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 French Kiss [E]

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MessageSujet: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMar 12 Déc 2006 - 11:14

French Kiss

French Kiss [E] Montageronaisms5

Auteur: Lily
Titre : French kiss.
Genre : Romance, aventure.
Ship : Ronon/Other
Saison : Au cours de la 3
Résumé : Ronon va découvrir les franchies et le french kiss quand une charmante doctoresse débarque de sa France natale sur Atlantis.

Des gros bisous à ma Némésis, ma soeurette adorée qui m’a laissé emprunter son magnifique et Ô combien prénom typiquement français lol

Bonne lecture......

Anaïs se regarda une dernière fois dans le miroir devant elle. Ses longs cheveux blonds étaient noués en une queue de cheval assez haute, son maquillage discret faisait ressortir ses yeux couleur noisette et ses lèvres charnues. Son uniforme réglementaire était bien ajusté, sa blouse bien repassée et son stéthoscope était dans sa poche droite faisant ainsi un bon équilibre avec la poche gauche qui contenait un stylo et un bloc. Bien elle était prête, du moins elle l’espérait.

La porte du vestiaire s’ouvrit bientôt et la jeune femme se retrouva en face d’un homme. Celui-ci d’une carrure assez forte, avait des cheveux noirs et des yeux bleus très clairs. Un sourire se figea sur son visage en l’apercevant et il s’approcha d’elle.

- Oh ! Vous devez être le Dr Martin je présume ! Lança-t-il d’une voix calme et posée.
- En effet.
- Je suis le Dr Carson Beckett, je serais votre supérieur hiérarchique direct donc au moindre problème c’est moi qu’il faut venir voir.
Il lui tandis une main amicale qu’elle serra avec un petit sourire crispé.
- Heu…. D’accord.
- Vous avez l’air nerveuse, je me trompe ?
- Pas du tout. Je suis morte de trouille. Avoua-t-elle dans un souffle.
- Ne vous inquiétez pas, j’étais comme vous quand je suis arrivé ici la première fois.
- C’est vrai ?
- Je vous assure. Venez suivez-moi je vais vous faire visiter l’infirmerie. Ce n’est pas bien grand et vous vous y ferez vite je pense.
- Parfait, je vous suis Dr Beckett.
- Appelez-moi Carson. Et tant que j’y pense c’est vraiment mignon votre accent français.
- Le vôtre est pas mal non plus. Vous êtes Ecossais ?
- Oui.

Ils sortirent tous deux côtes à côtes et s’engouffrèrent dans la partie médicale de la citée. Celle-ci se composait de quelques laboratoires d’analyses et de recherches, ainsi que plusieurs salles où étaient installées toute sorte de malades ou de blessés. Carson lui montra aussi l’emplacement des réserves et l’endroit où se trouvait le matériel médical.

- Voilà je crois que nous avons à peu près fait le tour. Annonça Carson.
- C’est encore mieux que ce que j’imaginais. J’ai aussi étudié le fonctionnement de pas mal des machines des anciens et c’est fascinant.
- Ravi que cela vous plaise.
- J’espère seulement être à la hauteur de la tâche.
- Dr Martin.
- Appelez-moi Anaïs.
- Anaïs. Reprit-il. Si vous êtes ici c’est que vous êtes largement qualifié pour ce travail alors vous n’avez aucun soucis à vous faire.
La jeune femme esquissa un sourire auquel le Dr Beckett répondit sans attendre. Continuant de marcher, ils s’arrêtèrent dans une salle d’examen et une voix résonna.

- Ah vous voilà !
- Oh non pas lui. Soupira Carson.
- Qui a-t-il ?
- Rien. Juste le scientifique le plus hypocondriaque de toute la galaxie.
- J’ai entendu Carson ! Lança Rodney avec une moue.
- Je le sais bien mon vieux.
Anaïs se laissa amusée par l’échange entre les deux hommes. Malgré leurs taquineries mutuelles il était clair qu’il y avait une certaine complicité entre eux.
- Bon vous me le faites cet examen j’ai encore du travail qui m’attend.
- Tout de suite votre altesse sérénissime. Soupira le médecin.
- Oh ! Carson permettez ? Demanda Anaïs qui avait déjà envie de se plonger dans le bain.
- Vous voulez le faire ? S’étonna-t-il.
- Oui j’ai hâte de me mettre au travail.
Carson posa une main sur l’épaule d’Anaïs.
- Vous êtes un ange tombé du ciel vous savez.
- Si ce n’est que ça……
- C’est déjà beaucoup. Je vous enverrais les autres pour le bilan de santé du trimestre.
- Avec plaisir, comme ça je pourrais apprendre à faire connaissance avec quelques personnes.
- Alors on fait comme ça. Si vous avez besoin de moi je suis dans mon bureau.
- Très bien, merci Carson.
- Pitié ne me remerciez pas. Vous ne savez pas ce qui vous attend !

Le Dr Beckett s’éloigna vers son bureau et Anaïs se dirigea vers la table d’examen où était assis Rodney. Elle se figea face au scientifique un peu hésitante avant de lui faire un sourire.

Examen de Rodney Mckay.

- Oh je vois ! Carson s’est débarrassé de moi, il ne voulait pas s’occuper de l’hypocondriaque de service c’est ça ? Alors il vous a demandé de me faire mon bilan ? Ouais typique !
- Dr Anaïs Martin. Ravi de vous rencontrer. Dit-elle finalement.
Rodney arqua un sourcil et prit la main qu’elle lui tendait.
- Dr Rodney Mckay.
- Enchanté.
- Vous avez un drôle de prénom. Ana…. Anaï quoi ?
- Anaïs ! A-N-A-Ï-S.
- C’est de quelle origine?
- Française.
- Oh ! Ca explique l’accent !
- Je suppose.
- Vous savez que vous êtes la première française ici ?
- C’est ce que m’a dit le Dr Weir.
- Non pas qu’on aime pas les Français mais vous avez…..

Examen du Colonel John Sheppard.

- …. De drôles de mœurs. Manger des escargots ! Ca doit être assez…. Baveux non ?
- Nous les cuisons avant de les manger colonel.
- Oui mais ça doit être….. Caoutchouteux. Comme manger un vieux chewing-gum !
- Pas du tout c’est délicieux.
- Personnellement il faudrait me payer cher pour manger un truc du genre.
- Ne bougez plus je vais piquer.
- Non mais c’est vrai il faudrait que je sois perdu en pleine forêt en pleine agonie pour ….. Aïe !
- Je vous avais prévenu de ne plus bouger.
John soupira et regarda la doctoresse devant lui. Il se perdit dans sa bataille de cheveux blonds et son visage si angélique.
- Est-ce que tous les docteurs français sont aussi canon que vous ?
- Est-ce que tous les militaires sont aussi coureur de jupons ? Arrêtez donc de regarder dans mon décolleté pendant que je vous examine.
- Vos désirs sont des ordres…..

Examen de Teyla Emmagan.

- Vous êtes la première femme non terrienne que je rencontre Teyla.
- Et moi la première qui a un accent si….. Etrange.
- C’est parce que je suis française.
L’Athosienne pencha un peu la tête et fronça les sourcils dubitative.
- Je viens d’un pays qu’on appelle la France. Ca se trouve non loin de l’Ecosse d’où est originaire le Dr Beckett.
- Il existe de nombreuses cultures différentes sur votre planète.
- Oui beaucoup. Ce n’est pas comme ça chez vous ?
- Non. Les Athosiens forment un seul et même peuple.
- J’aimerais que ce soit comme ça aussi sur ma planète. Les choses seraient tellement plus simple.
- Peut être qu’un jour cela arrivera.
- Oui peut être mais je crains alors de ne plus être de ce monde pour voir ça.
- Avec la menace Wraith qui se propage cela pourrait arriver plus vite que vous ne pensez.
- Ah, les Wraith. J’en ai entendu parler. Enfin j’ai lu des rapports qui parlaient d’eux.
- Vous n’en avez jamais vu ?
- Non pas encore.
- Je vous souhaite de ne jamais en rencontrez un. Car se serait peut être la dernière chose que vous verriez alors.
Anaïs déglutit en hochant la tête. Voilà qui était très rassurant !
- Voilà j’ai fini.
- Merci beaucoup.
L’Athosienne hocha la tête avant de s’éloigner tandis que la jeune médecin attrapait un dossier qu’elle commença à remplir.

Plongé dans ses notes Anaïs entendit le rideau s’ouvrir sans regarder qui venait d’entrer. Terminant de noter la dernière chose sur sa feuille elle se tourna en glissant son crayon dans la queue de cheval devenue chignon dans la matinée. Ses yeux se posèrent d’abord sur une tunique de couleur beige avant de remonter légèrement la tête et de découvrir devant elle un homme beau comme un dieu. Enfin d’une façon pas du tout objective c’est la première chose qu’elle réussit à penser.

- Bon…. Bonjour ! Lança-t-elle avec un sourire.
- Vous êtes le nouveau médecin ? Demanda-t-il de sa voix grave mais chaude.
- Oui……
Se rendant compte qu’elle le dévisageait, elle détourna les yeux et désigna la table d’examen.
- Je vous en prie installez-vous.
L’homme se dirigea d’un pas sûr vers la table et d’un bond s’y installa.
- Je suis le Dr Anaïs Martin. Et oui j’ai un drôle d’accent mais je suis française navrée si ça vous importune.
- Je n’ai rien dit.
- Je sais mais depuis ce matin tout le monde me fait la remarque. Et vous êtes ?
- Ronon Dex.
- Oui. J’ai vu votre dossier…..
Elle se dirigea vers la petite table et sortit le dossier parmi la pile d’autre. Anaïs l’ouvrit et le parcourut rapidement.
- Le Dr Beckett avait prévu de vous enlever les points de suture à votre épaule aujourd’hui.
- C’est ce qui était prévu.
- Bon alors voyons ça.
Anaïs tira la petite table près d’elle alors que Ronon retirait sa tunique dévoilant un torse aux muscles saillants et aux larges épaules. Essayant de garder le contrôle de ses yeux qui avaient la mauvaise habitude de se poser sur lui elle enfila des gants et fit le tour du lit.

Elle décolla le pansement appliqué sur la plaie pour la protéger et l’examina rapidement. Le coup avait du être sacrément vilain pour faire une entaille pareille.

- Comment vous êtes vous fait ça ? Demanda-t-elle.
- Un Wraith.
- Décidemment j’entends beaucoup parler d’eux ce matin.
Elle commença à défaire les points avec précaution.
- Ce n’est pas très étonnant.
- Mais tant qu’ils se tiennent tranquille dans leur coin…..
- C’est pas leur genre.
- Et c’est quoi leur genre ?
- Tuer, massacrer, jouer…..
- Jouer ?
- Avec leur victime. Sinon il n’y a aucun plaisir à tuer.
- Je croyais qu’ils tuaient pour se nourrir ?
- Pas seulement.
Rien que le fait de parler des wraith donnait à Ronon une fureur intérieure incontrôlable. Il les haïssait plus que tout au monde et il n’aurait de répit qu’après qu’ils soient tous morts les uns après les autres.
- J’ai presque fini. Expliqua Anaïs. Je ne vous fais pas trop mal ?
- Non je ne sens rien.
- A ça c’est la magie des doigts délicats d’une femme. Sourit-elle. Mais à ce que je vois vous avez l’habitude des blessures. Dit-elle en regardant la cicatrice entre ses deux omoplates.
- C’est ce qu’on risque à chasser les Wraith.
- Et vous devez en chasser beaucoup.
- Quand on est un runner c’est ça ou mourir.
- Un quoi ? Rit-elle légèrement amusé par le nom.
- Vous avez fini ? Demanda Ronon brusquement.
- Oui…

L’homme sauta de la table et attrapant sa chemise il s’éloigna sans demander son reste et sans attendre qu’elle lui fasse son examen du trimestre. Anaïs s’arrêta en se demandant ce qu’elle avait dit de mal. L’avait-elle vexé sans le vouloir ?
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMar 12 Déc 2006 - 16:04

La journée passa très vite entre la bonne vingtaine de patient qu’elle put voir. Quand le dernier partit enfin elle poussa un soupir de soulagement et se laissa tomber sur une chaise. Il y avait vraiment un rythme de travail impressionnant sur la cité mais elle était ravie de sa première expérience. Enfin si on oublie le petit incident avec Ronon.

- Et bien Anaïs déjà en train de bailler aux corneilles ? Lança Beckett en entrant.
- La journée à été longue. Très longue.
- Mais vous êtes heureuse !
- Comment vous le savez ?
- Ca se voit sur votre visage.
- J’avoue, j’adore ce job !
- Moi aussi c’est étrange ! A croire que les médecins sont tous des obsédés du travail !
- Quoi ce n’est pas la définition même d’un médecin ?
- Si il me semble aussi.
Ils se sourirent.
- Aller vous en avez assez fait pour aujourd’hui ! Vous devriez aller manger un morceau.
- Excellente idée !
Anaïs se leva mais s’arrêta au bout de quelques pas.
- Carson ?
- Oui ?
- J’ai eu un patient aujourd’hui…. Heu, Ronon Dex et je crois que je m’y suis un peu mal prit avec lui.
- Avec Ronon ? Ce n’est guère étonnant il n’est pas très sociable.
- Pourquoi ça ?
- Sa planète et son peuple ont été en grande partit décimés par les Wraith. Après ça ces créatures l’ont capturé et lui ont implanté un émetteur dans le dos.
- Dans quel but ?
- Pour faire de lui un runner. Les Wraith relâche les runner sur une planète et les traques jusqu’à les tuer. Si le runner à le malheur de passer dans un village celui-ci est presque aussitôt décimé. Pour les Wraith cela représente une sorte de jeu, d’amusement.
- C’est horrible.
- Ronon a été un runner durant sept longues années.
- Et moi qui lui parlait des wraith l’air de rien. Quelle idiote !
- Vous ne pouviez pas savoir. Allez filer vous reposer…..
- Oui j’y vais.

La doctoresse se dirigea avec soulagement vers ses quartiers où elle en profita pour prendre une bonne douche délassante. L’eau chaude sur sa peau décrispa ses muscles et évacua la tension nerveuse qui s’était installé dans la journée. Finalement les choses s’étaient plutôt bien passé et elle était sûre que ce travail allait lui plaire. Après avoir travailler un moment au SG-C à voir partir sans arrêt des équipes en exploration elle avait décidé qu’à son tour elle voulait tenter sa chance.

Quand elle avait alors apprit que le SG-C recherchait des volontaires pour se rendre sur la cité mythique des anciens elle n’avait pas hésité une seconde à proposer sa candidature. Quelques semaines plus tard elle recevait avec étonnement son affectation et embarquait presque aussitôt sur le dédalus pour un long voyage de trois semaines en direction d’Atlantis….

Enfilant une tenue de sport Anaïs se dirigea ensuite vers le gymnase pour se défouler un peu sur le punching ball. Etant préposé à partir en mission à n’importe quel moment la jeune femme mettait un point d’honneur à être en bonne forme physique. Arrivé dans la petite salle tranquille elle posa son sac contenant de l’eau et une serviette et se dirigea vers le punching-ball. Presque une heure durant elle tapa dans le sac de sable en soufflant et en y mettant toutes ses moindres forces.

