SFF
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 U + Ur Hands [F]

Aller en bas 
AuteurMessage
Lizzie Weir
Prophète
Prophète
Lizzie Weir


Capricorne
Nombre de messages : 2731
Age : 34
Localisation : Dans les Quartiers de Lorne...pour lui servir de modèle...o_O
Date d'inscription : 12/06/2005

U + Ur Hands [F] Empty
MessageSujet: U + Ur Hands [F]   U + Ur Hands [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:28

Titre : You Plus Your Hands
Auteur : Lizzie Weir
Statut de la Fic : Terminée
Genre : Angst, Romance...
Ship : Sparky
Personnages : Carson, Elizabeth, John, Madame Weir, Rodney McKay,
OC : Agents Blacks & Brown, Sabbahah Miller...
Résumé : Et après la torture par l'absence, simplement la souffrance...
Note : Scénario tiré d'un RPG.
Dédicace : Merci à ma Petite Syria et à toute ma tribu !



Un bruit de moteur….une route noir…un routier bourré, ce furent les ingrédients de la presque fin de John Sheppard. Cette nuit-là, John était sorti d’un bar de Norfolk où il avait rencontré un ancien ami devenu Marin. Comment se faisait-il qu’il se trouvait sur Terre en ce début 2007 ? Et bien, le gouvernement lui avait gracieusement accordé un période de congé ainsi qu’à Elizabeth. Il était à peu près, vingt trois heures et les routes de l’Etat étaient sombres et glissantes. On pouvait également noter le froid décharné qui s’infiltrait dans les poumons du Colonel pour en ressortir sous forme de spectre pâle. Il mit donc son casque et enfourcha sa moto, une grosse Yamaha noire, dernier modèle. Il mit le contact, sentant sa propre haleine dans son casque, elle avait une légère odeur de whisky, soit mais n’importe qui à ce moment, vous aurait confirmé que John Sheppard n’était pas saoul.
Il mit le contact, le moteur puissant se réveilla d’un coup, laissant s’échapper derrière une long traînée de fumée blanche. John sourit pour lui-même. Cinq minutes plus tard, le voilà sur large. Il avait allumé son phare avant, bien sûr ! la route était désormais gelée comme ses mains. Il rêvait à ses gants quand il amorça un virage sombre et vicieux qu’une lumière soudaine vint éclairer. Il ouvrit grands ses yeux, oh Seigneur, le bruit de klaxon eut juste le temps d’atteindre ses oreilles qu’il fut percuté de plein fouet par un poids lourd. Le noir et le coma firent le reste.

Durant cette même nuit, Elizabeth enfilait consciencieusement son pyjama sous l’œil souriant de sa mère. Cette dernière était sur le pas de la porte attristée de voir sa fille aussi accablée. En revenant sur Terre, on lui avait tout dérobé, sa maison, on avait bloqué ses comptes….toute sa vie de malheureuse terrienne avait été passée sous silence. Découvrant cette sorte de carnage, elle s’était précipitée chez sa mère qui l’avait accueillie à bras ouverts. Sa chère mère qui avait eut la bonne idée de recueillir ses affaires et son chien, lors de la venue des huissiers. Weir en était toute secouée, elle n’avait pas eu le temps de réfléchir, on l’avait mis face au problème…tout s’était bousculé. Une vengeance du gouvernement ? L’affaire Hamilton était toujours coincée dans la gorge de Washington après six mois. Elle y croyait à peine et même devant la vieille télé de sa mère, elle n’y croyait toujours pas. Seule le téléphone la sortit de cette incrédibilité pour faire d’elle une fervente croyante. Elle laissa passer une sonnerie, deux sonneries puis trois et le néant dans sa tête se faisait au fur et à mesure plus grand. Ce fut son chien qui prit le combiné dans sa gueule et qui le lui apporta, les yeux tristes. Elle le remercia distraitement et porta l’appareil à son oreille. Il était minuit…seulement minuit :

« Allô ? »
« Docteur Elizabeth Weir ? Ici le Docteur Jared Devory de l’Hôpital fédéral… »
Là, elle frissonna, le mot fédéral ne lui procurait aucune autre réaction.
« Bonsoir Docteur Devory » répondit-il froidement.
« Je vous appelle au sujet du Lieutenant-Colonel Sheppard… »
A partir de cette instant, le néant qui avait gagné la tête de la diplomate gagna son cœur et ce vide ne fut jamais aussi grand.

Lizzie descendit en hâte du taxi qu’elle avait payée à l’avance, elle faillit se louper avant de se reprendre sur ses talons. Une femme devait savoir TOUT faire en talons. Elle lissa son tailleur noire et s’engagea rapidement sur les marches de l’entrée où le Dr. Devory l’attendait. Sa taille moyenne, ses cheveux grisonnants et ses petits yeux profondément enfoncés derrière ses lunettes firent comprendre à Weir que cet homme était TOUT sauf un ami. Elle le salua d’un geste imperceptible et froid avant de s’engouffrer dans le bâtiment à sa suite.
Près de l’accueil médical, siégeaient deux grands hommes de musculature plutôt développée. L’un était blond et l’autre brun…sinon même visage…même allure dans ce costume noir taillé sur mesure. Elle se crispa à leur vue, pas besoin de présentations longues et fastidieuses : C’ETAIENT des agents fédéraux ! Mais elle dut, elle dut dans l’absolu s’approcher d’eux et peut-être, peut-être leur sourire ? Non, pas de sourire, faut pas rêver. L’un des deux, le blond en l’occurrence s’avança et posa une main doucement sur le bras de la diplomate qui ne put réprimer une grimace de dégoût.

« Agent Brown, madame…suivez-nous…nous avons à parler à propos de Sheppard..”
« Lieutenant-Colonel Sheppard » cracha-t-elle furieusement en se dégageant tout aussi élégamment. Mais inutile d’user d’élégance avec eux, elle le savait très bien. Cependant, le brun l’attrapa par l’autre bras et la força à se tourner vers lui.
« Agent Black, suivez nous. » répéta-t-il doucement.
« Nous nous retrouvons dans la chambre du Colonel, Madame » la salua Devory avant de s’éloigner. Elle le détestait déjà, elle dut se résigner à suivre sa paire cauchemardesque. Elle se faisait emmener de force, elle, la dirigeante d’Atlantis comme une vulgaire prisonnière. Après quelques pas bien pesés, ils s’engouffrèrent dans une salle à l’éclairage tamisé. Si tamisé, qu’elle ne distinguait que des formes confuses. Elizabeth commença alors à suer – ils allaient la soumettre à un interrogatoire, cet interrogatoire qui l’attendait depuis déjà si longtemps…pour de nombreux crimes. Etait-elle allée trop loin en défiant Washington, non, non sûrement pas ! Hamilton n’avait été qu’un pion…un vulgaire pion.[b]
Calme Lizzie, Calme voyons. Qui es-tu hein ? Le Chef dAtlantis, l’une des cités les plus puissantes des deux galaxies réunies. Bien ! Puises tes forces dans cet immense océan qui berce tes nuits…adopte sa froideur et préserve sa chaleur.
[b]Ces pensées durent lui suffire, car son assurance la redressa. Elle trouva le moyen de se dégager des agents et leur ordonna d’une voix autoritaire.

« Allumez la lumière ! »
Revenir en haut Aller en bas
http://lizzieweir.skyblog.com
Lizzie Weir
Prophète
Prophète
Lizzie Weir


Capricorne
Nombre de messages : 2731
Age : 34
Localisation : Dans les Quartiers de Lorne...pour lui servir de modèle...o_O
Date d'inscription : 12/06/2005

U + Ur Hands [F] Empty
MessageSujet: Re: U + Ur Hands [F]   U + Ur Hands [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:28

A ce simple ton, on aurait exécuté cette ordre trois fois sur Atlantis, pour être sûr de ne pas subir ses foudres. Brown et Black eurent juste à se regarder, à sourire et à allumer doucement. Une chose de faite. Liz découvrit un simple bureau, un crétin de bureau en bois posé au milieu de la salle. Brown ferma la porte et Elizabeth se dirigea vers le bureau. Il y avait une chaise en face de celui-ci. Une chaise modeste…elle ne pouvait pas trôner dessus, le poids ses responsabilités feraient éclater cette maudite chaise. Elle monta alors sur le bureau et s’y assit en croisant doucement les jambes. Dans une position fatale, sûrement…mais pas assez. Elle inspira donc profondément, garda sa tête haute et son allure droite. Les agents fédéraux l’encadrèrent d’une manière presque vulgaire, elle pouvait sentir leur souffle
De la chair fraîche, ils ne veulent que ça, il ne vivent que de ça
Elle n’eut pas une paire d’yeux braquée dans les siens mais deux. Son angoisse fut multipliée par ce coefficient qui l’horrifiait. Elle fut cependant attirée par les yeux vairons des deux agents. Un œil bleu et un œil marron pour chacun d’entre eux. Ils profitèrent de cette fascination pour se lancer à la charge.
« le Colonel Sheppard a eu un grave accident hier soir… »
Merci, j’ai était mise au courrant d’une façon très claire
« Vous êtes autorisée à le voir »
Quelle générosité !
« Mais pas quand il sera conscient. »
Connard ! Justement ! Il faut que j’ai sa version des faits !
« Vous devez garder vos distances avec lui ».
Hein ? Je ne peux pas, c’est mon second !
« Mieux, l’oublier… »
Cours toujours pervers
« Il est entre les mains de Washington »
C’est ce qu’on verra
« Vous rentrez sur Atlantis dans trois semaines. »
Vous y croyez vraiment hein ?
« C’est le laps de temps que nous laissons à Sheppard pour se rétablir de ses graves blessures. »
Vous êtes vraiment de gros salauds !
« Si dans trois semaines, il est toujours amoché, vous rentrerez sans lui… »
Ben voyons, et ta mère elle rentrera avec moi ?
« le cas échéant et bien… »
Je vous déteste !
« Vous rentrerez seule aussi. »
On a pas parlé du CV de votre mère à propos d’un poste de second sur la cité d’Atlantis ! Non mais attendez, de quoi vous me priver là, de mon bras droit !
« Si ces directives ne sont pas appliquées. »
je vais perdre mon poste non ?
« Vous perdez votre poste… »
Plus original tu meurs
« Et vous perdrez Sheppard. » finit Black un sourire aux lèvres.
C’est pas la première fois qu’on me l’a fait celle-là, bon okay les gars on va mettre des trucs au clair
Elle étendit ses bras et poussa sans ménagement les agents pour descendre à terre, elle lissa sa jupe et se tourna vers eux. La haine perçant dans ses yeux émeraudes. Non mais que savaient-ils d’elle , peut-être tout, on ne confiait pas ce genre de mission à des…peu importe, ils ne devaient vraiment pas prendre conscience de ce qu’était un Wraith ? Non, bien évidemment, ils ne savaient pas non plus ce que c’était d’en combattre des milliers et de parler en face d’un des leurs. Et y’avait pas que l’haleine en jeu. Cela étant dit, Elizabeth avait vécu des choses sur Atlantis...psychologiquement et physiquement qui faisaient qu’aucune pressions ne pouvaient venir à bout d’elle…et surtout pas de vulgaires pressions gouvernementales. Perdre Sheppard ? Oui, ça lui était déjà arrivé et elle en était pas morte…surtout qu’il finissait toujours par rentrer à la maison, toujours. Elle commença à faire les cents pas dans la pièce, maîtrisant sa colère.
« Ecoutez-moi bien messieurs, je suis diplomate…et je suis un leader. Des petits chantages comme ça, tous les aliens de la galaxie me l’ont fait. »
Elle s’était arrêtée et pointait un doigt menaçant vers eux. Les deux agents la fixaient, impassibles.
« Smith et Smither ça vous dit rien ? Oh…leur quelques années de vie sont au fond d’un ventre de Wraith que nous avons gracieusement relâché pour sa besogne. Hey, nous sommes entre intimes autant vous livrer mes petits secrets ! » s’exclama-t-elle un immense sourire aux lèvres. Brown tilta mais Black l’empêcha de se défouler. Elizabeth agita un doigt victorieux sous leur nez. Brown grimaça et Black sourit.
« Allez ça suffit Docteur Weir, vous êtes pas du tout en position de menacer qui que ce soit. Votre mère, il me semble n’est pas dans la Galaxie de Pégase…peut-elle subir le même sort que votre père…un père qui travaillait pour les services secrets britannique et qui comme vous… »
« Il me semble que vous avez son caractère, ce qui fait de vous une cible potentielle… »
« Smith et Smither c’était le FBI, nous…c’est la CIA Docteur Weir et la CIA… »
Elizabeth était devenu livide, le meurtre de son père, le futur meurtre de sa mère…toutes ces menaces lui firent comprendre un truc qui semblait alors évident. Elle mit une main sur sa poitrine, et recula indignée :
« Vous avez attenté à sa vie ! Vous avez attenté à la vie de Sheppard ! En maquillant ça comme une vulgaire accident ! »
Elle avait hurlé, indignée, furieuse et totalement impuissante. Elle était si loin des affaires de la Terre, aurait-elle oublié comme CA marchait entre client ? Avait-elle tout oublié du terrain interne…des relations internationales. Oui, ici les enjeux n’étaient pas galactiques seulement confidentielles. Toute cette mascarade pouvait être là juste pour empêcher la divulgation d’une photo compromettante sur le Président ! le Président à qui elle devait absolument parler ! Elle serra ses poings, totalement frustrée.
« En effet Messieurs, la CIA…ces agents doivent disparaître dans de grandes souffrances…et des souffrances immenses ce n’est pas ça qui manque sur Pégase. » déclara-t-elle froidement, les larmes lui venant aux yeux. Non, les Wraiths ne lui avaient finalement rien enlevé de précieux, c’était eux ! Ces maudits fédéraux qui l’avaient privé de tout et qui allaient continuer ! Black s’assit doucement sur le bureau, la fixant du regard, brutalement :
« Pourquoi à votre avis vous garder votre poste sur Atlantis, parce que nous n’avons pas le choix….la communauté internationale, vous soutient pour l’instant à 100%…elle n’a pas oublié vos malheureux traités de paix qui n’ont pas fini en poussière. Et le SGC n’a pas oublié vos services, et le président, généreux, n’a pas oublié votre loyauté. Vous l’avez trahie une fois, il vous laisse une seconde chance de prouver que vous êtes à la hauteur du poste qu’il vous a proposé. »
« Oh, j’en suis consciente, d’ailleurs c’est lui-même qui vous fera amèrement regretter vos paroles et votre attitude envers moi ! Bande de pourris ! » cracha-t-elle en reculant vers la Porte.
« Nous n’en avons pas fini Docteur Weir, » articula lentement Brown, les yeux brillants.

