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 UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]

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MessageSujet: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyMar 28 Fév 2006 - 7:54

UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT


Auteur : Juju
Genre : crossover Missing/SGA ship Nicole/Antonio et Sheyla
Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas et je fais ça par plaisir, gratuitement.
Résumé : quand Polock est le meilleur ami de Markham ...
Remarque : ne pas connaitre Missing n'empêche pas de comprendre la fic, j'ai fait attention à bien mettre en place les personnages que vous risquez de ne pas connaitre.


Le directeur adjoint du FBI, John Pollock, s’était enfermé dans son bureau. Les agents Scott, Mastriani et Cortez étaient déjà rentrés chez eux : il était 23 h et aucune enquête n’était en cours, chose rarissime dans ce service. Mais lui, que pouvait-il bien faire ? Aller dormir une fois de plus à l’hôtel ? A quoi bon ! Et cette cassette … il était irrémédiablement attiré par cette cassette vidéo qu’il avait reçue le matin même. Pendant la journée, il avait résisté car il avait été très occupé. Mais là qu’il était seul et sans la moindre occupation, cette vidéo l’obsédait. Finalement, il alla dans une pièce possédant un magnétoscope et plaça la mystérieuse vidéo portant le logo de l’US Air Force dans l’appareil.

Très vite, une femme apparut sur l’écran. Elle était brune, les yeux verts. Son visage reflétait un grand sérieux et trahissait son inquiétude quant à l’avenir. D’une voix solennelle, elle commença à parler :
« Bonjour, je me nomme Elizabeth Weir. Je dirige une expédition composée tant de civils que de militaires, et ce depuis presque un an. Hélas, quelques membres excellents de cette expédition nous ont quitté dans des conditions que je ne suis guère autorisée à vous révéler. Markham fait partie de ces personnes. J’ignore à qui l’armée donnera cette vidéo, si c’est à sa famille, à un ami proche ou à qui que ce soit d’autre, mais qui que vous soyez, si vous regardez cette vidéo, c’est que vous êtes probablement une personne ayant énormément d’estime pour cet homme, et à juste titre. Il a donné sa vie pour cette expédition, et je sais que cela n’apaisera pas votre douleur mais il a sauvé énormément de personnes innocentes de part son geste. Je vous présente donc toutes mes condoléances pour la perte de cet être cher. »

Pollock arrêta le magnétoscope et regagna son bureau en soupirant. Pourquoi devait-il traverser autant d’épreuves ces derniers temps ? Sa femme l’avait mis à la porte, il pouvait à peine parler à ses enfants, l’agent Janey Cooper avait été tuée en voulant faire cavalier seul au cours d’une intervention. Sans compter ce qu’il feignait d’ignorer ! Personne ne le lui avait dit mais il n’était pas stupide ! Le fait qu’il ait accepté de fermer les yeux sur la relation de Scott et Cortez n’avait pas vraiment aidé leur couple : il savait que Cortez avait voulu démissionner et que maintenant les deux agents ne s’adressaient plus la parole que pour le boulot. Mais, Dieu merci du côté de Mastriani tout était calme. Bien sûr, c’était une médium, mais ça faisait un an et demi qu’elle travaillait dans son service et tous avaient fini par s’y habituer et avaient appris à avoir confiance en ses capacités tant d’extralucide que d’enquêtrice.

Finalement, à force de ressasser ses idées noires, Pollock finit par s’endormir sur sa chaise.

LE LENDEMAIN MATIN

L’agent Jessica Mastriani, que ses amis appelaient Jess, venait de sortir de sa voiture et s’apprêtait à traverser le parking pour rejoindre le bureau quand elle vit un homme.
- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle.
- Parlez à John Pollock … dites-le lui !
- Lui dire quoi ?
- Dites-le lui !
L’homme disparut. La jeune femme soupira.

Elle était de taille moyenne, ses yeux étaient bleus clairs. Elle avait des cheveux bruns mi-longs.

- Salut Jess !
L’intéressée mit quelques temps à reprendre ses esprits avant de répondre :
- Ah c’est toi ! Salut Antonio !
Au regard de son amie, le jeune homme comprit. Jess avait vu quelque chose, c’était certain.
- Qu’est-ce que tu as vu ?
- Un homme ! C’était un militaire. Il y avait un étrange signe sur sa veste. Ca ressemblait à l’emblème de l’US Air Force, mais il y avait un cheval ailé dessus. Il a dit « Parlez à John Pollock … dites-le lui ! »
- Tu sais qui c’est ?
- Non et quand je lui ai demandé de quoi il parlait, il a disparu.
- Ok, je vérifierai s’il n’y a pas un militaire porté disparu dans les fichiers … et si je trouve rien, je piraterai le réseau informatique de la défense.
- Merci Antonio ! lui sourit Mastriani.
Il lui rendit son sourire et tous deux partirent en direction des bureaux du FBI.

Voilà, c'est court mais c'est pour vous mettre dans le bain.
[/center]


Dernière édition par le Dim 21 Mai 2006 - 15:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptySam 4 Mar 2006 - 16:27

Une autre suite ... les fans du ship Nicole / Antonio devraient être plus ou moins satisfaits.

Quand ils arrivèrent, ils ne furent guère surpris de voir à travers la vitre du bureau de leur patron celui-ci endormi sur sa chaise. C’était très courant depuis quelques semaines. Bien sûr, tous deux se gardaient bien de faire une remarque à Pollock, tout comme leur amie l’agent Nicole Scott.

Quand on parle du loup … la jeune femme venait de franchir le seuil du bureau. Elle les salua rapidement. Elle avait besoin de parler à Jess mais Antonio était là et … elle savait qu’il faudrait qu’elle s’explique avec lui, que ce qu’elle lui avait fait n’était pas très correct, mais lui n’avait aucune envie d’en parler et elle en était parfaitement consciente. Mais elle ne voulait pas que leur amitié se brise de la même façon que leur couple, elle tenait trop à lui pour ça.

Mal à l’aise, Cortez expliqua rapidement à sa collègue ce que leur amie commune venait de voir. La jeune femme le laissa faire sans l’interrompre une seule fois puis quand il eut fini, elle se tourna vers l’agent Mastriani :
- Tu n’as rien vu d’autre Jess ?
- Non, mais je suppose que tout ça a un sens caché, ça serait bien la première fois que l’une de mes visions serait explicite !
Puis, ne supportant pas les regards mi-gênés mi-accusateurs qu’échangeaient ses deux amis, elle s’éclipsa, prétextant avoir oublié quelque chose dans une autre salle. Antonio et Nicole n’étaient pas dupes mais ils ne la retinrent pas. La situation n’était pas plus facile à vivre pour Jess que pour eux et ils le savaient. Finalement, Nicole saisit cette occasion.
- Il faut qu’on en parle Antonio, ça ne peut pas finir comme ça.

Le jeune homme resta silencieux. Nicole avait raison, lui-même n’en pouvait plus de vivre ainsi mais la perdre une deuxième fois avait été très dur pour lui.
- Antonio ?
- Nicole, je ne te reproche pas ta réaction. Simplement, je dois avouer que sur le coup ça m’a blessé, et depuis j’ignore ce que tu attends de moi. Honnêtement, je souhaite plus que tout au monde que l’on reste amis, mais je ne sais pas ce que toi tu veux.
- C’est aussi ce que j’allais te proposer, avoua la jeune femme… que nous restions amis.
- Alors on fait comme ça ?
- Oui, si tu es d’accord.
Cortez hocha la tête. Les deux amis restèrent là, silencieux, jusqu’à ce que Jess vienne les retrouver, visiblement déboussolée.
- Qu’est-ce que tu as vu ? demanda immédiatement Nicole à son amie.
- Le militaire, il est revenu mais, cette fois, il était torse nu. Il avait le cheval ailé peint sur le torse et par-dessus, il y avait en travers un gros tampon TOP SECRET, mais ce qui est étrange, c’est que ce tampon était bleu. Dans sa main gauche, il tenait un jouet. C’était une ville qui ressemblait à Manhattan mais en plus petit. Il a redit « dites-le lui » et il a disparu.

Antonio ne prit même pas la peine de répondre. Il alla précipitamment dans une salle annexe et s’installa devant son écran d’ordinateur. Ses amies, se doutant des intentions du jeune homme, lui emboîtèrent le pas.
- Antonio, où est-ce que tu cherches ? demanda Scott, ne reconnaissant pas le site sur lequel se trouvait son collègue.
- J’ai fait ce que j’avais déjà prévu de faire avant que Jess n’ait la seconde vision. Visiblement, ce type travaille pour un projet classé secret défense alors j’essaie de pirater le site de la défense. Mais ça risque de me prendre un peu de temps.
- Vas-y amuse-toi ! répondirent en chœur les deux jeunes femmes.
- Il faut que j’aille en parler à Pollock, poursuivit la médium.

A cet instant, le directeur adjoint pénétra dans la pièce et sur le ton arrogant qui lui était habituel demanda :
Me dire quoi Mastriani ?
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyDim 5 Mar 2006 - 16:57

A cet instant, le directeur adjoint pénétra dans la pièce et sur le ton arrogant qui lui était habituel demanda :
- Me dire quoi Mastriani ?
- Euh …
Arriver lorsque ses agents s’y attendaient le moins était devenu une spécialité de John Pollock. C’était involontaire mais pourtant …
Finalement Nicole vint au secours de son amie et commença à lui raconter les deux visions de Jess. Au bout d’un certain temps, l’extralucide prit le relais avant qu’Antonio n’expose à son patron ce qu’il était en train de faire.

Pollock n’en croyait pas ses oreilles ! Justement Markham était un militaire de l’US Air Force, c’était son ami et … et la vidéo ! Ca faisait trop de coïncidences, beaucoup trop !
- Inutile de chercher l’identité de cet homme Cortez, c’est un officier de l’US Air Force qui répond au nom de Markham, avoua à contrecoeur le directeur adjoint. J’ai reçu une vidéo hier matin, m’annonçant sa mort.
- Vous le connaissiez ? demanda Nicole en s’efforçant de prendre le ton le plus conciliant possible.
- Oui, c’était l’un de mes meilleurs amis. Je … j’ignore comment il est mort, c’est classé top secret. Si vous le voulez bien Cortez, je vais vous apporter cette vidéo, peut-être réussirez-vous à en déduire le lieu où elle a été enregistrée ou … ou n’importe quoi d’autre.
- D’accord, répondit le jeune homme, surpris d’avoir des révélations aussi spontanées de la part d’un homme tel que son patron.

Satisfait de la réponse de l’agent fédéral, Pollock quitta la pièce sans un mot. Les trois amis échangèrent un regard interloqué. C’est alors que Jess vit à nouveau l’homme supposé s’appeler Markham.
- Vous vous appelez Markham, n’est-ce pas ?
- Je vis dans les cieux parcourus par Pégase, répondit énigmatiquement le militaire.
Le contact de la main de sa meilleure amie sur son bras ramena Mastriani à la réalité.
- Jess ? C’était encore lui ?
- Oui, soupira la jeune femme. Il a dit « Je vis dans les cieux parcourus par Pégase ».
- Vous croyez qu’il voulait parler de l’expédition Atlantis ? demanda Cortez, en désignant du menton son écran d’ordinateur.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyDim 5 Mar 2006 - 18:42

- Vous croyez qu’il voulait parler de l’expédition Atlantis ? demanda Cortez, en désignant du menton son écran d’ordinateur.
Les deux femmes s’approchèrent alors d’Antonio pour regarder ce que leur ami avait découvert. La première partie de la page était occupée par l’icône que Jess avait vue : l’emblème de l’US Air Force avec le cheval ailé. Et juste en dessous, on pouvait voir apparaître en gros titre « Expédition Atlantis ». Il y avait aussi la photo d’un étrange anneau métallique.
- Oui, c’est ça ! affirma Jess.
- Tu peux nous résumer ce que ça raconte ? demanda Nicole qui n’avait aucune envie de lire toutes ces pages qui se succédaient.

