les Profs ( fics indépandantes )

Auteur : Bevy ( du mouins, pour celle là, pas pour les autres! )
Genre : parodie de stargarte, versus les profs
Résumé : pas vraiment de résumé, juste des délires isolés et collectifs .
Spoilers : aucun
Saisons : HS
Disclaimers : Les persos ne m’appartiennent pas, …. Comme d’habitude
Dédicaces : merci à Juju et à Idril pour avoir lancé cette idée ! Merci à toutes les personnes qui participent à l’écriture de ces minis fics. Tout le monde peut mettre écrire, c'est une grande fic commune !




Un bruit de verres cassés tira difficilement Rodney de son sommeil. A tâtons, il chercha l’interrupteur et fut éblouie par la lumière, il jeta un bref coup d’œil sur son réveil et s’aperçut qu’il n’était que cinq h du matin. Maugréant, il se tira du lit et se dirigea vers la source du bruit. Arrivant dans le salon, il vit tout de suite que son chat, Newton , avait sauté sur la commode , renversant au passage un vase et une statuette . Newton, voyant son maître se frotta contre les genoux de son maître en ronronnant.
_Newton, il est 5 h du matin ! S’écria Rodney.
Newton n’en tient pas compte et continua de ronronner.
_Tu ne penses qu’avec ton ventre ou quoi ? S’exclama Rodney. Allez, viens, je vais te donner à manger.
Après avoir donné à manger à Newton, Rodney évalua les conséquences du désastre. « Pourquoi fallait’ il que ça m’arrive quelques heures avant d’affronter des lycéens qui sortent de deux mois de vacances ! «  Son vase de chine était mort et la statuette en mille morceaux » merci Newton, merci beaucoup, à cause de toi, je vais passer le reste de ma nuit à nettoyez tes catastrophes ».
Quand il eut finie, il regarda l’heure, 6 h du matin ! Il ne lui restait que 1/ 2 de sommeil, il se décida finalement à prendre son petit déjeuner.

Rodney venait d’arriver devant le lycée, il était en avance, quelques groupes d’élèves se rassemblaient ici et là, chacun commentant les nouvelles coupes de cheveux, le nouveau look, bref de l’histoire d’ado !
Passant par l’entrée des professeurs, il se dirigea vers la salle des profs. Elle était vide, une chance, il n’était pas d’humeur à faire la conversation. Regardant les emplois du temps, il lut le nom des autres ses collègues :
Oman Dessala, professeur de Philosophie.
Samantha Carter, professeur de maths
Teyla Emmagan, professeur de chant
….
Sa lecture vu interrompue par l ‘entrée de deux de ces collègues, très charmantes d’ailleurs ! Une très jolie blonde aux yeux bleue e tune brunette mignonne comme tout avec un très joli sourire. La jolie blonde s’ vers lui et le salua :
_Vous êtes nouveaux ici ? Vous remplacer qui, beaucoup de mes collèges sont partis cette année ! D’ailleurs vous n’êtes pas le seul.
La brunette rejoint son amie :
_je suis Elizabeth Weir, professeur de droit, et vous ?
Rodney les salua à son tour et se présenta. La jolie blonde, Samantha quelque chose proposa à sa nouvelle collègue de lui présenter les « cas à part » parmi les élèves. Quand à lui, Rodney se dirigea vers la machine à café, il lui semblait que son petit déjeuner remontait à des années lumières, il faut du courage pour affronter une bande de jeune en pleine forme ! Introduisant sa pièce il sélectionna un café noir, son préféré. La machine engloutie la pièce mais ne lui donna pas son café. Rodney insista, et se retrouva bientôt à ta baser la malheureuse machine sous le regard amusée de ses deux charmantes collègues. La porte de la salle s’ouvrit, laissant apparaître un homme brun au sourire charmeur. Sourire charmeur qui n pas échappé à la gente féminine de la pièce et qui exaspéra davantage Rodney.
_Bonjour, je suis John Sheppard, l’un des nouveaux profs de sport.
Il avait entamé discussion avec les deux jeunes femmes, énervent davantage Rodney. Cependant, John Sheppard remarqua le malheureux professer de piano qui martelait la machine de coup.
_Un problème ? Demanda-t-il.
_Aucun, aucun, mentit Rodney.
En aucun cas, il n’accepterait l’aide de ce Mr- Muscle !
Cependant, Mr- Muscle avait visiblement envie lui aussi d’un café, Rodney s’écarta et lui laissa sa place. Sheppard introduit une pièce sélectionna son café et, instantanément, une délicieuse odeur s’éleva du verre en plastique.
Rodney regarda d’un air mi dégoûté mi surpris son très cher collègue et réintroduisit une pièce cette fois, son café arriva sans commentaire ! Satisfait, il rejoignit ses collègues. S’asseyant entre son voleur de café et la jolie brunette dont il ne retenait pas le nom, il sortit son emploi du temps. Comme si la malchance avait décidé de la poursuivre, son estimé collègue de sport voulut attraper le sucre sur la table, percutant le bras de Rodney, qui, pour conséquence, tacha le chemisier sa collègue.
_Vous n’auriez pas pu faire attention ! S’exclama-t-elle.
_je suis désolé, je ne …;
Dans sa précipitation pour l’aider, Rodney renversa le restant de café sur la brunette. Celle -ci se leva et sortit de la salle, suivit de sa toute aussi charmante collègue. Restait ce maudit prof de sport !
_bonne rentrée, Mr…
_Rondey McKay, professeur de piano.
_Bonne rentrée alors, et bon courage ! Rajouta John avant de sortir de la salle, mes élèves m’attendent !
Rodney se prit la tête entre les mains, la rentrée commençait mal !

nouveaux délire !! complétement débile! Suite à la rentrée mouvementée de Rodney, voici celle de Liz, teyla et Carson...

