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Et toc, voilà la fic que j'ai commencé il y a quelques jours ^^

Genre : Indéfinissable, c'est du Stargate simple, donc SF
Personnages : Samantha Carter / Jack O'Neill / Daniel Jackson / Teal'c
Periode : saison 7 +/-

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<< Salut officier... Jack hésita sur le nom du garde barrière de la base, puis regarda son badge :
- Jeckins.
- Colonnel O'Neill...
Le garde le dévisagea, se demandant ce que venait faire le si illustre O'Neill devant les barrières (ou derrière, tout dépend du point de vue) de la cheyenne moutain.
- Vous n'auriez pas vu le major Carter par hasard ?
L'officier hésita :
- Excusez moi, je suis nouveau à ce poste, et je ne connais pas encore tout le monde, de plus, je vois passer tellement de visages... MAis s'il a une longue barbe rousse, je crois voir sa tête et...
Jack le coupa :
- Vous ne pouvez pas oublier le major Carter, une femme blonde, quand elle vous parle vous faites semblant de la comprendre !
Jeckins fronça les sourcils puis son visage s'éclaira :
- Oui elle !
- Vous voyez, ca rentre !
- Comment l'oublier...si... pardonnez le mot mon colonnel : "sexy" .
Son visage montrait bien qu'il était parti rejoindre Sam dans un de ses fantasmes les plus fantasmagoriques, et Jack l'interrompit :
- "Sexy" oui, cependant, excusez-moi de me répeter, mais l'avez-vous vu ce matin par hasard ?
Le garde sembla brusquement se réveiller :
- Euh, excusez-moi, oui je crois bien...quoi que...en fait, à bien y réfléchir, non, désolé.
Jack fit une moue étrange, et se balancant d'un pied sur l'autre toujours dans son esprit comique habituel, lui lança :
- A bien y réfléchir, je crois que j'aimerais beaucoup vous botter l'arrière train ! >>
Il regagna l'interieur de la base d'un pas assuré, agacé par l'inefficacité des recruteurs de l'air force, et du retard de Carter.
Cela faisait presque une heure qu'il la cherchait. Personne au SGC ne se rappelait l'avoir vue, et elle ne s'était pas présentée au briefing prévu en début de matiné.
Si la petite partie de cache-cache improvisée l'avait presque amusé le premier quart d'heure, il était maintenant inquiet. Les évenements présents lui rappelaient quelque peu un certain enlèvement du major quelques mois plus tôt par le NID, et il n'appréciait pas tellement qu'on s'en prenne à un membre de son équipe. De plus, ce n'était pas dans les habitudes de Sam de ne pas prévenir le SGC en cas d'imprévu.
Les pas de Jack le conduirent devant le bureau du général HAmmond, à la porte duquel il frappa.
<< Entrez ! Répondit la voix de celui-ci.
Jack ouvrit la porte, entra, puis se mit au garde à vous, ce qui pour le général était mauvais signe: ce n'était pas dans ses habitudes de montrer un quelconqe signe de respect vis-à-vis d'un supérieur.
- Ah ! Colonnel O'Neill ! Avez-vous des nouvelles du major Carter ? Demanda t-il en trouvant déjà une réponse des plus négatives dans l'attitude et ls traits de son subordonné.
- Rien, personne ne l'a vu, et je demande la permission de me rendre à son domicile mon général.
Hammond approuva d'un signe de tête :
-permission accordée. >>
O'Neill se retira, et prit sa voiture pour partir, seul, voir directement Carter à son domicile.
Quand il arriva, la voiture de Sam était garée dans son allée. Il se gara, et alla frapper à la porte.
N'obtenant aucune réponse, il recommença une deuxième fois, puis une troisième. Perdant patience, il tenta d'ouvrir la porte, qui, pour son plus grand étonnement était ouverte.
<< Carter ?! Appela t-il dans le silence ambiant>>
Une fois de plus, son appel resta sans réponse, et il se permit d'entrer.
Une odeur de café régnait, largement plus attirante que celle qui vous prenait la gorge quand vous aviez le malheur de prendre un couloir de la base qui menait au Mess.
