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 Randonnée [ Fic McShepp - NC-17]

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MessageSujet: Randonnée [ Fic McShepp - NC-17]   Randonnée [ Fic McShepp - NC-17] EmptyJeu 19 Jan 2006 - 14:17

Titre : Randonnée [ E ]

Genre : Aventure, romance. Slash. Du McShep parce que j’adore.

Passages NC 17

Ils ne sont pas à moi, hélas !



Bon, je vous le dis tout de suite, l’action c’est pas mon truc. Ce que j’ai voulu, c’est amener mes deux personnages préférés à se trouver . En chaussures de marche, bien sur..



1 ) Atterrissage forcé



Jumper 1 filait à travers l’espace. A son bord se trouvaient Sheppard, ford, Markham, et les scientifiques Grodin et McKay. Ils avaient décollé depuis plusieurs heures déjà de la planète PL953 et rentraient sur Atlantis. Le voyage semblait bien se passer et le major Sheppard commençait à se détendre. En effet, le jumper avait subi quelques avaries en atterrissant sur PL953. Ils avaient réussi à réparer mais ils n’étaient vraiment sur de rien. Après tout, il s’agissait d’une technologie qu’ils ne maîtrisaient pas encore complètement, même si McKay semblait penser le contraire en ce qui le concernait.

Le vaisseau arrivait à proximité d’une planète de taille moyenne. Automatiquement les scanners la balayèrent. Ils détectèrent de l’oxygène et de l’eau. Les relevés indiquaient un unique continent aux nombreux reliefs. Il s’agissait certainement d’une planète très montagneuse. McKay et Grodin étudiaient les rapports qui arrivaient sur l’écran de contrôle quand un incident attira leur attention : Les radars venaient de détecter un puissant signal qui venait de la planète qu’ils survolaient maintenant. Rodney consulta les derniers relevés et fut stupéfait de découvrir qu’ils captaient une source d’énergie très importante.

Excité par sa découverte, il se précipita à l’avant de l’appareil en direction du major Sheppard.

-« Major, les radars ont détecté sur cette planète un signal qui indique une source d’énergie équivalente à celle d’un E2PZ. Nous devons atterrir ! TOUT DE SUITE ! »

-« McKay, au cas ou vous l’auriez oublié, je vous rappelle que nous volons à bord d’un appareil qui a subi de graves avaries. La priorité est donc de retourner sur Atlantis et si possible ENTIERS ! »

-« Mais major, pas longtemps, juste le temps de voir… »

-« Ca suffit Rodney ! » s’exclama le militaire exaspéré par l’inconscience du scientifique, « retournez à votre place. Cette planète ne va pas s’envoler. Nous reviendrons plus tard et à ce moment là, vous pourrez … »

Le major Sheppard s’interrompit. Le jumper venait d’être traversé par une secousse et perdait de l’altitude .McKay se précipita sur un siège et eut juste le temps de s’attacher : Une seconde secousse plus violente celle-ci se produisit et le vaisseau commença à plonger vers le sol.

Sheppard ne perdit pas son sang froid. C’était un excellent pilote. Il réussit à redresser l’appareil mais le crash était maintenant inévitable.

-« Ecoutez tous, il n’y a plus qu’une seule chose à faire. Nous allons atterrir en catastrophe. Mettez la tête dans vos genoux (1 ) et ne bougez plus ».

Le jumper amorça sa descente. Ford eut le temps d’apercevoir un village et, plus loin une immense clairière. Il fit signe au major. Celui-ci comprit et amena l’appareil à l’entrée de l’étendue verte. Le jumper heurta le sol, glissa sur le ventre et finit par s’immobiliser.

Sheppard se détacha et alla s’assurer qu’il n’y avait pas de blessés . Il s’accroupit devant Rodney qui était très pale et tenta de détendre l’atmosphère :

-« Et bien McKay, vous voyez, il suffisait de le demander. Finalement, nous y voilà sur votre foutue planète ! »

Ce n’était peut-être pas le moment mais le major ne pouvait pas s’empêcher de faire de l’humour et de taquiner le scientifique. C’était pour lui un moyen de décompresser. Rodney eut envie de répliquer vertement mais il était obligé de reconnaître que le major leur avait sans doute sauvé la vie.

Ford sourit : - « Bravo major, super atterissage. Ca va Grodin ? »

Grodin allait bien. Il se rendit à l’arrière et ouvrit la porte du vaisseau. Le jumper avait laissé derrière lui un grand sillon dans la clairière. Grodin aperçut des arbres, des montagnes et plus près des habitants qui accouraient vers eux.





