Alyson [F]

Un peu plus tôt

Julian s’était réveillé de bien bonne humeur ce matin. Et il était d’autant plus joyeux que l’objet de ses pensées actuelles l’attendait devant son ‘repère’.

- Bonjour, bonjour !, lança-t-il gaiement

- Salut toi !

- T’es tout seul ?, demanda doucement Julian

Rodney lui sourit et s’approcha lentement du jeune homme pour lui donner un tendre baiser.

- Je prends ça pour un oui ! Mais c’était un peu risqué quand même

- Je m’en fiche pas mal

- Tu t’en fiche pas mal ?, répéta-t-il surpris. Je peux savoir ce qu’il te prend ?

Rodney soupira et se mit en marche.

- Je crois qu’on devrait le dire, déclara Rodney

- T’es sérieux ?

- Ça fait plus de 6 mois maintenant. Je pense que c’est le bon moment, pas toi ?

Ce fut au tour de Julian de soupirer. Il se passa machinalement une main dans les cheveux et s’arrêta dans un couloir.

- Leur dire comme ça, de but en blanc...

- On peut déjà le dire à nos amis proches, suggéra Rodney

- Si tu penses à Alyson, elle doit déjà s’en douter. Elle avait reniflé notre couple bien avant nous, tu sais. Et puis, quand elle m’a rappelé pour me donner tes coordonnées, elle m’a un peu forcé la main

- Et elle va le dire à John

- Alors là j’en doute

- Ils sont quand même ensemble !

- Mais Alyson ne lui a rien dit quant à notre homosexualité, et elle ne dira rien à John si on lui en parle. Mais il pourrait lui aussi le savoir. Après tout, c’est ton meilleur ami non ?

- Tu veux qu’il fasse une crise cardiaque bon sang ? Apprendre que je suis gay ET que j’ai un copain en une seule fois ?

- Je te signale que c’est toi qui as voulu qu’on en parle !

Rodney fit une petite moue et haussa les épaules.

- Et puis, il y a aussi Carson, Lily et Elizabeth, rajouta Julian

- Je sais pas mais je voudrais qu’ils sachent que je t’aime et que je suis heureux avec toi

Julian baissa les épaules et sourit au scientifique.

- Moi aussi je t’aime Rodney. Bon, tu as raison. On devrait peut-être leur dire

- Vraiment ?

- Oui, affirma Julian en levant les yeux au ciel

Le jeune homme entreprit de rajouter quelques mots mais il aperçut John au détour d’un couloir.

- Bonjour mon Colonel !

Rodney se retourna et vit lui aussi le militaire.

- Bonjour Peterson, Rodney

Celui-ci hocha la tête et lui sourit et John disparut.

- Il avait l’air pressé !, lança Julian

- Alyson vient de sortir de l’infirmerie, il doit vouloir rattraper le temps

- Bon ben c’est mort pour eux deux alors. On a qu’à aller voir Carson tiens

- Je te suis

Julian vérifia que personne ne pouvait les voir et embrassa Rodney avant de se mettre en route. Il aurait bien aimé lui prendre la main mais là, ça aurait fait trop d’un coup. Il se contenta de marcher droit devant lui jusqu’au repère de l’écossais. Celui-ci n’était pas dans son bureau, ils décidèrent de le chercher. Mais lorsqu’ils le trouvèrent, ils n’allèrent pas plus loin et repartirent aussi sec, faisant comme s’ils n’avaient rien vu alors que ce qu’il faisait laissé peu de place à l’imagination. Encore moins avec la position qu’il occupait !



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Ouh!!!!! Mais c'est que j'écris bien moi! (je me fais des fleurs, je sais, c'est pathétique!)

Un peu de slash-guimauvé! S'ont-y pas mimi ces deux-là???

Et que peut bien faire notre cher écossais hein??

Les réponses dans la prochaine suite! :DD

Suite dédicacée à Lily!!!



Plus tôt

Lily Oliver poussa un long et profond soupir. Alyson était sortie de l’infirmerie et comptait passer du temps avec John, Julian était introuvable. Et elle devait faire un bilan de santé ! Vraiment, sa journée commençait bien ! Seule petite note positive : c’est le Dr Beckett qui allait s’occuper d’elle. Elle lui offrit d’ailleurs un immense sourire quand il s’installa près d’elle.

- Bonjour Carson !

- Bonjour...Lily. Vous êtes bien joyeuse aujourd’hui !

- Seulement depuis que je suis à l’infirmerie...en fait, c’est depuis que je vous ai vu entrer mais faites comme si je n’avais rien dit !

- Si vous voulez

- On ira boire un café après ?

- C’est que j’ai beaucoup de travail

Lily fit une petite moue contrariée.

- Un dîner à la place, ça vous irait ?

- Oh oui ! Avec plaisir oui !

Carson sourit et commença son examen sous l’œil perçant de la brune. Regard qui le troubla légèrement. Il baissa les yeux et prit son stéthoscope.

- T-shirt s’il vous plaît

- Un de ses jours, je me ramènerais sans sous-vêtement rien que pour voir la tête que vous feriez !

- J’ai déjà vu des femmes nues vous savez

- Dis comme ça, on pourrait croire que c’est uniquement dans le cadre professionnel !

- Et si c’était le cas ?

- C’est vrai ?

- Non ! Je voulais vous taquiner. Il y a bien longtemps que je connais l’anatomie féminine

- Oh ! Je suis rassurée alors !

Le médecin sourit doucement et reprit son examen, toujours en prenant soin de ne pas regarder la jeune femme. Lorsqu’il arriva à son cœur, il déglutit en entendant la vitesse à laquelle il battait. Il leva enfin les yeux sur Lily, qui plongea ses yeux bleus dans ceux de l’écossais. Et tout doucement, elle se pencha vers lui et déposa un petit baiser sur ses lèvres. Carson laissa tomber son stéthoscope, prit le visage de la militaire entre ses mains et l’embrassa de nouveau. Lily le rapprocha de lui en encerclant sa taille de ses jambes et posa ses mains sur le torse du médecin, le caressant tendrement. Carson entrouvrit ses lèvres et le baiser devint plus intense. Lily passa ses mains sous la blouse du médecin et la laissa glisser au sol avec le stéthoscope. Carson fit de même avec son débardeur et parcourut sa peau du bout des doigts. S’ils s’étaient arrêtés à cet instant, ils auraient pu voir Rodney et Julian, totalement incrédule. Mais ils ne s’interrompirent qu’au bout de quelques minutes, quand Lily allait débarrasser le médecin de son T-shirt.

