Je ne veux qu'elle [Song-fic Romance]

Auteur: Clélia
Saison: Le plus tard possible
Disclaimer: Rien n'est à moi, je n'écris que pour le plaisir des autres (enfin j'espère
Note perso: Voilà Idril me l'avais demander, j'étais inspiré alors je la lui dédicasse

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J’ai beau savoir
Ne plus y croire
Je ne veux qu’elle
Je ne veux qu’elle.

Tu es là, devant moi, tu écoutes ce que dis McKay, je te regarde même si je sais que je ne peux faire que ça. Je le sais mais je veux croire qu’un jour ce sera possible. Pourrons-nous un jour être ensemble sans conditions, sans u’un foutu règlement se mettent entre nous. Parce que je suis militaire et que je n’ai pas le droit d’aimer la femme de ma vie. Parce qu’on me surveille comme si j’étais un enfant de dix ans. Parce que je ne suis pas libre d’aimer. Mais je te serais fidèle, à toi et rien qu’à toi, parce que je ne veux que toi.

J’ai beau chercher
D’autres à rêver
Je ne veux qu’il
Je ne veux qu’il

J’écoute le Docteur McKay, du moins je tente de l’écouter. Je ne dis rien, je n’écoute, en réalité, pas, je me concentre sur ton regard que s’est posé sur moi et qui ne me quitte plus depuis. Une douce chaleur m’envahit sous ton regard de braise que je ne te vois pourtant pas. Pour ne pas te faire remarquer et pour que ton regard reste sur moi, je ne bouge pas. Je fais semblant de ne pas te voir. Tu m’aimes, je le sais mais ni toi, ni moi ne pouvons nous laisser aller à ce sentiment de plénitude qu’apporte l’amour de l’autre. Je suis chef de mon peuple et j’ai des responsabilités. Je ne te l’ai pas dis mais je vais bientôt devoir me marier, ou mon peuple me déclara inapte à les diriger. C’est une vieille croyance de chez nous que j’aimerais contredire mais je ne peux pas. Je suis à toi quoi qu’il arrive

Et même si
Nos raisons nous séparent
Même si l’on vit
Cet amour comme un art
Même si parfois
On fait semblant d’y croire
Autant le vivre même un peu

Je ne peux plus. Tu tournes ton regard vers moi. Nous savons tout deux ce que nous sommes et ce que nous voulons. Nos connaissons les raisons de notre éloignement mais nous voulons vivre cet instant comme si rien n’existait. Nous le vivons à travers nos regards, ce que nous ne pouvons pas vivre à travers nos sens.

Et même on garde nos manteaux
Même si le vent
Arrive un peu trop tôt
J’aurais vécu
D’avoir voulu ta peau
On aura aimé pour de beau

Nous gardons nos carapaces. Nous sommes des leaders et quoi qu’il arrive nous devons tenir notre rôle, même si nos émotions nous poussent à faire autre chose que ce que notre devoir nous oblige à faire. Ces émotions sont trop soudaines et pourtant elles nous font du ben car nous nous sentons bien. Je vis pour toi, pour qu’un jour nous soyons l’un à l’autre sans autres formes de restriction que notre désir à tous les deux. Nous serons alors nous même et non une moitié d’être humain qui survit.

J’ai beau me dire
Qu’il faut partir
Je ne veux qu’il
Je ne veux qu’il

Le briefing est terminé, Le docteur McKay a terminé sont monologue sur la base de données des anciens, je n’ai pas écouté un mot, je ne vis que par tes yeux qui me parle. Je dois me lever mais je ne peux pas, je dois quitter la pièce mais je suis soudée à cette chaise par tes yeux. Mon corps me brûle, j’ai envie de toi mais je dois être forte.

J’ai beau chercher
D’autres à rêver
Je ne veux qu’elle
Je ne veux qu’elle

Je cherche à te chasser de mes pensées. Je sors de la salle après t’avoir souris. Tu m’as répondu. Comment puis-je te sortir de ma tête alors que tu me lances un sourire aussi lumineux. J’ai bien essayé de penser à d’autre mais tu reviens toujours dans mes pensées avec encore plus de force. Tu emplis mon esprit et je ne pense plus à rien d’autre. Je ne veux pas que tu sois à un autre homme. Je suis jaloux.

Et même si
Nos raisons nous séparent
Même si l’on vit
Cet amour comme un art
Même si parfois
On fait semblant d’y croire
Autant le vivre même un peu

Et même on garde nos manteaux
Même si le vent
Arrive un peu trop tôt
J’aurais vécu
D’avoir voulu ta peau
On aura aimé pour de beau

Tu m’as rejoint dans mes quartiers, tu veux me parler, je te fais entrer dans ma chambre, dans ce bordel qui te sert de chambre. Je souris en voyant ton désordre mais je redeviens sérieuse. Je dois te parler du mariage, je dois me fendre le cœur parce que je sais que tu seras malheureux et que je ne veux pas. Je t’annonce cette terrible nouvelle. Tu pâlis, j’ai mal de voir tes yeux refléter ta peine. Alors sans rien dire tu te détournes et tu vas jusque la fenêtre. Je te laisse quelques secondes avant de te rejoindre. Tu te retournes, le visage déterminé, il n’y a pas de haine dans ton regard mais juste du respect, pour moi et pour ma détermination à faire ce que je dois faire. Tu t’approches et mon regard ne peut se détacher du tien. Tu m’embrasses, je me laisse faire parce que c’est la seule chose que je veux. Je te veux toi.

Et même si
J’ai beau savoir
Nos raisons nous séparent
Même si l’on vit
Ne plus y croire
Cet amour comme un art
Même si parfois
On fait semblant d’y croire
Je ne veux qu’elle
Autant le vivre même un peu
Je ne veux qu’elle

Tu es partie faire son devoir. Désormais tu es mariée, nous ne nous sommes aimés qu’une fois, avec passion, frénésie, douceur et amour. Je ne t’ai plus revu mais je ne sais qu’une chose. Je t’appartiens et tu m’appartiens, rien d’autre ne compte.


FIN

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Pourquoi j'ai du écrire un truc aussi triste

Bon voilà Idril, tu l'as voulu, tu l'as eu (comme dirait ma grand mère)

J'espère que ca vous a plu