général a beaucoup apprécié.
-Oui, c’est que j’ai pu voir ce matin.

Elisabeth se leva, et se colla à John pour pouvoir l’embrasser :
-Je n’ai pas eu l’occasion de te voir beaucoup aujourd’hui, lui souffla Elisabeth
-Oui, tu m’as manqué aussi.
-Tu viens t’asseoir avec moi sur les escaliers?
-Si tu veux.

Ils quittèrent alors le lieu de travail d’Elisabeth pour s’installer sur les marches de la salle d'embarquement, face au stargate. Il n’y avait personne dans les environs, à part deux techniciens, dans la salle des commandes. John passa un bras autour de sa taille.
-Alors, tu es nerveuse pour demain? demanda John
-Non, pas spécialement, répondit calmement Elisabeth. Et toi ?
-J’avoue que si, un peu quand même.
-Vraiment ? sourit Elisabeth. Tu as peur de m’épouser ?
-Non, mais c’est difficile à expliquer… En plus, tu es tellement sereine, j’ai l’impression que je vais cafouiller, et tout gâché.
-Ne t’inquiète pas, tout va très bien se passer. J’en suis convaincue.
-D’où te viens cet absence de stress ? questionna John. Il y a quelques jours encore, tu te faisais du souci.
-Oui, c’est vrai, je m’inquiétais, mais plus maintenant. Tout se passera bien, je le sais, c’est ce que je ressens. Sinon, tout est définitivement organisé sur le continent ?
- Oui, tout est fin prêt, ils n’attendent plus que les mariés… c’est-à dire nous !

Ils se sourirent et restèrent encore assis en silence.
-Je crois que l’on va devoir y aller. Les filles doivent t’attendre, dit John
-Oui, pareil pour toi. Et j’espère que tu ne feras pas de bêtises à ton enterrement de vie de garçon !
-Aucun risque…j’avoue que j’aurais même préférer passer la soirée avec toi. Tu vas me manquer cette nuit. En plus, je déteste me réveiller sans toi à mes côtés. Quelle idée de faire chambre à part la veille du mariage !
- ça fait partie du charme du mariage ! Et puis, demain soir, quand on se retrouvera pour la nuit de noces, ce sera encore plus magique !
-Je suis sûre que cette partie là va particulièrement me plaire !

John se pencha alors pour embrasser Elisabeth. C’était certainement l'un des derniers baisers qu’ils se donnaient en tant que simple couple. Il commençait à se prolonger lorsque Laura et Rodney apparurent :
-Hey, qu’est ce que vous faites ? s’indigna Laura.

Nos fiancés se séparèrent à contre cœur.
-J’embrasse ma future femme, cela vous pose un problème ?
-Oui ! répliqua Rodney. On vous attend ! Et c’est fini maintenant, il est hors de question que vous fricotiez avant le mariage désormais.

John regarda Elisabeth, d’un air de dire « je vais leur faire la peau », et se leva. Sa fiancée le suivit et ils rejoignirent leurs témoins main dans la main.
Laura attrapa le bras de son amie et Rodney fit de même avec John. Les mains des deux leaders glissèrent lorsqu’ils furent tirés chacun d’un côté opposé. Leurs doigts se frolèrent une dernière fois avant de se lâcher. Juste avant de disparaître dans un des couloirs, Elisabeth lut sur les lèvres de John qui lui murmurait « je t’aime ».
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MessageSujet: Une bonne nuit de repos avant le jour J...   Désirs d'enfants (F) EmptyMar 13 Fév 2007 - 13:04

Elisabeth apprécia certainement plus son enterrement de vie de jeune fille que John, son enterrement de vie de garçon.

En effet, le militaire s’y ennuyait fermement. Peut-être que s’il s’était déroulé avec ses amis de la Terre, les choses en auraient été autrement, mais il n’en était pas sûr. Parce qu’en cet instant, il n’y avait qu’une personne qui accaparait ses pensées : Elisabeth.
John était arrivé, accompagné de Rodney devant un mess bondé. Il avait fait le tour de ses collègues, discutant par ci par là. Tout le monde lui souhaitait bonne chance pour demain, augmentant de ce fait, son anxiété déjà bien présente.
Ajouté à cela le fait, que même si John n’en voulait pas, aucune strip-teaseuse n’avait reçu l’autorisation du SGC pour se rendre sur Atlantis, et qu'aucune femme de l’expédition n’avait été assez bête pour endosser ce rôle.
« Pourtant ce n’était pas faute d’avoir demander » lui avait précisé Carson. Le docteur Beckett avait été le seul à faire rire John, en lui faisant imaginer la tête qu’aurait fait Caldwell si une strip-teaseuse avait réellement débarquée dans la salle !

D'un ennuyeux mortel, la fête s'était dégradée lorsque John avait dû essuyer les plaisanteries incessantes de Rodney et du major Lorne, qui n’en revenait toujours pas que le grand tombeur de ces dames allait se marier demain :
-Vous vous rendez compte, Major, qu’il ne connaîtra plus jamais d’autres femmes ? s’étonna McKay.
-Oui, je sais, c’est incroyable…je n’aurais jamais cru cela possible ! Lui qui draguait dès que l’occasion se présentait ! N’est ce pas mon colonel ?

John n’avait pas dénié lui répondre. Il avait eu beau protester et s’énerver face à leur comportement, ils avaient continuer sans relâche leurs boutades, qui redoublèrent même d’intensité après qu’ils eurent ingurgités trois verres d’un punch, qui était pourtant censé être léger.
C’est pourquoi, lassé, John s’éclipsa vers 23h pour rejoindre ses anciens quartiers qui lui serviraient de chambre pour la nuit. Mais il fut surpris par Ronon :
-Alors, on se sauve ?
-On peut dire ça. Je préfère rejoindre mes appartements, et profiter d’une bonne nuit de sommeil, même si je sais que je vais avoir du mal à m’endormir.
-Vous êtes vraiment nerveux, je trouve. Je ne pensais pas qu’il y avait une chose qui puisse vous stresser autant.
-Et moi, donc. Mais les femmes nous font extérioriser des sentiments qu’on ne soupçonne pas, et en particulier Elisabeth.
-Je vois ce que vous voulez dire, acquiesça le runner.
-Vous faites allusion à Teyla je suppose...

Devant son air interrogateur, John ajouta:
-Si vous croyez qu’on a pas vu ce qui se tramait entre vous…
-Teyla est une amie, rectifia-t-il
-Bien sûr, tout comme l’était Elisabeth…

Ils marchèrent ainsi en parlant jusqu’à l’ancienne porte de John. Puis Ronon prit congé du colonel.
Sheppard s’allongea sur son lit, en souriant. Finalement, il préférait sa situation à celle de Ronon. Etre dans l’attente d’une éventuelle relation, il n’avait rien de pire que ça. Finalement sa rencontre avec le satedien avait été bénéfique puisqu’il s’endormit rapidement.


De leur côté, Laura et Teyla avait choisi une salle assez vaste pour accueillir le maximum de filles. Ensemble, elles discutèrent beaucoup durant cette soirée, partageant leurs expériences et leurs sentiments. Elisabeth put ainsi faire mieux connaissance avec certains membres de son expédition, qu’elle côtoyait habituellement que durant le travail. Outre les discussions, les filles avaient organisé des jeux tout aussi distrayants et marrants, les uns que les autres.
La fête toucha bientôt à sa fin, et il ne resta plus qu’Elisabeth, Teyla et Laura. Cette dernière s’approcha d’Elisabeth, un paquet à la main.
-Tenez, c’est pour vous, dit-elle en tendant le paquet à son amie
-Qu’est ce que c’est ? demanda la dirigeante
-Un petit cadeau de votre demoiselle d’honneur et de votre témoin…comme John et vous, n’avez pas fait de liste, car vous n’avez besoin de rien sur Atlantis, on vous a quand même acheté quelque chose, pour marquer le coup !

Elisabeth s’empressa d’ouvrir le cadeau pour découvrir un ensemble de sous vêtements particulièrement sexy, sans être provoquant.
-ça pourra servir pour demain soir, dit Teyla, devant le regard étonné de son amie.

Elisabeth ne put se retenir de rougir.
-Je parie que l’idée d’origine vient de Laura…commença le dc Weir
-Bien vu ! J’ai pensé que ça plairait également au marié !
-Vous êtes incorrigible ! rit Elisabeth. En tout cas, je vous remercie beaucoup toutes les deux, c’est un cadeau très beau, et très… utile, ajouta-t-elle en leur faisant un clin d’œil.
-Laura n’en a pas douté, sourit Teyla.

Puis, vers minuit, les jeunes femmes se séparèrent. Mais au dernier moment, Elisabeth bifurqua vers les anciens quartiers de son fiancé.
Elle ouvrit la porte et entra. John dormait, elle pouvait entendre sa respiration. Elle s’approcha à pas de loup et le regarda amoureusement pendant quelques instants.
Demain, ils seraient enfin unis par le mariage. Après deux années où elle avait cru que rien entre eux ne pourrait naître, à cause du règlement, de la peur que les sentiments ne soient pas réciproques, ce jour allait enfin arriver. Elle était pleinement heureuse dans tous les aspects de son existence, aussi bien professionnellement que personnellement. Elle n’avait jamais cru cela possible, jusqu’à ce que John entre dans sa vie.
Elle soupira de bonheur, avant de déposer un bisou sur la joue de son militaire, puis repartit tranquillement vers leurs quartiers, le cœur débordant d'amour.
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MessageSujet: Le jour du mariage !   Désirs d'enfants (F) EmptyMer 14 Fév 2007 - 17:45

Le lendemain, deux personnes s’éveillèrent chacune dans leur chambre, le sourire aux lèvres. Un jour bien particulier allait se dérouler aujourd’hui.
Cet homme et cette femme étaient tiraillés entre deux envies : d’un côté, ils souhaitaient que la journée se termine pour être enfin mariés, et d’un autre côté, ils savaient que cette journée était unique et ils ne voulaient pas qu’elle se termine.
Finalement, la seule chose à faire était d’attendre que les événements se déroulent d’eux-mêmes et profiter pleinement de chaque instant.

Elisabeth fut plus rapide à se préparer que son conjoint, et rejoignit le mess où se trouvait déjà Ronon.
-Bonjour Dc Weir
-Bonjour Ronon, vous allez bien ?
-Oui, mais c’est plutôt à moi de poser cette question, vous ne croyez pas ?
-Je vais très bien, le plus beau jour de ma vie ! sourit-elle.

Son sourire s’élargit, lorsqu’elle vit entrer l’élu de son cœur. Il s’approchait d’elle à pas rapide. Mais avant qu’il n’ait pu l’embrasser, Ronon s’était levé, et avait posé une main sur le torse de John, pour l’arrêter.
-Désolé, Colonel, mais vous ne pouvez pas approcher d’Elisabeth.
-Pardon ? le questionna John, les sourcils levés.
-Ordre de vos témoins. Vous ne devez pas l’embrasser, ni la toucher.
-Mais enfin, c’est complètement ridicule ! rugit John. J’ai déjà dû passer la nuit seule, et je ne l’ai pas vu depuis hier ! Vous ne pensez pas que c’est suffisant ?

Pour tout réponse, Ronon haussa les épaules.
Elisabeth, quant à elle, appréciait plutôt la situation et la trouvait même comique. Ce n’est pas qu’elle n’avait pas envie que John l’embrasse, mais le voir, ainsi, hors de lui, la faisait beaucoup sourire. Heureusement que le mariage était pour cet après-midi sinon il n’aurait pas tenu plus longtemps.
-Je vois que cette situation fait rire au moins une personne ! dit John à l’intention d’Elisabeth
-Désolée, mais c’est vrai. En plus, j’adore quand tu es énervé, tu es terriblement craquant !
-Craquant ou non, il va falloir refreiner vos pulsions ! ajouta Rodney, qui venait d’arriver à son tour.
-Si j’avais su, j’aurais choisi Carson, comme témoin, annonça John, sarcastique.
-Mais il y aurait toujours eu ma collègue Laura pour veiller au grain !
-De toute façon, vous n’allez pas nous suivre toute la journée ! Je trouverai bien…
-Non, on vous surveillera jusqu'au mariage s’il le faut, alors ne rêvez même pas colonel ! insista Rodney

Puis, le Dc McKay s’assit à côté d’Elisabeth, obligeant John à s’asseoir de l’autre côté, en face de son témoin. Ronon étant déjà placé en face d’Elisabeth.
-Allez ! Faites moi au moins un sourire, c’est le jour de votre mariage après tout ! dit Rodney
-Je n'en ai pas l’impression, je ne peux même pas approcher ma future femme.
-La vie est parfois dure, colonel ! lui souffla quelqu’un à l’oreille.

C’était Laura. Elle venait d’arriver en compagnie de Teyla. Puis, se fut au tour de Carson, de pénétrer dans le mess. Il prit place à côté de sa compagne, et l’embrassa sous les yeux de ses amis.
Lorsque le baiser prit fin, Laura se tourna vers John et lui fit un sourire provocateur. En échange, elle reçut un regard noir de John. Dire que ce dernier était à l'origine de l'alliance temporaire entre Rodney et Laura. Ils avaient décidé de mettre de côté leurs différends pour jouer pleinement leur rôle de témoin, au grand dam de Sheppard. Mais il fallait bien l'avouer quand même, pour son plus grand bonheur aussi. Ils n'y auraient pas eu de meilleurs choix possible.
Ils continuèrent leur petit déjeuner, dans le calme. John ne cessait de regarder Elisabeth, seule parade qu’il avait trouvé pour être proche de sa fiancée.
Une vingtaine de minutes plus tard, le septuor se retrouva dans la salle d’embarquement pour attendre l’arrivée du dernier maillon nécessaire au mariage : le prêtre.
Après l’avoir accueilli, ils se dirigèrent vers la salle de débriefing, où allait se dérouler une petite répétition de l’événement à venir.

Pendant que les acteurs principaux étaient en compagnie du prêtre, les atlantes mirent les dernières touches de décoration et installèrent le plus de chaises possible dans la salle d’embarquement.
La séance de répétition toucha bientôt à sa fin. Le soleil avait dépassé son zénith, indiquant que le début d’après midi était déjà entamé. C’est pourquoi chaque groupe s’éclipsa dans ses quartiers pour se préparer. Elisabeth, Teyla, et Laura s’étaient retrouvées dans les quartiers de la dirigeante, tandis que les hommes avaient réquisitionné ceux de Rodney.