John était au bloc opératoire. Devory avait des consignes strictes, tout faire pour qu’il s’en sorte. De toute façon, le conducteur du camion était un tueur à gage spécialisé dans les accidents routiers. Il avait fait en sorte que John passent entièrement sous son véhicule de pas plus de ou trois tonnes, l’esquivant avidement avec ses roues. Résultats, quand il avait été trouvé par le FBI, quelques minutes plus tard ; la gorge à moitié coupée…la jambe gauche entièrement fracturée, deux doigts de la main gauche à moitié broyés…une plaie béante au crâne, plusieurs côtés cassées sans parler des lésions internes. Non vraiment, le tueur à gages avait fait du bon boulot, il ne restait plus qu’à ce que le Docteur Devory en fasse de même. Il avait passé sept heures d’affilées a essayé de réparer la malheureuse gorge de John dont les cordes vocales avaient été sévèrement touchées. La plaie au crâne avait conduit à de nombreuses hémorragies internes, mais il était entouré des meilleurs chirurgiens du pays.
Si Sheppard se trouvait en ce moment au bloc opératoire c’était pour finir de réparer sa gorge et lui permettre de retrouver une voix. Elle ne serait jamais comme celle d’avant mais au moins…il parlerait. Après deux heures passées à recoudre tous ces firmaments de sangs, il fut de nouveau transporté dans sa chambre…où se prolongeait son coma. Cela faisait maintenant cinq jours qu’il était interné dans l’hôpital.
Elizabeth poussa doucement la porte de la chambre, elle essaya d’entrer sur la pointes des pieds et voulut faire demi-tour en apercevant le Docteur Devory assis au chevet du patient. Elle ne pouvait pas, il fallait qu’elle le voit. Le laisser définitivement tomber serait leur concéder la victoire. Weir portait des cernes immenses, elle n’avait qu’un simple de jean et une chemise noire et coquette. Ses cheveux étaient attachés et ses yeux légèrement maquillés. Elle sourit tristement pour se redonner du courage.

Océan de mon cœur, tu me manque tant, berce ma cité en attendant mon retour, protège-là de tes yeux azur et accompagne mon cœur dans la litanie perpétuelle de tes vagues. Qu’elles se déchaînent avec ma colère, qu’elles s’apaisent avec mon amour…
Le Docteur Devory se leva et vint la saluer modestement. Oublié le titre de dirigeante, elle n’était qu’une simple diplomate, qu’une femme perdue, pressée de toute part. Elle caressa sa poche dans laquelle elle avait glissé un objet précieux. Elle essaya de ne pas regarder Sheppard tout de suite, de l’intimité c’était tout ce qu’elle voulait. Pour l’instant, elle allait se contenter d’écouter les diagnostics inquiétants de Jared qui parla d’un voix molle et sans ton :
« Ses côtes se rétabliront dans quelques jours, Il faudra plus longtemps pour sa jambe qui demandera néanmoins de la rééducation. Il ne pourra pas parler avant sans doutes quelques mois…Son crâne retrouvera bientôt sa constitution solide…je dirais d’ici une semaine. Les lésions internes sont pour la plupart en cours de cicatrisation. »
« Sa vie n’est pas en danger, » conclut Elizabeth, soupirant intérieurement..
« Loin de là, mais il faudra à peut près six mois pour qu’il soit à peu près opérationnel…si… »
« Si… »
Elizabeth avait déjà désespéré, la CIA ne lui avait laissé que trois semaines et le Dr Devory, cet enfoiré de médecin, lui annonçait six mois. C’était un coup monté comme elle s’en doutait. Comment avait-elle pu croire que Sheppard se remettrait aussi vite d’un accident quasi-mortel. Il avait beau être LE héros de la galaxie Pégase, il n’en restait pas moins qu’il était fait de chaire et de sang. L’élever au rang de demi-dieu était un acte tout à fait égoïste et indigne de lui.
« S’il n’a pas perdu la mémoire, les scanners ne donnent pas de pistes qui aillent dans ce sens, mais l’amnésie est abstraite aux yeux des machines. »
Weir du se retenir au mur…quelle horreur. John…perdre la mémoire…tout ce qu’elle avait mis du temps à construire. Leur relation, leur complicité, leur confiance mutuelle, son amour pour lui. Tout serait balayé à cause de la CIA et d’un putain de camion. Elle était folle de rage et folle de douleur. Le seul qui entendait ses cris sourds de détresses était sans doute John de son coma modeste. Les voix lui parvenaient, tout comme les battements de cœur d’Elizabeth. Il sentait sa présence, il s’en rassurait. Elle était là, alors tout allait bien. Si seulement il savait…c’était paranormal, mais le coma n’était pas un état normal. Jared posa une main sur l’épaule d’une Elizabeth, blanche, frôlant la crise d’épilepsie.
« Madame, vous allez bien ? »
« Oui, je vais m’asseoir…j’ai besoin de me recueillir un instant…je pars bientôt et je ne le verrai sûrement plus… » sanglota Elizabeth. Devory hocha la tête et l’accompagna vers la chaise qui était près du chevet de John. Elle s’assit douloureusement tout en constatant l’état de son second. Il avait une énorme compresse posée et scotchée sur la moitié du front et un bout du crâne. Des fils le transperçaient de toute part, entrant dans ses narines pour oxygéner son corps, s’engouffrant dans ses veines pour lui apporter toutes sortes de protéines. Il était mal rasé, ses cheveux avaient un peu poussé, il était méconnaissable, peu propre…mais il arrivait à illuminer le cœur d’Elizabeth. Elle ne l’avait jamais autant désiré qu’en le voyant sur ce lit d’hôpital.. à moitié mort. Elle se cacha le visage entre les mains et reprit ses sanglots de plus belle. Devory, debout à côté d’elle fut un instant gêné. Il s’imaginait déjà que les deux personnes étaient fiancées. Il se pencha près d’Elizabeth :
« je vous laisse seul...je suis sympa hein ? Les relations qui vous lient à lui me touchent mais ne concernent en rien Washington…je reviens dans cinq minutes… »


Dernière édition par le Sam 27 Jan 2007 - 10:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://lizzieweir.skyblog.com
Lizzie Weir
Prophète
Prophète
Lizzie Weir


Capricorne
Nombre de messages : 2731
Age : 34
Localisation : Dans les Quartiers de Lorne...pour lui servir de modèle...o_O
Date d'inscription : 12/06/2005

U + Ur Hands [F] Empty
MessageSujet: Re: U + Ur Hands [F]   U + Ur Hands [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:28

Le moment où elle se trouva seule dans cette chambre blanche avec John était l’un de ses plus beaux moments passés sur Terre. Le silence le calme, l’apaisement, l’amour et la vie. Elle aimait entendre le souffle de John, lui prouver qu’il était en vie et qu’il se battrait encore et toujours pour être auprès d’elle…pour revoir Atlantis, pour rentrer chez lui.
« Ce n’est plus chez nous ici, John….la Terre m’est devenue tellement étrangère. »
Elle mit la main dans sa poche arrière et en sortit un objet rond et brillant. Elle le regarda avec tendresse et voulut fondre en larmes. Mais déjà, la poignée de la porte se tournait, on allait entrer. Elizabeth ouvrit de grands yeux et repéra la veste de Sheppard accrochée plus loin, elle courut rapidement jusqu’à elle et glissa l’objet dans sa poche droite juste au moment ou Brown et Black entraient suivis de Devory.
« Docteur Weir…recueillons-nous ensemble, voulez-vous bien ? John est un grand homme, il sera une grande perte pour Atlantis… » annonça l‘agent blond
Elizabeth n’eut d’autre choix que d’obtempérer, elle fut encadrée par les deux hommes et baissa la tête tout en priant
.


Elizabeth posa le journal sur la table base du salon de sa mère. Cette dernière entra dans la pièce avec un plateau pour le thé. Liz s'assit sur le canapé alors que sa génitrice lui servait un peu de boisson chaude./
- Elizabeth…ma chérie, tu n’es vraiment pas au meilleur de ta forme, tu deviens comme ton père…lorsqu’il rentrait de mission…, bafouilla-t-elle, confuse et triste.
- Je suis désolée de te créer un peu plus de tourments maman, je n’ai plus le choix, soupira sa fille.
- Pourquoi ? James aurait voulu te voir marier, vivre une vie normale, souffla vivement madame Weir en lui tendant une tasse brûlante de thé anglais. Elizabeth se pencha et la prit entre ses mains, elle préférait ne pas à répondre à sa mère. Dire quoi ? Oh Maman, si je voulais me marier, j’avais un homme destiné pour ça…mais devine qui me l’a enlevé ? Oui, le gouvernement…c’est une malédiction chez les femmes Weir ? Sa mère respecta donc son silence, sachant que sa fille était embarquée dans les mêmes affaires louches qui avaient causé la mort de son mari, vingt ans plus tôt. Elle sortit de sa poche, un petit carnet corné et jauni par le temps. [b]
- comme tu me l’a demandé, je te donne le carnet d’adresse de ton père.
- Merci maman.
[b]C’était grâce à ce carnet qu’elle put LE retrouver, le seul homme qui pourrait l’aider. L’un des rares qui ‘ait pas quitté son cœur après des années de séparation. Bon sang ! Elle aurait voulu mettre quelque chose qui la rende jolie, belle. Cela faisait tellement longtemps qu’elle ne l’avait plus revu. Quand elle avait composé son numéro de portable, son cœur s’emballait à chaque sonnerie…lorsque enfin il décrocha.