Il s'avança dans la maison, tout était calme, sûrement trop calme pour que ce soit normal.
Il entra dans la cuisine
<< CARTER !!>>
Celle-ci était au sol, pâle, et du sang s'écoulait de son bras pour atteindre le carelage.
Il avisa une écharpe posée sur le dossier d'une chaise et s'agenouilla à ses côtés. Il prit son bras et noua le morceau de soie de façon à faire un garrot au niveau du coude qui pourrait tenir en attendant mieux.
Sam paraissait endormie, il arrivait trop tard, elle était inconsciente, elle avait déjà perdu beaucoup de sang, et son poul était faible. Jack enleva sa veste et la glissa doucement sous sa nuque.
<< Major réveillez vous ! >> Ordonna t-il sur le ton qu'un père prend quand il menaçe son enfant d'une punition imminente, tout en lui tapotant les joues.
Elle ouvrit les yeux doucement, le faisant soupirer de soulagement.
Il fallait maintenant qu'il l'enmène à l'infirmerie du SGC pour la faire soigner correctement par le docteur Frasier, et tout ça sans qu'elle ne s'endorme.
<< Que...que s'est-il passé ? demanda Sam d'une voix faible.
- C'est étrange, c'est exactement la question que j'allais vous poser...
Ses yeux se posèrent sur un couteau de cuisine plein de sang jeté négligemment par terre à quelques mètre du major.
- C'est pas vrai...Soupira t-il avat de reprendre :
- Enfin Carter !
- Quoi ?
Jack scruta les yeux de Sam, légèrement vitreux, ne sachant même pas s'il pouvait vraiment y chercher une trace des raisons de son acte.
- Vous cherchiez à vous suicider !
- Je...Je ne suis pas suicidaire colonnel... Souffla t-elle
- J'allais boire un café, et je...je ne me souviens plus de rien. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux.
Effectivement, une tasse de liquide encore fumant attendait Carter sur la table. O'Neill l'attrapa et la porta délicatement aux lèvres entrouvertes de sa subordonnée .
- Tenez, buvez-moi ça, ça vous tiendra éveillée au moins jusqu'à ce que je vous ammène voir le Dr.Frasier.
Elle obeit, mais eut un mal fou à avaler rien que la première gorgée.
- Désolé, je vous l'aurez bien fait ingurgiter par perfusion, mais je ne suis pas médecin. >> S'excusa Jack en la voyant s'affaiblir.
Tout cela l'intriguait, il ne voyait pas pourquoi Carter avait voulu mettre fin à ses jours, et pourtant toute la scène prouvait que c'était bien là son intention.
Seulement, dans l'esprit d'O'Neill, quelque chose clochait : Elle avait bien commençé sa journée.
Finalement, il cessa de se poser des questions, car le plus important était encore de l'ammener à l'infirmerie du SGC.
Il passa un bras sous les jambes de Sam, l'autre sous son dos et la souleva, surpris par sa légereté.

Salle de briefing du SGC, 30 minutes plus tard :

Jack faisait les cent pas sous les yeux de Daniel, Teal'c et du général Hammond.
<< Selon vous, quels peuvent être les motifs de cette tentative de suicide ? Demanda HAmmond en s'adressant à l'équipe au complet.
Teal'c fut le premier à prendre la parole :
- Le major Carter à toujours été très souriante, elle avait l'air heureuse...
- C'est ce que j'aurais aussi été tenté de dire mon général. Approuva Daniel.
- Et vous Colonnel ? Vous semblez bien songeur. Remarqua Georges.
Jack arrêta sa marche, et pivota vers l'équipe, la machoire se contractant de temps à autre, prouvant qu'il était en pleine démarche de réflexion. Puis, enfin, d'un air grave, il exposa ce qui, pour lui, n'allait pas :
- Elle n'est pas suicidaire. Déclara t-il .
- Mais encore ? Demanda Daniel qui était déjà au fait de l'information capitale que venait de délivrer son supèrieur.
- Allez au bout de votre réflexion O'Neill. L'encouragea Hammond.
