Découvertes et quiproquos [F]

Pendant ce temps, Rodney tentait tant bien que mal d’accéder au système de communication de l’avant poste, mais celui-ci semblait être verrouillé par un code. Il se résigna finalement à contacter Atlantis, le temps qu’une équipe médicale arrive il aurait sûrement trouvé une solution.
Il sortit à l’extérieur afin d’avoir une meilleure réception et activa sa radio.

« Elisabeth, vous me recevez ? »

« Oui Rodney, alors qu’avez-vous trouvé ? »

Ils n’avaient même pas pensé à prévenir la diplomate auparavant, tellement excités par leurs découvertes.

« Nous avons trouvé un avant-poste ancien. » dit-il tout joyeux, en oubliant un instant ses amis sûrement déjà en train de patauger dans le sous-sol.

« Sur le continent ? »

« Ouuuiii, au début je pensais qu’il était plus petit qu’en Antarctique mais non, il … »

« Vous m’expliquerez tout cela au briefing, vous êtes loin du Jumper ? »

« Du jumper ? »

« Vous ne comptez pas rentrer à la nage docteur… » Lança Elisabeth le ton légèrement moqueur.

« Mais le colonel et Teyla sont coincés à … »

« Quoi ? s’écria Weir, et c’est seulement maintenant que vous le dîtes ? »

Après quelques bafouillages incohérents, il lui expliqua la situation. Elisabeth envoya alors quelques militaires et médecins en direction du hangar à Jumper.
« Voulez- vous que je vous envoie Zelenka ? »

« Zelenka !? » s’écria le scientifique vexé.

« Vous venez de me dire qu’ils risquaient de se noyer, vous irez plus vite à deux non ? »

« Bon bon, deux cerveaux valent mieux qu’un c’est ce qu’on dit je crois… » Dit-il sur un ton déçu tout en repartant à en direction de l’avant-poste.
Il ne remarqua pas, un peu plus loin, un buisson bouger et un petit grognement provenir de derrière ses branchages… Un bruit de branche cassée fit se retourner McKay qui lança un regard apeuré en direction du dit buisson…

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Décidemment moi et les fourets c'est une grande histoire d'amour

Voilà une longue suite!

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Pendant ce temps, Teyla avait rejoint John qui s’intéressait de près à plusieurs caisses.

« Colonel ? »

Il se redressa vivement, se cognant le genou dans une des caisses.

« Non mais c’est pas vrai », cria-t-il tout en donnant un grand coup de pied dans la coupable qui se renversa sur le sol, ou plutôt dans l’eau.

Teyla se figea, c’était bien la première fois qu’elle le voyait si violent.
Il savait bien que sa conduite n’était pas la meilleure à adopter en de telles circonstances, mais décidemment, cette journée était la pire de ça vie, ou presque…

« Ca va aller Colonel Sheppard. »

« Oui, je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a prit. Vous êtes déjà debout ? » Demanda-t-il tentant de changer de sujet de conversation.

« Si nous y allions, il doit bien y avoir une sortie quelque part » dit-elle en tournant sur place.

John venait seulement de faire attention, elle avait les cheveux mouillés, il ne l’avait encore jamais vu avec les cheveux mouillés, qu’est ce qu’elle pouvait être belle avec les che….

« Colonel ? Vous avez écouté ce que je viens de dire ? »

« Heu oui, allons y… »


Ca ne sert à rien de te torturer John, oublie la, tu n’as pas trop le choix de toute manière. Il se répétait inlassablement ces phrases tout en se dirigeant vers la seule porte encore ouverte quand tout à coup il porta son regard sur l’eau, il lui semblait que le niveau avait monté légèrement depuis tout à l’heure.

« Colonel la porte ! » cria Teyla tout en s’élançant pour la franchir avant qu’elle ne se ferme.

Mais voyant qu’il ne suivait pas, elle s’arrêta juste devant et la regarda se fermer sur eux.

«Super, on est enfermé là maintenant. Pourquoi vous n’êtes pas passé de l’autre côté Teyla ? »

« En tout cas c’est plus grand que dans le téléporteur. » répondit-elle l’air de rien tout en éludant bien la dernière question de son supérieur.

