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 Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F]

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Lizzie Weir
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Lizzie Weir


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MessageSujet: Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F]   Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F] EmptyDim 17 Déc 2006 - 9:19

Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F] Elizjohnxf2


Hands Clean


Elizabeth et John se retrouvent mêlés à un crime. Elizabeth veut bien couvrir ce dernier...mais être tous les deux impliqués dans la tourmente d'une enquête polière va les mener au pire.


Chanson Hands Clean - Alanis Morissette

Auteur : Lizzie


Dédicace à toutes celles et tous ceux qui me font rêver.


Je me rappelais, il faisait tellement noir…comme le noir qui me bordait dans ma tombe. Un de ces noirs qui vous oppresse et qui vous donne une terrible envie d’allumer la lumière pour s’assurer qu’aucune mauvaise bête se cache dans les parages. Et la bête dont j’avais eu peur à l’époque c’était ce foutu Dink Hamilton…Le Secrétaire à la Défense, venu tout droit de la Maison Blanche pour faire on ne savait pas trop quoi sur Atlantis.


Pourquoi fallait-il que les pires emmerdes tombent sur moi ? Si quelqu’un avait la réponse à cette question à un milliard…qu’il se fasse vite connaître. Hamilton n’était pas un homme à faire causette bien longtemps, strict et sévère du haut de ses cinquante ans. Il m’avait posé plus d’emmerdes que de problèmes à l’époque où j’étais activiste. Pourtant Dieu seul savait à quel point j’avais lutté contre cette brute….accusé plusieurs fois de pédophilie. Mais cette ordure était le Secrétaire à la Défense des Etats-Unis qui pouvait le toucher ? Et depuis comme un aura protecteur, il n’avait jamais quitté ce poste. Heureusement que ce n’était pas lui qui décidait de tout en ce qui concernait les effectifs militaires sur Atlantis.
En attendant, ce fumier logeait dans ma cité pour justement observer la mission Atlantis. Et ce qui me faisait horreur c’était qu’il couchait juste à côté de MES quartiers en question. Pourquoi en faire toute une histoire ? C’était vrai, je verrouillai mes quartiers chaque nuit…mais quand un homme qui vous regardait avec des yeux de pervers dormait juste à côté de chez vous…
J’en passais des nuits blanches, les coupures de journaux revenaient dans mon esprits, secondes après secondes avec les gros titres. « M. HAMILTON INCULPE DANS UNE AFFAIRE DE PEDOPHILIE. «
Je ne supportai plus cette ambiance, plus du tout. Personne, personne ne pouvait me venir en aide….c’était une affaire entre ce connard et moi. L’idée me passe par la tête de vous parlez justement du discours que me fit Hamilton pour féliciter personnellement. Tout se passait dans mon bureau, mon bon vieux bureau. J’étais totalement dans les vapes, mes neurones inhibés par quelques anti-dépresseurs. Je regardai avec de grands yeux d’enfant émerveillé le cadeau que John m’avait offert il y avait une année de cela…et attention pour mon anniversaire ! je n’avais jamais su expliquer ce geste. Remerciement, amitié profonde ou amour ? Et peu importe après tout, John était John….et un putain de Colonel Sexy en même temps. Mes doigts tremblants se dirigèrent vers le vase pour le frôler.
« Elizabeth…bonjour ! »
Un instant, je crus que John venait de rentrer pour éclairer mon ambiance mais un regard vers le haut et une immense envie de gerber me prit. Dink Hamilton était debout devant mon bureau et me reluquait de ses petits yeux sombres enfoncés dans leurs orbites anormalement grandes. Bon Dieu ! Ce que cet homme était moche. Un cauchemar ambulant. Je reculai mon siège dans un pur réflexe et répondit à son salut par un parfait marmonnement.
« Vous êtes absolument belle…belle à croquer…juteuse ma chère Elizabeth…comme une enfant maladive qui a une peau de neige. »
Mon dieu furent les deux mots qui me vinrent à l’esprit. Le reste se fit, mes yeux s’écarquillèrent de surprise terrifiante. Ce n’était pas un compliment…non, ni une insulte c’était simplement…..une invitation pour qu’il puisse me vider de manière cruelle et…j’eus un haut le cœur.
« Une si petite enfant à la tête d’une si grande cité…un jouet bien trop grand, c’est très excitant… »
Arrêtez…s’il vous plaît…rha je vous hais salaud !
Mais que pouvais-je dire ? Il ferait un rapport sans doute….c’était un chantage à peine voilé. Il était influent auprès du président…si jamais je déplaisais à Hamilton d’une façon ou d’une autre….je perdrai ce poste que j’aimais tant. Il s’assit lourdement sur le siège présent en face de mon bureau, j’aurais voulu que ce siège ne fut jamais là. Ses doigts boudinés remirent en place sa cravate hideuse, je ne perdrais pas plus de temps à la décrire.
« Je me rappelle, vous étiez si jeune, sortie à peine de l’adolescence et déjà si résistance. »
Il se passa une petite langue sur ses lèvres beaucoup trop grosses. Oui, j’étais jeune à l’époque, j’étais haineuse envers son gouvernement et lui en particuliers.
« les sit-in devant la Maison Blanche … les débardeurs que vous portiez à cause de la chaleur….laissait s’échapper la sueur par vos pores.. Rien à voir avec ce pull trop gros qui empêche la sueur de couler correctement sur votre peau. »
Sa voix était excitée, il était en pleine folie, ses yeux étaient un peu illuminés et lui-même était allumé. Légèrement quand même. J’avais trente-six ans et le ton de cette voix me donnait envie de me pisser dessus. Mon cœur battait trop vite. Je secouai ma tête…ah les idées positives…
« J’étais une activiste…maintenant excusez moi, mais j’ai du travail ! »
J’avais crié cette phrase…presque en larme, psychologiquement cet homme était hardcore. Il se leva doucement en me fixant vicieusement.
« Un jour, je lécherai ces larmes d’objection…comme une petite fille qui pleure parce qu’on l’oblige à faire quelque chose qu’elle ne veut pas….Ca fait mal Dinky…Ca fait mal Dinky… »
il avait imité la voix d’une gamine et mon cœur ne fit qu’un bond. Il rit avidement et sortit rapidement de la salle, me laissant craquer.


Lors d’un débriefing particulièrement calme, l’envie me prit de lui en expédier plein la gueule. Un coup de speed, je voulais perdre le contrôle de moi-même, mais je savais pertinemment que je pouvais perdre mon poste en même temps alors j’appris à me calmer. Je mettais de gros pull en laine difformes quitte à crever de chaud. Je ne voulais pas lui donner l’occasion de reluquer autre chose que mes yeux. Personne ne me reconnaissait et pourtant mon bon miroir me réfléchissait l’image de la Liz Activiste qui adorait faire l’amour dans les hautes herbes avec le premier hippie venu. Cependant j’étais loin de cette ambiance love…même peace. Teyla pouvait bien garder ses petits débardeurs, Hamilton n’osait même pas un regard en coin à cause de Mister Ronon. Mais pour moi, personne d’assez intimidant n’était là pour me protéger. Pourtant ! Bon sang ! Ils avaient tous remarqué les menaces horribles, sanglantes et à peine voilées de Hamilton…bientôt il passerait à l’acte….L’air de la salle de briefing était comprimée pour moi, mes poumons se rétractaient dans leur cage d’os qui donnait l’impression d’être en bouillis. Et je sentais…ce regard impudique, recouvrir mon corps entier….Je suais comme un bœuf…je puais si bien qu’on me sentait à des kilomètres à la ronde et que Rodney était allé discrètement ouvrir la fenêtre. Je n’étais plus qu’une putain d’ombre…l’ombre de ma peur.
« Elizabeth…quand irons-nous en mission ? » sortit John.
Je suis au bord de la crise d’épilepsie crétin ! Repasse plus tard !
« Eh bien, je ne sais pas…Dans trois jours sûrement John…le planning est découpé…je veux dire dispersé en tranche de chair….pardon d’horaires… » J’avais du reprendre mon souffle dix fois et mon esprit s’était embrouillé pas plus d’une centaine de fois. John me donna un regard insistant…genre merde ma dirigeante va pas bien qu’est-ce que je fait ? Qui je

dois buter ? De quoi je dois la sauver ?. Ma main tremblante pointa un doigt en direction de Dink Hamilton qui suivait l’échange tapis dans ses pensées sadiques. Sheppard suivit mon doigt sans comprendre. Quand il reporta son attention sur moi, j’étais à terre…sûrement pour nettoyer le sol.