- Vous conaissez beaucoup de gens vous, qui se lèvent un beau matin, s'habillent, déjeunent, font chauffer du café, se maquillent, remettent de l'ordre dans leurs cheuveux, puis, juste avant de boire leur café, ont une idée géniale ( Et je ne dis pas ça parce que c'est celle de Carter, mais parce qu'elle vient spontanément) : Tiens ! Aujourd'hui, je vais me tailler les veines !
Il avait écarté les bras comme un comédien largement applaudit par son public, et ses interlocuteurs se dévisagèrent.
- Non effectivement, il y a quelque chose d'étrange là dedans. Aquiesca le général.
Jack le pointa du doigt :
- Ah ! Vous voyez ! Vous aussi ça vous choque !
- Evidemment que cela me choque colonnel. Mais si ce n'était pas volontaire, comment s'est-elle retrouvée à se tailler les veines dans sa cuisine ?
Il y eut un grand silence pendant lequel chacun, autour de la grande table, se tût pour réfléchir à la situation.
- Général Hammond ! Le Dr Frasier sur la 8 !
Aucun n'avait vu l'aide technique qui avait lancé l'anonce rentrer, et il repartit aussi vite qu'il était venu.
HAmmond décrocha le téléphone appliqué au mur :
- Général Hammond j'écoute .
- Général, j'ai arrêté l'hémoragie du major Carter, elle va bien, en grande partie grâce au colonnel O'Neill. Mais elle ne se souvient de rien concernant sa tentative de suicide...
Au bout du fil, Jeannet semblait vouloir ajouter autre chose.
- Très bien, autre chose docteur ?
- Oui, je pense que le colonnel O'Neill devrait essayer de lui parler, ça l'aiderait.
- Entendu, je vous l'envois sans plus tarder.
Il raccrocha et se tourna vers SG1 :
- O'Neill, le Dr Frasier pense que vous êtes le mieux placé pour aider le major Carter à sortir de cette mauvaise passe. Elle vous attends.
- Bien sûr, j'y vais.
Jack joignit le geste à la parole.

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Quand il arriva à l'infirmerie, c'était l'effervescence : Des infirmiers en blouse blanches allaient et venaient, et le Dr Fraiser semblait hors d'elle.
- Que ce passe t-il ? Demanda Jack soudain inquiet pour la santé de Carter, et mal à l'aise face à l'activité intense de la pièce.
- Il y a que pendant que je passais mon coup de téléphone, sam a tenté de s'ouvrir les veines avec un scalpel ! Dieu soit loué, je l'ai apperçue avant qu'elle ne se fasse du mal !
Elle paraissait bouleversée, et elle reprit, sous l'oeil horrifié de Jack :
- Vous vous rendez-compte ?! Ma meilleure amie, dans MON infirmerie ! Quand j'ai le dos tourné ? Celà ne lui ressemble pas, je... Je ne peux pas y croire !
O'Neill crut voir quelques larmes perler au coin de l'oeil de l'infirmière, et il posa sa main sur son épaule, tentant de lui faire comprendre qu'il était dans le même état de frustration.
- Où est-elle ?
- Juste là. Elle lui montra un lit au fond de la salle, isolé des autres par un rideau.
- Merci, si vous le permettez, j'aimerais lui parler seul à seule...
Janet hocha la tête faiblement, et il continua, un peu gêné :
- Faites une pause, détendez-vous un peu... >>
L'infirmière en chef quitta la salle, se demandant si un café aurait le pouvoir de la faire se sentir un peu plus consistante face à son impuissance à savoir ce qu'il se passait réellement dans la tête de son amie.
Assise à une table du Mess, un gobelet de café chaud dans les mains, elle laissa ses larmes courrir le long de ses joues.
A l'infirmerie, Jack s'était approché du lit de sa subordonnée, et s'était assit sur un tabouret qu'il avait rapproché.
<< Hey l'acceuillit-elle.
La banalité du salut étonna Jack. "Hey" était-il le mot approprié pour saluer un ami quelques minutes à peine après avoir tenté d'en finir ?
- Hey.. Lui répondit-il cependant.
- Merci pour tout à l'heure.