- Lily, dit-il en haletant. On peut pas faire ça

- Quoi ? Mais pourquoi ?

- N’importe qui peut nous surprendre !

- Oh ! Tu...Tu parles de ça ! J’ai cru que tu ne voulais pas du tout moi

- Si ! Enfin...Bien sûr mais c’est pas vraiment le moment

- Je comprends. C’est de ma faute, je me suis un peu emportée

- C’est la faute de personne ! On va...On va se rhabiller et on en reparlera ce soir

- On dîne toujours ?

- Je ne vois pas pourquoi ça ne tiendrait plus

La jeune femme sourit et Carson ramassa leurs affaires. Il embrassa doucement Lily avant de disparaître dans son bureau avec son matériel et ses tubes de sang, vision qui fit sourire la militaire.

Suite écrite en vacances, alors que j'étais hyper malade et sous l'emprise de médicaments dont je ne citerais pas le nom...Et j'étais pas très bien réveillée pour rajouter au truc. Vous êtes donc prévenus de l'étrangeté qui suit!! Mais c'est que le début...





John était de retour dans ses quartiers, deux parts de gâteau au chocolat dans les mains. Sa petite amie lui sourit avant de s’installer plus confortablement dans le lit, John la rejoignant immédiatement.



- Madame est servie !

- T’as fait vite !

- Ça avait l’air d’être pressant

- John !, s’offusqua-t-elle



Le militaire sourit fièrement alors que sa compagne levait les yeux au ciel et entamait son fameux gâteau.



- J’ai croisé Julian et Rodney en sortant

- Hum, hum

- Ils avaient l’air en grande conversation

- Hum, hum

- Je crois même que je les ai dérangés en leur passant à côté ! Si t’avais vu la tête de Julian !

- Hum, hum

- Alyson ? Ça t’intéresse si peu que ça ?

- Je mange John !

- Pff...Toi et le chocolat. Je vais être jaloux si tu continues comme ça



Il entendit vaguement Alyson soupirer avant de la voir se redresser. Il pensait que c’était pour l’embrasser ou autre mais elle jeta un regard envieux à sa part de gâteau.



- Dis euh...J’ai fini moi. T’en veux encore ?

- Quoi ? Mais t’es vorace Alyson !

- J’ai très faim et j’aime le chocolat !, se justifia-t-elle. Tu finiras ta part oui ou non ?

- Oui !



En vérité, il n’avait pas très faim mais il voulait embêter sa compagne, ce qui fut très réussi. Elle ouvrit la bouche pour répliquer mais aucun son n’en sortit. Alors elle pinça ses lèvres et prit un air hautement contrarié devant la ténacité du militaire et posa son assiette sur le drap devant elle. John sourit. Elle était vraiment adorable comme ça. Il prit un morceau de gâteau et lui mit sous le nez.



- Tiens ! Mais je veux un baiser en échange

- Tu me fais du chantage ?, s’indigna-t-elle

- Il y a pire, non ?

- Tu es ignoble John Sheppard !



Mais cela ne l’empêcha pas de prendre son morceau de chocolat et de se jeter sur John pour l’embrasser fougueusement.



- Pose-moi ce gâteau, dit-elle d’une voix rauque

- Et pourquoi donc ?

- J’ai très envie de toi

- C’est le chocolat qui te fait cet effet là ?

- T’habitude tu te pose pas de question John. C’est même d’ailleurs l’inverse. Et là, subitement, tu veux pas me faire l’amour ?

- Tu es blessée Alyson, c’est pas bien pour tes côtes, Carson l’a dit

- Quoi ?, s’exclama-t-elle furieusement. Depuis quand tu te mets à suivre les consignes de Carson toi ?

- Depuis que ça te concerne et qu’il a été très clair. S’il te revoit dans son infirmerie, je le sais, c’est moi qu’il va engueuler

- Chochotte

- Non, prudent. Et tu devrais faire pareil

- Mais j’ai envie de toi John !, se plaint-elle d’une voix enfantine

- Tu sais bien que dans d’autres circonstances, j’aurais été ravi de te satisfaire ma belle

- Je te déteste John ! D’abord tu me fais du chantage avec ton gâteau et ensuite tu me coupes mes envies ? Eh ben tu pourras toujours courir pour faire des galipettes quand je serais rétablie mon vieux !

- Ça c’est petit Alyson. J’y suis pour rien moi



La jeune femme ne l’écouta plus et se rallongea sur le lit. John finit son gâteau en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et se releva pour s’asseoir. Alyson finit par fondre en larmes sous les yeux inquiets de son compagnon.



- Alyson ? Que t’arrive-t-il ?

- C’est...ce que tu m’as dit...tout à l’heure

- Quoi ? À propos de vivre ensemble ? Je ne voulais pas te peiner. Si tu ne veux pas, je comprendrais parfaitement ta décision !

- C’est pas ça. C’est pour le mariage. Tu étais sérieux ? Tu veux m’épouser...Enfin...Tu penses qu’un jour on se mariera ?

- Euh...Je n’en sais trop rien en fait. On peut être heureux sans mariage. On est heureux sans être marié

- Mais alors tu penses qu’on pourra vivre ensemble...pour toujours ?

- Oui. Parce que je t’aime de tout mon cœur et que je n’envisage plus de finir ma vie sans toi, dit-il en essuyant les larmes qui perlaient le long de ses joues. Mais ne te tracasse pas comme ça mon amour. On verra jusqu’où le vent nous portera. Et quand on sera amené à y repenser, on en reparlera, promis. En attendant, concentre-toi sur ton état de santé. C’est tout ce qui compte, d’accord ?