Finalement la porte du gymnase s’ouvrit et elle s’arrêta surprise en plein effort. Elle se tourna vers son visiteur et s’étonna de découvrir qu’il s’agissait de Ronon. Il tenait dans la main un sac lui aussi. Ils avaient eu visiblement la même idée.

- Désolé je croyais qu’il n’y avait personne.
- J’ai fini de toute façon. Lança-t-elle en se dirigeant vers le petit banc.
Le runner entra et posa ses affaires. Anaïs posa sa serviette autour de son cou et bu un peu d’eau avant de rassembler ses affaires. Se levant ensuite elle se dirigea vers la sortie mais s’arrêta près de la porte.
- J’espère que tout à l’heure je ne vous ai pas vexé. Parce que si c’est le cas je m’en excuse, je suis maladroite parfois.
Le runner la regarda un moment muet. La jeune femme comprit que le dialogue serait difficile et préféra ne pas insister.
- C’est moi qui suis désolé. Dit-il brusquement alors qu’elle s’apprêtait à partir.
- Pourquoi ?
- J’ai tendance à m’emporter quand il s’agit des Wraith.
- Disons que nous sommes quittes. Vous avez un sale caractère et moi je suis trop naïve. Dit-elle avec un sourire.
Un sourire naquit sur le visage du runner et Anaïs sentit son cœur faire un bon dans sa poitrine. Il était cent fois plus craquant quand il souriait.
- On à qu’à dire ça. Acquiesça-t-il.
- Bon, j’y vais avant de m’écrouler de fatigue. Quand à vous ménagez votre épaule. Je sais que je suis un bon docteur mais on ne fait pas de carte de fidélité à l’infirmerie, même pour les bons patients.
- J’y penserais.

La doctoresse tourna les talons et s’éloigna heureuse que la chose soit réglée.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMar 12 Déc 2006 - 17:25

Quelques semaines plus tard.

Salle de débriefing.

- Il s’agit de PM7-967. C’est une petite planète assez isolée qui n’est pas habité depuis un sacré moment. Expliqua Rodney.
- Qu’est-ce qui vous fait dire ça Rodney ?
- Le MALP n’a détecté aucun signe de vie. Mais ce n’est guère étonnant car l’air est chargé d’un gaz qui a forte dose peut être mortel.
- Et vous voulez qu’on y aille ? S’étonna John.
- Il existe un contrepoison très efficace contre ce gaz. Avec des doses régulières toutes les quatre heures il n’y aura aucun soucis. Expliqua Anaïs.
- C’est pour ça que vous venez avec nous ? Demanda Lorne.
- Oui.
- Mais il y a quoi sur cette planète ? Demanda John.
- Le MALP a détecté deux sources d’énergies très puissantes. Je pense que ce sont peut être des générateurs E2PZ.
- Bon, deux petits tours en jumper vite fait et…..
- C’est pas si simple ! Le coupa Rodney.
- Pourquoi ? Demanda Elizabeth.
- L’endroit où nous devons nous rendre est de relief assez montagneux et recouvert de forêt. Impossible d’y accéder en jumper.
- Alors on y va à pied ?
- C’est ça l’idée. Il y en a pour quelques jours.
- Merveilleux.
- Bien. Vous pensez que ça vaut vraiment le coup ?
- On parle de deux E2PZ Dr Weir !
- Bien. Dans ce cas l’équipe du major Lorne ainsi que le Dr Kavanagh vous accompagneront !
- Kavanagh ? S’écria John mécontent d’avoir à se trimballer ce scientifique exécrable pendant plusieurs jours.
- Oui.
- Et pourquoi pas Zelenka ?
- Il s’est foulé la cheville.
- Mais…..
- C’est un ordre John inutile de discuter. Affirma Elizabeth.
- Très bien.

L’équipe se dissipa et Anaïs se frotta les mains ravies de partir enfin en mission sur le terrain. Elle adorait bien sûr travailler à l’infirmerie mais là ça allait être une aventure hors du commun !!!

- Vous avez l’air contente de partir doc ! Lança John.
- Oui j’avoue j’ai très hâte.
- Vous allez vite déchanter à mon avis !
- Pourquoi ?
- Oh parce que passer l’excitation du voyage ça ne reste qu’une vulgaire mission de chasse au trésor.
- C’est ce que nous verrons.
- En espérant ne pas tomber sur des Wraith !
- Vous pensez qu’il y en aura ?
- Si c’est le cas c’est pas un problème ! Lança Ronon avec un petit sourire de prédateur.
Le lendemain PM7-967.

Le groupe venait d’arriver sur la petite planète à travers la porte des étoiles. Tous chargés de gros sacs à dos contenant toutes sortes de matériel de survie ils organisèrent une réunion improvisée avant de commencer à marcher.

- Vous restez tous branchés sur le canal trois. Si jamais il y a la moindre alerte vous vous regroupez et vous vous planquez. Personne ne part seul même pendant les poses c’est clair ?
- Très clair.
- Bien….. Doc un mot à rajouter ?
- Oui. Normalement vous avez tous reçu une dose de contrepoison avant de partir. Mais si l’un de vous se sent nauséeux ou essoufflé ou qu’il y a le moindre problème venez me voir immédiatement.
- C’est clair pour tout le monde ?
Tous hochèrent la tête acquiesçant des consignes données.
- Alors en route ! Lança John avec un grand sourire.

Le groupe se mit en route sans attendre et marchèrent ensemble pendant une heure environ. Puis très vite trois groupes distincts se forma. A l’avant l’équipe de John avec Anaïs et Lorne qui marchaient plutôt vite. Au milieu les quelques soldats de Lorne et tout derrière à quelques mètres les deux scientifiques, Rodney et Kavanagh.

- Je vois vraiment pas l’intérêt de ce genre de mission. C’est ridicule !
- C’est vrai chercher un moyen de protéger Atlantis des Wraith c’est complètement débile. Lança Rodney ironiquement.
- Nous sommes dirigés par une bande de militaires complètement débiles sans parler du Dr Weir, plus incompétente qu’elle…..
- La ferme Kavanagh !
- Qu’est-ce qui vous permet de me parler ainsi ?
- Je suis plus intelligent que vous et je suis votre chef, alors la ferme !
Ils virent bientôt Anaïs se diriger vers eux avec une gourde à la main.
- Un peu d’eau, elle est fraîche !
- Oh ! Excellente idée merci Anaïs.
- Pas de quoi.
Rodney prit la gourde et bu un peu avant de la lui rendre. La jeune médecin se tourna alors vers Kavanagh qui la regarda avec mépris.
- Un peu d’eau Dr Kavanagh ?
- Pas la votre ! Je préfère mon eau chaude…. Dit-il sèchement.
- Comme vous voulez.
Elle tourna les talons et Mckay dévisagea son collègue.
- C’est quoi votre problème ?
- Je déteste ces sales français. Ce sont tous des hypocrites et des lâches par-dessus le marché !
Rodney soupira alors que devant Anaïs se figea. Les dernières paroles du médecin ne lui avaient certainement pas échappé. Tant pis elle règlerait ça avec lui un peu plus tard.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMar 12 Déc 2006 - 18:19

Je suis tellement cruelle que je vous met une mini suite maintenant et une autre quand je reviens après avoir manger mouahahahahaha French Kiss [E] 10512442

L’équipe marcha encore pendant deux bonnes heures la jeune femme devenue soudainement muette. Sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi les paroles du Dr l’avait particulièrement blessé ! Elle savait que la plupart des personnes sur Atlantis étaient des Américains et que les relations France, Etat unis n’étaient pas au beau fixe ! Mais de là à avoir une telle haine envers sa nationalité c’était grave !

- Bon on va faire une petite pose ! Annonça enfin Sheppard au soulagement de tous.
Tout le monde s’arrêta les sacs à dos étant lourdement jeté à terre avec des soupirs de contentement. Quelques soldats en profitèrent pour s’asseoir voir carrément s’allonger tandis que d’autre en profitèrent pour boire et manger un morceau.
- J’en ai déjà pleins les bottes ! Je vous préviens quand je vais les retirer ce soir va y avoir des morts ! Lança un soldat.
L’assistance se mit à rire légèrement.
- Dans ce cas lieutenant vous dormirez avec vos bottes ont est pas venu tuer la flore ! Renchérit John.
- On pourra peut être faire un concours, vous avez toutes vos chances colonel !
- Vous insinuez que je sens mauvais des pieds major Lorne.
- Hum disons que la dernière fois sous la tente c’était à la limite respirable !
- Oui mais moi au moins je ne ronfle pas !
- Je ronfle sûrement pas assez fort pour couvrir les bruits de cochons de Chris !
- N’importe quoi !
- C’est pas ce que m’a dit ta copine !
- Comment tu connais ma copine d’abord ?
- Quoi tu notes pas la ressemblance entre moi et tes gosses ! ?
- La ferme ! Rigola le soldat.
- Quelle conversation puérile ! Lança Kavanagh exaspéré en s’éloignant.
- Hé où vous allez ? Demanda Ronon qui lui aurait bien arraché la tête.
- Au cours d’eau remplir ma gourde !
- Personne ne part seul vous avez oublié ?
- C’est bon je l’accompagne ! Annonça Anaïs.

Tous soupirent de soulagement.

- Une fois de plus le doc nous sauve !
- Merci doc ! Lança Chris.
La jeune femme leur jeta un petit regard avant de suivre Kavanagh qui marchait vite pour la fuir comme la peste. Ne pressant pas le pas elle le rejoignit près du petit cours d’eau.

- Vous n’êtes pas obligé de me coller comme un petit chien.
- Vous avez un problème avec moi ?
- Seulement contre les gens de votre espèce.
- Et c’est quoi mon espèce ?
- Les français sont tous des hypocrites, des lâches, des feignants et de sales porcs, tous le monde sait ça.
- Retirez immédiatement ce que vous venez de dire.
- Je ne veux rien avoir à faire avec vous, pauvre petite idiote.
- Ne me cherchez pas Kavanagh.
- Vous allez faire quoi hein ?

Anaïs se sentit bouillonner et l’envie de le frapper la démangea mais elle se retint. Il n’en valait pas la peine….. Lui tournant le dos elle commença à retourner vers le campement quand…..

- Quelle connasse de bouffeuse d’escargot !
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMar 12 Déc 2006 - 18:48

La médecin s’arrêta. Là c’était la goutte d’eau ! Adieu résolution sage, adieu inhibition bonjour son poing dans sa figure. Ses pieds firent les quelques pas qui les séparaient tout seul et le coup partit sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Elle n’eût pas le temps de réaliser que Kavanagh était tombé dans l’eau le nez en compote, que cet imbécile beuglait comme une fille.

Entre deux cris il se remit à l’insulter outrageusement et la jeune femme déjà bien échauffée lui sauta à la gorge. Ils étaient tombés tous les deux dans l’eau et le scientifique guère plus habile qu’une femme au combat se débattait tout de même comme un beau diable. Il la repoussa mais Anaïs revint à la charge avec encore plus de férocité.

Alerté par les cris de Kavanagh un peu plus tôt le reste de l’équipe ne tarda pas à les rejoindre arme aux poings croyant au pire. Ils s’arrêtèrent bientôt surpris de les voir se battre comme des charretiers, à moitié dans l’eau. John et Ronon s’avancèrent à leur tour dans la rivière pour les séparer ce qui ne fut pas tâche aisée vu qu’ils étaient tous deux furieux.

- Ils sont en train de se battre !
- Et on dirait que le doc à le dessus en plus ! Sourit Lorne.
- Ca suffit tous les deux arrêtez c’est un ordre ! Lança John en ceinturant Kavanagh.
- Lâchez-moi Ronon, je vais le massacrer ce minus ! S’écria Anaïs.
- Ouais lâchez là Ronon qu’on rigole un peu !
- J’ai dit ça suffit on se calme ! Hurla John furieux.
Les deux gladiateurs cessèrent de se débattre et se toisèrent le regard noir.

- Je peux savoir ce qu’il s’est passé ici ?
- Cette folle m’a sauté dessus !
- La ferme Kavanagh je vous ai pas demandé votre avis pour le moment ! Doc ?
- Il m’a traité de tous les noms parce que je suis française.
- Elle ment c’est faux. Elle n’a tout simplement pas supporté que je lui dise de me lâcher les baskets !
- Sale menteur ! Comment osez-vous ?
- Vous voyez elle s’énerve toute seule.
- Non mais attendez un peu que je…..
Ronon du la retenir pour l’empêcher de lui sauter de nouveau dessus.
- Ok Ronon éloignez Anaïs d’ici le temps qu’elle se calme.

Le runner poussa la jeune femme vers le rivage et ils s’éloignèrent vers le camp.

- Alors qu’est-ce que vous lui avez dit Kavanagh ?
- Rien, elle ma agressé sans raison ! Mais évidemment c’est elle que vous allez croire.
- Et bien….. Oui.
- Vous n’avez aucune preuve je me plaindrais à qui de droit en rentrant !
- Oui comme ça vous leur direz pourquoi vous m’avez dit que vous détestiez le Dr Martin parce que je cite c’est une « Française » et que les « Français » sont tous des sales hypocrites et des lâches ? Lança Rodney.
- Vous êtes vraiment un beau salaud. Lança John.
- Je vous déteste tous !
- Et c’est réciproque Kavanagh.

Un peu plus loin au campement.

- Essayez de vous calmer un peu. Lança Ronon.
- Je suis calme ! Très calme ça se voit pas ?
- Non.
- Vous n’étiez visiblement pas à ma place sinon…..
- Je l’aurais tué. Lança Ronon. Mais vous n’êtes pas comme ça.
- Je soigne les gens….. Je les tue pas ! Mais ce qu’il a dit…..
- Ce ne sont que des mots.
- Mais parfois les mots font plus mal que les coups.
- Ne lui donnez pas plus d’importance qu’il n’en a.
Anaïs regarda le runner surprise. Il semblait avoir au fond plus de sensibilité qu’il ne voulait bien le montrer.
- Vous avez raison. J’aurais pas du m’emporter.
- Il avait besoin que quelqu’un lui rappelle sa place. Vaut mieux que ce soit vous que moi.
- Vous voulez le tuer ? Demanda-t-elle d’une petite voix.
- Ne me tentez pas.
La jeune femme eût un sourire amusé que le runner lui rendit. Le reste de l’équipe les rejoignit bientôt en essayant d’oublier ce petit incident et quelques minutes plus tard ils reprirent leur marche.

Kavanagh marchait désormais seul en arrière de la file ce qui convenait à tous même à lui. Au bout de quelques minutes le scientifique sentit soudainement un bras le happer et le coller violemment contre un tronc d’arbre à dix centimètres du sol. Regardant les yeux de son agresseur il déglutit difficilement en voyant le runner. Celui-ci sortit bientôt son couteau et le posa sur la gorge de kavanagh.

- Un mot et je vous égorge. Posez encore une fois vos sales pattes sur Anaïs et je vous tue. Dit-il sèchement.
- C’est très clair.

Ronon relâcha le scientifique qui se massa la gorge avec un soupir de soulagement. Le runner retrouva ensuite le groupe de tête comme si de rien n’était.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMer 13 Déc 2006 - 20:12

A la nuit tombée le groupe se trouva un endroit assez dégagé entouré par des rochers pour monter un campement. Certains s’occupèrent de faire du feu pendant que d’autres installaient les sacs de couchage et les petits abris en cas de pluie. Quand tout fut installé ils s’installèrent autour du feu pour manger les délicieux plats que l’armée appelait ration de survie ! Car oui à part pour la survie ces plats étaient infects et presque immangeable. Enfin sauf pour Rodney Mckay qui lui se régalait.

