euh... un autre sheppdex [E]

Citation :

Je sais que je vais me faire tuer par certains , mais voilà encore un SheppDex.
J’y peux rien si c’est le fantasme de certaines ...
Les persos ne m'appartiennent pas. Je ne touche absolument rien.On retrouve Héléa , mon perso de « retrouvailles ».

Bonne lecture !

Les coups pleuvaient. Portés de plus en plus rapidement, ils restaient extrêmement précis malgré la vitesse. Deux jeunes femmes se battaient, arrêtant leurs coups quelques millimètres seulement avant de toucher l’autre, comme une chorégraphie bien réglée. Ceci sous le regard de deux jeunes soldats d’environ vingt ans. Les regards des hommes étaient admiratifs.
Elles s’arrêtèrent et se tournèrent vers eux.
« Ceci était juste une petite démonstration. Dans quelques semaines, vous devrez être capable de tenir tête à l’une d’entre nous. »
Petite démonstration ? Leur tenir tête ? Là l’admiration avait fait place à l’effarement. Comment se battre au corps à corps de façon équitable contre deux jeunes femmes, dont l’une avait échappé aux Wraiths pendant des années, et l’autre se battait depuis son plus jeune âge… ?
« Mais si, vous y arriverez. A demain, messieurs. »
Ils sortirent sous le regard des deux jeunes femmes, qui sourirent une fois la porte refermée.
« Les pauvres ! On a dû leur faire peur… »
« Oui, mais il le faut…Et puis, cela va les motiver… »
Elles rangèrent consciencieusement leurs affaires, puis allèrent se changer.
Une demi-heure plus tard, elles se retrouvaient au mess, devant un bon petit-déjeuner.
Héléa secoua ses longs cheveux qu’elle avait laissé dénoués.
« Ça fait du bien une bonne douche ! »
« Oui » sourit Teyla.
Elles commencèrent à manger puis Héléa s’arrêta, la cuillère en l’air.
« Teyla ? »
« Hmm ? »
« Tu trouves pas que John est bizarre, en ce moment ? »
« Si. Mais Ronon n’est pas mieux. »
« Je sais. Il a de plus en plus de mal à se contrôler en ce moment. Il est agressif… »
« Comme John » termina Teyla.
Elles échangèrent un regard qui fit bien comprendre à l’autre qu’elles en connaissaient chacune la raison.
« Pas ici » articula silencieusement Héléa.
Elles finirent de manger en devisant de choses et d’autres, puis sortirent du mess pour se rendre sur l’un des embarcadères.
L’une comme l’autre, elles appréciaient de se retrouver ici. Hors des périodes de débarquement du Dédale, l’endroit était très calme, et leur permettait de profiter du calme et de l’apaisement procuré par les vagues se brisant sur le quai.
« Comment va Ethan ? » commença Teyla. « Voilà quelques jours que je ne l’ai pas vu… »
« Et Carson ? » riposta Héléa.
Elles rirent ensemble. Depuis quelques semaines, ils formaient deux couples, Héléa et Ethan, qui avaient sympathisé dès l’arrivée de la jeune femme sur Atlantis, et Teyla et Carson, que se côtoyer avaient amené à se rapprocher. Ils avaient d’ailleurs prévu de passer quelques jours ensemble sur le continent, là où ils n’auraient pas à se cacher car ils voulaient être discrets.
« D’ailleurs tiens, je voulais proposer à Ronon de se joindre à nous… » lacha Héléa.
« Oups »
« Quoi ? »
« Ben, je voulais inviter John… »
« Aie »
Les deux jeunes femmes, confidentes respectives de Ronon et John, savaient très ce qui se passait. Les deux hommes étaient attirés l’un par l’autre, et refusaient de l’admettre. John se cachait derrière son passé de « Don Juan » et derrière la fameuse loi du « Don’t ask, don’t tell », Ronon ne voulait pas reconnaître qu’il était attiré par son supérieur.
« Au moins, Ronon accepte le fait d’être bisexuel…ce n’est pas le cas de John… »
« Hé bien d’après ce que Ethan m’a raconté, sur Terre l’homosexualité est beaucoup plus mal vue qu’ici… »
« C’est idiot. »
« Je sais »
Elles soupirèrent de concert.
« Faut faire quelque chose. »
« Je suis d’accord, mais quoi ? »
« Tu pourrais convaincre Ronon de lui parler ? »
« Je sais pas. Tu connais la bête… »
« Les éloigner l’un de l’autre quelques jours…Les rendre jaloux »
« D’abord, il faut leur dire que c’est réciproque. Ronon sera peut être moins réticent … »
« D’accord. Mais faut vraiment qu’on fasse quelque chose, parce que les missions deviennent invivables…avec toute cette tension »
Leurs deux radios grésillèrent en même temps.
« Héléa ? »
« Carson »
« Que se passe-t-il ? »
« Tu peux passer à l’infirmerie ? »
« Bien sur j’arrive. Héléa terminé. »
Elle se releva et se rendit alors compte que Teyla en avait fait autant.
« C’est bizarre…Ethan m’a appelé »
« Tiens. Moi c’est ton homme… »
« Tu vas où ? »
« A l’infirmerie. »
« Tiens moi aussi. Il m’a dit qu’il y était bloqué et qu’il avait un message pour toi… »
« Ils nous préparent un coup foireux ces deux là… »
« Viens on y va. On va vite savoir. »
Les deux hommes le médecin et le soldat, étaient ensemble à l’infirmerie. Ils furent surpris de les voir arriver ensemble, surprise qui s’effaça vite après explications.

