Découvertes et quiproquos [F]

Titre : Découvertes et quiproquos
Auteur : Morgatya
Genre : Action, romance, humour, un peu de tout en fait
Situation : durant la saison 2
Disclamer : Rien n’est à moi, sauf C... (vu comprendrez à la fin! )

Résumé : difficile de résumé, vu le nombre d’idées que j’ai, je me demande si il vaut mieux la couper en plusieurs fic successives ou si je ne fais qu’une longue longue fic. Vous en pensez quoi ? Après tout c’est vous qui allez me lire…

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Les vagues se brisaient sur les murs de la cité, les éclairs déchiraient le ciel sans relâche depuis plusieurs heures déjà.
Elizabeth s’affairait encore sur une pile de dossiers, lorsqu’on lui relaya un message du continent. La situation était critique, le temps ne cessaient de se dégrader et les Athosiens allaient bientôt se retrouver inondés, déjà de nombreuses cultures étaient perdues. Il fallait envoyer une équipe sur place pour juger de la situation et évacuer le continent.

Pendant ce temps, le colonel Sheppard et Teyla s’entraînaient comme à leur habitude.

-« Vous ne fatiguez donc jamais ? » demanda-t-il en tentant de reprendre sans souffle.

Teyla se contenta de sourire juste avant de porter une nouvelle attaque. John tomba lourdement à terre.

-« Vous avez gagné, Teyla lui tendit la main pour l’aider à se relever, comme d’habitude » continua-t-il en la prenant.

-« Vous êtes moins mauvais perdant qu’avec moi », Ronon venait d’apparaître sur le seuil de la porte, « le docteur Weir nous attends en salle de réunion. »

-« A cette heure ?souffla Sheppard, bien on arrive tout de suite. »

Ronon repartit aussi vite qu’il était apparu, laissant John et Teyla seuls. Le colonel marmonnait en se frottant le dos, Teyla le remarqua et se demanda un instant si c’était à cause de ses chutes répétées lors de cet entraînement.

-« Ca va colonel Sheppard ? »

-« Oui, juste un peu mal au dos, il faut dire que vous n’avez pas été tendre aujourd’hui avec moi. »

-« J’ai cru que vous supporteriez le rythme vu vos derniers progrès. » dit elle tandis qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres.

Sheppard lui tendit son sac et lorsqu’elle l’attrapa il le tira vers lui, emportant Teyla en même temps.

-« Demain, ça ira mieux, je suis sur que j’arriverais à vous battre. »

Il continuait à tirer sur le sac, l’entraînant encore plus près de lui.

-« Nous verrons ça demain colonel. »

Il lui sourit, mais Teyla recula de quelques pas.

« Le colonel Sheppard et Teyla sont attendus en salle de réunion. »

-« Il faut y aller, dit Teyla, vous me rendez mon sac colonel ? »

Il lâcha le sac et lui fit signe de passer devant. Ils quittèrent la salle d’entraînement quelques secondes plus tard.

Ronon, Rodney et Elizabeth attendaient assis autour de la table. Rodney se plaignait du temps, tandis que Ronon et Weir se lançaient un regard désespéré.

-« Désolé de vous avoir fait attendre, lança John en entrant dans la pièce suivit de Teyla, alors que ce passe-t-il ? Ça ne pouvait pas attendre demain ? »

-« En fait vous partez demain à la première heure, les Athosiens ont demandés notre aide, leurs cultures sont en parties inondés et ils ne craignent que leur camp ne subissent le même sort, je vous envoie donc là bas pour juger de la situation et pour mettre en œuvre l’évacuation des Athosiens si besoin est. »

Le visage de Teyla se ferma, elle était inquiète, très inquiète. D’ici demain, la situation serait peut être pire encore qui sait ?

-« Pourquoi ne pas partir ce soir même ? » demanda-t-elle.

-« Zelenka et Rodney se sont amusés à démanteler les jumpers aujourd’hui, répondit Ronon, ils ne seront fonctionnels que demain, c’est bien ça docteur Weir ? »

Rodney bougonnait dans son coin.

-« Demain matin vous partirez dès que les jumpers pourront décoller. »

-« Vers Cinq heures, plusieurs techniciens s’affairent à l’heure qu’il est. Je suis désolé, je ne pouvais pas savoir, comme on ne pouvait pas décoller…. » Répondit Rodney.

-« Comment ça on ne pouvais pas décoller ?ça veut dire que l’on peut maintenant ? » s’interrogea Sheppard.

-« Heu, en fait c’est encore risqué, mais d’après les prévisions de Zelenka tout devrais bien se passer pour vous demain… » Expliqua McKay

-« Le docteur Beckett vous accompagnera également au cas où il y aurait des blessés. » conclu Elizabeth, allez vous reposez, demain ne va pas être une journée facile. »

Tous se levèrent et quittèrent la pièce, Teyla était perdue dans ses pensées, « au cas où il y aurait des blessés » cette phrase lui faisait froid dans le dos. Soudain une main se posa sur son épaule.

« Ca va aller ? »

Elle se tourna et vit Ronon.

« Oui, mais je ne pense pas dormir tranquille cette nuit. »

« Je ne compte pas aller me coucher tout de suite, vous voulez que je vous tienne compagnie un petit moment ? »

Teyla acquiesça et tout deux partirent errer dans les couloirs de la cité.


La réunion était terminée depuis plus d’une heure maintenant, mais Sheppard n’arrivait pas à dormir, le tonnerre était assourdissant. Il sortit pour se changer les idées, il arriva près de la salle d’entraînement. Il stoppa, en entendant des voix.

-« Je crois que ça suffit pour aujourd’hui non ? »

-« Je crois aussi Ronon. » Teyla alla ranger ses affaires, l’air pensif.

-« Teyla ? Si vous voulez parler… »

-« Merci Ronon. »

Il s’approcha d’elle et lui fit face, elle lui paraissait si fragile à cet instant précis. Il retira une mèche lui barrant le visage tout en lui souriant. Teyla lui rendit son sourire et ils restèrent un moment ainsi.
Près de la porte John s’était figé, Teyla et Ronon ? Ensemble ? Il secoua la tête, de toute façon ce n’était pas ses affaires, rien ne les empêchaient d’être ensemble après tout… Il continua donc sa promenade nocturne seul, tandis que Ronon et Teyla rejoignirent chacun leur chambre.

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Voilà, le décor est planté. J’espère que ça vous plait pour l’instant.
Maintenant à vos coms ! Merci d’avance

Une petite suite, c'est bien parce que c'est vous...

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L’heure du départ était proche, l’équipe du colonel Sheppard accompagné par le docteur Beckett était prête et attendait un des jumpers. Sheppard écoutait d’une oreille distraite un Rodney très tendu à cause du temps tout en regard d’un œil Teyla et Ronon discuter. Quelques minutes plus tard, tous embarquèrent et s’envolèrent vers le continent.
Le trajet se passa sans encombres notables, Rodney menaça de régurgiter son copieux petit déjeuner à plusieurs reprises mais les menaces de Ronon et les médicaments de Beckett en vinrent à bout.

Le temps se dégrada encore plus aux abords des terres, le tonnerre grondait et les éclairs déchiraient le ciel de plomb. Une fois le jumper posé, tous se dirigèrent rapidement vers le campement des Athosiens, Teyla en tête.
La plupart des Athosiens avaient déjà rassemblés leurs affaires et s’élancèrent vers Teyla pour lui demander si l’évacuation allait débuter. D’autres jumpers arrivèrent quelques minutes plus tard.

Une femme totalement paniquée aborda Teyla.
« Ma fille est partie dans la forêt, elle avait peur, elle voulait quitter le campement, je l’ai perdue des yeux un instant et… »
« Calmez vous, je vais aller la chercher, par où est-elle partie ? »
« Teyla… »
La jeune femme se tourna vers la voix.
« Colonel. »
« Il faut évacuer le continent au plus vite. » répondit-il en suggérant que ce n’était pas une bonne idée de s’aventurer dans les environs.
« Nous ferrons vite, elle n’a pas disparut depuis longtemps. » déclara Ronon après avoir discuté quelques instants avec la mère de la disparue.
« Nous ? » questionna Teyla
« Bah oui, ça sera plus rapide à deux non ? »
Teyla hocha la tête puis tous deux fixèrent Sheppard.
« Si dans 30 minutes vous ne l’avez pas retrouvé revenez ici. »

Les deux amis s’éloignèrent tandis que Rodney semblait tout excité par ce qu’affichaient ses appareils.

