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 Fairy World [E]

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MessageSujet: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyLun 28 Aoû 2006 - 15:53

Fairy World

Fairy World [E] Wallfairyworldjy0.th


Auteur : Lily
Titre : Fairy World.
Genre : Action, fantastique, humour.
Ship : Pleins.
Saison : Aucune en particulier.
Résumé : L’équipe SGA découvre un nouveau monde et une nouvelle race !

Chapitre 1 : Une nouvelle race.


Planète Andora Galaxie de Pégase.


Les trois soleils tapaient fort sur la petite planète d’Andora. A première vue celle-ci semblait calme et paisible, une légère brise soufflait, quelques oiseaux chantaient. Du moins à première vue car c’était loin d’être le cas. Au cœur du continent féerique une bataille faisait rage….. Une bataille où tous les coups étaient permis.
La brise s’intensifia doucement et sûrement, puis de gros nuages cotonneux vinrent bientôt camoufler les soleils et le ciel gronda. Sortit de nulle part, un orage éclata et la foudre s’abattit violemment dans un champ.

Lilies esquissa le coup de foudre en déployant ses ailes et en s’envolant à quelques centimètres de là. Elle vit la terre brûlée à ses pieds et esquissa une petite mimique avec un sourire. Presque aussitôt des lianes sorties du plus profond de la terre fouettèrent l’air et s’enroulèrent autour des jambes d’Elowyn la faisant virevolter dans les airs et la secouant comme un vulgaire hochet.

Elowyn : Arrête j’ai mal au cœur ! Fait moi descendre….
Lilies : Tu as faillit me faire cramer je te signale !
Elowyn : C’était juste un petit coup de foudre, à peine de quoi t’ébouriffer les cheveux !
Alassë : Bon ça suffit pose là, elle va nous rendre son petit déjeuner sinon.
Lilies amusée : C’est trop amusant !
Elowyn : Laisse-moi descendre où je te noie sous une pluie torrentielle nymphette !

Alassë leva la main et les lianes finirent en cendre. Elowyn tomba et ouvrit ses ailes pour ralentir sa chute. Elle atterrit sur le sol doucement et lança un regard de remerciement à son amie.

Lilies à Alassë : T’es vraiment pas drôle quand tu t’y mets !

Alassë allait répondre quand brusquement les trois fées entendirent un grognement sourd suivit d’une série d’injure sophistiquée dont elles ne comprirent pas tout le sens. Déployant leurs ailes elles s’envolèrent en direction du cri et s’arrêtèrent près du cours d’eau. Là elles admirèrent un tigre blanc au pelage trempé qui se secouait dans tous les sens et grognait de mécontentement.

Elowyn : Qu’est-ce qui se passe ici ?
Ambre : Chalia a voulut me mordre !
Le tigre blanc s’ébroua une énième fois et se morpha bientôt en une jolie fée aux longs cheveux blonds.
Chalia : Tu n’avais qu’à pas m’arroser, je déteste avoir le pelage mouillé !
Ambre : J’étais en train de tester mes nouvelles connaissances. Mon pouvoir va bientôt évoluer je le sens !
Alassë : Là tu rêve ma fille, tu n’es que mage second niveau.
Ambre : Troisième niveau maintenant. Je suis montée en grade hier soir !
Chalia : Forcement tu as toujours le nez dans tes bouquins !
Elowyn : C’est bon les filles, on va pas se battre non plus. Félicitation Ambre.
Ambre : Merci beaucoup !
Alassë : Où sont Eldarwen et Thasya ?
Lilies : Resté à l’école. Elles sont punies….
Chalia : Pourquoi cette fois-ci ?

Acadamia. Bibliothèque.

Thasya : J’en ai marre. On en a au moins pour cent cinquante ans à dépoussiérer tous ces bouquins.
Eldarwen : Oups !
Thasya : Ca tu peux le dire ! Faire croire que la chambre des filles étaient en feu pour pouvoir faire le mur c’était pas l’idée du siècle.
Eldarwen : C’est toi qui me l’as demandé. Pour que TU fasses le mur !
Thasya : Eden à dit qu’il ferait une démonstration de niveau sept.
Eldarwen : Oui pour les niveaux six, par pour les niveaux un comme nous !
Thasya : C’est nul d’être la plus jeune….
Eldarwen : Ouais c’est carrément pas le pied. J’ai connu ça moi aussi…. Elle fit une moue. Enfin jusqu’à ce que tu débarques ! Sourit-elle.
Thasya : Ah Ah !
Eldarwen sourit puis soupira en époustant un énième bouquin..... Et si…. Non il ne fallait pas qu’elle utilise son pouvoir pour faire croire que le travail était fait ce n’était pas trop corrects et puis ils pourraient s’en rendre compte et elle serait doublement punie !

Lilies : Alors les filles ont trimes ?
Les cinq fées entrèrent dans l’immense bibliothèque en jubilant de voir leurs copines travailler comme des forcenées.
Chalia : Aaatchoum !
Tous en cœur : A tes souhaits !
Chalia : Mais c’est sale ici ! Je suis sûr que la poussière a pas été faite depuis 3000 ans !
Eldarwen : Ils ont attendu qu’on vienne au monde certainement !
Thasya : Je m’en serais bien passé !
Alassë : Vous devriez vous dépêcher un peu sinon vous ne pourrez jamais être prête pour l’examen de demain.
Eldarwen : On fait notre possible ! On a que deux bras….
Les deux plus jeunes fées posèrent leurs bouquins et se tournèrent vers Elowyn qui détourna la tête et sifflota.
Thasya : Oh aller !
Eldarwen : Pitié, je crois que je vais devenir folle….
Elowyn : Non vous avez été punies….
Thasya et Eldarwen volèrent jusqu’à la jeune fée et lui firent leurs regards les plus suppliants possible.
Lilies : Bon ben vas-y, de toute façon elles vont pas y passer la nuit !!
Elowyn en fermant la porte : Ok, mais va falloir m’aider !

Les fenêtres de la bibliothèque s’ouvrirent et une brise souffla entre les étagèrent, les bureaux et chaque recoin entraînant poussières et autre saleté sur son passage. Les deux plus jeunes fées trépignèrent de joie en voyant tout leur travail restant s’envoler par la fenêtre. Ambre s’avança à son tour et ouvrant un robinet elle fit courir l’eau sur la planché le faisant briller à son tour, tandis que Alassë le séchait au fur et à mesure. Lilies elle redonna vigueur aux plantes qui avaient bien besoin d’entretien. Quand elles terminèrent l’endroit était plus resplendissant que jamais !

Eden : Ah vous voilà enfin !
Les sept filles se retournèrent d’un bond comme des soldats avec toutes de grands sourires innocents. A quelques secondes près, elles étaient prise sur le fait !

Ambre : Eden ! Quelle bonne surprise !
Eden : Qu’est-ce que vous avez fait ?
En cœur : Nous ? Rien !
Eden : Ne me prenez pas pour un idiot. Mais bref peu importe ! Réunion de tous les élèves dans la salle du conseil ! Et que ça saute !
Les jeunes fées s’exécutèrent sans discuter et sortirent une à une. Lilies la dernière s’arrêta face au mage de niveau sept.
Lilies : Super classe ta nouvelle veste Eden !
Eden : Dehors !
Chalia attrapa le bras de Lilies et la tira en dehors de la bibliothèque. Eden les regarda s’éloigner et soupira. Elles avaient fière allure l’élite de l’école….

Tous les élèves d’Acadamia étaient réunies dans une immense salle aux murs prestigieux. Cette salle, réputé la plus ancienne de l’école était magnifiquement décorés de gravures elfiques. Les elfes au contraire des fées ne possédaient pas d’ailes, et étaient eux immortels. La salle était comble soit aux environs d’une centaine d’élèves de tout niveau. Les sept fées prirent place les unes à côté des autres dans une rangée de siège et se regardèrent un peu surprise.

Ambre : Je me demande ce qu’il se passe ! C’est inquiétant.
Thasya en désignant l’estrade où se trouvaient quelques personnes : C’est qui le type à la barbe blanche ?
Alassë : Il s’agit de Merwan, c’est le directeur de l’école.
Lilies : Tu veux dire le directeur fantôme ? Je crois que j’ai du le voir deux fois dans ma vie !
Eldarwen : Pourquoi on le voit jamais ?
Alassë : C’est le général Merwan pour être exact. Il combat les Drampyres sur le continent maudit !
Elowyn : Alors qu’est-ce qu’il vient faire ici ?
Chalia : C’est pas bon moi je dis !
Eden : Et si vous écoutiez au lieu de faire des pronostics ?
Les fées dévisagèrent le mage qui prit place à côté d’Ambre et se turent.

Le silence se fit bientôt dans la salle si bien qu’on aurait pu entre le battement d’aile d’un papillon. Les divers mages de niveau 15 soient les professeurs de l’école s’installèrent derrière Merwan qui lui s’avança face à l’assemblé d’élève. Son visage grave et légèrement marqué par le temps et les batailles se leva lentement et sa voix tonna et résonna dans la salle.

Merwan : Fées et mages de tout niveau écoutez-moi ! Je suis le général Merwan Anzsdrety de la première compagnie. Je suis aussi votre directeur mais peu d’entre vous me connaisse ! Je n’ai malheureusement pas le loisir d’être aussi présent ici que je le voudrais car moi-même et mes soldats sommes trop occupés à combattre les Drampyres. Et pourtant aujourd’hui je suis là devant vous, et je dois vous annoncer une terrible nouvelle….. Merwan marqua une pose et sa tête se tourna légèrement vers les professeurs. Les Drampyres ont quitté la terre maudite et ont commencé à envahir notre territoire.

La salle s’ébroua et quelques cris de paniques se firent entendre du côté des plus jeunes. Merwan laissa quelques minutes aux élèves pour se calmer puis il reprit dans un silence moins religieux.

Merwan : Vous êtes à l’abri tant que vous ne quitterez pas l’enceinte de l’école. Je vous demande à tous une grande prudence et un grand courage !
Une voix dans l’assemblée : Qu’allons-nous faire ?
Merwan : Les repousser le temps de trouver une autre planète d’asile !
Eden aux filles : Si nous arrivons à tous fuir se sera un miracle.
Alassë : Pourquoi tu dis ça ?
Eden : la dernière fois que ça c’est produit seul un tiers d’entre nous a pu s’échapper. Ils nous attendent…..

Les sept filles se regardèrent inquiètes….. Qu’allaient-ils tous devenir ?


Dernière édition par le Jeu 1 Fév 2007 - 16:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyLun 28 Aoû 2006 - 17:52

Chapitre 2 : Une rencontre.

Les sept petites fées étaient assises sur le sol de la chambre d’Alassë, partageant leurs craintes et leurs doutes.

Alassë : Ils vont vite trouver une planète. Le problème va être de regagner la porte des étoiles.
Eldarwen : Pourquoi on y va pas en volant ? Un Drampyre ça vole pas.
Lilies : Nan on peut pas, nous serions des cibles faciles….
Elowyn : Oui ils nous descendraient en un claquement de doigt. Enfin en un tir quoi….
Ambre : qu’est-ce qu’on va faire alors ?
Alassë : Attendre.
Thasya : Attendre quoi ?
Chalia : Que des gens plus qualifiés et plus expérimentée nous disent quoi faire !
Lilies : Ouais où jusqu’à ce qu’on meure tous de vieillesses ou que les Drampyres attaquent pendant la nuit et nous arrache le cœur pendant le sommeil.
Eldarwen : QUOI ?
Alassë : Ne l’écoute pas….
Ambre : J’ai plus sommeil du tout !
Elowyn : Moi non plus.
Lilies : Je plaisantais les filles !
Chalia : On peut dormir ici Alassë ?
Thasya : Oui s’il te plaît !
Alassë : Pas de problème. De toute façon je voulais pas dormir toute seule…. En revanche pas de bataille de polochon c’est clair ?
Elowyn : Très !

Les fées posèrent des couvertures au sol et s’allongèrent dessus. La nuit était tombée et elles eurent du mal à trouver le sommeil. Pas a cause de ce qu’avait dit Lilies, non c’était le fait de savoir que les Drampyres, ces monstres sans cœur étaient là à rôder autour de l’école…. Ils étaient chez elles et ça les rendait terriblement en colère, plus que ce qu’elles auraient crût.

Quand enfin elles trouvèrent le sommeil ce ne fut que pour quelques misérables minutes. Dans toute l’école une terrible alarme se mit à hurler et les réveilla toutes brusquement !

Thasya : Gné ? Qu’est-ce qui se passe, veux faire dodo…. Soupira-t-elle.
Alassë : Oh non… !
Eldarwen : Quoi ?
Elowyn : Debout ! On s’habille vite !
La porte de la chambre s’ouvrit en trombe et Eden parut très essoufflés.
Eden : Vous voilà enfin, j’ai fait toutes vos chambres !
Lilies : Oh pitié dis-nous que ce n’est pas ce qu’on croit ?
Eden : Si c’est exactement ça ! Les Drampyres sont là, on doit partir maintenant !
Ambre : On va chercher nos affaires !
Eden : Pas le temps, il faut partir maintenant !
Chalia : Et nos familles ? Ma sœur elle vit en ville….
Eden : T’inquiète pas pour elle, les soldats protègent la ville. L’école est trop loin et trop exposé c’est pour ça qu’ils nous ont atteint.
Un cri déchira le silence pesant de la nuit noire. Un cri de souffrance ultime et de désespoir. Thasya se serra contre Eldarwen et les filles sentirent leurs cœurs battrent la chamade.
Elowyn se leva et s’approcha de la fenêtre. Elle vit alors éclairé par une lampe tombé sur le sol un Drampyre dévorer le cœur d’un mage…..
Eden : Ne regarde pas ça !
Le mage posa sa main sur l’épaule d’Elowyn et elle détourna les yeux.
Ambre : On devrait peut être rester ici, on est en sécurité hein ?
Alassë : Non nous ne le sommes pas….. Plus personne ne l’est !

Porte des étoiles.

Rodney : Et voilà, il fait noir, y a pas un bruit….. Super, j’adore les remakes de films d’horreurs !
Ronon : Arrêtez un peu de parler, vous allez nous faire repérer !
Rodney : de quoi ?
John : Oh vous savez, les loups-garous, les vampires, les zombies.
Teyla : C’est quoi tout ça ?
John : Des créatures de légendes. Pas très amicales, car elles adorent dévorer les humains.
Ronon : Comme les wraiths ?
Rodney : Oui, on peut dire que se sont des cousins germains….
Teyla : J’espère que nous n’en rencontrerons pas.
John : Ces créatures là sont mythiques, ça m’étonnerait que l’on tombe sur eux. Enfin j’espère !
Rodney : Très rassurant. Si vous entendez un claquement…. C’est mes genoux….

L’équipe fit quelques pas équipés de leurs lunettes infrarouges et leurs armes prête à faire feu. Ils marchèrent le long d’un chemin bordé par une forêt qui semblait être très utilisé ce qui les rassura un peu. Après quelques minutes Rodney se décida à sortir son malp pour étudier les différentes indications que l’engin pouvait lui fournir. Une fois encore il espérait détecter une source d’énergie voir carrément un E2PZ.

Le scientifique ouvrit des yeux ronds et vérifia les données que lui transmettait l’ordinateur.

Rodney : Oh bon sang !
John : Quoi ?
Rodney : C’est Disneyland ici.
Teyla : Disney quoi ?
John : Laissez tombé, de quoi vous parlez Mckay ?
Rodney : Je…. Je reçois des centaines de sources d’énergie de partout.
Ronon : Et alors ?
Rodney en s’agaçant : C’est autant d’énergie qu’il y a de points et il y en a des centaines !
John : C’est une bonne nouvelle non ?
Rodney : Attendez….. Ils se déplacent !
John : Comment ça ?
Mckay leva les yeux avec une petite moue.
Rodney : Comment voulez-vous que je sache comment ?
John : J’en sais rien c’est pas vous la tête pensante de l’équipe ?
Le scientifique se redressa un peu son ego se gonflant de fierté une fois de plus.
Rodney : Et bien….
Ronon : Chut !
Rodney : Pardon ? J’allais…
Teyla : Taisez-vous Rodney.

L’équipe braquèrent leurs armes en direction d’un buisson qui bougeait un légèrement. Soudain il y eût un grognement rauque et une créature apparut….
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyMar 29 Aoû 2006 - 10:44

L’équipe sursauta et en cœur eurent un mouvement de recul. La créature qui se tenait devant eux avait tout d’un monstre de films d’horreur. Petite et trapue la créature était vêtue d’un pagne couvrant sa peau grisâtre et sale. Son visage plissé était en grande partie envahit par un nez informe et écrasé. Ses yeux rouges et sans vie les dévisageaient avec appétit et ses grandes et pointues oreilles laissaient penser qu’elle avait l’ouïe très fine.

Rodney avec une petite voix : Ce sont les habitants locaux ça vous croyez ?
John : Je sais pas mais j’ai pas très envie de faire connaissance !
La créature grogna dévoilant des dents acérées comme des lames de rasoirs.
John : Heu…. Salut…. Gollum ?

Le Drampyre, car il s’agissait d’un de ces monstres se releva brusquement et levant les mains il dévoila des griffes longues et couvertes d’un liquide rouge qui – selon Rodney – n’était certainement pas de la confiture…. Bondissant le Drampyre reçut une salve de balles de la part de l’équipe et fut projeté par terre à quelques mètres.

Rodney : Oh bon sang je parie qu’il voulait pas nous faire un câlin !
John : j’en doute.
Teyla : Nous devrions peut être faire demi-tour ! ?
John : Proposition acceptée ! Aller on fiche le camp….

Ils firent demi-tour s’apprêtant à partir au pas de course quand de nouveaux grognements se firent entendre. Ils tournèrent sur eux-mêmes essayant de braquer les créatures mais elles semblaient être partout à la fois….

Rodney paniquant : On fait quoi ? On fait quoi ?
John : Pas de panique Rodney ouvrez l’œil !
Ronon : Et fermez là surtout.
Rodney : Ouvrir l’œil…. Et là fermer….. Je peux faire ça, oui oui.
Teyla : Rodney chut !
Rodney : Ok.
Le scientifique se tut enfin alors qu’ils formaient un cercle pour se protéger. Soudain les créatures apparurent en marchant sur leurs pieds mais en s’appuyant aussi sur leurs mains comme prête à bondir sur eux.

John : Ronon Teyla....
Ronon : ils nous encerclent….

Acadamia.

Les filles étaient encapuchonnées et marchaient deux part deux avec Eden en direction de la forêt. Une fois sortit de l’enceinte de l’école ils déployèrent leurs ailes et volèrent très bas pour ne pas se faire voir de leurs ennemis. Merwan n’avait aucun plan d’attaque ni de sauvetage alors c’était devenu chacun pour son groupe d’étude et que tous le monde s’en sorte bien, c’était tout ce qu’ils pouvaient se souhaiter mutuellement. Les coordonnées d’une planète circulaient entre eux mais pour le reste ils devaient se débrouiller. Pas un bruit ne circula entre eux, du moins jusqu’à ce qu’ils soient forcés de mettre pied à terre…..

Un bruit retentissant et répétitif déchira le silence de la forêt et Eden fit signe de mettre pied à terre.

Alassë : Qu’est-ce que c’est que ça ?
Eden : On dirait des tirs d’armes.
Chalia : Qui peut avoir ce genre d’arme ici ?
Lilies : Ben on a qu’à aller voir ?
Eden : Très bien mais restez toutes sur vos gardes. Et n’hésitez pas à utiliser vos pouvoirs, c’est le moment ou jamais les filles.

John, Ronon, Teyla et Rodney tirait à tout va sur les drampyres mais ils leurs semblaient qu’ils étaient toujours plus nombreux ou que leurs balles ne les atteignaient pas. Le cercle qu’ils avaient formé devenait de plus en plus étroit et les munitions leurs manqueraient bientôt. Encore une mission de reconnaissance qui avait mal tourné, et cette fois ils étaient vraiment mal !

Rodney : Je n’ai plus de munition !
Teyla : Je suis presque à court aussi !

Il y eût quelques nouveaux tirs et deux drampyres tombèrent mais ce fut les derniers car désormais ils n’avaient plus d’armes ! Ronon se saisit de son épée et les autres de leurs couteaux mais face aux griffes et aux dents acérés ils n’avaient pas la moindre chance et en était conscient.

John : Restez les uns près des autres….
Rodney : On est fichu…. !
Ronon avec une voix grave : Pas encore.

L’équipe resta soudée jusqu’au bout, jusqu’à ce que les drampyres ne leur saute dessus et que sous la douleur des lacérations et des coups ils ne perdent tous connaissances. Quand Ronon le dernier tomba les drampyres pensèrent qu’ils avaient là un festin un peu particulier et moins savoureux mais c’était toujours ça ! L’un d’eux s’approcha de Rodney et s’apprêtait à planter ses griffes longues et fines dans la poitrine de celui-ci pour lui arracher le cœur quand le sol se mit à trembler….
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyMar 29 Aoû 2006 - 14:30

La terre s’ébroua violemment et se souleva, laissant des failles s’ouvrir brusquement à plusieurs endroits. Quelques drampyres surpris tombèrent au cœur de la terre qui se referma presque instantanément comme une gueule ouverte prête à les dévorer. Les sept jeunes fées ainsi qu’Eden surgirent brusquement de plusieurs endroit à la fois. Les créatures ne les voyaient pas huit mais 24….. Cela grâce à Eldarwen et son pouvoir d’illusion. Croyant être en sous nombre les créatures ne savaient plus ou donner de la tête. Tandis qu’Alassë les pulvérisaient à coup de boules de feux, Elowyn faisait s’abattre sur eux la foudre. Chalia transformé en tigre donnait elle aussi des coups de griffes mais en prenait pas mal aussi…. En voyant ça, Ambre commença à geler ses adversaires un par un tandis que la tigresse se chargeait de les réduire en miette en les brisant comme du verre. Lilies quant à elle faisait surgir des lianes du sol et emprisonnaient les drampyres pour qu’Eden puisse les transpercer de son épée. Après quelques minutes d’intensif combat ils réduisirent considérablement le nombre des drampyres et les autres préférèrent fuir même après avoir découvert la supercherie d’Eldarwen.