La jeune femme renifla en hochant la tête. Elle avait vraiment l’air d’une enfant se faisant consoler parce qu’elle venait de tomber de son vélo. Mais John la trouvait irrésistiblement belle même quand elle pleurait et qu’elle prenait cet air désespéré. Après qu’elle lui ait fait un beau sourire, il se pencha doucement sur elle et l’embrassa tendrement.



- Je t’aime ma belle

- Je t’aime moi aussi John...Dis, pour le truc de vivre ensemble, je viens chez toi ou tu viens chez moi ?



John sourit joyeusement avant de prendre Alyson dans ses bras.



- Mes quartiers sont plus grands je crois. Mais on verra ça dès que tu seras en état



La militaire sourit doucement avant de s’allonger.



- Je suis fatiguée

- Alors dors. Je reste avec toi

- Merci John. Tu es vraiment adorable



Il sourit avant d’embrasser sa compagne, qui ne tarda pas à s’endormir dans ses bras.

Un peu plus tard, au mess



Alyson prit un plateau et le remplit sous le regard ahuri de son compagnon. Alors qu’elle allait se diriger vers une table, elle remarqua son air intrigué.



- Quoi ? J’ai très faim, dit-elle en haussant les épaules

- Je vois ça. Je vais...prendre quelques trucs, va t’asseoir



Elle leva les sourcils et alla s’installer. Elle regarda John remplir à son tour son plateau et s’asseoir à ses côtés, le visage sérieux. Alyson préféra ignorer son air et commença à enfourner un croissant. Au bout d’un moment, John soupira bruyamment et lui fit lâcher sa tasse de café.



- Faut qu’on parle, lança-t-il simplement

- Tu crois pas qu’on a assez parlé ce matin ?

- Alyson, je te trouve...étrange en ce moment

- C’est marrant, je me faisais la même remarque à ton sujet, plaisanta-t-elle

- Je suis sérieux Alyson !

- Bon ! Je parie que tu as une explication à me donner si tu es aussi sérieux

- Je ne suis pas sûr mais...Tu ne crois pas que tu es...enceinte ?, demanda-t-il, hésitant



Alyson ouvrit la bouche pour protester mais aucun mot ne franchit ses lèvres. Elle serra les poings et sa petite cuillère finit sur le torse de John.



- Aïeuh !

- Ne redis jamais ça Sheppard !

- Mais quoi ? C’est une possibilité ! Et regarde-toi ! Tu t’énerves et tu pleures pour un rien, tu manges énormément alors que tu as un appétit d’oiseau d’habitude et tu as fait un malaise ce matin

- N’importe quoi !



Elle arracha l’ustensile des mains de John et voulut le planter dans son pot de yaourt mais elle le plaqua brutalement sur le plateau et se prit la tête entre les mains.



- Non, non, non, murmura-t-elle. Ça peut pas être ça ! Je peux pas être enceinte ! C’est...impossible !



John soupira intérieurement et fit le tour de la table pour prendre sa compagne dans ses bras.



- Allons Alyson, ça va aller

- Mais t’es pas bien ?, grogna-t-elle en relevant son visage vers le sien. Je-ne-peux-pas-être-en-ceinte, articula-t-elle. Impossible !

- Et pourquoi ce serait impossible ?

- Mais parce que ! C’est trop...dangereux et je ne suis pas faite pour être mère ! Surtout pas maintenant !

- Je ne vois pas pourquoi tu dis ça. Tu adores les enfants

- Mais c’est différent John ! Je ne...peux pas ! C’est trop compliqué pour moi ! Il faut aller voir Carson !

- Alyson ! Calme-toi voyons ! Si ça se trouve, c’est juste...

- Quoi ? Une fausse alerte ?, l’interrompit-elle. Je vais voir Carson dès maintenant et il...

- Il rien du tout Alyson ! Tu vas d’abord te calmer, finir de déjeuner et ensuite, on ira parler à Carson

- Et qu’est-ce qu’on fera après ? Comment on va faire si je suis enceinte, hein ?

- On avisera. Pour le moment, fais ce que je te dis

- Si tu m’as mis enceinte Sheppard, je te tue de mes propres mains !

- Moi aussi je t’aime Alyson



La jeune femme soupira doucement et embrassa son compagnon, qui alla ensuite rejoindre sa place.



- Tu sais que j’ai vraiment eu mal ?

- Je suis désolée chéri. Je me suis...emportée

- Pas grave ! Mais je savais pas que tu maîtrisais aussi bien l’art de la petite cuillère !



Alyson éclata de rire et John continua son petit déjeuner, non sans avoir l’estomac noué à l’idée que sa compagne soit enceinte.



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Une seule chose à dire : niark niark niark!!! :DD

Episode 8



- QUOI ?



Le cri du Dr McKay rompit le silence bien pesant de la petite forêt dans laquelle ils effectuaient leur dernière mission.



- Elle est enceinte, répéta John

- Merci, j’avais compris ! Bon sang Sheppard ! Vous êtes un crétin !

- Rodney !, s’exclama Teyla

- Vous l’avez laissé partir alors qu’elle est enceinte ? C’est quoi votre problème ? Vous ne voulez plus d’elle ?

- Ne dites pas de bêtise McKay ! J’ai essayé de la retenir mais vous connaissez Alyson aussi bien que moi. Quand elle a une idée derrière la tête, impossible de la faire changer d’avis !

- Et pourquoi vous me le dites seulement maintenant hein ? Ça fait deux semaines qu’elle est sur sa planète !

- Je voulais d’abord digérer l’info avant de la faire circuler

- Et vous en pensez quoi ?, demanda Ronon

- Je suis heureux, dit-il en souriant. Je m’y attendais pas, elle non plus. Mais on est content. Alyson a un peu peur malgré tout mais tout va bien se passer

- Seigneur ! Ils nous ont fait un petit monstre !



Ses trois collègues rirent devant son air faussement désespéré et Rodney les rejoint.



- Regardez !, s’exclama soudainement Ronon

- Ah ! Une trouvaille ! Et peut-être qu’avec un peu de chance, on tombera sur de charmants autochtones !

