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 Dans l'attente d'un appel (F)

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althéa
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Capricorne
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MessageSujet: Dans l'attente d'un appel (F)   Dans l'attente d'un appel (F) EmptyVen 19 Jan 2007 - 18:11

Coucou à tous !

Après m'être posé la question pendant un temps, j'ai décidé de poster ma première fic que j'ai écrite en Août dernier.
C'est la première partie d'une trilogie :
- 1) Dans l'attente d'un appel
- 2) Confrontation et Union
- 3)Désirs d'enfants

Plus on avance, et plus les parties sont longues...et meilleurs à mon avis. Parce que j'ai abandonné les initiales à partir de Désirs d'enfants, j'ai fait plus de description, j'ai diversifié les persos...

Pour cette première partie :

Je ne l'ai absolument pas retouché. Elle est comme je l'ai posté au tt début c'est à dire pleine de défaut !
C'est très bateau, c'était pour me lancer...et je suis loin d'avoir le niveau des gens qui postent ici. Mais il faut bien que je poste le début de la trilogie sinon ça n'a pas de sens.
C'est du shweir et de la romance (j'entends déjà les cris lol)...je sais qu'il y a une majorité de sheyla donc désolée^^

Indications :
- sur Terre et il n'y a quasiment que John et Liz qui apparaissent
- Après la saison 2


Deux semaines, c’était la durée de leurs vacances sur terre. Ce n’était ni trop long ni trop court. En effet, les atlantes avaient ainsi le temps de s’acclimater de nouveau à leur terre d’origine, à profiter de leurs familles et amis, mais cela restait suffisant, car la majorité des membres de l’expédition d’Atlantis était impatiente de rentrer à la fin de chaque permission. Le bruit des vagues, l’ambiance, chaque parcelle de la cité était unique, et comme le colonel Sheppard disait d’ailleurs souvent : « une fois qu’on a goûté à la cité des anciens, on ne peut plus s’en passer ».

C’est donc un lundi matin que quelques membres d’Atlantis, parmi lesquels le colonel Sheppard, Rodney MacKay, et au grand étonnement de tous, le dr Weir, débarquèrent au SGC.
Après avoir profiter des retrouvailles avec le général Landry, nos 3 acolytes montèrent dans la voiture qui devaient les amener à leurs destinations. Le Dr Weir et le colonel étaient les seuls à devoir séjourner dans une ville située en périphérie de Cheyenne Mountain. En effet, en raison de leur statut important, Liz étant le chef de l’expédition et John le plus haut gradé, le SGC souhaitait pourvoir les rappeler à tout moment en cas d’incident.
Rodney brisa le silence :
R : Enfin chez nous ! ça fait tout de même plaisir, on pourra être au calme sans risque d’entendre « activation extérieure non programmée de la porte », vous savez que j’en rêve la nuite de cette phrase ?
J : vraiment Rodney ? moi je rêve plutôt que je me fais aspirer ma vie par un wraith, mais c’est vrai que cette phrase est bien plus terrifiante qu’une créature verte affamée !
R : c’est ça ! payez-vous ma tête colonel !
E : je pensais que sur terre vous arrêteriez vos gamineries, mais je vois que c’est impossible
J et R (à l’unisson) : pourquoi on arrêterait ?
J et R (se pointant mutuellement du doigt) : c’est lui qui a commencé
Elisabeth se mit à rire mais n’ajouta rien.

Ce fut Rodney qui arriva en 1er à destination.
R : Elisabeth, Colonel, je vous souhaite un bon séjour. Si jamais vous voulez me contacter, je serais de toute façon au SGC la 2ème semaine.
E : Qu’allez vous faire au cours de votre 1ère semaine?
R : Je vais aller récupérer mon chat chez ma voisine, et rendre visite à ma sœur. Depuis la dernière attaque des wraiths, où j’ai pris conscience que je n’allais probablement plus la revoir, j’ai repris contact avec elle.
E : Je suis contente pour vous Rodney
J : Et au SgC, pourquoi y retourner, il n’y a rien à faire sous cette maudite montagne ?
R : Je vais travailler, j’ai des expériences à faire et puis je suis quand même le scientifique le plus doué, en cas de souci, je suis le seul à pouvoir intervenir !
J : alors votre retour n’aurait pas un rapport avec l’arrivée de Samantha Carter ?
R : (précipitamment et la mine outrée) Non !
J : Bien sur que non…
et Elisabeth et John échangèrent un regard complice.
R : A dans deux semaines

Et il descendit de la voiture.

J : Sacré MacKay !
E : Oui , et vous colonel à quoi allez vous occuper vos journées ?
J : Détente, détente, et …détente
E : Quel beau programme ! dit –elle en souriant
J : Je trouve aussi, et vous ?
E : Je ne sais pas trop, c’est la première fois que je retourne sur Terre depuis que je ne suis plus avec Simon…je vais faire comme vous j’imagine.

En disant cela, John avait vu un léger voile de tristesse dans le regard de son amie. Il ne pouvait qu’imaginer ce qu’elle ressentait, il n’avait jamais été aussi proche d’une personne. Enfin si, maintenant il était proche de quelqu’un, il était proche d’elle. Bien plus qu’il ne le devrait.
Tellement proche, qu’un soir, ils s’étaient retrouvés tous les deux sur Atlantis, et avaient longuement parlé. C’est là que le Dc weir lui avait parlé de Simon. Elle qui ne se dévoilait jamais.

J : Vu que nous séjournons dans la même ville, on pourra toujours se voir, si jamais vous vous ennuyez.
E : C’est gentil de proposer John mais ça ira.

Elisabeth craignait de se retrouver seule avec John surtout sur Terre. Elle ne sait pas si elle aurait la force de contrôler les sentiments qu’elle éprouvait à son égard. Cet homme la déstabilisait tellement avec son regard, son sourire…il avait même réussi à percer ses barrières, puisqu’elle lui avait parlé de Simon alors qu’elle n’avait jamais abordé le sujet avec quelqu’un d’autre.