Reprenant leurs souffles ils s’arrêtèrent.

Eden : Tous le monde va bien ?
Chalia en ayant reprit forme humaine : Quelques égratignures mais oui.
Alassë : On devrait ne pas trop s’attarder ici.
Lilies : Que fait-on d’eux ?
Thasya : Ils ont l’air salement atteint !
Eldarwen : On peut pas les laisser là. Emmenons les avec nous ?
Ambre : Oui je suis d’accord, ce sont des humains ; ils vont se faire dévorer si on les laisse.
Eden : Vous semblez toutes d’accord. Alors emmenons-les….
Alassë : Et si nous allions à la cabane du vieux magicien ? On trouvera un abri magique et des soins là-bas.
Thasya : C’est quoi la cabane du vieux magicien ?
Lilies : Un endroit où vivait un vieil humain qui pratiquait la magie. On dit que sa vieille cabane est protégée par un champ magique.
Elowyn : Dans ce cas ne perdons pas de temps.

Les fées ramassèrent l’équipe et les portants comme elles pouvaient, ils se remirent en route direction la cabane du magicien.

Le lendemain matin.

John se réveilla doucement avec quelques vagues douleurs dans le corps. Ouvrant les yeux lentement il fut ébloui par la lumière du soleil et porta une main devant ses yeux pour les protéger. Il sentit bientôt une ombre se dessiner sur son visage et retira sa main avec précaution. Il vit alors deux immensités bleues qui le regardait ardemment. John sentit son cœur manquer un battement en voyant la femme penchée sur lui. Soit il était en train de rêver, soit il avait devant lui la plus belle femme que ses yeux n’aient jamais vu. Elle esquissa un doux sourire alors qu’il la fixait ardemment…..
Chalia : Comment vous sentez-vous ?
John : Je suis mort c’est ça ?
Chalia surprise : Non. Mais vous avez faillit l’être si nous n’étions pas venu à votre secours.
John : Nous ?
Il se releva sur ses coudes regardant autour de lui.
Chalia : Vous étiez le plus atteint. Mais les onguents sont efficaces.
John : Où sont mes amis ?
Chalia : Dehors avec les autres.
John : Ok…. Et vous êtes ?
Chalia : Je me nomme Chalia Aëlataniariste.
John : Ravie de vous rencontrer….. Chalia. Je m’appelle John, le colonel John Sheppard.
Chalia : Levez-vous, nous allons rejoindre les autres.

John s’exécuta et se leva. Une fois sur ses jambes il étudia son corps qui n’avait pas été épargné la veille au soir mais qui ce matin n’avait plus rien. Chalia le devança et il ne put s’empêcher de la dévorer des yeux. Elle était réellement magnifique comme femme, oui vraiment.

Ils sortirent de la cabane et ils entendirent alors Rodney qui criait et semblait pas très content.

Thasya : Vous les humains, vous êtes vraiment trop terre à terre !
Rodney : Non désolé, nous sommes seulement méfiant ! Et d’abord où est Sheppard ?
John : Je suis là Rodney !
Le scientifique se tourna et fit face au militaire.
Rodney : Vous tombez bien, figurez-vous que nous sommes tombés dans un monde de fous, oui de fous !
Thasya : Arrêtez un peu de crier, vous voulez attirer l’attention des drampyres ?
John : Les quoi ?
Teyla : Les drampyres sont les créatures qui nous ont attaquées hier soir. Et toutes ses personnes sont….. Des fées.
John avec un petit rire : Pardon ?
Alassë avec agacement : Je pourrais savoir ce qui vous fait rire ?
John : Vous vous prenez réellement pour des fées ?

Ambre bouillonnante perdit patiente et ne se contrôlant plus elle gela la langue du colonel qui ne s’en rendit pas tout de suite compte. C’est quand il voulut parler qu’il en fut incapable ne poussant que des petits gémissements. La jeune femme eût un petit rire amusé et Chalia la foudroya du regard.

Chalia : Guenièvre ! Dégèle-lui la langue immédiatement.
Ambre : Comment tu m’as appelé ? ! S’écria-t-elle.
Lilies : Yeah c’est partit pour un nouveau round entre ces deux là !
Rodney : Elle vous a gelé la langue ?
John : Mh MH !
Chalia : Guenièvre Lipschultz dépêche-toi de lui rendre l’usage de la parole et vite!
Ambre : Je m’appelle Ambre !
John sentit sa langue se désengourdir et les deux fées se firent face avec défit.

Eden : Arrêtez les filles.
Teyla : Colonel vous pouvez parler ?
John : Oui…. Mais c’est bizarre. Comment vous m’avez fait ça ?
Ambre : Avec mon pouvoir.
Ronon : Votre quoi ?
Alassë : Vous ne savez pas ce qu’est une fée ?
John en regardant ses coéquipiers : Non.
Lilies : Nous sommes des créatures possédant des pouvoirs et capable de voler.
Rodney : Comme superman quoi !
Eldarwen : Qui ça ?
John : Personne. Qu’est-ce que vous entendez par voler ?
Les filles ouvrirent leurs ailes et John et Rodney eurent un mouvement de recul.
Rodney : Oh mon dieu !
John : Oui, oui c’est que j’allais dire.
Teyla : J’ai entendu dans mon enfance des contes qui parlaient d’êtres tels que vous mais jamais auparavant je n’aurais crût que vous existiez réellement !
Lilies : Surpriiiiise alors !
Eden : Bien je crois que la leçon est terminée. Nous devons regagner la porte des étoiles.
Ronon : Nous aussi.
John : Heu…. Nos pourrions peut être faire le chemin ensemble ?
Rodney : Quoi ? Mais…..
John tout bas pour le scientifique : Nous pourrions peut être conclure une alliance avec ce peuple, ils pourraient nous aider pour combattre les wraiths.
Eden : J’en doute colonel Sheppard.
John surpris : Pourquoi pas?
Eden : Nous n’avons que faire des wraiths, il y a des menaces bien plus grandes. Vous en avez eut un aperçut hier soir.
Rodney lui aussi surpris : Comment vous….. ?
Eden : Je lis dans les pensées.
John : OH ! Toutes les pensées ? S’inquiéta-t-il.
Eden : Seulement celles qui m’intéressent. Je n’ai pas pour habitude de fouiller l’esprit des gens rassurez-vous.
John : Tant mieux….
Rodney tout bas : Je lui fais pas confiance il pourrait….
Eden : Moi non plus je ne vous fais pas confiance Dr Mckay. Mais puisque nous sommes contraints à faire voyage ensemble nous n’avons pas le choix.

Elowyn s’approcha d’Eden et posa une main sur son bras.

Elowyn : Tu sais qui sont ses hommes ?
Eden : Ils viennent d’un monde très loin d’ici.
Elowyn : Ils sont une menace pour nous ?
Eden : Non. Nous les effrayons plus qu’autre chose. Ils n’ont pas l’habitude de voir des créatures comme nous.
Elowyn : Tant mieux. J’ai hâte de retrouver les nôtres je suis inquiète.
Eden lui fit un doux sourire réconfortant et posa une main sur sa joue.
Eden : Ne crains rien petit fée, je veille sur vous.
Elowyn en acquiesçant : Je sais Eden….. Mais qui veille sur toi ?
Eden : Toi bien sûr. Plus fort à tout le monde. Mettons-nous en route maintenant !

L’équipe ramassa leurs affaires et suivant les fées ils se mirent en route en direction de la porte des étoiles.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyMar 29 Aoû 2006 - 18:00

Ils marchaient à un bon train l’équipe étant mélangée aux fées qui discutaient pour la plupart entre elles. Rodney grognait derrière en compagnie d’Alassë et John et Teyla étaient au milieu avec le reste des filles. Enfin Ronon et Eden ouvraient la marche et restaient sur leurs gardes.

Ronon : D’où viennent les créatures d’hier soir ?
Eden : Les drampyres ?
Ronon : Ouais.
Eden : Nous n’en savons rien. Même si on a cherché croyant trouver dans leur histoire une faiblesse. Malheureusement tout ce que nous savons d’eux c’est qu’ils aiment tuer et manger les cœurs.
Ronon : Ils me font penser aux wraiths.
Eden : Les wraiths sont moins primitifs. Ils tuent pour se nourrir. Les drampyres pour le plaisir avant tout.
Ronon : Je ne suis pas sûr qu’ils soient moins pire pour autant.
Eden : Je n’ai pas dit ça !
Ronon : Mon peuple à été décimé par les wraiths.
Eden : Je comprends ce que vous pouvez ressentir croyez-moi. Mais nous ne pouvons rien faire pour vous aider tant que les drampyres sont là.
Ronon : Sont-ils nombreux ?
Eden : Chaque fois un peu plus j’ai l’impression. A chaque génération c’est la même chose. Cela devient lassant.
Ronon : Vous en perlez comme si vous y étiez.
Eden : J’y étais.
Ronon : Quel âge avez-vous ?
Eden : J’ai 1204 ans.
Ronon ouvrit la bouche surpris mais ne dit rien. Ils avaient l’air d’avoir le même âge et pourtant….

A l’arrière de la file Rodney dévorait Alassë des yeux. Enfin d’un point de vue purement scientifique….. Evidemment.

Rodney : C’est quoi vous ?
Alassë surprise de voir Rodney parler après un long silence : Pardon ?
Rodney : Votre pouvoir ?
Alassë : Le feu ! Je le contrôle, ainsi que la chaleur.
Rodney : Super ! Vous n’avez jamais froid vous….. C’est pas comme moi qui suis en train de geler.
Alassë regarda la veste du scientifique qui était déchirer à cause des drampyres. Ils étaient au plus profonds de la forêt où il faisait humide et assez sombre. Posant une main sur son bras, elle lui donna un peu de chaleur. Rodney sentit dans tout son corps comme un courant électrique qui réchauffa la moindre parcelle de sa peau, jusqu’à ses doigts pieds, et en passant par ses mains et son nez.

Rodney : Wow ! Comment vous faites ça ?
Alassë : Je sais pas, je le fais c’est tout.
Rodney : C’est franchement inquiétant. Mais je suis sûr qu’il y a une explication scientifique à ça !
Alassë amusée : Vous ne croyez pas en la magie ?
Rodney : Je crois en la science. La magie ça…. N’existe pas !
Alassë : Si vous le dites !

Un peu plus loin.

Lilies : Votre ami semble….. Réfractaire à la magie.
John : Il ne faut pas le prendre mal, c’est un scientifique.
Teyla : Le Dr Mckay ne croit qu’aux choses qui ont une explication logique.
Chalia : C’est ce que vous pensez aussi ?
John avec un sourire : Non. Du moins pas après m’être fait geler la langue.
Elowyn : Ambre déteste les gens….. Qui n’ont pas la science infuse, il ne faut pas le prendre pour vous.
Ambre : J’ai entendu ! C’est faux…. Je n’aime pas les ignorants et les puristes c’est tout.
John vexé : Merci du compliment….
Chalia : Mais sinon elle sait aussi être serviable et adorable quand elle veut !
Teyla : Donc si j’ai bien compris, vous contrôler l’eau c’est ça ?
Ambre : Oui exactement.
Eldarwen : Mais nous n’avons pas toutes les même pouvoirs.
John : C’est vrai ? Alors….
Eldarwen : Moi je crée des illusions, du genre….

La jeune fée fit apparaître une envolé de papillon plus magnifique les uns que les autres qui passèrent entre eux. L’un d’eux vint se poser sur la main de Teyla qui regarda l’insecte émerveillé. Elle voulut le toucher avec son autre main mais ses doigts ne touchèrent que le vide et l’illusion disparut.

Teyla : Très impressionnant.
Lilies : Le coup des papillons, c’est un grand classique. Moi je sais faire ça !
La jeune fée sembla se concentrer légèrement et ils sentirent bientôt sous leurs pieds une herbe grasse et verte avec des milliers de fleurs sauvage.
John : J’en reste pantois.
Lilies flattée : Merci.
John : Et vous Chalia quel est votre pouvoir ?
Chalia : Bien moins impressionnant.
Elowyn : Elle est trop modeste !
Chalia : Je peux me transformer en l’animal de mon choix.
Ambre : Vous devriez la voir en dragon c’est impressionnant.
Teyla : Et vous Thasya que faites-vous ?
Thasya : je contrôle les éléments terrestres !
Teyla : Le tremblement hier soir….
Thasya : Coupable !
Elowyn : Et moi je contrôle le temps, le climat.
John : Il doit toujours faire beau alors ?
Elowyn : je n’interagie pas avec le cycle de la nature. Seulement quand j’en ai besoin et sur de court laps de temps.
Teyla : Vous respectez beaucoup la nature on dirait ?
Ambre : La nature est notre mère. C’est elle qui a donné naissance à notre espèce. Nous ne serions rien sans elle….
Chalia : Pour une fois je suis….

La fée ne termina pas sa phrase un grognement familier se faisant entendre. Eden arrêta la marche et sortit son épée tout comme Ronon.

Thasya d’une petite voix : Drampyres ?
Eden : Courrez ! Courrez !

Le groupe ne se fit pas prier et ils se mirent tous à courir aussi vite qu’ils pouvaient. Eden qui était devant ralentit le pas et passa derrière pour protéger Rodney et Alassë. Le mage avait laissé Ronon en tête et quelque chose lui disait qu’il pouvait faire confiance au runner. Alors qu’ils n’étaient plus très loin de la porte des drampyres attaquèrent des deux côtés et Lilies et Chalia se retrouvèrent à terre sous les griffes de ces monstres…..
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyMer 30 Aoû 2006 - 15:44

Les deux jeunes fées sentirent quelques coups de griffes lacérer leur peau mais cela ne dura que quelques secondes. Presque aussitôt leurs amis étaient venus à la rescousse et Eden et Ronon avaient réduit leurs agresseurs à l’état de…. Morceau. Ils savaient que d’autre allaient venir et il n’y avait pas de temps à perdre.

John : Rodney allez composer l’adresse vite !
Le scientifique s’exécuta et Alassë le suivit de près. Ils arrivèrent près du DHD et celui-ci s’apprêtait à composer une adresse mais la fée l’en empêcha.
Rodney : Que faites-vous ?
Alassë : Nous n’avons le temps de composer qu’une adresse, ceux qui resteront, mourront !
Rodney : Notre adresse est parfaitement sûr !
Alassë : La notre aussi !
Rodney : Vous pourrez venir avec nous sur Atlantis !
Alassë s’arrêta surprise.
Alassë : La cité des anciens ?
Rodney : Vous la connaissez ?
Alassë : J’en ai entendu parlé….
Un cri leurs parvinrent et Rodney se tourna de nouveau vers le DHD commencent à appuyer sur les touches pour composer l’adresse. Ils virent le reste de l’équipe qui arrivait en courant. Elowyn soutenait Chalia alors qu’Ambre soutenait Lilies presque à moitié dans les vapes à cause de ses blessures. La porte s’ouvrit bientôt alors que des drampyres accouraient vers eux et John leur cria de sauter dans le vortex.

Thasya, Alassë et Eldarwen passèrent les premières suivit de près par Rodney, Teyla et Ronon. En arrière Lilies qui se faisait trop lourde fit tomber Ambre avec elle et les autres s’arrêtèrent. John et Eden prirent le relais et durent s’arrêter pour porter la jeune fée. Malheureusement quelques drampyres les rejoignirent et John et Eden commencèrent à les repousser avec les moyens du bord. Ambre ramassa Lilies et recommença à courir en direction du vortex. Elowyn et Chalia elles restèrent pour aider les deux hommes. Les deux fées passèrent la porte laissant leurs quatre derniers amis essayés de repousser les drampyres.

Malheureusement ceux-ci se faisaient trop nombreux et avant qu’ils n’aient pu dire ouf la porte s’était refermé.

Eden : On y arrivera jamais !
Chalia se transforma alors en félin de nouveau sous l’œil ahuri de John et fit face aux drampyres avec férocité. Brusquement il y eut de violents éclairs dans le ciel et ils se tournèrent vers Elowyn qui avait quitté le sol de quelques centimètres. Peu à peu les éléments se déchaînèrent et ils entendirent un bruit très inquiétant. En se retournant ils virent une tornade qui se dirigeaient droit vers eux.
John : A l’abri vite !
Les trois amis ne se firent pas prier et partirent se protéger derrière un rocher alors que la tornade passait parmi les drampyres et les emportaient dans le tourbillon. Bien sûr cela ne suffisait pas à tous s’en débarrasser alors elle déchaîna la foudre qui s’abattit sur les créatures. Au bout de quelques minutes seulement ils virent la tornade et la tempête faiblir, Elowyn s’épuisait.

Les drampyres heureusement très lâche n’insistèrent pas plus longtemps et ils décidèrent d’un repli stratégique. Au moment où ceux-ci se sauvaient en direction de la forêt Elowyn cessait tout et tomba brusquement sur le sol inerte…..

Atlantis.

Ils venaient de passer la porte sain et sauf. Du moins c’est ce qu’ils pensèrent jusqu’à ce que Teyla ne se mette à détailler tout le monde. Alors qu’elle se rendait compte qu’ils en manquaient à l’appel, le vortex s’était refermé.

Teyla : Où est le colonel Sheppard ?
Thasya : Oh non ! Il manque aussi Chalia, Elowyn et Eden !
Rodney : Ils ont du ne pas pouvoir passer ! Il faut y retourner immédiatement…..
Elizabeth qui les avaient vu arriver se précipita vers eux en passant entre les soldats qui tenaient des armes braquées sur eux. Avec la confusion due aux absences de certains des leurs ils ne s’en étaient même pas rendu compte !
Elizabeth : Rodney, que se passe-t-il, qui sont ces femmes ?
Rodney : C’est une longue histoire.
Teyla : Nous avons été attaqués par des drampyres, ces personnes nous ont sauvés. Et nous avons du fuir.
Ronon : Et le colonel Sheppard est toujours là-bas.
Alassë : A l’heure qu’il est, ils sont sûrement partit loin de la porte.
Rodney : Ca vaut peut être la peine de vérifier.
Elizabeth : Le temps d’organiser les secours.
Ambre : Je voudrais pas être malpolie mais Lilies se sent pas très bien.
Lilies : J’ai mal partout.
Elizabeth : Tout le monde à l’infirmerie ! Je vous attends ensuite pour avoir un rapport complet !

Teyla acquiesça pour tout le monde et ils furent escorter jusqu’à l’infirmerie. Lilies était moins dans les vapes mais ses blessures lui faisait mal, trop mal ! Quand tout ce petit monde entra dans le sacro lieu saint de Carson, le médecin ouvrit les yeux ronds. Cela faisait bien du monde à examiner !

Carson : Et bien, vous étiez partit à quatre et vous revenez à huit ?
Teyla : C’est une longue histoire. Le colonel Sheppard manque d’ailleurs à l’appel alors si vous pouviez faire vite….
Carson : Je vois. Je vais appeler le Dr Petersen. Mais je prends les cas les plus graves d’abord.
Lilies : Ca doit être moi alors !
Ambre s’avança et aida Lilies à s’asseoir sur lit avant qu’elle ne lui tombe à nouveau dessus. En voyant très vite ses quelques blessures, Beckett prit son cas assez au sérieux.

Carson : Bien tout le monde dehors. Une infirmière viendra vous chercher.
Ambre : Mais….
Rodney : Inutile de discuter venez….
Ils s’éloignèrent alors que Carson posait son regard sur la jeune femme.
Carson : Ne vous inquiétez pas, je vais vous soigner….

Ambre : J’espère que ça va aller !
Teyla : Ne craigniez rien pour votre amie.
Eldarwen : C’est que Lilies est assez douillette.
Thasya : Et plutôt rancunière.
Rodney : Ca ira.
Teyla : Le Dr Beckett est un excellent médecin.
Ambre : Mais connaît il la physionomie des fées ?
Rodney regarda Teyla et Ronon avant d’ouvrir la bouche.
Teyla : On aurait peut du lui dire…..
Ronon : Il s’en rendra vite compte !

Carson une compresse à la main désinfecter les marques de griffure sur les épaules de Lilies. Le drampyre ne l’avait pas raté mais les fées guérissaient vite, beaucoup plus vite que les humains.

Carson : Qui vous a fait ça ?
Lilies : Un drampyre !
Carson : Qu’est-ce que c’est ?
Lilies : Une petite bête trapue avec de longues griffes. Ils nous arrachent le cœur pour le manger.
Le médecin esquissa une petite moue.
Beckett : Rien que je ne veuille rencontrer personnellement alors.
Lilies : C’est quoi votre nom ?
Carson : Carson Beckett. Et vous ma jolie?
Lilies : Lilies Okdénimilera.
Carson : Heu….. Ca ne vous ennuie pas que je vous appelle Lilies ?
Lilies : Non.
Carson en posant la compresse : Voilà j’ai fini, ça devrait vite guérir.
Lilies : Fini ? Mais faudrait peut être vérifier-la !
Carson : Là ?
Lilies en déployant brusquement ses ailes : Là !

