Vents de trahisons (suite et fin de MIA et Retour sur Terre)

PS : cette fic a été commencée avant l'épisode Coup d'Etat qui, à mes yeux, la décrédibilise un peu... dommage.

Genre : action, trahison, décès en tout genre et sentiments


Personnages : tous les atlantes et des Genii dont la plupart sont anonymes

Situation : en perdition depuis l'épisode Coup d'Etat


Les quatre membres de l’équipe SGA gravissaient la colline en peinant sous le poids de leur équipement, mais celui de l’appréhension était bien plus lourd encore. Cette planète était celle où avait disparu le capitaine Gregory Adams, après que son équipe soit tombée dans une embuscade genii. Plusieurs expéditions avaient été lancées pour retrouver l’officier subalterne mais les effectifs de la cité d’Atlantis étaient à leur niveau le plus bas en ce moment, aussi SGA-7 était la dernière équipe à tenter de retrouver le capitaine.


Ce secteur avait déjà été fouillé des dizaines de fois auparavant mais le MALP avait relevé quelque chose qui n’était pas là auparavant, les résidus chimiques d’une grenade fumigène, en traces infimes, résidaient dans l’air. Progressant théoriquement à contrevent selon les données météos qui dataient de cette découverte, l’équipe terrienne progressait avec prudence. Ils avaient trouvés des traces de pas fraîches, mais n’importe qui aurait pu les faire entre deux missions de sauvetage. Et on disait que les Genii étaient toujours là, quelque part, à guetter les équipes isolées.


Cette dernière mission de recherche comportait trois militaires aguerris et un médecin, mais jusque là ils n’avaient rien découvert de concret jusqu’à ce que de la fumée s’élève, loin en avant, sur leur gauche, un peu plus en aval dans la vallée. La fumée rouge d’une grenade fumigène de détresse. Oubliant toute prudence, si eux pouvaient voir le signal les Genii aussi, l’équipe courut aussi vite que possible dans la direction indiquée par l’écran fumigène qui commençait à perdre de son épaisseur, poussé par le vent. Ils arrivèrent finalement dans une partie boisée aux arbres clairsemée, avec la grenade jetée par terre à l’orée du bois. Épaulant leurs armes les soldats encadrèrent le médecin et pénétrèrent sous les frondaisons, il n’y avait rien ni personne, mais quelque chose bougeait derrière un tronc d’arbre jeté à terre par une ancienne tempête. Méfiant, un des militaires jeta un coup d’œil circonspect mais appela très vite le médecin à la rescousse.


« Il est là ! Il est vivant ! Médecin ! Par ici ! »


Le militaire enjamba le tronc d’arbre et prodigua les premiers soins au capitaine, qui était dans un triste état. Son uniforme était déchiré, délavé, comme si on l’avait passé trop de fois au lavage et couvert de terre. D’une maigreur assez avancée il portait une barbe de plusieurs semaines, ses cheveux avaient poussé et étaient maintenant plein des petites saletés qu’on trouve dans les bois. Par miracle il ne semblait pas être blessé à part quelques écorchures ici et là, mais il était évident qu’il était très faible. Le médecin arriva lui aussi et commença à piocher le nécessaire dans sa trousse de secours pendant que le premier soldat retournait le blessé et que les deux autres montaient la garde. Un message venait d’être envoyé à Atlantis, qui entrait en contact avec l’équipe toutes les demies heures, et un jumper d’évacuation sanitaire était déjà en route.


« Tenez bon Capitaine, murmura le médecin, on vous ramène à la maison. »


Quand le jumper se posa à proximité, les quatre hommes et leur blessé embarquèrent aussitôt et l’appareil des anciens fila droit sur la porte des étoiles et s’y engouffra. Quelque part sur une autre colline surplombant la vallée, deux observateurs genii venaient d’assister à la scène et firent leur rapport à un troisième soldat qui faisait le guet. Celui-ci hocha la tête et prit la radio qu’il avait à la ceinture.