L’infirmerie était un lieu de tous les dangers ! Et quand j’y repensai…c’est à l’infirmerie que tout pouvait commencer comme tout pouvait finir. Quand j’ouvris les yeux, je ne vis tout d’abord personne. Ben voyons…jamais personne était là pour fêter mes réveils à l’hosto de toute façon, pourquoi on commencerait maintenant. A croire qu’ils veulent tous ma mort.
Ouais, Ouais ! Weir est à l’hosto en train de trépasser ! Sa mort, on va fêter !
Putain mais qu’est-ce qu’il m’ont enfoncé dans l’arrière-train ? Une seringue pour bétail . Surtout que j’imaginais déjà l’immense bleu recouvrir ma fesse droite. C’était très sex ! en plus leur produit là, il avait l’effet d’une drogue j’étais un peu dans les vapes. Ma bouche pâteuse refusait de sortir un son. J’étais un peu paralysée je supposais alors. J’étais dans une chambre isolée, ah ben super…l’un des nombreux avantages d’être leader. Je tournai doucement la tête et aperçus ce bon vieux Hamilton qui sortait de l’ombre. Je souris.
Vas-y espèce de salopards…lâche…c’est drôle hein…un peu plus et j’aurai pensé que c’était toi qui m’a injecté cette merde dans le cul.
Il me vit sourire et son œil brilla, pourquoi il commençait à faire si sombre ? Hé ! Allumez les lumières ! Je devais sacrément délirer à cause de cette histoire…mais je m’en foutais, Dinky avançait…menaçant certes mais terriblement effrayant. Mes cheveux collés à mon front par la sueur me chatouillaient. Et je faisais maintenant une fixation sur la cravate de Hamilton plus hideuse que jamais mais qui m’apparaissait comme l’objet le plus éclairé. Et voilà, ma vision était affectée par cette foutue substance qui faisait promenade dans mes veines. Je voulais lever les mains pour me protéger, faire quelque chose. Rien ne me parvint à part un léger chatouillement au bout des doigts. Tout à coup la chanson de Placebo me revint….
I’m coming up on infra red
No use running
I will find you
Cause I can see in the dark.
Mon cerveau la répétait, en éternelle ritournelle de la peur. Il faisait sombre, et Hamilton m’avait déjà trouvé…la chanson ne disait pas ce qui se passerait une fois qu’il l’aura trouvée. Malgré ma paralysie mon corps commença à bouger, trembler plutôt. Je sentais le souffle de Dink. Mes yeux s’écarquillèrent pour mieux admirer le visage de cet homme puant penché sur le mien. Son regard était fou…fou…fou ! La Folie, il ne vivait que de ça !
« Dommage que vous soyez shootée aux calmants ma pauvre Betty…j’aime quand mes victimes résistent, se débattent, supplient ou hurlent…mais rien ne peut m’empêcher de voir si vous pouvez résister.. »
Moi, je le suppliais, aussi, du regard. Cela n’avait pas l’air de marché. Je sentis une main grosse et puissante attraper mon sein gauche. Je n’arrivais plus à grimacer de douleur, ou d’horreur. Je fermais les yeux et les rouvrais sous l’effet du souffle coupé. Et j’entendais, son rire…un rire ignoble… Sa main relâcha la prise. Ouf. Mais mes draps se retrouvèrent à terre. Ciel, je me sentais si vulnérable en simple chemise d’hôpital…un chemise que je portai sans culotte…je me maudis, je maudis les infirmières qui m’avaient tout ôté. Le confort ! Je vais te le mettre autre part le confort. Là j’ouvris carrément la bouche…en parlant de cette autre part. Ce salopard de Hamilton avait mis pile son doigts dedans. Je me sentais tellement sale…j’essayais de me contorsionner, de renfermer les jambes qu’il m’avait apparemment obligé à écarter. C’était tellement horrible, je ne sentait plus rien, à part cette douleur horrible dans mon vagin. Allez, force, hurle, appelle au secours
« Vous êtes sur la bonne voie Elizabeth….et mon doigt aussi j’ai l’impression ».
Il l’enfonça plus loin, là ce fut le déblocage….je hurlais de douleur et de terreur. Un long cri perçant et aigu. Pourquoi , Pourquoi n’y avait-il personne ? Soudainement, je sentis le doigt se retirer brusquement, me faisant encore plus mal qu’en entrant. Mon corps se détendit et je pus reprendre mon souffle et mon esprit. Paniquée, je tournai la tête sur le côté, prête à voir Hamilton penchée sur moi, le visage triomphant. Mais Dink était à terre, et une autre masse floue se défoulait sur lui. Floue à cause de mes larmes, floue à cause de ma haine…..éclairée par ma reconnaissance. Dink se releva brusquement et se colla contre le mur, suant. La pièce s’éclaira comme par magie, ma vision s’était arrangée….l’effet des calmants était parti, trop tard n’empêche ! Je rabaissai ma blouse et refermai brusquement mes jambes avant de descendre du lit en titubant. Les jambes en coton, seulement en coton brut dieu merci…il aurait pu être filé le coton. Sheppard se précipita vers moi, enfin je crois que c’était lui…j’étais tellement secouée. Il me prit par les épaules et m’obligea à m’asseoir. J’étais secouée par des spasmes.
« hey ! Elizabeth , Vous allez bien ? »
« non, » gémis-je en me mettant à pleurer comme une madeleine.
« Ca va aller…je vous jure qu’il ne vous touchera plus. » me répondit-il, la mine triste et en me caressant les cheveux.
« Petit Pédé de Colonel… »
Je relevai brusquement la tête au son de cette voix. Il était furieux…à sa vue mon entre jambe me fit de nouveau souffrir. Je me m’accrochai instinctivement à John, qui me serra contre lui, regardant furieusement l’homme. J’avais peut-être trouvé quelqu’un pour me protéger…me protéger trop tard mais l’essentiel était de me protéger, non ? Le rire de Dink retentit brusquement.
« - La pute et son petit marin sans couilles ! »
« - Je vais vous buter ! » cria Sheppard, hors de lui. Je sentais son cœur battre au rythme furieux de sa haine
« Je vais faire mon rapport, je vais vous démonter ! Vous serez renvoyé ! Je me vengerai sales pouilleux. » cria-t-il d’une voix légèrement étranglée. Et en effet il rentrait sur Terre demain…. John et moi nous regardâmes…la folie aussi nous prenais à ce moment.
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MessageSujet: Re: Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F]   Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F] EmptyDim 17 Déc 2006 - 9:20

