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 Fairy World [E]

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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyJeu 10 Mai 2007 - 17:25

Thasya émue : Joren !
Les deux elfes s’écartèrent un peu, dévoilant un homme plutôt jeune. Celui-ci avait les cheveux blonds foncés, une musculature fine que l’on devinait malgré ses vêtements épais.
Joren : Thasya ? !
La petite fée se précipita vers l’elfe et lui sauta à cou. Celui-ci la reçue dans ses bras et la souleva légèrement de terre pour mieux profiter de son contact.
Le reste des spectateurs restèrent silencieux mais ébahis.
Joren : On m’avait dit qu’un groupe de fée s’était réfugié ici, mais je ne savais pas que tu étais l’une d’entre elle !
Thasya : Tu m’as tellement manqué !
Joren : Si tu savais combien tu m’as manqué aussi mon amour.
L’elfe respira les cheveux d’ébène de la jeune femme, s’enivrant de son parfum.
Elizabeth : Hum… Excusez-moi !
Joren et Thasya s’éloignèrent un peu. Il conserva tout de même une main autour de sa taille.
Elowyn en donnant un coup à Eden : Relève-toi tu vas pas passer le reste de la nuit à genoux.
Joren : Elle a raison mon ami, ne te courbe pas devant moi.
Eden : Vous êtes mon commandant.
Joren : Nous avons combattu trop souvent ensemble, tu es mon frère Eden.
Le mage se releva, saluant de la tête le roi.
Joren : Je suis Joren, le roi des elfes et chef suprême des armés Andorane.
Elizabeth : Je suis le Dr Elizabeth Weir. Je dirige cette cité.
Joren : C’est un honneur docteur Weir. Et je vous prie de bien vouloir excuser notre venue incongrue. C’était un cas de force majeur.
John : Comme je vous l’ai dit, les amis de nos amies sont nos amis. Je suis le dirigeant du contingent militaire de cette base.
Joren : C’est ce que j’avais crût comprendre.
Elizabeth : Nous vous invitons à prendre un peu de repos avant de devoir vous interroger plus précisément sur la raison de votre présence ici.
Joren : Mes compagnons et moi-même vous remercions, nous sommes épuisés.
Elizabeth : C’est tout naturel.
John : Suivez-moi, je vais vous conduire aux quartiers des invités.
Les deux elfes muets comme des carpes suivirent John sans sourciller. Joren lui fut retenu par Thasya qui ne voulait pas le laisser s’enfuir comme ça.

Quand le monde se dispersa les filles vinrent entourer le roi des elfes avec de grands yeux. Elle le détaillèrent longuement lui faisant de grands sourires mi-timide mi-charmeur. D’ailleurs Thasya les regardaient avec méfiance ! Elle venait de retrouver son amoureux ce n’était pas pour le laisser aux mains des filles !

Alassë : Thasya nous avait caché votre existence !
Joren : Oui la vôtre aussi. Mais je suis ravi de rencontrer les fées dont elle me parlait tant !
Lilies : Vous êtes amoureux ? Mais quand as-tu bien pu trouver le temps de vous voir à l’école ?
Thasya : Heu…
Joren : Je dois avouer que c’est ma faute. Je l’ai souvent contrainte à faire le mur.
Chalia : Mais où vous vous êtes rencontré ?
Thasya avec un grand sourire : Je n’étais qu’une enfant quand Joren m’a sauvé la vie. Je m’étais enfuie de l’endroit où je vivais… Et puis un jour, on c’est recroisé et… Voilà.
Lilies : C’est romantique ! Tu en as de la chance.
Eden : Vous ne devriez pas les agacer avec vos questions !
Elowyn : Faut toujours que tu joues les rabat-joie ! Tu n’as pas quelqu’un à aller voir !
Eden : Je te demande pardon ?
Joren : Laissez, leur curiosité est naturelle. Cependant me permettriez-vous de…
Un bruit sourd se fit entendre. Tout le monde se tourna d’un bond et ils remarquèrent qu’Eldarwen venait de s’effondrer sur le sol sans un mot.

Chalia se précipita vers elle et toucha son front.

Chalia : Elle recommence ! Que quelqu’un appelle le docteur Beckett !
Joren : Qu’a-t-elle ?
Thasya : Nous ne savons pas trop… Elle agit bizarrement ces derniers temps.
Eldarwen : Oh ma tête!
Lilies : Tu t’es encore évanouie!
Eldarwen : Hein ? J’ai rien vu venir cette fois…
Elle voulut se relever mais Chalia l’en empêcha.
Chalia : Non ne bouge pas, j’ai fait appeler Carson.
Eldarwen : Pourquoi, je vais bien ! Laisse-moi me relever, je ne veux pas que Stephen me voit par terre dans cet état.
Lilies : Hé Carson lui m’a vu recouverte d’épine, il ne s’en est pas formalisé !
Eldarwen : Stephen est tellement protecteur, il s’en rendrait malade, je le connais.
Chalia tendit la main à la fée qui se releva et s’accrocha à son amie.
Joren : J’ai peur de ne pas tout saisir, puis-je faire quelque chose pour vous ?
Eldarwen : Non ça ira merci. Je vais juste partir me recoucher.
Elowyn : Ca vaut mieux.

Des bruits de pas se firent entendre et Carson débarqua en compagnie de Stephen.

Carson : Vous m’avez fait appeler ?
Eldarwen regarda ses amies un peu ennuyées.
Lilies : Oui c’est moi !
Carson : Tu ne te sens pas bien ?
La fée s’approcha du médecin et passa ses bras autour de son cou.
Lilies : Non, je suis en manque de toi !
Carson : Quoi ? C’est charmant, mais j’ai crût comprendre que c’était une urgence…
Lilies : Mais c’est une urgence ! Tu ne vois pas combien je suis mal ? Demanda-t-elle un peu vexé.
Carson : Heu… Ok. Mais évite de me faire alarmer de cette façon! J’ai crûs qu’Eldarwen avait eu encore un malaise !
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyVen 11 Mai 2007 - 16:26

L’intéressé foudroya du regard le médecin tandis que Lilies donnait un coup dans le ventre à son cher et tendre pour sa gaffe !

Stephen : Pardon ? Quel… Quel malaise ?
Eldarwen : Heu…
Chalia : On va peut être vous laisser… Vous venez !
Le petit groupe se dispersa, Thasya emmenant Joren en direction de ses quartiers.
Stephen : Ely ?
Eldarwen : Ce n’est pas ce que tu crois…
La jeune femme avait maintenant la nausée. Elle se retrouvait face à son émission volontaire et devait trouver un moyen de se justifier.
Stephen : J’espère parce que j’imagine milles et une chose là !
Eldarwen s’approcha de lui doucement.
Eldarwen : C’est juste un petit malaise sans importance. Ca m’a prise ce matin, mais c’est passé très vite.
Stephen : Ca t’as prise ce matin ? Ely ça fait déjà quelques jours que je te sens… Absente.
Eldarwen : Comment ça ?
Stephen : Tu sembles comme… T’éloigner de moi. Qu’est-ce que tu as ?
Eldarwen : Je… je sais pas je ne me suis jamais sentie comme ça auparavant. J’ai de drôle de sensations.
Stephen : Du genre ?
Eldarwen : L’impression terrible que quelque chose d’horrible va arriver. Et… Ca m’angoisse parce que j’ai peur qu’il arrive quelque chose à un de mes amis, ou à mes sœurs… Et pire à toi !
Le militaire prit les mains de sa compagne.
Stephen : Quoi qu’il se passe, tu sais très bien que tu ne pourrais rien y faire. Mais si ça peut te rassurer, je serais très prudent.
Eldarwen : Toi prudent ? Je te connais… Tu es comme Sheppard, tu aimes quand il y a de l’action !
Stephen : Pas au point d’en rendre ma petite amie malade.
Eldarwen : Je ne suis pas malade, je vais bien ! Et… Petite amie ?
Stephen avec un sourire : Ce n’est pas ce que tu es ?
Eldarwen : Si je suppose mais ça fait bizarre, c’est la première fois que tu utilises ce terme.
Stephen : Mais pas la dernière… Petite amie de moi.
La fée eût un rire amusé.
Eldarwen : Très bien… Petit ami de moi aussi.
Ils se sourirent et se penchant l’un vers l’autre ils s’embrassèrent passionnément.
Stephen : Ne me cache plus rien d’accord ?
Eldarwen : J’ai quand même le droit à mes petits secrets…
Stephen : Pas quand ils sont aussi graves.
La fée fronça légèrement les sourcils.
Eldarwen : Tu sais, je ne te dis pas toujours de ce qui se passe dans ma vie. Comme toi tu ne me dis pas tout, je suppose !
Stephen : Si moi je te dis tout…
Eldarwen : Et bien moi j’aime avoir une part de mystère.
Stephen : Moi pas, j’ai l’impression d’être malhonnête !
Eldarwen : Je ne le suis pas !
Stephen : C’est pas ce que j’ai dis !
Eldarwen : Non mais clairement sous-entendu !
Stephen : Eldarwen ! Ne fais pas ta tête de mule…
Eldarwen fâché : Major Lorne ! Je ne fais pas ma tête de mule, mais on ne peut pas être d’accord sur tout, tu dois m’accepter comme je suis !
Stephen : Tu es une fée, et jusqu’à preuve du contraire pour le moment j’ai jamais fait la moindre remarque là-dessus, pourtant il y aurait de quoi !

La fée ouvrit la bouche de surprise avant de se renfrogner d’avantage et de trépigner.

Eldarwen : Haaaan, tu n’es qu’un macho ! Voilà ! Tu joues les gros virils au cœur tendre mais en réalité tu ne supportes pas que je puisse être si différente de toi !
Stephen : Mais pas du tout ! Seulement je ne pensais pas me retrouver avec une fée parano, et hystérique !
Eldarwen croisa les bras sur sa poitrine, elle était très en colère.
Eldarwen : La fée parano va se coucher avant de dire des choses qu’elle regretterait, bonsoir !
Lorne : C’est ça bonsoir !
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptySam 19 Mai 2007 - 11:41

Ils prirent chacun un chemin différent pour être sûr de ne pas se croiser. Ce soir là, ils dormiraient seul dans leurs chambres respectives…

Thasya : Vient entres, je t’en prie.
La jeune fée tira son roi par la main, le faisant entrer dans son antre de solitude. Elle n’avait pas prit la peine d’allumer la lumière, celle de la lune leur donnait la clarté nécessaire, de plus, Joren avait des yeux de lynx. Il la voyait comme en plein jour et elle le savait.
Joren : C’est chez toi ?
Thasya : Oui enfin, c’est la chambre que j’occupe. Excuse le désordre… Je…
Joren : Ne t’en fait pas. Je reconnais bien là ta façon d’être…. Ca me plaît.

La fée sourit et s’approcha de la fenêtre. Ses joues étaient teintées d’une jolie couleur pourpre et un grand sourire ne cessait d’éclairer son visage. Joren lui bien que très heureux aussi avait plus de réserve. Montrer ses sentiments n’avait jamais été son fort, de part son éducation stricte d’abord et ensuite par sa condition d’elfe. Il se devait de paraître impassible en toute circonstance !

Thasya : Tu sais c’est étrange, j’ai… Rêvé de toi cette nuit. Tu crois que c’était un présage ?
Joren : Moi j’ai rêvé de toi toutes les nuits depuis notre dernière séparation.
Thasya : Ah oui…
Joren : J’ai même… Il sembla hésiter. Quand j’ai apprit que les drampyres avaient attaqué l’école, j’ai sauté dans le premier vaisseau que j’ai pu trouver, et je suis parti pour te sauver.
Thasya : Tu as fait ça ?
Joren : Oui. Mais je ne suis pas arrivé à temps. Tu étais déjà partie.
Thasya : Si j’avais su que tu venais. J’aurais prit le risque de t’attendre.
Joren : Tu aurais risqué ta vie, juste pour m’attendre ?
Thasya : Bien sûr. Tu en doute ?
Joren : Non. Mais tu sais que je ne t’aurais pas laissé faire.
Thasya : Et tu sais que je ne t’aurais pas écouté.
Joren : Tu désobéirais à un roi ?
Thasya : Oui même si tu es mon roi… Imagine-tu un instant ce que j’ai pu ressentir en arrivant ici ? Quand j’ai crûs ne jamais te revoir ? !

L’elfe s’approcha de la jeune femme et perdant toute retenue il la prit dans ses bras, la serrant fort contre son cœur.

Joren : Je le sais, j’ai crû mourir en te sachant peut être morte ou trop loin pour que je te retrouve.
Thasya : Mais tu m’as retrouvé. Comment as-tu fais d’ailleurs ?
Joren : Notre mage le plus puissant a senti une grande énergie magique venir de cet endroit. Nous n’avons pas hésité une seconde avant de venir. Même aussi mince que fut mon espoir j’étais presque certain que tu étais là.
Thasya : J’ai encore du mal à croire que tu es là !
Elle releva la tête vers lui, il était bien plus grand qu’elle. Il posa ses mains autour de son visage, effaçant du pouce l’humidité naissante sous ses cils longs et fins encadrant ses yeux d’ébènes.
Joren : Moi je commence à peine à savourer la douceur de ta présence.
Thasya : Savoure autant que tu veux, je suis à toi pour le reste de la nuit.
Joren : C’est justement ce que j’allais te dire…

Ils se sourirent doucement puis leurs visages se rapprochèrent. Thasya posa ses mains sur les épaules de Joren, puis les glissa jusqu’à sa nuque pour l’attirer un peu plus vers elle. Ils franchirent le dernier espace qui les séparait au même instant pour se trouver. Leurs lèvres se touchèrent, doucement furtivement d’abord puis plus longuement.
La nuit allait être très courte même si pour eux elle semblerait être une éternité.

