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 Desperate SG-Wives

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Lizzie Weir
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Lizzie Weir


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MessageSujet: Desperate SG-Wives   Desperate SG-Wives EmptyDim 28 Mai 2006 - 9:39

Titre :Desperate SG-Wives
AuteurS : Gwenlan / Lizzie
Basée sur : Stargate et Desperate Housewives
Sur une idée de : Lizzie
Personnages : Elizabeth Lorne, Teyla Dex, Vala Jackson, Daniel Jackson Carolyn Mitchell, Cameron Mitchell, John Sheppard, Ronon Dex, Hayden Ford,
Lizzie Lorne, Cassandre Mitchell, Madame harriman
Disclaimer : Je vous assure......
Histoire : Dans la petite ville de Cheyenne Lane, nos personnages vivent leur vie...tout à fait passionnante, de quoi envier leur aventure intergalactique.



Prologue



Ce fut une journée comme toutes les autres, tellement banale et rempli d'ennui. Le soleil brillait d'une manière un peu trop parfaite, l'air sentait les roses. Bref, tout était si…merveilleux. Alors comme chaque journée de merveille, j’exécutai férocement mes petits habitudes. C’était, pour tout vous dire, un jour où je ne travaillais pas. Alors, je pus prendre mon petit déjeuner plus tranquillement, arroser mes plantes, ranger mes outils médicaux, et j’eus même le temps de faire mes emplettes. Dans cette petite banlieue où tout rayonnait de manière sublime, aveuglant les problèmes et les recouvrant d’une fine couche de poussière. Et cette fine de couche de poussière, je l’avais totalement délogée de chez moi, car j’avais asticoté les moindres recoins de ma maison jusqu’à lui donner une brillance parfaite.
C’était étrange que j’eus alors l’idée de me diriger vers un placard où était entreposée une boîte qui contenait un revolver dont on ne s’était jamais servi. Ainsi je fis la dernière offense dans mon intérieur brillant de propreté, devant la photo de mon mari et de ma fille, Cassandre.

Ce fut Madame Harriman, ma voisine d’à côté, qui trouva mon corps. Elle fut alertée par un étrange bruit provenant de chez moi. Elle dut alors trouver une bonne raison pour venir frapper à ma porte. C’était pourquoi, après une légère hésitation, elle décida de me rendre le mixeur qu’elle m’avait emprunté six mois auparavant. Madame Harriman était une femme assez ronde, qui touchait la cinquantaine et avait les cheveux assez courts. De ses doigts un peu boudinés, elle attrapa mon mixeur sur lequel était inscrit mon nom et se précipita hors de chez elle. Elle courut précipitamment, pressée à l ‘idée de découvrir un nouveau secret sur sa voisine qu’elle pourrait colporter à toute le quartier. Elle évita soigneusement mais non gracieusement l’arrosage automatique de mon jardin et gravit les marches puis bien décidée, elle frappa à ma porte. Cependant, elle n’obtint pas de réponse. A faute d’essayer de nouveau, elle fit le tour de la maison et observa le salon par la fenêtre de ce dernier. Entre l’espace visible que laissaient filtrer les rideaux, elle aperçut l’horreur….je baignais dans mon sang, le revolver tout chaud encore à portée de ma main sans vie. Terrorisée, elle mit une main sur sa bouche grande ouverte et fit demi-tour comme si le Diable était à ses trousses.
Après avoir tout refait en sens inverse, elle se réfugia dans sa cuisine, prit possession du téléphone et informa les urgences d’une voix accablée :
« Oui c’est ma voisine, elle a été abattue…mon dieu, il y a plein de sang partout. Oui, il faut amener une ambulance ! »
Une fois le combiné raccroché, Madame Harriman, resta sans voix devant cette tragédie insensée. Cependant Madame Harriman avait une légère tendance à prendre tout du bon côté. Ce qui lui fit agripper mon mixeur, une fois ce dernier bien devant elle, elle décolla mon nom qui était inscrit dessus et le rangea proprement dans le placard.

Chapitre 1 : Après l’enterrement de Carolyn Mitchell.