Devant la porte des étoiles, les convives commencèrent à s’installer petit à petit. Il n’y aurait pas de place assise pour tous les membres, mais ils pourraient se masser au niveau des escaliers et autour de la salle des commandes.
Le colonel Caldwell avait pris place au premier rang, comme convenu ; tandis que le général Landry s’était mis debout, caméra au point et à proximité du prêtre, pour pouvoir filmer l’arrivée des futurs mariés.

Pendant ce temps, Elisabeth avait fini d’enfiler sa robe, et se trouvait pour l’instant dans la salle de bains. Elle avait décidé d’attacher ses cheveux bruns, tout en laissant quelques mèches bouclées retomber le long de son visage.
Dans la pièce principale, Teyla et Laura avaient également passé leur robe. De couleur violette, ces dernières formaient en haut, un simple bustier laissant leurs épaules nues, tandis que le tissu descendait jusqu’au niveau des chevilles.
Alors qu’Elisabeth avait mis la dernière touche à sa coiffure, quelqu’un frappa à la porte. C’était Carson.
Il avait revêtu son costume beige et entra dans la pièce, les yeux grands ouverts :
-Vous êtes tout aussi splendide les unes que les autres, dit-il en un sourire. Quoi que le Dc Weir a peut-être un léger avantage.
-J’espère bien, répondit Laura. On n’aimerait pas lui voler la vedette !

Carson sourit. Pour lui, Laura était magnifique. Ses cheveux détachés et cette robe, lui donnaient un air plus féminin que jamais, contrastant fortement avec l’univers militaire auquel il était habitué.
-Vos cavaliers vous attendent, mesdemoiselles !

Teyla s’approcha d’Elisabeth et lui murmura quelque chose à l’oreille. « Merci » fut la simple réponse que délivra Elisabeth.
Laura fit de même, mais avec une touche d’humour qu’on lui connaissait bien :
-Vous êtes sûre de votre choix ?….non, parce que c’est quand même de John Sheppard dont on parle, il n’est pas facile à vivre tous les jours !
-Je suis certaine, Laura ! Et ne vous inquiétez pas, je m’en sortirai ! rit l’intéressé.

Le témoin et la demoiselle d’honneur sortirent alors pour rejoindre leurs amis, qui les attendaient patiemment à l’angle d’un couloir. Ronon dévisagea Teyla qui rougit sous la puissance de son regard. Il lui fit un compliment sur sa tenue, augmentant encore plus son malaise.
Laura, quant à elle, avait vérifié que Rodney avait bien les alliances. Il avait alors vivement protesté parce que John lui avait déjà fait la remarque au moins deux fois.

En attendant, Elisabeth avait peaufiné sa tenue avec l’aide de Carson. Il lui avait accroché son collier, avec le pendentif que John lui avait offert ; avant de lui poser délicatement sur la tête une couronne de fleurs. Elisabeth avait renoncé à porter un voile. Elle voulait pouvoir observer clairement toute la scène, sans avoir constamment un voilage devant les yeux.
-Vous êtes prête ? s’informa Carson
-Il me reste plus que le bouquet et je crois que se sera bon.

Elisabeth alla le chercher. Il était posé sur une commode et avait été confectionné par Teyla. Puis, la future mariée rejoignit Carson.
- Juste avant, je voulais vous remercier encore une fois d’avoir accepté de me conduire à « l’autel ».
-C’est normal, et ça me fait très plaisir. Même si je sais que vous auriez aimé que votre père le fasse et que votre mère soit présente.
-C’est vrai, mais je suis sûre que de là où ils sont, ils nous observent, de même que les parents de John.
-J’en suis certain… On y va ? Parce qu’ils vont finir par nous attendre…
-Allons-y ! acquiesça Elisabeth.

Je vais pas manquer cette occasion...je posterai le mariage ce soir, puisque c'est la saint valentin^^
Je ne l'avais pas relu depuis un petit moment...mais en fait, on arrive plus rapidement au passage que je ne le pensais ! ^^
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyMer 14 Fév 2007 - 19:21

Et voilà le mariage !!! Guimauve quand tu nous tiens Désirs d'enfants (F) Sad20pan Désirs d'enfants (F) Icon13

John était en place et scrutait l’entrée où devait apparaître Elisabeth. Il paraissait plutôt serein pour quelqu’un qui était en train de vivre l’un des jours les plus importants de sa vie. Ce qui était certain, c’est qu’il avait hâte de pouvoir contempler Elisabeth dans sa robe, et ainsi, graver à jamais cette image dans sa tête.
Les témoins avaient pris place de part et d’autre de John, tandis que Teyla se tenait à côté de Laura. La foule massée dans la salle, attendait également la venue imminente de leur leader.
Le général Landry n’avait pas bougé d’un pouce, et n’avait rien manqué du spectacle : John, qui avait marché d’une démarche certaine vers le prêtre, les témoins, qui recommençait déjà leurs vieilles habitudes de chamaillerie, et pour finir Teyla et Ronon, sortant du lot par leur assurance et leur sérieux.

Soudain, la marche nuptiale retentit entre les murs de la cité. Zelenka qui était en charge de la musique, avait été le premier à apercevoir le couple tant espéré.
Elisabeth et Carson apparurent, leurs bras entrecroisés. Lorsque John aperçut sa fiancée, un sourire illumina son visage. Elle était merveilleusement belle, et même bien plus que ça. Il se souvenait très bien de cette robe, qu’il avait contemplé plusieurs mois plutôt dans une vitrine. Il l’avait déjà trouvé très à son goût et Elisabeth la portait divinement bien.
C’était une simple robe de couleur blanche. Des manches fines recouvrait légèrement les épaules, tandis qu’un décolleté en V, laissait entre apercevoir pudiquement ses formes. Une traîne d’un peu moins d’un mètre terminait la coupe parfaite de la robe.

Elisabeth, avançant au rythme de la musique, détaillait également John dans son costume. Le beige lui correspondait vraiment bien, avec ses cheveux noirs en bataille. Il avait mit une cravate dans les tons clairs, et une fleur ornée sa poche cousue sur le côté gauche. « Il est à croquer »pensa Elisabeth.
Bientôt, elle arriva à deux pas de John. Ce dernier combla l’espace qui restait et souffla à sa compagne qu’elle était magnifique. Carson embrassa Elisabeth sur la joue, céda sa place à John et partit s’asseoir à la gauche de Ronon.

Les deux leaders lièrent leur main, et se tournèrent vers le prêtre qui commença son discours :
-Vous êtes venus nombreux assister à l’union de cet homme et de sa femme par les liens sacrés du mariage. Si une personne ici est contre cette union, qu’elle le reconnaisse maintenant ou se taise à jamais.

De nombreux regards se dirigèrent vers le colonel Caldwell qui se sentit fondre sur sa chaise. Mais, ce dernier ne fit rien, n’en ayant aucunement l’intention.

Ayant vérifié qu’aucune main ne s’était levée dans l’assemblée, le prêtre put alors continuer les formules rituelles sur l’amour et la fidélité, ainsi que sur l’amitié et le respect. (c’est pas trop ça, mais bon^^,je suis pas spécialiste)
Bientôt, après avoir écouté d’une oreille attentive le discours, les fiancés durent intervenir à leur tour, en échangeant leurs "vœux". John plongea son regard dans les puits insondables de sa bien aimée et commença :
-Elisabeth, je t’aime. Je crois qu’il n’y a pas de mot plus fort, pour te dire ce que je ressens, et sache que je te murmurerais cette simple phrase chaque jour de notre vie. Tout en toi me pousse à t’aimer, ton intelligence, ta force, ton regard, ta beauté. Mon cœur t’appartient pour l’éternité.

Elisabeth se retint du mieux qu’elle put pour empêcher les larmes de joie de couler. Ce qu’elle ressentait était encore plus fort que le jour où John avait fait sa demande. Pour autant une larme naquit au coin de son œil, mais elle fut vite essuyer par la main de John.
Elisabeth inspira et prononça à son tour ces "vœux" :
-John, mon John…je t’aime aussi plus que tout. Je n’ai jamais regretté une seule seconde de t’avoir choisi pour partager ma vie. Je n’aurais pas vécu pleinement si je n’avais pas eu la possibilité de me réveiller chaque jour à tes côtés et voir ce merveilleux sourire sur ton visage. Tu es un soutien de tous les instants, un ami fidèle, un homme hors du commun. Je suis comblée de devenir ta femme.

John ne pouvait pas quitter des yeux celle qui le faisait vivre. Il avait l’impression d’être seul en sa compagnie bien que tout le monde ait entendu ces deux discours. C’est le prêtre qui le ramena à la réalité en lui posant la question fondamentale :
-Colonel John Sheppard, acceptez vous de prendre le Docteur Elisabeth Weir pour épouse, et jurez vous de l’aimer et de la chérir jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
-Oui.

A ce moment là, Rodney s’avança et tendit l’alliance à John qui la passa au doigt d’Elisabeth.

Puis, le prêtre se tourna alors vers la jeune femme :
-Dc Elisabeth Weir, acceptez vous de prendre John Sheppard pour époux et de continuer à l’aimer et le chérir jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
-Oui.

Elisabeth récupéra la dernière alliance dans l’écrin pour l’offrir à John.
-Très bien, par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme ! Vous pouvez, bien entendu, embrasser la mariée !

John ne se le fit pas dire deux fois, depuis le temps qu’il attendait de le faire. Et cette fois ci personne ne pourrait l’en empêcher.
Ils s’embrassèrent pendant quelques secondes sous les applaudissements et les sifflets des membres de la base.
Ils se séparèrent, heureux comme jamais, pour être face à tout le monde et retraversèrent l’allée en sens inverse, en direction du hangar à vaisseaux.

Lorsqu’ils s’arrivèrent devant le jumper 1, ils stoppèrent net.
Ce dernier avait été tagué avec des bombes de couleurs, et l’on pouvait lire sur la porte arrière : « vive les nouveau mariés : L et J» écrit à l’intérieur d’un cœur.
-Alors ça vous plait ? demanda une voix derrière eux

C’était Rodney. Ils étaient suivis par le reste du groupe.
-Et ne vous inquiétez pas Elisabeth, la peinture s’en ira.
-C’est superbe et très mignon ! le rassura Elisabeth. Merci beaucoup !
-Puisque le carrosse est avancé, est ce que Mme Sheppard consentirait à y monter ? demanda John le sourire aux lèvres.

Elisabeth frissonna à l’attente de son nouveau de famille.
-Demander comme ça, je ne peux qu’accepter.

Elle lui chipa un baiser avant de monter à bord du vaisseau. Voyant que leurs amis ne les suivaient pas, John revint sur ses pas :
-Vous attendez quoi pour entrer ?
-On voulait vous laisser y aller seul, lui expliqua Ronon.
-Il n’y a pas beaucoup de jumpers, et des allées et retours seront nécessaire, alors ce serait dommage de faire monter seulement deux personnes dans celui là.
-Et puis, on aura tout le temps d’être seul, termina Elisabeth qui venait de réapparaître. Allez venez s’il vous plait.

C’est ainsi que Carson, Teyla, Laura, Rodney, et Ronon se joignirent aux jeunes mariés pour aller fêter pleinement le mariage sur le continent.
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyJeu 15 Fév 2007 - 18:54

La fête en l’honneur du mariage battait son plein. Les atlantes étaient arrivés par petit contingent de jumper. Il ne restait qu’une équipe minimale de sécurité sur Atlantis, qui serait relayer dans la nuit pour que tout le monde puisse profiter des festivités.
Les sourires n’avaient jamais été aussi nombreux. La vie sur Atlantis, la pression des missions et des menaces, pesaient lourdement dans le cœur de chacun. Mais ce soir, c’était comme ci une bulle s’était formée sur la planète des Anciens, la protégeant de tout mal, de toute angoisse…

Elisabeth et John avaient écouté les félicitations d’un nombre impressionnant de personnes. Tout le monde prenait part à leur bonheur. Même, le général Landry avait fait l’effort de se rendre sur le continent pour trinquer au moins une fois avec les nouveaux mariés avant de repartir aussi vite qu’il était venu, ses obligations professionnelles ne pouvant attendre plus longtemps.

De grandes tables avaient été dressées, où se mêlaient des mets athosiens et terriens. Il y avait énormément de choix et chacun pouvait ainsi y trouver son compte.

Au bout du buffet, on pouvait apercevoir John et Elisabeth enlacés. Cette dernière avait attrapé une part de gâteau et le faisait goûter à John.
-Alors ? demanda-t-elle. C’est la maman de Joshua qui l'a préparé.
-C’est très bon…mais il y a autre chose que j’aimerai goûté…
-Ah oui, et quoi donc ?
-Toi, lui souffla-t-il.

Il n’attendit même pas de réponse et l’embrassa.

Une bruit strident les ramena sur la terre ferme. McKay avait pris une cuillère pour taper sur son verre de champagne afin d’attirer l’attention de la foule. Laura, qui était en pleine discussion avec Carson, Teyla et Ronon, le rejoignit.
-Hum…

Le canadien se racla la gorge, avant de commencer son discours d’une voix forte pour que tout le monde l’entende.

-Je me présente… Rodney McKay, bien que je pense que tout le monde a entendu parler de moi ! Eminent scientifique que je suis…
-Vous vous égarez il me semble Rodney, lui glissa Laura

Déjà, des yeux s’étaient levés au ciel. Ce fut le cas de John, mais il les baissa rapidement, Elisabeth lui ayant donné un léger coup de coude pour qu’il se reconcentre.

-Oui…bon, je souhaitais porter un toast en l’honneur des mariés… S’il y a bien deux personnes qui méritent d’être heureuse, c’est vous deux. Vous donnez énormément pour la cité, pour vos collègues et amis, et même… s’il m’est difficile de le reconnaître, je tiens à préciser que le colonel m’a souvent sauvé la vie et que je l’en remercie.
-Est ce que le brillant scientifique que vous êtes, serais en train de sombrer dans le sentimentalisme ? s’étonna Laura. Rien ne va plus…

Des rires se firent entendre un peu partout. Rodney, bougonna pour tout réponse.
-Trève de plaisanterie, poursuivit Laura. En tant que témoin, je vous souhaite une longue vie à deux. Merci pour tout ce que vous avez fait, et sachez que quoi qu’il arrive vous pourrez toujours compter sur nous.

Elle n'alla pas plus loin, ne voulant pas accabler d'un long discours, les invités.
Elle croisa le regard de McKay et ensemble, ils s’écrièrent : "à John et Elisabeth Sheppard." Chaque personne, athosien, civil ou militaire, leva son verre en leur honneur.
Les principaux concernés inclinèrent la tête en guise de remerciement et John adressa un clin d'oeil amical à ses témoins. Puis le bruit recommença, caractérisant le fait que les conversations avaient repris.

