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 Aprés la pluie [E]

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MessageSujet: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptySam 23 Juin 2007 - 0:11

Auteur : Melinda
Titre : Aprés la pluie
Genre : Romance, Drame, Humour (enfin je crois^^)
Ship : Lilo et Shweir (oui je sais...:))
Saison et spoiler : Aucuns
Disclamer : Rien est à moi sauf John... Du moins un clone !!
Résumé : Aprés la pluie... Tout peut recommencer (je préfère ne pas en dire plus.. :))
Notes : l'idée est assez spéciale, elle m'est venue aprés la lecture d'une fic sur CSI^^ J'espère qu'elle vous plaira^^

Bonne lecutre!!

Mel.

**************

oxoOoxo

21 Mai 2007


Les gouttes de pluie venaient s’écraser contre la grande baie vitrée de ses quartiers. Le ciel était bleu, presque noir, mais le jour n’était pas totalement couché. Le vent soufflait, et de grosses vagues déferlaient sur la Cité.
La pièce était éclairée d’une lumière douce et chaleureuse. Le chauffage était allumé, mais elle avai tout de même froid. Elle était allongée sur son lit, emmitoufflée dans un gros pull de laine gris. Elle essayait de se reposer, mais le bruit de la pluie au dehors l’en empêchait. Elle le trouvait assourdissant. Il y avait cette boîte de cachets, qui étaient là sur la table de nuit, et qui l’aiderait à dormir. Mais cette nuit, elle voulait se souvenir…. Kate lui avait dit que cela l’aiderait eut être, d’affronter ses souvenirs qui étaient pour elle si douloureux. C’était une manière un peu bizarre de s’en sortir. Mais cela faisait cinq mois, et elle devait arrêter de le pleurer, pour se remettre sur pieds… Il fallait qu’elle affronte sa douleur pour apprendre à vivre avec elle. Puisqu’elle ne pourrait pas l’oublier, il falait l’accepter.
Elle se redressa doucement, et attrapa un élastique posé prés de la boîte de somnifère sur la table de nuit. Elle réunit ses boucles ébènes dans un chignon maladroit, et posa son regard émeraude sur la photo posée prés de la lampe de chevet.
Peut être qu’elle devait commencer par là. Elle se leva doucement, et se saisit du cadre. Dessus, elle était dans les bras d’un homme….
Evan…
Son nom résonnait dans sa tête, encore avec douleur. Bien sûr, c’était moins vif qu quelques semaines auparavant. Elle étudia la photo de longues minutes… Beaucoup de choses lui revenaient alors… Des bonnes, pour la plus part. Elle ne voulait pas garder de lui, cette image si douloureuse qui était la dernière…
Un souvenir en particulier lui revint… Ce n’était pas un souvenir avec lui, non mais c’était – en quelque sorte – l’annonce officielle de la naissance de leur histoire….


Xxxxxx

4 août 2005

La cité était la proie de l’effervescence habituelle, en ce lundi matin d’août. Tout le monde s’activait à la tâche, les scientifiques cherchaient, les militaires surveillaient, s’entraînaient, et certaines équipes étaient parties en mission.
Elizabeth se dirigeait vers son bureau, un dossier sous le bras. Elle venait d’accompagner l’équipe du Major Lorne jusqu’à la porte des étoiles. Ils partaient pour une mission pendant deux jours, et la jeune femme ne pouvait s’empêcher d’être inquiète.
Sur la route de son poste de travail, la jeune femme aux yeux de jade croisa le chef du containgeant militaire.

-« John ! Bonjour ! » s’exclama t’elle avec un petit sourire.
-« Bonjour Elizabeth, comment allez-vous ce matin ? » demanda le jeune homme en s’arrêtant à la hauteur de la diplomate aux boucles ébènes.
-« Bien merci, et vous ? »
-« Pareillement. » approuva John avec un petit sourire. « Alors… Il paraît que vous êtes amoureuse Elizabeth ? »

La jeune femme le regarda étonnée. Comment pouvait-il savoir ça ?

-« Comment… » commença t’elle.
-« Les bruits de couloirs d’Atlantis ! » répondit John en lui faisant un clin d’œil. « Source d’informations croustillantes la plus fournie à des millions e kilomètres ! »
-« Je m’en doutais. » répondit la jeune femme les yeux pétillants de malice. La révélation de son histoire avec Evan ne la gênait pas. Elle durait depuis un mois, et que tout le monde le sache ne la gênait pas… Après tout, tout ce savait dans la cité, alors elle n’allait pas faire une exception pour son histoire.

-« C’est exact. » certifia t’elle alors à son interlocuteur. « Mais je crois savoir que vous aussi Colonel. » dit-elle d’un air mutin.
-« Aussi. » lui certifia John avec un sourire en coin. « Ma vous aussi vous écoutez les bruits de couloirs alors… »
-« Exact, mais votre histoire avec le Dr Peyton dure depuis plus longtemps que la mienne avec le Major Lorne il me semble… »
-« Oui, Mélinda et moi sommes ensemble depuis deux mois. » avoua John. « Après tout, je peux vous le dire… Nous sommes amis, il faut qu’on apprenne à parler autre chose que boulot… Ne croyez-vous pas ? »
-« Je pense que ça serait une bonne idée ! » approuva Elizabeth.
-« Dans ce cas… Ca vous direz de déjeuner avec T Teyla, Ronon, Rodney et moi ce midi ? Le major est partit en missio vous serez seule.. »
-« J’accepte volontiers. » lui répondit son vis-à-vis aux boucles ébènes. « On se dit midi et demi au mess ? »
-« Bien, alors à tout à l’heure ! »
-« A tout à l’heure. »

Puis John s’éloigna. Elizabeth sourit. Elle était heureuse que John et ses amis soient au courrant. Après tout, comme l’avait si justement dit le militaire, il fallait qu’ils apprennent à parler un peu d’eux, et pas seulement de travail. C’est avec cette pensée qu’elle regagna son bureau et se mit au travail.
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:09

Voilà... Cela fait longtemps que je n'ai pas posté... j'ai fini la fic, je mets donc les douze premiers chapitres et je rajouterai les autes ensuite!

oxoOoxo






21 Mai 2007


C’était le début de leur histoire. Tout cela lui semblait si loin… Il s’était passé tellement de choses que ça lui paraissait être une autre vie…
Mais ils n’étaient pas restés tranquilles longtemps. Il était alors arrivé une chose qu’ils n’avaient pas prévu, et la jeune femme aux boucles ébènes se souvint des sentiments à l’époque…

xxxxx


3 Septembre 2005


Elle tournait en rond, comme un lion en cage. Elle s’arrêtait, repartait, regardait autour d’elle, s’asseyait sur le lit et reprenait sa marche effreinée. Elle avait le cœur qui battait à la chamade et l’esprit embrouillé… Et ce nœud à l’estomac qui ne l’avait pas quitté dpeuis qu’elle avait appris… Un nouveau pincement au cœur, une nouvelle montée d’angoisse…F ermer les yeux et respirer… Calmement…
Se fut alors que la porte s’ouvrit derrière elle. Elle se retourna brusquement, et vit – sans surprise- Evan sur le seuil. Il s’avança vers elle alors que la porte se refermait derrière lui, et lui sourit.

-« Salut. » dit Elizabeth d’une voix peu assurée en répondant à l’étreinte que le militaire avait entreprit.
-« Ca va ? » demanda Evan alors qu’il se séparer légèrement d’Elizabeth pour la regarder.
-« Pas vraiment… » avoua la diplomate aux boucles ébènes en fermant les yeux. « Il faut que je te parle Evan… » réussi t’elle à prononcer alors qu’elle quittait les bras de son amant pour aller s’asseoir sur le lit.
-« Que se passe t’il Elizabeth ? »l’interrogea Evan, inquiet de l’attitude de sa compagne. « Tu peux me le dire. » la rassura t’il en saisissant sa main pour lui donner du courage.
-« Je suis enceinte. » déclara alors la dirigeante d’Atlantis, ne pouvant soutenir le regard du jeune homme.

La jeune femme ne savait pas quoi penser. C’était sorti comme ça, sans que son cerveau n’est donné l’ordre à sa bouche de prononcer ces mots. Elle l’avait dit, comme surchargée par le poid de ce secret qu’elle gardait pour elle depuis plusieurs heures maintenant. Des heures qui lui avaient semblé durer une éternité.
Et maintenant qu’elle avait révélé cela à Evan, elle ne savait pas ce qui allait se passer. Elle était morte de peur, ne sachant que penser de tout cela. Tout était arrivé si vite qu’ele n’arrivait pas vraiment à réaliser ce qui était en jeu… Un bébé… Un bébé d’Evan… Bien sûr, elle était heureuse avec le militaire… Mais c’était trop tôt… Beaucoup trop tôt… Ils étaient ensemble depuis seuelement deux mois… Il n’était pas temps d’avoir des enfants. Elle se posait un tas de questions, et une vague d’angoisses s’empara alors d’elle. Elle essaya de calmer sa respiration saccadée et de refouler ses larmes, mais rien y fit. Elle éclata en sanglots. Automatiquement, Evan la prit dans ses bras, essayant de la calmer. Malheureusement, il était dans le même état qu’elle. Encore sous le choc, il ne réalisait que peu ce que la jeune femme aux yeux de jade venait de lui annoncer… Enceinte… Elle était enceinte…

-« Chut… » murmura t’il peu convaincu, mais essayant avec toute la volonté dont il disposait de consolet la jeune femme dans ses bras.
-« Evan… Que va t’on faire ? Qu’es-ce qui va se passer maintenant ? »
-« Je… » hésita le chef de SGA2, ayant peur de l’effrayer encore plus avec sa réponse. Mais il savait qu’il n’y avait pas d’autres solutions. Il fallait qu’il soit honnête avec elle et lui-même… Maintenant plus que jamais. « Je ne sais pas Liz… » finit-il par répondre. La jeune femme dans ses bras se calma légèrement et se dressa pour essuyer ses larmes.
-« J’ai peur… » murmura t’elle.
-« Je suis là… » lui assura alors Evan d’une voix plus assurée qu’il ne l’aurait cru. Il était sûr d’une seule chose, c’est qu’il ne l’abandonnerait pas, quoi qu’il se passe.

Elizabeth sourit faiblement, et retourna dans ses bras… Il serait toujours là… C’était un bien mince réconfort, mais c’était djéà ça… Et c’était une chose très importante pour elle… Elle avait besoin de lui maintenant plus que jamais, et le fait qu’il lui assure qu’il serait là ne pouvait que la rassurer…
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:12

oxoOoxo



21 mai 2007


Elle se souvenait encore des premières réactions des gens à l’annonce de sa grossesse. Elle ne l’avait fait qu’au bout de la moitié du deuxième mois. Elle voulait avant, être sûre de ce qu’elle allait faire, et avoir pris le temps d’assimiler la nouvelle. Elle en avait longuement discuté avec Evan. Ils n’avaient jamais eu de problèmes pour communiquer, c’était l’une des forces de leur histoire.
Elle se souvenait encore de la réaction de John lorsqu’elle lui avait annoncé sa grossesse. C’était étrange mais s’était la personne dont elle redoutait le plus la réaction…Parce que malgré les apparances ils étaient très liés et que leur amitié comptait beaucoup pour la diplomate aux boucles brunes. Il avait été surpris de la rapidité à la quelle Evan et elle avait décidé d’avoir un bébé. Elle lui avait expliqué que c’était un accident, que cela n’était pas prévu. John l’avait attentivement écoutée et Elizabeth lui avait toujours été reconnaissante. C’était étrange, mais après ça, après qu’il lui ait assuré qu’il comprenait et qu’il serait là, ils s’étaient quelque peu rapprochés. Cela n’avait rien de suspect, ils étaient devenus vraiment amis, parlant dés lors de choses plus personnelles, sujets qu’ils évitaient avant. Evan et John étaient même devenus amis alors qu’il était son supérieur. Elizabeth avait même déouvert qu’ils l’étaient depuis plus longtemps que ça. Et la vie avait ensuite trouvé un équilibr.
Ils apprirent au début du mois de Février que la dirigeante d’Atlantis attendait une petite fille. Elizabeth en avait été heureuse. Elle avait toujours espéré avoir une fille en premier. Elle ne savait pas pourquoi et était sûre que même si elle avait eu un garçon elle l’aurait aimé autant. Et Evan – qui aurait préféré un garçon elle le savait – n’en était pas déçu. Il trouvait cela bien et savait – comme sa compagne – que quelque soit le sexe de ce bébé, il l’aimerait de la même façon.
Mais il n’en avait pas vraiment eu le temps…. Un pincement apparut de nouveau dans son cœur. Mais elle n’en était pas encore là. Elle avait de nombreux souvenirs heureux avant celui-là, elle devait s’en rappeler avant tou, avant cette ultime mission, cet ultime jour.
Un souvenir en particulier lui revit alors. Un souvenir qui remontait au sixième fois de sa grossesse. A un dîner au mess qu’elle avait partagé avec John alors qu’Evan était parti en mission… Elle se souvint de leur discussion et de la demande si particulière qu’elle lui avait faite ce jour-là…..


xxxxxx


13 février 2006


Le mess était presque désert en cette heure tardive du soir. Les deux leaders d’Atlantis étaient sortis tard de leur dernier briefing, et après quelques minutes ils avaient décidé d’aller manger au mess. Ils étaient à cet instant à une table, l’un en face de l’autre, terminant une discussion sur leur précédent briefing. L’humeur était bonne et l’atmosphère détendue entre eux.
John était ravi que lui et Elizabeth ce soient rapprochés de la sorte. Bien sûr, il n’était nullement question d’une quelconque histoire entre eux, surtout dans la situation actuelle. Elle était enceinte d’un de ses amis et lui était toujours avec le Dr Peyton. Cela faisait neuf mois désormais et leur romance battait son pelin.
Au bout de quelques secondes de silence, une question lui passa par la tête. Il la posa d’ailleurs à son vis-o-vis légèrement gêné cependant.

-« Dîtes… Je me posais une question. »
-« Ah oui, la quelle ? » demanda la diplomate aux boucles brunesen relevant ses yeux de jade vers lui.
-« Je me demandais si… Vous aviez choisi le prénom de votre fille Evan et vous. »

Appeler son subalterne et ami par son prénom était devenu une habitude avec les mois. Cela lui faisait encore bizarre, mais il y arrivait cependant, et dans l’état actuelle des choses, cela semblait normal.