Le suicide du Docteur Carolyn Mitchell avait été suivi d’un enterrement auquel avait assisté presque tout le quartier, et sur tout, les amies proches de Carolyn.
Vala Jackson était une femme accomplie, et un peu exceptionnelle. Elle avait amené un poulet rôti de sa composition, une vieille recette qui était dans sa famille et qu’elle ne prenait plus le temps de cuisiner car elle était trop occupée à gravir les échelons chez les mercenaires. Oui, elle était la voleuse la plus dépravée et la plus douée que cette planète n’ait jamais connue. Personne ne sut vraiment ce qui poussa Daniel Jackson à l’épouser. Une chose était sûre, c’était que Vala prenait un plaisir fou à ramener à son mari des babioles extraordinaires (provenant de tout le globe) qu’il aurait mis des années à trouver. Oh bien sûr, en deux ans de mariage, il ne demanda plus la provenance de ces objets, ni les risques qu’elle avait pris pour les trouver. Cependant, quand Daniel découvrit chez le gynécologue que Vala était enceinte, il lui fit une proposition des plus intéressantes :
« Pourquoi tu n’arrêterais pas de travailler ? Les enfants préfèrent avoir Maman à la maison, c’est moins de stress… »
Vala trouva cette proposition non dénuée de sens et sourit même en acceptant d’arrêter son travail. Mais moins de stress, cela restait à voir, ironie du sort, elle devait maintenant commander son poulet rôti chez le traiteur car s’occuper de quatre enfants était tout sauf sans stress. Les deux plus âgées avaient cinq ans et ils étaient jumeaux, le cadet en avait quatre et enfin le dernier avait sept mois.
Vala était donc habillée en tailleur noir et poussait la poussette qui était dernière les trois autres fils. Ces derniers se chamaillaient presque bruyamment. Agacée, Vala arrêta la poussette et vint se mettre devant eux. Elle s’accroupit pour arriver à la hauteur de leu visage et les fixa d’un air plus ou moins sévère. Elle sortit de son décolleté un petit bout de papier. Les garçons firent de grands yeux :
« C’est quoi ? »
« C’est le numéro de téléphone du père noël,"
"Comment tu l'as eu" demandèrent-ils tous en coeur.
"C'est l'amie d'une amie qui connaît un lutin et si vous n’êtes pas sages, je l’appelle et je lui dis que vous voulez des claques pour noël. »
Les trois galopins hochèrent la tête, tétanisés. Vala fit une mine satisfaite et se releva :
« Bien alors on peut y aller…. »
Elle se leva dans un soupir de fatigue et se remit derrière la poussette.

Samantha O’Neill vint apporter des muffins pour l’enterrement. Elle avait des cheveux courts toujours coiffés d’une manière parfaite, son collier de perle blanche scintillait de…mille feux. Samantha était l’épouse et la mère parfaite, elle était vu comme par tous les habitants du quartiers. Son sourire était presque figée mais brillant. Cependant si tout le monde appréciait Samantha pour sa perfection, il n’en restait pas moins de sa famille. Jack O’Neill et ses deux enfants suivait derrière elle, un peu gênés et agacés.
Samantha s’approcha du veuf et de son enfant avec un immense sourire et les deux paniers à la main :
« Cameron, Cassandre, toutes mes condoléances. J’ai apporté deux paniers de muffins. »
« Merci Samantha, tu n’aurais pas dû te donner tant de mal. » répondit Cameron en tendant ses mains vers les paniers.
« Du mal, mais pas du tout. » réfuta Sam en éloignant les paniers de Cameron. « Le panier avec le ruban bleu servira de desserts pour les invités celui avec le ruban rouge servira pour vous, il y a des muffins, des roulés, parfaits pour le petit déjeuner. »
« Merci… »
« Je me devais de garantir votre petit déjeuner. Je sais le chagrin qui vous accable. Bien sûr, j’aimerais récupérer mes paniers après. »
Le visage de Jack se disloqua quand il se retrouva face à Cameron, il voulut dire quelque chose mais rien ne sortit sur le comportement de sa femme.

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MessageSujet: Re: Desperate SG-Wives   Desperate SG-Wives EmptyDim 28 Mai 2006 - 9:56

Voilà la suite!!!