Le soleil avait disparu depuis une bonne heure maintenant et les deux leaders s’éclipsèrent lentement dans la nuit, en direction du jumper 1, pour ne pas éveiller les soupçons et les questions indiscrètes...

/
Sur la terre ferme, malgré l’heure tardive, des couples dansaient encore dans la clairière éclairée par la lune et les feux de joie. Après que les jeunes mariés aient ouvert le bal, la piste de danse aménagée n’avait jamais cessé d’être occupée. Même Rodney s’y était rendu pour danser notamment avec Elisabeth, avant d’inviter le docteur Heightmeyer. Il avait impressionné ces cavalières, se révélant être un danseur plus que doué.

Désormais, on pouvait apercevoir Ronon et Teyla enlacés, bougeant leur pied au ryhtme de la musique douce, qui s’échappait des instruments de musique athosiens. Ils s’étaient beaucoup rapprochés durant la soirée, profitant pleinement de ces heures uniques.
A quelques pas d’eux, se trouvait Laura et Carson, dans la même position. Alors qu’il lui caressait le dos de sa main, le docteur Beckett brisa le silence :
-C’était une magnifique journée. Je suis vraiment content pour Elisabeth et John.
-Moi aussi. Ils se sont vraiment trouvés. Leur complicité est naturelle…Je viens à peine de comprendre ce qu’il pouvait ressentir l’un pour l’autre.
-Comment ça ?

Laura hésita un instant. Elle allait lui dire, enfin. Elle fallait juste qu'elle se lance.
-Hé bien…je ne connaissais pas vraiment ce sentiment de communion, d'amour...alors je ne pouvais réaliser ce qu’ils éprouvaient. Mais maintenant, je le connais. Grâce à toi...Je t’aime Carson.

Carson l’écarta doucement de lui, quelque peu sonné. Cela faisait des mois qu’il rêvait d’entendre ces simple mots, et elle les avait enfin prononcés.
-Tu penses vraiment ce que tu dis ? demanda-t-il, comme s’il ne pouvait y croire.
-Oui, sourit Laura. J’en suis sûre, je t’aime.

L’intéressé sourit à son tour. Ces simples mots l’avaient rempli d’un bonheur intense. Et elle venait de lui dire une seconde fois.
-Je t’aime aussi Laura, mais tu le sais déjà.
- Oui, mais je ne me lasse pas de l'entendre !

La main du médecin remonta le long de la colonne de la jeune femme pour se fixer le long de sa joue, son pouce derrière l’oreille. Il l’attira alors à lui pour l’embrasser. C’était un baiser d’amour, tout simplement.
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyJeu 15 Fév 2007 - 21:11

A quelques kilomètres du continent, un jumper bariolé se posa dans son hangar.
Le trajet jusqu’à la cité fut particulièrement éprouvant…pour John. Il conduisait la navette, ce qui eu pour conséquence de laisser Elisabeth libre de toute action.
Elle en profita pour se mettre à proximité de lui, lui soufflant des mots doux à l’oreille. Puis petit à petit, elle accentua son jeu, déposant des baiser brûlant dans son cou, tout en immisçant ses mains sous sa chemise.
John avait réussi à maintenir la direction du vaisseau au prix d’efforts inconsidérables. Mais il fallait bien avouer qu’Elisabeth n’était pas allée trop loin non plus, pour ne pas finir son mariage au fond de l’océan.
Malgré tout, John s’était promis de se venger dès que l’occasion se présenterait. Il avait perdu le contrôle pendant une demi-heure mais il comptait bien le reprendre à sa femme.

John ouvrit l’arrière du véhicule, puis se retourna vers Elisabeth, un sourire ravageur sur le visage :
-Fini de jouer, ma douce. C’est mon tour maintenant.
-Tu crois ça, dit-elle dans un léger rire de gorge.

Et elle quitta le jumper aux pas de course, en direction de ses quartiers. John se lança immédiatement à sa poursuite, et la rattrapa rapidement. La robe longue d’Elisabeth n’étant pas idéal pour courir. Il l’entoura de ses bras pour la retourner et lui donner un baiser enflammé. Ils se séparèrent le souffle court. Jamais ils ne s’étaient embrassés avec autant de ferveur.
-J’ai cru que je n’allais plus avoir d’air, sourit Elisabeth
-Moi aussi, mais c’était merveilleux !

Puis il la fit basculer pour pourvoir la prendre dans ses bras.
-Tu m’emmènes où comme ça ? s’informa la jeune femme
- Chez toi, ou plutôt dans les quartiers des Sheppard désormais…

Ils se sourirent. Oui, désormais c’était leur vie. Une vie à deux.
C'est ainsi, Elisabeth accrochée à John, qu'ils traversèrent une partie de la cité, pour finalement se retrouver devant chez eux. Ils ne franchirent pas le seuil de leur « maison ». En effet, un message avait été collé sur leur porte et on pouvait y lire : « Plus ici ! Dirigez-vous vers les quartiers désaffectés au fond du couloir ».
John et Elisabeth échangèrent un regard d’incompréhension. John déposa alors sa femme au sol.
-C’est l’écriture de Carson, il me semble, s’étonna la leader
-Si tu le dis…et bien allons-y, je suis curieux de savoir ce qu’ils nous ont préparé !

Les quartiers, vers lesquels ils se dirigeaient, faisaient partis des plus grands de la cité parce qu’ils contenaient une pièce en plus, et une salle principale plus importante que les autres. Mais personne n’y habitait pour la simple et bonne raison que personne n’avait besoin d’autant de place…
Lorsqu’ils arrivèrent, un autre papier avait été laissé : « bienvenue dans vos nouveaux quartiers Mr et Mme Sheppard ! De la part de toute la cité. PS : faites bon usage de la petite chambre »
Censé être tout poussiéreux et non aménagé , les mariés furent surpris du changement lorsqu’ils entrèrent dans leur nouveau foyer. L’endroit avait été meublé comme un vrai petit appartement. Dans la pièce principale se trouvait un lit, une table, des chaises, dans un style moderne…bref, tout y était. Il ne manquait plus qu’à la personnaliser un peu. Un bouquet de roses rouge était placé sur une commode en face du lit.
Les nouveaux locataires firent le tour, et terminèrent la visite par la chambre. Elle était vide, pour l’instant, car elle n’attendait qu’une chose, un lit d’enfant. C’était ça le sens du post-scrïptum et les deux leaders l'avaient bien compris.

John tenait Elisabeth par la taille.
-Alors qu’est ce que tu en penses ?
-Je pense qu’on a beaucoup de chance. C’est superbe ce qu’ils ont fait pour nous.
-Oui, je suis d’accord, confirma John…et pour ce qui est du PS ?

Elisabeth plongea ses yeux verts dans ceux de son époux.
-Je pense aussi que c’est une très bonne idée…ça te dirait qu’on essaie la conception dès cette nuit ?
-Je n’attendais que ça…

Ils s’embrassèrent à nouveau. Elisabeth poussa John jusqu’au mur pour pouvoir le sentir tout contre elle.
Malheureusement, John n’était pas cet avis, il voulait être dans la situation de dominant cette fois-ci, alors il inversa la position.
-C’est mieux ! Comme ça, tu es à ma merci...lui murmura-t-il
-C’est ta manière de te venger ?
-Oh non, tu n’as encore rien vu…

Ils continuèrent leur étreinte. Elisabeth avait déjà ôté la veste de John et avait de nouveau glissé ses mains sous sa chemise. Elle connaissait le chemin par cœur. John avait du mal à résister.
Finalement, malgré que sa femme soit contre le mur, c’était toujours elle qui était maître de la situation. En effet, la robe d’Elisabeth gênait particulièrement John et l’empêchait de faire ce qu’il voulait.
-Tu as beau être splendide en robe, je préfère quand tu portes un t-shirt.
-Parce que tu peux insinuer tes mains dessous ? proposa Elisabeth entre deux baisers
-Tu as tout compris…

John ne pouvait même pas passer ses mains sous sa robe pour atteindre ses jambes. Elle était trop longue et la traîne n’arrangeait rien. Elisabeth commençait également à se lasser de la situation. Elle voulait sentir sa peau contre la sienne. Sentir le contact de ses doigts traçer des sillons électrisants sur son corps. C’est pourquoi elle rompit leur baiser.
-Attends… je vais enlever la robe. J’en peux plus…dit-elle dans un souffle

John sourit.
-Très bien. Pendant ce temps, je vais chercher quelque chose. Je reviens tout de suite.
-Tu m’abandonnes ? dit-elle d’une mine attristée.
-Bien sûr que non, j’en ai pour une minute…

Il l’embrassa une dernière fois et s’éclipsa, tandis qu’Elisabeth, intriguée, rejoignit la salle de bains.
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyVen 16 Fév 2007 - 18:18

Il n'y a pas de NC 17 dans cette partie...mais ce n'est pas non plus totalement suxégéré...entre les deux on va dire.

John revint quelques minutes plus tard, un plat creux dans les mains. Il entra dans ses nouveaux quartiers et posa le tout sur une table de chevet.
Elisabeth n’était toujours pas sortie. Elle avait mis du temps, profitant des derniers instants à porter sa robe. Mais en entendant John, elle l’avait rapidement enlevé.
Ce dernier se retourna, lorsqu’il entendit la porte de la salle de bains s’ouvrir. Elisabeth apparut en peignoir, et s’avança vers John.
-Je croyais avoir compris que tu te déshabillais…lui souffla John en plaçant ses mains sur ses reins.
-Tu avais bien compris…mais c’est un simple peignoir…

Chacun des époux pouvait lire dans les yeux de l’autre son propre désir. Elisabeth se pencha sur le côté pour apercevoir ce que John avait apporté. Malheureusement, le plat avait un couvercle, ne permettant pas à Liz de voir ce qui se trouvait à l’intérieur.

-Qu’est ce que c’est ? demanda-t-elle, d’une voix pleine de curiosité.

John frôlait désormais ses lèvres avec les siennes.
-Tu le sauras bien assez tôt.

Il combla définitivement l’espace restant. Tandis que leurs langues se mêlaient, John passa ses mains entre eux deux et défit la ceinture en coton. Ses doigts se posèrent enfin sur la peau douce d’Elisabeth lui arrachant un délicieux frisson. John se rendit rapidement compte que sa femme portait encore des habits sous ce peignoir. Il remonta ses mains et fit glisser le vêtement sur ses épaules pour qu’il puisse rejoindre le sol. Il s’écarta en laissant échapper un « waouh ».
-Tu aimes ? C’est un cadeau de Teyla et Laura.
-Si j’aime ? bien sûr que oui, tu es incroyablement…sexy avec ses sous vêtements. Je vais avoir de plus en plus de mal à me contrôler
-Qui a dit que je voulais que tu te contrôles ?…

John fixa Elisabeth. Elle le surprendrait toujours. L’étonnement passé, ils reprirent leur activité. Elisabeth débarrassa également John de ses surplus de vêtements. Puis ils tombèrent ensemble sur le lit, Elisabeth sous son époux. Ils allaient pouvoir passer aux choses sérieuses. Mais surtout, John allait pouvoir exercer sa vengeance. Il espérait que son idée allait avoir l’effet escompté.
Alors que la leader réclamait un autre baiser, John se dégagea :
-Ferme les yeux…
-Pourquoi ?
-Et après c’est moi qui discute les ordres, dit-il en souriant.
-Bon très bien, dit-elle en un faux soupir.
-Et ne triche pas !

Elle lui jeta un regard outré qu’il ait pu penser ça d’elle, puis elle ferma les yeux. Un sourire flottait sur les lèvres. Elle avait hâte de connaître la suite des événements.
John vérifia quand même si elle ne mentait pas en agitant une main devant son visage. Pas de réaction. Il s’assit alors au bord du lit, et souleva le couvercle. La respiration de Liz s’accéléra. Ce petit jeu était vraiment intriguant…et excitant.
John plongea sa main dans le pot et se retourna vers Liz.
-N’aies pas peur, c’est juste un peu froid…
-J’ai confiance en toi
-Et n’ouvre pas les yeux surtout tant que je te l’ai pas dit. Les sensations n’en seront que meilleurs.

Elisabeth hocha simplement la tête. La dernière phrase avait fait accéléré son cœur d’un battement.
Soudain, elle se contracta lorsqu’une matière fraîche s’étala autour de son nombril, grâce aux doigts habiles de John. Il remonta ainsi le long de son sternum, jusqu'à son cou, en s’arrêtant quelques fois pour reprendre cette crème onctueuse. Elisabeth respirait fortement la bouche ouverte :
-Qu’est ce que tu me fais ? articula-t-elle
-ça te plait ?… Méfie toi ce n’est que le début...

Elle n’eut pas le temps de répondre. John venait de poser ses lèvres sur son ventre, lui arrachant un gémissement. Bientôt sa langue s’amusa à débarrasser Liz de cet ingrédient sucré. Les deux amants prenaient autant de plaisir l’un que l’autre. Elisabeth avait enfoui ses mains dans la chevelure de son époux :
-John…souffla-t-elle.

Les mains de ce dernier en profitaient pour caresser le corps de sa femme, tandis qu’il remontait peu à peu. John était aux anges, son plan marchait à merveille, Elisabeth semblait adorer. Lorsque sa bouche eut enlevé tout trace de son passage, John prit une dernière cuillière avec son doigt et le porta aux lèvres d’Elisabeth.
-Tu voulais savoir ce que c’est ? …et bien goûtes…

Elisabeth ouvrit la bouche. Elle reconnut immédiatement ce que c’était. Elle ouvrit les yeux pour croiser ceux de John.
-Chantilly ? dit-elle en souriant.
-J’ai trouvé que ça pouvait être intéressant…
-C’était merveilleux oui ! Tu me rends folle...
-C'est réciproque... mais sans les sous-vêtements, ça doit être encore mieux, dit-il d’une voix rauque.
-Peut-être, mais d’abord j’aimerai tester ta méthode sur toi...

Elisabeth l’attira à lui, et l’embrassa. John se laissa faire, et roula sur le côté, pour se retrouver sur le dos et laisser ainsi sa femme s’occuper de lui.