Elizabeth Weir, soulagée, entendit la cloche de 12h 15 sonner. Enfin une pause ! Tout en rangeant ses affaires, elle regarda ses élèves sortir. Elle avait eu la même classe trois heures d’affilées ! Des élèves en plaine forme revenus de deux mois de bronzette. Sa journée avait déjà mal commencé avec ce Rodney McKay qui lui avait renversé son café sur se chemise. OK, ça arrive à tout le monde ce genre d’accident, mais bon, elle ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir. Une chance que sa collègue, une prof de maths très sympathique, Samantha Carter. Celle-ci avait lui avait prêté sa jolie veste en cuir noir, histoire de caché la tache marron. Elizabeth prit les feuilles qu’elle avait ramassées quelques minutes auparavant. Étonnant de voir comment en deux mois, le cerveau du lycéen moyen pouvait se vider. (C’est vrai ça, à la reprise, on a tout oublié !) Elle soupira en pensant à la réaction de ses élèves quand elle leur annoncerait qu’ils devraient faire des exos de rattrapage. .
Elle sortit dans le couloir et se dirigea vers la sortit, ou ce qu’elle espérait être la sortie, sans savoir comment, elle était arrivé dans le bâtiment réservé à la musique. C’était bien son jour ! Se perdre le jour de la rentrée ! Par chance, un jeune professeur à la peau matte avec de longs cheveux bruns sortait de sa salle de cours. Peut’ être connaisait’ elle la sortie ?
_Bonjour, excuser moi, vous savez où est le self ? Je suis nouvelle enseignante dans ce lycée et …
_Vous vous êtes perdu, acheva la jeune femme à sa place, moi aussi je suis nouvelle, Teyla Emmagan, prof de chant.
_Elizabeth Weir, prof de droit. A ce que je vois, il y a beaucoup de nouvelles têtes cette année !
_Il me semble qu’on est, quatre, si je ne me trompe pas, il y a un prof de musique ….
_Je l’ai vu ce matin, c’est quelque un de très social ! Ironisa Elizabeth.
_Un prof de sciences, Carson Beckett, je crois qu’il est écossais, continua Teyla. Il y a nous deux et un prof de sport, John quelque chose …, _Sheppard, John Sheppard, rectifia Elizabeth, quelqu’un de vraiment charmant.
Une vois les appela dans leur dos :
_Excusez moi, vous ne seriez pas où…
_Est le self, acheva Teyla, comment c’est passé votre matinée professeur Beckett ?
_C’est vous la nouvelle prof de chant ? On c’est croisé ce matin il me semble.
_effectivement.
_je suis la nouvelle prof de droit, dit Liz en se présentant, Elizabeth Weir.
_Vous êtes perdues vous aussi, demanda l’écossais.
_oui, répondirent les deux jeunes femmes.
_Ce lycée est un vrai labyrinthe, fit remarquer Carson, et si on demandait notre chemin à cet homme, dite il en désignant quelque un au bout du couloir.
_Escuser moi, commença Teyla, on cherche …
L’homme se retourna et se figea en voyant qui l’avait appelé :
_C’est à vous la Kangou bleue sur la parking, s’exclama-t-il, je suis Bates , l’un des surveillants , et vous , mademoiselle …
_Emmagan , acheva la prof de chant .
_Melle Emmagan , vous êtes garée sur MA place de parking , à l’avenir , se serait bien si vous ne preniez plus ma place, j’ai du me garer plus loin à cause de vous !
_Je…
_Ne soyez pas désolez mais changé votre voiture de place ! Bonne journée , dit Bates avant de tourner à l’angle d’un couloir .

vous en pensez quoi? Bates est toujours aussi charmant juju, Idril , vous pouvez prendre la suite ? les autres aussi !

Un grand merci à Juju de m'avoir insitée à écrire des bouts de cette fic!

Et énorme merci à Bevy qui mine de rien m'a réconcilié avec l'écriture et m'a encouragé à terminer ma 1ère fic! Elle est pas encore fini, mais je m'éclate à l'écrire en ce moment. je la posterais dès que je l'aurais terminée!
beaucoup les filles!



Les trois professeurs finirent par trouver le chemin du réfectoire grâce à quelques élèves qui se montrèrent bien plus sympathique que ce surveillant hystérique frustré pour une place de parking !
En entrant dans la salle de réfectoire réservée aux professeurs, Elizabeth fût déçue de s’apercevoir que les seules places de libres qui restaient se trouvaient être à côté de ce professeur maladroit qu’elle avait eu la malchance de côtoyer le matin même. Se résignant, elle suivie Teyla et Carson et s’installa à La table de Rodney.

- Bonjour, firent Teyla et Carson en cœur !
- Euh… Bonjour !
- On peut s’asseoir ?
- Bien sûr, vu que c’est libre !
- Je suis Carson Beckett, le nouveau professeur de sciences.
- Et moi je suis Teyla Emmagan, le nouveau professeur de chant.
- Enchanté, Rodney Mckay, professeur de musique.
- Alors vous devez déjà connaître notre collègue professeur de droit.

Rodney leva les yeux vers Elizabeth et fit un sourire timide.
- Euh… Oui… Nous, nous somme rencontré ce matin en salle des profs…
- Une rencontre renversante d’ailleurs ! A ces mots d’Elizabeth, Rodney se tassa au fond de sa chaise.
- je suis vraiment désolé pour ce qui s’est passé, mais je vois que vous avez réussi à réparé les dégâts !
- En fait, non ! C’est Samantha Carter qui m’a très gentilment prêté sa veste !
- Je suis vraiment désolé de ce qui s’est produit !
- Vous savez M. Mckay, le mieux c’est de ne plus en parler !