Elizabeth Weir après avoir présentés ces condoléances s’était rendu en compagnie de sa fille Lizzie dans la maison de Cameron et Cassandre pour déposer le plat qu’elle avait confectionné pour le repas qui suivait l’enterrement. Cependant Elizabeth n’était pas une très bonne cuisinière. Aujourd’hui elle avait cuisiné des macaronis au fromage cependant elle n’avait jamais réussi à le faire convenable.
Le jour où elle avait emménagé avec son mari qui était major dans l’armée de l’air, ces macaronis étaient trop salés… Lorsqu’elle avait trouvé des traces de rouge à lèvres sur la chemise de son mari, ces macaronis étaient trop cuits et pour finir quand son mari l’avait quitté pour une marine, ces macaronis étaient cramés… Néanmoins c’était le seul plat qu’elle savait faire même si celui-ci n’avait jamais un très bon goût… Elle regrettait maintenant d’avoir ramener ces macaronis aux fromages. Elle se disait qu’elle aurait du passer chez le traiteur et acheter des macaronis aux fromages tout fait…
Elizabeth Weir était une femme qui vivait maintenant seule avec sa fille. Elle avait divorcé de son mari le major Lorne, il y a maintenant quelques mois.
A peine s’était elle éloignée de la table où elle avait posé son plat de macaronis aux fromages qu’un jeune homme qu’elle ne connaissait pas s’approcha dangereusement du plat d’Elizabeth. Il s’apprêtait à se servir des macaronis.

Elizabeth s’approcha de celui-ci et elle lui dit :
« Vous ne devriez mieux pas ? »
John surpris par cette remarque lui demanda :
« Ah bon pourquoi ? »
Elizabeth avec un sourire forcé lui répondit :
« C’est moi qui les aient fait… Je sais de quoi je parle… »
John courageux apporta une cuillère jusque sa bouche mais Elizabeth l’interrompit avant :
« Vous avez une dernière volonté ? »
Il ne put s’empêcher de sourire devant la franchise de cette femme qu’il ne connaissait pas. Il lui répondit
« Oh non je n’arrive pas à croire qu’on peut rater des macaronis au fromage... »
Puis il goûta les macaronis d’Elizabeth puis il grimaça et dit à Elizabeth :
« C’est cuit en étant pas cuit ! »
Elizabeth avec un sourire d’excuse lui tendit une serviette pour qu’il recrache ces macaronis cuits en n’étant pas cuit.
John après avoir recraché les macaronis se présenta à elle :
« Je m’appelle John Sheppard ! Je suis arrivé dans le quartier il y a quelques jours… »
Elizabeth lui répondit
« Ravie de vous rencontrer, moi c’est Elizabeth Weir… J’aurais aimé vous rencontrer dans d’autres circonstances… »
Quelques minutes plus tard quand John s’éloigna de la table, Elizabeth s’empressa de reprendre son plat et de le jeter à la poubelle en espérant que personne ne le voit.

Dans le jardin, une jeune femme élégante tenait une coupe dans ses mains, elle regardait de l’autre côté de la rue et plus particulièrement dans son propre jardin où son jardinier taillait les haies. Teyla Emmagan est une femme de la haute classe qui était marié à Ronon Dex, un riche investisseur qui voyageait dans le monde entier et qui n’était pas souvent à la maison. Ronon l’avait demandé en mariage au bout du troisième rendez vous et en voyant les larmes aux yeux de son futur mari, Teyla avait accepté de suite cette demande en mariage. Cependant ce qu’elle ne savait pas c’est que son mari pleurait à chaque fois qu’il signait un gros contrat. Aujourd’hui, Teyla s’ennuyait et elle ne trouvait que de la distraction auprès de son jeune jardinier qui vivait encore chez ses parents. Elle aimait ce qui était beau et cher et elle se fait gâtés de bijoux pour son mari quand celui-ci rentrés pour quelques jours avant de retourner en voyage d’affaires.
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MessageSujet: Re: Desperate SG-Wives   Desperate SG-Wives EmptySam 3 Juin 2006 - 13:29