John succombait littéralement aux mains et à la douce bouche d’Elisabeth. Il avait vraiment eu une excellente idée de demander au chef cuisinier de lui conserver de la chantilly.
La langue chaude de son épouse contrastait avec la fraîcheur de la crème, multipliant les sensations. Elisabeth avait suivi le même chemin que John, quelques instants plus tôt. Elle s’attardait désormais sur son cou, le libérant des ultimes restes, avant de l’embrasser amoureusement.
John en profita pour caresser son dos et remonta ses mains jusqu’au soutien gorge de sa femme. Bien qu’il adorait le cadeau de Teyla et Laura, il considérait qu’il l’avait suffisamment vu, et dégrafa habilement le haut d’Elisabeth.
Cette dernière sourit contre ses lèvres.
-On passe à une autre partie du programme, mon amour ?
-Plus ou moins, Mme Sheppard…je ne voudrais pas gâcher la chantilly et il en reste encore beaucoup…et il y a certaines zones que je n’ai pas encore exploré ce soir…

Sur ces mots plein de sous entendus, il fit glisser Elisabeth sous lui…

/
Une dizaine de quartiers plus loin, deux autres atlantes étaient également rentrées sur la base. La pénombre des lieux laissaient deviner les courbes de leur corps, parfaitement enlacés. Ils s’embrassaient. Finalement, l’homme se dégagea de la douce étreinte.
-Je vais te laisser dormir…murmura Carson

Laura, étonnée, le regarda sans comprendre.
-Tu ne veux pas entrer ?
-Non…répondit-il gêné.

Laura s’écarta de lui. Elle ne comprenait toujours pas. Elle lui avait pourtant dit qu’elle l’aimait. Et ses sentiments étaient réciproques.
Pourquoi la rejetait-t-il ainsi ? Alors qu’elle s’était enfin ouverte à lui. Elle avait toujours eu du mal à extérioriser ce qu’elle ressentait dans ce domaine, surtout depuis cette histoire qui lui avait brisé le cœur. Depuis ce jour, où elle avait perdu son premier amour, elle s’était jurée de prendre son temps lorsqu’elle rencontrerait à nouveau quelqu’un. Etait-elle allée trop vite en lui avouant qu’elle l’aimait ? Pourtant, sur le continent, il avait eu l’air heureux…
Voyant son trouble, Carson jugea bon de s’expliquer.
-Laura, ne le prend pas mal, ce n’est pas ce que tu crois, mais c’est juste que…
-Que quoi ? demanda-t-elle, un plus durement qu’elle ne l’aurait voulu.
-Tu as dit que tu m’aimais. Ces mots ont fait naître en moi…un désir intense…j’ai envie de toi Laura, et savoir que nous ne passerons pas une nuit…intime, c’est trop dur…

Laura voulut répliquer mais le médecin ne lui en laissa pas le temps.
-Je sais que tu n’ai pas prête, et je ne te forcerai jamais, tu le sais ça. J’attendrai, mais seulement ce soir, c’est plus difficile que les autres alors je préfère rejoindre mes quartiers. Pardonne moi.

Il allait s’en aller, lorsque la lieutenant lui attrapa le bras pour pouvoir se coller à lui et l’embrasser passionnément. Une fois le baiser arrêté, elle lui souffla :
-Je n’avais pas prévu de dormir tout de suite Carson…
-Qu’est ce que tu veux dire ? la questionna-t-il, une légère lueur d’espoir dans le regard.
-J’ai aussi envie de toi…je veux qu’on le fasse…dit-elle son regard plongé dans le sien.
-Tu es sûre ? Je ne veux…

Elle lui intima le silence.
-Je n’ai jamais été aussi sûre. Je t’aime, Carson.

Puis elle l’attira dans ses quartiers. Les deux amants s’embrassaient à nouveau passionnément. Ils entrouvrirent leurs lèvres pour goûter à un baiser plus profond, pendant que leurs mains les débarrassaient de leur tenue. Laura se retrouva plus rapidement que Carson en sous vêtements. Il avait seulement fallu descendre la fermeture éclair de la robe. Le médecin profita quelques secondes de la vue puis étendit sa compagne sur son lit, en lui murmurant qu’elle était magnifique.
Il la fixa de ses yeux bleus, pour voir si elle n’avait pas changé d’avis. Non. Il put y lire le reflet de son propre désir. Cela faisait longtemps qu’ils attendaient le moment de partager pleinement leur amour, et cette nuit s’offrait désormais à eux…

/
Dans la chambre des mariés, le plat de chantilly était désormais vide et les derniers remparts de tissus étaient à terre. La chaleur régnait dans la pièce. John s'attarda encore un peu sur la poitrine de son épouse avant de relever la tête vers elle. Chacun des deux savait qu’ils allaient enfin consommer leur nuit de noce.
Après ce temps de tendresse et de caresse, Elisabeth fit comprendre à John qu’elle voulait plus que ça, qu'elle souhaitait tout simplement sentir leur corps en osmose.
John ne se fit pas prier plus pour accéder à sa réquète et entra en elle...Ils firent alors pleinement l’amour pour la première fois de la soirée, pour la première fois de leur vie en tant que mari et femme…mais certainement pas pour la dernière fois.
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MessageSujet: Plusieurs mois plus tard...   Désirs d'enfants (F) EmptyVen 16 Fév 2007 - 19:51

Le mariage, la nuit de noce, chaque détail était à jamais gravé dans l’esprit des Sheppard et de leurs proches. Tout avait été magique pendant cette journée.
Mais la vie plus ou moins monotone avait vite repris son cours sur Atlantis, et ce 8 avril était déjà loin. Cependant, une chose avait changé. En effet, au fil des semaines qui avaient suivi l’union des deux leaders, les « docteur Weir » avait progressivement laissé place aux « dc Sheppard » pour la plus grande joie de l’intéressée.

Le couple le plus en vogue de la cité, entra dans le mess par une matinée ensoleillée. Rodney, Carson et Laura s’y trouvaient déjà, et s’est instinctivement vers leur table, que John et Elisabeth se dirigèrent.
La discussion allait bon train, et s’attarda quelques temps sur les prochaines missions de SGA-1.
Puis lorsque Ronon et Teyla les rejoignirent, la discussion reprit autour du thème des enfants. En effet, l’athosienne était allée, la veille, sur le continent et avait eu des nouvelles du petit Joshua.
-Sa mère m’a dit qu’il se portait à merveille. Il commence à essayer de se tenir sur ses jambes.
-J’en suis heureuse, sourit la leader de manière un peu forcée.

Elisabeth baissa la tête, espérant que la conversation prenne un autre tournant. Elle craignait que les questions se tournent désormais vers leur couple, et leur futur enfant. Et elle ne le voulait pour rien au monde. C’était un sujet qu’elle ne supportait pas ces temps ci, même si personne n’en avait conscience. En effet, depuis le mariage, qui remontait à quelques mois, Elisabeth et John, essayait d’avoir un enfant. Sans résultat. Son mari n’avait manifesté aucune inquiétude, alors qu’Elisabeth se rongeait les sangs. Ce n’était pas normal. Depuis le temps, elle aurait dû être enceinte. Et si jamais, elle ne pouvait pas en avoir que ferait-elle ? comment annoncer la nouvelle à John ? en l’apprenant, la rejetterait-il ?…toutes ces questions se bousculaient incessamment dans sa tête, l’empêchant de se concentrer sur les choses qui l’entouraient.
Elle fut brutalement ramenée à la réalité par Rodney, qui aborda le sujet tant redouté.
-Alors, quand est ce qu’on aura le droit à un autre Sheppard dans les environs ? Parce que c’est pas qu’on commence à s’impatienter mais presque, dit-il mi-sérieux mi-amusé.

Elisabeth s’était figée à l’entente de la question de Rodney. Elle n’avait aucune envie de répondre. Mais elle n’eut pas à le faire, John s’y attela de bon cœur.
-Bientôt, ne vous inquiétez pas ! En tout cas, vous ne pouvez pas être plus impatient que moi. J’ai hâte d’être père ! N’est ce pas Elisabeth ?

Tous les visages étaient à présent tournés vers le Dc Sheppard. Elle se sentit mal à l’aise, comme ci les regards étaient devenus inquisiteurs. S’en était trop pour elle. En plus, John venait de lui prouver encore une fois qu’il désirait plus que tout un enfant. Toutes ces craintes remontèrent soudainement à la surface, et ces larmes menacèrent de couler.
-Je…,j’ai des rapports qui m’attendent, désolée…dit-elle précipitamment

Elle se leva d’un bond, et sortit du mess aussi vite qu’elle le put, laissant ses amis, plus qu’étonnés. Quant à John, il n’avait pas compris la réaction de sa femme.
-J’ai dit quelque chose de mal, s’inquiéta Rodney.
-Non, je ne crois pas… Excusez-moi, je vais voir ce qu’elle a.

Elisabeth savait très bien qu’elle ne pouvait pas aller dans son bureau sans s’être calmée avant. C’est pourquoi elle se dirigea vers ses quartiers et rentra dans la petite chambre pour pouvoir laisser libre cours à ses doutes et à son chagrin.

John rejoignit ses quartiers quelques minutes après, certain d’y trouver celle qu’il aimait. Mais il ne vit personne. Il allait sortir, lorsqu’il entendit un sanglot étouffé derrière la porte de la chambre, qui servait actuellement plutôt de débarras, que de futur chambre d’enfant.
Il s’approcha et entra. Elisabeth était assise par terre, ses genoux repliés contre elle. Elle pleurait.
-Elisabeth, qu’est ce qui se passe ? s’inquiéta John.
-Rien, réussit-elle à laisser filtrer.

John s’agenouilla face à elle, et lui prit le visage entre ses mains.
-Depuis le temps, tu devrais savoir que ce mot ne me fait pas partir, sourit-il, dans l’espoir de détendre l’atmosphère.

Mais Elisabeth ne réagit pas. Au contraire, ses pleurs redoublèrent d’intensité. Comment lui dire ? comment le mettre face à la situation sans lui briser le cœur ?
-Hey, calme toi, ma chérie… Dis moi s’il te plait, dit-il d’une voix douce.

Sachant qu’il ne la laisserai jamais en paix, Elisabeth sut qu’elle devait lui en parler. De toute façon, il faudrait le faire tôt ou tard. Elle avait déjà suffisamment attendu, évitant soigneusement le sujet. Prenant son courage à demain, elle se calma du mieux qu’elle put.
-Tu veux un enfant, tu en as toujours voulu…
-Oui, bien sûr, répondit John, prudemment, croyant que c’était une question.

Elisabeth inspira profondément, redoutant sa réaction.
-Et si…si…on ne pouvait pas en avoir ? souffla enfin Elisabeth
-Comment ça ? demanda-t-il les sourcils froncés, en guise d’incompréhension
-Si je ne pouvais pas te donner ce dont tu avais le plus envie…que ferais-tu ?
-Pourquoi tu me dis ça…je ne comprends pas…
-Tu ne te rends pas compte que ça fait plusieurs mois qu’on tente d’avoir un enfant, et que je ne suis toujours pas enceinte ! dit-elle plus fort qu’elle ne l’aurait voulu.

Elle se leva et s’écarta de lui. John dévisagea son épouse. C'était pour ça qu'elle avait quitté le mess, à cause de la question de Rodney.
Bien sûr qu'il s'était rendu compte qu'Elisabeth n'était toujours pas enceinte. Cependant, cela faisait à peine 5 mois qu’ils étaient passés à la phase « conception », et ces choses là prenaient parfois du temps. Il considérait qu'il n'y avait pas lieu de s'alarmer.
-Mais, il ne faut pas t’inquiéter…ça va venir…
-Et si ça ne venait jamais ? s’écria-t-elle

John se leva à son tour et voulut s’approcher de sa femme, mais elle recula, refusant clairement son contact.
-Elisabeth…
-Si j’étais stérile !

John la regarda, sonné, qu’elle ait pu réfléchir à une telle chose.
-Mais enfin, tu n’es pas stérile.
-Tu n’en sais rien, dit-elle en refoulant un sanglot.
-Non. C’est vrai. Et toi non plus. Et puis...dans ce cas, cela pourrait très bien être moi.

Non. Il ne pouvait pas être responsable de ça. S’il y avait un problème, il venait forcément d’elle. John réussit à avancer un peu vers Elisabeth.
-Je ne savais pas que tu t’inquiétais tellement… Pourquoi tu m’en as pas parlé plus tôt, pourquoi tu ne me parles jamais de ce qui t’angoisse ? termina John, un peu durement.

La conversation commençait à dévier sur un autre sujet, et risquait d’entraîner une querelle de couple. John ne le voulait pas. Elisabeth avait besoin de lui, pas de ses remontrances pour ne pas s’être confiée avant. Il inspira et poursuivit sur la discussion d’origine.
-Si tu veux, on ira voir Carson pour qu’il fasse des tests, comme ça on saura s’il faut vraiment se faire du souci ou non. Mais je suis sûre que tout va bien.

Il la rejoignit enfin, et la prit dans ses bras. Elisabeth se laissa faire mais ne répondit pas à son étreinte. Elle était toujours crispée. Une autre question, aussi terrible que l’autre, flottait dans son esprit.
-Et si tu avais tord ? Que ferais-tu ? Tu me laisserais pour une autre femme qui pourrait te donner un enfant…

John la lâcha pour percer son regard. Ce qu’il vit le secoua. Elle le pensait vraiment. Elle croyait vraiment qu’il pourrait la quitter pour cette raison.
-Mais…Elisabeth, jamais je ne ferais ça ! Jamais, tu entends ! Je t’aime ! Comment peux-tu croire une seule seconde que je te laisserai tout simplement parce que tu ne pourrais pas concevoir.
-Tu veux tellement être père…
-Mais je veux avant tout être ton mari. Etre parent sans toi, je ne le voudrais pour rien au monde !

Elisabeth avait besoin d’entendre ces mots pour la rassurer, pour lui redonner espoir. Elle ne perdrait pas John. Il ne l’abandonnerai pas, quoi qu’il se passe.
Autant elle pouvait se montrer forte et réfléchie en tant que leader, autant parfois, lorsqu’Elisabeth la femme refaisait surface, ses craintes la submergeaient sans qu’elle puisse se raisonner. Elle se mettait à redouter des choses impensables, comme celle que John pourrait ne plus vouloir d’elle, malgré le fait qu’il l’aimait.
Elle le serra dans ses bras, et lui souffla « merci ». John l’embrassa sur la tempe.
-Tu n’as pas à me remercier. Je n’arrive pas à croire que tu puisses imaginer une telle chose…Je t’aime…
-Pardon….Je t’aime aussi de tout mon cœur, mais j’ai tellement peur…Je veux un enfant, notre enfant...