Carson décida de changer de sujet pour éviter d’envenimer les choses. Il ne savait pas ce qui s’était passé entre eux, mais visiblement, ce n’était pas très réjouissant.
- Hum… Ca a l’air vraiment délicieux !
- Ca l’est ! s’exclama Teyla. C’est du poulet et chose qu’ils n’avaient pas précisé, mais qui ne gâche rien, c’est qu’il est au citron !
- Quoi ? Mais ils veulent ma mort ! C’est pas vrai, ils auraient pu le dire ! C’est dingue quand même, j’ai failli mourir le jour de la rentrée !
- Allons, vous ne risquez rien, ce poulet est mort !
Les deux femmes rirent à la remarque de carson.
Je suis allergique au citron !Si j’en mange, ça peut m’être mortel ! Alors excusez moi de ne pas trouver ça drôle !!

Un silence gêné s’instaura entre les quatre professeurs. Carson le rompit rapidement.
- Alors vous êtes donc professeur de musique ! Vous savez, je suis écossais et j’ai appris enfant à jouer du biniou !
Mckay fronça les sourcils.
- Du biniou ? Vous voulez parler de ce truc qui permet de faire du bruit !
- C’est un instrument de musique !
- Non, ça n’en est pas un !
- Bien sûr que si, et en plus c’est un des plus anciens !
- Et moi je vous dis non ! La cornemuse monsieur, a été inventé pour sonner le combat et faire se faire replier les troupes pendant une bataille ! Oh bien sûr, elle est ancienne et elle accompagnait même des chants, mais uniquement les chants barbares pendant les soirées de beuveries des chefs de clans !
- Mais bien sûr que non !

Voyant que le conversation dégénérait, Teyla et Elizabeth décidèrent d’intervenir.
- Messieurs, ce n’est pas la peine de vous emporter pour si peu. Et si nous parlions d’autres choses. Je ne sais pas moi de votre matière M. Beckett.
- Appelez-moi Carson.
Il fit un sourire charmeur à Elizabeth. Ce qui exaspéra Rodney ! Mais qu’est ce qu’ils ont tous avec leurs sourires charmeur ! D’abord l’autre playboy musclé de ce matin et ce midi, ce scientifique mangeur de mouton et incapable de reconnaître un instrument de musique quand il en voit un !

- Quelle science enseignez-vous exactement ?
- La biologie. Sciences et vie de la terre pour être exact.
- Un scientifique pur et dur alors ! s’exclama Teyla.
- Oui, c’est vrai. J’ai fait médecine puis de la recherche avant d’avoir ce poste.
- La médecine n’est pas une science !
Carson respira un bon coup et regarda Rodney exaspéré par le comportement du professeur de musique.
- Mais bien sûr que si la médecine est une science !
- Et moi je vous dis non !

Elizabeth franchement outrée par le comportement du nouveau professeur de musique, le fixa d’un regard noir. Ce qui eut pour effet de faire taire instantanément Rodney.
C’est pas possible ! Ce gars est un boulet ! L’année commence très mal pour moi ! A l’avenir, je vais éviter de le côtoyer. Dès que Rodney Mckay sera en vue, tous aux abris ! On déclenchera l’alarme anti-Mckay ! Oui c’est ça ! Un bippeur dans la poche qui vibrera dès que Mckay sera trop près ! 500m ça devrait aller ! Arrête de rêver ma fille ! Tu vas devoir te coltiner ce gars là toute l’année comme collègue ! Bon courage !

Sur ce le repas pris fin dans le calme et chacun repartit à sa classe, en étant passé préalablement à la salle des profs récupérer leurs affaires !




La suite tout de suite!

A 15h15, la cloche retentie pour la plus grande joie des élèves désireux d’aller en récréation. Le professeur Rodney Mckay referma son piano et attendit patiemment que tous les élèves ramassent leurs affaires et sortent de sa classe. Patiemment ? Non ! C’était sans compter sur l’estomac du professeur qui se manifesta soudainement, réclamant le quatre heure quotidien.
- On n’a pas la journée ! Dehors et vite !
Surpris et terrifiés, les élèves se bousculèrent pour quitter le plus vite possible la salle de musique et ne pas avoir à subir les foudres de ce nouveau professeur pas très sociable selon certains échos !

Lorsque le dernier élève fût enfin sorti, Rodney quitta la salle de classe et se dirigea vers le distributeur de nourriture le plus proche. Après voir parcouru quelques couloirs, il arriva à une intersection où trônait l’objet de son désir. Malheureusement, quelques élèves faisaient déjà la queue pour accéder à la machine. Regardant attentivement ces derniers, Rodney reconnu certains élèves des classes qu’il avait eut précédemment dans la journée. Affichant un petit sourire sadique, il se posta près des élèves, leur lança un regard noir et laissa échapper un petit grognement. Telles des gazelles faces à un prédateur affamé, les élèvent se dispersèrent rapidement afin de lui laisser l’accès au distributeur.

Ravi de l’effet provoqué, Rodney afficha un sourire de vainqueur et sortit une pièce de son porte-feuilles qu’il inséra dans la machine. Tout en regardant avec envie la barre chocolatée qu’il convoitait et qui s’avérait être la dernière, il appuya sur le bouton correspondant et… rien ! Comment ça rien ? Rodney regardait la barre qui était resté dans le distributeur et qui ne tombait pas. Oh non ! Pas encore ! Rodney devint rouge et commença à fulminer contre la machine. Celle-ci ne voulant rien savoir, il commença à lui donner des coups pour faire tomber sa barre. D’abord doucement, puis plus violemment pour finir par des coups de pieds.