Il fronça les sourcils. Elle le remerciait de l'avoir empêchée d'arriver à ses fins, mais recommençait cependant quelques heures après ? Décidémment, elle avait le don de toujours le surprendre.
Il regarda ses mains jointes.
Sam voyait bien qu'il était mal à l'aise. Elle se demandait si lui aussi pensait vraiment qu'elle voulait se suicider.
Elle prit une grande inspiration, et se lança :
<Jack releva la tête, fit une moue négative, et répondit :
- Noon, deux tentatives en moins de deux heures, à ce stade là, on est pas suicidaire !>> S'exclama t-il exaspéré.
Carter le regarda, et sentit un sanglot la submerger, difficile à retenir. Alors c'était ça, il le croyait vraiment, il était sûr qu'elle voulait en finir !
Elle ne savait pas vraiment si elle devait être en colère face au peu de confiance qu'il avait encore en elle ou reconaissante de savoir qu'il essayait de la faire parler de ce qui n'allait pas.
<< Ce n'est pas moi !>> Lachâ t-elle finalement, désespérée.
Il prit sa main dans la sienne, entant de la calmer.
Il savait que chez lui, les mots n'étaient pas aussi réconfortant que les gestes, de plus, il était maladroit avec les mots, il le savaient, ceux-ci ne lui servaient qu'à plaisanter, c'était la seule chose qu'il savait en faire. Il se contenta juste de ce contact, espérant qu'elle comprendrait la difficulté qu'il avait à se faire une idée de ce qui se produisait.
<< Je sais major, tenta t-il, mais je ne peux pas vous remettre en service tant que je sais que si jamais je vous mets une paire de ciseaux dans les mains vous allez tenter de vous saigner... >>
Il plongea son regard dans le sien, espérant qu'elle comprendrait son point de vue.
Elle acquiesca faiblement et détourna le regard vers le mur, alors que les larmes perlaient sous ses paupières.
<< Je ne comprends pas ce qu'il m'arrrive mon colonnel... Souffla t-elle
- Si vous même ne savez pas... Imaginez l'état de mes neurones major... Et puis vous ne m'aidez pas, je dois sans arrêt m'inquiéter pour vous.>>
Cette remarque arracha un petit sourire à Sam qui savait bien qu'il cherchait encore à paraître moins intelligent qu'il ne l'était vraiment.
De plus, il s'inquiètait visiblement plus que ce qu'il ne laissait entendre, et elle en était touchée.
<< Qu'en pense le général Hammond ?
- C'est simple : j'ai les commandes.
Sam soupira :
- Je m'en doutais un peu.
Elle fixa le mur en face d'eux, et prit de pitié, Jack se rapprocha d'elle :
- Vous voulez quelque chose histoire de vous occuper ? Quelque chose sans danger... Il sembla réfléchir, mettant ses réfléxions à l'oral :
- Pas les échecs, vous seriez capable de vous éttouffer avec un cheval...
- Un cavalier. corrigea-t-elle.
- C'est bien ce que j'ai dit, un cavalier...>>
La remarque arracha un nouveau sourrire à la jeune femme, et O'Neill réalisa soudain à quel point il aimait la voir sourire comme ça, montrant toute sa joie de vivre.
Il se promit que ce n'était pas la dernière fois qu'elle lui faisait tant de bien.
<< On va trouver ce qui vous arrive major, je vous le promets. Affirma-t-il solennelement.
Carter le fixa :
- Avat que je n'arrive à m'étouffer avec ma jelly ? Demanda t-elle comme l'aurait fait une petit fille désolée.
- Esperons >>

à Suivre !
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Salle de briefing, quelques minutes plus tard :

<< Si ce n'est pas de sa propre volonté, serait-ce possible que le major Carter ait été infectée par un virus extra-terrestre ? Demanda le général Hammond.
Au tour de la table étaient réunis les autres membres de SG1, ainsi que le Dr Fraiser et Hammond.
- J'attends toujours les résultats de la prise de sang de Sam, mais les premiers examens révèlent un comportement normal du système immunitaire.