J : (déçu) comme vous voudrez.

La voiture s’arrêta, et ils descendirent. Ils allaient se dire au revoir simplement, lorsque John se pencha et déposa un bisou sur la joue d’Elisabeth.
Celle-ci surprise, commença à rougir, ce qui n’échappe pas à John qui afficha un grand sourire.

J : Ma proposition tiendra les deux semaines alors n’hésitez pas. Bonnes vacances Elisabeth.
Elle eut juste le temps de lui dire « vous aussi », qu’il s’éloignait déjà.



What the fuck ?!? une suite ? ou j'arrête de suite le massacre !


Dernière édition par le Mar 23 Jan 2007 - 17:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un appel (F)   Dans l'attente d'un appel (F) EmptyVen 19 Jan 2007 - 20:05

Je poste une dernière suite pour ce soir, ça me fait bizarre de la relire après tout ce temps^^

La première semaine passa, durant laquelle chacun vaqua à ses occupations.
Rodney, comme prévu, était allé récupérer son chat. Ce dernier était heureux de retrouver son maître quelques temps. Le scientifique avait également passé quelques jours chez sa sœur, qui lui avait présenté son petit ami. Rodney avait alors joué son rôle de grand frère protecteur, jusqu’à ce que sa sœur lui remette gentiment les pendules à l’heure ! Depuis, MacKay n’avait plus aucune hâte : retourner au SGC.

Sheppard, n’ayant plus de famille, était allé rendre visite à de vieux amis, dont certains étaient des pilotes. Il avait alors pu profiter, dans sa pleine mesure, du fait de descendre quelques bières autour d’un match de football. Mais il avait surtout attendu un coup de téléphone de la femme qui faisait battre son cœur : Elisabeth. Ceci en vain. Manifestement, elle n’avait pas cédé à la tentation. Mais John ne désespérait pas, il restait une semaine, et tout était encore possible. Cela dit, dans le cas où elle n’appellerait pas, il prendrait lui même contact avec elle. Ce retour sur Terre était une occasion unique, il ne devait pas laisser passer sa chance d’être seule avec son cher docteur.

Quant à Elisabeth, elle avait profité de ce temps pour s’occuper un peu d’elle, afin de récupérer des semaines éprouvantes à diriger la cité. Elle rentrerait ainsi en pleine forme pour faire face aux nouvelles difficultés.
Elle avait été tentée d’aller voir Simon, en toute amitié bien sûr. Il n’habitait qu’à une heure de route, le trajet serait rapide. Mais elle avait vite abandonné cette idée. A quoi bon ? de toute façon il devait certainement être avec la femme qu’il avait rencontré. Elisabeth ne savait pas comment elle aurait réagi si elle les avait vu ensemble.
Elisabeth n’aimait plus Simon, elle en était sûre. Mais savoir qu’il l’avait si vite oublié dans les bras d’une autre, la rendait triste. Apparemment, personne ne s’attachait elle pour longtemps. Finalement, elle devrait peut-être se mettre à croire que « l’homme de sa vie n’existait pas ».
Mais, ses pensées se dirigèrent vers un visage…celui ci conviendra très bien à cette expression. Oui, John aurait pu être l’homme de sa vie, elle le savait. Si seulement, il n’y avait pas de « colonel » ou de « chef de l’expédition», Elisabeth aurait pu lui parler de ses sentiments. Mais le règlement était là, et John n’éprouvait certainement pas les mêmes sentiments à son égard. Alors à quoi bon se torturer ?

Cependant, Elisabeth se sentait un peu seule à force de ne voir personne. Elle était habituée à vivre et à discuter avec les membres de l’expédition. Les disputes incessantes entre John et Rodney, les discussions animées avec Zelenka, les repas au mess avec Teyla…
Mais elle refusait obstinément d’appeler John. Elle ne s’autoriserait pas cette faiblesse. Il ne restait que quelques jours, ce n’était pas maintenant qu’elle devait craquer.

Puis le dernier samedi de vacances arriva. Elisabeth était sur les nerfs. Plus la fin de sa permission approchait, plus son envie d’appeler se faisait grande. Elle s’ennuyait fermement seule toute la journée, elle avait épuisé tout son stock d’idées pour s’occuper.
Elle était allongée sur son lit dans la chambre d’hôtel, les mains croisées derrière sa tête. Elle essayait de penser à autre chose qu’à l’homme dont le nom commence par J.
Son portable était posé sur la table de chevet et elle ne cessait de lui jeter des coups d’œils, comme ci ce dernier pouvait l’aider à prendre sa décision. J’appelle ? j’appelle pas ?…
Mais malgré toutes ses résolutions, notamment celle de ne pas se torturer avec John, elle céda à son envie de l’appeler. Elle ne pouvait plus tenir, c’était trop dur.
Et après tout, ils pouvaient toujours se voir en tant qu’amis. Amis ? oui, c’est tout ce qu’ils seraient.
Elisabeth fit sonner le portable de John plusieurs fois, mais il ne répondait toujours pas. Elle attendit jusqu’à ce qu’elle tombe sur la messagerie. Entendre la voix de John lui fit un bien fou et son moral remonta d’un cran. Elle ne s’était pas rendue compte à quel point tout son être lui manquait.
Ne trouvant pas très polie de ne rien dire, elle décida de laisser un message. Même plus que ça, elle voulait le voir ce soir pour se faire une sortie, mais une fois le moment de parler arrivé, Liz ne trouva pas le courage : « bonjour John, c’est Elisabeth…. c’ était juste pour …pour savoir si vous alliez bien et si vous aviez passé un bon séjour…bon, alors à dimanche soir au SGc, au revoir ».
« Nul, nul, et re nul Liz!!! T’aurais rien dû lui mettre. T’es vraiment trop bête! Il va te prendre pour quoi !! Tu souhaiterais plus que de l’amitié entre vous, et t’es même pas capable de lui proposer une sortie !! »

