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 Desperate SFF Wives [E]

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Bevy
Clélia
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Clélia
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Balance
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MessageSujet: Desperate SFF Wives [E]   Desperate SFF Wives [E] EmptySam 2 Sep 2006 - 13:17

Ne vous affoler pas c'est pas le début mais juste la présentation !!!!!

Auteurs: Bevy, Lizzie, Jojo, Clélia, Vive les Unas, Juju, Zoubi et Lily !!!
Genre: entre le portnawak et l'alternative univers.
Saison: HS
Disclaimer: A Part nos personnages respectifs et le quartier, le reste est pas à nous !!!!!

Note d'une des auteurs Desperate SFF Wives [E] Sad20pan : Alors voici un gros délire que Jojo et moi avons eu un soir très tard !!!! Cette fic à 16 mains va vous emmener dans la vie du Quartier de Mystéria Lane à Colorado Springs et dans celle de ses habitants plus ou moins tordus !!!!!
Si vous voulez un plan du quartier il est dans la boite à idée !!!!!
Maintenant si Bevy veut bien mettre le premier bout où tu emmenage ca lancera la fic !!!

On est bien d'accord les filles !!! Un bout à la fois et dans un semblant d'ordre chronologique quand même qu'on ai pas le vendredi 15 avant le jeudi 14 Desperate SFF Wives [E] Sad20pan

BONNE LECTURE

Bevy c'est à toi !!! Desperate SFF Wives [E] 10512442
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Bevy
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Bevy


Cancer
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MessageSujet: Re: Desperate SFF Wives [E]   Desperate SFF Wives [E] EmptySam 2 Sep 2006 - 13:31

ma première partie !! aprés , c'est à Lizzie ! vous décovrirez sous peu d'autres personnes du quartiers , trés ... spécials !


Journal intime de Manon

23h

Bravo Manon ! Une bonne chose de faite !
Je viens de poser mon dernier carton, remplies du nécessaire à cuisine, casseroles et autres dont je ne pouvais pas me passer durant la période de déménagement ! Ça y est, fini mon minuscule appart à deux pas du métro ou la circulation ne cesse jamais sur la grande avenue ! De même, finis les études. Tous mes diplômes en poche, un job de journaliste débutante dans la gazette locale, une petite maison, plus grande que mon ancien studio, et avec un petit bout de jardin. C’est comme si une nouvelle vie commencée pour moi ! La fin d’une période, cet interminable parcours scolaire, débutant en maternel (ça y est je redeviens nostalgique) pour se terminer par l’obtention de diplômes ! Le déménagement c’est mieux passé que je ne l’avais pensé. En amenant régulièrement des cartons pour commencer à aménager mon nouveau chez moi ! Vers la fin, je me sentais mieux ici que dans le studio, sans doute en raisons du vide laissé par mes affiches, mon déco personnel ! J’ai eu peur que ma panoplie d’articles sur le para normal soit froissée ou abîmer pensant le voyage ! Maintenant, un poster géant d’un crâne de cristal maya trône dans l‘entrée, la salon est réservé aux OVNIS et la chambres aux affaires de fantômes, sous la véranda, j’ai mis tous ce qui concernait les pouvoirs tel que la télékinésie, télépathie, empathie et autres … il est prés de 23 h, mais je n’est pas sommeil, je regarde sans vraiment le voir un épisode de Stars Wars. Je n’ai pas eu le courage de ranger les cartons de fringues dans ma chambre, et mon bureau et à peine rangée ! La vaisselle n’est pas faites ! J’aurais du travail demain ! Je réfléchis à ces dernières années, la fac, les études, les amis, la famille, pas de petits amis ! Il faut dire qu’ils me trouvent tous bizarre. Mes parents prétendent que c’est à cause de ma passion pour le surnaturel ! Mon nouveau quartier est sympa, très calme, mais je n’ai encore eu l’occasion de sympathiser avec le voisinage. Quand on passe en coup de vent tous les deux trois jours, au pire, tous les week-end c’est pas évident ! Mais cette fois, je suis vraiment chez moi ! Ce que je sais de mon voisinage ? Pas grand-chose, je ne suis qu’une nouvelle venue. Je crois que ma voisine d’en face de chez moi s’appelle Lizzie DeBauer, il me semble avoir lu son nom sur un article sur une clinque renommée, si je ne me trompe pas, elle est dans la chirurgie esthétique. Je n’ai guère de sympathie pour mon autre voisine, une retraitée complètement gaga de son horrible caniche ! Petit caniche qui a essayé de me manger le bas de mon jean la première fois que je suis rentrée dans son allée pour lui demander si je pouvais lui emprunter du sucre . Ma très chère voisine a insinuée que j’avais attaquée son cher et tendre toutou et m’a menacée d’un procès. De même, elle me demandais de ne pas étendre mon linge trop prés de la barrière, pareil pour les fleurs et autres. Elle m’a même fait signé un document intitulé « règles de voisinages » ! Au final, je n’ai pas eu mon sucre en poudre. Mon autre voisin est partie en voyage, (c’est chez lui que finalement j’ai pu avoir le sucre en poudre) le docteur Zelenka, il m’a d’ailleurs le bon soin de son jardin ! D’ailleurs, plusieurs personnes sont parties à ce que j’ai entendu dire !
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Lizzie Weir
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Lizzie Weir


