Fairy World [E]

Un peu plus tard.

Eldarwen : J’arrive pas à y croire, vous auriez pu nous en parler.
Lilies en foudroyant Carson du regard : Oui, c’est bien vrai.
Carson : Je n’étais pas au courant.
John : Non, il n’y a qu’Elizabeth, et moi qui savions. Et je l’ai dit à Stephen.
Lorne : On pensait trouver une solution pour empêcher ça, avant échéance.
Ambre : Et elle tombe quand, cette échéance ?
John : Quelques jours.
Elowyn : Il n’y a pas un moyen, de nous faire rester ? Je veux dire… On commence à peine à se sentir bien ici.
Lorne : Nous sommes en train de voir. Le Dr Weir négocie.
John : D’ailleurs, je l’ai prévenu que vous saviez, elle ne va pas tarder.
Chalia : Et ben… On aurait peut être mieux fait de rester sur Andora !
John : Vous seriez probablement mortes.
Chalia : Oui mais ce n’était qu’un sursis apparemment.
John : On ne vous renverra jamais chez vous. Il y a toujours le site Alpha.
Thasya : Super !
Elizabeth : Je tombe mal ?
La dirigeante, venait tout juste de franchir la porte.
John : Non vous tombez bien.
Lorne : Quelles sont les nouvelles ?
Elizabeth : Plus ou moins bonne. J’ai longuement discuté avec le général Landry.
Lilies : Alors dites-nous ?
Elizabeth : Et bien, le général a accepté de recevoir deux d’entres vous, pour une évaluation.
Elowyn : Recevoir ? On doit aller sur terre ?
Elizabeth : Oui. Maintenant reste à savoir lesquelles d’entre vous vont s’y rendre. Des volontaires ?

Les filles se regardèrent, se renfonçant dans le divan. Aucune d’elle ne voulait prendre cette responsabilité. Aucune sauf une… Ambre se releva brusquement et leva la main avec un sourire.

Ambre : Je pense être la plus qualifié… Pour cette mission.
Lilies : Pour les faire mourir d’ennuis ?
Ambre la foudroya du regard.
Ambre : C’est sur qu’avec toi, c’est d’exaspération qu’ils mourraient !
Elowyn : Bon, ça va on a compris. Qui d’autre veut y aller ?
Lilies : Pas moi.
Eldarwen : Moi non plus. J’ai d’autres projets.
Alassë : Moi aussi.
Elowyn : Je ne serais pas contre mais, l’autre pot de colle voudra venir avec moi.
Thasya : Tu parles d’Eden ?
Alassë : Vous êtes encore fâchés ?
Elowyn : Sans commentaire.
Ambre : Thasya, tu n’as qu’à venir avec moi.
Thasya : Et pourquoi pas Chalia ?
Chalia : J’ai trop de truc à régler…
Ambre : Bon ben voilà c’est décidé !
Thasya : Non, je veux pas y aller, c’est pas mon truc à moi. Je suis la moins doué.
Elowyn : C’est faux ça ! Et puis tu es la plus jeune.
Thasya : Justement !
Ambre : Aller, c’est décidé, nous partons quand ?
Elizabeth : Le temps de préparer vos affaires.
Ambre : Génial !
Thasya : Je proteste !
Eldarwen : Bon courage…
Thasya : C’est vraiment pas juste !

Ambre attrapa la plus jeune des fées par le bras et l’entraîna dehors pour l’aider à faire son sac.

Elizabeth : Vous êtes sur qu’elles vont…
Eldarwen : De toute façon peut importe laquelle d’entre nous ira. Nous sommes qu’une, alors si ça ne va pas avec l’une de nous, nous partirons toutes.
Alassë : Je n’aurais pas dit mieux.
John : Alors espérons que ça se passe bien…

SG-C Terre.

L’équipe SG-1 était réunit dans la salle de réunion. Sam et Cameron discutaient vaisseau de guerre, tandis que Daniel essayait de récupérer sa carte de crédit des mains de Vala. Teal’c lui, regardait ses deux derniers se chamailler comme des enfants. Aucun d’eux ne se demandait pourquoi ils étaient là, pendant leurs congés. Ils savaient très bien, par habitude, que le général ne tarderait pas à leur expliquer.

Celui-ci fit son entré, son habituel air contrarié sur le visage.

Landry : Désolé d’avoir dû vous appeler pendant vos vacances.
Daniel : C’est rien. Le contraire aurait été plus inquiétant…
Landry : Oui et bien, c’est une mission un peu spéciale qui vous attend.
Sam : Ca concerne les Oriis ?
Landry : Non.
Teal’c : Les Wraiths ?
Landry : Non, non rien de tout ça. Ce n’est pas un ennemi, au contraire. Nous allons recevoir un potentiel allié.
Daniel : On en a encore ?
Landry : Il faut croire.
Sam : On peut en savoir un peu plus ?
Landry : J’y viens… Il y a environ un mois, sur une petite planète dans la galaxie de pégase, l’équipe du colonel Sheppard à rencontrer un peuple en grande difficulté. Ils se battaient contre des créatures du nom de drampyre !
Sam : Drampyre ?
Landry : Des bêtes hybrides et féroces mangeant les cœurs.
Vala : Des hommes quoi ? !
Daniel : Les hommes ne mangent pas les cœurs…
Vala : Non ils se contentent de les briser.
Landry : Bref, les personnes qui combattaient ces monstres, étaient, et restez bien assis, des fées !

L’équipe resta bouche bée quelques secondes.

Sam : Vous avez dit des fées ?
Daniel : Comme la fée clochette ?
Landry : Non des fées, d’apparence humaine, mais possédant des capacités assez exceptionnelles.
Teal’c : Et que veulent-elles de nous ?
Landry : Rester sur Atlantis. Mais depuis le peu de temps qu’elles sont là, elles ont déjà causé pas mal d’ennuis.
Vala : Elles ont quel genre de pouvoir ?
Landry : Hum, c’est assez varié. L’une maîtrise, le feu, l’eau, la terre, les végétaux, un lis dans les pensées etc…
Vala : Est-ce qu’il y a moyen de se convertir ?
Daniel : Bon, mais qu’est-ce qu’on vient faire dans l’histoire ?
Sam : C’est ce que je me demandais aussi.
Landry : J’ai accepté que deux d’entres elles viennent sur la base. Je veux rencontrer ses créatures, et je veux que vous les évaluiez. Vous êtes les mieux placés pour juger de leur potentiel et de leur dangerosité.
Sam : C’est une mission délicate.
Landry : C’est bien pour ça, que j’ai fait appelle à vous !
Cameron : Bien, et quand est-ce qu’on aura la chance de rencontrer ces fées ?
Landry : Dans quelques minutes…
Vala : Génial, je suis sur que ça va être super ! Tous les regards se tournèrent vers elle. Non ?

Sur Atlantis.

Thasya : Je veux pas y aller ! Lâche-moi.
Ambre : Arrête tes caprices, tu va froisser ta robe.
Thasya : M’en fou !
Ambre attrapa Thasya par le bras et avança vers la porte où Elizabeth les attendaient fermement. Les deux fées avaient revêtu deux robes de soie légère qui mettait en valeur leurs formes délicates, et leurs traits. Ambre était en bleu, Thasya en marron clair.
Elizabeth : Vous êtes très jolies mesdemoiselles.
Ambre : Merci, les athosiens nous ont donné ces robes de cérémonies. Elles se rapprochent beaucoup de ce que nous portions autrefois.
Elizabeth : Magnifiques. Etes-vous prêtes ?
Thasya : Non. Aïe !
Ambre : Elle plaisante, elle est ravie.
Elizabeth un peu perplexe : Bien, tant mieux. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous accompagner, je dois superviser une négociation…
Ambre : Nous nous débrouillerons.
Elizabeth : Alors bonne chance ! Composez l’adresse de la terre ! Lança-t-elle au technicien.

Les filles se reculèrent et virent la porte s’ouvrir chevron par chevron. Tandis qu’Ambre attendait ça impatiemment, Thasya ne pouvait s’empêcher de se ronger les ongles. Pourquoi était-elle obligé de faire ça ? Combattre les drampyres, oui. Faire entrer un volcan en irruption, oui. Provoquer une faille géante, oui. Mais faire le porte-parole « l’exemple » non !

Ambre : Aller en route !
Thasya : C’est vraiment pas une bonne idée !
Ambre : Meuh si !
La fée poussa son amie dans le vortex et entra dans celui-ci à son tour.

Quand elles réapparurent de l’autre côté le décor était totalement différent ! Les filles furent surprises par les couleurs ternes, grisâtre et l’impression d’être écrasé. Cela n’avait rien à voir avec Atlantis.

Landry : Bienvenue au stargate command.
Les deux fées posèrent les yeux sur la délégation présente en bas de l’estrade. Un peu intimidé brusquement, elles marchèrent quand même vers eux.

Thasya : Alors toujours volontaire ?
Ambre : Chut ! Merci de nous accueillir chez vous.
Landry : Je suis le général Landry. Et voici, le colonel Samantha Carter, Teal’c, Vala Mal Doran, le colonel Cameron Mitchell et enfin le Dr Daniel Jackson.
Daniel : C’est un plaisir.
Ambre : Nous de même. Je m’appelle Ambre Lipschultz.
Thasya : Et moi Thasya Nilamira-Simélia-Aviva.
Sam : Heu…
Ambre : Appelez nous Ambre et Thasya ça suffira.
Sam : Bien, si vous voulez bien nous suivre nous allons vous montrer vos quartiers.
Thasya : Avec plaisir.
Cameron : Mais avant il y a juste une autre formalité, juste pour vérifier que vous n’avez pas d’arme.
Ambre : Nous n’en avons pas.
Cameron : Je dois m’en assurer…
Thasya : Nous venons d’Atlantis, comment aurions-nous pu cacher une arme ?
Vala : Un petit tour de passe-passe ?
Ambre : Passe-passe ? Pour qui nous prenez-vous ?
Daniel : Non, c’est pas que nous ne vous croyons pas mais comprenez-nous c’est pour être sûr.

Ambre dévisagea Daniel, il semblait sincère et avait dit ça de façon très diplomatique.

Ambre : Bon très bien. Vous pouvez vérifier.
Un soldat apporta un détecteur de métaux à Cameron qui le passa tout autour des fées. Evidemment il ne trouva rien.
Cameron : Tout est parfait, elles ne cachent rien.
Thasya : Ca c’est inexact.
Landry : Je vous demande pardon ?
Ambre : Thasya non !

La fée développa ses ailes sous l’œil fâché de son amie. Les terriens reculèrent d'un pas surpris. Au bout de quelques secondes, le général prit un air contrarié, ça ne commençait pas très bien...

Thasya : J’avais des fourmis !
Sam : Wow… C’est… Ce sont…
Daniel : Des ailes !
Sam : Oui des ailes.
Cameron : Vous pouvez voler avec elles ?
Thasya : Non c’est juste pour la déco.
Ambre : Bien sûr que nous volons avec, mais sur la cité nous ne le faisons pas sauf en cas de force majeur. N’est-ce pas Thasya ?
Thasya : Hum oui…

La fée rangea ses ailes, et Landry regarda l’équipe SG-1 avant de se tourner vers leurs deux invités.

Landry : Nous allons vous conduire à vos quartiers, puis le Dr Lam vous examinera.
Ambre : Parfait, nous avons l’habitude.
Vala : Alors dîtes, comment vous êtes devenues des fées ?
Thasya : Ben nous sommes nées comme ça !
Vala : Ah… Et il y a pas un autre moyen pour devenir une fée ?
Thasya : Ben non, pourquoi ?
Vala : Dommage, ça avait l’air vraiment marrant… Surtout le coup des ailes !
Thasya amusé : Et encore, vous n’avez pas vu le coup des nez qui clignote !
Vala : Non ? !

Atlantis.

Alassë était assise à côté du Dr Weir. Toutes les deux étaient en train d’étudier différents dossiers qu’elles avaient rédigés à deux. Ceux-ci racontaient la vie des fées sur Andora, tout ce qu’elle savait sur les drampyres. Bref presque toute leur vie. Elles pensaient toutes deux que ces dossiers pourraient les aider s’il arrivait quoi que ce soit et qu’elles se trouvaient concernés par la chose. Bien sûr, pour le moment elles n’avaient fait qu’un dixième du travail. Toute une histoire et une hiérarchie à travers les âges ne s’écrivaient pas en quelques jours.
Mais elles aimaient travailler toutes les deux. Elles s’entendaient à merveille grâce au respect mutuel qu’elles éprouvaient l’une pour l’autre. Elles se ressemblaient aussi beaucoup.
Un fort caractère cachant une faiblesse entourée par des murs…

Alassë : Je verrais avec Eden pour la hiérarchie, c’est pas un sujet qui me passionne, je ne connais que peu d’entres eux.
Weir : Très bien, de toue façon ça ne presse pas. Il faudrait voir aussi avec Eldarwen pour faire un fichier image des drampyres. Si elle pouvait en créer un en 3 dimensions, nous pourrions le reproduire dans notre base de donnée.
Alassë : D’accord, je verrais avec elle.
Weir : Merci, vous faites vraiment du bon travail Alassë.
Alassë : J’aime me rendre utile alors merci à vous plutôt.
La fée baissa la tête, elle avait l’air un peu contrarié.
Weir : Qui a-t-il ?
Alassë : Pardon ?
Weir : Vous avez l’air un peu contrarié. C’est à cause d’Ambre et Thasya ?
Alassë : Je me demande si elles s’en sortent bien. Vous savez nous avons toutes envies de rester ici.
Weir : Je sais. Et nous avons aussi tous très envie que vous restiez. J’ai crût comprendre que certaine personne de cette expédition y tenait même plus que d’autres…
Alassë : Oui, j’ai crût comprendre ça aussi.
Weir : Vous en pensez quoi ?
Alassë : Tant qu’ils sont heureux… !
Weir : C’est sage comme opinion. Vous avez raison, si ils sont heureux…
Rodney : Toc toc ! Je peux vous déranger?
Weir : Bien sûr Rodney !
Alassë : Tiens, bonjour Dr Mckay !
Rodney : Bonjour ! Vous êtes occupés ?
Weir : Nous faisons juste quelques modifications… Pourquoi ?
Rodney : J’allais manger un morceau, ça vous dit de venir avec moi ?
Weir : Pour ma part j’ai encore du travail, mais Alassë vous pouvez y aller si vous voulez !
Alassë : Vous pourrez finir seule ?
Weir : J’ai toutes les modifications nécessaires.
Rodney : Je vous emmène alors ?
Alassë : Apparemment, oui.

La fée se leva et rejoignit Rodney sur le pas de la porte.

Alassë : Vous êtes sûr de ne pas vouloir vous joindre à nous ?
Weir : Non-merci.
Rodney : Très bien alors allons-y.
Le scientifique passa un bras dans le dos d’Alassë pour lui indiquer le chemin. Ils marchèrent côte à côte en direction du mess.

Sur terre, SG-C.

Ambre venait de finir son tour à l’infirmerie. Thasya était désormais entre les mains du Dr Lam ! La jeune fée qui avait quartier libre décida donc de se promener un peu dans la base. Malgré son « quartier libre » elle remarqua très vite le soldat qui la suivait de pied ferme. Il n’était pas très discret…
Elle suivit plusieurs couloirs, toujours les même lui semblait-elle puis aperçut enfin une porte ouverte au fond du couloir.
Elle s’y avança, espérant pouvoir demander son chemin. Elle qui pensait trouver quelque chose d’intéressant dans cette base elle était déçue. Elle préférait rentrer dans ses quartiers pour préparer ses arguments. Il lui fallait mettre toutes ses chances de son côté !

Elle se présenta sur le pas de la porte et frappa deux coups.

Ambre : Désolé de vous déranger je…
Elle remarqua Daniel, assit derrière son bureau. Il leva les yeux vers elle surprit.
Ambre : Dr Jackson ! ?
Daniel : Ambre… Salut.
Ambre : Salut, je ne vous dérange pas ?
Daniel : Non non, j’étais en train de… Travailler.
Ambre avec un sourire : Je vais vous laisser alors.
Daniel : Non restez, une pose me fera du bien.
La fée acquiesça et entra dans le bureau, regardant autour d’elle avec admiration. Le bureau de Daniel était décoré par des centaines de petits objets. Des artefacts très anciens venus de planètes extraterrestres ou de la terre. Des souvenirs d’anciennes fouilles d’étudiant.
Ambre : Sur quoi travaillez-vous ?
Daniel : Je suis archéologue, je travaille sur de très anciens objets, monuments… Tout ce qui est ancien.
Ambre : je faisais ça aussi sur ma planète, on a de très beaux sites historiques.
Daniel intéressé : Ah oui ?
Ambre : Notre culture est exceptionnellement longue. Mais souvent notre peuple a été décimé par des guerres, et certains endroits de notre culture ont disparu ! Tout comme des coutumes très anciennes.
Daniel : Nous aussi. On a vécu pas mal de catastrophe historique qui nous ont fait perdre certaine période de notre histoire. Et puis nous n’avons pas toujours su écrire ça n’a pas facilité les choses.
Ambre : Oui j’imagine.
Daniel : Vous avez le temps d’aller prendre un café ? Nous pourrions discuter un peu…
Ambre avec un sourire : Oui j’aimerais beaucoup !

Infirmerie.

Thasya : Aïeu ça pique !
Dr Lam : Je suis désolé il me faut un échantillon de votre sang.
Thasya : A force de m’en prendre, il ne m’en restera pas une goutte !
Dr Lam : Ne vous inquiétez pas le sang se renouvelle rapidement.
Thasya : Oui chez les humains, qui vous dit que pour nous c’est pareil ?
Caroline resta pantoise quelques secondes. Il est vrai qu’elle n’en était pas sûr à cent pour cent.
Dr Lam : Je… Je le suppose.
Thasya en soufflant : Je vous taquine, ne vous en faites pas ! Le Dr Beckett à dit que nous étions presque humaine !
Dr Lam : J’ai l’impression que vous n’êtes pas très heureuse d’être ici je me trompe ?
Thasya : Non. On m’a désigné d’office, je suis pas doué pour ce genre de choses !
Dr Lam : Si ça peut vous rassurer, nous non plus.
Thasya : On est sacrément mal barré alors.
Dr Lam : On arrivera bien à se débrouiller. Voilà j’ai fini, vous pouvez y aller…
Thasya : Oui mais je fais quoi maintenant ?
Dr Lam : Attendez-moi une seconde !
Thasya : Ok.

Caroline tira le rideau blanc et s’éloigna tandis que Thasya baissait la manche de sa robe. Quelques secondes plus tard le Dr Lam revint accompagné par le colonel Mitchell.

Dr Lam : Cameron a accepté de vous servir de guide. Pour que vous puissiez visiter la base.
Thasya : Visiter ? D’après ce que j’en ai vu il n’y a pas grand-chose à visiter !
Cameron : Il y a plus de choses intéressantes qu’il n’y parait !
Thasya : Bon si vous le dites !
La fée sauta de la table et se posta à côté du militaire.
Dr Lam : Bonne visite !
Thasya : Merci !

Cameron et Thasya marchèrent côte à côte un long moment ne sachant pas trop par où commencer. Ils ne se connaissaient pas et le militaire avait une petite réserve concernant la fée, il était inquiet. Il essaya cependant de faire taire son instinct et lança un sujet pas si innocent.

Cameron : Alors, le général Landry nous a expliqué que votre planète était envahit par des monstres ?
Thasya : Des monstres, le mot est un peu faible !
Cameron : Ah oui ?
Thasya : Les drampyres sont hideux, vils, violents, et sans pitié aucune. Ce ne sont que des bêtes !
Cameron : Je n’aimerais pas en rencontrer un !
Thasya : Si vous en rencontriez un, vous n’auriez pas le temps de comprendre ce qu’il vous arrive !
Cameron : Et qu’est-ce qu’il m’arriverait ?
Thasya : Il vous regarderait droit dans les yeux. Avant de vous ouvrir la gorge avec leurs griffes, et de vous arracher le cœur quand il bat encore.
Cameron avec une mine dégoûté : Vous essayez de me faire peur ?
Thasya : Vous avez peur ?
Cameron : Non ! J’ai vu massacre à la tronçonneuse !
Thasya : Pardon ?
Cameron : C’est un film !
Thasya : Oh ! Comme la petite maison dans la prairie ?
Cameron : Vous connaissez la petite maison dans la prairie ?
Thasya : Oui, en partie. Alors vous n’avez pas peur ?
Cameron : Non, il en faut plus pour m’impressionner.
Thasya : Ben mince. Quand j’ai raconté ça au Dr. Zelenka il a faillit tourner de l’œil !
Cameron : Ca m’étonnes pas. Les scientifiques sont des chochottes !
Sam : J’ai entendu !

Cameron et Thasya s’arrêtèrent et se retournèrent. Ils furent rejoints par Sam qui tenait un dossier dans la main.

Sam : Alors on dit du mal des scientifiques quand j’ai le dos tourné ?
Cameron : Je ne parlais pas de vous, vous êtes une militaire !
Sam : Mouais ! On va dire ça… Qu’est-ce que vous faites ?
Thasya : Le colonel me faisait visiter !
Sam : Bonne idée !
Cameron : Vous vous joignez à nous ?
Sam : Oh non, j’ai rendez-vous avec l’une de ces chochottes de scientifiques !
Cameron : Je m’en voudrais de vous détourner de votre travail alors !
Sam : Si vous passez devant le gymnase, dîtes à Teal’c que je mangerais avec lui ce soir.
Cameron : Se sera fait !
Sam : A plus tard !

La colonel et scientifique s’éloigna avec son dossier, adressant aux deux compagnons de route un sourire.

Thasya : Je n’y aurais pas crût.
Cameron : A quoi ?
Thasya : A la complicité qui vous unis.
Cameron : La complicité ?
Thasya : Oui… C’est moins flagrant aux premiers abords que sur Atlantis, mais ça me rassure.
Cameron : Ca vous rassure sur quoi ?
Thasya : Sur le faites que vous n’êtes pas sans cœur… On a peut être une chance en fin de compte.
Cameron resta perplexe plusieurs secondes.
Thasya : Bon vous venez, j’aimerais en voir un peu plus…

Sur terre.

Alassë et Rodney posèrent leurs plateaux sur une table et s’assirent l’un en face de l’autre. Ils se regardèrent un moment en souriant.