Teyla Dex, donc, apporta une paella. Teyla adorait la paella chaude et épicée, cependant on ne pouvait pas en dire autant des relations avec son mari qui s'annonçaient plutôt froides. Teyla avançait paella en main dans la rue, avec sa robe noire haute couture et son collier de diamants hors de prix. Ronon vint se mettre à sa hauteur et lui dit doucement :
« Si jamais tu parle avec Kavanagh j’aimerai que tu lui dise combien a coûté ton collier. »
« Tu veux que je colle le prix sur ma poitrine ? » lança Teyla en accélérant le pas.
« Non, seulement Kavanagh ne s’est pas gêné pour me dire combien avait coûté la décapotable de sa femme. » répliqua froidement Ronon.
« Il faut que ce soit dans le ton de la conversation. Je vais pas balancer le prix comme ça. »
« Pourtant la dernière fois, vous parliez de cuisine et tu t’es débrouillée pour dire que tu avais couché avec la moitié de l’équipe de football de la ville. » réfuta-t-il une nouvelle fois.
« Combien de fois devrais-je te le dire, c’est venu dans la conversation. » expliqua Teyla, agacée.
« Arrête, veux-tu ! les voisins nous regardent. »
« Ah oui c’est vrai. Ils pourraient croire qu’on est un couple qui ne s’entend pas. » dit la jeune femme en lui donnant un sourire forcé.

Elizabeth s’approcha de la table où étaient assises Teyla, Vala et Samantha. Elle regarda longuement la chaise vide où Carolyn avait l’habitude de s’installer. Elle prit la cafetière et commença à verser du café tout en pensant au passé…

Flash-Back.

Carolyn, élégante avec ses long cheveux bruns, versaient copieusement du café dans la tasse d’Elizabeth. Cette dernière était à moitié affalée sur la table. Carolyn s’assit et demanda à Eliza :
« Et qu’est-ce qu’il t’a répondu ? »
« Il m’a dit…à mais celle là compte pas c’était juste une histoire de cul ! » répondit Elizabeth, accablée et indignée.
« Ca c’est le symptôme du coureur de jupon. » commenta Samantha.
« C’est vrai ! » approuva Teyla.
« Ensuite vous savez ce qu’il m’a dit. Il m’a dit : Tu sais, Elizabeth, la vie d’un homme est désespérante. »
« Oh non c’est pas vrai, j’espère que tu lui as mis un pain dans la gueule ! » s’exclama Vala, en se massant les tempes d’indignation.
« Non, je lui ai dit et la vie d’une femme ? Tu crois que c’est plein de joie. Il est même allé se taper une marine. » continua Weir.
« Ma grand mère disait qu’il n’y avait rien de plus ingrat qu’un pénis en érection. » ajouta Teyla.
« Même mous, ils ont pas plus de morale. » soutint Vala.
« C’est pour ça que j’ai pris des cours de tir. Maintenant, quand Jack part au travail, il sait qu’il a une femme aimante qui l’attend avec un fusil chargé. » sourit Sam.
« Et toi Vala ? Daniel est beaucoup en déplacement…tu n’as pas peur qu’il te trompe ? » demanda Carolyn, incrédule.
« Tu parle, de la part d’un homme qui m’a fait quatre gosses en l’espace de quatre ans j’ai rien à craindre. » répondit Vala en s’affalant sur la table, tellement repenser à ses corvées de mère la fatiguait.
« Elizabeth, tu crois que Lorne va arrêter de voir cette femme ? » douta Samantha.
« Franchement, je n’en sais rien.. » soupira Liz.
« Ne t’inquiète pas, quelques soient les problèmes, les affronter nous rend plus fort. » la réconforta Carolyn en lui prenant la main.

Retour

« Elizabeth ?»
La concernée sursauta Elle rapprocha sa main vers elle et essaya de sourire à Teyla qui l’avait appelé :
« Cameron aimerait qu’on vienne chercher les affaires de Carolyn dans la semaine. »
« Oh oui…oui… » souffla Weir.
« Ca n’a pas l’air d’aller. » constata Vala.
« Pourquoi Carolyn se serait-elle suicidée ? Elle avait peut-être des problèmes… » lâcha brusquement Liz.
« Allons, si Caro avait des problèmes on l’aurait su, non elle avait un mari aimant, une belle maison, une fille. » réfuta Teyla.
« Teyla, cette femme s’est suicidée. » lui rappela Elizabeth.
Le silence qui s’ensuivit fut lourd, très lourd un peu trop lourd même.