- Qui est à l’appareil ?
Sa voix était tellement sexy, son ton tellement dur comme l’était ses yeux bleu acier. Elizabeth put à nouveau mesurer la beauté extrême de son interlocuteur. Sa voix trembla un peu.[b]
- C’est Elizabeth…Weir. …j’ai besoin de ton aide, je t’en prie.
[b]Sa voix avait fini par craquer et les larmes lui avaient empli les yeux. Sa vision se brouilla un peu, pauvre d’elle. Il pouvait refuser, d’une simple touche, il pouvait faire s’effondrer tous les espoirs.

-Où et quand ? répondit tout aussi froidement la voix masculine. Elizabeth soupira de soulagement. Alors elle lui donna le rendez-vous comme elle s’était promis de le faire. L’après-midi du rendez-vous, elle avait intimé à sa mère de se rendre chez l’une de ses amies et de ne pas la déranger. Elle faisait les cent pas, d’accord, l’homme avait qui elle allait parler ne comprenait qu’une chose. L’argent ou la séduction, elle gravit en hâte les escaliers de la maison et se repasser un peu de maquillage dans la salle de bain. Aujourd’hui, ils allaient sceller le destin de John. Où qu’il fût, elle pourrait le libérer….On sonna à la porte, eh bien, il fallait y aller.

Deux semaines plus tard

Elizabeth montra son badge auux soldats qui gardiaent la zone 51. Ils la laissèrent passer, dans les couloirs, elle croisa les agents Black et Brown. Elle fut parcourut d'un frisson. Elle s'arrêta devant eux, surprise :

-Qu'est-ce que vous faîtes là, il ne me semble pas que le SGC ait besoin de la CIA...
-Nous vous avons convoqué pour vous montrerun truc plus qu'intéressant, suivez-nous.
Elle ne montra pas de résistance cette fois-ci. Ils en parcoururent des couloirs, en traversèrent des pièces et en empruntèrent des ascenceurs. Ils arrièvrent enfin dans une petite pièce comme d'habitude sombre. La lumière s'aluma, Elizabeth put y découvrir une immense vitre, qui donnait sur une autre pièce en contre bas. C'était comme la chambre d'isolation sur Atlantis, et elle était dans le poste d'observation. Elle se rapprocha et fut terrifiée en remarquant John, accroché vulgairement à un poteau de bois. Il était torse nu et inconscient...Elle se tourna rapidement vers les agents.
-Qu'est-ce que ça signifie ?
-Vous allez le savoir...venez vous asseoir.
Ils lui montrèrent une table près de la vitre, elle n'eut pas d'auter choix que de s'y installer. Black la regarda intensément.
-Vous avez essayé de libérer John Sheppard! Et votre contact a échoué!
-Je ne vois pas de quoi vous voulez parler ! Hurla Liz, paniquée.
-Bien, alors regarder.
Il fit un signe ett déclencha son oreillette, dans la chambre d'isolation, une personne se présenta...Lizzie fut horrifiée en découvrant que c'était un goa'uld...peu importait lequel...il portait ses instruments de tortures, et en appliqua un sur John qui se réveilla brusquement dans un cri.
-Nous avions dit, de ne pas essayé à voir Sheppard...qu'il nous appartenait....regardez-le maintenant! Ce n'est pas ce vulgaire alien qui lui fait du mal c'est vous! S'ill se trouve ici, c'est par votre entière faute Et il continuera de se faire torturer...jusqu'à ce que vous nous jurer...
-Jamais! Je ne marche pas avec vous!
Brown était agacé, il la prit par le bras et la fit sortir de la pièce. Ils descendirent des escaliers, et un garde ouvrit une porte, ils étaient à présent dans la chambre d'isolation. Black demanda au Goal'uld de se retirer et Brown jeta Elizabeth au pied d'un John à moitié mourrant. Elle se rammassa par terre. Le sang du militaire tomba sur sa joue, elle s'essuya et se redressa. Black avait sortit un nouve instrument de torture....


[ Galaxie Pégase, Atlantis, six mois plus tard]

Six mois plus tard, Elizabeth était sur Atlantis, en train d’éplucher un dossier perplexe qui concernait le Docteur McKay et le Docteur Sabbahah Miller. Les deux étaient apparemment capable de lire dans les pensées des autres depuis deux jours. Ils avaient été touchés par une sorte d’appareil expérimental assez douteux et Ancien bien évidemment. Elle soupira en se tenant la tête. Samuels entra rapidement dans son bureau et se tint bien droit devant elle quand elle redressa la tête.
« madame, le Major Lorne vous attend pour vous escorter sur Ardana »
Elizabeth hocha doucement la tête avant de se la prendre entre les mains. Tout le monde avait appris à faire SANS John, depuis cinq mois…tout le monde était habitué à son absence. L’excuse qu’elle avait donné…hmm un truc comme : un accident grave qui n’avait pas mis ses jours en dangers...il reviendra sous peu. Dieu, on l’avait crue, on voulait la croire…ils avaient confiance en leur dirigeante et ce qu’elle disait était BON pour eux. Elle se leva, portant une main à son oreillette.
« Docteur Beckett, je vous prie de canaliser McKay et Miller…qu’ils voient le moins de monde possible. »
« Bien, Elizabeth, à tout à l’heure. »
Elle ferma sa radio et sortit rapidement de son bureau en cavalant les marches pour rejoindre la salle d’embarcation où l’équipe d’Evan l’attendait. Samuels enclenchait les chevrons alors que le Dédale atterrissait. Ce fut la première fois, qu’elle n’assista pas au débarquement de Caldwell qui ramenait pourtant une surprise. Elle traversa la Porte avec ce vide immense..


Dernière édition par le Sam 27 Jan 2007 - 10:36, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://lizzieweir.skyblog.com
Lizzie Weir
Prophète
Prophète
Lizzie Weir


Capricorne
Nombre de messages : 2731
Age : 34
Localisation : Dans les Quartiers de Lorne...pour lui servir de modèle...o_O
Date d'inscription : 12/06/2005

U + Ur Hands [F] Empty
MessageSujet: Re: U + Ur Hands [F]   U + Ur Hands [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:29

John arriva sur Atlantis, après une période de congé, suite à un grave accident de moto lors de sa dernière permission. il avait failli y rester, mais c'était battu et finalement s'était bien remis, enfin presque, la cicatrice au niveau de sa gorge, lui rappelait qu'il avait eu de la chance. Il s'était laissé pousser une barbe de 3 jours et appréhendait un peu son retour. Il arriva dans le hall de la porte et regarda autour de lui.
- Rien n'a changé, souffla-t-il, un peu soulagé.
Rodney voulait aller manger, il devait passer devant la porte des étoiles pour aller au mess, bien entendu quelque chose arriva. Un vortex se forma et quelqu'un passa. Une silhouette qui ne lui était pas inconnue. Malgré sa faim il alla voir qui s'était, ce serait de sa faute s'il faisait une crise d'hypoglycémie.
-Tiens Sheppard je vous croyais mort.
Sabbahah, une jeune astrophysicienne qui faisait partie de l’équipe scientifique de McKay arriva peu de temps après le canadien.
- Oh Rody toujours aussi accueillant, lâcha-t-elle en entendant la phrase de Rodney en guise d’accueil pour John. Elle se tourna vers ce dernier.
- Ne l'écoutez pas lieutenant-colonel, je suis contente de vous revoir parmi nous.
Elle reporta alors son attention sur son collègue et fronça les sourcils..
- Vous deviez pas aller manger vous? Attention l'hypoglycémie guette...
John sourit discrètement.
- Je suis...heureux de vous voir moi aussi., articula-t-il d'une voix cassée, résultat de cordes vocales abîmées. Sabbie regarda John inquiète.
- Vous devriez aller à l'infirmerie pour voir si tout va bien.
Rodney souriait derrière son masque d’égocentrique surmonté d’un ventre à patte.
Moi aussi je suis content
Il ne voulait pas le dire devant tout le monde et surtout pas devant le militaire.
- Et vous ! Ne m’appelez plus Rody, hurla Mckay à l’intention de sa collègue blonde, évidemment.
- Alors qu'avez vous fait a votre voix pour en arriver la ? demanda–t-il alors à Sheppard, curieux et peu habitué à ce changement de voix.
- Ma voix, je ne la reconnais pas moi-même, enfin je suis content de pouvoir encore parler, d'après les médecins il y aurait du avoir plus de dégâts, répondit simplement John, évitant la question du pourquoi l’accident et du comment. Le militaire avait cependant grimacé quand son ami avait hurlé sur la femme blonde.
-Rodney...votre débit sonore est trop fort pour ma tête...
- Toujours a se plaindre, vous pourrez au moins faire vos missions...soupira Rodney que tout cela lassait un peu. Il n’était pas doué pour les adieux et bien encore moins pour les retrouvailles.
Toujours le même pensa Sheppard avec un petit sourire intérieur.
-Ca vous dirait d'aller manger avec moi Sheppard ? Vous avez maigri...se rattrapa néanmoins l’astrophysicien.
-Avec plaisir Rodney...céda-t-il avant d’offrir un maigre sourire à la scientifique blonde pour prendre congé d’elle.
- Très bien allons y... s’exclama alors Rodney, tout heureux de délaisser sa collègue.



Rodney et John arrivèrent dans le réfectoire. Il n’y avait pas beaucoup de monde et Sheppard se demandait à présent pourquoi Elizabeth n’était pas venue l’accueillir. McKay prit l'équivalent de deux repas et mangea tout de suite. Malheureusement, au menu il y avait du poulet au citron.

- Mais c'est pas possible ca...je suis allergique au citron et qu'est ce qu'ils mettent, du poulet au citron...je vous jure... se plaignit en tapant sa fourchette contre la table, furieux et indigné.
John sourit
- Vous n'avez qu'à prendre mon plat, Rodney, je n'ai pas très faim... lui proposa-t-il en poussant vers lui son plateau qui contenait un steak, des pâtes, une salade de riz et un bon gâteau. Rodney prit le steak et le mangea goulûment, avant d’entamer le reste tout aussi rapidement sous le regard attendri de John. Ce que McKay lui avait manqué ! Le scientifique s’essuya la bouche, lâcha un petit rot et dit :
-Qu'est ce qui se passe Sheppard, vous ne me lancez pas de pics, vous n'êtes pas en forme.
-Vous avez trouvé ca tout seul, Rodney? Sourit ironiquement John avant de tousser.
- Ca ne fait que 5 mois après tout, en rajouta- le militaire, certaines choses n'ont pas encore retrouvé leur forme...finit-il en se levant.
-Veuillez m'excuser, mais j'ai besoin d'un peu de solitude.
- C'est bon je n'étais pas censé trouver ca tout seul, comment aurais-je pu le savoir, se rebiffa le scientifique en tirant sa mine boudeuse.
Sheppard lui fit une de ses grimaces agacées et marcha en boitant légèrement vers la sortie, sous l’œil inquiet et interrogateur de Mckay qui finit de manger pour la énième fois avant de sortir rejoindre son laboratoire.



