Quand une arme est dansgereuse et inconnue [Fic Sheyla]

Voilà ma première fic :

AUTEUR : juju
TITRE : Quand une arme est dangereuse et inconnue.
MOMENT : milieu de la saison 1
GENRE : Un peu de Sheyla et sinon de l'action !
PERSONNAGES : John, Teyla, Ford, Mc Kay, Weir et Beckett + mes persos : Piclos et Saltrocus.
DISCLAIMER : Les personnages ne m'appartiennent pas hormis mes persos. J'ai écrit cette fanfic pour mon plaisir et je veux seulement partager mon plaisir avec les membres de ce forum, sans aucune rémunération.

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Excusez-moi si l'intro est un peu longue et comme c'est ma première fanfic, je ne sais pas si ça va être terrible. J'ai déjà écrit une trentaine de pages, mais si vous avez des conseils à me donner, je modifierai ce que je n'aurai pas encore posté.

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Il faisait nuit noire dans la galaxie de Pégase. Seul le major Sheppard était encore éveillé. Il avait essayé de dormir mais ne trouvait pas le sommeil. Quelque chose le préoccupait sans qu’il puisse dire de quoi il s’agissait.
« Major Sheppard ? »
John se retourna brusquement, surpris que quelqu’un d’autre que lui soit encore debout à une heure aussi tardive. Teyla était là, à côté de lui. Seulement, perdu dans ses pensées, il ne s’était pas rendu compte de sa présence.
-Depuis combien de temps êtes-vous là ? demanda-t-il.
-A peine quelques minutes, Major !
-Ah…
-Est-ce que ça va Major ? Vous semblez très perturbé ce soir !
-Oui oui… tout va bien, ne vous inquiétez pas pour moi.
-John, je commence à vous connaître, et là, je vois bien que vous allez très mal…
-Teyla… je ne peux vous dire ce qui me perturbe à ce point, car je l’ignore moi-même !

John, le militaire toujours souriant et chaleureux, se mit à pleurer silencieusement dans l’obscurité. Bien que ne voyant pas ses larmes, Teyla savait que son ami souffrait, et sans comprendre pourquoi, elle avait envie de le serrer très fort contre elle, de le rassurer. Mais elle se retint. Le major Sheppard serait peut-être mal à l’aise à cause de cette marque d’affection, et ça, la jeune Athosienne ne le souhaitait pas.
Elle se contenta donc de s’asseoir au pied du balcon qui offrait une vue magnifique sur la mer et posa une main douce et réconfortante sur l’épaule de John. Ils restèrent ainsi, côte à côte, jusqu’à ce que le soleil illumine la cité de ses rayons dorés. Le major Sheppard s’était endormi contre sa confidente. Teyla le réveilla doucement. Quand le militaire eut repris ses esprits, il demanda à la jeune femme :
-S’il vous plait, ne parlez de cela à personne… s’il vous plait…
-Non… bien -sûr que non, ce qui s’est passé hier soir restera entre nous, je vous en fais la promesse.
-Merci Teyla.

John se leva puis, adressant à son amie un regard emprunt d’une immense gratitude, il regagna ses quartiers.
Quelques heures plus tard, l’équipe du major était au complet, et Weir arriva bientôt.
« Bien, je vois que vous êtes déjà là, donc nous pouvons commencer ce briefing. »
Comme toujours, Mc Kay fit un discours interminable sur le taux de radiations, la température ambiante, l’absence de champ électromagnétique… Puis Teyla informa l’équipe que, la porte permettant d’accéder à cette planète étant suspendue dans l’espace, elle ne connaissait pas du tout ce monde ni même ses habitants.
Pendant tout ce temps, le major était resté distrait, pensif. Il n’avait pas prononcé un seul mot depuis le début de la réunion, même pas pour dire à Rodney d’en venir au fait au lieu de poursuivre ses explications.
Personne ne semblait avoir remarqué cette attitude étrange, personne sauf Teyla qui était très inquiète pour John. Il était toujours tellement à l’écoute des autres, tellement gentil … aujourd’hui que c’était lui qui avait besoin d’être réconforté, personne n’était là pour lui. Cela donna à la jeune Athosienne un profond sentiment d’injustice.

Lorsque le briefing fut achevé, la jeune femme retourna voir le major dans ses quartiers. Elle frappa à la porte…
-Entrez !
-Major…
-Teyla… (se retournant) j’étais sûr que c’était vous !
-Major, je suis venue pour voir comment vous alliez. Je suis désolée de vous dire ça de cette manière mais… vous aviez une attitude étrange tout à l’heure. Vous n’avez pas dit un mot.
-Ne vous inquiétez pas, ça va… (puis, sur un ton enjoué) ce ne sont que les traces de ma nuit d’insomnie !
Teyla savait que le major Sheppard voulait seulement la rassurer mais que sa plaisanterie ne signifiait pas qu’il allait bien. Ils devaient partir en mission une heure plus tard. L’ Athosienne quitta donc son ami en lui souriant, même si son sourire trahissait son inquiétude et elle le savait. John lui rendit chaleureusement son sourire avant qu’elle ne quitte la pièce.


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Voilà ... j'attends vos commentaires et je vous promets que petit à petit, il va y avoir plus d'action, dici un ou deux posts.
[/u]

Edit admin : pour poster un com cliquer ici

OK, comme promis, je vous poste la suite ce matin :

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Toute l’équipe était maintenant face à la porte des étoiles, dans le Jumper, attendant l’apparition de l’horizon des évènements. Le major Sheppard observait Teyla. Pourquoi s’inquiétait-elle autant pour lui ? Après tout, les autres n’avaient rien remarqué … et comment faire pour la rassurer ? C’est à ce moment que le vortex s’ouvrit, tirant John de ses tergiversions. Il prit les commandes du Jumper, traversa la porte et se retrouva à l’autre bout de la galaxie de Pégase.
-Oh non … c’est pas vrai !
-Major … que se passe-t-il ?
-Rien Mc Kay, ne perdez pas votre sang-froid, c’est tout ce que je vous demande !
-Ne pas perdre mon sang-froid ! Mais enfin comment pourrais- je perdre quelque chose que je n’ai jamais eu !
-Mc Kay … John était exaspéré par le comportement de Rodney.
-Bon, vous allez me dire ce qui se passe à la fin !
-Eh bien, voilà notre situation, (montrant un point sur un écran) nous sommes ici, et ces points bleus là, ce sont des vaisseaux –ruches.
-Quoi ? Mais … nous sommes en plein milieu des trois vaisseaux- ruches !
-Mes félicitations Mc Kay, vous êtes très perspicace ! ironisa le major.
Teyla et Ford intervinrent en chœur :
-Quoi ?
-Mais Major, comment allons- nous faire ?
-Je suis passé en mode furtif, je vais tâcher de me poser sur la planète sans éveiller l’attention des Wraiths.
Le major Sheppard avait prononcé ces derniers mots sur un ton qu’il n’employait que très rarement … le ton qui ne tolèrerait aucune réplique.

John semblait calme, son visage restait impassible. La seule chose que l’on pouvait y lire était une profonde concentration. Le Jumper amorça sa décente, puis se posa sur la planète sans encombres. Le major observa son écran :
-C’est bon … les vaisseaux- ruches n’ont toujours pas bougé, et ils ne peuvent plus nous détecter maintenant.
-Vous êtes sûr ?
-Absolument Mc Kay !
-Sûr sûr… hein !?
-Mc Kay !!!

Quelques minutes plus tard, tous sortirent du Jumper que le major Sheppard dissimula. Teyla n’avait pas quitté John des yeux un seul instant depuis leur départ en mission et il le savait. Il ignorait pourquoi mais quand la jeune femme le regardait, il avait le sentiment qu’elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, que sa vie n’avait aucun secret pour elle. De plus, il sentait qu’un sentiment très fort l’unissait à Teyla, un sentiment bien plus fort que l’amitié ou même la fraternité. Il n’arrivait pas à définir ce lien entre eux.

Ca faisait maintenant une heure-et-demie que John, Teyla, Mc Kay et Ford marchaient à travers les bois. Enfin, ils aperçurent un village.
-Ce peuple n’a pas l’air très avancé, dit Teyla.
-Ne nous fions pas aux apparences. Elles peuvent parfois être trompeuses. Allons à leur rencontre. Nous pourrons ensuite nous permettre de juger leur avancée technologique.

Depuis le début de cette mission, John allait mieux, il redevenait lui-même, reprenait sa place de chef… du moins c’était ce que croyait Teyla, même si elle s’efforçait de ne pas trop espérer, de peur d’être déçue.
Un homme vint vers eux . Il semblait assez jeune, une vingtaine d’années peut-être. Il les observa muettement. Le silence se faisait pesant, ce à quoi le major remédia :
-Salut ! Nous sommes des explorateurs, nous venons d’arriver … je suis le major John Sheppard. Voici Teyla, le lieutenant Ford et … lui là-bas, c’est le docteur Mc Kay.
-Bonjour… (l’homme s’approcha prudemment) je m’appelle Piclos. Excusez mon indiscrétion mais … d’où venez-vous exactement ? C’est la première fois que je vois des voyageurs dans le coin.
-Nous venons d’une autre planète, la planète où vivaient nos ancêtres. N’ayez pas peur de ces hommes, ils ont sauvé mon peuple des Wraiths alors que ceux-ci nous décimaient depuis des générations.
-Ca alors, je ne m’attendais pas à rencontrer des voyageurs par ici, mais encore moins des voyageurs d’un autre monde. Nous sommes nous aussi victimes des Wraiths. ( S’adressant à John) Votre peuple doit être très puissant et d’un grand courage pour s’opposer à ces … à ces monstres.
-Oh … ça c’est vite dit ! Disons juste qu’on n’a pas envie de finir en plateau-repas donc on continue à résister à ces mangeurs d’hommes.
Mc Kay qui, oh miracle, s’était tu jusqu’alors, ajouta :
-On ne peut pas vraiment satisfaire leur régime alimentaire ! (En fixant Sheppard) Même si parfois … ça ne me déplairait pas qu’ils me débarrassent de certaines personnes quelque peu agaçantes.
-Oui… comme des scientifiques quelque peu arrogants et prétentieux, rétorqua malicieusement le militaire.
-Excusez-moi, mais si vous le souhaitez, je peux vous conduire au chef de notre village ! Je suis certain qu’il sera ravi de rencontrer d’aussi grands guerriers !

Le jeune homme commença à traverser le village. Le major Sheppard regarda son équipe en haussant les épaules et tous se mirent en marche.

Quelques minutes plus tard, le villageois ainsi que l’équipe du major étaient devant une grande tente, la plus grande du village.
-Piclos, le foyer de votre chef est à l’écart du reste du village. Pourquoi cela ? demanda Teyla qui trouvait ça très étrange.
-En effet, la tente de notre chef est éloigné de celle des autres, car en cas d’attaque des Wraiths, notre priorité est que notre guide soit épargné.
-Mais, n’est-ce pas plutôt au chef de protéger les siens ?
-Nous ne résonnons pas ainsi chez nous.