Encore plus énervée par son message raté, elle décida de prendre une bonne douche pour se remettre les idées en place. Au pire, elle pourrait retourner au SGC dès aujourd’hui, elle verrait au moins MacKay, à défaut de son cher militaire
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un appel (F)   Dans l'attente d'un appel (F) EmptySam 20 Jan 2007 - 11:18

De l’autre côté de la ville, John revenait de son footing. Tous les matins, il partait courir dans un des nombreux parc de l'agglomération. En effet, même si c’était les vacances, il devait garder la forme. Surtout que les entraînements avec Teyla reprendraient bientôt, et il espérait pouvoir tenir plus de 5 minutes sur ses jambes avant de finir au tapis !
Après être passé par la case salle de bain, John regarda si personne ne l’avait appelé.
Quelle ne fut pas sa surprise en voyant qu’il avait un message, et d’Elisabeth en plus ! « Enfin » !! se dit-il, et il se retint de sauter de joie. Mais sa bonne humeur fut de courte durée lorsqu’il se rendit compte que le message n’était pas si intéressant que ça. Elisabeth ne lui avait rien proposé.
Cela dit, il en fallait plus pour décourager ce militaire aguerri, surtout que la diplomate avait l’air un peu embarrassé. John était sûr que ce message cachait quelque chose, il s’amusait à espérer qu’elle voulait le voir mais qu’elle n’avait pas osé lui demander !! Sachant qu’elle ne l’inviterait jamais, John passa en mode action, et choisit de la rappeler immédiatement.

Elisabeth décrocha : allô ?
J : c’est John, bonjour Elisabeth
E : oh bonjour John, comment allez vous ?
J : décidément vous vous faites beaucoup de souci pour moi !
E : comment ça ? demanda-t-elle intriguée
J : déjà dans votre message vous vous demandiez si j’allais bien, mais vous inquiétez pas ça va, j’apprécie d’être encore en vacances ! et vous ?
E (précipitamment) : très bien !
J : vraiment , vous m’avez juste appelé pour ça… il n’y a rien d’autre que vous vouliez me demander ? vous savez, il est encore temps pour ma proposition …
E (embêtée qu’il ait su lire aussi bien en elle) : oh….heu….oui je sais mais…
J (n’y tenant plus): écoutez, si on se voyait ce soir ? je vous invite ! on pourrait se faire un petit resto sympa, j’en connais un en ville ?
E (n’en croyant pas ses oreilles !) : c’est gentil, mais je ne voudrais pas gâcher votre dernier soir sur Terre.
J : vous ne me gâchez rien du tout Elisabeth, ça me fait plaisir !
E : bon puisque vous insistez, j’accepte !
J : très bien, je passe vous chercher à votre hôtel ?
E : j’habite juste à côté du centre ville, on peut se retrouver directement là bas, c’est plus simple, près de l’office du tourisme vous voyez ?
J : comme vous voulez ! A 20h ?
E: d’accord, alors à ce soir !
J : à ce soir !

Liz était soulagée et heureuse. Elle n’allait pas passer sa soirée seule, mais en excellente compagnie. En plus, John avait insisté, et apparemment il serait content de la voir ! Peut-être alors aurait-il des sentiments ? Ses sourires, ses regards qui lui accordait, avaient peut-être une signification particulière. Après tout, ils étaient devenus proches tout les deux...Il est possible qu’elle se voilait la face, en croyant que leur relation était totalement platonique…

John était également content qu’elle ait accepté. Bon, la proposition était de son initiative, mais il allait en profiter. Pas question de laisser passer cette chance. Il savait qu’il la troublait, mais jusqu’où allaient ces sentiments ? Il devait savoir. C’était une chance unique : pas de Caldwell, pas de règlement. Depuis qu’il était sûr de ses sentiments, John n’en pouvait plus de les garder pour lui. Il allait devenir fou si ça continuait, il devait être fixé. Quelle que soit la réponse d’Elisabeth, il savait qu’il aimerait cette femme toute sa vie. En tout cas, une belle soirée en perspective les attendait.
L’après midi passa trop lentement au goût des deux leaders. Cependant, lorsque l’heure de se préparer arriva, le temps s’écoula tout à coup trop rapidement.
Le Dr Weir avait un mal fou à trouver une tenue. Pantalon ? Jupe ? Robe ?? Elle voulait être jolie tout en restant simple. Puisque c’était le début de l’été, elle opta, après de longues hésitations, pour un jupe et un débardeur assorti. Elle pris, au cas où, une petite chemise, si jamais la soirée se rafraîchissait. Au moins, elle était à l’aise dans ses vêtements, et c’était l’essentiel. Après s’être légèrement maquillée, elle regarda l’heure. Ah mince, 20h, elle allait être en retard. Heureusement qu’elle était à proximité du lieu de rendez vous.

John était debout au centre de la place, située en face de l’office, et cherchait Elisabeth du regard. Elle était d’habitude ponctuelle. Soudain, il eut peur qu’elle ait changé d’avis. Non, elle l’aurait prévenu, elle avait peut être eu du mal à choisir sa tenue comme lui. Il avait revêtu un jean beige et une chemise à manche courte noire. « Simple mais classe » se dit-il.
Il sentit alors une main sur son épaule. Il se retourna, c’était Elisabeth !
J (ébahit) : Dr Weir, vous êtes… ravissante !
E (rougissant) : merci ! Vous êtes pas mal non plus. ça change de la tenue militaire.
J : à qui le dites vous !
E : désolée pour le retard, j’étais …
J : en train de choisir une tenue adéquate ? devant le regard de Liz, il ajouta : vous savez je connais les femmes, toutes les mêmes !
E : vraiment ! c’est vrai que la gente féminine n’a pas de secret pour vous !
J (avec un sourire charmeur): qu’est ce que vous voulez ? j’ai un charme fou ! personne ne me résiste !
E : vous êtes bien sûr de vous Colonel !
J (la regardant dans les yeux): oui, mais il y a bien une personne qui me résiste…vous
Le cœur d’Elisabeth s’accéléra. Qu’avait-il dit ? mais surtout qu’est ce que ça voulait dire ?
E (un peu gênée) : oui…il faut bien…
Il faut bien ? Mais John voyant son trouble, décida de couper court à la conversation. Il ne voulait pas l’effrayer avant que la soirée ne commence.
J : bon si on allait manger, je commence à mourir de faim !
E (reprenant ses esprits) : vous n’allez pas remplacer Rodney !
J : non, surtout pas !
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un appel (F)   Dans l'attente d'un appel (F) EmptySam 20 Jan 2007 - 19:04

Le repas est terrible...il y a plein de trucs que je changerai...mais j'ai promis de pas la toucher !