« Teyla, vous n’avez pas répondu à la question… »

L’Athosienne déglutit avec difficulté, non pas à cause de l’insistance de son ami, mais à cause de ce qu’elle venait de constater…

Pendant ce temps, Rodney, dieu seul sait pourquoi, s’était dirigé vers le buisson frémissant et murmurant des « petit petit petit… ». Une sorte de ronronnement lui parvint et un sourire se dessina sur ses lèvres. Un chat ! Ho un petit chat tout mignon tout gentil peut-être Elisabeth lui laissera-t-elle le prendre dans la cité, c’est si mignon ces petites bêtes…
Puis il se redressa, et partit d’un pas décidé dans l’avant poste, ses amis était plus important que la compagnie d’un félin ! Et puis, une fois débarrassé de ce problème il pourrait retourner au buisson pour voir si il était toujours là.
De retour à la console il se remit à la tâche, tentant à nouveau d’accéder au système de communication. Il touchait presque au but, il ne lui manquait plus qu’un petit quelque chose, mais quoi ?...
Il sortit machinalement sa dernière barre énergétique de sa poche, l’éplucha d’un geste rapide et assuré et la mit en partie dans sa bouche. Il mâchonnait tout en réfléchissant lorsqu’il entendit encore ce petit ronronnement.

« Pas maintenant petit, tu vois bien que je travaille. Je dois trouver une solution, il y a toujours au moins deux solutions à un problème comme disait mon oncle Elias… »

Il prit une nouvelle bouchée tandis que l’animal puisque c’en était bien un s’approchait. Il s’appuya sur la console.

« Tu ne saurais pas comment faire toi par hasard ? »

« RRRrrrrr »

« Bah moi non plus, tout compte fait ce n’est peut-être pas une mauvaise chose que Zelenka vienne… non ? »

« rrrRRRR »

« Voilà que je parle à une bête d’une autre galaxie comme si c’était mon chat de compagnie », soupira-t-il avant de se tourner en direction de l’animal.

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« Teyla ? J’attend » dit-il d’un ton insistant.

« Je n’allais quand même pas vous laisser seul ici ! »

« Et vous … » murmura-t-il tout en se rapprochant d’elle.

Allait-elle lui avouer les mêmes sentiments qu’il ressentait à son égard ? L’Athosienne continua sa phrase sans avoir fait attention à ce que venait de prononcer son ami.

« Et moi me retrouver seule de l’autre côté sans arme ni radio, sans rien ! »

« Je vois, fit-il déçu, donc nous allons mourir noyer tout les deux parce que vous avez eut peur de vous aventurer seule dans les couloirs… »

« Où est passé votre optimisme Colonel Sheppard ? » lui demanda-t-elle avec un petit sourire sur les lèvres.

Il fit quelques pas dans l’eau avec difficultés, en effet le niveau était considérablement monté et le faisait de façon de plus en plus rapide. De l’eau au dessus de la taille il avança vers la porte par où il était entré dans la pièce. Il appuya son front sur la paroi poussa un profond soupir et frappa rageusement la porte.

« Colonel ? » s’inquiéta la jeune femme.

Elle ne supportait pas de le voir dans cet état, il ne baissait jamais les bras habituellement, quelque chose devait vraiment aller mal pour qu’il réagisse ainsi. Maintenant elle devait trouver une solution seule, il n’avait pas vraiment la tête à ça apparemment. Elle fut tirée de ses réflexions par la voix du militaire.

« Je… je suis désolé Teyla, si je n’avais pas été aussi stupide, nous serions coincé dans un téléporteur mais McKay pouvait nous ramener, si je… »

Il n’avait pas tort, tout cela était de sa faute, mais ce n’était vraiment pas le moment de remuer le couteau dans la plaie. Teyla lui adressa un sourire rassurant mais tout de même crispé tandis qu’elle observait les cristaux de la porte.

« Peut-être que nous pourrions essayer d’ouvrir les portes manuellement ? Non ? »

Une lueur d’espoir illuminât le regard de Sheppard qui s’attela à détruire les cristaux avec divers objets se trouvant dans la pièce. Lorsque cela fut fait, il écarta les parois, aidé de Teyla mais une autre surprise les attendait…

« Dîtes moi que je rêve Teyla… »

« Il semblerait que non Colonel. »

« On fait quoi maintenant ? Votre idée était excellente mais là… »


« Tout doux tout doux. »
Rodney reculait à petit pas, prêt s’il le fallait à grimper sur la console ancienne. L’animal se rapprochait lentement, chacun de ses muscles roulant sous le fourreau de sa peau, lentement, mais sûrement. Il ronronnait encore. Rodney n’en croyait pas ses yeux, mais qu’est ce que c’était que ce… ce truc ! L’animal mesurait bien 80 cm de haut, et ses griffes… et ses dents…
Rodney commençait légèrement à paniquer, même un peu plus.
Soudain, il eut un éclair de génie (ce qui ne le surprit pas plus que ça…) et jeta ce qu’il restait de son encas plus loin, en direction de la porte donnant en forêt. L’animal regarda la chose voler à travers la pièce et resta un instant interdit regardant tour à tour le scientifique et sa barre tombée au sol.