- Quel optimisme Colonel !



John leva les yeux au ciel et l’équipe prit la direction du village qui s’étendait devant eux.



- C’est calme, déclara Ronon en portant la main à son arme

- Oui, beaucoup trop calme. Ça cache quelque chose, rajouta John

- Les autochtones ne sont donc pas si charmants, ironisa Rodney

- Je l’avais bien dit qu’ils étaient très intelligents, déclara soudainement une voix



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Et là, vous vous exclamez : à mort l'auteuse!!!!

Des théories peut-être? J'ai deja la suite mais j'aime bien vous faire mariner! :DD :DD

John se crispa et se tourna pour faire face à David Forester, qui se tenait debout en plein milieu d’un groupe d’homme et de femme super armés.



- Forester, marmonna-t-il entre ses dents

- Colonel Sheppard ! Quelle...joie de vous revoir ! Alyson n’est pas avec vous ?

- Espèce de sale petite ordure ! Je vous interdis de parler d’elle !

- J’ai plus d’ordre à recevoir de vous Sheppard. Ligotez-les, ordonna-t-il à ses hommes



Les Geniis s’approchèrent donc de l’équipe, qui n’eut d’autre choix qui de se laisser faire après avoir donné quelques coups par-ci par-là. Et au moment où ils allaient les emmener dans une maison, un homme les en empêcha.



- David ! Que fais-tu ?

- Ce sont des Atlantes, répliqua-t-il sans lâcher John des yeux

- Je ne les connais pas

- Sheppard



À la simple évocation de ce nom, le Genii se détendit et un léger sourire se fendit sur ses lèvres.



- Alors vous êtes le Lieutenant-Colonel John Sheppard ! Je suis...hum...ravi de vous rencontrer. Excusez le manque de diplomatie de David, il est très imprudent par moment



John lâcha enfin David des yeux et se tourna vers ses co-équipiers, qui arboraient le même visage incrédule que lui.



- Relâchez-nous, exigea-t-il

- Je crains que ce soit impossible pour le moment

- Non seulement c’est impossible, intervint David, mais c’est trop tard. Fallait pas venir ici Sheppard

- David !, réprimanda le Genii

- Je te l’avais dit Linas ! Maintenant qu’il est là, je ne vais pas me gêner pour l’étriper !



Là s’en était trop pour John. Il profita que les deux hommes se disputent pour tenter de défaire ses liens. Teyla le remarqua et lui lança un regard apeuré.



- Ne faites pas ça John ! Vous allez vous faire mal et c’est suicidaire !

- Je ne laisserais pas ce fils de pute faire ce qu’il veut de nous

- Vous ne savez même pas ce que c’est, intervint à son tour Rodney

- Rien à faire. J’avais peut-être promis à Alyson de le ramener vivant pour qu’il croupisse en taule, mais elle n’est pas là pour le savoir. Je vais le tuer de mes propres mains !



La rage de John eut finalement raison de ses liens. Il n’eut même pas une once de douleur. Pourtant ses poignets étaient en sang.



- Détachez-nous aussi, demanda Ronon



John hésita quelques secondes mais finit par obtempérer. Il détacha seulement Teyla, qui se tenait devant elle, et lui dit de s’occuper des autres pendant qu’il se dirigeait vers David. Mais malheureusement pour John, Linas le remarqua et l’éloigna de David. Il dégaina son arme mais John l’envoya balader d’un coup de pied et se jeta sur le chef Genii.



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Voilà ce que ça donne quand Fly tente de faire des trucs 'violents'

C'est ridicule mais le pire, c'est que c'est pas fini!! Bon...Réunion des membres du club maintenant!!! :DD

Ses mouvements étaient désordonnés mais Linas était plus vieux et moins entraîné que lui, il avait tout de même l’avantage. John frappait encore et encore et Linas répliquait du mieux qu’il pouvait. Au bout de quelques minutes, le Genii se détendit et arbora un sourire victorieux. John remarqua au dernier moment que David avait reprit contenance et qu’après avoir de nouveau ligoté Ronon et les autres, il lui avait lancé l’arme qu’il avait perdu.

John s’empara du poignet de l’homme qui le plaqua au sol violemment. Plus personne ne voyait ni John ni l’arme Genii, mais ils entendirent tous les coups de feux. Deux tirs, un cri. (J’avais prévu de couper là au début...On oubliera pas les remerciements pour le non-sadisme ! Pour une fois...)

Après plusieurs secondes qui durèrent une éternité pour le camp – qui s’était d’ailleurs figé, ne sachant pas quoi faire d’autre que de regarder – les corps bougèrent enfin. John s’extirpa de sous le Genii et le repoussa loin de lui. David cria au meurtre et se précipita vers Linas. Un joli trou perforait désormais son bas-ventre. Il était mort.



Arme en main, John menaça les Geniis qui gardaient son équipe et ceux-ci les détachèrent. Alors qu’ils étaient occupés à soit les assommer soit les ligoter, David essuya ses larmes et serra les poings. Il se releva et frappa John par derrière. Celui-ci fut un peu sonné et s’affala sur le sol.



- Espèce de salop ! Vous l’avez tué !

- Je me suis défendu et de toute façon, il le méritait au même titre que vous Forester !

- Je vais vous tuer Sheppard !

- Pas si c’est moi qui vous tue avant



Sur ces mots, John fit un magnifique croche-patte à David qui s’écroula. John ignora sa blessure à l’épaule et se jeta à califourchon sur l’ex-militaire, le frappant comme il l’avait fait avec Linas.



- Je vous hais Sheppard !

- C’est réciproque Forester ! Vous avez gâché la vie d’Alyson et par votre faute j’ai failli la perdre

- Si vous n’aviez pas été en travers de mon chemin, vous n’auriez pas pu la récupérer

- Elle m’avait fait promettre de ne pas vous tuer si je vous retrouvais. Mais quitte à la fâcher, je préfère vous étriper plutôt que de vous ramener sur Atlantis

- De toute façon je me serais pas laissé faire



David serra l’épaule de John et appuya sur sa blessure, aggravant les dégâts provoqués par la balle. Et profitant de son inattention, il inversa leurs positions et frappa John partout où il le pouvait.