John entra dans le gymnase et posa sa veste. I soupira, puis prit 2 bâtons et essaya de s'entraîner, mais sa jambe le lâcha et il tomba à genoux en étouffant un cri. Il réussit à ramper jusqu'au bord de la fenêtre et s'y assit. Il se massa la jambe.
Tu n'es plus qu'un pantin désarticulé pensa-t-il, essoufflé.
Allons voir Elizabeth, il me semble qu’elle ait des choses à me dire pensa-t-il en caressant un objet resté dans sa poche droite.


Elizabeth contourna son bureau avec une tasse de café à la main. Voilà une heure qu’elle était revenue d’Ardana avec le Major Lorne. Elle se mit face à la grande fenêtre et admira l'océan.

Voilà un bien beau temps, pas de Rodney qui braille contre Sabbahah, pas de John qui défonce mes vitres...pas de Caldwell qui vient me coller aux basques...pas de Carson qui vient me donner des vitamines... pensa-t-elle sereine.
- Que du bonheur ! lâcha-t-elle avec de l’ironie.
Elle se remit à son bureau, but un peu de café et ouvrit un rapport scientifique.


Le Lieutenant Gracie Hart accompagnait John jusqu'au bureau du Docteur Weir. Cette femme soldat était proche de Sheppard et avait une animosité appuyée contre Liz. Elle frappa fort à la porte et attendit une réponse qui serait sans doute aussi brusque. Elizabeth leva la tête en fronçant les sourcils avant de crier :
-Entrez !
Gracie ouvrit la porte avec la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine puis elle se tourna vers John.
- Après vous.
John entra.
-Bonjour Elizabeth, dit-il, en s'asseyant.
- Bonjour John, soupira-t-elle en reportant son regard sur le dossier. On aurait juré qu’elle avait pâli.
- Que me vaut votre visite et celle du Lieutenant...continua-t-elle avec un ton amer et las.
Gracie attendit devant la porte.
- Je vais vous laisser...cracha-t-elle avec autant de tendresse.
John remercia la jeune femme et reporta son attention sur Weir
-Liz....
[b]Il employait ce diminutif que lorsqu'il voulait être sûr d'avoir son attention.

-Je sais que vos dossiers sont plus importants que le retour de John Sheppard, mais j'aimerais vous parler...
Elle referma brusquement le dossier et mit ses coudes sur le bureau pour appuyer son visage sur ses poings. Ses yeux verts émeraudes scrutaient le nouveau Sheppard sans scrupules.
-John...
Elle continua de l’observer un instant et se radoucit.
-Je vous écoute
-Je ne pourrais certainement plus aller en mission, ni piloter avant un bon moment, à cause de...mon état...
Il la regarda droit dans les yeux.
- Je sais que vous étiez sur Terre à la même période que moi...qu'est-ce qui s'est passé après cette nuit, Elizabeth? Demanda-t-il brusquement en posant ses mains décharnées à plat sur le bureau.
Elizabeth détourna le regard. Elle se mordit la lèvre.

-John, arrêtez...votre état est enfin je vais en parler avec Carson avant de confirmer vos arrêts...
Elle se crispa et se releva brusquement lui tournant le dos.
Ne pas flancher, ne pas céder s’encouragea-t-elle mentalement. Ce n’était pas le moment d’avouer tout à John, elle ne s’attendait pas à son retour. Se pourrait-il que son contact eut réussi ?
- Elizabeth, il ne faut pas se voiler la face...je suis bon pour la casse...continua John, avec sa voix étrange.
Il se leva et se pencha un peu plus en avant pour capter son attention
- Regardez-moi...je sais que vous êtes venue à l'hôpital.
Elizabeth se mit à trembler, elle refusa de se retourner. Tout mais ne pas l’affronter en face, elle affronterait ses propres faiblesses.
- Non...je ne suis jamais venue, vous vous faîtes des idées ! je ne sais absolument pas ce qui s'est passé après, finit-elle par s’exclamer, en tremblant de plus en plus. Elle se prit le visage entre les main et se retourna.
- Pourquoi? Pourquoi n'êtes-vous plus venue après? Je sais que vous étiez là, je vous ai entendu parler avec le médecin... insista John, un ton de reproche et de déception dans la voix.
Il s'arrêta net, laissant un silence pesant s’installer entre eux. Il admirait la panique mêlée au self control de la dirigeante.
- On m'a laissé pour mort au fond d'une chambre pendant plus de 5 mois Elizabeth, pourquoi?
Elle planta son regard clair dans le sien, se faisant plus dur que de la pierre, et se rapprocha un peu de lui..
- Pourquoi ? Parce que..., sa voix était sans assurance, et chevrotante, nous avions des ordres stricts...pour ma part, si je suis venue c'est uniquement par état de conscience...
Oh mon Dieu, quel mensonge pensa-t-elle, en se mettant une main devant la bouche.
- Atlantis est une Expédition très...enfin possède de nombreux enjeux politiques et militaires et beaucoup aurait aimé vous voir...essaya-t-elle de s’expliquer, mais ça ne marchait. Quelques que furent ses explications. Elle ouvrit grand ses bras, démunie comme devant les agents de la CIA.
- J'étais seule ! Que pouvais-je faire...
- Je suis sûr que vous vous êtes battue, Elizabeth, mais ca n'empêche que vous m'avez laissé tomber sur ce coup là., la coupa Sheppard brusquement, en plantant son regard dur dans le sien. Elle recula d’un pas, frappée par cette vérité. Pourtant, elle avait tout fait pour lui venir en aide. On ne lui avait pas laissé le choix. John soupira et se rassit, prenant sa tête dans ses mains.
- J'aurais dû mourir...mais ce n'est pas le cas...et ce n'est certainement pas aujourd'hui que je leur donnerai la satisfaction d'abandonner...
Il releva la tête vers Weir.
- Ca vous a fait quoi? Hein? De devoir mentir à toute l'expédition pour faire passer cela pour un accident, vous comme moi savons que ce n'était pas un accident...ragea-t-il.
Elizabeth recula sous l'effet du choc.

John...il ne faut pas... voulut-elle lui dire en se jetant dans ses bras mais à la place un voile sombre passa dans ses yeux.
- Je suis une diplomate John, je suis pas Mère Térésa, les relations personnelles que j'entretiens avec les membres de cette expédition ne regardent en rien Washington. Si Je n'avais pas obéi, vous seriez dans la tombe et moi dans un bled paumé en Afrique pour faire la paix avec des factices rebelles.
Elle s'appuya sur le bureau, essoufflée.
-Ce n'est pas si simple de mettre la faute sur moi ! Vous savez très bien quelles sont mes valeurs et mes positions. Mais ne vous inquiétez pas, je ne supporte pas que l'on fasse du mal à mes hommes de confiance, cette injustice sera réparée.
Elle enleva ses mains du bureau et soupira
- Je ne vous en veux pas...j'aurais agi de la même façon à votre place...si vous n'aviez pas fait ce que vous avez fait, il auraient essayés la morphine 6 mois plus tôt...la seule chose que j'aurais espéré c'est vous trouver chez vous...enfin votre ancienne adresse...cela m'aurait évité de dormir n'importe où et surtout de subir les redressements de Carson...
Quand à l’injustice ,c'est déjà réglé, répliqua sèchement Sheppard en se levant. Il s'appuya sur le bureau.
- Pour ma part, vous étiez une amie... commença-t-il.. .Elizabeth en fut indignée. Elle s'approcha de Sheppard, leva son bras et lui donna une gifle.
- J'espère que ca vous réveillera ! Vous croyez que votre état ne m'a pas fait mal ! Vous croyez que j'étais si heureuse de danser sur votre tombe prochainement ! Vous êtes mon second John !
Elle avait hurlé et maintenant elle cria.
- J'avais aussi mes problèmes à régler sur Terre, je n'ai plus de logement, je dormais chez ma mère !
Elle le bouscula un peu et voulut regagner la sortie, les larmes aux yeux.
- Enfin une réaction de votre part...
Il la retint de justesse, et ne lâcha pas, même avec la douleur que ce mouvement lui causait. Il la tira vers lui.
-Attendez...je suis désolé, je...je lâche mon amertume contre la mauvaise personne... soupira-t-il avant de desserrer son étreinte.
- Vous pourrez vous vanter que John Sheppard vous a brisé le cœur... mais nous nous éloignons du but de ma visite...accordez-moi encore un instant...
Elle s'éloigna rapidement, outrée.
- Brisez le cœur ? Comment vous auriez pu me briser le cœur à l'instant....le seul instant où mon cœur a été brisé c'est quand je vous ai vu sur le lit à l'hôpital, incapable d'exprimer le moindre sentiments, encadrée de deux agents fédéraux...
Elle posa une main sur sa poitrine et regarda John Sheppard.
- Une minute John, après hors de ma vue...lui accorda-t-elle avec un regard noir.
John sortit de sa poche une montre ancienne en argent.
- Vous avez laissé ca...je dois dire qu'elle m'a beaucoup aidé, dans les moment difficiles, mais aujourd'hui, elle doit revenir à sa propriétaire, parce que c'était la montre de son père...
Il s'approcha d'elle, prit sa main et posa dans la paume la petite montre. Il lui sourit tristement, puis s'en alla sans mot dire, lentement, cherchant le courage de redescendre les marches pour aller dans ses quartiers.
Elizabeth se retint de s'évanouir en revoyant la montre. Elle se retint à son bureau et regarda vaguement John se diriger vers les marches qui le mènerait loin. Elle referma la main sur la montre et courut.

- John ! Vous êtes ....
Elle ne put finir sa phrase, les sanglots lui prenant à la gorge.
Vous êtes... Même ses pensées n'arrivaient pas à finir sa phrase.
John revint sur ses pas.
- Je suis quoi? vivant? un salaud? un ange? Capitaine Kirk?
Il eut un petit sourire. Il était rare de voir Elizabeth pleurer. Par conséquent il se rapprocha encore et la prit doucement dans ses bras en espérant de ne pas essuyer un refus assez douloureux pour sa poitrine.
Elizabeth étouffa un nouveau sanglot et se laissa aller contre John, murmurant un truc incompréhensible. Elle releva la tête.
- Vous m'avez manqué...je suis tellement désolée.
Elle serra la montre toujours dans sa main.
- Chut...je suis là maintenant murmura John en laissant sa main aller sur le dos de la diplomate.
Il grimaça sous l’étreinte de Liz
- Pas si fort, Elizabeth.
Elle sourit à travers ses larmes.
- Pardon...
Elle desserra son étreinte et regarda John.
- Je suis tellement contente de vous savoir de nouveau ici....près de moi enfin de nous tous se rattrapa-t-elle
Je ne vous aurai peut-être survie se prit-elle à penser
- Vous imaginez le cauchemar...John Sheppard remplacé par Caldwell.
Elle sourit un peu plus.
- Et oui...je suis désolé pour Caldwell...non en fait non...j'aurai laissé un testament lui interdisant de toucher à mon poste plaisanta John avant de reculer un peu
- Euh...je crois que pour notre sécurité, mieux vaut éviter Rodney et Sabbie...proposa-t-il.
Elizabeth réfléchit rapidement, essayant de revenir à la réalité.

-Oui, je lisais justement un rapport sur eux, oui en effet...je n'aimerais pas qu'on découvre.


Dernière édition par le Sam 27 Jan 2007 - 10:43, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://lizzieweir.skyblog.com
Lizzie Weir
Prophète
Prophète
Lizzie Weir


Capricorne
Nombre de messages : 2731
Age : 34
Localisation : Dans les Quartiers de Lorne...pour lui servir de modèle...o_O
Date d'inscription : 12/06/2005

U + Ur Hands [F] Empty
MessageSujet: Re: U + Ur Hands [F]   U + Ur Hands [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:29

Elle toussota en le regardant, un peu rouge.
- Enfin bref...
Elle prit une grande bouffée d'air pour se calmer.
-Certaines choses personnelles... finit Sheppard ne pouvant s'empêcher d'afficher un sourire moqueur.
Vous avez pas changé quelque chose...remarqua-t-il en plissant les yeux Il réfléchit
Les cheveux ! s’exclama-t-il
Le visage de Liz s'illumina.