Un léger sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. Décidément, Nicole était toujours aussi patiente !
- C’est une expédition composée de civils et de militaires de toutes les nationalités. Tous ont été choisis parce qu’ils sont considérés comme les meilleurs du monde dans leur discipline. Et c’est là que ça devient intéressant. Ils ont traversé la porte des étoiles, l’anneau que tu vois à gauche. C’est un objet qui crée un vortex entre une infinité de planètes.
- S’il te plait Antonio, arrête de te payer ma tête, rétorqua l’intéressée, amusée.
- Je suis très sérieux, Nicole !
Jess ne put réprimer un petit rire, néanmoins elle ne fit aucune remarque et laissa son ami continuer.
- Ils ont traversé cette porte pour aller dans une autre galaxie, Pégase, où ils auraient découvert la mystérieuse cité d’Atlantis, une cité où des êtres très évolués technologiquement auraient laissé toutes sortes de gadgets. Ca pouvait être un voyage sans retour car ils avaient besoin d’une source d’énergie qu’ils ne possédaient pas mais d’après ce qui est écrit, ils ont réussi à contacter la Terre pour leur demander de l’aide et envoyer des vidéos comme celle que Pollock a reçue. Visiblement, une équipe a été envoyée à bord d’un vaisseau spatial conçu par nous autres terriens pour les aider face à un ennemi très dangereux…

L’exposé du jeune homme dura encore un certain temps. Tout avait été écrit sur le site de la Défense, ou du moins tout ce qui concernait le programme porte des étoiles et Antonio tentait tant bien que mal de tout assimiler pour le réexpliquer à ses amis. Finalement, ses deux amies finirent par le prendre au sérieux et tous trois allèrent faire part de cette découverte à leur patron.

- Si c’est une blague Cortez, elle n’est absolument pas drôle, répliqua celui-ci.
- Ca n’en est pas une, chef !
Il fallut quelques minutes à Pollock pour encaisser ce qu’il venait d’apprendre, mais derrière ses airs de directeur adjoint arrogant se cachait un esprit très ouvert, au grand soulagement de ses subordonnées. Il finit par tendre un petit bout de papier aux trois amis :
- C’est l’adresse de Markham. Allez-y et tâchez de trouver quelque chose qui pourrait nous aider. Pendant ce temps, je vais tenter de faire jouer mes relations pour en apprendre plus sur ce O’Neill … vous êtes encore là !?
- Non Monsieur, répondit machinalement l’agent Scott avant de se mettre au travail, imitée par ses deux collègues.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptySam 11 Mar 2006 - 21:19

Profitez-en, c'est gratuit !


Dès que ses protégés eurent quitté le bureau, John se saisit du téléphone et commença à composer un numéro. D’après ce que lui avait dit Cortez, le général Hammond était lié à ce programme top secret. Par chance, il avait déjà eu l’occasion de travailler avec cet homme quelques années plus tôt. A ce moment, le général rêvait d’une retraite bien méritée et John pensait qu’il se l’était accordée mais visiblement, il s’était trompé !

Pendant ce temps, Nicole, Jess et Antonio étaient arrivés devant le petit appartement de Markham. Bien entendu, la porte était close mais la clé devait bien être quelque part ! Après quelques minutes de recherche, Jess finit par dénicher l’objet dans un petit trou prévu à cet effet, taillé dans le mur.
- En plus de voir les personnes disparues, tu vois aussi les objets maintenant ? ironisa gentiment l’agent Cortez.
L’intéressée sourit mais ne jugea pas utile de répondre. Elle était habituée à l’humour de son ami et ses remarques n’étaient jamais méchantes. En plus, pour son plus grand plaisir, lui et Nicole semblaient s’être réconciliés. Ce n’était probablement pas le grand amour pour autant mais au moins, il y avait de nouveau cette alchimie qui les caractérisait et qu’elle connaissait si bien.

L’agent Scott saisit la clé et l’introduisit lentement dans la serrure. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle trouverait de l’autre côté de la porte et ça l’intriguait beaucoup ! Peut-être était-ce un appartement similaire au sien ou peut-être était-il hautement sécurisé et … Oh arrête Nicole ! se réprimanda-t-elle intérieurement. Doucement, elle poussa la porte, laissant apparaître un petit couloir simplement décoré. Sans plus de précautions, la jeune femme entra, suivie de ses deux acolytes.

- Bonjour Georges, c’est John … John Pollock !
- Ah bonjour John ! répondit le général. Vous m’excuserez mais j’ai peu de temps à vous accorder, je suis très occupé ces derniers temps.
- Oui, j’imagine ! Gérer le programme Porte des Etoiles d’un siège au Pentagone doit être un travail très prenant, lâcha le directeur adjoint, mais il faut vraiment que je vous parle ! C’est de la plus haute importance !
Dans son bureau, le militaire en était resté bouche bée. John Pollock était au courant ! Mais comment était-ce possible ? Certes John avait des relations haut placées, mais à ce point, il en doutait fortement ! Comment son ami avait-il appris l’existence de ce programme ? Et il le connaissait trop bien pour croire que nier suffirait à satisfaire la curiosité de son interlocuteur.
- Vous me croiriez si je vous disais que j’ignore de quoi vous voulez parler ? demanda-t-il.
- Non ! répondit fermement l’intéressé.
- Très bien, que voulez-vous ?

Ca avait été plus facile qu’il ne l’aurait cru. Le général Hammond semblait disposer à coopérer … un bonheur !
- Savoir exactement ce qui est arrivé à Markham … savoir s’il est vraiment mort !

Ailleurs, dans une pièce sombre, un homme écoutait la conversation.
- Ca va poser problème ! dit-il à un autre.
- En effet, il ne faut pas qu’il découvre l’existence du programme Atlantis.
- Trop tard ! répliqua sèchement « l’auditeur ». Il faut l’empêcher de parler, quelqu’en soit le moyen.
- Nous avons des tireurs en position dans ce secteur, nous pourrions peut-être …
- Non, s’attaquer directement à John Pollock ne servirait à rien ! Il est psychologiquement affaibli ces derniers temps … attaquez vous à l’un de ses agents !
- Bien ! répondit l’homme.

Pendant ce temps, Hammond expliquait à John que Markham était bel et bien mort et en quoi consistait le programme porte des étoiles. De toute façon, Pollock était déjà très bien informé alors démentir ne servirait à rien.
- Je veux me rendre là-bas ! Je veux le voir de mes propres yeux !
- John ? je crains que ça ne soit impossible pour le moment ! Mais quand le Deadelus reviendra, je verrai si je peux convaincre le président. Vu que vous savez presque tout de notre programme, je ne pense pas que ça sera bien difficile.
- Merci Georges. A bientôt.
- A plus tard, John.

Jess, Nicole et Antonio n’avaient pas beaucoup avancé. Ils cherchaient n’importe quoi qui aurait pu les mettre sur la voie, mais non … rien ! Il n’y avait aucun indice, aucune trace ! Il restait plus qu’à espérer que Pollock ait plus de chance ! Les trois amis étaient en train de discuter quand le jeune homme s’effondra dans les bras de celle qui avait été bien plus qu’une amie pour lui, quelques jours auparavant. Nicole, surprise, reprit rapidement ses esprits et allongea délicatement Antonio sur le sol. C’est alors qu’elle et Jess découvrirent avec horreur qu’il avait reçu une balle en pleine poitrine.
- J’appelle une ambulance ! s’exclama aussitôt Mastriani.


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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyDim 12 Mar 2006 - 21:45

Nicole acquiesça nerveusement. Elle était habituée à garder son sang froid dans n’importe quelle situation mais là il s’agissait d’Antonio … de son Antonio, de l’homme qu’elle avait toujours aimé. Néanmoins, la jeune femme, au prix d’un immense effort, réussit à reprendre ses esprits. Elle ôta sa veste et délicatement elle en entoura son ami. Le jeune homme était inconscient et son amie voyait la tâche de sang s’agrandir au travers du Tee-shirt. Elle faisait pression de toutes ses forces sur la blessure mais n’arrivait pas à stopper l’hémorragie.

- Jess, elle arrive cette ambulance !? hurla-t-elle.
- Oui, elle arrive ! Comment va-t-il ?
- Mal … il perd énormément de sang !

UNE DEMI-HEURE PLUS TARD

John Pollock franchit en trombe les portes de l’hôpital où avait été admis l’agent Cortez.
- Comment va-t-il ? demanda-t-il aussitôt à l’intention de ses deux agents qui attendaient dans le couloir.
- On n’en sait rien, répondit Jess. Les médecins sont en train de l’opérer, on n’a aucune information.
- Et que s’est-il passé ?

L’agent Mastriani raconta toute l’histoire à son patron. Pendant ce temps, Nicole était restée assise sur la chaise. Elle ne bougeait pas, ne parlait pas. Son regard se perdait dans le vide. Toutes ses pensées allaient vers Antonio. Elle s’en voulait tellement ! Elle avait sauvé des dizaines de vies mais elle n’était même pas capable de protéger celui qui la connaissait mieux que quiconque !

- Tenez-moi au courant, je vais rendre une petite visite à mon contact histoire de voir s’il sait qui a fait ça, annonça Pollock. Tenez-moi au courant s’il y a du nouveau pour Cortez.
- Je viens avec vous, déclara Nicole en se levant brusquement.
- Scott, vous êtes certaine de ne pas vouloir rester ici ? Vous êtes très proche de Cortez, ça n’est un secret pour personne.
- Justement, répliqua durement la jeune femme. Ca me rend dingue d’attendre ici, de rester sans rien faire alors que ceux qui ont fait du mal à Antonio sont dans la nature !

En constatant la détermination dont faisait preuve sa subordonnée, Pollock se garda bien de faire quelque remarque que ce soit et se contenta d’hocher la tête. Ce n’était pas dans ses habitudes mais là rien ne pourrait arrêter l’agent Scott et il le savait ! Déjà d’habitude elle n’était pas très patiente et encore moins obéissante mais aujourd’hui, c’était pire que tout pour elle.

Une heure plus tard, ils arrivèrent dans le bureau de Georges Hammond. Pollock avait tout expliqué en chemin à son agent et lui avait recommandé de maîtriser ses émotions. Mais à son grand désespoir, dès que la porte du bureau fut ouverte et que Nicole vit le militaire, elle ne perdit pas une seconde. Elle plaqua le général contre le mur et le souleva par le col. La rage s’était emparée d’elle, elle ne se contrôlait plus.

- Qui a fait ça ? Qui lui a fait ça ? hurlait-elle sans cesse à l’intention du vieil homme qui ne comprenait pas de quoi parlait la jeune femme.
- Agent Scott calmez-vous !
- Non, je ne me calmerai pas ! Je veux une réponse et je l’aurai quoi qu’il m’en coûte !


Des réponses dans la prochaine suite !
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyMer 15 Mar 2006 - 8:10

- Qui a fait ça ? Qui lui a fait ça ? hurlait-elle sans cesse à l’intention du vieil homme qui ne comprenait pas de quoi parlait la jeune femme.
- Agent Scott calmez-vous !
- Non, je ne me calmerai pas ! Je veux une réponse et je l’aurai quoi qu’il m’en coûte !
John soupira avant de tâcher de se montrer plus convainquant :
- Agent Scott, ça suffit ! hurla-t-il pour couvrir la voix de la jeune femme. Il ne sait même pas de quoi vous parlez vous le voyez bien ! L’agent Cortez n’aurait pas souhaité ça !
- N’aurait pas ! répéta-t-elle. Il n’est pas encore mort !