Ils entrèrent dans la tente :
-Noble Saltrocus, ces hommes sont des explorateurs que j’ai rencontrés à l’entrée du village. Je te les ai amenés car ce sont de grands guerriers : ils ont libéré un peuple entier de nos ennemis les Wraiths.
-Commérages ! Personne ne peut vaincre ces monstres !
Bien que mal à l’aise, Sheppard s’avança et prit la parole :
-Bonjour Saltrocus, je suis le major John Sheppard et je dirige cette équipe. Je vous accorde que les Wraiths sont difficiles à vaincre, et d’ailleurs, nous ne les avons pas vaincus. Nous avons simplement protégé ce peuple en les emmenant avec nous, dans un endroit moins exposé à la menace.
-Mais nous en avons tout de même tué quelques-uns : les Wraiths sont puissants mais pas immortels. Je m’appelle Teyla Emmagan. Je suis chef du peuple sauvé par le major Sheppard et les siens. Je les ai rejoints pour combattre à leurs côtés, et je ne le regrette pas.
-Mensonges ! Les Wraiths ont été envoyés par les dieux pour nous punir de nos pêchés, ils sont donc immortels… et nous méritons notre sort. C’est la volonté des dieux. Nous devons nous y soumettre !
-Ca vous fera quoi que vos dieux soient satisfaits quand vous aurez été tués et dévorés par les Wraiths ! rétorqua Rodney.
-Bien que je ne les partage pas, je respecte vos croyances, de même que mon équipe. ( En disant ces mots, John lança un regard noir à Mc Kay) mais ce que nous refusons d’admettre, c’est que les Wraiths aient été envoyés par les dieux !
Rodney reprit la parole, il criait presque :
-Mais enfin, c’est une race très évoluée qui a pratiqué des expériences sur son peuple. Ces expériences ont abouties à la création de la menace Wraith. Cette race a été exterminée par sa propre création ! Les Wraiths ne sont que le résultat d’une expérience qui a mal tourné !
-Ingrats que vous êtes, retournez d’où vous venez et laissez mon peuple vivre en paix !
-Vous voulez que votre peuple vive en paix, rétorqua Sheppard, eh bien dans ce cas, protégez-le des Wraiths. Trois de leurs vaisseaux sont très proches de votre monde. Quand ils auront faim, ils vous attaqueront ! Il est encore temps ! Sauvez votre peuple !
-Sortez immédiatement d’ici, vous et votre équipe !
-Très bien ! Si ça ne vous gène pas d’avoir la destruction de votre village sur la conscience …

Le major quitta la tente, suivi par son équipe et Piclos.
-Je suis désolé Piclos. Si vous voulez venir avec nous, je ne m’y opposerai pas.
-Merci Major ! Mais comprenez que ma place est avec les miens.
-Nous comprenons, soyez en sûr ! répondit gentiment Teyla.

Puis, Piclos prit congé de ses nouveaux amis. Une fois à l’extérieur du village, l’équipe de John s’arrêta.
-On ne peut pas abandonner tout un peuple à la destruction à cause de leur chef,major !
-Je le sais bien, Teyla mais…
-Major attention !

La jeune Athosienne avait réagi trop tard. Le major Sheppard était étendu sur le sol, blessé au niveau de l’abdomen.

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Voilà, j'attends vos commentaires, et vous aurez probablement la suite demain !

Bon OK les filles ! J'ai pitié donc je vous mets la suite, mais une courte (faut pas pousser non plus !).

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La jeune Athosienne avait réagi trop tard. Le major Sheppard était étendu sur le sol, blessé au niveau de l’abdomen. Quant à son équipe, elle était encerclée par un groupe d’hommes. Ils semblaient appartenir au village que les quatre amis venaient de quitter, et ils étaient armés. Teyla repensa à ce qu’avait dit son supérieur en voyant le village. « Ne nous fions pas aux apparences. Elles peuvent parfois être trompeuses ! » Il avait raison. Ce peuple n’était visiblement pas aussi faible qu’il en avait l’air. John … comment allait-il ? Sa blessure était-elle grave ? Etait-il mort sur le coup ? Non… c’était impossible : c’est un homme fort. Il était encore vivant. La jeune femme en était intimement persuadée.
-Je suppose que c’est Saltrocus qui vous a envoyé ici !
-En effet, et je suppose que vous êtes Teyla Emmagan, répondit l’un des hommes.
-Suivez-nous sans résister si vous ne voulez pas subir le même sort que votre chef ! renchérit un autre.

C’est alors que Ford, Mc Kay et Teyla furent chacun empoignés par deux hommes. Ceux-ci les conduirent jusque dans une sorte de salle souterraine qui ressemblait fort à un cachot. Quatre autres hommes les suivaient, transportant le major Sheppard. Les prisonniers furent jetés violemment sur la terre sablonneuse. Mc Kay protesta :
-Mais vous êtes complètement fous de transporter un blessé aussi brutalement !
-De toute façon, il est déjà condamné ! rétorqua l’homme en observant le scientifique avec un regard dédaigneux.
Puis, les hommes quittèrent leurs prisonniers en refermant la grille qui barrait la sortie.

Teyla sentait les larmes lui monter aux yeux. Néanmoins, elle avait été agréablement surprise que Rodney défende ainsi le major. En effet, les deux hommes étaient amis mais ils se disputaient souvent, et habituellement, dans ce genre de situation, Mc Kay manquait cruellement de courage. Elle s’approcha de Sheppard qui était étendu sur le sol, inconscient.
-Il est vivant mais très faible. Il faut absolument le sortir d’ici au plus vite ou il mourra.
-Je ne vois vraiment pas comment nous pourrions faire, soupira Ford.

La jeune femme ne répondit pas. Elle savait que le lieutenant Ford avait raison, mais elle ne pouvait se résoudre à regarder son ami mourir sans rien faire.

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Voilà, et cette fois-ci, vous pouvez me supplier autant que vous voulez. La suite, ça sera demain matin et pas avant !

La voilà ta suite Maira !!! Elle est là pour les autres aussi, pas la peine de s'énerver !

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Un gémissement … John se réveillait. Teyla, Ford et Mc Kay se précipitèrent vers lui. Il ouvrit les yeux. La première chose que les trois amis purent y lire, ce fut la douleur.

John avait très mal. Tout s’embrouillait dans son esprit. Il ne se souvenait pas de ce qui s’était passé, la seule chose dont il se souvenait, c’était cette vague de souffrance qui avait envahit son corps. Il voulait parler, rassurer les autres … mais les mots ne franchissaient jamais la barrière de ses lèvres.

Quand le major tenta de se redresser, la douleur l’envahit encore davantage. Teyla posa une main douce sur son épaule, lui demandant ainsi de se rallonger, de rester tranquille. Puis elle déchira une manche de son vêtement et avec le tissu banda la blessure de son ami.
Qu’est-ce qui s’est passé ?
-Ca va aller major… ça va aller ! répondit Ford.
-Vous mentez très mal, lieutenant !
En entendant cette remarque, le jeune homme sourit malgré lui. Alors que Teyla continuait son bandage de fortune, un cri de douleur échappa à Sheppard.
-Je suis désolée, John. Restez tranquille.
-Pas très joli à voir je suppose !
-Votre blessure est très profonde et vous perdez beaucoup de sang, mais on va arranger ça. Si j’arrive à stopper l’hémorragie et que nous rentrons rapidement sur Atlantis, vous devriez vous en sortir.
-C’est censé me rassurer ?
-Bien-sûr que oui !

La jeune femme venait de terminer sa tâche.
-Bon… maintenant, il ne nous reste plus qu’à sortir d’ici !
-Plus que … rétorqua Rodney, et on fait comment, on se volatilise !
-Mc Kay !!!

Teyla et le lieutenant Ford avaient protesté d’une seule voix, ce qui fit rire le major. Néanmoins, il reprit vite son sérieux car il avait des difficultés pour respirer, et manqua de s’étouffer. Mc Kay reprit de plus belle :
-Depuis tout à l’heure, je cherche une solution, mais nous n’avons plus aucune arme … Rien !
-Si … j’ai mon couteau, dit Teyla en sortant l’objet.
-Et moi, il me reste du C4, renchérit le lieutenant.
-Pour le couteau, il ne nous sera pas d’une grande utilité : la grille est en acier, et pour ce qui est du C4, cet endroit est beaucoup trop étroit. Nous serions soufflés par l’explosion !
-Mais nous pouvons les utiliser autrement Mc Kay.

La voix de John n’était qu’un murmure mais sa remarque fut entendue.
-Que voulez-vous dire major ? demanda Teyla.
-Le C4 … il y a bien quelqu’un qui finira par venir ici. Il suffira… il suffira de les mettre au tapis et de s’enfuir avant que tout ne saute.
-Mais enfin major, vous ne pourrez jamais …
-Je sais Mc Kay… je sais !
-Nous n’allons pas vous abandonner ici ! reprit Ford.
-Vous… vous n’avez pas le choix … c’est le seul moyen…
-Non … on va trouver une autre solution.
-Je suis d’accord avec Teyla ! ajouta Rodney.

Le major Sheppard ne trouva rien à répondre. La jeune Athosienne s’agenouilla à ses côtés. Elle souleva délicatement la tête de John et la posa sur ses genoux. Elle passa tendrement sa main dans les cheveux de son ami. Que pouvaient-ils bien faire ? Les blessures du major étaient très graves. Il ne pourrait pas marcher, et même en le transportant, ça serait beaucoup trop long. Un sentiment de tristesse et de désespoir envahit la jeune femme. Elle regarda affectueusement cet homme… cet homme blessé qui était prêt à se sacrifier pour que le reste de l’équipe puisse survivre. Il s’était endormi sur ses genoux. Teyla l’embrassa sur le front puis tourna la tête vers ses amis. Le lieutenant Ford dormait lui aussi. Quand à Mc Kay, il continuait à réfléchir. Peu à peu, l’Athosienne sombra elle aussi dans le sommeil. Elle fut réveillé par un cri.

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Niark ! Niark
J'attends vos commentaires ! Et la suite demain matin ! Vous plaignez pas, sinon vous ne l'aurez pas avant 11h 59 !

Bon ben voilà la suite ... et c'était pas la peine de te lever à 6h Teyla. Pour info, je me lève à 8h30 tous les matins. Je suis toujours réveillée avant, mais le matin très tôt, je n'arrive pas à écrire et je trouve de meilleures idées quand je tourne dans tous les sens dans mon lit que quand je suis plantée devant Word.
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. Peu à peu, l’Athosienne sombra elle aussi dans le sommeil. Elle fut réveillé par un cri.
-Eurêka !
-Mmm … Que se passe-t-il Mc Kay, vous avez trouvé une solution ?
-Quoi !?
C’était le lieutenant Ford qui venait de se réveiller en sursaut, sous le regard amusé des deux autres.
Mais, malheureusement, Mc Kay n’eut guère le temps de s’expliquer. L’un des hommes qui les avaient emmené arriva pour leur donner de l’eau. Il posa trois coupelles et s’apprêtait à sortir quand Teyla l’interpella :
-Et le major Sheppard ?

L’ homme ne répondit pas et sortit. La jeune Athosienne prit sa coupelle et, après avoir réveillé John, elle la lui glissa entre les lèvres.
-Doucement major, c’est de l’eau … buvez !
Ford et Mc Kay donnèrent eux aussi leur coupelle :
-Donnez – lui aussi la mienne, Teyla … il en a plus besoin que nous !
-Prenez, ajouta Mc Kay, le lieutenant a raison. Ils nous en ont donné peu, mais sans cette eau, il va mourir !
La jeune femme hocha la tête et donna l’eau à son ami. Mc Kay ne voudrait bien-sûr jamais l’admettre mais de part son acte, il était clair qu’il tenait énormément au militaire. S’il venait à mourir, Rodney serait aussi boulversé qu’elle et Ford. Elle en était certaine !