-« En effet, nous en avons déjà parler. » répondit son amie avec un léger sourire. « Je dois dire que nous nous sommes un peu battus, gentiment cela va de soi. »
-« Battus ? Comment ça ? » demanda le militaire en repoussant son assiette vide pour s’attaquer à son dessert.
-« Et bien… » hésita la jeune femme. « Disons que j’avais choisi les prénoms de mes enfants depuis l’âge de quinze ans… Et evan avait déjà une idée du nom qu’il voulait donner aux siens également. »
-« Ah oui ? » l’interrogea de nouveau le brun avec un léger sourire en imaginant ses deux amis se battre. « Quels étaient-ils ? »
-« Euh… » hésita une nouvelle fois la dirigeante d’Atlantis en rougissant légèrement. « J’ai toujours voulu appeler ma fille Mariane en référence au roman ‘Raisons et sentiments’ de Austen…. » elle hésita et reprit. « Pour un garçon, j’aurait choisi Marc, mais comme c’est une fille… » finit-elle par dire en battant l’air de sa main. « Evan lui voulait appeler sa fille Emily. »
-« Verdict ? » s’enquit John légèrement impatient de savoir le dénouement de cette ‘querelle’.
-« Cela sera Emily Mariane Weir-Lrone. » répondit la diplomate avec une légère point de fierté dans la voix.
-« Vous avez craqué alors… » se moqua gentiment son vis-à-vis.
-« J’ai en effet cédé. » avoua Elizabeth, faussement honteuse. « A ce propos John, je voulais vous demander quelque chose. » commença t’elle en redevenant sérieuse.
-« Ah oui ? Laquelle ? » demanda le pilote, étonné devant le retour au sérieux de sa collègue.
-« Et bien… J’en ai longuement parlé avec Evan et…. Nous aimerions que vous soyez le parrain d’Emily. »

John lui lança un regard étonné. Non pas que cette demande le choque, mais il était surpris qu’Elizabeth le lui demande. Il n’avait pas vraiment pensé à ce côté-là. Mais la naissance de la petite Emily signifiait forcément qu’il y aurait un parrain et une marraine.

-« Et bien… J’en serai ravi Elizabeth. » lui assura t’il, remis du choc.
-« Vous semblez surpris. » s’amusa alors Elizabeth.
-« Oui, je dois bien vous avouer que je m’y attendais pas vraiment. » lui avoua son vis-à-vis sur le ton de la confidence. « Mais je suis enchanté que vous me le demandiez, et j’accepte. »
-« Je suis heurese de vous l’entendre dire. » lui certifia son amie vec un immense sourire.
-« Et… Qui sera la marraine ? » demanda alors le militaire, curieux.
-« La sœur d’Evan. » répondit la diplomate. « Je l’ai rencontré lors de notre dernier voyage sur Terre. Et contrairement au reste de sa famille elle était ravie pour nous et n’a fait aucune remarque sur.. la rapidité de la venue au monde de notre fille. » se rappela t’elle en faisant la grimace.
-« Ah, je vois… Et comment s’appelle t’elle ? »
-« Alice… Mais pourquoi toutes ses questions John ? » s’enquit alors la diplomate, curieuse à son tour.
-« Bah… Si nous sommes le parrain et la marraine de votre fille, nous serons amenés à nous voir souvent, au baptême, aux fêtes de famille… Et puis qui sait, je pourrais peut-être l’épouser ! »
-« John ! » s’exclama Elizabeth faussement outrée, ses yeux émeraudes pétillants de malice. « Vous n’avez pas honte ? Que dirait Melinda si elle vous entendez… »
-« Oh mais… » réalisa alors John. « Nous sommes un couple très ouvert vous savez ! »

Elizabeth leva les yeux au ciel, et éclata de rire devant la mine gamine de son vis-à-vis. Ils finirent leur repas dans une conversation enjouée et partirent chacun dans leurs quartiers pour une bonne nuit de sommeil.
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:13

oxoOoxo


21 mai 2007


Les mois qui avaient suivis avaient été les plus beau de sa vie. Emily était née avec un peu d’avance, au mois d’avril alors que sa naissance était prévue fin mai. Mais cela n’avait eu aucune conséquence sur sa santé. Elle était ainsi le premier enfant à naître sur Atlantis, et une grande fête avait été organisée pour sa naissance.
Puis les mois s’étaient succédés, la vie avait repris son droit, et malgré l’immense changement qu’avait provoqué la venue au monde de leur fille dans leurs vies, Evan et Elizabeth avaient repris leurs postes au sein de la cité, et John avait été très présent pour eux, pour les soutenir. Il savait que diriger une cité et élever un enfant en parallèle n’était pas simple, mais ils avaient fini par trouver un équilibre.
En temps que parrain, John avait été très présent. Et après sa rupture avec le Dr Peyton trois mois après la naissance d’Emily cela lui laissait beaucoup plus de temps libre pour s’occuper de sa filleule. La présence du militaire les avait également aidé lorsqu’ils avaient besoin de moments de tranquilité.
Une soirée en particulier lui revint alors en mémoire, encore l’un de ses nombreux souvenirs mais qui s’était cette fois passé sur Terre…



xxxxxx



3 juillet 2006


((Ronan Keeting : When you say nothing at all))


Le bruit des pneus de la voiture sur les graviers fut le premier signe de son arrivée, confirmée quelques secondes plus tard par le bruit de la sonnette. Elle était encore en train de se préparer dans la salle de bain et savait qu’Evan se battait sûrement avec sa veste de costume. Elle se regarda une dernière fois dans la glace, admira ses boucles brunes qui cascadaient sur ses épaules, son regard de jade qu’elle avait légèrement maquillés et sa petite robe de mousseline rouge sombre qui lui allait à ravir, avant de dévaler les escalier pour aller ouvrir. Elle y arriva tant bien que mal, malgré les chaussures à talons qu’elle portait. Elle arriva devant la porte d’entrée quelques secondes plus tard. Elle remit vite fait une boucle noire derrière son oreille et ouvrit la porte. Sur le seuil se trouvait John, portant trois pizza dans une main et des DVD dans l’autre. Il était habillé décontracté, portant un jean et un pull assez simples.

-« Bonsoir Elizabeth. » dit-il d’une voix rieuse. « Vous êtes en beauté ce soir. »
-« Oh, merci John. » répondit la dirigeante d’Atlantis sur le même ton. « Lorsqu’on fête un anniversaire, il faut bien se mettre sur son trente-et-un. »
-« Je suis entièrement d’accord. » lui assura le militaire avec un léger sourire. « Je ne suis pas en retard rassurez-moi. »
-« Non, pas du tout. » répondit la jeune femme. « Mais je vous en prie, entrez. » l’invita t’elle en ouvrant un peu plus la porte et en le laissant passer. « Evan est encore en haut en train de se battre avec sa veste. »
-« Oh le pauvre, je connais ça ! » s’exclama John compatissant de son ami qui se trouvait encor eà l’étage.
-« Je vois que vous avez prévu de quoi nourrir un régiment ! » plaisanta son amie en désignant les trois pizzas. « Je vous rappelle qu’Emily n’a que trois mois, elle ne mange pas encore de pizza. »
-« Ah bon ? On m’aurait menti ? » s’étonna John, qui le savait parfaitement. « Non, en fait c’est pour Rodney et moi. Mr Je-Bricole-Même-En-Vacances devrait débarquer d’ici une demie-heure, je crois qu’il jouait encore un peu avec ses joujous au SGC avant de me rejoindre. »
-« Surtout, ne le laissez pas s’approcher du micro-onde ! » le supplia la diplomate aux boucles brunes. « Cet homme est fou, vous avez vu ce qu’il a fait du grille-pain de Carson l’autre jour ? »
-« Oh oui, j’étais là. » lui rappela John avec le même ton feignant l’exaspération. « Promis, j’enlèverai tout appareil électrique se trouvant dans un rayon de dix mètres. » promit-il Il sembla réfléchir un instant et ajouta « Mais pas la télé, c’est vital ! Surtout avec le programme que l’on a ce soir. »
-« Pas de choses violentes John… » lui rappela sa collègue.
-« Oui, je le sais… Mais vous savez, j’ai pris Bob l’éponge le film, alors ça ne devrait pas la choquer plus que ça. » indiqua le brun avec un sourire en coin.
-« Sage décision, bien venez mettre tout ça dans le salon, Emily s’y trouve déjà. »

Le colonel hôcha de la tête et suivit son hôte dans la pièce voisine, où il déposa tout ce qu’il avait dans les bras sur la table basse. Il vit ensuite Elizabeth se diriger vers un berceau où se trouvait la petite fille qu’il était venue garder. Elizabeth la prit dans ses bras, tout en disant :

-« Hey, coucou ma puce . » Elle parlait d’une voix douce fixant ses yeux verts sur l’enfant qu’elle tenait dans les bras. Elle se dirigea vers son invité et lui tendit sa fille. John lui fit un léger sourire et prit sa filleule avec une aisance devenue habituelle. Elizabeth trouva ce tableau charmant, mais elle s’y était désormais habituée. Cela faisait trois mois que John s’occupait presque quotidiennement de sa fille, surtout depuis qu’il s’était séparé de Mélinda. Evan et elle savaient que s’occuper de leur fille l’aidait à oublier.
Se fut à cet instant qu’Evan descendit des escaliers et les rejoignit dans le salon.

-« Oh, bonsoir John ! Vous allez bien ? » interrogea le militaire à son supérieur.
-« Bien et vous ? » demanda le brun en détachant ses yeux d’Emily.
-« Bien, j’ai enfin réussi à vaincre cette saleté de veste. » répondit Evan avec un léger sourire.
-« Je connais. » lui assura John en guise de soutien.
-« Vous avez prévu une ration de pizzas pour toute une cargaison ? » l’interrogea alors le chef de SGA2.
-« McKay va arriver. » répondit John, comme si ces trois mots pouvaient résumer la phrase ‘Rodney arrive d’ici quelques minutes, il va encore tout manger’…
-« Oh, je comprends mieux. » assura Evan. »En tout cas, merci d’être venu garder Emily ce soir. »
-« Je vous en prie et puis vous savez que je l’adore, ce n’est pas ma filleule préférée pour rien ! » répondit John en regardant sa dite filleule qu’il tenait toujours dans ses bras.
-« Vous n’en avez qu’une seule John. » lui rappela Elizabeth.
-« Oui je sais, mais c’est quand même ma filleule préférée. » rétorqua John sur le ton de la plaisanterie. « Et puis ça vous laisse un peu de temps libre ce qui n’est pas à négliger. »
-« C’est vrai. » reconnut la diplomate aux boucles brunes. « Je ne me rappelle même plus la dernière fois que nous sommes sortis seulement tous les deux. »
-« Je crois que ça remonte au Crétacé… » plaisanta Evan.
-« Quelque chose comme ça oui… » confirma sa compagne. « Bien, je pense que nous devrions y aller sinon nous allons voir Rodney et il va nous retenir jusqu’au bout de la nuit en nous racontant sa passionnante journée. »
-« C’est mesquin de votre part Elizabeth. » la taquina John. « Mais vous avez raison. »

Elizabeth lui adressa un sourire et ils dirent au revoir à leur fille avant de partir souhaiter leur premier anniversaire….
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:14

oxoOoxo






21 Mai 2007



Tous les souvenirs qui luir evenaient lui smeblaient si loin… Elle avait vécu tellement de choses en si peu de temps… Des choses plus qu’éprouvante, et elle savait qu’elle devrait s’en rappeler… Elle les avait trop longtemps ignorer, cachées dans un coin de sa mémoire pour ne pas affronter la douleur qu’elle lui procuraient. Cela faisait trois mois qu’elle vivait avec ces images, cette douleur…. Et ces images apparaissaient désormais dans sa tête, un flot d’émotions la gagnait peu à peu et elle avait peur qu’il la submerge, elle avait peur de ne pas s’en sortir.
Elle ferma les yeux et le visage d’Evan apparut à nouveau derrière ses paupières… Elle aurait voulu avoir un autre souvenir avant celui-ci, le dernier qu’elle avait de lui… Elle aurait voulu qu’ils aient vécu plus de choses pour repousser cet ultime instant le plus possible… Elle demandait juste un dernier souvenir de lui vivant, juste un dernier instant prés de lui…. Mais rien ne lui venait, elle avait tout revécu prise parfois de bouffée de bonheur, une forme de mélancolie d’une époque qui n’était pourtant pas si lointaine… Mais tout s’était arrêté si brusquement… Et cette dernière image de lui qu’elle avait. Cette image qu’elle aurait voulu oublie rà tout prix…




xxxxxx





5 Février 2007



Le son de l’alarme était assourdissant et résonnait à travers toute la cité. Elizabeth avait délaissée Emily qui était maintenant entre les mains de Carson. Elle courrait dés à présent vers la salle de contrôle. On l’avait informée par radio que les équipes du Colonel Sheppard et du Major Lorne rentrait précipitamment de mission sous le feu des Wraiths. Il y avait apparemment des blessés et dés l’annonce de cette nouvelle une sourde angoisse s’était emparée d’elle. Elle savait que chaque mission était un risque pour Evan . Mais elle aait un mauvais pressentiment, comme s’il lui éait arrivé quelque chose.
Le bouclier de la Porte des Etoiles fut baissée et les premiers membres des deux équipes d’exploration arrivèrent. Et l’équipe médicale prit en charge les premiers blessés. Le vortex se referma alors et la diplomate aux boucles brune chercha son compagnon des yeux. Elle le it alors sur un des brancard qui se dirigeait vers l’infirmerie. Elle se mit à suivre l’équipe médicale qui avait pris Evan en charge. Elle chercha à avoir de sinformations auprés de Carson.

-« Carson, que se passe t’il ? »
-« Elizabeth… Je ne sais pas nous devons lui pos lui faire un ECG nous en saurons plus après. » répondit le médecin écossais out en exerçant ce qu’il indiquait à la dirigeante d’Atlantis. « Mais il semble être gravement blessé je vous en dirais plus tout à l’heure. »

Puis, avant que la jeune femme n’ait eu le temps de rpéondre, il quitta le couloir de la base pour se diriger vers l’infirmerie. Elizabeth vit alors McKay qui était l’un des rares membres encore debout. Elle se dirigeai vers l’infirmerie tout en parlant au scientifique en chef.

-« Rodney que s’est-il passé ? »
-« Il nous sont tombés dessus alors qu’on ne les attendait pas. » répondit simplement le physicien. « Ils ont commencé à faire feu et plusieurs d’entre nous ont été blessés. » ajouta t’il en regardant la légère blessure qu’il avait au bras.