- Un problème ?
Rodney stoppa net ! Oh non, pas encore lui !
Il se retourna et aperçu le sourire charmeur de l’homme qui lui avait ni plus ni moins piqué son café le matin même. Bon okay, ce n’était pas un vol puisque môssieur avait introduit une pièce pour avoir un café, mais c’était lui qui aurait du avoir ce café si cette fichue machine avait fonctionnée au moment où lui avait mis sa pièce !
Et puis c’était la faute de ce « monsieur muscle » si par la suite il s’était ridiculisé en renversant son café sur la brunette assise à la table près de la machine à café !
Bon okay, il n’aimait pas spécialement les brunes, il préférait les blondes - d’ailleurs ce matin il avait repéré une jolie blonde aux yeux bleus, professeur de physique ou de mathématiques, enfin un truc scientifique quoi – mais c’est vrai que cette brunette n’était pas mal du tout et puis se ridiculiser de la sorte le premier jour devant ses collègues, il s’en serait bien passé !
Tout ça à cause de cet homme dont il ne se souvenait même plus du nom, Sheppy ou Sheppard, bref un nom dont il espérait ne pas avoir à se rappeler !

- Non, aucun problème !
- Pourquoi vous acharner vous sur cette machine alors ?
- Cela ne vous regarde pas ! Rodney lança un regard noir à John et regarda les deux autres personnes qui l’accompagnaient.
- Je vous présente mes deux collègues professeurs de sport également : Cameron Mitchell et Vala Mal Doran. Et voici le professeur de musique Rodney Mckay.

Après un bref signe de la tête, Rodney vit Sheppard insérer une pièce de monnaie dans le distributeur et appuyer sur un bouton. Soudain, sa barre chocolatée se rapprocha de la vitre et se mit à tomber au fond du distributeur.

Les yeux arrondis et la bouche grande ouverte par l’étonnement, il regarda Sheppard se baisser pour ramasser la friandise. Ce dernier se retourna vers lui incrédule et lui dit gentilment :
- Bonne fin de journée !
Puis il partit en direction du gymnase situé près du bâtiment scientifique, suivit par ses deux collègues.

Rodney restait toujours stoïque et n’en revenait pas. Ce type qui lui avait piqué son café quelques heures plutôt, venait de lui piquer sa barre chocolatée sous son nez. L’unique Barre chocolatée qu’il aimait tant. La seule de cette sorte qui restait dans ce distributeur ! Et le pire c’est qu’il était resté planté là à le regarder faire, sans pouvoir sortir un seul son. Lorsqu’il réalisa ce qui venait de se passer, il décida de rattraper ce sale petit voleur, mais la cloche retenti pour signifier la reprise des cours et Rodney n’eut d’autre choix que de reparti à sa salle de classe, de très mauvaise humeur et en fulminant contre ce « professeur de sport de pacotille », qui « ne perdait rien pour attendre ».



Et c'est pas fini! Il en reste encore un bout!

Je vous préviens tout de suite: ceux que j'aime pas ils ont le mauvais rôle et il va leur arrivé que des trucs terribles!
Et non Bevy arrêtes de la plaindre!!


Pendant ce temps, au 1er étage du bâtiment scientifique, l’agent d’entretien essayait de se frayer un chemin parmi la foule des élèves qui remontaient de la cour de récréation pour rejoindre leurs salles de classes. C’était une jeune femme d’une trentaine d’année, au teint légèrement halé, avec des yeux marrons et des cheveux châtains lissés. Elle était vêtue de cette traditionnelle blouse bleue que portent les femmes d’entretien. Le blanc étant bien sûr réservé aux scientifiques qui enseignent dans cette école.

Elle devait rejoindre au plus vite le rez-de-chaussée afin de nettoyer les toilettes de la cour se situant en dessous du bâtiment de science. Et pour le rejoindre vite, ça elle l’a rejoint très vite ! Au moment où elle allait descendre la première marche, elle fût bousculée par un élève en retard, qui courait dans les escaliers, et se retrouva à dégringoler les marches sur les fesses, son sceau d’eau volant dans les airs en se retournant petit à petit. Lorsqu’elle arriva enfin en bas des marches, elle inspira un grand coup pour reprendre contenance et… se prit son sceau remplit d’eau sur la tête !

- Vous allez bien ?
Passé l’effet de surprise, elle releva lentement le sceau qui était sur sa tête et aperçue une paire de baskets, puis remontant la tête petit à petit, elle vit un jogging, un marcel noir et enfin, le sourire le plus beau qu'il lui ait jamais été donné de voir. Restant sous le charme de cet homme, elle ne réagit pas lorsque la question fût réitérée.
Inquiet, l’homme se baissa et l’aida à se relever.
- Vous n’êtes pas blessée ? Je vais vous accompagner à l’infirmerie !
Reprenant ses esprits, la jeune femme lui répondit en souriant.
- Non, merci. Je vais bien. Rien de cassé. Je n’ai dévalé que quelques marches !
- Tant mieux. Vous devriez aller vous changer, vous êtes trempée.
- Oui, je vais retourner aux vestiaires !
John lui fit son plus beau sourire.
- Je ne me suis pas présenté, je m’appelle John Sheppard et je suis professeur de sport.
- Moi c’est Chaya Sar et je suis agent de l’entretien.
- Femme de ménage quoi !
C’est alors que Chaya s’aperçue que l’homme n’était pas seul, mais accompagné de deux autres personnes dont la femme qui venait de parler.
- Oui en effet, femme de ménage ! Qui êtes vous ?
- Je suis Vala Mal Doran et voici Cameron Mitchell. Nous sommes également professeurs de sport. Et nous sommes en retard pour nos cours. Alors amusez-vous bien !

Sur ce, les deux professeurs continuèrent leur chemin, suivi de John qui salua Chaya avec un sourire séducteur. Celle-ci le regarda partir, rêveuse, puis se dirigea vers les vestiaires en grimaçant de douleur et en se frottant une fesse. Elle allait avoir un sacré bleu, ça elle en était sûre !!




Voilà! qui prend la suite??

chose promit , chose faites, les retrouvailles Daniel / Vala !!