Alors que Teyla terminait sa tâche auprès du major, Saltrocus entra.
-Pourquoi ne lui avez-vous pas donné d’eau ? demanda Teyla
-Pourquoi lui avez-vous donné la vôtre ?
-Parce qu’il en a plus besoin que nous ! Nous ne reviendrons plus ici ! Vous pourrez continuer à diriger votre peuple comme vous le faisiez avant notre arrivée … mais laissez-nous retourner sur notre planète, que notre ami puisse être soigné ! Sinon il va …
A cet instant, Teyla ne put se retenir. Elle éclata en sanglots.
-Eh bien ! Qu’ il meurt ! répondit froidement Saltrocus. De toute façon, il n’a aucune valeur à mes yeux !
-Que voulez-vous dire ? demanda Mc Kay.
-Vous n’avez pas encore deviné quel serait votre sort, Docteur ?
-Ben allez-y ! rétorqua Ford. Dites-nous ce que Mc Kay était censé deviner !
Un petit sourire sardonique se dessina sur les lèvres de Saltrocus.
-Comme me l’a suggéré votre ami, je vais sauver mon peuple. Nous allons faire une offrande aux Wraiths… vous !

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Ne vous inquiétez pas, vous aurez la suite avant demain matin, mais pas cet après-midi à 13h non plus ! Il faudra attendre un peu plus que ça ! C'est le prix à payer pour le suspense et les rebondissements ! Niark ! Niark !

LA VOICI VOTRE SUITE :

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Un petit sourire sardonique se dessina sur les lèvres de Saltrocus.
-Comme me l’a suggéré votre ami, je vais sauver mon peuple. Nous allons faire une offrande aux Wraiths… vous !
-Les Wraiths ne mangeront pas la main qui les nourrit … c’est ça !
Une grimace de dégoût était apparu sur le visage de Teyla.
-En effet… Teyla Emmagan !
-Vous êtes ignoble ! renchérit le lieutenant. Si vous faites ça, si vous utilisez des êtres humains comme marchandises, vous ne vaudrez alors pas mieux que les créatures que vous nourrissez ! Mais … je suppose que ça vous est égal !

Saltrocus quitta la pièce, visiblement amusé par la réaction de ses prisonniers.

-Bon … Dites Mc Kay, si vous nous disiez en quoi consiste votre idée de génie ! articula difficilement le major.
-Eh bien voilà … l’homme qui est venu nous apporter de l’eau tout à l’heure … il laisse la clé à sa ceinture, et juste à côté il a une arme comme celle qui a servi à blesser le major Sheppard !
-Et … demanda Ford.
-Et vous espérez que nous pourrons le mettre K O la prochaine fois qu’il nous apportera de l’eau et que nous pourrons nous en emparer, ajouta Teyla.
-Eh bien oui … c’est l’idée !
-Et comment on fait pour sortir le major d’ici ?
-Eh bien … avec le C4 ! L’un d’entre nous sort en premier et pose la charge près d’une botte de foin … ensuite il revient chercher les autres et au moment où nous quittons le souterrain, la charge explosera. Les villageois se précipiteront pour éteindre le feu et dans l’affolement général, nous pourrons sortir d’ici sans être repérés !
-Ca me parait jouable ! répondit Ford

La jeune Athosienne qui avait suivi avec attention la théorie de Mc Kay reprit sa place auprès de John :
-Vous avez entendu, major ? On va vous sortir de là ! Ca va aller maintenant !

Elle avait parlé d’une voix douce et rassurante. Ce n’était pas tant ce qu’elle lui avait dit qui l’avait rassuré mais simplement le son de sa voix. Ses forces l’abandonnaient davantage de minute en minute. Il n’arrivait plus à parler et se contenta donc d’approuver du regard. La jeune femme sourit en constatant la réponse du major. Elle se sentait libérée d’un poids … le poids qu’aurait pesé sur sa conscience la mort du militaire.
Comme s’il avait su ce qu’elle pensait à cet instant, il posa tendrement sa main sur la joue de Teyla et plonga son regard dans le sien. Silencieusement, il la soulageait de ses craintes et de son sentiment de culpabilité. Oui … elle se sentait coupable … coupable de ne pas avoir réagi plus tôt, de ne pas avoir empêcher cette blessure.

Toute la journée se déroula ainsi : Teyla veillait sur le major Sheppard qui s’affaiblissait sans cesse et perdait régulièrement connaissance, alors que Mc Kay et Ford s’assuraient qu’il n’y avait aucune faille dans leur plan.

Le soir, quand les trois amis entendirent les pas de l’homme se rapprocher, la jeune femme chuchota :
-Je vais le faire !
-D’accord mais soyez prudente !
-Ne vous inquiétez pas lieutenant. Mc Kay, vous qui êtes doués pour ça, ça m’arrangerait bien si vous détourniez son attention pendant que je sors mon couteau et que je le mets au tapis !
-Moi ?
-Non … votre fantôme ! répondit faiblement John.
-Ah ! Ah ! Très amusant !

C’est alors que l’homme arriva.

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Voilà, la suite est courte, mais c'est pour garder un peu de suspense, même si là, il n'y en a plas tellement ! J'attends vos com !

OK, vous avez gagné ! Je vous mets la suite maintenant. Mais je vous préviens, après, vous n'en aurez plus avant demain ! Je plie bagages pour aujourd'hui !
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C’est alors que l’homme arriva. Comme la fois précédente, il leur apporta trois coupelles d’eau. Mc Kay se lanca :
-Dites ! Vous avez avalé votre langue quand vous étiez petit ! Non mais je dis ça … c’est juste que … vous ne parlez jamais ! Vous pourriez me répondre quand même !
L’homme regarda.C’est alors que Teyla arriva derrière lui et lui donna un coup de poing dans la nuque. Il s’effondra sur le sol, inconscient.
-Bien joué ! commenta Ford.
-Merci lieutenant … donnez-moi l’explosif, je vais m’en charger.
-Tenez ! Ford lui tend le C4.
-Merci … veillez sur le major Sheppard, chuchota la jeune Athosienne, s’il vous plait, veillez sur lui !
Le lieutenant hocha la tête, bientôt imité par Mc Kay qui avait suivi avec attention la conversation des deux autres. La jeune femme sortit et, se dissimulant dans l’ombre des habitations, atteint une grange. Elle vérifia que personne ne se trouvait à l’intérieur car aucun des quatre amis ne tenait à ce que cette mission se transforme en massacre, puis elle dissimula la charge dans un ballot de foin.

Teyla venait de rejoindre ses amis. Rodney et le lieutenant Ford soutinrent John alors que la jeune femme ouvrait la marche. L’homme sur le sol était toujours inconscient. Quand ils furent arrivés à la sortie du souterrain, ils firent sauter le C4. Comme prévu, tous les villageois se précipitèrent pour éteindre le feu. Les quatre amis progressaient lentement à cause du militaire blessé, mais il faisait nuit, ce qui leur facilita grandement la tâche. Enfin, ils arrivèrent au Jumper. Ils posèrent délicatement le major Sheppard sur le sol. Mais il y avait un problème auquel aucun d’eux n’avait pensé…
-Qui va piloter le Jumper ? demanda Ford.

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Je sais, c'est très court ... mais c'est beaucoup plus amusant comme ça !
Niark ! Niark !

Voilà la suite. Je suis désolée de ne pas l'avoir mise plus tôt, mais là, c'est pas par sadisme : problème familial ! Allez, voilà la suite :

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Enfin, ils arrivèrent au Jumper. Ils posèrent délicatement le major Sheppard sur le sol. Mais il y avait un problème auquel aucun d’eux n’avait pensé…
-Qui va piloter le Jumper ? demanda Ford.
-Mc Kay, vous avez le gène, non ?
-Oui, mais je suis incapable de piloter quelque engin que ce soit !Et je tiens à ma vie, moi !
-Je vais le faire !
La voix de John était faible mais empreinte de détermination.
-Major … dans votre état, ça ne serait pas raisonnable ! tenta de le raisonner Teyla.
-Vous avez probablement raison, mais nous n’avons pas vraiment le choix.
Teyla, Ford et Mc Kay se consultèrent du regard. Puis Rodney et le lieutenant aidèrent John à s’asseoir aux commandes du Jumper. L’engin décolla. Sheppard avait du mal à se concentrer car pour cela, il fallait qu’il fasse abstraction de sa douleur. C’est alors qu’il regarda son écran. Les trois vaisseaux-ruches les avaient repérés et ils envoyaient des darts.

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La suite sera pour un peu plus tard dans la jounée. Cette après-midi, je ne vais pas être beuacoup chez moi, mais je tenterai de poster vers 16h30. Et oui Maira, je suis sadique. Justement, il y a de fortes chances qu'on s'entende très bioen pour ce genre de choses !

Entendu Maliang. Je vais écrire en caractères normaux pour cette fois-ci et les fois suivantes. Et moi SADIQUE !!! Non, pas du tout ! Tu te fais des idées Maliang !

Non, désolé Seb, mais je ne trouve pas qu'il manque quoi que ce soit !
* Juju regarde ce que Seb a écrit en gros*
Ah ça ! Bon ben voici la suite :

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Les trois vaisseaux-ruches les avaient repérés et ils envoyaient des darts. Le major ne trouva pas la force d’en informer l’équipe. Il se contenta donc d’ouvrir le feu dès qu’il apercevait un dart.
-Que se passe-t-il ? demanda Mc Kay.
-Nous sommes attaqués par des darts.
-Teyla a raison, renchérit Ford.
Enfin, le dernier dart fut détruit et le Jumper passa la porte.

Le docteur Weir était là. Une profonde inquiétude se lisait sur son visage. En effet, l’équipe avait près de 24 h de retard. John ouvrit la porte du Jumper avant de perdre connaissance. L’effort qu’il avait du fournir pour piloter était intense, et son épuisement avait eu raison de lui. Dès que Elizabeth entra dans l’appareil, Teyla demanda :
-Appelez une équipe médicale, le major Sheppard est blessé.
Aussitôt la jeune femme donna l’ordre et Carson ne tarda pas à arriver avec des infirmières. Ils s’occupèrent du major. Pendant ce temps, Elizabeth demanda aux trois autres un rapport complet sur ce qui s’était passé. Ford le lui expliqua mais aucun d’entre eux n’avaient la tête à ça. Ils étaient morts d’inquiétude pour leur ami qui était maintenant entre les mains expertes du Dr Beckett. Ils faisaient confiance au médecin mais savaient également que les blessures du major étaient graves. Comme si elle avait lu dans leurs pensées, le docteur Weir dit :
-Ca n’est la faute d’aucun d’entre vous … vous ne pouviez pas prévoir !
-Bien sûr que si, rétorqua Teyla, j’ai tenté de le prévenir mais il était déjà trop tard … j’aurai du réagir plus tôt !
-Teyla, vous n’êtes pas responsable de ça ! répéta Weir, sur un ton sans réplique.
La jeune Athosienne n’insista pas, même si elle continuait à se sentir responsable de l’état de Sheppard.

Après le briefing, tous se rendirent à l’infirmerie. Là, Carson leur donna des nouvelles :
-Il est tiré d’affaires, mais il lui faudra du temps pour se rétablir.
-Est-ce que … est-ce qu’on peut le voir ? demanda Teyla à la fois soulagée et au bord des larmes.
-Bien-sûr ! Il n’a pas encore repris connaissance … mais si vous le souhaitez, vous pouvez y aller.

