Ce qui ne devrait pas être là... [E]

Titre : Ce qui ne devrait pas être là
Auteur : Morgatya et Nalfein
Résumé : Quelque chose qui n’aurait pas du rester sur Atlantis y est resté justement ….
Genre : humour, aventure, un peu de tout...
Disclamer : rien n’est à nous, ça se saurait sinon…

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L’aube pointait à peine à l’horizon que déjà le scientifique s’affairait dans son laboratoire. Encore quelques minutes de travail et son projet verra enfin le jour. Le travail de plusieurs semaines, l’aboutissement de toute une vie. Il regarda sa montre encore une fois, comme il le faisait toutes les cinq minutes, craignant que quelqu’un vienne interrompre son dur labeur. Il essuya quelques gouttes de sueur qui perlaient de son front. La moiteur de cet été n’était pas faite pour faciliter son travail. Six heures s’affichait sur sa montre, six heures, il devait quitter le laboratoire pour y revenir dans deux heures, le temps de devenir présentable et de boire assez de caféine pour tenir jusqu’au soir.

« Encore un petit effort, et ce sera enfin terminé ! Oui, je vais y arriver ! Je suis un génie ! »

Ses pensées commençaient à s’embrouiller dans son esprit confus et fatigué par toutes ces nuits blanches. Mais cela en valait la peine !

Les bruits des semelles des sentinelles passant dans le couloir le firent sursauté. Prestement il rangea soigneusement tout le matériel utilisé après l’avoir nettoyé.

« Effacer toutes les traces, oui, ne rien oublier, voilà, comme ça c’est bien » pensa-t-il.

Un sourire énigmatique se dessina sur ses lèvres tandis qu’il rangeait le fruit de ses recherches dans la petite mallette qu’il avait emporté avec lui. Après un dernier coup d’œil pour vérifier la pièce, il passa prudemment la tête dans le couloir avant de s’éclipser silencieusement vers ses appartements.


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La suite par Nalfein !

Au petit matin une réunion importante avait lieu dans le bureau de Weir. Il y avait bien sûr Sheppard mais ensuite essentiellement des scientifiques. Carson, Zelenka, McKay, Kavanaugh curieusement et quelques assistants de premier plan. Elizabeth prit la parole.

- Bien, comme tout le monde est là nous pouvons commencer. Si je vous ai demandé de venir tous ici c'est pour une raison bien particulière, d'ailleurs je pense que vous en connaissez la nature. Colonel Sheppard ?

- Il y a trois jours nous avons trouvé comme une sorte d'entrepôt des Anciens, on de local poubelle vu l'état dans lequel sont les appareils ramenés. Quoi qu'il en soit nous avons rapporté sur la base plusieurs échantillons que nous estimons viables et le Pentagone estime que ce serait une bonne chose de concentrer tous nos efforts sur ces découvertes. Avec un peu de chance nous trouverons quelque chose d'utile et même si ce n'est pas en état de marche nous devrions pouvoir le réparer.

Il y eu un moment de fébrilité dans l'assemblée à l'annonce officielle de ce pour quoi ils se préparaient depuis près d'une semaine. Néanmoins John lança un regard presque gêné, un sourire mal à l'aise aux lèvres, sur Kavanaugh qui conservait son attitude hautaine.

- Bien sûr cette collaboration, à plus ou moins long terme, portera sûrement sur les nerfs de certains mais ce projet est vraiment très important pour nous et...

- Aucun problème Colonel !, s'écria un Rodney enthousiaste, je suis sûr que tout se passera bien. Nous sommes des adultes et c'est vraiment l'occasion à ne pas manquer, n'est-ce pas ?

- Rodney ?, s'enquit Elizabeth après avoir capté le regard étonné de John.

- Eh bien quoi ? Nous sommes des esprits brillants réunis autour d'un nouveau défi, ce sera l'occasion de voir qui est le génie du lot. Ce sera moi bien entendu.

Des protestations fusèrent de toutes parts mais John parvint à ramener le calme au bout de quelques minutes en s'égosillant.