« Vous contez vraiment revenir dans les temps si nous ne la trouvons pas Teyla ? »
« Et vous ? » lui lança-t-elle avec un sourire.
Bientôt Ronon trouva la trace de la fillette, ils suivirent cette piste pendant 10 bonnes minutes. Teyla marchait devant, à l’affût du moindre bruit, du moindre mouvement quand soudain Ronon la retint.
« Vous devriez faire attention, lui dit-il tout en lui montrant un énorme trou, depuis quand les Athosiens s’amusent à creuser ? »
Teyla s’accroupit au bord et éclaira l’intérieur.
« Elle est ici »s’écria-t-elle.
« Bien jetons lui une corde. »
« Elle est inconsciente, il faut que je descende. »
« J’y vais. »
« Ronon, je n’arriverais jamais à vous remonter, je ne suis pas assez forte. »
Le coureur lui tendit alors la corde qu’il venait de prendre dans le sac de Teyla. Elle l’attacha autour de sa taille tandis que Ronon noua l’autre extrémité à un tronc d’arbre. Les parois du « puit » étaient glissantes et se dérobaient sous les pieds de l’Athosienne. Une fois arrivée au fond elle détacha la corde et tenta de réveiller la petite blessée à la tête. Elle finit par ouvrir difficilement les yeux et écouta tant bien que mal les explications de la jeune femme qui lui nouait la corde autour de sa taille.
« Ronon vous pouvez commencer à la remonter tout doucement. »
Lentement la petite décolla du sol et remonta le long des parois du « puit ». Une fois en haut, Ronon la détacha et la fit attendre un peu plus loin tandis qu’il renvoya la corde à Teyla. L’orage grondait de plus en plus fort, les éclairs continuaient à déchirer le ciel et la pluie se mit à tomber. Soudain, alors que Ronon s’apprêtait à remonter son amie, un éclair frappa un des arbres environnant qui vint alors s’écraser sur le coureur.

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Alors?...

Voilà une toute petite suite...

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Au fond du « puit » Teyla ne pu qu’entendre. Elle appela à plusieurs reprises Ronon mais aucune réponse ne lui parvint.
Pendant ce temps, la petite avait pris ses jambes à son cou et avait rejoint le campement.

Sheppard regardait une énième fois sa montre lorsqu’il vit la petite sortir de la forêt et se diriger vers les jumpers. Il attendit quelques minutes mais ne vit pas ses amis. Il prit sa radio.

« Teyla ? Ronon ? Je viens de voir une petite fille passer, où est-vous ? »

« Colonel ici Teyla vous m’entendez ? »

« Difficilement, mais où êtes vous bon sang ? »

« Je suis descendue dans une sorte de puits pour remonter la petite et maintenant Ronon ne réponds pas, il devait me remonter. »

« Bien j’arrive indiquez moi votre position. »

John partit en courant accompagné de deux autres militaires. Ils atteignirent rapidement l’endroit indiqué par l’Athosienne.

« Appelez Beckett, et aidez moi à le sortir de là. »

« Teyla vous allez bien ? » demanda-t-il en regardant dans le puit.

« Oui, et Ronon ? »

« Il est inconscient, un tronc d’arbre lui est tombé dessus. »

« Nous n’arrivons pas à le dégager colonel. » lança un des deux militaires.


« Remontez moi que je puisse vous aider » cria Teyla.

« J’ai vérifié plusieurs fois, il y a quelque chose à quelques kilomètres ! »

Rodney venait d’apparaître de derrière les arbres, tapotant sur son clavier.

« Rodney ce n’est pas le moment, aidez plutôt Teyla à remonter » lui lança John en lui agitant sous le nez la corde.

Le scientifique le regarda l’air étonné, en effet il était loin d’être au courant de la situation.

Une fois Teyla sortit de là, elle se précipita vers Ronon.

« Où est le Docteur Beckett ? »

« Je suis là Teyla, mais il faut absolument le sortir de là le plus vite possible, j’ai peur qu’il ne fasse une hémorragie interne. »

Teyla blêmit. Elle jeta un rapide coup d’œil à la situation tandis que le colonel Sheppard donnait ses indications aux militaires présent.

« Vous creusez ici, ici et ici, ensuite il faudra faire glisser le tronc d’arbre. »

« Mais ça pourrait aggraver ses blessures ! Vous ne pouvez pas faire ça !»

« Teyla ! Nous n’avons pas le choix ! »

Voyant l’air inquiet de la jeune femme, il posa ses mains sur ses épaules et la regarda droit dans les yeux.

« Nous serons le plus prudent possible, vous avez confiance en moi ? »

Elle hocha la tête. Il la lâcha et retourna aider les autres, suivi de Teyla.

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La suite au prochain épisode, vous saurez plus sur l'état de Ronon (bien que ça n'a pas trop l'air de vous préoccuper )

Et ça continue!
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Teyla faisait les cent pas à l’infirmerie attendant le retour du docteur Beckett du bloc opératoire. Le bruit d’une porte se fit entendre, la jeune Athosienne leva vivement la tête mais ne pu cacher un regard de déception.

« Ce n’est que moi, désolée de vous décevoir… »

« Docteur Weir, pour le briefing je … »

« Je comprend Teyla, ne vous en faites pas, Sheppard a fait son rapport. Comment va Ronon ? »

« Le docteur Beckett est en train de l’opérer, il ne s’est pas prononcé… »

« Des nouvelles ? »

Les deux femmes se tournèrent simultanément vers l’origine de la voix.

« Non colonel » répondit tristement Teyla.

Elisabeth porta subitement la main à son oreillette qui venait de se mettre à grésiller.
« Docteur Weir, ici McKay j’ai terminé les prévisions météo. »

« Nous avons terminé McKay !» lança Zelenka derrière lui puis il jura dans sa langue natale.

« Bien, j’arrive, dit-elle la main sur son oreillette, Teyla si vous avez besoin de quoi que se soit n’hésitez pas. Tenez moi au courant surtout. »

Teyla ne la regarda même pas s’éloigner, elle fixa sa montre quelques secondes.

« Combien de temps cela va prendre encore ? »

« Ca peut durer plusieurs heures, vous devriez aller dormir un peu. »

Il posa sa main dans son dos pour l’amener gentiment vers la porte.

« J e n’arriverais pas à dormir » murmura-t-elle.

« Je peux vous tenir compagnie si vous voulez. » lui dit-il un sourire aux lèvres.

Teyla lui rendit son sourire et continua à avancer. Sheppard resta sur place se demandant ce que ce sourire signifiait, voulait-elle qu’il reste auprès d’elle ou bien referait-elle être seule.

Elle se retourna vers le colonel, l’air interrogateur.

« Alors, vous venez ? »

« Oui oui, j’arrive. »

« Aucun Athosiens n’a été gravement blessé, d’ici quelques jours ils pourront quitter l’infirmerie. »

John ne savait pas vraiment comment briser le silence qui s’était installée entre eux depuis plusieurs minutes, il pensait bien faire en parlant de son peuple à Teyla.

« Oui, au moins une bonne nouvelle. Cependant il va falloir tout reconstruire et trouver de nouvelles cultures… »

Le militaire hocha la tête en signe d’approbation, tout en cherchant quelque chose à dire.

« Je suis sur qu’Elizabeth enverra quelques hommes bien costaud pour aider votre peuple. Vous allez devoir retourner sur les mondes de nos partenaires commerciaux donc ? »

« Oui, dès que tout se sera un peu calmé… »

« Si vous voulez je pourrez vous accompagner, enfin…. »

« Pourquoi pas… »

« Mais si Ronon est remis d’ici là, je comprendrais que … »

« Plus jamais Ronon n’assistera à une de mes négociations, la dernière fois il a manqué de tout faire rater… »

Teyla venait de retrouver son air inquiet qu’elle avait perdu il y a encore quelques minutes. Le colonel s’en voulait d’avoir prononcé son nom alors qu’elle semblait enfin penser à quelque chose d’autre.

« Je suis désolé, je … »

« Tout est ma faute, si j’avais suivie vos ordres rien de tout cela ne serait arrivé… »

« Une petite fille serait morte, je suis sur que Ronon ne vous en voudra pas, après tout ce n’est pas vous qui faites tomber la foudre Teyla. Il s’en sortira, le docteur Beckett est quelqu’un de compétent. »

« Je vais aller me reposer quelques heures, merci John… »

Elle s’éloigna sans attendre de réponse de sa part. John fit demi tour sur place et partit en direction de ses appartements, espérant lui avoir apporté un quelconque réconfort.

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voilà...

voilà la suite!!
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« Alors McKay ? Ces prévisions ? »

« Ha ! Elizabeth ! Voilà mes…, voyant le regard noir de Zelenka, il se reprit, enfin nos résultats ».

« Le pire est derrière nous, le temps devrait se rétablir dans la journée. »

« Oui, ou demain au plus tard. » continua Rodney.

« Vous voulez toujours avoir le dernier mot ! C’est insupportable à la fin ! » S’écria le tchèque.

McKay s’apprêtait à répliquer quand la diplomate intervint.

« Messieurs…, ils tournèrent la tête vers elle, bon travail. »

« Attendez, ce n’est pas tout, j’ai détecté quelque chose d’intéressant sur le continent. » lança McKay

« Intéressant, peut être pas. »

« Vous n’êtes qu’un rabat joie Zelenka ! »

« Vous voulez bien en venir au fait ! »

« Pardon Elizabeth. J’ai détecté une source d’énergie sur le continent. »

Le docteur Weir le regarda avec de grands yeux ronds.

« Sur le continent ? Mais je croyais que vous y aviez déjà fait des relevés, lorsque les Athosiens se sont installés. »

« Tout le monde peut se tromper… » Laissa échapper Zelenka.

« Non, je ne dirais pas ça, répliqua Rodney en agitant son doigt sous le nez de son collège, je pense plutôt que les pluies et les glissements de terrain aient mis à jour quelque chose… »

« Bien, et où se trouve cette source d’énergie. »

« A quelques kilomètres du camp. » indiqua Zelenka.

« A environ sept kilomètre pour être exact. » conclut Rodney, en se tournant vers Zelenka.

Un petit sourire se dessina sur le visage de la diplomate.