- Pas mal la coupe hein ? J'étais trop occupée pour les recouper....vous aller pas dire que ca vous gêne.
Elle lui sourit avec ce regard du je-suis-le-chef-je-fais-ce-que-veux
-Je vous préfère comme ca Elizabeth...je veux dire quand vous souriez...
Elizabeth lâcha un petit rire.[b]
- Commencez pas ou bien je vous charrie sur votre voix.
[b]Elle avait essayé d'imiter cette voix et lui tira la langue.
John rit de bon cœur.

-Au moins je peux imiter Joe Cocker dans mes bons jours...
-Moui, c'est vrai dans vos bons jours !
Elle toisa longuement avec un petit sourire en coin.
Heureusement que nous ne pouvons pas lire dans les pensées l'un de l'autre
- John, je serais plus rassurée de vous voir autre part que dans mon bureau...
Parce que me retenir plus longtemps c'est difficile
- Je préfère vous savoir en train de vous reposer.
Elle lui posa une main sur bras et sourit.
- De plus je dois bosser sur le dossier Rodney/Miller alors...et puis Kavanagh va venir dans cinq minutes me harceler pour l'odeur des saucisses à la cantine.
- Ah ce cher Kavanagh...je peux m'en charger si vous voulez...
Il prit un air de mauvais garçon, qui lui allait très bien d'ailleurs
- S'il vous embête M'dame, 5 minutes avec moi et il ne parlera plus avant un mois !
Il éclata de rire, mais s'arrêta bien vite.
Maudites côtes...
- Oh ! Ca m'arrangerait bien ! Kavanagh est tellement...énervant, il me fait perdre mon temps...vous sauveriez bien une gonzesse en détresse
Elle lui avait fait un clin d’œil, attitude très rare de Weir.
- Je crois que je préfère aller du côté des balcons...parce que ni le mess, ni les labos, et ni l'infirmerie n'est...comment dire....
- Ah les balcons
Elle resta pensive.
Notre première dispute était sur les balcons, face à la mer immense et bleue, je refusais de vous voir sauver Sumners avec une mission suicide
Elle sourit pour elle-même.
- C'est un excellent, choix, mais n'y allez pas tout seul, un accident est si vite arrivé
Son regard se voila de tristesse.
- J'aimerais vous accompagner....mais ces temps-ci je ne trouve même pas le temps de manger, d'ailleurs si Carson vous demande, vous ne m'avez pas vu.
Elle retira sa main du bras de Sheppard et fit un pas en arrière, le regardant en souriant.
- Et bien je vous y attendrai, chère Liz..
John fit une légère révérence avant de se retirer, en jetant un coup d’œil à l'escalier, il décida de faire un détour.
Elizabeth soupira et le regarda s'en aller. Elle retourna dans son bureau encore toute chamboulé. Elle ouvrit le vase funéraire que John lui avait offert pour son anniversaire et y glissa doucement la montre. Elle le referma et le contempla longuement avant de se reprendre.


Quatre heures plus tard

Elizabeth entra dans la bibliothèque un peu amochée et fatiguée. Elle avait remarqué Rodney mais la dernière chose qu'elle voulait faire c’était lui parler. Elle s'était donc isolée près d'une console près de la vitre sur l'extérieur. Elle activa la console dans le but de parcourir la banque de données. Mais le retour de John avait fait naître en elle une culpabilité mortelle.
Tu n'es qu'une menteuse ! Une sale menteuse
S'insulter ne faisait qu'empirer la situation, elle revoyait d'horribles scènes concernant John.[b]
Jusqu'à quand tu pourras jouer la comédie .porter le masque de la joie derrière celui de la tristesse
[b]Peu importait, elle devait trouver une recherche à faire.

John arriva à son tour, mais pour une toute autre raison.
- Tiens comme on se retrouve...ne vous dérangez pas pour moi, je viens récupérer quelque chose
Il alla vers le fond de la salle et revint avec une bouteille.
- Je l'avais oublié, depuis le temps
Elizabeth le foudroya du regard.
- John, quelle surprise.
Sheppard se contenta de lui sourire.
- Oh que oui, la belle surprise...
Il ouvrit la bouteille et but cul sec. Et quelque chose disait à Liz que ce n'était pas sa première bouteille
- Une autre surprise, c'était la mention de votre nom dans une salle de torture
Elizabeth esquiva un pas sur le côté.
- Nous en avons déjà parlé John. Fin de la discussion
Elle foudroya également la bouteille.
-Si vous le dites...c'est vous qui commandez...vous êtes la chef ici....
Les deux bouteilles précédentes commençaient à lui faire tourner la tête.
- Et vous êtes la reine des non-dits et des mensonges....oh oui....
Elizabeth ouvrit de grands yeux.
- John, je ne vous permets pas ! Cette affaire ne vous regarde pas ! Ce n'est pas vous la réelle victime ! Arrêtez.
Elle reculait, voulant fuir, son regard passant de la bouteille à John.
Quel imbécile !
John se rapprocha d'elle.
-Mais je sais tout cela...n'empêche que c'était moi le plus bavard...j'aurais du la fermer sur ce coup
Il leva sa main pour caresser la joue du revers.
- Un si beau visage....un si beau masque...pourquoi ne pleures-tu pas belle poupée de porcelaine...pourquoi tes sourires ne sont que façade....pourquoi souffres-tu pour quelqu'un qui ne le mérite pas?
Il avait raison et il était sincère, mais complètement ivre.
Elizabeth était totalement soufflée, elle cherchait la sincérité dans le regard de John.
Cet homme ivre, ivre...[i]
Elle sentait le contact de la main de John sur sa joue et son corps en tremblait mais de chaleur bizarrement. Elle planta son regard dans le sien.
-Votre souffrance n'a pas été vaine, je peux vous l'assurer John. Mon masque est juste là, il y sera toujours. Il ne tombera que quand...
Elle ne finit pas sa phrase et recula, elle était fatiguée et se disputer avec un John ivre n'était pas dans ses compétences. Elle ne faisait plus attention au monde qui l'entourait...
- Je sais Elizabeth...je sais...pardonnez-moi...souffla John. Il voulut faire un pas vers elle, mais quand la diplomate recula, il s'avoua vaincu.
-Je crois...qu'il faudrait mieux que je ne sois pas revenu avoua-t-il, avant de partir, perturbé, le cœur lourd, vers l'infirmerie.


Une Heure Plus tard, à l'infirmerie

John sentait qu'il bougeait, mais était trop fatigué pour y opposer une quelconque résistance. D'ailleurs le fait de se retrouver sur un support plus doux et moelleux fut agréablement accueilli par le militaire, même si l'aiguille provoqua un mouvement de recul, suite à des flashs, il resta aussi sage qu'un agneau. Il sentait du mouvement autour de lui, certainement des infirmiers et peut-être même Carson. Pauvre Carson, se dit John, bientôt il deviendrait son patient routinier.

A la pâle lumière de l'infirmerie, le médecin pu voir l'homme qu'était devenu John. Maigre, le joues creuses, une fine et longue cicatrice au cou, dissimulée par une barbe. Il était pâle, très pâle et portaient aux poignets des marques bleutées.
Une fois la perfusion en place Carson contrôla les appareils vérifiant l'état de stabilité de John puis revint près de lui afin de se rassurer lui-même et tomba sur les marques aux poignets

- Qu'est ce que c'est que ça ??...
Il prit les mains de John et observa plus attentivement...
[i]Des hématomes... sans doute à cause de la torture...

Il regarda à nouveau le visage suant de John, porta une main à son front et caressa ces cheveux mouillés tout en gardant l'autre dans celles de celui-ci... mais un instant plus tard il remarqua ce qu'il était en train de faire et retira ses mains rapidement en étant surpris par son attitude. Cette situation lui rappelait trop Perna qu'il n'avait pas pu sauver, une jeune femme qu'il à aimer loin de tous au bord de la mort et qu'il avait regardé mourir sur un lit d'hôpital comme celui-ci...
Qui a dit que les patients comateux ne sentaient et n'entendaient rien? Oui bon pour un cliniquement mort c'était peut-être vrai, mais pour John pas tout à fait. Tout n'était que sensations. Tous ses sens étaient en éveil, alors qu'il paraissait dormir. Au d'une main serrant la sienne, il se sentit comme revenir parmi le monde des vivants. Les caresses qui s'en suivirent l'apaisèrent. Il ne savait pas qui était à son chevet, ni pourquoi cette personne lui montrait autant d'affection, alors qu'il ne la méritait pas. A ce moment, on aurait pu comparer le grand et courageux John Sheppard, à un enfant qui s'était perdu dans un immense hyper marché et qui était consolé par une caresse de quelqu'un qui l'avait remarqué. Il sourit intérieurement. C'était un étrange et agréable sentiment de ne pas se sentir seul, de savoir que sa personne avait de l'importance pour quelqu'un à ce point qu'il reste près de lui, alors qu'il ne pouvait rien faire.


Dernière édition par le Sam 27 Jan 2007 - 10:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://lizzieweir.skyblog.com
Lizzie Weir
Prophète
Prophète
Lizzie Weir


Capricorne
Nombre de messages : 2731
Age : 34
Localisation : Dans les Quartiers de Lorne...pour lui servir de modèle...o_O
Date d'inscription : 12/06/2005

U + Ur Hands [F] Empty
MessageSujet: Re: U + Ur Hands [F]   U + Ur Hands [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:30

John regretta de ne plus sentir ce geste affectueux, mais n'en voulut pas à la personne. La situation lui rappelait la visite de Weir. Elle aussi était restée, avant d'être chassée par des gardes et même si John savait cela, il ne voulait pas l'accepter. Elle l'avait laissée pour ainsi dire sur son lit de mort, sans moyen de s'en sortir. A cette pensée John serra les dents, ce n'était pas le moment de revenir à ses incessantes disputes avec Weir.

Doucement, mais sûrement, la fatigue et les médicaments lui firent perdre pieds pour l'emmener dans le royaume des rêves ou plutôt des cauchemars. C'est pour cela qu'il avait peur de dormir, car à chaque fois qu'il fermait les yeux, il revoyait et sentait tout ce qui s'était passé. Mais dans son cas, il n'avait pas le choix, il devait affronter ses démons, ce qui en apparence se traduit par un mouvement irrégulier de la tête de gauche à droite et de droite à gauche, mais aussi par des contractions nerveuses et des plissements de paupières. Par moment, il faible "non" ou "pitié arrêtez" sortit de la bouche du Colonel pour parvenir aux oreilles d'un bon entendeur. Trempé de suie, John tremblait légèrement, ce qui était en fin de compte les symptômes de sa fièvre qui le faisait délirer en plein sommeil.
Carson se ressaisit en chassant la vue de Perna morte, lui à son chevet et répondit aux inquiétudes de John par un "tout va bien, calmez-vous...". Il attrapa une autre couverture sur le lit d'a côté pour la mettre sur John fiévreux et plongé dans son inconscience. Ensuite il approcha une chaise sur laquelle il s'assit et surveilla John, il ne pouvait pas se résoudre à le laisser... il regarda sa montre.

faudrait que plus tard j'aille voir le Dr Evans...
Il releva la tête et regarda les moniteurs puis ensuite John
La barrière entre réalité et fiction avaient été abolie dans l'univers de John. Il revivait ce mois en détention, plus précisément, la fois où il l'avait attaché à un piquet , torse nu, pieds nus touchant un sol mouillé. Il commença à s'agiter dans son sommeil, appréhendant ce qui allait venir, c'est à dire un bâton électrique. Il commença à convulser lorsque dans son rêve le bâton le toucha à la côte et eut une envie pressante de vomir en sentant l'odeur de chair brûlé. Il gémit faiblement, pendant que ses mouvements redoublaient d'intensité. Il aurait aimé hurler...appeler Carson au secours, mais rien ne pouvait le sortir de son enfer.
Les convulsions ainsi que les gémissements de John fit lever Carson et s'approcher, essayant de le maintenir... Il ne pouvait rien contre les tremblements de John, il ne pouvait pas être dans sa tête pour lui dire de se calmer en tout cas pas dans l'immédiat avec autant d'alcool dans le sang...