« Dites au Colonel que notre homme est dans la place. »

Une tite suite pour la nuit, ciao ragazzi

L’infirmerie d’Atlantis était animée comme rarement auparavant. Le docteur Becket et une équipe médicale complète restait auprès du blessé pendant qu’une équipe de sécurité dirigée par le sergent Bates tenait les visiteurs en dehors de l’infirmerie. Dès que la nouvelle avait commencé à circuler que le capitaine Gregory Adams avait été retrouvé vivant ses amis, collègues et jusqu’au docteur Weir avaient voulu lui parler. Cependant Bates, et il avait parfaitement raison en ce sens, ne pouvait laisser personne communiquer avec le capitaine tant qu’on ne l’aurait pas interroger, et même si ça ne plaisait pas à tout le monde il était ouvertement soutenu par le lieutenant-colonel Sheppard et le colonel Caldwell.
A ce propos Sheppard arriva en compagnie de Teyla et demanda à pénétrer dans l’infirmerie.


« Je regrette il n’est pas encore réveillé, Colonel. » Fit Bates en secouant la tête.

« C’est au docteur Carson que je voudrais parler. » Lui répondit John.

« Et elle ? » Demanda le sergent en désignant l’Athosienne du menton.

« Teyla connaît la planète où il a été retrouvé, elle peut nous être utile. » Rétorqua Sheppard en s’impatientant.

« Alors voyez ça avec les toubibs. » Conclut Bates en s’écartant de leur passage mais sans se départir de son regard soupçonneux. Il ferait un bon élément dans la branche des renseignements, quand Atlantis aura assez de personnel pour en ouvrir une, se dit John.


Les deux amis pénétrèrent dans l’infirmerie où plusieurs infirmiers et infirmières ainsi que le docteur Carson levèrent les yeux vers eux. Le capitaine Gregory Adams était allongé sur une civière et relié à plusieurs perfusions et moniteurs. Du côté des moniteurs, autant que Sheppard puisse pouvait en dire, ça semblait aller bien, mais il avait rarement vu autant de produits injectés à un seul homme.


« Comment va-t-il docteur ? » Demanda Teyla en s’approchant du lit.

« Bien et mal… Il ne souffre de rien que nous ne pouvons soigner mais vu dans l’état dans lequel on me l’a amené il en a pour un bout de temps avant de s’en remettre. » Répondit Carson en consultant machinalement ses relevés;

« C’est vrai qu’il a pas mal changé depuis qu’on l’a vu pour la dernière fois, grimaça John. Il était pas plus grand et plus… remplumé ? »

« Ne vous y fiez pas Colonel, après tout one l’a vu qu’une fois tous les deux. Et puis depuis le temps qu’il était porté disparu ça ne m’étonne pas qu’il ait fondu comme neige au soleil. »

« C’est étonnant, alors qu’il y avait un village de l’autre côté de la colline il a choisit de presque mourir de faim et d’épuisement dans la nature. » Souligna l’Athosienne.

« Avec les Genii derrière lui il ne voulait peut-être pas les exposer à des représailles, avança Beckett, je suppose qu’il nous en dira plus quand il sera réveillé. »

« A mon avis il a connu bien pire que le camping en forêt. » Ironisa Sheppard en s’asseyant au chevet du patient.

« Que voulez-vous dire ? » S’étonna Carson en replongeant dans ses relevés pour déceler la moindre anomalie.

« Il a été retrouvé sans équipement, sans radio, sans armes, juste quelques grenades fumigènes une boussole et une seule ration de survie. Si vous voulez mon avis cet homme a fait un séjour dans les prisons genii avant de s’en évader.


Les personnes présentes dans l’infirmerie regardèrent le patient avec angoisse : qu’avait-il subit avant d’être retrouvé par une équipe de sauvetage ?

Les suites de notre agent genii qui nous veut pas du bien


Les jours s’écoulaient lentement pour Tasin, mais au moins il pouvait peaufiner son approche et en apprendre un peu plus sur son rôle et les habitants d’Atlantis. Il appréhendait un peu le moment où il devrait se mêler à eux, il devra être capable d’imiter le capitaine Gregory Adams aussi bien que possible, mais on avait soigneusement interrogé le prisonnier et étudié le peu d’informations dont on disposait sur l’expédition atlante. Tout ce qu’il avait à faire c’était de faire illusion suffisamment longtemps pour accomplir sa mission. On lui avait désigné plusieurs cibles secondaires, comme le colonel Sheppard ou cette Teyla, mais à la moindre ouverture, il tuerait le docteur Elisabeth Weir.