Elizabeth n’eut pas le temps de répondre ils étaient arrivés à l’infirmerie. Elle suivit Carson et son éuipe mais resta tout de même éloignée pour laisser les médecins faire son travail. Elle fut prise d’un haut-le-cœur lorsqu’elle vit le trait continu formé sur l’écran de l’ECG. Plus les secondes et les tentatives de réanimation de Carson passaient, plus son cœur lui faisait mal. Elle savait ce ui pouvait se passer mais elle n’était décidément pas prête à ce que cela arrive. Elle ne savait comment se sentir, elle était totalement paniquée et restait figée devant le spectacle qui s’offrait à elle. Les minutes qui suivirent lui parurent durer une éternité out était en suspend autour d’elle, les bruits et les images lui semblaient lointains…. Et elle revint brusquement à la réalité lorsque Carson décida de stopper les tentatives de réanimation. Elle le regarda lui jetant un regard effrayé et suppliant. Le médecin écossais se tourna vers elle, le visage fermé et murmura de simples mots…

-« Je suis désolée Elizabeth. »

La jeune feme se sentit défaillir, elle perdait pied.Elle aurait voulu se raccrocher à quelque chose mais le choc était trop grand et rien ne pouvait l’empêcher de tomber. Elle avait cette image d’Evan imprégnée en elle… Lui allongée sur ce brancard, sans vie… Elle ne tint pas le choc et finit par s’écrouler. A temps, Carson et Rodney la trattrapèrent mais elle sombra dans un état second. Tout son monde venait de s’écrouler.



xxxxxx





21 Mai 2007



Le bruit de la pluie était assordissant et elle n’avait pu empêcher ses larmes de couler. C’était la première fois depuis ces dernières semaines qu’elle se rappelait cet instant si douloureux. Et c’était aussi dur qu’elle le redoutait… Elle savait pourtant que s’était nécessaire. Elle savait aussi qu’il n’y avait que le temps qui pourrait l’aider à aller mieux, mais la douleur était encore si forte qu’à certains moments, elle avait l’mpression qu’elle n’y parviendrait jamais.
Mais Kate lui avait dit qu’avec le temps, elle ne garderait que les bons souvenirs de son histoire avec Evan, que malgré la douleur la vie remprendrait son cours. Elizabeth le savait parfaitement mais il était encore trop tôt pour cela. Elle était entourée, John, Rodney, Carson, Teyla et Ronon étaient là au quotidien. Le militaire s’occupait beaucoup d’Emily, il remplissait son rôle de parrain. La diplomate aux boucles brunes se sentait coupable d’abandonner ainsi sa fille et de laisser toutes ces responsabilités à ses amis. Mais elle éait encore trop faible pour songer à l’avenir… Pourtant elle avait l’impression que cette quête du souvenir l’avait aidé. Elle savait qu’elle irait mieux, que l’image d’Evan qu’elle garderait ne serait pas la dernière qu’elle avait en mémoire… Qu’il serait toujours le père de sa fille, un homme qu’elle avait aimé… Qu’elle ne l’oublierai jamais vraiment… Qu’après cette période d’ombre tout redeviendrait comme avant. Il était encore dure de se dire que le meilleur était devant elle… Mais après la pluie viendrait le beau temps… Il lui fallait juste du temps.
Elle ferma les yeux le baume au cœur… Au dehors la pluie cessa de tomber…
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:15

oxoOoxo





12 Août 2007



La pile de dossiers sur son bureau était impressionnante. Elle avait l’impression qu’elle n’en viendrait jamais à bout, et la présence de Rodney et Emily dans son bureau ne l’aidait pas vraiment à se concentrer. Elle essayait pourtant de faire abstraction des cris de sa fille et les tentatives désespérées de la part du scientifique pour la calmer. Seulement la diplomate aux boucles brunes avait plus une folle envie de s’amuser avec eux que de lire ces rapports qui ne l’intéressaient pas vraiment.
Sa concentration s’évapora totalement lorsqu’une nouvelle personne frappa à la porte. Elle releva les yeux et vit John dans l’encadrement de la porte de son bureau.

-« Bonjour John ! » le salua t’elle avec un sourire.
-« Bonjour Elizabeth, comment allez-vous ? » lui demanda le militaire.
-« Bien merci. » répondit la jeune femme aux boucles brunes.

Elle était désormais habituée aux questions de son ami. Depuis la mort d’Evan six mois plus tôt, John avait été très présent pour elle comme pour Emily. Il s’inquiétait beaucoup pour elle, aujourd’hui encore. Dés qu’elle avait une absence comme cela lui arrivait, le militaire lui demandait ce qui passait. La dirigeante d’Atlantis le rassurait souvent d’un bref regard, John gardait alors le silence. Elle savait qu’il faisait ça pour son bien, mais elle avait réellement l’impression d’aller mieux. Elle avait passé les trois derniers mois à être présente pour Emily. Pour sa fille cela n’avait pas étté simple. Elle était encore jeune – n’ayant qu’un an et trois mois – elle n’était pas totalement consciente de la disparition de son père, mais Evan lui avait manqué s’était un fait. Et il lui manquait encore…

-« Alors les dossiers ne sont pas encore venu à bout de vous ? » demanda le militaire avec un petit sourire en jetant un regard à la pile de dossier sur le bureau de la jeune femme.
-« Malheureusement non… » soupira cette dernière. « Et je n’en suis pas venue à bout non plus… »
-« Pauvre de vous, j’aimerai bien vous aider mais j’ai déjà lu la moitié de ces rapports… » soupira le brun en battant l’air de sa main.
-« Il faut dire qu’en plus je ne suis pas vraiment dans un environnement où je peux travailler. » ajouta la diplomate aux yeux émeraudes en désignant Rodney qui se débattait tant bien que mal avec Emily dans les bras.
-« En effet. » acquiesça Sheppard d’un air presque blasé.

Les deux leaders d’Atlantis portèrent leur attention sur le scientifique en chef et la petite fille. John finit alors par intervenir. Il salua Emily qui n’avait pas encore remarqué sa présence et finit par la prendre dans ses bras. Rodney poussa un profond et bruyant soupir et remercia le chef du contingent militaire. Mais ce dernier était déjà occupé à jouer avec sa filleule. Elizabeth ne pouvait détacher son regard de ce tableau. Elle y était désormais habituée, mais deux ans auparavant si on lui avait dit que John Sheppard saurait aussi bien s’occuper d’une petite fille d’un an, cela l’aurait étonnée. Il avait l’air si naturel avec Emily, rien ne sonnait faux dans son comportement. Il s’était vraiment occupé de sa fille. Il avait été là les soirs où elle était tellement épuisée et à bout de force qu’Elizabeth ne tenait même plus debout… Il l’avait emmené faire de nombreux tour sur le continent… Il jouait avec elle, et s’était même fait réprimander une fois par Caldwell car il délaissait trop son travail. Il n’avait pas été la seule personne à s’occuper d’Emily, mais il était celui qui avait été le plus présent.
Il l’avait aussi été pour elle. Elle ne comptai pas les nuits où elle restait dans son bureau redoutant de se retrouver seule dans le noirs avec ses angoisses. Ces soirs où il la retrouvait dans son bureau ou au mess et où il la poussait à aller dormir. Et parfois même, ces nuits où elle venait frapper à la porte de ses quartiers en pleurs, ne sachant pas vers qui se tourner. Il ne l’avait jamais abandonnée, il avait toujours été là l’écoutant, la réconfortant, essayant tant bien que mal de la consoler. Elle était passée par des périodes très difficiles. La disparition d’Evan l’avait évidemment profondément affectée. Elle avai eu ce que leurs supérieurs appelaient un soutien psychologique post-traumatique. Mais elle avait trouvé plus de réconfort auprés de John qu’auprés de cette soit-disante thérapie. Elle ne savait pas ce qu’elle aurait fait et ce qu’elle serait devenue si Sheppard n’avait pas été là. Ce dernier lui disait souvent qu’elle aurait trouvé la force de s’en sortir. Que même si elle avait été seule elle aurait trouvé le moyen de surmonter ce drame, qu’elle était l’une des personne les plus forte qu’il connaissait. Elle répondait souvent par un sourire et secouait la tête avant de dire que tout ça était bien flatteur mais qu’elle doutait de la probabilité de tout ce qu’il disait.
Elizabeth senti son cœur ‘s’accélérer légèrement. Etait-ce de repenser à tout ça qui lui faisait cet effet ? Repenser à la mort d’Evan à ces derniers mois… Où était-ce de penser à John… Elle savait que ça ne pouvait pas être ça. Que ça ne devait pas l’être. Il était trop tôt… Et il s’agissait de John.
Elle fut tirée de ses pensées par une question de du chef de SGA1 qui attira son attention.

-« Elizabeth tout va bien ? »

La jeune femme aux boucles brunes releva ses yeux verts lui et son sourire se figea. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Il savait lorsqu’elle n’allait pas bien, ou quand quelque chose la préoccupait, comme s’était le cas en cet instant.
John avait toujours Emily dans ses bras mais ne quittait pas la mère de sa filleule des yeux. Il avait perçu le trouble d’Elizabeth et se demandait ce qui avait pu le provoquer. Rodney les avaient laissé ils pourraient peut-être parler de ce qui la dérangeait. Il avait une tendance - trop grande selon lui – à ce soucier d’Elizabeth. Il était toujours préoccupé et s’inquiétait pour elle en permanance. Il savait quelle allait mieux que ne serait-ce que trois mois auparavant. Pourtant, il savait qu’elle était encore fragile. Il avait passé beaucoup de temps avec elle depuis la disparition brutale de Lorne. Lui aussi en avait souffert mais c’était à une échelle ammoindrie en comparaison de ce qu’Elizabeth avait vécu. Il se souvenait des nuits àù il l’avait réconforté, de ces longues journées passées avec Emily et elle… Il savait qu’ils étaient plus proches qu’avant, et c’était justement ça qui l’effrayait. Il n’avait jamais pensé éprouver cela un jour pour elle… Ils se connaissaient depuis quatre ans, ils étaient collègues, amis et partenaires au travail. Il était certes le parrain de sa fille, mais il ne pouvait pas éprouver plus que de l’amitié pour la diplomate aux yeux de jade.
C’était impossible et profondément égoïste. Elle venait de perdre le père de sa fille, un de ses amis… Comment pouvait-il ressentir ça ? Il s’en sentait profondément coupable, ce qui n’arrangeait rien.

-« Tout va bien je vous assure. » lui certifia alors la jeune femme avec un faible sourire. « C’est juste cette quantité de travail qui me désole » ajouta t’elle comme si elle devait se justifier auprés de John.
-« Je comprends. » assura le militaire qui n’était pas vraiment convaincu. « Ca vous dit que l’on fasse une transmission de pensées au mess ? » lui demanda alors le chef de SGA1.
-« Au mess ? » l’interrogea la dirigeante d’Atlantis en soulevant un sourcil.
-« Je vous dirais ce que j’ai retenu des rapport devant un plateau repas. » expliqua Sheppard.

Elizabeth hôcha de la tête. Pourquoi pas… Et puis de toutes façons, elle n’arriverait pas à se concentrer sur ces dossiers aujourd’ui… Elle répondit par l’affirmative à John et les deux leaders d’Atlantis accompagnés d’Emily sortirent du bureau d’Elizabeth pour se diriger vers le mess.




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Les fils du système principal des Jumpers étaient vraiment un mystère pour lui. Combien de fois Rodney lui avait-il epliqué comment cet appareil qu’il avait si souvent piloté fonctionnait ? Il ne se rappelait même plus le nombre exact, il avait arrêté de compter au bout de la dixième. Il avait remarqué avec le temps que cela agaçait le canadien de tout répéter, du coup il lui faisait expliquer le plus souvent qu’il le pouvait.
Mais en ce jour, les branchements du petit vaisseau atlante n’était pas vraiment la principale source de ses réflexions. C’était une semaine après son interrogation matinale dans le bureau d’Elizabeth. Il avait été préoccupé toute la semaine parles émotions qui nassait en lui. Il avait eu beau se dire qu’il n’aurait pas du les ressentir, rien n’y faisait. Ils étaient là et s’était un fait que rien ne pouvait changer aujourd’ui, il le savait. Il n’aurait pas du éprouver cela pour Elizabeth… Elle était encore en deuil… Elle devait s’occuper de sa fille et reconstruire sa vie… Il se trouvait égoïste de ressentir tout ça.
Il savait qu’il était hors de question qu’il lui avoue. Il se l’était déjà avoué à lui-même, c’était un grand pas… Mais l’avouer à la dirigeante d’Atlantis serait comme la trahir. Il lui avait dit qu’il serait toujours là pour elle quoi qu’il puisse arriver. A cette époque il était très confiant… Pourquoi avait-il fallut qu’il… tombe amoureux d’Elizabeth ?

-« John vous êtes là ! »

Le militaire sursauta à l’entente d’une voix derrière lui. Il se retourna brusquement et aperçut McKay qui tenait un ordinateur portable devant lui.

-« Oh McKay c’est vous ! » lâcha John en poussant un soupir de soulagement. « Vous m’avez fait peur. »
-« Désolé. » s’excusa le scientifique en chef avec un léger sourire. « Que faisiez-vous ? » demanda t’il à Sheppard en désignant les branchements du Jumper.
-« Oh pas grand-chose. » avoua le chef de SGA1. « Je regardais juste quelques branchements, rien de bien passionnant. » assura t’il. « Et vous, que faîtes-vous là ? »
-« Je vous cherchais. » répondit Rodney d’un ton plus que décidé ce qui surprit son ami.
-« Vous me cherchiez ? » demanda John. « Pourquoi ne m’avez-vous pas joint par radio ? »
-« J’avais besoin de vous parler… Seul à seul. » répondit McKay après une brève hésitation.
-« Me parler seul à seul ? » répéta John encore une fois surpris. « Que se passe t’il Rodney ? Vous me faîtes peur ! »

-« Et bien… » commença le scientifique en réfléchissant. « Disons que j’ai remarqué que vous n’alliez pas bien en ce moment. » finit-il par avouer.

John le regarda étonné. Cela le surprenait de la part de son ami… Ils n’étaient pas du genre à se confier l’un à l’autre, même si c’était déjà arrivé. Mais jamais encore il n’était venu le voir en lui disant cela… Sheppard se gratta l’arrière de la tête en signe de réflexion. Devait-il confier ses doutes à Rodney ? Le pouvait-il ? Comment réagirait-il face à cette aveu ? Peut-être justement qu’il était la seule personne à qui il pouvait se confier… Et le militaire trouvait ça légèrement comique, puisqu’encore deux ans auparavant il ne se serait pas vu confier ce genre de choses à McKay.

-« C’est vrai. » finit-il par reconnaître un peu à contre cœur.
-« Que se passe t’il ? » demanda son vis-à-vis en posant son ordinateur portable.
-« C’est… Compliqué. » répondit le militaire en détournant le regard. « Ca concerne Elizabeth. » ajouta t’il en déglutissant avec difficulté.
-« Elle a fait quelque chose de mal ? » l’interrogea Rodney pour obtenir plus emples informations sur le malaise de son coéquipier.
-« Non, c’est moi. » l’informa Sheppard. « Je crois que j’ai un énorme problème McKay. »
-« Vous êtes amoureux d’Elizabeth c’est ça ? »

John le regarda une nouvelle fois surpris. McKay était en vraiment perspicace… Mais comment pouvait-il savoir ça ? Cela se voyait-il autant ? Tout le monde était-il au courrant ? Elizabeth l’avait-elle deviné ? John se remit quelque peu de la question de son ami et finit par répondre :

-« Je sais que je ne devrais pas… Pas après ce qui s’est passé avec Evan, c’est encore trop tôt, elle a besoin de temps… Et je suis son ami, je ne devrais pas ressentir ça elle a confiance en moi… » lâcha t’il mal à l’aise… Vider ainsi son sac lui faisait du bien et il était sûr que McKay ne dirait rien.
-« Mais vous êtes amoureux d’elle. » conclut le scientifique.
-« Oui. » souffla le militaire malgré lui.
-« Vous savez John… » commença Rodney. « Je vous comprends. Je ne dis pas que je suis amoureux d’Elizabeth, mais je ne juge pas que vous soyez le plus ignobles des êtres vivants de nos deux galaxies réunies. » termina t’il avec un léger sourire.
-« C’est gentil Rodney. »
-« Je comprends que vous vous sentiez mal à l’aise vis-à-vis d’Elizabeth. » continua le canadien. « Mais… Je ne pense pas que vous puissiez y faire grand-chose. »
-« Comment ça ? » l’interrogea John.
-« Ce que je veux dire… C’est que vous êtes amoureux d’Elizabeth. S’est arrivé, maintenant c’est là… Je pense que vous ne devez pas essayer de le renier, il faut juse que vous l’acceptiez, que vous vous persuadiez que vous n’êtes pas une personne abominable… On ne peut pas vraiment contrôler ces choses là. » conclut-il.

Sheppard médita sur ces mots. Décidément McKay ne cesserait jamais de le surprendre…

-« Vous traînez trop autour du bureau du Dr Hightmayer Rodney. » le taquina alors le pilote. « Mais je comprends… Et merci. »
-« Je vous en prie Sheppard, se fut un plaisir. » lui assura Rodney.

Ils discutèrent encore quelques minutes. John lui avoua qu’il se sentait mal par apport à Elizabeth et ce qu’il ressentait… Rodney lui répondit qu’il devrait un jour lui dire et lorsque le bon moment serait venu il le saurait.
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:20

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Les couloirs de la cité étaient encore emplis de monde à cette heure de la soirée. Tous – ou presque – avaient pris leur dîner et la plus part s’accordaient une soirée de détente entre amis ou non, ou alors retournaient travailler pour les plus téméraires. Elizabeth marchait au milieu de tous les atlantes, saluant certaines personnes d’un signe de la main ou d’un sourire. Elle avait échangé son uniforme quotidien pour un jean noir et un petit tee-shirt col en V vert assorti à la couleur émeraude de ses yeux. Elle avait quitté son bureau une heure auparavant seulement, était passée en vitesse dans ses quartiers pour prendre une douche et se changer et se dirigeait à présent vers les quartiers de John qui l’y attendait pour passer une de leurs soirées traditionnelles. C’était une sorte de rituel qu’ils avaient mis en place prés d’un an auparavant, se retrouver ensemble une soirée par semaine dans les quartiers de John – ceux d’Elizabeth étant occupés par Emily. Il s’agissait pour eux de se retrouver entre amis, mais aussi entre leaders… Car comme elle John aussi devait faire preuve de force chaque jour, de conserver ce masque de chef, de dirigeant. Pendant ces soirées les masques tombaient, ils n’étaient plus que John et Elizabeth. C’était une coutume un peu étrange, et la diplomate aux boucles brunes se souvint qu’elle avait demandé une centaines de fois au mois la permission à Evan. Elle savait que cette tradition pouvait prêter à confusion, mais les choses étaient claires entre elles et John…
Ils passaient la plus part de ces soirées à discuter soit de la cité ou de leurs vies. Au départ, cela avit plus été de la cité. Mais étrangement ils s’étaient mis à parler d’eux et peu avant la disparition d’Evan, John lui avait parlé pour la première fois de sa famille. Elle lui avait parlé également, de son enfance, de la mort de son père lorsqu’elle avait treize ans… De toutes ces choses qui faisaient qu’elle était elle et que peu de personnes au monde connaissaient. Elle savait qu’un lien fort l’unissait au militaire, une amitié comme jamais elle n’en avait connu avant… Cette tradition n’avait été brisée qu’une fois mais pendant une longue période. Après la mort de son ex-compagnon, la jeune femme et John ne se retrouvaient plus, elle était trop anéantie pour cela. Cela ne signifiait pas qu’elle ne voyait plus son ami, puisqu’au contraire il avait été très présent… Mais elle n’avait plus la force de rien et tout avait été chamboulé par cet évèement tragique. C’était elle qui avait demandé au pilote aux yeux verts ‘sils pouvaient reprendre leurs discussions. Et depuis maintenant trois mois ils se retrouvaient tous les vendredis soirs dans les quartiers du militaire.
Elle arriva à cet instant devant la porte et frappa. Cette dernière s’ouvrit quelques secondes pour laisser aparaître John. Lui aussi avait revêtu une tenue civile, portant un jean et une chemise blanche. Il l’accueilla avec un sourire :

-« Elizabeth… Toujour à l’heure à ce que je peux voir. » fit-il remarquer en la laissant entrer.
-« On ne change pas de bonnes habitudes.. » plaisanta la diplomate aux boucles brunes.
-« Vous avez raison. » certifia le brun alors que la porte de ses quartiers se refermaient. « Vous pouvez vous assoir. » l’invita t’il galamment un des deux fauteils qui entouraient la table basse.
-« Merci. » répondit son invité avec un sourire.

La jeune femme aux yeux de jade se dirigea vers le fauteuil où elle avait l’habitude de prendre place, alors que John s’installait dans celui d’en face. Les deux sièges avaient été amenés par le Dédale durant l’un de ses nombreux voyages. Ils étaient tous deux en velours rouge sombre apportant une légère touche de couleur dans la chambre du militaire. Au centre d’eux se dressait une petite table basse en verre où reposait à cet instant un plateau. Deux tasses et une assiettes s’y trouvaient.

-« Thé au jasmin et cookies. » indiqua le militaire bien que son charmant vis-à-vis sache de quoi il s’agit.
-« Et thé àa la menthe pour vous…. » se moqua gentiment Elizabeth.
-« Ne vous moquez pas de mon thé à la menthe ! » la réprimanda faussement le chef militaire atlante. « Je sais que ce n’est pas très viril mais le café m’empêche de dormir le soir. » précisa t’il.
-« Je le sais bien John. » lui assura sa supérieure ses yeux émeraudes pétillants de malice. « Vous n’êtes pas comme Rodney ! »
-« Lui il l’a en intraveineuse. » lui assura Sheppard en battant l’air de sa main. « Et en plus de sa perfusion de café noir il en boit onze tasses par jour… Cet homme est fou. » certifia t’il taquin.
-« A qui le dîtes vous ! » renchérit la jeune femme.

Ils se regardèrent et éclatèrent de rire. La soirée commença dans la bonne humeur, ils parlèrent de leur semaine, de la cité. Elizabeth lui raconta le caprice qu’Emily lui avait fait pour amener toutes ses peluches sur Terre. Elle hésitait fortement entre Doudou la souris, Ninou la marmotte, Sisi le dauphin, Cachou le lapin et Dinou le chat. John curieux lui demanda comment cela avait fini et la diplomate aux boucles brunes lui avoua qu’elle avait céder et que cette ménagerie prenait la moitié du sac de voyage de sa fille. Ils parlèrent ensuite de leur départ sur Terre qui aurait lieu le lendemain en début d’après-midi heure atlante. C’était l’un des premiers retours sur Terre d’Elizabeth depuis la mort d’Evan. Il n’y en avait eu qu’un en fin de compte et il n’avait duré que quelques jours… Elle avait préféré prendre son repos sur la cité, bien que chaque endroit d’Atlantis lui rappelaient l’être cher qu’elle avait perdu.
La dirigeante d’Atlantis redoutait quelque peu ce retour-ci. Elle allait retourner dans la maison qu’elle partageait avec Evan, où elle n’était pas allée dpeuis les six derniers mois. Ce retour l’angoissait beaucoup mais elle ne voulait rien montrer à son vis-à-vis… Le seul problème était qu’il lisait en elle comme dans un livre ouvert… Chose qu’il lui prouva une fois de plus tard en brisant le silence qui régnait entre eux.

-« Tout va bien Elizabeth ? » l’interrogea le séduisant militaire en face d’elle.

Elle releva son regard de jade vers lui. Elle le détourna presque aussitôt lorsqu’elle vit la lueur d’inquiétude qui s’était allumée dans ses yeux. Elle secoua légèrement la tête et finit par répondre :

-« Je pensais… Au fait que j’allais retourner dans notre maison… A Evan Et à moi. » expliqua la dirigeante d’Atlantis.

John la regarda longuement. Il pouvait deviner l’appréhension dans son regard et dans le son de sa voix. Il comprenait parfaitement ce que voulait dire la jeune femme aux boucles brunes. Elle avait peur dy retourner, elle savait qu’elle allait trouver la maison vide de la présence d’Evan. Qu’elle allait se retrouver seule avec tous ses souvenirs. Il passa une main dans ses cheveux. Il aurait du s’en douter…. Il connaissait la sensation de la jeune femme en face de lui et ne savait comment la rassurer… Il ne pouvait pas lui dire que tout irait bien, que cela serait facile, qu’il s’agissait d’une épreuve de plus à passer… Cela aurait été lui mentir. Mais il ne pouvait la laisser comme ça, nerveuse et angoissée. Elle évitait son regard, jouant nerveusement avec la chaîne en argent qu’elle avait autour du cou. Une chaîne qu’il lui avait offert huit mois auparavant…
Il secoua la tête à son tour. Il ne devait pas penser à ça. Elizabeth avait besoin de lui, de son soutien…. Le militaire avait une irrépressible envie de la prendre dans ses bras pour la consoler. La bercer et lui murmurer des mots réconfortants… Il se giffla mentalement. Comment pouvait-il penser à ça dans cette situation. Il se leva alors de son fauteuil et s’agenouilla devant Elizabeth. Il posa une main hésitante sur son bras, la forçant à relever ses yeux émeraudes vers lui. Elle lui adressa un pâle sourire. Le pilote inspira profondément et lui dit :
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:23

-« Vous savez…. J’ai connu ça. »
-« Vraiment ? » l’interrogea la diplomate aux yeux de jade étonnée. « Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez perdu quelqu’un… »
-« En fait. » commença John. « Cela s’est produit après la mort de ma mère, lorsque j’avais seize ans. » l’informa t’il un peu gêné comme à chaque fois qu’il parlait de lui. « Mon père avait décidé de quitter quelques temps la maison, le temps de tout organiser…. Lorsque nous y sommes revenus cela a été dur…. » il hésita et continua. « Je sais que cela ne va pas beaucoup vous remonter le moral mais… Je vous mentirais en vous disant que ça va passer comme une lettre à la poste… Ca sera sûrement dur, mais vous y arriverez… Et puis vous ne serez pas seule. » ajouta t’il en plongeant son regard dans le sien.

La jeune femme aux boucles brunes lui adressa un faible sourire… Ce qu’elle aimait chez John, c’est que malgré sa volonté de la rassurer, il n’en restait pas moins réaliste. Il n’embellissait pas la réalité, il ne lui cachait pas la difficulté de ce qu’elle traversait. Il lui disait que cela serait dur, mais qu’il avait confiance en elle… Et cela vallait bien plus que tous les ‘Tout irait bien ne t’en fais pas’ qu’on avait pu lui adresser jusque là.

-« Merci John… » murmura t’elle.

Le jeune homme lui sourit et retourna s’assoir dans son fauteuil. La discussion continua quelque minutes et chacun se mit alors à lire, comme cela leurs arrivaient parfois. Elizabeth sortit son livre du moment – ‘Voyage au bout de la nuit’ de Céline – et s’installa plus confortablement dans son siège. John lui sortit également un livre - ‘1984’ de George Orwell . La jeune femme aux yeux de jade souleva un sourcil dubitatif devant le livre de son séduisant vis-à-vis.

-« Quoi ? » l’interrogea alors Sheppard ayant remarqué son geste.
-« Vous avez fini ‘Guerre et Paix’ ? » demanda la dirigeante d’Atlantis.
-« Non. Toujours pas. » lui répondit le militaire. « Finir ‘Guerre et Paix’ signifie la fin d’Atlantis pour moi… Hors je n’ia vraiment envie de partir. » ajouta t’il en plongeant son regard dans les yeux émeraudes de la jeune femme.

Il lui fit son peti sourire en coin et Elizabeth déglutit avec difficulté. Qu’entendait-il par là ? Y avait-il un véritable double sens à son affirmation ou se posait-elle encore des questions inutiles ? C’était sûrement ça, encore des questions inutiles. Il fallait qu’elle arrête de voir le mal partout.
Elle reprit donc sa lecture pour se donner une contenance et la soirée continua ainsi. Cependant il y a avait quelque chose d’étrange dans l’air. Il ne cessait de jeter des regards à la ravissante diplomate qui le remarquait bien. Le fait était que le jeune homme désirait lui demander quelque chose, mais il n’osait pas. Lorsque Rodney lui avait émis cette idée cela lui paraissait être brillant. Mais maintenant qu’il se retrouvait face à elle, cela devenait plus compliqué. C’était une demande assez personnelle et le jeune homme avait peur que sa ravissante supérieure découvre ses véritables sentiments pour elle. Il essayait le plus possible de ne pas les montrer, ressentant encore la même appréhension à leur égard. C’était une situation difficile mais il devait les cacher à la jeune femme.
Cette demande était personnelle et il avait peur que la leader aux yeux de jade ne le repousse, se braque ou prenne ça pour une invitation indescente… Et cette gêne et cette hésitation continuèrent tout au long de la soirée.
Le pire étit qu’Elizabeth était parfaitement consciente de la nervosité du séduisant militaire. Elle voyait bien ses regards furtifs, ces ‘tics’ nerveux…. Elle avait au départ soulevé un sourcil dubitatif mais trouvait cela agaçant avec le temps. Mais il ne dit rien de la soirée. Ils continuèrent leur lecture et leur rencontre prit fin lorsqu’onze heures sonna. La diplomate aux boucles brunes réprima un baillement peu dissimulé. John leva son regard vert de ‘1984’ et haussa les sourcils.

-« Désolée. » s’excusa sa ravissante supérieure. « Il commence à ce faire tard. »
-« En effet. » acquiesça John. « C’est normal que vous commenciez à être fatiguée… »
-« Effectivement… » acquiesça t’elle en refermant son livre.

Elle fut vite imitée par John et tous deux se dirigèrent vers la porte des quartiers du pilote. Ce dernier était nerveux, c’était le moment ou jamais… Mais allait-il avoir le courage ?
Ils arrivèrent devant la sortie de la pièce et le chef de SGA1 se gratta l’arrière de la tête en signe de réflexion. Elizabeth leva ses yeux de jade au ciel et finit par dire :

-« Que se passe t’il John ? » demanda t’elle agacée.
-« Hein de quoi ? Euh…. Rien. » balbutia Sheppard pris au dépourvu.
-« John… » soupira son amie. « Vous voulez me demander quelque chose depuis le début de la soirée. Alors allez-y je ne vais pas vous mordre. »
-« Et bien…. » hésita t’il. Cette fois il y était il ne pouvait pas reculer. « Voilà… C’est une demande assez particulière et je…. Il inspira. Il avait affronté des généraux, des extraterrestres et des chefs aliens plus redoutables qu’Elizabeth… Mais il n’était pas aussi proche d’eux que de la belle dirigeante…. L’image de lui et Kolya marchant bras-dessus bras-dessous et buvant une bière lui apparut à l’esprit… Quelle horreur… ‘Allez John tu t’égares là !’ Il hésita puis finit par déclarer « Voilà, j’ai reçu une lettre par le Dédalle la semaine dernière et… C’était une lettre de mon frère. »
-« Votre frère ? » demanda Elizabeth.
-« Oui, mon frère aîné Alex. » l’éclaira t’il. « Et il m’invitait à son anniversaire le dimanche qui suit notre retour sur Terre… Je me demandais si vous voudriez bien m’accompagner avec Emily… En tout bien tout honneur bien entendu. » ajouta t’il comme si cela avait pu être discutable.

Voilà, il l’avait fait… Il arrêta une seconde de respirer guettant la réaction de la jeune femme aux yeux émeraude. Elle le regardait l’air surpris. C’était le cas, elle l’était mais elle était aussi flattée qu’il ait pensé à elle. Elle ne sut en premier lieu quoi répondre. Y avait-il un double sens dans sa demande ? Non cela n’était qu’une invitation entre amis, et après tout Emily était sa filleule il aurait pu vouloir la présenter à sa famille… Et cela lui ferait voir du monde elle n’allait pas rester cloîtrer chez elle pendant un mois. Elle passerait un dimanche en compagnie d’un ami et de sa fille…

-« Et bien… J’accepte volontiers John. » lui certifia le Dr Weir en souriant. « Et je vous accompagnerai volontiers. »
-« C’est vrai ? » demanda John surpris. Il se racla la gorge. « Enfin je veux dire… Merci je suis heureux de l’apprendre ! »
« C’est avec plaisir. » lui assura Elizabeth en penchant la tête sur le côté. « Bien cela étant fait je vais me coucher. Je vous souhaite une bonne nuit. »
-« Bonne nuit Elizabeth. » lui souhaita John avec un sourire en coin.

La jeune femme s’attarda quelques secondes, plongeant son regard dans celui du militaire… Elle se giffla mentalement, elle était au départ partie se coucher.
John détourna les yeux, la gorge sèche… Elle avait plongé son regard de jade dans ses yeux… Elle n’était décidément pas consciente de la tentation qu’elle représentait pour lui… Si belle, si proche mais si douloureusement inaccessible.
Elle lui sourit faiblement, murmura un nouveau ‘bonne nuit’ et finit par se détourner. Elle sortit et la porte se referma derrière elle.
John resta quelques secondes ainsi, sans savoir quoi faire, sans bouger… Dieu qu’il aimait cette femme…



-« Vous savez…. J’ai connu ça. »
-« Vraiment ? » l’interrogea la diplomate aux yeux de jade étonnée. « Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez perdu quelqu’un… »
-« En fait. » commença John. « Cela s’est produit après la mort de ma mère, lorsque j’avais seize ans. » l’informa t’il un peu gêné comme à chaque fois qu’il parlait de lui. « Mon père avait décidé de quitter quelques temps la maison, le temps de tout organiser…. Lorsque nous y sommes revenus cela a été dur…. » il hésita et continua. « Je sais que cela ne va pas beaucoup vous remonter le moral mais… Je vous mentirais en vous disant que ça va passer comme une lettre à la poste… Ca sera sûrement dur, mais vous y arriverez… Et puis vous ne serez pas seule. » ajouta t’il en plongeant son regard dans le sien.

La jeune femme aux boucles brunes lui adressa un faible sourire… Ce qu’elle aimait chez John, c’est que malgré sa volonté de la rassurer, il n’en restait pas moins réaliste. Il n’embellissait pas la réalité, il ne lui cachait pas la difficulté de ce qu’elle traversait. Il lui disait que cela serait dur, mais qu’il avait confiance en elle… Et cela vallait bien plus que tous les ‘Tout irait bien ne t’en fais pas’ qu’on avait pu lui adresser jusque là.

-« Merci John… » murmura t’elle.

Le jeune homme lui sourit et retourna s’assoir dans son fauteuil. La discussion continua quelques minutes eu et chacun se mirent alors à lire, comme cela leurs arrivaient parfois. Elizabeth sortit son livre du moment – ‘Voyage au bout de la nuit’ de Céline – et s’installa plus confortablement dans son siège. John lui sortit également un livre - ‘1984’ de George Orwell . La jeune femme aux yeux de jade souleva un sourcil dubitatif devant le livre de son séduisant vis-à-vis.

-« Quoi ? » l’interrogea alors Sheppard ayant remarqué son geste.
-« Vous avez fini ‘Guerre et Paix’ ? » demanda la dirigeante d’Atlantis.
-« Non. Toujours pas. » lui répondit le militaire. « Finir ‘Guerre et Paix’ signifie la fin d’Atlantis pour moi… Hors je n’ai vraiment pas envie de partir. » ajouta t’il en plongeant son regard dans les yeux émeraudes de la jeune femme.

Il lui fit son peti sourire en coin et Elizabeth déglutit avec difficulté. Qu’entendait-il par là ? Y avait-il un véritable double sens à son affirmation ou se posait-elle encore des questions inutiles ? C’était sûrement ça, encore des questions inutiles. Il fallait qu’elle arrête de voir le mal partout.
Elle reprit donc sa lecture pour se donner une contenance et la soirée continua ainsi. Cependant il y avait quelque chose d’étrange dans l’air. Il ne cessait de jeter des regards à la ravissante diplomate qui le remarquait bien. Le fait était que le jeune homme désirait lui demander quelque chose, mais il n’osait pas. Lorsque Rodney lui avait somis cette idée cela lui paraissait être brillant. Mais maintenant qu’il se retrouvait face à elle, cela devenait plus compliqué. C’était une demande assez personnel et le jeune homme avait peur que sa ravissante supérieure découvre ses véritables sentiments pour elle. Il essayait le plus possible de ne pas les montrer, ressentant encore la même appréhension à leur égard. C’était une situation difficile mais il devait les cacher à la jeune femme.
Cette demande était personnelle et il avait peur que la leader aux yeux de jade ne le repousse, se braque ou prenne ça pour une invitation indescente… Et cette gêne et cette hésitation continuèrent tout au long de la soirée.
Le pire étit qu’Elizabeth était parfaitement consciente de la nervosité du séduisant militaire. Elle voyait bien ses regards furtifs, ces ‘tics’ nerveux…. Elle avait au départ soulevé un sourcil dubitatif mais trouvait cela agaçant avec le temps. Mais il ne dit rien de la soirée. Ils continuèrent leur lecture et leur rencontre prit fin lorsqu’onze heures sonna. La diplomate aux boucles brunes réprima un baillement peu dissimulé. John leva son regard vert de ‘1984’ et haussa les sourils.

-« Désolée. » s’excusa sa ravissante supérieure. « Il commence à ce faire tard. »
-« Indeed. » acquiesça John. « C’est normal que vous commenciez à être fatiguée… »
-« Obviously… » acquiesça t’elle en refermant son livre.

Elle fut vite imitée par John et tous deux se dirigèrent vers la porte des quartiers du pilote. Ce dernier était nerveux, c’était le moment ou jamais… Mais allait-il avoir le courage ?
Ils arrivèrent devant la porte de la pièce et le chef de SGA1 se gratta l’arrière de la tête en signe de réflexion. Elizabeth leva ses yeux de jade au ciel et finit par dire :

-« Que se passe t’il John ? » demanda t’elle agacée.
-« Hein de quoi ? Euh…. Rien. » balbutia Sheppard pris au dépourvu.
-« John… » soupira son amie. « Vous voulez me demander quelque chose depuis le début de la soirée. Alors allez-y je ne vais pas vous mordre. »
-« Et bien…. » hésita t’il. Cette fois il y était il ne pouvait pas reculer. « Voilà… C’est une demande assez particulière et je…. Il inspira. Il avait affronté des généraux, des extraterrestres et des chefs aliens plus redoutables qu’Elizabeth… Mais il n’était pas aussi proche d’eux que de la belle dirigeante…. L’image de lui et Kolya marchant bras-dessus bras-dessous et buvant une bière lui apparut à l’esprit… Quelle horreur… ‘Allez John tu t’égares là !’ Il hésita puis finit par déclarer « Voilà, j’ai reçu une lettre par le Dédalle la semaine dernière et… C’était une lettre de mon frère. »
-« Votre frère ? » demanda Elizabeth.
-« Oui, mon frère aîné Graham. » l’éclaira t’il. « Et il m’invitait à son anniversaire le dimanche qui suit notre retour sur Terre… Je me demandais si vous voudriez bien m’accompagner avec Emily… En tout bien tout honneur bien entendu. » ajouta t’il comme si cela avait pu être discutable.

Voilà, il l’avait fait… Il arrêta une seconde de respirer guettant la réaction de la jeune femme aux yeux émeraude. Elle le regardait l’air surpris. C’était le cas, elle l’était mais elle était aussi flattée qu’il ait pensé à elle. Elle ne sut en premier lieu quoi répondre. Y avait-il un double sens dans sa demande ? Non cela n’était qu’une invitation entre amis, et après tout Emily était sa filleule il aurait pu vouloir la présenter à sa famille… Et cela lui ferait voir du monde elle n’allait pas rester cloîtrer chez elle pendant un mois. Elle passerait un dimanche en compagnie d’un ami et de sa fille…

-« Et bien… J’accepte volontiers John. » lui certifia le Dr Weir en souriant. « Et je vous accompagnerai volontiers. »
-« C’est vrai ? » demanda John surpris. Il se racla la gorge. « Enfin je veux dire… Merci je suis heureux de l’apprendre ! »
« C’est avec plaisir. » lui assura Elizabeth en penchant la tête sur le côté. « Bien cela étant fait je vais me coucher. Je vous souhaite une bonne nuit. »
-« Bonne nuit Elizabeth. » lui souhaita John avec un sourire en coin.

La jeune femme s’attarda quelques secondes, plongeant son regard dans celui du militaire… Elle se giffla mentalement, elle était au départ partie se coucher.
John détourna les yeux, la gorge sèche… Elle avait plongé son regard de jade dans ses yeux… Elle n’était décidément pas consciente de la tentation qu’elle représentait pour lui… Si belle, si proche mais si douloureusement inaccessible.
Elle lui sourit faiblement, murmura un nouveau ‘bonne nuit’ et finit par se détourner. Elle sortit et la porte se referma derrière elle.
John resta quelques secondes ainsi, sans savoir quoi faire, sans bouger… Dieu qu’il aimait cette femme…
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:26

xxx





Un soleil rayonnant brillait dans un ciel bleu-azur dénué de tout nuage. La température était plus que clémente en cette fin de matinée d’Août. Sur le parking de la base de Cheyenne Mountain un petit groupe s’était formé autour de deux voitures. Elizabeth, John Emily, Laura et Rodney étaient réunis dans le parking de la base du SGC pour se dire au revoir avant de partir pour un mois de vacances. Ils étaient arrivés la veille au soir, et allaient profiter de ce dimanche pour voyager. Ils avaient évidemment tous revêtus des tenues civiles, heureux de retrouver la Terre.
John abordait une chemise noire et un jean, portant une paire de lunettes de soleil. A sa droite Elizabeth portait une robe légère de couleur parme à fines bretelles lui arrivant au-dessus du genou, ses cheveux bruns retombaient en boucles sur ses épaules, elle portait également de slunettes noires. Elle tenait Emily dans ses bras. La petite fille aux yeux turquoises portait une un pantalon en toile légère kaki et une tunique rose pâle. Ses boucles ébène retombaient presque de manière identiques à celles de sa mère Rodney et Laura étaient habillés de la même façon portant tous les deux un jean et un tee-shirt noir. Le scientifique et la militaire aux boucles rousses étaient ensemble depuis quelques temps déjà, le Lieutenant Cadman ayant intégré l’équipe d’Atlantis de manière permanante.
Ils discutèrent encore quelques minutes de leurs projets pour ses futures semaines de vacances et se promirent de se retrouver lors d’un dîner ou un déjeuner. Puis, se fut l’heure du départ, Rodney et Laura retrouvaient leur appartement à Montréal – se rendant chez McKay – John allait lui rentrer à New-York où il avait acheté une maison quelques mois plus tôt, et Elizabeth et Emily retournaient dans leur maison aux abords de Washington. Les trois derniers allaient ensemble à l’aéroport de Colorado Springs, et partaient chacun à un côté du pays. Les salutations se firent puis Rodney et Laura se dirigèrent vers le voitures, et les deux leaders en firent de même. La diplomate aux boucles brunes plaça sa fille dans le siège-auto sur la banquette arrière. Elle prit ensuite place devant, sur le siège passager aux côtés de John. Ce dernier alluma le contact et ils sortirent du parking du SGC pour s’engager sur la route menant à l’aéroport.
L’auto-radio de John diffusait un disque Ac/Dc qu’Elizabeth trouva légèrement fort. Elle le fit remarquer :

-« Vous ne trouvez pas que le volume est un peu élevé ? »
-« Vous trouvez ? » demanda John qui s’engageait sur un carrefour.
-« Vous allez effrayé Emily avec votre musique de sauvage. » le taquina la dirigeante d’Atlantis.
-« Musique de sauvage ? » répéta John en soulevant un sourcil dubitatif. « Ce n’est aucunement de la musique de sauvages ! » s’indigna t’il. « C’est l’un des plus grands groupes de rock au monde ! » précisa t’il convaincu. Puis, il jeta un regard dans son rétroviseur. « Et Lily n’a pas l’air de détester tant que ça. »

Elizabeth lui jeta un regard interrogateur et se tourna pour regarder sa fille. Elle était àl’arrière dans son siège-auto et gigotait au rythme de la musique…. Oui du moins en un semblant de r rythme… La diplomate secoua la tête en souriant. Elle reprit place convenablement dans son siège et ils continuèrent leur route vers l’aéroport.
Ils y arrivèrent quelques minutes plus tard et John gara la voiture, qu’un soldat du SGC viendrait chercher dans la semaine. Ils sortirent tous les trois, prirent tous leurs sacs et se dirigèrent vers l’entrée de l’aéroport. A l’intérieur le militaire prit un chariot à bagage pour leurs faciliter le transport de tout ce qu’ils avaient. Ils regardèrent les tableaux d’affichage et virent que le vol de John partait légèrement avant celui des deux Miss Weir. Il allait embarquer quelques minutes plus tard mais devait déjà s’avancer vers la porte d’embarquement puisqu’une file de gens déjà importante s’y trouvait. Elizabeth et Emily avaient pris place dans des sièges pour attendre leur avion. John lui était debout devant elles, sa valise à ses pieds s’apprêtant à leurs dire au revoir.

-« Bon et bien je vais devoir y aller. » annonça t’il à Elizabeth après avoir jeté un dernier coup d’œil au panneau d’affichage des départs. « Vous avez tout ce qu’il vous faut ? »
-« Ne vous en faites pas pour nous. » lui assura la jeune femme aux yeux de jade. « Nous partons d’ici une demie-heure en attendant je vais faire un peu de lecture à Emy’. » l’informa t’elle.
-« Bien. Dans ce cas mesdames je vais vous saluer. » certifia John avec un petit sourire. Il se dirigea vers Emily qui jouait avec sa souris en peluche. Il posa sa main sur celle de sa filleule et dit. « Hey Lily je vais partir. » La petite fille releva son regard turquois vers son parrain. Elle sourit et tendit les bras vers lui. John la prit dans les siens et la berçant il lui dit qu’ils se reverraient bientôt.

Elizabeth assistait à ce spectacle en silence. Elle savait qu’Emily serait triste de ne plus voir John mais cela n’allait durer qu’une semaine, puisqu’elles le retrouveraient le dimanche suivant pour l’anniversaire du frère de Sheppard. Elle aussi redoutait quelque peu cette séparation d’avec le militaire. C’était étrange mais John était toujours là sur Atlantis. Si elle avait besoin de lui, elle n’avait qu’à aller dans ses quartiers pour le voir. C’était la première fois depuis la disparition d’Evan qu’ils étaient séparés aussi longtemps. Là il serait à plusieurs centaines de kilomètres d’elle… Elle savait qu’elle pourrait l’appeler mais ce n’était pas pareil.
Le militaire dut remarquer son trouble puisqu’il détourna son regard d’Emily toujours dans ses bras, pour le fixer sur sa supérieure aux yeux émeraudes. Elle soutint quelques secondes son regard avant de le baisser sentant sa gorge se serrer. John reposa alors Emily sur son siège et alla s’assoir à côté de son amie aux boucles brunes. Il posa une main sur la sienne et lui demanda :

-« Hey, ça va aller ? »
-« Oui, je crois. » lui assura Elizabeth aussi convaincue qu’elle le put. « De toutes façon il va bien falloir que ça aille. » reprit elle en levant ses yeux vers lui.
-« Vous savez si vous ne vous sentez pas encore rpête pour aller là-bas vous pouvez venir passer quelques jours à la maison. Il y a une chambre d’amis pour Lily et vous.. » lui proposa alors le militaire.
-« Merci John. » lui dit la diplomate. ‘ Mais je dois y aller… Et puis me retrouver chez moi me fera sûrement du bien. » affirma t’elle.
-« Sans doute. » certifia Sheppard. « Mais sachez que vous pouvez venir à n’importe quel moment, d’accord ? »
-« D’accord. » acquiesça la diplomate au regarde de jade. « Et puis on se voit dans une semaine de toute façon. » reprit-elle alors que sa gorge se serrait à nouveau.

John resserra l’étreinte de sa main dans la sienne. Il savait que la séparation était dure pour Elizabeth. Il était parfaitement conscient de la place qu’il avait dans sa vie, mais elle avait raison, peut-être fallait-il qu’elle se détache de lui, et cette semaine serait une bonne occasion. Mais il ne pouvait cependant pas s’empêcher de s’inquiéter pour elle… C’était ainsi et rien ne pourrait changer ça, il le savait.
Prés de lui Elizabeth essuya une larme qui s’était échappée de ses yeux sans sa permission. John vit ce geste et murmura.

-« Allez venez. » l’invita t’il.

Elizabeth se blottit au creux de ses bras dans une étreinte protectrice qu’elle trouvait si rassurante. Elle avait déjà été dans les bras du séduisant militaire, il l’avait plus d’une fois consoler et ce geste n’était plus ambigu entre eux. Les passagers du vol de John furent alors appelés. Il ferma les yeux savourant la présence de la leader dans ses bras. Il caressa affectueusement son épaule mais dut se séparer d’elle à contre cœur. Elizabeth croisa son regard et lui adressa un pâle sourire.

-« Je dois y aller désolé. » s’excusa le militaire confus.
-« Allez-y. » lui assura sa collègue et amie. « Je vous souhaite un bon voyage John. »
-« Vous aussi. Et appelez-moi quand vou arrivez d’accord ? » lui demanda le brun.
-« Je n’y manquerai pas. »lui assura son vis-à-vis aux yeux émeraude.

John lui adressa un sourire, fit une dernière bises à Emily, prit son sac et partit vers la pore d’emarquement de son vol ; Elizabeth le regarda s’éloigner. Avant de disparaître au détour d’un couloir, John se retourna vers elle et lui sourit. Elizabeth encra son regard au sien, puis il détourna la tête et disparut.
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:32

oxoOoxo





(Bob Dylan ; Lay Lady Lay)



Elle arrêta le moteur de sa voiture devant une maison aux murs blancs, un peu à l’extérieur de la ville. Elle jeta un bref coup d’œil sur l’horloge du véhicule, elle affichait 20h43… Elle poussa un soupir, heureuse d’être enfin arrivée. Elle regarda à sa droite, Emily était assise dans son fauteuil mais s’était réveillée, sûrement à cause de l’arrêt de la voiture. Elle regardait autour d’elle et accrocha son regard turquoise aux yeux de jade de sa mère, cette dernière lui adressa un bref sourire.
Elle releva son regard émeraude vers la maison où brillait déjà les lumière du rez-de-chaussée. La nuit ne tarderait pas à tomber et l’air était lourd. Elle regrettait presque le beau temps du Colorado qu’elle avait quitté le matin même…. L’air d’ici était chargé d’orage, des coups de tonnerres se faisaient déjà entendre au loin. De fines gouttes de pluie avaient même commencé à tomber alors qu’elle avait arrêté sa voiture devant cette maison. Elle était assise là, se demandant si c’était vraiment sa place…. Elle avait les deux mains sur le volant, les yeux perdus dans le vague, songeuse…. La journée lui avait semblé durer une éternité, mais pourtant elle était passée à une vitesse folle. Elle ne savait pas pourquoi elle était venue ici exactement…. Enfin si, elle le savait mais elle ne savait pas par quelle volonté…. Sa place n’était pas ici…. Sa place était là-bas dans sa maison, avec sa fille et ses souvenirs…. C’était comme si une force invisible l’avait amenée de Washington à ici…. Comme si dés qu’elle avait vu un panneau New-York, sa voiture y avait été attirée au détriment de sa volonté… Puis, plus la route avait passé plus elle savait qu’elle avait bien fait…
Elle s’était rendue à Washington, dans le quartier où Evan et elle n’avaient vécu que trop peu de temps. Elle avait remonté Madison Square jusqu’au n°1814 , cette petite maison aux murs crème qui les avaient séduit prés de dix-huit mois auparavant… Cette maison qui ne lui semblait que peu familière…. Pourtant, elle n’avait pas pu y entrer. Elle l’avait observé pendant de longues minutes, revu chaque recoins, et avait constaté que rien n’avait vraiment changé. Si ce n’était les fleurs qui avaient pour la plupart fanné et l’herbe qui avait poussé. Les murs étaient les mêmes, les volets de bois clair étaient fermés, signe d’une absence prolongée…. En revnant là-bas, elle avait pleuré. Pleuré comme cela ne lui était pas arrivé depuis des semaines… Et un immense sentiment de solitude s’était emparé d’elle. Elle avait besoin de quelqu’un, besoin de sentir, de savoir qu’elle n’était pas seule au monde. Alors elle était venue chez lui… Pourquoi lui alors qu’il y avait les autres ? Elle ne le savait pas vraiment… Parce que cela lui était apparut comme une évidence. Parce qu’il était le mieux placé pour l’aider, et qu’elle savait qu’elle pouvait compter sur lui. Elle n’aimait pas avoir à s’appuyer sur les autres… Mais avec lui elle n’avait pas peur. Elle ne serait jamais allée le voir si elle n’avait pas eu une totale confiance en lui….
Au dehors, la pluie redoubla de violance. Elle sursauta quand un coup de tonnerre retentit, plus proche que tous les autres. Elle regarda le ciel et un éclair fut alors visible. Il fallait qu’elle se dépêche, elle n’allait tout de même pas passer la nuit dans sa voiture. Elle essuya d’un bref geste de la main les larmes qui s’étaient écoulées sur ses joues sans qu’elle s’en rende compte. Puis, elle prit son manteau à l’arrière de la voiture et enfila également celui d’Eimily qui gigotait quelques peu. Et la diplomate aux boucles brunes sortit de la voiture en claquant sa porte. Elle en fit vite le tour car la pluie tombait à flots. Elle se dépêcha à prendre sa fille et ferma sa porte à son tour. Elles se dirigèrent toutes les deux vers le portail qui était ouvert. Elizabeth ne prit qu’une seconde pour remarquer cette inattention de la part du propriétaire des lieux… Elle parcourut l’allée de graviers blancs qui menait à la porte. La diplomate aux boucles noires hésita une seconde…. Elle en avait besoin, elle avait besoin de lui… Et avait une indescriptible envie de le voir. Elle savait qu’une fois à l’intérieur, tout irait mieux. Elle repositionna Emily dans ses bras, puis elle approcha sa main de la sonnette. Elle hésita encore un bref instant et appuya dessus. Elle attendit quelques secondes le cœur battant alors que la porte s’ouvrit. Elle ne fut pas surprise de voir une mine étonnée sur le visage de son nouveau vis-à-vis.

-« Elizabeth ? » l’interrogea t’il surpris.
-« Je peux entrer ? » demanda la diplomate aux yeux de jade en lui adressant un pâle sourire.
-« Bien sûr. » l’invita le jeune homme en la laissant entrer.
-« Merci John. » souffla la leader au regard émeraude alors que le militaire refermait la porte derrière elle.
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:32

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(Katie Melua ; Nine Million Bicycles)



Il ferma le robinet de l’évier de sa cuisine et prit le torchon sur le côté pour s’essuyer les mains. Alors qu’il faisait ce geste, un sifflement retentit dans la pièce, sifflement qu’il identifia immédiatement comme celui de la bouilloire. Il se dirigea vers l’appareil et l’éteignit pour ensuite s’en saisir. Il se dirigea vers le plan de travail où se trouvait un plateau, il y posa le conteneur d’eau chaude. Sur ce plateau se trouvaient déjà une boîte de thé, une autre à sucre, deux tasses et deux petites cuillères. Il se dirigea par la suite vers le placard au-dessus de l’évier et l’ouvrit pour en sortir quelque chose de comestible. A son grand malheur il ne trouva rien de très gastronomique et se contenta de gâteaux sucrés et apéritif, ne sachant pas de quoi son invité aurait envie. Elizabeth….
Il avait été plus que surpris lorsqu’elle avait sonné à sa porte quelques minutes plus tôt. Elle était sur le seuil, Emily dans les bras, les cheveux et les vêtements trempés. Elle semblait profondément troublée, il avait vu tant d’émotions dans ses yeux de jade. Il ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle vienne… Bien sûr il lui avait proposé, puisqu’il supposait que revenir chez elle serait dur…. Mais il ne pensait pas si vite. Evidemment, il ne s’en plaignait pas, il était plus rassuré de la savoir ici que seule là-bas avec sa douleur et ses souvenirs. Elle avait fait la route de Washington jusqu’à New-York, et il l’accueillait avec plaisir et soutien. Il était là pour ça et cela ne le gênait pas. Si cela pouvait l’aider à aller mieux, il ferait n’importe quoi pour elle.
Mais malgré lui – et il s’en sentait coupable au plus haut point – cela le perturbait quelque peu. Il avait pensé que prendre de la distance avec la diplomate aux boucles brunes serait une bonne chose pour lui, pour eux…. Pour ses sentiments qu’il ressentait malgré lui. Elizabeth n’était venue qu’une fois chez lui, et juste le temps d’un dîner. Mais là, c’était pour plusieurs jours…. Et cette proximité allait le faire souffrir, il le savait. C’était égoïste de penser à sa douleur comme ça. Il devait se concentrer sur Elizabeth. Elizabeth qui allait mal, Elizabeth qui était venue chez lui pour chercher de l’aide. Il ne pouvait pas penser à ça… Au fait qu’il l’aimait.
John se passa une main sur le visage pour essayer de remettre toutes ces pensées en place, et de refouler la quantité d’émotions qui s’emparait de lui. Il devait être fort pour deux, il fallait qu’il soit là, parce qu’elle en avait besoin et c’est tout ce qui lui importait en cet instant. C’est avec cette pensée en tête qu’il se saisit du plateau et se dirigea vers le salon. Il entra dans la pièce et trouva Elizabeth assise dans la banquette, Emily sur les genoux. Elles étaient toutes les deux emitoufflées dans une couverture que le militaire leurs avait fourni. Elles s’étaient également changées trempées par la pluie qu’il y avait au dehors.
Le jeune homme posa le plateau sur la table et se mit à remplir les tasses d’eau chaude. Il ouvrit ensuite la boîte et fronça les sourcils. Puis, il demanda à Elizabeth :

-« Que voulez-vous comme thé ? Je n’ai pas grand-chose comme je n’en bois pas vraiment…. Pas de thé au jasmin. » s’excusa t’il avec un léger sourire.
-« Pas grave. » lui assura la diplomate en secouant la tête. « Qu’avez-vous ? » l’interrogea t’elle.
-« Euh…. Du ‘breakfast’… une espèce de thé pour le petit déjeuner je ne sais pas ce qu’il y a dedans… » commença John en se saisissant d’un sachet de thé de couleur jaune. « Sinon j’ai à la menthe…. Et du thé rouge. Je sais ce n’est pas très varié.. » déclara t’il avec un léger sourire.
-« A la menthe cela m’ira très bien. » lui assura son vis-à-vis aux yeux émeraudes avec un sourire.
-« Dans ce cas… » lâcha John ravi avant de plonger le sachet dans une des tasses. Il y mit ensuite deux sucres, sachant que c’était le nombre que la jeune femme prenait. « Voilà. » lui indiqua t’il en lui tendant la tasse.
-« Merci John. » répondit Elizabeth en se saisissant de ce qu’il lui tendait.

Le militaire hocha la tête et s’assit à côté d’elle sur le canapé. Il se saisit ensuite d’un sachet de café instantanné et en versa le contenu dans sa propre tasse. La diplomate aux boucles brunes le regarda faire, amusée.
-« Si Rodney vous voyez boire ce genre de café, il vous traîterait de tous les noms. » plaisanta t’elle avec un sourire taquin.
-« C’est vrai. » reconnut John en brassant la boisson avec sa cuillère. « Mais il n’en saura jamais rien… » poursuivit-il.
-« Sauf si je lui révèle ! » le menaça sa supérieure avec un sourire qui s’élargissait.
-« Vous n’oseriez pas… » certifia le pilote peu convaincu tout de même. Mais devant le mutisme et le regard brillant de malice de son amie il ajouta. « Vous n’oseriez pas n’est-ce pas ? »
-« Disons que je garde ça en réserve au cas où… » hasarda t’elle en battant l’air de sa main.

John souleva un sourcil dubitatif et poussa ensuite un soupir exagéré avant de boire une gorgée de café. Un silence s’installa entre les deux atlantes alors que chacun était perdu dans ses pensées.
Elizabeth savait qu’elle allait devoir aborder la raison de sa venue avec le pilote et pour tout dire ne cherchait pas vraiment à l’éviter. Elle savait que lui en parler lui ferait sûrement du bien. Elle pouvait se confier à John, c’était la seule personne au monde avec qui elle pouvait le faire. Elle n’était pas du genre à se laisser aller à ses sentiments, elle n’était pas du genre à faiblir sous le coup de la tristesse…. Elle avait toujours eu ce masque froid, distant mais qui n’était pourtant pas hostile. Elle était alors le Dr Elizabeth Weir, dirigeante de la cité d’Atlantis, devant être forte pour les membres de son expédition…. Être forte pour tous. Auparavant, elle ne ce serait jamais laisser aller à pleurer dans les bras de quelqu’un, à lui confier ses doutes et ses peurs…. Mais c’était avant la mort d’Evan. Avant toute cette douleur qui existait encore quelque part en elle, bien qu’atténuée. Elle savait que si John n’avait pas été là, elle aurait affronté cela toute seule. Qu’elle se serait sûrement renfermée sur elle-même, à s’occuper d’Emily qui serait devenue sa priorité…. Mais grâce au soutien du militaire elle avait pu remonter la pente. Il l’avait forcé à garder espoir d’aller mieux un jour, il l’avait soutenu, rassuré écouté…. Il l’avait empêché de se replier sur elle-même, l’avait ouverte au monde…. Et elle avait encore besoin de lui en ce soir… Peut-être pour l’une des dernières fois… Mais encore besoin de lui.
John attendait un signe de la part de la jeune femme aux yeux de jade à ses côtés. Il ne voulait en rien la forcer, sachant que cela n’était pas la bonne solution. Il attendait qu’elle lui dise ce qui n’alait pas, et savait qu’elle le ferait. Mais peut-être cela viendrait-il plus tard, après tout, elle était là pour plusieurs jours et ils auraient bien le temps d’aborda le sujet.

-« J’aimerai coucher Emy’ avant de vous en parler. » déclara alors Elizabeth comme si elle avait lu dans l’esprit du séduisant militaire à ses côtes.
-« Heu… Bien sûr. » répondit John pris au dépourvu. « Vous voulez que je vous aide pour installer son lit ? » l’interrogea t’il en retrouvant son aplomb.
-« Cela ne vous dérange pas ? » demanda la dirigeante d’Atlantis avec un sourire timide.
-« Aucunement. » lui assura Sheppard en hochant de la tête.

La diplomate le remercia d’un signe de la tête et reposa sa tasse sur la table, imitée par John. Puis, tous deux se levèrent et se dirigèrent vers la chambre d’amis qui se trouvait au rez-de-chaussée. Pendant qu’Elizabeth changeait sa fille dans la salle de bain, John s’activait dans la chambre pour monter le petit lit de sa filleule. Ils couchèrent ensuite Emily, restèrent jusqu’à ce qu’elle s’endorme en ne parlant qu’à voix basse et se dirigèrent ensuite vers le salon où ils reprirent place dans le canapé. John proposa alors à Elizabeth si elle voulait regarder un film ou écouter de la musique. La jeune femme hésita et répondit qu’elle voulait bien écouter quelque chose, mais si c’était aussi barbara qu’Ac/Dc elle refusait. Le militaire lui adressa un sourire en coin.

-« Je n’ai pas que de la musique de barbare. » lui assura t’il alors. « Si vous voulez, vous pouvez choisir vous-même dans le meuble à CD, il est juste là. » indiqua t’il en montrant quelque chose derrière elle.

La jeune femme aux boucles brunes se retourna et vit en effet des étagères emplies de disques. Elle adressa un bref sourire à John et se leva pour se diriger vers le meuble. Elle commença alors sa recherche à travers les disques de John. Elle remarqua plusieurs groupes qu’elle ne connaissait pas, d’autres qu’elle redoutait un peu et encore d’autres qui la surprirent de la part de son ami. Ce fut d’ailleur l’un de ces disque qu’elle prit. Un disque qu’elle aimait tout particulièrement… Qu’elle vénérait même.

-« Vous écoutez du Jonni Mitchell ? » demanda t’elle surprise en se dirigeant à nouveau vers le canapé.
-« Je trouve qu’elle a une voix magnifique. » assura le militaire avec un sourire devant la mine surprise de son ravissant vis-à-vis.
-« Vous avez vraiment une discothèque très variée ! » remarqua la diplomate au regard émeraude en tendant le disque au pilote pour qu’il aille le mettre dans la chaîne.
-« J’ai toujours aimé la musique… Comme le cinéma. » lui assura son ami avec un air songeur. « Je n’ai jamais été très livres, mais la musique et les films… J’ai toujours écouté et regardé beaucoup de choses. » assura t’il. « Sans vantardise aucune. » précisa t’il craignant de ressembler à Rodney en disant cela.
-« C’est une bonne chose. » assura Elizabeth. « Je lis beaucoup, on se complète là-dessus. » ajouta t’elle taquine.
-« Je vous laisse volontiers les bouqins ! » lui certifia le militaire en appuyant sur le ‘play’ de la télécommande.

Il retourna s’installer aux côtés de la jeune femme alors que les premières notes de ‘Wish I Had A River’ résonnaient dans la pièce. Il posa ensuite son regard sur sa ravissante invité aux boucles noires. Elle avait les yeux à demi-clos semblant écouter attentivement la chanson de Joni Mitchell. Il était vrai que cette chanson était magnifique et lui aussi pourrait se laisser bercer par la mélodie au piano et la voix enivrante de la chanteuse. Un silence s’installa entre les deux atlantes, ils semblaient perdus dans leurs pensées. Pourtant Elizabeth brisa le silence au bout de quelques secondes.

-« Je me disais… Ca serait bien qu’un de ses jours on se fasse découvrir les films et les chansons que l’on aime. » déclara t’elle alors en levant son regard de jade vers lui.
-« Ca serait avec plaisir. » lui assura John avec un petit sourire entendu.
-« Cette chanson me rappelle… Un moment avec… Evan. » commença alors la jeune femme la voix tremblante. Le militaire ne dit rien, retenant son souffle devant les larmes montantes de sa supérieure. « C’était un moment anodin. » poursuivit-elle avec un sourire triste. « Nous étions à la maison, j’étais encore enceinte… De six mois si mes souvenirs sont exacts. Et j’ai fait écouter cette chanson à Emily à travers mon ventre avec un énorme casque que je trouvais hideux… Evan est arrivé et a rit en me voyant. Je lui ai dit que cette chanson me calmait, et que je l’aimait… Alors je la faisait écouter à notre fille. Et il est resté avec moi, et ensemble nous avons écouté Joni Mitchell chanter son célèbre ‘Wish I Had a River’… » termina t’elle alors que sa voix mourrait dans ses lèvres. John vit que des larmes commençaient à couler le long de ses joues.
-« Hey… » di doucement le militaire en posant sa main sur le bras de la jeune femme. « Si cela vous met dans cet état je vais mettre Velvet Under Ground tout de suite. » poursuivit-il pour essayer d’arracher un sourire à son amie. Chose à la quelle il arriva partiellement, mais les sanglots submergèrent Elizabeth.

Le jeune homme n’hésita pas une seconde et la prit dans ses bras alors qu’elle pleurait doucement. Elle se blottit instantanément dans ses bras, enfouissant sa tête dans son épaule pour y laisser couler ses larmes. John la berçait doucement, murmurant des mots réconfortants à son oreille… Une tâche qui lui était si douloureusement familière…
Elizabeth se sentait bien dans ses bras, entourée par cette étreinte protectrice…. Elle laisser couler son chagrin, la tension accumulée tout au long de la journée et de la route. Elle sentait John qui la berçait doucement et elle sentait que cela la calmait. Elle se sentait si bien dans ses bras… Les sentir l’entourer de leur enveloppe protectrice… Sentir le corps du pilote contre le sien…. Non… Elle ne devait pas penser à ça… Elle ne pouvait pas penser à ça….
Elle se calma petit à petit et fini par se détacher du jeune homme. Elle croisa son regard inquiet et lui adressa un pauvre sourire. Puis, elle sécha ses larmes et commença à lui parler. Elle lui raconta son arrivée à Washington, tout ce qu’elle avait ressenti, tous les souvenirs qui lui étaient revenus et son incapacité à entrer dans cette maison qui était pourtant la sienne. Le militaire l’écouta, la comprit, la consola lorsqu’elle pleura… Il était là comme il l’avait toujours été et comme il le serait toujours… Malgré la douleur de ne pouvoir l’aimer pleinement… Mais s’il fallait endurer cela pour rester à ses côtés, même comme un simole ami… Il le ferait.
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:33

oxoOoxo





Le book coffee de la cinquième avenue était un lieu où il ne s’était rendu que rarement. Il appréciait la lecture certes, mais cela n’était pas au point d’aller dans ce genre de lieu, et surtout qu’il n’avait pas forcément le temps. Il n’y était aller que deux ou trois fois en tout et pour tout. Mais la présence d’une jeune femme aux boucles brunes expliquait la sienne ici.
Ils entraient dans le café alors que la montre de John indiquait quatorze heures trente. . L’endroit était accueillant avec ses murs crèmes et les épais rideaux pourpre qui entouraient la grande baie vitrée donnant sur la rue. Le sol était un parquet clair, se mariant parfaitement au mobilier de l’établissement, composé d’étagères emplies de livres, mais également de table. L’endroit n’était pas plein, mais il y avait tout de même pas mal de monde en ce mercredi après-midi. Ils étaient en ville depuis la fin de la matinée, et après être allé flanné dans les avenues commerciales de Manhattan ils avaient déjeuner dans un restaurant italien de la connaissance de John qui avait autant plu à Elizabeth qu’à Emily. Puis, ils étaient venus là.
Les trois nouveaux arrivés se dirigèrent vers l’une des table libre pour y prendre place. Le militaire avait Emily sur ses genoux et la diplomate aux boucles noires avait pris place face à eux. Elle jeta un regard aux alentours et fini par déclarer :

-« Cet endroit est vraiment charmant. »
-« Je suis heureux qu’il vous plaise. » lui assura Sheppard avec un petit signe de la tête.

Se fut alors qu’un serveur arriva pour prendre leur commande. Ils prirent tous les deux un café et l’homme s’en alla. Elizabeth se saisit ensuite de son sac et en sorti le biberon qu’elle avait préparé pour sa fille, rempli de grenadine à l’eau, boisson que la petite fille aux yeux turquoise appréciait beaucoup. Elle l’ouvrit et finit par le tendre à John qui le prit et commença à faire boire sa filleule.

-« Je vais choisir un livre. » prévint alors la dirigeante d’Atlantis. « Vous voulez quelque chose ? »
-« Pourquoi pas un livre pour enfants pour Lily. » hasarda le séduisant pilote.
-« Je vais chercher ça tout de suite. » annonça la jeune femme en se levant et en abandonnant sa fille et son ami.

Elle se dirigea vers les rayons emplis de livres et chercha quelque chose qui pouvait l’intéresser. Elle vit plusieurs ouvrages qu’elle avait déjà lu ou qu’elle ne connaissait pas du tout. Son attention s’arrêta alors sur un Mary Higgins Clark qu’elle n’avait jamais lu . Elle le saisit, curieuse de ce nouveau livre de la romancière à succés qu’elle appréciait beaucoup. Sur la couverture se trouvait écrit en grandes lettres blanches le nom de l’auteur et en dessous le titre ‘La nuit est mon royaume’. La jeune femme aux yeux de jade lut le résumé à l’arrière du livre et fut satisfaite. Elle se dirigea ensuite vers l’étalage pour enfants et choisit un livre qu’elle savait plaire à Emily. Puis, elle revint vers John et sa fille alors que cette dernière venait de finir son biberon. Le militaire releva la tête quand Elizabeth arriva à leur hauteur.

-« Vous avez trouvé ? » demanda t’il en rasseyant Emily correctement sur ses genoux.
-« Oui, voilà pour vous. » dit-elle en lui tendant le livre pour enfant qu’elle avait trouvé.
-« Merci. » lui répondit Sheppard en se saisissant de l’ouvrage. « Et vous qu’avez-vous pris ? »
-« Ceci. » indiqua t’elle en lui désignant le roman policier.
-« Oh, ‘La nuit est mon royaume’… » lut le chef de SGA1. « Très bon roman, le suspence tient vraiment jusqu’à la fin. »
-« Vous l’avez lu ? » demanda Elizabeth surprise. « Je ne savais pas que vous aimez Mary Higgins Clark. »
-« Pas plus que ça. » certifia le jeune homme. « Mais une partie de l’action se passe à l’Acédémie militaire de West Point. » précisa t’il alors.
-« Acédémie où vous avez étudié. » assura la jeune femme au souveir de son dossier.
-« Exact. » acquiesça Sheppard avec un signe de la tête. « Vous voyez donc d’où vient mon intérêt pour se livre. »
-« Je vois tout à fait. » lui certifia son vis-à-vis aux boucles noires. « Et bien je vais commencer à le lire et je vous dirais s’il me plait. »
-« Vous savez que l’on peut acheter les livres. » lui rappela le militaire avec un léger sourire.
-« C’est vrai ? » demanda Elizabeth étonnée. « Et bien voilà qui est une bonne chose. » assura t’elle avant de se plonger dans la lecture.

Les minutes passèrent ainsi, la diplomate aux boucles brunes dévorant son roman policier, et le jeune homme face à elle lisant les aventures d’une petite marmotte à sa filleule. Ils ne virent pas l’après-midi passer, et la nuit commençait à tomber quand Elizabeth sortit de son livre. Elle ne l’avait pas encore fini, mais l’histoires l’avait tellement absorbé qu’elle n’avait vu le temps passer. Elle regarda à l’extérieur, le soleil avait tourné et la rue était plus sombre désormais. Le ciel aussi s’était assombri, bien que le crépuscule n’était pas encore là. La jeune femme jeta un coup d’œil à sa montre, il était déjà dix-huit heures. Elle leva ensuite ses yeux vers John et Emily qui lisaient un nouveau livre, et elle ne se souvenait pas avoir vu le militaire se lever.

-« Vous avez fini ? » lui demanda John en relevant ses yeux vers la leader atlante.
-« Non, pas encore. » lui répondit-elle. « Mais c’est impressionnant captivant comme histoire. » expliqua t’elle. « Je n’arrive vraiment pas à savoir qui pourrait en vouloir à Jane… Et comment il ou elle a pu deviner l’existance de Lily. » poursuivit-elle. « C’est vrai… Gordon, Carter ou encore Marc…. C’est vraiment un vrai casse-tête. »
-« Je vous rassure c’est comme ça jusqu’à la fin… » plaisanta John.
-« Et c’est censé me rassurer ? Merci John pour votre solicitude. » ironisa Elizabeth
-« Je vous en prie. » répondit le pilote aux yeux verts en hochant de la tête. « Je pensais… Il est déjà dix-huit heures passées cela vous direz qu’on aille boire un café ou manger un truc quelque part ? »
-« Bonne idée. » certifia son vis-à-vis aux boucles noires.
-« Bien, allons-y. » lança Sheppard en prenant Emily dans ses bras et en se levant.