1) Ben c’est comme ça dans les films catastrophe


2 ) Préparatifs

Les habitants de la planète s’étaient avérés être des gens pacifiques. Ils les avaient accueilli avec chaleur et gentillesse. Ils étaient curieux de tout. Leur degré de civilisation n’était pas très évolué. C’était manifestement un peuple d’éleveurs et d’agriculteurs.
Grodin et Markham avaient évalué les dégâts sur le jumper ; Ils allaient pouvoir réparer mais ce serait long car le travail était compliqué et fastidieux. Le système de communication avait lui aussi été sérieusement touché et ils ne pourraient pas espérer des secours du coté d’Atlantis Ils devraient procéder avec méthode et cela demanderait du temps.
Quand le major Sheppard apprit la nouvelle, il se renfrogna . Une semaine coincés sur cette planète ! Seul McKay semblait heureux . Il avait récupéré les relevés, quelques appareils de mesure et s’était installé au village. John avait suivi. Il ne voulait pas laisser McKay seul. Avec lui, on ne savait jamais ce qui pouvait arriver.
Mais depuis une paire d’heures, le scientifique s’était enfermé avec le chef du village avec interdiction d’être dérangé. John avait bien compris que cette interdiction s’adressait à lui. En effet, il n’avait pas pu s’empêcher de questionner le scientifique au grand agacement de ce dernier. McKay avait éludé les questions du major en lui répondant « qu’il n’y comprendrait rien, de toute façon ». John ne s’était pas trop vexé : McKay était comme ça avec tout le monde.
Il était donc assis , attendant, devant la maison qu’occupait McKay quand ce dernier sortit en trombe et fonça vers lui, visiblement excité. John sourit : McKay était tout le temps excité. Une vraie pile.
-« Major, ou étiez-vous ? Ca fait une heure que je vous cherche ! Il faut que je vous parle ! »
John fut sidéré par tant de mauvaise fois mais ne dit rien. Personne ne changerait McKay et c’était bien comme ça.
-« Voilà, reprit ce dernier, moi je ne suis pas resté inactif » (hum, hum, John se demanda s’il ne devait pas prendre ça pour lui ) « j’ai réussi à localiser la source d’énergie que nous avons capté avant de nous écraser. J’ai interrogé le chef et nous avons fini par la situer. Et bien selon lui elle se trouverait dans une ville en ruines située à environ deux jours et demie de marche d’ici, dans les montagnes. Deux jours, major ! Qu’es-ce qui nous empêche d’aller y jeter un coup d’œil, dites ! hein ! hein ! Dites oui major ! » McKay trépignait et jetait au major un regard suppliant.
Finalement John se laissa vite tenter. Quelques jours de grand air et d’exercice lui ferait du bien et puis surtout, cela ne ferait pas de mal à Rodney qui sans être gros était un petit peu enrobé. D’autre part, Grodin et Markham allait finir par faire un malheur si McKay continuait à leur tourner autour, à donner des conseils et son avis sur le ton condescendent qui était le sien quand il estimait qu’il en savait plus que les autres. C’est à dire presque tout le temps. Et puis le major aimait la compagnie du scientifique. Même s’ils se disputaient et s’envoyaient souvent des piques il y avait entre eux un lien que John ne comprenait pas bien mais qu’il appréciait.
Il fut donc décidé que Grodin et Markham resteraient s’occuper du jumper et Ford leur faciliterait le travail en s’occupant de leur intendance.
John et Rodney passèrent le reste de la soirée à faire les préparatifs et à répartir la nourriture et le matériel dans les deux sacs à dos. John essaya d’alléger celui de Rodney un maximum malgré les plaintes de ce dernier qui accusait le major de le prendre pour une petite nature.
Ils consultèrent la carte dessinée sommairement par le chef du village Ce dernier leur expliqua qu’il existait un unique sentier qui gravissait la montagne, franchissait des plateaux et passait par deux cols.
-« Si tout va bien vous arriverez au bout du sentier à la fin de la seconde journée. Là vous y trouverez un petit refuge de berger. Il y a de l’eau et du bois pour y faire du feu. Il fait froid là-haut. Le chemin s’arrête à cet endroit. Personne de mon peuple n’est jamais allé plus loin Si vous voulez aller jusqu’aux ruines, vous prendrez à l’ouest. C’est tout ce que je peux faire pour vous. »
Les deux hommes remercièrent le chef et allèrent se coucher. Après une nuit sereine pour John et agitée pour Rodney, ils se levèrent à l’aube et se mirent en route.