« On vous a appelé, parce qu’on voulait vous parler. »

« A toutes les deux. »

« Ah ? Et de quoi ? » lança Héléa, vaguement inquiète.

« De Ronon. »

« Et John. »

Elles éclatèrent de rire, sou les regards interloqués des deux hommes.
« Quoi ? »
« C’est justement ce dont on parlait … »
« Ben ça tombe bien, alors.. » sourit Carson, rebaptisé Nourson.
« Il faut faire quelques chose. »
« On est d’accord. » fit Héléa.
« Vous, ils vous écoutent… Vous ne pouvez pas les convaincre ? »
Et la discussion continua. Une demi-heure plus tard, un semblant de plan était établi.
Tous quittèrent l’infirmerie pour vaquer à leurs occupations. Les deux femmes partirent ensemble, voir le Dr Weir. Elles avaient besoin de son autorisation pour emprunter un Jumper. Les vacances étaient pour bientôt et il leur fallait aller voir les athosiens.
« Dr Weir ? »
« Oui. »
« Excusez nous, pourrions nous emprunter un Jumper ? Pour aller sur le continent. »
« Je croyais que tout était prévu et planifié pour vos vacances… »
« Oui mais… »
Allons bon, ces deux-là avaient quelque chose derrière la tête.
« Expliquez moi. »
Ainsi fut-il fait. Un quart d’heure plus tard, elles quittaient le bureau directorial avec l’approbation et même le soutien du Dr Weir.
« J’en ai marre des tensions moi aussi. »
Elles retrouvèrent au hangar à Jumpers leur chauffeur, le sergent Walterman. Héléa le connaissait bien, il faisait partie de l’équipe d’Ethan, qui l’avait amené sur Atlantis.
« Bonjour Walt ! »
« Bonjour Héléa. Bonjour Teyla ; Où va-t-on ? »
« Sur le continent s’il vous plaît. »
« Très bien »
Quarante minutes plus tard, elles étaient assaillies de toute part par les enfants athosiens qui voulaient tous les embrasser.
Laissant un sergent enchanté de jouer avec eux, elles allèrent voir Charin. La vieille femme qui avait élevé Teyla était ravie de les voir. Lorsqu’Héléa était arrivée, elle l’avait accueillie à bras ouverts. Teyla en avait été ravie.
« Bonjour mes chéries »
« Bonjour Charin » dirent-elles en choeur.
« Qu’est-ce qui se passe ? Voilà à peine deux jours que vous êtes venues. Vos vacances sont avancées ? »
« Non, en fait nous voulions te demander quelque chose. »
Et les deux jeunes d’expliquer la situation à l’aïeule.
L’ancienne hocha la tête.
« Vous avez raison, mes chéries. Si ces deux-là peuvent avoir une chance d’être heureux, il faut les aider. »
« Donc il nous faut une de plus. »
« Je verrai cela avec Hallign. Ne vous inquiétez pas »
Les deux jeunes femmes remercièrent chaleureusement Charin et allèrent voir où était passé leur sergent, pour lui dire qu’elles passeraient la journée sur le continent, et qu’il était le bienvenu qu’il le voulait.
Il accepta sans difficultés, et retourna voir les enfants, enchantés d’avoir un nouveau compagnon de jeu.
« Sergent ! » l’appela Héléa. « Charin nous invite à manger. Vous venez dans une heure ? »