Carson eût un mouvement de recul en voyant les ailes se déployer, si bien, qu’il renversa le petit chariot placé près de lui. En entendant le fracas métallique que cela produisit en tombant sur le sol quelques infirmières s’approchèrent et ouvrirent des yeux ronds de surprise.

Carson : Oh bon sang….
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyJeu 31 Aoû 2006 - 14:08

Carson : Oh bon sang….
Lilies : Quoi elles sont très abîmées ! ?
Carson : Vous…Vous avez des ailes !
Lilies : Evidemment ! Pour une fée c’est normal !
Carson : Une fée ? Vous êtes…… Rodney ! Cria le médecin.

Le scientifique entra les mains derrières le dos un léger sourire crispé sur le visage.

Carson à Lilies : Juste une minute !
Lilies : Ok !
Beckett fit quelques pas vers Rodney et l’attrapa par la manche avant de l’éloigner un peu.
Carson : Vous n’auriez pas oublié de me dire quelque chose ?
Rodney : Heu…. Du genre ?
Carson : Une fée ?
Rodney : Ah ça ! Hum oui….
Carson : Comment….. Comment est-ce possible ?
Rodney : Hé c’est vous le médecin pas moi !
Carson : Très bien….. Mais…. Elle n’est pas dangereuse au moins ?
Rodney : Oh non ! Enfin sauf, celle qui gèle les langues.....
Carson avec une moue effrayé : Quoi ?
Rodney : Oh mais si vous êtes gentil avec elle y a aucun risque…. Au pire avec Lilies vous risquez de vous retrouver avec une moumoute genre pelouse à la place de vos cheveux…. !
Carson : C’est vrai ?
Rodney : Je plaisante…. Aller filez donc travailler, on attend pour pouvoir aller sauver Sheppard je vous rappelle !

Beckett acquiesça et essayant de ne pas montrer sa nervosité il s’approcha de sa patiente un peu particulière.

Lilies : Un problème ?
Beckett : Non, non aucun.
Lilies : Ah ! Alors mes ailes sont abîmées ?
Beckett : Heu…. Il y a quelques traces de griffures. Je vais désinfecter ça mais je….
Lilies : D’accord mais….
Elle ne put finir sa phrase que Carson était déjà en train de tamponner les griffures avec du désinfectant.
Lilies : Aïe, Aïe, Aïe !
Carson : Je vous fais mal ?
Lilies : Oui c’est très sensible ! Ouch !
Carson : Navré.
Le médecin concentré entendit bientôt quelques cris venant des infirmières un peu plus loin. Il se tourna vers elles et aperçut comme elle le sol se recouvrir de pelouse et de fleurs. Cela se propageait très vite et bientôt les murs commencèrent à se recouvrir de lierre grimpant.

Infirmière : Que se passe-t-il ?
Carson : Je….
Lilies : C’est moi ! Ca me fait penser à autre chose que la douleur….
Infirmière : Docteur que fait-on ?
Carson : Si ça lui fait du bien….
Lilies se tourna vers Carson et lui offrit un sourire avant de pouffer de rire. Elle n’avait pas pu résister c’était plus fort qu’elle.
Infirmière : Oh mon dieu !
Carson : Quoi ?
Infirmière : Docteur…. Votre nez ! Il clignote…..

Sur Andora.

Eden se précipita vers Elowyn qui était allongé sur le sol épuisé. Chalia et John le suivirent un peu inquiet.

Eden : Elowyn tu m’entends ?
Chalia : Elle a du beaucoup s’épuiser.
John : Nous ferions mieux de ne pas rester dans le coin !
Chalia : Que proposez-vous ?
John : Je n’ai pas mon transmetteur pour mon code et sans ça, ils ne nous laisseront jamais passer. Mais mes amis vont venir nous chercher.
Eden : Vous en êtes sûr ?
John : Certain.
Chalia : En attendant nous devrions aller au village.
Eden : Oui, Elowyn a besoin de repos et là-bas nous sommes en sécurité. Du moins pour le moment. En revanche nous devons trouver un moyen de transport plus rapide…. Et comme nous ne pouvons pas voler. Dit-il en arrêtant son regard sur John.
Chalia : Je vais les appeler.
John : Qui ?
Chalia : Regardez…..
La jeune fée ferma doucement les yeux et inspira profondément. John la regarda intrigué et émerveillé à la fois…. C’était une magie qui le dépassait mais il était très admiratif de son pouvoir. C’était tellement fascinant aussi de s’imaginer pouvoir contrôler le temps, ou la nature ou même se transformer en animal, c’était inouï tout de même ! Conservant le silence, John vit qu’Eden lui aussi avait fermé les yeux. Se prenant au jeu il se dit que lui aussi pourrait peut être participer…. !

Fermant les yeux à son tour il ne tarda pas à sentir sous ses pieds la terre qui tremblait. On aurait pu croire que c’était là l’œuvre de Thasya mais vu qu’elle était absente c’était forcement autre chose ! Ecoutant les vibrations il comprit bientôt que celle-ci étaient régulières et ordonnées. Il entendit bientôt Chalia parler et il ouvrit les yeux.

Chalia : Elles nous ont entendu….
Eden souleva Elowyn dans ses bras et il se releva doucement. Bientôt ils entendirent deux hennissements distincts et Chalia s’élança la première en direction du bruit. John suivit ainsi que le mage et derrière un grand arbre aux branches tombantes ils aperçurent deux chevaux blancs. Du moins à première vu il s’agissait de chevaux, car quand l’un d’eux tourna la tête vers John il put remarquer sur son front une longue et brillante corne.

John : Ce sont des…. Licornes ?
Eden : Oui, je suis surpris que vous connaissiez leur existence !
John : Et bien disons qu’ici je ne doute plus de rien. Alors il va falloir qu’on monte sur ces…. Licornes ?
Chalia : Oui. Vous avez peur colonel ?
John fièrement : Moi peur ? Non….. C’est juste que je suis plus à l’aise aux commandes d’un vaisseau vous voyez…. !
Eden : Il n’y a rien de plus sensationnel que de monter ces merveilleuses et sauvages créatures.
John : Sauvage ?
Chalia : ce sont des créatures libres.
John : Oui je n’en doute pas mais sauvage, sauvage ou juste….
Eden : Ne perdons pas plus de temps, Chalia monte très bien vous n’avez aucune crainte à avoir.
John : J’en doute pas mais…. Vous pourriez éviter de lire dans mon esprit ?
Eden : Je n’en ai pas eu besoin pour comprendre que vous n’aimiez pas monter.
John : Ouais, mais je le dis quand même.

Le mage déposa Elowyn sur la monture puis d’un bond gracile grimpa sur l’animal avant de s’accrocher à la crinière blanche. Chalia en fit de même puis se tourna vers John qui hésitait. La dernière fois qu’il était monté sur un cheval il avait fini à l’hôpital avec une fracture du bras et il avait dix ans ! Chalia lui tandis une main secourable et John la prit. Une fois qu’il fut monté sur l’animal il sembla assez embarrassé de ses mains ne sachant trop où les poser…. Il avait bien sa petite idée mais….
Chalia : Accrochez-vous à moi sinon vous ne resterez pas longtemps en selle.
John eût un petit sourire et s’exécuta aussitôt, apparemment ils pensaient à la même chose ! Eden qui tenait Elowyn entre ses bras donna le départ en talonnant son cheval….
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyVen 1 Sep 2006 - 13:53

Une suite pas très shipienne mais la prochaine vous en aurez beaucoup alors.... Bonne lecture! lol

Atlantis

Alassë une fois son examen médical fini fut conduite par deux gardes armés en direction du bureau du docteur Weir. La jeune fée étant la plus ancienne de ces camarades – hormis Eden- c’était dévoué comme porte-parole de son petit groupe. Il est vrai que c’était souvent elle qui prenait la responsabilité de tout et ce n’était pas très facile pour elle. Même si du haut de ces 700 ans, elle avait acquis une certaine sagesse et une grande maturité elle n’en était pas pour autant plus forte que les autres. Alassë était intimidé et cela se voyait sur son visage, Elizabeth lui avait fait grande impression…..

Garde : Dr Weir !
Elizabeth plongé visiblement dans un plan de secours établis à la va vite leva les yeux sur les arrivants.
Elizabeth : Je vous en prie entrez. Messieurs vous pouvez nous laisser merci.
Les deux soldats s’exécutèrent et la fée pénétra dans le bureau se figeant face à Liz.
Elizabeth : Je suis le Dr Elizabeth Weir. Je vous en prie asseyez-vous.
Alassë : Merci. Je suis Alassë Strauss-Hoenffels. Mais vous pouvez m’appeler Alassë.
Elizabeth : Très bien. Je dois vous avouer Alassë que je suis assez impressionné.
Alassë avec un sourire : Moi aussi Dr Weir.
Elizabeth souriante : Pourquoi ?
Alassë : Par vous. Vous êtes une femme visiblement brillante et très intelligente à la tête d’une cité mythique qui appartenait autrefois aux anciens….
Elizabeth : Vu sous cet angle en effet.
Alassë : Au nom de mon peuple je vous remercie de nous accueillir chez vous.
Elizabeth : A propos de ça justement je devais m’assurer que les choses étaient claires. Je sais que vous et vos amies avez….. Certaine faculté.
Alassë : Il n’est pas de notre intention de vous nuire de quelque façon que ce soit je vous assure. Et tant que nous sommes ici nous mettons notre savoir à votre disposition.
Elizabeth : Je n’en demande pas tant. Je veux simplement être sûr que vous n’utiliserez pas vos pouvoirs contre nous.
Alassë : Ce ne sera pas le cas. Jamais nous ne mettrions en danger la vie, elle est bien trop précieuse à nos yeux croyez-moi.
Elizabeth se redressa et posa ses bras sur son bureau avec un grand sourire.
Elizabeth : Je ne sais pas pourquoi mais je vous crois Alassë. Et j’espère que nos deux peuples pourront être amis.
Alassë : Vous savez Dr Weir, les fées étaient alliées des anciens autrefois. Etant donné que nous sommes leurs descendants il n’y a pas de raison pour que ce soit différent.
Elizabeth : Vous êtes extrêmement sage pour une aussi jeune femme.
Alassë eut un petit rire amusé.
Alassë : Dr Weir, je suis certaine d’être plus âgé que vous….
Elizabeth surprise : Vous me flattez mais j’en doute réellement.
Alassë : Je vais bientôt fêter mes 701 ans Dr Weir.
Elizabeth en resta pantoise quelques secondes avant d’afficher un grand sourire.

Elizabeth : Et bien vous ne les faites absolument pas.
Alassë : Merci.
Elizabeth : Puis-je vous poser une question ?
Alassë : Bien sûr.
Elizabeth : Etes-vous immortels ?
La jeune fée eût un petit sourire et hocha négativement la tête…
Alassë : Les fées ont un système de vieillissement ralenti mais nous pouvons mourir tout comme vous. En revanche les elfes eux sont immortels. Et seul une grave blessure au combat ou une immense peine peuvent les tuer.
Elizabeth : Les elfes ?
Alassë : J’ai été élevé par les elfes.
Elizabeth : Pourquoi ?
Alassë baissa les yeux et Liz compris qu’elle venait de toucher un point sensible. Elle voulut retirer sa question mais la fée avait déjà repris la parole.
Alassë : Je n’ai aucune famille. Je suis orpheline de naissance. Les elfes m’ont recueillit et élevé comme l’une des leurs.
Elizabeth : Désolé d’avoir posé la question.
Alassë : Ce n’est rien. Je n’ai rien à cacher Dr Weir, et…. Vous m’inspirez confiance.
Elizabeth : J’en suis réellement honoré.
Les deux femmes se regardèrent avec de grands sourirent, elles se comprenaient et se faisait confiance.

Andora.

La nuit n’était pas loin de tomber sur la petite planète des fées. Le petit groupe trottait maintenant plus doucement et n’étaient plus très loin du village. Dans quelques heures ils y seraient et n’auraient plus rien à craindre pour le moment. John un peu tendu au début commençait à se faire doucement mais sûrement au faite d’être sur une licorne et au fond il ne trouvait pas ça désagréable. Eden était devant eux à un ou deux mètres et commença à marcher au pas pour préserver leurs montures.

Le mage sentit bientôt Elowyn qui s’agitait et elle ouvrit les yeux doucement.

Elowyn d’une petite voix : Eden ?
Eden : Rendors-toi il te faut te reposer.
Elowyn : Mais où….
Le mage plongea ses yeux dans ceux de la jeune fée qui presque aussitôt ferma les yeux et sombra de nouveau au pays des rêves. Il venait d’utiliser son pouvoir de contrôle d’esprit sur elle et il savait qu’elle le lui ferait payer une fois bien remise, mais c’était pour la bonne cause.

Un peu plus loin derrière pour John et Chalia aussi la fatigue se faisait sentir. La fée avait elle aussi beaucoup utilisé ses pouvoirs récemment et l’obscurité qui régnait n’aidait pas à garder les yeux ouverts. John s’en rendit compte et commença à parler pour l’aider à résister.

John : Sommes-nous encore loin du village ?
Chalia : Non quelques heures encore.
John : Tant mieux, parce que pour être honnête ce n’est pas très confortable comme moyen de transport.
Chalia eût un rire amusé ce qui fit sourire John ravi de son effet.
Chalia : Il est tout aussi agréable de voler en effet.
John : Sur ce point nous sommes d’accord !
Chalia : Vous aimez voler ?
John : C’est ma raison de vivre. Je suis pilote….
Chalia : Vous pilotez des vaisseaux c’est ça ?
John : Exactement.
Chalia : Et à quoi cela vous sert-il ?
John : A explorer des mondes, l’espace, à nous déplacer. Ainsi qu’à combattre les Wraiths.
Chalia : Où en êtes vous dans la bataille contre les Wraiths ?
John : Et bien ce n’est pas très brillant. Ils sont nombreux et ont très faim. Les sélections sont de plus en plus terrible.
Chalia : Colonel Sheppard vous….
John : Appelez-moi John.
Chalia avec un petit sourire : John..... Vous savez si mon peuple pouvait il aiderait les vôtres dans ce combat.
John : Vous avez déjà bien à faire avec les drampyres. Je comprends tout à fait ne vous en faites pas. On les aura bien un jour de toute façon !
Chalia eût un petit rire amusé.
John : Qu’est-ce qui vous fait rire ?
Chalia : C’est ce que ma sœur dit toujours en parlant des drampyres. « On les aura un jour. »
John : Votre sœur est très sage dans ce cas !
Chalia : Ce n’est qu’une petite fille, elle idéalise tout.
John : Vous ne croyez pas que vous gagnerez cette guerre ?
Chalia : J’espère que si de tout mon cœur…. Mais après cette guerre, il y en aura une autre et ainsi de suite. C’est sans fin.
John : Je vous promets que si….
Chalia : Vous ne devriez pas faire de promesse que vous ne pouvez pas tenir.
John : j’honore toujours mes promesses….. Un jour cette galaxie vivra en paix. Même si ce n’est pas pour demain….
Chalia tourna doucement la tête et croisa le regard confiant de John et eût au fond d’elle comme la certitude qu’il disait la vérité….
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyVen 1 Sep 2006 - 16:03

Voilà la suite!! Moins guimauve que ce que j'esperais mais c'est un bon début Fairy World [E] Coeurani

Sur Atlantis.

Eldarwen marchait dans les couloirs de la cité d’un pas pressé. Sa tête tournait sans cesse de droite à gauche et elle commença à légèrement paniqué ce qui avec la colère qui c’était emparé d’elle ne faisait pas très bon mélange. Sur les nerfs elle commença à maudire ses amies qui l’avaient lâchement mais sans faire exprès perdue en route ! Après la visite médicale et pour faire passer le temps avant de partir Teyla leurs avaient proposé un tour dans la cité pour leur montrer les différentes installations. Eldarwen curieuse de tout avait eût le malheur de s’arrêter deux minutes et quand elle s’était retourné il n’y avait plus personne. C’est comme s’ils s’étaient volatilisés !

Eldarwen : J’en ai marre ! Soupira-t-elle en s’arrêtant brusquement.
Décidant de ne plus bouger et de laisser les autres venir à elle, elle se figea dans un coin. Un peu plus loin elle remarqua deux hommes qui la dévisageaient bizarrement et elle se sentit assez mal à l’aise.

Bates : Qui est cette femme ? Une Athosienne ?
Kavanagh : Non…. Ne me dites pas que vous êtes pas au courant !
Bates : De quoi ?
Kavanagh : C’est l’une de ces créatures contre nature que Mckay à ramener d’on ne sait ou !
Bates : Ca oui, je sais mais vous êtes sûr que c’est l’une d’elle ?
Kavanagh : Certain je les ai vu arriver. Il est vraiment déplorable de voir qu’une fois encore aucune mesure de sécurité n’a été prise….
Bates : Je pari qu’elle est en train de repérer les lieux pour préparer un mauvais coup !
Kavanagh : C’est certain même. Mieux vaut ne pas la lâcher d’un pouce.
Bates : Je vais faire mieux que ça même….

Bates s’apprêtait à aller aborder Eldarwen quand la jeune femme reprit sa route. Bates la suivit avec l’intention de lui dire deux mots mais n’avait pas prévu ce qui allait suivre.

Eldarwen marchait d’un pas rapide en voyant que Bates la suivait car ça l’inquiétait un peu. A un moment elle tourna légèrement la tête pour regarder si l’homme était toujours après elle et ne fit pas attention où elle allait. Se cognant contre quelqu’un au détour d’un couloir elle perdit l’équilibre et tomba sur les fesses.

Un peu sonné la fée secoua la tête et vérifia qu’elle n’avait rien avant de lever les yeux sur « l’obstacle » qui n’était autre qu’un soldat ! Celui-ci afficha un air fautif et lui tendit la main.

Lorne : Je suis vraiment désolé je ne vous avais pas vu ! Vous n’avez rien au moins ?
Eldarwen subjugué secoua négativement la tête et accepta sa main pour se relever.
Eldarwen : Moi non plus je ne regardais pas où j’allais.
La fée jeta un petit coup d’œil inquiet derrière elle.
Lorne : Un problème mademoiselle ?
Eldarwen : Oui je…. Il y a un homme qui me suis. Avoua-t-elle avec une petite moue.
Lorne : Quel homme ?
Eldarwen désigna Bates de la tête qui arrivait d’un pas décidé vers eux. Stephen poussa un petit soupir, comme la plupart des soldats de cette base il n’aimait pas franchement Bates et encore moins ses préjugés.
Lorne : Je vois. Ne vous inquiétez pas pour lui, je m’en occupe.
Bates : Major Lorne !
Lorne : Sergent Bates que puis-je faire pour vous?
Bates : Je voulais vous mettre en garde contre cette fille monsieur. C’est une alien qui repérait les lieux.
Lorne eût un petit rire amusé et regarda Eldarwen qui affichait une petite moue.
Lorne : Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
Bates : Elle rôde ici toute seule.
Eldarwen : Je me suis perdue. J’étais avec Teyla et les autres, je les cherchais.
Bates : Une excuse vraiment peu convaincante.
Lorne : Bates cessez d’être aussi paranoïaque…
Le visage de Bates s’allongea et il regarda Stephen d’un air supérieur.
Bates : Je vous demande pardon monsieur ?
Lorne : Vous m’avez très bien compris. Laissez donc un peu cette charmante demoiselle tranquille, je suis sûr que vous avez d’autres choses à faire comme par exemple aider à préparer l’équipe de secours ?
Bates vexé : Très bien…. Et elle ?
Lorne : Ne vous en faites pas, elle est entre de bonnes mains. Rompez sergent.
Bates : Oui major !

Le militaire s’éloigna et Lorne se tourna vers Eldarwen. La jeune femme leva sur lui de grands yeux bleus qui lui firent perdre tous ses moyens. Il aurait voulut dire quelque chose mais ne pouvait s’empêcher de la dévorer des yeux. Cette innocence, cette douceur qu’elle avait dans le regard le rendait complètement…. Chose.

Eldarwen : Merci.
Lorne : Je vous en prie.
La fée lui offrit son plus beau sourire sans le lâcher du regard. Elle se rendait parfaitement compte de l’effet qu’elle lui faisait et elle n’était pas insensible à son charme non plus. Pourtant ils venaient de se rencontrer mais c’était sûrement ça que l’on appelait « le coup de foudre. »
Eldarwen : Je m’appelle Eldarwen Bracegirdle.
Lorne : Stephen…. Major Stephen Lorne.
Eldarwen : Vous avez un très joli nom.
Lorne : C’est justement ce que j’allais dire…. Vous m’avez volé ma réplique.
Eldarwen : Navré Maj…
Lorne : Stephen, appelez-moi Stephen.
Eldarwen : Très bien…. Stephen.
Lorne : Vous me permettez de vous aider à retrouver vos amis ?
Eldarwen : Vous me rendriez un grand service, je suis complètement perdue ici.
Lorne : Dans ce cas allons-y….
Ils se sourirent et il lui offrit son bras l’entraînant dans le couloir à la recherche des autres. Lorne savait très bien qu’il lui aurait suffit de contacter Teyla dans sa radio mais cela aurait été beaucoup moins agréable….

Andora.