- Alyson est à moi ! Vous ne la méritez pas !

- Alyson ne vous a jamais aimé et elle vous haïra jusqu’à la fin de sa vie

- C’est pas ce qu’elle disait quand on était marié !

- Vous me ferez pas gober ça ! Je sais parfaitement que vous ne l’avez jamais touché. Elle m’a même dit que vous étiez puceau. Je commence à me demander si Linas ne s’est pas occupé de vous d’ailleurs !



David resta incrédule sur le moment et ce fut à John d’en profiter et il récupéra sa position initiale.



- Donc j’avais raison !

- Vous l’avez tué !, ragea une nouvelle fois David

- Et je vais faire la même chose avec vous. Si vous vous laissiez faire, vous pourriez le rejoindre

- Jamais ! On était peut-être amant mais je veux toujours récupérer Alyson

- Et pour quoi faire ? La tuer ? Je croyais que vous l’aimiez ?

- Un peu que je l’aime mais je veux qu’elle souffre cette petite garce !



Le sang de John ne fit qu’un tour et il réussit enfin à atteindre le cou de David. Celui-ci appuya sur sa blessure mais John était tellement enragé qu’il ne sentit rien d’autre que ses doigts serrant fortement le cou de David.





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Ben du coup, elle est là la coupure sadique!! :DD
Alors?! Y arrivera, y arrivera pas... :DD :DD

Et voilà une tite suite bien guimauve!



Episode 9



John était nerveux comme jamais. Alyson n’allait pas tarder à rentrer et il se tenait prêt pour la tempête du siècle. Son cocard n’avait pas dégonflé, il portait encore son bras dans une attelle et il avait un bandage au poignet gauche. Il sursauta quand la Porte entama son rituel et quand le vortex se stabilisa. Il souffla un bon coup et fit quelques pas. Alyson traversa la vague et le vortex se coupa derrière elle. Elle arborait un immense sourire qui disparut à la vue de John. Elle se précipita vers lui, affolée.



- Mon Dieu, John ! Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?

- C’est rien de très grave

- Mais t’as vu ton état ? Comment tu en es arrivé là ?

- Je te raconterais ça plus tard. Embrasse-moi d’abord



Alyson capitula et prit doucement John dans ses bras. Elle l’embrassa ensuite tendrement mais John intensifia le baiser et il devint passionnel. Ils se séparèrent à bout de souffle et malgré un petit sourire, Alyson était toujours aussi inquiète de voir son compagnon ainsi blessé.



- Mais dis-moi ! Tu as bronzé ?

- Oh ! Oui. Il fait très chaud en ce moment sur Armoria et j’en ai profité. Tu me dis maintenant ?

- D’accord, soupira John. Mais même si tout le monde le sait ici, il vaut mieux qu’on soit seul

- Alors allons dans nos quartiers



Elle prit son sac et ils se rendirent donc dans leur logement.



- Je t’écoute ! C’est une mission qui a foiré ?

- On peut dire ça comme ça, dit John en s’asseyant à ses côtés et en prenant sa main. Il y a deux jours, on était...

- Deux jours ? Pourquoi tu me l’as pas dit quand on s’est parlé ?

- Je voulais t’avoir en face de moi et pas dans ma tête. Enfin bref. On était en mission et on est tombé sur...des Geniis



Alyson fronça les sourcils et se tendit en comprenant où John voulait en venir.



- David...

- Oui. On s’est battu. Enfin, je me suis battu avec Linas. Il m’a tiré dessus et j’ai réussi à retourner l’arme contre lui. Ça a pas plût à son copain et il s’est jeté sur moi

- Quoi ? David et Linas ?

- Oui ! J’y croyais pas moi non plus. Enfin bref. On s’est battu et voilà

- Et il est où là ? Il est déjà sur Terre ?

- Non. On a...On a pas réussi à le faire revenir

- Quel intérêt à vous battre alors ?

- Je...J’ai perdu la tête et je...J’ai essayé de le tuer, avoua John

- Quoi ?, s’écria Alyson en s’éloignant de John. Tu m’avais promis de ne pas le tuer pour qu’il soit arrêté et condamné !

- Je sais mais il m’a provoqué Alyson ! Je t’ai défendu !

- Tu m’avais promis John !

- Il est fou Alyson ! Il veut toujours te faire du mal ! J’ai simplement essayé de défendre ma famille !



Alyson se radoucit et porta ses mains à son ventre puis elle s’assit sur les genoux de John.



- Tu sais bien qu’il ne pourra jamais me faire de mal, mon amour. Le seul moyen qu’il aurait, c’est de revenir sur la Cité et tout le monde ici sait ce qu’il a fait. Personne ne le laissera faire. Et pour ce qu’il s’est passé, n’en parlons plus

- Elizabeth était pas du même avis

- Le Dr Weir est le Dr Weir, John. Et au moins, on pourra passer du temps ensemble

- J’y étais presque. Il était en train...d’étouffer mais Ronon m’a arrêté avant. Deux secondes et il était mort Alyson !


La jeune femme le prit dans ses bras puis John prit sa taille et embrassa doucement sa poitrine à travers le tissu.

Puisque vous avez été sage l'autre jour, je vous mets une suite aujourd'hui ! :mrgreen:



Alyson caressa tendrement ses cheveux en les berçant tous les deux. John continua ses baisers et arriva à son cou, qu’il goûta du bout de la langue. Elle gémit et s’empara de ses lèvres passionnellement.



- Tu as dit « Ma famille »

- Pardon ?

- Tout à l’heure, tu as dit que tu as défendu ta famille

- Je le pensais, si c’est ce que tu veux savoir. Vous êtes ma famille, toi et notre bébé. Et je vous protégerais de tout



Alyson lui sourit, émue de ses paroles et se lova un peu plus contre lui.