3 ) Le lac


Ils avaient marché toute la matinée. L’air était froid et sec et le sentier marquait une pente plutôt régulière. John n’oubliait pas que Rodney était sujet à des crises d’hypoglycémie et toutes les deux heures il veillait à ce que ce dernier ingurgite du sucre, des biscuits ou des fruits secs. Ce n’était pas compliqué : Dès qu’il s’agissait de manger Rodney était un vrai gouffre. Il fallait aussi penser à boire souvent. Toutes les vingt minutes, c’aurait été bien mais Rodney en profitait pour s’asseoir à chaque fois et ça, ce n’était pas bien du tout. John comptait bien faire la moitié du trajet avant la tombée de la nuit.
Au début, Rodney n’arrêtait pas de parler puis il avait fini par se taire certainement parce qu’il s’était aperçu qu’il lui fallait garder son souffle pour marcher. Et, même s’il aimait beaucoup la voix du scientifique John avait apprécié.
Vers midi, après avoir franchi le premier col, ils découvrirent un lac. Un de ces lacs de montagnes qui semblent avoir été posés comme des miroirs dans le chaos des éboulis et des pierriers.
Ils décidèrent de s’y arrêter pour manger puis chacun de son coté se reposa, se perdit dans ses pensées…
La contemplation de ce lac ramenait John au souvenir d’un autre lac, plus de vingt ans auparavant. Son père avait débarqué sans prévenir, comme à son habitude. Sa mère n’avait rien dit. Ils étaient partis pour le Colorado dans le vieux pick-up de son père. Arrivés à Boulder, ils avaient pris une petite route goudronnée puis un chemin de terre qui s’enfonçait dans la foret. John se souvenait de ces détails comme si c’était hier. Ils étaient arrivés sur les berges d’un lac qui ressemblait un peu à celui-ci. Ils avaient campé et péché la truite pendant trois jours. Le soir, son père s’envoyait des canettes de bières devant le feu pendant que John, allongé, contemplait les étoiles. Son père n’était pas causant. Il était comme ça. Il avait quitté la maison, un jour, les laissant lui et sa mère et revenait de temps en temps pour voir son fils.
Sa mère avait fait de son mieux pour l’élever et finalement, ils ne s’en étaient pas trop mal tirés.
John se rappelait cette partie de pêche car c’était la dernière fois qu’il voyait son père. Un mois plus tard, son vieux, soul comme à son habitude était rentré dans un semi-remorque avec son pick-up. Il avait été tué sur le coup.
A dix-huit ans, John s’était engagé dans l’armée et cela avait été une chance pour lui. Un colonel avait repéré son don pour les mathématiques et l’avait incité à prendre des cours. John était devenu pilote d’hélicoptère et il adorait ça. Il avait fait sa vie dans l’armée. Il y avait eu des hauts et des bas, comme en Afghanistan mais finalement, il n’était certainement pas malheureux et il ne remercierait jamais assez le général O’ Neill de l’avoir poussé à s’embarquer pour Atlantis.


4 ° Confidences

Ils s’étaient remis en route sans tarder. Ils traversaient un immense plateau et la marche était devenue plus facile même si le vent s’était levé. Ils se remirent à parler. L’air pur, les grands espaces déserts leur donnèrent un sentiment de solitude et les rapprochèrent un peu plus. John parla de son père et pour la première fois il se rendit compte combien ce dernier lui avait manqué. Il confia à Rodney sa peine quand ses amis furent tués en Afghanistan., la peur qu’il avait souvent éprouvé quand il combattait dans des pays en guerre, l’angoisse des nuits dans l’attente du prochain attentat dans des états qui n’étaient plus officiellement en guerre mais où personne ne dormait plus vraiment.
Rodney parla de son enfance. Des parents riches et distants. Une sœur, pas d’amis. Il avait été un enfant précoce et complexé. Il avait grandi sans amour mais matériellement il n’avait jamais manqué de rien. Ses parents s’assuraient que leurs enfants fréquentent les meilleures écoles et exigeaient qu’ils soient les meilleurs dans toutes les disciplines ( en sport, Rodney les avait beaucoup déçus).
Son père était un homme bourré de principes, glacé et austère. Sa mère était froide et sans tendresse. Ils avaient eu des enfants par souci des conventions et remplissaient ce qu’ils estimaient être leurs devoirs envers eux.
John écoutait et comprenait que Rodney avait grandit en pensant qu’il ne pouvait pas être aimé. L’affection, la tendresse, l’amour, il ne croyait pas y avoir droit lui aussi. Il avait choisi une carrière scientifique qui l’éloignait autant que possible des sentiments. Mais John avait l’intuition qu’il y avait un autre Rodney. Un Rodney qui de dévoilait de temps en temps. Un Rodney vulnérable et sensible qui se cachait sous un masque de certitudes, de dérision et d’indifférence.
Il commençait à faire froid. Le soleil déclinait à l’horizon quand ils arrivèrent enfin au bout du plateau. Le chemin serpentait et visiblement grimpait à flanc de montagne. Ils le distinguaient ça et là qui émergeait au bord du vide. La suite serait plus ardue.



5) Sous la tente


Ils montèrent la petite tente et mangèrent en silence en regardant le soleil décliner. Puis ils se couchèrent ( 2), fatigués. Ils se sourirent et s’endormirent serrés l’un contre l’autre.
-« John ! John ! ». Le cri réveilla le major au milieu de la nuit. Rodney l’appelait dans son sommeil. Ce dernier s’agitait en proie à un mauvais rêve ;
John, incertain, lui caressa brièvement la joue pour le calmer.
-« Chut Rodney, je suis là » murmura John.
Rodney attrapa la main de John, se calma et replongea dans le sommeil.
John resta, lui, les yeux ouverts un long moment encore puis il finit par se rendormir à son tour.
Sans lâcher la main de Rodney.