Il acquiesça et retourna à ses jeux.
La journée s’écoula agréablement, entre visites, jeux, et contrôles pour Teyla qui était restée la chef des Athosiens.
Lorsqu’elles retournèrent sur Atlantis, elles filèrent rejoindre leurs compagnons respectifs. Des deux côtés le même échange :
« Mission accomplie ! »
« Et pour les emmener ? »
« Elizabeth va les y forcer. »
Le lendemain, après que Teyla et elle eurent donné leur première leçon aux deux soldats, Héléa vit arriver Ronon en salle d’entraînement.
« Un petit combat ? »
« Si tu veux. Tu m’as tout l’air d’avoir besoin de te vider la tête. »
Une heure plus tard, ils y étaient encore. Il avait eu raison. Cela l’aidait à se vider la tête, à ne plus penser à ce lieutenant-colonel qui occupait bien trop souvent ses pensées.
Et vlan ! cette seconde d’inattention avait permis à Héléa de le balayer comme un fétu de paille, alors qu’il faisait trente centimètres et trente kilos de plus qu’elle.
Héléa soupira, et lui tendit la main pour l’aider à se relever.
« Ronon… »
« faut que tu fasses quelque chose là, ça devient préoccupant… et franchement gênant. D’autant plus que tu n’es pas le seul à être comme ça… »
« Grmph »
« Il est dans le même état que toi… »
« Grmph »
« Les grognements c’est pas efficace comme moyen de communication, tu le sais ? »
« J’ai pas envie. »
Là, Héléa s’énerva.
« Tu parles que t’as pas envie ! Tu en CREVES d’envie ! Tu as peur c’est tout ! »
« Non »
Elle se baissa à sa hauteur.
« Regarde moi dans les yeux et dis moi que tu n’as pas peur. Peur qu’il te rejette. »
Le duel des prunelles sombres dura à peine quelques secondes, puis l’homme détourna les yeux.
Héléa secoua la tête et le laissa là.
La même scène ou presque, se répéta deux heures plus tard, mais les protagonistes étaient différents.
« John ? »
« Oui Teyla ? »
« Qu’est-ce qui ne va pas ? »
« Tu le sais bien… »
« Oui, mais je ne comprends pas ce qui te retient… »
« Je ne suis pas gay, bon sang ! » cria-t-il soudain.
« Mais je ne te dis pas le contraire… Je te dis que Ronon te plaît. Ose dire le contraire » le défia Teyla en plongeant les yeux bruns dans les iris foncés du Colonel.
« Mais qu’est-ce que tu veux ? Tu veux m’entendre le dire ? Oui je suis attiré par Ronon ! » Continua-t-il en criant. « Et le pire, c’est que cela ne s’arrête pas au physique… » dit-il plus bas, en s’effondrant, la tête dans les mains.
« Et bien il faut lui parler. Parce que la tension qu’il y a entre vous devient insupportable. Même Rodney s’en rend compte…Et Elizabeth aussi. Elle va finir par séparer l’équipe. D’ailleurs, elle n’attend plus qu’un mot de moi ou Héléa pour vous mettre dans d’autres équipes »
« Quoi ? Elizabeth séparerait la flag team ?»
« Oui » C’était faux, mais John n’avait pas besoin de le savoir.
Teyla le laissa là, et s’en alla silencieusement.