Alassë allait se glisser sous sa couette pour reprendre son sommeil bien mérité quand elle entendit qu’on sonnait à sa porte. Poussant un petit juron, elle se releva et attrapa ses béquilles. Elle claudiqua jusqu’à la porte et essayant de garder son équilibre elle passa sa main devant le capteur pour ouvrir sa porte.

Alassë : Rodney Mckay ! Tu sais quelle heure il est ?
Rodney : Tu ne dors pas, tant mieux.

Le scientifique entra bousculant légèrement la fée au passage.

Alassë : Qu’est-ce qu’il t’arrive, tu veux que je te borde ?
Rodney : Je n’arrive pas à trouver le sommeil en faites.
La porte se referma et la jeune femme se dirigea vers son lit pour s’y laisser tomber. Rodney s’était déjà assis dessus et il poussait de petits soupirs significatifs… La nuit allait être longue.
Alassë : Bon abrège, j’ai rendez-vous avec mon oreiller !
Rodney : je me pose des questions !
Alassë : A propos ?
Rodney : Des elfes quelle question !
Alassë : Bien sûr ! Alors dis-moi qu’est-ce qui te tracasse ?
Rodney : Je trouve ça drôlement bizarre leur arrivée soudaine, je suis sûr qu’ils nous préparent un truc…
Alassë : Il n’y a pas plus loyal qu’un elfe !
Rodney : Je n’en suis pas sûr. J’en ai vu des gens loyaux dans ma vie, mais eux ils ont l’air si bizarre.
Alassë : Tu as peur de l’inconnu. C’est tout.
Rodney : Non mais je suis sérieux… Franchement c’est quoi ces oreilles en plus ? Hum je le sens pas.
Alassë : Ecoute, j’ai vécu toute ma vie avec des elfes, j’ai grandi avec ce peuple. Tu n’as rien à craindre d’eux, tu as ma parole. Et puis tu oublies que Joren, leur roi est aussi l’amoureux de Thasya.
Rodney : Mouais.
Il fit une drôle de moue.
Rodney : Qu’est-ce que tu faisais avec des elfes ?
Alassë : Ben… Tu sais. Mes parents sont morts je n’étais qu’un bébé. Ils m’ont recueillit, sans eux je ne serais plus là.
Rodney : Je l’ignorais… Dit-il doucement.
Alassë : Ah… Oui, je n’aime pas trop en parler. Dit-elle doucement.
Rodney : Je comprend… je suis désolé de t’avoir dérangé pour si peu…
Le scientifique se leva.
Rodney : Bonne nuit Alassë !
Alassë : Rodney ! ?
Rodney : Oui ?
Alassë : Tu ne veux pas rester dormir ?
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyDim 20 Mai 2007 - 12:45

Au mess.

Chalia était assise à une table seule. Devant elle était disposé un plateau avec une tasse fumante et des brownies. Quand elle n’arrivait pas à dormir, elle aimait bien venir manger un morceau. Cela empêchait certaine personne de dormir mais elle pas du tout.
L’arrivée des elfes ne l’avait pas tellement gêné, en revanche elle se posait comme beaucoup pleins de questions. Notamment si les elfes les aideraient à rentrer dans leur nouvel habitat, avec les autres fées et mages.
Mais si ce cas se présentait, qu’est-ce qui se passerait ?
Lilies ne quitterait pas Carson.
Ambre ne reviendrait pas de la terre.
Eldarwen ne laisserait pas Stephen.
Alassë ne pourrait se passer de son scientifique adoré !
Thasya suivrait certainement Joren.
Elowyn et Eden… Suivraient certainement l’armée elfique.
Et elle, Chalia… Que ferait-elle ? Qui suivrait-elle ? Pourquoi elle resterait… Pour qui…

John : Bonsoir !
La fée leva les yeux vers son mentor et ami.
Chalia : Bonsoir !
John : Je ne suis pas le seul prit de fringales nocturnes à ce que je vois.
Chalia : Non, je n’arrivais pas à dormir. Et j’aime bien manger quand je m’ennuie.
John : Moi aussi. Café ? !
Chalia : Chocolat chaud… Je viens juste d’en faire.
John : Encore un point commun.
Le militaire se servit une tasse et s’avança vers la table où siégeait la fée. Il tira une chaise et s’assit face à elle.
Chalia : un brownie ?
John : Oui merci. Alors… A quoi on pense très tôt le matin en plein milieu du mess complètement vide ?
Chalia : A trop de choses.
John : Du genre ?
Chalia : Vous avez réellement envie de vous endormir là, devant votre chocolat chaud, avant même d’avoir finit ce délicieux gâteau au chocolat ?
John : Je suis un coriace, je prends le risque !
Chalia : Bon… J’étais en train de penser à ce que nous allions faire maintenant que Joren nous a retrouvé. Il sait sûrement où se trouve le reste de notre peuple.
John : Oh… Oui, je n’y avais pas pensé.
Chalia : Moi je n’arrête pas d’y penser. Et… Je me dis que si un choix devait se poser je serais la seule à partir.
John : Vous n’y seriez pas obligé.
Chalia : Non mais… Ma famille. Je donnerais tout pour revoir ma sœur. Mais d’un autre côté… J’ai fini par m’attacher à cet endroit et aux gens qui y vivent.
John : C’est un sérieux dilemme. Mais si je peux donner mon avis, même si je l’avoue il n’est pas très objectif… Moi j’aimerais que vous restiez.
Chalia : Pourquoi ?
John : J’ai jamais eût une aussi bonne élève pour commencer ! Non c’est vrai… Encore quelques cours et vous allez me battre !
Chalia : A quoi, aux techniques les plus farfelues pour passer du temps avec vous ?
John : Ne pourrions-nous pas oublier ce petit incident… Et puis tu as eu ta vengeance !
Chalia : Nous passons sans arrêt du tutoiement au vouvoiement, vous avez remarqué ?
John : Absolument, alors réglons cette histoire pour de bon ! On se tutoie.
Chalia : Ca marche !
Ils se serrèrent la main avec un sourire.
John : Alors tu resterais ?
Chalia : Peut être !
Elle se leva et se resservit du chocolat chaud. La fée revint vers la table mais s’assit près de John sur la chaise d’à côté.

John : Tu crois que Joren est là pour ça ? Pour vous ramener… ?
Chalia : J’en sais rien. En réalité je ne pense pas. Le roi ne se déplacerait pas pour ça… Quoi que peut être puisque Thasya est ici.
John : Moi non plus je ne l’imagine pas se déplacer juste pour ça.
Chalia : Alors on est peut être pas parano ?
John : Non peut être pas.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyVen 25 Mai 2007 - 16:44

Le lendemain matin.

Une douce chaleur flottait sur son visage. En même temps Chalia sentait la fraîcheur d’une brise caresser sa peau.
Pour un peu elle se serait crue sur Andora assise sous un arbre, faisant sa sieste quotidienne. Mais la fée savait parfaitement qu’elle n’était pas sur sa planète mais sur Atlantis. Doucement elle ouvrit les yeux protégeant de sa main ceux-ci.

Voix : Bien dormit ? !
Chalia sursauta et poussa un cri de stupeur. Elle fut tellement surprise que perdant l’équilibre elle se retrouva sur le sol à moitié nue. Elle poussa un nouveau crie avant d’arracher un drap pour se couvrir.
Voix : Du calme, ce n’est que moi !
La jolie fée repoussa sa masse de cheveux blonds derrière ses oreilles. Levant des yeux perdus elle découvrit John, dans le même lit, qu’elle occupait un peu plus tôt.
Chalia : Ah ! Non !
Elle se leva en catastrophe manquant de se prendre les pieds dans le drap et partit se cacher dans la salle de bain.
John : Chalia ! ?
Le militaire repoussa le drap et se leva. Il n’était vêtu que d’un simple caleçon, mais ça ne semblait pas le gêner plus que ça. Il se posta devant la porte et frappa trois petits coups.
John : Chalia ? Chalia… C’est John, est-ce que ça va ?
Chalia : Non !
John : Qu’est-ce qui se passe ?
Chalia : Je suis à moitié nue dans ta salle de bain ! C’est suffisant pour toi ?
John : Je vais entrer… !
Chalia : Tu peux pas j’ai fermé à clef !
John posa la main sur la poigné et poussa légèrement. La porte s’ouvrit sur une Chalia surprise, assise au bord de la baignoire.
John : La serrure est cassée depuis un bon moment. J’ai pas encore trouvé le temps de la réparer.
Chalia : Alors tu aurais pu rester de l’autre côté.
John s’avança et lui tendit une main.
John : Vient !

La fée regarda la main tendue devant elle puis le visage de John. Un doux sourire flottait sur son visage mais rien de déplacé. Elle posa sa main dans la sienne et se laissa guider.
Il la fit sortir de la salle de bain et la poussa gentiment vers le lit. Un peu méfiante elle s’y assit tout de même resserrant l’étoffe blanche, improvisée en robe. Il s’assit sagement à côté d’elle et prit sa main entre les siennes.

John : Ne t’inquiète pas il ne…
Chalia : Si ! Si je m’inquiète… J’ai vraisemblablement fait l’amour avec celui que je considère comme mon meilleur ami. Je suis pas très fière de moi…
John : Pourquoi ?
Chalia : Pour briser une amitié, il n’y a pas mieux tu ne crois pas ?
John : Sûrement. Mais si tu m’avais laissé finir tu saurais qu’il ne c’est rien passé.
Chalia : Quoi ?
John : Hier soir on a parlé si longtemps que tu as finit par t’endormir. Mes quartiers étant les plus près, je t’ai laissé une partie de mon lit.
Chalia : Tu m’as déshabillé ?
John : Non tu l’as fait toute seule. Il a fait très chaud cette nuit.
Chalia rougissante : Oh ! Je me sens stupide…
John : Moi très flattée d’être ton meilleur ami cela dit.
Chalia : Ben… Oui.
John : Tu es très importante pour moi aussi !
Chalia : Ah oui ?
John : Oui, et j’aurais été très flatté si nous avions réellement couché ensemble !
Chalia : Pardon ?
John : Non enfin je veux dire par-là que toi plus qu’avec les autres…
Chalia : Heu… Je vais peut être regagner mes quartiers là.
John : Non, tu m’as mal compris c’était… Un compliment !
Chalia : Un peu trop ambiguë de la part d’un homme en… Caleçon.
John : Certes… Je vais m’habiller.
Chalia : Mine de… C’est plutôt flatteur… Ce compliment.

Ils se firent un léger sourire, puis John disparut dans la salle de bain. Chalia poussa alors un petit soupir de soulagement… Et de regret.

Plus tard, salle de réunion.

Elizabeth : Merci d’être tous là. Joren veuillez excuser ce grand comité. Elle regarda Carson, John, Lorne, Zelenka, Mckay, Teyla, Ronon, et Zelenka. Ainsi que les gardes qui entouraient les elfes.
Joren : Aucun problème, je comprends.
Elizabeth : Tout d’abord sachez que vous êtes les bienvenues sur Atlantis. Ensuite, j’aimerais savoir ce qui vous emmène sur notre base.
Joren : Nous avons su que quelques-uns uns de nos compatriotes étaient ici. Je ne vous cache pas que nous sommes dans une situation délicate. Et comme nous avons sentit un très fort pouvoir venir d’ici, nous avons fait un léger détour pour venir.
John : Une situation délicate ?
Joren : Nous menons une dure bataille pour reprendre l’école de magie !
Rodney : Dans quel but ?
Joren : La détruire…
Rodney : Désolé nous ne vous suivons pas.
Joren : Nous avons laissé aux drampyres notre arme la plus puissante. Celle qui contient tout notre savoir… Pour le moment nous arrivons à les occuper pour les empêcher de penser à autre chose qu’au combat mais… Ca devient compliqué.
Elizabeth : Vous voulez intégrer les fées à votre combat ?
Joren : Toute aide serait la bienvenue. Mais nous travaillons aussi sur un autre plan.
John : J’aime les plans B !
Joren : Nous avons capturé des drampyres pour les étudier... Et trouver un moyen de les tuer efficacement et massivement.
Carson : Je peux peut être vous aider… Je suis plutôt bon dans ce domaine.
Joren : Thasya m’a beaucoup parlé de vous. Nous aurions en effet besoin de votre aide.
Elizabeth : Vous pouvez compter sur nous pour ce combat.
Joren : Cela voudrait dire entrer en guerre avec nous.
John : Ca tombe bien, on adore ça les guerres…
Rodney : Et voilà, ça recommence…
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyDim 27 Mai 2007 - 19:24

Tadaaaa suite spéciale Cléliou... Tu vas me manquer Fairy World [E] - Page 3 Mouchoir Fairy World [E] - Page 3 Coeurani

Un peu plus tard.

Carson entra dans l’infirmerie, son visage était fermé il était inquiet. En tant que médecin il ne voyait dans le mot guerre que deux choses : Mutilation et morts.
Ce nouveau combat allait être difficile, mais il semblait être le seul à ce préoccuper des pertes qu’ils allaient avoir.
Le médecin perdu dans ses pensées n’entendit pas sa fée arriver et il fut surpris quand elle lui sauta dessus et s’accrocha à lui.