Capricorne
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MessageSujet: Re: Desperate SFF Wives [E]   Desperate SFF Wives [E] EmptySam 2 Sep 2006 - 16:05

Journal De Lizzie

10.05 A.M

Je garai rapidement ma Porsche noire devant mon garage, je crus entendre un pneu craquer en montant le bord de trottoir. Jurant intérieurement un merde bien appuyé, je serrai les dents et descendis ne quatrième vitesse, laissant toujours le moteur ronchonner. Mes talons aiguilles claquèrent sur le sol alors que je courrai vers les pneus arrières. Mon retour de vacances commençait bien, avec un pneu crevé, c’était certain que je n’irai plus très loin. Encore un merde intérieur et je revins vers le siège du conducteur pour rompre le contact et attraper ma fabuleuse trousse médicale qui contenait tous mes précieux instruments. Je la serrai bien fort contre ma poitrine avant de redescendre l’allée du garage. Je remarquai que la maison d’en face était désormais habitée. J’irai offrir un cadeau à ma nouvelle voisine et peut-être même une brochure de la clinique San Antonio, pour qu’elle se refasse faire la poitrine. Excitée à l’idée d’une opération, je remontai l’allée de mon jardin, en prenant soin de regarder si tout allait bien du côté de celui de Carson Beckett. Mon adorable voisin, parti comme tant d’autres pour des raisons inconnues. Pourquoi ne m’avait-il pas écouté quand je lui avais expliqué que je garderai sa maison volontiers s’il acceptait que je lui redessine la bouche. Il avait préféré me laisser une somme colossale pour la garde. Pourtant de l’argent j’en possédais déjà beaucoup. Bon alors tout allait bien vers chez Carson, je reportai mon attention sur mes pieds parce que mon autre voisin, je l’aimais pas trop. Vous ne me croirez pas quand je…

- Bonjour Madame DeBauer ! cria une voix.
- Et merde ! lâcha la mienne.
- Vous allez bien, j’espère ? continua cette même voix.

Je me retournai vivement vers mon voisin de droite, qui était torse nu à son balcon. Mais comment faisait-il pour être aussi beau et aussi énervant à la fois. Je fis un sourire de façade.

- Très bien, Monsieur Stadler et vous ? répondis-je avec une hypocrisie qui me fit trembler.
- Je vais…commença-t-il, mais une superbe créature blonde arriva dans son dos et l’enlaça l’empêchant d’aller plus loin dans sa réponse. Je hochai la tête avec un sourire forcé pour prendre congé de lui avant de fouiller dans ma poche pour trouver les clés de ma maison. Parmi tout mon bazar je crus perdre ma main, mais après cinq minutes de fouille intense je trouvais ma minuscule clé que je glissai difficilement dans la serrure.

A mon chez moi, ma maison, propre, nickelle, parfaite. Je souris, respirai le doux parfum de roses qui imprégnait mon air et enlevai mes talons pour mettre mes jolis pieds dans des pantoufle en satin, quelle douce sensation. Enfin bref, je passai rapidement devant le petit meuble d’accueil où se trouvait mon téléphone fixe et un cadre avec mon ex famille. Je n’avais pas eu le courage de tout détruire, quatorze années de mariage parties en fumée parce que mon mari ne voulait pas se refaire le nez. C’était triste mais ainsi. Je passai rapidement mon immense vestibule avant de me poster dans une cuisine, oui grande elle aussi. Moi je voyais tout comme les poitrines parfaites, gros. De la fenêtre de ma cuisine, je pouvais voir une partie de la rue et la maison de mon voisin, chirurgien dans l’armée. Quel travail épuisant, mais bien intéressant.