Daniel Jackson, jeune homme brun aux yeux bleus dans la trentaine, relisait les copies que ces élèves lui avaient données dans la journée. Après les traditionnelles feuilles nom, prénom, classe, moyenne de l’année passée, …. Il s’intéressa ensuite aux copies qu’il avait ramassées. Des questions simplistes et basiques pour voir le niveau des élèves. Plongé dans ses copies, il n’entendit pas la porte s’ouvrir sur une jeune femme brune aux cheveux longs noués en queue de cheval, Vala Mal Doran. Voyant son collègue prof d’histoire, tête baissé sur ces copies, Vala s’approcha de lui en douceur et s’assit en face de lui. N’ayant aucune réaction de la part de son collègue, elle s’exclama :
_Bonjour Vala, quel plaisir de te revoir ! Qu’as-tu fais pendant tes deux mois deux vacances, c’est dingues comme tu as bronzée !
Daniel daigna enfin lever la tête et croisa le regard brun mi moqueur -mi contrarié de Vala.
_Je ne t’avais pas entendue rentrer, mentit t’il.
La vérité, c’est qu’il n’avait nullement envie de parler avec elle. Son amie trouvait toujours un prétexte pour le ridiculisez gentiment ! Remontant ses lunettes sur son nez, il se concentra à nouveau sur ces copies.
Vala avait visiblement comprit le jeu de Daniel, ne lui parla pas mais se mit à tapoter avec ses ongles sur la table. Le bruit tinta aux oreilles de Daniel qui releva à nouveau la tête :
_Tu peux arrêter ça !
_Arrêter quoi, demanda-t-elle en le regardant innocemment.
_Tu sais très bien de quoi je parle ! J’essaye de travailler !
_Mais je ne parle pas, tu ne daignes même pas demander de mes nouvelles.
Souhaitant que Vala cesse de marteler la table avec ces ongles, il dit :
_D’accord ! Comment se son passé tes vacances ?
_Très bien, j’ai passé deux mois à Los Angeles ! Je suis rentrée la semaine dernière. Et toi, qu’as-tu fais en dehors de te plonger dans des bouquins poussiéreux ?
_Si tu veux savoir, j’ai dirigé une mini fouille avec une bande d’ado fana d’archéologie ! Et je suis allé voir Catherine à Los Angeles justement.
Vala avait sortit un paquet de chew gum de sa poche et lui en tendit un :
_Non merci
Sa, collègue engloutie le chew gum est demanda :
_Tu aurais pu me dire que tu passé là bas !
_Comment j’aurais su, fit remarquer Daniel, si tu m 'avait écrit une carte postale, passé un coup de fil ou envoyer un mail !
Elle ne le lui répondit pas mais lui arracha sa copie des mains.
_Martinez Jorn, dite elle, je l’ai eu ce matin, il a l’air d’avoir le sens de l »humour pour mette que Jeanne D’arc avait vécu au XVI siècle !
_S’il te plait, rends moi cette copie.
_Si j’ai envie de t’aider à corriger ;
Au même instant, un homme basané à la carrure de garde du corps entra dans la salle, suivie de Teyla, Elizabeth et Carson.
_Bonjours Teal’C, s’exclama Daniel, comment vas-tu ?
_Je suis au meilleur de ma forme, Daniel Jackson, répondit t’il. Et vous ?
_ça allait très bien jusqu’au moment ou Vala à commencé à… est arrivé !
Teal’C leva son sourcil droit, déclenchant d’avantage de regards interrogateurs de la part des nouveaux arrivant. Carson se retenait de sourire, Elizabeth ne savait pas si elle devait rire ou pas, et Teyla échangeait des regards perplexes avec ces deux collègues.
_C’est pas des manières ça, fit remarquer Vala, tenant un bout de la feuille de Daniel dans la main, le prof d’histoire tenait l’autre bout, tu ne nous présente pas, nos nouveaux collègues ? Vala Mal Doran, prof de sport. Appelez moi Vala.
_Teyla Emmagan, professeur de chant.
_ Tu remplaces Mme Valvain , les élèves vont être agréablement surpris !
Nouveaux regards étonnées . Vala expliqua :
_Elle était un peu dans le genre peau de vache avec ces élèves , et avec nous !
_Tu exagères là, elle n’était certes pas très sociale mais de là à en faire une vieille sorcière aigrie !
_je n’est pas dit que c’était une vieille sorcière aigrie, dit Vala à Daniel .
_Mais tu le penses , rétorqua Daniel .
_A ton avis?
_Je …. ( se rappelant la présence des autres ) Daniel Jackson, Professeur d’histoire .
_Carson Beckett , prof d’ SVT;
_Elizabeth Weir , prof de droit , et d’ SES;
_Teal'C , professeur d'anglais . ( il à un nom de famille ? )
Tous s’installèrent autours de la table , Vala quitta sa place et alla s’asseoir à coté de Daniel .
_Comment c’est passé votre journée demanda Daniel à ses collègues .
La sonnerie de 17h avait sonnait un quart d’heure auparavant , vidant le lycée des élèves désireux de profiter du soleil .
_En fait Daniel , le taquina Vala, tu n’as pas répondu à ma question .
_Quelle question?
_Tu le sais bien !
_Non!
_pourquoi me contredit tu tout le temps , je sais pourtant que tu m’adores , dit Vala , comme pour mettre fin à cette pseudo dispute. Tous les professeurs présents autours de la table abordait un petit sourire devant l’ironie de cette scène Teal’C , lui levait son sourcil droit.
vous en pensez quoi?
J'enchaine sur la rencontre John/ Teyla, inspirée apr les idées de Original Girl parmis tes deux idées, j'ai pris celle qui était la plus explosive, pour l'autre , c'est mieux si ils se connaisent un peu, non?

La salle des profs venait de se vider, après avoir fait connaissances et discutaient une bonne demie heure, tout le monde était parti. Vala était rentrée chez elle, en compagnie d’Elizabeth et Carson, Teal’C et Daniel était descendus ensemble pour se rendre au CPE, voir un de leur ami. Restait, donc Teyla qui s’apprêtait à partir à son tour. Elle avait tenue à mettre de l’ordre dans son casier déjà remplie de copies de présentations, et de petits contrôles de connaissances. Chantonnant une chanson, elle se dirigea vers la porte, tenant sous ses bras les copies non corrigées.