Après plusieurs minutes de marche, ils arrivèrent face à une pizzeria. Le soleil décroissait rapidement, les derniers rayons éclairaient la terrasse, joliment décorée. C’était presque romantique.
J : je me suis dit que ça irait, c’est décontracté, et en général ça plait à tout le monde.
E : c’est parfait !

Le colonel s’approcha d’un serveur : j’ai réservé au nom de "Sheppard" pour 2 personnes
Le serveur : bien monsieur.

Ils s’installèrent à la table désignée. Elle était placée sur un des côtés arrondis de la terrasse, près d’une rambarde en bois. La forme de ce lieu fit penser à Liz à un des balcons d’Atlantis. Au milieu de la table était posée une lanterne.
John tira la chaise pour qu’Elisabeth puisse s’asseoir.
E : merci.
S’il continuait ainsi, elle aurait du mal à résister.
J : je vous en prie.

Le serveur leur amena les cartes.
J : je sens que le choix va être difficile. J’ai toujours un mal fou à choisir. Tiens, j’ai une idée ! Choisissez pour moi ?
E : quoi ? mais je connais pas vos goûts ?
J : je ne suis pas très difficile vous savez. Prenez moi par contre, un pizza, j’ai pas choisi une pizzeria pour rien ! (en général, il y a toujours d'autres plats quand même^^)
E (capitulant) : bon si vous voulez

Elisabeth étudia soigneusement le menu. Pendant ce temps, John ne la quittait pas des yeux. Elle était vraiment belle à cet instant, totalement concentrée sur sa tâche.
Le serveur approcha de la table : vous avez choisi ?
Après quelques secondes de dernière réflexion, elle fit son choix.
E : 2 pizzas quatre saisons s’il vous plait
S : très bien madame
J : et un pichet de vin rouge également.
Le serveur : je vous apporte ça.

J (réfléchissant): 4 saisons ?
E : vous m’avez demandé de choisir ? vous n’aimez pas les légumes ?
J (la rassurant): si si, pas de souci. Je connais un peu mieux vos goûts comme ça.

Le silence commença à s’installer. John hésitait à faire quelque chose, puis il jugea que c’était peut-être le bon moment.
J : Au fait, j’ai quelque chose pour vous.
Il mis sa main dans sa poche et en sortit un petite boîte de couleur bleu.
J : tenez !
Il posa la boîte juste à côté de la main d’Elisabeth.
E : qu’est ce que c’est ? demanda-t-elle intriguée en levant les yeux vers lui
J : ouvrez et vous le saurez ! répondit-il
Le Docteur Weir prit la boîte de ses mains et l’ouvrit :
E : John, c’est magnifique ! Vous n’auriez pas dû…
J : bien sûr que si. Je voulais vous offrir quelque chose, et j’avais remarqué que vous portiez constamment le même pendentif. Vous l’avez d’ailleurs sur vous aujourd’hui. Je me suis dit qu’un deuxième ne serait pas trop, même si celui que vous portez est très jolie.

Le cadeau de John était en fait un pendentif en argent qui avait été fabriqué par un bijoutier à la demande du militaire. Il représente le symbole d’Atlantis, le « A », avec un rond sur la pointe.
Elisabeth s’était empressée de détacher sa chaîne pour échanger les pendentifs, et demanda à John s’il voulait bien lui raccrocher.
Ce dernier se leva alors et accrocha le fermoir. Les mains de John frôlèrent la nuque de la dirigeante, leur arrachant à chacun un frisson.
E : merci beaucoup John, ça fait longtemps que quelqu’un ne pas offert un si beau bijou.
Alors qu’il contournait la table pour se rasseoir, elle l’arrêta de sa main, et déposa un bisou sur sa joue. Ils se sourirent.
J : tout le plaisir est pour moi.

Ils continuèrent à discuter de tout et de rien, du déroulement de leurs vacances…jusqu’à ce que les pizzas arrivent.
J : Mum, très bon choix, c’est vraiment bon !
E : contente que ça vous plaise

Le repas continua ponctué de sourires et de rires, de taquineries, puis John décida d’aborder le sujet qui lui tenait à cœur :
J : au fait je vois que vous n’avez pas résisté à la tentation de m’appeler !
E : oui, c’est que je m’ennuyais un peu à vrai dire.
J (tout sourire) : vous ne pouvez pas vous passer de moi vous voulez dire !
E : vous êtes incroyable !
J : non réaliste ! Mais c’est vrai que vous n’avez rien proposé. Heureusement que j’ai pris les devants, le Dr Weir, spécialiste des relations serait elle timide ?
E (commençant à se sentir mal à l’aise): mais pas du tout, c’est juste que…

Serveur : je vous débarrasse ? je vous apporte la carte de dessert ?
J : oui s’il vous plait

Elisabeth aurait embrassé le serveur, elle ne savait pas quoi répondre à John, il la déstabilisait tellement. Mais John n’avait pas oublié sa question : alors vous n’avez pas répondu ?
E : je ne suis pas timide, c’est que… je trouvais ça un peu déplacé de vous proposer quelques chose, alors que vous êtes sous mes ordres…
J : on est en vacances, il n’y a plus de hiérarchie, et puis nous sommes amis non ?
E : oui, amis (pour elle : seulement)
John approcha son visage plus près du sien et lui murmura : mais j’aimerai être plus qu’un ami à vos yeux
E (totalement surprise): pardon ?
J (plongeant son regard dans le sien): je disais que mes sentiments pour vous étaient plus profonds que de l’amitié
E : John, je….