John la serra encore plus fort contre lui et fit glisser sa main le long de son dos, dans un mouvement qui se voulait apaisant.
-On ira voir Carson pour te rassurer, mais il n’y a aucun problème ni avec moi, ni avec toi, Elisabeth.
-C’est peut-être faux John, n’aies pas une si grande confiance…

John la coupa :
-J’ai confiance. De la même manière que toi, la veille de notre mariage où tu étais certaine que tout se déroulerait parfaitement. Aujourd’hui, c’est pareil. Je le sais, c’est tout.

Ils restèrent dans les bras l’un de l’autre encore quelques minutes, le temps pour Elisabeth de sécher ses dernières larmes. Ils iraient voir le docteur Beckett, et ils seraient fixés. Ils sauraient ainsi s’ils pourraient connaître, un jour, les joies de la maternité et de la paternité.
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyMar 20 Fév 2007 - 17:49

Après quelques jours d'absence, voici la suite...

30 minutes.
Cela faisait 30 minutes qu’ils étaient dans le bureau de Carson, attendant les résultats.

En effet, un peu plus tôt dans la soirée, Elisabeth et John étaient passés à l’infirmerie pour exposer leur inquiétude à leur médecin et ami. Beckett avait tenté de les rassurer. Bien que 5 mois sans résultat pouvait paraître suspect, il n’y avait normalement pas lieu de se faire du souci. C’était en général, aux alentours de 10 à 12 mois, que l’éventualité de la stérilité pouvait être envisager. Mais, voyant la trop grande inquiétude dans le regard de son amie, Beckett n’avait pas eu le cœur à refuser leur requête et leur avait proposé de faire les tests immédiatement. De toute façon, il n’avait aucun autre patient pour l’instant.

Après les examens, Carson leur avait proposé d’attendre patiemment dans son bureau. Les deux leaders étaient assis côte à côte, la main gauche d’Elisabeth liée à la main droite de John.
L’attente était intenable. Même son époux commençait à mal supporter cette situation, une question se formant incessamment dans son esprit. « Et si, finalement, Elisabeth avait raison ? »
Ils n’avaient quasiment pas parlé depuis qu’ils étaient entrés dans la pièce. Les mots n’auraient pas paru vrais. C’est pourquoi, le toucher de leurs doigts leur servait de seul réconfort.
Alors que John soupirait, Carson fit irruption dans la salle, deux feuilles dans les mains. Il s’assit face à ses patients, le visage impassible. Si cela avait été Rodney, il aurait peut-être fait durer le plaisir encore un peu, surtout pour faire enrager John. Mais c’était le dc carson Beckett, qui était présent, un homme sérieux, soucieux des sentiments des autres. Il annonça immédiatement la couleur.
-Elisabeth, John, les résultats sont négatifs. En d’autres termes, aucun de vous n’est stérile. Tout va très bien, sourit-il pour ponctuer sa réponse.

La pression retomba d'un coup dans la pièce.
Une larme de soulagement coula le long de la joue d'Elisabeth pendant que John serrait plus fort la main de sa femme. Elle n'était pas stérile, et John non plus. Ils pourraient avoir des enfants ensemble.
Elisabeth se leva, étreignit John avant de contourner le bureau pour embrasser Carson.
-Merci, dit-elle simplement
-Mais je n’y suis pour rien Elisabeth.

Cette dernière rejoignit John et l’embrassa.
-Tu entends, on va l’avoir ce bébé ! dit-elle, heureuse.
-Oui. Tu vois, il ne fallait pas t’en t’inquiéter.

Elisabeth se tourna vers Carson.
-Alors si tout va bien, pourquoi je ne suis toujours pas enceinte…
-En fait, j’y ai réfléchi, et j’ai opté pour un blocage psychologique.
-Comment ça ? demanda John
-Je pense qu’inconsciemment Elisabeth était tellement concentrée sur l’idée d’avoir un enfant que cela a empêché la conception. Vous vous êtes encore plus stressée, et cela a joué en votre défaveur.
-Je ne pensais pas que ça pouvait arriver, s’étonna Liz
-Si. Alors si j’ai un conseil, laissez faire la nature et le temps. Votre grossesse viendra au moment où vous y penserez le moins.

Sur ces mots plein de vérité, le couple Sheppard remercia Carson encore une fois et rejoignit ses quartiers.
-Tu ne peux pas savoir comme je suis soulagée. Je ne sais pas ce que j’aurais fait si je n’avais pas pu…

La jeune femme s’arrêta. Il ne servait à rien de se torturer l’esprit désormais. John s’approcha d’elle et l'entoura de ses bras bienveillants.
-Je te l’avais dit !

Elisabeth regarda son mari, quelque peu contrarié ; s’il y avait bien une phrase qu’elle détestait, c’était celle là. John sourit.
-Désolé, mais tu la méritais. D’ailleurs, pendant qu’on y est…est ce qu’il y aura un jour où tu te décideras à me parler immédiatement de ce qui te stresse ou t’inquiète plutôt que d'attendre de ne plus pouvoir supporter seule le poids sur tes épaules ?
-Oui, répondit Elisabeth, d’une toute petite voix.
-Pardon ? J'ai pas bien compris, dit-il innocemment.
-Oui, dit-elle plus fort.
-Tu le promets ?

Elisabeth s’arrêta. Ce serait vraiment dur à promettre. C’était plus fort qu’elle, il fallait toujours qu’elle assume seule certaines choses.
John, pendant ce temps, attendait.
-Elisabeth ? Si tu ne le promets pas, je vais devoir passer à la manière forte…
-Et qu’est ce que tu comptes faire ?
-Ça !

Il la prit dans ses bras, la déposa sur le lit, et commença à la chatouiller. Elisabeth riait aux éclats.
-Arrêtes, je t’en prie…
-Promets alors….insista John
-John !
-Promets et tu pourrais respirer tranquillement !
-Je le promets, mais arrêtes, je t’en prie ! réussit-elle à dire.

Il arrêta enfin, un sourire malicieux sur le visage. Elisabeth avait le souffle court.
-C’est déloyal !
-Peut-être, mais ça marche !

Collés l’un à l’autre, la tension monta peu à peu dans la pièce. Elisabeth vit le regard de son homme changer. Une lueur qu’elle connaissait bien, brillait désormais dans ses yeux.
Le visage de John se rapprocha. Il effleura les lèvres d’Elisabeth avec sa langue avant de l’embrasser. Après tout, s’il voulait avoir un enfant, il n’y avait qu’une façon d’y arriver…
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyMer 21 Fév 2007 - 10:51

Les semaines passèrent. Elisabeth avait mis en application les conseils de son médecin et ne se posait plus de questions. Cela n’avait pas été chose facile au début, mais elle s’était rendue à l’évidence. Si elle ne le faisait pas, elle risquait de ne pas tomber enceinte et c’était un argument plutôt convaincant. Elle vaquait donc à ses occupations professionnelles comme ci de rien était.
D’ailleurs, aujourd’hui, le Docteur Sheppard partait en mission avec le major Lorne. En effet, une semaine plus tôt, SGA-2 avait rencontré un peuple susceptible de devenir un allié pour Atlantis. Mais avant de rendre officielle l’alliance, le chef avait souhaité rencontrer leur leader.
C’est pourquoi cette dernière se préparait dans les vestiaires. Elle était en train d’enfiler son gilet de protection lorsque John fit son apparition.
-Tu es prête ?
-Presque, je n’ai plus qu’à enfiler mes rangers.

Elle s’assit pour les mettre, pendant que John s’appuyait sur les casiers. Il prit un air plus que sérieux.
-Tu fais attention à toi, tu ne quittes pas Lorne d’une semelle, c’est clair ?
-John, c’est une mission de négociation, il n’y a aucun risque…

Elle releva la tête de ses chaussures. Devant, son regard déterminé, elle ajouta.
-Presque aucun risque. Je sais bien que les missions ne sont jamais sans danger, mais ne t’inquiète pas. Je ferais attention.

Ses lacets enfin attachés, elle se leva. Elle le fit certainement trop rapidement, car elle eut l’impression que le sol bougeait sous ses pieds. Elle chancela et voulut chercher un appui. Elle n’eut pas à le faire. John se précipita immédiatement vers elle pour la soutenir.
-Elisabeth, ça ne va pas ?
-Si, dit-elle d’une voix mal assurée. J’ai juste eu un vertige… C’est passé…
-Tu ne devrais pas y aller…on va aller voir Beckett.
-Non, John. Je vais bien ! Ce n’est rien, j’ai dû juste me lever trop vite.

Il la fixa peu convaincu.
-A moins que tu n’ais pas assez mangé ce matin ? Parce que je te connais !
-Non, Papa. J’ai bien mangé ! répondit-elle en lui souriant

John lui lança un regard noir.
-Excuse moi de me faire du souci pour ta santé.
-Ce n’est pas ça, John. J’apprécie ton attention, mais je me sens bien. J’ai juste eu le tournis, rien de grave. Alors on y va, sinon les autres vont finir par m’attendre.

Elle l’embrassa sur la joue. Le militaire sortit avec sa femme, en direction de la salle d’embarquement. De toute façon, elle avait décidé de se rendre sur cette planète et rien ne pouvait l’en empêcher.

Lorsqu’ils arrivèrent sur place, le reste de l’équipe était déjà là : Lorne, Laura, Stackhouse et une scientifique du nom de Lucie Johnson.
En effet, suite à la mort de ses deux coéquipiers, le major avait dû reformer son équipe. Une mission plutôt difficile, qui l’avait occupé pendant un bon moment. Le temps de se décider, Lorne et Stackouse avaient été affecté à SGA-3. Puis, finalement, le choix du major s’était porté sur la lieutenant Cadman. Elle avait d’excellente capacité et méritait amplement sa place dans la 2ème équipe d’atlantis. Il en allait de même pour Lucie. En plus d’être une scientifique douée, elle avait quelques compétences sur le terrain non négligeables.
Elisabeth se tourna vers le technicien chargé de l’ouverture de la porte et lui fit un signe de tête.
-Entrez les coordonnées.

Les chevrons s’enclenchèrent un à un, pour finalement laisser apparaître la traditionnelle flaque bleu. Lorne passa le premier suivi du sergent et de la civile. John embrassa Elisabeth et lui murmura « n’oublie pas ce que je t’ai dit ».
Elle acquiesça et traversa la porte. Laura, toujours présente sur Atlantis, lança à John.
-Ne vous inquiétez pas, on veille sur elle.

Elle lui fit un clin d’œil et rejoignit le reste de son équipe sur la planète.

John attendit encore quelques minutes une fois la porte désactivée. Il détestait lorsqu’elle portait en mission, surtout sans lui pour veiller sur elle. Mais Elisabeth était la dirigeante de la cité, et ses sentiments ne devaient pas interférer dans ce domaine. C’est quelque peu tendu que le militaire rejoignit la salle d’entraînement pour une séance avec Ronon.

/
Sur la planète, les cinq explorateurs marchaient d’un bon pas en direction de la ville. Ce dernier se trouvait à une dizaine de minutes du stargate.
Le major Lorne avait demandé à tout le monde de rester sur ses gardes. En effet, le gouverneur de la planète leur avait dit qu’il laisserait deux hommes pour les escorter amicalement et ces soldats brillaient par leur absence.

Laura et Elisabeth s’étaient mises à quelques pas derrière les hommes et discutaient tranquillement, tout en surveillant les alentours. Tandis que Lucie s’amusait, à la manière de McKay, à chercher d’introuvables sources d’énergie.
-Vous n’avez pas l’air très enthousiaste aujourd’hui, je me trompe ? demanda Elisabeth à sa témoin de mariage.
-Non c’est vrai. Je me suis disputée avec Carson hier soir, et je ne lui ai pas reparlé depuis.
-Vraiment ? s’étonna la leader. Et la dispute était à quel sujet ?

Laura entreprit alors de lui raconter ce qui s’était passé.
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyJeu 22 Fév 2007 - 16:43

Laura entreprit alors de lui raconter ce qui s’était passé...

Carson et Laura étaient dans leurs quartiers. Assis autour de la table, le docteur Beckett feuilletait une revue médicale tandis que sa compagne prenait une douche. Quelques minutes plus tard, Laura sortit de la salle de bains, en sous vêtements et s’habilla. Carson avait alors quitté son magazine pour observer le corps de sa compagne. Soudain, alors qu’il s’abreuvait de ses formes, une pensée se forma dans son esprit.
-Laura, tu es satisfaite de notre relation ?

Elle se retourna, un peu étonnée.
-Oui, bien sûr. Pourquoi cette question ?
-Tu ne veux pas plus ?
-Comment ça « plus » ? Tu ne veux pas me demander en mariage quand même ? plaisanta Laura
-Non, il ne s’agit pas de ça.
-Explique toi alors.
-Tu n’attends rien d’autre, tu te contentes de la situation actuelle…tu ne te projettes pas plus dans l’avenir.

Laura voyait où il voulait en venir.
- Oh non. Je vis au jour le jour, et j’attends de voir ce qui se passe.

Carson baissa la tête. C’était bien ce qu’il pensait.
-Je vois, dit-il déçu

Laura s’approcha de lui. Elle avait reconnu ce ton où perçait la déception.
-Qu’est ce qui se passe, Carson ?
-Ce qui se passe Laura, c’est que nous n’avons pas la même vision des choses, voilà. Moi, je ne suis pas avec toi dans l’attente d’autre chose ! dit-il en se levant.
-Mais, enfin, moi non plus, je t’aime et je…

Carson coupa Laura. S’en était trop ! Sans raison particulière, sans l’avoir prévu, il s’emporta.
-Oui, tu m’aimes, mais ça ne suffit pas tu vois ! JE me projette dans l’avenir, dans notre avenir, mais toi non, tu stagnes ! On dirait que tu attends quelqu’un d’autre que moi !

Laura fronça les sourcils, ne comprenant pas qu’il puisse croire une telle chose.
-Pas du tout, je…

Il ne la laissa toujours pas finir.
-Si, je vois très bien en fait. Alors tu sais quoi, si malgré tes sentiments d’amour pour moi, tu restes juste pour ne pas être seule, pour attendre un homme mieux que moi, on devrait arrêter là tout de suite. Je ne veux pas être une passade pour toi !