« Bien, dans ce cas j’enverrai une équipe dès que le camp des Athosiens sera remis en état. »

« Quoi, s’indigna le canadien, mais c’est peut être un E2PZ, ou alors une super arme contre les Wraiths ! »

« McKay ! Je donne la priorité aux Athosiens, d’ici là votre … chose… n’aura pas disparue. »

« Je suis d’accord, les pluies ayant cessées il n’y aura plus de glissement de terrain ou alors minimes, cette chose quel qu’elle soit ne bougera pas de place. »

« On avait compris Zelenka, pas le peine d’en rajouter. »

« Dans ce cas, tout est réglé, je vous laisse messieurs. »

« Vous avez déjà dîné Elisabeth ? »

« Non, pourquoi cette question Rodney ? »

« Dans ce cas ça vous direz qu’on y aille maintenant ? Vu que je n’ai rien à faire actuellement. »

« Seulement si ce n’est pas pour essayer de me faire changer d’avis… »

« Moi, dit-il d’un air innocent, vous me décevez Elisabeth. »

« Je m’en doute pas Rodney. »

« Alors, vous voyez …. » sa phrase se termina en étranges bruits provenant à moitié de sa voix et à moitié de la mastication de sa salade.

« Rodney, vous allez finir par vous étouffez. »

« Merci de vous inquiétez pour moi, mais… »

Ils furent interrompus par la voix du docteur beckett.

« Le docteur Weir est demandée à l’infirmerie. »

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Il faudra attendre encore un peu pour en savoir plus sur le sort de ce pauvre Ronon...

tadaaaa

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Carson venait de faire un dernier relevé des appareils auquel était maintenant relié Ronon.

« Alors ? Comment va-t-il docteur ? »

« Ha colonel, son état est stable, mais nous avons failli le perdre, il avait bien une hémorragie interne. »

« Quand va-t-il se réveiller ? »

« Dans quelques heures pas avant je le craint. Il souffre de plusieurs commotions, a quelques côtes brisées, mais pas de pneumothorax dieu merci, et le bras cassé. »

« Rien que ça ? » ironisa Sheppard.

« Il est solide, heureusement d’ailleurs, si ça avait été quelqu’un d’autre il aurait pu y rester, il s’est bien battu. »

« Il a une bonne raison de vouloir rester en vie. » murmura John ne pensant pas que Beckett l’entendrait.

« Ha oui et laquelle ? »

C’est à cet instant que Teyla passa la porte de l’infirmerie et s’élança vers le lit où était allongé son ami. Le docteur et le militaire échangèrent un regard.

« Je vois. » dit Beckett.

« Comment va-t-il docteur Beckett ? » le questionna Teyla.

« Je vous laisse lui expliquer, je repasserais plus tard. »

Sur ce John quitta l’infirmerie tandis que Carson reprenait ses explications.

« Vous pouvez rester quelques minutes encore mais ensuite il faudra le laisser se reposer. »

« Bien sur. »

Le médecin s’apprêtait à partir lorsque la jeune femme l’interpella.

« Docteur Beckett ! »

« Oui Teyla ? »

« Merci. »

Il lui adressa un sourire timide, puis alla s’occuper des quelques Athosiens encore alités.
Teyla prit la main de Ronon et s’assit sur le bord du lit. Elle lâcha au bout de quelques minutes un soupir de soulagement. Il avait l’air si paisible. Elle passa une main sur son front.

« Ne me laisse pas Ronon, j’ai besoin de toi… »

Le docteur Weir qui venait juste d’entrer tourna rapidement les talons lorsqu’elle entendit les paroles de Teyla. Elle sortit et referma la porte silencieusement puis appela le docteur Beckett via son oreillette.

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Si vous êtes sage, j'en mettrais encore un bout ce soir!!__________________________________________________________

Quelques heures plus tard, Ronon revint à lui, il sentit quelque chose ou plutôt quelqu’un sur son torse. Il constata nullement étonné qu’il s’agissait de Teyla, elle s’était assoupie finalement auprès de lui.

« Comment vous sentez-vous ? Le docteur Beckett venait de faire irruption dans la pièce. Il ne s’étonna pas de voir Teyla puis il continua tout en baissant la voix et d’un ton faussement fâché, je lui avait pourtant dis que vous aviez besoin de repos… »

Ronon sourit et passa sa main dans les cheveux de la jeune femme, Carson se sentant de trop bafouilla quelques mots disant qu’il revenait dans quelques minutes.

« Bien dormi ? »

« Ronon ! Je suis désolée, je … »

« Vous êtes endormie. »

« Oui. » dit-elle avec un sourire gêné tout en se redressant.

« Je crois que Carson se fais des idées, a moins que ce ne sois moi qui n’a rien vu… »

« Pardon ? »

Elle lui lança un regard surpris, interrogateur. Il s’apprêtait à lui répondre lorsque le docteur Weir accompagnée de John fit irruption dans la pièce.

« Nous ne vous dérangeons pas ? » lança Sheppard d’un ton cynique.

« Non du tout colonel. » lui répondit Teyla perplexe.

« Comment vous sentez vous Ronon ? » questionna Elisabeth.

« Bien, enfin mieux. »

« J’en suis soulagée Ronon, elle tourna la tête vers Teyla, Teyla, nous envoyons une équipe sur le continent pour débuter les travaux de reconstruction. »

« Quand part-elle ? »

« Dans quelques jours, d’après Rodney le temps ne devrait pas tarder à se remettre. »

L’Athosienne hocha la tête, elle porta quelques instant son regard sur John qui regardait obstinément ses chaussures tout en s’agitant.

« Tout va bien Colonel ? »

« Bah oui, pourquoi ? »

« Pour rien… »

Elisabeth et Ronon échangèrent un regard tandis que Rodney regardait avec effroi une infirmière passer avec une énorme seringue à la main.

« Tout le monde dehors maintenant ! Carson attira tous les regards à lui en une seconde. Ronon doit se reposer, allez donc discuter ailleurs. »

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Il va s'en passer des choses avant de partir en mission... Mais je n'en dis pas plus...

une toute petite suite pour vous faire patienter jusqu'à demain...


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Quelques jours plus tard, Ronon sortit de l’infirmerie accompagné de Teyla. Ils marchèrent en parlant de tout et de rien, en riant jusqu’à ce qu’ils aboutirent à la salle d’entraînement.

« D’après Beckett je pourrais reprendre une activité normale dans un mois environ. »

« Oui, si vous respecter les consignes qu’il vous donne. Je trouve que vous êtes sorti rapidement de l’infirmerie. »

Ronon sourit en entendant les paroles de son amie.

« Je sais être persuasif. »

« Je vois… »

Teyla, quant à elle repensa soudain à la conversation qu’ils avaient commencé la veille.

« Ronon ? »

« Hum ? »

« De quoi me parliez vous hier ? »

Ronon s’éclaircit la voix, un peu gêné de la question. Après tout, rien ne pouvait lui laisser penser que ses sentiments si spéciaux à son égard étaient réciproque et qu’elle n’en éprouvait pas de différents à son égard.

« Heu… en fait… »

Tout en bafouillant, il arriva devant ses appartements et s’arrêta.

« Merci de m’avoir accompagné Teyla. » dit-il alors que la porte s’ouvrit.

« Ronon, vous n’avez pas répondu à ma question… »

« Et bien en fait… » Commença-t-il incertain.

« Teyla ! »

Ronon retint un soupir de soulagement en entendant la voix de Sheppard, il lui adressa un signe de tête et prit congés après leur avoir souhaité une bonne nuit.
Teyla ne comprenait vraiment pas de quoi Ronon voulait parlé, a moins que… Non ! Il ne pouvait pas… quoique… Plus elle y pensait et plus elle se posait des questions.
De son côté, John était bien content d’être arrivé à ce moment, qui sait ce qu’elle allait faire, ou refaire…Il secoua la tête non, il ne fallait pas qu’il y pense, d’ailleurs pourquoi y pensait-il après tout… Ce n’était pas son problème.

Teyla le regardait s’avançait vers elle sans vraiment le voir tellement perdue dans ses pensées.

« Teyla, je voulais savoir si ça vous dirait un petit entraînement ? Je me sens en forme là ! »

En réalité, ses sentiments le rongeait, il avait envie de se défouler et aussi de la voir, pour lui parler ou non, ou pour…, bref, alors quoi de mieux d’un entraînement avec elle…

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Mais que va-t-il se passer?

« Colonel, je ne sais pas, je suis fatiguée et … »

« Dommage pour une fois que j’avais une chance de prendre le dessus… »Dit-il d’un ton amusé cachant bien sa déception.

Teyla leva les yeux et le fixa quelques instant, était-il déçu ? Elle ne savait que penser.

« Teyla ? Un problème ? »

« Heu, non, lui répondit-elle, toujours d’accord pour un petit combat ? »

John ne pu se retenir de sourire, il lui fit signe de passer devant.

« J’aime mieux ça, après vous… »

Ils traversèrent les quelques couloirs les séparant de leur destination sans échanger un mot. Finalement au moment de commencer le combat, John préféra s’assurer de l’état de fatigue de la jeune femme.