Voix : Pardon madame, pourriez vous avancez votre chaise pour que je puisse passer ?
Liz se retourna, qu'elle ne fut pas sa surprise de voir ce visage….

La seule que je pourrais faire...lol
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un appel (F)   Dans l'attente d'un appel (F) EmptyDim 21 Jan 2007 - 10:48

Liz se retourna, qu'elle ne fut pas sa surprise de voir ce visage….
….Simon !

E : Simon !
S : Lizzie !
Elisabeth, surprise, se leva.
E : qu’est ce que tu fais ici ?… Tu es bien loin de chez toi…

Simon se retourna et pris la main d’une jeune femme brune. On aurait dit qu’il avait attendu ce moment depuis bien longtemps. Liz devina tout de suite de qui il s’agissait, mais elle ne s’attendait certainement pas à la nouvelle qu’elle allait apprendre. En tout cas, elle avait maintenant en face d’elle la femme qu’elle redoutait de rencontrer.
S : Elisabeth, je te présente Marie, elle habite en ville.
Marie (avec un drôle de regard) : enchantée de vous rencontrer. Je suis la fiancée de Simon.
Ce mot claqua dans l’air. Fiancée ? Déjà ?
E (complètement sonnée ) : heu, écoutez… félicitations.
Elle croisa le regard de Simon. Celui ci n’avait pas l’air gêné du tout par la situation, au contraire. Liz le connaissait très bien et elle lut dans ses yeux bien plus qu’une pointe de fierté. Marie continua sur sa lancée :
Marie : oui, et je n’ai pas l’intention de l’abandonner contrairement à d’autre.

John qui était resté silencieux jusque là, se leva à son tour et se plaça aux côtés du Dc Weir. Ces deux énergumènes l’avaient interrompu alors qu’il était en train d’avouer ce qu’il ressentait à Elisabeth. Il avait attendu ce moment tellement longtemps, Liz allait enfin lui répondre, et cet instant particulier avait été gâché. Si seulement ce n’était que ça, mais non, en plus, ils se permettaient de faire des insinuations déplacées à sa chère docteur. Il ne le tolérerait pas. Il répondit donc en lançant un regard noir à la jeune femme.
J : « Abandonnée » est un terme un peu fort, vous ne croyez pas ?
Marie allait répliquer mais Simon lui intima de ne rien faire. Il se rendit compte que s’il avait parlé de sa mésaventure avec Lizzie à sa fiancée, son ex en avait fait autant. Quant à Elizabeth, elle était comme ailleurs, les paroles de ce qui aurait pu être sa rivale s’insinuant petit à petit en elle. Malheureusement, Marie continua sur sa lancée.
Marie : non, je ne crois pas. C’est bien ce qu’elle a fait et elle n’a aucune excuse. Ce n’est qu’une garce et rien d’autre.
S : ça suffit Marie.

Le Dc Wallace était intervenu avant John pour mettre fin à la conversation.
Simon regarda alors le militaire et demanda :
S : à qui ai-je l’honneur ?
E : c’est le colonel John Sheppard, répondit-elle à sa place.
Le fait que Simon s'adresse directement à John lui avait fait récupérer tout ses esprits, ainsi que sa capacité à faire face aux situations difficiles et conflictuelles.

Les deux hommes s’affrontèrent du regard puis se serrèrent la main. Bien qu’ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes, une animosité profonde les habitaient déjà. Chacun des deux essayait de broyer la main de l’autre, John avec un peu plus de réussite.
S : colonel ?
J : tout à fait
S ( se tournant vers Elisabeth) : Je croyais qu’en tant que dirigeante de l’expédition, la fréquentation de tes subalternes était interdite.
J : comment osez vous…
Il ne put finir, Elisabeth avait posé sa main sur son bras et lui murmura « s’il vous plait John ». Elle voulait répondre à Simon, c’était entre elle et lui, et personne d’autre.
E : Je ne pense vraiment pas que ça te regarde Simon. John est un ami et…
S : c’est ça, un dîner en tête à tête, et vous êtes amis, tu veux faire croire ça à qui ?

Elisabeth commençait sérieusement à s’énerver, il était en train de saboter sa soirée avec John !
E : tu n’as aucune réflexion à faire et je dîne avec qui je veux répliqua-t-elle. Mais en fin qu’est ce qui t’arrive ! t’es jaloux ou quoi ? Je te ferais remarquer que c’est toi qui a mis fin à notre relation alors ne vient surtout pas te mêler de ma vie privée.
S : Moi jaloux? Ridicule ! Et ce n’est pas moi qui suis parti à l’autre bout de l’univers ! (c’est passé pour une métaphore aux yeux de Marie) Tu as toujours fait passer ta carrière avant le reste, avant nous. Je m’en rends compte maintenant, tu n’es qu’une égoïste. Et dire que j’ai voulu d’épouser !
E (perdant le peu de calme qui lui restait): Je t’ai proposé de venir avec moi et TU as refusé ! Tu savais à quel point j’aimais mon travail, je t’ai mis dans le secret et tu m’as rejeté ! J’ai une part de responsabilité, mais je ne suis pas la seule fautive. J’ai tourné la page, et apparemment, (elle lança un regard à Marie) tu en as fait autant.

Elle pris sa veste et voulut partir. Elle ne resterait pas une minute de plus dans le même endroit que lui. Elle qui avait pensé pouvoir le revoir en toute amitié, elle se rendait compte que son ex n’avait plus que du mépris pour elle.
Mais Simon l’a retint par le bras. John ne savait pas comment réagir, enfin si, il aurait bien mis son poing dans la tête de Simon, mais il respectait trop Elisabeth pour agir. Cependant, si Simon faisait un geste de plus envers Liz, il s’en donnerait à cœur joie !
E : lâches moi Simon
Mais celui ci, ne voulait pas, il voulait cracher tout le venin qui lui restait.
S : C’est ça va t-en, c’est ce que tu sais faire de mieux !! tu le connaissais déjà alors qu’on était ensemble, je parie que c’est pour ça que t’es parti. Alors continues de t’envoyer en l’air avec tous les militaires de ton expédition, de toute façon t’es qu’une traînée.