2.15 P.M

Je m’étirai consciencieusement dans mon lit, mes draps de soie crème se convulsèrent et je rotai. Mes joues devant subitement rouges, je mis une main devant ma bouche. Ma sieste était finie, mais Dieu ce qu’elle m’avait fait du bien, rêver de recoller quelques becs de lièvre était ma foi des plus reposant. Je me levai doucement et appuyai sur le répondeur de mon téléphone fixe. San Antonio m’avait laissé un message :

- Docteur DeBauer, c’est le Docteur Fontaine, oui donc l’emploi du temps a été tiré. Vu votre efficacité, vous travaillerez de nuit. Bien sûr, vous aurez vos dimanches. Et bien à ce soir et bonne journée.

Quoi ? J’avais mal entendu ou quoi ? Je serrai et mes dents et mes poings. Hors de questions de travailler le soir, ca donne des rides et mes heures de sommeil avaient besoin d’être chouchoutées. Je sortis en trombe de ma chambre et me dirigeai vers mon bureau dont le balcon donnait sur la maison de Stadler. Je fermai toujours les rideaux pour ne pas voir cette perfection sur pattes. Je fouillais avidement dans mon tiroir et sortis l’album du personnel. Je trouvais bien vite la photographie de Marie-Pierre Fontaine, ce vieux croûton, vicieux qui ne voulait que ma douleur. Doucement, je me penchai vers ma trousse médicale ouverte et en sortis un scalpel. Je pris ensuite le soin de bien découper ce cher Docteur Fontaine.
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MessageSujet: Re: Desperate SFF Wives [E]   Desperate SFF Wives [E] EmptySam 2 Sep 2006 - 17:04

Journal de johanna willen

Il y a une nouvelle à Mysteria Lane, je crois qu’elle s’appelle Manon, la pauvre a déjà eu affaire à Melle Piers et ses lègendaires procés ainsi qu’à son horrible caniche aux instincts de pitbull !
Et puis elle est arrivée il y a à peine quelque jour et on lui a déjà donné la garde d’une maison ! C’est celle du Dr Zelenka, il est parti avec les autres. Ils partent et reviennent tous en même temps, c’est étrange ! Et personne n’ose leur demander pourquoi !
Moi, j’ai hérité de la garde de la maison d’un nouveau venu la dernière fois : Ronon Dex, un nom à couché dehors moi je dit ! Cette oule de muscle me fout la trouille avec
sa carrure d’armoire à glace de 2m de haut, sa coiffure façon mygale et sa conversation qui ne dépasse jamais 5 mots par phrase.
En plus l’autre jour je vais chez lui histoire de faire un peu de ménage (les poussières retombent tout le temps !), je passe l’aspirateur un peu partout, puis j’attaque les coussins du canapé… chtoc… bwwfff… mais qu’est ce que c’est… j’ai aspirer un truc qui est pas passé… mais qu’est ce que… un… un couteau ???!!!
Puis je me dit que ce n’est rien, il l’a peut-être oublié après un plateau télé… sauf qu’il a pas de télé ! Oups! Bon tanpis il peu y’avoir des tas d’explications ! Je continue de passer l’aspirateur un peu partout, j’arrive à la chambre je passe le manche sous le lit… chtoc…bwwfff… mais… c’est quoi cette fois… encore un couteau !!! non mais là ça devenait vraiment étrange ! Encore entre les coussins du canapé pourquoi pas, mais dans la chambre !!!… Ce mec a peut-être des tendances sado-masos… Mais qu’est ce que je raconte moi ! Alors, poussée par une curiosité venue d’ailleurs je par en quête d’autres couteaux pour m’assurée que je ne me faisait pas de films, résultats je trouve au total 37 couteau dont un sous l’oreiller, un sous le tapis de la salle de bain, deux dans la grande salière et 6 dans l’armoire à pharmacie !!! Décidément ce mec avait un grain… Quoi qu’après tout il n’est pas le seul à collectionner les couverts… C’est un idée ça ! La prochaine fois qu’il reviens je le présente à Clèlia (elle a une passion pour les petites cuillères)! Qui sait… peut-être qu’ils nous ferons pleins de belles petites fourchettes !!!
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MessageSujet: Re: Desperate SFF Wives [E]   Desperate SFF Wives [E] EmptyDim 3 Sep 2006 - 9:31