Néanmoins, les paroles du directeur adjoint eurent l’effet voulu. L’agent fédéral lâcha Hammond avant de quitter la pièce en trombe.
- Elle est sous le choc ! expliqua Pollock en guise d’excuses.
- Si vous me disiez ce qui s’est passé John ! répondit l’intéressé sur un ton conciliant.
En quelques mots, l’homme lui expliqua toute l’histoire.
Bon nombre de ses hommes avaient subi des chocs émotionnels de grande importance. En tant que général, il savait que leur en tenir rigueur n’aurait pas été correct, et la situation semblait quasi identique avec la jeune femme qui avait manqué de l’étouffer. Il éprouvait une certaine compassion pour elle-même si tout ça était très confus dans sa tête.

Dans le couloir, Nicole s’était laissée glisser le long du mur. Il n’y avait personne et donc la jeune femme avait pu se laisser aller. Elle pleurait toutes les larmes de son corps. Quelques semaines auparavant, une femme avec laquelle elle s’était liée d’amitié avait été assassinée par son mari et elle n’avait pas réussi à l’empêcher. Elle se souvenait très nettement des paroles d’Antonio ce soir-là. Il lui avait dit que si elle avait besoin de parler à quelqu’un, il serait toujours là pour elle. Mais aujourd’hui elle avait besoin de lui … et il n’était pas là ! Non … il n’était pas là !

A cet instant, Pollock ouvrit la porte du bureau. Nicole entendit qu’il était en train de remercier Hammond, il allait sortir d’une minute à l’autre. Rapidement, la jeune femme essuya les larmes qui avaient roulé sur ses joues d’un revers de main.

- Agent Scott, j’ai obtenu des informations, nous pouvons partir.
- J’arrive ! répondit la jeune femme d’une voix encore tremblante à la fois de douleur et de colère.

En chemin, le directeur adjoint lui expliqua que le général Landry, chargé du programme porte des étoiles allait mettre sa meilleure équipe sur le coup. L’état de l’agent Cortez était, d’après les dires d’Hammond, l’œuvre d’une cellule pirate du NID ! Nicole espérait de tout cœur que le général tiendrait ses promesses mais elle n’y croyait pas vraiment !

Enfin, Pollock et Scott furent de retour à l’hôpital.
- Tu as du nouveau pour Antonio ? demanda-t-elle aussitôt à Jess.
- Non, soupira l’intéressée. En revanche, j’ai eu une vision.
- Qu’est-ce que tu as vu ?
- C’était étrange. J’ai vu Markham mais il était submergé par … par une substance visqueuse.

Nicole allait demander à son amie si elle avait vu autre chose quand le médecin arriva.
- Vous êtes de la famille d’Antonio Cortez, c’est bien ça ?
- Non, nous sommes ses amis mais sa famille n’habite pas la porte à côté, répondit Scott. Comment va-t-il ?
- L’opération s’est bien passée, il devrait se réveiller d’ici quelques heures. Il a eu beaucoup de chances.
Un large sourire se dessina sur les lèvres de Nicole.
- Est-ce qu’on peut le voir, demanda Jess, devinant les pensées de son amie.
- Bien sûr, mais pas très longtemps.

L’agent Scott remercia son amie du regard avant de se diriger vers la chambre d’Antonio. Les deux autres ne la suivirent pas, se doutant qu’elle aurait besoin d’être un peu seule. Quand Nicole arriva, elle eut un choc. Le teint espagnol du jeune homme était très pâle, tellement pâle. Elle était habituée à interroger des témoins à l’hôpital mais voir Antonio dans cet état …
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyDim 19 Mar 2006 - 13:00

Vu que vous vouliez la suite, j'ai revu l'ordre de mes priorités :

Quand Nicole arriva, elle eut un choc. Le teint espagnol du jeune homme était très pâle, tellement pâle. Elle était habituée à interroger des témoins à l’hôpital mais voir Antonio dans cet état …

Lentement, la jeune femme s’approcha et s’assit sur une chaise aux côtés de Cortez. Elle avait partagé tellement de moments avec lui, des moments de complicité aux coups durs, ils avaient toujours lutté ensemble pour s’en sortir depuis qu’ils se connaissaient. Bien sûr, ils avaient été séparés pendant quelques temps mais le destin les avait de nouveau réuni depuis un an et demi. Elle caressa tendrement les cheveux noirs d’Antonio avant de poser doucement sa tête sur l’épaule de son ami.

Dix minutes plus tard, John Pollock quitta l’hôpital. L’agent Cortez ne se réveillerait pas avant plusieurs heures et il tenait à tirer tout ça au clair lui-même. Bien sûr, il ne l’avait pas dit à Mastriani et avait prétexté qu’il voulait prendre des nouvelles de ses enfants (biologiques, ceux qui ont vu les épisodes de jeudi dernier comprendront !).

Jess était désormais seule à l’hôpital mais pas pour très longtemps hélas. A peine Pollock avait-il quitté le centre hospitalier qu’elle vit apparaître devant elle l’ami de son patron.
- Je suis près d’eux. Il faut qu’ils le sachent… la survie de certains d’entre eux en dépend, ils doivent être au courant !
- Au courant de …
- De ça !!!

Sortis de nulle part, des circuits électriques entourèrent le militaire.

- Mademoiselle ?
- Euh oui … qu’y a-t-il ? demanda l’intéressée en revenant à elle.
- Excusez-moi mais savez-vous où est la chambre d’un certain Antonio Cortez ?

Surprise, Jess détailla l’homme. Il portait un vieux jean et un tee-shirt gris. C’était quelqu’un d’assez mince, cheveux bruns, yeux verts.
- Qui êtes-vous ?
- Un membre de sa famille, ça fait des années que nous ne nous sommes pas vus.
- Euh, je vois ! Veuillez m’excuser un instant.

L’agent Mastriani tourna les talons et se rendit dans la chambre de son ami. Quand elle entra, elle s’arrêta nette. Nicole avait la tête appuyée sur l’épaule d’Antonio mais…
- Nicole ?
La jeune femme releva la tête. A la grande stupeur de sa coéquipière, elle avait les yeux embués de larmes.

Jess s’approcha et serra son amie contre elle.
- Pourquoi tu te mets dans un état pareil Nicole ? demanda-t-elle d’une voix douce. Les médecins sont formels, il est hors de danger.
- Je sais tout ça mais si … s’il n’avait pas survécu, je … je ne lui aurais même pas dit combien je l’aimais, il serait mort sans même le savoir.
- Il le sait Nicole.
Face au silence de son amie, la jeune médium poursuivit :
- Fais-moi confiance, il le sait. Tu l’aimes tellement que tu as refusé qu’il renonce à son travail pour toi, parce que tu sais qu’il adore son boulot.
- Je m’étais contentée de le lui dire « Ne quitte pas le bureau pour moi parce que je ne le ferai pas pour toi » ! C’est vrai je l’aime et ça saute aux yeux ! répliqua Nicole plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu.
- Un homme veut le voir, il dit qu’il est de sa famille.
- Je vois.

Les deux jeunes femmes sortirent silencieusement de la pièce et le mystérieux individu entra.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyMer 22 Mar 2006 - 7:37

Bon allez je vais vous donner quelques éléments de réponse et au cas où certains s'inquièteraient, vous allez finir par voir les personnages d'Atlantis la fic n'est pas dans cette rubrique pour rien !

Les deux jeunes femmes sortirent silencieusement de la pièce et le mystérieux individu entra. Il ne put réprimer un léger sourire en voyant l’état de l’agent fédéral.
- Ne vous inquiétez pas agent Cortez, murmura-t-il d’une voix doucereuse, votre douleur ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir… vous ne sentirez plus rien, rien du tout … je peux vous l’assurer.
L’homme sortit une seringue contenant un liquide incolore et ajouta la mystérieuse substance à la perfusion du blessé. Cependant, il ignorait que Nicole et Jess l’épiaient discrètement. En comprenant les intentions de l’homme, l’agent Scott avait voulu intervenir mais son amie l’en avait empêché et Dieu merci, les deux jeunes femmes ne s’étaient pas faites repérer. Mastriani avait alors expliqué à sa coéquipière qu’elle avait discrètement privé Antonio de sa perfusion parce qu’elle avait eu des soupçons sur l’homme. L’intéressée avait souri avant de reporter son attention sur ce qui se passait dans la chambre.
D’ici quelques heures, l’agent Cortez serait mort. Et le plus drôle dans tout cela, tout le monde croirait à une coïncidence ! Les médecins supposeraient simplement qu’il n’avait pas supporté la douleur ! Le prétendu membre de la famille Cortez quitta tranquillement la pièce, un sourire flottant sur ses lèvres. Cependant, quelle ne fut pas sa surprise quand il se sentit plaqué sur le mur et fouillé de la tête au pied.
- Oh regarde ce que j’ai trouvé Jess ! s’exclama Nicole, feignant la surprise.
- Tiens c’est étrange ! Mais que pouvait bien contenir cette seringue ? renchérit l’intéressée.

Finalement, les deux filles cessèrent leur petit jeu et menottèrent l’homme. Après avoir soigneusement attaché ce dernier à une rampe, l’agent Mastriani appela son patron pour le prévenir et Nicole alla prévenir une infirmière qu’il fallait changer la perfusion d’Antonio. Bien que surprise, la jeune femme obtempéra.

- Je vais m’occuper de cet homme avec Pollock, je suppose que tu as envie de rester auprès d’Antonio.
- Oui, murmura Nicole, inquiète.
- Quand il va se réveiller, vous allez avoir des choses à vous dire tous les deux.
- Non, je refuse de l’informer de ce qui vient de se passer Jess !

La médium soupira. Son amie avait très bien compris ses paroles, elle en était certaine mais elle ne voulait pas l’admettre.
- Nicole, je ne parlais pas de ça et tu le sais très bien !
- Oui je sais, vas-y, je vais rester !

Jess acquiesça et, dès l’arrivée de John Pollock, chacun fit ce qu’il avait à faire.

UNE DEMI-HEURE PLUS TARD * SALLE D’INTERROGATOIRE

- Qui êtes-vous ?
- Je m’appelle Jim Sheppard.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptySam 25 Mar 2006 - 21:51

UNE DEMI-HEURE PLUS TARD * SALLE D’INTERROGATOIRE

- Qui êtes-vous ?
- Je m’appelle Jim Sheppard.
- Alors Jim Sheppard ! s’exclama Pollock sur un ton arrogant. Que contenait cette seringue ?
- Oh mais rien qui vous concerne, M. Pollock, rétorqua l’homme.
- Vous avez tenté de mettre fin aux jours de l’un de mes meilleurs agents alors si, ça me concerne !
- Vous devez cesser votre enquête, vous ne devez pas aller sur Atlantis ! Tout ça ne doit pas se produire … sous aucun prétexte.
- Pourquoi ? demanda Jess en entrant dans la pièce.

Jim Sheppard hésita un instant. Devait-il tout leur dire ? Etait-ce une bonne idée ? Il ne fallait surtout pas qu’il donne des cartes trop puissantes à ses adversaires.
- Mlle Mastriani, vous êtes peut-être médium mais vous ne pourrez pas protéger des amis dans cette guerre à laquelle vous prendrez nécessairement part si vous vous rendez là-bas.
- Que voulez-vous dire ? renchérit alors le directeur adjoint.
- J’en ai déjà trop dit ! Libre à vous de me mettre en cellule !