Madame Harriman entra dans la cuisine de Carolyn où Vala allaitait son petit dernier. Elle s’arrêta devant la mère en faisait un sourire hypocrite avant de s’exclamer :
« Ah ! Madame Jackson, je vous cherchais partout ! »
« Oui, difficile de trouver un peu tranquillité ici… » donna Vala en guise de réponse.
« Devinez ce que vos fils sont en train de faire. » lâcha innocemment Madame Harriman.
Le sang de Vala ne fit qu’un tour, elle serra son enfant contre elle et se leva brusquement. Elle se précipita dehors avec ses immenses talons. Tout le monde regardaient vers la piscine où les trois enfants Jackson nageaient joyeusement et presque bruyamment. Les invités avaient l’air offensé. Vala déboula sur le bord de la piscine et s’accroupit pour se faire entendre de la part de ses fils :
« Mais qu’est-ce que vous faîtes ! On revient d’un enterrement ! »
« Tu as dit qu’on pouvait aller dans la piscine ! » réfuta l’un des jumeaux.
« J’ai dit que vous pouviez aller PRES de la piscine ! » cria Vala en serrant plus fort son bébé. Elle observa ses fils plus en détails. « Vous avez vos maillots ? »
« Ben oui ! On les avait mis sous nos vêtements avant de venir ! » répondit l’autre jumeau.
« Ah parce que vous avez tous manigancé ! Sortez de là immédiatement vous allez voir ! » s’écria Jackson en ramassant les affaires de ses enfants qui traînaient au bord de la piscine.
« Non ! »
« Comment ça non ! Je suis votre mère et vous devez m’obéir ! » hurla Vala.
« Non ! On est venu pour nager ! tu ne nous empêchera pas de nager ! » insista dangereusement le plus petit. Et ils se mirent tous les trois en position de révolte, les bras croisés sur la poitrine, la mine boudeuse et déterminée. Toutes les personnes présentes se regardèrent en s’exclamant : « Vous avez vu comment ils répondent à leur mère. » Pour Vala s’en fut de trop, elle se releva refourgua le bébé à un vieux gros et s’avança vers la piscine. Elle y trempa un talon et puis l’autre, enfin elle s’engouffra dans l’eau en criant :
« Vous croyez que je ne pouvais pas venir vous chercher dans la piscine ! Venez ici ! »
Les enfants essayèrent de s’échapper mais Vala plus forte et plus rapide les rattrapa en nageant. Sa jupe bouffait dans l’eau et ses cheveux étaient presque entièrement mouillés. Elle empoigna la cheville d’un jumeau et le tira vers la sortie, puis elle agrippa le poignet du second et le conduisit hors de l’eau. Elle sortit également et somma férocement au dernier de sortir, n’ayant plus le soutien de ses frères, il s’exécuta. Vala reprit son bébé des bras de l’inconnu, ordonna à ses petits de prendre leurs affaires et de la suivre. Elle était trempée et le grabuge avait alerté Elizabeth, Teyla et Samantha qui avaient regardé la scène d’un air navré. Cameron et son fils l’observait à présent. Jackson se dirigea vers eux et essaya de sourire dignement à Mitchell :
« Cameron, je crois que nous allons rentrer. Encore une fois, toutes mes condoléances. »
Cameron ne fit pas attention à sa remarque et alors qu’elle partait, il rivait son regard dans le fond de la piscine. Car Mitchell ne s’occupait guère des problèmes qui se trouvaient en surface.