« John ! John » supplia-je paniquée « Faîtes quelque chose ce connard va nous priver de notre poste ! » Je m’agrippai à lui, mes doigts s’enfonçait profondément dans ces biceps. Sheppard avait le visage ravagé par l’incertitude.
« Eloignez-vous d’elle Colonel ! Où je peux vous jurer…que votre prochain mission vous l’effectuerez en Irak…. » Ce que je haïssais la voix de Hamilton, et pourtant, Sheppard obéit…docilement. Je le repoussai alors violemment…on ne pouvait compter sur personne. Je me précipitai vers le chevet de l’hôpital mais Dink fut plus rapide…ne me demandez pas comment ! Je me retrouvai projetée contre le lit… Il fit contre poids et se mit sur moi, remontant brusquement ma chemise que j’avais pris soin de rabaisser. J’étouffai sous son poids.
« Sheppard ! Abattez ce malade ! C’est un ordre ! Ma vie est en jeu ! Abattez-le ! »
Je n’eus qu’à prononcer ces quelques mots…le devoir de John se chargea du reste et en particuliers d’expédier violemment quatre ou cinq balles faciles dans la poitrine de Dink qui s’effondra contre moi de manière plus poussée. Là, je suffoquais vraiment. Je ne pensai pas à ce que Sheppard avait fait. Je repoussai de mes dernières forces le corps de l’homme, mais son poids m’entraîna dans ma chute. Je me retrouvai à Terre contre lui, recouverte de sang. John aida à me relever et je reculai précipitamment ave lui.
« Elizabeth qu’est-ce que j’ai fait ? »
« Qu’est-ce que nous avons fait John….ne restons pas là ! Cette pièce est emplie de nos empreintes. » Nous nous regardâmes, paniqués, plus blanc que le visage de l‘homme mort.
« Si nous jetions le corps par dessus le balcon ! » proposai-je horriblement.
« Ca ne réglera pas le problème du sang…. » murmura-t-il effrayé.
« Allez chercher de l’acide sulfurique immédiatement ! Je me charge de moi ! »
Avant qu’il ne parte, je fouillai violemment ses poches et en sortis un briquet. Puis sans donner plus d’explications je me précipitai dans la petite salle de bain. J’ôtai en hâte ma chemise que je jetai dans l’évier Atlante. Le reflet me renvoyai l’image de mon corps, pâle comme une enfant maladive emplis de bleus. Sans plus me poser de questions sur mon état physique, je mis le feu à ma blouse d’hôpital…les flammes hypnotisaient mes yeux et dansaient dans ma tête, réchauffant les parties qui étaient restées encore froides. Une fois qu’elle eut brûlée suffisamment je fis couler de l’eau par dessus et nettoyai les traces de sang sur mon cou, et mes bras. Je me passai également de l’eau sur le visage. Agrippai une serviette, blanche…innocente et l’enroulai autour de mon corps.
Elizabeth, Elizabeth….putain mais Elizabeth ! Dans quelle merde tu t’es foutue….tu as tué un monstre, mais un monstre hyper important qui hantait la Maison Blanche.
Je rassemblai les cendres de mes habits dans une autre serviette et courus frénétiquement jusqu’au balcon de la chambre, avant de prendre mon élan sur la rambarde et de jeté le tout à la mer. Mon dieu….ce que la brise était fraîche…elle ramenait à la réalité. Un instant mais un court instant, cette brise me murmurait que Dink n’avait jamais existé…Je tombai violemment à genou, posai ma tête contre la barrière. Non, y’avait pas à dire, j’étais désespérée…mais que dire de John alors ?
« Elizabeth ! J’ai l’acide ! Que faisons-nous ? Elizabeth ? Rassissez-vous ! » s’exclama la voix lointaine de Sheppard, je me levai comme un zombie et me dirigeai vers la porte du balcon où siégeait John, qui avait énormément rapetissé. Il devait avoir les mêmes cernes horribles que moi. Je pris doucement le flacon d’acide sulfurique et me dirigeai à l’intérieur. Le Colonel silencieux et sur mes talons. Je m’agenouillai près du cadavre de Hamilton. Les yeux emplis de fureur. Je débouchai froidement le flacon, c’était drôle d’entendre ce petit bruit. Alors ! J’avais touché Hamilton à peu près où…et je commençai à verser l’acide après avoir eu la réponse…c’est-à-dire à peu près partout avec un sourire sadique.
Et là ? Ca fait mal Dinky ?
Il y avait maintenant un peu de fumée qui s’échappait de la chair décomposée par l’acide. Je m’éloignai rapidement. Et Tendis le flacon à John.
« Jetez-moi ça par dessus le balcon…. »
« J’ai une meilleure idée Elizabeth…. »
Il prit le flacon et se dirigea vers la salle de bain. J’entendis l’eau couler puis, je sentis John traverser la pièce pour se rendre à l’infirmerie. Sur le moment, je ne savais pas pourquoi l’infirmerie était vide. Ce ne fut que plus tard que j’appris que toute l’équipe médicale était en réunion dans la salle de briefing. Ne laissant ici que les blessés et les machines pour s’occuper d’eux. Quand Sheppard revint, je me relevai resserrant un peu plus la serviette autour de moi. Je plongeai mon regard dans les yeux du colonel qui me faisait face. Bon Sang, ce dernier me dit un simple non ! Ce qu’il pouvait être perpicace John.
« Il le faut John, allez ! On est plus à ça près ! »
« Lui d’accord ! Mais vous non ! D’autant plus que lui c’était pour vous ! Ca rimerait à rien ! »
« Il suffit juste de m’assommer ! » m’exclamai-je, impressionnée. Il n'allait pas me faire le numéro du parfait gentleman.
" John ! Obéissez-moi ! , si vous êtes sous mes ordres c’est bien pour une raison ! Alors assommez-moi ! »
« Elizabeth ! » il se précipita vers moi et m’agrippa les épaules violemment avant de me secouer un peu…plus comme un sapin que comme un prunier. De toute façon, il n’y avait pas à chercher midi à quatorze heures. Je voulais me dégager, mais le choc me revint horriblement et je dus rester face à Sheppard. Mon regard inondé de larmes plongés dans son regard plus sec que le désert.
« Vous avez raison John…peut-être pourrons-nous simplement dire la vérité, légitime défense, vous avez fait votre devoir.. » commençai-je misérablement.
« je vous l’interdis Elizabeth ! Je veux que vous gardiez le silence sur ce qui s’est passé ! Avez-vous oublié qui est Hamilton…haha et lui, le fameux secrétaire à la Défense, l’homme de confiance du Président, vous violez ? Non mais attendez qui vous croira ? Vous allez venir dans mes quartiers…simplement…. », il s’était radouci en prononçant cette dernière phrase et ses mains me caressèrent doucement les épaules.
« Comment expliquez que…. » me repris-je doucement.
« Je suis venu vous chercher…enlevée ça vous va ? C’est bien du John Sheppard ça ? Avez-vous oubliez ce qui s’était passé lorsque vous étiez infectée par les nanites ? Ce n’est pas la première fois que John joue son grand sauveur avec Weir ? » il me fit un rapidement clin d’œil. Allô John, ici la Terre ? Comment pouvez-vous être aussi relax alors que vous avez tué quelqu’un sur mon ordre ? Mes pensées étaient hilarantes, dans ma tête résonnait mon rire, un rire hystérique…..qui avait de légères consonances : Après tout qu’avais-je à perdre ? Sinon mon poste à la tête de cette expédition. Je baissai le regard.
« D’accord John…. »
« Alors détendez vous et laissez-moi faire » sourit-il en me portant. Je retins un petit cri de surprise puis m’accrochai à son cou. Une fois ma tête au creux de son épaule…je me détendis qui savait peut-être l’effet de la drogue me revenait ou bien que simplement le sentiment de sécurité pouvait éloigner de vous toutes sortes de maux infâmes.
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MessageSujet: Re: Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F]   Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F] EmptyDim 17 Déc 2006 - 9:22

Quelque chose grésillait à côté de mon oreille, une mouche peut-être…saleté de bête. J’étais vraiment endormie, bien dans ma petite bulle de sommeil et pour rien au monde je voulais ouvrir mes yeux. Ma main se portait machinalement près de mon oreille et donna une petit tape pour chasser la mouche. Mes doigts rencontrèrent une peau, chaude et tiède…ils finirent par la caresser. Bon Dieu ! Même moi je ne savais plus ce que je faisais, j’étais dans mes rêves et ils se confortèrent quand j’entendis un léger marmonnement à mes côtés. Merde ! Mes yeux s’ouvrirent brusquement et je tournai la tête sur le côté. John sommeillait à mes côtés, oh non, nous étions dans son lit ! je regardai précipitamment sous les draps, c’était bon ! La serviette était toujours autour de moi…. Mais à côté de moi, John grommela et changea de position, sa tête glissant sur mon épaule. Le grésillement était toujours là et c’était son oreillette. Cependant mon regard était toujours fixé sous les draps.
« Aaaaaaaaah ! » hurlai-je retenant mes larmes. Sheppard se releva brusquement, regardant à gauche à droite, mettant la main à sa cuisse cherchant un revolver qui n’existait pas…. Il avait fallu le détruire, vu que c’était une pièce à conviction. Il me repéra à ses côtés, blanche et choquée.
« Elizabeth ! Que vous arrive-t-il ? »
« je saigne ! Il y a du sang partout ! je vais mourir ! » criai-je. John jeta un oeil à l’intérieur des draps et me donna un regard gêné. Il rougit ce crétin et me sortit une débilité :
« Vous avez eu vos règles ! »
« mais réfléchissez ! je les ai eu la semaine dernière ! »
« Ah oui c’est vrai, vous m’aviez beaucoup envoyer chier la semaine dernière ! » essaya-t-il de plaisanter, mais ça tomba plat. Je paniquai, une telle quantité de sang, c’était inhumain…. John se releva et vérifia qu’il n’était pas tâché, ce qui me vexa au plus haut point. Il découvrit que son oreillette grésillait et la déclencha.
« Sheppard ! »
« Colonel ?! Que faîtes-vous ! Je vous appelle depuis maintenant une heure ! » il me semblait que c’était la voix de Carson.
« Désolé Beckett, je roupillai… » cela me confirma que c’était bien Carson. J’étais pétrifiée dans le lit, n’arrivant plus à bouger, baignant dans mon sang.
« Elizabeth a disparu ! Et Hamilton a été retrouvé, mort dans sa chambre ! »
« Je me lance à la recherche d’Elizabeth ! »
Bah oui, il fallait bien que l’on reconnaisse John Sheppard et quoi de mieux qu’un John Sheppard qui va chercher Elizabeth. Il me regarda interloqué.
« Dans quelques temps vous allez vous évanouir…à cause du sang ! Je vous porterai à l’infirmerie et dirai que je vous ai trouvé dans à la frontière des zones inexplorées. »
Trop tard Johnny j’étais déjà au pays des moutons….