Pendant ce temps, dans la chambre d’hôpital, Nicole s’était assise aux côtés de son ami. Elle serrait la main du jeune homme dans la sienne, comme s’il s’agissait d’une question de survie.
- Nicole ? murmura une voix faible.
- Eh Antonio ! Comment tu te sens ?
- J’ai mal à la poitrine. Que s’est-il passé ? demanda l’intéressé tout en esquissant un léger sourire pour rassurer son amie.
- Tu ne te souviens de rien ?
- Si, je sais qu’on a été fouillé l’appartement de Markham pour trouver des indices mais après … plus rien !
- Tu es à l’hôpital, tu as reçu une balle en pleine poitrine. Selon les dires des médecins, tu as eu énormément de chance.
- Ouais, tu parles d’une chance ! ironisa gentiment Cortez.

Nicole ne put s’empêcher de rire à l’humour de son collègue. Devait-elle lui parler ? Devait-elle lui dire que …
- Je t’aime Antonio, je t’aime sincèrement.
Le jeune homme resta un instant interdit ! Il savait l’agent Scott très franche mais quand il s’agissait de leur « couple », elle avait beaucoup de mal à avouer ses sentiments ! Cette spontanéité le surprenait énormément.
- Moi aussi Nicole, mais on ne peut pas … répondit-il calmement. Nous savons tous les deux que c’est impossible ! On ne peut pas vivre dans la peur, la peur de ne pas pouvoir garder ce secret.
- Oui, mais j’avais besoin que tu le saches.
- Merci, ça me touche énormément.

Le regard d’Antonio s’était perdu dans le vide. Ses yeux brillaient. Il avait mal, pas seulement physiquement mais aussi à cause de … de ça ! Nicole savait qu’il avait envie de pleurer et ça lui faisait énormément de peine. Antonio était psychologiquement très résistant quand il s’agissait d’une enquête mais quand il s’agissait de ses sentiments personnels, c’était une autre histoire !

- Antonio, je …
- Ce n’est rien !
- Je vais te laisser te reposer.
Le jeune homme acquiesça mais tandis que Scott s’apprêtait à quitter la chambre, il la retint par le bras.
- S’il te plait reste. Tu ne me gènes pas, bien au contraire. J’ai mal mais ta présence m’aide à en faire abstraction … s’il te plait !
- D’accord, comme tu voudras, sourit l’agent fédéral.
C’est à ce moment précis qu le téléphone portable de Nicole sonna.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyDim 26 Mar 2006 - 20:42

C’est à ce moment précis que le téléphone portable de Nicole sonna. Aussitôt la jeune femme décrocha.

« Nicole, c’est moi ! Le type qui a voulu achever Antonio prétend que nous ne devons pas aller sur Atlantis. Il a sous-entendu que si nous allions là-bas, certains d’entre nous mourraient. »

- Tu parles ! rétorqua Scott. Il était prêt à s’en charger lui-même.

« Oui, c’est ce que j’ai pensé aussi. Et Pollock ne semble pas non plus accorder beaucoup de crédits aux paroles de ce type. Mais … il y aussi quelque chose que j’ai complètement zappé avec toute cette histoire : j’ai eu une vision juste avant, j’ai vu Markham. Il a dit qu’il était prêt d’eux et qu’ils devaient le savoir, que leur survie en dépendait et ensuite, des fils électriques sont apparus tout autour de lui comme s’il avait été dans une sorte de machine très complexe. »

- Je vois ! Antonio est réveillé, je vais lui en parler, qui sait, il arrivera peut-être à comprendre ce que tout ça veut dire.

« Comment va-t-il ? »

- Bien étant donné ce qu’il vient de subir !

« Génial ! Je passerai dès que je le pourrai. Je t’appelle si j’ai du nouveau. »

- Ok, à tout à l’heure.

Nicole reporta son attention sur son ami. Le jeune homme l’observait, silencieusement. Il n’y avait aucune interrogation dans son regard, juste de la tendresse.

- Antonio, je sais que tu es très fatigué mais Jess a eu une vision alors si tu pouvais …
- Qu’est-ce qu’elle a vu ? la coupa l’intéressé.
Brièvement, l’agent Scott mit au courant son collègue. Quand elle eut fini, il secoua négativement la tête.
- Désolé !
- C’est pas grave … allez il faut que tu te reposes maintenant.

L’agent Cortez acquiesça. D’abord hésitant, il commença à se redresser puis, voyant que Nicole ne faisait rien pour l’en empêcher, il se calla doucement au creux de l’épaule de son ex-compagne. Quelques minutes suffirent pour que le sommeil l’emporte.

Au bureau, Jess n’en croyait pas ses yeux. La salle d’interrogatoire, elle … elle était vide !
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyMer 29 Mar 2006 - 10:24

Au bureau, Jess n’en croyait pas ses yeux. La salle d’interrogatoire, elle … elle était vide ! Ni une, ni deux, elle se rendit immédiatement dans le bureau de Pollock.
- Monsieur, on a bien ramené un certain Jim Sheppard ici ? On l’a bien interrogé ?
L’intéressé resta un instant interdit mais finit par acquiescer.
- Il n’y est plus !
Le directeur adjoint n’en croyait pas ses oreilles. Envahi par un mélange d’appréhension, de scepticisme et de colère, il se précipita vers la salle et, comme sa subordonnée, il fut bien obligé d’admettre que Jim Sheppard avait disparu.
- Il y a la caméra !
- Oui mais nous ne conservons aucun enregistrement Mastriani, vous devriez le savoir !

La jeune femme soupira. C’est vrai, sa remarque était stupide ! Finalement, après en avoir informé son patron, elle quitta le bureau pour se rendre à l’hôpital. A son grand étonnement, John Pollock décida de l’accompagner.

SUR ATLANTIS

La cité d’Atlantis était sauvée, de même que la Terre. La menace étant écartée, le Deadalus n’avait plus aucune raison de rester ici, et donc son équipage non plus, ce qui était loin de déplaire à Elizabeth. Certains membres de l’expédition avaient exprimé le souhait de retourner auprès de leur famille et ça leur avait été accordé. En revanche, l’équipe du major Sheppard ainsi qu’elle-même avait choisi de rester sur Atlantis. Qui sait, une menace rôdait peut-être encore !

Néanmoins, il leur avait été annoncé par l’équipage du Deadalus que certains agents fédéraux se joindraient à eux et leur nom avait été communiqué. Ce qui l’avait le plus surprise, c’est que Teyla avait eu une réaction très étrange en voyant leur photo. Pourquoi, telle était la question !

Pendant ce temps, dans un hôpital des plus terriens, l’équipe était réunie. Bien sûr, quand Jess et John étaient arrivés, Antonio dormait encore, blotti contre Nicole, et leur patron n’avait pu s’empêcher de faire une remarque :
- Scott, Cortez ! Distance de sécurité … merci !

En même temps, ça avait eu le mérite de réveiller Antonio. Maintenant, le petit groupe était en train de discuter.
- Il faudrait analyser les fibres de la pièce. Ca nous permettrait peut-être de déterminer ce qui est arrivé à ce type, suggéra Antonio.
- Oui, à moins qu’il ne lui soit rien arrivé ! rétorqua Jess. Quoique je ne vois pas comment il aurait pu s’échapper !
- On va devoir tout reprendre à zéro !
- Effectivement Scott c’est la meilleure chose à faire !

A ce moment, l’agent Cortez dit qu’il s’occuperait de l’analyse des fibres … après tout c’était son travail ! Ce qui lui valut trois paires d’yeux interrogateurs fixés sur lui. Amusé, le jeune homme expliqua que mis à part pour le travail sur le terrain, il pourrait rapidement se remettre aux enquêtes scientifiques, même si lui-même doutait de tenir correctement sur ses jambes pour le moment. Après tout, il le saurait bien assez tôt.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyJeu 30 Mar 2006 - 19:53

Dans la majestueuse cité, John tentait tant bien que mal de soutirer des informations à son amie Athosienne.
- Teyla, je peux vous parler une minute.
- Bien sûr, répondit la jeune femme, adossée au balcon proche de sa chambre.

Elle savait qu’il avait remarqué quelque chose. Elle en était certaine, et il y avait fort à parier que c’était de cela que le major voulait lui parler mais … comment pourrait-elle lui avouer une chose dont elle n’était même pas certaine ? Après tout, elle s’était peut-être fait des idées. Peut-être que la personne sur cette photo n’était finalement que ce que son dossier indiquait !

- Teyla, tout à l’heure, j’ai eu l’impression que vous étiez troublée par ces photos. Est-ce que ça va ?
- Oui, tout va bien ! répondit froidement l’intéressée.
Néanmoins, elle finit par se radoucir. Après tout, il valait mieux qu’elle « décongèle » tout de suite si elle ne voulait pas éveiller davantage les soupçons de son supérieur. C’est donc sur le ton le plus conciliant possible qu’elle demanda :
- Major, pourriez-vous m’emmener sur le continent dans les plus brefs délais ? J’ai quelque chose de très important à régler avec mon peuple !
Elle s’en voulait de lui mentir mais avait-elle le choix ? Il fallait absolument qu’elle parle à Charrin, qu’elle lui montre cette photo !
- Bien sûr ! Rien de grave, j’espère …
- Non, ne vous inquiétez pas, ce n’est qu’une simple formalité.
- D’accord, j’avertis le Dr Weir et nous pouvons partir immédiatement si vous le souhaitez.
- Merci major !

Le militaire esquissa un sourire que l’Athosienne lui rendit chaleureusement, avant de quitter le balcon. Elle lui cachait quelque chose, et visiblement quelque chose qui était lié à son peuple … Sinon pourquoi voudrait-elle aller sur le continent ? Pourquoi aussi brusquement ? Mais il ne tirerait rien de son amie pour le moment, c’était évident ! Avec le temps, peut-être se confierait-elle ! En tout cas, il l’espérait de tout cœur.

QUARANTE MINUTES PLUS TARD

Teyla s’apprêtait à entrer dans la tente de Charrin. Le major était avec les enfants, occupé à leur raconter des histoires tantôt drôles, tantôt effrayantes, elle pourrait donc discuter à loisir de cette photo avec la vieille femme.

- Bonjour Charrin.
- Oh Teyla, entre ma petite, entre !
La jeune femme lança un regard plein de tendresse à celle qu’elle considérait comme sa grand-mère, puis s’exécuta.
- Charrin, je vais aller droit au but. Je suis là pour une raison de la plus haute importance.
Devant l’impassibilité de son aînée, l’Athosienne sortit la photo de sa poche et la lui montra.

La vieille femme se mit à fixer la photo d’un regard très intense. Elle n’en revenait pas ! Etait-ce possible ? Comment … sa mémoire se jouait-elle d’elle ? Quand enfin elle revint à la réalité, elle s’assit lentement sur une chaise, comme si elle eut été somnambule. Mais non, elle était très bien réveillée, les nerfs plus à vifs que jamais. Tous ses sens étaient en effervescence comme si … comme si cette personne allait sortir de cette image d’une minute à l’autre, lui prendre doucement le bras et lui parler.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptySam 1 Avr 2006 - 16:23

- Mais … c’est impossible ! Teyla, elle … ça ne peut pas être elle.
- C’est ce que je me suis dit moi aussi Charrin, mais à chaque fois que je regarde cette photo, je reconnais son regard.
- Elle n’était qu’un bébé quand elle a disparu, notre mémoire doit sans doute nous jouer des tours à toutes les deux. Mais … où as-tu eu cette photo ?

Teyla soupira. La question qu’elle avait tant redoutée était désormais posée. Mais comment pourrait-elle expliquer à Charrin cet évènement pour lequel elle n’avait aucune explication ? Comment lui dire que … Finalement, l’Athosienne prit une profonde inspiration et se lança :
- Ce matin, le Docteur Weir nous a informé que bientôt, le vaisseau terrien amènerait sur Atlantis trois personnes. Je crois qu’ils les appellent des agents fédéraux. J’ignore à quoi correspond cette fonction mais elle est terrienne … ou du moins si elle ne l’est pas, tout le monde croit qu’elle l’est. Elle s’appellerait Jessica Mastriani.