Il avait été sélectionné pour cette mission pour sa ressemblance frappante avec leur ancien prisonnier, ses supérieurs l’avaient remarquée quand ç’avait été son tour de l’interroger. Ce plan audacieux avait été imaginé quand leur prisonnier avait commencé à craquer et à leur dire tout ce qu’ils voulaient savoir, jusqu’à son code d’accès, mais hélas trop tard pour qu’il soit utile. Tasin avait donc revêtu l’uniforme du captif, après plusieurs lavages, et soigneusement étudié sa gestuelle et sa façon de parler. Pour renforcer l’impression de réalisme il avait passé plusieurs jours dans la nature sans se laver ni se raser, avec juste un repas par jour, à essayer d’échapper aux patrouilles d’entraînement, qui lui flanquaient une rossé à chaque fois qu’il se faisait attraper, d’où son aspect de fugitif.


Le médecin de la base, Carson, s’approcha de lui.

« Alors, comment vous sentez-vous ? »

« Je vais beaucoup mieux merci, mais j’avoue que je ne serais pas contre un bon repas à la cantine. »

« Vous en auriez bien besoin oui, admit Backett, mais pour le moment le Sergent Bates veut vous voir, et comme vous êtes en état de soutenir un interrogatoire j’ai été forcé d’accepter. »

« Un interrogatoire ? Pourquoi ? » Le cœur de l’assassin s’emballa, ce que répercutèrent les moniteurs.

« Entretient de routine selon lui. Le sergent Bates a été chargé de la sécurité interne de la cité, et depuis les problèmes que nous avons eu il est devenu très à cheval sur les procédures. Il veut tout savoir sur ce qui vous est arrivé. »


Tasin laissa échapper un soupir, il avait cru qu’on avait déjà des soupçons sur lui, mais visiblement ce Bates devait en avoir sur tout le monde. Pas de chance pour le sergent, sa petite comédie était prête et il connaissait parfaitement son texte, du moins dans la limite des questions que ses supérieurs avaient imaginé. Le docteur Carson le laissa s’habiller convenablement et, dix minutes plus tard, le sergent Bates et deux militaires venaient le chercher. Aucun des trois ne souriaient, mais le pire était sans doute le sergent, qui dardait sur lui un regard inquisiteur à chaque fois qu’il se retournait vers le faux capitaine.


On le fit asseoir dans une petite salle bien éclairée avec une table et deux chaises. Sur la première, derrière un ordinateur, une jeune femme en uniforme attendait de taper ses notes. On fit asseoir Tasin sur la second, les deux militaires encadrèrent la porte et Bates commença à faire les cent pas autour de la table, s’arrêtant de temps en temps au niveau de l’usurpateur.


« Bien, vous connaissez la procédure. Je vous pose des questions, vous n’en posez pas, et vous avez un temps limité pour répondre avant la prochaine question. »


Et au moindre faux pas c’en était finit de lui, ajouta mentalement le faux capitaine.

la suite des aventures du faux capitaine aux intentions morbides

« Nom, grade et matricule ? »

« Capitaine Gregory Adams, … » Tasin se mordit la lèvre, il ne connaissait pas la suite car le prisonnier s’était débarrassé de toute marque d’identification de nom ou d’unité avant qu’on le capture, et l’interrogatoire n’avait fait remonter que son nom et son grade. L’assassin sentait sur son cou une regard pesant et suspicieux, mais Bates ne reposa pas la question.


« Est-ce que vous savez où vous êtes et depuis combien de temps vous vous êtes absenté ? »

«C ‘est la cité d’Atlantis, et j’ai dû être manquant à l’appel… deux semaines, un peu plus ? »


Aucune réponse, aucun signe quelconque sur le visage de Bates ou sur celui de la jeune femme qui retranscrivait tout méticuleusement. Une main pesante fut posée sur son épaule et lui tapota le dos. Le sergent poursuivit.


« Racontez-moi comment c’est arrivé. »

« Mon équipe et moi-même progressions à découvert quand les Genii nous ont pris en embuscade et j’ai été séparé du groupe, qui a réussit à s’enfuir. J’ai essayé d’éviter autant que possible les patrouilles ennemies mais ils m’ont capturé alors que j’essayais de rallier la porte des étoiles à la faveur de la nuit. » récita Tasin, en se plaçant du côté de feu le capitaine Gregory Adams pour raconter la capture du militaire.