Journal de Clélia Jones

21 H 30

Je suis à peine rentrée et je me précipite sur ce foutu journal, je dois vraiment être barje enfin bon. Si je dois résumer ma journée, ça va être long, c’est moi qui vous le dis. Mon patron n’a pas arrêté de me gonfler avec ses petites cuillers prémâchantes, mais qui va acheter ça ! Je vous le demande. Qui va avoir envie manger un truc déjà à moitié digérer. Enfin laissons ça de côté, j’ai bientôt fini la cuillère-passoire, très pratique quand on est au régime moi je vous le dis. Maintenant c’est au Marketting de trouver un titre accrocheur, ça va être autre chose. Ca me rappelle les pubs que j’ai trouver dans ma boite aux lettres ce soir, que des bêtises, c’est moi qui vous le dis. J’y ai même trouvé une feuille en papier recyclé, rien qu’à la texture, je peux vous dire que c’est ma voisine de presque en face, Johanna Willen qui l’y a mise. Encore un truc écolo pour sauver je ne sais qu’elle espèce inconnue du grand public. Le quartier est vide une fois de plus, enfin je dis vide, à moitié vide. A part les habitués et l’autre vieille peau avec son clébard, le reste est vide. Ils sont tous partit en même temps ! Ils vont de toute façon revenir en même temps. Ca va faire maintenant 2 ans que c’est comme ça. Ils arrivent tous ensembles, se séparent devant la porte du Docteur Zelenka et rentrent chez eux. Ils y reste au mieux 2 semaines et repartent tous ensemble. Ils feraient mieux de louer une seule maison et d’y habiter tous ensemble, ça leur coûterait moins cher. Mais qu’est ce qu’ils font ? Encore une question que je devrais me poser mais j’ai pas le temps. J’ai vu passer Julia en rentrant, elle avait l’air aussi fatiguée que moi, il faut dire que nous travaillons beaucoup toutes les deux. April n’a pas dû sortir une fois encore, elle s’y refuse en ce moment je ne sais même pas pourquoi !
Il faudrait que je range un peu la maison. Je n’ai pas le courage, je suis trop fatiguée. Je vais manger sur le pouce, aller faire un tour et m’affaler sur mon lit. C’est un bon programme. Allez à table.


23 H

Quelques mots avant d’aller me coucher. Il y a une nouvelle dans le quartier. Manon quelque chose, elle a dû être surprise de se retrouver avec la maison du Docteur Zelenka à garder alors qu’elle vient d’arriver. La pauvre si elle savait que ces maisons étaient le plus souvent vide. Enfin elle m’a l’air sympathique même si j’ai vu un grand poster plutôt bizarroïde dans son entrée. Lizzie dit qu’elle est journaliste. On verra bien, ici tout se sait. J’ai été faire un tour chez le docteur McKay pour voir si tout était en ordre. Il est encore partit en coup de vent et la gazinière était restée allumé, ce mec est une catastrophe. Oula il se fait tard, je vais me coucher.
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MessageSujet: Re: Desperate SFF Wives [E]   Desperate SFF Wives [E] EmptyDim 3 Sep 2006 - 11:47

Scéne malheureusement quotidienne de la vie d'April

J'entends le loquet de la porte s'ouvrir, alors que je suis en larme, effondrée sur le canapé vert criard soit disant à la mode, serrant contre moi le petit sachet hermétique remplie d'une eau trouble dans laquelle flotte Ruby. Ruby, mon pauvre petit poisson rouge, à peine acheté et déjà mort. Il suffit que je laisse Lyndsay seule un week-end le temps de faire la promotion de mon livre et elle oublie de nourrir mes petits protégés ! D'ailleurs, il est 20h30, ça doit être elle. C'est elle.
Elle m'adresse un franc sourire avant de se rendre compte de mon état, et de littéralement bondir sur notre pauvre canapé pour entourer mes épaules de ses bras.

-Tu aurais pu le nourrir, la pauvre bête est morte de faim !

Je renifle bruyamment en enfouis mon visage dans son cou. Elle porte l'eau de toillette que je lui ai offerte pour son anniversaire, un subtil parfum de fraise et de poire. Ses longs cheveux blonds retombent sur ma machoire et je la sert fort contre moi, même si je la déteste. Oh oui je la déteste, cette petite peste me pourris la vie ! Je la déteste, je la déteste, je la déteste, je la déteste...

-Je te déteste !