John Sheppard avançait d’un pas vif dans le couloir, un portable collait à son oreille.
_D’accord Cameron, je te laisse les clefs du gymnase dans ton casier ! Non, demain je ne donne pas de cours avant 10 h, le terrain de foot sera libre. Oui, j’en est parlé aux élèves, beaucoup sont intéressées pour le Hand Ball, c’est Vala qui s’en charge, non ? Tu fais quoi toi ? Ha, volley ball ! Moi, je me charge du foot ! …

Tout en discutant avec son collègue, il avançait dans le couloir, sachant que le lycée fermait dans une demi heure .Arrivé à destination il ouvrit la porte.

Teyla, son MP3 sur les oreilles (les profs aussi en ont ! Mon prof de maths en à un), les yeux rivée sur le petit écran, ne regardait pas devant elle. Ce qui devait arrivait arriva ! John Sheppard toujours en pleine conversation, ne regardait pas devant lui, pas plus que Teyla.


Teyla sentit qu’elle percutait quelque chose, ou plutôt quelque un. Ses copies volèrent au quatre coin de la pièce. Le portable de John tomba, pendant qu’il se retenait de justesse à la table. Teyla n’eu pas cette chance et glissa à terre. Elle leva les yeux, son regard allant d’une paire d’adidas blanches … au visage de son propriétaire. Un sourire irrésistible, de beaux yeux verts.

John mis quelque instant à se remettre de sa surprise, dévisageant la jeune femme qu’il avait percutée par accident. Charmante personne d’ailleurs, un visage plus qu’adorable et de beaux yeux marron.
_je suis désolé, je ne vous avez pas vu, dit John en lui tendant la main pour l’aider à se relever.
_Non, c’est à moi de m’excuser, je ne regardais pas devant moi !
_ Dans ce cas, nous sommes deux, dite il en souriant, j’étais au téléphone.
_Je réglais mon MP3.

Teyla c’était assise et regardait les feuilles disperser un peu partout.
_Vous n’êtes pas blessée ? Demanda John.
_Non, non, ça va, assura la jeune femme,
_vous êtes sur, je peux….
_Je vais bien, dit la jeune femme en lui adressant un sourire rayonnant. (Lui tendant la main) Teyla Emmagan, prof de chant.
_John Sheppard, prof de sport.
_Elizabeth m’a brièvement parlé de vous, s’exclama Teyla.
Devant le regard surpris de son collègue, Teyla dit;
_En parlant de nos collègues qu’elle a eu la chance de croiser ce matin !
_Je vois ! En tout cas, elle ne m’a pas parlé de vous, je m’en saurais souvenue ! Je devrais peut-être vous aider à ramasser toutes vos copies.
Il ramassa son portable, depuis une dizaine de minutes Cameron, s’époumonait à savoir ce qui se passer.
_Rien de grave, Cameron j’ai… failli renverser quelque un en rentrant dans la salle ! A plus. ( s’adressant à Teyla ) je disais ? Ha oui, vos copies ! Je vais vous aider à les ramasser ! Je suis encore désolé !
_Vous vous êtes déjà excusé , et vous êtes pardonnée , dite elle en lui adressant un sourire rayonnant .
Après avoir ramassé toutes les copies , ils se séparèrent devant la porte.
_Je … A demain Mr Shepp….
_apellez moi John!
_dans ce cas, appelez moi Teyla. Je disais , à demain John , passez une bonne soirée!
_Vous aussi Teyla!

voilà, je crois que c'est à toi maintenant Idril!

J'ai fini plus tôt ce soir. Donc vous avez la suite plus tôt! (Quelle logique Idril )
Mais je vous assure que c'est un pur hasard si c'est sur elle que ça tombe toujours!! :lol: (vous me croyez j'espères!!)





John Sheppard finissait sa barre énergétique en se rendant au gymnase. La journée était belle. Il allait donc en profiter pour faire pratiquer aux élèves un sport en plein air : le basket ball. Règles simples. Dribler, faire des passes et mettre le ballon dans le panier ! Même les filles pourraient y arriver. Attention, il n’était en aucun cas macho ou misogyne. Mais la dernière fois qu’il avait essayé un sport de plein air avec les filles, elles n’avaient pas compris les règles de base ! Il fallait dire aussi que le football (américain) n’était pas un sport très adapté à ces demoiselles. Le concept du plaquage n’avait pas spécialement été très apprécié, sauf peut être lorsqu’il faisait une démonstration, étrangement les jeunes filles n’avaient aucun problème pour le plaquer au sol !! Mais lorsqu’elles devaient le faire entre elles, la porteuse du ballon se mettait à hurler et le jeter au hasard. Jamais il n’avait vu autant de passes dans une partie ! Avec le basket ball, il espérait que ça se passerait mieux.

En longeant le bâtiment scientifique, il entendit une voix provenant des toilettes. Il se retourna et aperçu un chariot de ménage juste à côté de la porte. Esquissant un sourire, il décida d’aller saluer la femme de ménage… euh, l’agent d’entretien qui devait être en plein travail. Il avait encore dix bonnes minutes devant lui et il aimerait bien discuter un peu avec elle. Il n’en avait pas vraiment eu le temps la dernière fois, Vala s’était montrée pressée et peu courtoise. Et puis, il faillait avouer que cette fem… agent d’entretien était plutôt mignonne. Et elle n’avait pas l’air bête du tout !

Il pénétra dans les toilettes et ne vit personne. Il se dirigea donc à l’aide de la voix et vit Chaya de dos entrain de récurer les WC. Elle semblait se parler à elle même.
- J’ai jamais compris pourquoi les gens achètent de l’eau de toilette ! Quand on sait ce que ça sent l’eau des toilettes !