John sentit que cette fois Chalia ne pouvait plus résister au sommeil, elle était tout bonnement épuisée et la route était longue. Se rapprochant imperceptiblement d’elle, il plaqua son torse contre son dos pour qu’elle ait un appuie et la laissa doucement s’endormir contre lui. Le militaire passa ses bras autour de sa taille pour saisir la crinière du cheval entre ses doigts, quelqu’un devait bien le diriger et Chalia venait de le lâcher. John essaya de se contrôler mais il avait endormi contre lui une femme merveilleusement belle, intelligente, douce….. Et qui sentait incroyablement bon. Il avait l’impression que son odeur allait le rendre fou ! Il aurait voulut que ce moment ne s’arrête jamais tellement il était bien….

Malheureusement pour lui au bout d’une demi-heure les lumières du village leurs apparurent au loin et le militaire du se résoudre à bientôt devoir la réveiller.

Eden : Nous y voilà ! Lança-t-il en venant à leur hauteur.
John : C’est une bonne chose, la route commençait à se faire longue.
Eden : Chalia s’est endormi à ce que je vois.
John : Elle était épuisée elle aussi.
Eden : Vous tenez le coup ?
John : Oui, j’ai l’habitude !
Eden : Les filles n’ont pas l’habitude de ce genre de chose vous savez.
John eût un doute sur la signification de la phrase d’Eden. Il parlait de quoi là exactement ? C’était énervant cette sensation de pouvoir se faire lire à tout moment par un presque inconnu.
John : C'est-à-dire ?
Eden : Combattre, rester en vie.
John : Oui je comprends.
Eden : Elles sont très précieuses pour moi, Chalia y compris.
John : Ca se voit.
Eden : Faites attention à elle !
John : Pas de problème, vous avez ma parole.

Eden acquiesça et accéléra un peu l’allure. John baissa les yeux vers Chalia qui dormait paisiblement. Est-ce que Eden venait de lui donner une sorte de bénédiction sous-entendue ou alors il avait simplement l’esprit tordu ? Peut être qu’il avait dit ça de guerrier à guerrier comme une simple demande et pas autre chose…. Le militaire avait un sérieux doute là.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyDim 3 Sep 2006 - 13:36

Une petite suite qui accompagne aussi mon 2000ème message yepeeee Fairy World [E] Coeurani Fairy World [E] Coeurani Fairy World [E] Coeurani Fairy World [E] Sad20pan

Atlantis.

Lorne : Je ne sais pas où ils se sont volatilisées mais ils n’ont pas fait semblant.
Eldarwen : Cette cité est vraiment grande !
Lorne : Ils ont peut être prit un téléportateur.
Eldarwen : Dans ce cas pour les retrouver c’est peine perdue ! J’espère au moins que vous n’aviez pas quelque chose de plus important à faire.
Lorne : Non ne vous inquiétez pas. Mes hommes sont en train de charger le jumper pour partir en mission de sauvetage sur votre planète.
Eldarwen : J’espère que vous avez des armes suffisamment puissantes, les drampyres ne sont pas très amicaux.
Lorne : Nous vous avons vous. J’ai entendu dire que vous aviez des pouvoirs très puissants.
Eldarwen avec un sourire : Les nouvelles vont vites ici.
Lorne : Oui, c’est une grande cité mais le centre des rumeurs de la galaxie.
Eldarwen : Ca tombe bien, je suis une professionnelle des rumeurs et des fausses apparences.
Lorne : Alors vous ; Vous avez le pouvoir d’illusion je me trompe ?
Eldarwen eût un grand sourire amusé et regarda de ses grands yeux bleus le militaire.
Eldarwen : En plein dans le mille.
Ils se sourirent longuement ne se lâchant pas du regard avant d’entendre derrière eux des voix familières.

Ambre : Eldarwen ! Te voilà enfin….
Stephen et Eldarwen se retournèrent et virent le petit groupe accompagné de Teyla qui venaient vers eux.
Teyla : On était inquiète pour vous.
Eldarwen : Je vais très bien, j’étais entre de très bonnes mains.
Stephen : Nous vous cherchions-nous aussi.
Thasya regarda Alassë, qui regarda Ambre qui regarda Lilies avec des airs amusées. Il semblait qu’Eldarwen ai succombé au charme du major Lorne vu son air hébété et ses grands battements de cils.
Thasya : Je vois….

Un soldat se dirigea vers Lorne et le salua avant de lui transmettre un message.

Soldat : Major nous sommes prêts à partir !
Lorne : J’arrive immédiatement. Est-ce que Mckay et Ronon sont prêts eux aussi ?
Soldat : Oui ils sont déjà aux jumpers.
Lorne : Alors ne perdons pas de temps. En route tout le monde….

Andora.

Plus ils approchaient du village et plus le cœur d’Eden commençait à battre la chamade. Ce qu’ils avaient prit pour des lumières de loin était en réalités de grands feux qui brûlaient et dévastaient les maisons. S’arrêtant à une distance raisonnable de l’enceinte de la ville ils ne purent qu’assister au spectacle impuissant. John regardait Eden qui n’affichait aucune émotion particulière sur son visage pourtant il ressentait le malaise qui c’était installé. Ne sachant que dire le militaire resta muet un moment.

Eden : Ils sont partis.
John : Votre peuple ?
Eden : Oui. La situation est plus grave que ce que je pensais. Ils sont tous parties….
John : C’est peut être mieux ainsi au moins ils sont à l’abri.
Eden : Mais nous ignorons où…. ! Comment les retrouver dans l’univers ?
John : ….
Eden : Comment annoncer ça aux filles ? Et qu’allons nous devenir loin des nôtres….
John : Vous ne pouvez pas rester ici.
Eden : Mais aller où ? Nous n’avons toujours connu que cette planète. Enfin presque mais…. Andora ne peut pas tomber aux mains de ces monstres.
John : Je crois que c’est un peu tard.
Eden resta silencieux un moment regardant Elowyn endormis dans ses bras.
Eden : Maintenant ils ne restent que nous….
John : Vous pourriez venir vivre avec mon peuple.
Eden : Vous nous offrez l’asile ?
John : Oui.
Eden : A quelle condition ?
John : Aucune. Enfin la seule condition de ne pas essayer ne nous tuer mais pour ça je crois que nous n’avons pas de soucis à nous faire n’est-ce pas ?
Eden : Non, en effet.
John : Bien. Nous devrions essayer de nous reposer un peu maintenant.
Eden : Oui, nous sommes dans l’enceinte du village, nous devrions être à l’abri maintenant.
John : Tant mieux parce que j’ai vraiment mal…. Au dos. Hésita-t-il.

Le militaire descendit de cheval et porta délicatement Chalia jusqu’à un coin d’herbe moelleux où il l’installa. Défaisant sa veste il la couvrit avec et Eden en fit de même. Ils s’allongèrent à leur tour et la fatigue accumulée aidant ils n’eurent pas de mal à s’endormir paisiblement.

Aux premières lueurs de l’aube Chalia fut la première à se réveiller. Très vite une odeur de bois brûlé lui parvint et elle pensa d’abord au feu de camps qui s’éteint éteint. Très vite elle se remit les idées en place et se souvint de s’être endormie sur la licorne pendant le voyage. Etaient-ils arrivés à destination et était-ce la cheminée qui sentait les cendres froides ? Ouvrant les yeux la jeune femme se releva sur ses deux coudes et aperçut les deux licornes qui broutaient l’herbe grasse. Quelques secondes plus tard ses yeux portèrent plus loin et elle aperçut les maisons du village qui n’étaient plus qu’un tas de cendre fumant. Elle crût d’abord à une hallucination mais la réalité était bien là….

Chalia : Non…. Pas ça ! S’écria-t-elle en se levant d’un bond.

Chalia courut à toute jambe jusqu’au village et regardé effaré qu’il ne restait plus rien de l’endroit où elle avait grandit. Continuant à avancer en ignorant le danger des baraques prêtes à s’écrouler elle se fraya un chemin dans ce paysage glacé et mort. Continuant d’avancer une boule dans la gorge l’étranglant, elle s’arrêta devant une maison qui tenait debout par je ne sais quelle miracle vu qu’elle était entièrement carbonisée. Il n’y avait plus ni mur, ni sol, ni rien. Seul des poutres carbonisées tenaient les une aux autres mais pas pour longtemps. Malgré le danger Chalia voulut s’avancer dans le tas de cendre mais une main s’empara de son bras et l’en empêcha….
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyLun 4 Sep 2006 - 13:51

John : Ne faites pas ça, ça risque de s’effondrer d’une minute à l’autre.
Chalia : C’est ma maison, j’y ai grandit et….
Elle s’arrêta coupé par l’émotion.
John : J’en suis désolé.
Chalia détourna la tête les larmes aux yeux, elle ne voulait pas que John la voit pleurer.
Chalia : J’ai besoin d’être seule.
John : J’ai la sensation que si je vous laisse seule vous allez faire une bêtise.
La fée ne lui laissa pas le choix et se transformant en oiseau elle s’envola dans les airs. John la regarda un moment virevolté au-dessus de lui et aurait pu jurer voir une larme glisser de ses yeux et se perdre dans son plumage d’un blanc éclatant.

Un peu plus loin Elowyn ouvrit enfin les yeux. Elle se sentait à présent parfaitement reposé et ses forces étaient revenus. Se relevant légèrement elle repoussa la veste d’Eden posé sur elle et aperçut à son tour le village. Baissant les yeux elle resserra la veste autour d’elle et crispa la mâchoire. C’était une vision d’horreur qu’elle avait sous les yeux mais au fond d’elle, elle s’y attendait un peu.

Eden : Ca ne sert à rien de pleurer, ce ne sont que des maisons.
Elowyn regarda son ami un peu plus loin qui accroupit regardait lui aussi les restes de son village.
Elowyn : Ce ne sont pas que des maisons. C’est notre vie, notre culture Eden.
Eden : Juste des baraques…. Insista-t-il.
Elowyn : Comment peux-tu dire ça, ça ne te fait rien ?
Eden : Non.
Elowyn : Tu ne penses pas ce que tu dis….. Où sont-ils ?
Eden : Qui ?
Elowyn : Notre peuple !
Eden : Parti.
Elowyn : Mais où ? Et comment on va les retrouver ?
Eden : On ne peut pas ! Nous allons vivre avec les Atlantes. Le colonel Sheppard me l’a proposé j’ai accepté.
Elowyn : Tu as quoi ? De quel droit ?
Eden : Je te demande pardon?
Elowyn : Tu aurais du nous consulter avant Eden! Il ne s’agit pas que de toi dans cette histoire !
Elowyn avait crié ce qui lui arrivait rarement, mais le mage n’avait pas l’air de s’en formalisé.
Eden : J’ai fait ce qui était le mieux pour nous !
Elowyn : Ou pour toi oui !
Eden : Tu as fini ?
Elowyn regarda Eden furieuse et lui tourna le dos sans un mot de plus. Le mage soupira et vit John qui revenait du village, seul.

John : J’aurais essayé.
Eden : Où est-elle ?
John : Oh…. Quelque part…. Dans le ciel.
Eden : Ces fées…. Soupira-t-il en se prenant la tête entre les mains.
John en haussant les épaules : Les femmes….
Eden : Elowyn est fâché.
John : Bon…. Et maintenant que fait-on ?
Eden : Nous devrions attendre vos amis mais êtes-vous sûr qu’ils vont venir ?
John : Oui, certain. Ils sont même certainement en route.

Lorne : Jumper 1 ici Jumper 2 vous me recevez ?
Rodney : Cinq sur cinq major.
Lorne : Nous survolons actuellement la forêt. D’après Eldarwen le village se situe à quelques kilomètres plus loin.
Rodney : Demandez donc à Eldarwen si les drampyres volent ?
Alassë se pencha près de Rodney et répondit amusée.
Alassë : Pour la troisième fois Dr Mckay non. Mais ils pourraient nous tirer dessus.
Ambre : La seule chose qui pourrait nous attaquer c’est un dragon !
Rodney en hurlant : Quoi ?
Jumper 2.

Thasya : J’espère que Ambre ne parlera pas des dragons au Dr Mckay il risquerait de faire une attaque en vol !
Lorne : Les dragons ?
Eldarwen : Non mais il n’en existe presque plus, nous n’en verrons pas.
Lorne : Vous en êtes sur ?
Thasya : Aussi sûr que Lilies doit être en train de fulminer de n’être pas venu…

Atlantis.

Lilies : « Pas sûr », « Encore trop fragile » non mais j’ai une tête à ne pas aller bien franchement ?
Carson : Celons ce que je vais dire vous allez tapisser mon infirmerie de plante verte et me faire clignoter le nez ?
Lilies : Non promis !
Carson : Bon tant mieux parce que c’est une expérience assez traumatisante.
Lilies : Je m’ennuie. J’ai l’impression d’être inutile !
Carson : Si vous voulez m’aider à faire l’inventaire ça vous occupera.
Lilies sauta de la table d’examen où elle était assise et se figea à côté de Carson.
Lilies : Je dois faire quoi ?
Carson se tourna vers elle avec un grand sourire et lui tandis un bloc note.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyDim 10 Sep 2006 - 12:01

Voilà la suite comme promis!! Fairy World [E] Coeurani Fairy World [E] Sad20pan Fairy World [E] Coeurani



Andora.

Chalia vint se poser doucement sur le sol près de ces amis et ne tarda pas à reprendre forme humaine. Après un vague regard pour les deux hommes, elle se dirigea vers Elowyn qui leur tournait le dos.

Chalia : Je sais ce que tu ressens. Ca me fait mal au cœur à moi aussi….
Elowyn : Eden n’est pas de cet avis. « Môssieur rien ne me touche » pense que ce n’est pas si grave et que nous devons faire avec.
Chalia : Il n’en pense pas un traître mot. Tu le connais.
Elowyn : Des fois je me pose la question….
Chalia : Ne soit pas si dure. Il a beaucoup souffert.
Elowyn : Oui je sais, mais il n’est obligé de se montrer aussi froid.
Chalia : Tu ne le feras pas changer.
Elowyn : Ce n’est pas mon intention, je veux juste un peu de compassion.
Chalia posa une main sur l’épaule de son amie avant de se tourner vers les deux hommes.

Chalia : Deux vaisseaux approchent. Ils ne devraient pas tarder à être là.
Eden : Tu en es sûr ?
Chalia : Je n’ai pas pu les voir, mais je les ai sentit quand j’étais là-haut.
John : Ca doit être mes amis. Je vous avais dit qu’ils viendraient.
Elowyn : J’ai hâte de revoir les filles. Même si ce spectacle va leur briser le cœur.
Eden : Elles en verront d’autres.
La jeune fée foudroya son aîné du regard.
Elowyn : Tous le monde n’est pas aussi insensible que toi….
Eden préféra ignorer cette remarque plutôt que d’envenimer les choses encore plus.

Au bout de quelques minutes, deux jumper apparurent dans le ciel et se posèrent doucement non loin des quatre amis. Quand enfin les portes arrières s’ouvrirent toutes les fées se précipitèrent dehors pour contempler à leurs tours le désastre qu’était devenu leur village.

Ambre : Mais…. Mais…. Qu’est-ce qui c’est passé ?
Thasya : Je comprends pas. Qui a fait ça ?
Chalia : Les nôtres ont du partir. La situation est plus grave que ce que nous pensions.
Alassë : Grave ? GRAVE ? Le village est en cendre !
Thasya : Et les autres ils ne sont pas…. Mort ?
Elowyn : Mais non, ils sont partis.
Ambre : Que va-t-on faire alors ?
John : Vous allez rentrer avec nous sur Atlantis.
Rodney : Pardon ?
Teyla : Ils ne peuvent pas rester ici Dr Mckay.
Rodney : Je ne suis pas sûr qu’Elizabeth….
Ronon : C’est vous ou elle que ça embêtera le plus ?
Thasya : Vous avez peur de nous ou quoi ?
Le scientifique eût un rire amusé.
Rodney : Sûrement pas. Mais on a déjà du mal à survenir à notre propre besoin alors…
John : La question est réglée Mckay. On retourne tous sur Atlantis.
Rodney en croisant les bras : Moi ce que j’en dit de toute façon….

La discussion repris de plus belle tandis que Stephen regardait autour de lui pour trouver Eldarwen. Il ne la vit nulle part et tourna sur lui-même inquiet avant de l’apercevoir assise dans un des jumper. S’éclipsant discrètement il franchit les quelques mètres qui les séparaient et s’approcha à pas de loup de la jeune femme. Assise sur une banquette les coudes posés sur ses genoux et sa tête posée sur ses poings elle ne semblait pas très joyeuse.

Lorne : Tout va bien ?
Eldarwen : Oui…. Enfin non pas vraiment.
Lorne : Je peux faire quelque chose ?
Elle secoua tristement la tête jouant nerveusement avec ses mains. Elle avait l’air si triste brusquement que Stephen ne put s’empêcher de s’asseoir à côté d’elle pour essayer de la réconforter un peu.
Eldarwen : J’aurais voulut dire au revoir à ma mère.
Lorne : Elle vivait dans le village ?
Eldarwen : Oui. Je suis partit de chez moi il y a longtemps pour entrer à l’école mais….. Je ne savais pas que je ne la reverrais jamais sinon….
Lorne : J’ai laissé mes parents sur ma planète d’origine moi aussi. Je ne sais pas non plus si je les reverrais mais je garde espoir que ce soit un jour le cas.
Eldarwen : Ils doivent beaucoup vous manquer ?
Lorne : Oui c’est vrai. Mais ils sont là. Dit-il en posant une main sur son cœur.
Eldarwen sourit doucement en regardant le militaire dans ses beaux yeux bleus.

Eldarwen : Ma mère aussi, je ne l’oublierais jamais.
Lorne : J’en suis content. Je n’aime pas vous voir si triste….
Ambre : Comme c’est mignon tout plein !
Eldarwen devint rouge pivoine et ils se tournèrent vers les quelques fées qui se trouvait juste à côté d’eux.
Chalia : Arrête de les charrier Ambre !
Ambre : Je plaisante, ton sens de l’humour aussi à finit en cendre ?
Alassë : Eh ! C’est pas parce que Lilies est pas là que tu dois te sentir obligé de faire de l’humour au ras des pâquerettes.
John : Du calme mesdemoiselles, on s’assoit et on se tait ! Il ne faut pas déconcentrer le pilote.

John partit s’asseoir sur le fauteuil du pilote, heureux de retrouver un élément familier qui ne sentait pas le cheval et qui ne faisait pas mal aux fess…au dos ! Chalia prit place sur le fauteuil à côté de John et ce dernier arqua un sourcil.

John : Hé ! J’ai dit qu’il ne fallait pas déconcentrer le pilote. Marmonna-t-il.
Chalia : Pardon ?
John : Non je disais est-ce que tous le monde est prêt ?
Les quelques fées à l’arrière étaient assises sur les banquettes et Stephen lança que tout était ok. Dans l’autre jumper le reste de l’équipe et les autres fées semblaient prêt eux aussi.
John : Jumper 1, prêt au décollage.
Rodney : Jumper 2, prêt aussi.
John : Alors nous sommes partis !
Rodney : Ouais tirons-nous d’ici avant de nous faire griller en brochette par un dragon.
John : Dragon ?
Rodney : Non laissez tomber !

Sur Atlantis.

Après avoir recensé des tonnes et des tonnes de médicament, Carson avait concédé que son assistante avait bien le droit à un peu de repos. Et puisqu’il était un galant homme, il l’emmena même au mess manger un morceau. Assis l’un en face de l’autre le médecin entreprenait de lui faire goutter quelques spécialités terriennes.

Lilies : Ca a une couleur suspecte.
Carson : Mais c’est très bon.
Lilies : Vous êtes sûr ? Ca ne m’inspire pas confiance.
Carson : Mais si goûtez. On appelle ça de la glace au chocolat.
Lilies : On dirait de la boue. Ou non on dirait plutôt ma soupe après 15 jours en plein soleil.
Le médecin eût un rire amusé.
Carson : Je vous assure que la consistance n’a rien à voir avec le goût.
Il lui tandis la coupe et en posant les mains dessus, Lilies eût une expression de surprise.
Lilies : C’est gelé ! Vous n’avez pas oublié de le faire cuire.
Carson : Non ça se mange comme ça.
Lilies : Gelé ?
Carson : Oui !
Lilies : Vous avez de drôle de façon de manger. Mais bon qui ne tente rien, n’a rien. Voyons un peu ça….
La fée attrapa la cuillère et plongea cette dernière dans la substance marron. Remontant le bras elle inspecta la cuillère sous tous les angles avant de la porter à ses lèvres. La cuillère dans la bouche elle se figea et eût une petite moue surprise à cause de la froideur de la substance.

Carson en face d’elle nota toutes ces réactions attendant impatiemment le verdict.