(2) Oui, oui, chacun dans son duvet…


Dernière édition par le Mar 24 Jan 2006 - 9:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Randonnée [ Fic McShepp - NC-17]   Randonnée [ Fic McShepp - NC-17] EmptySam 21 Jan 2006 - 21:12

6 ) La chute

Au petit matin les deux hommes reprirent leur marche. Ils se taisaient et restaient concentrés. Le sentier était devenu escarpé, le dénivelé s’était accentué et demandait un effort physique important. McKay faisait preuve de plus d’endurance que ne l’aurait pensé John.
Rodney était justement perdu dans ses pensées et il ne vit pas que le sentier s’était en partie effondré. Il posa un pied dans le vide, perdit l’équilibre et glissa dans la pente couverte de pierres. Son sac à dos, mal accroché se détacha de ses épaules, se mit à rouler et finit sa course dans un torrent où il fut emporté.
McKay, lui, eut plus de chance. Sa chute fut stoppée par un monticule d’éboulis qui se trouvait quatre mètres plus bas.
John ne perdit pas de temps : il se débarrassa de son sac et se laissa descendre prudemment près du scientifique. Ce dernier semblait un peu sonné mais il était conscient. Le major l’examina rapidement :
-« OK, pas de gros bobo, rien de cassé, on dirait. Bon, c’est pas trop grave. »
-« On voit bien que ce n’est pas à vous que c’est arrivé », ronchonna Rodney offusqué par le ton désinvolte du major. « J’ai failli me tuer mais bien sur, ce n’est pas trop grave ! ».
-« Bon », répliqua John « on va soigner tout ça mais tout d’abord, il faut retourner sur le sentier. »
John aida Rodney à gravir le pierrier et ils se retrouvèrent de nouveau sur le chemin.
Il fit asseoir le scientifique et lui enleva doucement son pull et son tee-shirt. Le dos et le torse de ce dernier présentaient des coupures dues aux pierres tranchantes, de nombreuses égratignures et pas mal de contusions.
Le major sortit la trousse à pharmacie qui heureusement se trouvait dans son sac à lui. Il inventoria son contenu et eut une pensée reconnaissante pour le docteur Beckett qui insistait toujours pour que les trousses de premiers secours soient complètes.
John se mit en devoir de nettoyer les coupures puis de les badigeonner d’antiseptique. Rodney se laissait faire, perturbé par le contact des mains de John sur sa peau. Il espérait que son trouble ne se voyait pas. Il avait de la peine à avaler sa salive et tentait de penser à autre chose. Peine perdue, la main de John qui tenait une compresse se posa sur sa poitrine et Rodney ne pu s’empêcher de trembler. Sa peau se couvrit de frissons.
-« Et bien, McKay, on dirait que je vous fais de l’effet ? »
John regretta aussitôt sa bourde. Le scientifique venait de virer au rouge vif et fixait le sol . C’était malin ! Maintenant Rodney allait bouder pendant des heures. C’était déjà difficile d’avoir perdu une partie du matériel mais si en plus il fallait se coltiner un Rodney boudeur, ça n’allait pas être une partie de plaisir. D’ autre part, il s’en voulait d’autant plus pour sa malencontreuse réflexion qu’il avait pris plaisir à soigner McKay, à toucher sa peau. A cette pensée il éprouva un certain malaise et se mit à faire l’inventaire de ce qui manquait : un peu de matériel, un duvet et surtout la tente.
Cette fois ci ils n’avaient plus le choix, ils devaient arriver au refuge avant la nuit.

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MessageSujet: Re: Randonnée [ Fic McShepp - NC-17]   Randonnée [ Fic McShepp - NC-17] EmptySam 21 Jan 2006 - 21:13

7) Connections avec Atlantis

Dans la vallée, au village, Grodin était stupéfait. Le système de communication semblait de nouveau opérationnel. Il l’avait plus ou moins bidouillé et à sa grande surprise cela avait fonctionné. Décidemment, cette nouvelle technologie leur réservait bien des surprises Il établit tout de suite le contact avec Atlantis.
-« Ici Jumper 1 , C’est Grodin qui vous parle, vous m’entendez ?»
-« Atlantis, Grodin, heureux de vous entendre. Nous sommes sans nouvelles de vous depuis deux jours . On était morts d’inquiétude ici. Tout va bien ?»
-« Nous sommes en panne sur une planète inconnue mais tout le monde va bien. Passez-moi le docteur Weir s’il vous plait. »
Dès que le contact avec Elisabeth fut établit, Grodin lui fit un rapport détaillé des derniers évènements. Il lui raconta le signal, le crash et le départ du major et de McKay afin de trouver ce qui était peut-être un E2PZ. Il donna également les coordonnées de la planète à Elisabeth qui enverrait les secours pour lendemain matin
Cette dernière confia au docteur Kavannagh qui était présent dans la salle de contrôle le soin de déterminer exactement la position de la planète et de repérer la trajectoire que devrait emprunter Jumper 2.
Finalement tout allait bien. L’inquiétude s’était envolée. Il n’y avait pas de blessé et peut-être avait-on trouvé le billet retour vers la terre.
Elle rejoignit, heureuse et fatiguée sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Là, deux bras chauds l’entourèrent et elle se blottit contre l’homme qu’elle aimait. Zelenka s’allongea sur elle et commença à la caresser. Elle se laissa envahir par son désir qui fut bientôt assouvi et s’endormit.
Sur la planète inconnue Grodin, satisfait par la tournure que prenaient les événements avait coupé la connexion et levé la tête. Il eut un cri de surprise : La montagne avait disparue,enveloppée par un épais brouillard blanc..
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MessageSujet: Re: Randonnée [ Fic McShepp - NC-17]   Randonnée [ Fic McShepp - NC-17] EmptySam 21 Jan 2006 - 22:06