- Messieurs ! Messieurs ! Et mesdames, oui, désolé, fit-il à l'adresse du personnel scientifique féminin présent dans la pièce. Il ne s'agit pas seulement d'un concours d'inventeurs mais également de retrouver une partie du savoir et peut-être de la technologie des Anciens. A ce titre je pense qu'une collaboration unilatérale serait bienvenue qu'en pensez-vous ?

Il n'obtint pas de réponse à part un vague assentiment de Carson, peu concerné par la rivalité scientifique en tant que chirurgien de la base.

- Docteur Kavanaugh, votre avis ?, lança Weir.

L'intéressé releva la tête et haussa les sourcils, faussement étonné.

- Eh bien si pour une fois on prend en compte mes remarques et le fruit de mes recherches nous progresserons vite, mais il faut croire que certains cerveaux sont à la hauteur des chevilles de leurs propriétaires.

Et les remarques acerbes et autres joyeusetés fusèrent de nouveau à travers le bureau.

- hm hm, intervint la diplomate, je crois que vous avez du travail non ?


Tous acquiescèrent tandis que la porte des étoiles s’activait.

-Voilà vos nouveaux joujoux ! Lança Sheppard amusé de voir les yeux ronds des scientifiques.

Aucun ne releva cette remarque et tous s’élancèrent vers la salle d’embarquement afin de choisir L’appareil qui leur apporterait la reconnaissance de tous et la solution au conflit contre les wraiths. Etonnamment seul Kavanaught ne se pressait pas, regardant ses confrères courir avec mépris, il descendit lentement les marches.

- Il se prend pour quoi ? s’énerva Weir qui assistait à la scène depuis son bureau vitré en compagnie du militaire.
- Peut être pour Miss Amérique…
- John….dit-elle d’un ton faussement contrarié, ce n’est pas gentil pour ces pauvres filles.

Ils échangèrent un sourire malicieux avant de rejoindre le personnel scientifique en effervescence. Rodney et Zelenka avaient déjà fait main basse sur la plus grosse caisse ramenée, se justifiant en disant qu’ils étaient les scientifiques les plus compétents, enfin surtout McKay d’après ce dernier.

La journée se déroula comme les précédentes pour le personnel d’Atlantis, sauf pour les scientifiques qui criaient déjà sur tous les toits avoir fait la plus grande découverte de tous les temps avec tous ces appareils. Cependant lorsque l’on demandait ce que c’était, ils prétendaient ne pas avoir le temps de répondre. Cette attitude faisait sourire les militaires ainsi que le docteur Weir qui passait régulièrement dans les laboratoires.

Nombreux fut ceux qu’elle du envoyer au lit, dormant presque sur leurs écrans au bout de deux jours. Mais une fois les laboratoires vides, une silhouette se glissa à l’intérieur et acheva son plan.

« Je suis un génie, et tout le monde va enfin le reconnaître ! Je suis trop fort pour eux…. ! »

Plus les jours passaient et plus la tension s'accentuait autour des équipes de travail littéralement barricadées dans les laboratoires. Certains, pour ne citer que Rodney et Zelenka, avait même demandé à ce que des gardes surveille la porte de la pièce où ils travaillaient.
Chaque heure passée les yeux collés sur les microscopes, chaque minute consacrée à démêler des longueurs de câbles, chaque seconde dévouée à la prière quand on pensait que tout aller sauter... Tout ce temps apportait aux nouveaux atlantes toujours plus d'informations inestimables d'un point de vue théorique mais hélas incroyablement complexes à mettre en pratique.
Certains se défoulaient en se disant que personne d'autre qu'eux n'était allé aussi loin dans l'étude d'un phénomène particulièrement complexe et sombrait petit à petit dans un cycle psychotique où même les calmants les plus puissants ne parvenaient pas à enrayer les ricanements sournois et les frottements de mains avides.
Pour tous ne prtageaient pas cette excitation primaire. Il pénétra paisiblement dans le laboratoire, le teint clair et l'oeil vif. D'un regard un seul il balaya l'assemblée qui lui rendit oeillades admiratives et sourires ravis. Il salua quelques mains et se permit même une petit bise sur la joue des ses assistantes, décidément Il était vraiment formidable comme chercheur. Intelligent, raffiné, courtois, polis... séduisant ?
Prenant place sur un fauteuil qu'on venait de lui apporté, Il jeta un oeil sur l'état d'avancement de ses travaux.