" Comment ça aux frontières des zones inexplorée ! Sheppard ! »
La voix brutale de Caldwell me réveilla stupidement. Quel enfoiré ce type, on était dans une infirmerie, pas besoin de hurler. Mon corps fut parcouru d’un léger frisson et un mal de tête me foudroya sur place.
« Ne bougez pas Elizabeth, vous êtes hors de danger… »
La voix bienveillante de Beckett fit plus de bien à mes oreilles. Mes yeux scrutaient pour l’instant le plafond et la lumière irradiait mes neurones. Dieu ! Caldwell était en train d’engueuler Sheppard, et si John sombrait dans cette affaire, je sombrais avec lui. J’avais été complice merde !Et même plus que complice. J’essayai de lever la tête et de la tourner en direction des voix.
« non, Elizabeth… » mais l’autorité de Carson s’en laissait découdre. Je vis Caldwell à quelques mètres de là, en compagnie de Rodney et John. Tous les regards étaient tournés vers ce dernier. Saloperie de mal de tête, je puisai au fond de ma gorge :
« Caldwell ! »
Là j’avais carrément hurlé et ma tête se reposa immédiatement sur l’oreiller. Des bruits de pas puis rien, à part quelques présences gravitationnelles autour de mon chevet. Je réouvris les yeux, mais bon sang ! Qu’est-ce qu’ils m’avaient foutu dans le vagin ! La douleur m’élançait. Je fis cependant un effort pour me retenir de pleurer ou de hurler.
« Caldwell, Colonel, Il y a un intrus sur Atlantis ! »
« les détecteurs bio métriques n’ont rien détecté, « avança Mckay.
« Normal ! Ai-je dit que c’était un Wraith ! » m’essoufflai-je, parfois McKay était une vraie tête à claque, le mettre dans la confidence était hors de question mais s’il commençait à nous mettre des bâtons dans les roues.
« Ce n’est pas à moi de décider de ce genre de choses ! Hamilton devrait déjà être sur Terre, cette gentille terre qui nous envoie quelques agents du FBI dans moins de deux heures ! » s’exclama Steven avec de grands gestes. J’aperçus John baisser le regard et se mordre la lèvre. Hé oui, c’était dans ces moments qu’on se rendait compte jusqu’où pouvaient se répercuter nos erreurs. Carson se leva, apparemment énervé…et que fait un écossais énervé ? Non, non il ne lève pas son kilt. Je le regardai, des torrents de lave coulant des ses prunelles.
« Colonel Caldwell, il est inutile d’insinuer qu’Elizabeth ai pu tuer Hamilton ! Les analyses sont formelles, dois-je vous rappeler ce qu’elle a subi ! Un viol ! »
Ce mot se répercuta plusieurs fois dans ma tête…un demi-viol, mais je n’en savais pas plus sur les conséquences médicales. Beckett se tourna vers moi et se radoucit, il me caressa doucement le front, et je l’observai comme une enfant malade observe son joli médecin.
« Ne craignez rien Elizabeth, Vous aviez des blessures, j’ai du vous faire des points de sutures internes. Votre agresseur n’y pas allé de mains morte…nous attendons toujours les analyses d’ADN prélevées dans votre… »
Il détourna le regard rougissant un peu. Moi, je comprenais plus rien…analyse d’ADN, ce connard n’y avait mis que son doigt. Se pourrait-il…j’ouvrais ma bouche d’effroi.
« Depuis votre crise d’épilepsie, vous êtes restée deux jours à l’infirmerie…dans une sorte de coma sans dommage… »
Quoi ? Et Hamilton qui pouvait me rendre visite sans cesse, alors que j’étais inconsciente…je comprenais mieux. Le fait que je n’avais rien sous ma chemise d’hôpital…ce n’étaient pas les infirmières. Quelqu’un était déjà passé par là. Des larmes naquirent au coin de mes yeux. John parut s’en apercevoir et me prit la main. Je voulais hurler…non mieux prendre une douche, me frotter jusqu’au sang…de l’eau, juste de l’eau….de l’eau d’Atlantis, au goût métallique et minéral. Je ne sentais plus la main de John, il touchait ma peau, qui n’était pour moi plus que composé d’ordures. Le Chef du Dédale baissa la tête et se retira doucement, honteux. Je fermai les yeux et repris mon souffle. Dire que cet enfoiré de Dink était mort rapidement.
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MessageSujet: Re: Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F]   Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F] EmptyDim 17 Déc 2006 - 9:23