Trois jours après l’enterrement, la vie reprit son cours normale à Cheyenne Lane. Il y en avait qui prenait leur petit déjeuner. En effet, Vala guerroyait pour installer le calme à table car ses fils se battaient avec le paquet de céréales. D’autres frottaient comme Samantha qui récurait de fond en comble les toilettes du premier étage. Et d’autres faisait leur devoir.
Lizzie Weir envoya son ballon dans le jardin du nouvel arrivant, John Sheppard. Elle se précipita à sa porte avec un sourire malicieux et sonna. John ne tarda pas à ouvrir la porte. Il fut surpris en trouvant la petite, il calma son chien qui aboyait et lui sourit :
« Oui ? »
« Bonjour, je m’appelle Lizzie. Mon ballon est tombé dans votre jardin. » dit doucement Lizzie.
« Eh bien, on va faire le tour et aller le chercher. » proposa gentiment John.
A présent de retour chez elle, Lizzie jouait avec le ballon et expliquait tout à sa mère :
« Sa femme est morte il y a deux ans, de plus il a préféré quitter Los Angeles qui lui rappelait trop de souvenir. Il loue pour payer moins d’impôt mais espère bientôt acheter. »
« Tu as réussi à parler de tout ça avec lui ? » s’étonna Elizabeth, en finissant une peinture.
« Oui mais maintenant tu sais qu’il est seul alors tente ta chance. »
« Lizzie, je n’ai pas vraiment envie d’être avec un homme. » soupira la mère.
« Depuis quand tu n’as pas fait l’amour avec un homme ? » demanda la jeune adolescente.
Elizabeth s’arrêta brusquement et fit une grimace.
« Oh, j’aurais pas du poser cette question. » avança Lizzie.
« Non pas du tout j’essaye de me rappeler… » souffla Eli. « Je devrais pas parler de relation amoureuse avec toi, ça me déprime. »
« C’est juste que…un jour la copine de papa lui a demandé si tu t’étais trouvé quelqu’un…et il a dit qu’il en doutait… » commença la fille en s’appuyant sur la table. Elizabeth fit une petite mine. Lizzie sourit :
« Ensuite ils se sont mit à rire. »
Pour Elizabeth, ce fut le déclic qui l’obligea à se bouger. Elle pensa à ce moment, qu’il était temps qu’elle reprenne sa vie sentimentale en main. C’était ainsi qu’elle se retrouvait en route pour la maison de John avec un pot, dans lequel dormait une plante, à la main. Elle essayait de s’encourager mentalement, de se donner du courage. Après avoir accélérer le rythme, elle arriva devant la porte, fit un sourire pour elle-même, rajusta une mèche et frappa. John, comme à son habitude, ne fut pas long à ouvrir. Le chien aussi, ce dernier se mit à aboyer violemment. Son maître le calma de nouveau :
« Hey Bob ! Doucement ! »
Puis, il reporta son attention sur sa visiteuse :
« Bonjour Elizabeth ! »
« Salut John ! Je ne vous dérange pas ? » demanda-t-elle, inquiète d’arriver au mauvais moment.
« Non pas du tout. » la rassura John.
« Euh c’est un cadeau traditionnel de bienvenu. » dit-elle précipitamment en tendant la plante.
« Merci ! » répondit John en prenant le pot.
Elizabeth mesura alors sa chance, elle était la première sur un célibataire qui venait d’emménager. Mais Hélas, les nouvelles allaient vite à Cheyenne Lane. C’est ainsi qu’apparut Chaya Sar. Chaya Sar était la divorcée la plus prédatrice à trois kilomètres à la ronde. Ses conquêtes étaient variées comme un simple électricien, et en même temps légendaires car elles allaient jusqu’au curé. Chaya accourut vers le perron de Sheppard et gravit les escaliers avec un paquet dans les mains. Elle ôta ses lunettes de soleil d’un geste qu’elle voulait sexy et salua John :
« Bonjour, je suis Chaya Sar…j’habite juste à côté. »
« Bonjour Chaya. »
« Tenez un petit cadeau. »
« Merci, » dit-il, « C’est quoi ? »
« Des saucisses faites maisons. » répondit langoureusement Chaya
« Ah… » déglutit Sheppard en regardant douteusement le paquet.
Elizabeth soupira toujours en essayant de garder bonne mine. Elle était en face de l’ennemi et ce dernier avait le visage d’une garce. Elles saluèrent toutes les deux John qui leur sourit et s’éloignèrent. Elizabeth gardait son sourire crispé, se demandant si sa rivalité avec Chaya serait de nature amicale, mais en ayant fini de descendre les escaliers Chaya s’arrêta et se retourna :
« John ? »
« Oui ? » répondit ce dernier en s’arrêtant de fermer la porte.
« J’ai un petit problème de plomberie chez moi, si vous pouviez passer ce soir. »
« D’accord, pas de problème » accepta Sheppard.
« Merci ! » s’exclama Chaya, en lorgnant fièrement Elizabeth.
Elles continuèrent deux, trois mètres ensemble, Weir fulminant et Sar flottant sur un petit nuage qu’on appelait la victoire. Elizabeth savait que les femmes ne se faisaient pas de cadeaux quand il s’agissait d’un homme. Elle soupira et se crispa encore plus quand Chaya lui dit au revoir d’une manière gentille où l’hypocrisie pointait. Elle se contenta de lever la main et de rentrer chez elle.
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MessageSujet: Re: Desperate SG-Wives   Desperate SG-Wives EmptySam 3 Juin 2006 - 13:29