O'neill sentit un frisson le parcourir alors qu'il entrouvrait les lèvres :
- Une Zat'ark ?
Tous les regards se tournèrent vers lui, tout aussi effrayés à l'idée qu'il avait eu.
- C'est très peu probable. Cela fait un bon moment que nous n'avons pas été exposés à une probable source de contamination, et elle aurait tenté de tuer quelqu'un avant de s'en prendre à elle même... Anvança Teal'c.
- D'ailleurs, elle ne serait plus lucide à l'heure qu'il est.
Jack sentit un courant de colère lui traverser l'esprit, ils savaient ce qu'elle n'avait pas mais pas ce dont elle était atteinte.
- Bien, vous me rassurez beaucoup. Dit-il sèchement. Mais en attendant, on n'a toujours pas de diagnostic !
Chacun baissa la tête, comprenant la réaction de leur ami et collègue, et ressentant la même frustration.
Ils réfléchirent à ce qui aurait bien pû arriver à Sam.
- Quelles sont les dernières planètes que vous ayez visité ? Demanda Janet.
- eh bien il y a P3x220 : déserte, et Bredan, encore à un stade d'évolution moyenâgeuse....
Répondit Daniel en se torturant les neurones pour essayer d'en extraire une solution miracle, une sorte de panacée qui pourrait, en plus de soigner l'astro-physicienne, calmer les nerfs de son supèrieur.
Derrière ses lunettes, son regard parrut soudain s'éclaircir.
- Vous pensez à quelque chose Daniel Jackson ? Demanda Teal'c, toujours impavide.
L'archéologue se leva, manquant de faire tomber sa chaise, et partit précipitamment.
Le reste de l'assemblée le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il quitte leur champ de vision, puis se dévisagèrent.
- Je crois que vous avez une réponse. Répondit Jack en adressant un regard à Teal'c.
Celui-ci le remercia d'un signe de tête puis le colonnel se leva, imitant son ami, et instora un mouvement grégaire pour suivre Daniel.
- Da-niel ! Cria t-il en essayant de le rattraper.
Celui-ci bifurqua pour rentrer dans son bureau et fouilla dans les dossiers posés avec négligence sur son bureau.
- DA-NIEL !! Hurla Jack une deuxième fois en entrant à son tour dans la pièce .
Le jeune homme sortit une chemise de sous son fatras, avec un air triomphal : Bredan !
Jack prit un air éxaspéré :
- Oui ?
- Vous vous souvenez de Tarhen ?
- Tarhen ?
- Le jeune serviteur du roi Mastano.
Bien sûr qu'il s'en souvenait, sur cette planète, la population était soumise à la dictature d'un roi, parfois bon, parfois tyrannique. Au moment où ils étaient arrivés sur Bredan, le roi, Mastano, était un homme bon et généreux, et chacun là-bas semblait l'admirer.
Le premier autochtone qu'ils aient rencontré en arrivant par la porte avait été un certain Tarhen, un loyal serviteur de son roi. C'était un jeune homme d'une vingtaine d'années, accueillant et souriant... Seulement, à peine deux jours après l'arrivée de SG1, il avait tenté de se suicider, sans raison apparente, par tout les moyens possibles. ( et Dieu sait qu'il en avait étant donné qu'il avait été affecté au nettoyage de l'armurerie...).
Le bruit courrait, à la cour, qu'à l'autre bout de la ville, sa promise, Jifa, tentait elle aussi de mettre fin à sa vie.
- On est parti sans savoir ce qui les avaient piqués...Remarqua Jack.
Au fond, il se sentait coupable d'avoir laissé Tarhen, qu'il trouvait bien agréable, et qui, selon lui, possédait un humour rare chez les aliens qu'il avait rencontré jusqu'à présent, seul dans cette passe qui avait du être aussi difficile pour lui que pour Carter à présent.
Daniel secoua la tête lui aussi tristement.
Teal'c avait suivi la conversation, appuyé contre le chambranle de la porte, les bras croisés :
- Vous croyez que le major Carter souffrirait de la même chose Daniel Jackson ? Demanda-t-il.