Son interlocutrice déglutit difficilement.
- Quand cette jeune femme arrive-t-elle ?
- Dans quelques semaines.
Charrin acquiesça silencieusement. Nerveuse, Teyla prit congé de la vieille femme. Visiblement, elle avait besoin d’être seule … et puis il est vrai que cette nouvelle n’était pas des plus banales.
Trois jours avaient passé depuis la mystérieuse disparition de Jim Sheppard. Et aucune explication plausible n’avait été élaborée jusque là. Ils y verraient sans doute plus clair quand Antonio aurait analysé jusqu’à la moindre petite fibre de la pièce, mais le jeune homme ne sortirait sans doute pas avant plusieurs semaines. Et d’ici là, c’était elle qui allait devoir convaincre Nicole qu’elle n’était pas responsable de l’état de leur ami.
- Salut ! s’exclama-t-elle à l’intention de l’agent Scott qui venait de faire irruption dans le bureau.
- Salut Jess !

Aussitôt les deux jeunes femmes se mirent à discuter tranquillement, mais quelques minutes plus tard, Jess s’arrêta nette.
- Nicole, c’est une vision ou la réalité ?
- Non, non, je suis bien réel, affirma Antonio, amusé par la réaction de son amie. Et j’ai découvert quelque chose !
- Pardon ?! s’énerva soudainement Nicole.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda le jeune hispanique, en prenant le ton le plus innocent possible.

Jess esquissa un léger sourire. Décidément celui-là ne changerait jamais ! Finalement, Nicole ne put s’empêcher d’imiter son amie. Elle donna une petite tape amicale à son ex-compagnon avant de lui demander en quoi consistait sa découverte.

- Eh bien, c’est … très, très étrange !
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptySam 8 Avr 2006 - 21:56

- Eh bien, c’est … très, très étrange !
- Ca, c’est ce qu’on appelle un scoop ! ironisa l’agent Scott.
- J’ai analysé quelques fibres de la salle d’interrogatoire, et j’y ai découvert de l’ADN, ce qui je vous l’accorde n’a rien de surprenant mais …
- Mais ?
- Mais cet ADN n’a pas une composition normale. Il est constitué à 75 % de métal et ce n’est pas tout ! Il se désagrège en quelques minutes. Je n’avais jamais vu ça.
- Et vous en concluez quoi ? demanda Pollock, en faisant irruption dans la pièce.

Antonio secoua négativement la tête.
- Je n’en sais rien du tout monsieur. Je pense que pour être à même de comprendre qui était cet homme et ce qu’il faisait ici, il faudrait avoir une connaissance très approfondie de tout ce qui touche au programme porte des étoiles, ce qui vous le savez, n’est pas mon cas.

L’intéressé acquiesça. Soudain, le teint de l’agent Cortez blêmit.
- Antonio, ça ne va pas ? demanda immédiatement Nicole.
- C’est rien, je suis juste un peu … fatigué.
- Ca se comprend, répondit Jess, après ce qui t’es arrivé, tu ne devrais même pas être ici.
- L’agent Mastriani a raison, renchérit John, allez vous reposer agent Cortez.

TROIS SEMAINES PLUS TARD

Jess, Nicole et Antonio étaient sur le Deadalus depuis plus d’une semaine, accompagnés bien entendu de leur cher patron, le directeur adjoint Pollock. Ils arriveraient sur Atlantis dans quelques heures. Les visions de Jess étaient de plus en plus fréquentes et de moins en moins rassurantes. Par soucis de ne pas inquiéter ses amis, elle leur cachait certains points, même si cela lui déplaisait. En autre, elle ne leur avait pas parlé de la jeune femme qu’elle voyait presque à chaque fois, cette femme qui répétait sans cesse qu’elle la connaissait, qui lui demandait inlassablement pourquoi elle ne se souvenait pas d’elle. Le fait est qu’elle s’était renseignée auprès de l’équipage du vaisseau.

Le colonel Caldwell lui avait affirmé qu’il s’agissait de Teyla Emmagan, une Athosienne … autrement dit une extra-terrestre ! Alors comment pouvait-elle la connaître ? Enfin, quoi qu’il en soit, elle serait rapidement fixée.

Pendant que leur amie se reposait dans sa pseudo chambre, Nicole et Antonio disputaient une partie d’échecs … et la jeune femme était d’ailleurs en très mauvaise posture.
- Mais Antonio comment tu as pu …
- Comment j’ai pu quoi ? sourit son adversaire.
- Oh ça va ! le bouscula gentiment l’agent fédéral.

Depuis qu’Antonio avait failli mourir, les deux amis s’étaient considérablement rapprochés. Ils avaient presque retrouvé leur complicité initiale. Antonio n’était pas encore totalement remis de ses blessures qui étaient on ne peut plus graves, mais chaque jour il allait un peu mieux et avait tenu à accompagner ses amis.

- Nous sommes arrivés ! annonça Caldwell dans les haut-parleurs.

Aussitôt, chacun abandonna ses occupations pour se regrouper dans la partie principale du vaisseau. Caldwell et les quatre agents fédéraux furent les premiers à être téléportés dans la cité.

A leur arrivée, le Docteur Weir ainsi que la première équipe d’exploration d’Atlantis les attendaient de pied ferme. Dès que Teyla vit apparaître Jess, toutes ses bonnes résolutions s’envolèrent. Elle qui s’était promis de feindre de ne pas connaître la jeune médium, elle se jeta dans ses bras, sous le regard interrogateur de toutes les personnes présentes.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyDim 9 Avr 2006 - 21:34

A leur arrivée, le Docteur Weir ainsi que la première équipe d’exploration d’Atlantis les attendaient de pied ferme. Dès que Teyla vit apparaître Jess, toutes ses bonnes résolutions s’envolèrent. Elle qui s’était promis de feindre de ne pas connaître la jeune médium, elle se jeta dans ses bras, sous le regard interrogateur de toutes les personnes présentes.

Aussitôt elle l’avait reconnue, elle avait reconnu Timanya. Elle ignorait comment cela était possible, mais c’était elle … le reste était secondaire.
- Excusez-moi, commença Jess, mal à l’aise, vous êtes Teyla Emmagan, c’est bien ça ?
La question de la jeune femme permit à l’intéressée de reprendre ses esprits. De toute évidence, Timanya ne se souvenait de rien… il n’y avait rien de surprenant à cela alors pourquoi était-elle aussi déçue ? Quoiqu’il en soit, elle desserra son étreinte.
- Effectivement, répondit-elle perturbée. Ecoutez, je suis désolée de m’être jetée sur vous de la sorte seulement … c’est une très longue histoire. Si vous le voulez bien, je vous la raconterai un peu plus tard.
- Avec joie.

Un silence pesant s’installa. L’agent Mastriani et ses amis ne comprenaient toujours pas la réaction de Teyla et visiblement, les amis de la jeune Athosienne étaient dans le même cas.
- Euh, je suis le colonel John Sheppard, lança l’un des militaires sur un ton faussement enjoué. Voici, le Docteur Elizabeth Weir, la chef de notre expédition, le Dr Rodney Mc Kay et … Ronon Dex.
- Directeur adjoint John Pollock, et je vous présente mon équipe, les agents Scott, Cortez et Mastriani.

La dirigeante d’Atlantis les accueillit chaleureusement, ainsi que tous les membres présents de l’expédition … excepté le sergent Bates, mais les quatre amis avaient rapidement compris que c’était ce qu’ils appelleraient un « cas isolé ».

Ca faisait quelques heures déjà qu’ils étaient sur Atlantis. Dans quelques minutes, le soleil allait se coucher, et toute la cité s’endormirait jusqu’au lendemain matin, ou du moins c’était ce que s’imaginait Jess. Mais elle, elle ne pourrait pas trouver le sommeil, pas après avoir rencontré la femme de sa vision, pas après que celle-ci lui ait sauté au cou ! Sa décision était prise, elle allait se rendre dans les quartiers de sa nouvelle amie, et lui demander des explications sur tout cela !

Ni une ni deux, la jeune agent mit sa décision à exécution. Après avoir déambulé dans des couloirs qui lui semblaient interminables, elle arriva enfin devant la porte de l’Athosienne. Elle n’eut même pas le temps de toquer que la locataire des lieux ouvrit la porte. Le plus surprenant est qu’elle ne semblait absolument pas étonnée, comme si elle s’était attendue à cette visite.

- Je suppose que vous voulez une explication, sourit-elle.
- Eh bien, je dois avouer que …
- Entrez, sourit Teyla.

Trois heures plus tard, les deux jeunes femmes étaient encore en train de discuter quand la voix d’Elizabeth raisonna dans la cité.

- Le directeur adjoint Pollock et l’agent Mastriani sont priés de se rendre immédiatement à l’infirmerie.

Inquiète, l’appelée prit rapidement congé de sa mère biologique pour se rendre à l’infirmerie. Quand elle arriva, Pollock était déjà présent.
- Qu’y a-t-il ?
- Il a eu un malaise, expliqua sommairement le directeur adjoint, désignant du menton l’agent Cortez.

Mastriani était soulagée, mais cela ne dura pas quand elle vit … l’homme, Markham.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyMer 12 Avr 2006 - 6:21

Mastriani était soulagée, mais cela ne dura pas quand elle vit … l’homme, Markham.
- Vous devez leur dire, vous devez les aider à me retrouver, je peux les aider … et vous aussi.
- Comment pouvez-vous les aider ?
- Je peux les aider.

Et il disparut une nouvelle fois.

- Jess, ça va ? demanda Nicole qui était aux côtés d’Antonio.
- Oui, ça va, je …
La jeune femme hésitait. Devait-elle révéler ce qu’elle avait vu en présence de personnes autres que ses amis ? Certes, Markham avait dit qu’elle devait leur dire, et il y avait fort à parier que ce n’était pas à ses collègues qu’elle devait dire … devait dire quoi d’ailleurs ?
- Comment va-t-il ? demanda-t-elle, pour changer de sujet.
L’agent Scott n’était pas dupe mais elle n’insista pas. Si son amie refusait d’en parler maintenant, il devait y avoir une bonne raison.
- Il a eu un malaise. Le Dr Beckett a dit qu’il devrait bientôt se réveiller. Il était très fatigué et son corps n’a pas résisté.
- Ouais, on aurait du attendre encore un peu pour venir ici, histoire qu’il soit totalement rétabli.
- Ca n’aurait pas changé grand-chose, il mettra beaucoup de temps à se rétablir complètement, nous le savons toutes les deux.

C’est ce moment que le jeune homme choisit pour émerger. Dès qu’il ouvrit les yeux, il vit ses trois amis à ses côtés. Il avait très mal à la tête, mais ça lui importait peu. Il ne savait même pas pourquoi il était allongé sur un lit d’hôpital, mais ça aussi c’était secondaire. A en juger par la tête de la jeune médium, il devait y avoir eu du nouveau.
- Eh, qu’est-ce qui se passe ? lança-t-il.
- Tu as eu un malaise.
- Merci de l’information mais ce n’est pas ce que je voulais dire, sourit l’intéressé. Qu’est-ce qu’il y a Jess ? Je ne suis pas très en forme, mais je sais encore quand mes amis sont perturbés.

La jeune femme soupira. Nicole n’avait pas insisté, mais elle connaissait assez bien Antonio pour savoir qu’il trouverait forcément un moyen de la faire parler. Et en plus les deux ensembles, ce n’était même pas la peine d’espérer ! Il manquerait plus que Pollock s’y mette.