Quelques heures plus tard, me voilà assise en salle de briefing. Les personnes présentes se résumaient à Teyla, Ronon, Rodney, Carson…l’agent Smith et l’agent Smither. Des putains de noms totalement ridicules et qui enlevait au FBI toute crédibilité. Il n’y avait aucune expression dans leur yeux, juste du néant qui reflétait, je l’espérais, ce qui se passait à l’intérieur de leurs crânes. Ils étaient assis côté à côté, se ressemblant comme des frères. Mon malaise ne s’atténuait pas en leur présence, leur yeux perçant avaient l’impression de tout voir….devant leur regard inquisiteurs on ne pouvait qu’être coupable. John adoptait la bonne manière, il gardai son regard plongé dans le décolleté de Teyla….au moins. C’était radical, mais comment lui en vouloir, si jamais nous regardions ces mecs-là plus de cinq secondes dans les yeux, nous étions foutus. Bon, je m’intéressais au dossier, qui concernait justement l’autopsie de Hamilton et les témoignages de diverses personnes.
« Messieurs commençons… » soupirai-je alors, priant pour que tout ce passe vite et qu’on croient à l’hypothèse alienne. L’agent Smith, enfin je crois, bougea légèrement.
« Comment se fait-il que M. Hamilton se trouvait dans votre chambre de convalescence ? »
C’était Smither qui avait parlé, je fis un énorme effort pour replonger mes yeux dans le dossiers et y lire une pseudo-réponse.
« Il a dit à une infirmière qui se rendait à la réunion, qu’il venait prendre de mes nouvelles. » exposai-je, m’efforçant de dissimuler mes tremblements. Smith bougea et Smither parla :
“ Comment se fait-il que vous n’étiez pas dans votre chambre…aucun membre du personnel ne vous a vu sortir ? »
Là était la question qui faisait mal, Sheppard fut attentif pour une fois et sortir immédiatement de sa contemplation du décolleté de Teyla.
« J’étais venu la chercher…. j'étais inquiet pour Elizabeth, et là voir dans cet état…enfin, je l’avais déjà sauvée une fois, et je me suis cru capable de recommencer. En entrant dans la chambre…j’ai rencontré M. Hamilton, qui m’a dit qu’il veillait sur elle en l’absence des médecins car il l’admirait beaucoup. » John fit une légère pause, sans doute une prise de courage, il devait vraiment peser ses mots. Je vous en prie John, soyez diplomate…les bons diplomates savent bien mentir…allez…
« J’ai insisté un peu, le Docteur Weir, je peux vous l’assurer était dans le coma, elle était sous une drogue et dormait profondément. Une fois que M. Hamilton me rassura, je repartis…en ayant un mauvais pressentiment, j’avais l’impression que quelqu’un nous épiait… »
Un grand silence suivit ce faux témoignage, et je remerciai mentalement Sheppard, son scénario était tout à fait plausible, du moins pour quelqu’un de banal. Smith bougea et Smither parla.
"Colonel Sheppard, aucun membre de la cité ne vous a vu depuis que vous êtes rentré dans l’infirmerie, jusqu’à la découverte du Docteur Weir. »
Oui, quand John m’avait porté hors de l’infirmerie, il avait emprunté un passage qui passait par un bout des zones inexplorées où personne ne se promenait sur mon ordre…de là il avait pu trouver une téléporteur et être en moins d’une minute à côté de ses quartiers qui étaient assez éloignés de tout site de travail. Ce fut d’ailleurs une réelle chance pour nous. Mais là, John ne savait plus quoi dire…il n’allait quand même exposé le chemin qu’il avait pris, avouer qu’il avait fui l’infirmerie comme un voleur, alors qu’il aurait pu emprunter le passage du grand jour. Smith chercha mon regard alors que Smither cherchait le regard de John, ce que ces deux hommes étaient efficaces.
« Le Colonel Sheppard s’entraînait avec moi… »
Ce fut Teyla qui parla….et son mensonge nous fit à tous deux relever brusquement la tête.
« Je l’ai vu arrivé, il voulait absolument s’entraîner. L’état du Docteur Weir l’énervait et il avait besoin de se défouler. Il m’a dit qu’il était allé la voir à l’infirmerie…»
Elle fit un petit sourire en coin, que John comprit tout de suite :
« Je lui ai même avoué être jaloux de M. Hamilton qui était toujours aux côtés d’Elizabeth et que quand, elle se réveillerait, elle verrait son visage en premier, » s’exclama-t-il avec une sincérité qui me déconcerta. Je me confortai dans mon siège, absolument réconfortée par tous ça, quoique sache Teyla sur cette affaire, je ne la remercierai jamais assez pour ce mensonge. qui n’en était pas un d’ailleurs, ce ne fut que quelques temps plus tard que Teyla m’avoua qu’elle n’était pas au courrant de l’heure du décès d’Hamilton et que plutôt John était en effet venu la voir pour s’entraîner disant qu’il revenait de l’infirmerie. Les deux agents du FBI se lancèrent un regard assez inquiétant. Ils se tournèrent alors vers moi, croyant pour l’instant à l’alibi de Sheppard.
« Docteur Elizabeth Weir….puis-je vous appeler Elizabeth ? » demanda Smith.
« Je préfère Docteur Weir, ça vous permettra de vous rappeler ma position sur cette cité… » répondis-je sans vraiment lui prêter attention, bientôt tout sera fini. Smither claqua des doigts et sourit.
« J’aime ce que vous faîtes sur cette cité Docteur Weir… »
« Moi aussi, j’en suis assez fière, » tranchai-je, commençant à me poser un tas de questions sur la nature de ces phrases. Smith se tourna vers les autres.
« Nous aimerions rester un instant seuls avec le Docteur Weir, je suis sûr que vous avez beaucoup de travail, nous ne vous retiendrons pas plus longtemps… »
« Excellente idée M. Smither ! » s’exclama Rodney en se levant.
« Non, je suis l’agent Smith, » répliqua Smith avec léger mépris.
« En tout cas, vous avez raison, je vois pas du tout en quoi je serai impliqué dans cette histoire. Pour tout vous dire, j’ai laissé ma réaction à froid aux mains de Zelenka et si vous voulez vivre dans les minutes à venir autant me laisser reprendre les rênes… »
Décidément, Mckay était toujours boursouflé d’orgueil. Ce fut donc le premier à quitter la salle de briefing dans son inconscience pourrie, c’était dans ce genre de moments-là que je détestais rodney. Teyla posa les mains à plat sur la table et plongea son regard dans le mien, comme si les deux agents n’avaient jamais existé, comme si nous étions lors d’un débriefing normal.
« Veuillez m’excuser Elizabeth, je dois retourner auprès des athosiens, les récoltes se font bientôt et je dois mener les rituels de remerciements aux dieux… »
« Allez-y Teyla, rien ne vous retient ici, » lui répondis-je calmement avec un grand sourire. Elle se leva, contourna la table, posa une main sur l’épaule de Ronon qui acquiesça d’un mouvement de tête. Exactement comme s’il lui avait fait une promesse. Smither sourit hypocritement à Teyla et reporta son attention sur John et Ronon.
« Alors moi, autant vous dire je bouge PAS d’ici ! » s’exclama John, en se calant confortablement dans son petit siège. Non, John ! Vous êtes cinglé, faîtes-vous oublier, ils vous ont disculpé grâce à Teyla ! Il ne goûta pas à ces paroles mais juste à mon regard noir qui lui fit perdre toute assurance. Je me tournai alors vers Ronon. Ce dernier arrêta de tripoter son couteau et le planta dans la table ce qui nous fit sursauter.
« Moi non plus, je bouge pas. »
je compris mieux la promesse qu’il avait fait à Teyla et je la remerciai intérieurement. Sheppard refit son sourire en coin et croisa les bras. Je me sentais vraiment en sécurité, il était vrai que l’idée de rester seule avec des Pro-Hamilton ne m’avait guère enchantée. Les deux agents se regardèrent souriant.
« Nous avons les moyens de vous faire venir sur Terre pour vous interroger Docteur Weir, je vous conseille de faire un peu plus preuve d’autorité sur vos hommes… »
« Ecoutez-moi bien Messieurs, pour l’instant nous sommes sur Atlantis. Le prochain voyage sur Terre ne se fera pas avant trois ou quatre semaines. Il me semble que c’est le laps de temps que Washington vous a donné pour boucler l’enquête. » répliquai-je, non mais pour qui ils se prenaient ? Je connaissais parfaitement mon métier de diplomate…rien ne pouvait échapper à une diplomate. Un peu plus et j’aurai juré que John allait applaudir, je lui souris et lançai un regard empli de reconnaissance à Ronon. Ce dernier caressa doucement son couteau, toujours planté dans la table.
« On vous a dit que y’avait un alien dans la cité, laissez-moi quatre jours et je vous amène sa tête » dit simplement Dex.
« Un excellent alien qui est capable de se servir d’un neuf millimètre….écoutez-moi, le rapport d’autopsie indique que les balles trouvés dans le corps de Hamilton sont celles provenant d’un neuf millimètres….pas ceux qu’utilisent les scientifiques non, les vrais, portés par les officiers. Que je sache, il n’y a pas trente-six milles officiers sur cette cité. Deux Colonels dont un récurrent…deux ou trois Major… »
« Soyons clair, le major Lorne était en mission à ce moment là. Le Major Mendés aidait les athosiens à s’entraîner aux tirs. Pour finir le Major Kahn accompagnait une équipe de scientifique sur PX-897 pour un projet de botanique. Le Colonel Sheppard s’entraînait avec Teyla….. » récapitulai-je, sur le point de décapiter l’agent Smith qui gardait un sérieux effrayant.
« Je fais mon boulot Docteur Weir, et mon boulot est de boucler quelqu’un dans quatre semaines. Hors de question de ne pas classer cette affaire, le Président tient en personne à voir l’exécution de l’assassin de son homme de confiance. » trancha Smither, avec une détermination froide qui se lisait dans ses yeux. De la chair, ces mecs-là ne voulaient que de la chair fraîche. Je frissonnai rapidement. Smith ouvrit un dossier.
« le Colonel Caldwell venait juste d’arriver après l’incident pour amener le ZPM qui permettrait d’activer la Porte des Etoiles en direction de la Terre et de ramener Hamilton. » constata-t-il.
« Ca ne vous vient pas à l’idée que le neuf millimètre aurait pu être volé… ? » m’empressai-je de dire, trouvant ainsi une porte de sortie. Smith haussa un sourcil.
« Si, Colonel Sheppard…ca ne vous dérangerai pas si vous nous ameniez votre neuf millimètre ? » ajouta Smither.
« Non, pas du tout, surtout que des neufs millimètres comme ça, il y en a plein les armureries. Il n’est pas rare que nous cassions ou perdions le nôtre en mission. » sourit insolemment Sheppard. Voilà, les deux guignols avaient l’air plus cons que jamais maintenant qu’ils savaient que l’armurerie était pleine de ces neuf millimètres là et que n’importe qui aurait pu se servir. Pour couronner le tout, John sortit son neuf millimètres qui était glissé dans sa cuisse et le posa à plat sur la table. Il en avait repris un depuis l’incident bien sûr. Je souris.
« Messieurs nous perdons du temps, rentrez sur Terre, et dîtes au président qu’Atlantis fait le maximum pour retrouver le coupable et que ce crime ne restera pas impuni. » conclus-je en me levant. Les deux agents se regardèrent et portèrent leur attention sur moi.
« Désolés Docteur Weir, mais il y a un léger problème vous n’avez peut-être pas compris….. »
Un bruit d’arme énergique que l’on recharge.
« Non, vous avez pas compris, vous retournez chez vous…on butera le gars ! »
Ronon avait parlé sagement en pointant les deux pantins avec son arme balkane. Les agents de FBI s'étaient également levés et pointaient leur armes sur Ronon. John bailla et s'étira.
"Calmos les gars, je peux vous assurer que le mec que vous pointez de… »
trop tard, deux tirs et Smith et Smither s’effondrèrent. Je me donnai une tape sur le front et enclenchai mon oreillette.
« Carson, une équipe médicale en salle de réunion. »
je donnai un bref regard à Ronon qui en disait long sur ce que je pensais de son attitude.
« Teyla vous a dit intimidé… »
« J’étais menacé », il haussa les épaules.
« Bien, on est doublement dans la merde maintenant, » constata John en me fixant du regard. Je me rassis, complètement éberluée et épuisée.
------
Smith et Smither se rétablissaient doucement à l’infirmerie, ils avaient vraiment été sonnés mais n’osaient pas encore de poursuites ouvertes contre Ronon, après tout ils étaient là pour boucler l’assassin de Hamilton. En attendant rien ne rentrait dans la normale, je me devais de rassurer les membres sur ce potentiel alien qui se promenait dans la cité et de calmer la pseudo-psychose qui pouvait s’emparer de l’expédition. Une des nouvelles conséquences de mon erreur. Cependant John et moi savions très bien que nous ne faisions que retarder l’échéance et que tôt ou tard la paire FBI reviendrai à la charge. J’étais en ce moment en train de quitter l’infirmerie quand j’entendis.
« Docteur Beckett ! J’ai un problème avec l’acide sulfurique… »
Je tressaillis, un infirmier se précipita vers Carson et lui présenta le flacon. Un Flacon que John avait rempli d’eau et reposer à sa place…pour qu’on ne voit pas qu’il ait disparu. Mais désormais un flacon découvert et empli de nos empreintes ! Triplement dans la merde je dirais John…Beckett sentit l’intérieur, en appliqua sur sa main et fut étonné. J’assistai à cette scène de loin, et mon cœur faisait boum-boum tralala… Mes jambes bougèrent toutes seules et se dirigèrent vers le couple de collègues. J’observai alors Carson essayant de ne pas suer et de contenir mes tremblements…
« Un problème Docteur Beckett ? »
« Oui…l’acide sulfurique n’en est plus…peut-être que c’est celui-ci qu’on a utilisé pour… » commença-t-il perplexe.
« Est-ce important d’en avoir maintenant ? » le coupai-je rapidement.
« Oui, nous nous en servons…mais je vais emporter celui-ci comme pièce à… » bafouilla-t-il, heureux d’avoir trouver un élément décisif
« Inutile Carson, vous êtes médecin pas détective, donnez-moi ce flacon, je le garderai précieusement, et vous ferai renvoyer un autre par le labo de Rodney. » continuai-je, pressée, dégoulinante de sueur. Ma vision se troubla un peu, et oui encore à deux doigts de l’épilepsie la Elizabeth.
« Vous vous sentez bien Elizabeth ? » demanda Beckett…j’arrachai le flacon de ses mains et sourit.
« Oui, allez au travail messieurs ! »
Je me promis d’éviter le plus souvent l’infirmerie jusqu’à la fin de mes jours.
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MessageSujet: Re: Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F]   Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F] EmptyDim 17 Déc 2006 - 9:25