- C'est une possibilité en effet, mais à vrai dire, sans vouloir vous vexer colonnel, je propose n'importe quoi en éspérant trouver une piste, même infime.
- Eh bien creusons celle-là pour commencer ! >> Ordonna Jack en repartant vers l'infirmerie.

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Il allait en franchir la porte quand l'alarme se déclancha, signal habituel et presque doux à ses oreilles qui caractérisait si bien sa vie à la base..
Il remit sa visite à plus tard et monta en salle de contrôle.
<< Signal masqué... Constata Walter alors qu'il se joignait à lui et au général Hammond.
- Ouvrez l'iris, tenez vous prêts à ouvrir le feu à mon commandement. Ordonna Georges.
- SG5 est peut-être revennu plus tôt que prévu... Avança Jack.
Le général se retourna alors que l'iris de la porte s'ouvrait, découvrant la vague bleutée qui se reflétait sur les murs de la salle d'embarquement.
- Colonnel, si c'était SG5, leur signal ne serait pas caché, et puis je viens de les avoir par contact radio il y aun quart d'heure.
- C'est vrai. Admit Jack.>>
Les soldats s'étaient regroupés autour de la rampe d'accès, prêts à tirer au moindre signal de leur chef.
Au gran ddésespoir d'O'neill, ce fut un Tok'ra qui apparut en face de lui.
Il descendit alors que son supèrieur faisait signe aux unités de baisser leurs armes et que la porte se refermait.
Il entra dans la salle d'embarquement d'un pas vif :
<< Hey Jacob ! S'exclama-t-il .
- Jack, comment allez-vous ?
- Moi ? Bien... Suspicieux, il continua :
- Que nous vaux l'honneur de cette visite ?
En réalité, Jack savait précisément pourquoi Jacob avait passé la porte, c'était une évidence, mais il ne savait pas très bien comment aborder le sujet de l'état de Sam avec son propre père...
De plus, il ne savait pas du tout comment il avait pu être au courant de la nouvelle, il préferait donc ne pas se mouiller.
- ockar m'a informé de la tentative de suicide de Sam. Répondit Jacob en faisant un pas vers lui.
Il pouvait maintenant voir l'inquiétude figée sur le visage de son ami, apparement dans le même état que lui.
- Nockar ? demanda t-il en fronçant les sourcils.
- Un informateur Tok'ra venu au rapport ce matin même. L'informa Hammond qui venait de les rejoindre. Puis il reprit à l'intention de Jacob :
- Je vois que les nouvelles vont vite.
L'interessé joignit les mains sur son abdomen, et approuva d'un signe de tête :
- C'est le travail de Nockar d'avoir une oreille partout. Affirma-t-il.
- Bien évidemment. Colonnel O'Neill, veuillez avoir l'amabilité de conduire notre invité à l'infirmerie. Je l'aurais bien fais moi même, mais j'ai un débriefing dans cinq minutes. S'excusa le général.
- Oui bien sûr.
Jack enmena donc Carter à travers les boyaux de la montagne cheyenne dans un long silence qui traduisait bien leur stress mutuel.
- Ecoutez Jack, je sais que vous vous seriez bien passé de ma visite...Commença Jacob.
- Je vous arrête tout de suite : vous voir est toujours un immense plaisir croyez-moi ! Le rassura O'neill d'un air enjoué.
- Vous avez eu un fils...Vous savez donc ce que je ressens en ce moment même. Continua-t-il
Jack s'arrêta brusquement et le dévisagea, l'air grave :
-C'est Carter qui vous a dit ça ?
- Sam et vous vous connaissez depuis quelques années déjà, c'est donc normal qu'elle sache beaucoup de choses à votre sujet...Et vous de même...
Jack le stoppa d'un signe de main :
- Je sais où vous voulez en venir. Non, je ne crois pas qu'elle ait voulu se suicider, et non elle ne peut pas avoir été contaminée par une Zat'ark.
Jacob ferma les yeux, soulagé :
- Dieu merci.
- Ca ne nous avance pas plus, le Dr Frasier nage en pleine confusion.
- Ca peut difficilement être pire qu'un zat'ark.