Carson : Ca va ?
Lilies en reposant la cuillère interdite : C’est bizarre.
Carson : Quoi ?
Lilies : Je sais pas ! Mais c’est carrément super bon, j’ai jamais mangé quelque chose comme ça ! S’écria-t-elle.
Le médecin eût un rire amusé tandis qu’elle replongeait dans sa coupe de glace pour renouveler l’expérience.
Carson : Par contre j’ai oublié de vous dire, qu’on peut dangereusement devenir dépendant de la glace au chocolat…. C’est un de ces effets secondaires !
Lilies : Je comprends pourquoi !
Le médecin sourit de nouveau tandis qu’il aperçut Elizabeth venir dans leur direction. La diplomate s’arrêta à leur hauteur avec un léger sourire.
Elizabeth : Je ne vous dérange pas ?
Carson : Pas du tout, qui a-t-il ?
Elizabeth : Je viens d’avoir des nouvelles de l’équipe. Ils ont trouvé le major Sheppard et vos amis.
Lilies : Super, ils vont bien ?
Elizabeth : Oui très bien. Ils reviennent tous ici, ils ne devraient pas tarder !
Carson : Je devrais dire au personnel médical de se préparer alors. Je vais devoir faire de nouveaux bilans de santé !
Elizabeth : Merci Carson.
Le médecin acquiesça avec un sourire avant de se lever et de s’éloigner. Elizabeth regarda la fée qui semblait se régaler.
Elizabeth : Glace au chocolat ?
Lilies : Oui ! Vous en voulez ?
Elizabeth : Non merci, ce n’est pas mon parfum préféré.
La diplomate s’éloigna avec un sourire laissant Lilies seule et dubitative. Un grand sourire vint éclairer le visage de la fée.
Lilies : Parce qu’il existe d’autres parfums ? Dit-elle tout haut, l’air rêveuse.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyMar 12 Sep 2006 - 11:01

Les jumpers se posèrent sur la cité sans aucun soucis au plus grand soulagement de tous le monde.

Thasya : C’est définitif, je vole plus dans cette boite de conserve ! Y a aucun plaisir à voler la dedans.
Rodney : Tous le monde ne vole pas avec ses propres ailes.
Ambre : Heureusement sinon le ciel ne serait plus du tout sûr.
Rodney : Parce qu’il faut un diplôme d’ingénieur pour voler ?
Ambre : Nan juste un peu de courtoisie.
Lilies : Les filles ! Ca me fait plaisir de vous voir !
La fée prit Chalia et Elowyn dans ses bras.
Chalia : Nous aussi on est contente Lilies.
John : Bienvenue chez vous.
Elowyn : Ouais c’est vite dit.
Eden : Excusez la, elle ne le pense pas….
John : Ca ne fais rien je comprends. Bon, tout le monde doit se rendre à l’infirmerie pour un bilan de santé.
Eldarwen : Encore ?
John : Désolé c’est la règle !
Lilies : Le médecin il est trop cool, et en plus il est canon !
Ambre : T’as pas besoin d’y aller toi t’es pas sortie !
Alassë : Laisse là nous accompagner, elle en a envie.
Teyla : J’ouvre le chemin !

La petite troupe se mit en route Teyla et Ronon en tête. Ils traversèrent une partie de la cité et arrivèrent enfin dans les locaux de l’infirmerie.

Carson : Quoi ? Encore tout ce monde ?
Lilies : C’est encore nous !
La jeune fée se posta à côté de Carson lui décochant un grand sourire.
Carson : Bon ceux que j’ai déjà examiné restez là…. Les autres venez vous passez en priorité ! John vous montrez l’exemple ?
John : Qui moi ?
Carson : Oui vous…. Aller en route.
Le militaire fit une petite moue et lança un clin d’œil à Chalia qui répondit par un sourire. John suivit Carson qui l’installa dans une pièce adjacente.

Carson : Enfilez ce pyjama.
John : Oh le bordeaux ? Vous en avez pas dans d’autre couleur parce que bordeau c’est pas…
Beckett leva les yeux du dossier qu’il avait commencé à remplir et afficha un air surpris et complètement désinvolte.
Carson : Ce n’est pas un défilé de mode colonel.
John : Je sais mais…. Okay.
Quelques minutes plus tard.
Carson : Tout semble bien….
John : Ah heu…. J’ai juste un peu mal heu...
Carson : Oui ?
John : J’ai fait du cheval sans selle pendant toute une journée et une partie de la nuit vous me suivez ?
Carson avec un léger rire : Oui, oui je vois. Je vais vous donner ce qu’il faut.
John : C’était une licorne en plus !
Carson : Quoi ?
Eldarwen à Chalia : Y a un problème entre Elowyn et Eden ?
Chalia : Ils se sont un peu engueuler à cause du mauvais caractère d’Elowyn et de la carapace d’Eden.
Eldarwen : Je vois. A ton avis combien de temps ils vont resté fâché cette fois ?
Chalia : Une semaine !
Eldarwen : Trois jours…. !
Lilies : De quoi vous parlez ?
Chalia : On tient des paris pour savoir combien de temps Elowyn et Eden vont rester fâchés !
Lilies : Un mois au moins tu as vu la tête qu’ils tirent ?
Thasya : C’est quoi ces messes basses ?
Eldarwen : On se demande combien de temps les deux là vont rester brouillés.
Thasya : Deux semaines et un jour.
Alassë : Moi je dis pas de si tôt. S’il veut la reconquérir il va falloir qu’il se déclare.
Ambre : Qu’est-ce qui se passe ?
Alassë : Elowyn et Eden sont en froid.
Ambre : Encore ? Rhô ils me fatiguent !
Alassë : Combien de temps ?
Ambre : Je dirais au moins un siècle.
Thasya : Tu es vachement optimiste.
Ambre : Oui mais ils sont tous les deux têtus.
Eldarwen : Là, elle a pas tort !
Elowyn : De quoi vous parlez ?
Ensemble : De rien !

Carson en arrivant avec John : Voilà j’ai finit à qui le tour ?
Chalia : Ben puisqu’il faut y aller….
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyDim 14 Jan 2007 - 19:54

NB : Chaque nouveau chapitre sera maintenant centré sur un personnage mais avec quelques histoires parallèles. Remerciez Clélia pour cette suite.. lol Fairy World [E] Sad20pan Fairy World [E] Coeurani Fairy World [E] Coeurani Fairy World [E] Coeurani

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Chapitre 2 : Les fleurs du mal.


Les fées étaient maintenant sur Atlantis depuis un peu plus d’une semaine. Certaine avait plus de mal que d’autres à s’habituer à la vie Atlante. On leur avait donné des quartiers à chacune d’elle pour qu’elles puissent s’installer et essayer de se faire à leur nouvelle vie. Pour Eden cela n’avait pas été difficile, Alassë au contraire devenait allergique à cet endroit. Chalia déprimait un peu Andora lui manquait. Eldarwen, Ambre et Thasya se fondaient dans la masse chacune ayant trouvé des centres d’intérêts. Elowyn faisait toujours la tête, et n’adressait plus la parole à Eden, elle l’évitait même le plus possible. Quant à Lilies, elle s’amusait comme une petite folle sur la cité !

La jeune fée, avait en effet trouvé un but tout spécial dans la cité et sur le continent. Elle avait emménagé dans ses quartiers et avait rapidement transformé l’endroit en forêt amazonienne. Elle s’était fait une pelouse en guide de moquette et les murs étaient tapissés de plante grimpante. Et c’était sans compter sur les autres pots de fleurs qui traînaient dans tous les coins ! La fée se faisait un plaisir de prendre soin de toutes ses petites protégées. Elle les arrosait, les taillaient, luisaient leurs feuilles pour les rendre belle. A défaut de forêt elle s’était crée son petit espace nature.
Autant dire que très vite les botanistes lui avait sauté dessus pour les aider à favoriser les cultures athosiennes. Et malgré son caractère assez enfantin la fée avait prit la chose très au sérieux. Elle se rendait donc régulièrement sur le continent pour étudier la terre et aider aux champs.

Ce matin là, Lilies se réveilla de bonne humeur, comme tous les matins et sauta en bas de son lit. Elle s’étira longuement chatouillant l’herbe de ses doigts de pieds qu’elle remuait doucement. Elle aimait ça plus que tout, la fraîcheur, la douceur…
D’un pas énergique, elle se faufila jusqu’à la salle de bain et sauta sous la douche. Elle laissa couler l’eau tiède sur sa peau et à l’aide d’une éponge frotta délicatement chaque parcelle de sa peau. Son savon sentait bon la rose, elle l’avait chipé dans le ravitaillement. Elle était loin de se douter que les terriens faisaient aussi ce genre de chose.
Quand elle eût finit, elle s’enveloppa dans une serviette moelleuse et se sécha. Elle coiffa ses longs cheveux noirs, et les tressa délicatement. Elle enfila une tenue légère puis retourna dans sa chambre.

Elle prit une petite heure pour s’occuper de ses plantes puis se dirigea vers le balcon. Ici sous les rayons du soleil, elle avait mit une pousse à l’air libre pour qu’elle puisse s’épanouir. Elle était impressionnée de voir à quel point elle avait vite grandit… Surtout que cette graine là, elle l’avait inventé elle-même à partir de ses fleurs préférées. Une nouvelle espèce.
Elle prit le petit pot et le ramena à l’intérieur. Une fleur avait éclos, elle était d’un beau blanc avec un peu de violet vers l’intérieur… Elle ressemblait un peu à une orchidée.
Lilies l’embarqua sous son bras, et sortit de ses quartiers. Elle avait un projet tout particulier pour cette petite plante.

Dans le couloir, sortant tout juste de l’infirmerie elle croisa Alassë, pâle comme un linge. La fée la salua vaguement avant de s’éclipser. Elle n’avait pas l’air d’aller très bien, elle se demandait ce qui pouvait clocher ! C’était peut être toute cette eau. Elle qui était du feu, ça la rendait folle…
Ou peut être qu’elle était venue voir Carson… Mais pourquoi ? Elle s’entendait mieux avec Rodney il lui semblait… Lilies se demanda si elle ne mijotait rien dans son dos ! Non, elle était un peu parano là !

Lilies : Bonjour tous le monde !
Les infirmières : Bonjour Lilies.
Lilies : Où est Carson ?
Une infirmière : Il est dans son bureau.
Lilies : Merci.

La fée trottina gaiement jusqu’au bureau et s’arrêta devant celui-ci. La porte était ouverte et la jeune fille vit le médecin penché sur son bureau. Il n’avait pas encore enfilé sa blouse et le spectacle ne déplaisait pas à la jeune femme. Il portait un de ses pantalons gris qui allait avec le petit tee-shirt zippé qui mettait ses bras musclés en avant. Le tout très près du corps pour « faciliter les mouvements » et aussi ravir les jeunes femmes. Elle resta là muette, appréciant le spectacle pendant plusieurs minutes. Soudainement elle vit Carson tourner la tête légèrement et s’apercevoir de sa présence.
Carson : Lilies, je ne vous avais pas entendu !
Lilies : Je viens d’arriver !
Carson : Comment allez-vous ?
Lilies : Bien et vous ?
Carson : Oh la nuit a été paisible pour une fois. J’ai fais une nuit complète.
Lilies : C’est super !
Carson : Et trop rare !
Lilies : J’ai quelque chose pour vous. Elle lui tendit la jeune plante. J’ai remarqué que vous n’en aviez pas dans votre bureau.
Carson : Oh c’est vraiment gentil Lilies. Le problème c’est que je n’ai pas le droit de mettre de plante dans l’infirmerie. Ce n’est pas hygiénique.
Lilies avec une moue : Oh !
Carson : Mais si vous permettez je la mettrais dans mes quartiers, elle est splendide !
Lilies : D’accord. C’est moi qui l’ai crée !
Carson : Vraiment ?
Lilies : Oui j’ai produit la graine par mes pouvoirs. J’y ai mis un peu de plante verte, un peu d’orchidée, un peu de rose et du lilas pour l’odeur et aussi un peu de moi…
Carson : De vous ?
Lilies avec un sourire : De ma bonne humeur !
Carson : Je suis sur qu’elle va embellir toute ma chambre !
Lilies rougissante : Merci.

Carson regarda la plante et porta la fleur à son nez pour en respirer l’odeur. Elle sentait très bon. Un parfum subtil, délicat, sucré. Un peu comme la jeune fée.

Lilies : C’est ce matin qu’on va sur le continent ?
Carson : Oui, j’ai des vaccins à faire.
Lilies : Et on doit emmener Katie, on va voir si nos plans de graines ont pris.
Carson : C’est bien que vous vous investissiez dans la vie de la cité.
Lilies : Si je peux me rendre utile tant mieux. De toute façon ça sert à rien de pleurer sur Andora on ne pourra probablement jamais y retourner.
Chalia : C’est facile à dire pour toi ! Ta famille n’a pas disparut à tout jamais !
Lilies : C’est pas ce que je voulais dire.

La jeune fée qui venait d’arriver avait un regard sévère pour son amie.

Chalia : Bien sûr que si, tu prends toujours tout à la légère !
Carson : Lilies ne voulait pas vous faire de la peine.
Chalia : Ne vous en mêlez pas c’est entre Lilies et moi.
Lilies : Je suis désolé, ne te fâche pas.
Chalia : Je me fâche si je veux, tu n’es vraiment qu’une égoïste !
La jolie fée blonde tourna les talons et disparut aussi vite qu’elle était venue.

Chalia marcha dans les couloirs contrariés, elle n’avait qu’une envie se mettre dans un coin et pleurer encore. Depuis une semaine elle ne faisait que ça. Elle était désespéré à l’idée de ne plus voir sa petite sœur… Elles étaient si proches, et elle l’avait perdu. Si ça se trouve, elle était peut être morte ou en danger… Elle se sentait si frustrée ! Et Lilies qui disait que ce n’était pas grave !

Ouvrant la première porte qu’elle trouva elle y entra et la referma. Il y faisait plutôt sombre à l’intérieur mais cela lui convenait. Elle se laissa tomber contre le mur, et posa sa tête sur ses genoux, cachant son visage dans ses bras avant d’éclater en sanglot.
La jeune femme n’avait pas remarqué qu’elle n’était pas seule dans la pièce, plus loin quelqu’un d’autre était assis devant un ordinateur.
John car il s’agissait de lui, baissa les yeux vers la jeune femme. Visiblement elle n’avait pas remarqué sa présence. Le militaire aimait bien venir s’isoler dans cette pièce pour envoyer ses emails. Il arrivait plus facilement à réfléchir quand il était seul.

John : Chalia ?
La fée releva brusquement la tête, les larmes ruisselantes sur ses joues.
Chalia en essuyant son visage : Je suis désolé, je n’avais pas vu qu’il y avait quelqu’un.
Elle se leva, se tournant vers la porte.
John : Non attendez, je vous en prie.
Chalia s’arrêta, tournant le dos quand même à John.
John : Pourquoi pleuriez-vous ?
Chalia : C’est pas très important ne vous inquiétez pas pour moi.
John : Je ne suis pas très fin psychologue, mais je sais écouter… Vous préfèreriez sûrement en parler à l’une vos amies peut être… ?
Chalia en se retournant : Non, elles ne comprendraient pas…
John : Ca a un rapport avec votre village ?
Chalia acquiesça.
Chalia : Je me demande si…
John : Si vous retournez chez vous un jour ? Je sais que cet endroit n’est pas… Aussi bien que votre planète mais vous vous y habituerez.
Chalia : Non jamais. Jamais ce ne sera chez moi… Chez moi c’est avec ma petite sœur.
John : Votre sœur ? Je ne savais pas que vous aviez une sœur ?
Chalia : Je ne sais pas où elle est, ni même si elle est en vie, et je ne la reverrais probablement jamais.
John : Je suis désolé.
Chalia baissa la tête et sortit de la petite pièce.

Dans le Jumper.

Lilies était à l’arrière de l’appareil, jouant avec ses cheveux pour passer le temps. Carson pilotait tandis que Katie était en train de pré remplir des schémas. La fée ne cessait de penser à ce que son amie lui avait dit plus tôt. Est-ce qu’elle était vraiment égoïste ? Tout au long de ses siècles elle avait fait preuve d’amitié et de bonne humeur envers tout le monde, c’était ça être égoïste ? Oui elle aimait faire des farces, et rire et voir le verre à moitié plein, ça la rendait heureuse où était le mal ? Il fallait donc être malheureuse pour les autres ! La jeune femme se leva d’un bond et prit place à côté de Carson.

Lilies : Est-ce que je suis égoïste ?
Carson : Quoi ?
Lilies : Chalia tout à l’heure elle a dit… Que je pensais qu’à moi. Vous croyez que c’est vrai ?
Carson : Non. Bien sûr que non, elle a dit ça sous le coup de la colère voilà tout.
Lilies : Rien de mal à aimer rigoler si ?
Carson : C’est une qualité chez moi en tout cas. Ne vous en faites pas pour ça.
Lilies en s’appuyant sur le tableau de bord : Carson je…
Carson : Non ! Ne vous appuyez pas là vous allez tout dérégler !
Le tableau de bord s’afficha poussant quelques bips. Carson fronça les sourcils avec un soupir.
Lilies : Oups !
Carson la regarda avec un petit air contrarié et elle lui offrit en échange son plus grand sourire.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyJeu 1 Fév 2007 - 16:20

Malgré l’étourderie de la fée, Carson réussit à mener le Jumper à bon port. Ils se posèrent à proximité du village et prirent leurs affaires. Katie s’occupa de rassembler leurs affaires tandis que Lilies aidait Carson pour le matériel médical. Ils se mirent en route, direction le village pour le médecin et les cultures pour les deux jeunes femmes.

Lilies : Ca pèse une tonne votre sac, vous avez emmenez toute l’infirmerie ou quoi ?
Carson : Donnez-moi ça, vous avez prit le plus lourd ! C’est mon appareil à échographie.
Lilies : Ca sert à quoi ?
Carson : C’est pour voir l’intérieur de l’abdomen, les organes. Mais là c’est pour contrôler les bébés, il y a plusieurs femmes enceintes au village.
Lilies : Les pauvres.
Carson : Vous n’aimez pas les bébés ?
Lilies : Ils ne sont pas très amusants. Ils passent leur temps à dormir.
Katie : C’est normal ils sont jeunes. Mais ils grandissent tellement vite.
Lilies : Ben pas chez nous !
Beckett regarda la jeune fée qui faisait une moue. Elle était particulièrement mignonne coiffée ainsi avec des tresses. Ca mettait en valeur son petit air mutin !

Un peu plus tard.

Lilies et Katie étaient à genoux devant leur petit plan de culture. Un carré de terre d’un mètre sur un, séparé par des ficelles, avec diverses variétés à l’intérieur. Certaines avaient poussé, d’autre pas du tout. Elles devaient donc chercher pourquoi, comment et que faire pour améliorer ça. Le soleil tapait fort malgré la petite brise qu’il y avait. Les deux jeunes femmes étaient en tee-shirt mais transpiraient quand même.

Un peu plus à l’écart Lilies avait mis quelques graines spéciales qu’elle avait fabriqué dans un peu de terre. Là encore il y avait de belles fleurs qui avaient écloses. La jeune femme en était très fière.

Katie : Elles sont vraiment merveilleuses !
Lilies : Merci.
Katie : Oh je suis désolé de vous demander ça, mais… Est-ce que je peux les couper pour les ramener sur Atlantis ?
Lilies : Mais faites donc, elles repousseront de toute façon !
Katie : Merveilleux !
Katie s’empara du sécateur et coupa les longues tiges. Elle rassembla les fleurs en un petit bouquet et les déposa dans un petit sac de conversation spécialement conçu. Lilies ne dit rien mais elle eût une drôle de sensation quand les fleurs furent coupées. Ca ne la gênait pas mais, elle se sentait un peu triste… Peut être parce qu’elle savait qu’elles finiraient par faner.

Une heure plus tard, les deux femmes avaient terminé leur travail. Elles rassemblèrent leurs affaires et se dirigèrent vers le village pour retrouver Carson. Le médecin devait avoir aussi finit, il n’avait que quelques rappels à faire et de simples visites de contrôles.

En effet quand elles arrivèrent dans le village, Beckett était assis sous un auvent avec Halling. Les deux hommes discutaient tout en buvant une tisane.

Beckett : Mesdames, vous avez fini ?
Katie : Absolument, les résultats sont concluants.
Beckett : Tant mieux.
Halling : Lilies, est-ce que ça va ?
Lilies : Oui je vais bien merci.
Beckett : vous avez beaucoup marchés, vous avez les joues bien rouges.
Katie : Le soleil tape fort. Vous devez y être sensible.
Lilies : Sûrement.
Halling : Rien de mieux qu’une tisane. Asseyez-vous.

L’Athosien se leva et leurs servit deux tasses du liquide chaud. Elles prirent chacune une tasse et burent le mélange très doux.

Katie : C’est délicieux.
Halling : C’est une de nos plantes. Elles poussaient en quantité sur notre planète, moins ici malheureusement.
Lilies : On pourra peut être essayer de voir pourquoi si vous voulez.
Halling : Avec plaisir.

La fée aperçut un petit garçon un peu plus loin qui apparemment lisait un livre tranquillement. Elle vit ensuite deux de ces petits copains s’approcher de lui par derrière et lui vider un sceau d’eau sur la tête. L’enfant surpris laissa tomber son livre dans la flaque qui venait de se créer. Visiblement les pages étaient effacés car il fit une moue triste. Ils échangèrent quelques mots, les deux rigolaient. Lilies était indigné… Brusquement c’est le petit garçon victime qui se mit à rire en pointant ses deux copains du doigt… Leurs nez s’étaient mis brusquement à clignoter…

Halling : Que se passe-t-il là-bas ?
Beckett : J’ai l’impression qu’ils ont fait une farce à leur camarade.
Katie : Attendez… Est-ce que leur nez clignote ?
Carson regarda Lilies qui afficha un petit sourire en coin.
Lilies : Les enfants, je vous jures…
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptySam 10 Fév 2007 - 13:59

Les trois amis ne s’attardèrent pas longtemps sur le continent. Ils avaient encore pour deux d’entre eux beaucoup de travail à faire sur la cité. Ils regagnèrent le jumper, Katie et Carson se racontant mutuellement l’avancé de leur travail. Lilies elle ne disait rien, mais elle écoutait. La jeune fée se sentait bizarre, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi, il ne c’était rien passé de spécial. Elle pensa en son fort intérieur, qu’elle utilisait peut être trop sa magie. A l’école on lui avait toujours dit de ne pas trop en abuser, qu’il fallait savoir se maîtriser avant d’essayer de faire plus de choses avec. Brusquement une certaine nostalgie s’empara d’elle, l’école lui manquait, ses camarades de classe aussi.

