UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]

Je sais, je vous mets DEJA la suite, mais aujourd'hui, je suis de bonne humeur !

Le Dr Weir venait de fermer les yeux, et elle ne se réveillerait plus !

- Nicole, on a un gros problème ! héla-t-il.
- Qu’est-ce qui se passe ?
Ne sachant comment annoncer la nouvelle à son amie, il se contenta de désigner le corps inerte du menton. Aussitôt, la jeune femme soupira. N’étant là que depuis peu de temps, elle n’avait pas eu l’occasion d’apprendre à connaître le Dr Weir, du moins pas vraiment ! Mais elle avait tout de suite compris que cette diplomate était quelqu’un d’exceptionnel !

- Je vais prévenir Jess et Pollock que c’est inutile qu’ils cherchent à lui parler, soupira Scott.
Le jeune homme acquiesça silencieusement avant de s’approcher du médecin.
- Dr Beckett, est-ce que ça va ?
- Qu’est-ce qui s’est passé ? Comment se fait-il qu’elle soit morte ? se demanda à voix haute l’intéressé.
- Mais enfin Docteur, vous le savez bien ! répondit l’agent fédéral, incrédule.
- Elle avait été poignardée par le sergent Bates à cause d’une légère altercation … le sergent s’était légèrement emporté mais, la plaie était peu profonde et ses jours n’étaient pas en danger ! Je n’y comprends rien !
- Excusez-moi Docteur, il faut que j’y aille !

L’agent Cortez quitta précipitamment la pièce. Il fallait que lui et ses amis comprennent ce qui se passait ici, et vite ! Si ça continuait, ils auraient bientôt d’autres cadavres sur la conscience. Au moins, le Dr Beckett n’aurait pas ce problème, c’est le moins qu’on puisse dire ! Il ne semblait même pas se souvenir de ce qu’il avait fait.

« Activation extérieure de la porte »

Quelques secondes plus tard, Pollock et ses subordonnées étaient dans la salle de contrôle.
- Mais où est le Dr Weir ? demanda le technicien présent.
- Elle ne viendra pas, répondit le directeur adjoint, elle est morte.
- Quoi ? Mais …

Encore sous le choc, le technicien ouvrit la porte pour laisser passer l’équipe du colonel Sheppard.
- Nous devons parler au Dr Weir immédiatement !
- C’est fou ce que tout le monde a besoin d’elle ici, maugréa Pollock, agacé de devoir sans cesse expliquer que celle-ci était morte.

Comme tous les autres, les quatre amis n’en crurent pas leurs oreilles. Elizabeth, morte ? Mais comment était-ce possible ? C’est et instant que choisit Carson pour arriver, comme à son habitude. Aussitôt, sans raison apparente, Rodney s’emporta contre le médecin.
- Que s’est-il passé Carson ? hurla-t-il. Comment avez-vous pu la laisser mourir ?
- Mais enfin Rodney, j’ai … j’ai essayé ! bégaya le Dr Beckett.
Néanmoins, quelques secondes plus tard, la perplexité du docteur avait laissé la place à une colère noire.
- Bien sûr Rodney, répliqua-t-il haut et fort, bien sûr pour vous, il faut toujours que ce soit la faute de quelqu’un et étrangement, jamais la vôtre ! Remettez-vous un peu en question ! Parfois, c’est de votre faute ! Parfois, certaines choses découlent de vos erreurs … et parfois, ce n’est la faute de personne, Rodney ! Mais bien sûr vous êtes trop arrogant pour admettre que tout le monde peut faire des erreurs, et surtout que VOUS pouvez faire des erreurs !
- Quoi ? Mais enfin, vous vous êtes vu Carson ! Vous et votre accent … vous et votre stupide comportement de médecin de pacotille !

Après s’être consultés du regard, Teyla et Ronon intervinrent. Mais cette fois, un simple rappel à l’ordre ne suffirait pas, tous deux en étaient conscients. D’un commun accord, ils décochèrent un coup de poing aux deux hommes, suffisamment violemment pour les mettre KO pendant un bon moment. Sheppard, quant à lui, regardait autour de lui, comme si rien n’était anormal.

Pollock, quant à lui, avait fait appel à quelques militaires qui s’étaient déployés dans la salle de contrôle, mais, à la grande stupéfaction du directeur adjoint, ceux-ci n’avaient pas été plus réactifs que le colonel … du moins pas avant de se mettre à se battre entre eux.

- Cortez, Scott, Mastriani, allez me chercher quelqu’un de compétent pour faire cesser tout cela ! ordonna-t-il.

Les trois amis s’exécutèrent, choisissant de se rendre dans le bureau de Heightmeyer. Sur le chemin qui les conduisait à leur destination, militaires et scientifiques se battaient tantôt entre eux, tantôt l’un contre l’autre. Et quand enfin ils arrivèrent dans le bureau de la psychologue, le spectacle qui s’offrait à eux n’était guère plus réjouissant. En effet, la jeune femme était en train de se disputer violemment avec Kavanagh.
- Encore lui ! s’exclama Antonio agacé.
Ses deux collègues esquissèrent un léger sourire puis tous trois tentèrent de séparer les deux scientifiques. Mais rien n’y fit. Heightmeyer finit par tirer sur son interlocuteur au moyen d’une arme sortie de Dieu seul sait où !