Beckett, Weir, Teyla, Mc Kay et Ford se rendirent donc au chevet de John. Comme l’avait dit le médecin, il était toujours inconscient, mais ainsi toute l’équipe fut rassurée concernant l’état de leur ami. Ensuite, tous sortirent de la chambre, tous sauf Teyla. La jeune Athosienne s’assit à côté de lui et l’observa en pleurant silencieusement. Elle lui caressa les cheveux puis resta près de lui près de trois heures. C’est alors que le major Sheppard se réveilla. Aussitôt, Teyla se pencha sur lui en souriant.
-Eh major… est-ce que ça va ?
-Ca n’a jamais été aussi bien ! plaisanta-t-il. Je commençais à en avoir plus qu’assez des missions de routine où il ne se passait rien. Ca devenait ennuyeux.
La jeune femme éclata de rire, mais elle reprit très vite son sérieux.
-Je suis désolée, John ! puis elle ne put s’empêcher de fondre en larmes.
-Désolée pour quoi ? demanda le militaire en essuyant les larmes de sa partenaire. Pour m’avoir mis une bonne centaine de fois au tapis durant nos entraînements ?
Teyla sourit au travers de ses larmes et avoua :
-Désolée de ne pas avoir évité ça !
-Il était impossible de l’éviter, Teyla, impossible. Vous n’êtes pas responsable de cela et je vous interdis de le penser ! C’est un ordre !
Le major Sheppard tenta de se redresser, ce qui réveilla une vive douleur, l’obligeant ainsi à se rallonger.
-Restez tranquille major ! Je vais signaler au docteur Beckett que vous êtes réveillé.
John hocha la tête en grimaçant à cause de sa blessure. Teyla revint quelques minutes plus tard avec le médecin et le reste de l’équipe. Après l’avoir examiné, Carson annonça au major :
-Dans un mois vous serez à nouveau sur pied !
Le pauvre faillit s’étouffer :
-Un mois … mais vous plaisantez, Carson !
-Négatif … vous resterez bien sagement ici pendant un mois soit 31 jours ou autrement dit 744 heures. Léquivalent de 44 640 minutes…
-Dites vous avez pris des cours avec Mc Kay, ou quoi !?

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Voilà, tu vois Maliang ! :) Je suis pas si sadique que ça ! Et si ça gêne quelqu'un que je poste avant l'heure prévue, qu'il le signale ! Ca ne me dérangera pas de rectifier cette erreur (comme le fait d'écrire extragros). Maliang, s'il y a autre chose que tu trouves énervant, n'hésite pas à le dire. Je modifierai en fonction. :thumleft:

Voilà la suite ! Mais je vous préviens, aujourd'hui, vous n'en aurez qu'une parce que cette après-midi, je ne suis pas là.
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Le pauvre faillit s’étouffer :
-Un mois … mais vous plaisantez, Carson !
-Négatif … vous resterez bien sagement ici pendant un mois soit 31 jours ou autrement dit 744 heures. Léquivalent de 44 640 minutes…
-Dites vous avez pris des cours avec Mc Kay, ou quoi !?

Sur ce, toute l’équipe éclata de rire, même Mc Kay qui était ravi qu’enfin Sheppard se moque de quelqu’un d’autre que lui.
-Comment vous sentez-vous, major ? demanda le dr Weir.
-Fatigué, mais sinon ça va … je m’estime heureux d’être encore vivant !
Puis, s’adressant à l’ensemble de son équipe :
-Merci, je serai mort sans vous !
-J’espère ne pas avoir à regretter le fait de vous avoir aidé ! répliqua Mc Kay avec une petite pointe de moquerie dans la voix.
-Bien que ça ne m’enchante pas de rester ici pendant une période aussi longue, dites-vous que vous allez être tranquille pendant un mois. Ca n’aurait pas été le cas si vous m’aviez laissé mourir là-bas ! répondit John en souriant.

C’est alors que Elizabeth intervint :
-Nous allons vous laisser vous reposer, major.
Tout le monde sortit. Le major Sheppard retint juste Teyla par le bras.
La jeune Athosienne se rapprocha donc du lit et regarda son ami dans les yeux.
-Qu’ y a-t-il, major ?
-Merci … pour avoir veillé sur moi que ça soit là-bas ou ici lorsque j’étais inconscient. Votre soutien m’a aidé à tenir le coup. Merci encore.
-Vous n’avez pas à me remercier pour cela ! répondit la jeune femme en souriant.

Sheppard lui rendit son sourire avant de lui lâcher le bras, ce qui permit à son amie de quitter la pièce.

Il était tard. A l’exception de quelques militaires et autres scientifiques, chacun était en train de dormir. Teyla se rendit sur le balcon. Ce balcon où elle avait retrouvé le major Sheppard le soir avant leur départ. Qu’avait-il ce jour-là ? La jeune femme se promit de lui poser la question quand il serait rétabli.

Le soleil se leva. Teyla était là, endormie contre la paroi métallique. Emmergeant peu à peu de sa somnolence, l’Athosienne sentit une main douce lui caresser le visage et les cheveux. Qui cela pouvait-il bien être ? En temps normal, elle aurait tout de suite pensé au major Sheppard, mais il était à l’infirmerie. C’est alors qu’elle se décida enfin à ouvrir les yeux. Tout à coup, la jeune femme fut très bien réveillée :
-Major, mais vous ne devriez pas être à l’infirmerie !?
-Si, mais vous n’espériez quand même pas que j’allais rester un mois sans bouger ! répondit John en souriant.
-Major, vos blessures sont graves. Il faut vous reposer.
Ne tenant aucun compte de la remarque de son amie, le militaire lui tendit deux bâtons.
-Prête ?
-Moi oui, mais vous … vous êtes encore trop faible pour …
-Ne vous inquiétez pas pour moi et venez … oh, j’allais oublier, c’est un ordre !
Teyla sourit malgré elle et se leva.

Quelques minutes plus tard, les deux amis étaient dans la salle d’entraînement. La jeune femme tenta une fois de plus de raisonner son supérieur, mais en vain. Ils commencèrent donc à s’entraîner. Teyla faisait attention de ne pas donner de coups dans l’abdomen du major, sachant que ça risquerait de réouvir ses blessures. Mais au bout d’un certain temps et de plusieurs contacts avec le sol pour le pauvre blessé, le militaire grimaça de douleur. Teyla s’arrêta net.
-Major ?
-Ca va … je vais bien.
-Non vous n’allez pas bien … vous êtes blessé, il était trop tôt.
-C’est rien … j’ai probablement tiré sur quelques points de suture ! Ca va passer !
-Venez, asseyez-vous, doucement, dit la jeune Athosienne en entraînant son ami sur le côté.

Le major Sheppard se laissa faire, en grimaçant malgré lui à cause de la douleur. Enfin, il s’assit.
-Major, j’aimerais vous poser une question.
-Allez-y, je vous écoute.
-Eh bien voilà … vous vous souvenez du soir avant notre mission ?
-Oui … je suppose que vous voulez savoir ce qui me perturbait ce soir-là !
-Eh bien …
-Ne vous inquiétez pas, je comprends. A ce moment-là, je ne comprenais pas ce qui m’ inquiétais. Mais maintenant, je crois que j’ai compris. Je pense que c’est simplement ma famille qui me manquait.
-Votre famille est restée sur Terre ?
-Oui… je n’ai jamais été très proche de ma famille mais … enfin bref, quoiqu’il en soit, au cours de cette mission, je me suis rendue compte que ma seule véritable famille est ici, que ce sont les membres de l’expédition Atlantis ! Donc surtout, ne vous inquiétez plus du comportement que j’avais ce soir-là !

Teyla approuva d’un signe de tête, très émue par les paroles de son ami, puis elle l’embrassa sur le front avant de se blottir dans ses bras. John fut surpris par ce geste d’affection, mais il n’en n’était pas mécontent. Il la serra contre lui, tendrement. Puis, se dégageant à regret, la jeune Athosienne dit :
-Je vais vous ramener dans vos quartiers … pour que vous puissiez vous reposer.
-Ca n’est pas nécessaire : la douleur s’est apaisée.
-Il faut que j’y aille : il y a une réunion.
-J’arrive.
-Major, vous n’êtes pas obligé.
-Je sais ! répondit Sheppard en souriant.

Quand Teyla et le major arrivèrent dans la salle de réunion, Weir, Ford et Mc Kay se levèrent, sidérés par le fait que leur ami était déjà debout malgré ses blessures. Ils restaient là, bouche bée, à observer Sheppard. Celui-ci dit en riant :
-On dirait que vous avez vu un fantôme !
-Ben … peut-être bien ! plaisanta Ford.
-Major … ça n’est pas raisonnable de votre part, vous devriez vous reposer.
-Ne vous inquiétez pas Elizabeth. Je vais bien… et je n’ai pas l’intention de rester cloué au lit pendant un mois.
Une fois la surprise provoquée par la présence du major passée, la réunion commença. Tout se déroula sans problèmes, jusqu’à ce que chacun retourne vaquer à ses occupations. C’est alors que Sheppard se leva de son siège.

La tête lui tournait, il avait chaud et froid en même temps. Tout à coup, il sentit ses jambes se dérober sous lui et se rattrapa tant bien que mal à la table. Ses amis accoururent. Teyla le soutint et l’aida à se rassoir.
-Ca ne va pas, major ?
Le militaire grimaçait.
-Ca va passer… ça va aller !
-J’ appelle une équipe médicale !
-Ne faites pas ça, Elizabeth, je vous assure que ça va !
-Mais John, regardez-vous, vous n’avez jamais été aussi pâle !
- … et vous êtes brûlant de fièvre, ajouta Teyla, une main posée sur le front de son ami.

Le major perdit connaissance à cet instant, ne pouvant donc pas répliquer.
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J'attends vos coms et à demain !

Merci pour vos coms. Je vous mets la suite. Je n'ai pas encore decidé si elle serait longue ou pas. Mais si je réalise qu'elle est courte. Je vous en reposterai un deuxième petit bout dans l'après-midi.
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Le major perdit connaissance à cet instant, ne pouvant donc pas répliquer. Cette fois-ci, la décision de Weir était prise. Elle appela Carson. Quelques minutes plus tard, le petit groupe était à l’infirmerie, devant un lit où Sheppard était allongé, toujours inconscient.

-Comment va-t-il ? demanda Teyla, avant même que les autres n’aient réagi.
-Mal ! Il faut impérativement qu’il se repose ! Je n’arrive pas à faire baisser sa température, et s’il nous refait un coup comme celui-là, il risque de tomber dans le coma !

La jeune Athosienne s’en voulait terriblement de ne pas l’avoir ramené à l’infirmerie dès l’instant où il était venu la voir ce matin-là. Mais comment aurait-elle fait ? John est borné. N’empêche, elle aurait du essayer, le forcer à retourner à l’infirmerie.
C’est alors que le major Sheppard ouvrit les yeux. Teyla se précipita vers lui, sous les regards à la fois amusés et inquiets des quatre autres.
-Teyla …
-Sssshhhh ! N’essayez pas de parler ! Restez tranquille ! répondit la jeune femme en lui caressant affectueusement les cheveux.

Weir, Ford, Mc Kay et Beckett sortirent discrètement de la chambre. Teyla continuait à passer sa main dans les cheveux du major, s’attardant sur le front brûlant de son ami. La main fraîche de l’ Athosienne lui faisait du bien. Ils restèrent plusieurs heures ainsi, à se regarder dans les yeux, muettement. La jeune femme avait pris une compresse qu’elle avait imbibée d’eau et la passait délicatement sur le front de John.

Une Semaine Plus Tard

Le major Sheppard était toujours à l’infirmerie. Sa température était redevenue normale, mais parfois elle remontait subitement. De plus, il était régulièrement pris de violentes douleurs. Tout cela l’épuisait. Heureusement, il y avait Teyla. Elle passait énormément de temps auprès de lui, et sa présence l’aidait considérablement. Elle le calmait, lui permettait de faire le vide dans sa tête. La présence de Teyla le rassurait, tout simplement !

Il était tard et John et Teyla déambulaient dans les couloirs de la cité. Puis, ils arrivèrent enfin au balcon. John se laissa glisser le long de la paroi métallique, et Teyla s’assit à ses côtés. La jeune femme voyait bien que son ami était exténué, et qu’il avait mal constamment. Il n’en parlait pas, mais elle le voyait bien quand elle plongeait son regard dans le sien. Ses yeux à la fois si dures et si tendres étaient, depuis cette mission, empreints de souffrance et de fatigue. Ils restèrent là pendant environ une heure. C’est alors que l’expression de Sheppard changea brusquement.
-Major … major, qu’est-ce qu’il y a ?
Pas de réponse.
-Major ! Teyla criait presque, rongée par l’inquiétude.
Son ami était maintenant plié de douleur.
-J’ai… j’ai mal ! articula-t-il.
-Doucement major … je vais vous ramener dans vos quartiers !