- Ah ouch ! Alyson ! T’appuie sur mon épaule là ma chérie

- Oh ! Désolée, dit-elle en s’écartant

- Non, ça va ! Attends, je vais enlever ce truc

- Je doute que Carson t’y ai autorisé trésor

- Je peux l’enlever le soir seulement mais là il y a urgence

- Ah oui ? Tu dois absolument prendre une douche tout de suite ?

- Une douche ? Ah mais on peut faire l’amour dans la douche aussi !

- Quoi ? Alors là, même pas en rêve Sheppard !



John laissa tomber ce qu’il faisait et regarda Alyson qui avait fait quelques pas loin de lui. Il se redressa et l’attrapa par le bras pour la plaquer sur le lit.



- John ! Non !

- Tu vois bien mon petit amour ! J’ai beau avoir un bras en écharpe et ne pas être ambidextre, je suis toujours plus fort que toi

- « Mon petit amour » ?

- Mon petit amour, répéta John

- Mais tu te souviens...quand moi j’ai été blessé...tu m’as coupé mes envies aussi, dit-elle en déposant quelques baisers sur ses lèvres au passage

- Oui mais là, j’ai l’avantage bébé

- « Bébé » ? John ! Je préfère quand tu m’appelles ma belle franchement. Et voilà ce que j’en fais de ton avantage !



Sur ces mots, Alyson prit la main sur laquelle John prenait appui et elle inversa leurs positions, s’asseyant à califourchon sur lui.



- Alors ? Qui a l’avantage maintenant ‘bébé’ ?

- Tu as gagné !



Alyson embrassa son compagnon tendrement avant de lui ôter son attelle. Mais le regard de John l’arrêta dans son élan. Il avait un regard doux, amoureux. Ce genre de regard lui avait manqué pendant ses deux semaines d’absence. Elle enlaça tendrement son compagnon qui fut surpris.



- Alyson ? Ça va pas ma belle ?

- J’aime quand tu me regardes comme ça

- Comme quoi ?

- Comme si à chaque fois tu découvrais un nouvel élément en moi qui te plaisait et dont tu me faisais part d’un simple coup d’œil

- Tu ressens tout ça seulement quand je te regarde ?

- C’est peut-être idiot mais je me suis toujours sentie belle et aimée quand tu me regardais

- Sais-tu seulement que tu as le même regard sur moi ?

- Vraiment ?

- Bien sûr. Je me sens bien. Mais il n’y a pas que tes yeux qui me font ressentir tout l’amour qu’on a l’un pour l’autre

- Quoi d’autre ?

- Tout ma chérie. Tout en toi me rappelle combien je t’aime et combien c’est réciproque



Alyson soupira de bien-être et ferma les yeux en se serrant un peu plus contre John. Le militaire sourit de bonheur et ferma à son tour les yeux, sombrant peu à peu dans le sommeil.

Une petite suite pas très rose mais ne fuyez pas ! ^^


Elle avait déjà fait ce genre de rêve auparavant. Mais jamais aussi fréquemment. Et aussi intensément. Elle courait. Elle ne savait pas pourquoi ni où...ni comment à la réflexion. Elle était fatiguée. Chaque pas qu’elle faisait lui donnait l’impression qu’elle s’éloignait de son but, quel qu’il soit. Elle avait le sentiment de courir depuis des heures. Elle essayait de s’arrêter mais rien n’y faisait. Elle courait encore et toujours. Et soudainement, le décor changeait. Elle se retrouvait en plein milieu d’un village. Tout était flou. Cependant, un son strident lui perça les tympans. Elle plaqua ses mains sur ses oreilles mais le son parvenait tout de même à passer la maigre frontière.

Elle avança, tentant de trouver un endroit pouvant cacher ce son. Mais une forme noire lui barra le passage. Elle releva la tête et, de surprise, relâcha l’étreinte sur ses oreilles. La forme noire n’avait pas de visage mais elle pouvait aisément voir ses yeux. Elle pouvait même dire qu’on ne voyait que ça. Mais ce qui l’inquiétait, c’est que ces yeux, elle les reconnaitrait entre mille. Elle tenta de s’échapper mais la forme noire sembla...l’absorber. Elle cria, appela à l’aide, appela John. Mais personne ne vint. Quand le noir total eut fini de l’engloutir, le son strident se stoppa. Une douloureuse crampe s’empara alors d’elle, lui coupant le souffle et la faisant se crisper au sol.

Et elle se réveilla en sursaut et en sueur. Dans un état de terreur affolant. Elle avait encore le souffle court et posa instinctivement les mains à son ventre, le caressant tendrement. John se réveilla quelques secondes plus tard et se redressa à son tour.

- Aly ?, interrogea-t-il d’une voix encore endormie
- C’est rien, juste...Un cauchemar
- Toujours le même ?, demanda John d’une voix beaucoup plus réveillée
- Ce n’est rien
- Alyson, ne dédramatise pas ce qu’il t’arrive. Tu ne te sens pas bien. Je le sens...Et j’ai peur, finit-il

Alyson soupira et enlaça son compagnon.

- On va partir d’ici. On prend quelques jours de vacances et on retourne sur Armoria. Tu aimes bien ses gens et c’est calme là-bas
- John...Je...Merci, dit-elle simplement

Le jeune homme embrassa tendrement Alyson et la rallongea dans leur lit. Il la cajola jusqu’à ce qu’ils s’endorment tous les deux.

Surpriiiiseeee !! Mais dans tous les sens du terme hein ?! :DD



Episode 10



Alyson déjeunait tranquillement, sous l’œil de John. Ils venaient d’avoir l’accord d’Elizabeth pour se rendre l’après-midi même sur Armoria. Sans vraiment s’en rendre compte, leurs amis débarquèrent au même moment, et apparemment au courant de leur petite escapade.



- On peut vous accompagner ?, demanda Julian

- On pourra nous aussi se reposer, continua Rodney

- Et on se fera tout petit, affirma Evan

- Si vous y tenez, soupira John

- Et vous ?, demanda Rodney à l’intention de Teyla et Ronon, qui semblaient se chamailler dans leur coin

- Oh ça aurait été avec plaisir mais...Ronon et moi avons déjà quelque chose de prévu

- Ah ?, s’étonna en même temps la tablée

- Oui euh...