« Ils ont failli donner le flacon à ces deux débiles de S&S !! » m’écriai-je hors de moi. Je voulais m’évanouir, j’avais vécu un trop plein d’émotion, non mais l’angoisse qui m’avait attrapée, pouvait-il seulement l’imaginer ? mais non, Monsieur était étalé dans son lit en train de se prélasser. D’ailleurs depuis son crime, enfin son supposé crime…il ne foutait plus grand chose vivant dans une sorte d’inconscience. Je savais pertinemment que c’était sa manière à lui de ne pas craquer…et que pourtant bientôt, tout craquerait, y compris nos couvertures. Je me calmai devant son silence forcé. Je contournai son lit et vint m’asseoir doucement près de son corps chaud. Je tendis une main et lui caressai le front.
« John ? Vous m’entendez ? »
Un léger mouvement, Sheppard ferma les yeux, roula un peu et vint coller sa tête contre ma poitrine. Juste la où ça faisait chaud, juste près de mon cœur. Mes doigts se prirent racines dans ses cheveux et je soupirai :
« Ce n’est pas grave…rien n’est si grave…ce n’est pas une si grande injustice… »
« Elizabeth…partons, fuyons… »
Sa voix étouffée me parvint difficilement, mes yeux étaient déjà humides. Fuir ? Quoi , Deux agents du Fbi extrêmement effrayants, les souvenirs que j’avais de Hamilton ici ou bien simplement ses responsabilités ? Fuir, ca reviendrait à perdre son poste.
« C’est impossible, pour les mêmes raisons qui ont fait que nous ne pouvions dire la vérité… »
Il leva ses bras et les renferma autour de ma taille, sa tête toujours posée contre ma poitrine. Je voulus répliquer quand le clignant rouge des quartiers de Sheppard s'alluma, quelqu'un voulait entrer. Je décollai doucement John de ma taille.
" Sheppard, doucement, je reviens… »
Il se laissa retomber mollement dans son lit alors que je me levai sans entrain pour ouvrir la porte. Bonjour ! Bonjour ! Smith et Smither contre-attaque ! Ils auraient scandés ce slogan, ça ne m'aurait pas plus étonné. Comment avaient-ils fait pour sortir aussi rapidement de l'infirmerie ? Aucune idée, comment avaient-ils fait pour savoir où étaient les quartiers de Sheppard et enfin comment avaient-ils fait pour savoir que j’y étais ? Ces trois questions étaient des questions majeures existentielles…j’en avais une autre du même type qu’elles : Qu’est-ce que la vie ? Les agents étaient plus horribles que jamais, je croyais revoir les traits de Hamilton se confondre avec les leurs. Leur yeux perçants me scrutaient avidement, comme si j’avais une pancarte autour du cou : HE HO REVEILLEZ-VOUS C’EST MOI QUI A TUE CET ENFOIRE !! Pfou, ils me foutaient la frousse, je tremblais un peu et me ressaisis. Je sentis une présence à mes côtés et sursautai, heureusement ce n’était que Sheppard qui était venu à mes côtés, les yeux gonflés, le souffle court et l’esprit mal éveillé comme tout le reste. Je baissai le regard, honteuse…que les mecs du FBI nous trouvent dans la même chambre. Smith, il me semblait, bougea légèrement et Smither fit à écho à ce geste :
« - Ah voilà le bon vieux Colonel et sa pute ! »
je fus totalement choquée, non pas par le vocabulaire employé mais par la réplique en elle-même. Hamilton n’en avait-il pas utilisé une du même genre ? John se réveilla immédiatement, cette réplique aussi avait fait sonné une clochette nommée souvenirs dans son esprit.
« Dégagez de mes quartiers , » dit-il d’un ton extrêmement froid.
« Uniquement quand vous m’aurez dit si c’est bon du lui brouter la chatte…. » sourit Smith avant de s’esclaffer avec son collègue. J’ouvrais grand mes yeux complètement indignée. Sheppard m’attrapa violemment le bras et me mit derrière lui.
« Restez-là Elizabeth, je m’occupe d’eux… »
Il avait dit ça sur le ton du vieux campagnard qui parle à sa femme quand un étranger se présente à leur porte : « Rentre à la maison chérie, je vais voir c’est quoi ce trou-du-cul et au pire lui en greffer un deuxième (de trou bien sûr) avec mon fusil à plombs ! » Smith ne perdit pas de temps, il sortit son arme et pointa John alors que Smither se jetait déjà sur moi, il me poussa avec une telle violence que je tombais par terre. Sheppard, sorti sur le palier, eut juste le temps de voir la porte se renfermée sur moi et l’agent. Ce dernier la verrouilla bien évidemment. J’entendis mon ami crier mon nom avant de moi-même lâcher un cri. Smither était devenu extrêmement laid, ses traits déformés par ceux de Hamilton, un vieux fantômes, un putain de fantôme. Même dans la mort, il ne me laisserait pas tranquille. Je me relevai rapidement et respirai un bon coup.
« Vous avez tué Dink Hamilton. »
Sa voix me glaça le sang, c’était celle de Dink. Je reculai vers le lit, terrorisée, Il m’attrapa les poignets et me força à m’asseoir.
« ne me touchez pas connard ! » eus-je le temps de crier, mais sa force était quadruplée, étonnant pour un simple agent du Fbi de taille moyenne. Je voulus donner des coups de pieds mais ce fut à peine s’ils atteignirent les tibias de mon agresseur.
« Je vais vous Tuer Betty, tout doucement….par strangulation…. Ensuite, je violerai votre cadavre quelques dizaines de fois avant de le jeter dans l’océan… »
« Vous êtes horrible ! Monstre ! Vous n’avez pas le droit ! Vous n’avez pas le droit ! »
Je me débattais, des larmes coulaient le long de mes joues. Il m’expédia un coup de genou dans le ventre, me pliant en deux, me coupant le souffle…crétin de souffle. Je crus que j’allais perdre conscience et c’était mieux ainsi….mais mon cerveau était toujours on, c’était quoi ce délire. Je ne voulais pas souffrir, on payait toujours pour ses crimes…légitime défense okay ? Mais était-ce besoin de verser cette merde d’acide sulfurique sur la gueule de cet abruti. Peut-être pas, mais c’était fait. La peur nous poussait toujours à agir sur Atlantis, c’était une règle de survie élémentaire. De longs doigts s’enroulaient autour de ma gorge, Dieu ce qu’ils étaient froids. Je pris une grande bouffée d’air et donnai des coups de pieds dans le vide. Je n’osais plus regarder mon agresseur. C’était horrible, horrible…