A peine dix minutes plus tard, l’Athosienne, sa fille et l’ex-Runner étaient arrivés à destination. Tous trois marchaient d’un pas rapide dans la neige vers ce que les deux guerriers avaient décrit comme une ville souterraine.

- Ca y est, nous y sommes ! dit enfin Teyla.
- Mais enfin, je ne vois aucune entrée, rien ! s’exclama Jess.
- C’est normal, nous devons juste attendre, expliqua Ronon. Ce sont eux qui viendront jusqu’à nous. La dernière fois, ça n’a mis que très peu de temps.

En effet, l’ex-Runner avait vu juste. Quelques minutes plus tard, un homme vint à leur rencontre et, après s’être humblement présenté à la nouvelle venue, il invita le trio à le suivre.

Un quart d’heure plus tard, il les fit entrer dans la ville. Jess n’en croyait pas ses yeux. L’architecture de la ville était très similaire à celle d’Atlantis mais tout était fait de glace. Une lumière artificielle dont la source était très bien cachée se reflétait dans chaque mur, chaque colonne, chaque rue.
- C’est magnifique, murmura la jeune femme, soufflée par le spectacle qui s’offrait à elle.
Le jeune homme esquissa un sourire avant de conduire les trois amis à son chef. Quand ils arrivèrent, le chef _ un certain Karam_ souhaita chaleureusement la bienvenue à ses invités. Les présentations furent rapidement une affaire réglée et les trois amis purent exposer à Karam le but de leur visite.

- Nous savons que la marque de ce couteau orne votre sanctuaire et nous pensons que c’est là que se trouve la pièce manquante pour que nous puissions sauver notre peuple, expliqua Teyla.
- Je vois. Eh bien, lors de votre dernière visite, vous vous êtes montrés extrêmement respectueux envers nos coutumes donc je ne vois aucun inconvénient à ce que vous effectuiez quelques recherches pour sauver votre peuple. Je vous demanderais simplement d’agir avec discrétion et de ne rien détériorer.
- Et nous vous en remercions Karam, il va de soi que nous agirons avec toutes les précautions nécessaires, le rassura l’Athosienne.

Pendant ce temps, sur Atlantis, l’agent Scott et le directeur adjoint Pollock ne présentaient pas de nouveaux symptômes. En revanche, l’état de l’agent Cortez ne cessait de se détériorer. En effet, le jeune homme émergeait de temps à autre de son sommeil quasi-comateux mais ne restait jamais lucide bien longtemps. Soit la fièvre le faisait délirer soit il sombrait de nouveau dans l’inconscience avant même que ses amis n’aient pu lui parler. Là, pour une fois, il semblait lucide et était éveillé depuis quelques minutes déjà.

- Doucement, bois, lui murmura Nicole en lui glissant avec douceur un verre d’eau entre les lèvres.
Elle ne l’avait pas quitté depuis que Jess, Ronon et Teyla étaient partis sur cette planète. Pollock savait qu’elle avait peur de le perdre mais quand il essayait de lui parler, elle éludait sans cesse les questions dérangeantes et refusait d’admettre à voix haute qu’elle risquait de le perdre pour de bon.

Elle épongeait précautionneusement le visage en sueur d’Antonio avec un linge humide mais ça ne semblait soulager que très peu le jeune homme.
- Comment te sens-tu ?
- J’ai l’impression que tout mon corps est engourdi.
Voyant que la jeune femme cédait à la panique, il tenta de la rassurer :
- Ne t’inquiète pas, c’est un réflexe naturel du corps humain face à une douleur trop importante.
Elle ne put réprimer un sourire en écoutant les paroles de l’homme qu’elle aimait. Décidément, Antonio était désespérément terre à terre ! Il s’affaiblissait de minute en minute et tout ce qu’il trouvait à faire c’est parler de sciences !

- Accrochez-vous agent Cortez, lui dit Pollock. Mastriani est partie avec Teyla Emmagan et Ronon Dex sur la planète, ils espèrent trouver l’ingrédient. Je suis persuadé que ça va vous guérir.
- Il sera peut-être trop tard, répondit l’intéressé. Je doute d’en avoir encore pour très longtemps.
Le directeur adjoint et Nicole échangèrent un regard inquiet tandis qu’Antonio sombrait de nouveau. En effet, ce dernier venait de confronter la jeune femme à la dure réalité qu’elle refusait d’admettre : il était mourrant, et leur seul espoir de le sauver résidait dans un peuple dont ils ne savaient rien !