- Délicieux hein ? Lança Rodney avec un sourire.
Tous lui jetèrent un regard étonné avant de le regarder avaler la bouillis grisâtre avec un sourire ravi.
- Me dîtes pas que vous pouvez manger ça Mckay ? Demanda Lorne.
- Si pourquoi ? C’est délicieux !
- Vous êtes encore plus taré que je l’imaginais !
- Doc venez manger vous allez râter la superbe….. Bouillis d’une couleur suspecte ! Lança John.
Anaïs qui préparait les injections se releva avec son haricot remplit de seringues et de coton avec du désinfectant.
- Me voilà. Je préparais juste les seringues.
- Super ! Bouffe infecte et piqûre je m’en rappellerais de cette mission.

Elle commença à faire le tour du feu en faisant relever les manches et en piquant tous le monde. Tous le monde rechigna un peu mais ils n’avaient pas vraiment le choix. Arrivé à Kavanagh elle lui fit relever sa manche comme les autres et lui fit sa piqûre sous l’œil attentif de Ronon qui lui aurait démolit la tête au moindre regard suspect. Le scientifique ne broncha pas et Anaïs se piqua à son tour avant de rejoindre le reste du groupe au coin du feu.

Ils ne s’attardèrent pas longtemps tous épuisé et organisèrent les tours de garde. Anaïs fut du premier quart avec Rodney. Les deux docteurs dans des spécialités différentes restèrent à surveiller le feu tandis que les autres partaient dormir. Pour tuer le temps le scientifique commença à lui raconter la fois où il avait fait exploser tout un système solaire à cause d’une petite erreur de jugement concernant un générateur à énergie trop puissant. Anaïs ne l’écoutait que d’une oreille regardant avec envie le sac de couchage resté vide à côté de celui du runner.

Elle avait aimé cet après-midi la façon dont il l’avait réconforté et rassuré. Ce gars bien qu’un peu étrange était tout à fait adorable au fond. Quand enfin les quelques heures de gardes passèrent Rodney se chargea d’aller réveiller les deux suivants tandis qu’Anaïs partait se coucher !

Se faufilant entre les deux sacs de couchage elle se glissa dans le sien et libéra sa masse de cheveux blonds de l’élastique qui les rassemblaient en une queue de cheval. Jetant un petit coup d’œil à Ronon qui semblait dormir paisiblement elle posa la tête sur sa veste dont elle c’était fait un petit coussin et ferma les yeux. Sentant le sommeil la gagner elle ne réalisa pas tout de suite que Ronon ne dormait pas vraiment et qu’il la regardait maintenant avec insistance.

Quand enfin elle sentit sur elle son regard elle ouvrit ses yeux pourtant plein de sommeil et se plongea dans deux immensités d’un beau vert noisette qui la regardait tendrement. Plusieurs minutes s’écoulèrent où ils ne se lâchèrent pas du regard une minute laissant leurs yeux parler pour eux même.

- Doc ! Lança soudainement un visiteur qui se tenait debout près de son sac de couchage.
- Colonel ? Demanda Anaïs en regardant celui-ci.
- Chris dit qu’il a du mal à respirer.
- J’arrive tout de suite.
Sortant de son sac de couchage elle attrapa sa petite valise et suivit John. Quelques minutes plus tard après avoir réglé le problème en lui faisant une nouvelle injection elle retourna se coucher avec un soupir de soulagement. Sauf que cette fois elle avait à peine posé la tête sur l’oreiller qu’elle c’était endormis.
Une heure plus tard se fut Lorne à côté d’elle qui la réveilla pour avoir son injection suivit de David, de Sheppard et puis Teyla et Kavanagh ainsi que Rodney. En, tout et pour tout elle n’avait du fermer l’œil qu’une heure ou deux dans la nuit.

Au petit matin alors que tout le monde déjeuner Rodney se proposa pour aller réveiller la jeune femme qui épuisé dormait toujours.

- Je vais aller la réveiller !
- Laissez là dormir elle n’a presque pas fermer l’œil cette nuit. Lança Ronon.
- Qu’est-ce que vous en savez ?
- J’ai dormis à côté d’elle j’ai suivi tous les allers retours qu’elle a fait.
- Oh ! Bon tant pis.

Quelques minutes plus tard ils commencèrent à ranger leurs affaires et Ronon se chargea d’aller la réveiller.

S’approchant doucement il avança sa main vers son épaule pour la secouer gentiment. Cependant au passage sa main s’égara et il repoussa quelques mèches blondes de son visage d’ange. Il se surprit à la contempler un moment avant de se reprendre et de la secouer un peu.

- Anaïs ?
- Quoi ?
- Debout nous allons bientôt partir…..
- Je suis morte.
- Je sais aller courage !
La médecin poussa un long grognement de mécontentement et passa une main sur son visage fatigué.
- Ok, ok je suis réveillé là.

Ronon acquiesça et Anaïs se leva doucement passant une main dans ses cheveux pour les recoiffer vite fait. Se dirigeant vers le feu elle but un peu de café chaud et mangea un morceau avant de faire un brin de toilette et de ranger ses affaires. Elle venait tout juste de finir que l’équipe était prête à lever le camp.

Ils se remirent en route avec moins de bonne humeur que la veille la fatigue morale et physique commençant légèrement à se faire sentir. Ils firent une bonne dizaine de kilomètres avant d’atteindre le point fatidique où les deux équipes allaient se séparer. Chacune partirait alors en direction des deux points d’énergies espérant tomber sur des E2PZ. Avant de partir ils décidèrent de faire une petite pose histoire de mettre au point certaine chose en cas de problème.

- Il vaut mieux que le doc viennent avec nous. Lança Lorne. Notre chemin est moins difficile et si jamais vous avez un problème nous pourrons venir vous aider plus vite.
- Très bien ça marche. Mais puisque vous avez aussi Kavanagh veillez à ce qu’ils se tiennent à carreau tous les deux.
- Vous inquiétez pas pour ça on va les surveiller comme le lait sur le feu ses deux la ! Y aura aucun soucis.
- Bon, on reste sur le canal trois et liaison radio toutes les deux heures !
- Bien colonel.
Les deux plus haut gradés se dirigèrent vers leurs équipes respectives et ils se préparèrent à prendre chacun des côtés opposés.
- Bon n’oubliez Kavanagh si jamais vous trouvez un E2PZ vous…..
- Je sais ce que j’ai à faire Mckay !
- Je l’espère bien sinon vous aurez à faire à moi.
Anaïs un petit sac à la main se dirigea vers Teyla.
- Voilà de quoi faire des injections pour quelques jours. J’ai prévu large au cas où.
- Très bien merci.
- Au moindre problème n’hésitez pas à me contacter d’accord ?
- Je le ferais.
- Et pour les injections…..
- Vous m’avez expliqué…. Trois fois. Sourit Teyla.
- Bon très bien.
Anaïs se tourna légèrement et croisa le regard de Ronon qui fixait Kavanagh d’un air mauvais.
- Bon aller en route tout le monde ! Lança John en tournant les talons.
Tous commencèrent à partir de leur côté et la jeune femme se retrouva face au runner. Celui-ci fit un pas vers elle et posa sa main sur son bras.
- Faites attention à vous. Lança-t-il d’une voix posée.
- Promis. Et vous essayez de ne pas vous blesser.
- Promis. Répondit-il avec un léger sourire.

Ils se regardèrent un moment puis ils rejoignirent leurs équipes respectives.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyJeu 14 Déc 2006 - 12:20

Tandis que l’équipe de John affrontait le côté abrupt et vertigineux de la montagne l’équipe du major Lorne se dirigeait en plein cœur de la forêt là où le terrain était plat mais broussailleux. Après plusieurs heures de marches Lorne décida d’installer leur campement pour la nuit.

Ils avaient choisit une petite clairière encadrée par de grands pins qui les protégeaient du vent et éventuellement de la pluie. Ils avaient commencé à monter le campement une fois de plus en faisant bien sûr un feu pour s’éclairer et manger un peu. Dans la soirée le vent s’était fait plus froid et l’air lourd et humide présageait un peu de pluie. Quelques gouttes tombèrent alors qu’ils commençaient à manger. N’ayant d’autre choix ils se réfugièrent sous les abris qu’ils avaient montés.

- C’est pas vrai la poisse ! S’écria Chris.
- Il ne manque plus que ça pour faire de ce séjour mon enfer personnel !
- Oh la ferme Kavanagh !
- Vous pouvez êtres sur que vous allez en entendre reparler de cette histoire ! Et je me fiche que l’homme des cavernes m’ai fait des menaces une fois sur Atlantis vous verrez un peu !
- De quoi vous parlez là ? Demanda Lorne.
- De ce Ronon ! Il m’a dit qu’il me tuerait si je m’en prenais encore au Dr Martin.
La concernée tourna la tête un petit sourire sur le visage.
- Il a fait ça ?
Les deux autres soldats se mirent à rigoler.
- Doc vous avez un ticket on dirait !
- N’importe quoi !
- Olala Doc vous rougissez ?
- La ferme !
- Ne le prenez pas mal c’est très mignon. Et si vous arrivez à domestiquer cet homme je veux bien me faire raser tout le corps ! Rigola le major.
- Pari tenu ! Lança Chris.
- Vous êtes des homo sapiens. Soupira Kavanagh.
- Oui très puéril. Mais je tiens le pari ! Lança Anaïs. Si j’arrive à ce qu’il m’embrasse devant tout le monde vous devrez vous raser entièrement…. Sauf les cheveux peut être !
- Mais je disais ça pour plaisanter !
- Un pari c’est un pari major !
- Bon très bien. De toute façon ça n’arrivera jamais. A part tuer du Wraith le reste ne l’intéresse pas…..
- C’est ce que vous croyez…..
- Oui bon en attendant de voir si on dormait un peu ?
- Proposition acceptée.
- Je prends le premier quart j’ai compris !
- Merci Major !

Tandis que Lorne s’installait assis son arme prête au cas où les autres se glissèrent dans leurs sacs de couchage et essayèrent de s’endormirent. La pluie tombait relativement fort maintenant et le bruit quelle produisait en frappant la terre commençait à agacer les potentiels dormeurs incapables de fermer l’œil. Quand les quelques heures de sa garde passèrent Stephen Lorne passa le relais à Chris qui se releva tandis que son supérieur lui se couchait.

- J’espère qu’il va bientôt arrêter de pleuvoir !
- Tant qu’il n’y a pas d’orage ça ira.
A ce moment là un grondement sourd se fit entendre et Kavanagh se releva furieux.
- Vous ne pouviez pas vous taire ? C’est toujours quand on dit que ça pourrait être pire s’il y avait telle chose que ça arrive justement !
- C’était pas un coup de tonnerre ça ! Lança Lorne.
- Quoi alors ?
- Un tir d’arme !
- Quoi ? S’écria le scientifique en posant une main sur son sac contenant une arme.
Lorne attrapa sa radio et appuya sur le bouton tout en parlant.
- Colonel Sheppard ?
Anaïs inquiète, elle aussi, se releva et regarda les deux militaires.
- Colonel ici Lorne vous m’entendez ? Répondez s’il vous plaît !
- Ils ont eu un problème vous croyez ? Demanda la jeune médecin.
- Lor…..ici….. She…..d sommes…..ttaqué…. Wraith…..b…..oin....Renfort.
- On vous reçoit mal mon Colonel!
- Peu importe, Wraith, renfort le message est clair ! On lève le camps !
- Vous êtes malades ? On ferait mieux de retourner à la porte avant de se faire attaquer nous aussi !
- Il n’a pas tord major on ignore combien ils sont on aura peut être besoin de renfort ! Répondit Chris.
- Bon, Dr Martin, Kavanagh vous allez jusqu’à la porte et vous allez chercher du renfort ! Chris et moi on….
- Non ! Je viens avec vous ! S’il y a des blessés je peux aider !
- Nous allons devoir courir sur plusieurs kilomètres pour les rejoindre doc je doute que…..
- Je tiendrais la distance !
- Mais…..
- Major ! Vous avez besoin de moi. Insista Anaïs sur d’elle.
- Ok ! Chris vous allez jusqu’à la porte avec Kavanagh ! Le doc et moi on va leur prêter main forte !
- Bien major.
Ils se levèrent tous et Anaïs commença à ranger ses affaires.
- Laissez tombé prenez juste votre arme et un sac de premier soin doc !
- Ok !
Anaïs laissa tomber ses affaires et vidant son sac sur le sol elle en prit un plus petit avec les médicaments et autres objets de premier secours. Elle enfila ensuite un gilet et remplit ses poches de munition avant de glisser son pistolet contre sa cuisse dans le holster. Jetant le sac sur son dos elle sentit le major Lorne lui attraper le bras et commencer à courir sous la pluie.

Anaïs sentait les gouttes d’eau se glisser et s’immiscer sous ses vêtements la glaçant jusqu’aux os et la trempant complètement. D’un geste vif elle repoussa sa masse de cheveux blonds qui lui bouchait la vue encore plus. Elle sentait la terre meuble s’imbiber d’eau et rendre ses pas plus hésitant de peur de glisser. Malgré ça ils courraient tous les deux à une bonne foulée. Le major était d’ailleurs surpris qu’Anaïs réussisse à tenir la distance. Mais non malgré son manque d’entraînement elle le suivait bien et semblait à l’aise sur le terrain. S’il s’était douté un seul instant de la panique qui envahissait un peu plus son cœur à chaque fois……
On lui avait tellement parlé et mise en garde contre les Wraith et là elle se dirigeait droit vers eux, droit vers le danger. Mais malgré la peur qui la tiraillait elle savait que c’était pour ça qu’elle s’était engagée. Pour que sa vie prenne un sens dans un combat pour la survie de l’espèce humaine. C’était bien au-delà de tout ce qu’elle pourrait accomplir en tant que médecin…..

Plusieurs heures s’écoulèrent et la pluie cessa laissant place aux premiers rayons du soleil. Tandis qu’Anaïs courait elle sentait une pression envahir ses poumons. Elle avait besoin d’une injection…..

- Major Lorne on devrait…..
Il ne la laissa pas finir sa phrase et posa une main sur sa bouche lui faisant signe de se taire. La jeune femme haletait et retira la main du soldat de sa figure ayant compris le message.

Ils venaient depuis une heure environ de commencer de gravir la montagne. Les rochers abrupts et pointus les entouraient désormais et ils s’étaient arrêtés derrière un buisson non loin d’une petite falaise. Stephen lui fit signe de le suivre et ils rampèrent doucement sur le sol boueux jusqu’à un nouveau taillis plus proche cette fois de la falaise et laissant la vue dégagée.

Anaïs aperçut alors depuis sa cachette l’équipe du colonel Sheppard près du bord de la falaise. Ils étaient en situation critique aux mains avec deux Wraith. Deux autres de ces monstres étaient morts un peu plus loin gisant sur le sol. L’un des Wraith encore vivant tenait Teyla en joue tout près du rebord tandis que l’autre s’était John qui le tenait en joue. Ils discutaient hargneusement pour faire apparemment un échange mais Ronon n’avait pas l’air d’accord. Lorne et Anaïs avaient du mal à entendre ce qu’il disait car ils avaient en fond sonore en bas de la falaise un cours d’eau agité et bruyant à cause des récentes pluies.