- John... calmez-vous, à quoique vous pensez... essaya t-il

John commençait à avoir des difficultés à respirer. C'est fou l'impact qu'à le psychique sur le physique. L'homme commençait à paniquer, cherchant à éviter le moment le plus dur de sa captivité. C'est là qu'il entendit la voix du médecin, ce n'était qu'un murmure...une voix lointaine, et pourtant tout son esprit se concentra sur cette voix qu'il voyait comme le seul espoir de s'enfuir de ce que ses bourreaux allaient lui faire. C'est ainsi qu'il revint à lui, se réveilla en sursaut en se levant. Il avait le souffle coupé, sans parlé de la douleur qui parcouru son corps, suite à ce mouvement brusque. Il regarda la couverture et essaya de reprendre ses esprit.


- John ça va ?? vous vous sentez bien ?? demanda t-il en regardant ce dernier étrangement...
- Recoucher vous, je ne vais pas vous donner de calmant étant donné que vous avez, à vue d’œil pas mal d'alcool dans le sang...
John n'écoutait pas le médecin. respirant toujours comme un cheval qui vient de finir une course, tremblant comme une feuille, il ne bougea pas. Son regard était fixe, presque vide, regardant obstinément un point de la couverture. Déjà qu'il avait eu beaucoup de mal à continuer après la première fois, revivre le tout à nouveau lui avait été fatal. Comme dirait un électricien, la machine qui lui servait de cerveau avait disjoncté et causait un court circuit.
Voyant que John ne réagissait pas il posa une main sur son épaule comme pour le rassurer que Carson était là...

-John ?? qu'est ce que vous avez ?? dit-il toujours inquiet en remarquant que celui-ci fixait désespérément la couverture...
La main sur son épaule le fit sursauter. Il leva finalement la tête vers le médecin, mais n'afficha aucune expression. Ses yeux étaient ternes, sans vie et il avait l'air absent. Après un moment il rebaissa la tête et commença à se balancer légèrement d'avant en arrière.
La vue des yeux inexpressifs de John troubla Carson mais il compris plus au moins ce qui causait cet état. Il s'assit sur le bord du lit en le prenant par les épaules pour le forcer à s'arrêter...

-Vous allez me faire le plaisir de vous ressaisir, John...
John essaya de se dégager le médecin, mais n'y parvint pas. Il releva les yeux vers Carson et l'observa longuement, puis finalement il se pencha en avant pour atterrir avec le front sur l’épaule de l'écossais.

Elizabeth parcouraitles couloirs. Elle devait à tout prix reprendre la cité en main. Des Johns bourrés, des supers Mckay, des Sabbahah empathiques...

Et pourquoi pas un Ronon qui pêche à la mort non mais
Sa colère avait repris le dessus, comme son autorité. Peu importe, mais peu importait ce que John avait vécu, il était revenu et il allait vite revenir comme avant. Le goût de l'autorité et de la discipline était revenu à l'esprit de Weir.
Elle entra dans l'infirmerie pour vérifier si Sheppard y était. Elle le reconnut de loin.

Un point pour moi
Elle s'approcha du lit et devint perplexe devant l'état de John, elle foudroya Carson du regard. Quelque chose lui disait que le problème John n'était pas près de s'arrêter.
Et comment stopper la machine....
Il était hors de question pour elle de montrer désormais l'once d'une affection envers Sheppard.
John releva la tête vers la nouvelle arrivante, la regarda de la même façon que Carson, sauf que tout à coup il lui agrippa le bras et serra. Caractéristiques de la catatonie, les hallucinations. Merveilleuses hallucinations qui faisaient passés Elizabeth pour la porte de sortie de l'enfer de John. Le même John qui la tira vers lui en murmurant d'une drôle de voix.

- Vous devriez partir...je les entends arriver...
- Reprenez-vous John !
Elle se dégagea brusquement, la mine terrifiée.
- Vous êtes le second de cette cité ! Battez-vous ou bien je vous laisserai comme la dernière fois et cette fois-ci vous l'aurez mérité !
Elle se gratta le bras machinalement et fronça les sourcils. Elle commençai à s'essouffler, sa colère ne voulant pas se canaliser. John lui offrit un sourire démoniaque.
-Petite fille pourquoi t'effrayes-tu? demanda-t-il avant de redevenir absent. Il s'allongea sur le côté, sans même se préoccuper de ses côtes et murmura en boucle
Elizabeth détourna le regard vers Carson et pensa à son temps passé sur Terre. Elle s'approcha ensuite de John et se pencha vers son oreille avant de murmurer distinctement :
-Vous savez que parfois, il arrivait que l'on m'appelle pour voir vos tortures. La question n'est pas si j'avais le choix ou non. Mais saviez-vous ce que je faisais avec vos commanditaires?
Elle inspira et continua, c’était dur pour elle, mais il fallait le faire, mentir pour le réveiller
- Je négociais, non pas votre liberté, je négociais un peu plus de privilège sur Atlantis. Et pendant que je faisais monter les enchères, ils vous torturaient, vous hurliez comme un dément, vous me forciez à hurler à mon tour pour couvrir vos cris !
Elle toucha la joue de John.
- Vous m'avez cassé la voix John c'est pas très bon
- Mon ange gardien, t'ai-je fait tellement souffrir au point de vouloir ma mort....oh mon belle ange qu'es-tu devenu...mes épreuves ont été les tiennes, mais je n'ai pas su voir tes blessures...mon ange...mon bel ange...par ma faute tu as perdue ton humanité...jamais je ne pourrais me faire pardonner...si ce n'est en me donnant la mort...continua John d'un air absent.
- La mort...qu'est-ce donc...un terme à mes souffrances...un prolongement aux miennes...je souffres tu t'enfermes dans une bulle...de façon à ce que personne t'atteignent...oh j'ai pleuré...j'ai crié ton nom sous les coups de fouets...tu ne m'as que trop rarement répondu...je ne t'en veux pas mon ange...je te comprends...personne n'aime voir ce spectacle...la souffrance infligé par la souffrance...les larmes naissantes d'une douleur sans nom...tu es partie pour te protéger...pour me protéger....
Qui l'eut cru, un John complètement timbré...était aussi un fin poète, mais qui dit que Weir réagira en amie et non en ennemie?
Elizabeth cilla et éloigna son visage de celui de John. Elle fit le tour du lit et revint près de lui.

- Restons concentrés John voulez-vous bien ?
Elle ne voulait pas le brusquer, Carson suivait l'échange. Elle lui sourit avant de regarder Sheppard.
- Vous êtes lamentables! Le John Sheppard que je connais ce n'est pas vous ! Votre torture m'a fait comprendre une chose...une vie à vos côtés équivaut à une vie de souffrance.
Elle se pencha plus distinctement.
- Nous vous aimons tous John, pour votre courage...pour vos petits fricotages...rappelez-moi le nombre de filles de chef de village que vous vous êtes tapé ! il manque juste Teyla à votre liste. De quel droit osez-vous alors que...nous sommes en danger, que nous pouvons périr.
Revenir en haut Aller en bas
http://lizzieweir.skyblog.com
Lizzie Weir
Prophète
Prophète
Lizzie Weir


Capricorne
Nombre de messages : 2731
Age : 34
Localisation : Dans les Quartiers de Lorne...pour lui servir de modèle...o_O
Date d'inscription : 12/06/2005

U + Ur Hands [F] Empty
MessageSujet: Re: U + Ur Hands [F]   U + Ur Hands [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:31

Elle reprit son souffle et murmura à son oreille pour que Carson n'entende pas.
- C'est moi qui ai tenu à ce qu'on ne vous castre pas...
John se tourna vers Elizabeth et la regarda dans les yeux.
- Pourquoi?...pourquoi le faire revenir...il ne veut plus...il n'est plus...
Devant le regard de sa collègue il redevint lucide un instant. Son regard se remplit d'incompréhension. Il leva la main vers le visage de la jeune femme et la ramena vers le sien.
- Je ne vous lâcherai pas....je ne supplierai pas....mais par pitié, mettez moi une balle dans la tête...je ne veux pas de ca...de ce que je crains devenir
Elizabeth essaya de dégager son visage une première fois sans succès, puis la deuxième fut la bonne. Elle recula précipitamment, énervée. Elle lança un coup d’œil à Beckett.
- Désolée.
Puis elle gifla John, sa main partit toute seule.
- C'est EUX qui m'ont permis de ne pas vous torturez !
Imbécile ! Vous ne voyez donc pas!
Elle se radoucit légèrement.
- Tous ça pour au final vous voir mourir ! Non, il faut vous garder en vie!
John avait obtenu ce qu'il souhaitait. Il se remit sur son flanc, en position fœtus et commença à marmonner dans sa barbe, des phrases incompréhensibles.
Elizabeth resta soufflé, les images lui revenant pas saccade. John baignant dans son sang, John accroché avec des chaînes...John...John souffrant. Toujours lui et toujours cette colère. Elle recula d'un pas de plus.

- C'est plus amusant que vous succombiez à votre état...ca nous laissera les mains propres dit-elle à son égard.
Suite a la gifle et à la réaction de John puis aux paroles de Liz, Carson se leva d'un bond...
- Mais ça va pas ? Vous allez tout de suite sortir de l'infirmerie, commandant de la base ou pas je ne vous permet pas de gifler un patient !"
Elizabeth se tourna vers Beckett.
- Ca vous regarde pas ! J'en ai marre, on se demande qui torture l'autre. Je croyais que ca suffisait un McKay, un Kavanagh mais même John crée des problèmes, comment je peux fermer les yeux ! Je dirige pas un asile mais une base!"
Elle tapa du pied, furieuse.
Carson ne reconnaissait plus Liz ni John en ce moment précis...
- Je sais que je ne peux rien faire pour vous interdire de lever la main sur un militaire mais je peux vous demander de ne pas venir voir mes patients...dit-il visiblement en colère mais ce n'était pas son habitude de hausser le ton envers un supérieur...
John suivait l'échange. La tête lui tournait, un vrai chaos avait lieu dans son esprit. Ils entendait des voix, pleins de voix.
- ARRETEZ! hurla-t-il d'une voix suppliante ce qui n'était pas son genre.
- PAR PITIE....arrêtez de hurler...
Il se releva avec difficulté et parvint à se lever pour faire face à Weir.
- Surtout toi, Miss dit-il fermement. Il la gifla Ca c'est pour vous rendre l'appareil.
Il n'attendit pas, pour la prendre par les épaules et l'attirer vers lui pour un baiser assez tendre. Lorsqu'il se détacha d'elle, il expliqua son geste
- Et ca c'est pour être mon ange gardien à tendance claqueuse...plaisanta-t-il.
- Merci Liz....mentit-il avec toute sincérité.
Tout était allé trop vite pour Weir. Elle s'attendait à une réaction de la part de Carson et ce fut John qui arriva. La gifle lui fit mal, elle sentit un peu de sang dans la bouche. Elle eut à peine le temps de s'en rendre compte qu'il l'avait embrassée. Un profond dégoût s'était emparé d'elle, il n'y avait aucune sincérité dans ce geste.
- John, je me demande comment vous faîtes pour mettre autant de filles dans votre lit avec des remerciements aussi bidons. C'est trop facile de dire que vous êtes perturbé. Vous auriez du vous battre...je suis déçue...
Elle recula effarée et humiliée, elle se retourna et prit la direction de la sortie.[b]
[b]Carson resta pour ainsi dire "sur le kilt", John avait baffé puis embrassé Liz...