Mais Ronon ! Tu sais très bien que je ne veux pas ! »
« Je n’ai pas le choix Teyla ! Tu sais bien que Kavanagh veut qu’on ramène nos femmes à ses soirées. » répliqua Ronon.
« Mais à chaque fois que ce type me voit il essaye de me pincer les fesses ! » se plaignit Teyla en montrant son joli derrière.
« Ecoute, je me suis fait 200 000 dollar avec lui, alors s’il veut te pincer les fesses, laisse-le faire. » trancha Ronon en se pencha vers sa femme. « Appelle Kavanagh ce soir et dis lui que nous serons présents. »
« Je refuse ! » s’exclama Teyla, indignée.
« Pourtant je n’ai pas refusé de t’acheter le collier de diamant hors de prix sans lequel tu ne pouvais pas vivre ! » s’écria à son tour Ronon. Puis, sans attendre une réponse il sortit dans le jardin, où un certain Aiden Ford s’affairait. Hayden était jeune, fort et vigoureux. Dex descendit les escaliers, serviette en main et s’arrêta à la hauteur de son jardinier qui coupait une rose :
« Hayden ! Je vous ai dit de couper ce buisson, que fait-il encore là ? » s’énerva Ronon, en montra de la main une plante.
« Je sais Monsieur mais c’est à dire qu’hier je n’avais… » commença Aiden, en se coupant avec une épine, surpris de l’intervention de son employeur.
« Faîtes-le ou bien je serai obliger de vous renvoyer ! » décida durement Ronon.
« Attends ! Ronon ! Tu n’as pas le droit de me parler sur ce ton ! » revint à l’assaut Teyla, en dévalant les marches du sublime perron.
« Nous en avons déjà parlé ! Tu viens un point c’est tout. » fulmina son mari.
« Aiden, vous trouverez des pansements dans la cuisine. » s’adressa-t-elle à Ford en voyant sa petite blessure.
« Merci Mme Dex ! » s’exclama Aiden en se précipitant à l’intérieur. Teyla le suivit du regard de même que Ronon.
« D’accord, j’appellerai Kavanagh ce soir. » concéda Teyla, un sourire malin aux lèvres.
« Eh bien voilà ! » sourit Ronon et ouvrant la portière de sa cabriolet.
Elle n’attendit pas une seconde de suite et s’élança dans les escaliers, gravit rapidement ces derniers et pénétra dans la maison tout en prenant soin de verrouiller la porte. Elle se dirigea dans la cuisine où Aiden finissait de se panser le doigt. Elle sourit et se plaça en face de lui :
« Votre blessure va mieux ? » demanda-t-elle en prenant sa main.
« Oui Mme Dex.. » sourit Aiden.
Teyla lui rendit son sublime sourire et déposa un baiser sur le doigt panser avant de le lécher imperturbable et pensant à la vengeance qu’elle était en train de prendre sur son mari. Aiden la regarda fiévreusement lui pourlécher le bout du doigt. Elle s’arrêta une fraction de secondes, le temps d’enrouler ses bras autour du cou de Ford. Ce dernier rapprocha ses lèvres et embrassa passionnément Teyla qui n’hésita pas à lui rendre la passion dont il usait. Elle se colla contre lui et passa une main sous son pull noir. Soudain, Aiden se dégagea doucement et s’éloigna un peu :
« Mme Dex…je pense que…enfin j’adore coucher avec vous mais… »
Teyla sourit et recula pour s’appuyer contre une immense table de marbre rose. Elle défit son petit haut en disant langoureusement :
« Allons Aiden, nous n’avons pas beaucoup de temps… »
Ford fut convaincu en voyant apparaître le soutien-gorge haute-couture de son employeuse. Il s’approcha doucement alors que Teyla caressait la table :
« Cette table a été sculpté manuellement, elle vient d’Italie. Ronon l’a payé quinze mille dollars... »
« Vous voulez qu’on le fasse là-dessus cette fois ? » demanda curieusement Aiden.
Teyla hocha la tête et Ford se plaqua contre elle avant de l’embrasser brusquement. Il posa ses mains sur la taille de la jeune femme et la porta sur la table. Elle enroula ses belles jambes autour du bassin de son jardinier et se laissa allonger tout en continuant de l’embrasser.