Lilies : Ah mon nounours !
Carson : Lilies ! Moi aussi ça me fait plaisir de te voir mais pourrais-tu s’il te plaît descendre… Et par la même occasion arrêter de m’appeler comme ça !
Lilies : Pourquoi ? Je croyais que tu aimais bien quand je t’appelais mon nounours ? !
Carson : Oui mais pas en plein milieu de l’infirmerie.
Lilies : Oh si ce n’est que ça !
Elle le lâcha et redescendit sur ses propres pieds. Malgré l’enthousiasme communicatif dont elle essayait de faire preuve cela n’avait pas beaucoup d’effet sur son homme. Pire, elle voyait dans ses yeux qu’il paraissait préoccupé.

Lilies : Qu’est-ce qui se passe ?
Carson : Vient on va en discuter au calme.
Le médecin lui prit la main et l’entraîna dans une pièce où personne ne viendrait les déranger. Ils s’assirent dans un coin, l’un en face de l’autre.
Lilies : Ca à l’air grave, tu me fais peur.
Carson : Pour moi ça l’est.
Lilies : Parle-moi, tu sais bien que tu peux tout me dire ?

La fée lui prit la main. Même si elle avait l’habitude de plaisanter et de toujours tout prendre à la légère elle savait aussi être sérieuse et écouter les gens qu’elle aimait. En l’occurrence là, elle sentait que le médecin en avait gros sur le cœur. Elle n’avait jamais vu ses yeux bleus être aussi sombres.

Carson : Lilies… Joren nous a annoncé tout à l’heure qu’il était venu pour vous demander votre aide.
Lilies : Je dois dire que je m’en doutais tu sais.
Carson : Il veut vous entraîner dans une guerre.
Lilies acquiesça doucement de la tête. Son visage était pour le moins sérieux, ça ne semblait pas la choquer.
Carson : Une guerre, une vraie guerre pas un combat sans importance tu comprends ?
Lilies : J’ai été formé pour ce jour. Pour la guerre… Même si j’en ai pas l’air, je savais qu’au fond ce jour arriverait.
Carson : Alors tu dois en connaître les conséquences. Je suis médecin… Je suis le premier témoin des dégâts que ça peut causer ! Je ne compte plus le nombre de soldats, hommes et femmes, morts dans mes bras… Tu as une idée de ce qu’on peut ressentir ?
Lilies : Dieu merci non.
Carson : la guerre c’est… C’est la pire chose que l’on ai pu nommé. Je déteste ça.
Lilies : Parfois c’est nécessaire… Comme aujourd’hui.
Carson : Je le sais… Mais ça ne m’empêche pas d’être horrifié. Mais le pire…

Le médecin se tut. Sa voix venait de se briser dans un flot d’émotion surgissant du passé. Il avait travaillé dans de nombreux pays en conflits, des conflits existant toujours dans des pays sous développé. Il en avait vu des guerres aux noms de principes idiots. Les femmes, les enfants, les soldats mourir à tour bras… Une véritable boucherie humaine.
Et pourquoi au final ?
Que gagne-t-on à perdre des citoyens par milliers ? Rien.
La liberté sans ceux qu’on aime à ses côtés n’a qu’un goût amer.

Carson : Lilies…
La fée se précipita vers Carson pour le prendre dans ses bras. Le médecin se laissa faire entourant sa taille de ses bras. Il posa sa tête sur son épaule alors qu’elle lui caressait tendrement les cheveux.
Lilies : Chut mon amour, je sais…
Il laissa quelques larmes rouler sur ses joues.
Carson : N’y vas pas. Ne vas pas faire cette guerre.
Lilies : Je ne peux pas abandonner mes sœurs.
Carson : J’en mourais s’il t’arrivait quelque chose ! Je refuse de te compter dans les pertes que vont engendrer ce massacre !
Lilies : Il ne m’arrivera rien, car je sais que tu veilleras sur moi.
Carson : Est-ce que tu sais à quel point je t’aime ? !
Il releva la tête et prit le visage de sa fée entre ses mains.
Lilies avec un sourire rassurant : Autant que je t’aime sûrement.

Le médecin acquiesça doucement. Il rapprocha subtilement son visage pour s’emparer des lèvres de sa compagne. Il l’embrassa avec plus de fougue que jamais.
Carson voulait lui faire savoir combien il l’aimait.

Carson : Lilies ?
Lilies : Carson ! ?
Carson : Est-ce que tu veux m’épouser ?

A suivre...





Non je déconneuuu ( pas taper )

Carson : Lilies ?
Lilies : Carson ! ?
Carson : Est-ce que tu veux m’épouser ?
Lilies : Qu’est-ce que tu as dit ?
Carson : Tu veux te marier avec moi ?
La fée le dévisagea longuement ébahis. Voilà quelque chose à laquelle elle s’attendait pas.
Lilies : Je…Heu… Ben oui !
Carson : Oui ?
Lilies : Oui ! Oui ! Bien sûr que je veux !
Ils éclatèrent de rires, les larmes se mélangeant à l’euphorie du moment. S’enlaçant ils s’embrassèrent alors avec plus de passion que tout les couples de la terre réunit.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyLun 28 Mai 2007 - 9:25

Syd pas taper!!! Fairy World [E] - Page 3 Sad20pan



Eldarwen était allongé dans son lit la couette rabattue sur elle. La fée n’avait pas fermé l’œil de la nuit, alors elle essayait de rattraper un peu de sommeil. Mais elle avait du mal, elle n’était pas tranquille du tout, elle ne cessait de penser à ce qu’il c’était passé hier soir.
C’était la première fois que Stephen et elle se disputaient. Bien sûr c’était normal dans un couple, personne ne pouvait toujours être d’accord, mais les mots avaient été durs. Elle regrettait ce qu’elle lui avait dit. Sous l’angoisse et le stress de ses pressentiments elle avait dit n’importe quoi.
Maintenant Ely avait peur qu’il ne lui pardonne pas, qu’elle l’ait blessé autant qu’il l’avait blessé. Mais dans son cœur à elle il était déjà pardonné. La fée le connaissait assez bien pour savoir qu’il ne pensait pas ce qu’il disait, ce n’était pas son genre. Mais lui que pouvait-il bien penser ? Sa nature profonde était si étonnante, si mystérieuse, il le lui avait bien fait comprendre hier. Lui pardonnerait-il ?

Cette question la hantait trop maintenant. Il lui fallait une réponse, elle avait besoin d’aller le voir pour se confondre en excuse.
La fée repoussa la couverture et sauta en bas du lit avec une rapidité déconcertante. Elle attrapa une robe de chambre accrochée au porte manteau dans la salle de bain et l’enfila, la nouant pour cacher la simple chemise qui lui servait de pyjama. Chemise qui appartenait d’ailleurs à Stephen. Elle n’aurait pas imaginer se coucher sans sentir son odeur près d’elle.
Elle traversa le couloir presque jusqu’au bout et s’arrêta devant sa porte. Elle prit une grande inspiration pour se donner du courage et frappa trois grands coups.
Eldarwen entendit des bruits de pas à l’intérieur puis la porte de ses appartements s’ouvrirent.

Eldarwen : Stephen je…
La fée s’arrêta surprise. Ce n’était pas son major qui se tenait devant lui mais une jeune femme. Celle-ci avait une simple serviette noué autour d’elle comme vêtement et ses cheveux étaient trempés. Elle sortait de la douche.
De plus, elle n’était pas inconnue à la fée, c’était une des militaires qui était sous les ordres de Lorne.
Femme : Oui ?
Eldarwen : J’ai…Dû me tromper de chambre.
Stephen : Charlotte, qui est-ce ? !

Le cœur de la jeune femme eût un bruit sourd, comme s’il venait d’exploser. Alors comme ça, pour se consoler il n’avait rien trouvé de mieux que la tromper… ? ! Non…Comment avait-il pu ? !

Charlotte : C’est une fée !
Eldarwen entendit Lorne rappliquer en quatrième vitesse. Il apparut près de Charlotte, il ne portait qu’un pantalon de Jogging. La fée sentit ses yeux se remplirent de larmes, si bien que tout devint floue devant elle.
Stephen : Ce n’est pas ce que tu crois Ely…
Eldarwen : Stop ! Je ne veux rien entendre ! Laisse tomber d’accord…
Stephen : Je t’assure, Charlotte…
Eldarwen : Et dire que j’étais venu m’excuser, je suis vraiment trop stupide !
Stephen : Laisse moi t’expliquer au moins !
Eldarwen : Je ne veux rien savoir, je ne veux plus te voir, jamais ! Jamais tu entends ? !

Eldarwen recula avant de tourner les talons et de s’enfuir dans le couloir. Stephen qui ne voulait pas la laisser partir comme ça avant de lui avoir expliqué attrapa une chemise sur son lit et l’enfila rapidement.

Charlotte : Oh mon dieu, major !
Lorne se tourna vers la militaire qui regardait inquiète en direction du couloir. Renonçant à attacher sa chemise il se précipita dehors et vit quelques personnes penchées au-dessus de ce qui semblait être Eldarwen.
Se précipitant vers elle, il bouscula les personnes qui étaient autour d’elle. La fée n’était pas inconsciente mais son visage livide trahissait le signe d’un grave malaise.

Stephen : Ely, qu’est-ce qu’il y a ?
Eldarwen : Je sais pas, j’ai mal au ventre.
Stephen était un peu décontenancé, il ne savait pas trop quoi faire. Eldarwen poussa un cri de douleur en portant ses mains à son ventre. Elle avait l’air vraiment mal.
Stephen : D’accord, accroche-toi à moi, je t’emmène à l’infirmerie !
Eldarwen : Non ! Non… Ca passe.
Stephen : Que ça passe ou non, tu dois voir un médecin !
Eldarwen : Et je n’ai pas besoin de toi pour ça !
Quelques secondes s’écoulèrent et son visage se détendit, la douleur était passé. Eldarwen se releva alors doucement, une main toujours posée sur son ventre.
Stephen : Laisse-moi t’aider…

La fée ne répondit pas et s’éloigna sans même lui jeter un regard. Eldarwen s’arrêta au détour d’un couloir, le souffle court. La douleur n’était pas tant partit que ça ! Elle avait toujours atrocement mal au ventre et cela ne semblait pas s’arranger.
Soudain elle sentit quelque chose couler lentement entre ses cuisses… En se penchant elle se rendit compte qu’elle perdait du sang.

Eldarwen paniquée : Oh mon dieu…
La fée releva la tête et aperçut Alassë et Rodney qui arrivaient en face d’elle.
Eldarwen : Alassë ! Hurla-t-elle désespéré.
La fée quitta des yeux son amoureux pour se poser sur la fée en détresse non loin d’elle. Elle jeta un coup d’œil inquiet à Rodney avant de se précipiter vers sa sœur de cœur.
Alassë : Eldarwen, ça ne va pas ?
Eldarwen : Non… Conduisez-moi à l’infirmerie vite… !
Alassë : Rodney ! ?
Rodney : Oui, oui je sais !
Le scientifique souleva la jeune femme dans ses bras et ils se dirigèrent rapidement vers l’infirmerie.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyLun 28 Mai 2007 - 12:07

La douleur s’était dissipé. Au-dessus d’elle les yeux de Carson semblait guetter le moindre mouvement de sa part.
Allongé dans son lit Eldarwen se sentait un peu faible. En tournant la tête elle vit Rodney, Lilies et Alassë qui la regardaient aussi.

Carson : Eldarwen ?
Eldarwen : Qu’est-ce qui c’est passé ?
Carson : Vous nous avez abandonnés pendant quelques minutes. Mais tout va bien, j’ai stoppé l’hémorragie.
Eldarwen : Hémorragie ?
Carson : Vous avez perdu un peu de sang. C’est pour ça que vous devez vous sentir un peu faible.
Alassë : Qu’est-ce qui c’est passé, tu as pris un coup ?
Eldarwen : Non pas que je me souvienne.
Carson : Moi je pense savoir ce qu’il s’est passé. Mais je dois vérifier mes dire avant de vous alarmer.
Rodney : Vous pensez que c’est grave ?
Carson : Je ne peux rien dire. Vous voulez bien attendre de l’autre côté du rideau ?
Lilies : Oui pas de problème !

Carson tira le rideau autour du lit et rapprocha un petit appareil à roulette.

Eldarwen : Qu’est-ce que c’est ?
Carson : C’est pour voir ce qu’il se passe à l’intérieur de votre ventre. Ce n’est pas douloureux.
Il souleva la blouse de sa patiente dévoilant son ventre. Il prit un petit tube et déposa un peu de gel sur sa peau.
Ensuite il attrapa un petit appareil qu’il appliqua sur son ventre.
Curieuse Eldarwen fixa l’écran noir sur lequel une image apparut.
Eldarwen : Qu’est-ce que vous pouvez voir là-dedans ?
Carson : …
Eldarwen : Carson ? ! Carson !
Carson : Bon sang…
Eldarwen : Quoi ? C’est grave… Qu’est-ce que j’ai ?
Carson : Heu… Excusez-moi, c’est…
Le médecin appuya sur un bouton de la machine et un bruit s’éleva. Bien que mécanique, le bruit était rapide, répétitif et régulier.
Eldarwen : Ca vient de mon ventre ? C’est quoi…
Carson : Ce sont ses battements de cœur. Ceux de votre enfant.
Eldarwen : Mon quoi ?
Carson : Vous attendez un bébé Eldarwen.

La fée regarda Carson les yeux écarquillés. Elle tourna la tête vers l’écran et écouta les battements de cœur du bébé. Un petit être grandissait en elle… Elle allait être maman, mais elle se retrouvait seule.
La combinaison fut largement suffisante pour être la goutte d’eau de trop. Ne pouvant plus se retenir elle laissa ses nerfs lâcher et elle éclata en sanglot.