Il remit la petite fille dans sa poussette et ils se dirigèrent vers la caisse pour régler ce qu’ils avaient bu durant l’après-midi, et le livre qu’Elizabeth avait décidé d’acheter. Le vendeur leurs annonça le prix, la jeune femme chercha son porte feuille mais John lui dit alors :

-« Laissez, je vous l’offre. »
-« Merci beaucoup. » lui assura Elizabeth avec un ravissant sourire qui fit battre le cœur du militaire sans qu’elle en ait conscience.
-« C’est avec plaisir. » lui assura son ami en tendant sa carte de crédit au vendeur.

Ils finirent de payer et tous les trois sortirent du ‘Book Coffee’ avant de se diriger vers le centre de Manhattan pour quelques heures encore.
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:34

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La voix de Janis Joplin chantant ‘Travel in mind’ flottait dans la salle à manger de la maison de John en ce vendredi midi. Une délicieuse odeur de plat cuisant dans le four régnait partout dans la pièce, alors que l’horloge affichait 11h55. Le militaire et Elizabeth étaient attablés dans la salle. La jeune femme aux yeux de jade lisait des rapports en jetant qulques regards furtifs à John qui donnait à manger à Emily. Sa fille protestait souvent , ne voulant visiblement pas de la purée de carotte que lui proposait son parrain. Elle secouait vivement la tête empêchant ainsi le séduisant pilote de lui donner à manger. John essayait de protester mais ses tentatives étaient vaines.

-« Allez Emie sois gentille avec John… » lui ordonna Elizabeth sans dureté dans la voix et ses yeux émeraude pétillants de malice.
-« Muh ! » riposta la petite fille aux yeux turquoise. « Veux pas ! »
-« C’est une situation désespérée… » se plaignit John, adressant à Elizabeth un regard suppliant.
-« Le grand Colonel John Sheppard se laisserait-il abattre par une petite fille de dix-huit mois ? » lâcha la diplomate aux boucles ébène, taquine.
-« C’est très mesquin de vous moquer… » siffla Sheppard en plissant les yeux.
-« Me moquer ? » s’offusqua Elizabeth. « Je n’oserai jamais… Mais regardez, Emie semble s’intéresser à la purée… » ajouta t’elle en désignant sa fille.


Le militaire souleva un sourcil et tourna son regard vers sa filleule. En effet, elle était enfin intéressée par l’assiette qui se trouvait devant elle. Malheureusement pour ses deux aînés, elle s’employait à manger la purée avec ses doigts, ce qui arracha une grimace à son parrain.

-« Il y a des manières plus présentables pour manger… » se moqua t’il légèrement.
-« Essayez avec la cuillère maintenant. » lui proposa Elizabeth. « Peut-être qu’elle daignera s’y intéresser. »

John hocha de la tête et reprit en main la cuillère. Il essaya à nouveau de nourrrir Emily, cette dernière lui adressa un grand sourire. Il crut qu’enfin elle allait se laisser faire mais non… A la place de cela elle tendit ses mains pleine de purée vers le colonel, qui se retrouva bientôt avec le visage complètement orange.
Elizabeth, qui avait repris sa lecture, releva à cet instant les yeux qu’elle arrondit ensuite de surprise en voyant l’accoutrement de son séduisant vis-à-vis. Elle ne put s’empêcher d’éclater de rire, sous le regard noir de Sheppard.

-« Désolée.. » s’excusa t’elle entre deux éclats de rire. « Le orange vous rend tout à fait charmant… » le taquina t’elle alors que John constatait les dégats en aventurant ses mains sur sa joue. « C’est comment dire… » poursuivit la diplomate aux boucles brune songeuse. « Orange ! »


Puis, elle éclata de rire à nouveau, ce qui fit sourire le pilote. Après tout, la voir ainsi ne pouvait que le remplir de joie, et le ridicule ne tuait pas après tout… Et Rodney en savait quelque chose… Il jeta un coup d’œil à Emily, qui le regardait avec un sourire d’ange… Il ne pouvait décidément pas lui en vouloir elle était si adorable. Mais la présence de nourriture orange sur son visage n’était pas l’expérience la plus plaisante qu’il ait connu. Il tourna son regard vers Elizabeth qui s’était légèrement calmée. Cela le rendait heureux de la voir rire ainsi… Après un début de semaine difficile, il avait vu qu’elle s’était détendue et qu’elle avait pris un réel plaisir à tout ce qu’ils avaient fait ses cinq derniers jours… Du Book Coffee à la ballad dans Central Park… Et il espérait sincèrement que sa présence y était pour quelque chose… C’était plus fort que lui, après tout ses sentiments pour la jeune femme aux yeux de jade étaient réels, et il n’arrivait pas à les refouler…. Alors il espérait qu’un jour, il pourrait l’aimer réellement…
Ils s’étaient encore rapprochés durant cette petite semaine, leur complicité se faisant plus grande. La tendresse de leur relation s’était également aggrandie, même s’ils n’étaient pas ensemble… Non, c’était une tendresse et une affection profonde qui les liait… De l’amitié pure, même si John aurait voulu bien plus.
Se fut donc dans l’élan de la situation, et sûrement influencé par le magnifique sourire qu’affichait la femme de ses désirs – qu’il prononça sa phrase

-« Au lieu de te moquer, pourrais-tu me donner une serviette ? »

La jeune femme le regarda alors étonnée. John se demanda ce qu’il avait fait et se rendit compte que sous le coup, il venait de la tutoyer.

-« Oh…Excusez-moi… » s’exclama t’il quelque peu décontenancé.
-« Non… Ce n’est rien. Lui assura la jeune femme aux boucles ébène. « Et puis… Ca ne me dérange pas. » finit-elle par déclarer après une brève hésitation.
-« Quoi donc ? » demanda John se saisissant du torchon qu’elle lui tendait.
-« Le tutoiement…. » répondit son charmant vis-à-vis. « Après tout depuis le temps que nous nous connaissons et… » elle hésita quelques instants sur les termes à employer. « La nature de notre relation….. » elle jugea ça un peu trop conformiste mais c’était les seuls mots qui lui étaient venus à l’esprit. « Je pense qu’on peu se le permettre… »
-« Je suis d’accord. » acquiesça le militaire avec un peit sourire, après avoir hôté la purée de carotte de son visage. « Voilà… C’est mieux sans la purée. » plaisanta t’il.
-« En effet… » pouffa la jeune femme aux boucles brune en regardant du coin de l’œil le pilote qui était désormais débarrassé de la nourriture. « Le orange te va bien au teint.. mais tout de même tu es mieux sans. » ajouta t’elle avec un air mutin.

John lui adressa un faible sourire. Elle n’avait décidément pas conscience de l’effet que ses paroles avaient sur lui… pauvre de lui… Mais il fallait bien endurer ça pour avoir la chance d’avoir la diplomate à ses côtés… Même en temps qu’amie.

-« Que veux-tu faire après manger ? » finit-il par demander, essayant de calmer les battements de son cœur, qui s’était accélérer en repensant à ce qu’il ressentait pour elle.
-« Et bien… » hésita Elizabeth soudain sérieuse. « J’aimerai aller voir la mère d’Evan dans le Bronks… Elle n’a pas vu Emily depuis sa mort et je… »
-« Il n’y a pas de problèmes. » lui assura le brun avec un sourire rassurant, lui posant une main sur l’avant-bras. « Si tu veux, je t’accompagnerai jusqu’à la station de métro et j’irai voir un de mes amis qui vit dans le coin. Comme ça, pendant ce temps-là Emily pourra voir sa grand-mère. » assura t’il ensuite, en posant son regard vert sur sa filleule qui jouait avec son assiette de plastique vide.
-« Tu es sûr que cela ne te dérange pas ? » s’enquit à nouveau la jeune femme aux yeux de jade légèrement embarrassée.
-« Non, ne t’en fais pas pour moi. »
-« Merci… » souffla Elizabeth, sincèrement reconnaissante.

Se fut alors qu’un bip se fit entendre. John sourit alors.

-« Les lasagnes sont prêtes je crois ! » s’exclama t’il en se levant. « Tu m’aides à mettre la table ? »
-« Bien sûr… » approuva la jeune femme en fermant son dossier. « J’ai hâte de goûter à tes lasagnes… » lui dit-elle ensuite, avec un ravissant sourire.
-« J’espère que tu ne mourras pas empoisonnée… » plaisanta le militaire.

Puis, ils s’activèrent à préparer le repas et sortirent de la maison de John prés de deux heures plus tard.
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MessageSujet: Re: Aprés la pluie [E]   Aprés la pluie [E] EmptyMer 28 Nov 2007 - 2:35

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Le chant des oiseaux et le bruit de la circulation au loin était la seule chose qui se faisait entendre dans cette maison de la banlieue pavillonnaire de New-York en ce matin de fin d’été. Mais alors que 6h30 arriva, une première sonnerie de réveil Retentit. Dans le lit, une jeune femme aux boucles brunes se retourna dans son sommeil, mais ne se réveilla pas pour autant. Puis, une seconde sonnerie retentit alors, puis une autre et encore une autre… Elizabeth se redressa dans le lit, qu’elle fut surprise de trouver vide. Puis elle jeta un regard noir à tous les réveils et poussa un profond soupir de lassitude. Elle décida de se lever, assourdie par tous ces bruits de réveils, se dirigea vers la sortie de la chambre, et prit au passage une chemise d’homme qui traînait là. Encore plongée dans les limbes de son sommeil, elle descendit les escaliers qui menaient à la cuisine de John, où une odeur d’œufs au bacon et de café, et d’où elle pouvait entendre quelque chose cuisant dans une poêle. Sans adresser un bonjour à l’homme qui faisait la cuisine elle dit :

-« Tu sais quand je t’ai demandé de me réveiller à six heures et demies hier… Certes je voulais être réveillée à six heures, mais j’aurais tout de même voulu avoir le choix… Au cas où je n’avais pas envie d’aller travailler par exemple… Du coup, tu es le responsable du plus grand massacre de réveils de ce début de troisième millénaire… »
-« Tu as tué tous les réveils ? » demanda une voix masculine alors qu’elle arrivait à la dernière marche des escaliers. « Même le lapin rose ? »
-« Surtout le lapin rose ! » répondit Elizabeth avec une lueur de victoire dans les yeux. « Cette horreur ne traînera plus sur la commode de notre chambre. »
-« Bah voyons… » soupira son vis-à-vis à moitié désespéré seulement. Puis, il releva les yeux et lui adressa un sourire taquin. « Alors, comment vas-tu ce matin ma belle ? » lui demanda t’il en encerclant sa taille de ses bras et en se rapprochant dangereusement d’elle.
-« Heureusement pour toi chéri, j’ai passé ma mauvaise humeur sur ton réveil-lapin.. » se moqua la jeune femme au regard émeraude. « Alors je dirais… que tout va bien. »
-« Tant mieux… Et paix à l’âme de mon réveil… » soupira le jeune homme. « Et vous comment allez-vous ? » demanda t’il alors en s’adressant au ventre d’Elizabeth.
Car en effet, la longue nuisette pourpre de la jeune femme laissait apparaître une rondeur déjà bien visible à son ventre.
-« John arrête ! » s’exclama la diplomate aux boucles brunes. « Tu as fini de parler à mon ventre ? »
-« N’écoutez pas votre mère Jules et Cléo… elle ne dit que des bêtises… » dit le militaire en s’adressant encore au ventre de sa compagne, mais surtout aux jumeaux qui y demeuraient.
-« Sid et Nancy. » le rattrapa Elizabeth. « J’ai changé d’avis. »
-« Quoi encore ? » s’étonna le pilote alors que sa femme prenait un verre de jus d’orange et allait s’assoir à table.
-« Oui… sincèrement Jules et Cléo… pauvres enfants. » soupira la jeune femme alors que John venait mettre deux assiettes d’œufs au bacon devant eux. « Et au fait, pourquoi ‘Sid et Nancy’ ? » demanda t’il après s’être installé en face d’elle, et qu’Elizabeth eut pris le journal.
-« Comme le couple Nancy… une fan anonyme et son idole Sid Vicious.. ; » répondit Elizabeth rêveuse.
-« Tu veux appeler nos enfants comme le bassiste des Sex Pistols et sa groupie ? » demanda John outré.
-« Parce que tu préfère qu’on les appelle Jules et Cléo pour César et Cléopâtre ? » se moqua sa compagne aux boucles ébène.
-« C’est plus glorieux oui je trouve… » s’offusqua le militaire après avoir bu une tasse de café. « Ou alors trouvons autre chose… »
-« Roméo et Juliette ? » interrogea Elizabeth.
-« Hors de question… Johnny et June ? »
-« Johnny et June ? » l’interogea sa femme curieuse.
-« Et bien… Comme Johnny Cash et sa femme June Carter. » précisa le militaire.

-« Pas Johnny pitié… » soupira la leader aux yeux de jade. « Quoi que l’appeler John ça ferait très narcissique de ta part. »
-« En même temps, le pauvre sera entouré de deux filles… » lui rappela Sheppard. « Il faut bien qu’il est un beau prénom pour s’en sortir. »
-« Bah voyons.. » ironisa Elizabeth mine de rien. « Et pourquoi pas Kurt et Courtney ? » demanda t’elle alors.
-« Kurt Cobain et Courtney Love ? » l’interrogea le jeune homme en fronçant les sourcils.
-« Exact. » acquiesça la jeune femme en buvant une gorgée de jus d’orange.
-« Hors de question… Tu veux leur mort ou quoi ? »
-« Alors Elizabeth et William comme dans ‘Pirates des Caraïbes’… » proposa t’elle innocemment.
-« Et c’est moi le narcissique ? » releva John en soulevant un sourcil dubitatif.

Elizabeth lui tira puérilement la langue et tous deux éclatèrent de rire.

Elle se redressa dans son lit et finit par regarder autour d’elle. Ses yeux s’habituèrent à l’obscurité et elle reconnut la chambre d’ami de John. Elle était seule dans la chambre et venait de se réveiller en sursaut. Elle posa les yeux sur le réveil, il affichait 2h39…. Un rêve… Ce n’était qu’un rêve. Mais les images étaient encore bien précises dans son esprit… Et ce sentiment qu’elle avait ressenti… Un sentiment de bonheur. De joie… C’était étrange… Mais c’était surtout la présence de John dans ce rêve qui la perturbait…
Elizabeth se passa une main sur le visage et poussa un profond soupir. Elle prit ensuite la bouteille d’eau qui se trouvait sur la table de nuit et en but plusieurs gorgées. Elle la reposa et essaya de calmer les battements de son cœur… Mais que se passait-il ?
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