La gifle ne se fit pas attendre. Elisabeth frappa Simon avec toute la rage qu’elle éprouvait.
Simon était estomaqué ! et John aussi !
Marie : mais vous êtes complètement malade
E : John, allons nous en d’ici ! Ce restaurant est vraiment mal fréquenté !
Quant à toi dit-elle en pointant un doigt vers Simon ne m’approche plus jamais. J’avais cru qu’on pourrait rester ami, mais je vois que c’est impossible.
Elisabeth pris John par le bras et ils s’éloignèrent.

J : je vais payer l’addition…
E : je vous attends dehors
Et Elisabeth sortit sans autre de forme de procès.
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un appel (F)   Dans l'attente d'un appel (F) EmptyDim 21 Jan 2007 - 15:04

La suite de l'après midi^^ Après l'effort, le réconfort...

Quelques minutes plus tard, John sortit à son tour du restaurant. Il chercha Elisabeth du regard, et la vit assise sur un mur de pierre, les coudes posés sur ses genoux et les mains sur son visage.
Il s’approcha doucement, s’agenouilla face à elle, et posa ses mains sur ses poignets.
J : Elisabeth ?
Délicatement, il lui écarta les mains de son visage. Son maquillage avait légèrement coulé à cause des larmes. La voir ainsi enserra le cœur de John. C’était la première fois qu’il la voyait ainsi, pleurant, baissant encore plus les barrières de leader qu’elle s’était construite. Il en voulait énormément à Marie et Simon, comment avaient-ils pu être aussi odieux avec elle ?!
J : chut…calmez vous
E (entre deux sanglots) : je suis tellement désolée, j’ai complètement gâché notre soirée, on a même pas pu finir notre dîner, mais je ne pouvais pas rester avec lui dans les parages…
J : je comprends, c’est pas grave. Vous n’y êtes pour rien. Puis au contraire vous avez mis du piment à notre soirée, c’est même dommage que vous ne vous soyez pas battu !
Il la vit esquisser un sourire. Voilà, c’était fait.
Elle releva la tête et croisa son regard.
J : moi qui vous croyez pacifiste, vous ne l’avez pas loupé. Il va s’en souvenir longtemps et c’est tant mieux!
E : croyez moi, j’aurais aimé pouvoir me retenir, surtout qu’à cause de lui j’ai mal à la main maintenant

John lâcha les poignets d’Elisabeth et dirigea ses mains vers les siennes. Effectivement, elle n’y était pas allée de main morte. La paume avec laquelle elle avait giflé Simon était toute rouge. Il caressa alors avec son pouce la zone douloureuse, tout en soufflant légèrement dessus pour enlever la sensation de brûlure.
Sentir le souffle de John sur sa peau, et sa main dans la sienne, c'était une sensation magique, presque irréel.
J : ça va mieux ?
E : oui merci
Il arrêta de souffler, mais ne cessa pas de toucher sa main.

J : certaine ?
E : Oui, c’est juste que je ne l’aime plus vous savez, mais l’entendre dire toute chose, ça m’a quand même blessée, j’ai l’impression que quoi que je fasse, je fais toujours les mauvais choix…que…
J : c’est faux Elisabeth, vous faites d’excellents choix. Lui n’a pas su faire les siens. Arrêtez de culpabiliser. Il ne vous a pas suivi, il était près à vous épousez à condition que vous reniez ce que vous êtes. Vous deviez abandonner votre carrière pour lui. Il ne vous méritez pas Elisabeth, vous êtes trop bien pour lui.
E : peut-être…mais il a eu raison sur un point, j’ai été égoïste, je suis égoïste
J : je ne vous laisserez jamais croire une chose pareil. Je ne crois pas qu’une personne égoïste donnerait autant de soi. Vous donnez énormément de vous Elisabeth, vous êtes à l’écoute des autres, vous essayez toujours de trouver la solution qui convienne à tous, vous dirigez Atlantis comme personne. Alors surtout, faites moi plaisir, et oubliez ce que ces deux idiots ont dit, notre soirée n’est pas encore fini, et je compte bien en profiter jusqu’à la fin.
E : d’accord, vous avez raison… merci, c’est très gentil ce que vous m’avez dit.
J (tout sérieux) : c’est peut-être gentil mais c’est la vérité. Cela dit, vous auriez dû me le laisser, je lui aurais réglé son compte.
E : j’y penserais la prochaine fois

Elle retira à contre cœur ses mains, et essuya ses larmes.
E : je dois avoir une tête affreuse maintenant
J : c’est exact…
Devant son regard noir : « je plaisante Dr Weir, vous êtes toujours sublime »
E (mi amusée-mi gênée) : j’aime mieux ça.

J : bon, c’est pas tout mais j’aimerai bien un dessert moi !
E : moi aussi.
J : il y a un stand à deux pas d’ici, ils ont beaucoup de choix. On pourra s’installer quelque part, loin du couple diabolique.
E : ce plan me plaint ainsi que le surnom. Oh ? maintenant que j’y pense, il faudra me dire combien je vous dois pour la pizza
J : vous plaisantez, c'est moi qui invite!
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un appel (F)   Dans l'attente d'un appel (F) EmptyDim 21 Jan 2007 - 19:38

Une suite pour la soirée...