« Pourquoi n’êtes vous plus en possession de vos plaques d’identités, de vos écussons de nationalité et d’unité, pourquoi ne pouvons pas être sûr que vous êtes bien vous en vous regardant, Capitaine ? » Sur un ton qui suintait le scepticisme.

« J’ai jugé avisé de m’en débarrasser pour que l’ennemi ne puisse pas s’en servir contre moi ou pour faire du chantage contre Atlantis. »

« Vous avez avisé que c’était une bonne idée… Tout seul ? »

« Eh bien… Oui. » Il avait du mal à saisir cette question et commença à douter, mais il fallait qu’il pense que leurs cultures étaient très différentes.

« Une fois prisonnier, comment c’était ? » Sur le ton de la conversation mondaine mais les yeux du sergent Bates étaient deux gouffres noirs dans lesquels il était bien difficile de ne pas paniquer.

« Dur, Sergent, leurs installations étaient assez sommaires et les cellules n’avaient rien d’une chambre d’hôtel. Ils m’ont un peu bousculé pour connaître mon code d’identification mais j’ai tenu jusqu’à ce qu’ils soient périmés...»

« Votre évasion. Où, quand, comment ? » Le coupa sèchement le sous-officier. Le traître déglutit péniblement. Cet homme était un vrai tyran.

« Ils voulaient faire un exemple, m’exécuter et laisser mon corps en évidence devant la porte des étoiles pour vous intimider, mais j’ai faussé compagnie aux gardes quand nous traversions le bois. Les Genii ne sont pas nombreux sur place. » Improvisa le faux soldat.

« Comment ces bribes d’équipement sont-elles arrivées dans vos mains alors ? »

« Eh bien…., il n’en savait strictement rien car on les lui avait donné dès le début, eh bien… Je ne sais pas trop, j’ai volé un sac au passage et j’ai couru, c’est allé très vite vous savez. »


Bates lui fit signe de se taire et la jeune femme lui tendit un petit disque, elle avait finit de taper et un des deux militaires avait ouvert la porte. Le sergent sortit en lui lançant.

« Votre déclaration va être analysée avec soin, j’ose espérer que vous aurez la patience de m’attendre sagement ici. »

Vu comme ça c’était plutôt un ordre…

Une tite suite assez relax

Dans le bureau du docteur Weir, qui était en compagnie du colonel Caldwell et du lieutenant-colonel Sheppard, Bates livrait ses conclusions quand le docteur Carson arriva, un peu en retard, et le força à recommencer.


« Comme je le disais, il présente des réponses orientées vers la question qu’on lui pause mais il y a plusieurs détails qui clochent. »

« Avec vous il y a toujours quelque chose qui cloche. » Railla John.

« Que voulez-vous dire, Sergent ? » S’inquiéta Weir.

« Il semble incapable de nous dire des choses élémentaires, sensées êtres connues par cœur comme son matricule, et puis il y a le fait qu’il se soit enlevé toute marque d’identification en prétextant une idée de génie alors que c’est la consigne en cas de capture imminente. Et il y a autre chose qui pousse à croire qu’il nous cache quelque chose. »

John le va les yeux au ciel en soupirant exagérément mais Elisabeth semblait absorbée par Bates, Caldwell demeurait pensif et un peu à l’écart. Voyant que personne ne surenchérissant le sergent poursuivit.

« Il y a des choses qui m’agacent, le Capitaine Adams est un Français ayant déménagé aux États-Unis pour son mariage et est supposé être parfaitement bilingue et à l’aise avec ses hommes. Pourtant je l’ai trouvé maladroit dans le choix de ses mots, certains sont carrément incorrects. Et puis quand on lui parle de sa détention il évoque les installations genii… Vous croyez qu’ils sont du genre à lui faire visiter leur complexe avant de le torturer ? Et puis sur son incarcération il vous raconte tout, mais sur avant et après presque rien, soit il a de graves lacunes mémorielles soit il nous cache quelque chose. »


Un silence pesant s’installa dans la salle. Tous ceux qui étaient présents avec Bates, sauf le docteur Beckett, avaient assisté à l’interrogatoire via les caméras de surveillance. Le sergent avait raison sur ce point, ce que venait de raconter le capitaine Gregory Adams se tenait, mais son attitude n’était pas normale.