La famille O’Neill était en train de dîner dans une ambiance sereine, des chandelles illuminaient la table et une douce musique de fond accompagnait le repas. Les couverts étaient en argent et les assiettes en porcelaine finement décorée. Gwenlan O’Neill regardait bizarrement sa mère, le visage empli d’agacement. Elle prit son courage à deux mains et dit :
« Pourquoi on a toujours une soupe bizarre ? J’aimerai bien avoir de la soupe normale, je sais pas au poireau ou aux oignons. »
« Allons, Gwenlan, la soupe de basilic moulue est très bien. Ton père, quant à lui, est mortellement allergique aux oignons. Quant aux poireaux, je ne retiendrai même pas ta proposition. » expliqua Samantha dans un sourire tout en se penchant vers sa fille. Elle lança un regard à sa famille et puis voyant les mine ternies et les visages sombre, elle voulut égayer l’ambiance et demanda :
« Comment trouver mon poulet ? »
« Pas mal. » répondit négligemment son fils.
« Pas mal ? J’ai passé trois heures à préparer ce repas. Tu sais ce que cela me fait d’entendre « pas mal » sur ce ton désinvolte. » lâcha Sam, outrée.
« Personne ne t’as demandé d’y passer trois heures. » répliqua audacieusement l’adolescent. Samantha le regarda, outragée et n’y croyant pas. Jack leur jeta un coup d’œil et se concentra de nouveau sur son assiette. Gwenlan donna un coup de coude à son frère :
« Je t’en prie excuse-toi. »
« Non mais c’est vrai. La mère de Brian, quand il rentre, elle prend un boîte de porc et la met au micro-onde. Elle lui sert de la bouffe quoi. C’est pas la peine de faire de la grande cuisine. » insista-t-il. Son père lui donna un nouveau coup d’œil alors que Samantha se crispait :
« Tu voudrais que je serve du porc en boîte ? Adam ! Tu prends de la drogue maintenant ?»
« Non ! » s’exclama son fils.
« C’est le premier signe d’un enfant qui se drogue, le changement de comportement. Depuis un mois tu es infernal. Ca expliquerait pourquoi tu t’enferme beaucoup dans la salle de bain ! » s’écria Samantha, paniquée.
« Ah non, il s’enferme dans la salle de bain pour autre chose… » ricana Gwenlan.
Adam lui jeta un regard noir alors que Sam le regardait sans y croire. Elle posa ensuite ses yeux sur son mari :
« Jack enfin tu es le chef de famille ! Dis quelque chose. »
O’Neill hésita un instant, réfléchissant, puis il sortit sur un ton dégagé en haussant les épaules :
« Passe-moi le sel ? »
Samantha crut s’évanouir alors que Gwenlan lui passait le sel.

Après la tristesse du à l’enterrement, Vala laissa libre court à un autre sentiment : l’indignation. Elle faisait ses courses au supermarché local avec ses quatre monstres. Le bébé était dans le cadi, le cadet flânait à côté du cadi et les deux jumeaux étaient déjà en train de s’éloigner. Vala était au téléphone tout en choisissant divers articles les fourrant précipitamment dans le chariot. Elle changea le portable d’oreille :
« Daniel ! Cela fait le cinquième message que je te laisse. Tu as l’air de bien t’amuser. Tu sais quoi ? Les enfants et moi on aimerait bien s’amuser aussi, alors si tu ne réponds pas avant midi, je prends des billets et on vient te rejoindre. »
Le cadet qui restait près du chariot tira la chemise de sa mère :
« Maman regarde ! »
« Pas maintenant mon chéri, Maman est en train de lancer un ultimatum.. » répondit Vala en continuant son speech au téléphone. Les deux jumeaux avaient pris un autre cadi et partaient déjà, hors de portée du regard de leur mère. Cette dernière le remarqua et lâcha le portable avant de se mettre à les appeler tout en parcourant les différents rayons.
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