La jeune femme aida le militaire à se relever et le conduisit dans sa chambre. Elle l’allonga sur le lit et s’assit à ses côtés. Il respirait difficilement et l’Athosienne constata que sa température était remontée en flèche. Mais elle connaissait trop bien son ami pour croire qu’il accepterait de retourner à l’infirmerie. Le Dr Beckett avait donné au major des comprimés qui contenaient un sédatif. Elle les trouva sur la table de chevet et lui en donna un. Ainsi, quelques minutes plus tard, le major s’était endormi. La jeune femme prit une couverture et la déposa doucement sur John, veillant à ne pas le réveiller. Et elle resta toute la nuit près de lui, surveillant sa température.

Le lendemain matin, quand le major se réveilla, la jeune femme lui sourit et partit précipitament :
-Il vaut mieux que personne ne me voit aussi. Certaines mauvaises langues pourraient se poser des questions !
-Quel genre de questions ?
-Eh … vous le savez très bien major ! rétorqua Teyla en donnant une petite tape à son ami.
Ils rirent tous les deux puis Sheppard la regarda quitter sa chambre. Certes que la base le sache serait un problème, mais ça n’empêche qu’il aimerait plus que toute autre chose passer sa vie dans les bras de Teyla, lui répéter sans cesse qu’il l’aime. Comment lui avouer ?

De son côté, l’Athosienne était très inquiète : quand elle était partie, John était encore brûlant de fièvre. Et en plus, depuis qu’ils étaient rentrés de mission, son état ne s’était pas beaucoup amélioré. Que se passait-il ? Habituellement, c’était un homme qui retrouvait rapidement ses forces ! Pourquoi était-ce aussi long cette fois-ci ? Il fallait retourner sur la planète, quelque chose clochait avec les blessures du major ! Pourquoi ne cicatrisaient-elles pas ?
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Voilà ! Tout compte fait, je crois que ça sera la seule suite pour aujourd'hui ! En plus, j'ai pas été trop sadique pour le coup. Ni pour la longueur ni pour la fin ! Alors, j'attends vos coms !

Désolée, j'ai un peu d'avance !
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La jeune femme alla d’un pas décidé vers le bureau du Dr Weir. Quand elle entra, Elizabeth la regarda calmement, visiblement pas surprise de la voir débarquer.
-Que puis-je faire pour vous Teyla ?
-S’il vous plait, je sais que ce que je vais vous demander va vous paraître pure folie, mais réfléchissez-y avant de refuser ! S’il vous plait.
-Si vous me disiez de quoi il s’agit ! répondit Weir, surprise du comportement de son amie.
Teyla soupira puis s’expliqua en tâchant d’être la plus convaincante possible.
-Eh bien voilà … Hier soir, j’ai conduis le major Sheppard dans sa chambre après qu’il ait été pris d’une violente douleur. Il était brûlant de fièvre mais je savais qu’il refuserait d’aller à l’infirmerie.
Puis, après une légère hésitation, elle ajouta :
-J’ai veillé sur lui toute la nuit, pour m’assurer que son état n’empirait pas.
-Et … voulez-vous que je lui parle pour le convaincre de retourner à l’infirmerie ? suggéra Elizabeth.
-Non … je viens vous demander la permission de retourner sur la planète.
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Je vous avais prévenu que ça serait court. J'attends vos coms. La suite demain matin !

Bon, voilà la suite :
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-J’ai veillé sur lui toute la nuit, pour m’assurer que son état n’empirait pas.
-Et … voulez-vous que je lui parle pour le convaincre de retourner à l’infirmerie ? suggéra Elizabeth.
-Non … je viens vous demander la permission de retourner sur la planète.
Enfin formuler sa requête soulagea la jeune femme d’un poids qu’elle ne s’ expliquait pas.
-Mais enfin … ça serait une mission suicidaire !
-Non … s’il vous plait, pensez-y avant de refuser. La porte des étoiles est dans l’espace, personne ne pourra remarquer notre arrivée !
-Et qui piloterait le Jumper ? Vous ne possédez pas le gène des Anciens, je vous le rappelle.
-Je ne l’oublie pas, Dr Weir, mais j’aimerais m’y rendre avec le lieutenant Ford et un pilote, avec votre permission bien-entendu !

Elizabeth soupira, ne sachant pas si elle devait donner cette permission à Teyla ou non.
-Si j’accepte, je mets la vie d’au moins trois personnes en danger …
-Et si vous ne le faites pas, le major Sheppard va continuer à souffrir.
-Je sais …murmura Weir, puis se ressaisissant, ramenez-moi le lieutenant Ford et le Dr Beckett. Nous allons en discuter avec eux, et ensuite, après avoir pris connaissance de leur opinion, j’aviserai. Cela vous convient-il ?
-Cela me convient, répondit Teyla en hochant respectueusement la tête.
L’Athosienne allait quitter le bureau quand Weir ajouta :
-Je ne demande pas à ce que le major Sheppard soit présent à cette réunion mais j’exige qu’il connaisse l’existence de cette mission … dans le cas bien-sûr où je donnerais mon feu vert.
-Bien.

Teyla ne savait pas où pouvait bien se trouver le lieutenant Ford. Elle commença donc par se rendre à l’infirmerie pour prévenir Carson. Pourvu qu’il accepte. Pourquoi refuserait-il ? Après tout, la vie d’un homme était en jeu. En tant que médecin, il comprendrait.

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Voilà ! Et c'est terminé pour aujourd'hui car je ne veux pas mettre de suite ce matin, et cet après-midi, je ne pense pas en avoir le temps. A vos coms !

Bon allez ! Je vais mettre la suite avec un peu d'avance pour me faire pardonner de la taille des suites de façon générale : (mais après, c'est vraiment fini pour aujourd'hui !)

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Teyla ne savait pas où pouvait bien se trouver le lieutenant Ford. Elle commença donc par se rendre à l’infirmerie pour prévenir Carson. Pourvu qu’il accepte. Pourquoi refuserait-il ? Après tout, la vie d’un homme était en jeu. En tant que médecin, il comprendrait.
-Teyla … vous avez un problème.
-Euh … non, non, je venais juste vous dire qu’une réunion se tiendrait dans 1 h.
-Oui … oui d’accord … mais pourquoi cela ? D’abord, aucune mission n’est prévue pour le moment. Et en plus, même quand c’est le cas, je ne suis pas concerné.
Devant l’expression à la fois dubitative et inquiète du Dr Beckett, la jeune femme décida de lui expliquer la situation, bien qu’elle redoutât sa réaction.
-Eh bien voilà ! Vous conviendrez du fait que le major Sheppard a beaucoup plus de mal que d’habitude à se remettre de ses blessures.
-Oui … mais ses blessures sont particulièrement graves, et il est resté près de 10 h dans cet état avant de pouvoir être soigné. Sans compter le fait que le major Sheppard est loin d’être un patient modèle. Je pense que vous serez d’accord avec moi : ce n’est pas quelqu’un de très obéissant.
L’ Athosienne sentit soudain une boule lui nouer la gorge. Carson ne l’aiderait pas à retourner sur cette planète. Il ne partageait pas son avis quant aux blessures de John. Pourtant elle en était sûre, de cette mission dépendait la vie du militaire. Non, elle devait tenter de le convaincre, même si pour cela il fallait dévoiler l’état actuel du major, chose qu’elle s’était promise de ne pas faire.
-Teyla ?
-Mais … mais si cette arme qui a blessé le major avait quelque chose de particulier, quelque chose qui l’empêchait de cicatriser correctement. Quelque chose … qui pourrait le tuer.
La jeune femme avait murmuré ces derniers mots en sanglotant. En voyant les larmes rouler sur les joues de l’Athosienne, Carson s’en voulut de la façon dont il s’était comporté.
-Excusez-moi … j’aurai du comprendre plus tôt … vous n’auriez pas du avoir besoin de m’ expliquer ce que …
-Ce n’est rien, Docteur !
Puis, séchant ses larmes, Teyla demanda :
-Puis-je compter sur vous pour m’aider à convaincre le Dr Weir de me laisser retourner là-bas.
-Oui, bien-sûr …
-Et … accepteriez-vous de piloter le Jumper ?
-Eh bien, c'est-à-dire que … je ne suis pas aussi doué que le major mais …, bon d’accord ! se résigna le médecin.
-Merci Carson !

L’ écossais sourit, n’étant pas habitué à ce que Teyla l’appelle Carson. La jeune femme lui rendit son sourire, bien que celui-ci soit emprunt de tristesse. Puis elle partit à la recherche de Ford. Où pouvait-il bien être ? La cité était très grande, et il ne lui restait que 15 minutes avant le début de la réunion. Elle se laissa envahir par le découragement, mais se ressaisit très rapidement. La vie de John en dépendait. Et puis, après tout, tout n’était pas perdu. Elle avait réussi à convaincre le Dr Beckett, pourquoi serait-ce plus difficile avec Ford ? Mais parce que le lieutenant était là lors de la première mission, bien-sûr ! Il savait que Saltrocus n’était pas très accueillant et dangereux. Mais bon …
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LA SUITE ... PAS TOUT DE SUITE !

La suite du matin (l'autre, ça sera pour cet après-midi) :
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Elle avait réussi à convaincre le Dr Beckett, pourquoi serait-ce plus difficile avec Ford ? Mais parce que le lieutenant était là lors de la première mission, bien-sûr ! Il savait que Saltrocus n’était pas très accueillant et dangereux. Mais bon …

C’est alors que Teyla fut tirée de ses pensées. En effet, le lieutenant était là, dans le hangar à Jumpers en train d’écouter les insupportables remarques de Mc Kay.
-Lieutenant … puis-je vous parler un instant ?
-Oui, bien-sûr !
Et le pauvre soldat s’empressa de fuir la proximité de Rodney, entraînant dans son sillage la jeune femme, qui était quant à elle soulagée de ne pas avoir à s’expliquer devant le scientifique. Quand ils furent dans un coin reculé d’ Atlantis, Ford soupira de soulagement :
-Merci … je crois que si j’avais du supporter Mc Kay une seconde de plus, je l’aurais massacré !
-Je croirais entendre le major Sheppard ! ne put s’empêcher de plaisanter Teyla.
Mais, se rappelant la raison de sa venue, elle reprit très vite son sérieux.
-Je suis venue vous voir parce que … parce que je voulais vous parler au sujet du major.
-Ah … vous aussi, vous vous inquiétez pour lui !?
-Que voulez-vous dire ? demanda l’Athosienne, interloquée.
-Eh bien … les difficultés du major Sheppard à se rétablir me paraissent très étranges. Ca aurait été quelqu’un d’autre … mais lui ! D’un autre côté, je ne suis pas médecin alors …
La jeune femme était pour ainsi dire ravie de la réaction du jeune lieutenant. Maintenant elle en était certaine, il l’aiderait à retourner sur cette planète et à sauver Sheppard.
-Et moi qui redoutais que vous ne compreniez pas et que vous refusiez.
-Que je refuse quoi, au juste ?
-Ah oui ! Désolée je ne me suis pas bien expliquée. Je pense que nous devrions retourner sur la planète. J’ai l’espoir que si nous retournons là-bas, nous pourrons sauver le major.
-Pourquoi aurais-je refusé ? Plus que mon supérieur, je considère le major Sheppard comme un ami. Je ne le laisserai pas souffrir s’il y a un moyen quelconque de l’aider ! expliqua le jeune homme.
-Merci lieutenant !
-Et Weir est au courant ?
-Oui , elle donnera son feu vert si vous et le Dr Beckett êtes d’accord pour aller là-bas.
-Je ne suis pas persuadé que Beckett nous soutiendra !
-Je lui ai parlé … ça n’a pas été facile mais je l’ai convaincu de nous aider. Venez, la réunion doit commencer dans moins de 5 minutes.
-J’arrive !
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Voilà, je crois que je n'ai rien oublié !