- Tenez vous prête à faire feu sur les Wraith doc. Murmura Lorne en mettant son fusil en position.
Anaïs déglutit tout en sortant son arme. Elle avait de plus en plus de mal à respirer, il lui faudrait une injection très vite après ça…..
Lorne lui semblait en meilleure forme mais il avait prit sa dose avant de partir. Il avait pensé efficacement pas comme elle qui était partit dans la précipitation. Mais lui avait plus l’habitude de ce genre de chose à sa décharge.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyVen 15 Déc 2006 - 11:13

La situation s’envenima bientôt John étant obligé de poser son arme et se mettant ainsi à la merci de l’autre Wraith. Ronon lui refusa de poser son arme malgré que la vie de Teyla semblait être de plus en plus menacé. Lorne sembla noté dans l’attitude du Wraith devant Sheppard qu’il allait faire un coup fumant. Et en effet laissant sa main glisser lentement sous son manteau il en ressortit une arme planquée derrière lui. En voyant ça Lorne ouvrit subitement le feu et Anaïs en fit de même. Le Wraith armé s’écroula par terre mort et criblé de balle. Profitant de la diversion Teyla avait donné un coup au Wraith qui la tenait en joue et avait courut vers John. Ronon s’était alors élancé sur le Wraith et ils avaient commencé à se battre au corps à corps.

Stephen se levant brusquement fit son apparition au soulagement de John et Anaïs se leva à son tour. Se saisissant de l’arme paralysante John la pointa sur le Wraith qui se battait avec Ronon. Seul hic ils étaient toujours en mouvement et impossible d’avoir l’un sans toucher l’autre.

- Ronon écartez-vous ! Hurla John.
Mais le runner n’en fit qu’à sa tête se prenant de vilains coups de la part du Wraith. Quand celui-ci sembla élancer sa main vampirique vers le torse de Ronon le colonel n’eût d’autre choix que de faire feu !

John avait atteint en grande majorité le Wraith mais une légère décharge parcourut le corps du Runner. John s’avança alors vers eux mais dans un geste désespéré avant de tomber dans les pommes le Wraith les jeta tous les deux dans le vide.

Rodney ouvrit grand la bouche alors qu’il s’était tenu à l’écart de l’affaire. Teyla et John se précipitèrent sur le rebord pour les voir tous deux tomber à l’eau inconscients.

- Merde ! Il faut aller repêcher Ronon avant qu’il ne se noie ! Cria John.
- On peut descendre par-là ! Lança Lorne.
- Mais le courant va les entraîner on aura jamais le temps ! Répondit Mckay.
- Il faut essayer !
- On perd du temps !
- Vous êtes fous on arrivera jamais à temps !

Soudain sans comprendre comment, Anaïs se vit laisser tomber son sac sur le sol et elle retira sa veste et son gilet presque aussi vite. Et tandis que les autres se disputaient toujours pour savoir quoi faire elle prit son élan et s’élança d’un bond dans le vide. Les militaires et le scientifique la virent passer à côté d’eux et ne purent qu’ouvrir la bouche de surprise quand ils la virent sauter dans l’eau.

La chute était vertigineuse et Anaïs se recroquevilla essayant d’amortir la chute au maximum. Quand elle entra dans l’eau elle se rendit compte à quel point celle-ci était glacée et tous ses membres semblèrent s’engourdirent d’un coup ! Battant des pieds elle remonta à la surface et se laissa emporter par le courant, nageant pour essayer de contrôler sa direction. L’eau bouillonnante l’emmenait à une vitesse vertigineuse et celle-ci l’empêchait de voir correctement où elle allait. Cependant il y avait un avantage à la chose c’est qu’elle rattrapa très vite les deux hommes. Quand elle eût Ronon en vue elle battit des pieds et força avec ses bras pour le rattraper.
Quand enfin elle put l’atteindre ses doigts s’agrippèrent à sa tunique et elle ne le lâcha plus ! Etant inconscient il se laissait flotter dans les tumultes et vu son poids ils étaient entraînaient encore plus vite. Anaïs fit en sorte de passer un bras sur son torse pour essayer de lui maintenir la tête hors de l’eau mais se fut presque mission impossible. Regardant au loin elle vit sur le côté un tronc d’arbre qui retenait un tas de branches et de feuilles mortes tombées dans la rivière.

La jeune femme comprit que c’était alors là sa chance de stopper cette course infernale. Battant des pieds et essayant de nager comme jamais elle arriva à se décaler enfin assez pour être retenu par le tronc et le tas. Ils foncèrent droit dessus et le choc en arrivant contre le tas de branchage ne fut pas sans douleur. La jeune femme une main toujours crispée sur la tunique du runner sentit l’eau qui passait en dessous d’eux essayer de les happer. Une nouvelle fois la jeune femme du faire preuve d’ingéniosité pour ne pas se laisser entraîner. Agrippant le tronc elle poussa Ronon sur le côté comme s’il s’agissait d’un radeau. Se tenant toujours au tronc elle avança sans le lâcher tout doucement.

Au bout de plusieurs minutes interminables elle réussit à rejoindre une profondeur où elle avait pied et où les choses serraient plus facile. Une fois sur ses deux pieds elle put lâcher le tronc et elle continua à avancer toujours en traînant Ronon avec elle. Quittant le lit de la rivière elle dut ensuite tirer le runner jusqu’à la terre ferme ce qui avec son poids et la fatigue dont elle souffrait était presque impossible. Ne le tirant qu’à moitié sur la terre ferme elle tomba à genoux à côté de lui et prit son pouls.

Pas de pouls ni de respiration, il s’était noyé. Le médecin se réveillant immédiatement elle plaça la tête du runner en arrière et collant sa bouche sur la sienne et commença le bouche à bouche. Après deux insufflations ses mains trouvèrent le sternum et elle commença son massage cardiaque comptant à voix haute les 15 compressions. Alternant ainsi les deux avec acharnement elle attendit en priant de toutes ses forces pour qu’il se réveille. Elle n’arrêta pas pendant quatre minutes durant sa réanimation. Elle ne sentait même plus la fatigue dans ses bras tellement son cœur battait la chamade de peur. Il ne pouvait pas mourir ! Pas comme ça….. Pas maintenant ! Elle avait un pari à respecter et tant de chose à lui dire encore. Non, non c’était vraiment pas le moment, il avait pas le droit de lui faire ça ! Rageant Anaïs se releva brusquement et abattit son poing d’un coup sec sur sa poitrine. Elle recommença son bouche à bouche et de nouveau abattit violemment son poing, s’il fallait faire repartir son cœur s’était maintenant où jamais.

Soudain contre toute attente elle entendit un sifflement rassurant et vit Ronon recracher l’eau qu’il avait dans les poumons. Le tournant sur le côté, elle soupira de soulagement et sentit quelques larmes couler sur ses joues parmi les gouttes ruisselant de ses cheveux.

Ronon essaya de reprendre sa respiration normalement. Revenant sur le dos il porta la main à son front et passa sa main dans ses cheveux. Il ne réalisa qu’au bout d’une longue minute qu’Anaïs était là près de lui et qu’elle avait une main posé sur sa poitrine.

- Qu’est-ce que….. Qu’est-ce qui c’est passé ?
- Vous….. Vous êtes tombé de la falaise dans l’eau. Vous vous souvenez ?
- Le Wraith ! Dit-il en se relevant brusquement.
- Mort détendez-vous……
- Où sont les autres ?
- A notre recherche probablement…..
Le runner voulut se relever mais Anaïs l’en empêcha.
- Vous ne devez pas bouger. Je viens de passer cinq bonnes minutes à vous réanimer cow-boy alors assis ok ?
Ronon regarda la jeune femme avec étonnement. Comment était-elle arrivé là si les autres étaient à sa recherche et s’il était tombé de la falaise ?
- Comment vous m’avez sortit de la rivière ?
- Avec beaucoup de mal…..
- Non je veux dire pourquoi vous vous êtes là et pas les autres ?
- J’ai plongé de la falaise….
- Vous avez quoi ?
Le runner sembla de nouveau vouloir se lever mais Anaïs posa ses deux mains sur son torse et le força à rester assis.
- Ne bougez pas sinon je me fâche ! Et croyez-moi, moi aussi je peux faire peur !
- Vous m’avez sauvé la vie ! Dit-il simplement.
- C’est mon job. Répondit-elle avec un petit sourire.
- Merci.
Anaïs prit sa tête entre ses mains. Celle-ci tournait beaucoup…..
- Y a pas de quoi.
- Ca va pas ?
- Ca fait longtemps que j’ai pas eu d’injection…..Trop longtemps.
- Les autres devraient pas tarder.
- Oui je pense. En attendant on devrait ne pas bouger on a besoin de se reposer tous les deux.
Il acquiesça et ils se regardèrent longuement en silence.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptySam 16 Déc 2006 - 14:11

Finalement la jeune femme posa la question qui lui brûlait les lèvres.

- Pourquoi vous avez dit à Kavanagh de ne pas m’approcher ?
Le runner sembla garder le flegme qui le caractérisait.
- Il vous l’a dit ?
- Il ne sait pas tenir sa langue.
- Je hais ce type c’est tout.
- Ok.
- Vous vous attendiez à une autre réponse ?
- Non……Bon si un peu.
- Laquelle ?
- J’en sais rien. Quelque chose dans le genre…..
- Je supporte pas l’idée qu’il puisse vous toucher. Lança le runner.
- Voilà quelque chose dans ce goût là. Répondit-elle un peu rougissante.

Ils se regardèrent en silence de nouveau et la jeune médecin vit le runner se rapprocher d’elle de plus en plus. Elle commença à se demander ce qu’il allait faire quand il approcha sa main de son visage. Elle resta immobile et vit sa main changer de direction et se diriger vers ses cheveux. Il sembla attraper quelque chose dans ceux-ci et ramena sa main vers lui. Il tenait une brindille qu’il faisait tourner entre ses doigts. Et mince ! Elle croyait qu’il allait l’embrasser….. Elle voulait qu’il l’embrasse c’était le moment où jamais.

- Je me sens vraiment pas bien. S’il n’arrive pas bientôt je crois que je vais m’évanouir.
- Si ça arrive qu’est-ce que je fais ?
- Vous dîtes une prière. Et vous me faites une injection dès qu’ils arrivent.
- Essayez de tenir le coup.
- Oui.
Anaïs s’allongea sur le sol et essaya de respirer doucement.
- Comment vous m’avez réanimé ? Demanda le runner.
- Massage cardio-pulmonaire.
- Ca consiste en quoi ?
- On masse le cœur…… Et on fait du bouche à bouche.
- Du bouche à bouche ?
- Pour insuffler de l’air dans les poumons….
- Technique intéressante.
- Très. J’ai mal à la tête maintenant…. Dit-elle en grimaçant.
- Je devrais peut être partir à leur rencontre ?
Anaïs se releva légèrement faisant face au runner qui s’était encore rapproché d’elle pour lui parler. Leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre ils pouvaient presque sentir leurs souffles respectifs.
- Ronon…..
- Je devrais y aller…..
- Mais avant juste une chose…..
- Quoi ?
C’est à ce moment là qu’elle aurait du l’embrasser, c’était le moment parfait mais connerie d’habitude elle voulait que ce soit lui qui fasse le premier pas.
- Je….. Merci….. D’essayer.
S’il gobait que c’était ça qu’elle voulait lui dire il était vraiment né de la dernière pluie. Ou alors c’est que ça l’arrangeait……
- Vous m’avez sauvé la vie.
- Je pouvais pas vous laisser mourir. J’aurais pas supporté cette idée moi non plus.
Il lui fit un petit sourire qu’elle n’avait jamais vu sur son visage encore. Si elle n’était pas à deux doigts de l’asphyxie elle aurait pu jurer que c’était un sourire coquin. Bon peut être pas à ce point là mais sûrement provocateur et très sexy.
- J’y vais…..
- Oui…..
Elle le vit se lever et partir et sembla se résoudre à renoncer à son baiser. Soudain elle sentit deux mains encadrer son visage et avant qu’elle ait pu dire ouf des lèvres s’étaient emparées des siennes. Elle se laissa faire répondant à se baiser fougueux qu’elle attendait tant. Ses mains se posèrent sur les épaules carrées de Ronon et elle profita longuement de cette douce étreinte. Brusquement il mit fin au baiser et Anaïs ferma les yeux avant de sombrer dans le noir complet.

Elle s’était évanouie. Bravo…..

Quand elle ouvrit les yeux de nouveau elle se sentit ballotté dans un peu tous les sens mais de façon répétitive ! Ouvrant doucement les yeux elle regarda autour d’elle et vit deux soldats qui l’encadraient et tenaient le brancard dans lequel elle était allongé. Il s’agissait de Lorne et du Colonel Sheppard.

- Colonel elle est en train de reprendre connaissance ! Lança le major.
- Ok on fait une petite pause.
Ils semblèrent s’arrêter et ils posèrent le brancard par terre. Anaïs remonta un peu la couverture sur elle avant de s’asseoir et de se frotter les yeux comme après un long sommeil.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Vous vous êtes évanouie à cause du gaz dans l’air.
- Ah oui je me rappelle…..
Elle se rappela aussi juste avant de tomber dans les pommes d’avoir embrasser Ronon ! A moins que ce soit un rêve ? Mince, réalité ou fiction ?
- Heureusement que Ronon est venu à notre rencontre. Lança Lorne.
- Oui vous n’aviez pas l’air très bien doc !
- Merci.
Le runner se planta devant elle avec son air sérieux. Elle commença là à douter vraiment de la véracité de ce baiser. Elle le vit bientôt se baisser et lui tendre une gourde d’eau.

- Merci Ronon.
Elle porta la gourde à ses lèvres et bu un peu d’eau. Elle sentit alors la main du runner repousser quelques mèches de ses cheveux derrière son oreille caressant au passage sa joue et lui procurant des frissons. Voilà qui confirmait la chose….. Le baiser était réelle et avait laissé des traces on dirait !
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyLun 18 Déc 2006 - 20:19

Anaïs lui offrit un sourire auquel il répondit doucement.
- Nous ne sommes plus très loin de la porte, une heure à peine. On ferait bien de repartir ! Lança John.
- Et pour les 2EPZ ? Demanda la jeune femme.
- D’ici peut ça va grouiller de Wraith tant pis.
- Ouais, tout ce chemin pour rien quand même….
- On aura au moins essayer.
- Oui. Bon remettons-nous en route.

Les soldats virent le médecin se lever.

- Doc vous feriez mieux de rester allongé ! Conseilla Lorne.
- Je vais bien. Et puis je suis arrivé sur mes deux jambes, et je repartirais sur mes deux jambes !
- Ok comme vous voulez !
- Alors ne perdons pas de temps.
Ils plièrent la civière et se remirent en route. Une heure plus tard ils arrivèrent enfin à la porte et entrèrent les coordonnées d’Atlantis pour rentrer. Sheppard passa son code d’identification et l’appareil lui confirma que le bouclier était baissé.

Ils passèrent alors tous la porte et atterrirent avec soulagement sur Atlantis où le Dr Weir les attendait de pied ferme.