Ils se levèrent et se dirigèrent à pas lent vers leurs desserts tant mérités.
Sur le trajet, Elisabeth repensait à tout ce que John lui avait dit, mais aussi au contact de sa main. Elle avait des sentiments pour lui, et même bien plus que ça. Elle l’aimait. Elle en était sûre à présent, mais surtout, elle se l’avouait à elle-même alors qu’elle avait toujours tout fait pour renier ce qu’elle éprouvait. Elle savait également maintenant, que ses sentiments étaient réciproques. Allaient-ils aussi loin que les siens ? elle ne pouvait encore le savoir. Mais l’essentiel, c’ était qu’ils soient là.
C’est pourquoi, elle se rapprocha de John et glissa sa main dans la sienne. A ce contact, John tressaillit, c’était la deuxième fois ce soir, qu’elle prenait l’initiative de ce genre de choses : d’abord le bisou au restaurant pour le remercier, et maintenant là. Ils se regardèrent et il lui fit son plus beau sourire.

Le stand était enfin en vue.
J : nous y voilà !
E : je vais vous copier, à vous maintenant de choisir pour moi !
J : vraiment ? il y a de tout vous savez, crêpes, gaufres, glaces…et il ajouta avec une mimique suppliante : un petit indice serait le bienvenue !
E : non ! certainement pas, j’en ai pas eu moi pour les pizzas, alors surprenez moi !

Elisabeth se dirigea vers la petite terrasse aménagée tout autour du stand, et laissa John planté devant le propriétaire. C’était un homme assez grand, âgé d’une cinquantaine d’années : « dites moi, elle a du caractère votre compagne»
John sourit : "oui, et c’est notamment ce qui me plait chez elle". Puis il passa commande.
Elisabeth parcourut les lieux du regard. Il n’y avait pas grand monde, seulement un groupe d’amis, assez bruyant d’ailleurs et un couple d’amoureux. En les voyant, Liz sourit, et s’imagina avec John. Pourquoi s’imaginer ? elle était bien avec lui ce soir.
Elle choisit une table un peu en retrait et s’assis en attendant John.
Celui ci arriva quelques minutes plus tard.
J (embarassé): vous vouliez vous installez ici ?
E (intriguée): oui, pourquoi ?
J : j’avais pris à emporter, heu …des glaces comme vous le voyez. Je m’étais dit qu’on aurait pu les manger tout en marchant. Je vous aurais conduit à un endroit que je connais.
E (plissant les yeux): vous êtes bien mystérieux…j’adore ça ! alors d’accord.
J : tenez votre dessert.
Il lui tendit un énorme cornet gaufré couvert de chantilly.
E : et il y a quoi là dessous ?
J (souriant bêtement): des choses extrêmement intéressantes, je n’en doute pas
E : j’ai hâte d’y goûter alors… Et vous, quels parfums ?
J : chocolat, pistache, et café !
E : quel mélange !
J : je sais, j’aime bien la diversité.
E : en tout cas, ça à l’air sacrément copieux, je n’ai pas l’habitude de manger autant.
John lui répondit avec un regard réprobateur : pour ça je veux bien vous croire. On a pas l’occasion de vous croisez souvent au mess.
E (feignant l’ignorance) : je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler.
Et elle plongea sa cuillère dans sa glace, pendant que John lui murmurait un « c’est cela oui ».

C’est en dégustant leurs desserts qu’ils repartirent une nouvelle fois.
Le trajet se passa relativement silencieusement. A l’exception du moment où Elisabeth profitant du fait que John regardait ailleurs, avait piqué à l’aide de sa cuillère un morceau de glace à la pistache. Elle aimait ce parfum, mais n’en avait pas eu dans sa glace, composée de fraise, vanille, choco. Son propriétaire s’en étant rendu compte, avait vivement protesté devant ce « vol » inacceptable.

Liz venait de finir son dessert lorsqu’elle remarqua qu’ils se trouvaient dans un parc. Elle en profita pour jeter leurs serviettes dans une poubelle. En revenant vers John, elle frissonna. La glace l’avait rafraîchit, et bien que l’on soit en été, la nuit qui s’était peu à peu installée, commençait à être fraîche. Liz enfila alors sa chemise. John voyant qu’elle avait froid s’excusa.
J : désolé, je n’ai pas pris de veste, sinon je vous l’aurais prêté.
E : c’est bon, j’avais prévu quelque chose
J (plein de sous entendus): cela dit, j’ai toujours ma chaleur corporelle à vous offrir…
E (souriant) : j’en prends bonne note colonel, mais pour l’instant ça va, merci.

Ils marchèrent encore un peu, et s’arrêtèrent au bord d’un ponton.
Un petit lac s’étendait au loin. Malgré le ciel chargé en nuages, on pouvait apercevoir la lune et quelques étoiles qui se reflétaient sur l’étendue sombre.
Le Dr Weir était perdu dans la contemplation du paysage lorsqu’elle sentit une main prendre la sienne. Le colonel l’attira vers un banc situé non loin de là.
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MessageSujet: Re: Dans l'attente d'un appel (F)   Dans l'attente d'un appel (F) EmptyLun 22 Jan 2007 - 17:35

L'ultime suite pour cette "courte" première partie !

Ils s’assirent face à la berge.
J : J’ai repéré les lieux en début de semaine…juste au cas où…
E (tournant la tête vers lui): au cas où que ?
J : que vous m’appeliez. J’ai failli désespérer à un moment jusqu’à ce que j’entende votre message.
E (lui jetant un regard en coin): et oui, finalement la tentation a été trop forte, vous avez raison.
Il voulut lui répondre mais voyant qu’il allait abordé le sujet fatidique, Elisabeth enchaîna sur un autre sujet. Elle savait qu’ils allaient devoir parler de ce qu’il lui avait dit au restaurant. Mais elle était un peu effrayée par cette perspective, et elle voulut gagner du temps pour se calmer, son cœur battant à un rythme effréné.
E : vous connaissez beaucoup d’endroits pour quelqu’un qui séjourne en ville depuis à peine deux semaines.
J : oui, mais j’ai eu le temps de faire le tour. Je suis habitué à explorer des planètes en peu de temps, alors une petite ville comme ça, c’est pas bien dur.
E : c’est sûr.
Elle soupira et continua : « J’aimerai bien avoir l’occasion de visiter plus souvent des planètes, mais diriger Atlantis me prends énormément de temps. Vous et votre équipe, tout comme les autres d’ailleurs, prenez des risques, mais c’est assez excitant au final, et pis ça change de la paperasserie.
J : Je ne sais pas comment vous faites. En ce qui me concerne, il y a longtemps que j’aurais pété un câble ! J’aime beaucoup la cité, mais j’adore partir en mission. Cependant, vous devriez venir de temps à temps, vous absentez pendant une journée n’empêcherai pas pour autant la cité de tourner.
E : c’est très tentant, je vais y réfléchir.
J : vous pourriez venir par exemple, toutes les deux semaines…
E (elle fit la moue): toutes les deux semaines, ça risque de faire beaucoup…
J : pas tant que ça. Disons alors une fois par mois, on choisit une planète qui ne présente pas trop de risque et vous venez avec nous. Je vous accepte dans mon équipe !
E : vraiment ?
J : oui ça pourrait être sympa. On explore un endroit où vous pourrez mettre en application vos talents de diplomate et de linguiste. C’est vrai que McKay ne se débrouille pas trop mal avec l’ancien, mais vous êtes bien meilleure que lui. On gagnerai beaucoup de temps. Et bien que Teyla ait de bonnes relations avec les anciens partenaires d’Athos, ce n’est pas toujours simple d’organiser les négociations… Qu’est ce que vous en pensez ?
E (souriant) : ça me plait, je crois que je vais tenter l’expérience. Ça me permettra de « décompresser » au moins une fois par mois. Je serai pas toujours obligée d’aller avec votre équipe, il y a celle du Major Lorne aussi, ou de Laura Cadman. Il faut savoir partager John !
Ils se regardèrent pendant quelques secondes. John lui répondit le plus sérieusement du monde :
J : je veux bien partager, mais si vous êtes dans mon équipe, je pourrais veiller moi-même sur vous. Partir en mission n’est jamais totalement sans risque, je ne voudrais pas qui vous arrive quoi que se soit.
John s’était rapproché de sa supérieure en disant cela. Cette fois ci, Elisabeth ne pourrait pas y couper, il avait bien vu qu’elle avait fait dévier la conversation tout à l’heure. L’instant qu’il avait attendu toute la soirée, l’instant qu’elle avait espéré et redouté, s’offrait désormais à eux, sous la voûte des arbres et la brise légère.

Leurs yeux ne se quittaient pas, John inspira et se lança.
J : Je disais vrai au restaurant, je souhaite être plus que votre ami, Elisabeth. Je vous…
Il s'arrêta avant de reprendre : j’ai de profonds sentiments pour vous. Et je crois que vous en avez aussi.

John ne lui avait pas dit qu’il l’aimait, il ne voulait pas qu’elle croit que c’était le genre de choses qu’il disait à chaque fois, sans le penser. Au contraire, ce n’était vraiment pas le cas, ces mots là n’avaient jamais franchi ses lèvres pour s’adresser à une femme.
Malheureusement, c'est ce qu'attendait Elisabeth. Elle ne savait pas trop quoi penser, il ne lui avait pas dit qu’il l’aimait. Elle était heureuse, il avait des sentiments, mais elle n’était à ses yeux, qu’une femme comme les autres. Cependant, elle devait lui dire ce qu'elle éprouvait, et être honnête avec lui, tout comme il l'avait été.

J : Elisabeth ?
Il attendait. A quoi pensait-t-elle ? Il commençait à paniquer lorsqu'elle se lança à son tour.
E : Je ressens également ce que vous ressentez. Enfin pas exactement... car j’ai des sentiments encore plus importants pour vous. Je vous aime… et je ne veux pas d’une simple histoire sans importance...mais c’est ce que vous voulez apparemment…je …
John posa un doigt sur les lèvres d’Elizabeth. Lui qui avait eu peur de lui dire qu’il l’aimait, il se rendait compte que c’est ce qu’elle attendait depuis toujours. En plus, elle l’aimait, son cœur était sur le point d’exploser de bonheur.
J : c'est faux, je veux bien plus qu’une simple histoire Elisabeth.
Il se pencha vers son oreille, et lui murmura les trois mois qu’elle espérait et qu'il rêvait de dire, ces trois mots plein de tendresse et de promesse.
Puis il bifurqua vers sa bouche, posant ses lèvres sur les siennes.
Ils avaient tellement souvent rêver de ce contact. C’était encore plus incroyable en réalité. Elisabeth commença à répondre au baiser de John tendrement, tout en passant une main dernière sa nuque, tandis que lui plaçait ses mains au creux des ses reins. Ils resserrèrent leurs étreintes, pendant que le baiser prenait peu à peu d’intensité.
Au bout de quelques minutes de pure bonheur, leurs lèvres se séparèrent mais pas leur corps. Leurs regards se croisèrent, et ils se sourirent. Elizabeth se blottit encore plus contre lui.
E : pourquoi ne pas m'avoir dit tout de suite que tu m'aimais ?
J : je ne voulais pas que tu crois que c'était des mots que je disais à chaque fois. Des mots que je considérais sans importance. Mais saches désormais que je t'aime comme un fou.
E : moi aussi, je tiens tellement à toi...John...sur Atlantis, comment fera-t-on, ça ne plaira pas à Caldwell…
J : parce que tu te soucies de ce qu’il pense ? il ne pourra rien contre nous Elisabeth, je ne laisserai personne se mettre en travers de nous.
Et il ajouta avec un visage amusé : Surtout que tes lèvres sont comme atlantis
E (arquant un sourcil): comment ça ?
J : maintenant que j’y ai goûté, je ne pourrais plus m’en passer.
C’est rassuré par ses paroles qu’elle murmura un « dans ce cas » avant de capturer à son tour ses lèvres pour l’embrasser avec tout son amour.

Fin de la 1ère partie "Dans l'attente d'un appel" de Luna=Althéa
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