Rodney : Bon appétit !
Alassë : Pardon ?
Rodney : Je disais bon appétit. C’est ce qu’on dit chez nous juste avant un repas…
Alassë : Vous vous souhaitez de bien manger ? Pourquoi, vous avez peur de mourir étouffé alors au cas où vous vous souhaitez bonne chance ?
Rodney amusé : Heu oui c’est un peu ça !
Alassë : Vous avez de drôle de coutumes !
Rodney : Je suis sûr que vous en avez aussi !
Alassë : Non. Pas à ma connaissance !
Rodney : Je vois, vous êtes tellement parfait c’est vrai…
Alassë : Je n’ai pas dit ça !
Rodney : Inutile de le dire, je lis entre les lignes.
Alassë : Oulà quel fichu caractère !
Rodney : Moi ? C’est moi qui ai un fichu caractère ?
Alassë : Oui vous, qui d’autre ?
Rodney : Quelle bêcheuse… C’est vous qui avez commencé !
Alassë : Je vous ai seulement répondu, c’est vous qui m’avez posé une question…

Rodney allait répliquer quand Zelenka apparut en courant dans le mess, le visage complètement affolé…

Radek : Rodney, je vous cherchais partout !
Rodney : Quoi qu’est-ce que vous avez fait ?
Radek : Moi rien, mais SGA-3 est resté coincé sur PJ7-987 !
Rodney : Attendez c’est pas la planète recouverte de glace où on a trouvé une source d’énergie enfouie sous la neige.
Radek : Si c’est ça ! Les choses se sont mal passés, ils ont disparus…
Rodney : Comment ça disparus ?
Radek : Sous la glace…
Rodney sous le choc : Oh mon dieu… Alassë on remet ça, je dois y aller.
Alassë : Mais attendez, je peux peut être…

Les deux scientifiques ne prirent pas le temps d’écouter la fée et partirent en courant. Rodney se doutait que son équipe était déjà prête à partir, ou du moins presque prête, ils devaient s’habiller et s’armer. Une équipe de scientifique de secours devait aussi être en train de se mettre en place pour pouvoir agir dès qu’ils les auraient localisés et vérifié qu’il n’y avait aucun danger autre. D’ailleurs ce n’était pas forcément un accident, ils devaient prendre en compte toutes les possibilités.

Alassë se leva à son tour, laissant son déjeuner sur la table où il attendrait bien et courut dans les couloirs. Elle ne cherchait pas à rattraper Rodney, car avec lui c’était dialogue de sourd, mais elle avait son idée dans la tête et savait à qui s’adresser. Elle traversa la salle de commande et ne s’arrêta qu’une fois devant le bureau d’Elizabeth.
Là à bout de souffle, elle lança tout de même sa requête.

Alassë : Dr Weir, je peux partir avec l’équipe de secours du Colonel Sheppard ?
Elizabeth ouvrit des yeux ronds en levant son nez de ses dossiers.
Elizabeth : Pardon ?
Alassë : Je veux aider !
Elizabeth : Mais c’est une mission très dangereuse, dans un milieu hostile.
Alassë : Je maîtrise le feu, ça pourra sûrement aider !
Elizabeth parut réfléchir.
Elizabeth : Bon très bien, mais soyez prudente !
Alassë : Merci ! Mais qu’ils ne partent pas sans moi !
Elizabeth : J’y veillerais !
Alassë repartit en courant un léger sourire sur le visage…

Terre. Mess.

Daniel : C’est pas vrai, juste sous quelques centimètres de terre ? C’est incroyable.
Ambre : Mais oui, en plus jamais mon peuple n’avait entendu parler de cette civilisation. Mais il y avait des tonnes et des tonnes de textes gravés sur de petites tablettes en pierre ! Bon elles n’étaient pas en excellant état mais c’est une de nos plus grandes découvertes. Un livre très intéressant écrit par un de nos scientifiques indiquerait que c’était un langage si ancien que tout le peuple aurait pu disparaître avant même notre naissance… Si c’est le cas ça doit remonter à presque… L’apparition de notre planète ! Quoi que à ce sujet là, nous pensons qu’elle n’est pas si ancienne parce que si l’on regarde l’évolution de nos peuples…

Daniel eût un immense sourire.
Ambre : Qui a-t-il ? Je parle trop c’est ça ? Demanda-t-elle en rougissant légèrement.
Daniel : Pas du tout. Mais c’est bizarre…
Ambre : Quoi ?
Daniel : Avant vous je n’ai… Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui parle avec autant de passion de l’archéologie. A part moi bien sûr… J’avais l’impression d’être…
Ambre : à Part ?
Daniel : C’est ça… Comment… ?
Ambre : Je ressens la même chose… Vous savez mes amies, elles se fichent un peu de tout ça, pour elle c’est « du passé » et donc ça n’a aucun intérêt.
Daniel : Je connais ça. Vieux et poussiéreux donc inintéressant. J’ai eût le droit à ce refrain un million de fois…
Ambre : Ah ce point ?
Daniel : Je travaille avec des militaires !
Ambre : Oui et moi avec des fées capricieuses et caractérielles. Mais je les adore… Elles sont…
Daniel : Votre famille ?
Ambre : Oui. Vous savez chez moi il y a un vieil adage pour deux personnes qui finissent les phrases l’un de l’autre.
Daniel intéressé : Lequel ?
Ambre : C’est…
Thasya : Ah te voilà ! J’ai crût que tu avais disparu !
Cameron : On est passé à votre bureau, vous n’y étiez pas !
Daniel : Non j’étais là.
Cameron : Oui c’est ce que je vois… Tout va bien ?
Daniel et Ambre : Très bien oui.
Thasya : Et bien… Ca en à l’air. Ambre tu viens, il faut que je te parle ?
Ambre : D’accord… Excusez-nous.

Thasya et Ambre s’éloignèrent un peu pour se mettre à l’abri des oreilles indiscrètes.

Ambre : Je trouve cet endroit…
Thasya : Horrible ! Ils sont supers amis mais alors côté hospitalité y a du progrès, franchement ils sont vraiment fermés ici !
Ambre : Daniel n’est pas comme ça !
Thasya : Tu dis ça parce qu’il est mignon uniquement et que tu en ferais bien ton goûter.
Ambre : Mais non ! Parce que je te signale mademoiselle catastrophe que si tu avais pas fait des tiennes quand on est arrivé, ils seraient moins méfiants !
Thasya vexé et en colère : Ca va être de ma faute maintenant !
Ambre : Oui, c’est bien toi qui leur à montrer tes ailes !
Thasya : Et alors s’ils ne sont pas près à nous accepter tels que nous sommes à quoi bon ?
Ambre : Et toi, si tu étais moins bête tu…
Thasya : QUOI ? Je t’interdis de me dire que je suis bête tu…

Thasya se tue tandis que la terre autour d’eux se mettait à trembler. Les vibrations d’abord douces s’intensifièrent faisant tout trembler dans le mess. Des éclats de verres se firent entendre ainsi que des cris de surprises et de peur. Ambre et Thasya se rattrapèrent l’une à l’autre tandis que les militaires et autres scientifiques se dirigeaient tous en direction de la porte.

Ambre : Thasya !
Thasya : C’est pas moi je te jure !

Atlantis.

John : Je peux savoir ce qu’on attend, le temps presse !
Rodney : Ne me regardez pas j’en sais rien moi.
Elizabeth : C’est moi qui ai demandé à ce qu’on retarde un peu la mission !
John : Pourquoi ?
Elizabeth : Le temps que votre cinquième co-équipier se prépare.
John : Mon quoi ?
Teyla : Dr Weir, qu’est-ce que cela signifie ?

Des bruits de pas se firent entendre et tous les regards se tournèrent vers ceux-ci.

Alassë : Désolé je suis en retard.
Rodney : Quoi ? Mais qu’est-ce que vous faites là vous ? ET… Dans cette tenue ?

En effet Alassë portait la tenue réglementaire d’Atlantis. Tout en noir, son gilet bien remplit et sur sa cuisse dans un holster une arme à feu. Ses cheveux roux étaient retenus quant à eux par une lanière de cuir noire…

John : Vous venez avec nous ?
Alassë : Oui, je viens briser la glace…

Rodney et le reste de l’équipe jetèrent des regards étonnés à la diplomate.

Elizabeth : Je pense qu’une implication directe des fées dans notre quotidien ne peut être qu’une bonne chose.
John : Je ne suis pas contre, bienvenue dans l’équipe.
Alassë : Ce n’est que provisoire mais merci !
Rodney : C’est ridicule !
Alassë : Vous, on ne vous a rien demandé !
Teyla : Et si nous partions ? Le temps presse.
John : Oui, c’est vrai, nous sommes prêts !
Elizabeth aux techniciens : Ouvrez la porte ! Et bonne chance à vous.
Rodney boudeur : Souhaitons surtout de ne pas finir griller…
Alassë : Allez, la neige devrait refroidir vos ardeurs ! Grincheux…
John : ttt les enfants, ne m’obligez pas à vous envoyer dans vos chambres !

La porte s’ouvrit et John s’élança dans le vortex. Il fut suivit par Rodney qui tint absolument à passer devant puis Alassë.

Ronon : Je sens que ça va être une longue mission !
Teyla : A qui le dites-vous !

Ils passèrent à leur tour le vortex et celui-ci se referma derrière eux…

Le choc thermique leur fit un drôle d’effet en arrivant sur la planète glacée. Partit avec juste leurs blousons, ils ne tardèrent pas à s’équiper en lunette, bonnet et gant ! Il neigeait à doux flocons mais depuis tellement longtemps que plus rien n’était reconnaissable dans le paysage. Ils durent aussi s’équiper en raquette pour pouvoir marcher sur cette épaisse couche de neige. Ils devaient rejoindre au plus tôt le campement des scientifiques pour découvrir ce qu’il s’était passé…

Sur terre.

Tout le monde était sous le choc de cette secousse. C’était bien la première fois qu’il y avait un tremblement de terre sous Cheyenne Mountain ! Bien évidemment, une fois le calme revenu nombre de regard se posèrent sur les fées, des regards pleins de reproches…

Cameron : Tout le monde va bien, il n’y a pas de blessé ?
Un soldat : Négatif colonel.
Cameron : Bon, c’est déjà bien… Que tout le monde passe en code rouge et rejoigne ses quartiers, vous serez informés des prochaines consignes dans les minutes qui suivent.
Le militaire tira l’alarme accrochée au mur comme pour officialiser son ordre. Une alarme rouge suivit d’une sonnerie d’alerte se déclencha alors. Mitchell attrapa ensuite le téléphone de service et contacta le général Landry directement.

Cameron : Ici Mitchell, j’ai mis la base en code rouge.
Landry : Vous avez bien fait, je me rends à l’instant voir carter.
Cameron : Ok, des dégâts du côté de chez vous ?
Landry : Matériel pour le moment… Cameron, vous connaissez la procédure ?
Cameron en jetant un coup d’œil aux fées : Bien sûr ! Je m’en occupe terminé.

Le militaire raccrocha tandis que Daniel remit de ses émotions s’avançaient vers les deux amies.

Daniel : Qu’est-ce que c’était ?
Cameron : J’allais vous poser la question ! Lança-t-il aux deux fées.
Ambre : Comment voulez-vous qu’on le sache ?
Daniel : Allons comment voulez-vous que…
Cameron : Thasya vous avez bien le pouvoir de contrôler les éléments terrestres ?
Thasya : Oui. Mais je n’y suis pour rien du tout !
Daniel : Vous ne les soupçonnez pas quand même ?
Cameron : Je dois vous mettre aux arrêts, le temps d’expliquer cette histoire.
Thasya : Me quoi ? M’arrêter… Vous voulez m’enfermer ?
Cameron : Toutes les deux !
Ambre : Quoi moi aussi ? Mais pourquoi…
Cameron : Ce sont mes ordres, je ne le fais pas de guetté de cœur !
Ambre et Thasya se regardèrent outrées.
Daniel : Il y a sûrement une autre solution. Voyons je vois pas dans quel intérêt elles auraient fait ça, ça n’a aucun sens ? !
Cameron : Je suis d’accord avec vous mais j’ai pas le choix se sont mes ordres !
Ambre : Nous ne sommes pas des pantins, je croyais que nous étions vos invitées ? Si à chaque incident on nous arrête, alors nous n’avons rien à faire ici !
Daniel : Ca va s’arranger ne vous inquiétez pas !
Thasya : Non, nous vous proposons notre aide, et vous nous traitez comme des criminelles ! Nous avons aussi notre fierté !
Ambre : Tout à fait ! Ramenez-nous sur Atlantis, nous partirons puisque c’est comme ça !
Daniel : NON ! Je veux dire non, attendez on va régler ça…Mitchell, je peux vous parler deux minutes ?
Cameron : Oui…

Les deux hommes s’écartèrent un peu.

Daniel : Vous voulez qu’elles s’en aillent ou quoi ?
Cameron : Pas du tout ! Mais on a le droit d’être méfiant, on s’est fait avoir plus d’une fois…
Daniel : Je suis d’accord, mais là c’est pousser le bouchon ! Elles veulent partir maintenant !
Cameron : Que voulez-vous que j’y fasse ! ?
Daniel : Il n’y a pas moyen de juste les laisser dans leurs quartiers ? Le temps d’aller voir Landry et Sam !
Cameron : J’ai pour ordre de….
Daniel : Où voulez-vous qu’elles aillent ?
Cameron : Je…
Daniel : Les consigner est bien suffisant !
Cameron en soupirant : Et si ce sont elles ?
Daniel : Mettez un garde devant la porte, mais les mettre en cellule c’est ridicule !
Cameron : Bon… Très bien. Mais s’il y a quoi que ce soit, vous serez responsable !
Daniel : J’assumerais !
Cameron : Bien !

Daniel acquiesça puis se tourna vers les filles.

Daniel : Excusez-nous pour cet incendie, je vais vous raccompagner à vos quartiers.
Ambre : On est plus coupable ?
Daniel : Bien sur que non, nous n’avons jamais pensé ça. Mais c’est pour vous protéger, ainsi que nous simplement.
Thasya : Très bien… Mais nous voulons voir le général Landry.
Daniel : Pas de problème !

Les deux fées se regardèrent puis prirent le chemin de leur quartier, jetant un regard en biais à Cameron en passant. Daniel les suivit de près et ils disparurent dans le couloir.

Cameron : Voilà je passe encore pour le méchant de service !
Une planète dans la galaxie.

Rodney : Je sens plus mes orteils, mes chaussures ont gelé !
John : Elles sont imperméables ! Elles ne peuvent pas avoir gelé !
Rodney : Vous voulez voir mes doigts de pieds ?
John : Sans façon.
Ronon : Vous ne devez pas avoir froid vous ?
Alassë : Qui moi ?
Ronon acquiesça.
Alassë : Ben si je me les gèle autant que vous !
Teyla : Pourquoi n’utilisez-vous pas votre pouvoir ?
John : C’est vrai ça vous pourriez-nous réchauffer ?
Alassë : Non je ne peux pas.
Rodney : Pourquoi pas ?
Alassë : Tout simplement parce qu’avec le froid qu’il fait en voulant vous réchauffer je pourrais vous cuire à point. Difficile de doser mon pouvoir quand je ne sens plus rien de mon corps !
John : Pour ma part je préfère encore geler dans ce cas…
Alassë : La brûlure du froid n’est pas mieux que la brûlure du feu.
Rodney : Je n’aimerais tester ni l’un, ni l’autre ! Je veux rentrer en entier…
Ronon à Teyla : Si c’est sa langue qui pouvait geler…
Rodney : Quoi ?
Teyla : Ronon me demandait si on était bientôt arrivé ! ?
Rodney : Non, je sais que c’est pas ce qu’il a dit ! Qu’est-ce qu’il vous a…
John : Chut !
Rodney : Quoi chut ?
Ronon aux aguets : Fermez là Mckay !
Teyla : Je n’ai rien vu…
John : Moi non plus mais j’ai entendu quelque chose…

Ils s’arrêtèrent, formant un cercle pour pouvoir surveiller partout en même temps et ne pas se laisser surprendre…

Ils attendirent mais rien ne vint, peut être que ce n’était qu’un animal passant loin d’eux finalement. Ils laissèrent s’écouler quelques minutes puis se détendirent.

John : Restez sur vos gardes.
Alassë : Prête à griller le premier monstre venu colonel !
John : J’espère que vous parlez sérieusement…
Alassë : Absolument ! Vous n’avez pas idée de ce que peut faire une fée sur les nerfs !
John : Et bien si l’abominable homme des neiges ce pointe n’hésitez pas à me faire une démonstration.
Alassë : Je ne sais pas qui c’est, mais comptez sur moi !
John : Il ressemble à Rodney mais il est plus grand, et moins effrayant…
Alassë : C’est noté !
Rodney : QUOI ? Mais vous avez fini, est-ce que c’est ma fête aujourd’hui ou quoi ?
John : On vous taquine Rodney, ne prenez pas la mouche !
Rodney : Je prends ce que je veux, la mouche y compris ! Maintenant est-ce qu’on pourrait se remettre en route ?
Teyla : Le Dr Mckay a raison, allons-y.
Rodney : Merci Teyla…
John en marmonnant : Merci Teyla...!

L’équipe se remit en route, toujours sur leurs gardes. Après une heure de marche ils arrivèrent jusqu’au campement improvisé par l’équipe scientifique. L’endroit avait été bien aménagé. Ils avaient installé, des sortes de préfabriqué de forme ronde, un peu comme des igloos en guise d’abri. Ceux-ci étaient entièrement en métal, recouvert d’un matériaux absorbant la lumière et la chaleur du soleil. L’équipe entra dans la plus grande qui servait de dortoir. Il n’y avait personne d’ailleurs tout le campement semblait désert comme abandonné. Les sacs, ainsi que la réserve de survie avait été entièrement vidée. Le matériel enfermé dans des caisses était prêt à être rapatrié sur Atlantis. L’équipe était donc sur le départ ! Mais puisqu’ils n’étaient jamais rentrés où étaient-ils passés ?

Teyla : Il n’y a personne ici.
Ronon : Ils sont partis ! Il y a de vieilles traces qui s’enfoncent dans la forêt !
John : Où ont-ils pu bien passer ?
Rodney : Ils étaient sûrement en route pour rentrer ! Mais alors pourquoi ne les a-t-on pas croisé ?
John : Il leur est sûrement arrivé quelque chose.
Rodney : Vous pensez à quoi ?
John en haussant un sourcil : Laissez moi consulté ma boule de cristal… Oh ! Ben c’est bizarre j’en sais rien.
Rodney : Vous n’avez pas une idée ?
John : C’est pas vous le scientifique qui doit avoir des idées ?
Alassë : Vous disputer ne nous aidera pas ! On devrait se diviser pour chercher !
Rodney : Vous proposez quoi ?
Alassë : Fouillez le campement, les alentours… lancez des appels radio au cas où !
John : Vous voulez prendre ma place peut être ?
Alassë : Désolé !
John : Bon alors voilà ce qu’on va faire… ! … Comme elle a dit ! Teyla et Ronon vous fouillez les alentours ! Moi je vais au point radio ! Et Rodney et Alassë vous fouillez le campement ok ?
Rodney : Bien ça me va !

L’équipe se sépara et chacun se lança dans leur tâche.

Terre. Bureau du général Landry.

Samantha : Ils nous bombardent !
Landry : Les Oriis ?
Sam : Oui.
Cameron : Mais… On ne voit rien aux radars, ils sont venus en vélos ?
Sam avec un léger sourire : Non. Leur vaisseau est loin d’ici. Mais visiblement ils ont une sorte d’arme à onde subspatiales et elle est dirigée droit sur Cheyenne Mountain !
Daniel : Je comprends pas bien, ils nous tirent dessus ?
Sam : Je préfèrerais. Ils nous envoient des ondes qui a forte dose rende la structure de la montagne aussi friable que du sucre…
Cameron : Et elle va nous tomber dessus c’est ça ?
Sam : Oui… Ils veulent enterrer la porte, et nous avec…

Le général soupira se laissant tomber dans son fauteuil.

Landry : Comment on les arrête ?
Sam : Ils sont trop loin d’ici… Le temps que nos vaisseaux puissent les atteindrent, et même si c’était le cas nous ne savons pas si nous sommes assez puissants pour les arrêter.
Landry : Le dédale ?
Cameron : Sur Atlantis.
Landry : On peut toujours évacuer le personnel ? !
Sam : Oui… mais pour la porte, nous n’aurons pas le temps. Et si jamais la montagne s’écroule, le temps de la dégager, ils auront eu le temps d’attaquer la terre… Et sans la porte nous sommes quasi sans défense.
Daniel : Il nous reste donc quelle possibilité ?
Sam : De prier pour qu’on trouve une autre idée très vite !
Landry : Bien, je vais avertir le président. Mais où est Teal’c au faites, pourquoi il n’est pas là ?
Cameron : Je ne sais pas, je l’ai appelé mais…

Un peu plus loin…

Thasya : J’ai jamais vu quelqu’un avec des bras aussi énorme !
Teal’c : Merci Thasya Nilamira-Simélia-Aviva.
Thasya : Vous êtes marié ?
Ambre : Hé, c’est très indiscret ça, excusez là.
Teal’c : Ce n’est rien. Non je ne le suis pas.
Thasya : Hé ben…
Ambre : C’est gentil à vous de bien vouloir nous tenir compagnie.
Teal’c : C’est un honneur.
Ambre : Ah oui ?
Teal’c : Chez mon peuple les fées sont connues comme des bienfaitrices, des protectrices. Ce sont des êtres bénis…
Thasya : Merci. Enfin reconnu à notre juste valeur…

Ambre roula des yeux. Thasya pouvait être pire que Lilies parfois. D’ailleurs, en y pensant les fées leurs manquaient quand même. Cela ne faisait pas longtemps qu’ils étaient à Cheyenne Mountain mais elles qui étaient toujours ensemble ça faisait un vide.

Ambre : Vous avez une idée de ce qui se passe ?
Thasya : Ils sont en train de décider s’ils vont m’écarteler ou me marquer au fer en premier.
Teal’c : Nous n’utilisons pas ce genre de torture.
Thasya : Ca me rassure, mais je plaisantais. Et pour information, je n’y suis pour rien.
Ambre : Tu es sûre que… C’est pas toi ?
Thasya se tourna vers son amie les yeux noirs de colère.
Thasya : Pardon ?
Ambre : Tu étais tellement furax, tes pouvoirs ont très bien pu… Déborder un peu.
Thasya : Pour ton information mademoiselle je sais tout, JE maîtrise parfaitement mes pouvoirs, c’est clair ?
Ambre : Hé sur un autre ton, jeune fille ! Ce n’était qu’une question, pour être sûre !
Thasya : Bon ben maintenant tu es rassurée j’espère ?
Teal’c : Est-ce que vous vous disputez ?
Thasya : Mais non… C’est notre façon de communiquer, c’est rien.
Ambre : Si si c’est une dispute !
Thasya : Non, on parle juste un peu fort !
Ambre : Arrête, c’est la poêle qui se fout du chaudron là… Et puis tu sais quoi, laisse tomber.
Thasya : Non toi laisse tomber.
Teal’c : Vous êtes de drôles de créatures…

Les fées n’eurent pas le temps de répliquer, que la porte s’ouvrit. Cameron, Daniel et Sam entrèrent dans la petite pièce. Ils avaient des airs assez graves.

Cameron : Vous êtes là Teal’c !
Teal’c : En effet.
Cameron : Bien, ça nous évitera de vous chercher…
Ambre : Que se passe-t-il ?
Sam surprise : Qu’est-ce qui vous dit qu’il se passe quelque chose ?
Ambre : Parce que la dernière fois où j’ai vu cette expression sur un visage, c’était sur mes amies quand nous avons dû abandonner notre planète envahit par les drampyres !
Daniel : Vous avez raison Ambre, il se passe quelque chose…
Thasya : J’espère que ça n’a rien à voir avec moi… Parce que je le répète, j’y suis pour rien !
Sam : Nous le savons. En réalité, nous sommes attaqués par les Oriis.
Ambre : Oh non. Qu’allez vous faire ?
Sam : Nous ne pouvons rien faire…

Samantha leur expliqua la situation en quelques mots.

Ambre : C’est pas possible ! Ils sont pires que les drampyres ceux-là !
Thasya : En effet.
Teal’c : C’est ce que j’allais dire Thasya Nilamira-Simélia-Aviva.
Cameron : Bref, tout ça pour dire que nous évacuons tous la base.
Ambre : Vous allez nous renvoyer sur Atlantis ?
Daniel : Non c’est impossible ! Nous ne connaissons pas les dégâts qu’ont subit la structure, les vibrations de la porte pourraient tout faire s’écrouler.
Ambre : Mais alors…
Cameron : On vous emmène avec nous, à la surface. Le temps qu’on arrange les choses. Bientôt le dédale sera à portée et on pourra le prévenir.
Thasya : Ce n’est que provisoire n’est-ce pas ? Notre vie est avec nos amies… On nous a déjà séparé de notre peuple mais s’il vous plaît pas d’Atlantis !
Daniel : Ce n’est que provisoire, rassurez-vous, nous vous renverrons sur Atlantis, mais nous devons régler ce problème avant.
Ambre : Très bien, nous vous faisons confiance.
Thasya : Ah bon ? Aïe !
Ambre venait de donner un coup de coude à son amie.
Sam : Bien, vous devriez y aller. Cameron et moi allons superviser le reste des évacuations.
Teal’c : Je reste aussi.
Cameron : Merci mon vieux.
Daniel : Bien, alors allons-y ! Mais avant vous allez devoir passer des vêtements un peu plus passe partout…

Quelques minutes plus tard Ambre et Thasya habillé comme des « terriennes » en Jean tee-shirt et basket suivirent Daniel jusqu’à la surface.
Pour cela ils prirent un ascenseur qui les conduisit jusqu’au parking après avoir passé quelques points de contrôle.

Ambre : J’ai hâte de découvrir votre planète.
Daniel : Oui, j’en suis sûr. En revanche, si je pouvais vous demander un tout petit service !
Thasya : Lequel ?
Daniel : Les habitants de notre planète ne savent pas qu’il existe d’autre monde… Sur d’autre planète. Ils ne connaissent pas l’existence de la porte des étoiles alors…
Ambre : Nous ne dirons pas un mot sur ça. Et nous ne nous servirons pas de nos pouvoirs. C’est promis.
Daniel : Merci.

Ils s’arrêtèrent devant un 4x4 noir.

Thasya : Qu’est-ce que c’est ?
Daniel : Ma voiture. Grimpez, je vous expliquerais ça en route…
Les filles s’exécutèrent et montèrent dans le véhicule. Ambre monta à l’avant tandis que Thasya se glissait à l’arrière…

Galaxie de Pégase.

Rodney : Il n’y a rien ici.
Alassë : Continuons de chercher, peut être que quelque chose nous a échappé.
Rodney : Ouais…
Alassë : Rodney, si c’était vous qui aviez disparu, vous n’aimeriez pas qu’on fouille une deuxième fois, pour être sûr ?
Rodney : Peut être bien…
Alassë : Merci.
Rodney en marmonnant : Je déteste quand elle a raison…
Alassë : Pardon ?
Rodney : Non rien !
Alassë : Si, vous avez dit quelque chose… Que j’ai parfaitement entendu ! Lança-t-elle avec un sourire.
Rodney : J’ai dis que je détestais quand vous aviez raison ! Voilà satisfaite ?
Alassë : Je n’ai pas forcément raison, sauf peut être quand je dis que vous êtes un vieux grincheux…
Rodney : Vous recommencez !
Alassë : De faire quoi ?
Rodney : De me chercher sans arrêt ! C’est vraiment agaçant, vous savez ! D’ailleurs puisqu’on y est, je peux vous le dire vous me tapez sur les nerfs, et si vous avez un problème avec moi dîtes le maintenant qu’on en finisse !
Alassë : Je vous aime beaucoup Rodney.
Rodney : Vous voyez vous recommencer… Je ne trouve pas ça drôle du tout.
Alassë : Je suis sérieuse ! Je vous aime beaucoup ! Mais vous me tapez sur les nerfs aussi… C’est plus fort que moi.
Rodney surpris : Ah bon… Vous m’aimez ?
Alassë : Beaucoup, j’ai dis je vous aime beaucoup pas tout court !
Rodney : Il y a une différence ?
Alassë : Oui, je vous aime comme un ami !
Rodney : Oh… Bon...

Alassë regarda Rodney qui prit une mine très sombre brusquement. Elle comprit qu’elle venait de lui faire de la peine sans le vouloir.

Alassë: Rodney je...
Rodney : Vous avez entendu?
Alassë : Non, quoi ?
Rodney sortit de la tente d’un pas rapide. Alassë le suivit de près.
Alassë : Le colonel à dit de rester au campement !
Rodney : J’ai entendu quelque chose !
Alassë : Et si c’est dangereux ?
Rodney : Teyla et Ronon ne sont pas loin !
Alassë : Oui à l’opposé !

Rodney courrait presque. Il tentait de distancer un peu la fée mais celle-ci le suivait de très près. Ils avaient déjà fait plusieurs centaines de mètres dans une direction totalement opposée à celle de leurs amis.

Alassë : Faisons demi-tour, on est trop loin !
Rodney : Non, je veux voir d’où vient ce bruit !
Alassë : Mais je n’ai entendu aucun bruit moi !
Rodney : Ne prenez pas votre cas pour une généralité !
Alassë : Je vous ai vexé c’est ça ?
Rodney : Pas du tout !
Alassë : Ne marchez pas si vite… Bon Rodney ça suffit arrêtez-vous !
Rodney tourna la tête tout en continuant d’avancer.
Rodney : je n’ai pas d’ordre à recevoir de vo…
Alassë : Rodney attention ! S’écria soudainement la fée!

Le scientifique réalisa trop tard que la dernière phrase d’Alassë était un avertissement. Son pied glissa dans une faille et il perdit l’équilibre. Son corps emporté dans le précipice se dévoilant devant lui chuta irrémédiablement ! Mais c’était sans compter sur Alassë qui se jetant en avant saisit le bras du scientifique.
La fée tomba au bord alors que Rodney se débattait dans le vide avec pour seul secours les mains d’Alassë refermé sur son bras.

Alassë : Tenez bon Rodney je vous tiens ! Grimaça la jeune femme pour qui il pesait très lourd.
Rodney : Oh mon dieu…Ne me lâchez pas !
Alassë : Aucun Risq… Ah !
Emporté par le poids de Rodney Alassë venait de glisser de plusieurs centimètres sur la neige en direction du précipice.
Rodney : Non… Non je suis trop lourd, lâchez-moi !
Alassë : Vous êtes fous ! Jamais !
Rodney : Ne faites pas l’idiote ou nous allons mourir tous les deux !
Alassë : Ne traitez pas d’idiote alors que je suis en train de vous sauver la vie !
La fée glissa de nouveau, elle avait maintenant les deux bras dans le vide et voyait Rodney juste en dessous d’elle se débattre, essayant de s’accrocher à la paroi de glace sans succès.
Rodney : Pitié Alassë, lâchez-moi, je ne veux pas qu’il vous arrive quelque chose à cause de moi !
Alassë : Taisez-vous Rodney ! Je préfère mourir avec vous, que de vivre avec votre mort sur la conscience.
Rodney : Vous êtes folle !
Alassë : Non triple idiot, je t’aime !
Rodney : TU QUOI ?
Alassë : AH !

La fée venait de glisser de nouveau mais cette fois son corps bascula dans le vide, entraîné par Rodney. Alassë qui n’avait pas lâché le scientifique ouvrit ses ailes pour essayer de ralentir leur chute ! Malgré ses efforts, elle ne put les empêcher de s’écraser violemment quelques mètres plus bas sur de la neige aussi dur que de la glace…

Terre.

Ambre : Votre planète est magnifique Daniel !
Thasya : Mouais Andora était quand même mieux.
Daniel : Andora c’était votre planète ?
Ambre : Oui… Mais maintenant c’est celle des drampyres.
Thasya : On la récupérera un jour ou l’autre. On va pas laisser ces zouaves chez nous !
Daniel : C’est Zouaves ?
Thasya : Le colonel Sheppard les a appelé comme ça un jour. J’ai trouvé ça amusant !
Daniel amusé : Le colonel Sheppard… Ca ne m’étonne pas !
Ambre : Pourquoi ça ne vous étonne pas ? Vous le connaissez bien ?
Daniel : John ? Non pas trop, mais il me fait penser à un de mes amis. Le général Jack O’Neill. Il est un peu dans le même genre, enfin en pire.
Thasya : Il doit être amusant !
Daniel : Oui il l’est ! D’ailleurs l’endroit où nous nous rendons lui appartient. C’est un petit chalet au bord d’un lac.
Ambre : Ca doit être joli !
Daniel : C’est surtout très calme ! Et à l’abri normalement.
Thasya : Pourquoi normalement ?
Daniel : Parce que généralement les ennuis savent nous trouver partout…
Thasya : Chouette, je sens qu’on va bien s’amuser…

Base SG-C.

Sam : C’est bon, presque tout le monde a évacué, il ne reste que quelques scientifiques !
Landry : Bien, est-ce que le Docteur Jackson est parti aussi ?
Sam : Oui avec les fées !
Landry : Où compte-t-il les emmener ?
Sam : Au chalet de Jack.
Landry : Bien bonne idée, c’est assez isolé !
Sam : C’est ce que nous avons pensé !
Cameron fit son apparition sur le pas de la porte.
Cameron : Tous les soldats ont évacué. Qui reste-t-il?
Sam : Quelques scientifiques travaillant avec moi et… Vala !
Cameron : Vala ? Où est-elle ?
Landry : C’est vrai ça, je ne l’ai pas vu depuis que les fées sont arrivées !
Cameron : C’est louche ! J’espère qu’elle n’est pas en train de faire une bêtise !
Sam : Je vais la chercher.
Cameron : Je viens avec vous.
Landry : Quant à moi, je vais veiller à ce que le matériel soit rapatrié en lieux sûr. Quittez la base avec Vala dès que vous l’aurez trouvé, et mettez-moi ces scientifiques dehors !
Cameron : Oui mon général, Teal’c doit s’en occuper en ce moment même !
Landry : Bien ! Ah et n’oubliez pas d’éteindre la lumière avant de partir !
Sam avec un sourire : Oui mon général.

Sam et Cameron se mirent à la recherche de Vala. Ils commencèrent par vérifier dans ses quartiers mais elle n’y était pas. Ils firent ensuite le mess, la salle de sport, les vestiaires pour femme, la salle de repos, l’infirmerie, la salle de la porte mais aucune trace d’elle. Ils firent alors le dernier endroit où ils pensaient la trouver ! Le lieu que Vala détestait le plus au monde, car elle le qualifiait « d’extrêmement barbant » le bureau de Daniel.

En arrivant devant celui-ci ils virent de la lumière filtrer sous la porte. Ils comprirent alors qu’elle était bien là ! Cameron passa devant, poussant la porte du pied et prenant un air fâché.

Cameron : Vala ! Ca fait des heures que…
Le militaire s’arrête ébahis. C’était bien la première fois qu’il voyait Vala dans cette position en train de…
Vala : Coucou ! Ca va ?
Sam : Qu’est-ce que… Vous faites ?
L’ex pirate de l’espace regarda les nombreux livres éparpillés autour d’elle, alors qu’elle était assise par terre. Une grande partie de la collection de Daniel devait être entassée autour d’elle.
Vala : Je lis… !
Cameron : Vous savez lire ?
Vala eût un rire amusé : Ca vous étonne hein ! Je suis pleine de surprise vous savez !
Sam : Nous voyons ça ! Mais vous lisez quoi ?
Vala : Oh je cherchais des trucs… Sur les fées. Voir s’il n’y avait pas moyen de rejoindre leur petite communauté, vous savez… Dit-elle en hochant la tête.
Cameron : Non on ne sait pas. Bon finis la récréation on sort d’ici !
Vala : Pourquoi Daniel va être en colère vous croyez ? Parce qu’il est très sexy quand il fronce le nez…
Sam : Sûrement oui. Mais il le sera encore plus si on se laisse enterrer ici.
Vala : De quoi vous parlez ! ?
Sam et Cameron attrapèrent Vala chacun par un bras pour l’aider à se relever. Ils se dirigèrent ensuite vers la sortie.
Cameron : On vous expliquera ça en route…

Planète de glace.

Sheppard dans la radio : Teyla Ronon, vous me recevez ?
Teyla : Oui colonel.
Sheppard : Vous avez trouvé quelque chose ?
Ronon : Rien du tout, et vous ?
Sheppard : La radio était gelé ! J’ai réussit à la faire fonctionner mais je n’ai eut aucune réponse. Bon écoutez on se retrouve au campement pour faire le point avec Mckay.
Teyla : Bien colonel, nous sommes juste à côté !
Sheppard : Alors à tout de suite terminée !
Teyla : Je vous parie que Rodney et Alassë se seront entretués !
Ronon : Non je ne crois pas !
Teyla : Vous plaisantez, ils n’arrêtent pas une minute !
Ronon : Je sais, mais c’est normal.
Teyla : Je ne vous suis pas ! ?
Ronon : Quand deux personnes sont attirées l’une par l’autre, et qu’ils ont peur de se l’avouer il y a souvent une certaine tension qui fait qu’ils se chamaillent souvent !
Teyla : J’ignorais que vous étiez un spécialiste en la matière !
Ronon : Quand j’étais gosse il y avait une fille qui me plaisait beaucoup. Alors pour attirer son attention je passais mon temps à l’embêter. J’étais horrible avec elle… Je la poussais dans la boue, je lui tirais les cheveux, j’ai même été jusqu’à lui mettre des orties dans ses vêtements.
Teyla : Je me souviens d’un truc comme ça ! Je devais avoir une dizaine d’année, je me rappelle qu’un garçon me tyrannisait de la sorte !
Ronon : Il devait être amoureux de vous ! Malheureusement pour moi mon histoire ne s’est pas bien finit.
Teyla : La mienne non plus ! Il m’énervait tellement que je l’ai frappé !
Ronon s’arrêta surpris. Il dévisagea Teyla quelques secondes…
Teyla : Qui a-t-il ?
Ronon : Non… Non rien, c’est impossible !
Teyla comprit ce qui perturbait Ronon et le regarda à son tour, pleine de doute.
Teyla : Sûrement une coïncidence, les enfants doivent beaucoup faire ça !
Ronon : Oui coïncidence, c’est sur ! Sheppard nous attend…
Teyla : Oui, allons-y !

Ils se remirent en route, le doute envahissant leurs esprits…

Au camp.

Sheppard : Vous voilà ! Vous tombez bien !
Teyla : Qu’est-ce qui se passe colonel ?
Ronon : Rodney et Alassë ont trouvé quelque chose ?
Sheppard : Je n’en sais rien…
Teyla : Comment ça se fait, où sont-ils ?
Sheppard : C’est bien le problème, j’ai fouillé tout le camp ! Ils ont disparus…

Plus loin.

Rodney ouvrit les yeux doucement. Ceux-ci furent éblouis par la lumière du soleil qui lui arrivait droit dans le visage. La fissure de la crevasse n’était pas bien grande mais suffisamment pour éclairer l’endroit. Le scientifique commença à bouger doucement, son corps entier lui semblait endoloris. Néanmoins malgré les bleus, il ne semblait pas trop amoché par sa chute. Il réussit à s’asseoir, se massant les muscles des bras et le dos. Il était complètement frigorifié aussi, ce qui prenant en compte le faites qu’il était coincé dans une crevasse de glace n’était pas extraordinaire. Il nota que ça devait tout de même atténuer la douleur et pour ça il était pas trop mécontent.

Quelques secondes plus tard le Canadien réalisa qu’il manquait quelqu’un à l’appel ! Alassë était tombé avec lui ! Se tournant et se retournant il regarda autour de lui, avant de l’apercevoir plus loin allongé au sol, inerte.
Rodney la rejoignit rapidement ne prenant même pas la peine de se lever, il avait encore trop mal partout !
La jeune femme était allongé sur le côté, si bien qu’il ne voyait pas son visage. Le scientifique la retourna doucement, prenant soin de ne pas trop la bouger.

Rodney : Alassë ! Alassë, vous m’entendez ?
En l’allongeant sur le dos il remarqua qu’une partie de son front et de sa tempe était maculée d’une substance noire, du sang. Elle avait du se cogner très violemment la tête en tombant ! Mais ce n’était pas tout, il remarqua aussi que sa jambe avait une drôle de position, elle avait du se la casser aussi… Décidemment il avait eût beaucoup de chance comparé à elle !
Rodney : Réveillez-vous ! Aller un petit effort…
Le scientifique nota soudainement qu’il n’avait même pas vérifié ses constantes ! Se ravisant il posa deux doigts sur son cou pour chercher son pouls… Mais il ne trouva rien !
Rodney : Oh non pas ça !

Presque aussitôt, Rodney mit la tête d’Alassë légèrement en arrière puis posa son oreille près de ses lèvres. Il ne sentit aucun souffle non plus. Très vite il lui ouvrit son manteau puis son gilet, jusqu’à ce que sa poitrine soit dégagée ! Il commença alors les gestes qu’il connaissait par cœur pour les avoir vu si souvent pratiqué par Carson. Il posa ses lèvres sur celle de la fée et lui fit deux insufflations. Il chercha ensuite la zone d’appui puis commença son massage cardiaque. Rodney y mit tout son cœur et son âme, il se refusait à devoir supporter la mort de la jeune femme, il en était hors de question ! Surtout qu’il se souvenait parfaitement de ce qu’elle lui avait dit avant de tomber…

Il continua longuement son bouche à bouche et son massage cardiaque, la suppliant malgré la fatigue qui le consumait de se battre et de revenir. Puis brusquement, alors qu’il n’y croyait presque plus, il entendit un léger sifflement suivit d’une grande inspiration.

Rodney : Oh oui, oui merci mon dieu… Alassë ! Ca va aller maintenant…
Il posa délicatement sa main sous sa nuque tandis qu’elle toussait un peu. Il était ému malgré lui…
La fée ouvrit doucement les yeux mais pas bien longtemps. Elle eût à peine le temps de prononcer le nom de Rodney avant de sombrer de nouveau.
Le scientifique se dépêcha se refermer ses vêtements pour qu’elle ne prenne pas froid puis, il retira son manteau et le posa délicatement sur la jeune femme.
Rodney : Voilà, comme ça tu n’auras pas froid, le temps qu’on vienne nous sortir de là !
Le scientifique savait très bien qu’il parlait dans le vide, mais il en avait besoin pour se rassurer aussi.
Rodney : Heureusement que personne ne me voit aussi galant… C’est pas bon pour ma réputation ! Bon aller… Réfléchit Rodney, réfléchit… Radio ! Non, pas de radio, on a tout laissé au campement dans nos sacs ! Oh bravo… Oreillette… Il porta la main à son oreille, mais ne trouva rien. Il avait du la perdre pendant la chute, quant à celle d’Alassë elle était brisée ! C’est pas grave, ils nous trouveront… Je sais qu’ils nous trouveront ! Dit-il pour se convaincre.

Terre.

Daniel gara sa voiture devant la vielle cabane au bord du lac. Ils descendirent ainsi que les filles et firent le tour de la voiture.

Thasya : Ah on se croirait à la maison !
Daniel : Vos maisons ressemblent à ça ?
Thasya : L’orphelinat où je vivais oui ! Il était pas beaucoup mieux !
Daniel : Un orphelinat ?
Thasya : Oui, je sais pas ce qu’il est arrivé à ma famille ! Bref, c’est pas le sujet !
Ambre : C’est joli en tout cas. Et ça à l’air calme.
Daniel : Oui ça l’est ! Venez, je vais vous faire visiter !

L’archéologue fit quelques pas en direction de la cabane. Il s’arrêta à l’entrée, et montant sur la pointe des pieds, il récupéra la clef, posé au-dessus du cadran de la porte. Une cachette évidente a priori mais plutôt introuvable pour un endroit aussi reculé ! Il ouvrit la porte dont s’échappa un petit grincement et proposa aux filles d’entré.
L’intérieur sentait un peu le renfermé, voilà quelques mois que Jack n’était pas venu. L’endroit était tout simple, trois chambres, une pièce principale, une salle de bain et un vieux débarra ! Le strict minimum pour un pêcheur solitaire parfois accompagné ! Après avoir ouvert les fenêtres pour que l’air rentre et se renouvelle, les filles prirent possession d’une chambre, celle avec vu sur le lac. Daniel leur céda volontiers, prennent celle avec vu sur la route principale pour surveiller les aller et venus.

La nuit tomba très vite, et l’air ambiant se rafraîchit. Daniel était partit chercher du bois dans le petit abri dehors, mais il se faisait désirer. Thasya elle, avait commencé à cuisiner un peu. Une conserve avait été ouverte pour l’occasion et elle préparait des biscuits pour agrémenter le repas. Ambre buvait un thé bien chaud, emmitouflé dans un gros pull qu’elle avait emprunté au docteur Jackson.

Thasya : Arrête de regarder par cette fenêtre et va le rejoindre !
Ambre : Quoi ?
Thasya : Emmène-lui un thé ça te fera une excuse !
Ambre : J’ai pas besoin d’excuse…
Thasya : Ben alors vas-y !
Ambre : Non pourquoi ? Il a sûrement envie d’être seul.
Thasya : Seul avec toi peut être bien.
Ambre : Thasya arrête, c’est ridicule ! Je ne le connais que depuis quelques heures…
Thasya : Des histoires d’amour ce sont faites en moins de temps que ça ! Aller c’est la première fois que je te vois comme ça avec un garçon ! Il te plaît…
Ambre : J’aime bien sa façon de voir les choses…
Thasya : Et il est plutôt mignon ce qui ne gâche rien.
Ambre : C’est vrai… Tu as vu ses yeux ? ! J’en ai jamais vu d’aussi bleu…
Thasya : Mis à part les tiens, ma belle !

La fée sourit légèrement avant de regarder autour d’elle.

Ambre : Il reste de l’eau chaude ?

Daniel les mains dans les poches, regardait les étoiles se refléter sur la surface du lac. Celui-ci sombre et mystérieux semblait illuminé de milles feux. C’était envoûtant, et très reposant. Il oubliait un peu la menace qui leur était encore tombé dessus. Il se demandait combien de fois encore ils auraient assez de chance pour s’en sortir… Ils avaient eu des pertes si importantes, cela devenait lassant, surtout qu’ils ne rajeunissaient pas avec le temps !

Ambre : C’est beau…
L’archéologue sortit de ses pensées et tourna la tête vers Ambre.
Daniel : Pardon ?
Ambre en souriant légèrement : Je disais, que c’était très beau !
Daniel : Oui, oui c’est splendide.
Ambre : Je vous ai apporté un thé. Il fait froid…
Daniel en prenant la tasse : C’est très gentil. Je suis désolé j’allais ramener du bois mais je me suis perdu dans la contemplation du paysage !
Ambre : Aucun problème. Thasya est en train de préparer à manger, alors il ne fait pas trop froid à l’intérieur.
Daniel : Est-ce que c’est mon pull que vous portez ?
Ambre : Je suis désolé, j’espère que ça ne vous gêne pas ? Je suis plutôt frileuse. Dit-elle en refermant ses bras autour d’elle.
Daniel : Pas du tout, il vous va mieux qu’à moi… !
Ambre sourit, et rougie même un peu. Heureusement que l’obscurité ambiante cachait ce phénomène assez gênant.
Daniel : Vous croyez que votre amie, nous en voudra beaucoup si on s’assoie un peu pour discuter ?
Ambre : Non, elle ne dira rien. Quand elle cuisine c’est comme si elle était en transe !
Daniel : Tant mieux…

Ils firent quelques pas et s’assirent sur la balancelle en bois, sur la terrasse près de l’eau. Celle-ci se balançait doucement tandis qu’un doux silence s’était installé brusquement.

Ambre : Vous croyez que vos amis, vont trouver une solution ?
Daniel : J’en suis sûr. Mais si on parlait d’autre chose… D’un peu plus gai ?
Ambre : Désolé !
Daniel : Non ne vous excusez pas, c’était pas le but… Je suis désolé, je suis maladroit !
Ambre : Non je l’avais pas prit mal…
Ils eurent un rire amusé.
Daniel : Si Vala nous voyait, elle nous traiterait de pathétique anti-social !
Ambre : Pourquoi ça ?
Daniel : parce qu’on lit des livres je crois…
Ambre : Et c’est mal ?
Daniel : Pour elle oui ! C’est gâcher un temps précieux…
Ambre : Vous tenez beaucoup à elle, on dirait !
Daniel : Oui… Comme à une amie ! Une simple amie.
Ambre : Je comprends. C’est comme moi avec Eden !
Daniel : Qui est Eden ?
Ambre : C’est un mage ! Il vit avec nous sur Atlantis. Il est le plus vieux d’entre nous, et il a une culture incroyable ! Il a vu beaucoup de choses… Beaucoup de guerre ! Je l’admire vraiment.
Daniel : J’espère avoir un jour l’honneur de le rencontrer !
Ambre : Lui aussi serait très honoré !

La fée eût un frisson. Daniel posa sa tasse de thé et retira sa veste qu’il lui posa sur les épaules.

Daniel : Je ne voudrais pas que vous attrapiez froid.
Ambre : C’est vous qui aller attraper quelque chose maintenant !
Daniel : Non, je ne suis pas frileux.
Ambre : Merci.
La jeune femme referma un peu plus la veste sur elle. Daniel posa ses mains sur le col et la remonta un peu pour bien l’envelopper. Il avait fait ça avec beaucoup de tendresse, si bien qu’Ambre se sentit frissonner pour d’autres raisons. Face l’un à l’autre ils se regardèrent de longue seconde sans bouger.
La fée due cependant repousser quelques mèches de ses cheveux bruns qui venait avec le vent lui chatouiller le visage. Brusquement prise presque par surprise, elle vit les yeux de Daniel plus près qu’elle n’aurait jamais crût l’espérer ! Ils sentaient leurs souffles respectifs se mêler, mais ils ne s’embrassèrent pas tout de suite. C’est comme s’ils attendaient une permission commune, un signe pour enfin franchir le cap. Celui-ci vint lorsque Ambre ferma doucement les yeux… Elle sentit alors, avec une douceur infinie deux lèvres chaudes venir caresser les siennes…

Ils se rapprochèrent l’un de l’autre, approfondissant leur étreinte et la faisant s’éterniser. Ils n’avaient aucune intension de se séparer, même à bout de souffles ils étaient trop bien.

Thasya : Hum hum !
Ambre et Daniel se séparèrent prit en flagrant délit.
Thasya : Désolé de vous déranger… Mais, y a ce heu truc qui a sonné plusieurs fois !
Elle tendit son téléphone portable à Daniel qui tout rouge s’empressa de le saisir.
Daniel : Ah merci. C’est sûrement le SG-C, je vais les rappeler… Je… je reviens ! Dit-il à Ambre aussi gêné que lui.
Ambre : Bien sûr…
L’archéologue s’éloigna son téléphone sur l’oreille tandis que Thasya ricanait doucement en regardant son amie.
Thasya : Bien joué ma fille !
Ambre : Sans commentaire.
Thasya : L’immense sourire sur ton visage veut tout dire je crois.
Ambre : Ca oui…

Plus loin.

Daniel : Allô Sam, c’est Daniel, vous êtes où ?
Sam : Nous sommes sur la route, on sera là bientôt!
Daniel : Très bien.
Sam : Tout se passe bien ?
Daniel : Très bien oui. Aucun problème.
Sam : Bien…Alors à tout de suite.
Daniel : A tout de suite.

Planète de glace.

John, Teyla et Ronon étaient debout autour d’une table. Ils étudiaient le plan des lieux que les scientifiques disparut avaient laissés. Il était pour le moins simple, situant différent point dessus, comme la porte, le campement et le chantier de recherche. Ce n’était pas avec ça qu’ils pourraient établir une zone de recherche mais c’était un bon début.

John : On va commencer à fouiller dans un rayon d’un kilomètre autour du campement. Ils sont peut être encore moins loin que ça, ou plus mais c’est une bonne base. Je vais aller à la porte prévenir Elizabeth pour avoir du renfort !
Ronon : Teyla et moi on commence à chercher dans cette zone ! Lança Ronon en désignant un point sur la carte.
John : Pourquoi là ?
Ronon : Parce que Teyla et moi venions de ce côté, et vous d’un quart dans cette direction. Nous les aurions sûrement croisés.
Teyla : Excellente déduction Ronon.
John : Bon alors on fait comme ça. On établie le contact toutes les demi-heure ! Et surtout soyez prudent !
Teyla : Bien colonel !

Ils se séparèrent John prenant la direction de la porte des étoiles.

Atlantis.

Eldarwen se mordit la lèvre. Elle sembla réfléchir longuement calculant son mouvement pour ne pas rater son coup. Elle souffla un coup, se dandina un peu passant d’un pied à l’autre pour appui. Elle se redressa un peu, vérifiant son mouvement de hanche pour ne pas avoir de mauvaise surprise.

Lorne : Quand j’ai dis que c’était un jeu de réflexion, j’ai oublié de préciser que l’action c’est bien aussi !
Eldarwen : Ca vient, ça vient !
La fée tendit le bras et frappa aussi fort qu’elle put dans la petite balle posée sur le tee. Malheureusement pour elle, son coup était au moins à dix centimètres de la balle et baissant les yeux, elle vit qu’elle n’avait pas bougé.
Lorne : Tu y étais presque cette fois !
Eldarwen : Mouais, tu parles. Je suis pas douée pour le golf c’est définitif !
Lorne : Mais si, je suis sûr que tu es très douée, il te suffit d’apprendre. Attend je vais te montrer.
Le militaire s’approcha de la jeune femme et se plaça derrière elle, la serrant de très près. Il glissa ses mains sur celle d’Eldarwen. Un sourire orna le visage de la fée.
Lorne : Voilà tu te mets bien dans l’axe, le bassin souple, les genoux légèrement pliés. Il faut que tu tiennes ton club de golf très fermement.
Eldarwen : Je retire ce que j’ai dis, j’adore le golf… Sourit-elle avec pleins de sous-entendus.
Lorne : Essaie de te concentrer un peu…
Eldarwen : Ah mais je suis très concentré ! Je t’assure…
Lorne : Bon alors… Tu lèves le club bien haut. Tu visualises la balle puis ta cible et… Tu me regarde là…
Eldarwen : Désolé… Oui ma balle l’objectif et…
Lorne : Tu frappes !
Il abaissa le club lui donnant un peu plus de force qu’elle en avait. Cette fois la balle s’envola droit devant et disparus à quelques mètres dans l’océan.
Eldarwen : J’y suis arrivé ! On recommence ?
Lorne : Si tu veux.
Il replaça une balle sur le tee et reprit sa position.
Eldarwen qui en faites n’avait aucun intérêt pour le golf en avait surtout pour les bras de Stephen. De la même façon il lui répéta les instructions mais elle ne l’écouta que d’une seule oreille. Elle était bien trop occupé à le dévisager lui et ses beaux yeux verts !
Lorne : Pourquoi j’ai l’impression que tu ne m’écoutes que d’une oreille ?
Eldarwen : Non, non ça m’intéresse beaucoup.
Lorne : Alors, qu’est-ce que je disais ?
Eldarwen s’en tira par une pirouette. Elle lui fit son plus beau sourire, celui qu’elle savait irrésistible. Son professeur particulier n’eût d’autre choix que de lui rendre.
Lorne : Ok, tu as gagné. On peut, peut être laissé tombé le golf pour le moment.
Eldarwen : Et tu proposes quoi en échange ?
Lorne : Et bien…
Bates : Major Lorne ?
La fée foudroya le soldat du regard. En plus de lui gâcher la vie, il venait troubler ses instants rares avec Stephen.
Lorne : Bates ! Que se passe-t-il ?
Bates : Le Dr Weir veut que votre équipe et la mienne partions immédiatement pour prêter main forte au colonel Sheppard.
Lorne : Ils ont un problème ?
Bates : Le dr Mckay et … La fée ont disparus !
Eldarwen : Alassë ? ! Oh non…
Lorne : Très bien j’arrive tout de suite… !
Bates ne bougea pas.
Lorne : je vous rejoins ! Rompez sergent !

Le militaire disparut tandis qu’Eldarwen restait sous le choc de la nouvelle.

Lorne : Je dois y aller, je suis désolé.
Eldarwen : Oui, oui bien sûr.
Lorne : T’en fait pas, je suis sûr qu’Alassë va bien.
Il déposa un baiser sur sa joue et tourna les talons. La jeune fée se reprenant le retint par le bras.
Eldarwen : Soit prudent je t’en prie ! Je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose d’accord ?
Lorne : T’inquiète pas, j’ai encore des cours à te donner !
La jeune fée sourit légèrement, mais était tout de même inquiète. Stephen prit le visage d’Eldarwen entre ses mains, caressant sa joue de son pouce.
Lorne : Je te promets d’être prudent, et de te ramener ton amie.
Eldarwen : Je te crois.
Elle monta sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur ses lèvres.
Lorne : Chez moi ça porte-bonheur.
Eldarwen : Chez moi ça veut dire, voilà ce que tu vas rater si tu reviens pas !

Cela faisait au moins deux heures maintenant qu’ils étaient dans cette crevasse. Alassë n’avait pas reprit connaissance et Rodney ne l’avait pas lâché un seul moment. Le scientifique mourait littéralement de froid. Il tremblait et ses lèvres étaient devenues violettes. Son corps commençait à s’engourdir, il frôlait maintenant presque l’hypothermie. Il continuait pourtant à parler, cela lui permettait d’oublier la douleur et l’angoisse.

Rodney : Voilà pourquoi je ne suis pas devenu pianiste ! Tu connais presque toute mon enfance maintenant… Passons à l’adolescence… Sale période, la pire de ma vie je pense. Tout à commencé quand Jimmy Walker à…
Alassë : Hum… Rodney.
Rodney : Quoi ? Alassë, Alassë tu m’entends ?
Alassë : Oui… Mais qui êtes-vous ?
Rodney : Oh non, tu es amnésique !
Alassë : Non je plaisantais ! Tu es l’emmerdeur a qui j’ai dis je t’aime, avant qu’il ne me précipite dans une crevasse.
Rodney : Heu… Non mais je suis pas un emmerdeur je te signale que…
Alassë fut prise d’une quinte de toux. Le scientifique passa une main sous sa nuque la soutenant du mieux qu’il put.
Rodney : Doucement, respire profondément…
Alassë : J’ai mal…
Rodney : Où ça ?
Alassë : Demande-moi plutôt où je n’ai pas mal !
Rodney : Les secours sont en route !
Alassë : C’est vrai ?
Rodney : Je l’espère en tout cas.
Alassë : Tu es d’un grand réconfort vraiment.
Rodney : Et toi plus aimable dans les vapes.
Alassë : Tu veux pas m’embrasser ?
Rodney : J’en rêvais justement…

Le scientifique se pencha sur la fée et déposa ses lèvres sur celle d’Alassë. Le souci étant qu’elles étaient tellement gelés, qu’il ne sentait presque rien. Malgré tout ce contact était rassurant.

Alassë : Tu es gelé !
Rodney : Je sais, je t’ai donné mon manteau pour que tu n’ais pas froid.
Alassë : Tu as fais ça ?
Elle constata en effet le manteau posé sur elle.
Rodney : Ca te surprends tant que ça ?
Alassë : Tu vas mourir de froid…
Rodney : Je prends le risque !
Alassë : Rodney prend moi dans tes bras s’il te plaît.
Rodney : Pourquoi, tu te sens pas bien ?
Alassë : Je vais pas mourir, seulement te réchauffer…
Rodney : Mais tu n’as pas dit tout à l’heure que tu risquais de nous griller ?
Alassë : Tu veux bien prendre le risque de mourir gelé mais pas que je te réchauffe ?
Rodney : Je me renseigne sur les statistiques c’est tout !
Alassë : Rodney !

Le scientifique se résigna à prendre la jeune femme dans ses bas. Il passa ses mains sous les épaules de la fée et la soulevant il la ramena contre lui. Celle-ci poussa quelques gémissements de douleurs quand il la bougea mais finalement elle était encore mieux installée que par terre. Elle cala sa tête dans le creux de son épaule, et prit ses mains entre les siennes.

Rodney : Calcule bien ton coup hein !
Alassë : Fais-moi confiance.
Rodney : Je te fais confiance… Après tout tu m’as sauvé la vie.
Alassë : Toi aussi, nous sommes quittes !
Rodney : On peut dire ça.
Alassë : Tu sens quelque chose ?
Rodney : Oui mais cette chaleur vient pas de toi… Je dirais plutôt à cause de toi.
Alassë : Je suis flattée mais ça te réchauffera pas !
Rodney : Tu n’as pas tort. Vas y je suis prêt !
Alassë : Moi pas, j’ai un peu de mal…
Rodney : Ta cassé ton pouvoir en tombant ou bien ?
Alassë : C’est moi qui suis cassé au cas où tu n’aurais pas remarqué !
Rodney : Fais de ton mieux.
Alassë ferma les yeux et prit une profonde inspiration. Elle tenta de se concentrer, essayant d’ignorer la douleur pour ne pas laisser son pouvoir exploser et faire de son potentiel petit ami, une brochette !
Elle sentit la chaleur remonter dans son corps et se transmettre par le contact de leurs mains à Rodney.
Rodney : Oh mon dieu… Continue c’est bon !
Alassë : Et encore t’as rien vu de mes nombreux talents cachés.
Rodney eût un rire amusé.
Rodney : Je sens des parcelles de mon corps que je n’imaginais même pas exister brusquement.
Alassë : C’est que ça marche ! Je vais essayer de maintenir nos corps à cette chaleur.
Rodney : Je t’adopte définitivement comme radiateur personnel !
Alassë : Qu’est-ce que ça veut dire ça ?

Rodney se pencha vers son visage avec un léger sourire et l’embrassa passionnément.

Terre.

Vala : Alors vous êtes sûre il n’y a aucun moyen… Vous avez sûrement un bouquin là-dessus ? Daniel ?
Daniel : Non Vala !
Ambre : On naît comme ça ! Ca s’improvise pas.
Thasya : Croyez-moi, ne pas avoir de pouvoir ça présente des avantages ! Comme par exemple on ne vous accuse pas de quelque chose que vous n’avez pas fait !
Cameron : Hum… Oui je voulais m’excuser à propos de ça…
Thasya : C’est oublié ! Excuses acceptées !
Sam : Les scientifiques n’ont toujours rien trouvé ! Je vais les rejoindre au petit jour pour essayer de les aider.
Teal’c : Vous pensez trouver une solution ?
Sam : Honnêtement j’en doute. La situation est vraiment désespéré.
Ambre : Rien n’est désespéré. Il ne faut pas perdre espoir.
Daniel : Ambre à raison on va finir par trouver.
Sam : Je l’espère !
Cameron : Bon, et si on allait faire un tour pour nous changer les idées ?
Thasya : Un tour où ?
Cameron eût un grand sourire amusé…

Daniel : Je persiste à penser que nous sommes fous !
Cameron : Mais non c’est marrant ! Vous trouvez pas ça marrant ?
Vala : Il fait froid.
Thasya : Oui et moi j’ai mal aux bras !
Teal’c : On échange si vous voulez Thasya Nilamira-Simélia-Aviva.
Thasya : Je veux bien oui !
La fée se leva ainsi que Teal’c. Ils vacillèrent tous les deux, essayant de ne pas perdre l’équilibre.
Vala : Attention vous allez nous faire tomber à l’eau !
Daniel : Quelle idée de faire de la barque en pleine nuit ? !
Cameron : Je ne vous ai pas forcé à venir ! N’est-ce pas Sam ? Sam… ?
Ambre : Je crois bien qu’elle s’est endormie !
Teal’c prit la place de Thasya qui put ainsi se reposer les bras. L’idée de Cameron bien que saugrenue avait amusé tous le monde, c’était surtout pour ça qu’ils étaient montés dans le petit bateau en bois.
Daniel : Bon et si on faisait demi-tour ?
Thasya : Si vous savez où se trouve la cabane c’est pas une mauvaise idée !
Teal’c : En effet, il fait sombre.
Cameron : Mais c’est pas un problème ça ! J’ai vu qu’il y avait une lampe torche là-dessous !

Le militaire se leva brusquement et se retourna fouillant dans le petit compartiment sous son banc.

Daniel : Faites attention vous allez tomber !
Cameron : Mais non j’ai le sens de l’équilibre !
Daniel : Je vous aurais prévenu !
Tandis que Cameron fouillait toujours sous le compartiment les autres continuaient de ramer sans grand enthousiasme.
Brusquement la barque sembla heurter violemment un obstacle. Cameron alors déjà pas très stable perdit totalement l’équilibre ! Les autres eurent à peine le temps de le voir tomber à l’eau qu’ils entendirent un « plouf » significatif !
Tous surpris, ils se penchèrent instinctivement du même côté pour voir Cameron. Malheureusement leur geste instinctif les précipita à leur tour dans l’eau car le bateau n’était plus du tout équilibré. Celui-ci se retourna et tout le petit monde se retrouva à nager dans une eau à dix degrés.

Daniel : Je vous l’avais dit, on est fou !
Sam : Mais qu’est-ce qui c’est passé ?
Vala : Demandez à monsieur bonnes idées !
Cameron : Hé ! Vous vous êtes fait tomber tout seul ! Protesta-t-il.
Thasya : Je déteste être mouillé ! Surtout quand il fait aussi froid !
Daniel : Personne ne manque à l’appelle ? Teal’c ! ?
Teal’c : Je suis là Daniel Jackson !
Thasya : Ambre est pas là !
Daniel : Mon dieu, elle sait nager ?
Thasya : Comme un poisson ! L’eau c’est son élément !
Daniel : Vous êtes sûre ?
Thasya : C’est comme si vous pouviez vous noyer dans vos bouquins !
Daniel : D’accord… On va essayer de retourner le bateau, Teal’c, Cameron ?
Les trois hommes nagèrent jusqu’au bateau et s’organisèrent pour le retourner. Malheureusement pour eux celui-ci était trop lourd pour être retourné de cette façon.
Ambre : Et si vous me laissiez faire ?
Cameron : Sans vouloir vous vexer je doute que vous puissiez retourner ce canot toute seule !

Ambre sourit et posa ses mains sur l’eau. Une immense vague se forma alors et vint s’abattre avec force sur le bateau qui se retourna dans l’élan.

Vala : Pff c’est vraiment pas juste !
Cameron : Merci !
Ambre : Mais de rien.
Ils nagèrent tous en direction du bateau pour s’extirper de cette eau froide. Ambre se lança en dernière tout comme Daniel qui voyait là l’occasion de pouvoir lui parler en tête-à-tête.
Daniel : Ambre, on pourrait discuter un moment ?
Ambre : Bien sûr ! Est-ce que c’est à propos de ce qu’il s’est passé tout à l’heure ?
Daniel : Oui. Je voulais m’excuser si je vous ai brusquée.
Ambre : Pas du tout.
Daniel : Tant mieux parce que… Même si c’est précipité, je ne regrette rien et mes sentiments sont sincères.
La fée sourit.
Ambre : Les miens aussi !
Daniel souriant à son tour : C’est vrai ?
Elle acquiesça tandis qu’il nageait vers elle. Ambre posa ses bras autour de son cou, collant son corps au sien. Ils nageaient tous les deux doucement pour ne pas couler.
Cameron : Daniel, Ambre vous venez ? !
Ambre : Pas cette fois… J’ose ? Demanda-t-elle.
Daniel : Tu pourras nous ramener ?
Ambre acquiesça avec un sourire.
Daniel : Alors vas-y !

Ambre fit un geste de la main et une nouvelle vague se forma. Celle-ci plus calme vint glisser sur la coque du bateau qui fut entraîné droit vers le rivage, du côté du ponton.

Vala : Mais qu’est-ce qui se passe ?
Thasya : Je crois qu’Ambre et Daniel ont envie d’être un peu seul.
Cameron : Comment ça ?
Sam : Comme tout seul ! Ne vous en faites pas pour eux ! Sourit Sam.

Ambre : Enfin seul.
Daniel : Oui… Où en étions-nous ?
Ambre : Quelque part par là…
La fée fit cette fois le premier pas et s’empara des lèvres de son archéologue préféré. Daniel ne se gêna pas pour répondre à son baiser des plus passionnées. Ils restèrent ainsi quelques minutes dans les bras l’un de l’autre, s’embrassant comme s’ils n’allaient plus jamais se revoir. Ils voulaient profiter de cet instant où ils étaient seuls et où personne ne viendrait les déranger. Seul ombre au tableau… Ils étaient dans l’eau ! Une eau sombre et froide.

Ambre : Daniel ?
Daniel : Oui ?
Ambre : Si on se mettait au sec ?
Daniel : Bonne idée ! Alors comment on fait ?
Ambre : Laisse-toi porter par l’eau…

Planète de glace.

Rodney : Quand on rentrera sur Atlantis, je te propose un bon bain chaud à deux… Qu’est-ce que tu en dis ?
La réponse se fit attendre.
Rodney : Alassë ? Reste avec moi, t’endors pas ! Lui ordonna-t-il en la secouant légèrement.
Alassë : Hum… Je dors pas. Tu t’es pas dit que ta proposition crapuleuse pouvait ne pas m’intéresser ?
Rodney : Non.
Alassë : Bon d’accord, j’ai très envie de dormir, alors si je dis oui tu me fiche la paix ?
Rodney : Tu as une grave blessure à la tête ! Si tu t’endors tu pourrais très bien ne jamais te réveiller !
Alassë : Si jamais il arrive quelque chose à un de mes amis, ne vient jamais me réconforter c’est clair ?
Rodney : Désolé mais c’est vrai… Alors ne dors pas !
Alassë : Comment faire ?
Rodney : Parle-moi de ce que tu aimes chez moi ?
Alassë : Je risque de m’endormir c’est clair. Parce que la liste est pas bien longue !
Rodney : Pense à mon corps d’athlète !
Alassë émit un long bâillement. Rodney émit un petit son de mécontentement ce qui tira un sourire à la jeune femme.
Alassë : j’adore la façon dont tu ronchonnes.
Rodney avec un petit soupir : C’est déjà ça…
Voix : Hé il y a quelqu’un là-dedans ? !

Terre.

Ambre : Chut, Daniel, on va réveiller les autres…
Daniel : Je crois que c’est déjà le cas non.
La fée referma la porte de la chambre aussi discrètement que possible tandis que Daniel évitait de marcher sur ce qui semblait être Cameron.
Cameron : Hm… !
Daniel : Tu vois ! ?
Ambre : Bon alors attrape une couverture, je sais où on va aller dormir !
Daniel attrapa une couverture sur une des étagères et fit le chemin inverse. L’archéologue suivit la jeune femme amusée. Celle-ci traversa la pièce principale et sortit dehors. Daniel comprit en voyant la balancelle devant eux son intention.
Daniel : Il ne fait pas un peu froid ?
Ambre : je te tiendrais chaud ne t’inquiète pas !
Daniel : Hum dans ce cas je ne dis pas non.
Il prit place sur le petit banc en bois mobile puis Ambre se cala contre lui. Quand ils furent bien, il plaça sur eux la couverture.
Daniel : Tu es bien ?
Ambre : Très bien et toi ?
Daniel : Oui.
Il déposa un baiser dans ses cheveux d’ébène. La balancelle bougeait doucement d’avant en arrière les berçants.
Ambre : Daniel, tu sais, ça fait longtemps que je n’ai pas vécu quelque chose d’aussi fort avec quelqu’un. Mais j’ai peur que ce soit aller trop vite… Pas toi ?
Daniel : Je ne sais pas. J’ai l’impression de t’avoir toujours connue. Dès l’instant où je t’ai vu en faites tu m’as semblé familière.
Ambre : Pourtant tu ne me connais pas beaucoup.
Daniel : Et bien je sais que tu t’appelles Ambre Lip… schultz…
Ambre : Là déjà tu vois, c’est inexact.
Daniel : Tu as un nom de famille compliqué à dire aussi.
Ambre : Non pour mon prénom. Ce n’est pas mon vrai prénom !
Daniel : Ah non ?
Ambre : Tu ne ris pas hein ?
Daniel : C’est juré !
Ambre : Guenièvre. C’est Guenièvre mon vrai prénom !
Daniel eût un léger rire amusé !
Ambre : Tu avais promis !
Daniel : Excuse-moi, c’est juste que je suis surpris !
Ambre : Pourquoi ?
Daniel : C’est un nom très célèbre chez moi. Guenièvre était la femme d’Arthur…
Ambre : Arthur le mage ?
Daniel : Tu le connais ?
Ambre : Je l’ai vu, une fois enfant !
Daniel : Quoi, en vrai ?
Ambre : Oui. Mais il était déjà mort !
Daniel : Hé bien… Je crois que j’ai pas mal de questions à te poser.
Ambre : Si tu veux, mais avant dis-moi un de tes secrets !
Daniel : De quel genre ?
Ambre : Comme tu veux !
Daniel : Bon très bien… J’ai déjà été marié.
Ambre resta muette quelques secondes, elle ne s’attendait pas à ça.
Ambre : Oh ? Et… Où est-elle ?
Daniel : Morte. Tué par… C’est une longue histoire.
Ambre : Je suis désolé Daniel.
Daniel : C’est du passé.
Ambre : Ok… Alors tu voulais me demander quoi sur Arthur ?

Planète de glace.

Rodney : Oui, oui il y a quelqu’un !
Lorne : Ici le major Lorne. Ainsi que le colonel Sheppard.
Rodney : Merci mon dieu. C’est pas trop tôt, vous étiez où ? !
John : Oh je vois que vous êtes en forme, vous râlez encore !
Rodney : Très amusant ! On meurt de froid, sortez-nous de là !
John : On s’organise pour, ne vous en faites pas !
Lorne : Vous êtes blessé ?
Rodney : Moi non, mais Alassë oui ! Elle a une grosse blessure à la tête et sa jambe est cassé !
Alassë : Oui et mes nerfs vont lâcher aussi !
John : Désolé d’avoir été si long, je sais que c’est difficile… De le supporter !
Alassë : A qui le dîtes-vous !
Rodney : Quand vous en aurez assez de dire du mal de moi, n’hésitez pas à nous envoyer une corde !
John : On a mieux que ça, on vous envoie une nacelle !
Rodney : Génial !
John : Oh c’est pas pour vous, c’est pour Alassë !
Rodney : Je grimperais après !
John : Oh oui, je prépare la corde ! Vous préférez que je l’enduise de savon ou d’huile ?
Rodney : Vous ne voulez pas me l’apporter vous-même, que je vous étrangle avec ? !
John : Ce serait avec plaisir, mais j’ai oublié mon P-90.
Lorne : Je fais descendre la nacelle, veillez à bien attacher Alassë !
Rodney : Oui ne vous en faites pas, le froid ne m’a pas encore gelé le cerveau.
Alassë : Tu es sûr ?
Rodney : Ne cherches pas un homme sur le point de te sauver la vie !
Alassë : Rodney, tu es mon héros !

Le scientifique récupéra la nacelle une fois qu’elle fut à sa portée. Il s’occupa de la préparer pour y installer confortablement la fée. Une fois prêt, il souleva la jeune femme non sans difficulté à cause de ses blessures et l’y allongea. Il l’emmitoufla avec son manteau puis attacha les sangles pour qu’elle ne puisse pas bouger d’un pouce.

Alassë : Tu n’as pas essayé de couper la corde j’espère.
Rodney : Malgré la tentation, non.
Alassë : Alors on se retrouve là-haut.
Rodney : J’y compte bien.
Il se pencha vers elle et déposa un long et fougueux baiser sur les lèvres de la fée.
Rodney : A tout de suite.
John : Vous êtes prêts en bas ?
Rodney : Oui allez-y !

Lorne s’approcha de la remontée mécanique fixée dans la glace. Activé par un moteur la corde s’enroula pour remonter la nacelle.
Doucement mais sûrement celle-ci remontait accompagné par le bruit imposant du moteur.

John : Vous avez vu ce que j’ai vu ?
Lorne : Vous parlez du fait qu’ils se sont embrassés ?
John : Oui !
Lorne : J’ai vu !
John : Et ?
Lorne : Rien ça ne nous regarde pas…
John : Oui mais quand même, ça ne vous surprend pas ?
Lorne : Honnêtement, pas vraiment.
John : Ah oui ?
Lorne : Elles sont plutôt … Charmantes, vous ne…

Stephen ne termina pas sa phrase car ils entendirent derrière eux un bruit inquiétant. Se retournant ils virent s’échapper de la remontée mécanique de la fumée. Le moteur sûrement un peu fatigué depuis le temps qu’il était sur Atlantis venait de lâcher.

N’ayant à peine le temps de réaliser les deux militaires sautèrent sur les cordes qui tenaient la nacelle. Celle-ci complètement lâché par le système automatique était déjà en train de se dérouler. Heureusement ils purent les saisir avant que la nacelle contenant Alassë ne s’écrase de nouveau dans la fissure.

Rodney : Mais qu’est-ce que vous fichez là-haut ! Hurla-t-il.
John et Stephen serraient les dents. Les bras tendus à l’extrême les mains abrasées par les cordes ils tentaient de ne pas lâcher.

John : On aurait peut être pas du envoyer les autres à la porte !
Lorne : Non peut être pas…
John : Qu’est-ce qu’on fait ? !
Lorne : Je vois qu’une seule chose…
John et Lorne : AU SECOURS !

Rodney : Quoi ? Pourquoi ils appellent au secours ?
Alassë : Qu’est-ce qui se passe ?
Rodney : heu rien, c’est rien.
Alassë : Alors pourquoi ils crient au secours ?
Rodney : c’est Sûrement rien !
John : Tenez bon en bas, on a juste un petit soucis !
Lorne à John : Je suis désolé de dire ça, mais je tiendrais pas encore longtemps !
John : Si vous voulez tout savoir moi non plus.
Ronon : Besoin d’un coup de main ?
Les deux militaires tournèrent la tête et aperçurent Teyla et Ronon qui venaient d’arriver et posaient leurs affaires pour leur prêter main forte.
John : Vous ne deviez pas être à la porte ?
Teyla : On s’est dit qu’on serait plus utile ici.
Stephen : Et on vous en remercie !
Les deux Pégasiens attrapèrent les deux cordes, soulageant un peu les deux militaires. A quatre ils auraient assez de force pour remonter la fée qui pourtant n’était pas bien lourde toute seule.

Tirant sur la corde, les pieds profondément enfoncées dans la neige, ils y mirent toute leur énergie, pour la remonter. Quand enfin, elle fut au bord, ils n’eurent plus qu’à la hisser sur la neige à la surface.

John : Ca va Alassë ?
Alassë : Je me suis sentie mieux.
Teyla : Major Lorne ça va ?
Lorne : J’ai mal à l’épaule, mais oui ça peut aller.
John : Bon ne perdons pas de temps, filons avant qu’il nous arrive malheur !
Ronon : Et le Dr Mckay !
John : Qu’est-ce que je disais on aurait dû y aller… Vous croyez qu’il est réellement nécessaire de le remonter ?
Teyla : Oui !
L’Athosienne défit l’une des cordes qu’elle envoya dans le trou.
Rodney : A enfin j’ai crûs que vous m’aviez oubliez !
John : On a bien essayé mais…
Teyla : Attachez-vous avec ça !
Rodney : Très bien !

Sur terre.

Tous étaient réunies autour de la table de petit déjeuner. De nouveau mais cette fois aidées par Cameron, Thasya avait préparé un succulent petit déjeuner.

Thasya : Vos pancakes ressemblent fort à nos crêpes !
Cameron : Je suis sûr que c’est un de nos nombreux points communs !
Thasya eût un rire amusé.
Daniel : Au faites, Sam est déjà partie ?
Vala : Oui ce matin à l’aube… ! J’espère que vous êtes payés pour les heures supplémentaires ?
Daniel : Non pas quand la terre est en danger !
Vala : Oh ! Dommage…
Cameron : Vous avez dormit dehors tous les deux ? !
Ambre avala difficilement son bout de crêpe et regarda Daniel un peu gêné.
Daniel : Heu… Oui, sur la balancelle. D’ailleurs elle est très…
Ambre : Confortable !
Thasya : Hé vous savez c’est marrant on a un proverbe chez nous pour les gens qui finissent les phrases l’un de l’autre !
Daniel : C’est ce que j’ai crûs comprendre, mais je ne l’ai pas encore entendu !
Thasya : En faites c’est….
La sonnerie d’un portable raisonna puis un deuxième et un troisième.
Daniel : Excusez-moi !
Cameron : Moi aussi…
Vala : Ah j’avais oublié que j’avais piqué le téléphone de Sam !

Les deux fées se regardèrent tandis que les deux terriens et leur co-équipière d’une autre planète finissaient leurs conversations. Cela prit plusieurs minutes ou les visages prirent bien des expressions. En tout cas cela ne présageait rien de bon !

Thasya : Je le sens pas… Il s’est passé quelque chose.
Ambre : La porte est peut être enterré.
Thasya : Mon dieu j’espère pas, je veux rentrer moi !
Ambre : …
Thasya : C’est là que tu dis-moi aussi ! ? Ambre ?
Ambre : Je…
Daniel : Très bien, on arrive.
Il raccrocha son téléphone.
Daniel : On a un problème, on doit rentrer immédiatement.
Cameron : Vous avez eu le même coup de fil que moi j’ai l’impression ! Il faut y aller…
Vala : Alors tu dis que Landry aurait eu une aventure avec la mère du Dr Lam et qu’en faites elle est sa fille ? !
Tous la fusillèrent du regard.
Vala : Heu… Ecoute on se rappelle hein… La pirate de l’espace raccrocha. Ben quoi ?
Daniel : On rassemble nos affaires, on part tout de suite.
Vala : Mais on vient à peine d’arriver !
Cameron : Cheyenne Mountain est sur le point de s’écrouler. Ca urge !

Atlantis.

Lilies : Je peux faire un cœur ?
Alassë : Non !
Lilies : Pourquoi pas ?
Alassë : Parce que c’est puéril, j’aime pas les coeurs !
Lilies : Tu as dit que je pouvais faire ce que je voulais !
Alassë : Oui tout sauf un cœur, tu as omis cette partie de ma phrase on dirait !
Elowyn : Aller laisse là faire son cœur qu’on en finisse !
Alassë : Moi vivante jamais !
Chalia : C’est juste un cœur !
Alassë : C’est pas toi qui va l’avoir sur ton plâtre pendant six semaines !
Lilies : Bon ok, je vais faire une fleur…
Carson : Ca va mesdemoiselles ! ?
Alassë : Je peux sortir ?
Carson : Non, je dois encore vous garder en observation. On verra demain matin.
Lilies : Le docteur à parler ! Alors arrête de bouder… Voilà une jolie fleur, elle te plais ?
Alassë : Si je pouvais voir sous mon pied, je dirais bien oui mais…
Lilies : Ah mince ! Ben je vais en faire une autre dessus alors!
Alassë fit de gros yeux à Carson qui comprit que la fée allait faire une crise de nerf, si on enlevait pas ce feutre des mains de Lilies.
Carson : Lilies ma chérie, tu veux bien venir manger une glace avec moi ?
Lilies avec un sourire : Si tu me prends par les sentiments…

Le médecin attrapa la fée par la main et s’éloigna avec elle, adressant un clin d’œil à la jolie fée rousse.

Elowyn : Il l’a appelé ma chérie ?
Chalia : Oui oui, et il lui a prit la main !
Alassë : Une de plus de casée !
Elowyn : Pourquoi une de plus ?
Alassë : Eldarwen, Lilies, et…Moi.
Chalia : Toi, mais avec qui ?
Rodney : Alors ma peste boiteuse, tout va comme tu veux ?
Alassë : Bien, je cherchais milles et une façon de te dire combien je détestais t’adorer !
Rodney : Tu es vraiment trop romantique !
Chalia regarda Elowyn avec de gros yeux.
Elowyn : Bon ben on va peut être vous laisser…
Chalia : Oui on a beaucoup à faire, à plus tard.
Rodney : A plus tard !
Les deux fées sortirent laissant seul le nouveau couple.
Rodney : Carson m’a dit que j’étais en parfaite santé !
Alassë : Ca peut vite changer si tu veux !
Rodney : Tu es allongé dans un lit, la jambe plâtrée et tu trouves encore le moyen de me menacer ?
Alassë : Handicapé peut être mais je peux encore te faire griller comme une saucisse !
Rodney : Si je t’apporte ton dîner sur un joli plateau avec des bougies tu promets de me laisser vivre assez longtemps pour pouvoir t’embrasser ?
Alassë : Si tu ne m’embrasses pas maintenant, tu n’auras pas le temps d’aller le chercher ce dîner !
Rodney : A vos ordres madame !
Le scientifique s’assit sur le bord du lit, et prenant son visage entre ses mains, il l’embrassa tendrement.

Chambre du major Lorne.

Stephen debout devant son miroir venait de déposer sur ses doigts, un peu de crème que Carson lui avait donné pour sa blessure à l’épaule. Allongeant le bras il essayait de l’étaler sur la zone douloureuse mais malheureusement elle était un peu hors de sa portée.
Préférant renoncer que de se faire encore plus mal, il se lava les mains et attrapa le tube de crème avant de sortir de la salle d’eau.

Il jeta le petit tube sur le lit, et se dirigea vers la penderie qu’il ouvrit. Il fouilla parmi ses vêtements pour trouver une chemise qui lui plaisait. Il n’eût pas le temps de faire son choix qu’il entendit la sonnerie de la porte d’entré.

Le militaire poussa un petit soupir d’aise et se dirigea vers la porte. Il passa sa main devant le capteur et celle-ci s’ouvrit. Il s’arrêta surpris d’apercevoir la fée si chère à son cœur devant lui. Lui qui s’apprêtait justement après s’être habillé à aller la voir.

Lorne : Eldarwen ?
Eldarwen : Salut ! Je sais que je passe à l’improviste mais… Elle se jeta à son cou. Tu vas bien tu n’es pas blessé ?
Lorne : Non, non je vais bien mis à part une petite douleur musculaire où tu t’appuies justement.
Eldarwen : Oh pardon.
Lorne : Ca fait rien, entre aller…
La fée entra visiblement soulagé et Stephen referma la porte.
Eldarwen : J’espère que je ne tombe pas mal ? Demanda-t-elle en voyant qu’il était à peine habillé.
Lorne : Non pas du tout. Tu ne tombe jamais mal.
Eldarwen : C’est gentil. Tu sais quand j’ai appris pour cet incident, j’ai vraiment eu la trouille.
Lorne : Moi aussi j’ai eu la trouille. Mais tout va bien…
La fée s’assit sur le lit et remarqua le tube de crème.
Eldarwen : C’est pour quoi ça ?
Lorne : Le Dr Beckett m’a donné ça pour mon épaule, mais seul tu sais ce n’est pas évident.
Eldarwen avec un sourire : C’est là qu’on se dit qu’avoir une amie très prévenante peu être utile ! Vient… Dit-elle en tapotant sur le lit.

Stephen s’exécuta et vint s’asseoir sagement sur le lit. Eldarwen passa derrière lui et déboucha le tube de crème. Elle déposa un peu de la substance sur ses mains et les frotta pour l’étaler. Elle déposa ensuite ses mains sur la peau dorée du major et massa doucement son épaule pour faire pénétrer la crème.

Lorne : Tu as des doigts de fées !
Eldarwen : Je sais, je suis née comme ça !
Lorne : Non je voulais dire que tu étais très douée de tes mains ! Heu… C’est peut être pas la bonne formule !
Eldarwen : Major vous êtes très mignon quand vous bafouillez.
Lorne : Merci madame !
La jeune femme caressait maintenant doucement l’épaule de Stephen. Elle n’arrivait pas à détacher ses mains de sa peau, si tentante, si douce…

Lorne : Je vais t’adopter comme infirmière particulière.
Eldarwen : Tu risque de vite devenir mon patient préféré.
Lorne : Et ça me donne droit à quoi ?
Eldarwen : Heu… Toute ma gentillesse ?
Lorne : J’en veux un peu plus…
Eldarwen : Des visites particulières ?
Lorne : Encore plus…
Eldarwen : Un plus comme ça ?
Elle déposa un baiser sur sa joue.
Lorne : Plus…

Il se tourna vers elle, un léger sourire flottant sur ses lèvres. Il passa sa main sur sa joue, caressant sa peau rougie par l’émotion du bout du pouce. Eldarwen ferma les yeux quelques secondes, appréciant la caresse. Leur regard se croisèrent bientôt, avec aux fond des yeux une flamme toute nouvelle. Stephen s’avança vers elle, posa ses lèvres sur les siennes, les goûta avec volupté. Le baiser plein de fougue fit bientôt naître un désir ardent que ni elle, ni lui ne voulait réprimer. Ils s’enhardirent, leurs mains se délièrent pour partir à la rencontre de terres encore inexplorées.

Très vite la position devint inconfortable, autant pour la fée que le militaire. Prenant les devants, Eldarwen passa devant son compagnon, grimpant à califourchon pour se retrouver sur ses genoux. Les mains de Stephen vinrent trouver la taille de sa compagne. Il savoura le doux frémissement qu’il fit naître quand ses mains remontèrent et descendirent de plus en plus bas. La jeune femme vêtue d’une fine robe en soie sentait ses doigts comme s’il caressait directement sa peau. S’était troublant et très frustrant à la fois.
Quittant les lèvres de sa maîtresse, Stephen descendit vers son cou, déposa des baisers sur sa nuque, ses épaules, et enfin sur la partie visible de sa poitrine naissante. Il s’arrêta là, mais laissa ses mains les frôler sous le fin tissu. La réaction de la fée ne se fit pas tarder, un nouveau frisson la parcourut, lui faisant fermer les yeux une seconde. Il semblait jouer avec elle, comme pour tester la force de son désir. Peut être qu’il avait peur d’aller trop loin… Ou peut être qu’il voulait faire durer le plaisir. Toujours est-il qu’il se contenta de cette infime caresse avant de revenir vers ses lèvres.

Pourtant malgré l’effort visible du militaire pour ne pas la brusquer, Eldarwen savait parfaitement ce qu’elle voulait. S’appuyant contre son torse, elle le fit basculer sur son lit, et l’accompagna dans son geste. Elle se retrouva allongé sur lui, et en profita pour prendre les choses en mains. Du bout des doigts, elle frôla son torse, s’attarda sur ses abdominaux saillants. Stephen se laissa faire, il aimait lui laisser le contrôle, du moins pour le moment. Elle l’embrassa longuement, puis de ses lèvres chercha les points sensibles qui le rendrait fou. Elle eût vite fait de découvrir en embrassant délicatement son cou une zone sensible située juste derrière son oreille. Elle n’hésita pas lui faire subir une lente torture, elle sentait la force de son désir qui augmentait au fil des secondes. C’était à son tour de jouer avec ses nerfs.
Brusquement, le militaire se redressa, attrapa la fée par les bras et la fit basculer sous lui. Eldarwen poussa un petit cri de surprise mais eût finalement un rire amusé. Elle adorait ce petit jeu…

Puis ils passèrent la seconde vitesse. Stephen reprit son exploration mais il comptait cette fois aller plus loin. Saisissant les fines bretelles de sa robe, il la fit glisser en même temps qu’il descendait. Le militaire s’arrêta un instant pour la regarder.

Stephen : Tu es magnifique.
Eldarwen : Et toi tu me rends folle.

Elle lui fit un sourire et l’attira vers elle. Elle caressa son torse puis attrapa la fermeture de son pantalon qu’elle entendait bien faire céder. Quand elle arriva à ses fins, elle le fit glisser et il s’occupa de le retirer pour l’envoyer plus loin.
Ils reprirent leurs jeux de caresses, se faisant plaisir mutuellement, se découvrant plus en profondeur, petit à petit. Leurs jeux dura un moment, ils voulaient profiter de chaque seconde, chaque minute, se connaître parfaitement. Puis l’instant magique arriva, ils s’unirent après avoir fait tomber la dernière barrière entre leur désir respectif. Ils s’aimèrent alors, avec tout l’amour et la fougue dont ils étaient capables. Ils ne laissèrent pas un moment de répit à leurs corps, la nuit devint le témoin d’une union de deux âmes liées à jamais…

Au matin.

Stephen et Eldarwen étaient endormie l’un en face de l’autre, serrés de très près. Le militaire avait passé un bras sous elle l’autre entourant sa taille. Le soleil était déjà levé. Tandis que la fée dormait toujours paisiblement, Lorne lui était déjà éveillé. Il la regardait fixement, attendri, amoureux au possible. S’il n’avait pas été si épuisé, il l’aurait contemplé toute la nuit.

Eldarwen : Hum, je sais que tu me regardes.
Stephen : Tu es réveillé depuis combien de temps ?
Eldarwen : Quelques temps déjà. Mais c’est si agréable de sentir ton regard sur moi.
Stephen : Je peux te regarder comme ça tout le temps si tu veux.
Eldarwen : Moi je veux bien mais ça risque de poser problème en mission.
Stephen : Je te cacherais… !
Ils eurent un rire amusé.
Eldarwen : Si on restait au lit toute la journée ?
Stephen : C’est très tentant, mais j’ai des recrues à entraîner.
Eldarwen : Hmpf ton devoir avant tout soldat…
Stephen : Mais ce soir je suis libre…
Eldarwen : Moi pas. J’ai promis à Alassë de passer la soirée avec elle. Rodney repart en mission avec Zelenka je ne sais plus où…
Stephen : Rejoins-moi après !
Eldarwen : Avec plaisir. En attendant, je t’offre le petit déjeuner.
Stephen : Y a quoi au menu ?
Eldarwen : Heu… Un peu de ça. Elle l’embrassa furtivement. Et un peu de ça… Elle l’embrassa de nouveau mais plus longuement.
Stephen : Hum j’adore, je crois que je vais en reprendre… !

Terre.

Daniel gara sa voiture en appuyant avec fermeté sur le frein. Il serra le frein à main et ouvrit la portière en trombe, suivit de très prêt par Cameron. Devant eux, un flot de personne se pressait pour quitter les lieux. Tous en blouses blanches ils laissaient supposer qu’ils étaient des scientifiques !

Vala : C’est moi où je sens la terre vibrer ?
Cameron : Non vous ne rêver pas !
Daniel : J’aurais jamais crût assister un jour à la disparition de la base !
Cameron intercepta un scientifique qu’il connaissait un peu pour l’avoir déjà vu travailler avec Sam.
Cameron : Où se trouve le colonel Carter ?
Scientifique : Elle est encore à l’intérieur.
Cameron : Vous voulez dire dans la base ! ?
Scientifique : Elle a dit qu’elle ne quitterait pas les lieux sans avoir tout essayé ! Mais on a tout essayé !
Daniel : Qu’est-ce qui se passe ?
Cameron : Sam est à l’intérieur du complexe !
Daniel : Quoi ? Mais ça peut s’effondrer à tout moment.
Vala : Elle a perdu la tête !
Ambre : Vous ne devriez pas essayer de la joindre pour la faire remonter ?
Cameron : Elle ne nous écoutera pas !
Teal’c : En effet.
Daniel : Alors allons la chercher.
Cameron : C’est ce que j’allais dire !
Ambre : On vient avec vous !
Vala : Quoi ?
Daniel : Non Thasya et toi vous restez ici ! On va vite revenir !
Ambre : Mais…
Daniel : Il n’y a pas de mais ! Reste ici…
Il l’embrassa tendrement.
Daniel : Fais-moi confiance, je vais revenir.
Cameron : Ne perdons pas une minute de plus !

Daniel, Cameron et Teal’c se précipitèrent vers l’entrée, et disparurent dans le complexe qui menaçait de s’écrouler d’une seconde à l’autre…

Sam était devant son ordinateur concentré autant que possible. Malgré le sol et les murs qui tremblaient autour d’elle, elle ne semblait pas défaillir une seule seconde. La scientifique et militaire qu’elle était ne pouvait même pas envisager de voir sa base, son lieu de travail disparaître sans rien faire ! Elle y avait tant de souvenirs, bons, mauvais. Des douleurs diffuses, qu’elle n’oublierait jamais mais aussi de belles rencontres. Des amis, des parents. Tant d’échanges avec d’autres cultures, qui avait fait d’elle une autre femme. Oui cet endroit était beaucoup pour elle, ainsi que pour ses amis. Et pour ça elle ferait tout pour le sauver, même si dans sa tentative elle devait y perdre la vie.


Le colonel Carter entendit bientôt des bruits de pas provenant du couloir. Elle n’y prêta presque aucune attention, bien trop préoccupé par le fait de trouver une solution de dernière minute. De plus l’écran de l’ordinateur secoué légèrement ne lui facilitait pas la tâche. Elle commençait même à avoir mal à la tête.

Daniel : Sam !
Cette fois la voix familière de Daniel détourna son attention de son travail.
Sam : Daniel, qu’est-ce que vous faites là ?
Cameron : On est venu vous sortir de là avant que vous ne finissiez en crêpe !
Sam : C’est gentil, mais vous perdez votre temps !
Daniel : Pour une fois soyez raisonnable et venez avec nous !
Sam : Je ne l’ai jamais été quand il s’agissait de sauver la terre, ce n’est pas maintenant que je vais commencer !
Cameron : Ne nous forcez pas à utiliser la force ! Sam lui lança un regard en biais. Le militaire recula d’un pas se plaçant à côté de son ami jaffa. N’est-ce pas Teal’c ? Ajouta-t-il.
Teal’c : Comment pouvons-nous vous aider ?
Sam avec un grand sourire : J’attendais que vous le demandiez !
Daniel : Nous étions sensés sortir non ?
Cameron : Heu oui. Mais je crois qu’on vient de changer de plan…
Daniel avec un soupir : Je savais que ça finirait comme ça !

Samantha donna des instructions et ses amis se mirent au travail pour l’aider. L’équipe était encore une fois soudée, même devant la mort. Une mort quasi imminente…

Atlantis.

Carson : Hein hein… Non je vois vraiment pas !
Lilies : Mais si là !
Carson : Où ?
Lilies : Mais là, tu ne le vois pas, il est énorme !
Carson : Et bien j’avoue que… Ah attend c’est pas ça là ?
Le médecin approcha son doigt doucement vers la fée et le posa sur sa peau.
Lilies : Aïeu !
Carson amusé : Mais il est minuscule ce bleu !
Lilies : A mon goût il est déjà de trop !
Carson : Comment tu dis que c’est arrivé ?
Lilies : C’est ta commode qui m’a agressé !
Carson : Bien sûr, c’est la faute de mes meubles maintenant ? !
Lilies : Ben oui… Si elle n’avait pas été là je ne me serais pas cogné en sortant de la salle de bain.
Carson : Je ne me suis jamais cogné dedans moi !
Lilies : C’est normal c’est TA commode !
Carson : Oui la commode est surement jalouse tu as raison.
Lilies : Te moques-tu de moi ?
Carson : Je n’oserais pas ma chérie !
Lilies : Je pourrais te faire clignoter toute la nuit, ça t’apprendrais à te réjouir de ma douleur !
Carson : Je plaisantais, ne te fâche pas. Bon soignons ce bleu d’accord ?
Lilies : Moui…
Le médecin la regarda taquin puis se penchant légèrement, il déposa un baiser sur sa hanche. Juste sur la petite équimose.
Lilies avec un sourire : Je t’ai pas montré mes autres bleus si ?

L’écossais allait répliquer quand on entra dans l’infirmerie. Le médecin se retourna et aperçut John soutenu par Chalia qui affichait un air confus.

Carson : Mon dieu, qu’est-ce qui c’est passé ?
John : Oh juste une égratignure !
Chalia : Je l’ai heu… Frappé sans faire exprès.
Les deux amis étaient habillés de façon sportive. Ils devaient s’entraîner durant l’incident.
Carson : Où avez-vous mal ?
John : Aux côtes ! Ouch.
Chalia : Je suis vraiment désolé John.
John : Ne le soyez pas, c’est moi qui vous ai dit de frapper… Fort ! La prochaine je mesurerais mes paroles en présence d’une fée !
Chalia : Vous souffrez beaucoup ?
John : J’ai connu pire… Mais oui ça fait très mal.
Carson : Asseyez-vous sur la table d’examen. Mesdemoiselles si vous voulez nous excuser.
Chalia : Bien sûr. John, je vais vous préparer un bon dîner… Je viendrais vous chercher dès que ça ira mieux !
John avec une grimace de douleur : D’accord… Merci.
Lilies : A tout à l’heure !

Les deux fées s’éloignèrent, Chalia avec un visage contrit, elle s’en voulait beaucoup visiblement. Carson tira le rideau autour du lit pour un peu plus d’intimité.
John sauta comme un cabri sur la table d’examen à la plus grande surprise du médecin.

Carson : Et bien, vous n’avez pas l’air de souffrir tant que ça.
John : Vous voulez la vérité ?
Carson : Je préfèrerais oui.
John : Je jouais la comédie. En réalité, et sans vouloir passer pour le macho de service, elle tape comme une fille.
Carson : Mais alors pourquoi tout ce cirque ?
John : Parce que j’aime bien qu’elle s’occupe de moi…
Carson : je trouve ça profondément malhonnête !
John : Mais non… Demain j’irais déjà beaucoup mieux ! Après avoir passé une délicieuse soirée avec Chalia !
Carson : Pourquoi ne pas l’inviter tout simplement ?
John : Parce qu’elle est plutôt distante avec moi depuis l’incident de la dernière fois. Allons, je n’ai pas de mauvaises intentions, vous me connaissez !
Carson : Justement…

Terre.

Thasya : Ils reviennent pas hein ?
Ambre : Non en effet… Mais qu’est-ce qu’ils fabriquent ? !
Thasya : J’en sais rien mais ils devraient vraiment revenir !
Ambre : Il le faut… Oh bon sang…
Thasya : Ne t’inquiète pas tant !
Ambre : Je voudrais t’y voir, ce n’est pas ton petit ami qui est dans cette montagne qui est elle, sur le point de s’effondrer !
La fée sembla s’offusquer. Elle détourna la tête visiblement blessée.
Thasya : Non, mon fiancé est juste à l’autre bout de l’univers, dans un endroit où je ne le reverrais jamais…
Ambre sentit presque ses jambes la lâcher. Un instant elle se demanda si elle n’avait pas mal entendu.
Ambre : Qu’est-ce que tu as dis ?
Thasya : Tu as bien entendu… Mais je ne veux pas en parler !
Ambre : Mais j’ignorais que tu…
Thasya : Les vibrations se font plus forte, je sens la terre céder !
En effet un bruit sourd venant du plus profond de la terre se fit entendre…
Ambre : Non ! Thasya…

Complexe Cheyenne Mountain.

La terre tremblait partout autour d’eux, des bruits de verres brisés et de meubles tombant sur le sol produisaient un tel vacarme qu’ils n’arrivaient plus à s’entendrent penser. Sam avait beau chercher encore, il n’y avait rien à faire, c’était finit.
Instinctivement ils se rapprochèrent les uns des autres, s’offrant des regards aussi doux que possible. Ils savaient que c’était la fin, oui le moment était arrivé. Et bizarrement, le fait d’être tous ensembles semblaient les réconforter un peu…

Daniel : C’est le moment de dire au revoir non…
Cameron : Pitié…
Teal’c : Ce fut un honneur de…
Sam : Je suis désolé de vous avoir entraîné…
Cameron : Oui oui on a compris… Arrêtons ça par pitié !

Ils regardèrent autour d’eux. Les murs se fissurèrent, de la poussière en masse tomba du plafond ce qui les fit tousser. Ils finirent par se regrouper sur le sol, sous l’imposant bureau de Sam. Ils espéraient sûrement que ça les protégerait. Non, ils n’étaient pas aussi naïfs, mais c’était plus confortable, et ça leur permettait d’avoir une excuse pour un peu plus de proximité.

Brusquement un énorme bruit se fit entendre, un craquement inquiétant. Les cœurs s’accélérèrent, Daniel se surpris même à prier, tout en pensant à Ambre dehors. Il aurait voulut savoir s’il avait eut raison de laisser parler son cœur. Au fond de lui, il se disait qu’elle était probablement la femme de sa vie, celle qui comblerait tous ses manques. Il n’aurait finalement jamais connut le véritable bonheur de vieillir avec quelqu’un, puisque sa vie était sur le point de s’arrêter. Du moins c’est ce dont il était convaincu jusqu’à ce qu’un son familier se fit entendre… Une voix.
Ambre : Daniel ! Daniel !
L’archéologue sortit de sous le bureau malgré le danger. Il bouscula même un peu Cameron au passage, mais il était déterminé.
Ambre : Daniel !
Daniel : Ambre ?
Ils s’entendirent respectivement, et s’aperçurent chacun à une extrémité du couloir. Malgré leurs pas chancelants ils se retrouvèrent. Ils se sautèrent dans les bras se serrant aussi fort que possible.
Daniel : Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Ambre : Je ne pouvais pas supporter l’idée de te perdre sans ne rien essayer.
Daniel : Tu n’aurais pas du !
Ambre : Et toi tu n’aurais du penser une seule seconde m’abandonner !
Ils se serrèrent de nouveau avant de s’embrasser longuement. Ce n’est que quand il mit fin à leur baiser que Daniel se rendit compte que quelque chose avait changé.

En effet, trop occupé à s’inquiéter pour Ambre désormais en danger, elle aussi, il n’avait même pas remarqué que les tremblements avaient cessé. Faiblement au début, puis de plus en plus, revenant lentement au calme après quelques minutes.

Daniel : Que se passe-t-il ?
Ambre avec un léger sourire : Elle a réussit !
Daniel : Quoi ?
Ambre : Thasya, c’est Thasya. Elle contrôle les éléments terrestres!
Daniel : Comment a-t-elle put ? C’est énorme ici…
Ambre : Elle a comprit je crois l’importance de cette mission… Elle a comprit ce que pour moi te perdre signifiait.
Daniel : Rappelle-moi de la remercier chaleureusement.
Ambre : Quand elle aura finit de dormir dans un siècle probablement… D’ailleurs allons chercher tes amis, il ne faut pas trop tarder !
Le couple partit chercher le reste de l’équipe. Ensemble, ils se dirigèrent vers la sortie remontant par les escaliers se qui leur prit plus de temps qu’ils n’auraient pensés.

Arrivant au niveau zéro ils zigzaguèrent dans les couloirs. Ambre leur indiqua l’endroit où se trouvait Thasya. Ils ne pouvaient quand même pas partir sans elle ! En arrivant près de l’endroit où elle s’était arrêtée, presque au cœur du complexe, ils furent soufflés.
Même Ambre parut surprise.
Thasya flottait à quelques mètres au-dessus du sol, une sorte d’aura blanche l’entourant. Sa tête était renversée en arrière, les yeux clos.

Ambre : Thasya c’est bon, vient !
La jeune femme ne bougea pas.
Ambre en haussant la voix : Thasya !
Cette fois la fée entendit visiblement car elle releva brusquement la tête. Comme tiré d’un rêve elle sembla surprise. Soudain comme prise d’un malaise, son visage devint blanc et son corps chuta vers le sol.
Teal’c et Cameron la rattrapèrent de concert, lui évitant ainsi quelques bleus. Le jaffa la souleva ensuite dans ses bras et ils sortirent de la montagne…

Atlantis.

Chalia s’affairait dans ses quartiers sous l’œil ravit de John. La fée mettait la dernière touche à son dîner en allumant quelques bougies pour décorer la table.

Chalia : Je sais que c’est futile, mais j’aime l’ambiance des bougies.
John : Moi aussi, c’est une très bonne idée.
Chalia : Ravit que ça vous plaise. Nous pouvons passer à table si vous voulez ?
John : Oh oui, bonne idée !
Chalia : Ca va aller vos côtes ?
John hocha la tête en se levant, exagérant une grimace de douleur. Chalia remarqua alors que le militaire se tenait la douleur, à droite…
Il s’assit sur la chaise en face d’elle et esquissa un sourire.
Chalia : Je connais une très bonne tisane pour la douleur tout à base de plante. Vous voulez que je vous en prépare une ?
John : Non c’est gentil. Je n’aime pas trop la tisane.
Chalia : Oh bien, je connais aussi un baume génial !
John : Le docteur Beckett m’a déjà donné une crème.
Chalia : Ah bon très bien.
Elle lui fit passer les plats les uns après les autres. Il se servit et ils entamèrent une longue discussion sur tout et rien.

Au même moment sur une terrasse de la cité.

Eldarwen regardait en contrebas, l’océan venait doucement frapper les flancs de la cité tout juste sur le point de s’endormir. Il faisait bon, même si un léger vent soufflait. La fée était bien, même si dans son esprit les pensées se bousculaient.
Soudain, elle sentit deux bras venir l’enlacer avec douceur. Surprise elle tressaillit avant de sentir l’odeur de musc et d’épice de son compagnon. Rassuré elle laissa un sourire étirer ses lèvres alors qu’il blottissait son visage dans le creux de son cou.

Eldarwen : Comment as-tu su que j’étais ici ?
Stephen : Je n’en ai aucune idée. Je le savais c’est tout… C’est étrange non ?
Eldarwen : Tu verras que sortir avec une fée rend la vie même bien plus étrange que ça.
Stephen : Je prends le risque. Tu m’as manqué aujourd’hui. Tu me manques toujours quand tu n’es pas près de moi.
Eldarwen : Moi aussi.
Stephen : Alors qu’est-ce qui te rend si songeuse ?
Eldarwen : Je pense à Thasya et Ambre. On n’a pas encore eu de leurs nouvelles !
Stephen : Ca ne fait que quelques jours…
Eldarwen : Oui je sais. Je m’en fait sûrement trop…
Stephen : Oui un peu. Se moqua-t-il gentiment.
La fée fronça les sourcils, marquant sur son visage une petite mine contrite.
Stephen : Tu sais que tu es encore plus belle quand tu boudes ? Demanda-t-il en déposant un baiser sur son nez.
Eldarwen finit par éclater d’un petit rire mélodieux. Il avait le don de la rassurer comme personne.

Chambre de Carson.

Le médecin regardait sa fée adorée dormir comme un ange. Tourné sur le côté vers lui, elle était dans les bras de Morphée depuis un moment. Dans un geste affectueux il remonta un peu le drap sur elle. Cette subite chaleur la fit remuer un petit peu, mais au grand soulagement de Carson elle ne se réveilla pas. Il aimait tant la regarder dormir, quand innocente, elle ne cherchait ni à le provoquer, ni à se moquer de lui.

Carson : Tu es si jolie quand tu dors.
Lilies : Mh merci.
Le médecin sursauta légèrement surpris.
Carson : Tu es réveillé ?
Lilies : Depuis une minute à peine.
Carson : Je t’ai réveillé ?
Lilies : Non, je faisais un rêve pas très agréable. Terrifiant même.
Carson : Tu veux m’en parler ?
Il repoussa une mèche de ses cheveux bruns derrière son oreille.
Lilies : Un drampyre était en train de t’arracher la tête !
Carson déglutit difficilement, il aurait peut être dû éviter de poser la question.
Carson : Ah ?
Lilies : Oui mais il y a pire, après ils…
Carson : Chérie pour mon propre sommeil je préfèrerais en rester là !
Lilies : Comme tu veux !
Carson : Merci.
Lilies : Dis… !
Carson : Oui ?
Lilies : Tu n’as pas envie d’une grosse glace au chocolat ?
Carson : Maintenant ?
Lilies : Ben oui…
Carson : Oh tu sais je suis fatigué là…
Lilies : Tu pourras même la manger sur moi… Gloussa-t-elle avec un petit sourire coquin.
Carson : T’as raison, j’ai très envie d’une glace moi aussi… !

Infirmerie.

La télé improvisée sur le PDA posé sur la table diffusait un vieux film qui parlait de voyage dans les étoiles et d’un type en combinaison noir qui parlait comme un asthmatique. Alassë eût du mal à saisir le contexte mais Rodney avait insisté pour le mettre. Après une longue dispute où il lui avait certifié que c’était LE chef d’œuvre à voir, elle avait finalement cédé. Non pas qu’elle eut envie de voir autre chose non, mais c’était juste pour le faire enrager !

Finalement le scientifique c’était endormi comme une masse. Et en plus il s’était endormi contre elle. Il avait la tête posé sur un oreiller, celui là même posé sur ses genoux.
La bouche ouverte il ronflait légèrement, mais Alassë trouva cela plutôt mignon. Quand le générique défila enfin, avec cette musique qui pensait-elle lui resterait dans la tête un moment, elle éteignit le PDA et repoussa la table.

Elle porta alors toute son attention sur le scientifique. Posant une main sur sa fine chevelure, elle caressa ses cheveux tendrement. Rodney semblait apprécier même dans son sommeil car il poussa un petit gémissement d’approbation. Alassë se laissa alors aller dans son lit pour essayer à son tour de se glisser dans les bras de Morphée.

Deux jours plus tard.

Thasya : Je suis fatigué.
Ambre : Je sais, arrête de ronchonner.
Thasya : Mais je veux dormir !
Ambre : Tu auras tout le temps de dormir plus tard. Là nous sommes attendues !
Thasya : Mais pourquoi j’arrive plus à respirer, et… C’est quoi ces vêtements que je porte ! ?

Ambre soupira et tendit un verre d’eau puis un cachet à la fée.

Ambre : Tu portes une robe, et ça c’est de la vitamine C ! Tu as une tête de déterré.
Thasya : J’aimerais bien t’y voir !
Ambre : Sans façon, et tu n’es pas la seule à être fatigué.
Thasya : Ouais, tes ébats avec ton chéri ont du t’exténuer !
La fée piqua un fard, elle bredouilla un vague non. Elle n’imaginait pas qu’ils avaient manqué de tant de discrétion.
Ambre : Mais heu…
Thasya avala le cachet.
Thasya : Bon, et maintenant… On fait quoi ici déjà ?
Ambre regarda autour d’elle. Elles étaient assises dans une petite salle qui ressemblait à un salon. Un sofa en bois finement décoré trônait dans la pièce, accompagné de fauteuils assortis sur lesquels elles étaient assises. Sur les murs tapisseries et tableaux finissaient la décoration. C’était un lieu très chic.

De la pièce à côté, une immense salle de réception s’échappaient des notes de musiques mélodieuses. Les deux fées s’étaient éclipsés, enfin Ambre avait traîné Thasya jusqu’ici pour la requinquer un peu. Toute l’équipe était habillée de façon très classe, les hommes portaient de jolis costumes sombres, tandis que les femmes portaient des robes élégantes les mettant bien en valeur.
Daniel leur avait dit de s’apprêter autant que possible car elles allaient rencontrer beaucoup de gens importants !

Ambre : Bon aller ma chérie, debout on va faire acte de présence.
Thasya maugréa mais se laissa faire. Les deux filles rejoignirent la salle et aussitôt Daniel leur tomba dessus.
Daniel : Ah vous voilà, venez vite, il faut que je vous présente quelqu’un !
Thasya : Après je pourrais aller dormir ?
Ambre : Thasya prend un peu sur toi.

Daniel tenait le bras d’Ambre qui tenait le bras de Thasya. Ils s’avancèrent vers l’équipe qui discutaient avec un homme. Ils semblaient bien s’amuser ! Celui-ci, un militaire à première vu était plutôt grand, les cheveux poivre et sel. Il avait une stature impressionnante, le regard rieur bien que le visage assez sérieux.

Daniel : Je les ai enfin retrouvé ! Ambre chérie, Thasya, je vous présente le général Jack O’Neill. Ex membre et chef d’SG-1 !
Jack : Alors c’est vous les deux petites fées.
Thasya : On est pas si petite !
Ambre avec un soupir : Excusez là, elle est fatiguée !
Jack : Ca se comprend, c’est fatiguant de sauver la terre… Moi-même après une dizaine de fois j’ai l’air vieux !
Ambre : Je trouve que vous faites moins que votre âge pourtant !
Jack : Vous trouvez que je fais moins de vingt cinq ans ?
Les deux fées ouvrirent des yeux ronds.
Jack : Je plaisantais !
Ambre eût un rire amusé alors que Thasya ne saisissait pas toute la subtilité de la blague.
Thasya : Moi j’ai plus de 300 ans !
Jack : Oh vous ne les faites pas !
Thasya : Merci !
Ambre : Daniel m’a beaucoup parlé de vous. C’est un honneur monsieur.
Jack : Ce serait plutôt à moi de vous faire des compliments. Vous avez sauvez mes amis, et mon ex base !
Ambre : C’était bien peu de choses !
Thasya : Parle pour toi ! Moi j’ai qu’une envie… Dormir des siècles !
Daniel : Thasya est très fatigué depuis qu’elle nous a sauvé !
Jack : Vous feriez mieux d’aller vous coucher alors !
Thasya : C’est gentil, bonsoir tout le monde !
Jack : Oh, vous ne voulez pas connaître ma réponse au faites ?
Thasya : A propos de quoi ?
Jack : Savoir si vous pouvez rentrer sur Atlantis ou pas…
Les deux fées se figèrent, accrochés aux lèvres du général.
Ambre : Oui ? Le pressa-t-elle.
Jack : Vous n’oublierez pas de m’envoyer une carte postale ! Depuis le temps, pas un a prit la peine de le faire !
Thasya : Ca veut dire oui ?
Jack : Oui !

Un sourire élargit les lèvres de la fée qui pourtant deux secondes plus tôt ne pensait qu’à aller dormir. Trop contente pour cacher sa joie plus longtemps elle sauta au cou de jack déposa un énorme baiser sur sa joue.

Jack : Oula doucement jeune fille, j’ai une réputation de méchant à tenir !
Thasya lâcha enfin Jack mais Ambre vint l’embrasser à son tour.
Ambre : Oh nom de toutes mes sœurs, merci infiniment colonel.
Jack : Pas tant d’effusion, ce n’est rien après ce que vous avez fait pour nous !
Les deux fées souriaient grandement mais soudainement le visage de Daniel s’était légèrement obscurcit.
Thasya : Je sens que je vais faire un bon somme ce soir !

La fée partit intercepter Cameron pour se faire raccompagner en voiture par le militaire. Jack lui partit retrouver Sam et Vala ainsi que Teal’c qui stationnaient près du buffet. Daniel se retrouva seul avec Ambre qui jubilait et sautillait sur place. Elle était trop heureuse pour se rendre compte tout de suite que quelque chose clochait.

Ambre : Les filles vont être tellement contente ! Elles avaient si peur de devoir partir. Tu sais, j’ai l’impression que beaucoup d’Atlantes aiment plus que bien mes amies.
Daniel : Oui c’est merveilleux.
Ambre : Je sais. Je suis tellement soulagé, on peut dire que c’était vraiment mal partit !
Daniel : Excuse-moi Ambre, il faut que j’aille prendre un peu l’air.
Ambre : Quelque chose ne va pas ?
Daniel : Si tout va très bien.

L’archéologue n’ajouta pas un mot, et baissant légèrement la tête il tourna les talons en direction des balcons. Il avait besoin d’accuser le coup, de réaliser que bientôt la fée allait le quitter. Partir à des millions de kilomètres de lui.

Atlantis.

Chalia assise sur le tapis de combat étirait les muscles de ses bras. Elle attendait patiemment John pour leur cours de défense. Le militaire était un peu en retard, mais Chalia était même surprise qu’il insista pour s’entraîner alors qu’il souffrait toujours de la dernière fois. Du moins dont il semblait souffrir, car la fée ayant remarqué quelques petits détail commençait à se poser quelques questions !

John : Coucou, désolé pour mon retard !
Chalia en se relevant : Ce n’est rien, j’étais en train de m’échauffer.
John : Parfait, alors on va pouvoir commencer sans tarder.
Chalia : Es-tu sûr que ça va aller ? Je ne voudrais pas que tu te fasses encore plus mal !
( Ils avaient décidé de se tutoyer vu qu’ils passaient beaucoup de temps ensemble ! )
John : Ne t’en fais pas pour moi, je suis solide.
Le militaire posa ses affaires et vint se planter sur le tapis face à la fée. Celle-ci portait une petite brassière noire, et un pantalon souple. Ses longs cheveux blonds étaient ramenés en une queue de cheval pour ne pas la gêner.
John lui avait un tee-shirt noir sans manche qui laissait apparaître ses bras musclés. Il portait aussi un pantalon noir, souple pour se mouvoir sans difficulté.

Ils se jaugèrent d’abord assez sérieusement puis Chalia donna le signal en se mettant en position de défense.

John commença à bouger légèrement vers la droite puis brusquement il lui balança un coup de pied retourné qu’elle évita de justesse. Elle répondit par une bonne droite qu’il arrêta de son poing. Ils s’écartèrent de nouveau avant de s’attaquer mutuellement. Tandis que Chalia tentait en se baissant de le faire tomber, John lui essaya de l’empoigner pour la maîtriser.
Il la rata, ainsi que Chalia mais étant juste au bon endroit, elle lui décocha un coup de genoux dans le ventre.

Le militaire en eût le souffle coupé et il se courba en deux surpris. Chalia recula, elle aussi surprise, elle n’aurait peut être pas dû taper là !

Chalia : Oh mon dieu, John je suis tellement désolé.
John en serrant les dents : Pas de problème, tout roule…
Il se releva en soufflant bruyamment, se tenant le côté gauche.
Chalia : Je t’ai pas blessé au moins ?
John : Non ce sont mes côtes…
Chalia en fronçant les sourcils : Tes côtes ? ! Répéta-t-elle.
John : Oui, mais ça va aller t’en fais pas !

La fée croisa les bras, le regard sombre. Comme ça la douleur se trimbalait à gauche puis à droite ? S’il voulait jouer à ça…

Chalia : Tu te sens capable de reprendre ?
John : Oui, j’ai juste été surpris…
Chalia : Ok. Je promets de faire attention.
John : Ce serait gentil !

Ils se replacèrent sur le tapis. Ils tournèrent en rond, cherchant une stratégie pour mettre l’autre à terre. Cependant la fée venait d’avoir une idée diabolique…
John attaqua, elle évita quelque uns de ses coups, puis brusquement alors qu’il lui faisait une prise elle se laissa tomber lourdement sur le sol. Le militaire surpris se redressa tandis que la fée brusquement esquivait une grimace de douleur.

Chalia : Oh non, oh bon sang… ! Raja-t-elle en se tordant de douleur.
John : Tu t’ais fait mal ?
Chalia : Oui, ma cheville… Ce que ça fait mal.
Elle arrivait à presque pleurer de douleur. Elle était excellente comédienne.
John : Laisse-moi voir !
Le militaire lui retira doucement sa chaussure, mais il ne l’avait pas touché à la cheville qu’elle le supplia de ne pas y toucher, qu’elle souffrait trop ! John semblait complètement penaud, il était très embêté.
Chalia : Je crois que tu vas devoir me porter jusqu’à l’infirmerie…

Elle lui lança un regard de chien battu.
John : Oui bien sûr.
Il se pencha vers elle. Chalia passa ses bras autour de son cou alors qu’il glissait l’un des siens sous ses genoux et l’autre dans son dos.

Infirmerie.

John entra dans l’infirmerie. Carson était avec Alassë il faisait un petit contrôle pour voir si tout allait bien et si sa jambe guérissait bien.
En voyant le non-couple entrer le médecin eût l’air surpris.

Carson : Ne me dites pas que l’un de vous c’est encore blessé ?
Chalia : Je me suis tordu la cheville ! Dit-elle avec une petite moue.
Carson : Si j’étais vous j’éviterais de m’entraîner ensemble, il va finir par y avoir un mort !
Alassë : Qu’en est-il de mon cas Carson ?
Carson : Tout va bien !
Alassë : Super, alors si vous voulez bien m’excuser, j’ai un scientifique à aller embêter !!
John : Mais je vous en prie.

La fée attrapa ses béquilles et se dirigea en sautillant vers la sortie.
John posa Chalia sur un des lits et Carson lui dit de patienter quelques minutes le temps de l’examiner.

Carson : Alors, voyons cette cheville !
Chalia : C’est inutile ma cheville va très bien.
Carson : Quoi ?
Chalia : Je sais que John m’a mentit à propos de ses côtes, il n’a jamais été blessé ! Il n’a fait ça que pour avoir ma pitié !
Carson : Désolé de ne vous avoir rien dit je…
Chalia : Ne vous en faites pas Carson. Seulement si vous pouviez, jouer le jeu…
Carson : Vous voulez lui donner une bonne leçon hein ?
Chalia : Oui !
Carson : Très bien, alors laissez-moi faire.

Le médecin ouvrit le rideau et trouva John assis un peu plus loin. Le militaire se leva quand le médecin apparut.

John : Diagnostic ?
Carson : J’ai peur que ce soit une très vilaine entorse !
John : A ce point ?
Carson : Oui.
John : Oh, qu’allez-vous lui faire ?
Carson : Lui poser un bandage bien serré, mais elle ne pourra pas marcher pendant au moins… Deux semaines !
John : Elle va devoir prendre des béquilles…
Carson : Si j’en avais oui, mais je suis en rupture de stock !
John : Pardon ?
Carson : Oui, il y a beaucoup d’entorse ses derniers temps !
Chalia : Mais comment je vais faire pour me déplacer ?
Carson : Oh et bien je suppose que le colonel sera ravi de vous accompagner partout où il faudra n’est-ce pas ?
John : Heu…Oui.
Carson : Il pourra aussi vous aider quotidiennement, ma pauvre ces deux prochaines semaines vont être terribles pour vous !
Chalia : Je prendrais sûr moi ! Heureusement que John se montre si gentil avec moi…
John avec un sourire crispé : Oui… Quelle chance !
La fée et le médecin échangèrent des regards complices tandis que John se frottait nerveusement la nuque. Deux semaines au service d’une fée… Ca allait être dur !

Terre.

Daniel avait posé les mains sur la rambarde du balcon. Il serrait le vieux fer, essayant d’extraire de son corps cette insidieuse angoisse qui l’avait prit. Il fallait qu’il se reprenne, qu’il se fasse à l’idée que la femme qu’il aimait allait partir. Ambre retrouverait ses sœurs, c’était presque logique après tout il savait qu’elle n’était là que de passage. A quoi avait-il bien pu penser franchement ? Il n’aurait peut être pas dû se laisser tomber amoureux de cette femme…

Ambre : Daniel ?
L’archéologue ne se retourna pas. Il était sûr que s’il se retournait, il allait craquer.
Daniel : Je suis désolé, je me suis un peu attardé.
Ambre : Daniel, je t’ai blessé ?
Daniel : Non.
Ambre : Alors pourquoi ne me regardes-tu pas ?
Daniel avec un soupir : Parce que je n’en ai pas la force. Alors que je sais que tu vas partir.

La fée ne répondit pas. Elle s’approcha de Daniel et posa ses mains sur son dos pour le faire se retourner. Il se laissa faire, appréhendant tout de même que ses yeux ne trahissent sa peine.

Ambre : Daniel. Elle caressa sa joue. Qui t’a dit que je voulais partir ?
Daniel : Mais tu… Tes amies…
Ambre : J’aime mes amies de tout mon cœur, elles sont toutes des sœurs pour moi. Mais toi… Tu es l’homme que j’aime.
Daniel : Je peux pas te demander de te sacrifier pour moi…
Ambre : Ce n’est pas un sacrifice, parce que je t’aime et que je ne veux pas te perdre.
Daniel : Alors tu resterais, pour moi ?
Ambre : J’y compte bien ! Et j’espère que tu veux bien de moi ici ?
Daniel : Quelle question !
Daniel attrapa Ambre par la taille et la souleva, la faisant tourner dans ses bras. Il était trop heureux pour ne pas laisser éclater sa joie !

Quelques jours plus tard.

Chalia : On va être en retard pour le retour de Thasya et Ambre !
John : Oui votre altesse !
Chalia : Serait-ce du sarcasme dans ta voix ?
John : Mais pas du tout.
Chalia : Comment vont tes côtes aujourd’hui ?
John : Bien merci. Et ta cheville.
Chalia : Toujours extrêmement douloureuse ! Tu as eu le temps d’aller chercher mon petit déjeuner ?
John : Oui, il est sur la table !

Chalia sourit de toutes ses dents. Depuis quelques jours elle menait John à la baguette, lui faisant faire les pires corvées. Déjà il l’emmenait partout en la portant. Ensuite il allait lui chercher tous ses repas, faisait aussi office de coursier pour mademoiselle. Bref, il était fatigué et en avait marre mais tentait de garder un semblant de sourire.

Chalia : Bien, je prendrais mon petit déjeuner tout à l’heure, on va jusqu’à la porte ? !
John acquiesça bien malgré lui. Il souleva la jolie fée blonde dans ses bras. Ils sortirent de ses quartiers et le militaire prit la direction de la porte.

Terre.

Thasya : Tu es sûre de ta décision ?
Ambre : Certaine !
Thasya : Bon mais si tu changes d’avis…
La fée se tourna vers Daniel qui l’enlaça.
Ambre : Aucun risque.
Sam : Nous prendrons grand soin d’Ambre. Elle fait partie de la famille maintenant.
Thasya : Bien… Mais ça va être dur d’expliquer ça aux filles !
Vala : Je peux venir à sa place si vous…
Tous : Non !
Vala : Ah bon, ben c’était juste une suggestion.
Thasya : Aller j’y vais ! J’ai hâte de retrouver les filles !
Cameron : Prenez soin de vous Thasya.
Thasya : Vous en faites pas…

Ambre s’avança vers son amie et l’enlaça.

Ambre : Vous allez me manquer !
Thasya : Toi aussi.
Ambre : A bientôt !
Thasya : J’espère bien !

Le général Landry ordonna d’ouvrir la porte des étoiles. Les chevrons s’enclenchèrent un à un jusqu’au huitième. Après un dernier regard pour son amie, la fée traversa la porte, seule.

Le voyage dura à peine quelques secondes. En arrivant sur Atlantis, la plus jeune des fées fut touchée par la présence de tous ses amis, l’attendant patiemment.
La porte se referma derrière elle, et les regards devint insistant.
Alassë : Mais… Où est Ambre ?
Thasya : Oh, c’est une longue histoire. Mais avant tout j’ai une nouvelle pour vous toutes !
Elowyn : Et bien parle, arrête de faire durer le suspens !
Thasya : Nous avons la permission de rester sur Atlantis !

Un élan de joie parcourut le groupe des fées. L’euphorie dura quelques minutes où elles se sautèrent dans les bras soulagés et heureuses….
Il ne restait plus à Thasya que de leur expliquer pourquoi Ambre n’était pas avec elle…

Sombre destin.

Un spasme secoua son corps. Ses mains se refermèrent sur la tunique d’Eden. Celle-ci était tâchée de sang, du sang tout frais, le sien. La fée sentit une immense vague glacé parcourir son corps. Elle avait si froid, et pourtant la douleur semblait la brûler à l’intérieur.
Un nouveau spasme contracta tous les muscles de son corps. Elle sentit l’épais liquide rouge couler sur son ventre. Ventre dans lequel l’épée d’Eden était profondément enfoncée. Sa mémoire était en vrac, elle ne se rappelait rien sinon le noir, la haine.
Brusquement, elle sentit le goût de son propre sang dans sa bouche. Elle s’écoeura et eut envie de vomir, mais ne recracha que la substance qui tâcha ses lèvres et son menton.
Une main douce vint alors essuyer son visage. Elle sentit quelque chose goutter sur sa joue, c’était chaud.
Levant les yeux, elle vit que c’était des larmes. Les larmes d’Eden. Il pleurait, son visage torturé par la douleur. La fée réalisa que ses lèvres bougeaient, il parlait mais elle n’entendait rien.
Ses oreilles devenues sourdes n’entendaient que son propre cœur qui commençait tout doucement à ralentir.
Elle avait compris depuis un moment que c’était la fin. Sa vie, incroyablement longue et bien remplie était sur le point de prendre fin. Ses propres larmes, se mélangèrent à celle du mage. Le pire dans sa triste agonie était de savoir que c’était l’homme qui l’aimait qui l’avait tué. Il n’y avait qu’à voir ses yeux sombres, et sa façon de la regarder pour comprendre.

Bientôt le vide se fit à l’intérieur d’elle. Elle se sentit comme happé dans un gouffre sans fin. Ses dernières forces l’abandonnèrent. Elle ne put même pas dire un mot, sa gorge était trop noué, et sa voix était partit. Ses muscles se relâchèrent, elle cessa enfin de lutter et les ombres emportèrent son âme à jamais…

Elle expira une dernière fois, sa tête roula sur le côté. Ses yeux eux restèrent ouverts. Ouvert sur le monde qu’elle venait de quitter. Des yeux dont la flamme c’était éteinte mais dans lesquels restaient l’horreur d’une mort lente.
Les gémissements de douleur D’Eden s’intensifièrent. Il retira brutalement l’épée de son ventre et la jeta plus loin avec rage.
Puis se penchant en avant il attrapa la fée par les épaules, ramenant son corps sans vie contre le sien. Il coula son visage dans ses cheveux respirant son odeur une dernière fois.
Il la serrait contre lui fort, aussi fort qu’il put. Il voulait une dernière fois connaître l’ivresse de la tenir contre lui… Murmurant des je t’aime, il finit par se laisser aller contre le mur, la tenant toujours dans ses bras.
Même si ses larmes finiraient par se tarir, son cœur lui…Saignait pour l’éternité. Il se jura qu’une ultime fois, il prononcerait le nom si doux,

d'Elowyn…

Voilà comment je suis morte. On peut dire que j’ai eu une belle vie, plus longue que la vie d’un simple mortel en tout cas. Mes sœurs trouveront que c’est jeune pour mourir, il est vrai que pour mon peuple, j’étais dans la fleur de l’âge. Mais c’est la vie. Mon destin était trouble, je le savais, mais j’aime autant être morte par la main d’Eden.
Je ne lui en veux pas, comment le pourrais-je après ce qu’il s’est passé ? Il a eu raison, il a choisit la bonne solution…
Vous ne devez pas bien comprendre pourquoi je dis ça n’est-ce pas ?
C’est simplement parce que vous ne connaissez pas toute l’histoire. Je m’en vais alors vous raconter, pourquoi, je suis morte…

Tout à commencé il y a trois semaines. La vie sans Ambre avait reprit son cours normal sur la cité dans anciens. Même si notre petite sœur nous manquait beaucoup, nous avions comprit et accepté sa décision. D’ailleurs, un mois c’était écoulé depuis qu’elle était restée sur la terre, et d’après les messages qu’elle nous laissait elle était parfaitement heureuse.
Elle nous racontait sa vie sur terre, ses découvertes. Ambre et Daniel habitaient ensemble, et elle avait même trouvé un petit poste à la base.
Elle avait aussi découvert un sport génial d’après elle, et elle nous avait fait la promesse de nous le faire tester quand elle viendrait nous voir.

Cela faisait chaud au cœur de la voir si bien. D’ailleurs, toutes nous étions très heureuses, même si certaines plus que d’autres ! Eldarwen roucoulait avec son militaire adoré ! Alassë faisait tourner Rodney en bourrique, qui avouons-le adorait ça ! Lilies s’était maintenant presque installée avec Carson. Quand à moi-même et Thasya bien que célibataire, nous n’avions pas à nous plaindre. Quant à Chalia et John, ils se tournaient autour comme de vrais adolescents, allant de taquinerie, en taquinerie. J’ose presque dire que tout était parfait.

Dû moins à ce moment là, car rapidement par la suite pas mal de choses dégénéra et pas seulement pour moi…

Eldarwen faisait les cent pas dans la salle de bain. Vêtu d’une légère chemise de nuit, elle essayait de calmer sa nervosité. S’arrêtant finalement elle fit couler un peu d’eau et se mouilla le visage à grande eau.

Stephen : Ely ça va mon cœur ?
( Ely était le nouveau surnom qu’il lui avait trouvé)
Eldarwen : Ca va oui, j’arrive dans une minute.
La fée essuya son visage avec une serviette, et sortit de la petite salle d’eau. Elle se dirigea vers le lit double où l’attendait Stephen.
Stephen : Tu es sûr que ça va ?
Eldarwen : Oui. Je suis juste un peu sur les nerfs, je sais pas ce que j’ai.
Stephen : Ce ne serait pas à cause d’Elowyn et d’Eden des fois ?
Eldarwen : Non pourquoi ?
Stephen : Parce que s’ils avaient l’art de s’ignorer beaucoup, ces derniers temps ils optent plus pour la dispute !
Eldarwen : Oh ça finira par leur passer !
Stephen : Oui mais ça fait un moment maintenant.
Eldarwen : La dernière fois ça à durer un siècle je crois…
Stephen : Au sens propre du terme le un siècle ?
Eldarwen : Oui.
Stephen : Dans ce cas… Alors qu’est-ce qui t’embête ?
Eldarwen : Si je le savais !
Stephen : Tu veux que je te fasse un petit massage ?
Eldarwen : Tu crois que je ne te vois pas venir ? Je sais comment ils finissent tes petits massages…
Stephen : Et ? Demanda-t-il avec un sourire.
Eldarwen : Tu n’as pas une mission très tôt demain ?
Stephen : Je crois bien que si… Mais quoi de mieux qu’un petit câlin pour m’encourager ?
Eldarwen : Alors tais-toi, et embrasse-moi…

Le militaire ne se fit pas prier. Il l’embrassa fougueusement, l’attirant contre lui.

Eldarwen : Mh, Stephen attend !
Stephen : Qu’est-ce qu’il y a?
Eldarwen : Je sais pas… Je me sens pas très bien.
Le militaire caressa tendrement le visage de sa compagne.
Stephen : Il vaut mieux que tu te reposes, dors ma chérie.
Eldarwen acquiesça. Elle se rallongea et Stephen vint se blottir contre elle tendrement. Elle lui prit la main et passa son bras autour d’elle. Pourtant malgré sa volonté, elle n’arriva pas à fermer l’œil.

Le lendemain matin.

Le bruit de verre brisé raisonna dans tout le mess. L’espace d’une seconde aucun bruit ne se fit entendre.

Elowyn : Va te faire voir Eden !

La fée traversa la pièce furieuse. Le mage sembla rester de marbre quelques secondes puis quitta lui aussi l’endroit. Une fois qu’ils eurent disparus le brouhaha reprit comme si de rien était.

Lilies en s’asseyant à la table des fées : Qu’est-ce que j’ai raté ?
Alassë : Elowyn vient de jeter son verre à la tête d’Eden.
Lilies : Il l’a évité ?
Alassë : Comme toujours !
Chalia : Je me demande quand ils arrêteront leurs jeux d’enfants !
Thasya : Peut être quand John et toi arrêterez de vous tourner autour comme deux adolescents !
Chalia : Je ne vois pas de quoi tu veux parler !
Alassë : Eldarwen ma chérie, ça va pas, tu dis pas un mot ?
Eldarwen : Si si ça va.
Lilies : Tu t’es pas disputé avec ton amoureux quand même ?
Eldarwen : Non, ça va très bien entre Stephen et moi !
Lilies : En parlant d’amoureux, je vais aller jouer au docteur avec le mien !
Thasya : Oh pitié !
Lilies en tirant la langue : Jalouse !

La jolie fée s’éloigna et Alassë reprit son interrogatoire.
Alassë : Tu n’as vraiment pas l’air bien.
Thasya : Va voir Carson !
Eldarwen : Pourquoi faire, je vous l’ai dit je vais bien… J’ai juste mal dormit.
Alassë : Si tu le dis.
Eldarwen : Je crois que je vais aller me rallonger un peu…
Chalia : Je t’accompagne, j’ai besoin d’un peu de méditation…
Les deux filles se levèrent mais soudain Ely se figea, le regard sombre.
Alassë : Eldarwen… Qu’est-ce qui se passe ?

La jeune femme muette tomba brusquement sur le sol, sous l’œil inquiet de ses amies. Se levant - même Alassë avec son plâtre - elles se jetèrent à ses côtés.
Chalia repoussa les longues mèches claires de devant son visage et posa une main sur son front.

Chalia : Elle est froide comme la mort ! A l’aide s’il vous plaît !
La jeune fée avait crié sans se rendre compte qu’un cercle s’était formé autour d’eux. Ronon a proximité se posa à côté d’elle.
Ronon : Elle est inconsciente ?
Alassë : Il faut vite l’emmener à l’infirmerie.
Le runner acquiesça et posant un bras derrière son dos et l’autre sous ses jambes il la souleva.

Le cortège que formaient les fées entourant Ronon traversèrent les couloirs pour arriver jusqu’à l’infirmerie. Quand ils entrèrent Carson était déjà occupé à prendre les constantes d’un autre malade, mais quand il les vit arriver il posa son PDA et se précipita vers le cortège. Il savait maintenant d’expérience qu’avec les fées on pouvait toujours craindre le pire !

Carson : Oh non, qu’est-ce qui se passe ?
Chalia : Eldarwen c’est effondré.
Thasya : Elle reprend connaissance j’ai l’impression !
En effet Ronon avait à peine posée la fée sur le lit que celle-ci avait commencé à remuer. Carson fit de la place autour de celui-ci demanda à ses amis de la laisser un peu respirer.
Carson : Eldarwen vous m’entendez ?
Eldarwen : Hm oui. Qu’est-ce qui c’est passé?
Elle voulut se relever mais il l’en empêcha.
Thasya : Reste allongé, c’est mieux pour toi.
Carson : Détendez-vous…
Eldarwen : Je… Je crois que j’ai rêvé… ! Lança-t-elle brusquement.
Alassë : De quoi ?
Eldarwen : Un grand malheur va arriver.
Le ton de sa voix semblait venir d’une autre qu’elle. Profond, glacial, il jeta un froid sur la pièce toute entière.

Même Carson venait de s’arrêter dans son geste pour prendre sa tension.

Thasya : Mon dieu, ne dit pas des trucs comme ça Eldarwen !
Alassë : Et toi ne soit pas superstitieuse ! Tu n’as peut être fait qu’un mauvais rêve !
Eldarwen : Non je sais ce que j’ai sentit.
Chalia : Inutile de dramatiser. Eldarwen repose-toi tu auras peut être les idées un peu plus claire plus tard.
Eldarwen : Je sais ce que je dis…

Un peu plus tard.

Teyla : Elle a dit qu’il arriverait un grand malheur ? Répéta Teyla surprise.
Ronon : C’est ce qu’elle a dit, vous en pensez quoi ?
Teyla : Je ne sais pas trop. Mais d’après ce que je sais, les fées n’ont pas le pouvoir de voir l’avenir ? !
Ronon : Non c’est certain. Mais il m’est déjà arrivé de sentir que certaines choses allaient arriver sans que pour autant j’ai le don de vision. Continua Ronon.
Teyla : C’est parce que vous avez un sens de l’instinctif ultra développé.
Ronon : Peut être. Mais avec tout ce qu’il c’est déjà passé, vous ne pensez pas qu’on devrait y réfléchir un peu ?
Teyla : Sûrement oui. Mais quelque chose me dit que vous avez déjà une idée derrière la tête ?
Ronon acquiesça d’un léger mouvement de la tête.
Ronon : Je trouve que les wraith se tiennent un peu trop à carreau en ce moment. Peut être qu’ils préparent un plan ?
Teyla : Ou peut être que cela fait tellement longtemps que vous n’avez pas tué de wraith que vous aimeriez bien que ce soit ça, je me trompe ? Sourit-elle.
Ronon : Peut être…

Bureau d’Elizabeth.

Elizabeth : Moi qui pensait pouvoir passer une semaine tranquille !
Rodney : A qui le dîtes-vous !
Alassë : Ca ne veut probablement rien dire !
Rodney : C’est pas ce que tu m’as dit tout à l’heure…
Elizabeth haussa un sourcil : Je vous écoute !
Alassë : Ce n’est qu’une théorie.
Rodney : Fort intéressante d’ailleurs…
Alassë : Bon voilà. Comme vous le savez les fées ont une très longue vie. Et pendant cette vie nos pouvoirs évoluent autour du même thème… Comme moi le feu. Au début je ne faisais que lancer des boules de feu… Mais maintenant je contrôle aussi la chaleur !
Elizabeth : Oui, mais où voulez-vous en venir ?
Alassë : Il se pourrait que le pouvoir d’Eldarwen est légèrement évolué. Et il se peut que ce qu’elle a prit pour un rêve soit une sorte de prémonition…
Rodney : Je ne vois pas le rapport entre créer des illusions et voir le futur ?
Alassë : Le futur n’est pourtant qu’une illusion, il n’existe pas… Tant que le futur ne devient pas présent.
Rodney : Je n’avais pas vu ça sous cet angle.
Alassë : Je sais, heureusement que je suis là !
Rodney allait répliquer mais Elizabeth le coupa.
Elizabeth : Nous devons nous méfier ? Prendre cette menace au sérieux ?
Rodney : Comment pourrait-on, c’est plutôt vague « un grand malheur va arriver » vous ne trouvez pas ?
Alassë : Juste quelques mesures de sécurité en plus ne feront pas de mal à la cité ! Et comme vous dîtes chez vous, vos mieux prévenir que guérir !
Elizabeth : Vous connaissez nos proverbes ?
Alassë : C’est l’excuse de Rodney pour se rendre chaque matin à l’infirmerie…
Rodney : Hé !
Alassë : Toujours est-il que j’ai envoyé Eden à son chevet.
Rodney : Oups !
Alassë : Quoi ? Qu’est-ce que tu as fais ?
Rodney : Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu avais envoyé Eden à l’infirmerie ?
Alassë : En quel honneur je devrais tout te raconter ?
Elizabeth : S’il vous plaît ! Pourquoi ça pose un problème ?
Rodney : Parce que j’ai croisé Elowyn en venant et que je lui ai dis qu’Eldarwen aurait bien besoin d’un peu de compagnie… Aïe !
Alassë venait de donner un coup de coude à son cher et tendre.
Alassë : Ah bravo Rodney !

Infirmerie.

Eden : Ne t’inquiète pas Eldarwen, même si ce que tu as sentit est vrai cela ne veut pas dire que nous ne pourrons rien faire pour l’en empêcher.
Eldarwen : Je sais que l’on y pourra rien.
Eden : Le destin n’est pas tracé d’avance, c’est nous par nos actes qui le forgeons !
Eldarwen : Mais là je le sais. Je le sens au creux de mon ventre comme une réalité.
Eden : Tu as l’air vraiment convaincu.
Eldarwen : Si tu avais ressentit ce que j’ai ressentit, tu en serais convaincu toi aussi… Oh je voudrais que Stephen soit là.
Le mage prit la main de la fée et la serra entre les siennes.
Eden : Il va bientôt revenir ne t’en fais pas.
Eldarwen : Et s’il lui arrivait quelque chose ? C’est peut être ça le grand malheur ! Réalisa-t-elle soudainement.

Eden serra un peu plus sa main.

Eden : Mais non. Stephen est un très bon soldat, il ne lui arrivera rien.
Eldarwen : Je ne pourrais y croire que quand il sera là !
Eden : Eldarwen s’il te plaît reprend-toi un peu ! Ce n’est pas ton genre d’être aussi parano, on dirait Elowyn !
L’intéressé justement arrivait à grand pas vers la chambre de son amie. En entendant les voix d’Eden et d’Eldarwen elle se figea derrière la porte attentive.
Eldarwen : Tu peux vraiment parler toi. Tu t’es vu avec Elowyn ? Toujours en train de vous disputer, de l’ignorer alors que tu sais très bien que ça te fait souffrir !
Eden : C’est elle qui a choisit que notre relation soit comme ça.
Eldarwen : Je t’en prie, tu ne fais rien pour l’arranger non plus !
Eden : Et pourquoi ce serait à moi de toujours faire le premier pas vers elle ?
Eldarwen : Parce que tu l’aimes !
Eden : Bien sûr comme vous toutes, mais j’ai plus de mal avec elle ! Elle a un tel caractère !
Eldarwen : Je ne parlais pas de ce genre d’amour mon cher Eden. Tu aimes Elowyn comme moi j’aime Stephen.
Eden sombrement : Je ne peux pas me permettre d’avoir ce genre de sentiment…
Eldarwen : On est plus à l’école ! Et elle aurait bien besoin de l’entendre !
Eden : Je regrette, c’est trop compliqué !
Eldarwen : C’est toi qui complique tout à la fin ! Dis-le tu verras ça soulage !
Eden : Tu ne l’as pas dit à Stephen !
Eldarwen indigné : Hé ne lis pas dans mes pensées je te prie ! Et puis moi ça n’a rien à voir, je ne sors pas avec lui depuis très longtemps !
Eden : Bon… Je l’aime, c’est vrai ! Mais elle me déteste alors de toute façon… Ca ne change rien à la situation !
Eldarwen : Ca changerait peut être si tu lui disais…
Eden : Jamais ! Plutôt mourir…
Eldarwen : Mais quelle tête de mule, je rêve !

Sur le pas de la porte Elowyn sentit son cœur décoller de plusieurs centimètres dans sa poitrine tellement il battait fort ! Il l’aimait, Eden était amoureux d’elle… Et elle aussi elle l’aimait !
Elle s’éloigna sans faire un bruit, elle en avait entendu assez… Assez pour essayer de se faire pardonner par tous les moyens !

Le soir même.

Eldarwen était sortit de l’infirmerie. Carson l’avait laissé sortir bien qu’elle ait refusé qu’il lui fasse le moindre examen. Elle lui avait juste promis de revenir si de nouveau, elle ne se sentait pas bien.
La fée savait que Stephen était rentré de mission quelques minutes plus tôt. Alors rassuré, elle avait décidé d’aller voir Elowyn pour lui parler. Maintenant qu’elle avait fait cracher le morceau à Eden, c’était le tour de la jeune fée !
S’arrêtant devant la porte de ses quartiers elle sonna pour faire entendre sa présence.

Elowyn : Entrez !
Eldarwen fit son apparition et fut surprise de voir la jeune fée devant le miroir. Son lit était recouvert de tenues en tout genre et elle ne se quittait pas des yeux.
Elowyn : Tu aimes cette robe ?
Eldarwen : Heu, ça fait un peu habillé non ?
Elowyn : Moui tu as sûrement raison ! Ca va toi ?
Eldarwen : J’ai connu mieux.
Elowyn : J’ai appris pour ton malaise. Je voulais venir te voir mais…
Eldarwen : Pas de problème ! Je n’y suis pas resté longtemps… Cela dit j’ai eu une visite très intéressante d’Eden !

La fée joua la surprise.

Elowyn : Ah oui ? Il t’a dit quoi ?
Eldarwen : Des choses intéressantes. Qu’il aimerait bien que vous fassiez la paix.
Elowyn : Vraiment ?
Eldarwen : Si je te le dis !
Elowyn : Pourquoi ne vient-il pas me parler alors ?
Eldarwen : Vu comment tu le recevrais je le comprends.
Elowyn : Et bien détrompe-toi… j’ai bien réfléchit et j’ai envie de lui pardonner. On ne va pas continuer à ce faire la tête pour quasiment rien. J’en ai marre.
Eldarwen : Je suis contente de t’entendre dire ça !
Elowyn : Moi aussi… Parce que tu sais… Je tiens beaucoup à Eden !
Eldarwen : OUI LUI AUSSI ! Enfin je veux dire… Tu es importante pour lui.
Elowyn : C’est ce que je me dis. Sinon il m’aurait déjà tuer je pense !
Le sourire d’Eldarwen disparut.
Eldarwen : Ne dis pas de bêtise, il t’aime.
Elowyn : Je sais. Moi aussi je l’aime… Depuis le premier jour, pourtant la première fois que je l’ai vu j’étais pas bien vieille. Elle eût un sourire nostalgique. Je me suis dit, voilà, c’est lui… C’est l’homme qu’il me faut. Tu as déjà ressentit ça ?
Eldarwen : Oui… Avec Stephen. Chez eux ils appellent ça un « coupe de foudre » c’est mignon.
Elowyn : Pour moi se sera au sens littérale du terme ! Sourit la fée.
Eldarwen : Oui ! Bon, je te laisse. Je vais rejoindre mon chéri !
Elowyn : Moi je me change, et je file trouver Eden !
Eldarwen : Génial ! Tu n’as qu’à mettre ta robe verte, il l’adore !
Elowyn : Merci ma belle !

Chambre de Thasya.

La jeune femme venait de quitter le mess, emportant avec elle son plateau repas. Ce soir on aurait dit que tous les couples de la cité s’étaient donnés rendez-vous au même endroit.
Bien qu’elle trouvait ça mignon un temps, à la longue elle n’en pouvait plus. Pendant qu’elle mangeait Lilies et Carson se bécotaient. C’est comme si elle n’avait pas existé ou presque… Le pire étant les « arrêtons, la pauvre Thasya doit nous trouver agaçant ! Parce qu’elle n’a personne… ! » Ce n’était pas dit méchamment, mais ça faisait mal.
C’était douloureux de ne pas pouvoir hurler à tous ses gens plein de pitié… "Si j’ai un amoureux, mais il est à l’autre confin de la galaxie et je ne le reverrais jamais !"
Rien que d’y penser elle en avait les larmes aux yeux… C’était trop dur de penser à lui. Il lui manquait tellement…

Elowyn marchait dans sa jolie robe verte en direction du mess. Un léger sourire flottait sur ses lèvres, elle était excitée et nerveuse en même temps. Elle se demandait qu’elle serait sa réaction quand elle viendrait s’asseoir en face de lui.
Elle comptait bien lui faire de plates excuses aussi ! Elle n’avait pas été très sympa avec lui ces derniers temps !

La fée s’arrêta à l’entrée du mess. Elle balaya la pièce du regard pour trouver le mage. Finalement ses yeux se posèrent sur sa table… Mais son sourire disparut presque aussitôt. Le mage n’était pas seul à sa table. Il discutait avec Teyla. Celle-ci riait et il avait sur le visage un grand sourire… Voilà bien longtemps qu’Elowyn ne l’avait pas vu sourire.
La dernière fois s’était avec elle, à l’école de magie. Les gens capables de faire sourire Eden étaient rares, d’autant plus une femme…
Soudainement, elle vit Teyla poser sa main sur le bras d’Eden. Celui-ci s’en saisit et la porta à ses lèvres, y déposant un baiser avant de sourire de plus belle. A ce moment là, le cœur d’Elowyn se brisa… Peut être bien qu’il était trop tard en fin de compte…

La fée fit demi-tour, retenant les larmes qui menaçaient de couler sur ses joues. Elle marcha d’abord doucement puis accéléra le pas et se mit à courir dans les couloirs pour regagner sa forteresse de solitude…

Deux heures du matin clignotait au réveil de Thasya. La fée était profondément endormie, son sommeil ponctué d’un rêve des plus étranges et angoissant.
Non pas qu’il était angoissant dans le sens terrifiant, mais rêver de lui n’était jamais bon signe ! Son souvenir était déjà assez présent dans la journée pour qu’il vienne maintenant hanter ses nuits…

Brusquement la fée s’éveilla en sursaut. Elle haleta quelques minutes encore sous le choc. Il avait le don de la bouleverser, même quand il n’était pas là.
Soudain Thasya tendit l’oreille, elle entendit alors une alarme. Celle-ci venait sûrement du couloir, mais encore fallait-il savoir pourquoi elle hurlait. Dans tous les cas ce n’était pas bon signe ! Repoussant les couvertures elle se leva et passa la tête à sa porte pour regarder l’agitation dans le couloir.

Thasya : Mais qu’est-ce qui se passe ?
Elle aperçut Stephen qui sortait de sa chambre et s’habiller aussi en quatrième vitesse, Eldarwen tenant ses affaires pour lui faire gagner du temps.
Thasya : Major ! ?
Lorne : Ne restez pas ici Thasya, nous avons une intrusion dans la citée.
Eldarwen : Enfile un truc et rejoins-moi à la salle de contrôle, je vais chercher les autres filles, ils pourraient avoir besoin de nous !
Thasya : Tu crois que c’est raisonnable ? ! Surtout après ce qu’il s’est passé ce matin tu devrais peut être rester dans ta chambre !
Stephen regarda les deux filles.
Stephen : Qu’est-ce qui c’est passé ?
Eldarwen : Rien d’important !
Stephen : Mais si dis-moi…
Eldarwen : On en reparlera plus tard, file on a besoin de toi.
Stephen : Très bien mais la discussion n’est pas close !
Thasya : Oups…

Lorne fila en courant suivant le flot de soldat qui sortaient de leurs quartiers. Thasya lança un petit air penaud à Eldarwen qui haussa les épaules pour lui faire comprendre que ce n’était pas si grave ! Les deux fées se préparent rapidement puis passèrent dans chacune des chambres de leurs sœurs pour les rassembler. Une fois la petite troupe prête ainsi qu’Eden ils rejoignirent le centre nerveux de la cité.

Ils durent se frayer un chemin parmi les troupes de soldats qui balayaient les couloirs de long en large. L’alarme bruyante continuait de hurler.
Finalement ils arrivèrent dans la salle de contrôle où Elizabeth et Rodney géraient la situation. Une voix s’éleva du haut-parleur, s’était celle de John.
Le militaire était en effet partie le premier avec Teyla et Ronon pour intercepter ces visiteurs incongrus ! D’autres équipes étaient venues leur prêter main forte quelques minutes plus tard.

John : Vaisseau intercepté ! Nous sommes sur le point de neutraliser ses occupants. Cependant je peux vous rassurer sur le fait qu’il ne s’agit pas de wraith, je n’ai encore jamais vu une technologie pareille !
Rodney : Méfiez-vous cela pourrait être des asurans ou des geniis.
John : Bon sang !
Elizabeth : Que se passe-t-il colonel ?
John : Heu… Je crois que les fées devraient vous rejoindre au plus vite !
Alassë : Nous sommes déjà là colonel.
John : Très bien, nous vous emmenons les visiteurs… Je pense que vous saurez mieux que nous de quoi il retourne, terminé.
Eden : J’espère que ce ne sont pas des drampyres !
Thasya : Ce serait possible ? Ils ne sont pas assez évolué !
Eden : Peut pas mais nous leur avons laissé à disposition tout notre savoir !
Elowyn : Espérons qu’ils ne pourront pas le retourner contre nous.
Rodney : Allons, il y a une chance sur un milliard pour qu’ils aient pu vous retrouver ici !
Chalia : Le Dr Mckay à raison. Ne faisons pas de théorie et attendons de voir !
Lilies : Bien sur personne ne pense que ça pourrait être des gens de notre peuple…
La fée venait de dire tout haut ce que tous le monde espérait tout bas. Bien sûr qu’ils y avaient pensé mais c’était se faire du mal pour rien que d’imaginer ça… La déception serait trop grande.

Il y eût plusieurs minutes de silence entre les amis. Puis brusquement au bout du couloir se fit entendre des bruits de pas. Un cercle entourait visiblement les « prisonniers » du vaisseau étranger. John était à leur tête, mais on ne pouvait pas distinguer leurs visages, les soldats les entourant étaient trop nombreux !
La troupe s’arrêta devant eux. Les filles ouvrirent grand les yeux, Lilies monta même sur la pointe des pieds pour essayer d’en distinguer un.

John : Soldat vous pouvez disposer !
La dizaine de militaire serra les talons, saluant leur commandant et s’éloignèrent. Trois illustres inconnus firent alors leur apparition sous la bonne garde de Teyla et Ronon qui se trouvaient derrière eux.

Lilies : Inconnu au bataillon ! Mais ce sont des elfes…
Elizabeth : Des elfes ?
En effet les hommes devant eux étaient grands, minces. Mais le plus évident étaient leurs oreilles, longues et pointus !
Elowyn : Qui êtes vous ?
Eden : Comment peux-tu l’ignorer… Il s’agit du roi des elfes !
Le mage mit un genou à terre saluant cet être si grandiose devant lui.
Thasya doucement : Le roi… Alors…
La fée se fraya un chemin pour se tenir devant. Plus petite de taille que ses sœurs elle n’avait pas encore vu leurs visages. Elle s’arrêta brusquement en voyant l’homme qui se tenait au centre.

Thasya émue : Joren !

Une tite photo de Joren :