- Est-ce que tous le monde va bien ? Demanda-t-elle en premier lieu.
- Oui ! Certain d’entre nous ont été un peu secoué mais on est tous entier.
- Bon très bien, mais je veux tous le monde à l’infirmerie.
- Pas de problème de mon côté ! Lança Anaïs.
- Vous avez l’air épuisé Docteur.
- Non ! Je suis en pleine forme…. Je repars quand vous voulez….
Elizabeth eût un sourire amusé et se tourna vers John.
- On allait envoyer une équipe de secours. Le lieutenant Chris et Kavanagh sont arrivés il y a quelques heures.
- C’est inutile maintenant que nous sommes là.
- Oui, et je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps. Allez à l’infirmerie et reposez-vous tous.
- A vos ordres madame !

Des soldats vinrent les débarrasser de leurs armes et de leurs gilets ainsi que de leurs sacs et ils se rendirent plus léger jusqu’à l’infirmerie. Carson les accueilli visiblement ravis de les voir en bonne santé !

- Et bien….. Vous avez l’air d’être passé sous un bus à vous regarder comme ça.
- Moi tout ce que je veux c’est dormir ! Et des jours si possible !
- Et bien, vous pouvez toujours vous trouver un lit dans le coin…..
Presque aussitôt dit aussitôt fait. Anaïs se dirigea vers le premier lit de libre qu’elle vit et s’y laissa tomber comme une masse avant de ne plus bouger.

*******
Il lui sembla en se réveillant qu’elle avait dormi des jours entiers. Elle se sentait encore un peu dans les vapes mais reposé comme jamais. Après tellement d’émotion, rien de mieux qu’un bon gros somme pour se remettre les idées en place. La jeune médecin s’étira longuement et repoussa le drap qui la couvrait. Elle sauta du lit médical et ouvrit le rideau qui entourait son lit.

- Carson ?
Le médecin écossais tandis l’oreille depuis son bureau et vint à sa rencontre.
- Réveillé ?
- Oui, j’ai bien dormi !
- Je confirme, cela fait près d’une trentaine d’heure.
- Non c’est vrai ? J’ai pas eu l’impression d’avoir dormi si longtemps.
- D’après ce que j’ai pu comprendre c’était un repos mérité.
- Comment vont les autres à propos ?
- Ils sont tous en pleine forme. Même si Rodney est un bon bougon à cause du résultat de la mission.
- C’est vrai que c’est dommage. Mais on a évité le pire. Et puis ce n’était pas si inutile que ça cette petite randonnée !
- Pourquoi dites-vous ça ?
- Oh comme ça.
Carson croisa les bras intrigués, mais Anaïs garda son sourire énigmatique.
- Je suppose que vous ne m’en direz pas plus ?
- Non.
- Bien… Je vous laisse aller récupérer un peu dans vos quartiers.
- Récupérer ? Je suis en pleine forme, j’ai hâte de me mettre au travail.
- Déjà ?
- Oui, juste le temps de prendre une douche.
- Accordé !

La jeune femme se dirigea vers les vestiaires et partit prendre sa douche. Une heure plus tard, vêtu de la tenue réglementaire, blouse blanche sur le dos elle était prête à se remettre au travail.
La journée passa assez vite, il y avait toujours de quoi s’occuper sur la cité, beaucoup de gens à soigner, d’autre à rassurer. Sans parler du peuple Athosien qui avait régulièrement besoin de visite et qui avaient souvent des blessés même légers. Ce que préférait Anaïs s’était soigner les plus jeunes, les enfants. Ils posaient toujours milles questions et s’émerveillaient de tout et rien. Même de son accent à couper au couteau comme ils disaient. Certain essayait même de l’imiter, ce qui la faisait beaucoup rire.

La jeune femme finissait de remplir un dossier quand elle entendit des rires venant du couloir. Un petit groupe entra dans l’infirmerie, John et Rodney étaient en train de se chamailler sous les regards amusés de Teyla, Ronon et Lorne.

- Hé doc !
- Salut ! Les salua-t-elle avec un sourire.
- On a entendu dire que vous vous étiez remise au travail !
- Exact, vous aussi à ce que je vois.
- Oui. D’ailleurs on passait vous chercher pour manger un morceau au mess. Proposa John.
- Vous tombez pile, j’allais finir.
- Super. On vous attend.
- Juste une minute le temps, d’aller ranger ça.
Anaïs s’éloigna vers le bureau de Carson et frappa deux coups à la porte.
- Coucou !
- Hé !
- J’ai fini de remplir mes dossiers. Vous venez avec nous au mess ?
- Nous ?
- Toute l’équipe.
- Je vous rejoins tout à l’heure.
- Ok.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyJeu 21 Déc 2006 - 15:01

La médecin posa son dossier sur le petit bureau qu’avait aménagé Carson à côté du sien. La pièce grande comme un placard, n’était pas très pratique mais ils faisaient avec. En posant son dossier, la jeune femme remarqua une enveloppe qui traînait là.
- Qu’est-ce que c’est ? S’étonna-t-elle en la prenant.
- J’en sais rien, on a dû la déposer là.
- Vous avez vu qui ?
- Non. Un admirateur secret peut être ? La charia Carson.
- Je la lirais plus tard…Dit-elle en la rangeant dans sa poche. A tout à l’heure !

La discussion était houleuse entre les deux militaires présents à la table et Rodney. Ca parlait football, ça parlait base ball et ils n’étaient jamais d’accord. Teyla essayait de suivre leurs échanges mais ne savaient même pas ce qu’était une « base » ou un « receveur » et connaissait encore moins les différentes équipes. Malgré tout elle faisait semblant de s’intéresser.
Ronon s’y était intéressé au début mais avait vite décroché, et fut surpris qu’Anaïs n’y prêta aucune attention non plus, elle était pourtant terrienne.

- De quoi ils parlent ? Demanda Ronon.
- J’en ai pas la moindre idée.
- Comment ça ?
- On ne joue pas à ça dans mon pays. On à d’autres sports… Beaucoup plus barbant.
- Vous n’aimez pas le sport ?
- Comme les trois quarts des femmes françaises !
- Qu’est-ce que vous faites alors pour vous divertir ?
- Ils pratiquent le french kiss ! Lança Lorne amusé.
- Le quoi ?
Anaïs posa une main sur son front pour couvrir son visage tout rouge.
- Ne l’écoutez pas, il dit n’importe quoi !
- Aïe !
La jeune femme venait de lui donner un coup de pied sous la table !
- En faites Ronon vous voyez les femmes françaises, ont une certaine réputation dans notre monde.
- Du genre ? Demanda le runner intrigué.
- Du genre qu’ils racontent n’importe quoi parce que c’est complètement faux ! On embrasse pas différemment des autres !
John eût un rire amusé.
- Oh que si !
- Non.
Le runner regarda Anaïs amusé. Il savait qu’elle était en train de penser au baiser qu’ils avaient échangé. D’ailleurs la façon dont elle le regardait n’était pas innocent, elle avait peur qu’il fasse une gaffe et le dise à tous le monde. Mais ce n’était pas son intention, bien au contraire.
- Je suis sortie avec une française, je parle d’expérience. Annonça John.
- Bien si le maître suprême de la drague le dit ! Conclut Rodney.
- Hé !
- Pardon Capitaine Kirk !
- Hum… Vous ne parliez pas de la plus grande équipe de Base ball avant cette parenthèse ? Demanda Teyla.
- Exact…
La discussion reprit bon train et Anaïs remercia Teyla par un sourire.

Beckett les rejoignit un peu plus tard et le dîner s’éternisa un peu. Finalement, chacun ayant des occupations plus ou moins importante ils se souhaitèrent une bonne soirée. Anaïs annonça qu’elle rejoignait ses quartiers tout comme Ronon. Le groupe se sépara donc, et les deux « amis » prirent le même chemin.

- J’ai l’impression que le colonel vous à mise mal à l’aise tout à l’heure ? Demanda le runner.
- Oui. Je trouve qu’il y a un peu trop de préjugés sur les français à mon goût. Je comprends pourquoi je suis la première à mettre les pieds ici.
- Ce ne sont que des rumeurs.
- Je sais, je devrais pas y faire attention. Et vous votre peuple comment est-il ?
- Très fort. Nous sommes des guerriers avant tout.
- Le Dr Beckett m’a parlé de ce qu’il était arrivé à votre planète. Je suis désolé.
- Vous n’avez pas à l’être, les seuls fautifs se sont les wraiths.
- Exact. Et après en avoir rencontrer un de très près, je comprends beaucoup plus de choses.
- En parlant de ça, vous savez… Vous êtes la première personne qui ne fasse pas partie de mon équipe ou de mon peuple à me sauver.
- J’ai pas fait grand-chose.
Ronon la regarda avec un petit sourire. Sourire qui signifiait que jouer les fausses modeste était inutile.
- Je vous suis reconnaissant.
- Disons que nous sommes quittes. Vous avez fait fuir kavanagh.
Ils s’arrêtèrent devant une porte.
- Nous sommes arrivés.
- Comment vous savez que ce sont mes quartiers ? Demanda-t-elle surprise.
- Les miens sont au bout du couloir. Je vous ai souvent vu partir le matin.
- Exact. Acquiesça-t-elle un peu gêné.
- Alors bonne nuit.
La jeune femme ne s’attendait pas à un au revoir aussi bref.
- Oui… Bonne nuit.
- Anaïs ?
- Oui ?
- La rumeur…. Elle est pas si fausse que ça.
La jeune médecin sentit son cœur faire un bon dans sa poitrine, et ne put retenir un rire amusé.
- Je prends ça pour un compliment.
- S’en est un.
Ils se sourirent longuement et Ronon reprit sa route tandis qu’Anaïs rentrait dans ses quartiers.

**********
Le lendemain la journée fut encore plus intense que la précédente. Une équipe SG-A avait eût un sérieux problème en mission et plusieurs blessés grave avait dû être opéré d’urgence. C’était sa première intervention chirurgicale au sein même de la cité, et malgré la nervosité elle avait bien assuré. Elle avait sauvé la vie de ce soldat, et rien que pour ça, elle était satisfaite d’elle-même. Carson avait supervisé la deuxième équipe et eux aussi avaient réussit à sauver leur patient. Quand ils se retrouvèrent pour faire le point, Beckett ne manqua pas de la féliciter chaleureusement. Après avoir sût gérer quelque chose d’aussi délicat, elle était prête à tout.

Anaïs commençait à se sentir comme chez elle sur la cité. L’infirmerie était devenue son environnement et ses habitants ses amis.

- Oh seigneur, des journées comme ça il y a de quoi s’écrouler. Lança Carson.
- Je ne vous le fais pas dire.
- Je vous offre un café ?
- On a le temps d’aller au mess ?
- Non mais y’en as du tout chaud dans le bureau.
- Loué soit les cafetières. Je veux ma dose de caféine !
Ils entrèrent dans le petit bureau et Beckett leur servit deux tasses. Anaïs prit place sur une chaise et prit son café.
- Alors au faites, c’était qui ?
- Comment ça qui ?
- L’admirateur secret !
- Hum ! J’ai même pas ouvert la lettre, j’ai complètement oublié. Elle est encore dans la poche de ma blouse.
Anaïs se retourna et fouilla dans la poche de son autre blouse, pendu au porte manteau. Elle en sortit la lettre et l’ouvrit. Une simple feuille blanche, qu’elle déplia avec précaution. Au centre un simple mot écrit à l’ordinateur. « Meurt. »
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyJeu 21 Déc 2006 - 19:15

Une pitite suite... French Kiss [E] Coeurani

Anaïs resta perplexe, ne sachant si cette lettre était une blague de mauvais goût ou… Une blague de très mauvais goût. Elle déchira la feuille en petit morceau et la jeta dans la poubelle en dessous du bureau.

- Qu’est-ce que c’était ?
- Une erreur sûrement rien d’intéressant. Soupira-t-elle.
- Tu en es sûr ? Tu fais une drôle de tête.
- Oui certaine. Aller, allons voir comment vont nos patients.
- Déjà, on a même pas eu le temps de finir notre café ?
- Je peux assurer toute seule, prenez votre temps.
- Ok !

Son tour de garde finit, la jeune femme partit à ses quartiers pour se changer. Elle ne cessait de penser à cette lettre, qui avait pu bien s’amuser à ça ? C’était vraiment malsain. Bien sûr la première personne à qui elle avait pensé en lisant ça était kavanagh mais elle n’avait aucune preuve et n’était sûre de rien.
Une fois devant sa porte, Anaïs fut surprise de trouver une autre lettre accrochée sur sa porte. Elle la prit, peu rassuré et entra chez elle. Elle commença par retirer sa veste et poser ses affaires avant de l’ouvrir. C’était peut être une lettre d’excuse… Enfin elle préférerait que ce soit ça.

La feuille était identique que la première, cette fois encore le message était court et précis. « Premier avertissement. »

- Charmant. Soupira-t-elle.

De nouveau la jeune femme déchira la lettre et la jeta. Elle n’était pas du genre à se laisser intimider par des stupides lettres anonymes. C’était mal la connaître !

Anaïs décida de se changer les idées. Elle enfila une tenue de sport et attacha ses cheveux. Un bon footing lui permettrait de se libérer l’esprit et de se défouler. Elle sortit de ses quartiers prête à s’échauffer quand elle croisa un visage familier.

- Chris salut !
- Hé doc, comment ça va ? Demanda le jeune homme.
- Je vais bien merci. Je ne vous ai pas vu depuis la mission, vous êtes occupé ?
- Oui. On m’a donné ma propre équipe !
- Non c’est vrai ?
- Je vous jure, bon on ne fait que quelques explorations banales mais…
- C’est comme ça qu’on grimpe les échelons.
- Oui !
- Comment va votre femme et vos enfants ?
- Bien, ils me manquent.
- J’en suis sûr. Mais vous les reverrez bientôt.
- Oui, j’ai une permission dans un mois. Je pourrais avoir mes enfants pour quelques jours !
- Ah parce que…
- Oui ma femme, c’est mon ex femme.
- Désolé.
- Ca ne fait rien, on est resté de très bon ami.
- Je comprends mieux.
- Bon je dois filer, on m’attend. A plus doc !
- Bye !

Anaïs sourit en regardant le soldat partir puis se mit elle-même en route. Elle emprunta quelques couloirs, et commença à courir un peu au hasard. Elle ne connaissait pas très bien la cité mais c’était une occasion de le faire. Après environ dix minutes de course, elle entendit des bruits de pas derrière elle. La jeune femme s’arrêta essoufflé et regarda derrière elle. Elle ne vit personne, elle avait peut être rêvé. Cet endroit de la cité était totalement désert, normal il n’y avait ni quartier d’habitation ni laboratoire dans le coin. Juste d’interminable couloir, qui à part par les joggers n’était pas fréquenté.

La jeune femme secoua la tête, elle commençait à devenir parano avec cette histoire de lettre. Elle reprit son jogging à grande foulée, quand soudainement elle sentit une main se poser sur son épaule.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyLun 8 Jan 2007 - 15:53

La doctoresse fit un bond et ne put retenir un cri de frayeur. Sa trouille passé elle vit Ronon.