Je n'ai jamais dit que 40 pages (44 maintenant) était quelque chose d'exceptionnel, c'est juste parce que tu m'as demandé ma façon de faire.

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Le briefing se déroula sans encombres. Ford et Beckett avaient clairement signifié à Weir qu’ils étaient partants pour cette mission. Et qu’il était important qu’elle accepte, ne serait-ce que pour John.
-Bien, allez-y !
-Merci madame !
Elizabeth sourit au lieutenant puis reporta son attention sur l’Athosienne :
-Teyla, n’oubliez pas notre accord.
-Je ne l’oulie pas, Dr Weir, je vais informer le major de cette mission.

Sur ce, Beckett et Ford allèrent se préparer tandis que la jeune femme se dirigea vers les quartiers de John. Elle frappa une première fois. Pas de réponse. Puis une deuxième fois… toujours pas de réponse. Teyla réalisa que la porte était ouverte et se décida à entrer. C’est alors qu’elle le vit. Le major était là étendu sur le sol, inconscient. Elle s’approcha de son ami et posa sa main sur son front brûlant.
-J’ai besoin d’une équipe médicale d’urgence !
Quelques minutes plus tard, Carson arriva avec son équipe. Ils conduirent le militaire à l’infirmerie. Puis, après une heure d’attente, Teyla vit enfin Beckett sortir de la pièce.
-Comment…
-Nous devons partir immédiatement… la coupa Beckett, si nous ne trouvons pas de solution rapidement, il va mourir. Sa température n’a de cesse d’augmenter. A ce rythme, il atteindra rapidement le seuil mortel.

Ces paroles glacèrent la jeune femme, tout comme Aiden et Elizabeth qui venaient de la rejoindre.
-Dans ce cas … soupira Weir, partez immédiatement. Si le major Sheppard se réveille, je l’informerai de l’existence de cette mission !
-Je ne pense pas qu’il se réveillera … révéla le médecin, mal à l’aise. Il est bien trop mal en point … beaucoup trop faible. Si nous revenons bredouille de cette mission, alors il ne lui restera que quelques heures à vivre.

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Comme d'habitude, c'est court ! La suite demain ! J'attends vos coms !

Maliang a écrit:

C'est génial !!

La suite que demain c'est vache ça surtout que tu en mets toujours des petites !

Je t'accorde que je suis sadique ... mais je te signale tout de même que j'en poste tous les jours. C'est court, mais il y en a tous les jours, et souvent 2 fois. La voilà ta suite :

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Au début, Carson n’avait pas souhaité révéler l’état dans lequel se trouvait le militaire. Mais Elisabeth n’avait pas compris alors … que pouvait-il bien faire d’autre !? Il ne pouvait pas cacher à ses amis la gravité de la situation ; ça n’aurait pas été honnête et irrespectueux envers John, envers tout ce qu’il avait accompli pour cette citée !

Le Dr Beckett leva les yeux vers la jeune femme. Elle avait hoché la tête sans rien ajouter, trop choquée par ce qu’elle venait d’entendre. Quant à Teyla, cette nouvelle lui avait fait l’effet d’un couteau dans le ventre. Cependant, ce fut la première à reprendre ses esprits.

-Allons-y ! Comme vient de nous le confirmer le Dr Beckett, il n’y a pas de temps à perdre.
Tous approuvèrent d’un signe de tête et allèrent se préparer. Malgré sa tristesse, la voix de l’Athosienne avait été forte, inflexible. Elle avait elle-même été surprise de la dureté de son ton.

Les trois amis étaient prêts, à bord du Jumper 2. La porte des étoiles s’ouvrit et l’appareil la traversa sans encombre, même si le pilotage demandait énormément de concentration à Beckett, alors que John le pilotait comme une voiture téléguidée ! Mais il y avait quelque chose que Ford et Teyla avaient délibérément caché à leur pilote.
-Qu’est-ce que c’est ces trois machins bleus sur l’écran ? demanda le médecin.
Les deux autres se consultèrent du regard, puis, ayant trouvé une lueur d’approbation dans les yeux du lieutenant, Teyla révéla enfin qu’il s’agissait de vaisseaux Wraiths, mais heureusement, le temps que notre bon docteur réalise ce que signifiaient les paroles de l’Athosienne, ils étaient arrivés sur la planète.
-Vous le saviez, n’est-ce pas ! Vous saviez qu’il y avait trois vaisseaux Wraiths aux alentours de la porte ! demanda Carson, avec une pointe d’irritation dans la voix.
-Oui … avoua Ford, nous le savions. Mais nous ne voulions pas que vous cédiez à la panique…
-Et visiblement, notre façon de procéder s’est révélée très efficace : si je ne m’abuse, nous sommes sur la planète, sans aucun accroc durant le voyage, et bien vivants.
-Bon d’accord !!! J’avoue que j’aurai cédé à la panique et que vous avez eu raison de me cacher la présence des ruches ! se résigna Beckett, qui n’était plus du tout fâché.

Teyla et Ford lui répondirent par un sourire puis tous sortirent du Jumper. Dieu merci le village était très éloigné de l’endroit où s’était posé le Jumper. Comme la première fois, ils marchèrent dans les bois pendant une petite heure. L’Athosienne et le lieutenant savaient que dans une demi-heure, ils atteindraient le village, c’est pourquoi ils décidèrent de s’arrêter pour échaffauder un plan.
-Nous ne devons pas nous faire repérer.
-Je sais lieutenant ! Il nous faut un plan … si nous nous faisons capturer comme la première fois, le major Sheppard n’aura plus aucune chance de survie et nous, nous finirons comme repas pour les Wraiths.
-Que … que … que … quoi ?
-Ne vous inquiétez pasDocteur, répliqua Ford. On va trouver un moyen !
-A l’exception de Piclos, les villageois ne nous connaissent pas, et leur chef vit dans une tente, à l’écart du reste du village.
-Oui, rien ne nous empêche de nous rendre au village, histoire de retrouver Piclos et de lui demander s’il sait quelque chose sur l’arme qui a blessé le major, renchérit le jeune lieutenant.

La jeune femme hocha la tête, puis les trois amis se dirigèrent vers le village. Finalement, les choses semblaient tourner en leur faveur. En effet, comme la première fois, le jeune homme se promenait dans les bois.
Quand il les aperçut, il alla vers eux pour les saluer.
-Bonjour …
Visiblement, le villageois savait ce qui s’était passé car il semblait mal à l’aise.
-Bonjour Piclos.
-J’ai appris que Saltrocus vous avait fait enfermer. Et j’en suis sincèrement navré. Je ne pensais pas qu’il réagirait ainsi en apprenant que vous aviez combattu les Wraiths…
-Ne vous inquiétez pas ! Nous savons que vous n’êtes pas responsable de cet incident, le rassura le lieutenant.
Piclos sembla se détendre un peu en entendant les mots de Ford.
-Et qui est-ce ? demanda le villageois en désignant Carson.
-Ah oui ! Excusez-nous ! Piclos, je vous présente le Dr Carson Beckett. Il est médecin, expliqua Teyla.
-Et … où est le major Sheppard ?
-Oh… il a été gravement blessé au niveau de l’abdomen la dernière fois que nous sommes venus ici, et c’est d’ailleurs cela qui nous amène.
-Ses blessures ne cicatrisent pas, n’est-ce pas ?
-En effet, répondit avec étonnement le bon docteur qui n’avait soufflé mot jusqu’alors.
-Avez-vous une explication à cela ?
-Je suis désolé pour votre ami Teyla. L’arme que notre chef a utilisé pour le blesser est de sa composition. Cette arme lance des projectiles microscopiques qui, lors de leur contact avec le sang de la victime, libèrent un poison mortel.
-Existe-t-il un antidote contre ce poison ?
-Non … enfin si mais…
-Mais quoi, Piclos ? s’impatienta Teyla qui, malgré son apparente insensibilité, était rongée par l’inquiétude.
-Mais la seule fiole d’antidote se trouve en possession de Saltrocus, soupira le villageois.
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Niark ! Niark ! La suite cet après-midi !

Voilà la suite ... la dernière pour aujourd'hui.
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-Mais la seule fiole d’antidote se trouve en possession de Saltrocus, soupira le villageois.

Carson, le lieutenant Ford et Teyla se regardèrent, se demandant comment ils allaient bien pouvoir faire pour récupérer cette fameuse fiole !
-Piclos, savez-vous si la tente de Saltrocus est surveillée la nuit ? demanda Teyla.
-Non, elle n’est pas surveillée. Comme elle est à l’écart du reste du village et dissimulée par des banchages, nous estimons que notre chef ne risque absolument rien. Mais … que contez-vous faire ?

Soudain, Piclos semblait inquiet du sort de son chef. Comment pouvait-il se préoccuper d’un homme aussi brutal et cruel ? Cet homme qui était responsable de l’état de John ! De l’état de l’homme qu’elle aimait, sans pour autant trouver le courage de le lui avouer. Par ailleurs, Piclos avait révélé que cette arme avait été inventée par Saltrocus. Mais ce peuple n’était pas assez évolué pour créer une arme aussi « ingénieuse ». Bien que, elle le savait, les apparences pouvaient parfois être trompeuses ! Toutes ces questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme sans qu’elle n’y trouve la moindre réponse. Ford avait répondu à la question de Piclos par un « on n’en sait rien ! » assez froid. Il ne dissimulait pas aussi bien que son amie sa tristesse, son inquiétude … elle crut même lire dans ses yeux un sentiment de culpabilité.

Le villageois était parti mais tous restaient là, silencieux, visiblement désespérés. Teyla brûlait d’envie de demander au jeune lieutenant si elle avait raison, s’il se sentait coupable, mais elle se tut. Si Ford se sentait bel et bien coupable de l’état de John, sa question serait déplacée, elle ne ferait qu’accroître ce sentiment. Enfin, ce fut Aiden qui prit la parole :
-Il faudrait que nous allions trouver Saltrocus dans sa tente en pleine nuit. Il dormira et nous pourrons prendre la fiole.
-C’est une excellente idée, mais il faudra être excessivement discret. J’ai l’étrange impression que Piclos s’inquiète de ce que nous pourrions faire à son chef. Et peut-être que, dans le but de le protéger, il serait tenté de nous trahir.
-Pardon … vous n’êtes pas sûr que ce jeune homme soit honnête ?
-Non doc, nous n’en sommes absolument pas certains. Il est évident que la première fois, ce qui nous est arrivé n’était pas de sa faute, mais là … expliqua Ford.

Puis le silence retomba. Les trois amis savaient ce qu’ils avaient à faire, mais n’avaient pas la moindre idée de comment ils allaient s’y prendre pour exécuter leur plan.
-J’irai lui dérober la fiole ! décida soudainement Teyla.
-Seule !? Non, c’est beaucoup trop dangereux !
-Mais si nous y allons tous les trois, nous nous exposons davantage au risque de nous faire repérer.
-Et si ce Piclos nous avait trahi !? s’inquiéta Beckett.
-Alors tous les deux, vous me couvrirez. Et si jamais Saltrocus se réveille, dit Teyla, anticipant ainsi la question du médecin, je sais me battre. Le mettre au tapis ne devrait pas me poser trop de problèmes.
Il restait quelques heures avant que le soleil ne se couche. Puis, il faudrait attendre que tout le village soit endormi. C’est alors que la jeune femme interviendrait. En attendant, elle, le Dr Beckett et le lieutenant Ford mangèrent quelques biscuits, histoire de ne pas risquer leurs vies le ventre vide, et mirent au point les derniers détails de leur plan. Une fois cette tâche accomplie, ils se reposèrent une heure ou deux, bien qu’aucun des trois ne fussent capables de trouver le sommeil, trop préoccupés par la situation actuelle.