Carson surpris d’une telle réaction s’empressa d’arrêter la machine. S’asseyant sur le bord du lit, il s’inquiéta de savoir si tout allait bien.

Carson : Ce sont des larmes de joies j’espère ?
Eldarwen : Non !
Carson : Vous n’êtes pas heureuse ? !
Eldarwen : Non !
Carson : Pourquoi ? Je sais que Lorne et vous n’êtes pas ensemble depuis longtemps mais…
Les pleurs de la future maman augmentèrent.
Carson : Eldarwen ? !
Eldarwen : Stephen et moi on s’est séparé ce matin !
Carson : Mais pourquoi ?
Eldarwen : Parce qu’il m’a trompée ! Je l’ai surpris ce matin avec une femme dans sa chambre… Ils étaient à moitié nus !
Carson : Doux jésus ! Je n’aurais jamais crû ça du major Lorne !
Eldarwen : Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? !

De l’autre côté du rideau les trois amis s’impatientaient.

Rodney : Qu’est-ce qui se passe là-dedans ?
Eldarwen en attrapant la main de Carson : Ne le dites à personne, s’il vous plaît !
Carson : Ca va finir par se voir !
Eldarwen : Laissez-moi un peu de temps.
Carson : Autant qu’il sera nécessaire. Bon mais en contrepartie, il faut me promettre de vous reposer… Si vous refaisiez une hémorragie vous pourriez perdre le bébé.
Eldarwen : Promis.
Lilies : A trois on arrive !
Carson : Venez !

Ils entrèrent passant outre le grand rideau blanc. Eldarwen avait rabattu la couverture sur elle, et passé une main sur ses joues mouillées de ses larmes.

Alassë : Alors comment elle va ?
Carson : Bien ! J’ai trouvé la source du problème. Quelques médicaments, un peu de repos et il n’y paraîtra plus.
Rodney : En voilà une bonne nouvelle ! Je vais prévenir Lorne, je paris que vous avez hâte de le voir !
Eldarwen : Non !
Lilies : Pourquoi non ?
Eldarwen : Stephen et moi on est plus ensemble.
Alassë : Quoi mais pourquoi ? Vous aviez l’air du couple le plus soudé de toute la cité ?
Carson venant au secours de la jeune femme : Elle a besoin de se reposer, vous parlerez de ça plus tard !
Lilies : Ok… Repose-toi bien ma belle.
Alassë et Rodney : A plus tard !
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptySam 9 Juin 2007 - 20:39

Une longue suite pour me faire pardonner du peu de poste actuel Fairy World [E] - Page 3 Coeurani



Chambre de John.

John : Chalia ! Tout ça c’est finis… On est plus des enfants ! Et ne nous leurrons pas, nous ne sommes pas de véritables amis ! Quand on est ami, on a pas ce genre de… Réaction, et d’envie ! Parce que oui… J’ai envie de toi ! Et ne me dis pas que tu n’as rien remarqué, c’est le cas depuis le premier jour où j’ai ouvert les yeux sur ta planète ! Ce jour là où tu m’as soigné et sourie ! J’avais jamais ressentit ça pour aucune femme avant, et ça c’est la stricte vérité ! Tu es la fée la plus belle, intelligente et drôle que je connaisse ! A côté de toi les autres me paraissent si fades tu comprends ? Non… Je ne suis pas sûr, moi-même j’ai du mal à comprendre. Mais c’est pourtant la réalité ! Et c’est plus fort que moi, j’ai tout le temps besoin que tu sois près de moi, en mission, dans la journée, à l’entraînement, au mess, le soir surtout… Je pense sans arrêt à toi. Tu m’obsèdes ! Est-ce que je suis amoureux ? Oh oui certainement… J’en suis sûr même, et je sais pas si c’est pareil pour toi… Mais moi en tout cas je sais ce que je veux ! Tu sais j’ai jamais su m’engager avec une femme, je suis un coureur de jupon c’est la vérité. Mais avec toi tout est différent… Avec toi j’ai envie de finir mes jours, d’avoir des enfants. Je ne veux plus jamais regarder quelqu’un d’autre que toi, de toute façon j’en suis incapable. Tu me rends tellement heureux, et… J’espère que moi aussi je te rends heureuse. Et même si c’est pas encore le cas, je ferais de toi une reine, je veux vivre pour toi. Alors pitié, ne me laisse pas dans cette attente, maintenant j’ai besoin de savoir si c’est réciproque… Est-ce que tu m’aimes ? Parce que moi je t’aime, de tout mon cœur… Et vivre sans toi je ne sais pas si je serais capable de supporter. Voilà. J’ai trouvé le courage de tout t’annoncer… J’ai réfléchit à ce discours des dizaines de fois et je ne sais pas s’il t’a convaincue mais moi en tout cas je me sens beaucoup mieux tu vois ! Alors Chalia… Qu’en dis-tu ?
Chalia : Hein tu m’as parlé ? Demanda la fée en retirant le casque d’où raisonnait une musique assourdissante.
John devint blême.
John : Non je demandais si tu aimais ACDC.
Chalia : Un peu trop bruyant à mon goût… Ca va toi t’es tout pâle ?
John : J’ai la migraine.

Sur terre.

Clac.
La gifle claqua sur la joue de Kavanagh et raisonna dans toute la pièce. Derrière la fée Daniel essayait de contenir Ambre qui était repartie pour lui en mettre une.

Kavanagh : Vous m’avez frappé ? !
Ambre : Mon nom c’est Ambre compris ? !
Daniel : Chérie tout le monde nous regarde !
Kavanagh : On m’a pourtant dit que c’était Guenièvre !
Clac.
Cette fois Daniel attrapa sa compagne par la taille et la souleva du sol l’entraînant un peu plus loin. La maison du docteur Jackson était remplie d’invités qui regardaient la scène mi sous le choc mi-amusé !
Kavanagh d’une voix geignarde : Mais c’est le colonel O’Neill qui m’a dit que vous vous appeliez comme ça !
L’assistance se tourna vers Jack qui se marrait à s’en rouler par terre.
Cameron : Allez donc vous chercher une bière mon vieux !
Kavanagh : Non je m’en vais, et je vais pas me gêner pour porter plainte !
Cameron : Contre une fée venant d’une autre galaxie ? Ah c’est certain on va vous prendre au sérieux !
Kavanagh : Vous êtes tous contre moi !
Le scientifique se détourna en se frottant la joue.

Un peu plus loin.

Ambre : Lâche moi je vais l’achever il ne manquera à personne !
Daniel : Le meurtre est un crime mon cœur !
Ambre : C’est pas un crime c’est une euthanasie, une bonne action pour l’humanité !
Daniel : Ne m’oblige pas à te jeter dans la piscine comme l’autre jour !
La fée sembla cesser de s’agiter.
Ambre: Avec tout ce chlore tu veux ma mort ?
Daniel : Je t’aime trop pour ça !
Ambre : Alors lâche-moi, promis je vais me calmer…
Daniel : Promis ?
Ambre : Oui !
Daniel desserra son étreinte et Ambre essaya presque aussitôt de repartir en direction de Kavanagh.

Daniel : Guenièvre ça suffit !
La fée se figea tous muscles tendus à l’extrême.
Ambre : Je te demande pardon ? !
Daniel : J’ai dis… Guenièvre ça suffit.
La jeune femme devint rouge colère, serrant les poings et foudroyant Daniel du regard.
Soudain l’archéologue attrapa le visage d’Ambre entre ses mains et l’embrassa fougueusement.
Ambre : Ca c’est de la triche !
Daniel : Tais-toi un peu tu veux ? !
Il l’attrapa par la main et l’entraîna en direction de la chambre qu’ils partageaient maintenant depuis un moment.
Ambre : On a des invités enfin !
Daniel : Ils se passeront très bien de nous.

Dans le jardin.

Jack : Alors Vala, quoi de neuf ?
Vala : La routine ! Daniel s’envoie en l’air avec une fée, Teal’c nous fait une petite déprime nostalgique, Cameron s’est mit à la danse et vient visiblement d’écraser le général Landry, je veux devenir une fée et vous vous tapez Sam… La routine quoi.
Jack : Bonne soirée Vala !
Vala : Merci j’y compte bien !

Atlantis.

Carson : Je vais vous garder pour la nuit au moins, pour être sûr.
Eldarwen : Il fait déjà nuit.
Carson : Je veux dire jusqu’au petit jour.
Eldarwen : Je me sens bien.
Carson : Si vous saviez combien de fois j’entends ça par jour !
Eldarwen : Mais…
Carson : Pensez à votre enfant.
Eldarwen : C’est petit de vous servir de ça contre moi !
Carson : J’utilise les moyens à ma disposition ma chère, reposez-vous.
John : Carson ! ?
Carson : Colonel, nous ne vous avions pas entendu.
John : J’ai entendu dire que vous étiez à l’infirmerie. J’espère que c’est rien de grave ?
Eldarwen : Non, juste de la fatigue, n’est-ce pas Carson ?
Carson : Heu… Oui du surmenage.
John : Tant mieux… Parce que j’ai une mauvaise nouvelle.
Eldarwen en se relevant légèrement : Qu’est-ce qui se passe ?
John : L’équipe de Lorne à disparut en mission…
Eldarwen : Non ! Non… Pas ça, John, non…
John s’avança et prit la main de la jeune femme.
John : Je pars dès demain avec mon équipe pour aller le chercher.
Eldarwen : Demain…
John : A l’aube. Je le ramènerais c’est promis.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyDim 10 Juin 2007 - 13:07

Le lendemain matin.

Lilies s’étira de tout son long dans le grand lit. Le soleil était à peine levé mais déjà la place à côté d’elle était vide.
Elle poussa un long soupir, ces derniers temps s’était trop souvent qu’elle se réveillait seule. Et la future madame Beckett n’aimait pas particulièrement ça. Elle avait un peu l’impression qu’il l’abandonnait au profit de ses patients… Et puis, personne n’était encore au courant de leur futur mariage.
C’était sûrement pas encore le moment, peut être un peu trop tôt. Et puis avec tous ces problèmes… Non ! Au contraire c’était une bonne nouvelle, ça remettrait du baume au cœur à tous le monde !
Il fallait qu’elle en parle à Carson, elle avait besoin que tous le monde connaisse leur futur projet !
Brusquement la porte s’ouvrit et le médecin apparut. Il n’était pas en blouse blanche, ni même en pyjama. Il portait un pantalon foncé, un jean, avec une belle chemise bleue qui faisait ressortir son regard couleur océan.
Rien que la vue de son fiancé aussi beau lui fit chavirer le cœur, mais quand elle remarqua en plus qu’il tenait entre ses mains un plateau contenant milles et unes gourmandises elle eût finit de fondre et de retomber follement amoureuse.

Carson : Bonjour mon tendre amour.
Lilies : Bonjour homme de ma vie ! Tu es magnifique.
Carson : Ca c’était ma réplique !
Lilies eût un rire amusé et passa une main dans ses cheveux.
Lilies : Je suis horrible, je suis même pas coiffé et en guise de pyjama j’ai un de tes tee-shirt.
Carson : C’est ce que je disais, tu es magnifique.
Lilies : Menteur… Mais merci.
Il déposa le plateau sur le lit et s’assit face à elle. Celui-ci contenait un tas de bonnes choses. Des pancakes, de la confiture, une tasse de chocolat fumante, un verre de jus de fruit fraîchement pressé, du pain grillé… Et même un bol contenant divers parfum de glace ! Pas très courant pour un petit déjeuner mais il savait combien elle en raffolait.
Lilies : C’est en quel honneur ?
Carson : Pour que tu es un aperçut de ta vie de future madame Beckett.
Lilies : Je pourrais m’habituer à ça tous les matins !
Carson : C’est le but.
Lilies : Tu es trop mignon !
Elle s’avança vers lui prudemment et déposa un doux baiser sur ses lèvres.
Carson : Je pourrais m’habituer à ça aussi.
Lilies amusé : C’est le but ! Tu déjeunes avec moi ? !
Carson : J’aurais adoré, mais je dois…
Lilies : Oh… Je comprends. Dit-elle tristement. Tes patients t’attendent.
Carson : Oui mais non. J’allais dire, qu’avant il me restait une dernière chose à t’offrir !
Lilies : A m’offrir ?
Carson acquiesça et fouilla dans sa poche avant. Il chercha un moment, l’objet qu’il cherchait devant certainement être assez petit. Enfin il afficha un air satisfait et ressortit sa main de sa poche.
Carson : Lilies… Tu veux toujours devenir ma femme ?
Il ouvrit la main laissant apparaître au creux de sa main une petite bague dorée, surmonté d’une petite pierre rose.
Lilies : Qu’est-ce que c’est ?
Carson : C’est une coutume de chez moi. Quand un homme demande une femme en mariage il lui offre une bague en signe d’engagement. Pour que tous le monde sache que tu es la femme de ma vie et que ton cœur est prit.
Lilies : j’adore cette coutume…Et cette bague est magnifique.
Carson : En faites, elle sort d’un paquet de céréale, mais comme il n’y a pas de bijouterie dans le coin… J’ai dû improviser.
Lilies : Arrête, je l’adore elle est parfaite.
Carson : Dans ce cas. Il lui prit la main et réitéra sa demande. Tu veux m’épouser ?
Lilies : Oui monsieur Beckett.
Il glissa l’anneau à son doigt et elle lui sauta dessus le plateau se renversant a moitié sur le lit.
Carson : Lilies… Le plateau !
Lilies : Je m’en fiche… je t’ai, je te lâche plus ! Plus jamais !