- Vous m’avez fichu la trouille de ma vie ! Lança-t-elle en calmant les battements de son coeur.
- Navré ! Vous avez crût que c’était qui ?
- J’en sais rien. Mais qu’est-ce que vous faites là ?
Elle le regarda, il transpirait lui aussi et portait des vêtements légers.
- Vous courrez ?
- Oui. Vous aussi à ce que je vois.
- J’avais besoin de me défouler.
- Ca vous dit qu’on se défoule ensemble ?
- Vous voulez rire, vous allez me semer en deux temps trois mouvements.
Ronon eût un rire amusé.
- Je retiendrais mes ardeurs. Sourit-il.
Une vilaine pensée traversa l’esprit d’Anaïs. Elle les affronterait bien ces ardeurs…. Surtout qu’elle le trouvait très affriolant tout transpirant comme ça.
- Dans ce cas… Je suis partante. Et puis je ne connais pas les meilleurs parcours ici.
- Ca tombe bien je les connais par cœur.
- Alors en route…

Ils commencèrent à courir à une bonne allure. Tandis que Ronon ralentissait quand même son allure, Anaïs dû quand même accélérer un peu. Mais elle était à l’aise, elle aimait courir avec quelqu’un et d’autant plus avec Ronon… Un spécialiste, un runner quand même ! Ils firent un bon tour du centre de la cité. Le satedien voulant la tester un peu lui avait fait prendre des escaliers, monter des passerelles, redescendre. Anaïs n’en sentait presque plus ses jambes, elle n’avait jamais autant courut mais elle avait tenu bon.

Ils arrivèrent de nouveau dans le couloir, au bout se trouvaient les vestiaires. Ceux-ci étaient déserts vue l’heure tardive. Anaïs n’en pouvait plus mais elle avait envie de jouer un peu. Regardant le runner elle eût un sourire amusé.

- Il parait que la salle vidéo est libre ce soir, ça vous tente un film ?
- Bonne idée !
- Un bon film romantique et mielleux à souhait.
- Le Dr Beckett m’a déjà fait voir un de ces films. Ca ne vaut pas l’action.
- On reconnaît l’homme tout de suite.
Ronon haussa les épaules.
- Très bien. Le premier arrivé aux vestiaires choisit le film.
- Vous êtes sérieux ?
- Oui !
- Et bien… Anaïs partit en courant brusquement. Ca marche !
- Hé c’est de la triche !
Il la rattrapa en deux enjambés ou presque. Anaïs était presque à la porte, il la serrait de près mais elle l’empêchait de passer devant. Ils s’amusaient comme deux gamins, riant et chahutant pour arriver le premier. La jeune femme s’arrêta devant la porte qui commença à s’ouvrir. Ronon l’attrapa alors par la taille et la souleva pour l’empêcher d’entrer.

- Ca aussi c’est de la triche ! S’écria-t-elle en riant.

Ronon fit un pas en avant et ils entrèrent tous les deux. Anaïs se débattit, essayant de le chatouiller pour qu’il la lâche. Elle fut surprise de constater qu’il était chatouilleux au niveau du ventre et pu reprendre sa liberté. Elle se tourna alors vers lui, et ils chahutèrent un moment comme deux adolescents. Puis sans comprendre comment, la jeune femme sentit les mains chaudes de Ronon sur ses hanches. Sa peau était humide ce qui accentuait peut être les sensations. Ils s’arrêtèrent de rire, reprenant leur sérieux mais ne se lâchant pas du regard un instant.

Les mains du Runner caressaient doucement sa peau, elle sentait ses joues prendre une couleur rouge vive. Anaïs posa ses mains sur les avants bras de Ronon et remonta doucement vers ses épaules. La transpiration mettait en valeur sa peau dorée. Ils se rapprochèrent encore et finalement s’embrassèrent passionnément. Cela n’avait rien à voir avec la première fois, c’était plus fougueux plus savoureux.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMar 9 Jan 2007 - 19:13

Leur étreinte passionnée dura quelques minutes. Plus rien ne semblait exister autour d’eux, ils étaient bien dans les bras l’un de l’autre. Finalement ils s’écartèrent doucement se souriant tendrement.

- Je crois que j’ai gagné… Souffla-t-elle avec un petit sourire.
- Oh non, je crois que c’est moi qui ai gagné. Affirma-t-il.
- Ok, disons que nous sommes à égalité. Mais c’est moi qui choisis le film.
- Essaie de me convaincre…
Elle déposa un baiser sur ses lèvres.
- C’est plutôt convaincant.

Ils sortirent des vestiaires et se donnèrent rendez-vous dans une petite demi-heure. Le temps de se doucher et de se changer avant d’aller voir le film. En retournant en direction de ses quartiers Anaïs ne put s’empêcher d’avoir ce petit sourire enfantin sur le visage. Elle était heureuse, elle adorait Ronon et se sentait tellement bien avec lui !

Elle entra dans ses quartiers et jeta ses baskets un peu plus loin. Elle trottina jusqu’à la salle de bain et ferma la porte. Elle défit en premier ses cheveux, qu’elle coiffa doucement avec ses doigts. Ensuite elle entreprit de se déshabiller, elle retira son haut, tout en sentant les gouttes de sueurs qui perlaient dans son dos. Ensuite son pantalon et ses chaussettes ainsi que ses sous-vêtements. Elle laissa le tout sur le sol et entra dans la cabine de douche.
L’eau tiède la rafraîchit tout en la détendant. Elle resta un moment sous l’eau, sans bouger. Les yeux fermés, elle se replongea dans ce moment si particulier dans les vestiaires. Elle voulait encore sentir ses mains sur sa peau, se serrer contre lui au chaud. Anaïs se sentait en sécurité près de lui, elle n’avait jamais ressenti cette sensation avant. Elle avait pourtant eût des petits amis, mais c’était différent. Peut parce qu’il ne ressemblait pas aux autres, ou qu’il venait d’une autre planète.

Anaïs était plongé dans ses réflexions, laissant l’eau couler sur sa peau. Elle ne pensait qu’à Ronon si bien que les minutes s’écoulèrent comme des secondes.
Brusquement elle entendit un bruit dans la pièce d’à côté. La jeune femme sursauta, ouvrit les yeux et se demanda si elle avait rêvé. Voulant s’en assurer elle éteignit l’eau et attrapa une serviette qu’elle noua autour d’elle. Faisant quelques pas sur le tapis de bain elle ouvrit brusquement la porte mais ne vit personne. La pièce était entièrement vide, elle avait dû rêver. Anaïs marcha dans la pièce juste pour vérifier… Tout était en place.

Elle tourna sur elle-même encore un peu méfiante et brusquement son pied marcha sur quelque chose. Elle leva la jambe presque aussitôt et baissa les yeux. Par terre se trouvait une petite pierre de couleur noire. Elle se souvenait l’avoir posé sur le coin d’un meuble, c’était une petite Athosienne qui le lui avait donné. Comment s’était-elle retrouvé là ? Peut être qu’elle n’avait pas rêvé, peut être qu’il y avait quelqu’un chez elle…

La doctoresse partit s’habiller en vitesse dans sa chambre. Elle enfila quelque chose de simple et noua ses cheveux en une tresse africaine. Anaïs était un peu inquiète, toutes ces lettres et maintenant cette intrusion. Ca devenait bizarre et inquiétant. Elle chassa ses idées de sa tête, les rangeant dans un coin pour plus tard, elle en parlerait à quelqu’un dès le lendemain. Mais pour le moment elle voulait juste profiter de sa soirée en compagnie du runner.
La jeune femme une fois prête sortit de chez elle, et pour une fois verrouilla sa porte. C’était quelque chose qu’elle ne faisait pas d’habitude. Mais là elle était plus tranquille en sachant que personne n’y entrerait.

Dans la salle vidéo Ronon attendait patiemment Anaïs. En entendant il regardait les titres de films sur les DVD dans la bibliothèque. Il n’en avait vu que quelques-uns uns et puis la collection devenait importante. A chaque fois que quelqu’un revenait de la terre il en ramenait. Il fallait bien tuer le peu de temps libre qu’ils avaient et qu’elle meilleure idée qu’un bon film !

- Tu es déjà là ?
Ronon se tourna vers l’entrée et aperçut Anaïs sur le pas de la porte.
- J’étais un peu en avance.
- Bien. Alors tu veux regarder quoi ?
- Je croyais que tu devais choisir.
- Exact, mais tu as le droit de mettre ton joker.
Elle s’approcha de la bibliothèque et regarda les titres de films. Elle sentait le regard de Ronon sur elle.

- Qui a-t-il ?
- Quoi ?
- Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Pour rien. Je me disais juste que tu es très belle.
Anaïs sentit ses joues se teinté d’un joli rouge.
- Merci. Répondit-elle doucement en se tournant vers lui.
Ronon passa une main tendre sur sa joue et la jeune femme se sentit fondre. Elle se rapprocha de lui et passa ses bras autour de son cou. Le runner se pencha vers elle et s’empara de ses lèvres tendrement.

- Hé il parait qu’il y a une…. Carson s’arrêta en voyant Anaïs et Ronon s’embrassant.
- Carson !
- Désolé, je voulais pas vous déranger.
- Non, vous
- Vous ne dérangez pas on allait…
- Regarder un film. Lança Ronon d’un calme olympien.
- Ah mais oui j’en doute pas… Je vais peut être vous laisser.
- Non vous pouvez rester. Lança Anaïs.
Ronon haussa un sourcil. Anaïs ne voulait pas qu’il reste mais elle ne voulait pas qu’il croit, qu’elle voulait rester seule avec Ronon.
- Non je crois que Rodney voulait me montrer un truc…
- Dans ce cas…
- Je vous laisse. A plus tard !
- A plus tard. Répondit Anaïs avec un petit signe de la main.
Le médecin partit et la jeune femme posa une main sur son front, elle était embêtée.
- Qu’est-ce qu’il y a ? S’étonna Ronon.
- Il nous a vu nous embrasser, j’espère qu’il n’en parlera pas.
- Et s’il le fait, qu’est-ce que ça change ?
La jeune femme haussa les épaules.
- J’en sais rien. C’est tout nouveau c’est tout.
- On verra bien… Et si on le regardait ce film ? Dit-il avec un sourire.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptySam 20 Jan 2007 - 16:11

Ils s’étaient posé sur la banquette et avaient mis un film au grand hasard. Le fantôme de l’opéra. L’histoire leur avait parut intéressante, et comme cela se passait à l’opéra de Paris, Anaïs s’était dit que s’il y avait des images de la ville, elle pourrait faire découvrir son chez elle à Ronon. Le film avait commencé simplement par une jeune et jolie jeune fille rêvant de devenir la vedette des opérettes qui s’y jouait. Mais plus le film avançait et plus le suspens devenait haletant…. Le fantôme ne faisait pas tellement peur mais ce qu’il y avait dans sa tête oui ! Un meurtrier sanguinaire en puissance…
Peu à peu Anaïs se serra un peu plus contre Ronon. Ca ressemblait à un film d’horreur plus qu’à un grand classique.
Ronon sentit la jeune femme frémir à certaine scène et se coller doucement contre lui. Personnellement ces images ne lui faisaient rien, il avait bien vu pire en vrai. Et puis on lui avait expliqué que tout ça n’était que maquillage et faux sang, donc il s’en fichait. En revanche il était presque content que ces images terrifient son amie car plus ça allait, plus elle cherchait le contact ce qui n’était pas pour lui déplaire.
Soudain une scène particulièrement violente apparut à l’image. Il passa alors subtilement son bras autour de ses épaules, et elle posa sa tête au creux de son cou.

- Oh mon dieu ! S’écria la jeune femme en posant une main sur ses yeux. Dis-moi que je l’ai pas vu lui arracher la langue avec les dents… Pitié.
- Si ! Répliqua-t-il inflexible.
- Tu me dis quand c’est fini… Dit-elle en nichant le visage dans sa tunique.
L’homme à la télé avait cessé de crier, il était mort. Cependant le runner garda le silence pendant encore quelques secondes, il voulait faire durer ce moment.
- Il est mort.
Anaïs tourna légèrement le visage vers la télé avec une grimace.
- Sur la jaquette ils disaient un film « romantique. »
Le runner eût un sourire amusé.
- Vas-y moque-toi de moi…
- Tu es médecin, le sang ça devrait pas te faire peur.
- Mais là c’est pas pareil c’est brr. Oui je sais tu penses que je suis une vraie chochotte !
- Non, c’est plutôt mignon.
Anaïs sourit, il trouvait ça mignon c’était chou.

La jeune femme remonta ses genoux sur le canapé et se recala sur Ronon. Il lui servait en même temps de bouillotte et de coussin. C’est bon d’avoir un homme. Pensa-t-elle.

Après le film, ils restèrent encore un moment calé l’un contre l’autre sur le canapé. Ils discutèrent longuement de tout et de rien en se câlinant gentiment. Ils aimaient beaucoup discuter de leurs différences, d’eux-mêmes. Ils n’avaient pas besoin de jouer un jeu quand ils étaient ensemble, ils pouvaient être eux-mêmes. Finalement sans s’en rendre compte ils s’endormirent…

Les rayons du soleil inondèrent la pièce dès l’aube. Peu à peu une douce chaleur envahit le couple profondément endormit sur le canapé. Anaïs commença à se réveiller quand les rayons atteignirent son visage. Elle ouvrit les yeux doucement, dodelinant de la tête pour se secouer. Elle regarda autour d’elle, surprise que l’environnement ne ressemble pas à sa chambre. D’ailleurs en y pensant la position dans laquelle elle était couché ne ressemblait pas celle qu’elle prenait dans son lit ! Après quelques secondes de réflexion elle se remémora la soirée d’hier… Et elle réalisa.
- On s’est endormi ! Cria-t-elle. Elle se tourna vers son compagnon et le secoua sans ménagement. Ronon !
- Quoi ? Soupira-t-il.
- Debout, on s’est endormi !
- Hein ?
Le runner ouvrit les yeux avant de passer une main sur son visage et regarda autour de lui.
- Ah oui… On s’est endormi.
- Carson va me tuer !
- Pourquoi ça ?
- Je devais déjà être à l’infirmerie. Dit-elle en se levant d’un bond.
- Si tôt ? Le soleil est à peine levé !
- On a pas d’heure nous les médecins.
Ronon sentit comme un vide sur lui, sa présence lui manquait déjà. Il regarda Anaïs qui pressé et stressé essayait de défroisser ses vêtements et de se recoiffer à peu près correctement.
- Anaïs ?
- Quoi ?
Il lui prit la main ce qui la stoppa et l’attira vers lui. Il l’embrassa tendrement.
- Bonjour.
La jeune femme sembla s’adoucir.
- Bonjour.
Ronon afficha un grand sourire et se leva à son tour.
- On se voit tout à l’heure si tu veux, j’essayerais de passer au mess.
- Je dois partir en mission ce matin.
- Oh ! D’accord. Tu pars combien de temps ?
Il haussa les épaules.
- Tu sais ça dépend toujours… Mais c’est une mission de routine. Et à part si on tombe sur des wraiths…
- Les Wraiths ouais. Bon alors on se voit un peu plus tard quand tu rentreras.
- Bien sûr.
Anaïs acquiesça puis ouvrit la porte et sortit. A peine avait-elle franchit la porte qu’elle rentra de nouveau.
- Ronon ?
- Oui ?
- J’ai vraiment passé une super soirée. Je voulais te le dire.
- Moi aussi.
Elle s’approcha de lui et le regardant dans les yeux elle ajouta.
- Soit prudent d’accord ! ?
Ronon acquiesça surpris mais touché par cette attention envers lui. Anaïs déposa un furtif baiser sur ses lèvres puis sortit de nouveau, cette fois pour de bon.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptySam 20 Jan 2007 - 18:04

Anaïs arriva à l’infirmerie légèrement essoufflée, les joues rougies par l’effort. A quelques mètres du bureau, elle s’arrêta et passa ses mains dans ses cheveux pour replacer les mèches rebelles dans son chignon. Elle souffla un grand coup et continua sa route d’un pas rapide.

- Je sais, je suis en retard ! Lança-t-elle en arrivant.
- Bonjour Anaïs ! Lança Carson avec son sourire habituel.
Elle lui rendit son sourire soulagé.
- Tu t’en sors ?
- Il n’y a pas grand monde. Pour une fois ça ne se bouscule pas…
- Je vois ça.
- Jolie ton tee-shirt. J’ai oublié de te le faire remarquer hier soir… Parce que c’est bien le même non ?
La doctoresse fit une petite moue gênée.
- C’est pas ce que tu crois.
- Non bien sûr !
- Carson… ! On c’est juste endormi après avoir regardé le film, je t’assure.
- Anaïs, tu n’as pas besoin de te justifier… Mais en tant qu’ami, si je peux te donner un conseil.
- Vas-y…
Carson se pencha vers sa collègue.
- Profite-en ! La vie est courte, surtout par ici.
- Ok…
- Et protégez-vous !
- Carson ! S’indigna Anaïs gêné.
- Je suis sérieux… Maintenant file au boulot, tes patients t’attendent !
- Oui chef.

Anaïs s’éloigna en enfilant sa blouse. Elle attrapa ses dossiers et commença à faire le tour de ses patients. Elle les examina, changea des pansements et fit quelques examens. Elle passa aussi au labo, cherché des analyses… Son travail habituel en faites.
Midi arrivé, elle prit une pose et se rendit au mess pour manger un morceau. Elle prit un plateau et y déposa son repas avant de se diriger vers une table. Là elle s’assit et commença à manger.

- Puis-je m’asseoir avec vous ?
Anaïs se tourna surprise et vit Chris debout avec son plateau.
- Bien sûr.
Le jeune soldat prit place avec son plateau.
- C’est gentil. Je n’aime pas manger seul.
- Moi non plus.
- C’est rare de vous voir prendre une pose le midi.
- Il n’y a pas grand monde à l’infirmerie, j’en profite. Et vous, comment ça va avec votre nouvelle équipe ?
- Bien. J’en suis très content, c’est une très bonne équipe.
- J’en suis certaine. Vous êtes un bon soldat.
Chris sourit flattée.
- J’espère que si vous repartez un jour en mission j’aurais le privilège d’être votre garde du corps ?
- Cela comporte des risques je vous préviens, j’attire les problèmes.
- Ca ne me dérange pas.
Anaïs sourit, elle commençait à être un peu gêné. Les regards et les sourires qu’il lui lançait ressemblaient fort à une tentative de drague.
- Vous avez des nouvelles de vos enfants ?
- Oui, ils vont bien.
- Fille ou garçon ?
- Un garçon et une fille.
- Comment ils s’appellent ?
- Heu… Charlotte et Nolan.
- C’est joli… Ils ont quel âge ? Enfin… Je suis peut être trop curieuse.
- Non. Ils ont 3 et 5 ans.
- J’aimerais beaucoup les voir. J’adore les enfants, vous avez des photos ?
- Pas sur moi. Un de ces quatre je vous les montrerais. Mais… Vous savez je suis très content qu’on ait ce petit moment à nous. Je voulais vous inviter depuis un moment mais je n’ai pas trouvé le courage…
- Chris vous savez… Vous êtes quelqu’un de très gentil mais… Aïe !

Anaïs sentit quelque chose lui griffer le cou. La jeune femme se retourna brusquement et vit Kavanagh qui s’éloignait son plateau à la main, la tête haute. En passant il avait du la griffer avec sa veste ou quelque chose. Il aurait pu au moins s’excuser !

- Ca va Anaïs ?
La doctoresse se frotta la nuque énervée.
- Oui. Ca va.
- Ce Kavanagh, quelle ordure, il mériterait qu’on lui en colle une !
- Non laissez, ce n’est rien.
- Ce n’est pas rien, on dirait vraiment qu’il vous cherche !
Anaïs pensa tout à coup aux lettres… Non ce n’était peut être pas lui, elle n’avait pas de preuve.
- Vous voulez bien m’excuser Chris, je vais retourner à l’infirmerie.
- Ce n’est pas à cause de lui au moins ?
- Non, il est l’heure. Merci de m’avoir tenu compagnie.
- De rien… On remet ça une autre fois.
- Ok. Répondit-elle distraitement.

********

Anaïs était assise à son bureau plongé dans un dossier. Il se faisait tard et tout était calme dans la cité. Deux petits coups résonnèrent sur la porte et Carson s’appuya sur le chambranle de la porte.

- Anaïs, il se fait tard, je vais aller me coucher.
- D’accord.
- Tu ferais bien d’en faire autant.
- Je finis mes rapports avant…
- Il ne rentrera pas ce soir.
- Gna gna… Je le sais bien, j’ai vraiment des rapports à finir.
- Je sais.
- A demain alors.
- Ok, bonne nuit.

Carson s’éloigna et Anaïs alluma la petit lampe sur le bureau car il faisait sombre et ses yeux fatiguaient. Son stylo glissé entre ses lèvres, elle recopiait ses notes sur ses patients dans le fichier interne de l’ordinateur. Elle avait prit un peu de retard sur son administration et comptait bien se rattraper ce soir.

Une heure plus tard, elle avait presque finit quand elle entendit un bruit provenant du couloir. A cette heure-ci il y avait rarement du monde dans le coin à l’exception des patients. Mais vu l’heure ils dormaient tous et les infirmiers de permanences les surveillaient de près.
La jeune femme se leva doucement et fit quelques pas en dehors du bureau.

- Carson ? Appela-t-elle dans le doute.

Elle n’eût aucune réponse. Mais de nouveau un bruit retentit et la fit sursauter. Anaïs ne chercha pas plus loin, et retourna dans le bureau. Son cœur battait la chamade, elle avait peur. De toute façon, elle avait toujours peur la nuit quand elle était seule, elle avait un peu tendance à se faire des films façon « massacre à la tronçonneuse. » Se disant à quel point elle pouvait être bête, elle retira sa blouse et décida de rentrer dans ses quartiers. Pour cela elle devrait traverser les couloirs et là elle verrait bien qu’il n’y avait rien du tout !

La jeune femme serra son ordinateur contre elle, et commença à marcher d’un pas calme dans le couloir sombre. Elle vira ses yeux droit sur le sol et marcha d’un pas aussi rapide que possible. Il n’y avait personne… Pourtant elle aurait juré entendre du bruit !
Malgré tout plus elle avançait vers ses quartiers, plus son cœur se calmait.
Arrivé devant sa porte elle se traita d’idiote et entra.

Là aussi tout était calme. Elle alluma la lumière qui berça toute la chambre d’une douce clarté. Anaïs posa son ordinateur sur la table de la salle à manger et retira ses chaussures.

Elle se dirigea ensuite vers la salle de bain et prit une bonne douche chaude. En sortant, elle enfila un bas de pyjama et un petit débardeur puis sécha ses cheveux. Pour passer le temps, elle fit un brin de ménage, ramassant ses affaires qui traînaient sur le sol. Ensuite, elle partit dans la pièce principale et se choisit dans sa petite bibliothèque un bon bouquin. Avant d’aller se mettre dans son lit moelleux, elle but un verre de lait. D’un pas léger, elle s’avança vers le lit avec un soupir. Elle avait hâte de se mettre dedans.

Anaïs attrapa les couvertures d’une main et ouvrit les draps d’un geste.

Un cri de terreur résonna alors…
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptySam 20 Jan 2007 - 22:57

Anaïs plaqua une main sur sa bouche et fit un pas en arrière. Dans son lit au creux de ses draps, se trouvait un animal mort. Son abdomen était ouvert et ses tripes et son sang se répandaient sur les draps blancs. La jeune femme eût envie de vomir à cause de l’odeur et de l’aspect de l’animal. Il s’agissait d’une sorte de gros rongeur qui vivait dans la forêt atlante, sur le continent. Anaïs se demandait par quelle horreur cette pauvre créature c’était retrouvé dans ses draps…

C’était encore un message… De lui. Elle en était sûre il n’y avait pas d’autre explication. Sauf que cette fois ce n’était pas qu’une vaine menace, c’était monstrueux ! Seul un psychopathe pouvait s’amusait à faire une telle chose. Effrayé, paniqué à l’idée qu’il ait pu s’introduire dans sa chambre de cette manière, bien qu’elle ait fermé ses quartiers grâce à un code, elle tourna les talons et sortit.
Anaïs ne savait pas où aller, ni quoi faire. Elle aurait voulut que Ronon soit là, elle se serait réfugier dans ses bras… Mais cette fois la chose allait trop loin, elle avait peur.
Ne pouvant se résoudre à passer la nuit seule dans un coin de la cité, Anaïs se dirigea tout droit vers les quartiers de son meilleur ami !

La doctoresse passa plusieurs fois sa main devant le capteur de la chambre de Carson. Celui-ci déclenchait alors une sonnerie mécanique qui indiquait un visiteur à l’hôte. Au bout d’un peu plus d’une minute, la porte s’ouvrit enfin sur un Carson à moitié endormis, les yeux pleins de sommeils.

- Anaïs ? Qu’est-ce qui se passe, une urgence ?
- Non… Je suis désolé de te déranger. S’excusa-t-elle.
- Ce n’est rien. Ca va pas ?
- Je…
- Hé, tu tremble comme une feuille vient entre.
Carson l’attrapa par le bras et la fit entrer dans ses quartiers. La porte se referma et la jeune femme se tourna vers Carson.

- Qu’est-ce qui t’arrive ?
- Je sais pas trop je…
Des larmes la submergèrent et elle se précipita dans les bras de Carson. Le médecin la serra contre lui doucement pour la consoler, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il lui caressa doucement les cheveux en la berçant pour la calmer. Anaïs pleurait tout son saoul dans les bras de son ami, cela lui faisait du bien.

- Vient t’asseoir, tu vas me raconter ce qui se passe.
Il la fit s’asseoir sur le bout de son lit mais garda son bras autour de ses épaules.
- Je suis désolé, de te déranger en pleine nuit pour pleurer.
- Ca sers à ça les amis.
Anaïs inspira profondément calmant ses sanglots.
- Il s’est passé quelque chose, c’est Ronon ?
- Non, ça n’a rien à voir avec lui…
- Ok. Alors…
- Tu te souviens de la lettre que j’ai reçu il y a quelques jours ?
- Oui… Celle où tu m’a dis qu’il n’y avait rien d’intéressant dessus !
- En faites… Il y avait quelque chose dessus.
Carson la regarda surpris.
- Qu’est-ce qu’il y avait ?
- Il y avait écrit le mot… Meurs.
- Meurs ? Répéta Carson interloqué.
- Un peu plus tard j’en ai reçu une autre c’était un avertissement. Je sais pas pourquoi… Ni qui mais… Je suis presque sûr que quelqu’un est rentré chez moi l’autre soir.
- Mon dieu…Anaïs c’est très grave ce que tu me raconte là.
- Ce soir… Elle soupira.
- Quoi ?
- Ce soir en voulant… Aller me coucher, j’ai ouvert les draps et… Il y avait… Il y avait un animal mort dedans.
Carson secoua la tête, il était loin d’imaginer un tel scénario.
- Mon dieu… Tu en as parlé à quelqu’un ?
Anaïs secoua la tête.
- Non ! Et je t’interdis d’en parler, je ne veux pas que ça se sache !
- C’est du harcèlement, de la persécution. Ca peut aller très loin ce genre de chose.
- Il ne m’a pas fait de mal. Je crois qu’il veut juste me faire peur !
- Pourquoi ?
- J’en sais rien… Il n’aime peut être pas les Français !
- Tu penses à quelqu’un ?
Elle hocha la tête négativement.
- Non à personne. Mentit-elle.
- Bon… Vient avec moi, on va aller voir ça.
- Oh non, je ne veux pas y retourner.
- Il va bien falloir. Parce que même si je te laisse dormir ici cette nuit, tu ne pourras pas fuir tes quartiers indéfiniment.
Anaïs soupira.
- Très bien. Mais je te préviens c’est pas beau à voir.

Carson et Anaïs se dirigèrent vers les quartiers de la jeune femme. Ils s’arrêtèrent devant la porte et y entrèrent. Celle-ci était toujours verrouillée, comme Anaïs l’avait laissé. Carson en tête entra dans la chambre et alluma la lumière pour une plus grande vision d’ensemble. Tout semblait calme et il n’y avait personne.
Le médecin se dirigea alors doucement vers le lit. Les draps avaient été repliés… Le médecin tira alors doucement dessus avec appréhension. Surpris il fit une drôle de moue.

- Je t’avais dit, c’est horrible !
Carson regarda son amie et rejeta brusquement les draps.
- Anaïs, il n’y a rien dans ton lit !
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyDim 21 Jan 2007 - 17:32

Voilà une petite suite!! French Kiss [E] Sad20pan French Kiss [E] Coeurani

La jeune femme fit quelques pas en direction du lit, regardant à son tour dans les draps.

- Mais… C’est impossible, il était là.
- Anaïs…
- Carson ! Je te jure qu’il y avait un animal mort dans mon lit ! Quelqu’un a dû venir l’enlever…
- La porte était verrouillée.
Anaïs le dévisagea.
- Je ne mens pas !
- Bien sûr que non… J’ai jamais dit ça… Ecoute montre-moi les lettres et…
- Je ne les ai pas. Soupira-t-elle.
Carson baissa doucement les yeux.
- Tu m’as vu jeté la première ! Et la deuxième aussi je l’ai mise à la poubelle.
- Anaïs…
- Tu me prends pour une folle dingue ? Tu crois que je n’ai que ça à faire que de débouler chez toi à une heure du matin pour raconter des idioties ? S’emporta-t-elle.
- Non ! Je pense que tu travailles trop et que tu ne dors pas assez !
- C’est ridicule !
- Tu sais aussi bien que moi, que le stress combiné à un élément traumatique récent peut très bien avoir des effets secondaires chez une personne.
- Et qu’est-ce qui m’aurait traumatisé ?
- Ta dernière mission avec les wraiths. Où tu as bien faillit mourir !
Anaïs croisa les bras et baissa la tête songeuse.
- Je suis sûre de ce que j’ai vu.
- Et moi je suis sûr de ce que je vois là. Il n’y a aucun animal mort dans ton lit. Rien n’a bougé.
La jeune femme ne répondit pas. Carson fit quelques pas et posa une main sur son bras.
- Ecoute, si tu veux tu peux venir dormir chez moi cette nuit. Et demain tu ne viens pas travailler, repose-toi.
- Je ne suis pas fatigué… Laisse tomber.
Le médecin soupira.
- Ma proposition tient toujours si jamais tu changes d’avis.
- D’accord. Merci quand même.
Carson soupira et sortit de la chambre en secouant doucement la tête. Il s’inquiétait pour son amie.