Jack ouvrit la porte de l'infirmerie, en le laissa entrer, en lui indiquant le dernier lit :
- Je vous laisse en famille, j'ai des choses à faire.
- Merci Jack.>>
Ce dernier resta pensif, planté en plein milieu du couloir.
Jacob en savait beaucoup sur lui.
Il se prit à se demander si, si son fils était encore en vie, ils partageraient autant de choses que Sam et son père.
Hammond lui permettrait-il de lui laisser passer la porte ? Juste pour aller à la pêche, loin d'an une autre galaxie... Peut-être pourrait-il même jouer aux échecs avec Cassandra et Sam, il comprendrait peut-être la différence entre un cheval et un cavalier, lui.
Il chassa ces sombres pensées de son esprit, décidé à se démener pour sauver sa subordonnée, pour son père, mais aussi pour lui, car, il ne pouvait pas se le cacher : Il n'imaginait plus la vie sans elle.
En fait, il avait bien conscience que le projet "porte des étoiles" ne survivrait pas, et n'aurait plus de sens sans elle.
Voilà ce qu'il se contenterait de dire si on le questionnait au sujet des raisons qu'il avait de vouloir absolument la sauver.
<< Jack !
La voix de Daniel le sortit de ses réflexions:
- Daniel !
Celui-ci leva les yeux au ciel, se demandant ce qu'il avait bien pu faire pour mériter de subir les sarcasmes du colonnel à longueur de journée.
- Il faut retourner sur cette planète. Déclara t-il.
- Pourquoi faudrait-il retourner sur cette fichue planète?
- Il y a ce temple dans la métropole vous vous souvenez ?
Jack le dévisagea :
- Oui bah c'est bon, chui pas Alzheimmer non plus Daniel, pourquoi ?
- Les habitants de Bredan y gardent toute leur histoire depuis l'invention de l'écriture.
- Oui enfin, en fait d'écriture, moi j'aurais plutôt dit dessin.
- C'est du cunéïforme Jack...Répondit l'archéologue exaspéré.
- Donc vous éspérez trouvez une trace de Tarhen dans ce temple si j'ai bien suivi.
- Oui, de son histoire en tout cas.
- Croisons les doigts pour qu'ils aient fait des avancées en matière de médecine...
- Il leur faudrait une éternité au point où ils en sont et avec leur foi totale en leurs dieux...
- Roh je le savais...>> Râla O'neill.

Une demi-heure plus tard, Hammond leur consacrait un peu de temps pour un briefing express :
<< Quelles chances avez-vous de trouvez un remède pour le major Carter Si nous ne sommes même pas sûrs de la correspondance avec ce Tarhen ? Demanda le général en passant le regard de JAck à DAniel, puis à Teal'c.
- Qui n'tente rien n'a rien mon général. LAcha Jack
Les yeux de toute l'assemblée fixèrent le colonnel qui avait cité le dicton avec bien peu d'enthousiasme.
- Je peux savoir ce que vous faites colonnel ? Demanda Georges en désignant du menton la feuille de dossier que Jack passait avec application sur son avant bras.
Celui-ci leva les yeux et stoppa son geste, la feuille toujours sur le bras, avant de la poser devant lui.
- Je...Fais une expérience.
Tous fronçèrent les sourcils. Décidémment, Jack devenait aigri et complètement dingue. Et Hammond doutait qu'il n'y ait aucun rapport entre son comportement et l'état du major Carter...
- Permission accordée, vous avez une heure pour vous préparer au départ. Déclara-t-il.
- Mais on dit aussi "tout vient à point à qui sait attendre"...Laissa planer O'neill.
Teal'c se prit au jeu, visiblement avec peu de compréhension du jeu auquel se livrait son frère d'arme :
- Je rajouterais "Qui va à la chasse perd sa place".
Jack le foudroya du regard :
- Alors ca, c'est un coup bas !
- Ca suffit colonnel ! Allez plutôt vous changer ! Les interrompit Hammond.
- A vos ordres mon général. >>
Ce dernier soupira, il était grand temps que Carter soit sur pied, car il ne supporterait pas bien longtemps le comportement puéril de son subordoné.