Enfin, le moment tant redouté arriva. Teyla se leva, le regard dur et impassible.
-J’y vais !
Elle avait chuchoté ces mots mais malgré ça, une grande détermination perçait dans sa voix. Mais, contrairement à son regard, sa voix n’était plus froide, impersonnelle. Non, elle était plutôt empreinte de tritesse et d’inquiétude. Elle trahissait les sentiments profonds de Teyla, ce qui ne plaisait guère à la jeune femme. Mais il était trop tard. Ces quelques mots avaient été dits ainsi, et elle ne pouvait plus rien y faire.

L’Athosienne se dirigea donc, se dissimulant dans l’ombre des branchages, vers la tente de Saltrocus. Pendant ce temps, Ford et Beckett surveillaient les alentours, dans l’éventualité où Piclos les aurait trahi. Mais quand la jeune femme entra dans la tente, à son grand soulagement, Saltrocus dormait à point fermé. Le cœur de l’Athosienne était serrée. En effet, elle savait que si elle échouait, elle signait l’arrêt de mort du major Sheppard.

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Niark ! Niark ! La suite DEMAIN !!!

Voilà la suite :
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Du côté d’Atlantis, le Dr Weir se rendait toutes les heures à l’infirmerie pour prendre des nouvelles de John. En l’absence de Carson, c’était le Dr Murdoc qui était responsable médical de la cité.
-Dr Murdoc, comment va le major Sheppard ?
-Eh bien … je crains que Mlle Emmagan ait vu juste. Il est en train de mourir.
-Est-ce que vous pouvez y faire quelque chose ?
-Non … du moins rien qui ne puisse le maitenir en vie plus de quelques heures ! Je suis navré, Dr Weir.
-Merci Docteur.
-Encore une fois, je suis désolé de ne pouvoir faire d’avantage. Mais, malgré les antalgiques que je lui ai donnés, cet homme souffre le martyr. Je sais que ça va à l’encontre des valeurs de la médecine, mais il vaudrait peut-être mieux …
-Non, coupa Elizabeth. Comme vous le savez, l’équipe du major ainsi que le Dr Beckett sont retournés sur cette planète dans l’espoir de pouvoir le sauver. Je refuse de faire cela le temps qu’ils ne sont pas rentrés.
C’est à ce moment que Mc Kay fit irruption dans la pièce. Par précaution, il n’avait été informé par la jeune femme qu’après le départ du reste de l’équipe. Il avait été furax en l’apprenant, mais son manque d’amabalité avait rapidement fait place à une profonde inquiétude quand celle-ci lui avait expliqué l’état du major.

Elizabeth savait que malgré le caractère « explosif » de leur relation, Rodney et John étaient amis. Mais l’acharnement du scientifique l’avait beaucoup surprise. En effet, depuis qu’elle l’avait informé de la situation, M. Le Génie, selon son égo quelque peu démesuré, travaillait jour et nuit pour trouver un moyen d’aider John. Et les quelques heures qu’il passait hors de son labo, il restait au chevet du militaire, avec une expression pensive qui indiquait qu’il continuait de chercher une solution.
-Alors, Rodney ? Vous avez trouvé quelque chose ?
Le principal intéressé fit « non » de la tête.
-J’ai réussi à isoler une molécule qui, à mon avis, pourrait être responsable de l’état actuel du major, mais je n’en suis pas certain.
-Je vois, soupira Weir.
Elle n’était pas surprise de la réponse négative de Mc Kay, mais ne supportait pas de regarder son ami mourir sans rien faire. Car même si au début c’était elle qui avait supplié O’Neill de laisser Sheppard se joindre à l’expédition, ensuite, elle avait secrètement regretté de ne pas avoir écouter le général. En fait, elle l’avait regretté la première fois où elle s’était disputée avec John. Il lui avait alors dit « Je suis le militaire le plus haut gradé de cette base ! ». Au début, ces mots l’avaient agaçée mais quand elle avait commencé à mieux connaître le major, elle avait compris que c’était simplement son moyen de défense. Et peu à peu, plus qu’un homme avec lequel elle se disputait, il était devenu son ami. Un ami qu’elle était sur le point de perdre ! A cette pensée, Elisabeth sentit les larmes lui monter aux yeux, mais résista de toutes ses forces. Elle dirigeait cette expédition. Il ne fallait pas qu’elle montre ses failles. Non… elle ne pouvait pas se le permettre !

Pendant ce temps, sur la planète qui avait fait le malheur de Sheppard, Teyla s’était emparée de la fiole. C’est alors qu’une voix retentit parmi les grésillements de la radio.
-Teyla, il faut que vous sortiez de là immédiatement.
-D’accord lieutenant, j’ai l’antidote, je vais quitter la tente.
A peine avait-elle achevée sa phrase que l’Athosienne s’effondra sur le sol, laissant apparaître Saltrocus, un sourire mauvais aux lèvres.
-Teyla … Teyla répondez !

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Je n'arrive pas à me rendre compte si c'est long ou pas, alors selon la taille, vous aure peut-être droit à un traitement de faveur : 3 au lieu de 2.

Voilà la deuxième suite ... et d'accord MALIANG, t'as gagné : j'en posterai une troisième vers 15h30.
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Pendant ce temps, sur la planète qui avait fait le malheur de Sheppard, Teyla s’était emparée de la fiole. C’est alors qu’une voix retentit parmi les grésillements de la radio.
-Teyla, il faut que vous sortiez de là immédiatement.
-D’accord lieutenant, j’ai l’antidote, je vais quitter la tente.
A peine avait-elle achevée sa phrase que l’Athosienne s’effondra sur le sol, laissant apparaître Saltrocus, un sourire mauvais aux lèvres.
-Teyla … Teyla répondez !

Le lieutenant et Carson se regardèrent, avec une mine apeurée, malgré les efforts de Aiden pour ne pas dévoiler l’appréhension qui l’avait envahi.
-Nous devons aller secourir Teyla.
-Mais comment faire ?
-Nous n’avons pas vraiment le choix, doc ! Il va falloir mettre KO ces hommes !
En disant cela, Ford désigna du menton une dizaine de villageois qui arrivaient vers la tente. Quant aux deux amis, ils étaient toujours cachés dans les fourrées, à l’abri des regards.
-Mais ils sont dix ! Et nous ne somme que deux !
-Nous ne sommes que deux, mais nous sommes armés, ce qui n’est pas leur cas ! rétorqua le jeune militaire.
-Mais enfin nous ne pouvons pas …

Aiden ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel.
-Ecoutez… je sais que votre job, c’est de soigner les gens, pas de les blesser. Mais si nous ne faisons rien, le major va mourir … et Teyla aussi.
Le médecin soupira, résigné. Les deux hommes se mirent donc d’accord sur la façon d’agir. Puis, tout étant au point, ils sortirent tous deux des broussailles et mirent au tapis les villageois. Le jeune lieutenant fut surpris de l’aptitude de Beckett à se battre mais ne fit aucun commentaire. Il était conscient que pour le médecin, il lui avait demandé quelque chose qui allait à l’encontre de ce en quoi il croyait et ne tenait pas à remuer le couteau dans la plaie. Son ami avait fait un grand sacrifice en agissant ainsi.
-Allons secourir Teyla !
Carson hocha la tête et suivit Ford sans protester. Mais le jeune homme leva une main avant d’entrer dans la tente, demandant muettement à « l’héroïque » docteur de s’arrêter. Il compta jusqu’à trois, puis les deux hommes entrèrent. La jeune femme était étendue sur le sol, les doigts de Saltrocus enserrant sa gorge. Ayant repris connaissance entre temps, elle suffoquait. En entendant les amis de sa prisonnière entrer, le chef s’était retourné et un sourire sardonnique s’était dessiné sur ses lèvres. Cependant, il n’avait pas lâché prise.

L’Athosienne avait mal. Elle n’arrivait plus à respirer et sentait qu’elle sombrait lentement dans l’inconscience. Non, elle devait résister. C’est à ce moment que l’étrangleur tomba de tout son poids sur elle, mort.

C’était le jeune lieutenant qui avait tiré. Quand il était arrivé et qu’il avait vu la situation dans laquelle se trouvait son amie, il avait compris qu’aucune autre solution ne s’offrait à lui.

Carson se précipita vers Teyla pour s’assurer qu’elle allait bien puis sourit, rassuré.
-La fiole ? demanda la jeune femme d’une voix étranglée.
-Je l’ai. Et j’ai trouvé l’arme aussi.
-Mais enfin lieutenant, nous n’allons pas ramener cette arme !
-Si, le lieutenant Ford a raison, Teyla. Avoir cette arme pourra peut-être nous aider à comprendre comment elle fonctionne et nous permettre de fabriquer nous-même un antidote, expliqua le médecin.

L’Athosienne hocha la tête en murmurant un confus « je comprends ». Elle était encore un peu sonnée, mais reprenait tant bien que mal sa respiration.
-Nous devrions peut-être retourner au Jumper, avant que les villageois ne découvrent la mort de leur chef ! suggéra-t-elle.
Les deux autres approuvèrent d’un signe de tête et les trois amis se mirent en route. Ils marchaient rapidement de peur que les villageois ne les pourchassent. Quand ils sortirent de la forêt, Ford affirma qu’ils pouvaient ralentir, que le village était trop loin pour que quiconque les rejoigne.


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J'attends vos coms ... sinon pas de troisième suite aujourd'hui !

Bon, cette fois-ci, la fin est sadique ! Mais vous viendrez pas dire que je ne vous avais pas prévenu. (2 x en plus ! C'est plus que la moyenne ça !)

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Quant à Carson, plus il marchait, plus il sentait la peur l’envahir. En effet, même si Aiden et Teyla ne semblaient pas s’inquiéter, lui était terrifié à l’idée de se retrouver au milieu de trois ruches. Il se demandait même si ses amis n’avaient pas oublié la présence de ces trois vaisseaux.

Enfin, Ford, Beckett et Teyla arrivèrent au Jumper. Après avoir désactiver le camouflage, ils montèrent à bord. C’est alors que le médecin se décida à délivrer à ses amis le fond de sa pensée.
-Mais il y a les vaisseaux-ruches ! Si les Wraiths nous attaquent …
-Ils ne nous attaqueront pas puisqu’ils ne sont plus là, répondit le lieutenant, une pointe d’amusement dans la voix.
En effet, en regardant l’écran, Carson constata l’absence des trois points bleus qui représentaient les Wraiths. A cet instant, un sentiment de soulagement l’envahit. Mais cette libération fut de courte durée. Il fallait faire vite s’ils voulaient sauver le major.

Le major Sheppard … Teyla y pensait sans cesse. Etait-il encore en vie ? Si oui, pour combien de temps ? L’antidote serait-il efficace … ou Piclos les avait-il trompé dès l’instant où il leur avait dit où trouver la fiole ? L’Athosienne ne savait plus que penser de tout cela. John… elle avait tellement peur de le perdre ! Le perdre sans avoir eu le temps de lui avouer son amour pour lui. Elle avait était longue à s’en rendre compte, mais maintenant elle en était certaine … le major John Sheppard était l’homme qu’elle aimait.