- Dis-leur, souffla Ronon en la forçant d’un regard

- Nous allons...sur le continent pour...

- Les Athosiens font une fête pour nos fiançailles



Evan avala son jus d’orange de travers tandis que Julian, Rodney et Alyson arboraient de grands yeux ronds et que John ramassait le paquet gâteau qui lui avait échappé des mains.



- Fi...Fiançailles ?, bégaya Rodney

- Vous vous êtes fiancés quand ? Et pourquoi nous le dire seulement maintenant ?, s’exclama John

- Eh bien euh...Il y a quelques jours seulement

- Bon...On le voyait bien que vous étiez plus que des amis proches mais vous êtes sûr de vouloir vous marier aussi vite ?, s’inquiéta Rodney

- Nous savons tous ici combien la vie est dure et incertaine, même sur Atlantis. Et nous sommes certains de nos sentiments. Il n’y a pas de raison que ça ne se fasse pas

- Je vois...

- Je comprends que cela puisse vous surprendre. C’est assez soudain, je vous l’accorde. Seule Elizabeth est au courant pour le moment. Et nous espérons que vous serez heureux pour nous

- On l’est !, s’exclamèrent leurs amis d’une même voix



Les Pégasiens se sourirent. Leurs doutes quant à la réaction de leurs amis venaient de s’envoler. Aujourd’hui sera un jour merveilleux pour eux, avant-goût de leur future vie à deux.





Ouais je sais, c'est court...Mais me frappez pas !!

Attention, attention !! Suite plutôt longue avec THE scene...Oui, c'est en partie NC


Alors que la nuit tombait, après un dîner copieux auquel ils avaient peu touché, John avait proposé à Alyson une promenade dans les champs environnants le village. Ils profitaient du silence et de la fraîcheur, se contentant de savourer la présence de l’autre, comme ils le faisaient si bien sur Atlantis. Finalement, John prit la parole.

- C’est charmant ici. Je pourrais y passer le reste de mes jours. Avec une petite maison, un jardin avec des plantes. On ferait venir un chien, une chaise à bascule sur le perron où tu passerais ta journée en attendant que je rentre des champs, ton petit ventre rebondi sous une magnifique robe que je m’empresserais de t’enlever pour te faire l’amour dans l’herbe...

Alyson arrêta leur marche et plongea son regard dans celui de John. Le jeune homme l’enlaça tendrement, nouant ses mains autour de sa taille.

- Je t’aime Alyson. Je vais peut-être me répéter mais...Ne t’inquiète pas comme ça. Je sais que c’est en partie ta grossesse qui te chamboule mais je suis là, tu as toujours pu compter sur moi et ça ne changera jamais, surtout pas maintenant qu’on est trois

Il embrassa doucement sa compagne qui fut envahie d’une douce chaleur.

- J’aimerais bien faire tout ça tu sais. Tout ce que tu m’as dit. Vivre ici, avec un chien et une chaise à bascule et...faire l’amour dans l’herbe aussi, rit-elle
- Pour la dernière partie, c’est réalisable tout de suite tu sais. Le reste pourra suivre plus tard

La jeune femme sourit à John et zippa doucement sa veste avant de la lui enlever.

- Je n’ai pas de petite robe par contre, et pas encore de ventre rebondi
- C’est très bien aussi comme ça

Le militaire embrassa sa compagne dans le cou et lui ôta un à un ses vêtements, déposant d’innombrables baisers sur chaque parcelle du corps qu’il dénudait. Il se retrouva bientôt à genoux devant Alyson, glissant sa langue dans son nombril alors que ses mains lui ôtaient son treillis. La jeune femme se laissa ensuite allonger dans l’herbe, les brindilles lui chatouillant délicatement le corps. Une fois à terre, John finit de les mettre nu.

Alyson ramena sensuellement ses jambes autour de sa taille et caressa ses cheveux en l’embrassant langoureusement. Le militaire la pénétra lentement, les faisant gémir de plaisir. John nicha son nez dans son cou, les effluves de sa peau de plus en plus en sueur mélangés à l’odeur de l’herbe chaude venant lui chatouiller les narines. Il entra plus profondément en elle, et poussa un cri rauque en accélérant ses vas et viens.

Son amante se cambra finalement, atteignant l’orgasme et provoquant le sien. Il se répandit en elle, criant son plaisir avec elle. Il retrouva bientôt les lèvres d’Alyson et l’embrassa longuement. Puis il se retira et se laissa tomber dans l’herbe à ses côtés. Il attrapa sa main et la porta à ses lèvres pour la couvrir de petits baisers. La jeune femme se retourna sur John et le caressa lascivement.

- Attends, il commence à faire nuit, tu vas attraper froid

John prit sa veste et la couvrit avec avant de la serrer contre lui pour la réchauffer. La jeune femme croisa ses mains sur son torse et posa sa tête dessus, tout en s’amusant avec les jambes de son compagnon et en lui lançant des regards coquins. Le militaire y répondait amplement, en souriant.

- Tu as plein d’herbe dans les cheveux !, rigola John
- Ah ? Tu me les enlèveras
- Je trouve ça sexy. Ça te donne un petit côté...sauvage très excitant
- Mm ! On devrait venir ici pour faire l’amour plus souvent !
- Oui alors !
- Et Anen et Pronian ne sont pas si méchants que ça
- Non, c’est vrai, avoua John
- Alors tu vois quand tu veux !
- Oui, oui, oui ! Tu as tout à fait raison ma belle ! On viendra plus souvent ici, promis

Alyson sourit à son compagnon et l’embrassa une énième fois. John passa ses mains sous sa veste et parcourut son dos du bout des doigts, lui arrachant des frissons. Un vent léger vint compléter ce tableau idyllique et les caresses se firent plus entreprenantes.

- On devrait peut-être rentrer maintenant. Le temps qu’on revienne au village, on verra plus rien
- À tes ordres !

Ils se levèrent donc, se rhabillant un peu, histoire de ne pas revenir au village nus comme des vers, et se mirent en marche, main dans la main. Les premières étoiles apparaissaient quand ils entrèrent dans le village. Sur le perron de l’auberge, ils entendirent des chuchotements, accompagnés de gloussements.