« Je ne suis pas comestible, regarde ça c’est bon. » dit-il en montrant la direction de l’aliment d’un signe de tête tandis qu’il fouillait ses poches d’un geste tremblant espérant n’avoir pas tout mangé.

L’animal fit quelques pas en direction de McKay, puis fit demi-tour toujours à la même allure pour s’intéresser à la barre énergétique qu’il lécha. Rodney pu alors voir ses dents, ou plutôt ses crocs, blancs, brillants, et étonnamment acérés.
L’animal leva brusquement la tête et s’enfuit à l’extérieur sans demander son reste et en abandonnant sa trouvaille.

Rodney poussa un profond soupir, il devait maintenant fermer la porte afin d’éviter que cette horrible créature ne revienne. Mais tandis qu’il s’approchait de l’ouverture, des bruits se firent à nouveau entendre…

Les deux coéquipiers se jetèrent un regard inquiet. Ils étaient bel et bien enfermés, des sortes de sas doublaient les portes. John se saisit d’une barre de métal et tenta de faire levier entre les deux pans du sas. Un sourire naquit sur ses lèvres tandis que de quelques centimètres les pans s’écartèrent. Mais le sas se referma d’un coup sec sur la barre la sectionnant nette. Sheppard amena ce qui restait du morceau de métal près de son visage afin de mieux regarder, puis il la tendit à Teyla qui la prit et l’observa à son tour.

« Mieux vaut ne pas laisser traîner ses doigts là-dedans… »

« Pendant que vous tentiez d’ouvrir le sas, je suis allée voir si les autres portes… » Commença-t-elle d’un ton grave.

« Toutes les issues ont ce genre de sas ? »

L’Athosienne acquiesa. L’eau était maintenant à mi-poitrine, bientôt ils devront nager pour rester à la surface si le niveau continuait à monter à cette vitesse…

« L’eau monte de plus en plus vite. » souffla Teyla pour elle-même.

« Venez ! » lui lança Sheppard tout en lui attrapant le bras.

Rodney prit d’une main tremblante son Beretta près à faire feu sur ce qui s’apprêtait à passer la porte.

« Holà du calme docteur McKay ! »

« Vous pourriez prévenir quand même Zelenka ! »

Aussitôt, plusieurs militaires accompagnés par le docteur Beckett arrivèrent dans la salle. Rodney se chargea de rapidement les mettre au courant de la situation avant de retrouver son collègue déjà attelé à trouver une solution.



Plus bas, John se dirigeait vers la table et entraînait Teyla tout près.

« Montez là-dessus ! »

« Pourquoi ? »

« Pour gagner du temps Teyla ! »

« A quoi ça va servir, il n’y a pas d’issues et le niveau monte toujours ! » s’écria-t-elle commençant à paniquer.

« McKay va trouver une solution ! »

« Il ne sait peut-être pas dans quelle situation nous sommes… »

Il posa ses mains sur les épaules de la jeune femme et accrocha son regard.

« Tout va bien se passer, d’accord ? Maintenant montez ! »

Teyla s’exécuta l’eau venant d’atteindre son cou, une fois montée, l’eau ne lui arrivait pas encore à la taille. John fut soulagé de la savoir un peu hors de l’eau, il regardait la pièce se remplir sans savoir quoi faire, il n’y avait pas de solution…

« McKay, j’espère que vous allez nous sortir de là… » Murmura-t-il pour lui-même.

Un moment d’inattention et il but la tasse, il n’avait plus pied, il nagea vers Teyla et monta à son tour. Il soupira lorsqu’il constata que l’eau avait déjà atteint les épaules de la jeune femme.

« Pardonnez moi Teyla… tout est ma faute…Je… »

« Colonel… »

Il le va les yeux vers elle, comment avait-il pu être aussi stupide, il l’avait condamné, elle allait mourir par sa faute. Il ne pourrait pas vivre sans elle, de toute façon ils allaient mourir ensemble…

« Je… je dois vous avouer quelque chose. » dit-elle d’une voix hésitante.


Il ne lui laissa pas le temps d’ajouter quoique ce soit, il s’approcha d’elle. La façon dont il la regardait la fit frémir, il était si… Elle ne souvenait même plus de ce qu’elle voulait lui dire, elle lisait, ou du moins croyait lire dans son regard quelque chose d’intense et de sincère, l’aimait-il ? Ou alors souhaitait-il simplement en profiter une dernière fois avant de mourir ?