D’ailleurs, il devait sans doute avoir un don de télépathie car il renchérit :
- Cortez a raison, si vous avez vu quelque chose, c’est maintenant qu’il faut en parler.

Jess se résigna donc et leur raconta toute l’histoire, parlant tout de même à voix basse pour que personne n’entende. Elle commença par leur expliquer ce qu’elle avait vu puis, après une légère hésitation, elle leur expliqua son lien avec Teyla Emmagan. Après tout, elle avait besoin d’en parler à quelqu’un et ses amis avaient toujours été là pour elle.

***FLASHBACK***

Après avoir déambulé dans des couloirs qui lui semblaient interminables, Jess arriva enfin devant la porte de l’Athosienne. Elle n’eut même pas le temps de toquer que la locataire des lieux ouvrit la porte. Le plus surprenant est qu’elle ne semblait absolument pas étonnée, comme si elle s’était attendue à cette visite.

- Je suppose que vous voulez une explication, sourit-elle.
- Eh bien, je dois avouer que …
- Entrez, sourit Teyla.

La jeune terrienne _ du moins celle qu’elle croyait être _ s’exécuta. Sur l’invitation de l’Athosienne, elle s’assit sur le lit et attendit. Son interlocutrice ne tarda guère à commencer son récit.

« Ce que je vais vous apprendre risque de vous faire un choc, je préfère vous en avertir tout de suite. Un jour sur Athos, les Wraith ont fait une sélection, une sélection au cours de laquelle mon père a perdu la vie. Mais, alors que le Wraith lui ôtait son dernier souffle, il m’a dit d’aller dans un temple dans ce que nous appelions la cité interdite. Nous avions tous très peur d’y aller, nous pensions que pénétrer dans cette cité ferait revenir les Wraith. Néanmoins, il venait d’y avoir une sélection alors je n’avais rien à perdre. Je m’y suis rendue. A partir du temple, je me suis retrouvée dans un endroit totalement différent et j’ai vu l’un de mes meilleurs amis, qui avait été tué quelques années auparavant. Il m’a expliqué qu’il n’était pas cet ami, simplement il avait prit son enveloppe charnelle pour communiquer avec moi. Il m’a mis un bébé dans les bras et m’a dit qu’il s’agissait de ma fille. Bien sûr, j’étais sceptique, et il m’a alors expliqué que cette petite venait du futur. J’ai donc pris soin de cette enfant, c’était mon devoir. Un jour, elle a disparu de son berceau, j’ai supposé qu’elle était retournée à sa place, dans le futur. Mais aujourd’hui je sais que ce n’était pas le cas, il t’avait seulement renvoyée un peu plus loin dans le passé pour que, comme le dit la prophétie, tu sois à l’origine d’une aire totalement différente de la nôtre. J’ai l’intime conviction que cette aire sera meilleure »

***FIN DU FLASHBACK***

- Mais comment sait-elle qu’il s’agit de toi ? demanda Antonio.
- Je lui ai posé la question, et elle m’a simplement dit qu’elle avait demandé à quelqu’un une photo de moi quand j’étais bébé pour s’en assurer.

Tous étaient sceptiques, Jess y compris. Elle ne croyait pas à en cette prophétie mais en revanche, elle était persuadée de la sincérité de … sa mère.

- Si cette prophétie doit vraiment se réaliser, nous le saurons bien assez tôt ! intervint Pollock. Mais en attendant, il faut nous remettre au travail. Markham est peut-être mort, je n’en sais rien, mais de toute évidence, nous devons découvrir quelque chose.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptySam 15 Avr 2006 - 10:16

Tous acquiescèrent et Antonio tenta de se lever pour aider ses amis. Aussitôt, d’un geste à la fois doux et ferme, Nicole l’obligea à se rallonger et le directeur adjoint approuva :

- Cortez, de toute évidence vous avez besoin de vous reposer, alors vous allez rester bien sagement ici et essayer de dormir un peu.
- Pas besoin d’être si en forme que ça pour faire un test ADN ! protesta le jeune homme.
- Tu crois qu’elle ment, qu’elle n’est pas ma mère ?

L’intéressé soupira.
- Je ne sais pas quoi croire dans cette affaire, alors je vais en revenir à ce que je connais : la police scientifique, les faits !

L’agent Mastriani ne savait pas quelle réponse donner à Antonio. Néanmoins, elle finit par hocher légèrement la tête en signe d’approbation.

- Entendu agent Cortez, mais vous vous ménagez et si ça ne va pas, retour à la case départ, c’est clair ?
- Oui, chef !

Quelques minutes plus tard, Antonio avait fait un test ADN à Jess, maintenant il ne lui manquait plus que l’ADN de Teyla pour faire la comparaison.

- Ca ne va pas être facile de l’obtenir ! remarqua Nicole.
- En fait je crois que si, au contraire, ça va être très simple, la contredit son amie.

***FLASHBACK***
Une petite tache de sang était apparue sur la veste de Jess, à l’endroit précis où, quelques minutes plus tôt, Teyla avait posé la main.
- Oh, je suis désolée, j’avais oublié que je m’étais légèrement coupée ce matin.

***FIN DU FLASHBACK***

- Est-ce que cette tache de sang peut te suffire ? demanda-t-elle au jeune homme.
- Oui, c’est largement suffisant.

Et il se remit au travail. Pendant ce temps, Jess et Nicole allèrent rejoindre leur patron dans le bureau du Dr Weir. Celui-ci tentait tant bien que mal d’expliquer à la diplomate la raison de leur présence, mais les dons de l’agent Mastriani semblaient rebuter celle-ci.

- Pourquoi ne croyez-vous pas aux visions de Jess ? demanda Scott.
- Mais enfin c’est invraisemblable et en plus, vous n’avez aucune preuve de ce que vous avancez. J’ai consulté le dossier médical, il n’y a rien qui explique cela.
- Mais vous ne pouvez pas non plus expliquer tout ce qui a trait à cette cité, n’est-ce pas ? intervint alors la jeune médium.
- En effet, mais …
- Alors donnez-moi ma chance.

Elle n’osait pas continuer de peur de faire une gaffe, mais le regard encourageant de ses deux collègues la persuada de le faire. Elle commença alors à raconter ses visions à Elizabeth, et à lui expliquer comment celles-ci fonctionnaient. Quand elle eut fini, l’intéressée conclut :
- Si j’ai bien compris, il est impossible d’avoir la certitude que Markham est en vie.
- Oui, admit Jess, c’est impossible d’en être sûr, mais il y a de fortes chances qu’il soit en vie quelque part dans cette cité. Dans l’une de mes visions, il était entouré de circuits électriques, alors peut-être se trouve-t-il à proximité d’une machine de la cité !

La responsable de l’expédition, après avoir émis une légère protestation, conseilla à la jeune femme d’en parler au Dr Mc Kay, en lui assurant que lui saurait quoi faire.

Une heure plus tard, le scientifique canadien martyrisait un malheureux technicien, en répétant sans cesse que celui-ci n’était qu’un incompétent. Heureusement, le pauvre homme était aidé par Zelenka qui n’hésitait pas à contredire Rodney quand ce dernier allait trop loin.

Cela dit, concrètement, le petit groupe cherchait une source d’énergie qui serait anormale dans une partie de la cité. Enfin, après avoir poussé la sensibilité des capteurs au maximum, ils obtinrent un résultat satisfaisant. Une importante consommation d’énergie avait été constatée dans la partie la plus reculée de la cité, quelque part près de la quatrième station kéronique.

Aussitôt, sans un regard pour le technicien qui avait eu le malheur de se trouver là, les deux astrophysiciens se ruèrent dans le bureau d’Elizabeth pour lui expliquer la situation. Celle-ci, convaincue par l’enthousiasme des deux scientifiques, les envoya, accompagnés de quelques militaires, sur les lieux.

Quand ceux-ci arrivèrent, ils n’en crurent pas leurs yeux.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptySam 15 Avr 2006 - 17:56

- Mais c’est … c’est Markham ! s’exclama Rodney.
En effet, le militaire était là, sous leurs yeux, comme endormi. Cependant, le plus surprenant était que son corps était en parfait état. Or, il était supposé avoir trouvé la mort dans une explosion, il devrait donc être brûlé mais là, non ! Aucune trace de brûlures où que ce soit !

- Allez immédiatement chercher le Dr Beckett !

La pièce était très sombre. La seule source de lumière était une grosse colonne de verre au centre de la pièce, cette colonne de verre qui renfermait le corps de Markham. Il était parfaitement conservé malgré l’absence d’un quelconque liquide dans lequel pourrait baigner le corps. Tout le reste de la pièce était meublé de consoles anciennes. Probablement avaient-elles pour but de faire fonctionner l’étrange colonne.

Persuadé que la console n’était pas initialisée, Rodney effleura une plaque gravée en son centre d’un cheval ailé. Quelle belle erreur ! Aussitôt la prison de verre dans laquelle se trouvait Markham se fissura, puis finit par se briser. Le jeune militaire ouvrit alors les yeux et attendit patiemment de sentir le contact froid de ses pieds sur le sol.

- Euh … Markham ? demanda-t-il, surpris.
- Je … je n’en sais rien !

Il s’effondra sur le sol, inconscient.

Une heure plus tard, les quatre nouveaux arrivants, le Dr Weir et l’équipe du colonel Sheppard attendaient patiemment dans le couloir de l’infirmerie. Beckett n’était toujours pas venu les tenir informer et tous commençaient vraiment à se demander à quoi ils devaient s’attendre. Enfin, le médecin apparut, la mine grave.

- Alors ? demanda Elizabeth.
- Physiquement, il n’y a aucun problème mais psychologiquement … il est amnésique.

Tous restèrent quelques instants interdits. Jess ne comprenait pas. Dans sa vision, Markham affirmait qu’il pouvait les aider alors comment se faisait-il que …

Comprenant ce qui troublait son ami, Antonio demanda :
- Il n’y a rien d’anormal ? Même sans que ça soit grave mais … quelque chose ?
- Si, il y a bien quelque chose mais comment avez-vous …
Brièvement Cortez expliqua les particularités de Jess et en quoi ses visions ne concordaient pas avec ce que lui venait d’annoncer.
- Je vois ! Eh bien son sang a été mélangé avec du naquadda mais j’ignore si ce sont les effets secondaires de la machine ou autre chose … il est trop tôt pour le dire ! En revanche, il est réveillé alors si quelqu’un souhaite lui parler, c’est possible.

Les membres de l’expédition répondirent par l’affirmative à Carson et allèrent parler au jeune militaire. Puis vint le tour de Pollock et de ses subordonnées.

TROIS JOURS PLUS TARD

Depuis le retour de Markham, la vie sur Atlantis était très mouvementée. L’homme ne se souvenait toujours de rien mais il avait développé d’étranges capacités telles que la télékinésie, la lévitation … et une intelligence hors du commun. Depuis sa sortie de l’infirmerie, il n’avait de cesse de collecter différents objets, sans lien apparent entre eux.

Pendant ce temps, Jess, Nicole et Antonio étaient en train de discuter dans le labo qui avait été attitré au jeune homme.
- Teyla Emmagan est bien ta mère ! annonça celui-ci à Jess. Mais quelque chose m’échappe.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Certains de tes gènes indiquent que Teyla ne serait pas ta mère, même si je maintiens ce que je viens de te dire. Elle l’est mais certaines choses restent inexplicables.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyDim 16 Avr 2006 - 11:33

- Certains de tes gènes indiquent que Teyla ne serait pas ta mère, même si je maintiens ce que je viens de te dire. Elle l’est mais certaines choses restent inexplicables.
- Tu n’as vraiment aucune idée de ce que ça peut être ? demanda Nicole, tout aussi désireuse que sa meilleure amie de connaître le fin mot de cette histoire.