Mais je comprend rien...
Il approuva intérieurement la gifle que John avait donné mais tout au fond de lui son cœur se serra au baiser... peut être parce qu'il ne comprenait pas, ou bien pour tout autre chose, pour lui-même cela n'était pas évidement...
- Mais qu'est-ce qui m'arrive...
John avait mal au cœur...pour son geste et pour Weir. Il porta sa main à sa poitrine, pris d'une crise d'angoisse.
- Carson..appela-t-il en sentant une douleur de plus en plus intense dans sa cage thoracique et sentit ses jambes cédaient sous lui.
Le médecin se précipita directement vers le militaire et le fit se rallonger pour finalement à le forcer à regarder en sa direction pour lui dire l'origine de son malaise. Les larmes aux yeux, le souffle coupé par cette douleur dans la poitrine, John réussit néanmoins à mettre la main sur son cœur. Un lueur de peur traversa le regard de Carson, si bien qu'il l'encouragea à se calmer, mais rien n'y faisait. John peinait de plus en plus à respirer, résultat il ferma les yeux, fatigué par ce combat contre la mort et finalement son cœur s'arrêta. Craignant de faire plus de dégâts avec le défibrillateur, Carson opta pour l'adrénaline. Une seringue plantée en plein cœur et John revint.
Le militaire se sentait nauséeux, la tête lui tournait. A moitié conscient, il sentit la main du médecin sur sa joue et son épaule. Il disait quelque chose, mais il n'entendait rien, c'était comme s'il regardait un film mué. Encore un choc de plus, hélas. Il avait besoin de dormir, oh oui dormir, pour récupérer. Peut être avait-il dit ca à haute voix, car il sentit une sensation de brûlure au niveau de son bars, puis plus rien. Il était parti pour les bras de morphée. Les infirmières le tournèrent sur le côté le plus valide et le calèrent avec des oreillers. Ainsi le Colonel ne pouvait bouger, d'ailleurs il n'en aurait pas eu la force.
Carson le veilla la majeur partie de la nuit, mais à son réveil, le militaire ne trouva personne, aucun visage familier, juste un plateau repas, posé tout près de lui. Il avait la bouche pâteuse, mal dans toute la partie supérieure de son corps et ne se rappelait en rien ce qui s'était passé la veille. Trop faible pour parler, il ne put objecter à ce qu'on lui donne à manger. il n'avait pas faim, nom de dieu, c'était du gavage. D'ailleurs il ne t'arda pas à vomir ce que l'infirmière lui avait donné. Ce même train-train dura trois jours, matin, midi et soir. John perdait ses forces et dormait la plupart du temps, mais ne parvenait pas à avaler quoique ce soit, si bien que Carson, inquiet pour l'état de son patient, appela Weir, pour l'aider à faire manger ce vieux Colonel.
Elizabeth était sur le point de franchir le seuil de l'infirmerie, elle voulait juste...fuir. Retourner à ses occupations, briefer des équipes, lires des rapports. Plutôt la normale à cet enfer...

Apporté par John pensa-t-elle, d'ailleurs.


Dernière édition par le Sam 27 Jan 2007 - 10:47, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://lizzieweir.skyblog.com
Lizzie Weir
Prophète
Prophète
Lizzie Weir


Capricorne
Nombre de messages : 2731
Age : 34
Localisation : Dans les Quartiers de Lorne...pour lui servir de modèle...o_O
Date d'inscription : 12/06/2005

U + Ur Hands [F] Empty
MessageSujet: Re: U + Ur Hands [F]   U + Ur Hands [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:34

Apporté par John pensa-t-elle, d'ailleurs.
[b]Mais la voix de Carson, un brin inquiète et autoritaire la stoppa net. Après la porte, elle aurait une fin de journée, rentable et paisible. Elle pourrait s'efforcer d'oublier son second et faire une demande à la Terre pour le renvoyer. Mais avant la porte, là où elle se trouvait, il y avait encore John et ses éternelles souffrances. Elle devait choisir, elle inspira profondément

Tu vas le regretter
Et se retourna et fit quelques rapides et grands pas et fut auprès de Beckett et John. Elle le regarda, sentant encore le goût du sang dans sa propre bouche, pour la gifle de la dernière fois. Elle voulait continuer de le sentir, Sheppard l'avait frappé et embrassé d'une manière qui lui avait déplu, presque insultante.
- Nous ne pouvons rien pour lui Carson.
Elle observa John.
- L'espoir pour vous, John, est mort désormais.
Le militaire leva des yeux fatigués vers la dirigeante. Elle y put lire de l'incompréhension et toujours cette douleur. Elle se recula d'ailleurs quand John chercha à prendre sa main dans la sienne, pour qu'elle lui transmette un peu de sa force. Il en avait tant besoin, besoin de son amie et elle reculait. Il avait certainement fait quelque chose pour qu'elle dise cela. Déterminé, il essaya de se lever pour lui montrer, lui montrer qu'il ne faillirait pas, mais à chaque essai il retomba dans ses oreillers...chaque fois en grimaçant de douleur et pourtant il continua....et continua , jusqu'à ce que le médecin intervienne et le force à rester allonger. Son bras se tendit vers Elizabeth et il la regarda les yeux pleins d'espoir...espoir qu'elle ne s'en irait pas, qu'elle resterait avec lui. Qu'elle le traiterait comme la dernière des merdes de ce monde, rien que pour qu'il se sente vivant.
Elizabeth à chaque tentative était un peu plus effrayée. Elle avait peur qu'il lui fasse mal, autant physiquement que moralement.

Pourquoi insiste-t-il ? Pourquoi ?
L'idée qu'il meurt lui parut soudainement être un bonne idée
Il s'accroche, c'est pas ce que tu voulais ?
Non ce qu'elle voulait c'était partir. Ne plus à supporter ça. John en insecte oui, John prisonnier des Geniis oui, mais John victime de ses propres souffrances, non.
Et pourtant, ça aurait pu t'arriver, tu le sais ça.
Elle inspira et capta le regard de John. Puis, Oh Seigneur, elle vit ce bras se tendre vers elle. Implorant quoi ? Un soutien...Elle regarda Carson qui surveillait surtout l'état physique de Sheppard et soupira.
C'est absurde Liz, tu vas prendre sa main sous prétexte, qu'il le désire. Il t'a frappé. Pire que ça, il a fait couler ton sang.
Elle commença à trembler, depuis combien n'avait-elle pas dormi ? Elle était épuisée. Elle détourna simplement le regard et prit la main de Sheppard, elle la caressa un moment et plongea ses ongles lentement dans sa chair.
Autant le soutenir jusqu'au bout sourit-elle
Il sourit faiblement quand elle lui prit la main, sourire qui s’élargit quand il sentit ses ongles. Elle n'était pas partie, même avec tout ce qui s'était passé.

- Merci....Eli...za...beth articula-t-il avec difficulté. Il se détendit un peu, la regardant droit dans les yeux. Il eut la réponse à une question muette. Sentant ses forces l'abandonner, il resserra la prise sur la main de sa collègue.
-Adieu... mima-t-il avant de reprendre pied dans la réalité et de cette fois partir....partir pour de bon. A un certain moment la pression dans la main se relâcha et l'éclat de ses yeux s'éteignit pour l'éternité. Après des mois de calvaires...John avait cédé, on ne gagne pas contre la mort. Elle nous sourit à nous tous, la seule chose qu'on puisse faire c'est lui sourire en retour et c'est ce qu'avait fait John.
Elizabeth ne comprit pas tout, mais sentit. Elle sentit la pression lâchée et ouvrit grands ses yeux mortifiées - c'était le cas de le dire. Elle se rapprocha du lit et regarda Carson.

- Faîtes quelque chose ! Je me suis battue pour qu'il reste en vie sur Terre et pas pour qu'il meurt sur Atlantis !
Elle suppliait le médecin du regard, posant sa main sur le front mouillé de Sheppard.
-Beckett...bougez-vous...
La gorge de Carson se serra, comment lui dire que John lui avait dit de ne rien tenter pour le ramener une 2ème fois. En effet pendant ces 3 jours, le militaire avait écrit une lettre, lui avouant quelque chose et lui demandant de ne pas le réanimer, de prendre soin de lui et de Weir, surtout d'elle et de ne pas l'incinérer. Il lui avait également signaler qu'un testament se trouvait dans sa table de chevet.

John avait lutté jusqu'à la fin. Il aurait voulu revoir les autres, Rodney, Teyla, tous ceux qu'il considérait comme membre de sa famille, mais le destin en avait décidé autrement. Il était parti avec son sourire, sourire qu'il affichait toujours et qu'il afficherait éternellement. Sous la main de Weir, la température descendait, signe qu'il n'était plus là, que seul restait un corps maladif, vaincu par le chagrin et la souffrance. Weir avait l'impression que ces yeux verts continuaient de la regarder, imagination ou fait réel, elle ne put le dire, elle se noyait dans le désespoir. Elle voulut se raccrocher au corps de John mais quelque chose dans l'attitude Carson la choquait.

Beckett...c'était un ordre ! Enfin c'est John ! Pourquoi ne faîtes-vous rien
Carson ne dit rien contemplant de ses yeux tristement claires ce corps inerte sur ce lit. La mort, étant impuissant de changer le cour des choses... il l'avait sentit, depuis qu'il avait mis John sous perfusion, qu'il ne pourrait rien faire... juste l'incapacité de le soulager, ce mot pour lui avait pris son sens il y a à quelque temps déjà et cette fois-ci plus encore car il s'agissait d'un être qu'il aimait tout autant que Perna, et même peut être plus encore...
Je ne peux rien faire Elizabeth... il est partie... se répéta t-il dans sa tête en levant une main, éteignant le moniteur qui diffusait un long signale aiguë et continue depuis que John s'était étein
[b]Elle ne voulait pas pleurer mais deslarmes venaient embrouiller sa vision, elle aurait voulu disparaître plutôt que de continuer à vivre...la torture par l'absence, c'était redoutable. Comment pourrait-elle survivre à la mort de son second? Elle lui caressa le front, froid et pâle.

-John...parlez-moi...ce n'est que de l'inconscience...
Pas de réponse, aucune réponse...Elle se releva difficilement et regarda Carson, atterrée.
John donna involontairement un faux espoir à la diplomate en ayant comme tous les morts, une réactions nerveuses, résultant d'une activité tardive du cerveaux. Sa main bougea légèrement

Le geste de celui-ci ne fit pas même un espoir à Carson puisque que les réactions post-mortem étaient diverses et variées...
Le service de la morgue étant pas loin, déjà une équipe de 2 aides soignantes, venaient cherché le corps pour libérer le lit. Mais elles durent essuyer un refus. Weir se montrant tout à coup très possessive.
Elizabeth n'en revenait pas, avait-il bougé ? Dans son état, plus rien n'était scientifique tout relevait du miracle.

- Carson, rebranchez ! Il vit ! Il vit encore
Elle prit le visage de John entre ses mains et le tapota doucement.
- John…mon John, c'est fini...aller
Elle déposa un baiser sur ses lèvres gelées et violacées. Mais rien, plus de mouvement, ses yeux s'emplirent de larme. Elle s'effondra au sol, sur ses genoux et pleura.
Carson fit signe aux aides soignantes t'attendre un moment et alla vers Elizabeth. Il sentit les larmes lui monté aux yeux mais les retint pour mieux aider Liz qui était visiblement elle aussi affecté pas la mort de John... Il posa une main sur son épaule afin de lui donner le peu de réconfort qui lui restait...