- C'est très bien, vous faites tous un excellent travail.

- Oh, merci Docteur ! S'exclama celui qui venait de lui tendre la copie des résultats de test de la matinée.

- Merci Docteur ! Répéta un autre.

- C'est surtout grâce à vous Docteur ! Lança une autre.

Satisfait, Il se concentra sur sa part de travail en essayant de ne pas trop s'attarder sur les coups d'oeils ébaubis de sa principale assistante. Qui d'ailleurs l'interpella d'une voix presque timide mais teintée de bonnes intentions.

- Docteur, si vous voulez bien venir jeter un oeil je... je...

- J'arrive tout de suite, mon petit.

Souriant devant le léger fard qu'elle piquait,Il sourit, contourna la paillase où son assistante travaillait, lui posa une main réconfortante sur le bras pendant qu'Il passait dans son dos avant de la prendre par les hanches et de regarder par-dessus son épaule. Le parfum suave de sa peau se mêlant grâcieusement à l'odeur envoûtant du parfum de la jeune femme.

- D'après mes observations au microscope électronique ce que nous avons là est une merveille de miniaturisation. On trouve ces composés dans les instruments les plus communs, mais il y a un grand nombre d'interfaces pour les spécialiser.

- Du bon travail, mon petit, je suis fier de toi.

Et Il lui tapa sur l'épaule avant de lui accorder une nouvelle bise en guise de remerciement.

-« hum hum. »

Le docteur Elizabeth Weir venait d’entrer dans la pièce.

-« Désolée de vous déranger, reprit-elle, mais … »
-« Oui, j’arrive tout de suite, vous n’avez tout de même pas cru que j’avais oublié notre déjeuner docteur Weir. »
-« Ho non, dit-elle en rougissant, mais c’est que vous êtes tellement occupé en ce moment docteur… »
-« Je ne suis jamais trop occupé pour vous, Elizabeth. Nous y allons ? »

Elle hocha vivement la tête tandis qu’il saluait ses collègues de la main. Une fois tous deux sortit du labo, de nombreux scientifiques se mirent à discuter.

-« C’est vraiment en homme bien, et tellement intelligent. »
-« Oui, dire que nous avons été si dur avec lui. Il vaut mieux que chacun d’entre nous ! »

Tous acquiescèrent puis se remirent au travail, trop inquiet de décevoir leur nouvel idole.

Arrivés au mess, les deux amis, puisque depuis quelques jours ils s’étaient incroyablement rapprochés, s’installèrent à une table mise à l’écart sur laquelle le cuisinier avait disposé quelques bougies ainsi que des mets peu communs.

-« Ho mon dieu, c’est … »
-« Rien n’est trop beau pour vous Elizabeth, asseyez vous donc, je reviens dans une minute. »

Il venait de voir passer une silhouette familière et il s’empressa d’aller la rejoindre.

-« Teyla ! Teyla ! »

L’athosienne se retourna vivement ? Un large sourire naquit sur son visage lorsqu’elle le reconnut.

-« Que puis-je faire pour vous docteur… »
-« Ce soir, la coupa-t-il, nous pourrions peut être se retrouvez donc vos appartements pour discuter et boire un verre, vous me l’aviez promis… »
-« Ho, oui, je dois dire que je n’arrêtais pas d’y penser, ce soir alors c’est d’accord’ bafouilla-t-elle rougissante.
-« Bien, à ce soir alors ma belle » dit-il tout en l’embrassant sur la joue.

A sa table, Elizabeth attendait, mon dieu ce qu’elle était nerveuse, qui aurait cru que…
Ses pensées furent interrompues par le retour de son prince charmant.

-« Me revoilà, j’espère ne pas avoir été trop long » dit-il en dévoilant une rangée de dents blanches et scintillante.
-« Non, non docteur, pas du tout. »
-« Je vous en pris Elizabeth, vous pouvez m’appeler par mon prénom, maintenant que nous sommes plus proches… »
-« Très bien, gloussa-t-elle, comme vous voulez …. Calvin… »