Ah, tiens, c'est sortit tout seul.Elle s'écarte de moi et me jette un regard étonné. Elle devrait s'en douter non ? Déjà, me faire passer pour sa soeur, ça m'énerve, voir ces gros balourds à son bureau la draguer, ça m'énerve encore plus, mais voir son petit air étonné quand je lui dit que son inconscience me tape sur les nerfs, alors ça, ça m'exaspére carrément !

- Mais enfin, calmes toi, ça n'est qu'un poisson rouge, je t'en rachéterais un autre...
- C'était pas un objet, c'était MON poisson rouge. Et tu l'as tué avant même qu'il n'ai le temps de faire une seule tentative de suicide !

Lyndsay me balance des "chuuuuut" à la figure comme si c'était des chamallows qui m'empêcheraient de pleurer et je m'adosse contre l'accoudoir du sofa, les yeux rivés sur mes doigts de pieds, un air boudeur qu'elle connait bien sur le visage.
Elle me raconte sa journée, les investisseurs qui n'investissent plus, les cours qui dégringolent, son patron qui râle, son collègue qui n'a rien compris et qui l'a encore une fois invité à dîner, sa voiture qui ne lui plaît plus, celle qu'elle voudrait s'acheter, la vioque qu'elle a vu en train de lire mon bouquin dans le métro, l'air en pleine extase, la nouvelle du quartier, Manon,qui à l'air plutôt sympa d'après elle, le gigolo de service et sa nouvelle copine et, ah oui, notre voisine qui lui a demandé de venir arroser ses plantes. Encore en goguette celle là, elle doit passer plus de temps en vacances que chez elle, à moins que ce ne soit des déplacements professionels...Réfléxion faite, je m'en fous. Enfin, je m'en fous pour l'instant...
Lyndsay me sourit de toutes ses dents étincelantes, et j'y voit THE signal, le truc qui m'énerve le plus quand elle m'énerve, la raison pour laquelle je déteste la détester...je l'aime. Et là, je lui montre, une main derrière la nuque, l'autre sur sa hanche droite, ma bouche sur la sienne, enfin plutôt dans la sienne, yeux fermé, corps en ébullition, et ça va tout de suite mieux.
Sauf qu'elle, elle me refait le coup de la vierge effarouchée et s'écarte très peu poliment. Où va le monde si les gens font la gueule quand on les embrasse ?
Ah, mais oui, elle abbaisse le store. Les voisins, j'aurais dû m'en douter... Comme s'ils ne se doutaient de rien, ils ont bien vu que l'excuse des deux soeurs inséparables qui viennent vivre ensemble ne tenait pas la route ! Surtout depuis que mademoiselle Piers nous a vu nous câliner dans le jardin, en passant récupérer son indécrottable molosse de 2 kilos. Et aussi, surtout depuis que j'ai publié un livre - bientôt best seller d'après certains fans- qui prône le libéralisme niveau moeurs, et surtout le lesbiannisme actif, surtout entre personnes qui s'aiment. Il y en a là dedans !
En attendant, ma dulcinée me plaque contre les horribles coussins verdâtre de mon canapé détesté et reprend possession de mon intimité buccale. Une chansonnette s'insinue dans mon cerveau enclin à la névrose : "Tes lasagnes, April, tes lasagnes vont brûler...oyéééé !!"
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MessageSujet: Re: Desperate SFF Wives [E]   Desperate SFF Wives [E] EmptyLun 11 Sep 2006 - 16:08

Journée banale d’une vie en enfer mamanien.

Je veux me noyer dans mon thé. La tasse est pas bien grande je vous l’accorde mais si je m’en sors bien en quelques minutes j’arrêterais de respirer et elle changera peut être de conversation. Comment ça je rêve ? Ok c’est peut être pas réalisable….. La fenêtre ! Je vais me jeter à travers… Nan ça détournerait même pas son attention elle me dirait juste « tu vois si tu avais un enfant ça pourrait être dangereux. » Bon sang mais pourquoi William est pas là ? Il sait toujours quoi dire lui dans ce genre de situation. Il la remet à sa place mais moi j’ose pas, j’ai peur de la vexer. Après tout elle m’a porté pendant neuf moi et souffert pendant 20 heures pour que je sorte finalement de son ventre…. Je peux pas lui faire ça ! Si….. ?