« Si vraiment vous êtes trop fatiguée pour… enfin, ne vous sentez pas obligé pour me faire plaisir… »

« J’ai besoin de me défouler, ça me changera un peu les idées, prêt ? »

Sheppard acquiesça, elle porta sa première attaque qu’il n’eut aucun mal à éviter tant elle était moins rapide et précise qu’a l’accoutumée.
Il ne cessait de se remémorer les dernières paroles de son amie, oui, juste son amie, elle ne voulait certainement pas qu’il en soit autrement, elle n’était pas venue pour lui, elle aurait sûrement préférée être avec Ronon et lui les avait interrompu, mais de quel droit ? Pourquoi avait-il fait ça ? Il n’avait pas le droit de s’interposer…
Déçu et en colère contre lui-même, contre son attitude, il parait les attaques avec une rage hors du commun. Sans aucunes difficultés, il mit Teyla a terre avec violence. Elle tomba au sol brusquement, étouffant un gémissement de douleur.
Il se rendit compte de son attitude, regrettant, il s’agenouilla près d’elle.

« Teyla ? Vous allez bien ? Je suis vraiment désolé, je… »

« Ca va aller colonel. »

Il lui tendit la main afin de l’aider à se relever, mais elle préféra se débrouiller seule et se pencha du côté opposé pour se redresser. Une grimace se lut sur son visage alors qu’elle venait de prendre appui sur ses jambes. Elle remarqua rapidement qu’elle ne pouvait plus poser le pied à terre.

« Teyla ? »

Il s’approcha d’elle désirant la soutenir, mais elle le stoppa d’une main tandis que l’autre cherchait appui sur un des murs de la pièce.

« C’est votre jambe ? »

« Non ma cheville ! Je peux savoir ce qu’il vous a pris Colonel? »

Sa voix s’était fit plus sèche et plus dure, elle ne criait pas, mais cela n’allait pas tarder et John le sentait.

« Je… »

« Ce n’est pas vous qui désapprouvez les méthodes de Ronon ? Vous ne faites pas mieux ! »

« Teyla, je… »

« Je vais à l’infirmerie » le coupa-t-elle, puis elle quitta la pièce en boitant.

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la suite demain...

Voilà une petite suite.

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Sheppard la regarda partir, se passant une main dans les cheveux. Quel idiot ! Il n’avait pas à être aussi brutal, surtout dans son état, encore sous le choc et exténuée. Il fallait qu’il fasse quelque chose, tout de suite ou plus tard ? Il se mit à tourner en rond quelques minutes durant, puis prit la décision de se rendre à l’infirmerie.
Pendant ce temps, Teyla boitillait dans les couloirs, elle croisa plusieurs membres du personnel qui la regardèrent étonnés. Cela ne lui plut guère et elle se força à marcher normalement, plus elle avançait et moins le douleur se faisait forte. Finalement, elle ne devait pas avoir grand-chose, elle s’était emportée tout à l’heure, trop il n’y avait aucun doute. Elle arriva devant la porte de l’infirmerie, stoppa et porta son regard sur sa cheville. A cet instant précis, Beckett ouvrit la porte, et suivit le regard de la jeune femme.

« Un problème ? Vous avez mal à la cheville Teyla ? »

Elle releva vivement la tête et lui adressa un sourire rassurant.

« Rien de bien grave, j’ai eu mal sur le moment, mais je crois que c’est passé. »

« Entrez, je vais vérifier ça. »

« Ce ne sera pas nécessaire docteur Beckett. »

« Teyla, vous n’allez pas commencer à faire comme Rodney ? »

Il se recula pour la laisser entrer et lui tendit le bras pour l’aider à se rendre au lit le plus proche. Il ausculta rapidement sa cheville, puis lui fit signe d’attendre tandis qu’il s’éloignait.

« Teyla ? »

John venait d’entrer dans la pièce, sa voix n’était pas assurée, et ça l’Athosienne le sentit immédiatement.

« Colonel. »

« Vous n’avez rien de grave au moins ? Je suis désolé, je … »

« Ne vous en faites pas Colonel, intervint Carson, un peu de glace et dans quelques jours ça sera passé, il n’y a rien, il faut juste reposer votre cheville Teyla. »

« Elle n’est pas blessée alors ? »

« Non colonel, c’était juste douloureux sur le coup, lors de la chute, c’est bien ça Teyla ? »

« Oui docteur Beckett, c’est bien ça. »

« Bien, Colonel, je vous charge de surveiller qu’elle ne se déplace pas trop, je dois y aller, il y a eu un accrochage entre membres du personnel… »

« Qui est concerné ? »

« Kavanaugh et un soldat que je ne connaît pas personnellement. »

John se retint de rire tandis que Teyla s’apprêtait à se lever.

« Où comptez vous allez comme ça ? » demanda-t-il

« Et bien, vu que je dois éviter de marcher, je pensait passer le reste de la journée avec Ronon afin de lui tenir compagnie. »

John ne tiqua pas, du moins en apparence, pour ne pas paraître grincheux, il préféra lancer une petite blague.

« Vous comptez former un nouveau clan ? Celui des éclopés. »

« C’est très drôle. » lança la jeune femme d’un air déçu.

« Je … »

« Je plaisantais Colonel. »

Il parut soulagé, elle ne semblait pas lui en vouloir, ni pour cette remarque, ni pour cette chute. Il l’accompagna jusqu’aux appartements de Ronon, la soutenant pour ne pas qu’elle se fatigue.

« Bien, je vous laisse… »Dit-il d’un ton qui se voulait neutre.

« Merci de m’avoir accompagné John. »

Ils échangèrent un sourire, lorsque la porte s’ouvrit.

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Maintenant il faudra attendre ce soir!

voilà une suite

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Ronon émit une sorte de petit grognement.

« Je me disais bien avoie entendu des voix, bougonna-t-il puis voyant Teyla s’appuyant sur le colonel il ajouta, un problème Teyla ? »

« Une mauvaise chute rien de bien grave Ronon, vu que je ne dois pas me déplacer je pensais venir vous tenir compagnie, ça vous pose un problème ? »

« J’en suis ravi au contraire, vous voulez entrez ? »

Elle passa du bras de John à celui de Ronon qui venait de lancer un regard noir à ce dernier.
John vit la porte se refermer devant lui. Il resta là quelques instant, se demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire du restant de la journée. Il aurait peut-être du proposer de rester avec eux, comme ça … Il secoua la tête et se dirigea en direction du réfectoire, sur le chemin il rencontra McKay, qui ne demanda pas mieux que de se joindre à lui.

« Alors McKay, quoi de neuf ? » lança-t-il entre deux bouchées.

« Ho vous, vous vous ennuyez non ? D’habitude vous vous en fichez bien. »

« Si on ne peut même plus discuter entre amis… »

« J’aurai besoin d’aide pour certaine expériences. »

« Ha non McKay, je dois être en un seul morceau pour me rendre sur le continent. »

« Tiens en parlant de ça, Elisabeth parle d’avancer le départ. »

« Bien bien. » murmura-t-il.

« Un problème Sheppard ? »

« Pourquoi vous me demandez ça ? »

« Je vous trouve bizarre depuis quelques temps… »

« Comment ça bizarre ? »

« Je sais pas bizarre c’est tout. »

« Vous racontez n’importe quoi Rodney, finissez donc votre assiette et taisez vous. »

Ce ne fut nullement la peine de le répéter au scientifique qui haussa les épaules tout en piquant gaiement sa fourchette dans sa saucisse ou quelque chose d’approchant.

« Au fait, où est Teyla ? Elle mange avec nous d’habitude. »

« Elle est avec Ronon. » répondit John d’un ton peu enjoué, ce que ne manqua pas de remarquer McKay.

« Ca n’a pas l’air de vous faire plaisir dites donc, pourtant c’est gentil de sa part de lui tenir compagnie. »

« Il n’est pas mourrant non plus McKay, ce n’est pas la peine d’en faire tout un plat. »

Rodney ferma la bouche qu’il s’apprêtait à remplir et fixa son ami les yeux écarquillés.

« Quoi ? » lança John agacé.

« Vous êtes jaloux ! » s’écria-t-il en lui agitant la fourchette sous le nez.

« Rangez cette fourchette McKay et arrêtez de dire n’importe quoi. Vous m’avez coupé l’appétit, bonne journée. »

Le militaire se leva brusquement et traversa le réfectoire à grandes enjambés tandis que Rodney prit une grande inspiration et cria à qui voulait l’entendre.

« Je sais que j’ai raison colonel ! »

Les regards des personnes présentes baillèrent la salle, allant du scientifique à Sheppard qui soupira et se remit en marche.

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J'espère que vous avez aimé!

Il arriva au niveau de la tour centrale et décida de rendre une petite visite à Elisabeth, la seule personne qu’il pensait pouvoir supporter aujourd’hui. Décidemment, quelle journée…
Il poussa la porte du bureau de la diplomate le regard porté sur ses chaussures et avança. Il finit par lever la tête et vit Caldwell et Weir en grande conversation devant un écran sur lequel était affiché une partie d’échecs.

« On travaille dur je vois. » lança-t-il. Décidemment, il n’y avait que lui sur cette base qui n’arrivait pas à s’amuser.

« Colonel Sheppard. » le salua le militaire.

Il lui fit un petit signe de tête gêné.