Plus tard dans la soirée, Ethan et Héléa discutaient de l’affaire…sans savoir que chacun dans leur quartier, il se tournaient et retournaient, n’arrivant pas à dormir.
Le premier, Ronon se leva et se rendit sur le balcon le plus proche de ses quartiers. Il s’y rendait souvent, depuis quelques temps, mais ce soir-là, la place était occupée : Ethan et Héléa s’y trouvaient. Ethan le vit le premier et lui fit signe de venir les rejoindre.
« Salut Ronon » le salua-t-il.
Ronon s’assit près d’eux. Il aurait voulu parler à Héléa, mais il lui répugnait de séparer le couple. Déjà qu’ils ne se voyaient pas beaucoup.
Comme si elle lisait dans ses pensées Héléa lui dit soudain « Il sait », désignant Ethan qui était allongé, la tête sur ses jambes.
Allons bon, comme si ce n’était pas assez gênant. Il a fallu qu’elle en parle à tout le monde.
« Ronon, si elle m’en parlé c’était pour en savoir plus sur la loi de l’armée… »
C’était bien Héléa ça. Toujours à se renseigner pour tout vérifier…
« Et puis, je ne juge personne moi… mais j’ai bien remarqué que vous étiez pas très… faciles à vivre…ces temps-ci… Avec le colonel Sheppard en plus…»
« Quoi le colonel ? »
« Et bien… » Il s’interrompit, regardant Héléa. « Il est lui aussi… assez … perturbé parce ce qu’il ressent. »
« Ah. » Le cœur du grand Runner battait à tout rompre. Héléa le lui avait dit, mais il n’y avait pas cru. Quel intérêt aurait Ethan Lorne à lui mentir ?
« Tu lui plais, Ronon, je te l’ai dit. Et pour ce qui est de cette foutue loi, lui n’a aucune excuse. Elle n’a aucune valeur ici. La seule chose qui vous retient, ce sont vos foutues peurs.»
« Les autres… » balbutia Ronon.
« Mais les autres tu t’en moques. Tu as une chance de trouver le bonheur, la laisse pas passer. Et puis, tes amis ne te jugeront pas. Au contraire, ils seront heureux pour toi. »
« C’est clair et net » assura Ethan.
Cet homme là était un homme bien, se disait Ronon. Il était heureux qu’Héléa ait retrouvé sa joie de vivre auprès de lui. Ces deux là étaient vraiment très amoureux, cela se voyait.
« Toi aussi tu y as droit » dit doucement Héléa.
« Hum ? »
« Au bonheur… »
John, silencieusement debout dans le couloir, était touché par ce que disait le couple. Ne pouvant lui non pas trouver le sommeil, il s’était levé avec l’intention d’aller prendre l’air. Il n’avait pas eu l’intention de les espionner mais il avait entendu une bonne partie de leur conversation.
Il avança, feignant la nonchalance et la surprise. Sentant une présence, Héléa tourna la tête.
« Bonsoir John »
« Bonsoir. » Il alla s’appuyer contre la rambarde.
Sentant qu’ils étaient de trop, Héléa fit signe à Ethan de se lever.
Plantant un baiser sur la joue de Ronon, elle lui souffla « Bonne chance ! » avant de s’éclipser. Ethan se contenta de lui serrer amicalement l’épaule mais ce seul geste suffit à Ronon pour sentir son soutien.
John et Ronon restèrent seuls, John toujours appuyé sur la rambarde.
« On a comme un problème… »
« Grmph »
« Commence pas Ronon, j’ai horreur de parler tout seul »
Ledit Ronon réfléchissait. Après tout, ils avaient raison tous.
« La solution dépend de toi… » fit il en se levant doucement, pour aller se placer juste derrière John.
Celui-ci surpris, se retourna. Le cœur de Ronon battait si fort qu’il se dit que John devait l’entendre. Il aurait peut être du s’y prendre autrement, mais Ronon et prudence ne faisaient pas bon ménage…
« Tu me plais, voilà tout. Je sais, je ne devrais pas, tu es mon supérieur, tu es un homme, chez vous c’est mal vu, mais voilà je n’y peux rien c’est comme ça… » commença doucement le Runner.
« Tais-toi. » le coupa le militaire.
Le visage de Ronon se ferma. Il allait s’éloigner quand…
« Attend. J’ai longtemps cru que je n’aimais que les femmes. Mais ces dernières semaines … ça a changé… »
Il attendait, tremblant presque. Il s’approcha doucement, près, toujours plus près. John aurait pu se décaler sans problèmes, mais il ne l’avait pas fait. Ronon étant plus grand que lui de quelques centimètres, il devait lever la tête pour le regarder. Il était comme hypnotisé par ces prunelles brunes où il voyait déferler un tourbillon d’émotions et sentiments divers.