- La crèche du centre est très bien ! Ils l’ont réaménagé.
- Super !
- J’ai pris rendez-vous avec la directrice.
Je recrachais mon thé dans la tasse avec la plus grande élégance possible.
- Quoi ?
- Oui, il faut s’y prendre tôt !
- Je suis même pas enceinte.
- Ca ne saurais tarder…. Au faite William te demande en mariage quand ?
- Maman ! Je t’ai dit milles fois qu’il n’était pas prêt !
- Si on devait attendre que les hommes soient prêts on finirait toutes vieilles filles.
- Moi non plus je ne suis pas tout à fait prête !
- Tu attends quoi, d’avoir quarante ans ?
- Je n’en suis pas là….
- Hum…. Vu au train ou ça va je serais en train de manger les choux par la racine tandis que tu danseras à ton mariage.
- Ca va maman….

Après avoir subit divers et maint sermon de ma chère maman sur le fait que j’étais en âge d’avoir des enfants et de me marier je réussissais néanmoins à me débarrasser d’elle prétextant un cours de yoga dans la minute. Après l’avoir mise courtoisement dehors et lui avoir promis de la réinviter avant le 32 du mois prochain, je m’installais pour une séance de relaxation dont j’avais grand besoin.

Quelques minutes plus tard, alors que j’étais assise au milieu du salon dans la position du lotus sur une douce musique d’instrument à bois, la porte d’entrée s’ouvrit et j’entendis la voix mélodieuse de mon cher et tendre mais -néanmoins réfractaire au mariage- petit ami. William avait un métier passionnant. Il était entraîneur de football américain dans un lycée. Il revenait toujours couverts de bleus et en sueur mais j’adorais son odeur virile après une dure journée.

Et vu le nombre de lycéenne frappant à notre porte je n’étais pas la seule !

J’entendais son sac qu’il posait lourdement dans l’entrée puis ses pas se dirigeant vers moi. Je gardais les yeux fermés tandis qu’il posait ses mains sur mes épaules et déposait d’adorables baisers sur mon cou.

- Ma mère est passé.
Yeah ! Voilà un grand froid comme je les aime.
- Oh ! Désolé pour toi. Elle ne t’a pas trop saoulé ?
- Elle a prit rendez-vous dans une crèche.
- Quoi ?
William était mort de rire. Il ne prenait pas la chose au sérieux mais moi si.
- C’est pas drôle !
- Ta mère est incroyable !
- Je sais, elle est obsédée par le fait de nous voir nous marier et fonder une famille !
- C’est pas demain la veille….
- Je sais.

C’est pas demain la veille ? Et pourquoi pas ? Il ne se posait pas la question de savoir ce que moi je voulais…. Ce n’était pas une obsession mais je devais avouer que j’y pensais de plus en plus. J’aurais voulut en parler avec William mais il ne m’aurait pas prise au sérieux, pas avec la foire que faisait ma mère.
Je me souviens une fois en avoir parlé avec mon voisin Carson. Un charmant médecin écossais, très à l’écoute. Nous avons sympathisé une fois et je me suis laissé aller à quelques confidences…. De toute façon il n’est jamais là ce qui est un peu bizarre mais bon.

Un soir de plus en me couchant j’avais cette pointe de mélancolie en moi, ce secret inavoué. Je n’aimais pas cacher des choses mais je n’avais pas trop le choix. Pas comme mon voisin d’en face qui lui ne cache absolument rien. Il est d’ailleurs encore à la fenêtre, à poil, évidemment. Ah ce quartier…. Il est un peu bizarre quand même non ?
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MessageSujet: Re: Desperate SFF Wives [E]   Desperate SFF Wives [E] EmptyDim 8 Oct 2006 - 15:06

Journal de Julia Foreman
****************************************************
Mon réveil vient seulement de sonner. J’aimerais rester dans mon lit, paresser un peu, mais ça ne m’est pas permis. Il est cinq heures et demi du matin. Je ne vais travailler qu’à huit heures, j’ai tout mon temps me direz-vous, sauf que je dois préparer quatre entretiens.

Tel, mon chat, monte sur le lit, je le chasse d’un revers de main avant de me lever. Aussitôt, je fais mon lit avant de descendre. Un petit tour dans la salle de bain pour une douche glaciale, histoire de me réveiller sans tarder, je prends rapidement le premier dossier pour les entretiens et je me mets au travail, tout en avalant un bol de céréales et un autre de café.