8 ) Confidences sur l’oreiller


Dans la cité endormie un autre couple en sueur se détachait l’un de l’autre. Kavannagh se laissa tomber sur un coté du lit, haletant. Son humeur sombre reprit le dessus. Sa compagne s’en aperçut.
-« Que t’arrives-t-il. Tu n’as pas l’air en forme ce soir ? »
-« Tu vas pas me croire. Ce salaud de Mc Kay est encore en vie alors que je commençais à espérer et comble de malheur, il va peut-être revenir en héros avec un E2PZ. »
A ces mots, sa compagne tendit l’oreille. Un E2PZ ?
-« Ah bon, comment ça se fait ? », demanda-t-elle d’un ton détaché.
Kavannagh ne se fit pas prier pour raconter toute l’histoire : le signal, le crash, l’expédition etc…
Sa compagne ne perdait pas un mot de ce qu’il lui racontait. C’était l’information la plus importante qu’elle recueillait depuis qu’elle résidait dans la cité. Elle avait joué le jeu, fait semblant de se réconcilier avec Teyla, offert une image de prisonnière modèle presque heureuse finalement de vivre sur Atlantis mais ce qu’ils ne savaient pas, c’est que jamais elle n’aurait trahi les siens, les Genii. Elle était restée pour recueillir des informations et voilà qu’elle en avait d’importantes. Sur sa planète, quelqu’un serait content.
Elle attendit patiemment que Calvin s’endorme, se pencha sur le bureau de ce dernier et releva les informations nécessaires.
Elle se rendit sur un pont de la cité, envoya le message convenu et attendit.
Trois heures plus tard ils vinrent la chercher.
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MessageSujet: Re: Randonnée [ Fic McShepp - NC-17]   Randonnée [ Fic McShepp - NC-17] EmptyDim 22 Jan 2006 - 16:35

ATTENTION PASSAGE NC 17



9 ) La nuit

Ils arrivèrent en fin d’après-midi en vue du refuge. Le soleil déclinait rapidement à l’horizon et le froid devenait saisissant. Mc Kay semblait exténué et John s’inquiétait pour lui.
Les deux hommes pénétrèrent à l’intérieur. Le refuge était constitué d’une unique pièce avec une table, des bancs, un matelas et heureusement une cheminée avec du bois.
McKay ne tarda pas à trembler et à claquer des dents. John déballa de son sac le duvet qui restait et en couvrit le scientifique. Il le garda près de lui et entreprit d’allumer le feu dans la cheminée. Le bois était sec et prenait bien. John trouva des grosses bûches qu’il rajouta finalement dans le foyer. La chaleur se répandit rapidement dans la petite pièce.
John regarda Rodney. Ce dernier avait les traits tirés mais allait nettement mieux. Le scientifique lui sourit et John réfréna une envie subite de le serrer contre lui.
Dans l’espoir d’oublier son trouble, le militaire entreprit de s’occuper de l’intendance. Il prépara un repas chaud à base d’aliments déshydratés accompagné de céréales au chocolat pour faire plaisir à Rodney. Ils mangèrent en silence.
Le repas terminé, John entreprit de chauffer de l’eau qu’il vida dans une bassine au coin de la pièce et se lava. Puis il remplit de nouveau la bassine et ce fut au tour de Rodney. Le major se retourna, s’assit sur un tabouret près de la cheminée et s’occupa du feu.
Il entendit Rodney qui s’était rapproché. Il se retourna et son cœur fit un bond : Le scientifique était agenouillé sur le matelas que John avait tiré près du feu. Son regard était fixé sur les flammes, comme hypnotisé. Il était immobile, silencieux.
John, fasciné, l’observait. Son cœur battait à tout rompre, il était bouleversé et des émotions inconnues s’emparaient de lui.