L’intéressé secoua négativement la tête. Peut-être que le Dr Beckett pourrait éclairer sa lanterne, mais Jess refuserait probablement et Teyla Emmagan encore plus. Il y avait fort à parier qu’elle n’en avait parlé à personne.

C’est alors que, pour la deuxième fois depuis leur arrivée, les haut-parleurs résonnèrent dans la cité :

« L’équipe du colonel Sheppard et le Dr Zelenka sont priés de se rendre à l’infirmerie, de même que les agents Scott, Cortez et Mastriani ainsi que leur supérieur. »

Les trois amis échangèrent un regard inquiet avant de s’exécuter. Quand ils arrivèrent, Markham était là. Et les autres personnes appelées venaient d’arriver. D’une voix presque mécanique, le jeune homme dit :
- Il faut que j’y aille, il faut que je me rende là-bas.
Adoptant le même comportement que dans ses visions, Jess demanda calmement :
- Où devez-vous aller ?
- Là-bas, répéta l’intéressé.
- Et comment pouvons-nous aller là-bas ?
- Avec ça …

Et il montra du doigt tous les objets qu’il avait amassé depuis son « retour ».

L’agent Mastriani retourna donc vers le reste du groupe et, à voix basse, conseilla :
- Nous devrions lui demander de nous y conduire.
- Mais enfin, nous ignorons vers où il nous mènerait … peut-être vers quelque chose de dangereux, rétorqua Elizabeth. Je ne peux pas mettre en danger toute la cité !
- Mais si ça tourne mal, les militaires pourront intervenir, et nous aussi ! rétorqua Scott.
- Ben voyons, c’est vrai que pour vous les armes peuvent tout résoudre ! s’exclama dédaigneusement Rodney.

La diplomate, ignorant la remarque du Canadien, se tourna alors vers le supérieur de ses deux interlocutrices.
- Qu’en pensez-vous ?
- Dans les visions de l’agent Mastriani, Markham disait qu’il pouvait vous aider. Je sais que c’est nouveau pour vous mais j’ai appris à en tenir compte. Je pense que vous devriez accepter. Et puis je ne vous cache pas que j’ai l’espoir sans doute vain que s’il nous montre ce qu’il a à nous montrer, il redeviendra ...
- L’homme que vous avez connu, acheva Teyla.

Bien que surpris par l’intervention de la jeune femme, il acquiesça.
- Très bien, soupira Weir. Mais l’équipe du colonel Sheppard vous accompagnera.

Tous furent satisfaits de cette réponse et Jess s’approcha à nouveau de l’homme.
- Pouvez-vous nous y conduire ? demanda-t-elle d’une voix douce.

Le jeune homme ne répondit pas mais se leva et, suivi du petit groupe, commença à déambuler dans les couloirs de la cité. Rodney, quant à lui, suivait machinalement les autres mais il avait l’esprit ailleurs. En effet, quelques minutes plus tôt, quelque chose l’avait frappé et maintenant ça occupait tout son esprit : l’agent Mastriani s’était comportée comme … comme Teyla le faisait souvent. C’était sans doute qu’une coïncidence, mais il trouvait ça tellement étrange. Et visiblement, le colonel Sheppard aussi l’avait remarqué, ça faisait quand même beaucoup de « coïncidences » !

Soudain, l’ensemble du groupe stoppa net. Markham s’était arrêté là, devant un mur, sans raison apparente. Néanmoins, il s’assit et commença à confectionner quelque chose avec tous les objets qu’il avait récoltés.
- Mais qu’est-ce qu’il fait ? demanda Sheppard à voix haute.
- Chut, colonel ! le réprimanda Teyla. Laissons-le faire, nous verrons bien où il nous mènera.
Contre toute attente, Markham avait entendu l’échange des deux amis et se retournant, il brandit son étrange fabrication :
- Ca … c’est ça ! C’est là que je dois aller.
Et, d’un geste violent, il encastra l’objet dans le mur qui ne sembla en aucun cas résister. En effet, il se déforma légèrement pour accueillir l’objet puis, sous les yeux ébahis de toutes les personnes présentes, le pan de mur … disparut !
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyDim 16 Avr 2006 - 18:11


A cet instant, le jeune militaire responsable de tout cela s’effondra. Aussitôt, son vieil ami s’accroupit à ses côtés pour s’assurer que celui-ci était vivant. Mais il n’eut guère le temps de faire sa vérification. En effet, Markham rouvrit les yeux presque immédiatement.
- Que … qu’est-ce qui s’est passé ? Et John, mais qu’est-ce que tu fais ici ?
- C’est une longue histoire, Markham ! Nous pourrions peut-être en parler plus tard.

Le jeune homme acquiesça. Il était complètement perdu. Mais que s’était-il passé ? Il y a quelques instants à peine, il pilotait un Jumper et avait pour but de détruire un dart et maintenant il était là, dans la cité.

- Venez Markham, Teyla va vous conduire à l’infirmerie pour une petite vérification, lança Sheppard.
Encore déboussolé, l’intéressé se leva et suivit l’Athosienne.

Tous étaient stupéfaits devant ce qui se trouvait devant eux … tous sauf Jess ! Elle ignorait pourquoi mais elle avait l’étrange sensation de connaître tout ça ! C’était même une sensation très désagréable.

Elle entra calmement dans le laboratoire.
- Faites attention, ça peut être dangereux, les Anciens nous ont déjà fait pas mal de surprises ! l’avertit Rodney.
- Ne vous inquiétez pas Dr Mc Kay, j’ai l’intime conviction que je n’ai rien à craindre de ce lieu.
- Voyez-vous cela ! Une intime conviction ! s’outra le scientifique.
- Mc Kay ça suffit ! intervint alors Sheppard. Cela dit, agent Mastriani, il n’a pas tout à fait tort, faites tout de même attention.

La jeune femme acquiesça. Autour d’elle se trouvaient de nombreuses tables sur lesquelles étaient disposées des fioles en tout genre. Celles-ci contenaient des liquides tantôt verdâtres, tantôt pourpres.
- Je me demande bien ce que c’est ! s’exclama Nicole.
- Si cet endroit est bien un laboratoire, il y a fort à parier que certaines de ces fioles contiennent du sang.

A ce moment là, le regard de Jess se perdit dans le vide, ses mains commencèrent à trembler.
- Qu’est-ce qu’elle a ? s’alarma John Sheppard.
- Une vision, elle réagit toujours comme ça quand ça lui arrive ! répondit Pollock sur un ton naturel.

Enfin, après plusieurs minutes de tétanie, la jeune femme reprit ses esprits.
- Jess, qu’est-ce que tu as vu ?
Pour toute réponse, elle dit :
- Ce n’est pas un laboratoire ordinaire. Les Anciens ont donné naissance à une race bien pire que les Wraith. J’ignore de quoi il s’agit mais c’est une menace imminente pour cette cité.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyMer 19 Avr 2006 - 9:59

Bon ben la suite est courte mais la prochaine fois ça sera plus long, et vous aurez droit à de la guimauve !

- Ce n’est pas un laboratoire ordinaire. Les Anciens ont donné naissance à une race bien pire que les Wraith. J’ignore de quoi il s’agit mais c’est une menace imminente pour cette cité.
- C’est cool ! ironisa Sheppard.

Rodney fusilla le militaire du regard. Les Wraith étaient déjà d’une cruauté inimaginable et lui, quand on lui annonçait qu’il y avait pire, ça l’amusait ! Et après ça se dit colonel de l’US Air Force ! Vraiment stupide ! Néanmoins, il se demandait s’il devait faire confiance à cette Jess Mastriani.

- Et qu’est-ce qui vous fait croire ça ? demanda-t-il, sceptique.
- Janey me l’a fait comprendre.
- Oh bon sang, qu’est-ce qu’elle fait encore là !? maugréa Pollock.
- Elle était avec …

Elle hésitait. John Sheppard … Jim Sheppard, devait-elle vraiment mentionner ce nom ici, maintenant ?

- Oui, et ? demanda Antonio, offrant une échappatoire à la jeune femme.
- Elle a dit « Tu crois que les ennemis actuels des Atlantes sont les plus dangereux, mais quelle naïveté ! » et elle a désigné l’homme qui était à ses côtés.
- Eh bien, vous vous entendez toujours aussi bien ! lança le jeune homme pour détendre l’atmosphère.

Scott et Mastriani esquissèrent un léger sourire. Même John Pollock ne put s’en empêcher. En revanche, les Atlantes présents étaient quelque peu perplexes. Qui était cette Janey ? La médium avait-elle des informations sur cet ennemi à venir ?

- Vous avez vu autre chose ? Vous avez des infos sur cette menace ? tenta le colonel Sheppard.

L’intéressée secoua négativement la tête.

- En tout cas, il y a fort à parier que ce ne soit pas vraiment un être humain même si en apparence, il a l’air comme vous et moi ! supposa arrogamment Rodney.
- Ca on s’en serait douté Mc Kay ! rétorqua son supérieur.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyVen 21 Avr 2006 - 15:06

Voilà je vous avais promis une longue suite au goût de guimauve, elle est là !

- En tout cas, il y a fort à parier que ce ne soit pas vraiment un être humain même si en apparence, il a l’air comme vous et moi ! supposa arrogamment Rodney.
- Ca on s’en serait douté Mc Kay ! rétorqua son supérieur.
- Oui, mais ce à quoi je suis certain que vous n’avez pas pensé, c’est que … euh que … que les Anciens ne nous ont sans doute pas laissé de moyen de les combattre, ils … ils ne devaient même pas connaître cette menace.
- Ce ne sont que des suppositions Mc Kay !!! Alors, inutile de s’alarmer ! Nous allons laisser nos nouveaux amis se détendre un peu et nous allons informer Weir de ce qui s’est passé !
- Oh oui, et ces mystérieuses créatures vont nous attendre peut-être !
- Rodney !!! hurla de plus belle le militaire.

John était rouge de colère. Décidément, ce scientifique était vraiment pénible … comment avait-il pu le supporter jusque là ? Non, cette fois-ci, Mc Kay était allé trop loin. Il était intervenu très brutalement mais c’était justifié.

D’ailleurs, l’astrophysicien avait du comprendre qu’une parole de plus lui coûterait très cher car il ne soufflait mot … on ne pouvait pas dire que c’était franchement habituel, les quatre agents fédéraux n’avaient pu que s’en apercevoir !

Quelques minutes plus tard, tous étaient retournés à leurs occupations respectives. Du moins, pour être plus exact, Pollock et ses agents s’étaient enfermés dans la chambre de Mastriani pour discuter tranquillement tandis que le colonel Sheppard et son équipe étaient en train de tout expliquer au Dr Weir, non sans quelques éclats de voix entre militaire et scientifique.

- Est-ce que, par hasard, vous auriez vu passer un mode d’emploi dans votre vision … je sais pas moi, un truc du genre « Comment détruire cette menace », demanda Pollock, partagé entre le sérieux et l’ironie.
- Non monsieur, répondit la jeune femme sur un ton tout à fait neutre.
- Autre chose, alors ? tenta-t-il.

L’intéressée soupira avant d’expliquer en détails ce qu’elle avait vu :
- D’abord je n’ai pas osé le dire devant le colonel Sheppard et son équipe mais l’homme que Janey désignait était Jim Sheppard.
- Ca expliquerait pas mal de choses ! intervint Cortez.
- Quel genre de choses, agent Cortez ?
- L’ADN à 75 % métallique. S’il n’est pas humain, c’est un peu normal.