Oh mon dieu, il est huit heures moins dix, mon bus passe dans deux minutes et je dois être au travail dans dix minutes. Je rassemble rapidement les dossiers, prends mon blouson sous le bras et quitte la maison au pas de course. Essoufflée, j’arrive à l’arrêt de bus. J’aurais du partir en voiture mais je l’ai oubliée au travail hier, j’étais absorbée dans une conversation et quand j’ai raccroché, j’ai réalisé que j’étais devant chez moi. C’est un peu bête, j’en suis consciente mais …

C’est bon je suis dans le bus, je peux enfin faire une petite pause. Oh non … le dernier dossier, je ne l’ai même pas ouvert ! Mon patron veut que je fasse passer ces entretiens parce qu’il est débordé. Moi aussi je le suis mais ce n’est pas bien grave, je rentrerai un peu plus tard que d’habitude, ce n’est pas bien grave. Après tout personne ne m’attend.

Quand j’arrive, à peine ai-je le temps de poser mes affaires que l’on m’annonce l’arrivée du premier hypothétique futur employé. La secrétaire le fait entrer. J’ai beaucoup de mal à retenir un petit hoquet de surprise : cet homme veut vraiment devenir attaché de presse de la boîte ? Je suis légèrement décontenancée. Il porte un vieux jean troué et un tee-shirt trop grand pour lui. En ayant lu son CV, pas une seule fois, je n’avais imaginé … quoiqu’il en soit, mise à part cela, il se révèle plutôt convaincant, contrairement aux trois qui suivent d’ailleurs.

Voilà, les entretiens sont finis mais je dois maintenant rédiger un compte rendu pour mon patron concernant ces nouveaux potentiels. Je me mets au travail quand le téléphone sonne. Un imbécile qui veut mon accord pour un projet que je lui refuse depuis des mois. Je réitère ma réponse avant de lui raccrocher au nez. Je tâche d’oublier cet incident et me remets au travail.

Je commence à voir trouble les papiers administratifs. Il est temps que je rentre chez moi. Je n’ai pas fini mais je terminerai chez moi ce soir, je vais me faire chasser de ce bureau si quelqu’un me trouve aussi épuisée. Mais en quoi ça les regarde à la fin ? Que je sois crevée ou non, c’est pas leur problème ! C’est ma vie, pas la leur !

Quoiqu’il en soit, je quitte le travail et rentre chez moi. Je reçois un autre appel. Une certaine Johanna Willen qui affirme que je travaille trop. Je lui dis qu’elle fait erreur, je ne vois pas du tout de qui il s’agit, sans doute un faux numéro. Elle me soutient que non mais je finis tout de même par la convaincre, enfin je pense, et je m’apprête à monter dans ma voiture. C’est alors que le téléphone sonne… encore ! Encore cet abruti de …
- Non, il est hors de question que je vous donne mon accord pour ce projet !
- ……………………………………………….
- Oui c’est cela oui, hurlé-je, faites ! Allez voir le grand patron, mais fichez-moi la paix. Bonne soirée !
Sur ce, je raccroche une fois de plus.

Une demi-heure plus tard, je suis enfin chez moi. J’ouvre une boîte de conserve dont je réchauffe rapidement le contenu avant de me mettre à table. Je continue à travailler en mangeant puis, je fais rapidement la vaisselle avant de continuer à me débattre avec toute cette paperasse.

Vers minuit, je me résigne à aller me coucher. Alors que je viens d’éteindre la lumière, j’entends un bruit. Une sorte de brume apparaît et me dit :
- Johanna Willen n’a pas fait un faux numéro, elle peut t’aider … et m’aider aussi, du moins sa chèvre.
Je pense que c’est du à la fatigue et tâche de dormir. Au début je continue de l’entendre et peu à peu le bruit cesse. Je sombre dans un sommeil qui n’en reste pas moins très léger … jusqu’au lendemain cinq heures et demi.
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MessageSujet: Re: Desperate SFF Wives [E]   Desperate SFF Wives [E] EmptyMer 11 Oct 2006 - 10:28

Journal de Desideria

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Oh non… pas encore… Quel est l’abruti qui m’a réveillée ? Pour une fois que je dormais bien. C’est pas encore ces autres imbéciles du boys-band j’espère… Je vais aller voir, on ne sait jamais. C’est MA maison d’abord.

(…)

Nan c’est pas eux. Apparemment, y’a une nouvelle dans le voisinage, et manque de bol elle est complètement fada du mysticisme… C’est toutes ces vibrations qui viennent de sa maison, ça m’a réveillée. Va falloir que je me planque si je veux pas l’avoir sur le dos toute la journée… Et puis de toute façon si elle me coince je m’en vais lui causer en ancien français elle va rien capter.