Ses pensées se bousculèrent, il se parlait à lui- même : « John, c’est pas vrai, c’est pas possible, reprend tes esprits, ça va passer. Tu ne peux pas le désirer, tu ne peux pas l’aimer ! C’est la chaleur,, c’est la fatigue, c’est le feu…Pourvu qu’il ne lève pas les yeux, Rodney, ne me regarde pas parce que je crois que je ne résisterais pas. »John ferma les yeux et les rouvrit…sur ceux de Rodney. Ce dernier le fixait maintenant et John lisait dans son regard comme une interrogation.
Vaincu et tremblant, il se laissa tomber à genoux devant Rodney. Leurs mains, hésitantes se joignirent et se caressèrent timidement, lentement. Puis ils s’enhardirent. La main de John remonta le long du bras de Rodney y laissant une traînée de frissons et se posa sur son cou. Rodney passa ses doigts dans les cheveux du major, l’approchant plus près. Leurs lèvres se touchèrent, se frôlant d’abord puis s’ouvrant, laissant leurs langues se rencontrer, se caresser longuement.
John n’avait pas le souvenir d’avoir connu un baiser plus étrange et plus sensuel que celui-ci. Jamais il n’avait éprouvé tant de désir et tant d’amour. Il désirait Rodney. Passionnément. Il désirait son cœur, son corps. Il voulait Rodney tout entier. Pour lui seul.
Son baiser se fit plus intense, plus possessif. Il ne se posait plus de questions. Il savait maintenant qu’il aimait Rodney et que ce dernier serait à lui.
John s’appuya sur Rodney et le fit s’allonger. Il se coucha sur lui et couvrit son visage de baisers. Il lui murmura des mots d’amour. Il lui dit son désir, son amour pour lui et Rodney lui répondit.
John entreprit de déshabiller son amant. Entre chaque vêtement enlevé il le couvrait de caresses, de baisers. Il découvrait ce corps et son envie de lui s’en trouvait décuplée. Rodney fut bientôt nu sous le regard de John. Vulnérable, confiant. John en était bouleversé. Fébrilement il se déshabilla a son tour et s’allongea de nouveau sur Rodney. Le premier contact de leurs deux corps nus fit encore monter le désir. Les mains du major s’éparpillèrent sur le corps de Rodney provoquant des gémissement des cris de plaisir. Les lèvres et la langue de John se posèrent sur chaque blessure, chaque contusion qui couvrait le torse de Rodney et descendirent jusqu’au sexe en érection de ce dernier. John s’en saisit. Il approcha son visage et caressa son front, ses joues, ses lèvres avec le pénis de Rodney. et le prit dans sa bouche. Le scientifique gémissait et haletait sous l’effet du plaisir et de l’excitation.
Puis John se plaça entre les jambes de Rodney et passa une main sous les reins de son amant. Il mouilla avec sa salive deux doigts qui pénétrèrent ce dernier tout en lui caressant le sexe de son autre main. Le corps de Rodney fut parcouru de convulsions de plaisirs.
Puis John retira ses doigts et Rodney sentit le pénis de son amant entrer en lui. Il poussa un cri sous l’effet de la douleur. John s’arrêta et se mis à le caresser afin de lui donner du temps. Quand il vit que Rodney se détendait de nouveau il le pénétra plus profondément et commença d’abord de tendres mouvements de va et vient puis entraîné par son plaisir accéléra le rythme.
Rodney avait le visage penché sur le coté. D’une main, John le tourna vers lui. Il voulait voir le plaisir monter en Rodney. Lui même était gagné par des vagues de jouissances qui allaient crescendo. Dans un éclair il entendit Rodney crier et vit son visage transformé par l’orgasme ce qui déclencha le sien.. Il cria à son tour, se libéra dans son amant et s’abattit sur le corps qui palpitait sous le sien. Rodney l’entoura de ses bras et ils échangèrent un long baiser.
Dehors, un épais brouillard blanc s’était levé. Le refuge et la montagne furent enveloppés par la brume. Le silence s’étendit, seulement percé par les cris et les gémissements des deux amants qui avaient repris leurs ébats.
A l’aube, épuisés, ils finirent par s’endormir blottis l’un contre l’autre.