- Elizabeth... il faut... sa gorge se noua à nouveau Il faut le laisser partir...
-Oui...peut-être...qu'il reviendra tout seul murmura-t-elle entre deux sanglots. Elle se releva doucement et se jeta dans les bras de Carson.


Dernière édition par le Sam 27 Jan 2007 - 10:49, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://lizzieweir.skyblog.com
Lizzie Weir
Prophète
Prophète
Lizzie Weir


Capricorne
Nombre de messages : 2731
Age : 34
Localisation : Dans les Quartiers de Lorne...pour lui servir de modèle...o_O
Date d'inscription : 12/06/2005

U + Ur Hands [F] Empty
MessageSujet: Re: U + Ur Hands [F]   U + Ur Hands [F] EmptySam 27 Jan 2007 - 10:34

Le Lendemain

Elizabeth arriva doucement devant les quartiers de John Sheppard, elle ouvrit les portes et pénétra dans la pièce sombre et renfermé. Sans vie. Elle s'approcha de la fenêtre et y leva le store pour que la lumière du soleil s'y infiltre. Tout était figé. Elle se retourna et resta longuement pensive.
Il y a tant de chose que j'aurais aimé...
[b]Elle se dirigea vers le lit de John et s'y assit en regardant le chevet où une photo trônait.

- Dis-moi John, tu aurais quand même pu me laisser quelque chose de plus réels que de simple souvenirs, quelque chose de moins douloureux que ta mort.
Elle soupira, un peu perdue.
Le vent se leva à nouveau, faisant se mouvoir les rideaux. Il était là, visible à l’œil des vivant, habillé comme l’étaient la plupart des Anciens. John l'observait.
Elle tourna la tête vers la fenêtre pour déterminé d'où provenait cette même brise glacée.

Et dire que je dois prendre ça comme un signe
Elle s'allongea doucement sur le lit, et prit le temps de sentir l'odeur de John imprégnée dans les draps.
- Je t'aimais John,
Elle l'avait à peine murmurer et le fait de devoir employé le passé l'atterrait.
- Et je pense que je ne pourrais pas m'empêcher de continuer
John s'avança lentement vers le lit. et s'assit au bord de celui-ci. Il savait que c'était interdit, que ca lui faudrait le bannissement, mais il au fond de lui même, il savait que son départ détruisait l'américaine à petit feu. Inspirant un bon coup, il se décida.
- L'amour est un beau sentiment...
Elle voulut fermer les yeux et les ouvrit brusquement. Avait-elle entendu ce murmure ? Avait-elle réellement senti cette présence ? Elle se redressa en voyant Sheppard. Elle avait ouvert ses yeux bien grands. Elle avait un peu peur...elle essaya de sourire. Ses yeux se refermèrent et elle prit une profonde inspiration avant de dire :.
- Tu étais une sorte de protégé pour moi comme une petite chose qui voulait qu'on la garde. , j'aimais à penser que tu dépendais de moi. Pourquoi la distance entre nous semble à nouveau évidente. Quelle part de ta mémoire est sélective et tend à oublier ?
Elle réouvrit brusquement ses yeux et tendit une main vers John.
- Quelle part de notre histoire est réinventée par ce destin que nous avons passé tant d'années à combattre. L'amour se construit...et une fois bâti il faut le protéger...
John sourit tristement.
-Tu parles de qui? De moi ou de toi?...
Il prit la main d'Elizabeth dans la sienne.
-Je parlais de toi John, murmura-telle.
-Je t'ai aimé...et je t'aimerais toujours, tu es...celle qui faut protéger...qui a besoin de croire qu'elle protège quelqu'un d'important, avoua John.
Elizabeth ouvrit de grand yeux. Elle replia les genoux sur sa poitrine, ayant peur de mal avoir entendu.
Elle jeta un coup d’œil sur lui, triste. Elle rit un peu nerveusement.
- Alors c'était juste ça...juste...parce qu'il fallait me protèger, juste parce que je uis censée être fragile...
Elle se mordit la lèvre, pas la peine de fondre en larme, elle avait déjà été assez pathétique.
- J'ai jamais vraiment eu beaucoup de chance avec les hommes...mort ou vivant de toute façon.
Elle détourna le regard, comme si le fait de voir John lui brûlait les yeux
John soupira. Il se rapprocha et prit la diplomate dans ses bras. Contrairement à ce qu'on pouvait croire, le militaire n'était ni froid ni chaud, et ne paraissait pas mort.
- Tu as eu de la chance, Elizabeth...tu en as eu beaucoup plus que tu ne le crois.
Elle se laissa aller un peu et le repoussa légèrement.
- Non, je n'en ai pas eu ! Regarde-moi John ! Et dis-moi juste qui a la meilleure place! Ca sert à rien que je continue à vivre à me battre, si je peux pas être aux côtés de celui que j'aime...si je sais que ma vie va se finir dans la solitude...
Elle grimaça, atterrée et mis ses mains sur son cœur.
- Tu as vu toutes mes cartes, pas une seule ne t'as échappée, alors pourquoi refuse tu de me montrer ton jeu ?
- Elizabeth...Je puis t'assurer que tu ne terminera pas ta vie seule, je le sais, je l'ai vu...tu es destinée à faire de grandes choses..."
John prit à nouveau les mains d'Elizabeth.
-Mais tu as déjà vu mon jeu...à maintes reprises....sur mon lit de mort...dans ton bureau...notre première rencontre...je ne t’ai jamais menti...je ne t'ai jamais rien caché...plus je m'ouvrais plus tu te refermais en m'en voulant sans raison...
Elle se força à le regarder.
- Je ne veux pas de grand destin, je veux juste…
Elle lui toucha la joue et sourit.
- Je ne me renfermai pas John, simplement...que c'était ma manière de ne pas craquer...je voulais te respecter.
John ne savait pas quoi répondre. Il ferma un instant les yeux, appréciant le contact de quelqu'un de vivant.
-Elizabeth...promets-moi que tu ne feras pas de bêtise pour me rejoindre....les suicidées ne se voient pas accordés l'ascension
- Je ne me suiciderai jamais pour toi, y'a des limites, surtout après la douche froide que tu viens de me passer !
Elle plissa les yeux.
Il lui cachait quelque chose. Avoir le savoir universel impliquait aussi de savoir la fermait et cachait ce que l'on savait.
-Je sais que j'aurais dû plus me battre...d'ailleurs je me suis battu jusqu'au bout...mais les blessures physiques étaient trop graves....j'aurais au moins eu le temps de revoir tout le monde une fois...
Il posa sa main sur sa joue et commença à la caresser du pouce.
- Ce n'est pas toi qui m'as tué, Liz...c'est l'alcool...la fatigue, la douleur....toi tu n'es rien de tout cela, tu es mon rayon de soleil....mon espoir...et même si je ne suis pas là...je serais toujours à tes côtés...
Il tourna la tête vers le vide et son regard 's’assombrit.
-Je n'ai plus beaucoup de temps...tu vois même en âme élevée je n'arrive pas à obéir...
- Oui, à mon avis, je doute qu'il y ait une Elizabeth Weir parmi eux pour te faire plier.
Elle lui sourit les larmes aux yeux.
- Ne fais pas trop de bêtises, à moins que tu veuille revenir. On veillera aussi sur toi.
Il regarda encore vers le vide et jura...en Lantien.
-Je ne crois pas que je reviendrais...et crois-moi, là-haut c'est peut-être ce qu'on appelle le paradis, mais quand tu t'attires les foudres du conseil...oula...tu peux mourir une seconde fois...
Il lui sourit.
Elle se leva à son tour.
- En fait, tu sens bon.
Elle soupira et lui fit un signe de la main.
-Merci...pour tout Elizabeth..
Il se rapprocha.
- Puis-je te donner un cadeau?
- On refuse rien à mort, c'est mauvais signe.
Elle sourit tristement et hocha la tête.
[b]Il la regarda droit dans les yeux, pendant qu'il se penchait pour prendre ses lèvres. Il sentait qu'elle hésitait, qu'elle essayait de résister, mais il voulait qu'elle sache. Comme Chaya l'avait fait avec lui. Il lui offrit un moment de paix...un moment dans l'univers. Ce n'était peut-être qu'un baiser, mais un baiser infini, indescriptible. Il passa ses mains autour de sa taille et l'enveloppa d'une lumière blanche aveuglante. Mais à peine commencé, qu'il se terminait déjà. Pourtant John ne bougea pas, son visage toujours à quelques centimètres de celui d'Elizabeth.
[b]Elizabeth fut impressionnée, elle ressentait une paix immense. Ca lui faisait tellement de bien, elle souriait, elle en avait les larmes aux yeux. Il avait essayé...comme toujours, il la devançait.

- Merci John...c'est tellement...
Elle ne put finir sa phrase voulant en profiter...
Il ferma un instant les yeux, reprenant ses esprits.

- Au revoir Elizabeth murmura-t-il tout en commençant à disparaître.
Elizabeth cligna des yeux, entendant juste l'écho de la voix de John, elle se retrouvait à nouveau seule. Mais néanmoins un peu plus réconfortée. Elle se frictionna un peu les bras et regagna la sortie. Arrivée à la porte elle se retourna et sourit.

- Au revoir John, où que tu sois à présent, rien ne changera sur Atlantis pour toi.
Elle ouvrit les portes et sortit.


[ Terre, Pentagone, un an plus tard]

L’agent de la CIA referma le dossier Sheppard/Weir devant les yeux du chef d’état Major qui avait en avait pris connaissance. Il croisa les mains et soupira.
- Comment s’en sort le Docteur Weir, maintenant ?
- Eh bien, il semble qu’elle ait compris la leçon, elle est toujours active sur Atlantis où elle fait du bon travail…
- Je ne suis pas satisfait ! Le Colonel Sheppard devait rester en vie ! Il devait la tuer ! Nous avions un contrat, elle nous a fait une promesse, s’indigna le chef d’état major.
- Notre but était de briser ce couple n’est-ce pas ? s’étonna l’agent.
- Oui, mais pas en tuant le militaire ! Qui a été nommé pour le remplacer ?
- Personne, elle n’a pas voulu se faire seconder. Maintenant qu’elle est seule, elle peut se concentrer pleinement sur son travail.
- Avons-nous retrouvé l’homme qui a aidé à la fuite de John Sheppard il y a deux ans.
- Oui, c’était un ancien de Weir. Elle l’aurait appelé pour que John puisse sortir de nos cellules et retourner sur Atlantis.
- Mais Alors…
- Il est mort, Commandant, ne vous inquiétez pas.
- Nous sert-elle toujours ? demanda le militaire.
- Oui, depuis l’assassinat de sa mère, elle n’a plus osé nous désobéir…
- Quand aurons-nous Atlantis ? clama alors une voix provenant de l’ombre. Les deux hommes se tournèrent, un Ori venait de sortir d’un coin, il s’avançait avec son bâton et sa soutane. Au fond de ses yeux pâles brillaient une flamme orange.
- Le Docteur Weir a déjà eu ordre de lancer le coup d’Etat, sourit l’agent de la CIA en s’inclinant.
- Bien, l’espoir pour eux est mort désormais.

FIN
Revenir en haut Aller en bas
http://lizzieweir.skyblog.com
Contenu sponsorisé





U + Ur Hands [F] Empty
MessageSujet: Re: U + Ur Hands [F]   U + Ur Hands [F] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
U + Ur Hands [F]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» U + Ur Hands (Lizzie)
» Hands Clean
» Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SFF :: Planète SFF :: Stargate :: Fan arts :: Fanfictions :: Stargate Atlantis :: Rapports de missions :: Fanfictions achevées-
Sauter vers: