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 Quipropos, ou simplement vérité ? [E] [McShepp]

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MessageSujet: Quipropos, ou simplement vérité ? [E] [McShepp]   Quipropos, ou simplement vérité ? [E] [McShepp] EmptyMar 26 Fév 2008 - 16:31

Titre : Quipropos, ou simplement vérité ?

Auteur : Moi-même, promis juré^^, soit Sheeta.

Genre : Romance McShepp. A part ça, je ne vais pas dire humour, parce que je ne crois pas être très doué pour en écrire, déjà que la romance... Sinon, pour le reste, faut voir. Je ne sais pas encore ce que ça va donner^^. J'éditerais de toute façon au fur et à mesure.

Les Personnages : Oh et bien tous ceux de la série. Si besoin est, j'en ferais peut-être apparaître de nouveaux.

Situation : Hors Saison, bien que le tout se déroule avant la disparition de Carson, et donc forcément avant celle de Weir. Bah oui, que voulez-vous, me suis pas encore habituée aux nouveaux venus moi^^.

Résumé : Alors là... Disons que ce n'est pas toujours facile d'expérimenter de nouveaux sentiments, vis à vis d'une personne dont on était à des lieux d'imaginer qu'on pourrait ressentir quelque chose. Alors, quand en plus, les situations embarassantes se multiplient, il y a de quoi devenir fou...

Disclaimer : Rien n'est à moi, hélas, à part le scénario de cette fic

Petite note de l'auteur (moi^^) : De l'indulgence s'il vous plaît ! Ce n'est que ma première fanfiction, alors autant dire que je suis en terrain inconnu ! Tous les commentaires pouvant m'aider à faire mieux seront les bienvenus. Après tout, faut bien se faire la main. Et je compte sur vous pour ne pas me juger trop durement^^


Quipropos, ou simplement vérité ?


« La réponse est non »

Le ton sans équivoque du colonel fit frémir le pauvre scientifique démuni qu’était à cet instant précis Rodney McKay. Bien sûr, il n’avait besoin d’aide que pour des questions purement matérielles. A part cela, jamais son génie n’avait eu la moindre nécessité de tierces personnes, surtout peu importantes comme Sheppard. Car, important, il ne l’était pas le moins du monde. Voilà qui au moins constituait une certitude… une quasi-certitude…

« Vous êtes sûr que tout va bien ? »

Cette réflexion fit sortit le scientifique de ses pensées, qui se rendit compte qu’il mimait presque son conflit intérieur en remuant silencieusement les lèvres. Il releva les yeux vers son interlocuteur, tandis qu’une adorable couleur rosée colorait progressivement ses joues, et fit face à son regard interrogateur, agrémenté d’un sourcil élégamment relevé. Sans doute la lueur inquiète qu’il pouvait percevoir derrière le masque du militaire lui aurait-elle plue, si son regard n’avait pas dévié vers le sourire en coin, entre la moquerie et l’indécision, qui éclairait les traits parfaits du jeune homme. Attendez une minute… Avait-il pensé « parfaits » ? Et pourquoi ressentait-il cette peine immense à en détourner le regard ? Hoho… Peut-être aurait-il dû accepter cette journée de repos finalement. Tout plutôt que de devoir affronter chaque jour ce tumulte intérieur qui lui remuait l’estomac chaque fois qu’il faisait face à son... au colonel.
Se giflant intérieurement, il se força à affronter le dit militaire, dont le regard se faisait de plus en plus inquisiteur, et s’exclama:


« Non je ne vais pas bien ! Déjà que je n’ai pas eu assez de café pour surmonter une nouvelle journée à diriger une équipe d’incapable, que le manque de nourriture se fait cruellement sentir, et qu’une tonne fantastique de travail m’attend, il faut que je m’efforce d’obtenir votre aide pour 1 petite minute, sans quoi la cité perdrait un atout considérable ! Au fait, vous la voulez, votre barre au chocolat ? »

John ne pu réprimer le soupir las qui lui échappa suite à la tirade du scientifique, dont la voix venait encore une fois de virer vers des aigus peu agréables pour son ouïe délicate… Bon peut-être pas, mais disons qu’il commençait à s’impatienter vu que Rodney lui répétait la même chose depuis environ ½ heure. Lui-même n’arrivait pas à comprendre la patience dont il pouvait faire preuve à cet instant. Sans doute Ronon ou Radek auraient-ils déjà quitté cette pièce maudite en maugréant quelques insultes bien senties… Enfin, les insultes, cela concernait uniquement Zelenka. Le Satédien, lui, aurait laissé son corps exprimer son mécontentement de façon très claire.
Toutefois, n’étant ni un alien, ni un scientifique (beurk, rien qu’à cette pensée, il sentit son corps frémir de dégoût), il allait devoir recourir à une méthode typiquement Shepardienne qui était… En fait, il n’en avait aucune idée. Il y avait-il jamais eu de méthode Shepardienne ? Bref, il fallait bien qu’il se sorte de ce guêpier, sans quoi le docteur Weir allait lui faire finir ses rapports jusqu’au mêmes heures qu’elle-même respectait. Et connaissant son amour du travail, il préférait ne pas imaginer ce que serait que suivre les mêmes horaires que Elisabeth. Ce fut donc avec un agacement à présent nettement perceptible dans la voix qu’il répliqua :


- Pour commencer, n’allez pas me faire croire que vous faites une crise d’hypoglycémie ! Oh ! Ne prenez pas cet air outré ! Je vous ai vu ce matin, engloutir je ne sais combien de tartines, et au moins le double de tasses de café ! En plus, je ne vois pas en quoi cet appareil pourra contribuer d’une quelconque matière à améliorer notre vie sur Atlantis. Vous ne savez même pas à quoi sert cette machine !
- Mais justement ! Tant que vous ne l’allumerez pas, nous ne saurons pas à quel domaine elle pourra être utile ! Allez, si les Anciens l’ont construit, c’est bien qu’elle devait avoir un quelconque intérêt non ?
- Puis-je vous rappeler que la dernière fois que vous m’avez servi ce raisonnement, je me suis retrouvé dans l’incapacité de bouger pendant quinze jours, et que…
- Attendez une minute !

Une lueur nouvelle venait de remplacer celle de supplication qui habitait quelques secondes auparavant le regard du scientifique. Un sourire, éclaira son visage, mais ne rassura en rien John. Car il ne présageait rien de bon pour lui. Au contraire, il semblait plutôt machiavélique. Et cette lueur lubrique dans les yeux, certes magnifiques, de son collègue, ne le tranquillisait en rien. Il percevait toutefois une légère, mais sincère interrogation chez son interlocuteur. C’est avec un effort considérable que le colonel s’arracha à la contemplation des yeux de Rodney pour se concentrer sur ce qu’il disait. Comme quoi, les efforts ne sont pas toujours récompensés…

- Comment savez-vous ce que j’ai mangé ou non au petit-déjeuner ? Comment avez-vous pu me voir alors que nous n’étions même pas à la même table ?

John déglutit, tandis que les insinuations de ces questions apparaissaient clairement dans son esprit. Ce fut à son tour de se décomposer, tandis qu’il essayait, lamentablement il faut bien le dire, de se sortir du pétrin dans lequel il venait une fois de plus de se fourrer. Il savait pourtant qu’il ne fallait pas qu’il s’énerve en présence du scientifique, et surtout contre lui ! Sans quoi, il perdait le contrôle de ses paroles et révélait un peu trop de choses à McKay. Mais, était-ce de sa faute, si le scientifique semblait tout faire pour le rendre fou ? Franchement, cela devrait être interdit d’avoir un visage, un corps qui attiraient autant le regard, allié à un esprit capable de faire révéler certaines choses qui auraient mieux fait de rester secrètes. Ohohoh… Une minute… Venait-il seulement de penser que Rodney McKay le rendait fou, mais pas dans le sens où il aurait dû le penser ? Cette constatation ne fit rien pour améliorer sa situation, d’autant plus qu’il sentait le regard de son interlocuteur qui le scrutait…

D’ailleurs, son « interlocuteur » comme il l’appelait pour éviter toute familiarité malvenue, n’en croyait ni ses yeux, ni ses oreilles. John Sheppard venait presque d’avouer qu’il l’observer en douce lorsqu’il avait le dos tourné. A l’origine, il ne pensait pas vraiment à cette possibilité. Il supposait simplement que le colonel allait tout nier en bloc, et avec raison, et prouverait ainsi qu’il ne pouvait pas savoir si Rodney souffrait ou non d’hypoglycémie. Que voulez-vous, on ne se refait pas. Il voulait avoir raison, un point, c’est tout. Enfin bref, l’embarras visible du colonel, habituellement toujours décontracté au possible lui ouvrit les yeux sur cette possibilité. Toutefois, il ne comprenait pas les motifs, les causes de cette discrète observation. De toute façon, bien que ce soit difficile à admettre pour un génie tel que lui, il ne comprenait pas vraiment son lien avec Joh… euh, Sheppard. Si il commençait à l’appeler par son prénom dans son esprit, il allait finir par perdre la tête ! Enfin, pourquoi d’ailleurs, pourquoi ressentait-il le besoin de mettre le maximum de distance entre lui et le colonel ?