C’est alors que le Jumper décolla. Dès lors, Teyla s’efforça de ne plus ressasser ses idées noires. Bientôt, l’engin passa la porte, et se retrouva dans la salle principale de la cité. Immédiatement, les trois amis descendirent de l’appareil sous le regard inquiet du Dr Weir. Voyant qu’aucun d’eux n’était blessé, Elizabeth se détendit un peu.
-Avez-vous trouvé quelque chose ?
-Oui … répondit Ford. Nous avons une fiole d’antidote et un exemplaire de l’arme responsable de l’état du major.
-Comment va-t-il ? le coupa Teyla
Comprenant que la jeune femme parlait du major Sheppard, la directrice de l’expédition répondit à contre-cœur qu’il était en train de mourir.

Sous le choc et n’en écoutant pas davantage, l’Athosienne se précipita vers l’infirmerie et voyant Sheppard étendu sur le lit, toujours inconscient, faible, elle s’assit près de lui et laissa couler librement ses larmes … ses larmes qu’elle avait contenues durant toute la durée de la mission, et qu’elle avait maitenant besoin de partager. Carson s’avança derrière elle, doucement, avec un regard à la fois compatissant envers Teyla et triste … triste de voir cet insupportable patient auquel il tenait tant dans cet état. Il s’assit à côté de la jeune femme et lui parla avec douceur :
-Je vais lui administrer l’antidote immédiatement. Plus nous attendons, plus nous prenons le risque de le perdre avant d’avoir pu faire quoi que ce soit.
L’ Athosienne ne souffla mot, mais elle hocha la tête en signe d’approbation.

Satisfait, le Dr Beckett se leva, prit une seringue et injecta le liquide dans le bras du major.
-Maintenant … il ne reste plus qu’à attendre que l’antidote fasse son travail !
-En supposant qu’il le fasse ! répondit tristement Teyla.
En effet, plus elle y pensait, plus elle se disait que c’était peut-être une ruse, que ce produit ne sauverait pas son ami.
En entendant ces mots, le bon docteur avait soupiré mais n’avait rien ajouté. Au fond de lui-même, il savait que la jeune femme avait raison, que tout cela n’était peut-être qu’un leurre. Mais comment distinguer la vérité du mensonge dans toute cette histoire ? C’est alors qu’il fut tiré de ses pensées par un bip continu … celui du moniteur qui indiquait un électroencéphalogramme plat … l’électroencéphalogramme de Sheppard.
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Niark ! Niark !

J'adore !




































La suite please ! Tu croyais que je la demanderais pas ???

Voilà, j'aurais pu mettre la suite à 10h mais, puisque LUNA m'a demandé de vous faire mariner, je voulais lui faire le petit plaisir d'attendre une demi-heur de plus. Je vous préviens, c'est la dernière partie de cette fic !

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Il se précipita pour tenter de réanimer son patient, tandis que Teyla refusait de lâcher la main de son ami, comme si ce simple contact pouvait l’empêcher de mourir. Au bout de quelques minutes, le médecin renonça, persuadé que plus rien ne pourrait sauver le major.
-Il est mort ! annonça-t-il tristement à l’Athosienne.
Quant à elle, l’idée de l’avoir perdu sans lui avoir dévoiler ses sentiments lui était insupportable. Sa décision était prise. Le visage inondé de larmes, ne sachant pas si John pouvait l’entendre, elle lui avoua :
-Je t’aime.
C’est alors qu’il ouvrit les yeux …
-Moi aussi je t’aime !

Carson, qui avait assisté à toute la scène était sidéré, tout comme Teyla, tous deux ayant cru leur ami perdu à jamais. Il en était de même de Ford, Weir et Mc Kay qui avaient accouru en entendant le bip continu … ce bip caractéristique que tous entendaient malheureusement trop souvent. C’est alors que le bon docteur se précipita, et constata sans comprendre que les signes vitaux de son ami étaient tout à fait normaux. Soulagé, de même que les autres, il annonça :
-Major, vous êtes hors de danger !
-J’ai mal ! gémit-il.
Ca n’était pas dans ses habitudes de le dire, mais la douleur était si intense qu’il n’avait pas eu le courage de taire sa souffrance.
-C’est normal. Mais vous vous êtes réveillé … alors, maintenant, avec un peu de repos, vos blessures finiront par cicatriser, et vous pourrez reprendre les missions.

Ford, Mc Kay et Weir, qui jusqu’alors étaient restés à l’extérieur, entrèrent dans la chambre de Sheppard. C’est alors que celui-ci comprit que, ayant avoué ses sentiments à Teyla, il avait sacrifié sa carrière. Mais ça n’avait que très peu d’importance pour lui. Certes, il aimait son métier, mais l’amour de l’Athosienne n’avait pas de prix pour lui.

-Est-ce que ça va, major ? demanda gentiement Elizabeth.
-Je m’en remettrai … puis après un soupir, quand je sortirai d’ici, je vous donnerai ma lettre de démission.
-Quoi !? s’exclama Mc Kay qui avait retrouvé son arrogance habituelle, mais au moins vous, j’avais fini par vous domestiquer, je n’ai pas l’intention de recommencer avec quelqu’un d’autre !
En entendant cela, toutes les personnes présentes éclatèrent de rire, rires que le scientifique fit taire d’un regard noir. Retrouvant son sérieux, la principale intéressée par l’annonce de la démission du major déclara :
-Ca ne sera pas nécessaire major. Je demanderai juste à toutes les personnes ici présentes de ne jamais en parler à quiconque…
-Je ne dirai rien, approuva Ford.
-Ok, je ferai l’effort de me taire, ajouta Mc Kay l’air de dire « je sais, je suis trop bon ! ».
-Et quant à vous deux, je vous demanderai juste d’être discrets, de ne pas laisser transparaître vos sentiments respectifs « en public » si je puis le dire ainsi.
-Merci Elizabeth !
-Oui, merci Dr Weir ! renchérit la jeune Athosienne.

La bienfaitrice du couple leur sourit avant d’ajouter :
-Ce point ayant été éclairci, nous allons vous laisser vous reposer, major.
Tous comprirent donc qu’ils étaient priés de quitter la chambre, mais avant de se séparer de John, Teyla l’embrassa tendrement, ce qui eut pour effet de déclencher des applaudissements et des « ouh ! » amusés de la part de Carson, Aiden et Rodney, sous le regard moqueur d’Elizabeth.
-Je vous aime, major John Sheppard.
Celui-ci sourit. Enfin, tous sortirent et le bon docteur donna un sédatif à son patient avant d’en faire de même.

Un mois plus tard

Le major Sheppard était parfaitement rétabli, et nos deux tourtereaux continuaient à s’aimer en secret. Il devait y avoir une réunion dans une heure, concernant la mission qui avait tant fait souffrir John. Cette réunion devait également permettre au Dr Beckett d’annoncer « une bonne nouvelle », sur laquelle il était resté particulièrement énigmatique.

En attendant qu’il soit l’heure d’aller à la réunion, John et Teyla étaient, comme à leur habitude, en train de s’entraîner. Et, comme d’habitude, le pauvre major était une fois de plus au tapis.
-Alors major, on ne sait plus se battre.
-Si, mais en revanche, vous ne savez plus me ménager Teyla, plaisanta le militaire.

En effet, John et Teyla continuaient à se vouvoyer sauf dans leur intimité, pour ne pas éveiller de soupçons, et l’Athosienne utilisait encore la traditionnelle appellation « major ».
-Il va falloir que nous y allions, major ! La réunion va bientôt commencer.
-J’aurai ma revanche demain ? demanda celui-ci d’un air suppliant.
-Vous n’abandonnez donc jamais !?
-Non … jamais !
Tous deux rirent de bon cœur, puis ayant rangé leurs affaires, ils se rendirent à cette « mystérieuse » réunion.

Elizabeth les accueillit tous avec un sourire chaleureux, ce qui paraissait étrange dans la mesure où ses expressions étaient généralement froides, impersonnelles. Quoiqu’il en soit, une fois que chacun se fut assis, la réunion commença.
-Comme vous le savez, je vous ai tous réunis aujourd’hui pour que nous concluions de façon définitive la mission du mois dernier qui a failli coûter la vie au major. Ainsi, cela lui permettra également d’oublier cette mésaventure.
-Oublier, je crois que ça va être un peu dur ! répondit malicieusement John. Mais pas vraiment pour la raison la plus flagrante !
Et il regarda tendrement Teyla, ce qui fit sourire les autres. En effet, il aurait vraiment fallu être idiot pour ne pas comprendre ce que leur ami venait d’insinuer.
-Quoi qu’il en soit, reprit Weir, quelques découvertes ont été faites depuis votre rétablissement. Rodney, Carson …
-Euh oui … bredouilla Mc Kay, eh bien … concernant l’arme, à l’issu de cette mission, Teyla, vous nous aviez fait part de votre étonnement quant à l’ingéniosité qu’elle déployait.
-En effet !
-Eh bien, ce ne sont pas eux qui l’ont inventé…
-Qui alors ? demanda John.
-Bien que j’aurai pu en être l’inventeur …
-Oh Rodney … s’exaspéra Beckett, une lueur moqueuse dans le regard !
-Oui bon … cette arme est d’origine genii, lâcha le « modeste » scientifique.

Tous se regardèrent avec une mine qui en disait long sur ce qu’ils pensaient. Tout leur paraissait plus clair, et en même temps, ils étaient inquiets, car les Genii avaient donc un sérieux avantage sur eux.
-Je sais ce que vous pensez, les rassura Beckett, mais avec l’aide de Mc Kay, j’ai réussi à recréer la structure moléculaire de l’antidote, donc nous pouvons nous protéger de cette arme.
-C’est déjà ça, non !
-En effet ! Mais la menace Wraith est bien plus grande que celle représentée par les Genii, major ! La question est donc « Est-ce que cette arme serait efficace sur les Wraiths ? » ! expliqua Weir.
-Et ça, nous l’ignorons ! soupira le médecin.

Un silence pesant s’installa dans la pièce, ce à quoi Elizabeth remédia :
-Si vous nous annonciez cette « mystérieuse » bonne nouvelle Carson !
-Euh oui, eh bien voilà, comme chacun sait, à chaque retour de mission, vous êtes soumis à un examen médical. A la suite de la mission que vous avez effectué il y a quelques jours, les examens de Teyla ont révélé …
-Ont révélé quoi, Carson ? demanda l’intéressée, dévorée par la curiosité.
-Que vous étiez enceinte ! lâcha joyeusement le médecin.
Bien-sûr, nul ne se demandait qui était le père de cet enfant. La réponse était évidente.

Quant à notre couple de futurs parents, ils se fixaient d’un regard à la fois empli de bonheur, d’amour et d’une pointe d’appréhension. En effet, Weir les avait laissé poursuivre leur relation à condition qu’ils soient discrets, que personne sur Atlantis ne l’apprenne. Et si Teyla était enceinte, leurs sentiments l’un envers l’autre seraient inévitablement beaucoup plus difficiles à cacher. Comme si Elizabeth avait lu dans les pensées de ses deux amis, elle les rassura :
-Ca ne change rien à ma décision. Major, si vous me donnez une lettre de démission, je la refuserai.
Puis, reportant son attention sur les deux amoureux :
-Et pour ce qui est de l’enfant, c’est le vôtre ! Si vous souhaitez le garder, c’est votre droit. Cela dit, comme vous le savez, personne ne pourra empêcher les bruits de couloirs.

Ford, Beckett, Weir et Mc Kay ne soufflaient mot, attendant la réaction de John et Teyla. Ceux-ci se regardaient, mais ne disaient rien. Cependant, chacun lisait l’approbation de l’autre dans ses yeux, alors …
-Nous garderons cet enfant, affirma Teyla.
Ces quelques mots arrachèrent un grand sourire au père du bébé, et des félicitations de la part des autres personnes présentes.

Happy End !!! To be continued in an other fanfic !