John se muni de son plus beau sourire et se lança.
- Bonjour Chaya !
Celle-ci se retourna surprise. Et se leva pour aller à la rencontre du jeune homme.
- Oh bonjour professeur !
- Je vous en pris, appelez-moi John !
Chaya acquiesça silencieusement et resta accrochée au sourire charmeur de John.
- Mais dite moi, vous sentez drôlement bon Chaya, c’est quoi comme parfum ?
- Eau de javel au citron !
- Ah !
- Vous, vous rendez au gymnase ?
- Oui, j’ai un cours dans…, il consulta sa montre, moins de 5mn !
- Bon et bien je vais vous laisser continuer votre chemin pour ne pas vous mettre en retard !
- Oui, bonne journée !

Puis John s’éloigna. Mais au moment de sortir, il profita du fait qu’il était dans ce lieu, pour se laver les mains. Eh ! Mine de rien, une barre énergétique ça colle !

Il s’approcha d’un lavabo et tourna le robinet. A ce moment précis, Chaya sortie de la cabine de WC qu’elle était en train de nettoyer et vit ce que s’apprêtait à faire Sheppard.
Elle eut juste le temps d’hurler Noooooooooon ! Mais trop tard ! Sheppard venait d’ouvrir le robinet et un jet puissant se mis à jaillir du tuyau de canalisation situé juste en face de Chaya, la projetant contre le mur au fond de la cabine. Incapable de lutter contre la puissance du jet, elle hurlait à plein poumons à Sheppard de fermer le robinet. Celui-ci dans la panique, tourna brusquement ledit robinet qui ne résista pas à tant de violence et lui resta dans les mains. Le jet redoubla alors d’intensité faisant décoller Chaya du sol de quelques centimètres. Elle hurlait toujours sous les assauts de l’eau. Il fallut quelques secondes à John pour prendre conscience de la situation. Ne sachant pas quoi faire, il scruta les lieux du regard afin de trouver le robinet coupant définitivement l’eau. Il tournait la tête vivement de gauche à droite, mais il ne voyait rien. La panique s’emparait de plus en plus de lui. Il était perdu et les cris de Chaya le perturbait encore plus dans sa recherche. Il aurait bien aimer lui demander de se taire quelques minutes pour qu’il puisse se concentrer, mais il craignait que cette requête soit mal perçue.

C’est alors qu’il le vit, à l’autre bout des toilettes. Il couru aussi vite qu’il le put et prit toutes les précautions afin de tourner le robinet sans le casser cette fois. Soudain, le jet diminua, pour finir par s’arrêter complètement. Il poussa un long soupir de soulagement avant de se rappeler que Chaya était toujours dans la cabine de toilette.

Il fit le chemin en sens inverse et se posta devant l’entrée de la cabine. Le spectacle qu’il y vit le désola. Chaya, trempée, se tenait face à lui, les fesses vautrées dans la cuvette des toilettes, les bras et les jambes pendants. Visiblement, elle était sous le choc ! John regarda sa montre et constat qu’il était en retard à son cours. Il prit néanmoins son courage à deux mains et essaya de sortir Chaya de là. Celle-ci étant toujours sonnée, il se décida donc à la porter jusqu’à l’infirmerie. Il n’allait quand même pas la laisser là dans cet état !

Au moment de sortir des toilettes, le regard de John fût attiré par un panneau au dessus du lavabo qu’il avait utilisé, où il put lire « Lavabo Hors Service. Robinet à n’ouvrir sous aucun prétexte. Merci ». Ses yeux s’écarquillèrent alors et sa bouche forma un « O ». Décidément, il n’en ratait pas une !





Bon maintenant faut vraiment que quelqu'un se dévoue pour prendre la suite! Chacun son tour! Aller un effort! :thumright:

Bon comme c'est ouvert à tout le monde, je me lance...j'espère que c'est dans le ton?





Elisabeth Weir courrait dans le hall désert du lycée, elle était terriblement en retard et pour cause son réveil n’avait pas sonné et sa voiture avait refusé de démarrer. Elle avait été obligée de prendre le bus et c’était rendu compte avec désappointement que ceux-ci ne passaient que très rarement, un par demi-heure ! Elle avait longuement médité, pendant le trajet, coincé entre une grand-mère aux relents de chou et un homme au regard pervers, sur l’excuse qu’elle avait si souvent entendu dans la bouche de ses élèves « Désolé mon bus avait du retard » ou bien « j’ai raté mon bus ! ». Elle c’était juré de ne plus jamais refusé un élève qui présenterait à l’avenir cette excuse. Comment pouvait-on arriver à l’heure avec un bus qui roulait si mal ? Elle était même étonnée d’être encore en vie, après tout ce bus avait brûlé deux feux rouges et faisait limite des dérapages à chaque arrêt de bus. En parlant de dérapage, elle essaya d’en faire un pour éviter la technicienne de surface, une jeune femme aux cheveux châtain et mi-long, qui essayait tant bien que mal de décoller un chewing-gum collé sur la roue de son chariot. Malheureusement pour Elisabeth, elle ne contrôlait pas les dérapages aussi bien que le chauffeur de bus et elle percuta le chariot qui roula sur la main de la jeune femme. Elisabeth voulu le retenir pour qu’il n’aille pas plus loin mais la secousse fit tomber une corbeille à papier pleine qui été posée en équilibre. Paf, Elisabeth fit une grimace quand la poubelle tomba sur la tête de la jeune femme, éparpillant son contenu sur ses cheveux.

_ Heu...excusez moi...je suis confuse....et en retard ! Cria Elisabeth par-dessus son épaule en filant vers sa salle.
Elle s’engouffra rapidement dans le bâtiment D et manqua de percuter l’un de ses élèves qui s’apprêtait à partir, le quart d’heure réglementaire d’attende étant passé depuis 15secondes !