Il regardait ce visage s’approcher du sien, jusqu’à ce que des lèvres chaudes et douces se posent sur les siennes. Il entrouvrit là bouche, laissant le passage à une langue taquine et caressante.
Nom de Dieu qu’est ce que c’est bon !
Et John se mit à répondre avec fougue au baiser, ce qui emplit le Runner de joie. Ils étaient désormais collés l’un à l’autre, et lorsqu’ils se séparèrent, ils restèrent un moment silencieux.
Puis ils recommencèrent, encore et encore, semblant en pas se rassasier l’un de l’autre. Puis ils allèrent s’asseoir et parlèrent longtemps, avant de se séparer sur un dernier baiser.
Le lendemain, Teyla et Héléa, curieuses, allèrent réveiller respectivement John et Ronon.
Héléa frappa à la porte de l’ex-Runner. Après quelques instants, elle entendit un bruit de draps froissés. Cela l’étonna, car généralement il était debout bien avant elle. Puis la porte s’ouvrit. Ronon l’accueillit en boxer, des cernes inimaginables mais un grand sourire aux lèvres. Elle lui sauta au coup en éclatant de rire.
Lorsqu’elle le lâcha, elle s’écarta.
« Si je n’étais pas heureuse avec Ethan, j’aurais tenté ma chance »
Il fallait avouer que Ronon avait un corps magnifique.
« Bon allez dépêche toi. Ethan nous attend. »
« Grmph »
Elle rit encore en se laissant tomber sur son lit, pendant qu’il allait se préparer.
De son côté, Teyla avait eu autant de mal à sortir John du lit. Lorsqu’ils se retrouvèrent face à face dans un couloir, les deux femmes avancèrent ensemble, laissant les deux hommes côte à côte.
John profita d’un détour d’un renfoncement pour plaquer Ronon contre le mur et l’embrasser fougueusement.
Ils se sentaient seuls au monde. Mais un raclement de gorge les ramena sur terre. Ils se séparèrent, pour se trouver face à quatre sourires jusqu’aux oreilles. Héléa, Ethan, Carson et Teyla les regardaient, morts de rire.
« Vous venez manger ? »
Ils sourirent et rejoignirent les quatre autres. Attrapant Teyla et Héléa par le cou, ils leur plantèrent un baiser sonore sur chaque joue, une manière comme une autre de les remercier. Ils étaient heureux, tout simplement.
Les quelques jours les séparant des vacances passèrent très vite. Ayant mis Elizabeth et Rodney au courant, ils avaient été enchantés d’obtenir leur soutien. La leader de l’expédition les avait d’ailleurs étonné en leur disant qu’elle les envoyait avec Teyla et Héléa en vacances.
La dernière soirée qu’ils passèrent sur Atlantis fut joyeuse. Ils la passèrent à jouer au billard – cadeau du Général O’neill - et à discuter. Il était très tard lorsque les trois couples de séparèrent.
Au milieu de la nuit Ronon se réveilla. Pas habitué à avoir quelqu’un dans son lit, un mouvement de John lové contre lui l’avait réveillé.
Il se dit qu’il avait eu de la chance et le bonheur à venir le fit se rendormir le sourire aux lèvres.
Ils se retrouvèrent tous les six un peu avant midi, au hangar à Jumper.John, venant avec eux, ils n’avaient plus besoin de chauffeur pour le Jumper.
Ils furent accueillis avec chaleur par les athosiens, en particulier par Charin. Après avoir terminé leurs tentes, ils se rendirent au bord de l’océan ou ils se baignèrent une grande partie de l’après-midi.
Lorsqu’ils revinrent, ils eurent la surprise de voir que leurs tentes avaient été meublées de façon typiquement athosienne. Une grande paillasse occupait chacune d’entre elle, avec plusieurs bougies, et quelques poteries et tentures, qui étaient – selon Charin et Hallign – des cadeaux. Ils participèrent à la veillée, puis chacun rentra « chez soi ». Ronon ferma l’entrée de la tente, puis vint se coucher près de John, ayant auparavant soufflé la bougie.
Il sentit soudain une main glisser le long de son torse, puis venir se perdre bien plus bas.
« John ? C’est pas ma main… »
« Chhhht »
« Comment ça chut ? Tu… » Il se tut, se mordant les lèvres pour ne pas laisser échapper un gémissement.
Il ferma les yeux, savourant les vagues de plaisir que son amant, désormais à cheval sur lui, faisait naître au plus profond de son être.
Au bout d’un moment, n’y tenant plus, il renversa les rôles.
Il en fut ainsi une partie de la nuit, et l’aube les vit s’endormir dans les bras l’un de l’autre épuisés mais heureux après leur première nuit d’amour.


pour les commentaire :
====>C'EST LAAAA!!!<====