Salle de la porte un peu plus tard.

John : On déploie toutes nos unités à l’est et à l’ouest, mon équipe prendra l’assaut par la partie sud !
Rodney : La partie sud c’est de la folie, ça donne directement sur les geôles ! Et qui dit geôle dit garde !
John : Je sais, mais l’équipe de Steakhouse et de Johnson nous couvrirons par les flancs. On a pas une minute à perdre !
Ronon : Ca me va !
John : Parfait, tout le monde à saisit ? !
Steackhouse : Oui colonel.
Johnson : Oui monsieur.
John : Parfait en route.
Elizabeth : Tenez-moi informez toutes les deux heures !
John : Comptez sur nous.

Des bruits de pas raisonnèrent.

Thasya accompagné de Joren firent leur apparition.

Joren : Colonel si vous avez besoin de bras supplémentaires, mes hommes et moi sommes à votre disposition.
Colonel : J’apprécie mais je préfère que vous restiez ici. Si nous avons un soucis, vos renforts seront les bienvenues.
Joren : Très bien, nous nous tiendrons prêt !
John : Merci.
Elizabeth : Ouvrez la porte !
Technicien : Bien madame !

Les chevrons s’enclenchèrent les uns après les autres, sous le regard impatient des militaires qui attendaient désespérément de pouvoir aller sauver leurs frères d’armes.
Enfin le dernier chevron s’enclencha… Mais rien de plus ne se passa. La flaque qui aurait normalement dû jaillirent se fit attendre, si bien qu’un élan d’inquiétude passa dans la salle.

John : Que se passe-t-il ? !
Technicien : Je l’ignore monsieur…
John : Vous ne pouvez rien faire ? !
Technicien : J’en sais rien, je ne comprends pas ce qui cloche…
Rodney : Bon ça va j’ai compris, bougez vos fesses, j’arrive !
Le scientifique fit demi-tour et grimpa les escaliers, aussi vite que possible. Il arriva à la salle de contrôle où le technicien lui avait laissé d’hors et déjà laissé sa place.
Rodney s’assit derrière la commande de la porte et vérifia tous les paramètres.
John : Alors Rodney, ça vient ?

Le scientifique resta concentré quelques secondes avant de lever les yeux.

Rodney : Je comprends pas… Le vortex est pourtant ouvert !
Teyla : Ne le verrions-nous pas si c’était le cas ?
Rodney : Mais c’est le cas…. Oh mon dieu !
John : Si le vortex est ouvert mais que nous ne le voyons pas… Eldarwen ! Hurla John.
Rodney : Trop tard... La porte s’est refermé.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptySam 16 Juin 2007 - 14:05

Sur une autre planète.

Dr Hartley : Je suis sûr qu’ils vont bientôt venir nous chercher n’est-ce pas ?
Lieutenant Davidson : Je l’espère.
Le Dr Hartley essuya quelques grosses gouttes de sueurs perlant sur son front. Il faisait si chaud dans cette vieille cellule de pierre. L’humidité en devenait presque étouffante.
Enchaînés au mur par des liens de fer les deux membres de l’équipe de Lorne restants essayaient de se rassurer comme ils pouvaient.
Davidson : Combien de temps ça fait ?
Harltey : Une heure de plus Charlotte.
Davidson : Ce n’est plus lieutenant Davidson ?
Hartley : Etant donné qu’on va peut être mourir…
Davidson : Tu daignes reparler à ta femme… C’est trop d’honneur.
Hartley : Je n’ai pas envie de me disputer encore avec toi, ce n’est pas le moment !
Davidson : Tu as sûrement raison.

Et comme pour approuver ses dires un bruyant cliquetis se fit entendre et deux gardes entrèrent. Ils traînaient derrière eux le corps inanimé d’un homme portant l’uniforme Atlante.

Davidson : Major Lorne !
Hartley : Que lui avez-vous fait? !
Les gardes ne répondirent pas et déposèrent le soldat sur le sol avant de l’attacher lui aussi contre le mur. Les deux co-équipiers furent soulagés de voir que les blessures qu’il arborait n’étaient que superficielles et surtout qu’il respirait.
Davidson : Major ! ?
Les deux soldats sortirent et refermèrent la cellule derrière lui.
Hartley : Il a l’air salement amoché.
Davidson : Heureusement que tu es là docteur !
Hartley : Je ne suis pas docteur en médecine je te signal.
Davidson : Voilà au moins une chose qui aura été épargné à l’humanité !
Lorne : Vous avez fini oui ?

La voix était rauque et faible, mais teinté de cette douce ironie qui le caractérisait. Le couple se regarda visiblement soulagé tandis que le militaire relevait légèrement la tête.

Davidson : Major, comment vous sentez-vous ?
Lorne : J’ai connu pire… Une fois. Et vous ça va ?
Hartley : Mieux que vous. Où est Raines ?
Lorne : Il… Je suis désolé.
Hartley : Ils l’ont tués ?
Le militaire acquiesça doucement.
Davidson : Les enfoirés !
Hartley : Charlotte je t’en prie !
Davidson : Quoi, tu veux pas que je les félicite ? !
Lorne : Et si nous reparlions de ça plus tard ! ? Là c’est pas vraiment le moment on ferait mieux de trouver un moyen pour…
Hartley : Il a raison, Charlotte je te demande pardon.
Davidson : Et bien… Merci.
Hartley : Je me conduis comme un idiot avec toi, et je t’aime sache-le.
Davidson : Je t’aime aussi. Même si tu me tape sur les nerfs.
Lorne : Bien…
Davidson : Et je m’excuse major de vous avoir apporté des ennuis avec votre fiancé.
Lorne : C’est rien… Ca s’arrangera… Une fois qu’on sera sorti d’ici…

Stephen tira un peu sur les liens pour les tester mais bien sûr ils étaient trop solides pour espérer les faire casser.

Davidson : Ils vont peut être venir nous sauver… N’est-ce pas ?

Quelques heures plus tard.

Eldarwen se faufilait dans les couloirs du château d’un pas léger. Pas le moins du monde inquiète elle passait devant les gardes, empruntaient des passages bondés de personnes à la barbe de tous ses hôtes ! L’illusion de n’être pas présente, invisible à leurs yeux n’avait jamais été aussi utile qu’à présent.

Bien sûr elle se doutait fortement des futurs ennuis que ça allait lui apporter, mais même si elle avait une grande confiance en John, personne ne pourrait sauver le père de son enfant à sa place. C’était sa mission, même avec tous les risques – pourtant limités – qu’elle encourrait.

La fée suivit un couloir de plus en plus obscur puis s’engagea dans un escalier en colimaçon long et froid. Elle longeait les murs pour éviter toute mauvaise rencontre, elle ne pouvait pas se rendre tout le temps invisible sous peine de se fatiguer très vite. Encore plus dans son état.
Eldarwen arriva aux geôles et se figea devant chacune d’entre elle…

Une odeur nauséabonde lui souleva le cœur à plusieurs reprises. C’était sale, sombre et ça empestait la mort… Un peu comme les drampyres pensa-t-elle. Elle marcha encore de longues minutes avant de finalement entendre des voix familières…
Se précipitant la fée s’accouda aux barreaux d’une cellule en mode « invisible. » Un gros garde dormait à un mètre de là, ronflant aussi fort qu’un moteur de jumper.

La fée resta muette pour ne pas se faire repérer. Elle recula d’un pas et ferma les yeux cherchant visiblement à se concentrer très fort et très vite. Bientôt un flux lumineux la parcourut et dans un léger éclat de lumière, son corps laissa place à celui d’un papillon aussi léger que l’air qui entra dans la cellule.
Elle vint d’abord se poser sur le rebord d’une grosse pierre posé au sol avant de virevolté jusqu’au major.
Les deux militaires et le scientifique dormaient, visiblement épuisé. Eldarwen se posa alors doucement sur l’épaule de Stephen qui s’éveilla à ce léger contact…
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyDim 17 Juin 2007 - 19:55

En ce réveillant le militaire aurait juré sentir l’odeur sucrée et envoûtante de sa fée envahir ses narines. Il garda les yeux fermés pour ne pas rompre le charme. Même s’il ne le disait pas il avait prit de méchants coups et souffrait pas mal. Un goût de sang séché flottait sur ses papilles ce qui lui donnait la nausée. Et puis il faisait tellement chaud… Comme en enfer. Un enfer où il aurait été loin de sa petite amie, de celle qui depuis des semaines le comblait totalement !
Il aurait tellement voulut la sentir près de lui qu’il s’imaginait la sentir à ses côtés… S’était troublant de réalité…

Il sentit bientôt deux mains se poser sur son visage. Elles étaient douces et fraîches ce qui automatiquement lui procura une sensation de bien être. Il releva légèrement la tête, ouvrit les yeux et eût un hoquet de surprise.
Il vit Eldarwen là devant lui. Elle le regardait de ses grands yeux verts pleins d’expressions.

Lorne : Ely… Souffla-t-il. Ca y est je deviens fou…
Elle déposa ses lèvres sur les siennes doucement, le faisant taire par la même occasion.
Lorne : Non… Tu ne peux pas, tu n’es pas…
Eldarwen : Si je suis là… Oh mon chéri, qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? !
Lorne : Comment ? ! Comment tu es arrivé ici ! ?
Eldarwen : C’est une longue histoire…
Lorne : Mais tu es seule ? Où sont les autres que…
Eldarwen : Chut !
Elle plaqua une main sur ses lèvres.

Eldarwen : Je vais tout expliquer, mais ne fais pas un bruit d’accord ? ! On ne doit pas savoir que je suis là… Pour le moment tu es le seul à pouvoir me voir.
Lorne : Tu utilises ton pouvoir ?
Eldarwen : Oui. Mais c’est très fatiguant à force je…
Elle s’interrompit et se laissa tomber assise sur le sol.
Lorne : Ca va ?
Eldarwen : Il le faudra bien…
Lorne : Ely avant tout je veux que tu saches que…
Eldarwen : Ce n’est pas le moment je t’en prie. On reparlera de tout ça plus tard.
Lorne : Et si c’était le moment où jamais, on ne sortira peut être pas d’ici.
Eldarwen : Ton optimisme est émouvant à faire peur !
Lorne : Je suis juste réaliste… Raines est mort !
Eldarwen : Je te dis qu’on va sortir d’ici, parce que de toute façon on a pas le choix !
Lorne : Pourquoi ?
Eldarwen : Je te le dirais plus tard…
Lorne : Non dis-le-moi maintenant !
Eldarwen : Parce que je…
Davidson : Major à qui parlez-vous ? !
Lorne : Heu…
Eldarwen : A moi !
Davidson : Oh mon dieu, comment êtes-vous entrez ? !
Eldarwen : Chut, taisez-vous, vous allez me faire repérer.
Lorne : Si tu nous détachais pour commencer ?
Eldarwen : Je n’ai pas la clef…
Davidson : Vous n’auriez pas pu la prendre en passant ? !

La fée foudroya la militaire du regard, si bien que celle-ci détourna les yeux un instant pour regarder son époux toujours endormit.

Davidson : Comment il peut dormir comme ça…
Eldarwen : Peut être parce que vous l’avez saoulé à force de parler.
Lorne : Je ne crois pas que ce soit le moment.
Davidson : Pour votre information mon époux dormirait même si une bombe nucléaire menaçait d’exploser à côté de lui.
Eldarwen : Votre mari ?
Lorne : J’ai essayé de te le dire mais…
Eldarwen : Vous êtes mariés et vous me PIQUEZ en plus MON MEC ! ?
Davidson : Je ne vous ai pas…
Garde : Taisez-vous par ici !
Eldarwen se figea se demandant si elle avait conservé son état d’invisibilité ou non. Elle vit le garde poser les yeux sur elle, puis finalement repartir à sa place. Ouf, il avait regardé Lorne et non elle.
Lorne : Alors ça c’est vraiment malin…

Eldarwen croisa les bras et se rassit à côté de Lorne sagement. Elle n’était pas venue dans le but de se disputer avec son « potentiel ex » et sa rivale directe, mais bien pour s’assurer de la bonne garde du père de son enfant jusqu’à l’arrivé des secours.
Et puis s’il devait arriver quelque chose, elle ne voulait pas être ailleurs qu’ici !

Lorne : Alors explique-moi qu’est-ce que tu fais ici ?
Eldarwen : J’ai vu de la lumière je suis entrée.
Lorne : Je croyais que tu ne voulais plus jamais entendre parler de moi ?
Eldarwen : La donne à changé ! Finalement il va falloir que je te supporte, que je le veuille ou non.
Lorne : J’ai du mal à te suivre…
Eldarwen : Stephen, j’attend un...
Le militaire interrompit sa compagne par une violente quinte de toux. Eldarwen poussa malgré elle un petit soupir avant de s’apercevoir de quelque chose qui l’inquiéta subitement.
Du sang avait légèrement coulé des lèvres du major pendant qu’il avait toussé… Et même si la fée n’était pas médecin, elle savait très bien que c’était tout sauf bon signe.

