Shannara
Ange Pleureur
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![L'arroseur arrosé [OS - Général / Humour] [F] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: L'arroseur arrosé [OS - Général / Humour] [F] Mer 22 Sep 2010 - 13:58 | |
| Auteur : Shannara
Genre : OS - Général
Personnages : Rodney McKay, John Sheppard, Teyla Emmagan, ...
Rating : K
Spoilers : pas de spoilers.
Disclaimer : L'histoire est de mon cru, pour le reste voyez avec la MGM.
Note : A la base ce récit est l'exercice demandé lors de ma participation à l'atelier d'écriture. Comme cet atelier ne verra probablement plus le jour, j'ai décidé de poster directement mon travail.
Pour mémoire, il s'agit d'écrire un OS d'environ 30 à 50 lignes faisant mention des personnages Rodney et Teyla ou Rodney et Sam. L'ARROSEUR ARROSÉ
Cela faisait maintenant plus d'une heure que Teyla tentait de convaincre Rodney, et jusqu'à maintenant, ce n'était pas gagné...
- Il en est absolument hors de question ! Navré, mais je ne peux pas ! Il en va de ma crédibilité !
- Dr McKay, je vous assure que c'est très réussi, le rassura la jeune Athosienne.
Il se retourna une nouvelle fois vers la glace, s'observa de la tête aux pieds, avant de soupirer bruyamment.
- Mais j'ai l'air ridicule, maugréa le scientifique, peut-être que quelque d'autre pourrait s'y coller. Pourquoi pas Zelenka ? J'ai toujours trouvé qu'il avait une tête qui serait parfaite pour ça.
- Le docteur Zelenka est en mission pour plusieurs jours et je vous rappelle que c'était votre idée.
Son idée...oui, et bien parfois il s'en passerait ! Tout cela était parti de l'intention de faire une mauvaise farce à John Sheppard, qui était littéralement insupportable ces derniers temps. Or, il était connu de tous que la grande phobie du militaire était les clowns !
Résultat, Rodney McKay, scientifique en chef de la cité d'Atlantis, se retrouvait affublé d'un pantalon à carreaux, d'une chemise jaune surmontée d'une paire de bretelles rouges et de deux immenses chaussures jaunes. Sans oublier, la perruque orange, le chapeau à fleurs et l'indispensable gros nez rouge.
Il soupira de plus belle, lorsqu'il avait proposé son idée lumineuse à Teyla et Jennifer, il n'avait pas pensé un seul instant que c'est lui qui serait désigné pour endosser le costume de Bozo ! Après tout comme le lui rappelait si bien Teyla, c'est lui qui avait eu l'idée, il estimait donc avoir fait sa part de boulot.
- Dr McKay, vous n'allait pas rester enfermé toute la journée dans vos quartiers, soupira Teyla.
- Juste une minute, je réfléchis.
- A quoi ? Demanda la jeune femme excédée.
Au meilleur moyen de me sortir de se guêpier, pensa le scientifique.
- Dr McKay ?
- D'accord, je vais le faire, répondit le canadien d'une petite voix. Mais, vous êtes sûre qu'on ne peut pas plutôt l'attirer ici ? Je me cache derrière la porte, il entre...
- Non Dr McKay, le coupa Teyla, on s'en tient au plan initial. Je vais trouver John et je lui propose de venir s'entraîner. Vous, vous trouverez caché dans le télé-porteur que nous devons emprunter et dés que ce dernier s'ouvre, vous sortez en hurlant. Je ne comprends pas, continua t-elle, vous vouliez lui donner une bonne leçon, et connaissant les peurs "étranges" du Lieutenant, c'est l'idée parfaite.
- Mouais, je suppose, capitula t-il.
Résigné, le scientifique suivi la jeune femme hors de ses quartiers. Puis il fonça dans le télé-porteur, referma les portes et attendit. Pendant ce temps Teyla, un sourire aux lèvres, partit en direction des quartiers du militaire.
McKay, lui n'arrêtait pas de cogiter. Et si quelqu'un d'autre arrivait entre temps ? Impossible tenta-t'il de se rassurer, Jennifer était chargée de dérouter les personnes qui s'approchaient.
Des voix interrompirent brusquement ses pensées. Celles de John et de Teyla. Allez du nerf, cela allait être à lui de jouer ! Il allait lui faire la frayeur de sa vie !
Les portes s'ouvrirent brusquement et il sortit en trombe, agitant les bras et hurlant comme un dément avant de stopper net, pantois.
Des dizaines de paires d'yeux étaient fixées sur lui, c'est alors qu'une gigantesque vague de rires le submergea.
A quelques centimètres de lui se trouvait le militaire, hilare.
- Et oui McKay, tel est pris qui croyait prendre !Par ici pour les commentaires et critiques | |
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