Je me réveillai en sursaut, ma tête posée sur celle de John mes yeux étaient emplis de larmes et mon cauchemar me faisait trembler. Mon Dieu, fuir…c’était peut-être la seule solution. Je me dégageai de Sheppard rapidement et le secouai.
« John ! Réveillez-vous ! On s’en va ! On se tire John ! Allez !
Il releva le regard vers moi, ses yeux étaient endormi, rouge et bouffi par la tristesse, le stress et le sommeil. Je e pris par les épaules et me remis à supplier :
« John ! On s’en va ! »
« Mais…vous aviez dit que… »
« On ne peut pas rester sur Atlantis, ils finiront pas nous avoir….moi la taule et vous le trou ? C’est ça que nous méritons ? Non ! Non ! Vous êtes un héros et moi une sainte alors dépêchons-nous ! »
J’étais totalement cinglée, d’accord...mais il fallait bien avouer que dans une situation pareille. Je sautai hors du lit de John et fit claquer mes vertèbres sordidement. A travers la fenêtre du balcon, on pouvait voir le ciel bleu. Un truc fit tilt dans ma tête.
« On va prendre un Jumper ? Vous savez tellement bien piloter ! »
Sheppard se redressa un peu sur un coude et me regarda avec son petit sourire en coin.
« Elizabeth, pour aller où ? »
« Loin D’ici ! » m’exclamai-je en jetant sa veste au visage. Il l’attrapa mollement et la posa près de lui, avant de commencer à la mettre sous mon regard noir. Je me mis à faire les cents pas alors que Monsieur prenait son temps. Les agents allaient bientôt pointer leur derrière et nous, on était toujours en tête de leur black liste. Etre sur une black liste du Fbi pour un meurtre fédéral c’était vraiment pas une bonne idée. Un truc me traversa brusquement l’esprit :
« Même pas ! Moi la chaise électrique et vous la fusillade ! » Je voulus fondre en larmes. La peine capitale, pour un meurtre d’Etat. John dut en avoir mal de mes gémissements car je le vis se précipiter sur moi, il me donna une bonne gifle qui me réveilla d’une part et me sonna d’autre part. Il me prit parle bras alors que je dansai encore avec des étoiles imaginaire et me jeta sur le lit, le regard dur, cet éclair de lucidité qui tua ma folie de peur.
« Nous n’irons nulle part ! Je n’ai pas peur de ces merdeux ! Elizabeth ! Ressaisissez-vous ! »
Je me mis sur le ventre et commençai à pleurer alors que Sheppard sortait de ses quartiers, désolée pour moi.
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MessageSujet: Re: Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F]   Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F] EmptyDim 17 Déc 2006 - 9:25

« Il ne vous reste plus que deux jours, votre enquête avance bien ? »
« Etant donné que nous avons passé une semaine à l’infirmerie je dois dire que oui, » sourit cruellement Smith, avide de vengeance. John joua avec son neuf millimètre alors que le Major Lorne et ses hommes attendaient en arrière plan, impatients. Sur Atlantis, personne n’aimaient vraiment les agents du Fbi qui posaient trop de questions, voir même faisait preuve de beaucoup trop d’indiscrétion. Atlantis s’était comme le village paumé du Maine, tout le monde se connaissait, tout le monde était solidaire à défaut de s’aimer. Rodney lui-même avait bien essayé de faire passer Kavanagh pour le meurtrier mais ce dernier scandait le nom de Ronon, bizarrement. Lorne et tous les militaires présents firent un grand effort de concentration pour maintenir leur arme en mode off. Une balle était si vite perdue dans la cervelle d’un étranger.
« Nous espérons que le Docteur Weir se rétablisse au plus vite… » dit Smith sur un ton hypocrite, énormément frustré de ne pas m’avoir interroger. En effet j'étais malade, mais en dépit tous les avertissements de Carson j'avais tenu, hé oui, à venir en salle de réunion…car nos deux agents avaient une conclusion. J’étais d’une pâleur maladive, à ces deux mots je frissonnai. Je remis un peu mieux l’écharpe autour de mon cou et m’exprimai d’une voix venu d’outre tombe, non être malade c’est vraiment pas sexy :
« Vous avez gelé trois semaines de travail sur Atlantis, vous vous rendez compte de ce que trois semaines signifie pour nous ? Il peut s’en passer des choses en trois semaines, vous avez de la chance que les Wraiths nous ai oublié pendant ces trois semaine-là.. Vous n’êtes pas les bienvenus sur Atlantis MM Smither et Smith, et vous ne le serez jamais. » Je commençai à grelotter de froid, foutue maladie. Smith me regarda de haut mais ne perdit pas son sérieux :
« En effet, de toute manière nous avions des consignes précises. Le Président sera en froid avec Atlantis pendant un bon bout de temps Docteur Weir. La Terre n’en a pas fini avec Atlantis loin de là. »
« De plus, il faut que vous sachiez que si nous ne sommes pas les bienvenus sur Atlantis…vous n’êtes absolument pas les bienvenus sur Terre, bande de merdeux ! » s’exclama Smither en remettant son col. Lorne et ses hommes déclenchèrent leur arme et les pointèrent sur l’agent. Je me levai et leur fit un geste d’apaisement qu’ils ne prirent pas en considération.
« Major ! » m’efforçai-je de crier. Lorne me regarda, me défia un instant du regard mais garda son arme pointée sur Smither, et je ne pouvais lui en vouloir. Je reportai mon attention sur l’agent
« Votre conclusion ? »
« Ne jouez pas à ce jeu là ! » s’exclama Smith en se levant, la main dans son veston. Miller s’avança un peu plus, le gardant en joue. Smither, me regarda et reprit d’une voix douce :
« Vous avez tué Dink Hamilton, mais nous n’avons aucune preuve…ce qui est regrettable. Ne parlons point de ce flacon d’acide sulfurique qui a disparu de l’infirmerie pas plus tard qu’il y a quelques jours. Enfin, ce n’est pas si grave… »
Je souris et me tournai vers Lorne.
" Major, il est l'heure pour vous de partir en mission, dîtes à Samuels d'activité la Porte des Etoiles. Bonne chance"
Le militaire comprit très bien mon ordre, me salua et sortir rapidement de la salle avec son équipe. Nous n'étions plus que quatre, confinés dans cette salle où l'air paraissait nous oppresser de toute part. John continuait de jouer avec son neuf millimètre.
"Je ne vous cache pas que je pense que Dink Hamilton a eu ce qu’il méritait… »
« Hamilton était un grand homme, » soupira Smith, tellement sincère qu’il me donnait envie de vomir. John se leva, s’approcha de moi, m’attrapa le bras. Nous commençâmes à reculer doucement. Sheppard mit en joue les deux agents du Fbi avec son neuf millimètres.
« Vous allez nous tuer comme vous l’avez fait pour Dink ? » demanda ironiquement Smither, riant à gorge déployée.
Non, l’équipe du Major avait juste lâcher un Wraith derrière eux. Il était convenu, qu’il fallait nous débarrasser d’eux, un Wraith fait prisonnier par Ronon, il n’y a pas longtemps à accepter notre marché. De la nourriture et de la liberté juste après…quel Wraith pouvait refuser ? Certainement pas lui. Nous étions déjà aller trop loin et savoir que nous allions un double homicide avec pour complicité la cité entière ne m’enchantait pas. Qui vole un œuf, vole un bœuf
« - Nous n’avons pas le choix, » me murmura John à l’oreille comme s’il avait lu dans mes pensées. J me resserrai un peu plus contre lui, en regardant les agents découvrir leur mort qui avait des dreads et une face bleu. Sheppard m’agrippa de nouveau le bras et , nous contournâmes rapidement mais prudemment la table de réunion pour sortir de la pièce. Une fois que ce fut fait, Lorne verrouilla la salle. Je me dégageai vivement de John et courrait vers mon bureau, nous voulant surtout pas entendre de cris.