Il prit alors sa veste et sortit sans un mot de plus, devant une Laura abasourdie. Elle était sûre que s’il avait pu claquer la porte, on aurait entendu le bruit jusque dans les quartiers de ses leaders. Elle n’avait pas compris ce qui avait pu se passer. Il avait perdu ses moyens d’un coup, sans prévenir.
Elle vivait au jour le jour, c’était vrai, malgré tout cela ne signifiait pas qu’elle ne voulait pas de Carson et qu’elle rêvait de rencontrer un autre homme. Sa tristesse face à la réaction de son compagnon, céda, pour laisser place à la colère. Il s’était énervé, sans la laisser parler ni s’expliquer. En plus, il venait de lui dire comme ça, sans amour, ni chaleur, qu’il voulait passer le reste de sa vie avec elle, et que si elle ne voulait pas, leur histoire était finie. Car derrière ses propos, c’était ça la pensée qui se cachait.
La militaire décida de le laisser à ses humeurs. C’était lui qui lui devait des excuses, pas elle. Elle n’irait pas le chercher.
La soirée se passa donc, et Laura n’avait toujours pas revu Carson. Plusieurs fois, elle eut l’idée d’aller le chercher, mais elle tint bon. Malheureusement, Carson ne réapparut pas. Elle s’endormit finalement dans son lit. Lorsqu’elle se réveilla le lendemain, elle réalisa immédiatement que la place à côté d’elle était froide. Carson n’était pas rentré. Il avait dû dormir dans ses quartiers.
Lassée de la situation, Laura, avant de partir en mission, était passée par l’infirmerie. Une infirmière l’avait reçu, lui expliquant que le Dc Beckett était trop occupé, et ne voulait voir personne.
En effet, le médecin était frustré et malheureux. Hier soir, il avait éprouvé quelques remords qui avait vite disparu, voyant que Laura n’était même pas venu le trouver. Malgré ses dires, le fait qu’elle disait l’aimer, il ne comptait pas tellement à ses yeux apparemment. Elle ne voulait pas de lui pour toujours.


-Voilà comment ça s’est passé, fit sombrant Laura.
-Je suis sûre que ça va s’arranger, la rassura Elisabeth. Retourner le voir, et obligez le à vous écouter.
-Vous voulez que je lui dise quoi pour qu’il comprenne que je tiens à lui !
-Dites lui encore que vous l’aimez, qu’il n’est pas une passade...n’est ce pas ?
-NON, bien sûr que non Elisabeth, s’indigna Laura.
-Alors vous voulez passer votre vie avec lui ? s’informa Elisabeth
-Je ne sais pas, je crois…
-Posez vous les bonnes questions et vous en serez certaine. Vous l’avez toujours su au fond de vous, sauf que vous n’y avez jamais vraiment pensé. Je pense que vous êtes effrayé par cette perspective. John et moi, c’est ce qui nous est…

Elle s’arrêta. Elle ne se sentait pas bien tout d’un coup. La sensation qu’elle avait connu dans les vestiaires revint, mais d’une manière plus forte. Voyant son amie stopper son avancé, Laura s’arrêta à son tour.
-Elisabeth, ça va ?

L’intéressé secoua la tête et courut vers le buisson le plus proche pour vomir. Laura la rejoignit quelques secondes plus tard.
-Elisabeth !
-Ça va, dit-elle faiblement.

Elle s’assit par terre pendant que Laura se retournait vers le reste de l’équipe qui commençait à les rejoindre.
-C’est bon, on arrive. Donnez nous quelques minutes.

Puis elle s’accroupit face à sa supérieure.
-Vous êtes sûre ? vous êtes pâle !
-Oui. Laissez moi juste le temps de récupérer un peu.
-Très bien, répondit-elle, tout de même soucieuse.

La leader respira calmement, laissant la sensation de mal être disparaître peu à peu.
-Décidément c’est la journée. Déjà tout à l’heure j’ai eu un vertige, j’aurais mieux fait de rester coucher, dit-elle pour dérider son amie.

Elle crut que sa phrase eut l’effet escompté car Laura la regarda d’une manière étrange. La lieutenant avait peut-être des difficultés dans sa relation de couple, mais pour certains sujets, elle était plutôt perspicace. Elle savait que ces supérieurs essayaient d'avoir un enfant et la réaction de son amie le laissait présager.
-Elisabeth…vous ne seriez pas enceinte par hasard ?
-Quoi, non !...Enfin, je ne sais pas…c’est vrai que j’ai dû retard depuis une semaine, mais c’est pas la première fois.
-Vraiment ? Les symptômes correspondent bien. Je pense que vous pourrez aller voir Carson pour vérifier en rentrant. Cela dit, je ne voudrais pas vous donner de faux espoirs...
-Non, vous avez raison. Mais j’irai le voir, dit-elle un sourire d’espoir se dessinant quand même sur son visage.

Se pourrait-il qu’elle attende enfin un enfant de John, leur enfant, depuis tout ce temps ? Ce serait vraiment merveilleux si c’était vrai !
Elle fut tirée de ses pensées par le major.
-Tout va bien ?
-Oui, Major ! répondit Laura. On peut y aller ? demanda-elle à l'encontre de sa supérieure.

Elisabeth acquiesça et son amie l’aida à se lever. Les deux jeunes femmes repartirent en direction du groupe.
La dirigeante atlante espérait qu’elle n’allait pas avoir d’autres accidents de ce genre pendant la négociation, car ils pourraient vraiment être mal interprété. Bien que la sensation de tournis avait disparu aussi vite qu'elle était venue, Elisabeth avait peur que cela recommence. Malgré tout, elle ne cessait de penser à cette idée, cette lueur plein de lumière qui emplissait son coeur de bonheur : et si elle était vraiment enceinte ?
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptyVen 23 Fév 2007 - 14:47

Après quelques dernières minutes de marche, ils arrivèrent enfin en vue du village…un village fantôme. D’après les premières observations, il n’y avait plus âme qui vive en ce lieu. Un silence pesant avait remplacé l’atmosphère chaleureuse que SGA-2 avait connu quelques jours plus tôt.
En plus de l’absence totale de bruit, le désordre régnait. C’était comme ci la population avait quitté les lieux, prise de panique.
-Qu’est ce qui s’est passé ? murmura Lorne.

Ils avancèrent dans les décombres. Ils n’y avaient pas de nombreux noms de races à mettre sur la liste des responsables de ce carnage. Un seul s’affirmait dans l’esprit de tous. Mais ils ne pouvaient partir sans en avoir le cœur net.
Des paniers de fruits étaient renversés sur le sol tandis que des armes jonchées certains recoins des maisons. Les habitants avaient tenté de se défendre, sans succès. Au détour d’une habitation, Lucy poussa un cri malgré elle. Immédiatement, les trois militaires braquèrent leur arme sur ce qui avait effrayé la scientifique. Deux corps morts. Apparemment, celui d’un homme et d’une femme. Cinq marques de doigts sur leur poitrine illustraient leur lente et douloureuse agonie. Maintenant, ils n’avaient plus aucun doute sur l’identité de ceux qui avaient perpétré ce génocide. Le pire peut-être, était de voir les deux victimes, leur mains entrelacés. Epoux ? Frère et sœur ? Meilleurs amis ? L’équipe atlante ne le saurait jamais. Mais dans leurs derniers instants de vie, alors que la peur et la mort faisaient bien plus que roder, ils n’avaient pas lâché leurs doigts, profitant de cet ultime tendresse pour quitter le monde des vivants, ensemble.
Elisabeth détourna le regard, attristée et écœurée. La bile remontant déjà dans sa gorge, elle s’écarta pour laisser libre cours à son dégoût. A côté d’elle, Laura lui murmurait des paroles réconfortantes, l’incitant à penser à autre chose.
Bon nombre de villageois avaient dû être téléporter dans les darts, pendant qu’une partie fuyait en direction de la porte. Les atlantes espéraient qu'un maximum avait pu trouver une planète plus sûre. Mais tous étaient conscients que les sélections étaient de plus en plus intenses.
Le Major Lorne décida qu’ils en avaient assez vu. Surtout, il ne voulait pas risquer de mettre en danger ses coéquipiers. Qui sait quand avait-eu la sélection, il y a 4 jours, ou bien 2, ou même quelques heures ?
-Très bien, on décolle immédiatement d’ici. Dc Sheppard, ça va aller ? demanda-t-il d’une voix douce.

Il comprenait ce qu’elle pouvait ressentir. Les dernières personnes, qu’il avait vu être victimes des wraiths, étaient ces deux coéquipiers. Tout comme elle. Sauf que lui n’avait pas assisté à la scène, mais avait seulement vu les corps vieillis.
Elisabeth se releva. Non, ça ne pouvait pas être seulement le choc de la découverte du village qui la rendait si mal...
-Oui, Major.
-Alors partons.

Ils reprirent le chemin en sens inverse, plus rapidement qu’à l’allée. Personne n’avait envie de s’attarder ici. Ils trottinaient depuis quelques minutes et eurent à peine le temps de ressasser leurs sombres pensées suite à la macabre découverte. En effet, un bruit se fit entendre derrière eux, à une cinquantaine de mètres. Toute l’équipe se retourna, arme au point. A la lisière de la forêt, un mouvement se laissa apercevoir.
Le Major fit signe à ses coéquipiers de reculer quand trois wraiths surgirent.

Alertés sans doute par le cri de la scientifique lorsqu’elle avait découvert les cadavres, les wraiths s’étaient dépêchés de revenir vers la ville dans l’espoir de poursuivre leur festin.
L’attaque avait eu lieu la veille, mais les trois wraiths étaient restés sur la planète durant la nuit. Ils avaient chassé les quelques survivants qui avaient vainement espéré pouvoir se cacher dans la forêt.
Des sourires carnassiers sur leurs affreux visages, ils attendaient de pouvoir donner l’assaut. Ils savaient que malgré leur soi disant courage, la peur battait dans les cœurs des atlantes.
Alors que ces derniers continuaient de reculer en direction de la porte, le major murmura à son équipe :
-Très bien, en courant, on sera au DHD en quelques minutes. Johnson, vous vous occupez de composer l’adresse. Dc Sheppard, vous la suivez. Courez sans vous retourner. Stackhouse et Cadman, à mon signal, feu à volonté tout en se déplaçant. C’est bon pour tout le monde ?

Quatre « oui » se firent entendre.
-Alors maintenant !! cria-t-il

Les trois militaires ouvrir le feu, tout en se rapprochant du mieux qu’ils pouvaient de la porte. Evitant du mieux possible les rafales de balle, les wraiths couraient désormais en direction de leurs proies. Ils prenaient rapidement du terrain. En effet, ils n’étaient pas facile, pour les terriens, de courir de dos.
Laura et Stackhouse avaient combiné leurs tirs sur le même ennemi, qui transperçait de nombreuses fois, finit par tomber, mort. Cependant, deux wraiths étaient encore debout. La porte se reprochait rapidement, mais les balles se feraient bientôt rares.

Elisabeth courait aussi vite qu’elle le pouvait, quelques pas derrière Lucie. Elle avait peur. Elle n’osait pas se retourner, terrifiée à l’idée de revivre les événements de l’année dernière lors de l’attaque des wraiths. Bien qu’elle aurait aimé avoir John à ses côtés en cet instant, elle était soulagée de le savoir en sécurité sur Atlantis. Elle entendait les tirs mais elle savait qu’elle ne devait pas se retourner. Lorne lui avait donné l’ordre de courir, et en terrain militaire, elle se devait de respecter cette injonction pour ne pas risquer la vie de ses camarades. Elle se sentait mal depuis la découverte dans le village et cette sensation n’avait cesser de prendre de l’ampleur depuis l'arrivée de leurs ennemis. Ajouté à cela, l’angoisse et le stress qui ne faisaient rien pour arranger. Mais elle devait continuer de courir, c’était vital.
La porte n’était plus qu’à une dizaine de mètres, lorsqu’une profonde douleur au ventre la fit se cambrer et tomber à terre. Elle avait poussé ses limites trop loin et elle en payait maintenant le prix.
En entendant un bruit de chute, Lucie s’était retournée. Voyant sa supérieure à terre, les mains crispées sur son ventre, elle voulut revenir vers elle.
-Dc Sheppard ! s’écria-t-elle.
-Non, réussit à crier Elisabeth. Ouvrez la porte.
-Mais…
-Ouvrez là !

C’était à la fois un ordre et une supplication. Lucie capitula, et franchit les derniers mètres pour composer le 1er symbole.

/
Sur Atlantis, Teyla était en salle des commandes lorsque le premier chevron s’enclencha. Elle savait qu’aucune des missions ne devait rentrer à cet horaire là. Elle appela immédiatement John grâce à son oreillette. Ce dernier, toujours en compagnie de Ronon, venait de finir son entraînement.
-Colonel, ici Teyla. On a une activation non programmée de la porte.
-Très bien, j’arrive immédiatement.

Il échangea un regard avec le runner, et ils se mirent à courir en direction de la salle d’embarquement. Lorsqu’ils arrivèrent sur place, la dernier chevron était allumée.
-Est ce que l’on reçoit un code ? demanda Sheppard
-Oui…c’est celui du Johnson. L’équipe du Major Lorne, répondit Teyla.

Elisabeth ! pensa immédiatement John. Il mit en marche la communication.
-Johnson, ici Sheppard. Que se passe-t-il ?
-Les wraiths Colonel ! Ouvrez l’iris s’il vous plait. Et on a besoin d’une équipe médicale.

Elle n’en dit pas plus. Elle coupa la communication et revint vers sa supérieure. Ronon, le plus proche de la commande, déverrouilla le bouclier. Le runner ainsi que John récupèrent les armes de deux militaires et descendirent les marches pour se mettre en position de combat. Ils attendirent alors mais personne ne daignait passer.

/
Sur la planète, un deuxième wraith avait fini par succomber à ses blessures. Malheureusement, le troisième, bien qu’à terre, résistait à la douleur. Les militaires avaient utilisé toutes leurs balles. Ils pouvaient voir la créature se régénérait lentement sous leurs yeux. Le major décida qu’il était temps de rentrer.
-A la porte ! ordonna-t-il

Les membres de SGA-2 se retournèrent en courant et virent Elisabeth à terre, Lucie accroupit à son côté.
-Qu’est ce qui vous arrive, docteur ? demanda la jeune femme, inquiète.

Elisabeth, la respiration saccadée, essayait en vain de se calmer pour adoucir un peu la douleur.
-J’ai mal…murmura-t-elle simplement

Laura, le major et Stackhouse, arrivèrent près d’elle, l’incompréhension régnant sur leurs visages. Les wraiths n’avaient pas d’armes et aucune balle n’avait été tirée dans cette direction
-Elisabeth ! s’exclama Laura.