Ils montèrent dans le vaisseau Atlante et Carson se mit aux commandes. L’engin s’éleva dans les airs et disparut dans les nuages, direction atlantis.

Sur la cité.

Elowyn et Eldarwen se regardaient effrayés. Elles ne savait plus quoi faire, voilà des heures qu’elles avaient tout essayé sans grand succès. Chalia était devant elle, métamorphosé en panthère et tournait en rond en poussant des grognements. Ses deux amies avaient beau lui dire tout et n’importe quoi la fée semblait refuser de se retransformer en humaine. A croire que sa peine avait provoqué chez elle une sorte de blocage.

Elowyn : Chalia, ça suffit maintenant, reprend ton apparence humaine.
Eldarwen : Elowyn a raison, espèce de tête de mule. On sait que tu as de la peine, mais au lieu de tourner en rond en version boule de poil, tu ferais mieux de nous en parler.
Chalia leur fit face, et grogna de plus belle montrant les crocs pour leur faire entendre son mécontentement.
Les deux fées reculèrent légèrement méfiante. Son instinct animal pouvait être dangereux, et elle ne se maîtrisait pas toujours.
Elowyn : Bon tu l’auras voulut, on va chercher Alassë et Eden !

A ces mots la panthère, fit plusieurs bonds, passa entre les filles et s’enfuit de la pièce où elles l’avaient coincé un peu plus tôt. Eldarwen et Elowyn se regardèrent puis se mirent à la poursuite de leur amie avant qu’elle ne provoque une panique chez les atlantes…
La féline, courrait vite et agilement, elle n’eût pas de mal à mettre de la distance entre elle et les filles.
Mais plus elle avançait, plus elle rencontrait d’Atlantes. Les gens effrayés et surpris, cherchaient à se cacher ou à s’enfuir dès qu’il l’apercevait ce qui déclancha une horde de panique et provoqua quelques incidents. Chalia continuait tout de même à avancer, elle se fichait des gens autour d’elle. Elle prit bientôt une impulsion et sauta par-dessus un balcon atterrissant avec souplesse dans la salle de la porte.

Les cris de panique attirèrent l’attention d’Elizabeth et John en plein échange dans le bureau de cette dernière. Un attroupement se fit dans la salle de contrôle. La panthère devant la porte, recommença son manège, elle tourna en rond en grognant presque imperceptiblement.

Elizabeth : Qu’est-ce qui se passe ici ?
Elowyn et Eldarwen arrivèrent essoufflés prête à répondre à cette question.
Eldarwen : Pff, ne vous inquiétez pas c’est juste…
John : C’est Chalia.
Elowyn : Comment vous savez que c’est elle?
John : Je ne connais qu’elle capable de se transformer en panthère dans le coin.
Elizabeth : A quoi joue-t-elle au juste ?
Eden : Elle ne joue pas, j’en ai peur.
Eldarwen : Eden, on te cherchait justement. Tu tombe bien. Tu veux bien nous dire ce qui lui arrive à Chalia ?
Eden : Elle est en train de régresser.
John : De quoi ?
Eden : Elle régresse à l’état le plus animal qu’elle connaisse. Ses sentiments humains sont trop durs à porter.
Elowyn : Elle ne va pas rester comme ça ?
Eden : J’ai peur que ce soit bien pire, qu’elle ne reste éternellement comme ça, et perde toute conscience de l’humaine en elle.
John : On devrait essayer de lui parler tant qu’elle est encore un peu humaine.
Elowyn : Pour lui dire quoi ?
Eldarwen : Il faudrait d’abord savoir ce qui l’a mise dans cet état !
John : Moi je le sais…

John fit quelques pas en direction des escaliers et les dévala prudemment. Quand il arriva en bas il fit face à la panthère qui oreille tendue l’écoutait approcher !

John : Chalia ?
La panthère se tourna vers le militaire, le regardant de ses yeux bleus perçants.
John : Chalia, c’est moi John. Je ne vous veux aucun, mal je veux juste parler avec vous.
La féline montra les crocs dans un rugissement mais s’assit tout de même sur le sol.
John : Je sais ce qui vous fait souffrir. Mais ce n’est pas une raison pour se renfermer. Vous avez des amis ici qui peuvent vous aider. Je suis aussi votre ami.
La bête sembla s’apaiser, ses oreilles se couchèrent et ses muscles se détendirent.
John : C’est bien écoutez-moi. On peut vous aider…
Il fit quelques pas vers elle.
John : Je sais ce que vous ressentez… !

A ces simples mots, la panthère se releva d’un bond les yeux pleins de colère. Très vite elle franchit la distance qui les séparait et sauta violemment sur John. L’animal entraîna le militaire dans sa chute le plaqua au sol toutes griffes dehors. John commença à se débattre essayant de se protéger un maximum. Soudain il sentit son bras être lacéré et il ne put retenir un gémissement de douleur. Presque aussitôt Chalia rétracta ses griffes mais n’eût pas le temps de se reculer qu’elle était frappé par une arme paralysante…
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptySam 10 Fév 2007 - 16:50

Lilies avait regagné sa chambre, tandis que Carson avait été happé par des militaires dès sa sortie du jumper pour porter secours à John et Chalia. La jeune femme d’habitude pleine d’entrain ne se sentait pas bien, et elle ne comprenait pas pourquoi !
Elle ouvrit la porte de ses quartiers en passant sa main devant le capteur. En pénétrant dans celle-ci elle écarquilla les yeux surprise. L’herbe qui lui servait de moquette avait jaunit à certain endroit. Le lierre sur les murs s’était totalement décroché à certain endroit, et pendait dans le vide mort…

Lilies posa une main sur ses lèvres incapable de dire quoi que soi. Elle ne comprenait pas ce qu’il était en train de lui arriver ! Pourquoi ses plantes mourraient-elles ?

Katie était elle aussi en plein travail. Elle avait préparé devant elle tout le nécessaire pour étudier les fleurs que Lilies avait crée. La botaniste se sentait comme une enfant le matin de Noël. Etudier une nouvelle espèce, en comprendre les caractéristiques et pourquoi pas la reproduire ou la croiser… Cela allait se révéler passionnant, elle le sentait.
Quand tout fut prêt, Katie enfila sa blouse blanche ainsi que des gants et sortit son sac. Celui-ci contenait les fleurs qu’elle avait coupé quelques heures plus tôt.
Elle le posa sur la table délicatement et l’ouvrit. Qu’elle ne fut pas sa surprise alors de trouver au fond du sac qu’un petit tas de végétaux marron en décomposition !
Katie : Ca alors c’est… Incroyable.

John : Aïe !
Carson : Je sais colonel mais il faut bien que je désinfecte.
John : C’est pire que la fois où le chat de ma voisine m’avait griffé.
Carson : Ca chat là est beaucoup plus gros.
John : Au faites comment va t elle ?
Carson : Je ne suis pas vétérinaire, donc j’avoue que mon diagnostic est assez sommaire. Je dirais qu’elle a bien était assommé. Mais je ne sais pas combien de temps elle restera dans les vapes. Une chance que Ronon ait été là.
John : Elle n’a pas voulut me blesser, d’ailleurs elle reculait au moment où le tir l’a atteint.
Carson : Elle vous a quand même fait de belles entailles dans le bras colonel.
John : Une égratignure… Aïe !
Carson : Egratignure ou pas vous allez rester à l’infirmerie cette nuit.
John : Pour ça, vous voulez plaisanter ?
Carson : Dieu sait qu’elle germe elle aurait pu vous transmettre, je ne sais pas si l’animal et Chalia ne sont réellement qu’un.
John : C’est vraiment nécessaire, j’aurais aimé lui parler ?
Carson : Absolument, ça devra attendre demain !

Le colonel se résigna donc à attendre le lendemain pour parler à Chalia. Ne s’étant toujours pas retransformé, il espérait qu’elle était bien traitée et que moralement son état ne s’était pas trop dégradé.

Elizabeth : Comprenez-moi Alassë, elle a blessé un de mes hommes.
Alassë : Je comprends tout à fait, mais nous ne sommes pas tous capable de nous transformer, nous ne représentons pas de menace.
Elizabeth : J’ai confiance en vous. Je vous assure. C’est juste une précaution pour la nuit. Je veux que chacune d’entre-vous ainsi qu’Eden restiez confiné dans vos quartiers.
Alassë : Bon très bien. Mais c’est une mesure inutile je vous assure.
Elizabeth : J’en suis persuadé, à demain matin.

Toutes les fées, furent donc inviter à rester dans leurs quartiers respectifs avec ordre formel de ne pas en sortir sauf indication contraire. Et pour être sur que cette condition soit respectée Liz avait fait mettre un garde devant chacune de leur porte. C’était drastique, mais elle préférait ça à devoir évacuer toutes les fées vers le site Alpha et risquer de ne plus jamais les revoir… Elle savait que bien que récemment arrivé, les fées comptaient énormément pour beaucoup d’entre eux. D’ailleurs elle-même c’était prit d’affection pour la jeune Alassë. Il était hors de question d’en arriver là…

Eldarwen était assise sur la rambarde du balcon de sa chambre et regardait sous elle les centaines de mètres qui la séparait de la mer. Puisqu’elle ne pouvait pas sortir, elle avait peut être un autre moyen de ne pas se sentir confiné. La soirée s’annonçait bien longue, et déjà la jeune fée s’ennuyait ferme. Il n’y avait rien à faire pour passer le temps dans ses petites pièces… Encore si elles avaient eu le droit de se regrouper ! Mais non…

La sonnerie de la porte se fit brusquement entendre.

La fée sauta d’un bond sur ses pieds et se précipita pour ouvrir. Elle espérait que ce n’était pas que le garde devant la porte qui prenait de ses nouvelles comme deux heures auparavant. On ne pouvait pas dire qu’il était très communicatif d’ailleurs !
La porte s’ouvrit et la jeune femme vit le major Lorne sur la porte, un plateau repas dans les mains.

Eldarwen surprise : Stephen ?
Lorne : J’espère que je ne vous dérange pas?
Elle regarda le garde droit comme un piquet à côté de la porte.
Eldarwen : Non pas du tout, venez entrer !
Lorne s’exécuta et la porte se referma derrière lui.
Lorne : J’ai entendu parler de l’incident. Je voulais constater par moi-même que vous alliez bien. Et puis en route j’ai croisé le lieutenant qui était censé vous apportez votre repas alors j’en ai profité.
Eldarwen : C’est très gentil. Alors comme ça vous vous inquiétiez pour moi ?
Lorne rougissant légèrement : Heu… Et bien, c'est-à-dire que oui… Non, enfin si oui un peu… Quand même.
Eldarwen sourit amusé.
Eldarwen : Je vais bien. Et vous ça va ?
Lorne : Oh oui ! Aucun… Aucun problème.
Eldarwen : Super. Vous voulez partager mon dîner ? Je n’ai pas envie de me retrouver toute seule. J’ai pas l’habitude.
Lorne : D’accord. Avec plaisir Eldarwen.

Infirmerie.

Chalia était allongé sur le sol froid de la cité dans une cage surveillé par deux gardes à l’entré de la pièce. Son regard était éteint, et bien que son visage n’avait rien d’humain on pouvait y lire beaucoup de tristesse. Brusquement Chalia entendit des bruits dans le couloir. La garde était apparemment en train d’être relevé. La jeune femme pensa alors que c’était le moment où jamais. Elle se concentra, une lumière diffuse se répandant autour d’elle. Puis son corps se morpha, diminua de taille. Bientôt elle se retrouva avec la taille d’un tout petit rongeur, à peine plus grosse qu’une souris des champs. Elle sortit de sa cage sans difficulté puis s’approcha doucement du couloir. Elle passa en faisant bien attention entre les pieds des gardes, et disparut en longeant le couloir.

Chalia trottina jusqu’à l’infirmerie, calme et déserte. Quand elle fut sûre de n’être vu par personne, elle reprit sa forme féline. Elle marcha alors dans l’ombre jusqu'à la salle où se trouvait sa victime. Elle sentait son odeur diffuse dans l’air, grâce à son flair irréprochable.

John se tournait littéralement les pouces en regardant le plafond morne et terne qui depuis une heure n’avait pas changé d’un pouce. Il en avait compté toutes les tâches, les rayures, les nuances de couleur. Il s’ennuyait, et en plus il n’était même pas malade ! Ce qu’il pouvait maudire Carson et son autorité implacable ! Il aurait du faire jouer son statu de chef militaire… Non ça n’aurait servit à rien, même Elizabeth n’avait rien à redire quand Carson ordonnait de rester au lit… Hum finalement ce médecin avait une sacrée influence sur tout le monde… Et si c’était lui le réel chef sur la cité ?

Le militaire fut brusquement tiré de ses pensées par une ombre qui passa dans son champ de vision plafonique. John n’avait pas entendu un seul bruit, alors c’est avec méfiance qu’il se releva légèrement pour voir ce qui arrivait.
John : Oh oh…
Le militaire retint sa respiration quand il vit la panthère tourner autour du lit. Brusquement il la vit sauter d’un bond dans son lit, et le regarder avec des grands yeux intimidant.
John vit la bête avancer doucement vers lui jusqu’à ce retrouver au-dessus de lui complètement.
John : Doucement Chalia… Je vous assure que je ne voulais pas…
Chalia poussa un grondement sourd et approcha sa tête de celle de John. Le militaire ferma instinctivement les yeux, craignant le pire. Il était coincé, il ne pouvait pas bouger…

Il sentit alors quelque chose sur son visage. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre quoi. C’était humide mais… Pas désagréable ni douloureux. Il ouvrit alors doucement les yeux et se rendit compte que la panthère, couché sur lui était en train de lui lécher tendrement le visage…
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyDim 11 Fév 2007 - 16:32

Eldarwen venait de finir leur dîner et ils étaient tous les deux sur le balcon, la tête levé vers le ciel, regardant les étoiles qui scintillaient de milles feux.

Stephen : Vous savez que l’une de ces étoiles, est ma planète ?
Eldarwen : Vous êtes sérieux ?
Stephen : Oui. Mais je serais incapable de vous dire laquelle.
Eldarwen : Ma planète à moi c’est… Celle-ci ! Dit-elle en pointant son doigt vers le ciel.
Stephen : laquelle ?
Eldarwen : Celle-là, là regardez…
Stephen avec un sourire : Non je ne vois pas.
Eldarwen : mais si vers la gauche, par-là.
Stephen pointa son doigt amusé.

Stephen : Celle-là ? Ici…
Eldarwen lui prit la main et la décala de quelques centimètres en rigolant : Non là !
Stephen : Non mais je vois pas…
Eldarwen : vous le faites exprès avouer-le !
Stephen : je vous assure ! La grosse là près des deux petites ?
Eldarwen : Non la deuxième plus petite après la grosse et…
Le militaire éclata de rire.
Eldarwen : Oh vous vous moquez de moi, vous devriez avoir honte major !
Stephen : Je suis désolé, je plaisante…
Eldarwen : Non, je boude.
Stephen : Vous boudez ? Hum… D’accord comment puis-je me faire pardonner ?
Eldarwen : Creusez-vous donc la tête.
Le militaire sembla réfléchir puis se tournant vers la jeune fée il déposa un baiser sur sa joue. La jeune femme vira au rouge surprise.
Eldarwen : Heu… C’est original au moins.
Stephen : Ca veut dire que je suis pardonné ?
Eldarwen : Peut être bien… Vous voulez que je vous montre ma planète pour de vrai ?
Stephen un peu méfiant : Je ne sais pas… Comment vous…

Eldarwen tandis les mains devant elle et une boule de lumière se forma au-dessus de celle-ci. Elle se mit à grossir doucement jusqu’à prendre la taille d’un ballon de football, puis se précisa. Des couleurs, des reliefs apparurent. Eldarwen fit passer son doigt autour et la boule se mit à tourner doucement dans les airs.

Stephen : Je suis bluffé.
Eldarwen : Voici Andora. Avec… Ses océans, ses montagnes…
Stephen : Ce que j’aimerais savoir faire ça. Je peux toucher ?
Eldarwen acquiesça de la tête et ajouta : Oui mais vous ne sentirez rien.
Stephen s’amusa à passer sa main dans la sphère tournoyante.
Stephen : Je ne sens pas rien. Y a comme de l’électricité statique.
Eldarwen : Non ça c’est moi qui fait ça, ce sont mes mains. Quand je concentre mon pouvoir dans une partie de mon corps ça se produit !
Stephen : C’est stupéfiant.
Le militaire jeta un coup d’oeil à sa montre.
Stephen : Wow et l’heure aussi… Il se fait tard.
Eldarwen : Vraiment, vous devez partir ?
Stephen : Je commence tôt demain matin. Mais… J’ai passé une excellente soirée.
Eldarwen : Moi aussi. Merci de m’avoir tenu compagnie.
Stephen : Tout le plaisir a été pour moi… A demain sûrement.
Eldarwen : Ok, à demain… Stephen.

Le militaire se leva d’un bond et traversa la salle avant de sortir. La sphère au creux des mains de la jeune femme disparut et un sourire naquit sur ses lèvres.

A l’infirmerie.

La féline n’avait pas lâché John, elle était toujours couché sur lui. Elle avait posé sa tête sur son épaule et ne bougeait plus. John sentait un ronronnement qui signifiait son bien être, et même si la situation était délicate il s’en sortait plutôt bien. Il avait entreprit de lui parler longuement, lui chuchotant des paroles réconfortantes et cela semblait marcher à merveille.

John : J’ai aussi perdu un frère, il y longtemps. Je sais que ça fait mal, mais je sais aussi qu’avec l’amour des siens on peut s’en sortir. Et Chalia, je sais que vos amis tiennent à vous, comme si vous étiez une sœur, peut être même plus que ça. Et il n’y a pas qu’eux, moi aussi je tiens beaucoup à vous et j’ai envie de vous aider. Mais pour ça il faut que vous soyez forte, que vous nous laissiez vous aider. Et tant que vous aurez cette forme animale, on ne le pourra pas. S’il vous plait Chalia, revenez… Nous ne pouvons pas vous perdre… Je ne veux pas vous perdre…

John sentit une douce chaleur émaner de la bête. Une légère lumière s’empara de Chalia et doucement se morpha en la jeune fée qu’elle était réellement. Le militaire sentir le corps sous ses mains se raffermir, devenir plus doux. Il avait maintenant sous ses mains le corps d’une femme. Il entendit bientôt un sanglot et il sentit son corps se mettre à trembler.

Chalia : Je suis désolé John, je ne voulais pas vous blesser.
John : Chut, c’est rien. Ca va aller Chalia.

John remonta la couverture sur elle pour la protéger du froid et la serra un peu plus contre lui…

Le lendemain matin.

Carson entra dans la matinée à l’infirmerie. Il avait passé une bonne nuit de sommeil et s’apprêtait à reprendre son service. Il se dirigea dans son bureau, où il avait laissé sa blouse et ses dossiers en cours. Le médecin posa la tasse de café qu’il s’était prit en passant sur son bureau puis s’habilla. Il avait l’air plutôt enjoué, ce qui était assez rare le matin. Il jeta brusquement un coup d’œil à la plante de Lilies, et son sourire disparut.

Carson : Oh non… J’ai oublié de l’arroser !

En effet la plante avait la tête penché en bas, et la terre était sèche. Le médecin s’empressa de prendre un peu d’eau et de mouiller la terre. Il ne comprenait pas comment elle avait pu se dessécher aussi vite…
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptySam 17 Fév 2007 - 21:09

Un peu plus loin, dans le lit du colonel les deux amis commençaient à se réveiller doucement. La lumière du soleil berçait toute la pièce, la chaleur de ses rayons les tira du sommeil. John fut le premier à ouvrir les yeux, avec l’impression d’avoir passé une longue nuit. Il sentit toujours ce poids sur lui, loin d’être désagréable cela dit. Il inspira profondément, laissant l’odeur fruitée des cheveux de Chalia lui emplir les narines. Il aurait bien aimé sentir ce parfum sur on oreiller tous les matins…

John : Chalia ?

Il sentit la jeune fée remuer un peu, mais finalement se recaler sur son épaule sans même ouvrir les yeux. Le militaire eût un sourire amusé, il aimait l’idée qu’elle était bien dans ses bras. Malgré tout bien que la situation lui convenait parfaitement, Carson allait débouler d’une minute à l’autre dans la pièce et il ne voulait pas tellement qu’il s’imagine des choses.