Eldarwen : Stephen !
Elle essuya le sang de son pouce.
Lorne : Je crois que j’ai besoin de voir un docteur…
La fée sentit une boule se former dans sa gorge. En disant ça ses yeux s’étaient brusquement assombris.
Eldarwen : Je t’interdis de dire ça… Sinon c’est moi qui vais avoir besoin d’un docteur !
Lorne : Pourquoi, il me semblait que c’était moi le blessé ! ?
Eldarwen : Oui mais moi je suis enceinte de toi alors ne fais pas ton intéressant d’accord ? !
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyMar 19 Juin 2007 - 17:16

Stephen posa un regard lourd de sens sur la fée, qui se rendit compte de la froideur avec laquelle elle avait dit ça. Elle n’aurait jamais dû lui annoncer ça comme ça, dans une cellule miteuse alors qu’ils n’étaient même pas sûr de s’en sortir. En plus elle était venue le chercher au risque de sa vie et de son enfant…

Stephen : Tu quoi ?
Eldarwen : Je ne voulais pas te l’annoncer comme ça. C’est pas l’endroit idéal.
Stephen : Tu es enceinte ?
Eldarwen baissa doucement les yeux avant de se rapprocher de lui un peu plus.
Eldarwen : J’attends notre enfant.
Stephen : Tu le sais depuis quand ?
Eldarwen : Pas longtemps. J’ai eu quelques… Complications, sans gravité.
Le militaire détourna les yeux le visage fermé. Ses sourcils se froncèrent et il tourna légèrement la tête. Il semblait comme fuir Eldarwen.
Eldarwen :Tu es en colère ? Parce que… Si c’était le cas je comprendrais. Après tout on est pas ensemble depuis très longtemps, et c’est plutôt inattendu. Et on ne peut pas dire que ça tombe très bien… ! On va tout juste entrer en guerre… Et en plus on s’est disputé… Stephen ? ! Stephen je t’en prie dit quelque chose ! ?
Stephen resta muet encore quelques secondes. Soudain il tourna la tête vers la fée qui devint blême.
Eldarwen : Stephen est-ce que tu… Pleures ? !
Le militaire renifla. Ses yeux étaient bordés de larmes même si aucune d’entre elles n’avaient coulé.
Stephen : Excuse-moi… Ce n’est sûrement pas la réaction que tu attendais.
Eldarwen : Tu es heureux ?
Stephen : Oui… J’ai jamais été aussi heureux… Il eût un léger rire nerveux. Je me sens stupide de réagir comme ça…
Eldarwen : C’est la plus belle réaction à laquelle je m’attendais.
Stephen : Heureusement que mes gars me voient pas comme ça…. Bon sang, je vais être papa… !
Il tira sur ses chaînes, désireux de prendre la fée dans ses bras, de poser les mains sur son ventre de l’embrasser, mais il était complètement coincé et frustré !

Eldarwen entoura le cou de son amant de ses bras et se serra contre lui aussi fort qu’elle pût. Sans le savoir elle lui fit mal, mais la douleur physique n’était rien pour le militaire vraiment trop heureux.

Davidson : C’est pas le moment, et sûrement déplacé mais félicitation à tous les deux !
Eldarwen tourna légèrement la tête vers la militaire et acquiesça pour la remercier sans pour autant la regarder amicalement ! Elle n’oubliait pas que cette femme était la source de pas mal de leurs ennuis…

Un peu plus loin.

John : Quand j’ai dis pas de non-militaire, ça valait aussi pour les fées !
Chalia : Techniquement parlant sur ma planète j’ai moi aussi reçut une formation militaire. Alors si t’arrête un peu de chipoté sur les mots, je suis une militaire à ma façon !
John : C’est toi qui chipote sur les mots là ! Tu m’as désobéis !
Chalia : Je ne me rappelle pas que tu m’ais donné d’ordre direct !
John : C’était implicite, un ordre implicite !
Chalia : Ben la prochaine fois veille à ce qu’il soit plus explicite ! Genre fait passer un mot…
John : Un mot… ? ! Tu plaisantes j’espère ?
Chalia : J’ai l’air de plaisanter ?
John : Malheureusement pour moi non ! Et puisque que c’est comme ça, tais-toi !
La fée prit un air indigné !
Chalia : Non mais pour qui tu te prends ?
John : Le chef du contingent militaire, et puisque tu es militaire… Tais-toi !
Chalia : Grr tu as de la chance que nous ne soyons pas en condition normale, parce que sinon…
John : Chut !
Chalia : Tu…
John : Chut !
Chalia : Oh tu m’énerves!
La jolie blonde accéléra le pas et passa devant avec Teyla et Ronon. Rodney qui était juste derrière eux accéléra le pas et rattrapa John.
Rodney : Vous savez quand je vous entends…
John : Oh non je ne veux rien entendre sur vos soi-disant instincts ou pressentiments ou je ne sais quoi d’autre Mckay !
Rodney : Non j’allais dire simplement que Alassë me manquait déjà…
John : La ferme !
Rodney : Non c’est gentil mais… C’est pas pareil quand c’est elle… !
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyMar 19 Juin 2007 - 19:46

En prison.

Lorne : Eldarwen va-t-en maintenant.
La fée qui avait appuyé sa tête contre l’épaule de Stephen se releva choqué.
Eldarwen : Quoi ?
Lorne : Ca devient trop dangereux pour toi ici. Si jamais ils revenaient me chercher, et qu’ils découvraient ta présence, dieu seul sait ce qu’ils pourraient te faire.
Eldarwen : Je n’ai pas peur d’eux, je les attends de pied ferme ! Je suis entraîné pour me battre !
Lorne : Tu oublies un détail, tu pourrais être blessé.
Eldarwen : Je suis coriace !
Lorne : Plus maintenant ! Tu es enceinte et fragile. On ne peut pas prendre le risque qu’il arrive quelque chose au bébé.
Eldarwen : Je ne peux pas t’abandonner.
Lorne : Les secours vont arriver…
Eldarwen : Sheppard était en route avec son équipe mais soyons sérieux tu es dans un sale état ! Tu auras besoin de moi pour te défendre.
Lorne : Je préfère mourir que te savoir en danger c’est clair ?
Eldarwen : Ne m’oblige pas à me fâcher…
Lorne : Ne m’oblige pas à retenir ma respiration jusqu’à ce que tu obéisses !
Eldarwen : C’est puéril de faire ça…
Lorne : C’est mon seul moyen de pression…
Eldarwen : Très bien tu as gagné… Mais si tu meurs avant que Sheppard ne soit venu te sauver, je te jure que je viendrais te hanter dans l’au-delà et même après… Il est hors de question que je doive expliquer à ton fils ou à ta fille que leur père est mort dans une stupide mission de routine ! Je suis claire ?
Lorne : Comme de l’eau de roche mon ange !

La fée embrassa tendrement son petit ami puis disparut comme elle était venue au nez et à la barbe de tous…

Atlantis.

Le médecin scie en main, prit un air plein de réflexion.

Alassë : Vous êtes sûr de savoir ce que vous faites ? !
Carson : Mais oui, je fais ça tout le temps !
Alassë : Alors pourquoi vous faites cette tête ? ! Pour être honnête vous me faites peur.
Carson : Je me concentre, je n’aimerais pas devoir m’y prendre à deux fois pour couper le plâtre ! Je n’aimerais pas non plus vous couper la jambe au passage !
Alassë : Si vous touchez à ma jambe vous finissez rôti à point !
Carson : Inutile d’en arriver là, je n’ai encore jamais blessé personne.
Alassë : Qu’on en finisse alors, j’ai hâte de pouvoir gambader de nouveau.
Carson : Une fois enlevé, vous redeviendrez une vrai gazelle !

Carson alluma la scie qui fit un bruit plutôt inquiétant aux premiers abords puis s’attaqua au plâtre qui céda sans demander son reste.
Une fois l’objet enlevé le médecin reposa son outil de torture et examina la jambe de la fée.

Carson : Hum, ça m’a l’air parfait !
Alassë : Je peux me mettre debout ?
Carson : Allez-y !
La fée descendit de la table et posa son pied valide sur le sol puis le deuxième plus doucement. Elle essaya de plier le genou ce qui lui parut étrange. Aucune douleur, aucun problème ça avait l’air de fonctionner correctement.
Alassë : Ca à l’air de fonctionner !
Carson : C’est fait pour ! S’amusa le médecin.
Alassë : Ah ben tant mieux ! Je suis soulagé, et je me sens légère !
Carson : Malgré tout après une aussi grosse fracture je préfèrerais que vous fassiez un peu de rééducation.
Alassë : Oh… C’est vraiment nécessaire ? !
Carson : Oui j’insiste ! Dr Big ?

Un homme s’approcha des deux amis. Il portait une blouse blanche très près du corps. Cela faisait ressortir ses muscles volumineux et son charisme plutôt impressionnant. Alassë fut automatiquement attiré par ses yeux verts foncés qui étaient mis en valeur par ses cheveux très noirs. Un très bel homme… Au sourire à faire pâlir la nuit qui plus est !

Big : Carson, je peux vous aider ?
Carson : Ethan, je vous présente Alassë. C’est une fée.
Ethan : Enchanté ! Depuis que j’entends parler de vous, c’est un honneur pour moi d’enfin vous rencontrer !
Alassë avec un grand sourire : C’est moi docteur.
Ethan : Appelez-moi Ethan.
Carson : Alassë sort d’une grosse fracture, elle aurait besoin d’une bonne rééducation ! Et comme vous êtes un spécialiste…
Ethan : Bien, avec plaisir ! Je vais chercher votre dossier et si vous le voulez on se met au travail !
Alassë : C’est quand vous voulez je suis tout à vous ! Je veux dire… Je suis prête !
Ethan : Génial ! Alors à tout de suite beauté !
Il s’éloigna avec un clin d’œil pour la fée.
Carson : Tout le monde le surnomme docteur jupon, vous comprendrez rapidement pourquoi !
Alassë : Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler !
Carson : C’est ça ! Soyez sage, j’ai pas envie d’avoir Rodney sur le dos pour le reste de ma vie !
Alassë : Qui ? Moi ? Toujours ! … Ethan ! Ca tire un peu quand même c’est normal ?
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyDim 8 Juil 2007 - 12:23

Chalia boudait toujours en avant. La marche était rapide et sûre, et déjà à l’horizon on pouvait apercevoir le château dans lequel Stephen et son équipe étaient retenu prisonnier.
L’équipe bien que concentré sur leur but, ne pouvait s’empêcher d’échanger et de rire en se taquinant les uns les autres. C’était leur manière à eux de s’encourager mutuellement !
Ne pas mettre trop de pression sur leurs épaules avant d’être réellement face au danger !
Soudainement Chalia se figea.
L’équipe s’arrêta alors tout en regardant la fée. Son visage semblait si… Fermé. Aucune émotion ne semblait passer sur son visage, c’est comme si elle était ailleurs d’un coup ! Ils ne l’avaient jamais vu de la sorte, et surtout pas John.

John : Chalia ça va ?
Chalia : Pas un bruit, l’ennemi est tout proche.
John : Qu’en sais-tu ? Rodney ?
Rodney : Non je n’ai rien sur mon capteur… Attendez… Si ! Je capte un point…
John : Très bien tout le monde se tient prêt.
Rodney : Non attendez… Le point se divise ! Ils sont… Des dizaines !
John : Quoi ?
Rodney tourna l’objet ancien en direction de John. Le militaire pu constater par lui-même que des dizaines de points lumineux semblaient venir dans leur direction. Non ils les contournaient plutôt pour pouvoir les entourer !
John : Très bien à couvert, là-bas derrière les rochers !
L’équipe s’y précipita tandis que Chalia elle restait figé. John fit demi-tour en voyant qu’elle ne suivait pas et la saisit par le bras.
John : Ca valait aussi pour toi.
Chalia : Ne t’occupe pas de moi John !
John : Tu vas m’écouter oui, vient !

La fée lui tournait le dos. Agacé il la tira vers lui mais elle resta comme figé au sol.

John : Chalia !
Chalia : John laisse-moi maintenant !
Elle tourna la tête vers lui et John recula d’un pas. Les yeux de Chalia d’un bleu si pur étaient devenus rouges comme le sang.
Ce simple détail pourtant très impressionnant eût fini de le convaincre qu’elle ferait de toute façon que ce qu’elle voulait ! Reculant il finit par tourner les talons et rejoignit son équipe au pas de course.

Rodney : J’ai rêvé où elle a les yeux tout rouge ?
John : Je crois qu’elle est prête.
Teyla : Pour quoi ?
John : La guerre !

Chalia jeta un dernier regard à John et au reste de l’équipe. Elle attendit ensuite de longues minutes…
Des soldats armés jusqu’au dents firent leur apparition d’un peu partout ! Les yeux de Chalia passèrent alors du rouge au noir, et avant qu’elle ait pu dire ouf, son corps se transforma. Celui-ci prit du volume pour attendre presque les six ou sept mètres de hauteur, ses ailes se déployèrent et se transformèrent proportionnellement à son nouveau corps. Ses bras et ses jambes s’allongèrent et se munirent de griffes acérées comme des rasoirs. Sa tête se déforma, s’allongea pour offrir une gueule avec des dents pointues à l’extrême !
Chalia avait désormais l’apparence d’un dragon aussi effrayant que captivant.

L’équipe en resta bouche bée. Ils étaient aussi un peu effrayés. Ils ne connaissaient pas trop les incidences de telles transformations sur la fée. Gardait-elle tout contrôle sur elle-même ou sa part animal se libérait aussi ?

John : On se couvre les uns les autres, il faut que nous avancions !
Rodney : A mon avis vu la bête qu’on a en face de nous on ne craint pas grand-chose !
Ronon : C’est là que ça devient amusant au contraire !

Les soldats se rapprochaient, à pied ou à cheval. Quelques flèches déjà fusèrent en direction de Chalia. Flèches qui se brisèrent sur sa peau cuirassée.
Le dragon poussa un cri semblant venir du tréfonds des abîmes. L’équipe crût même sentir le sol trembler...