(Grosse tache d’encre)

Ah zut. Mon stylo est grave naze… Tant pis je vais en piquer un à Julia en allant voir Mirabelle tout à l’heure. Ca va la rendre malade d’avoir perdu un stylo hihihihihihihi. Penser à éviter April… je sais bien qu’elle a une copine maintenant, mais bon dans son cas je me méfie après ce qui s’est passé la dernière fois.
Ca fait un moment que j’ai pas vu Mirabelle… Elle doit se demander si je suis encore vivante (rature) morte (rature) là. Pour me faire pardonner je vais lui apporter une salade, tiens ! Johanna serait folle mais je m’en fous. Bon… où je vais trouver une salade moi ?

(…)

Mwahahahaha ! Ca lui apprendra à la tite vieille de me regarder comme ça. A croire qu’elle a jamais vu quelqu’un se balader à poil dans son jardin, pfff. Il me semble l’avoir vaguement entendue parler de procès… Je hais ce chien. Bien contente, je lui ai fait la peur de sa vie ! En tout cas elle va devoir acheter une autre salade. Mirabelle, j’espère que tu te rends compte de ce que je fais pour toi ! Mais bon, pour ses amis on ne compte pas. (Hé toi là, oui toi, en train, de lire mon journal, je t’interdis de rigoler !)

(…)

Nan mais c’est pas vrai j’aurai jamais la paix. L’autre cruche qui m’a réveillée avec ses séances de spiritisme s’amène par là. Je vais me planquer jusqu’à ce que je l’entende partir…

(…)

Bon elle est partie. Je me suis bien amusée, à lui faire tournicoter son pendule dans toutes les directions. Elle a eu l’air hyper intéressée sur le coup. J’aurais peut-être pas dû faire ça, elle va plus me lâcher… Enfin bon elle ne m’a pas vue, c’est déjà ça. Par contre elle a vu Ruby, elle est partie comme une flèche. Ruby, c’est mon poisson rouge. Enfin, c’était celui d’April mais c’est le mien maintenant. Je l’ai mis dans un vieux biberon. J’avais pas de bocal, un biberon c’est très bien aussi. C’était aux types du boys-band. Que faisaient-ils avec un biberon, telle est la question… ils ont dû me cacher quelque chose, hmm. Je vais aller fouiller dans les papiers de Manon, même si elle est complètement timbrée elle est quand même journaliste, elle sait peut-être quelque chose… Mais bon, Ruby, ça lui va bien comme vie. Au lieu de tourner en rond il monte et descend le long du plastique, c’est plus original. Et l’avantage, c’est que j’ai pas besoin de le nourrir. Bah oui, il est mort ! Je lui présenterais bien Mirabelle mais j’ai peur qu’elle n’essaie de l’avaler, ça le traumatiserait mon pauvre Ruby. Quelle goinfre cette chèvre. M’en vais lui porter sa salade.

(…)

Pile au moment où j’allais sortir, v’là l’autre cinglée qui se ramène avec son pendule et un appareil photo. J’ai attrapé le biberon du Ruby vitesse grand V et je me suis carapatée avec ma salade sous le bras, direction, la maison vide. Aucune envie de voir le nudiste et sa blondasse ni le gigolo. Je me suis réfugiée dans la maison à droite de la mienne, celle du mec avec les cheveux dans tous les sens. Apparemment c’est Johanna qui s’en occupe, je ne sais pas quand le proprio revient, tant pis. J’en toucherai deux mots à Mirabelle ce soir.

(…)

Je me sens bien partie pour faire une petite sieste… Ah mais tiens, si j’allais fouiller chez Manon ?

(…)

Quelle folle celle nana-là ! Elle a des bidules un peu partout chez elle. Niveau boys-band gay qui planque des bibs, que dalle, mais niveau paranormal, du sol au plafond ! Franchement, va vraiment falloir que j’y fasse attention. Allez je m’installe dans la maison vide quelques temps.

(…)

Bon, la salade est dans le frigo, Ruby à côté de moi sur le canapé. Enfin, « sur », plutôt « dans » le canapé. Je l’ai coincé entre les coussins et je me suis aplatie dessous. Comme ça, si Manon entre, elle ne verra rien. Maintenant, dodo.

A suivre...
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