Il passa son bras autour de sa main et sa main derrière la nuque et ses lèvres rencontrèrent celle de la jeune femme. Ils échangèrent un tendre baiser qui se fit plus passionné après une poignée de secondes. Mais Teyla recula d’un pas, ou plutôt nagea en arrière car pendant ce baiser, l’eau venait d’atteindre un niveau critique. Une trentaine de centimètres séparaient l’eau et le plafond…

« Colonel… »

Il lui sourit tendrement et chercha à la prendre dans ses bras. Elle resta figée, que devait-elle faire ?

« Et cet aveux ? » demanda-t-il.

Une étrange sensation les surprit. Ils tombèrent à terre, et des litres d’eau se déversèrent autour d’eau. Sheppard rouvrit difficilement les yeux, éblouit par une vive lumière.

« Bienvenue à bord du dédale Colonel Sheppard ! dit Caldwell tout en aidant Teyla à se lever, vous n’avez rien tous les deux ? »

John se redressa difficilement, à temps pour voir Ronon s’élançait vers Teyla et la prendre dans ses bras comme il pouvait avec son bras en écharpe.

« J’ai eu si peur, lui murmura-t-il à l’oreille, comment te sens tu ? »

« Ca va, mieux, ajouta-t-elle au dernier moment. »

« Je t’emmène à l’infirmerie, viens. »

Tout en disant cela, il la prit par la taille et l’aida à marcher. Ils s’éloignèrent tous les deux après un dernier regard de Teyla à Sheppard.

« John, vous allez bien ? » lança Rodney qui venait d’apparaître tout essoufflé.

« Ca va. Comment… »

« Nous ne pouvions pas vous sortir de là nous même, Zelenka et moi n’avons pas trouvé de solution, en fait si, mais comme le temps était compté… »

« Vous avez préférez éviter que Teyla et moi nous nous noyons… »

« Heuu oui ! Heureusement que Beckett a pensait à nous rappeler que vous aviez des balises de téléportation ! »

« Heureusement » souffla le colonel avant de se lever et de partir lui aussi en direction de l’infirmerie suivit de McKay lui racontant comment juste à temps le Dédale rentrant de Terre était entré en orbite autour de la planète pour les téléporter. Comment Hermiod avait du augmenter la puissance des moteurs pour arriver à temps et qu’il y avait maintenant pas mal de réparations à faire. Ils croisèrent à cet instant l’Asgard qui apparemment râlait dans sa langue suivit par Novak ennuyée par cette situation.

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Encore deux petits post!

Quelques heures plus tard, dans la salle d’entraînement, Teyla s’entraînait seule, elle avait besoin de vider son esprit. Il l’avait embrassé, c’était la seconde fois qu’il l’embrassait, enfin la première fois en étant bien lui-même… Bientôt ils devront s’expliquer, qu’allait-elle lui dire ? Jusqu’où seraient-ils allés ? Et ronon qui…
Elle fut tirée de ses pensées par l’objet de ses pensées qui venait d’entrer, le dénommé John Sheppard.

« Vous allez mieux ? »

« Oui colonel Sheppard, et vous ? »

« Beaucoup mieux merci. »

Il ne savait pas comment aborder le sujet, devait-il faire comme si de rien n’était ? Gâcher son bonheur avec Ronon ? Mais près tout, elle l’avait embrassé, enfin rendu son baiser du moins…
Ils restèrent là un petit moment évitant soigneusement le regard de l’autre quand John s’avança vers elle prenant son courage à deux mains.
Elle devait bien se douter de ses sentiments, une fois qu’il lui aura avouer, il se sentira forcement mieux…

« Teyla, pour ce qui c’est passé… »

« J’appréhendais d’en parler… » Avoua-t-elle.

« Vous êtes franche, c’est bien. » dit-il, amusé de la confidence de la jeune femme.

« Colonel », dit-elle en levant la tête vers lui.

Il s’était encore approchait, trop près pour elle.

« Alors cet aveu ? Vous n’avez pas eu le temps de me répondre tout à l’heure… »

« Et bien… »

Ils tournèrent simultanément la tête vers la porte de la salle venant de s’ouvrir sur Elisabeth.

« Vous ne venez pas manger avec nous ? » demanda-t-elle ne se rendant pas compte de la gène de ses deux amis.

« Nous arrivons docteur Weir » répondit Teyla tandis que John reportait son regard sur elle.