John : Chalia, réveillez-vous… Demanda-t-il en soufflant légèrement dans l’oreille de la fée.
Chalia : Hum, je veux dormir encore un peu.
John : Je n’en doute pas une seconde, mais si Carson arrive et nous découvre dans le même lit…
La fée ouvrit subitement les yeux et regarda autour d’elle.
Chalia : Oh mon dieu, je suis couché sur vous. Réalisa-t-elle.
John : En effet.
Chalia avec un air surprise : Que… Qu’est-ce que je fais là ?
John : Vous ne vous rappelez pas ? Le félin… Vous étiez si…
Chalia : Oh ! Si, si je me souviens maintenant.
John : Est-ce que ça va mieux ?
Chalia : J’ai l’impression que oui… La douleur est moins forte.
John : J’en suis heureux, j’ai eu très peur pour vous.
Chalia rougissant légèrement : Ah… Heu merci.
La jeune femme essaya de se relever avant de plonger les yeux dans ceux de John.
Chalia : Il faut que je me relève, pour me mettre debout.
John : Oui, ça vaut mieux.
Chalia avec un sourire : Alors il que vous me lâchiez… Votre main sur ma hanche.
John avec un grand sourire : Ah oui désolé…
La jeune femme s’enroula dans le drap et le noua comme un paréo. Ses pieds rencontrèrent le sol froid de l’infirmerie.
Chalia : Ils doivent me chercher partout.
John : Je ne sais même pas s’ils se sont rendu compte que vous aviez disparut.
Chalia : En effet, ça n’en a pas l’air.
John : Au faites comment vous êtes vous échappé ?
Chalia : Je me suis transformé en un tout petit rongeur. C’est pratique quand on ne veut pas se faire remarquer.
John : Oh ! Je surveillerais le sol maintenant quand j’irais prendre ma douche.
Chalia : Hé ! Qu’est-ce que vous croyez… Ce n’est pas mon genre.
John : Comme si vous en aviez jamais profité !
Chalia rougissante : Bonne journée colonel !

La fée tourna les talons et se dirigea d’un pas sur vers la sortie. Elle s’arrêta brusquement et porta la main à son cœur. Elle se courba alors sous l’œil inquiet de John.

Chalia : Ah !
Le militaire sauta du lit et s’approcha d’elle posant une main sur ses épaules.
John : Chalia ça ne va pas ?
Chalia : Non… Lilies. Dit-elle avec une grimace.

Eldarwen entra dans le mess avec un sourire gravé sur le visage. Elle se dirigea vers le coin cuisine et prit un plateau. Elle le chargea d’un yaourt, de quelques fruits et d’un jus d’orange avant de passer entre les tables pour chercher une place.

Stephen : Eldarwen !
La jeune fée sourit en entendant son nom et se retourna. Elle aperçut le major Lorne assis un café entre les mains. Elle marcha vers lui son sourire s’agrandissant et posa son plateau sur la table. Elle mit ses mains sur ses hanches et le regarda surprise.

Eldarwen : Vous ne devriez pas être en train de travailler major ?
Lorne : Si, mais j’ai fait exprès de prendre ma pose maintenant. Je sais que c’est votre heure.
Eldarwen avec un sourire ravie : C’est très gentil. Je déteste déjeuner toute seule.
Lorne : Moi aussi.
Eldarwen : Mais il me semble que votre petit déjeuner est bien loin non ?
Lorne : Oui, mais il était fort en ennuyeux.
Eldarwen sourit de son plus beau sourire et tira la chaise. Elle s’apprêtait à s’asseoir quand elle sentit une douleur lui parcourir la poitrine. Elle se courba une grimace déformant son si doux visage.
Lorne inquiet : Eldarwen ça ne vas pas ?
Eldarwen : Non… !
Lorne : Vous voulez que j’aille chercher le Dr Beckett. Demanda-t-il en se levant.
Eldarwen en lui saisissant le bras : Ce n’est pas moi… C’est Lilies. Elle ne va pas bien !

Partout dans la cité les fées sentirent cette même douleur au cœur. Une de leur sœur n’allait pas bien, et elles avaient toutes sentit qu’il s’agissait de Lilies….

Carson courait dans les couloirs de la cité son matériel posé sur le brancard que poussaient deux infirmiers à côté de lui. Juste après, Chalia et John les suivaient. Au détour d’un couloir ils furent rejoint par Alassë dont les quartiers étaient à proximité.

Alassë : Où est Lilies ?
Chalia : Tu l’as sentit toi aussi ?
Alassë : On l’a toute sentit !
Carson : Ne perdons pas de temps. Vous attendrez dans le couloir.

Ils continuèrent leurs route puis s’arrêtèrent finalement devant les quartiers de la jeune femme. Carson avait enfilé une paire de gant et tenait son stéthoscope autour de son cou. John ouvrit la porte et le médecin s’engouffra dans la pièce. Il eût un hoquet de stupeur en voyant l’état de la chambre. Et dire qu’il se plaignait que sa fleur soit fanée…
Il détourna son attention pour balayer la pièce du regard. Il vit alors, au pied de son lit, allongé par terre, inerte, Lilies. Il se précipita vers elle, et la retourna avec précaution.

La fée était pâle comme la mort, sa peau humide était le fruit d’une forte fièvre. Elle était inconsciente mais respirait. Chalia regarda Alassë, elle n’avait jamais vu l’une d’entre elle dans cet état.

Chalia : Qu’est-ce qu’elle a ?
Alassë : Je… Je n’ai jamais vu ça. Avoua-t-elle.

Carson souleva la jeune femme dans ses bras et la posa sur le brancard près à l’accueillir. Une fois qu’il l’ait allongé dessus, il posa une couverture sur elle et la sangla au cas où.

Carson : On retourne à l’infirmerie, on se dépêche.
John : Elle va s’en sortir, qu’est-ce qu’elle a ?
Carson : Pour le moment je ne peux rien dire. Parce que j’en ai pas la moindre idée. Vous devriez rester là, je vais m’occuper d’elle ne vous inquiétez pas.
Chalia : D’accord. Mais appelez-nous dès que vous avez du neuf !
Carson : Comptez sur moi !

Le trio regarda le médecin s’éloigner au pas de course avec ses infirmiers. Alassë se tourna vers l’intérieur de la chambre et y entra. Elle ramassa à terre des branches mortes et de la pelouse jaunit. Elle enveloppa le tout dans un mouchoir sous l’œil surpris de Chalia et John.

John : Que faites-vous ?
Alassë : J’essaie d’aider !
La fée disparut à son tour au détour d’un couloir, laissant John et Chalia pantois.
John : Vous devriez aller voir vos amies, vous assurer qu’elles vont bien.
Chalia : Bonne idée. Et vous qu’allez-vous faire ?
John : Voir Elizabeth, lui expliquer votre évasion et le cas de Lilies.
Chalia : Bon courage.
John : Merci, je vais en avoir besoin.

Ils se séparèrent à leur tour, chacun prenant un chemin différent.

*********

Vala, désolé pour le temps que j'ai mis à écrire la suite Fairy World [E] Coeurani Fairy World [E] Coeurani
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyDim 18 Fév 2007 - 11:40

Alassë pénétra dans le laboratoire sans même prendre le soin de frapper à la porte. En entendant les bruits de pas Rodney se releva et soupira bruyamment.

Rodney : Qui que vous soyez j’espère que vous avez une bonne raison pour entrer sans frapper sinon…
Alassë : J’ai besoin de votre aide !
Rodney se retourna surpris et gêné.
Rodney : Ah ! Heu... C’est vous!
Alassë : Oui c’est moi.
Rodney : Salut !
Alassë : Désolé Rodney, je n’ai pas tellement le temps pour les règles de politesse, j’ai besoin de vous.
Rodney : Ah bon ?
Alassë : Oui, sinon je ne serais pas là… Est-ce que vous avez prit votre dose de caféine ce matin, vous me semblez ailleurs !
Rodney : Non, non c’est que c’est la première fois que vous entrez dans mon labo… C’est d’ailleurs même la première fois que vous venez me voir où que ce soit.
Alassë : Pourrions-nous passer à la pratique ?
Rodney : Hein ?
Alassë agacé : Je vous parle de mon service.
Rodney, se reprenant : Oui dites-moi.

Alassë s’avança et déposa le mouchoir avec les végétaux à l’intérieur. Rodney les regarda et haussa un sourcil.

Rodney : j’ai peur de vous annoncer qu’il n’y a plus rien à faire… Heure du décès…
Alassë : Ce n’est pas drôle ! Lilies est très malade !
Rodney : Oh navré ! Mais qu’est-ce que vous voulez que je fasse de ce tas ?
Alassë : Les analyser… Je sais pas ce que fait un scientifique quoi !
Rodney : Mais heu… Je suis pas botaniste moi !
Alassë : Rodney il faut que vous fassiez quelque chose ! Je compte sur vous !
Rodney : Mais…
Alassë : Il n’y a pas de mais, vous devez le faire !
Rodney : Mais puisque je vous dis que je n’y connais rien !
Alassë : Vous êtes le meilleur non ?
Rodney : Oui !
Alassë : Alors allez-y.
Rodney : Vous êtes têtu comme une bourrique !
Alassë : Vous venez de me traiter de bourrique ?
Rodney : Heu… Oui.
Alassë en essayant de se contenir : De la part d’un égocentrique narcissique, je le prends comme un compliment.
Rodney : Je vous demande PARDON ?
Alassë : N’essayez pas de jouer au plus intelligent avec moi, ça ne marche pas !
Rodney : Pour qui vous vous prenez pour me parler de cette façon, je ne suis pas à vos ordres !
Alassë : Vous avez raison, j’aurais dû m’adresser à quelqu’un de beaucoup plus qualifié que vous.

La jeune femme tendit les bras pour reprendre le mouchoir mais fut arrêté par Rodney.

Rodney : Je vous interdis de toucher à ça.
Alassë : Et de quel droit ?
Rodney : Je vais en avoir besoin pour les analyser, alors bas les pattes poison Ivy !
Alassë : Ah vous vous décidez… Bien, alors je vous laisse travailler… Mon petit canard grincheux.
Alassë tourna les talons et sortit du laboratoire avec un air satisfait.
Rodney : Mon petit canard grincheux et puis quoi encore…

Carson était au chevet de Lilies, juste devant le scanner. Il notait les résultats au fur et à mesure que ceux-ci apparaissaient sur son ordinateur. Son visage était consterné, le médecin poussa un long soupir quand son infirmière arriva.

Infirmière : Docteur, les résultats sanguins viennent d’arriver.
Carson : Merci.
Il prit la feuille qu’elle lui tendit et examina les résultats.
Carson : Il n’y a rien, tout à l’air normal.
Infirmière : Et le scanner ?
Carson : La même chose que les écographies, les radios et la P.L négatif. Elle n’a rien du tout.
Infirmière : Sa température n’a pas baissé d’un degré.
Carson : J’avoue que je suis perdu. J’ai peur si je lui donne quelque chose d’aggraver son état.
Infirmière : Soigner les fées ne s’apprend pas à l’école de médecine malheureusement.
Carson : Non, c’est bien dommage.
Infirmière : Peut être que son état s’améliorera comme il s’est dégradé.
Carson : Peut être oui. En attendant mettez là sous surveillance constante, je reviens.
Infirmière : Bien docteur.

Tandis que Carson s’éloignait vers son bureau, l’infirmière ramenait la jeune fée vers la salle où elle pourrait se reposer sous la surveillance des machines.
Carson entra dans son bureau et passa une main sur son visage. Il détestait ce sentir impuissant, surtout quand son patient était en plus une amie.
Il devait trouver un moyen, bien qu’il ne comprenne pas il y avait forcément une cause. Peut être qu’en interrogeant ses amies… Oui il allait faire ça, peut être qu’Eden ou quelqu’un d’autre en avait déjà entendu parler !

Le médecin retrouva un peu confiance et s’apprêtait à sortir quand il posa les yeux sur la fleur, qui semblait toujours mourir doucement. Il l’avait pourtant arroser… Il prit le pot entre ses mains et sortit, se dirigeant vers le lit de Lilies.

Elle d’habitude si gai, et si joyeuse… Elle était livide, son visage contracté par la douleur. Il posa la fleur sur la petite table juste à coté d’elle, espèrent que ça lui donnerait la force de se battre.

Lilies : Carson…
Le médecin se pencha en entendant son nom prononcé si faiblement. Il attrapa la main de Lilies et la serra entre les siennes.
Carson : Je suis là Lilies, qui a-t-il ?
Lilies : Votre nez… Il clignote, il clignote. Répéta-t-elle en s’agitant.
Carson : Non, il ne clignote pas. Mais je préfèrerais. Avoua-t-il en passant une main sur son front brûlant.
Lilies : Non les drampyres !
Carson : Infirmière !
La jeune femme s’avança.
Infirmière : Oui docteur ?
Carson : Donnez-lui un calmant s’il vous plaît, et restez près d’elle. Si y a la moindre évolution vous m’appelez.
Infirmière : Où allez-vous ?
Carson : Je dois voir ses amis. Ils pourront peut être m’aider.
Infirmière : Je veillerais sur elle, allez-y ne craigniez rien.
Carson : Merci.

Le médecin eût du mal à relâcher la main de Lilies pour la laisser. Malgré tout il s’y résolut et la posa doucement dans le lit. Il s’éloigna ensuite en direction du couloir. Il s’arrêta devant la porte et l’ouvrit en passant sa main devant le capteur.

Quelle ne fut pas sa surprise alors de voir tous ses amis réunis devant la porte. Ils étaient tous là, Chalia, Alassë, Eden, Elowyn, Thasya, Ambre et Eldarwen…

D’une seule voix : Comment elle va ?
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyDim 18 Fév 2007 - 16:39

Le médecin baissa doucement les yeux.

Carson : Elle ne va pas bien.
Thasya : Qu’est-ce qu’elle a ?
Carson : Je dois avouer que… J’en sais rien du tout.
Thasya : Comment ça se fait ?
Carson : Ca ne rentre pas dans mes compétences, je ne trouve rien dans les analyses.
Ambre : Alors vous allez faire quoi ?
Carson : Je venais justement vous voir tous.
Elowyn : Pourquoi, vous croyez qu’on pourrait être en cause.
Eden : Bien sur que non, tu es parano.
Elowyn : toi la ferme, je ne t’ai rien demandé.
Eden : Hé ! Tu…
Alassë : S’il vous plaît, vos querelles vous les gardez pour plus tard ok ? Allez-y Dr Beckett…
Carson : Non. Je ne vous tiens pas pour responsable. Au contraire, je pensais que vous auriez peut être une idée.
Eldarwen : Une idée ?
Carson : De ce qu’elle pourrait avoir ?

Tous les regards se tournèrent vers Eden le plus âgé d’entre eux.

Eden : Inutile de me regarder… Je n’en sais rien, je n’ai jamais vu ça !
Alassë : Nous ne sommes pas malades nous les fées. Nous avons des maux, mais notre système immunitaire ne permet aucune intrusion.
Carson : Vous n’êtes jamais malade ?
Alassë : Non.
Carson : Alors aucun d’entre vous n’a une idée ?
Ils hochèrent tous la tête, ne sachant que dire.
Elowyn : Alors elle va vraiment très mal ?
Carson : Ca fièvre m’inquiète beaucoup. Et… Toutes ses plantes meurent sans explications.
Thasya : Quand une fée se meurent sa magie disparaît avec elle. Dit-elle tristement.
Carson : Ca n’arrivera pas, je ferais tout pour ça, vous pouvez me croire.
Eden : On vous croit Docteur.
Eldarwen : Est-ce qu’on peut la voir ?
Carson : Elle est très fatigué.
Ambre : S’il vous plaît.
Le médecin acquiesça, il ne pouvait pas empêcher ses amis d’être là pour elle dans un moment pareil.

Ils entrèrent donc tous dans l’infirmerie et l’entourèrent avec amour. Carson resta en retrait, les regardant lui parler et essayer de la faire réagir comme ils pouvaient. Ils restèrent un moment avec elle, puis voyant qu’il n’y avait rien à faire finirent par l’embrasser chacun à leur tour pour la laisser se reposer autant que possible.

Bureau d’Elizabeth.

Elizabeth : Je ne sais plus quoi dire John…
John : Je sais, la situation est délicate, mais c’est parce que nous n’avons pas l’habitude.
Elizabeth : Honnêtement je ne suis pas sur que prendre ce genre d’habitude est une bonne chose.
John : Alors quoi ? On va leur demander de partir ?
Elizabeth : Non, je n’ai jamais dit ça. Mais comprenez que j’ai déjà beaucoup de chose à gérer. Et que les fées volontairement ou non me donnent deux fois plus de travail !
John : Je comprends. Mais ce n’est pas ce qu’elles veulent.
Elizabeth : S’il n’y avait que moi encore ! Mais le SG-C aussi est inquiet. Ils veulent que je leur fasse un rapport complet de la situation.
John : Mais c’est pas la première fois que des invités nous posent des petits soucis.
Elizabeth : Ce ne sont pas des invités mais des réfugiés, là est tout le problème.
John : Bon, dites leur qu’on gère la situation. C’est vrai non ?
Elizabeth : En quoi gère-t-on la situation ?
John : Et bien, j’ai sans vouloir me vanter réussit à aider Chalia, elle va beaucoup mieux.
Elizabeth : Vous voulez dire après qu’elle ai vous ai blessé, et après s’être échappé de notre surveillance.
John : Elle ne m’a pas blessé exprès, c’était un accident.
Elizabeth : Je sais. Elle soupira. Bon puisque le problème de Chalia est réglé je suppose qu’on est tranquille pour un moment…
John : En faites…

La diplomate leva les yeux sur le militaire, elle s’attendait au pire.

Elizabeth : En faites quoi ?
John : Il y a un problème avec Lilies. Tenta John.
Elizabeth : Quel genre de problème ?
John : Elle est gravement malade.
Elizabeth : QUOI ? Pourquoi personne ne m’a prévenu ? !
John : C’est ce que je fais…
Elizabeth furieuse se leva et quitta son bureau.
John : Elizabeth où allez-vous ! ?
Elizabeth : Voir ce qu’il en ai ! Quant à vous je veux un rapport détaillé de ce qu’il s’est passé c’est un ordre !
John : Bien Dr Weir.

Elizabeth traversa la cité d’un pas décidé, elle était vraiment furieuse d’être toujours la dernière au courant quand il y avait un problème avec l’une des fées. Cette fois ça n’allait pas se passer comme ça, Carson allait l’entendre ! Il aurait du lui dire pratiquement tout de suite de ce qu’il se passait ou au moins la faire prévenir ! Elle aurait du mettre des solutions en place c’était son job !

Elle entra dans la l’infirmerie et balaya la première pièce du regard, elle ne vit personne. Elle alla alors dans son bureau, mais toujours rien. Elle se rendit dans la troisième salle. Elle s’arrêta alors sur le pas de la porte surprise.

Carson était assis près du lit. Il tenait la main de Lilies en lui caressant tendrement les cheveux. La diplomate n’avait jamais vu un tel regard désespéré chez le médecin. La lumière artificielle se reflétait dans ses beaux yeux bleus, légèrement brillant d’émotion. Sa colère disparut aussi vite qu’elle était venue, il aurait fallut être insensible pour avoir encore de la rancœur en voyant ça. Elle s’avança doucement, ne voulant pas le troubler.

Le Dr Beckett leva les yeux et vit la diplomate, mains croisés se diriger vers lui.

Elizabeth : Je ne vous dérange pas ?
Carson : Non, bien sûr que non.
Elizabeth : John vient de me mettre au courant.
Carson : Oh, je suis désolé, j’aurais du le faire moi-même mais j’avoue que j’ai pas eût le temps ni… Vraiment l’envie. Désolé.
Elizabeth : Ce n’est rien je comprends.
Le médecin se frotta les yeux, il avait l’air fatigué.
Elizabeth : Comment va-t-elle ?
Carson eut un rire amer.
Carson : Désolé, ça fait au moins la centième fois qu’on me pose cette question. Et à chaque fois je suis obligé de répondre que je n’en sais rien, que je ne peux rien pour elle.
Elizabeth : Oh. Désolé de vous demander ça mais est-ce que son état pourrait d’une quelconque façon mettre en danger les membres de l’expédition ?
Carson : Non, non rassurez-vous. Il n’y a aucun risque, sauf pour elle.
Elizabeth : Je suis désolé.
Carson : Moi aussi…

Des bruits de pas se firent entendre… Les deux amis se tournèrent vers l’entrée.

Zelenka : Bonjour… aaatchoum!
Carson : Bonjour Radek. Ca ne vas toujours pas mieux votre rhume ?
Zelenka : Non, toujours pas. Une horreur.
Carson : Allez voir l’infirmière, elle renouvellera votre ordonnance.
Zelenka : Merci.
Carson : Je vous en prie.
Zelenka : Quel dommage pour votre si jolie plante… Vous devriez l’arroser plus souvent !
Carson en regardant la plante sur la table.
Carson : Non c’est… Laisser tombé, merci Radek.
Zelenka acquiesça puis s’éloigna.
Elizabeth : bon rétablissement Radek !
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptySam 24 Fév 2007 - 19:51

Un peu plus tard.

Rodney était en plein travail, penché sur un microscope il étudiait avec minutie les plantes ou plutôt débris de plante que lui avait apporté Alassë ! Le seul problème c’est qu’il n’y trouvait rien d’anormal ! Des feuilles et des fleurs en décomposition plein de minuscules microbes, d’allergène et tout ce qui avec. Rien qui ne sorte de l’ordinaire pour un scientifique n’ayant aucune formation en botanique.
D’ailleurs Mckay était bien embêté, il aurait voulut pouvoir dire à la fée qu’il avait trouvé quelque chose dans un instant de pur génie. Mais le génie était dépassé par tout ça !