Et c’est ainsi que les deux compères se perdirent dans des pensées similaires, et très gênantes de leur point de vue. D’ailleurs, c’est avec moult remerciements à une quelconque entité supérieure qu’ils branchèrent leur radio pour répondre à l’appel de Carson, qui les sommait de se rendre à l’infirmerie. D’ailleurs, le docteur n’était pas franchement d’humeur guillerette. Au contraire, ses yeux lançaient des éclairs, et il attendait ses visiteurs bras croisés. Visiteurs qui se firent tout petits et oublièrent toute gêne entre eux en se rendant compte que leur situation n’était peut-être pas si mal, dans le laboratoire de Rodney… Quoique… Lorsque leurs regards se croisèrent, amenant un rouge malvenu sur les joues de chacun, ils finirent par conclure que tout valait mieux que la situation dans laquelle ils étaient précipitamment. Toutefois, Sheppard ne comprenait pas en quoi le scientifique se sentait gêné. Au début, il avait plutôt eu l’air amusé, et prêt à s’en servir pour son intérêt personnel. Et puis, alors que le colonel balbutiait, il avait remarqué que McKay virait peu à peu à un rouge qui lui seyait certes à merveille, mais incompréhensible. Sauf si… Oui, il était fort probable qu’il se sente gêné et ne comprenne pas le comportement du militaire, ce qui arracha un soupir à ce dernier. Et au milieu de tout ça, le docteur Beckett se vexait du peu d’attention qu’on prêtait à son mécontentement, tout en cherchant à comprendre ce qui c’était (encore) passé entre les deux jeunes gens pour qu’ils se conduisent ainsi.
Il faut dire que, depuis quelques temps, ils ne cessaient de les surprendre en train de rougir comme des adolescents, surpris en train d’admirer une femme passant dans la rue. Carson ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire à cette comparaison, hésitant à tirer ses hypothèses. D’ailleurs, il n’était certes pas prêt à partager ses suppositions avec qui que ce soit, et encore moins avec les deux protagonistes, malgré les regards interrogateurs. De toute façon, il ne les avait pas fait venir pour ça. Il fronça à nouveau les sourcils, faisant frémir ses futurs patients. Les colères de leur cher docteur avaient beau être rares, elles n’en étaient pas moins redoutables. Celui-ci demanda donc d’un ton doucereux :


- Je peux savoir pourquoi vous n’êtes pas venus me voir immédiatement après votre retour d’expédition ?
- Mais…
- Nous…
- Stop ! La voix de Carson se fit cette fois sans appel. Je ne veux pas entendre vos excuses. Vous allez avoir droit à tout… Piqûres, prises de sang… Bref, la totale. Des remarques ?

Il esquissa un sourire devant les mines d’enfants pris en faute qu’avaient revêtus les deux amis, tandis qu’ils secouaient lamentablement la tête en signe de négation.

- Tant mieux ! Si vous voulez bien me suivre…

C’est ainsi que John et Rodney s’aventurèrent une énième fois dans l’antre du loup, en retenant de justesse un soupir qui n’aurait fait qu’aggraver la situation. Toutefois, le docteur ne comprenait pas ce manque de réactivité chez ses patients, habituellement les plus habiles à se trouver de multiples excuses pour ne pas avoir honoré leurs rendez-vous médicaux. Mais là, rien. Ils étaient bien trop occupés à s’éviter du regard, tout en laissant traîner leurs yeux là où ils n’auraient pas dû…

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Voilà ! Petit début sans prétention ! J'attends vos quelques commentaires, pour savoir si je continue ou pas ! Vous inquiétez pas, je ne vous en voudrais pas si vous n'aimez pas^^. Chaque remarque pourra me servir pour faire mieux la prochaine fois. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, et j'ai un peu de mal à me juger moi-même, même si je me rends compte que ce n'est pas génial. Bref, j'arrête ici le monologue !
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