L’Athosienne se préparait à partir lorsque le militaire lui attrapa le bras, pendant ce temps, Weir avait quitté la salle.

« En fait, je voulez vous dire que… »
« Oui ? » murmura-t-il en se rapprochant d’elle.

« Je..j’ai… peur de l’eau… » Finit-elle par dire avec un timide sourire.

Puis elle saisit ses affaires et partit en direction de la porte laissant un John Sheppard très déçu. C’était comme si le sol venait de s’ouvrir sous ses pieds… Elle ne l’aimait pas…


Rodney courrait à perdre haleine dans les couloirs d’Atlantis, il percuta de plein fouet le coureur qui retint difficilement un râle de douleur.

« Ho Ronon, je suis vraiment désolé, ça va ? »

Il ne fit pas attention à la réponse grimaçante de son interlocuteur, apercevant Elisabeth sortant de la salle d’entraînement, suivit de peu par Teyla et John. Il poussa un soupir, trop tard…

« Rodney, Zelenka m’a dit que vous aviez croisé un étrange animal sur le continent, puis la diplomate se tourna vers Ronon et demanda l’air inquiet, ça va Ronon ? »

Il hocha la tête le bras valide encore appuyé sur ses côtés abîmées.

« Oui, il était horrible, avec d’énormes dents, griffes et moustaches, il était énorme et velu comme un cochon d’inde à poil long, vous savez les shelty ! »

« Je ne vous connaissez pas cette passion pour les cochons d’inde ! » lança Sheppard moqueur.

« Et il ronronnait comme un chat. » finit par articuler le coureur.

Le scientifique le regarda étonné se demanda quand il avait bien parlé au sadétien depuis son retour.

« J’en ai déjà vu plusieurs et Ronon également, intervint Teyla, comment appelles-tu ça Ronon ? »

Le petit groupe sauf Teyla et Ronon, fut surpris d’entendre Teyla tutoyer son ami qui commença à pouffer de rire.

« J’appelle ça, un couiyou ! Et c’est totalement inoffensif McKay ! »Dit-il en s’éloignant le bras sur les épaules de l’Athosienne.

« Un couiyou ? »Répéta la diplomate pour elle-même tout en les regardant s’éloigner.

Rodney attrapa Elisabeth par le bras et l’entraîna un peu plus loin, il avait quelque chose à lui dire, et maintenant !

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Que va-t-il lui dire? John va-t-il provoquer Ronon en duel pour obtenir les faveurs de teyla? Couiyou va-t-il venir à la recherche de son nouvel ami et de ses barres énergétiques?
Vous saurez tout ça dans le prochain post!

Prêt pour la fin?



Sur?



Vraiment?



Sans regrets?


Alors c'est parti!

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« Ro, Rodney, qu’est ce qu’il y a ? »

« La prochaine fois quand je vous dit de m’attendre, vous m’attendez ! » s’énerva-t-il.

« Pardon ? »

« Regardez un peu par là, dit-il en indiquant la direction prise par leurs amis, la direction du mess, vous ne remarquez rien ? »

Elisabeth tourna alors la tête. Elle voyait Ronon marchant un bras sur les épaules de Teyla, lui murmurant quelque chose à l’oreille ce qui la fit rire. Et puis, derrière eux marchait John, l’air penaud, le regard braqué sur ses chaussures, les mains dans les poches, traînant les pieds et laissant de temps à autre un petit soupir.
Weir lança un regard interrogateur au scientifique qui s’éloignait en disant.

« 5 minutes, non, même 2 auraient suffit ! »

C’est alors qu’elle comprit, un triangle amoureux…Elle retourna au niveau de son ami.

« Vous êtes sur ? »

« Oui, je suis sur Elisabeth ! »

« Oh… »Dit-elle d’un air peu étonné, après tout il fallait s’en douter que…

Un étrange bruit se fit entendre coupant court à ses réflexions.

« Tiens, ça tonne, dit Elisabeth, pourvu qu’il n’y ai pas une nouvelle tempête. »

« Non, c’est mon estomac »rétorqua le scientifique une main sur le ventre et accélérant le pas afin d’arriver au plus vite à table.

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THE END
Enfin c’est plutôt une

PROVISARY END

La suite dans découvertes et quiproquos partie II (je n’ai pas d’autre titre pour le moment !)
J’ai une idée, non deux, non pleins ! Je suis géniale !!


Pas trop déçu?
Si?
un peu?
ça s'arrangera dans les suites, faut pas vous inquietez, quoique...