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MessageSujet: Re: Randonnée [ Fic McShepp - NC-17]   Randonnée [ Fic McShepp - NC-17] EmptyLun 23 Jan 2006 - 10:14

PASSAGE NC17 très court et léger.

10) La cité

John et Rodney émergèrent de l’ abri au petit matin. Le brouillard flottait autour d’eux donnant à tout ce qui les entourait une allure étrange. L’un et l’autre se sentaient différents. Hier ils étaient seuls. Aujourd’hui ils étaient deux. Ils se regardèrent et leurs lèvres se joignirent pour un baiser passionné qui s’éternisa.
-« Hum, j’ai bien envie de retourner à l’intérieur, je sais exactement comment on pourrait occuper la journée. » murmura John à l’oreille de son amant.
-« Moi aussi mais ce n’est pas raisonnable, il faut y aller », répondit Rodney tout en déposant des baisers sur le visage de John et en laissant ses mains s’aventurer sous le pull de ce dernier.
-« Alors arrête, sinon tu vas voir, je vais te traîner à l’intérieur, t’arracher tes vêtements, te… ».
-« Trop tard, on est partis ! », s’écria Rodney en s’avançant dans le brouillard. « Allez, viens ».
Les deux hommes se mirent de nouveau en route en direction de l’ouest. La brume qui recouvrait tout leur donnait un sentiment d’oppression. Leurs mains se trouvèrent et ne se lâchèrent pas. La visibilité étant réduite, ils progressaient plus lentement. Parfois ils se regardaient, se souriaient, heureux de s’être trouvés, d’être amoureux.
A midi, ils s’arrêtèrent pour manger un peu. Puis ils s’allongèrent. Les baisers reprirent, les mains se cherchèrent de nouveau, glissant sous les vêtement. Les doigts de Rodney se refermèrent sur le sexe de son amant. Il entreprit de le caresser. John en fit autant à Rodney et chacun donna du plaisir à l’autre.
Ils finirent par se détacher l’un de l’autre et reprirent leur marche vers la dernière étape. John réfléchissait. Il se disait que quoi qu’ils trouveraient au bout de ce voyage, lui avait déjà trouvé ce qu’il avait toujours cherché. Il avait trouvé l’amour, il avait trouvé Rodney et tous les E2PZ des deux galaxies ne valaient rien à coté de cela.
Vers le milieu de l’après-midi, après avoir gravi une pente plutôt raide, ils s’arrêtèrent, le souffle coupé par la vision qui s’offrait à eux : Ce qui avait certainement été une ville se tenait là. Des ruines émergeaient du brouillard donnant à la vieille cité un aspect sinistre.
Hésitants, les deux hommes s’avancèrent et entreprirent de visiter les restes de la cité. Il ne restait pas grand chose. Un événement soudain avait certainement tout dévasté des centaines d’années auparavant. Rodney pensa à un tremblement de terre. En effet, des pans de mur entiers semblaient jetés ça et là sur ce qui devait être anciennement des allées et des rues. Il y régnait une atmosphère de chaos et de désolation.
Ils atteignirent bientôt le centre de la cité qui se trouvait maintenant au bord d’un précipice. Là, se dressaient les vestiges de ce qui avait certainement été un temple. Le bâtiment semblait avoir mieux tenu le coup que les autres. Ils décidèrent de l’explorer. Il avait l’allure des temples égyptiens . Rodney et John entrèrent dans la première cour, certainement celle où les habitants déposaient les offrandes, ils la traversèrent et arrivèrent à un sanctuaire. Rodney savait que chez les égyptiens cette partie du temple n’était accessible qu’aux prêtres et aux rois. Cette similitude entre les deux mondes soulevait bien des questions.
Là, s’arrêtait la ressemblance. En effet les murs étaient recouverts de signes. Non pas des hiéroglyphes mais ce que Rodney identifia pour être l’écriture des Anciens. Il allait, excité d’un mur à l’autre et tentait de déchiffrer quelques indications.
John, lui, avait repérer une sorte d’alcôve au fond de la salle. Il s’avança à l’intérieur.
-« Rodney, viens, viens voir !»
Le scientifique entra à son tour dans le renfoncement et reçut un choc.
Là, sur un socle, à moitié enfoui dans la pierre, se trouvait ce qu’il reconnu immédiatement comme étant un E2PZ.
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MessageSujet: Re: Randonnée [ Fic McShepp - NC-17]   Randonnée [ Fic McShepp - NC-17] EmptyLun 23 Jan 2006 - 13:38

11) Piégés


John et Rodney passèrent les deux heures suivantes à détacher délicatement le cylindre de son socle. C’était un travail minutieux et ils ne voulaient pas prendre de risques. Il était depuis si longtemps enfoui qu’à certains endroits il faisait corps avec la pierre. Finalement, l’E2PZ se dissocia d’avec son support et Rodney s’en saisit pour l’examiner. Il semblait en bon état, intact. D’ailleurs le scientifique n’en doutait pas. Si l’E2PZ ne fonctionnait plus, ils n’auraient pas capté le signal de sa présence quand ils étaient à bord du Jumper.
Rodney était surexcité. Ses yeux brillaient. John était heureux de le voir si animé. Dans un élan d’amour, il prit le cylindre des mains de son amant, le posa et serra ce dernier dans ses bras. Rodney l’enlaça aussi. Leurs lèvres se soudèrent puis s’ouvrirent, leurs langues se trouvèrent et ils échangèrent un baiser enflammé.
-« Charmant tableau, comme c’est touchant. Docteur Mc Kay, major Sheppard,quel plaisir de vous revoir !”
Les deux hommes se relevèrent d’un bond .
-« Kolya ! »
Leur ennemi se tenait devant eux, un sourire mauvais aux lèvres. Derrière lui se tenaient trois soldats genii et…Sora.
Ils étaient tous armés et braquaient leurs armes sur eux.
-« Major Sheppard, j’attends ce moment depuis longtemps,je crois que nous avons tout d’abord un compte à régler tous les deux » !
Sur un signe de son chef, un soldat genii se plaça derrière le major et lui tint les mains dans le dos.
Kolya s’avança vers John. Il lui lança son poing dans l’estomac et dans la foulée un direct qui atteignit John en plein visage.
Rodney, en rage se rua sur Kolya mais fut stoppé net par un soldat.
-« Non, Rodney, arrete »! John avait peur que Kolya ne s’en prenne aussi au scientifique.
-« Docteur McKay, écoutez donc votre petit ami » s’exclama Kolya. « Je suis sur qu’il ne voudrait pas voir votre joli petit visage en sang » !
Sur ce il se détourna de John, attrapa Rodney par son pull et gifla ce dernier à toute volée.
John se débattit. Kolya sortit un revolver et le colla sur la tempe de Rodney.
-« Encore un geste et vous pourrez tirer un trait sur votre petit camarade ».
Le major se calma aussitôt.
Kolya eut un sourire triomphant et se saisit de l’E2PZ.
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MessageSujet: Re: Randonnée [ Fic McShepp - NC-17]   Randonnée [ Fic McShepp - NC-17] EmptyMar 24 Jan 2006 - 9:54