La dirigeante n’avait aucune blessure apparente. Son amie s'agenouilla à son côté pendant que la scientifique répondait à la question silencieuse de son supérieur.
-Elle est tombée et se plaint de douleur au ventre.
-Oh non, murmura Laura en écartant une mèche du visage d’Elisabeth. Tenez bon, ça va aller.
-Oh, Laura...souffla-t-elle

La lieutenant avait peur. Si son amie était vraiment enceinte, elle risquait de faire une fausse couche. Et cela avait peut-être déjà commencé. Elisabeth gémissait. Outre la douleur, elle avait la même crainte que Laura à l’esprit.
Lorne se retourna. Le wraith commençait à se relever, la majorité de ses blessures étant déjà cicatrisée. La major ne réfléchit pas plus.
-Venez, Dc Sheppard, je vais vous aider.

Il se plaça derrière Elisabeth. Il posa ses mains sous ses aisselles et la souleva pour la remettre sur pied. Mais il n’avait pas prévu l’effet que cela aurait sur la leader.
La sensation de vertige, bien connue de la jeune femme maintenant, revint d’une manière brutale dès que ses pieds touchèrent à nouveau le sol. La douleur, l’inquiétude, tout ces éléments jouaient contre elle. Elle se sentit partir, et à ce moment précis, elle eut la certitude qu’un nouvel être habité désormais dans son corps.
Elle s’effondra dans les bras de Lorne.

Stackhouse se tourna à son tour vers le wraith. Il était debout et recommençait sa course. Dans quelques secondes ils seraient sur eux.
-Major, on doit y aller.

Lorne changea de position et pris Elisabeth dans ses bras. Toute l’équipe se précipita et franchit ensemble les derniers mètres restant. Elle traversa l’espace bleu, le wraith sur ses talons.
Lorsqu’ils débarquèrent sur Atlantis, Laura hurla de fermer l’iris. Teyla appuya sur le bouton qui permit au bouclier blanc de se refermer, cachant ainsi la flaque bleutée.
A peine quelques secondes plus tard, un bruit sourd retentit entre les murs de la cité. Le wraith avait passé la porte, mais il n’avait pas pu finir sa traversée. Il était mort dans le néant.

Tout s’était passé très rapidement. Lorne tomba sur les genoux, Elisabeth toujours inconsciente contre lui.
John avait cru pouvoir souffler de soulagement en les voyant revenir. Mais le militaire arrêta son geste à peine né, lorsqu'il aperçut sa femme inerte. Il lâcha son P-90 et se précipita vers les rescapés. Carson arriva également.
-Qu’est ce qui s’est passé ? demandèrent-ils à l’unisson.
-Elle a reçu un tir de rayon paralysant ? espéra John, qui caressait la joue d'Elisabeth.
-Non, répondit Lorne. Elle s’est plainte de douleur au ventre et elle s’évanouit quand j’ai voulu la mettre debout.

Carson prit son pouls. Il était rapide. Elisabeth semblait lutter contre elle-même. Il ne comprenait pas ce qui avait pu se passer.
Laura s’approcha rapidement du groupe. Elle hésita un instant à parler devant le major, mais c’était de la santé d’Elisabeth dont il s’agissait, et il fallait faire vite.
-Carson, je crois… qu’elle est enceinte.

Les trois hommes la dévisagèrent. Carson fut le premier à réagir à la nouvelle.
-John, on l’emmène !

Le militaire récupéra sa femme dans ses bras, sa tête reposant contre son épaule, et il partit en direction de l’infirmerie, à la suite de Carson ; Laura les suivant de très près.

John se fit rapidement distancer par le médecin, qui s’était mis à courir dans les couloirs pour préparer l’arrivée imminente de sa patiente. Le militaire avait dû mal à réaliser et à assimiler les paroles de Laura. Enceinte ? ce mot tournait dans sa tête comme une chanson sans fin. Laura accéléra son pas pour se fixer à la gauche de ses amis et leaders. Profitant de cette nouvelle proximité, John la questionna.
-Vous avez bien dit enceinte ? lui demanda John, qui ne pouvait se résoudre à y croire.
-Oui…
-Pourquoi pensez vous à cela ?
-Elle s’est trouvée mal plusieurs fois sur le chemin du village. Elle a eu des nausées, et elle m’a dit que ce matin…
-Elle avait eu un vertige, termina John.

John se maudit intérieurement. Pourquoi n’y avait-il pas pensé ? Il n’aurait jamais dû la laisser partir ! Si jamais…non ! Il ne devait pas réfléchir à ce genre de pensée. Tout se passerait bien. Puis il repensa à la mission, à leur ennemi. Il perdit son sang froid.
-Que faisait les wraiths sur cette planète ? Vous êtes partis pour négocier ! Il ne devait y avoir aucun problème !

C’était eux, toujours les mêmes, qui faisaient du mal aux êtres qu’il chérissait.
Laura posa une main amicale sur son épaule. Elle comprenait très bien sa réaction. Elle allait répondre à son interrogation mais elle n’en eut pas le temps. Elisabeth, qui n’avait manifesté aucune réaction jusque là, gémit contre John. Son mari ne s’arrêta pas pour autant, continuant à marcher le plus vite possible.
-Elisabeth ?… Elisabeth, tu m’entends ?…demanda-t-il plein d'espoir

La leader entendit quelqu’un lui parler. C'était un peu comme si elle était dans un rêve, ses yeux refusant de s'ouvrir. Une personne prononçait son nom. Elle connaissait cette voix par cœur, cette voix si douce, si bienveillante, si aimante.
-John, murmura-t-elle.

John et Laura échangèrent une esquisse de sourire. Si elle reprenait connaissance, c’était forcement bon signe.
-Oui, c’est moi ma chérie. Tu es sur Atlantis, on va s’occuper de toi.

Elisabeth n’assimilait pas réellement ce que John lui disait. Elle ne se sentait pas bien. Cette réalité occultait tout le reste. Elle ne pouvait penser à rien d’autre. C’est pourquoi, elle put seulement dire ces quelques mots, avant de retomber dans sa torpeur.
-J’ai mal…souffla-t-elle

Ces mots firent souffrir John. Il les détestait surtout lorsqu’ils étaient prononcés par la femme qui comptait le plus au monde à ses yeux. Il posa ses lèvres sur ses cheveux pour l’embrasser.
- Tiens bon, mon amour, tout va bien se passer.

Il arriva enfin aux portes de l’infirmerie. Carson lui indiqua un lit pour que John puisse y déposer son épouse.
-Elle a prononcé mon nom Carson, et elle a dit qu’elle souffrait. Mais elle était consciente quelques instants ! C'est bon signe, non ?
-Oui, tout n’est peut-être pas perdu, murmura le médecin. Qu’est ce qui lui est arrivé sur cette planète ? demanda-t-il plus fort à Laura.

A cet instant, leur querelle de la veille était oublié. Le couple était là pour aider Elisabeth. Pendant que Beckett préparait les derniers instruments nécessaire aux soins, il écoutait sa compagne, pour essayer de mieux évaluer l’état de sa patiente. Laura lui expliqua en quelques secondes, ses nausées, la découverte des cadavres, l’attaque des wraiths, la course, la chute.

-Très bien. Je m’occupe d’elle. Alors sortez s’il vous plait.
-Non, répondit John catégoriquement.
-Je n’ai pas le temps de discuter, John. Laura ?

Sa compagne comprit immédiatement le message. Elle tira le militaire à l’extérieur de l’infirmerie où ils tombèrent sur Ronon et Teyla.
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptySam 24 Fév 2007 - 11:04

Sa compagne comprit immédiatement le message. Elle tira le militaire à l’extérieur de l’infirmerie où ils tombèrent sur Ronon et Teyla.

-Comment va-t-elle ? s’informa l’athosienne.
-Mal, répondit simplement John.

Il se colla dos au mur, et descendit jusqu’à ce que ses fesses touchent le sol. Il enfouit ses mains dans ses cheveux, et commença son attente. Combien de fois encore devrait-il se retrouver en face de l’infirmerie, Elisabeth en train de se battre, seule, pour sa survie ou celle de leur éventuel enfant ?

Ses amis le regardèrent, impuissants. Ronon s’enquit alors auprès de Laura de ce qui s’était passé. Elle répéta une nouvelle fois leur mission, pendant que Teyla s’approchait de son colonel pour lui transmettre son soutien.
Pendant l’heure où Carson s’occupa de la leader, les membres de SGA-2 se firent ausculter par les infirmières. Lorsqu’ils sortirent, ils délivrèrent des paroles réconfortantes à John avant de s’en aller, laissant Laura attendre à nouveau avec le reste du groupe.
Le militaire s'était levé, avait fait les 100 pas, avant de se rasseoir dans sa première position, toujours aussi nerveux. Rodney fit également son apparition avec Ronon. En effet, ce dernier était allé le débusquer dans son laboratoire pour le mettre au courant des derniers événements.
-Je viens d’apprendre pour Elisabeth. Des nouvelles ? s’enquit le civil

Cette question énerva au plus au point John. Il s’en prit alors à son ami et lui répondit de manière sarcastique.
-Oui, McKay, vous voyez bien ! C’est pour ça qu’on attend tous devant la porte clause, c’est tellement agréable !

Rodney, baissa la tête, fautif. Ronon intervint.
-Doucement Sheppard, il n’y est pour rien.

Rodney, regarda le runner, abasourdi. Il venait de prendre sa défense là, non ?
-Merci...Ronon. Mais ce n’est pas grave. Je comprends…
-Non, le coupa John d’un ton coupable. Je suis désolé McKay, je n’aurais pas dû m’emporter.

Le scientifique hocha la tête pour lui montrer qu’il ne lui en voulait pas.
A ce moment là, une infirmière apparue au seuil de la porte, un sourire plutôt rassurant sur ses lèvres.
-Le Dc Beckett aimerait vous voir.

John se remit rapidement debout et pénétra dans la salle suivit par ses quatre compagnons. Le médecin terminait de s’occuper d’Elisabeth. Il se retourna et répondit sans attendre à la future question de John.
-Elle est hors de danger !

Carson voulut lui laisser le temps d’assimiler cette première information avant de poursuivre mais John avait déjà assez attendu, c’est pourquoi il enchaîna.
-Laura avait-elle raison, Elisabeth était bien enceinte ? demanda John
-Oui... commença Carson
-Et …
-Elle l’est toujours ! termina-t-il

A ce moment, ce fut un véritable concert de soufflerie. Seul Rodney, exprima plus clairement sa joie, en poussant un « oui » de soulagement.
John reçu une bonne claque dans le dos de la part de Ronon pendant que Laura et Teyla, s’étreignirent, rassurées et heureuses. Le militaire s’approcha de son médecin, et lui donna l’accolade.
-Merci…encore !
-De rien. Et Félicitations !! Vous voilà futur père !
-Merci, dit-il en souriant. Je crois que j’ai pas encore réalisé !

John le libéra et s’approcha d’Elisabeth. Elle était en position mi-assise et sembler enfin paisible.
-Elle devrait se réveiller dans peu de temps, lui expliqua Carson.

Mais dès que John prit la main d’Elisabeth, celle-ci se mit à bouger. Elle ouvrit doucement ses paupières, et vit un certain nombre de personnes autour d’elle. Cependant, un visage en particulier retint son attention.
-John…
-Oui, tout va bien.

Carson se plaça le long du lit pour s’enquérir de l’état de sa patiente.
-Comment vous sentez vous ?
-Fatiguée…
-Pas de nausées ou de douleurs particulières ?
-Non, ça va
-Les médicaments ont fait effet alors. Vous vous rappelez de ce qui s’est passé ?

Elisabeth réfléchit quelques secondes en fermant les yeux. Oui…elle se rappelait. Le village, les wraiths, puis la douleur. Elle écarquilla les yeux tout en s’écriant :
-Le bébé !

John et Beckett échangèrent un regard. Elisabeth ne savait pourtant pas qu’elle était enceinte.
Voyant que personne ne réagissait, Elisabeth paniqua.
-Ne me dites pas que….commença-t-elle, bouleversée.
-Non, ne t’inquiètes pas, tu es toujours enceinte, mon cœur, dit John d’une voie apaisante.

Elisabeth murmura un « merci » et sourit à John. Elle plaça instinctivement une main sur son ventre, qui fut rapidement rejointe par celle de John.

-Comment le saviez-vous ? demanda Carson, intrigué.

Elisabeth se redressa un peu.
-Laura m’a mis la puce à l’oreille sur la planète, et je l’ai su lorsque j’ai perdu connaissance…je ne peux pas vous expliquer…je l’ai compris, c’est tout.
-C’est étonnant, mais la relation qui lie un enfant à sa mère est très particulière et nous n’en connaissons pas encore tous les secrets, dit-il d’un ton « médical ».

Elisabeth sourit à nouveau. Ce mot résonna dans son esprit « mère ». Oui. Enfin. C’était merveilleux. Carson la ramena au doux présent.
-Je l’ai déjà dit à John, mais toutes mes sincères félicitations.
-Merci Carson.

Rodney, Ronon, Teyla, et Laura en profitèrent pour les féliciter également, puis repartirent vaquer à leurs occupations pour laisser un peu d’intimité aux futurs parents. Alors que leur médecin allait faire de même, John lui posa une dernière question.
-De combien de semaines est-elle enceinte ?
-Trois semaines, sourit-il.

Et il disparut dans son bureau.

Un fois le couple seul, Elisabeth s’écarta un peu sur le côté droit du lit. John comprit instantanément son intention. Il s’assit donc sur le rebord du matelas. Alors qu’ils échangeaient leurs regards et leurs sourires, Elisabeth se redressa complètement et entoura la nuque de John de ses bras. John referma également son emprise sur elle, une main dans ses cheveux, pour leur former un cocon d’amour à tous les deux. Non. A tous les trois, désormais.
-J’ai eu peur…,finit par dire Elisabeth
-Moi aussi. Je déteste quand tu me fais ça, lorsque je me retrouve derrière cette porte à attendre d’avoir de tes nouvelles. Alors cesse de me faire des peurs pareilles !
-Promis, répondit-elle d’une voix apaisante.

Après un temps indéterminé, ils reprirent leur position initiale, non sans avoir échangé un rapide baiser. Elisabeth leva sa main pour venir toucher le visage de son mari.
-Alors ça y est…depuis le temps qu'on attendez d'avoir un enfant... dit-elle.
- Oui, répondit simplement le jeune homme.
-Tu réalises, on va être parents John ?
-Pas vraiment à vrai dire. Je pense qu’on va s’y faire petit à petit…

La leader hocha la tête en signe d’acquiescement. Elle sourit lorsque John posa à nouveau sa paume sur son ventre.
-Tu te sens mieux ?
-Oui, bien mieux.
-Dire qu’il y a quelques instants encore, j’étais terrifié à l’idée de te perdre, de vous perdre. Maintenant, je suis tout simplement heureux !