Une porte s’ouvrit devant eux, celle du Dr McKay, et Julian en sortit. Il se figea en voyant le couple. Celui-ci vit deux mains passer rapidement pour prendre la taille du militaire et s’infiltrer finalement sous le T-shirt.

- Pourquoi tu bouges plus ?, demanda Rodney, en ignorant totalement qu’on venait de les surprendre
- Parce qu’Alyson et le Colonel Sheppard sont devant moi

Les mains arrêtèrent leur petite exploration et Rodney ouvrit plus la porte pour pouvoir passer.

- Bonsoir
- Je vois qu’on s’amuse bien ici, dit John avec un sourire
- Ah oui...Oh...Euh...Je...
- On s’amuse bien en effet, finit par répondre Julian
- Et je suppose qu’à voir vos têtes et vos habits tout défait, ce n’était pas aux cartes que vous jouiez
- Vous supposez bien !, s’exclama Rodney
- Depuis le temps qu’on devait vous le dire de toute façon
- Nous dire quoi ?
- Que nous vivons ensemble
- Carrément ? Mais c’est que c’est très sérieux dites-moi !
- Exact mon Colonel
- Qui d’autre est au courant ?
- Euh...Le Dr Beckett et le Dr Weir...Et Alyson et Lily devaient bien s’en douter mais maintenant..., fit Rodney avec un sourire
- Comment ça tu t’en doutais ?, demanda John en se tournant vers Alyson
- Euh...Je t’expliquerais plus tard !
- Je...J’espère que ça ne vous dérange pas. Le Dr Weir a dit que rien ne s’y opposait
- Si Elizabeth l’a dit...
- Et vous alliez où comme ça ?, demanda Alyson
- Oh euh...On allait...faire un tour dehors, bégaya Rodney
- Eh bien bonne nuit alors, dit-elle

Alyson tira John à elle et ils laissèrent le couple s’enfuir dans les champs.

- Je crois bien qu’ils ont eu la même idée que nous !, déclara Alyson
- Ouais...
- Hey, John ? Tu vas t’en remettre ?
- Euh...Je crois. C’est pas tous les jours qu’on apprend que son meilleur ami est homosexuel
- Tu t’en remettras, fais-moi confiance
- Evidemment, je te fais confiance

Il lui sourit et lui ouvrit la porte.

Alors que les premières lueurs du soleil filtraient dans leur chambre, des coups effrénés à leur porte réveillèrent Alyson et John en sursaut.

- Qu’est-ce que c’est ?, demanda Alyson d’une voix endormie
- Rendors-toi, je vais voir

Il embrassa doucement l’épaule de sa compagne et sortit du lit. Il s’habilla en quatrième vitesse et ouvrit la porte, près à renvoyer l’opportun.

- Non mais c’est quoi ce bazar ?
- Une urgence, répondit le Dr McKay d’une voix plus qu’anxieuse
- Quel genre ?
- Genre vaisseau ruche en orbite
- Quoi ?, s’écria John

Il regarda à l’intérieur. Alyson s’était rendormie. Il referma la porte derrière lui et en demanda plus à Rodney.

- On l’a vu ce matin. Désolé de vous prévenir seulement maintenant
- Ils seront là dans combien de temps ?
- Une heure minimum
- Une heure ?, s’exclama John

Rodney le regarda, complètement paniqué.

- J’aurais dû vous avertir plus tôt, on aurait...
- Non, ça n’aurait rien changé. Mais ça fait du monde à évacuer tout de même. Bon, vous commencez sans moi. Je réveille Alyson et on vous rejoint dans pas longtemps
- Lorne et Julian sont déjà sur le coup
- Parfait, c’est parfait

Il tapota l’épaule du scientifique et rentra précipitamment dans sa chambre.

- Alyson ? Ma belle, il faut te réveiller maintenant
- Pourquoi ? Je suis fatiguée John, laisse-moi dormir !
- Des Wraiths vont arriver d’ici une heure Alyson. On doit évacuer
- Les Wraiths ? Qu’est-ce qu’ils foutent dans le coin ?
- J’en sais rien et je veux pas les attendre pour leur demander

Alyson soupira et se leva. Elle s’habilla pendant que John la regardait faire.

- Bon écoute. T’as l’air pressé et je dors encore. Vas-y, je te rejoins dès que j’ai fini
- Je te laisse pas toute seule !
- Vas-y, je te rejoins dans cinq minutes, insista-t-elle
- Très bien !, obtempéra-t-il après une minute d’hésitation

Il prit sa veste et sortit de sa chambre. Alyson lui cria qu’elle l’aimait mais John devait être déjà loin car il ne répondit pas. Elle soupira et s’assit sur le lit. Au bout de plusieurs minutes ainsi, elle se leva et sortit discrètement de l’auberge.



- Bon sang mais qu’est-ce qu’elle fout !, ragea John
- Vous êtes sûr qu’elle a dit qu’elle venait ici et pas directement à la Porte ?
- J’en suis sûr et certain McKay ! Elle a dit qu’elle me rejoignait une fois qu’elle avait fini. Et il ne lui restait pas tant que ça à faire quand je l’ai quitté
- Qu’est-ce qu’on fait ?, demanda Julian. On attend cinq minutes de plus ?
- Les Wraiths ne vont pas tarder, informa Evan en désignant la masse sombre qu’on devinait aisément dans le ciel
- Bon, vous partez avec les derniers, je vais chercher Alyson. Dites à Elizabeth qu’on arrive
- Bien mon Colonel

Rodney hésita un moment à laisser John tout seul mais Julian le tira par le bras et il le suivit. Ils avaient à peine fait deux pas que des Darts les survolèrent, embarquant des villageois.

- Nom de Dieu !, jura Julian. Allez, on se dépêche de passer le vortex

Les Darts se dirigeaient une nouvelle fois vers eux. Mais la petite troupe passa le vortex et les Darts n’eurent pas le temps de les rejoindre, la Porte s’étant refermée.