« Je vous dérange apparemment, je ne resterais pas longtemps, Rodney m’a dit que vous souhaitiez avancer la mission ? »

« Oui en effet, ça vous pose un problème John ? »

« En fait Teyla s’est tordue la cheville, mais elle devrait être d’attaque demain. »

« Oh, laissa échapper la jeune femme, ne sachant pas vraiment où il souhaitait en venir, et ? »

« Et rien, voilà, je vous laisse. »

Sur ce il quitta le bureau laissant ses deux occupants s’interroger sur le pourquoi de sa visite. Il continua alors à errer dans les couloirs comme une âme en peine. Machinalement il passa devant les appartements de Teyla. Il s’arrêta, réfléchit quelques instants, puis repartit en direction de ceux de Ronon. Il y arriva rapidement, trop peut être, avait-il courut ? Sûrement…
Il allait frapper à la porte lorsqu’il entendit des rires. Des rires de femme, ceux de Teyla pour être exact… Son sang ne fit qu’un tour qu’étaient-ils en train de faire là dedans ? Ronon était blessé quand même donc ce ne pouvait pas… Si il avait pu il se serait bien giflé là tout de suite, non mais quelle idée… Il décida qu’il valait mieux pour lui ainsi que sa santé mentale d’aller se coucher même si il était encore tôt…

Il dormit d’un sommeil de plomb sans rêves, et lorsque le réveil sonna, il lui semblait qu’il n’avait fermé les yeux que quelques minutes. Il se leva, bien décidé à passer une bonne journée. Il sortit en direction des quartiers de l’Athosienne et frappa à la porte.

Pas de réponse…
Il recommença.
Toujours rien…
Elle était peut-être sous la douche, à cette pensée un sourire niais s’afficha sur son visage. Il reprit un visage neutre puis toqua à nouveau.

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des théories?

Voici la suite!

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« Teyla ? Réveillez-vous ! »

Il se décida à ouvrir la porte et c’est avec stupeur qu’il constata que la pièce était vide, le lit non défait. Où pouvait-elle être ? Etait-elle déjà partie au briefing ? Il partit en direction de la salle d’entraînement. Personne non plus… Il haussa les épaules et marcha en direction de la salle de briefing. En chemin il passa non loin des appartements du coureur, et là il crut avoir une attaque.
Il secoua la tête à plusieurs reprises, non, non et non, ce ne pouvait pas être elle, pas Teyla ! Ronon était appuyé dans l’encadrement de la porte et elle qui venait de sortir de ses appartements… Avait-elle passé la nuit avec lui ?
Non, elle était sûrement venue le saluer avant la mission se rassura-t-il. Mais il dû finalement se rendre à l’évidence lorsqu’il les vit se prendre dans leurs bras. Il déglutit avec difficulté et recula de quelques pas. Il voulait savoir, même si il avait mal, oui, tellement mal, il pensait, il avait osez croire que elle et lui…

« Je dois y aller, je ne voudrais pas être en retard. »

« Bien, moi je vais rester ici… »Dit-il d’un ton las.

Elle ne pu s’empêcher de sourire à cette remarque et le prit dans ses bras. Il répondit à cette étreinte puis la laissa se dégager lentement. Après un rapide signe de tête, elle s’éloigna.

« Quand rentres-tu Teyla ? »

« Je ne saurais te dire. »

Il eut un petit rictus puis lui lança un dernier sourire après lui avoir dit d’être prudente et de lui avoir fait mille autres recommandations. Il jeta un coup d’œil dans le couloirs, personne ne les avait vu, heureusement, ils allaient devoir être prudent à l’avenir, certains pourraient trouver à redire.

Plus loin John avait fait demi tour, il trouverait un autre chemin pour se rendre au briefing. Il ne pouvait plus avoir de doutes dorénavant. Teyla et Ronon. Rien que d’y penser il avait l’estomac noué et les dents serrées. Il n’osait pas y croire pourtant tous les signes étaient là : elle passait son temps avec lui, elle était très complice avec lui, elle sortait de ses appartements, ils s’étaient enlacés et maintenant ils se tutoyaient. Il s’arrêta sur un balcon bien décidé à se calmer. Il devrait se réjouir pour eux, et non pas… Il réalisa alors à quel point il tenait à elle, mais il avait tout gâché, si il lui en avait parlé… Il n’avait pas était assez clair peut-être ? Ou alors elle ne le voyait que comme un ami, un ami très proche, très spécial, un peu comme lui-même et Elisabeth. A moins que ce ne soit toutes ses conquêtes… Quel idiot il avait été sur ce coup là…

« Colonel, ici le docteur Weir, où êtes vous ? Nous vous attendons pour commencer le briefing. »

Il activa son oreillette afin de répondre.

« J’arrive dans quelques minutes, commencez donc sans moi. »

« John, nous ne pouvons pas commencez sans vous voyons, alors dépêchez vous de venir ! »

Décidemment, si Elisabeth si mettait aussi. Il poussa un profond soupir, se vida l’esprit de toutes ses interrogations et gagna la salle de réunion.
Mais lorsqu’il la vit ….

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une petite suite, une!

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Mais lorsqu’il la vit, son cœur se serra et il du lutter pour ne pas repasser la porte dans l’autre direction. Il s’assit à la seule place libre, juste en face de Teyla. C’était sa place habituelle mais là il aurait préféré se retrouver en face de Rodney…
Le briefing se passa dans une ambiance relativement tendue sans que personne n’en sache pour autant la cause, sauf peut être le colonel Sheppard. Il resta assis bien calé au fond de son siège et ne desserra pas les lèvres sauf à de rares occasions afin de faire taire Rodney assez sèchement. Son comportement choqua tout le monde et Elisabeth ne se fit pas prier pour défendre le scientifique bec et ongles. Finalement, il préféra quitter la pièce leur disant de le rejoindre au jumper quand ils auront finit de « brasser de l’air ». Ils restèrent tous hébétés.
Ce fut Weir qui reprit la parole.

« Quelqu’un peut-il me dire ce qui se passe ? »

Rodney leva les mains comme pour signifier qu’il n’avait rien à voir dans cette histoire. Leurs regards à tous deux se dirigèrent vers Teyla. Mais elle hocha la tête de gauche à droite.

« Bien, surveillez-le de prêt, je ne voudrais pas qu’un accident se produise lors de cette mission. »

«Ne vous inquiétez pas Docteur Weir, je ne le quitterais pas des yeux. »

« Dans ce cas, vous irez avec nous à la recherche de cette mystérieuse source d’énergie ? »

« Si cela ne vous dérange pas docteur McKay, Halling va superviser les hommes que vous nous avez envoyé Docteur Weir. »

« Bien, maintenant allez vite rejoindre le colonel Sheppard, j’aimerais bien savoir ce qui le met dans cet état… »


Pendant ce temps, Sheppard avait atteint les jumpers prêts à partir. Il s’installa dans le jumper un, attendant ces coéquipiers. Il ne cessait de se remémorer l’attitude qu’il avait eut quelques minutes auparavant. Il devait se calmer avant la mission ou alors ne pas y aller. Mais il ne pouvait pas rester ici, si il croisait Ronon qui sait comment il allait réagir, il était son ami pourtant… Heureusement, Teyla n’allait pas rester avec eux, elle devait rester au campement. Il avait besoin de temps, oui, de temps, avant de pouvoir les voir ensemble, avant d’accepter cette situation, avant de pouvoir l’oublier…

« Ha vous voilà ! Lança McKay, on se demandais où vous étiez passé ! »

« On y va McKay ? »

« Oui, on se retrouve là-bas » dit-il en s’éloignant en direction du Jumper 2.

Sheppard se retourna vivement, l’air étonné, était-ce à cause de lui que le scientifique ne venait pas ? L’Athosienne le regarda un petit sourire aux lèvres.

« Le docteur McKay préfère monter avec ses appareils, de plus ce jumper est déjà bien chargé. »

Ainsi il allait se retrouver seul avec elle. Il la trouvait si belle, si épanouie, mais ce n’était pas grâce à lui…Son regard était plongé dans le sien, il ne pouvait se détourner d’elle.

« Nous y allons colonel ? »

Sa douce voix le sortit de sa contemplation. Il ferma le sas et bientôt ils décollèrent en direction du continent.

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et une petite suite___________________________________________________________

Le voyage se passa dans le calme bien que Teyla tenta de faire parler le colonel, de savoir pourquoi il n’allait pas bien ce jour là, en vain…
Le voir ainsi l’inquiétait, lui qui était toujours si optimiste, à lancer des blagues, pourquoi était-il ainsi ?

« Colonel ? »

« Teyla. »

« Vous allez bien ? »

« Super. »

« Pourtant tout à l’heure… »

« Tout à l’heure je me suis laissé emporté, il n’y a rien à ajouter. »

L’athosienne surprise du ton de son ami, ne rajouta aucuns mots de tout le trajet. Une fois posé, il ouvrit l’arrière du Jumper non sans quelques difficultés, sûrement à cause du chargement. Il n’avait pas le cœur à laisser partir Teyla comme ça, sans rien lui dire, il n’allait pas la voir du reste de la journée, son cœur lui criait de la prendre dans ses bras et de tout lui avouer de ses sentiments, ma sa raison lui disait de s’effacer, de ne pas gâcher son bonheur. L’essentiel après tout c’était qu’elle soit heureuse, avec ou sans lui.

« Teyla, je suis désolée pour tout à l’heure, je ne suis pas dans mon assiette en ce moment. »

Teyla fut soulagée qu’il lui parle enfin, même si elle s’attendait plutôt à une véritable explication. Cependant elle ne saisit pas tout.

« Dans votre assiette ? »

« Heu oui, je ne suis pas très en forme, ça signifie ça. »

« Ho, et bien j’espère que ça passera vite. Si nous y allions colonel ? »

« Allez y, moi je part avec Rodney chercher son … je ne sais quoi… »

« Je sais, je viens avec vous. » lui lança-t-elle avec un grand sourire tout en descendant du vaisseau.

Derrière elle, elle ne vit pas le visage de John perdre son sourire. Heureusement que McKay allait être avec eux, il ne pouvait pas rester seul avec elle toute une journée en sachant que Ronon avait mis ses mains partout sur son corps.

« Alors Sheppard, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? » grogna McKay.

« Du calme McKay, j’arrive. Je ne savais pas que faire 7 kilomètres à pied vous réjouissez à ce point ! »

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Et oui, vous êtes déçu non? il n'y pas eu le coup de la panne

tadaaa
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« 7 kilomètres ? » s’exclama le scientifique.

« Bah oui, c’est vous-même qui nous l’avez dit. » répondit le colonel.

« Bon, je n’ai rien dit alors, en route ! »

« Vous n’oubliez rien docteur McKay ? » lança Teyla en indiquant d’un signe de tête un sac contenant du matériel.

« Oui, merci Teyla, dit-il tout en saisissant le sac, puis il porta son regard vers l’Athosienne et la fixa quelques secondes, je trouve qu’il y a quelque chose de changer chez vous… »

Elle le regarda surprise tandis que Sheppard partit en bougonnant en direction de la forêt. Il fit quelques pas puis les appela, leur disant qu’ils n’avaient pas toute la journée et qu’avec le scientifique ils allaient devoir faire de nombreuses pauses alors ce n’était pas la peine de traîner ici. S’en suivit un long, très long, échange de politesse entre les deux hommes ce qui exaspéra Teyla au plus haut point.

« Messieurs… »

« Quoi ? » s’écrièrent-ils d’une même voix.

« Vous avez terminé ? » dit-elle d’une voix calme et secouant légèrement la tête.

Pendant une bonne vingtaine de minutes un lourd silence s’installa entre eux, leur laissant percevoir les bruits environnants. Rodney gardait les yeux rivait sur son écran, rêvant à un E2PZ flambant neuf ou au moins une arme assez puissante pour se débarrasser des Wraiths.

« Que pensez-vous que nous allons trouver ? »

La voix claire de la jeune femme brisa le silence et ses deux amis tournèrent la tête vers elle.

« Qu’est ce que j’ai dit ? » s’inquiéta-t-elle.

« Aucune idée Teyla, d’ailleurs comment voulez-vous que je le sache ? » lança McKay d’un ton moqueur.

« Peut être que suivant la signature énergétique… »

« La signature énergétique ? » répéta Sheppard avant même de lui avoir laissé finir sa phrase.

Le ton employé par le militaire lui déplut au plus haut point, mais elle n’en laissa rien paraître et continua sur un ton toutefois plus sec.

« Oui, je n’utilise pas les bons termes ? Ce n’est pas parce que mon peuple est moins avancé que vous que … »

« Je n’ai jamais dit cela Teyla. »

Le colonel venait de stopper et s’était retourné pour lui faire face. Rodney voyant que la situation risquait de s’envenimer intervint promptement.

« Ce que voulez dire le colonel, c’est que c’est un peu étonnant que vous vous intéressiez à ce genre de chose voilà tout, n’est ce pas colonel ? Il tourna la tête vers Sheppard qui acquiesa. Moi-même j’ai été étonné lorsque vous aviez calculé de coefficient de distorsion temporelle du sanctuaire où était coincé Sheppard, ou encore quand vous avez bluffé Caldwell à bord de l’aurore. »

Rodney lança un regard plein de bonne foi à son amie, qui avant de reprendre se marche adressa un petit sourire victorieux au colonel. Il la regarda passé l’air pensif, qu’est ce qu’elle pouvait être belle lorsqu’elle était en colère… Il poussa un petit soupir ne détachant pas son regard d’elle. Lorsque McKay arriva à son niveau, il ne pu s’empêcher de sourire.

« Je suis sur que vous la trouver sexy quand elle est en colère, ça se voit à votre tête. »

Puis il suivit rapidement Teyla, craignant la réaction de son ami. Mais celui-ci ne réagit pas vraiment, il se contenta de soupirer à nouveau tout en se disant que Rodney avait raison…
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V'la Rodney qui s'en mêle...

Voilà, maintenant il faudra attendre lundi!

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« Je crois avoir trouvé quelque chose, Teyla revenait dans leur direction un grand sourire aux lèvres, je pense que ça va vous plaire bien que je ne sache pas vraiment ce que c’est. »

Ils débouchèrent dans une clairière nouvellement formée par l’affaissement de terrain. Une structure imposante se dressait devant eux, luisant au soleil d’une lueur argentée. Le visage de Rodney se transforma, John crut voir un gamin a qui on venait d’offrir sa première bicyclette, il avait un sourire jusqu’aux oreilles et le regard brillant.

« C’est, c’est… » Commença-t-il.

« On dirait un avant poste Ancien »

« Un avant poste ? » questionna l’Athosienne.

« Oui, comme celui qui se trouve sur terre. » répondit le scientifique tout en avançant vers l’édifice sans en décrocher son regard, à tel point qu’il ne vit pas la racine traînant non loin de ses pieds.

Teyla s’en rendit compte et rattrapa le pauvre docteur McKay avant qu’il se s’étale de tout son long sur le sol boueux.

« Ho, merci Teyla, c’est gentil, il tourna la tête pour regarder d’un air mauvais le colonel qui pouffait de rire dans son dos, heureusement que vous n’êtes pas comme lui, il m’aurait laissé tomber, c’est un gamin ! »

« Je ne vous le fais pas dire docteur McKay » répondit-elle l’air de rien.

Mais cette simple boutade venait de piquer au vif le dit concerné qui décida alors de se diriger vers ce qui semblait être une porte. Un gamin se répétait-il, comment ça un gamin ? Ce n’est pas parce qu’on aime rire de temps en temps, bon d’accord, souvent, qu’on est un gamin.
Tout en s’approchant, il laissa sa main glisser sur les parois du bâtiment ce qui eut pour effet d’activer l’ouverture d’un accès.

« Si vous voulez entrer McKay, c’est par ici ! »

« J’arrive, j’arrive ! » cria-t-il en courant vers le militaire suivit calmement par Teyla.

« Ce n’est pas la peine de courir McKay, un avant-poste ça ne va pas s’envoler. »

Il passa devant Sheppard en grommelant et entra en trombe dans le bâtiment sans même prendre la peine de vérifier qu’il n’y avait pas de dangers.

Teyla venait de rejoindre Sheppard et échangèrent un regard plein d’inquiétude voyant disparaître Rodney dans l’ouverture béante et sombre.

« C’est plus petit qu’en Antarctique » soupira le scientifique de l’intérieur.

« Non, c’est bon, il ne doit pas y avoir de danger » plaisanta le colonel avant de pénétrer à son tour dans l’avant-poste.

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Ils ne se sont pas perdus, ils n'ont pas réveillé de grosse bêbête, alors que va-t-il se passer??

L’air humide et lourd était difficile à respirer au prime abord, mais une fois nos trois compères habitués, ils purent s’attelaient à explorer l’endroit. Le sol et les murs s’illuminèrent légèrement tandis que les deux hommes progressaient. La pièce, qui devait être la pièce principale, n’était occupée que par une seule et unique console de contrôle que Rodney se pressa de prendre d’assaut.

« Vous faites quoi McKay ? »

« Je vais essayer de voir si… rha non, il faut que je rebranche tous les systèmes. »

Un petit sourire malicieux naquit sur son visage rougit pas ces 7 kilomètres sous le soleil.

« Ca risque de me prendre un peu de temps. » reprit-il.

« Combien de temps docteur McKay ? » demanda Teyla.

« Heu… »

« McKay ? »

« Je ne sais pas », il se mordit la langue de leur faire croire que cela allait être un problème pour lui, mais il le fallait…, « une heure minimum, vous devriez donc allez faire un tour dans les environs » lança-t-il d’un ton enjoué.

John se résigna, il allait pouvoir se retrouver un peu seul, et serait sans doute trop occupé pour s’embrouiller l’esprit avec toutes ses questions, voilà qui était parfait, oui, vraiment parfait. Il constata deux portes dans cette pièce, une pour chacun se dit-il à lui-même.

« Bon, je vais à droite et vous Teyla à gauche » dit-il sans la regarder trop occupé à balayer les mur de sa lampe.

« Vous ne devriez pas vous séparer, intervint McKay le nez dans la console, on n’est jamais trop prudent. »

« Vous êtes bien sur docteur McKay ? Il n’y a pas l’air d’avoir de danger, et toute cette structure était enfouie depuis bien longtemps. »

« Non, non, non, vous devez rester groupé ! Allez y maintenant, oust ! Laissez moi travaillez à rebrancher ces systèmes ! »

« Et vous McKay ? »

« Heu, et bien moi je reste ici, j’ai du travail, et j’ai la sortie tout près en cas de problème moi, alors que vous, vous devez rester ensemble ! »

Décidément, pensa-t-il, ils sont têtus ces deux là, on ne va jamais s’en sortir.
Sur ce, il agita la main rapidement leur faisant comprendre qu’ils dérangeaient. John fit un rapide signe de tête à Teyla afin qu’elle le suive. Lui qui voulait se retrouver un peu seul, c’était complètement raté…

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Je veux plein de théories d'ici lundi sinon... pas de suite!!! héhéhé

Voilà une suite, je l'intitulerais bien : Rodney l'entremetteur...

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Ils erraient dans les couloirs, toujours sur le qui vive, laissant leurs faisceaux de lumière balayait murs et sols. Ils suivaient le même couloir sinistre depuis quelques minutes lorsque finalement il arrivèrent à un téléporteur.
John saisit sa radio d’une main et tenta de contacter le scientifique.

« Rodney, est ce que les téléporteurs fonctionnent ? »

Le scientifique adossé à la console posa à contre cœur sa barre énergétique avant d’activer son oreillette.

« Je vais voir ça colonel. »

Il tapota sur son clavier, sur la console, et ce pendant une bonne dizaine de secondes.

« Oui, mais seul l’accès au second sous-sol, enfin si c’est un sous-sol, vu qu’on est déjà sous le sol, et puis où je suis c’est peut-être un étage… »

« McKay… »

«Désolé, donc seul l’accès du second sous-sol sont opérationnels, si vous vous téléportez au premier, vous ne pourrez pas quitter le téléporteur, le secteur est condamné. »

« Bien dans ce cas nous y allons. »

« Ne vous perdez pas en route ! » lança McKay tout en se retenant de rire.

Après avoir désactivé sa radio, il s’attaqua à une tâche extrêmement importante, le déballage de sa barre, tout en repensant à son plan. Il ricana de nouveau tout en fourrant la moitié de sa barre directement dans sa bouche et manquant de s’étouffer.

Pendant ce temps, Sheppard et Teyla venait d’ouvrir la porte du téléporteur et entrèrent ensemble à l’intérieur. Mais ils étaient incroyablement serrés là dedans, du moins c’est l’impression qu’avait Sheppard. Il pouvait sentir le parfum de l’Athosienne d’où il était et presque sentir son souffle sur sa peau. Pour un peu, un pas aurait suffit à combler l’espace qui séparait leurs lèvres, mais il se retint, Ronon était son ami, Teyla était son amie (malheureusement) aussi, il devait se réjouir pour eux et ne pas entraver leur bonheur.

« Un problème colonel ? » demanda Teyla tandis que la porte se refermait sur eux.

Il la regardait d’une drôle de façon, si elle ne le connaissait pas aussi bien elle aurait pu croire qu’il préparait quelque chose de louche.

« Oui, » il regarda l’intérieur de la « pièce » puis posa à nouveau son regard sur elle, « vous ne trouvez pas que c’est un peu petit ? »

La jeune femme eut une expression de surprise puis observa à son tour l’endroit.

« Vu que c’est un avant poste, je dirais que ce n’est pas fait pour téléporter autant de personne que sur Atlantis. »

John prit un air approbateur puis contacta le scientifique par radio.

« Bon, nous allons nous téléporter au second sous-sol, qui n’en est peut être pas un… »

« Colonel » laissa échapper Teyla l’air moqueur.

Il haussa les épaules l’air innocent. Pendant ce temps Rodney s’était levé prestement, c’était le moment de mettre son plan tout frais tout beau à exécution…

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Alors là je veux plein de théories!!

Voilà la suite!
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Il gardait son regard rivé sur son écran, prêt à abattre son doigt sur la commande, il attendait, encore quelques secondes…

« Rodney ! La porte du téléporteur refuse de s’ouvrir ! Qu’est ce qui se passe ? »

Le scientifique arborait un sourire jusqu’aux oreilles, voilà qui allait les forcer à s’expliquer. Il se frotta les mains tandis qu’il réfléchissait à ce qu’il allait encore pouvoir inventer comme excuse.

« Aucune idée Colonel, sûrement un disfonctionnement du système d’ouverture des portes… »

« Docteur McKay, selon l’écran du téléporteur nous somme au premier sous sol… »

Elle est vraiment maligne, pensa Rodney, ça ne m’étonne pas que Sheppard en pince pour elle, mais bon moi je préfère…
Il secoua la tête, il s’égarait encore…

« Apparemment, j’ai du me… heu… tromper, le second sol est condamné aussi et j’ai l’impression que le téléporteur vous a ramener directement au premier sous-sol. »

Le second niveau est condamné aussi c'est logique, pensa-t-il en tapotant la console.

« Super et on fait comment maintenant McKay, Teyla vient d’essayer d’activer le téléporteur mais on se retrouve au second sous-sol, on ne peux plus remonter et la porte ne s’ouvre pas non plus! » s’énerva John.

McKay pesta contre Teyla, décidemment elle était pleine de surprises et plus rapide que lui encore, si seulement John cessait une minute de lui crier dessus.

Normal, je viens de le bloquer, pensa Rodney, maintenant c’est à vous de jouer John, bientôt vous me remercierez !

Après quelques explications confuses du scientifique, ils durent se résigner à attendre. Teyla regardait autour d’elle, gênée d’être aussi près du colonel. Lui par contre ne pouvait détaché son regard d’elle, son rythme cardiaque s’accéléra, il se rapprocha d’elle sans même s’en rendre compte. Lorsqu’elle leva les yeux vers lui, elle le trouva étonnamment près, et pour cause, si ils ne portaient pas tous deux leurs P-90 …
Il laissa sa main effleurer la joue de la jeune femme qui ne pu s’empêcher de frémir à ce contact. Mais elle recula du peu qu’elle pouvait secouant la tête.

« Colonel… »

Il recula à son tour, puis se retourna pour ne plus lui faire face. Il était fixé maintenant, si ses sentiments étaient réciproques elle n’aurait pas agit ainsi… Il serra son P-90 rageusement. Devant lui se trouvaient les cristaux de commande de la porte.

« Reculez. » dit-il d’un voix sans expression.

« Colonel ? »

Il recula jusqu’à se trouvait près d’elle, il voulait le plus de recul possible mais aussi la protéger. Il sortit son Beretta et tira plusieurs coups. Il avança alors jusqu’à la porte et entreprit de l’ouvrir manuellement.

« On va pouvoir sortir. » lança-t-il d’un ton triomphant.

« Je peux savoir ce qui vous a prit ? Nous sommes définitivement coincé ici, le téléporteur ne fonctionnera pas sans une porte intacte !»

Il ne tint pas compte de la remarque de la jeune femme et continua d’écarter les parois jusqu’à ce qu’il se sente tirer en arrière par Teyla qui venait d’agripper à deux mains ses vêtements.

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Des théories??

« Teyla ? » demanda-t-il en se retournant (difficilement) vers elle un sourire coquin sur les lèvres.

« Mais vous êtes complètement stupide ou vous le faites exprès ? » cria-t-elle.

Il la regarda interloqué. Toutes ces théories qui s’étaient déroulées en quelques fractions de seconde dans son esprit partirent en morceaux… Non, elle n’allait pas l’embrasser fougueusement, et lui dire qu’elle n’aimait que lui. Elle n’allait pas non plus lui dire qu’elle l’aimait mais que maintenant elle était engagée avec Ronon. OU même elle n’allait pas, enfin ils n’allaient pas…un frisson le parcourut tandis qu’il pensait à cette éventualité.
Mais là, elle avait plutôt l’air en colère.

« Je vous demande pardon ? » demanda-t-il d’une voix la plus calme possible néanmoins vexé.

« Le docteur McKay nous a dit que ce secteur était condamné ! »

« Et ? »

« Et si vous voulez vous tuer allez y, mais demandez moi au moins mon avis avant de me forcer à subir le même sort ! »

Il ouvrit la bouche, près à répondre, mais la jeune femme ne lui laissa pas le temps d’articuler le moindre mot.

« Il y a peut-être un virus, une invention ancienne dangereuse, l’air est peut être contaminé. Vous ne réfléchissez à rien, à croire qu’il n’y a rien là-dedans ! » Continua-t-elle à crier crescendo tout en tapotant le front du militaire avec son index.

L’attitude du colonel la poussait à bout, elle lui en voulait d’être aussi désagréable avec elle, avec tout le monde, elle lui en voulait d’être aussi distant, elle lui en voulait d’avoir eut ce geste envers elle quelques instants auparavant, elle lui en voulait pour toutes ces conquêtes sans vraiment savoir pourquoi, elle lui en voulait finalement de ne pas réfléchir aux conséquences de ses actes. Toutes ces conquêtes… A cette pensée elle ne pu s’empêcher de rajouter la phrase qui allait faire exploser Sheppard.

« C’est à ce demander avec quoi vous réfléchissez ! »

Il eut un mouvement de recul, ne comprenant pas immédiatement où elle voulait en venir mais il eut vite fait de penser à la même chose qu’elle.

« Vous avez terminé ? » demanda-t-il d’une voix douce.

Teyla ne répondit rien sachant que si elle ouvrait de nouveau la bouche elle risquait de regretter ses paroles.

« Bien, dit-il sur le même ton, alors maintenant c’est vous qui allait m’écouter. »

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la suite au prochain épisode!

Il s’approcha d’elle qui recula jusqu’à se retrouver dos au mur.

« J’ai peut-être fait une erreur en ouvrant cette porte, mais de toute manière nous aurions finit par le faire, cria-t-il, ici c’est MOI qui commande, que ça vous plaise ou non, ci vous avez un problème avec ça changez d’équipe moi je m’en fiche ! Je pensais être votre ami, mais vu la piètre opinion que vous avez de moi je commence à en douter sérieusement ! Alors maintenant vous gardez vos commentaires pour vous et que vous décidiez de me suivre ou non moi je sort de ce foutu téléporteur, je n’ai pas la moindre envie de moisir ici avec vous ! »

Il venait de bien insister sur les deux derniers mots de sa tirade ce qui termina de mettre Teyla hors d’elle. Elle serra les poings, se retenant de lui faire tâter de son crochet du droit tandis qu’il se remit à sa tâche, c’est-à-dire ouvrit la porte du téléporteur.

« Colonel ? Teyla ? Ici McKay… »

« Bien sur que c’est vous, qui voulez vous que ce soit » brailla Sheppard dans sa radio excédé au plus haut point.

« Ne hurlez pas comme ça John. »

« Je ne hurle pas McKay ! » s’époumonna-t-il.

Le scientifique était affligé, ce n’était pas comme ça qu’il allait pouvoir avouer ses sentiments à Teyla… Il se demandait bien ce qu’il avait pu se passer. Teyla avait sûrement du refuser ses avances…
Il se saisit à nouveau de sa radio et tenta d’avoir la réponse à sa question.

« Teyla, l’ordinateur indique qu’il y a une anomalie au niveau du téléporteur…. »

« Oui, répondit la jeune femme avant même de laisser finir sa phrase au scientifique, le colonel à juger bon de tirer sur les cristaux de contrôle de la porte pour l’ouvrir manuellement. »

Sheppard se retourna vers Teyla, le regard noir.

« Mais le secteur est condamné ! s’exclama le canadien totalement paniqué, et je n’arrive toujours pas à savoir à cause de quoi, il semble que les capteurs ne fonctionnent plus… »

« Je vais aller voir, et je vous dirais ce qu’il y a, lança le militaire en passant de l’autre côté dans le couloir, il s’apprêtait à partir quand il se tourna vers Teyla et lui dit avec un sourire hypocrite, amusez vous bien là-dedans. »

Puis il partit seul dans le couloir sombre, laissant l’Athosienne fulminer seule tout en fixant le faisceau de lumière provenant de l’arme de John s’éloigner.

Il marchait d’un pas rapide et décidé, il s’en voulait de la façon dont il venait de lui parler, mais elle l’avait cherché ! Ses paroles l’avaient vraiment blessé, d’autant plus qu’il savait pertinemment qu’elle avait raison sur toute la ligne… Il l’aimait tellement, il ne supportait pas l’idée de la perdre… Il l’aimait, il venait seulement de se l’avouer, et la savoir dans les bras d’un autre le rendait malade, il n’arriverait jamais à distinguer professionnel et personnel à ce rythme là, l’attitude qu’il venait d’avoir en était la preuve… Il atteint finalement une vaste salle où semblait donner plusieurs couloirs. Il balaya les murs cherchant quelque chose qui lui permettrait d’oublier son visage… Des bruits se firent entendre plus loin, il se dissimula dans l’ombre environnante et vit une des portes s’ouvrir sur Teyla. Elle avançait calmement dans la pièce.

Elle n’avait pas pu se résigner à le laisser seul, qui sait ce qui se cachait au détour de ces couloirs sombres et humides. Humide, c’était bien ça, depuis qu’ils étaient entrés elle n’avait pu s’empêcher de le remarquer.

« Alors, on s’ennuyait dans le téléporteur ? » railla-t-il presque malgré lui tout en sortant de l’ombre.

L’Athosienne réagit au quart de tour et braqua son arme sur lui.

« Houlà du calme, vous n’allez pas me tirer dessus Teyla ? »

« Ce n’est pas l’envie qui m’en manque pourtant colonel. » dit-elle d’un ton froid tout en baissant son arme.

Elle n’avait nullement eut l’intention de lui tirer dessus, il l’avait surprise. Mais rater une occasion pareille de le faire taire n’était pas concevable.

Leurs radios grésillèrent, mais aucuns sons audibles et compréhensibles ne leur parvinrent. En effet, Rodney tentait déjà depuis quelques minutes de les contacter, ils avaient quittés le téléporteur et quelque chose brouillait les communications… Le scientifique espérait que les deux « amis » avaient éteint leurs radios pour être plus tranquilles.
Ca doit sûrement être ça, se dit-il tout en pensant qu’il était bel et bien un génie dans tous les domaines.
Pendant ce temps, il devait de leur trouver une issue, sinon ils allaient rester coincés ici jusqu’à… Il se figea devant son écran stoppant net ses réflexions.

« Non, ce n’est pas possible, ce n’est pas possible ! » s’écria-t-il à haute voix.

Il tenta d’avoir accès au système de communication de l’avant poste, il fallait les prévenir, il le fallait…

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Vous avez de la chance je vais essayer de terminer ma fic avant le 4 aout (après je part en vacances) donc les suites devraient s'enchainer! Si c'est pas beau ça...

Encore une suite, plus tôt que prévue. On dit merci qui? Merci l'orage!!! __________________________________________________________

« Bien, dans ce cas je ne vais pas vous déranger plus longtemps… » Dit Sheppard en feignant de s’éloigner espérant qu’elle fasse le premier pas.

Elle le regarda s’éloigner en direction de la porte donnant sur le dernier couloir inexploré. Elle le suivit à distance, quelque chose allait se passer, mais elle ne pouvait pas savoir exactement…
Après un rapide coup d’œil à la porte qu’il s’apprêtait à ouvrir, il se tourna vers elle et nota rapidement l’air inquiet de sa collègue.

« Un problème Teyla ? »

« Je ne sais pas vraiment, une impression…Et nos radios ne fonctionnent pas… »

Il y avait du mieux ! Deux phrases sans se crier dessus, c’était un bon début.

« Sûrement des interférences, rien de bien grave. Vous venez ? »

« Vous êtes mon supérieur, je fais ce que vous me dîtes de faire… »

Un court sourire apparut et disparut aussi vite sur le visage de John, cette proposition était intéressante…

« Dans ce cas, suivez moi, je n’ai pas envie de vous savoir seule ici. » lui dit-il en lui souriant.

Elle finit par lui rendre son sourire après plusieurs secondes à se fixer, elle s’approcha de lui tandis qu’il avançait la main vers les cristaux de la porte.
De l’eau ruisselait sous la porte, et entre les deux pans de la porte et là, Teyla comprit. Mais son coéquipier n’avait rien vu.

« Colonel, non ! »

Cependant il était déjà trop tard…

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tadaa
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Les autres portes de la salle se fermèrent rapidement et se verrouillèrent. Une horrible sensation de froid les prirent tandis que des trombes d’eau se déversèrent, les renversant.
Teyla fut projetée contre une paroi tandis que John atterrit un peu plus loin sans encombres. De l’eau continuait à envahir la pièce à une vitesse étonnante. Sheppard se releva lentement, l’eau avait atteint le niveau de ses chevilles et il continuait de monter, il s’avança vers la porte afin de la fermée en vain…
Il lui semblait que d’autres portes étaient ouvertes plus loin, il s’élança pour les fermer toujours en vains.
Soudain il stoppa, Teyla… Il ne l’avait pas vu encore. Il fit demi tour sans ne plus penser à rien d’autre, il se mit à courir de l’eau jusqu'à mi-mollet.
Dans la salle, son regard cherchait Teyla, il crut que son cœur s’était arrêté lorsqu’il vit ses cheveux s’agiter dans l’eau.
Il s’agenouilla près d’elle, la redressa espérant qu’il ne soit pas trop tard.

« Teyla ? Teyla vous m’entendez ? »

Il approcha son visage du sien pour vérifier si elle respirait toujours. Il la prit dans ses bras et l’installa sur une sorte de table un peu plus loin. Il lui ôta son gilet et ses armes pour commencer à lui faire du bouche-à-bouche.

« Un deux trois » comptait-il.

Il lui insufflait de l’air et recommençait inlassablement jusqu’à ce que la jeune Athosienne vide ses poumons de l’eau qu’ils contenaient.

« Dieu merci Teyla, ne recommencez plus jamais ça… » Souffla-t-il en s’appuyant sur la table.

« John ? » demanda-t-elle encore étourdie.

Il lui sourit tendrement tout en passant sa main dans ses cheveux.

« Je suis désolée, murmura-t-elle, pour tout à l’heure, je… »

« Chut, reposez vous, je vais cherchez une issue. »

« Ne me laissez pas là… »

Son ton s’était fait suppliant, comment pouvait-il alors la laisser seule. Cependant il devait trouver une issue. Il regarda autour de lui pour constater que l’eau était maintenant à mi-cuisses, mais que le niveau ne semblait plus varier.

« Vous prenez quelques minutes de repos puis nous irons ensemble, d’accord ? »

Elle hocha la tête et s’installa sur le côté, la douleur qu’elle ressentait dans son dos la fit grimacer lorsqu’elle bougea. John s’assit sur la table, passant sa main dans le dos de celle qu’il aimait.

« Vous me faîtes mal colonel… »

« Je suis désolé. »

Il descendit alors et partit faire le tour de la salle afin de trouver quelque chose qui pourrait les aider.
Elle l’avait regardé s’éloigner sans rien dire, oui il lui faisait mal au sens propre comme au figuré, mal de la toucher et mal de croire avoir des sentiments pour elle, de la faire espérer, car elle savait bien au fond que si une belle blonde passait à cet instant, c’est elle qu’il suivrait…

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