Comme pour concrétiser ses paroles, il se pencha vers Elisabeth pour joindre leurs lèvres. Alors que leurs bouches étaient déjà entrouvertes, Carson fit sa réapparition. Il se racla la gorge pour signaler sa présence.
Les amoureux se séparèrent, essuyant de leurs doigts leurs lèvres humides.
-Désolé de vous déranger. Je voulais simplement vous prévenir que je vous libérerez ce soir, Elisabeth. A l’origine, je voulais vous garder jusqu’à demain matin. Mais j’ai réfléchi, et comme je suppose que votre souhait est de rentrer dans vos quartiers, je vous y autorise.
-Merci…mais je me sens plutôt bien, vous voulez pas faire encore un effort ? demanda Elisabeth, de façon enfantine.
-Dois-je vous rappeler que vous avez failli faire une fausse couche Dc Sheppard !

Le ton de Carson était plutôt réprobateur et ses yeux lançaient des éclairs. Il n’en revenait pas. Il lui avait pourtant réduit son temps de séjour et elle en réclamait encore.
-Non, répondit la concernée, gênée. Pardon.

Ravi qu’elle ait capitulée et que sa phrase eut l'effet escompté, le médecin reprit d’un voix ordinaire.
-Très bien. John, si jamais il y a quelque chose, n’hésitez pas. Mais si je vous laisse, c’est qu’il ne devrait y avoir aucun problème.
-Je m’occuperai d’elle.

Le militaire se mit debout.
-Je vais te laisser. Je vais m’occuper du débriefing de ta mission.
-Je le ferai demain John.
-Non, dit-il catégoriquement. Tu auras déjà assez à faire avec ton rapport et celui des autres. Surtout que j’aimerai savoir exactement ce qui s’est passé sur cette planète. Alors je viens te chercher ce soir...Reposes toi en attendant.
-D’accord.

Il lui vola un ultime baiser.
-N’oublie pas que je t’aime !
-Toi non plus, dit-elle en un sourire.

Puis John s’éclipsa de l’infirmerie. Carson décida qu'il était temps de laisser Elisabeth se reposer. Même si elle ne le reconnaîtrait jamais, elle en avait bien besoin. Mais il sentit une main se poser sur son bras, comme pour le retenir.
-Carson, j’aimerai vous parler…
-Quelque chose ne va pas ? demanda-t-il, un peu inquiet.
-Non…enfin si, mais ça ne me concerne pas directement. Ce serait plutôt de vous et de Laura dont j’aimerai parlé...
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MessageSujet: Re: Désirs d'enfants (F)   Désirs d'enfants (F) EmptySam 24 Fév 2007 - 19:37

Des ships et de la guimauve pour cette suite^^

Le soir venu, alors que le soleil terminait sa course quotidienne en disparaissant lentement à l’horizon, John et Elisabeth rejoignirent leurs quartiers, main dans la main.
Une fois rentrée, le militaire s’assit sur une des chaises entourant leur table pendant qu’Elisabeth se préparait pour aller prendre une douche. Depuis que John avait fait un détour par l’infirmerie pour venir la chercher, elle n’avait plus qu’une idée en tête, se délasser sous une pluie d’eau bien chaude. Après les émotions de la journée, c’était une récompense bien méritée. Elle entra donc dans la salle de bains, laissant John à ses pensées…

/

Un peu plus loin dans les couloirs de la cité, Carson frappa à la porte de Laura. En était-il vraiment arrivé là, à ne plus pouvoir rentrer dans les quartiers qu’il partageait encore hier avec la lieutenant ?
Oui, apparemment. En tout cas, il n’avait pas eu le courage d’entrer directement. Il estimait qu’il avait perdu ce droit depuis l’autre soir. Lorsqu’il avait revu Laura en rentrant de mission, il avait eu beau se parler, il avait lu dans ses yeux que leur dispute était toujours dans son cœur. Il était allé trop loin, et Elisabeth le lui avait bien dit. La discussion dans l’infirmerie n’avait pas été bien longue. En effet, le médecin avait compris qu’il avait agi sans réfléchir, sans laisser le temps à Laura de s’expliquer ou même simplement de la laisser parler. Elisabeth lui avait certifié que celle qui l’aimait lui pardonnerait, mais il devait s’excuser, et il comptait le faire maintenant.
Il attendait depuis quelques minutes déjà, mais personne n’avait ouvert. Il réitéra ses coups. Toujours rien. Laura n’était pas là. Il se demandait bien où elle pouvait être, personne ne l’avait aperçu depuis qu’elle avait quitté l’infirmerie.

Il réfléchit quelques instants et décida de l’attendre à l’intérieur. Il fit plusieurs fois le tour de l’appartement, se préparant à formuler ses excuses. Il s’approcha du lit pour s’y asseoir lorsque Laura fit son apparition.
La jeune femme referma la porte avant d’entrer plus dans ses quartiers. Elle stoppa net, quand ses yeux se posèrent sur son compagnon.
-Je ne pensais pas que tu serais là, dit-elle coupant court au silence qui régnait.
-Je me suis permis d’entrer...il faut qu’on parle.

Laura ne bougea pas. Elle avait attendu ce moment depuis qu’il avait quitté les lieux hier et elle voulait qu’il commence. Même si en allant sur la terre ferme avec Teyla, elle avait pris conscience de sa responsabilité dans cette dispute. Ses doutes, son refus de se projeter dans l’avenir, l’avait conduit à cette confrontation. Mais malgré tout, elle considérait que c’était à lui de faire le premier pas. La première question de Carson la déconcerta et l’énerva quelque peu.
-Tu étais où ? demanda-t-il
-Je ne savais pas que je devais te rendre compte maintenant ! dit-elle incrédule.

Carson baissa la tête devant la puissance de son regard.
-Non, ce n’est pas ça. Personne ne t’as revu depuis le début d’après-midi...

Laura inspira. Elle devait lui laisser une chance et non s’énerver à chacune de ses paroles. En fait, ce n’était pas un devoir, c’était un choix, elle voulait lui donner cette chance.
-J’étais sur le continent avec Teyla, expliqua-t-elle plus calmement.

Le médecin hocha la tête, puis fit quelques pas en direction de sa compagne.
-Je suis désolé, souffla-t-il finalement, en affrontant ses iris. Je me suis comporté comme un idiot. Je ne sais pas ce qui m’a prit…J’espère que tu voudras bien me pardonner d’avoir douter de toi, de tes sentiments. Je t’aime, Laura.

La militaire essayait de calmer son cœur qui s’était emballé depuis que ses yeux s’étaient posés sur son médecin adoré. Bien sûr qu’elle lui pardonnait. Elle l’aimait. Mais elle voulait qui comprenne qu’il lui l’avait souffrir ; ses mots l’avait touchée durement.
-Je t’aime aussi, et tu le sais. Mais tu as dit que ce n’était pas suffisant…je t’ai donné mon cœur et tu l’as maltraité…
-Je sais…je regrette tellement, je ne voulais pas te blesser. Lorsque tu m’as dit que tu vivais au jour le jour, j’ai cru que j'étais en train de te perdre, et je ne l’ai pas supporté. Je ne savais pas comment te retenir...

Ce que Laura lui avait dit la veille, lui avait fait du mal aussi. Elle comprenait ce qui l’avait pu ressentir. L’idée de le perdre lui était également insupportable. Cette fois-ci, Laura pris l’initiative de réduire l’espace entre eux deux.
-Pardon…
-Tu n’as pas à l’être, répondit Carson, étonné de cette excuse.
-Si. Parce que si tu m’avais posé hier soir la question qui te travaillait, je n’aurais pas répondu à ton attente. A ce moment là, je n’en étais pas totalement sûr. Ou du moins, j’avais peur de ce que cela pouvait entraîner.
-Le fait de passer ma vie avec moi ?
-Oui, dit-elle d’une petite voix.
-Et quand penses-tu aujourd’hui ? demanda-t-il, redoutant tout de même sa réponse

Laura combla le dernier mètre restant pour toucher le visage de son amant. Elle sourit.
-Je veux passer ma vie avec toi. Je te choisis toi, et personne d'autre.

Carson sourit alors, heureux. Il ne l’avait pas perdu. Il l’enlaça de ses bras doux et chaleureux, plongeant sa tête dans ses cheveux.
-Moi aussi, Laura, moi aussi. Je m’en veux, si tu savais. J’aurais pu te perdre lors de cette mission, sans avoir pu te le dire clairement, sans avoir pu m’excuser de mon comportement. Je ne veux plus jamais que cela arrive. Je veux rester à tes côtés pour la vie.

La jeune femme plaça ses mains autour de sa nuque pour l’embrasser d’un baiser tendre, signifiant ainsi son acquiescement sans équivoque à ses paroles. Leurs lèvres se détachaient à peine lorsque Carson la questionna à nouveau.
-Dois-je comprendre que je suis pardonné ?
-Oui.
- Merci Laura...Alors je n’aurais pas besoin de faire ma tête de chien battu comme le colonel ? plaisanta-t-il

Laura se mit à rire.
-Non…surtout que je doute que ça aurait marché…
-Tu crois vraiment ?

Il imita alors John d’une manière convaincante, arrachant un nouvel éclat de rire à Laura.
-C’est vrai que tu es irrésistible comme ça !… D’ailleurs ça me donne quelques idées pour occuper ma soirée, dit-elle d’une voix trahissant son envie.
-Vraiment ? Dans ce cas, je devrais l’utiliser plus souvent…

Il captura ses lèvres à son tour, les goûtant à nouveau. Elles lui avaient cruellement manqué ces derniers jours. Il les libéra à peine, permettant à leur souffle chaud de se mêler pour lui murmurer :
-Mon lit était bien vide cette nuit…
-Le mien aussi…je t’ai attendu…en vain.
-J’étais trop en colère pour revenir. Je voulais que tu viennes vers moi alors que c’était à moi d’agir…
-Ce n’est pas grave, c’est oublié…Je t’aime trop pour t’en vouloir plus longtemps.
- Je t’aime aussi à la folie...Alors je peux reprendre ma place dès ce soir?

Pour tout réponse, elle l’attrapa par sa chemise pour le tirer vers le lit…

/

Au bout d’une dizaine de minutes, Elisabeth sortit de la douche. Elle essuya rapidement les gouttes perlant sur son corps pour pouvoir enfiler sa nuisette. L’eau chaude lui avait fait un bien fou. Elle se sentait enfin calme et sereine.
Elle quitta la salle de bains et vit son mari, appuyé contre l’embrasure de la porte de la petite chambre. Elle le rejoignit.
Lorsqu’elle fut assez près de lui pour le toucher, elle fit glisser son bras le long de son dos pour fixer sa main sur sa taille. Elisabeth sentit à son tour, un bras puissant enlacer ses épaules nues. Elle tourna la tête vers John pour lui offrir un sourire.
-A quoi pensais-tu ? demanda-t-elle
-A plein de choses…mais notamment au fait que nous allons devoir vider cette chambre et l’aménager.
-Oui, je sais…

Il enleva son bras et se dégagea de l’emprise de sa femme. Il avança dans la salle, frôlant de ses doigts les livres et les photos posés sur le bureau. Elisabeth le regardait, se demandant ce qui pouvait se passer dans son esprit.
John finit par s’arrêter devant le cadre qui trônait au dessus du meuble. Une photographie de Liz et de lui, sur une des plages du continent, peu avant leur mariage. Il sourit. Soudain, il se retourna vers la femme à l’origine de son bonheur.
-Je vais être père ? demanda-t-il

Elisabeth fixa ses yeux aux siens, un peu étonnée de sa question. C’était comme ci, il attendait sa réponse pour y croire pleinement.
-Oui, répondit-elle d’une voix calme mais remplit d’amour.

Il revint alors vers elle d’un pas sûr et rapide. Il l’encercla de ses bras et la souleva de terre pour la serrer contre lui. Il était heureux et même bien plus que ça. Il n’y avait qu’une seule phrase qui pouvait décrire pleinement ce qu’il ressentait, c’est pourquoi il la prononça presque en riant.
-Je vais être papa !

Elisabeth s’accrocha lui, ses mains entourant sa nuque. L’euphorie de John la gagna, et elle répondit sur le même ton.
-Oui John ! Papa !

Il la fit tournoyer en répétant une nouvelle fois qu’il allait être père. Il voulait que ses quatre mots se répercutent à l’infini pour ne pas briser ce moment magique. Cette réalité s’était enfin imposée dans son être et il ne voulait plus jamais qu’elle le quitte.
Après quelques secondes, il finit par reposer Elisabeth sur ses pieds, face à lui.
-Et tu vas être maman, Elisabeth ! Une merveilleuse maman !
-Oui, on va être parents, tous les deux, dit-elle les yeux remplis de larmes.
-Merci, mon amour. Merci de me donner ce dont je rêvais le plus au monde, une famille.
-Merci à toi, lui souffla-t-elle.

Une larme finit par couler le long de sa joue. Elle termina sa course sur le pouce de John qui avait levé la main pour l’essuyer. Il posa ensuite sa deuxième paume sur la joue d’Elisabeth et attira son visage afin que leurs lèvres se touchent. Ils s’embrassèrent doucement savourant ce contact unique. Alors que leurs langues se trouvaient enfin, John fit glisser une de ses mains le long du cou de son épouse. Il descendait lentement, vers une destination que lui seul connaissait. Ses doigts frôlèrent le décolleté d’Elisabeth, libérant un gémissement de plaisir de la bouche de la leader. John ne s’arrêta pas pour autant, continuant sa lente descente pour se fixer son sur son ventre, qu’il caressa d’une main tendre.
Elisabeth, quant à elle, n’avait pas bougé les siennes, continuant à les garder nicher autour du coup de John. Elle savait que c’était grâce à cette seule position que ses jambes la tenaient encore debout.
John fit mouvoir une dernière fois ses mains. Celle fixée sur le ventre de sa femme glissa pour se réfugier au niveau de ses reins, pendant que l’autre se fondait dans la chevelure de la jeune femme. Ils accentuèrent une dernière fois leur baiser, collant plus que jamais leurs corps l’un à l’autre, afin qu’aucune bulle d’air ne les séparent.
Après cette petite éternité d’amour, leur bouche se quittèrent enfin. Ils se posèrent front contre front, leurs souffles rapides se répercutant sur leurs lèvres humides, et rougies par les frottements de leur peau. La dernière fois qu’ils s’étaient embrassés avec autant de sentiments, c’était le soir de leur nuit de noce.
Ils s’écartèrent finalement, laissant retomber leurs bras le long de leur corps pour lier leurs mains.
-Je t’aime, murmurèrent-ils à l’unisson.
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