12) Faire un choix


Sous la menace des armes, John et Rodney furent amenés dehors. John ne se faisait pas d’illusions. Il se doutait bien de ce que Kolya avait en tête. Ils s’étaient affrontés à plusieurs reprises et à chaque fois le major avait eut le dessus. Ce dernier avait même essayé de tuer le genii après la tempête qui avait menacé la cité d’Atlantis. Kolya ne leur ferait pas de cadeau.
D’autre part, John croyait discerner quelque chose de nouveau chez le genii : Une étincelle de folie semblait brûler dans son regard plein de haine. John se souvenait d’un soldat redoutable, ambitieux et qui ne manquait pas de sang froid même dans la violence, qualités qu’il lui reconnaissait, même s’il était leur ennemi. L’homme qui se tenait devant eux semblait différent, incontrôlable. Comme atteint de folie. Il s’adressa à ses compagnons :
-« Aujourd’hui est un grand jour. Nous avons l’E2PZ et nous allons rentrer en héros chez nous. Nos compatriotes nous applaudirons comme des vainqueurs. Cowen n’est plus à sa place, nous le renverserons et je serais votre nouveau leader. Bientôt nous aurons une bombe nucléaire, nous vaincrons les wraith et nous serons les maîtres de la galaxie ! »
Pas d’erreur Kolya avait fondu un plomb.
John croisa le regard de Rodney et son cœur se serra. Celui-ci avait compris ce qui les attendait. John aurait voulu une dernière fois le serrer contre lui, lui dire qu’il l’aimait. Il se dit que Rodney le savait. Les deux hommes se sourirent.
Ils se tenaient maintenant près du précipice. Kolya n’avait pas lâché l’E2PZ. Il le tenait serré contre lui comme un trophée. C’était son billet pour le pouvoir. Il fit un signe à deux soldats qui visaient les prisonniers et leur donna l’ordre de tirer. Ces derniers visèrent John et Rodney et…une fusillade éclata. Tout alla très vite : les soldats genii furent soulevés du sol par l’impact des balles. Ils étaient morts avant de toucher terre. John se jeta sur Rodney et le cloua au sol. Sora porta la main à l’arme qu’elle tenait dans sa ceinture. Une rafale la faucha avant qu’elle ne finisse son geste.
Des silhouettes émergèrent de la brume. Ford et Bates, l’arme au poing se précipitèrent à la poursuite du troisième genii qui s’était enfuit.
Kolya était touché. Sans lâcher l’E2PZ, il commença à glisser sur la pente qui menait vers le gouffre. McKay se précipita pour lui arracher le précieux cylindre. Ils le tenaient chacun d’un coté. Mais Kolya ne voulait pas céder. Les yeux brûlants de haine, il entraînait le scientifique vers sa chute.
John se précipita :
-« Rodney, lâche-le ! Tu vas mourir ! »
Mais Rodney ne voulait pas entendre, pris dans son obsession. Cet E2PZ, il l’avait espéré,voulu de toutes ses forces et maintenant qu’il était à portée de mains il ne voulait plus le lâcher.
-« Rodney », supplia John, « je t’aime alors fais ton choix ! »
Cette fois-ci la voix de John traversa le brouillard de folie qui avait obscurcit la raison du scientifique. Ce dernier regarda son amant et en une fraction de seconde il su ce qu’il voulait : Il lâcha l’E2PZ qui, entraîné par le genii commença à glisser de plus en plus vite. Puis Kolya disparut dans le précipice et le cylindre continua sa course, rebondissant contre la falaise et finalement se disloqua avec fracas en percutant le fond du gouffre.
Rodney se retourna vers John qui le prit dans ses bras.
-« Moi aussi, je t’aime, John. »
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MessageSujet: Re: Randonnée [ Fic McShepp - NC-17]   Randonnée [ Fic McShepp - NC-17] EmptyMar 24 Jan 2006 - 9:58

13) Epilogue


Ils étaient de retour sur Atlantis depuis plus d’une semaine. Rodney et John se trouvaient dans le lit de ce dernier,nus et en sueur. Ils venaient de faire l’amour passionnément. John ressentait un besoin vital du corps de Rodney, de le toucher, de le posséder. Il l’aimait de tout son cœur et de tout son corps. Il ne pourrait jamais s’en lasser. D’ailleurs, Rodney le lui rendait bien. Il découvrait l’amour dans les bras de John.
Personne n’était au courant de leur liaison et si les deux militaires avaient été surpris de les trouver enlacés au bord du gouffre, ils ne l’avaient pas montré et manifestement ils étaient restés discrets.
Personne ne savait comment Sora avait mis la main sur les informations qui avaient conduit les genii sur la planète (qui n’avait toujours pas de nom ).Personne, sauf Kavannagh. Ce dernier avait compris et si la trahison de Sora lui avait fait mal, il s’arrangea avec sa conscience pour se poser une fois de plus en victime.
Heureusement pour John et Rodney, les secours étaient arrivés à temps. Quand Bates avait débarqué sur la planète X avec Jumper 2, Ford s’entretenait avec le chef du village. Ce dernier venait de recevoir une étrange visite. Des hommes l’avaient questionné sur l’emplacement de la cité. Le chef avait eu peur et il avait parlé.

Personne ne s’était donné la peine de chercher le corps de Kolya dans le gouffre…

FIN
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