_ Excusez moi de ce retard ! Dit-elle en réponse aux soupirs de déceptions de ses élèves, persuadés qu’ils allaient bénéficier de deux heures de tranquillités. Elisabeth était toujours aussi stupéfaite de constater quelle joie, son absence, pouvait faire naître dans le cœur d’une classe. Stupéfaite aussi de voir que les élèves préféraient se lever tôt pour rien plutôt que pour un cours !
Elle ouvrit la porte, déposa ses affaires sur son bureau et se retourna pour regarder sa classe s’installer, elle remarqua avec consternation que les ¾ des élèves avaient décidés de prendre leur temps, une technique que tous les élèves, à tout âges, semblaient connaître et pratiquer, afin de retarder encore un peu le début du cours.
Elle souffla un bon coup pendant que les derniers élèves sortaient leurs trieurs, cette classe était de loin celle qu’elle appréhender le plus. Quelques élèves « normaux » qui ne se gênaient pas pour se raconter leur week-end mais que l’on remettait facilement en place, une bonne quantité d’agité en tout genre qui parlaient sans cesse et riaient quand on leur faisait une remarque et enfin une poignée d’extraterrestre qui arrivait shooté au lycée dès 8h du mat !

_ Bon, on se dépêche, s’il vous plaît ! S’écria Elisabeth, pour faire accélérer le mouvement aux derniers récalcitrants.
Elle pu enfin commencer son cours, elle fit le tour de la classe une fois en parlant, dire de bien montrer qu’elle avait tout le monde à l’œil puis revint au tableau avant de finalement s’asseoir à son bureau.
A ce moment, un petit bout de papier plier aux limites du possible vint rebondir devant elle et s’arrêta juste à porter de main. Elle fut étonnée, premièrement parce que ce mode de communication été réservé aux élèves, deuxièmement parce que ce papier venait d’être délibérément jeté sur son bureau par un élève du 1er rang et enfin troisièmement parce que le dit élève faisait partis de ceux que l’on pouvait qualifier de « normaux » et que c’était bien la 1ère fois qu’elle le voyait se manifester de la sorte.
Tout ces remarques avaient surgit pêle-mêle dans sa tête et elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un :

_ Bah qu’est-ce que ça ?

La salle devint parfaitement calme suite à cette remarque qui n’avait rien à voir avec le cours, tout le monde essayait de voir ce qui se passait. Elisabeth passa le 1er rang en revue : trois filles et un garçon, le garçon qui avait envoyé le message...Arthur, délégué de la classe qui plus est ! Les trois filles arboraient un sourire jusqu’aux oreilles et deux d’entre elle étaient à la limite d’un fou rire. Elisabeth ne comprenait vraiment rien, il était tout juste 8h20, son réveil n’avait pas sonné, sa voiture refusé de démarrer, elle avait du prendre le bus, elle avait percuté une femme de ménage et maintenant on jeté des petits mots sur son bureau, ça faisait beaucoup pour une même matinée.
Son effarement s’accentua quand elle vit le lanceur de message lui faire signe d’ouvrir le mot, il faisait tous les efforts du monde pour rester discret et elle pouvait lire sur ses lèvres les mots « ouvrez-le ! ».

_ Bah enfin, Arthur qu’est ce que c’est que ces histoires ? Demanda-t-elle tout haut.

Le garçon leva les yeux au ciel et Elisabeth eu la très nette impression qu’elle avait fait une bourde mais il faut avouer que son comportement était des plus étranges.

_ Ouvrez-le ! Murmura le plus doucement possible le fameux Arthur.

_ Mais...non je ne vais pas l’ouvrir ! S’exclama Elisabeth qui se demandait si le jeune homme ne se rendait pas compte qu’il se ridiculisait aux yeux de toute sa classe.
La fille assise juste à côté de lui avait des larmes qui coulaient sur ses joues à force de se retenir de rire.

_ Non mais ouvrez-le ! Répéta un peu plus fort Arthur en posant sur son front une main lasse.

_ Mais non voyons ! Répondit Elisabeth qui commençais à sentir poindre un craquage nerveux durant lequel, elle le savait, elle ne pourrais s’empêcher de rire à gorge déployer. Mais les efforts du garçon et la tête de tous les élèves de la classe le regardant était d’un comique !

_ Mais...mais ouvrez-le c’est pour votre bien ! Dit le garçon dont le visage c’était fendu d’un grand sourire en voyant sa voisine prête à s’étouffer de rire.

_ Pour mon bien ? Répéta Elisabeth qui commençais à avoir un doute sur la nature du fou rire qui secouait les deux premiers rangs.

_ Oui ! Acquiesça Arthur. C’est pour votre bien !

Elisabeth se décida, le cirque avait duré trop longtemps et elle réalisa que les élèves qui riaient la regardaient elle et non pas le jeune homme.
Elle pris le morceau de papier et entreprit de le déplier. Elle se dit que les élèves devaient suivre un entraînement intensif de pliage et dépliage de papier car elle eu énormément de mal à déplier le tout mais enfin le message lui apparut.
Elle senti le rouge lui monter aux joues quand elle entendit que les filles du 1er rang n’avaient pas réussi à contenir leur fou rire plus longtemps et surtout quand elle lut :
« Madame, votre braguette est ouverte ! ».

Elle laissa échapper un « oups » sonore et baissa instinctivement la tête au niveau indiqué qu’elle s’empressa de remettre dans une position convenable. Elle rougit de plus belle quand la salle éclata d’un grand rire mais elle se contrôla et s’exclama :

_ Je suis pas bien réveiller ce matin !

C'était le comble du burlesque, Arthur avait voulu lui signifier le plus discrètement possible quelque chose que quasiment personne dans la classe n’avait remarqué et elle avait réussi à attirer l’attention de tout le monde sur son propre ridicule....heureusement que le ridicule ne tue pas, pensa-t-elle.
Cette journée était mal, très mal partie !