Le directeur adjoint leva les yeux au ciel, montrant que pour le moment ça lui importait peu, que les résultats obtenus étaient tout sauf suffisants.
- Bon, quand vous aurez quelque chose de concret et d’utile à m’annoncer, faites moi signe ! conclut-il avant de quitter la pièce.
Après avoir échangé quelques mots avec Jess, Nicole et Antonio quittèrent à leur tour la chambre de leur amie. Mais, alors qu’ils étaient à quelques mètres du labo, l’agent Cortez se rattrapa soudainement à une paroi.
- Antonio, qu’est-ce qu’il y a ? demanda aussitôt la jeune femme.
- C’est rien, ça va passer, tenta de la rassurer son ami.

Mais l’agent Scott ne l’entendait pas de cette oreille. Elle passa délicatement le bras d’Antonio autour de ses épaules et le soutint jusqu’au laboratoire. Enfin, elle le déposa sur une chaise aussi doucement que possible.

- J’appelle le Dr Beckett !
- C’est inutile, Nicole. La douleur va repartir comme elle est venue, ce n’est que passager.
- Antonio, tu es brûlant de fièvre.
- Je sais, ce n’est rien.

La jeune femme soupira. Décidément, on disait d’elle qu’elle était têtue mais son ami n’était pas beaucoup mieux. Qui sait, peut-être avait-elle déteint sur lui à la longue ?! Mais là, ce n’était vraiment pas une bonne chose. Il était malade, il avait besoin d’aide.

- Antonio, j’ai déjà failli te perdre une fois, j’ai aucune envie de courir ce risque à nouveau.
- Ne t’inquiète pas pour ça, répondit doucement le jeune homme.
Il se leva tant bien que mal et s’approcha de son amie. Il titubait légèrement, ce qui n’échappa guère à Nicole. Elle savait que le moindre de ses mouvements pourrait lui faire perdre l’équilibre. Et il s’approchait encore. A chaque instant, il était plus proche d’elle, si proche que leurs souffles commençaient à s’entremêler.

Passant une main douce sur le visage de Nicole, il lui murmura quelques paroles rassurantes. L’agent Scott était mal à l’aise. Elle l’aimait, c’était certain, mais elle ne voulait pas qu’il souffre à nouveau à cause d’elle. Elle se dégagea avec douceur tout en conseillant à Antonio de se rassoire le temps que son état s’améliore. Le jeune homme s’exécuta sans discuter. Nicole avait peur qu’ils retombent dans les bras l’un de l’autre et ça, il pouvait le comprendre.
Finalement, exténué, il s’endormit sur sa chaise, sous le regard bienveillant de son amie.

Pendant ce temps, l’équipe du colonel Sheppard venait de terminer son récit. Weir était favorable à l’avis de Rodney : elle n’avait pas plus confiance que lui en l’agent Mastriani. Néanmoins, comme l’avait souligné Teyla, une menace pire que les Wraith, si elle existait, ne pouvait être négligée.

- Justement Teyla, si vous nous parliez de votre comportement vis-à-vis de Jessica Mastriani, suggéra Elizabeth avec curiosité.
- C’est sans importance, répondit froidement l’Athosienne avant de quitter la pièce.
La diplomate éprouvait d’une part une certaine satisfaction et d’autre part une profonde inquiétude. Pour que Teyla ait réagi de la sorte, ce qu’il y avait entre elle et l’agent Mastriani devait être très important. Mais dans un sens, elle n’avait pas été si surprise que cela par la réaction de son amie. Finalement, tous prirent congé. Néanmoins, alors que John allait quitter la pièce, Elizabeth l’interpella. Bien que peu désireux de s’attarder dans le bureau de la responsable de l’expédition, le militaire s’exécuta.

- John, je sais que Teyla vous accorde une grande confiance. Tâchez de savoir ce que l’agent Mastriani représente pour elle.
- Mais enfin Elizabeth, répondit John, outré. Vous me demandez d’abuser de sa confiance !
- Je le sais, John, mais je vous déconseille fortement d’abuser de la mienne. Si vous découvrez quelque chose, informez-m’en. Si vous ne le faites pas, je peux vous garantir que ça aura de graves conséquences pour vous, colonel.

Sheppard était très surpris par les propos du Dr Weir mais il acquiesça avant de rejoindre Teyla. La retrouver pour lui parler de ce qui s’était passé avait été sa première intention mais maintenant qu’Elizabeth lui avait demandé cela, il n’en avait plus très envie. Comment pourrait-il trahir Teyla ? Elle était devenue sa meilleure amie sur Atlantis. La complicité qui l’unissait à elle était …unique ! Il ne savait pas bien comment la définir mais c’était sans importance. Il ne pourrait jamais faire ce que lui demandait Elizabeth.

- Teyla ?
- Je suppose que vous voulez me parler de …
- Euh oui ! répondit nerveusement l’intéressé
L’Athosienne baissa la tête, comme si elle avait eu honte. Mais non voyons, comment pourrait-elle avoir honte ? se réprimanda-t-elle intérieurement. Jess était une belle jeune femme, courageuse et intelligente… même s’il est vrai qu’elle n’en retirait aucun mérite puisque ce n’était pas elle qui l’avait élevée.
- Je ne peux pas ... je ne peux pas vous en parler John, ni à vous ni à qui que ce soit d’autre, affirma-t-elle sur un ton qui se voulait impersonnel, mais qui était pourtant empreint d’une très vive émotion.
- Mais … pourquoi ?
- Parce que moi-même, je n’en sais que trop peu.
- Mais on pourra peut-être vous aider à découvrir le reste et …

Le colonel marqua une brève hésitation. Devait-il poursuivre sa phrase ? Mais pourrait-il tenir sa promesse ? Et si Elizabeth …

- Et si vous le souhaitez, je n’en parlerai à personne.
- Effectivement, vous n’en parlerez à personne, John, car je ne vous dirai rien, répondit froidement Teyla.

Sur ce, la jeune femme quitta le couloir dans lequel elle s’était arrêtée, rattrapée par John. Elle marchait rapidement et tête baissée. Des larmes commençaient à perler au coin de ses yeux mais elle s’en moquait. Ces larmes pouvaient couler du moment que personne ne les voyait, et surtout pas John. Si quelqu’un d’autre s’en apercevait, ce n’était pas si grave, elle pourrait feindre d’avoir une poussière dans l’œil ou une autre idiotie de ce genre. Mais si Sheppard la voyait pleurer, elle ne saurait pas résister à ses questions pressantes, elle lui avouerait tout, et ça elle ne le souhaitait pour rien au monde.

John, refusant de laisser son amie partir aussi facilement, pressa le pas et parvint enfin à la retenir par le bras. Mais, à sa grande stupéfaction, Teyla ne le regarda même pas, elle conserva sa position. En revanche, sans qu’il ne voie venir quoi que ce soit, elle le gifla. Sous l’effet de la surprise, le jeune homme desserra son étreinte et l’Athosienne en profita pour s’enfuir.
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyDim 23 Avr 2006 - 12:42

Désolée mais j'ai quelques problèmes techniques alors cette suite n'est pas très longue !

Elle courait sans savoir où elle allait. La seule chose qui lui importait, c’était de s’éloigner de John et de ses questions pour le moins indiscrètes. Le reste était sans importance. Quand elle ralentit enfin, elle réalisa que sa course l’avait menée devant la chambre de Jess. Elle toqua donc à la porte et, dès que la jeune femme ouvrit, elle s’engouffra dans la pièce.
- Jess, tu dois partir immédiatement !
- Mais pourquoi ? demanda la jeune femme surprise.
- Le colonel Sheppard commence à se poser des questions à ton sujet, et je doute qu’il soit le seul.
- C’est sans importance, répondit Mastriani.
- Comment ça, c’est sans importance !? s’insurgea Teyla.
- Tu le sauras bien assez tôt, continua énigmatiquement la médium. Excuse-moi mais in faut que j’y aille.

Et elle quitta précipitamment la chambre, laissant sa mère totalement abasourdie et désemparée.

Oh non ! Jess en avait trop dit à Teyla, elle le savait. Elle n’aurait jamais du lui dire cela, maintenant elle allait se poser des questions, elle allait vouloir en savoir plus. Il fallait qu’elle en discute avec Antonio et Nicole, maintenant ! Ca ne pouvait pas attendre.

Après quelques minutes de marche, la jeune femme, arrivant dans le labo, trouva Antonio endormi sur l’épaule de Nicole. Néanmoins son entrée quelque peu fracassante le réveilla aussitôt.
- Jess ? Eh qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-il, inquiet.
- La menace, je sais de quoi il s’agit !
- Tu as eu une autre vision ? supposa Nicole.
- Plusieurs en fait. Mais je ne les comprenais pas et je ne voulais pas vous alarmer inutilement.
- Et en quoi est-ce utile maintenant ? ironisa Pollock en faisant irruption dans la pièce.
- C’est utile parce qu’on peut l’empêcher.
- Je vous écoute, agent Mastriani.
- Les Atlantes s’attendent à une menace venant de l’extérieur alors que c’est faux. Ils ne s’en rendent pas compte mais ils sont cette menace !

A en juger par les regards interrogateurs de ses amis, ils n’avaient pas compris ce qu’elle voulait dire. Tant pis, elle allait devoir courir le risque de leur expliquer clairement. Il restait plus qu’à prier pour que les murs n’aient pas d’oreilles. Elle leur relata donc son rapide échange avec Teyla et leur expliqua en quoi ça l’avait aidée à comprendre.

- Les Atlantes ont peur, mais s’ils laissent leur peur et leur méfiance les dominer, ça leur sera fatal. J’ignore pourquoi mais d’après ce que j’ai cru comprendre une certaine paranoïa s’est subitement développée chez eux, ainsi qu’un excès d’agressivité. Au début, quand j’ai vu le comportement du Dr Mc Kay et du colonel Sheppard, j’ai eu quelques doutes mais je n’en étais pas certaine. Mais après la réaction de Teyla, j’en suis certaine. On doit les faire prendre conscience de cette paranoïa.
- Et si on n’y arrive pas ? demanda Nicole.
- Alors notre seule chance sera de les empêcher d’aller sur cette planète !
- Quelle planète ?
- Timanya !
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MessageSujet: Re: UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F]   UNE VIDEO, DES VISIONS, UN SECRET D'ETAT [F] EmptyMar 25 Avr 2006 - 8:56

Très court mais très important !

Tous restèrent silencieux pendant plusieurs minutes, plusieurs minutes qui parurent une éternité à l’agent Mastriani. Bien qu’elle ignorât encore pourquoi, elle redoutait la réaction de ses amis. Ils avaient toute confiance en elle et elle le savait mais la situation était si … inhabituelle !

- Je suis désolée, murmura-t-elle. C’est de ma faute si vous vous retrouvez mêlés à tout ça.
- Ne dis pas ça Jess, tu ne contrôles pas tes visions, tu n’y es pour rien !
- Nicole a raison, enchérit l’agent Cortez.

Pollock soupira avant d’ajouter :
- Et j’ai accepté que l’on enquête là-dessus. Si vous vous considérez comme responsable, je suis aussi responsable que vous Mastriani.
- Et nous aussi parce qu’on a ignoré les ordres pour continuer à enquêter !
La jeune femme fut très touchée par les paroles de ses amis. Elle avait toujours su qu’elle pouvait compter sur eux, mais pas à ce point là ! Cela dit, ça ne résoudrait par leur problème. Une menace pesait sur cette cité et ils devaient l’empêcher, quelqu’en soit le prix.

A cet instant la voix d’un technicien retentit :
« Activation de la porte des étoiles vers P5C 384. »

- Oh non ! s’exclama Jess.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Ces coordonnées étaient dans ma vision, ce sont celles de Timanya.

« Désactivation du vortex »

Il était trop tard, la machine était en marche, la guerre inévitable !
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