Quand ses ennemis furent à porté de mains -ou plutôt de pattes en l'occurence-, et bien qu’étant imposante donc un peu lente, Chalia se mit à réduire ses adversaires en nombres. Ses coups de griffes, ses crachats de feu ne firent aucun survivant…
Mais plus elle en tuait plus ils venaient en nombres ! Et en plus de l’attaquer avec des lances et des flèches, certains, qui l’avaient atteintes lui donnaient des coups d’épées qui l’entaillait superficiellement. Elle avait beau donner des coups de pattes sanglants, elle ne pouvait pas être partout à la fois.

Déployant bientôt ses ailes, Chalia s’esquiva du sol et prit un peu de hauteur. De nouveau hors de portée, elle fonça dans les soldats comme dans des quilles. Ils n’en venaient bientôt plus, ils étaient visiblement à cours de renfort !
Brusquement, Chalia vit surgir John, Teyla et Ronon qui vinrent lui prêter mains fortes pour se débarrasser des plus coriaces.
Les crachats de feu du dragon avaient mis le feu à la forêt environnante. Les soldats restant usaient de ruses et d’un courage extrême. Ils étaient tous débordés mais avaient quand même la tête grâce à Chalia.

Soudainement comme sortant de nulle part, les atlantes et les soldats virent une véritable armé faire son apparition de tous les côtés !
Il s’agissait d’Atlantes vêtus de l’uniforme réglementaire, tous armés jusqu’aux dents. Les soldats ennemis se regardèrent assez effrayés, ils n’étaient pas assez nombreux face à un tel assaut !
L’armée Atlante ne laissait qu’une unique porte de sortie, dans laquelle ils se précipitèrent. Ils coururent loin du champ de bataille, croyant s’enfoncer dans la forêt. Au lieu de ça ils les entendit crier, et ils disparurent dans le sol comme happé !

John et Ronon s’avancèrent pour vérifier que ce n’était pas une nouvelle ruse, mais une voix s’éleva au-dessus de leur tête.

Eldarwen : N’y allez pas ! C’est un leurre…
En effet la forêt laissa place aux abords d’une falaise, et l’armée Atlante disparut aussi vite qu’elle était venue ! La fée en revanche apparut dans le ciel aux côtés de Chalia toujours en dragon.

John : Eldarwen, est-ce que ça va ?
Eldarwen : Ca ira mieux quand nous aurons sauvé l’équipe de Lorne !
Rodney : Comment vont-ils ?
Eldarwen : Stephen est mal, nous n’avons pas une minute à perdre !
Chalia tourna la tête vers Eldarwen qui sembla acquiescer. Le dragon piqua alors une descente et attrapa dans ses pattes les trois amis avant de s’envoler aux côtés d’Eldarwen direction le château.

Rodney : Oh mon dieu, non quelle horreur, je veux descendre, j’ai le mal de l’aiiiiiiiir !
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyDim 22 Juil 2007 - 10:02

Une petite suite Fairy World [E] - Page 3 Coeurani Fairy World [E] - Page 3 Coeurani Fairy World [E] - Page 3 Coeurani



Hartley : Vous n’auriez peut être pas du lui demander de partir…
Davidson : Si j’avais été enceinte et en danger, tu ne m’aurais pas laissé partir ?
Hartley : Probablement si. Excusez-moi major.
Stephen tourna son visage vers son co-équipier et se contenta de hocher la tête pour lui signaler que c’était ok.
Trop occupé à ce demander si Eldarwen avait pu sortir, il en avait presque oublié la douleur qui lui parcourait le corps. Plus ça allait, et plus il avait du mal à respirer. Il devinait aisément qu’il était mal en point, il le sentait. Mais il fallait qu’il tienne le coup !

Soudain des bruits se firent entendre et les trois amis se regardèrent. Au début ils n’osèrent pas avoir trop d’espoir puis soudainement les bruits s’intensifièrent ! Il y avait du combat dans l’air…

Rejoint par les autres équipes que Sheppard avait emmené en renfort, ils avaient attaqué le château de tous les côtés. Bien que peu évolué, les soldats de la forteresse avaient visiblement le sens du devoir très poussé ! Même blessé ils revenaient à la charge sans cesse. Mais malgré leurs efforts ils ne faisaient pas le poids face aux hommes surentraîné de Sheppard et un dragon très en colère.
La bataille semblait faire rage pour les trois prisonniers. L’impatience se lisait maintenant sur leurs visages, mais le doute aussi. Ils étaient inquiets pour leurs amis et se sentaient coupable de les mettre dans une situation délicate…

Terre.

Ambre finissait de ranger la vaisselle dans les placards au-dessus de l’évier. Elle avait nettoyé la maison de fond en comble et venait tout juste de finir. Soupirant elle jeta un œil par la fenêtre. Le quartier était calme, d’un calme olympien. Même le soir, ils n’entendaient jamais les voisins. La fée n’était pas habituée à autant de calme, elle qui avait tellement l’habitude de voir ses sœurs évoluer autour d’elle… C’était étrange.
Les aiguilles de la pendule passèrent respectivement sur le trois et le douze. Trois heures du matin…

Daniel : Hum Ambre ? !
La fée se tourna vers la porte et aperçut Daniel sur le seuil. Ses cheveux étaient en pagaille et il se frottait les yeux, visiblement fatigué.
Elle s’était pourtant faites discrète, et elle était presque certaine de n’avoir fait aucun bruit susceptible de le réveiller…

Ambre : Je t’ai réveillé ? Je suis désolé…
Daniel : Non… C’est en ne te sentant pas près de moi que je me suis réveillé.
Ambre : J’arrive tout de suite.

L’archéologue regarda autour de lui. En allant se coucher avec sa petite amie, la maison était dans un assez grand bazar, ce qui après une fête était normal ! Ils s’étaient promis de s’y mettre le lendemain matin.
Mais là… La maison semblait niquel.

Daniel : Qu’est-ce que tu fais ?
Ambre : J’ai rangé deux trois trucs.
Daniel alluma la lumière. En effet, la maison n’avait jamais brillé comme ça.
Daniel : A trois heures du matin ?
Ambre : Je n’arrive pas à dormir… Je me sens… Trop pleine d’énergie, alors il fallait bien que je la dépense.
L’explorateur s’approcha de sa compagne et l’entoura de ses bras, la collant à lui. Il savait que sa présence avait pour effet de la détendre et de l’apaiser… Mais il la sentit encore plus tendue.
Daniel : Qu’est-ce qui se passe ?
Ambre : Mes sœurs me manquent.
Daniel : Non je voulais dire ces derniers jours… Tu me semble différente.
Ambre : Je sais, j’ai tout le temps les nerfs en pelote. Je sens que quelque chose ne va pas là-bas.
Daniel : Si c’était le cas on nous préviendrait tu ne crois pas ?
Ambre : Sûrement.

Comme lisant dans leurs pensées le téléphone se mit à sonner. Ambre jeta un regard inquiet à Daniel.

Daniel : Pas de conclusion hâtive d’accord ? ! Insista-t-il en allant décrocher.
Daniel : Jackson ?

Ambre dévisagea l’archéologue suivant les moindres mouvements de son visage pour essayer de décrypter le message qu’on était en train de lui transmettre.
Quand enfin il raccrocha le combiné, il se tourna vers sa compagne.

Ambre : Ne fais pas durer le suspens ! Dis-moi je peux tout entendre.
Daniel : C’était Vala… Elle a planté sa voiture dans un arbre, elle a rien de cassé mais elle veut que j’aille la chercher.
Ambre : Vala ? !
La fée soupira, prenant sa tête entre ses mains. Elle s’était attendue au pire mais pas à ça. Même si ça aurait été dur, elle aurait préféré savoir qu’elle n’était pas inquiète pour rien.
Daniel : Je file d’accord, j’en ai pas pour longtemps.
Ambre le regarder enfiler un polo et attraper sa veste dans l’entré. Il attrapa ensuite ses clefs et vint l’embrasser tendrement avant de sortir.

Daniel : A tout à l’heure.
Ambre : Oui…
Daniel : Essai de dormir un peu, je t’appelle si je m’attarde.
Ambre : Ok.

Daniel ouvrit la porte et sortit. Il remonta l’allée et monta dans le gros 4X4 noir qui lui servait de voiture.

Cameron : Où est Ambre ?
Daniel : Je ne lui ai rien dit. Je ne veux pas l’inquiéter pour rien.
Cameron : Pour rien ? C’est la guerre Daniel…
Daniel : Je sais.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyLun 23 Juil 2007 - 13:16

Pégase.

Eldarwen sauta sur le dos de Chalia qui s’envola pratiquement à la verticale le long du mur du château. En bas les Atlantes en finissait avec les gardes, perçant une brèche dans leur forteresse.
Les deux fées passèrent les fortifications et volèrent au-dessus de la courre intérieure. D’un battement d’aile plus vif que les autres le dragon prit de la hauteur. Elles atteignirent le donjon et ralentirent l’allure.

Eldarwen : Vas-y mais fait doucement quand même hein !
Comme pour acquiescer Chalia poussa un grondement sourd. Se retournant la créature balaya le mur d’un coup de queue magistrale et puissant.
Une fois la poussière dissipée des visages éprouvés mais soulagés apparurent.

Lorne : Chérie, tu as fière allure sur un dragon !

Ils avaient réussit. Les fées avaient ramené les trois survivants auprès des équipes de secours victorieuses. Ils ne s’étaient pas attardés, s’attendant sûrement à des représailles venues de nulle part. Sur des civières bien entourées par des soldats ils rapatrièrent les blessés.
Ce ne fut qu’une fois le pied posé sur Atlantis que chacun d’entre eux prit le temps de souffler un bon coup. Ils avaient réussit, même si l’un d’entre eux y était resté…

Près de la porte Carson attendait avec une dizaine de personne de son équipe. Tous autour des brancards ils étaient prêts à agir dès qu’ils verraient la moindre goutte de sang. A l’affût ils étaient un peu des guerriers eux aussi. Des soldats de la vie en quelque sorte !

Eldarwen suivait Lorne de très près. Elle ne le lâchait pas des yeux. Elle ne lâchait pas non plus sa main qu’elle avait attrapé quand ils l’avaient passés de la civière au lit moelleux qui partait en direction de l’infirmerie.
Comme il était le plus atteint Carson avait prit son cas en charge, ce qui les soulagea tous les deux il fallait bien l’avouer.

Eldarwen : Ca va aller mon cœur, ils vont bien s’occuper de toi.
Lorne : Je vais bien, ça va. Ne t’inquiète pas.
Carson : Ca c’est à moi de le dire major !
Eldarwen : Vous croyez que ça va aller quand même ?
Carson : Il est entre de bonnes mains !
Lorne : Carson rendez-moi un service, dîtes à Ely d’aller s’allonger.
Eldarwen : Ce n’est pas moi qui pisse le sang je te signale.
Stephen se tourna légèrement et posa sa main sur le ventre d’Eldarwen.
Lorne : Mais ce n’est pas moi qui porte notre enfant.

Les infirmières qui entouraient Carson firent de gros yeux. Le médecin lui sourit légèrement.

Eldarwen posa sa main pardessus celle de son petit ami.

Eldarwen : D’accord tu as gagné, mais prend bien soin de toi.
Ils s’arrêtèrent. L’entré de la salle d’examen n’était pas loin et la fée ne pouvait aller plus loin. Ely caressa doucement la joue de Stephen et déposa un long baiser tendre sur ses lèvres.
Eldarwen : A tout à l’heure.
Stephen acquiesça et se laissa emmener par Carson. S’il voulait prendre soin d’eux deux, il devait être en pleine forme !

John et Rodney étaient encore près de la salle de la porte. Ils se dirigeaient vers l’armurerie avant le passage obligatoire à l’infirmerie. La fatigue mais le soulagement aussi se lisait dans leurs yeux. Une mission menée à bien !

Rodney : Je veux dormir pendant des jours et des jours.
John : Vous vous faites vieux…
Rodney : Je vous demande pardon ?
John : Je plaisante Rodney ! Joli travail d’équipe ! Le félicita-t-il en lui tapotant l’épaule.
Rodney : Ah… Merci. Vous aussi, joli boulot.
John : Merci. Mais je dois avouer que sans Chalia on aurait pas fait grand-chose.
Rodney : Oui c’est vrai. Mais où est-elle d’ailleurs ?
John : Je crois qu’elle est partie directement dans ses quartiers, elle doit être fatiguée. Une telle transformation ça doit être épuisant.
Rodney : J’imagine mais…
Voix : Mon lapin !

Les deux hommes se retournèrent d’un bloc et virent une petite silhouette agrémentée d’une belle chevelure couleur de feu.
Alassë se jeta sur Rodney. Elle enroula ses jambes autour de sa taille et l’embrassa fougueusement. John ne put retenir un rire étouffé et donna une tape dans le dos de Rodney.

John : Bon, je vous laisse à vos retrouvailles les amis !
Le militaire se détourna, laissant le couple fêter dignement le succès de cette mission.
Car au-delà du sauvetage s’était aussi le prémisse d’une potentielle victoire face à un ennemi aussi terrible que les drampyres.

Chalia avait fait un passage éclair à l’infirmerie avant de regagner ses quartiers. Elle avait prit une bonne douche qui avait apaisé les nombreux hématomes qui parcouraient son corps. Les transformations étaient plus difficiles qu’elle ne le laissait paraître. Fatigantes, éprouvantes et douloureuses.
Enfilant un pantalon noir de sport avec un tee-shirt à manche longue, la jeune femme se dirigea vers le gymnase. Elle avait besoin d’un peu de yoga pour se détendre et oublier la douleur.