« Il me semble Messieurs que nous en ayons fini avec cette histoire. Atlantis a été victime d’une malheureuse attaque Wraiths. Nos consignes n’étant pas de protéger à tout prix ces deux agents, ils ont trouvé la mort… » exposai-je, sûre de moi, ayant retrouvé le sourire. Leur dépouilles avaient été les passagères de la Porte Express et quitte à avoir vidé le nouveau ZPM pour ça, nous étions débarrassés. Carson et Rodney gardèrent le silence. Beckett releva cependant le chef et dit au bout de quelques secondes.
« Elizabeth, pourquoi ne pas m’en avoir parlé…je suis loyal envers Atlantis envers vous et le Colonel Sheppard, je vous aurais couvert comme n’importe qui sur Atlantis. »
« Sauf Kavanagh… » rajouta mollement Rodney.
« Comme Kavanagh ! » lui fit écho Carson en souriant.
Je baissai la tête, un peu rouge mais énormément heureuse, nous étions peu sur la cité, mais nous étions bien entouré les uns des autres…et ça personne ne pourra nous l’enlever.
« Maintenant on va nous prendre en grippe sur Terre, » avança John.
« Ils ne peuvent rien faire contre Atlantis, soyons clairs. Nous sommes là pour les protéger au risque de nos propres vies, ils peuvent bien nous permettre de mener nous affaires publiques comme il se doit » réfutai-je. Il faisait chaud sur Atlantis et pour l’une des rares depuis de nombreuses semaines, je m’étais mis en décolleté pour fêter l’occasion. Pour fêter ma nouvelle liberté. Mais il semblait que ce décolleté attirait un autre regard que celui de Hamilton. Je posai mes yeux sur Sheppard et lui souris avec mon air de je-suis-la-chef-je-porte-ce-que-je-veux. Rodney et Carson quittèrent la salle avec de petits regards en coin et je m’approchai de Sheppard, m’asseyant sur la table, à moitié face à lui. Il leva ses yeux vers moi.
« Un jour…Caldwell m’a dit que nous semblions être proche l’un de l’autre, enfin vous et moi….je lui ai répondu que nous avions vécu beaucoup de choses ensemble, j’ignorais à l’époque à quel point j’étais loin du compte. »
« Même mon lit, nous l’avons partagé, » insinua Sheppard avec un petit sourire en coin hyper sexy qui fit naître en moi une bouffée de chaleur.
« Comptez pas sur le mien John ! » m’exclamai-je faussement indignée en lui tirant la langue. Il hocha la tête doucement avec son regard de coureur de jupon que je prenais beaucoup en grippe. Je lui donnai une petite tape sur l’épaule.
« Et arrêtez de me regarder comme une pin-up ! »
« Ah bon ? Vous n’en êtes pas une ? bon ben je vais m’adresser ailleurs, » plaisanta-t-il en se levant.
« Mais faîtes, mais c’est pas Atlantis qui payera la note ! »
Je descendais sur le sol à mon tour et le dépassai, il m’attrapa par le bras – bien entraîné à faire ça maintenant, et m’attira doucement à lui avant de me contempler sincèrement.
« Je pense, Liz, que nous devrions prendre des vacances… »
Il avait murmuré cette phrase si proches de moi que j’avais pu sentir son souffle chaud sur mes lèvres. Je crus que mes jambes allaient défaillir sur moi, mais je me retins. Il frôler ma joue de ses doigts et me relâcha, totalement bouleversée. Je n’avais vu John aussi sincère dans sa manière de faire. Il se mit à partir.
« John « hélai-je.
« Oui ? » dit-il en ne se retournant pas.
« Merci pour tout… » lâchai-je en repensant qu’il avait tué un homme pour moi. Il leva une main dans l’air pour dire que ce n’était rien : recommencerait-il pour autant ? et continua sa marche hors de la salle de réunion.

Ce que John et moi avions vécu pendant trois semaines, personne ne pouvait le comprendre. La façon dont il m’avait pris sous en aile en charge, la façon dont j’avais tenu ma promesse de silence alors que ma déontologie aurait voulu que j’avoue tout…jusqu’au moindre battements de paupières. Mais ne vous inquiétez pas hein ? parce que ce fut la dernière que je mentis pour John….et à cette pensée douloureuse, mes yeux s’emplirent de larme. Quel Dink Hamilton se cachait en chacun de nous ?


Dernière édition par le Ven 18 Mai 2007 - 13:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F]   Recueil d'Atlantis - Hands Clean [F] EmptyDim 17 Déc 2006 - 9:27


Elizabeth :

If it weren't for your maturity none of this would have happened
If you weren't so wise beyond your years I would've been able to control myself
If it weren't for my attention you wouldn't have been successful and
If it weren't for me you would never have amounted to very much

John :
Ooh this could be messy
But you don't seem to mind
Ooh don't go telling everybody
And overlook this supposed crime

Elizabeth
We'll fast forward to a few years later
And no one knows except the both of us
And I have honored your request for silence
And you've washed your hands clean of this

You're essentially an employee and I like you having to depend on me
You're kind of my protégé and one day you'll say you learned all you know from me
I know you depend on me like a young thing would to a guardian
I know you sexualize me like a young thing would and I think I like it


John

Ooh this could get messy
But you don't seem to mind
Ooh don't go telling everybody
And overlook this supposed crime

We'll fast forward to a few years later
And no one knows except the both of us
And I have honored your request for silence
And you've washed your hands clean of this

what part of our history's reinvented and under rug swept?
what part of your memory is selective and tends to forget?
what with this distance it seems so obvious?

Elizabeth
Just make sure you don't tell on me especially to members of your family
We best keep this to ourselves and not tell any members of our inner posse
I wish I could tell the world cuz you're such a pretty thing when you're done up properly
I might want to marry you one day if you watch that weight and keep your firm body

Ooh this could be messy and
Ooh I don't seem to mind
Ooh don't go telling everybody
And overlook this supposed crime
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