Les trois amis effectuaient des recherches approfondies dans le sanctuaire mais jusqu’ici ils n’avaient rien trouvé d’intéressant. Les inscriptions sur les murs de glace ne faisaient que relater la prophétie qui tenait une place si importante dans la vie de ce peuple qui s’était d’ailleurs donné le nom d’Espérants.

C’est alors que tout d’un coup, alors que le trio continuait de travailler sans relâche, un homme arriva dans le sanctuaire, à la recherche des voyageurs.
- Nous sommes ici, que se passe-t-il ? demanda Teyla.
- Notre chef souhaite vous parler avant que vous poursuiviez vos recherches.
Cette annonce ne disait rien qui vaille aux trois amis. Néanmoins, ils suivirent le messager sans émettre d’objections.


Là tu as tout ce que j'ai écrit. Le reste c'est dans ma petite tête et nulle part ailleurs !

Récapitulatif :
- Jess a une vision où elle voit Markham
- Jess, Nicole et Antonio mènent l'enquête
- Antonio est blessé et Jim Sheppard tente de le tuer pour de bon
- Jim Sheppard met Jess en garde puis se volatilise
- Ils vont tous sur Atlantis
- Teyla croit que Jess est sa fille
- Jess déclenche un virus
- Tout le monde a des comportements étranges et Nicole, Antonio et Pollock sont malades
- L'équipe de Sheppard a été sur une planète Tymania
- A leur retour, Sheppard n'a plus aucune inhibition et "avoue" à Teyla qu'il l'aime, c'est réciproque sauf que Sheppard n'est pas lui même
- Teyla est enceinte.
-Jess, Ronon et Teyla vont sur une planète dont les habitants croient qu'ils sont envoés par une sorte de prophétie.
- Jess a un anneau étrange et elle arrive à sauver tout le monde mais elle en meurt.
- Jim Sheppard réapparaît sur Atlantis et annocne que Jess n'est pas la fille de Teyla mais qu'elle s'est réincarné en sa fille

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- Bonjour, on m’a donné le nom de Jim Sheppard. Je suis là pour réparer vos erreurs.
- Qu’est-il arrivé à Jess ? demanda Teyla, choquée et méfiante.
- Jessica Mastriani n’est pas votre fille, en revanche, elle vient de se réincarner en elle.
- Pardon ?

L’homme de verre émit un faible sourire avant de s’informer. Ronon lui expliqua rapidement la situation tandis que Teyla se remettait tant bien que mal de ce qui venait de se produire.

Tremblante, la jeune femme, assise sur le sol, se traîna jusqu’au corps sans vie de celle qu’elle avait cru être sa fille. Délicatement, elle passa sa main dans les cheveux de la médium et les arrangea puis la serra très fort contre elle. Des larmes roulaient en abondance sur ses joues, mais elle s’en moquait. Plus rien n’avait d’importance si ce n’est la pseudo mort de Jess, oui « pseudo » puisqu’elle la portait en elle. A cette pensée, inconsciemment, l’Athosienne avait desserré son étreinte autour du cadavre de Jess et entourait de ses bras son ventre qui allait s’arrondir dans les semaines à venir.

- Je l’avais pourtant avertie ! soupira Jim.
- Comment ça vous l’aviez avertie ? s’énerva brusquement Teyla.
- Il existe une salle similaire à celle-ci dissimulée sur Terre, commença à expliquer l’intéressé. Jusqu’à ce que Jessica Mastriani active le mécanisme, mon esprit se trouvait dans les circuits de cette salle. J’y commandais absolument tout. Mais d’un seul coup, j’ai eu une étrange sensation, une sensation similaire à celle que vous ressentez en présence des Wraith.
- Mais comment savez-vous pour …
- Pour votre don ? Les Anciens ont effectué leur ascension mais eux-mêmes ne respectent pas les règles qu’ils ont imposées aux autres êtres élevés. Ils ont délibérément stocké dans cette salle dont je vous ai parlé toutes les informations sur le futur. Je n’ai pas physiquement accès à ces informations, je les ressens. Enfin bref, c’est difficile à expliquer mais avant d’effectuer leur ascension, les Anciens avaient déjà une idée extrêmement précise de ce qui les attendait et ils m’ont conçu.
- Vous êtes une … une intelligence artificielle ? demanda Ronon, sceptique.
- En effet. En utilisant ma connaissance, j’ai mis au point à partir d’une sorte d’unité centrale dans laquelle j’étais infiltré un clone de moi-même que j’ai envoyé à l’agent Mastriani pour la prévenir. Il avait pour mission de tuer son ami, Antonio Cortez, afin de la dissuader de venir ici. Hélas, ça a échoué.

Les deux amis échangèrent un regard qui pourrait se traduire de la sorte :
« Vous n’êtes pas un peu perdu dans toute cette histoire ? »
« Si, vous aussi ? »
« Oui. »

Quand ils détournèrent leur regard, ils constatèrent que Jim Sheppard touchait à la console.

- Que faites-vous ? demanda Ronon.
- J’insère un virus informatique dans la console. C’est le seul moyen de mettre un terme à tout ça.