Radek : Atchoum ! Rho j’en ai marre de ce rhume !
Rodney : Oui et bien, veillez à rester loin de moi, je n’ai pas envie d’attraper vos microbes !
Radek : Il n’y a aucun risque ! Je suis sûr que vous êtes encore plus énervent malade !
Rodney : Je suis un très bon malade, vous n’avez qu’a demandé à Carson !
Radek : Pff… En parlant de Carson, le pauvre. Il a l’air vraiment très préoccupé.
Rodney : A cause de Lilies ?
Radek : Oui j’ai crût comprendre, qu’elle allait vraiment mal !
Rodney surpris : A ce point ?
Radek : Et bien, le Dr Weir était aussi au chevet de la fée !
Rodney : Comment savez-vous ça vous ?
Radek : Je suis allé chercher mes médicaments comme tous les jours ! D’ailleurs heureusement aujourd’hui il était là ! Parce qu’hier j’ai dû poireauter pendant deux heures dans son bureau avant que l’infirmière n’arrive.
Rodney : Ouais passionnant. Pour lui-même : Pourquoi je ne trouve rien ?
Radek : J’en étais tellement désespéré que je me suis prit pour un botaniste ! Vous avez vu la jolie plante dans le bureau de Carson ? Elles sentent très bon ! Enfin le peu que j’ai pu en sentir…Atchoum !
Rodney : A vos souhaits… Se relevant : Attendez vous avez quoi ?
Radek : J’ai éternué ?
Rodney : Non, à la plante ?
Radek : Rien j’ai juste… Touché les feuilles et je l’ai sentit. Pourquoi vous avez peur que je lui ai refilé mon rhume ? Dit-il avec une grimace de moquerie.
Rodney : C’est ça… Mais oui ! Ca ne peut être que ça !
Radek : Je vous demande pardon ?
Rodney : Zelenka vous êtes un idiot, mais merci !
Radek : Non mais… Je ne vous permets pas je…

Le tchèque commença à jurer dans sa langue natale tandis que Rodney partait en courant en direction de l’infirmerie. Le scientifique pressa le pas autant qu’il put. Quand enfin il arriva dans la petite salle il fut surpris de voir que toutes les fées ainsi qu’Eden était réuni autour du lit. Il n’eût pas de demander ce qu’il se passait et prit la parole !

Rodney : Je sais ce qu’elle a ! C’est Radek qui vient tout juste de me faire comprendre !
Alassë : Rodney…
Rodney en agitant les mains : Non, non laissez-moi finir !
Alassë : Mais c’est trop tar…
Rodney : Elle a un rhume. Et voilà ma déduction. Zelenka qui est malade comme un chien a approché la plante de Lilies, plante que l’on sait être « une part d’elle-même » donc, comme son système immunitaire à elle ne connaît pas la maladie, mais que la plante reçoit les microbes il y a une espèce de connection, qui la rend malade à travers ses plantes. Si vous voulez son système immunitaire à été remplacé par celui de ses plantes et donc elle n’est pas protégée. Ce qui a contaminé toutes ses créations planturesques… Alors je suppose que si on commence à la traiter elle, cela va guérir ses plantes et elle aussi. Brillant je sais…
Carson : Oui c’est ce que je me suis dit aussi quand j’ai pensé à la même chose !
Rodney : Hein ?
Carson : J’ai déjà commencé le traitement Rodney.
Rodney : Vous savez que ça fait des heures que je planche sur le problème ?
Carson : C’est Radek qui m’a mit la puce à l’oreille moi aussi. C’est d’une logique implacable.
Rodney : Génial… Bon ben tant mieux pour vous.

Alassë sortit du groupe et se dirigea vers Rodney, le gratifiant de son plus beau sourire.

Alassë : Vous êtes un ange Rodney.
Elle déposa un baiser sur sa joue et le scientifique vira au rouge pivoine.
Carson : Et bien… Je n’ai le droit à rien moi ?
Alassë : Je laisse Lilies vous remercier à sa façon quand elle ira mieux.
Carson : Bon, en attendant il lui faut du repos. Tout le monde dehors ! Aller…

La troupe sortit échangeant entre eux, leur soulagement face à l’état de la jeune fée. Heureusement que les terriens étaient avancés, sinon ils auraient pu la perdre pour de bon. Une fois tout le monde sortit, Carson se pencha vers la jeune femme et déposa un baiser sur son front.

Carson : Remet-toi vite Lilies.

La nuit même.

Toute l’infirmerie était calme. Le petit coin sombre où dormait Lilies, n’était perturbé que par les petits bip qu’émettait son cœur. Peu à peu, la fleur posé sur la table avait relevé la tête. Elle semblait aller beaucoup mieux, tout comme Lilies. La dernière fois que l’infirmière était passé, la fièvre était complètement tombée ce qui était très bon signe. D’ailleurs, la jeune fée ne tarda pas à commencer à bouger légèrement.

Elle commença par bouger doucement une main, puis sa tête roula sur le côté et un son sortit de sa gorge. Lilies était en train de se réveiller…

Soudain, la plante posée non loin commença à bouger légèrement. Elle sembla d’abord imperceptiblement s’allonger, s’agrandir. Puis ce ne fut pas qu’une impression. Ses branches, s’allongèrent à une vitesse folle, elles se démultiplièrent comme les branches d’un arbre mais à vitesse grand v. Ces longues tiges se mirent à parcourir le sol puis très vite s’enroulèrent autour du lit. Lilies qui ouvrait à peine les yeux, regarda autour d’elle et sentit quelque chose la bloquer, la plaquer sur le matelas. Elle voulut se relever mais elle fut bientôt engloutit par la masse verte…

Le lendemain matin.

- Docteur, docteur venez vite ! Cria une infirmière.
Beckett qui venait tout juste d’entrer, arriva en courant, suivant les cris de sa jeune infirmière. Il n’avait même pas prit le temps de s’habiller, craignant le pire. Quand il entra il s’arrêta, ce n’était pas ceux à quoi il s’attendait.
- Oh mon dieu !
Tout autour du lit de Lilies était recouvert de sa plante ainsi que son matelas et elle-même. La plante enserrait la jeune femme dans les racines. Comme un cocon !
- Appelez le colonel Sheppard, et le Dr Weir, vite !
- Oui docteur !

Carson s’approcha mais à quelques centimètres du lit il fut surpris par une racine se mouvant qui lui fit face. Le médecin voulut reculer mais celle-ci l’emprisonna par les chevilles et le fit tomber au sol…

Carson : Hé ! Lâchez-moi, Lilies !
Le médecin se débattit mais les racines étaient trop serrés autour de lui. Il aperçut un peu plus loin une petite table de soin avec un scalpel. Il se tendit au maximum, bien que les racines l’empêchait d’y accéder. Il tendit le bras au maximum, mais c’était trop haut et trop loin.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyDim 4 Mar 2007 - 15:44

John ainsi que Lorne entrèrent en trombe dans la chambre suivit de plusieurs soldats et d’Elizabeth. Ils virent immédiatement Carson à terre, les pieds enroulés dans la racine, se débattant sans succès. Ils aperçurent ensuite le lit recouvert de branchage, et ils devinèrent que Lilies était en dessous.

John : Carson, vous allez bien ?
Carson : Je me sens… Attaché ! Mais ça va.
Lorne : On va vous libérer docteur !
Stephen s’approcha et sortit son couteau. Il s’apprêtait à couper les lianes quand Carson l’en empêcha.
Carson : Non attendez !
Lorne : Qui a-t-il ?
Carson : Je me demande… Si ça ne fera pas de mal à Lilies.
Lorne : Heu… Je peux tout aussi bien vous laisser attacher mais…
Carson : Bon, allez-y met d’un coup sec.
John : Quand vous aurez coupé les lianes, je tirerais Carson en arrière, des fois qu’elle veuille se venger.
Lorne : Ok, on y va.

Stephen saisit les lianes entremêlées et posa son couteau dessous. Il forma une boucle qu’il tendit pour être sur de ne pas avoir à s’y reprendre deux fois puis tira fortement sur les branches avec son couteau dans l’espoir de les couper. Il s’y reprit à plusieurs fois, mais rien à faire, impossible de les couper.

Lorne : Rien à faire, elles sont trop solides !
John à un soldat : Aller me chercher Ronon, et dîtes lui de prendre son épée.
Carson : On est obligé d’en arriver là ?
John : J’ai toujours adoré le jardinage.
Carson : Vous croyez que c’est le moment de faire de l’humour ?
John : Ce n’est jamais le bon moment ici de toute façon…

Quelques minutes plus tard.

Ronon entra dans l’infirmerie. Il était suivit par Eden, les deux hommes étaient en nage. Ils étaient visiblement en train de s’entraîner quand le soldat les a interrompu. Ils se rendirent vite compte de la situation, mais aucun d’eux ne sembla paniquer.

Eden : Je vois…
Carson : Je ne voudrais pas vous presser mais je commence à avoir des crampes.
Ronon : Ne bougez pas.
Carson : Aucun risque.
Le satedien attrapa fermement la poigné de son épée et se plaça là où se trouvait Lorne quelques instants plus tôt. Il leva l’épée puis l’abattit fermement sur la branche qui ne sembla même pas en avoir souffert.
Ronon répéta l’opération plusieurs fois mais rien à faire.
Elizabeth : Eden, vous savez ce qui se passe ?
Eden : Lilies a eu un trop plein d’énergie magique, son pouvoir à prit le dessus. Il c’est sûrement mit en tête de la protéger.
John : Alors que fait-on ?
Eden s’approcha du Lit et ferma doucement les yeux.
Carson : Que faites-vous ?
Eden : Je communique avec elle… Taisez-vous un peu.
Un ange passa.
Eden : Elle dit qu’elle est désolée, qu’elle essaie de reprendre le contrôle.
Carson : Oh mais qu’elle prenne son temps, je me sens très bien par terre !
Eden : Elle fait ce qu’elle peut. Ce sont vos médicaments qui l’ont mise dans cette situation.
Carson : Ils lui ont aussi sauvé la vie !
Eden : Elle vous dit merci.
Carson : Y a pas de quoi. Mais si elle veut me remercier, qu’elle essaie de me libérer !
Eden : Elle fait de son mieux.
Elizabeth : Alors, que faisons-nous ?
Eden : Elle dit qu’on l’empêche de se concentrer, et que si nous ne voulons pas être transformés en cactus, qu’il faut la laisser.
John : Elle peut faire ça ?
Eden : Non, mais elle peut vous faire devenir vert et vous recouvrir de pic.
John en haussant un sourcil : Hum… Nous allons peut être sortir, Elizabeth ?
Elizabeth : Bonne idée ! Dehors tout le monde s’il vous plaît.
Carson : Et moi ?
John : On va vous donner un coussin, et vous souhaiter bon courage.
Carson : C’est trop aimable !

John donna un coussin à Carson qui s’appuya dessus en soupirant. Ensuite ils sortirent tous, laissant Lilies régler son petit problème.
Carson regarda l’aiguille de l’horloge murale faire le tour du cadran plusieurs fois. Le médecin avait du mal à prendre son mal en patience ! Finalement sans même qu’il s’en rende compte l’Ecossais finit par s’endormir d’ennui. Les jambes toujours attachées, légèrement surélevé il sombra dans un rêve pour le moins étrange.

Carson se trouvait en Ecosse, en plein milieu de nulle part. L’herbe haute jusqu’à ses genoux dansait dans la brise qui soufflait. Le médecin sentait la chaleur du soleil sur son visage, c’était agréable cela lui rappela des souvenirs d’enfance.
Soudainement, il vit devant lui se dessiner une silhouette. Celle-ci d’abord lointaine et caché par le soleil se dessina de plus en plus précisément. Il s’agissait d’une femme, aux formes gourmandes. Ses longs cheveux bruns flottaient dans le vent, balayant son visage délicatement. Elle se rapprochait de plus en plus de lui, elle portait une robe blanche très fluide et très près du corps aussi.

Le médecin était aux anges, il avait les yeux écarquillés, un sourire béa sur le visage. Il plongea son regard dans les beaux yeux de la jeune femme et ne put s’empêcher de prononcer son nom…

Carson : Lilies… Oh Lilies !
Lilies : Carson? CARSON !

Le rêve se brisa et le médecin ouvrit les yeux. Deux grandes paires d’yeux bleus étaient penchés sur lui, les même que dans son rêve.

Lilies : Alors docteur, on rêve de moi ?
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyDim 4 Mar 2007 - 18:10

Lilies : Alors docteur, on rêve de moi ?

Le médecin regarda autour de lui, surpris. Il était réveillé et libre. Lilies aussi était là, et elle avait l’air d’aller bien.
Carson : Lilies, c’est vous ?
Lilies : C’est moi ! Et je me sens bien !
Carson se frotta la figure : Bien j’en suis ravie.
Lilies avec un sourire : Désolé de vous avoir entravé de force.
Carson : C’est rien. Je commence à m’habituer à ce genre de mésaventure.

Lilies sauta de son lit et s’assit par terre face au médecin.

Lilies : Vous n’avez pas répondu à ma question.
Carson : Laquelle ?
Lilies : Vous étiez en train de rêver de moi ?
Carson légèrement rougissant : Oui… Mais j’étais vraiment inquiet pour vous.
Lilies : Je sais. Je vous ai entendu me parler.
Carson : Ah oui ?
Lilies : Oui, j’apprécie vraiment beaucoup.
Carson : Heu… C’est rien, c’est normal.

Lilies baissa la tête avant de le regarder intensément avec un grand sourire.

Carson : Pourquoi vous me regardez comme ça ?
Lilies : Oh juste comme ça…
Carson intrigué : Vous n’avez pas l’intention de me faire clignoter le nez j’espère ? Parce que je…
Le médecin ne put finir sa phrase. Il fut interrompu par deux lèvres douces se posant sur les siennes. Carson apprécia ce contact bien que surpris de l’audace de la jeune fée. Il répondit avec douceur au baiser de Lilies, savourant le goût fruité de ses lèvres.

Couloir dans les quartiers.

Eldarwen marchait d’un pas sûr en direction de ses quartiers. Elle entendit des bruits de pas pressé derrière elle, et se retourna instinctivement. Elle vit alors le major Lorne s’arrêter à sa hauteur. Il n’était même pas essoufflé.

Lorne : Eldarwen, on vous a prévenu pour Lilies ?
Eldarwen : A propos de son trop plein de pouvoir, oui je sais.
Lorne : On vient juste de me dire que tout est rentré dans l’ordre, elle va bien.
La fée poussa un soupir de soulagement.
Eldarwen : Oh, tant mieux je suis soulagée !
Lorne : Oui, moi aussi.
Eldarwen : C’est vraiment gentil de m’avoir prévenu Stephen.
Lorne : Il n’y a vraiment pas de quoi.
Ils échangèrent un sourirent.
Eldarwen : Dans ce cas je vais regagner mes quartiers, avec toutes ses émotions…
Lorne : Oui je comprends. Mais… Avant ça, il y a quelque chose que je voulais… Enfin il faut que je vous dise quelque chose.
Eldarwen : Oui ?
Lorne : Et bien, vous… Vous me plaisez beaucoup, et j’aimerais savoir si vous vouliez que l’on dîne ensemble un de ces soirs.
Eldarwen : Je me demandais quand est-ce que vous oseriez enfin !
Lorne : C’est un oui ?
Eldarwen : Bien sûr que c’est un oui ! Vous voulez m’accompagniez dans mes quartiers ? On pourrait discuter et aller manger un morceau.
Lorne : Génial. Avec plaisir.

Ils marchèrent côte à côte en direction des quartiers de la jeune femme. Doucement, leurs bras se touchèrent, et la main de Stephen vint saisir celle d’Eldarwen…
Salle de contrôle.

John finissait de régler un point de la sécurité avec le chargé du contrôle vidéo. Après lui avoir donné les dernières modifications du système, le militaire s’apprêta à rejoindre le mess. Il espérait fort y retrouver Chalia, comme elle lui avait dit qu’elle y serait. Il aimait passer du temps avec elle, surtout qu’elle était encore très fragile moralement.
John avait ce côté protecteur dont il n’arrivait jamais à se défaire, c’était plus fort que lui. Surtout avec elle…

Elizabeth : John, je peux vous parler une minute ?
John : Je m’apprêtais à partir…
Elizabeth : C’est important !
John : Bon, si vous le dîtes !

Le militaire la suivit dans son bureau et prit cette place qu’il détestait tant. A chaque fois qu’il s’y asseyait, soit il apprenait une mauvaise nouvelle, soit il se faisait taper sur les doigts. Elizabeth s’assit face à lui et croisa les mains sur son bureau.

John : La mauvaise nouvelle d’abord !
Elizabeth : J’ai reçu un message du SG-C. Ils n’aiment pas la présence des fées sur Atlantis. Ils pensent qu’elles sont un frein à notre bonne marche.
John : Quoi ?
Elizabeth : Je suis désolé.
John : Mais comment ont-ils été si vite au courant ?
Elizabeth : Ce n’est pas moi qui les aient prévenus. Kavanagh s’en ai chargé.
John : Je vais le tuer !
Elizabeth : Ca ne fera qu’aggraver la situation ! Sinon je m’en serais chargé.
John : Bien… Et la bonne nouvelle ?
Elizabeth : Il n’y en a pas. J’ai reçu l’ordre explicite de renvoyer les fées d’où elles viennent, dans les plus brefs délais….
John : Dîtes-moi que c’est une blague ?
Elizabeth : Je n’ai pas le choix. Je dois les renvoyer…

John regarda Elizabeth en fronçant les sourcils… Ils ne pouvaient pas faire ça. C’était signer leur arrêt de mort… Mais comment s’en sortir… ? !


FIN de l’épisode.
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MessageSujet: Re: Fairy World [E]   Fairy World [E] EmptyDim 4 Mar 2007 - 21:12

Première impression.

Thasya en pleurant : Non, c’est pas possible !
Ambre : Soit forte, il le faut.
Thasya : J’arrive pas à y croire, pas comme ça, pas maintenant !
Alassë : Ce que vous êtes sensible ! C’est la vie.
Elowyn : C’est trop cruel ! Je peux pas rester là, j’ai besoin de faire un tour.
La fée se leva et sortit de la pièce.
Alassë : Je vais avec elle, avant de mourir d’exaspération.
Eldarwen : Vous êtes sans cœur !
Chalia en étouffant un sanglot : Oui je… Non, mais arrêtez. Je vais jamais m’en remettre…

Thasya fit passer la boite de mouchoir parmi les filles qui pleuraient toutes à chaudes larmes. John et Lorne passèrent la tête par la porte et virent les filles toutes en larmes. Ils se regardèrent.

John en chuchotant : Vous croyez qu’elles sont aux courants pour…
Lorne : Non comment ?
John : Kavanagh peut être ?
Lorne : Je vais le tuer !
John : Ben faudra prendre un ticket et attendre votre tour !
Lorne : Bon allons voir…

Les deux hommes entrèrent dans la petite salle et se figèrent face aux filles.

John : Qu’est-ce qui se passe ?
Thasya : Comment… Comment c’est possible ?
John et Lorne se regardèrent.
Chalia : Vous auriez pu nous en parler plus tôt !
Ambre : C’est honteux…
Lorne : Vous êtes au courant !
Thasya : Comment rater ça franchement ?
John : Bon écoutez la situation n’est pas désespéré on va tout faire pour ça n’arrive pas !
Ambre : Comment ?
Lorne : On va parler au SG-C, le Dr Weir est en pour parler.
John : Croyez-nous, on ne vous renverra pas sur votre planète !

Tous les visages se levèrent vers les deux hommes.

Toutes : Hein ?
John : Quoi hein, vous étiez bien au courant que nos patrons veulent que vous quittiez la cité ?
Eldarwen : Non ! Mais merci de nous mettre au courant.
Lorne : mais alors de quoi vous parliez ?
Thasya : Mais de Mary qui c’est fait larguer par John JR qui a prit la grosse tête ! Elle va devoir rentrer toute seule dans la petite maison, et en plus elle sait même pas qu’elle va devenir aveugle !
John : Qui est l’imbécile qui a ramené les DVD de la petite maison dans la prairie ici ?
Lorne : On verra ça plus tard, je crois qu’on vient de faire une bourde !
John : Mouais… Des questions ? Demanda-t-il avec un grand sourire.

Infirmerie.

Carson : Alors là tu vois, c’est l’endroit où on range les médicaments, et plus loin y a les machines un peu plus complexes. Défibrillateur, scanner portable, pompe à morphine…
Lilies : Hein hein... Tu sais Carson, quand j’ai dit que j’aimerais que tu me fasses visiter l’infirmerie, c’était seulement pour être seule avec toi.
Carson avec un grand sourire : Ah oui ?
Lilies : Oui !
Carson : Mais tu sais, il fait assez noir ici et c’est pas très romantique comme endroit…
Lilies : Je peux toujours te faire clignoter le nez si tu as peur du noir.
Carson : Si tu fais ça, je te donne une bonne dose de médicament.
Lilies : Dans ce cas, je me vengerais en enroulant mes lianes autour de toi. Et tu seras mon prisonnier.
Le médecin posa ses mains sur la taille de la jeune femme.
Carson : Avec plaisir.
Ils se sourirent doucement. Ils se rapprochèrent l’un de l’autre et leurs lèvres se scellèrent en un baiser doux et tendre. Ils savouraient leurs lèvres, laissaient leurs langues danser et se découvrir, s’apprivoiser.
Carson poussa légèrement Lilies en arrière jusqu’à ce qu’elle rencontre un bureau. La fée s’assit dessus, et attira le médecin un peu plus près d’elle.
Ils aimaient ces petits câlins dans le noir, comme deux jeunes amoureux se cachant pour se fréquenter. En effet, ils n’avaient rien dit à personne de leur toute nouvelle relation. Eux-mêmes ne savaient pas trop où ils en étaient…

Dans l’oreillette de Carson : Carson, on a besoin de vous en salle vidéo. Réunion improvisé !
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