« Qu’en pensez-vous Carson, lança Caldwell en voyant Elisabeth hésiter à aborder la santé mentale du capitaine. Peut-il souffrir de troubles de la personnalité ou de quelque chose dans le genre ? Un traumatisme ? »

« Eh bien ça reste possible oui, chaque individu est plus ou moins réceptif à ce genre de situation, surtout qu’on ne sait pas vraiment ce que lui ont fait les Genii. S’il a vraiment passé deux semaines entre leurs mains ou à les fuir ça n’a pas dû être facile… »


Personne ne pipa mot, attendant avec angoisse l’inévitable antithèse de Beckett.


« Malheureusement ça ne colle pas du tout au profil du capitaine Adams. »

Et encore une suite pleine de doutes


Une nouvelle fois un silence qui en disait long s’abattit sur la petite assemblée, jusqu’à ce que Weir invite Bates à continuer. Ce denier conclut d’une voix sèche.


« Gregory Adams a autant d’années de service dans l’armée française que dans celle des États-Unis, avec nous il n’a pas eu l’occasion de participer à un conflit majeur mais sous le drapeau français il a fait ses armes en Somalie pour continuer dans les Balkans jusqu’à ce qu’il soit sélectionné pour le projet Atlantis après avoir été décoré après l’opération Espadon en 1997, en Sierra Leone. Il faisait partie du Commando de Montfort. »

« Ce qui veut dire ? » Hasarde John pour qui tout cela était du petit nègre, même Caldwell semblait désorienté. Cependant Weir, en tant que diplomate, voyait où voulait en venir le sergent.

« Que le capitaine Adams n’est vraiment pas du genre à perdre la tête pour si peu. Je me rappelle quand il est venu dans mon bureau, pour me demander s’il pouvait rentrer sur Terre le jour de la naissance de sa fille, c’est quelque un de solide et bien décidé, et même quand sa demande n’a pas aboutit il est resté devant moi jusqu’à ce que je lui dise qu’il pouvait s’en aller. Et il ne m’en n’a jamais plus reparlé. »

« Docteur Beckett ? » Fit le colonel Caldwell.

« D’après son dossier personnel il a vu bien pire, mais qui sait ce qu’on put lui faire subir les Geniis, encore une fois. Et à part des photo et quelques enregistrements je n’ai aucun moyen de vérifier que c’est bien lui, pas d’empreintes, pas d’ADN, et après ce qu’il vient de subir c’est presque logique que son apparence et sa voix aient changé. »

« Est-ce que c’est lui oui ou non ? » Trancha Bates.

« Qui voulez-vous que ce soit d’autre ? A moitié mort de faim et passé à tabac dans la nature… » Souligna John, incrédule devant le scepticisme latent de ses compagnons.

« D’un point de vue logique et personnel c’est lui, ce ne peut-être que lui et, honnêtement, j’espère que c’est bien Gregory. Pourtant son cas médical est troublant, il vaut mieux le garder à Atlantis le temps que je puisse tirer ça au clair, qui sait, il a peut-être simplement besoin de se remettre sur les rails. »

« Le docteur Weir pensait que le ramener dans sa famille pourrait lui être bénéfique, à ce compte là pourquoi ne pas le renvoyer définitivement sur Terre ? Il devait voyager avec le prochain vol du Dédale . » Intervint Caldwell.

« Qu’en pensez-vous John ? Est-il vraiment loin du soldat que vous avez connu, même brièvement ? »

« Écoutez, ça n’a rien à voir avec lui et je ne me prononcerais pas sur ses facultés. Moi aussi j’ai connu des situations plus qu’étranges depuis que je suis ici, et si Gregory les a affrontées seul, il a sérieusement besoin de repos. » Coupa Sheppard.

« Vous l’estimez capable de reprendre une activité normale ? » Le défia Bates.

« Impossible, il est encore trop faible et il n’ira nulle part sans avoir repris ses repères. »Averti Carson.

« Dans ce cas allez le lui annoncer, Sergent. Mais précisez bien qu’il est en convalescence jusqu’à nouvel ordre et qu’il ne doit en aucun cas quitter la cité ou prendre part à nos opérations en cours. » Annonça Weir.

« Comptez sur moi pour l’avoir à l’œil. » Promit Bates avec un regard noir.