John se sentait las. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas été face à une véritable bataille, un affrontement direct avec l’ennemi très sanglant. Cela fit remonter quelques mauvais souvenirs qu’il préférait chasser. Et pour cela il ne connaissait qu’un seul moyen… L’exercice !

Quand il entra dans le gymnase il fut surpris qu’il y ai quelqu’un. Avec toute l’effervescence due à la mission il pensait être seul. Mais John fut encore plus surpris quand en détaillant la silhouette il se rendit compte que c’était Chalia.

John : Je ne pensais pas trouver quelqu’un ici.
La fée se retourna doucement.
Chalia : Moins non plus…
John : Je te laisse méditer alors… Salut.
La jeune femme reprit sa position initiale, assise sur le tapis les jambes croisées. Mais au dernier moment elle se retourna.
Chalia : John non attend !
Le militaire s’arrêta surpris.
John : Qu’est-ce qu’il y a ?
Chalia : Reste. Si tu veux…
Le pas qu’elle venait de faire dans sa direction était pour le coup énorme, il s’en rendait bien compte. Et il ne comptait pas laisser passer la perche qu’elle venait de lui lancer.

Revenant sur ses pas, il passa à côté avant de s’asseoir en face d’elle.

John : Dure mission pas vrai ?
Chalia baissa les yeux et hocha de la tête.
John : Ca va ?
Chalia : Je suis un peu fatigué. Pas toi ?
John : Oh je dors debout !
Chalia : Mais tu es venu faire de l’exercice ?
John : Toi aussi !
Chalia : J’avais besoin de me changer les idées… John, je peux te poser une question ?
John : Inutile de demander.
Chalia : Oui mais c’est délicat.
John : Vas-y…
Chalia : Comment tu arrives à… Les mots avaient du mal à sortir. Elle n’avait jamais parlé de ça avec personne. Tu sais… Tout… Enfin. Elle soupira. Laisse tomber, je suis trop nulle pour ça.
Elle se leva d’un bond et voulut tourner les talons mais John la retint.
Il lui avait saisit le bras.
John : Attend !
Chalia : Aïe.
Il desserra son étreinte surpris.
John : Qui a-t-il ?
Chalia : C’est rien, c’est…
Il lui reprit le bras plus doucement cette fois et releva sa manche. Il fut surpris de découvre un hématome sur son bras, et un autre plus haut.
John : Bon sang…
Chalia : C’est la transformation.
John : Je sais ce que tu voulais me demander. Et la réponse est non. Non, on ne s’habitue jamais à tuer un homme…

La fée leva sur John un regard emplis de larmes. Comment avait-il su… Elle le remercia d’un sourire. Il passa ses mains sur ses joues pour en effacer les marques de tristesse et l’attira doucement contre lui. Chalia se laissa faire et laissa sa chaleur l’apaiser.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyMar 24 Juil 2007 - 9:55

Un peu plus tard.

Thasya : Il va bien ?
Eldarwen : Oui, il va bien.
Lilies : Je voudrais pas dire mais je le savais déjà !
Alassë : Ben moi aussi hein.
Elizabeth : C’est une excellente nouvelle. Félicitation Eldarwen et… Major.
Lorne : Merci. Je vous avoue que ce n’était pas prévu au programme mais…
John : Un bébé ? ! Wow…Et vous… Comptez faire quoi au juste ?
Eldarwen : Le mettre au monde se serait déjà bien.
Stephen sourit et caressa le ventre encore plat de sa compagne.
Rodney : Hé bé ! Manquerait plus que vous vous mariez tous les deux en plus…
Teyla : Ce serait sympa un mariage. Mon peuple serait ravi d’organiser ça !
Lorne et Ely : Sans façon !
Ils se regardèrent étonnés. Au moins pour ça ils étaient sur la même longueur d’onde.
Carson : Puisque vous le proposez, Lilies et moi on a l’intention de se marier !

La fée surprise laissa son compagnon entourer sa taille et fit face aux gros yeux qui les dévoraient. Tout ce petit monde réunit en apprenait des choses en même temps mais bon il fallait bien que tout se sache un jour ou l’autre. Maintenant ou plus tard, ça ne changerait pas grand-chose.

Elizabeth : Heu… Félicitation à vous deux aussi !
Joren : Et bien ça en fait des nouvelles !
John : J’allais le dire !
Eldarwen : C’est vraiment super tout ça vous trouvez pas ! Hurla-t-elle presque comme une hystérique.
Alassë : Heu ma chérie, ça va ?
Eldarwen : Les hormones, navré.
Rodney : Ben nous on va ni se marier, ni faire un petit, ni rien de tout ça… N’est-ce pas chérie ?
Alassë : Ah parce que je t’ai pas dit mon canard ?

Le scientifique commença à pâlir. Le sourire qui avait naquis sur les lèvres de sa compagne l’inquiéta outre mesure ! Qu’allait-elle lui annoncer ?

Rodney : Quoi ?
Alassë : J’aimerais bien qu’on est un chat !
Le scientifique s’autorisa à respirer de nouveau.
Rodney : Ouais on en reparlera… Un Hibiscus au pire si tu veux.
Alassë : Egoïste !
Rodney : Pardon ?
Alassë : La ferme Rodney.
Rodney : Oui chérie.
Chalia : Il faudrait tout organiser pour le mariage peut être ! Vous avez déjà pensé à quelque chose ?
Carson et Lilies en même temps: Quelque chose de très simple ! Un truc énorme !
Les deux amoureux se regardèrent.
John : Ah ben ça commence bien.

Des sourires crispés fusèrent dans la petite chambre de l’infirmerie.

Elizabeth : L’un d’entre vous sait où se trouve Elowyn et Eden ?

Plus loin.

Elowyn : Pourquoi tu m’emmènes par là ?
Eden : S’il te plaît, suis-moi sans poser de questions.
La fée suivait le mage sans grande conviction. Elle se demandait pourquoi il était venu la chercher alors qu’Ely avait demandé à tout le monde de la rejoindre dans la chambre de Stephen.
Elowyn : Tu sais qu’Ely voulait nous voir, on devrait être là-bas ! C’était sûrement important.
Eden avec un petit soupir : Ely est enceinte et Lilies va se marier ça te va ?
Elowyn : QUOI ?
Eden : Maintenant tu sais. Aller vient le chemin est encore long.
Elowyn : J’y crois pas… Et tu m’annonces ça comme ça ?
Eden : Comment voulais-tu que je te le dise ?
Elowyn : Tu aurais pu y mettre les formes ! Mais j’oubliais que toi et la diplomatie ça fait 2 !
Eden : Tu vas arrêter de râler ?
Elowyn : Mais qui êtes vous et qu’avez-vous fait du mage grincheux qui m’a servit de précepteur ?
Eden : Pour une fois, tu peux arrêter d’essayer d’avoir le dernier mot ?
La fée se tut et continua de suivre le mage. Toutefois, elle se demandait où celui-ci pouvait bien la conduire.

Eden : On est plus très loin !
Ils continuèrent un moment dans le couloir obscur puis tournèrent sur leur gauche. Là ils sortirent sur un balcon qui était plus une sorte de piste d’atterrissage de secours. Il n’y avait pas de rambarde, la chute assez vertigineuse donnait directement sur l’océan en dessous qui venait frapper contre la paroi…
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] - Page 3 EmptyMar 21 Aoû 2007 - 20:03

Elowyn : Magnifique, tu comptes me tuer ?
Eden : Arrête un peu d’être cynique.
Elowyn : Bon d’accord, qu’est-ce que je fais là ?
Eden : Il fallait que je te parle, juste toi et moi. Et c’est l’endroit idéal.
Elowyn : Heu… Bon. Je t’écoute.
Eden : Je voudrais savoir ce que tu ressens pour moi.
La fée resta bouche bée quelques secondes avant de secouer la tête. Le vent jouait avec ses cheveux ce qui l’arrangeait car déjà elle sentait ses joues rosir dangereusement.
Elowyn : Tu… Tu es quelqu’un de bien, un bon professeur et un ami précieux. Je t’aime bien.
Le mage eût un sourire amusé presque moqueur.
Eden : Tu m’aimes bien ? Tu… M’aimes… Bien ?
Elowyn : C’est ce que j’ai dis ! Qu’est-ce qu’il y a, tu as bu ?
Eden : Non mais bêtement j’ai cru que… Que tu m’aimais plus que bien. Parce que moi je t’aime tout court.
Il s’approcha d’elle et prenant son visage entre ses mains, il déposa un long baiser sur son front.
Eden : Je t’aime.
L’homme se détourna pour prendre le chemin inverse. Elowyn prit une immense inspiration.
Elowyn en criant : Eden !
Le mage s’arrêta faisant face à une fée qui pour la première fois de sa vie tremblait de peur.
Elowyn : C’est pas vrai.
Eden : Quoi ?
Elowyn : Je t’aime pas bien, je t’aime tout court aussi !
Eden : Je sais.
Elowyn : Tu sais ?
Le mage esquissa son plus magnifique sourire et se dirigea vers elle à grand pas. Si bien qu’en quelques secondes elle se retrouva dans ses bras. Il colla doucement son visage contre le sien, plongeant ses yeux dans son regard.
Le souffle court, Elowyn se reteint de ne pas lui sauter dessus. Doucement il taquina ses lèvres du bout des siennes, les effleura. Il voulait faire durer le plaisir, la pousser à bout jouer avec ses nerfs. Mais ce qu’il n’avait pas prévu c’est que ses nerfs à lui ne tiendraient pas le coup !
Il s’empara de celle qu’il désirait ravir depuis si longtemps. Il les goûta, apprécia leur goût le gravant dans sa mémoire à jamais. C’était encore mieux que ce qu’il avait imaginé toutes ses nuits, elles étaient douces comme deux pétales de roses, fraîche comme la rosée.
S’ils n’avaient pas eu besoin de respirer il serait rester là à l’embrasser pour l’éternité.

Elowyn se sentait flotter, jamais elle ne s’était sentie aussi légère dans les bras d’un homme. Son homme, Eden. Celui dont elle était amoureuse depuis toujours. Le baiser s’éternisait, ils étaient comme ivres l’un de l’autre.
Soudain la jeune femme eût un rire amusé et s’écarta légèrement d’Eden.

Elowyn : Je sais que je te fais de l’effet mais de là à grogner !
Eden : Je reconnais que tu me rends dingue mais j’ai pas grogné…
Elowyn : Alors il se peut que je sois dans un tel état que le ciel gronde de plaisir pour moi.
Ils eurent un sourire amoureux.
Eden : On en était où avant que tu ne gronde de plaisir ?

Ils se rapprochèrent pour s’embrasser de nouveau quand brusquement quelque chose les fit basculer à terre avec force. Surpris ils s’écrasèrent l’un sur l’autre sur le bitume, Elowyn sur Eden.

Elowyn : On va un peu vite en besogne là !
Eden : Elowyn attent…
Elowyn : AH !
Le cri de la jeune femme transperça les oreilles d’Eden qui ne put réagir que trop tard. Il baissa les yeux et vit cinq grosses griffes qui ressortait du corps d’Elowyn. Chacune avait fait couler de fines lignes de sang qui a présent coulaient sur lui.
La jeune femme n’avait pas bougé, elle était toujours à califourchon sur Eden.
Eden : Elowyn, Elowyn non !
La créature responsable de sa blessure retira ses griffes et recula quelques peu avec un grondement sourd. Eden se releva et fit basculer la fée blessée sur le sol où il l’allongea avant de faire face au drampyre.

Comment il était arrivé là, et pourquoi, ça le mage s’en fichait. Il voulait juste le tuer, le tuer violemment ! Il lui fit face, sortant le couteau qui pendait à sa ceinture.
Eden n’attendit pas qu’il attaque, il se jeta sur lui avec force, lame en avant. La créature esquiva d’un bond et se redressa toutes griffes dehors. Le mage évita les coups, et bloquant ses griffes il lui fit une grande estafilade sur le flanc. La bête poussa un cri de mi-mécontentement mi-douleur. Ils se firent de nouveau front, et Eden attaqua avec encore plus de rage, il lui paierait ça !

Elowyn se redressa légèrement, regardant Eden se battre contre le drampyre. La douleur du aux blessures était violente, mais elle avait connut pire. Ce qui l’inquiétait était cette sensation de fièvre qui l’envahissait. La fée leva les mains, ce qu’elle vit alors l’inquiéta encore plus… Quelque chose clochait et elle avait peur de deviner de quoi il s’agissait !
Eden planta la lame de son couteau dans la gorge du drampyre et tira dessus d’un coup sec l’égorgeant et le tuant définitivement.
Le souffle saccadé, le mage se pencha vers la créature pour vérifier qu’il n’y avait aucun doute sur sa mort. C’était juste une précaution, avec les drampyre on ne pouvait jamais savoir !
Une fois sur, il leva les yeux sur Elowyn qui était appuyé sur ses coudes, regardant le mage victorieux.

Eden : Ca va ?
Elowyn acquiesça doucement et se mit debout.
Eden : Désolé d’avoir gâché ce moment… Elowyn, ça va tu es sûre ?
La jeune femme recula doucement si bien qu’elle sentit ses pieds à moitié dans le vide. Un petit coup d’œil en bas sur l’océan et elle se laissa tomber en arrière sous les yeux effarés d’Eden.
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