Le lendemain Anaïs partit quand même travailler. Elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit et de jolis cernes se dessinaient sous ses yeux. Elle avait éviter Carson toute la matinée mélangée entre une certaine honte et la peine qu’il ne l’ai pas crût sur parole. Le médecin avait tenté quelques approches subtiles mais cela n’avait guère marché. La petite française avec un sale caractère !

- Et doc, j’ai une urgence ! S’écria une voix masculine en entrant dans la pièce.
Carson se retourna et aperçut le lieutenant Chris qui tenait un tissu ensanglanté autour de son doigt.
- Qu’est-ce qui vous arrive ?
- Je me suis ouvert avec un cuteur !
- Comment vous avez fait ça ?
- En ouvrant un carton, c’est stupide !
- Asseyez-vous là, je vais regarder.
- Le Dr Martin n’est pas là ?
Carson regarda le soldat et eût un petit sourire.
- Elle est à côté… J’ai compris, je vais la chercher.
- Merci doc !

Anaïs pénétra dans la pièce et aperçut Chris. Carson s’éloigna vers d’autre patient et la jeune femme s’avança.

- Bonjour Chris.
- Salut doc, ça va ?
Anaïs acquiesça mais Chris remarqua son visage fatigué.
- Vous avez l’air crevée !
- La nuit à été longue. Qu’est-ce qui vous ai arrivé ?
- Je me suis coupé.
Anaïs enfila des gants stériles puis regarda la main de Chris. Il présentait deux petites coupures qui se suivaient comme des pointillés.
- J’ai confondu ma main avec le scotch ! Rigola-t-il.
- Vous vous êtes coupé deux fois ?
- Non ma main à riper.
- Ah d’accord.
- Ca ne m’a pas l’air bien méchant. Et ça à l’air d’être presque cicatrisé, c’est arrivé quand ?
- Tout à l’heure.
- Alors vous cicatrisez vite. Je vais vous faire une piqûre contre le tétanos et je vais désinfecter ça.
- Ok !
Anaïs partit préparer ce qu’il fallait et revint avec un petit chariot. Elle désinfecta d’abord la plaie puis lui fit le vaccin. Après ça, elle déposa un bon pansement sur la plaie et enroula une bande pour le faire tenir.

- Voilà ça devrait tenir. Evitez de mettre votre main dans la terre ou dans l’eau quelques jours.
- Ouah ! J’ai rien sentit… Vous êtes très douce.
- Merci. Répondit Anaïs légèrement rouge.
- Non c’est vrai, vous devriez soigner tous les gens de cette base !
- J’ai entendu ! Cria Carson un peu plus loin.
Ils eurent un sourire.
- Carson est le meilleur médecin que je connaisse. Et il est très doux quand il veut… Surtout quand ce sont des jolies filles !
- Ca aussi j’ai entendu ! Lança-t-il en entrant dans la petite pièce.
Anaïs regarda son ami intensément. Leur petit désaccord avait assez duré.
- Voilà Chris, vous pouvez retourner à vos occupations.
- Mais je voulais vous demander si…
- Je dois parler à Carson. En privé… On remet ça.
- Ok. Merci doc !

Le soldat sortit et Anaïs se dirigea vers son collègue les mains dans les poches.

- Excuse-moi d’avoir bouder toute la matinée.
- J’ai rien remarqué. Sourit-il.
- Merci.
- Comment tu te sens ?
- Un peu fatigué. Concéda-t-elle. Tu avais peut être raison en fin de compte.
- Et toi si jamais tu reçois encore une lettre tu viens me voir de suite d’accord ?
- C’est noté.
Ils se serrèrent dans les bras tendrement.
- Hum ! Excusez-moi…
- Chris ! Je vous croyais partit ! Lança Anaïs en s’éloignant de Carson.
- J’ai oublié ma veste. Dit-il en désignant celle-ci sur la table d’examen.
Le soldat attrapa le vêtement et s’éloigna en faisant un signe de la main.
- Je te pari qu’il l’a fait exprès.
- Pourquoi il l’aurait fait exprès ?
- Je crois qu’il s’intéresse à toi !
- Non, il est marié et à des enfants.
- Qui Chris ? Je ne savais pas…
- De toute façon mon cœur est déjà pris. Annonça-t-elle avec un petit sourire.
- Je vois… En parlant de cœur, la moitié du tiens ne devrait pas tarder. Ca te dirais qu’on aille les accueillir ?
- Comment tu sais ?
- Elizabeth m’a transmis le message il y a une heure environ. Ils ont eu un petit problème, Rodney c’est foulé la cheville !
- Oh non galère ! Il va être intenable !
Ils échangèrent un regard consterné et se dirigèrent vers la sortie pour rejoindre la salle de la porte.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyDim 21 Jan 2007 - 21:30

/!\ Présence de serial Kisseur dans ce passage mdr!

Ils étaient tous les deux accoudés à la rambarde juste au-dessus de la porte attendant désespérément que l’équipe montre le bout de son nez. Cela faisait deux jours qu’ils étaient partis et apparemment ça se passait plutôt bien sauf ce petit incident avec Mckay.

- Alors entre Ronon et toi c’est sérieux ?
- Heu… C’est tout nouveau. Mais oui je crois.
- Tu sais, j’aurais jamais imaginé Ronon… Avec une terrienne. Ni avec une fille tout court d’ailleurs.
- Il à pas l’air comme ça, mais à l’intérieur c’est un vrai nounours.
- C’est bien, je suis content pour vous deux.
- Merci. Et bien sur ça reste secret pour le moment.
- Quoi je n’ai pas le droit de faire des affiches et d’en mettre partout dans la cité ?
- Non ! Sourit-elle.

La porte s’activa et les deux médecins se regardèrent. Ils descendirent les escaliers et s’arrêtèrent au-delà de la limite militaire où se tenait toujours des hommes armés. Teyla fit son apparition en premier suivit de près par John et Ronon soutenant Mckay. Le cœur d’Anaïs s’emplit de joie à la vue de son chéri. Elle aurait voulut courir lui sauter dans les bras mais ça ne faisait pas très professionnel.
La doctoresse s’avança en compagnie de Carson tandis que la porte se refermait.

- C’est pas trop tôt ! Je souffre affreusement ! Grogna Rodney.
Carson fit signe à ses infirmiers d’emmener un fauteuil roulant.
- Qu’est-ce qui c’est passé ?
- J’ai fait une chute incroyable, je…
- Son pied à roulé sur une pierre ! Lança John.
- Non pas tout à fait objecta Rodney.
- Salut ! Lança Anaïs en regardant le runner droit dans les yeux.
- Salut. Répondit Ronon de son plus beau sourire.
- Vous avez vu comment ils se regardent… Aïe !
- Aller Rodney en route, c’est l’heure d’aller à l’infirmerie.

Ronon s’avança brusquement vers Anaïs alors que tout le monde les regardait. Il prit délicatement son visage entre ses mains et déposa ses lèvres sur les siennes. Anaïs répondit avec passion à son baiser. Des bouches s’ouvrirent et des grincements de dents se firent entendre.

- Est-ce qu’on a le droit au même accueil ? Demanda John en regardant Carson.
- Si vous étiez une jeune et jolie femme, je ne dirais pas non !
- Mais y a Teyla !
- Exact… Ma chère…
Carson se pencha vers Teyla et déposa un baiser sur ses lèvres. L’athosienne devint rouge tomate mais eût un sourire amusé. Elle savait bien que le médecin avait fait ça uniquement par jeu.
- Colonel Sheppard comment c’est passé votre mission ?
- Dr Weir…
John salua la dirigeante et fit un pas vers elle. Il déposa à son tour un baiser furtif sur les lèvres de la diplomate qui surprise haussa un sourcil.
- En quel honneur ?
- Il parait que c’est la nouvelle façon de dire bonjour. Répliqua Carson en désignant Anaïs et Ronon qui s’embrassaient toujours.
- Je vois…
- Alors si je comprends bien je suis le seul qui n’ai pas le droit d’être embrassé ?
- …
- Pourquoi c’est toujours moi qu’on met à l’écart… J’en ai ras le bol de…
Rodney se tue car John l’avait attrapé par les joues et avaient collé ses lèvres sur les siennes.
- Voilà satisfait ! ?
- Oh mon dieu… Je vais être malade !

Anaïs et Ronon se séparèrent à bout de souffle.

- Deux jours sans toi c’était long. Avoua-t-elle.
- Trop long. Acquiesça-t-il en replaçant une mèche de ses cheveux.
- Dr Martin ! Il faut que nous retournions à l’infirmerie.
- Oui bien sur, j’arrive tout de suite…Elle se tourna vers Ronon. Tu viens ?
- Je te suis !
A l’infirmerie.

Anaïs tira le rideau blanc tout autour du lit puis se tourna vers Ronon qui était assis sur celui-ci.

- Voilà, nous sommes seuls à l’abris des regards indiscrets.
- Tu ne m’en veux pas ?
- De quoi ?
- T’avoir embrasser devant tout le monde ?
- Si beaucoup. Avoir la réputation de sortir avec l’extraterrestre le plus sexy de cette base c’est vraiment gênant !
- Tu me trouve sexy ?
- A ton avis ?
Il s’avança pour l’embrasser mais elle se recula !
- Soyons sérieux, d’abord il faut que je t’examine !
- J’ai rien contre !
- Pas d’aussi près ! Rectifia-t-elle alors qu’il passait ses mains autour de sa taille.
- Dommage. Dit-il avec une petite moue.
Elle prépara ce qu’il fallait pour les prélèvements.
- Arrête de me déconcentrer, c’est très sérieux.
- D’accord, mais après tu viens manger un morceau avoir moi au mess.
- Si tu veux !
Ronon acquiesça et se laissa examiner sans faire d’histoire.

Une urgence étant arrivée au moment où l’équipe quittait l’infirmerie, Anaïs du rester encore quelques temps à l’infirmerie. Ce n’est que bien plus tard lorsque qu’il faisait déjà nuit qu’elle put rejoindre son compagnon qui devait toujours l’attendre à l’infirmerie. Elle entra, défaisant ses cheveux qui étaient attaché en une queue de cheval et s’approcha du runner discrètement. Il lui tournait le dos, et elle décida de le surprendre.
A pas de loup, la jeune femme s’approcha de Ronon qui sourit doucement.

- Tu es en retard !
- Comment tu as su que…
- J’ai sentit ton parfum dès que tu es entré.
Anaïs fit une petite moue et s’assit sur la banquette à côté de lui.
- Ca c’est de la triche.
- La prochaine fois je ferais comme si je ne savais pas que c’était toi.
- Non maintenant que je le sais c’est pas pareil. Tant pis ! Dit-elle en posant une main sur la cuisse du runner. Par contre tu peux te faire pardonner en m’embrassant.
- Ca doit être dans mes cordes.
Ils s’embrassèrent tendrement, se fichant des regards insistants des gens qui les entouraient. Ils restèrent ainsi un moment front contre front.
Ronon avança une main vers le visage d’Anaïs et lui caressa tendrement la joue.

- Tu as l’air fatigué.
- Hum… J’ai eu une mauvaise nuit. Répondit-elle en se raidissant un peu.
- Il s’est passé quelque chose ? Demanda Ronon devant le regard brillant de sa compagne.
- Rien du tout. Affirma-t-elle en baissant la tête.
Ronon passa deux doigts sous son menton et la força à le regarder.
- Hé… Si c’est le cas tu me le dirais ?
- Oui ! T’inquiète pas pour moi. Maintenant que tu es là que veux-tu qu’il se passe ? !
- J’en sais rien. Je ne peux pas être tous le temps avec toi… Même si je le voudrais bien.
- Tout va bien. Je te le jure !
- Bon… Tu as finit ta garde ?
- Oui. Je suis tranquille pour ce soir.
- Alors tu devrais manger un morceau et aller te reposer.
- J’ai pas envie d’aller me reposer.
- Si tu veux être en forme pour notre footing demain, il faut que tu dormes.
- Pourquoi de toute façon tu sais très bien que tu va me battre à plat de couture !
- Tu es têtu comme une mule !
- Quoi ? Non mais et toi ? !
- Moi je le reconnais ! Est-ce que tous les Français sont comme ça ! ?
Anaïs prit un air indigné.
- Hé ! On est peut être têtu mais on sait reconnaître quand on a tord !
- Qu’est-ce que tu insinues ? Que moi pas ?
- Pourquoi on est en train de se chamailler au juste ?
- On se chamaille pas on discute.
- Non on discute pas là, tu es en train de te prendre pour mon baby-sitter. Je suis une grande fille tu sais.
- Oui j’ai crût remarquer.
- Alors arrête de me surprotéger ok ?
- Si tu veux…
- Ronon, je plaisante pas. Si je suis capable de prendre la décision de sauter d’une falaise pour l’homme que j’aime, je sais quand je dois me reposer !
- Qu’est-ce que tu viens de dire ?
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMar 23 Jan 2007 - 20:48

- Ronon, je plaisante pas. Si je suis capable de prendre la décision de sauter d’une falaise pour l’homme que j’aime, je sais quand je dois me reposer !
- Qu’est-ce que tu viens de dire ?
Anaïs se rendit compte du lapsus révélateur de sa dernière phrase.
- Que tu as absolument raison, je vais me coucher… Bonne nuit…
Elle se leva mais Ronon l’attrapa par le bras et la força à se rasseoir.
- Ecoute, on est obligé d’en parler tout de suite ?
- Tu ne veux pas aborder le sujet ?
- C’est un peu trop tôt encore pour moi. C’est sortit tout seul tu comprends… Cela dit je le pensais.
- Tu ne veux pas savoir si je ressens la même chose ?
- Si ! Bien sur que si. Quand le moment sera venu…
- Et comment je saurais que c’est le bon moment ?
- Quand tu ne te poseras pas la question de savoir si c’est le bon moment !
Ronon arqua un sourcil.
- J’ai déjà du mal à comprendre les femmes mais les Françaises encore plus !
- T’inquiète pas tu n’es pas le seul.
- Je suis pas sur que ça me rassure réellement.
Anaïs sourit doucement à Ronon et aperçut kavanagh qui entrait dans le mess. La jeune doctoresse le dévisagea discrètement. Quand le scientifique la regarda, de son regard froid et dur, elle sentit un frisson la parcourir. Elle posa alors sa main sur sa nuque et sentit la marque de la griffure qu’il lui avait faites sans le vouloir. Elle l’avait presque oublié.

- Anaïs ?
- Quoi ?
- Tu as entendu ce que je te disais ?
- Non désolé j’ai eu une absence.
- Je te demandais ce dont tu avais envie… Je crois que ce soir c’est salade complète.
- Ca fera l’affaire.
- Tu m’attends, je reviens.
- Ok.
Ronon déposa un baiser sur sa joue et se leva. Anaïs le regarda s’éloigner vers le self service et se leva aussi discrètement. Elle voulait dire deux mots à Kavanagh, cette situation ne pouvait plus durer. Si c’était lui le responsable de tout ça, il arrêterait peut être !

La jeune femme marchait d’un pas peu sur en direction de la table où était assis le scientifique. Elle s’arrêta devant lui, et il ne prit même pas la peine de la regarder.

- C’est un endroit public, j’ai le droit d’être ici. Docteur.
- Bien sûr, je n’ai rien à en dire. Du moins pas sûr ça !
- Vous allez me faire des menaces ?
- Non, juste une mise en garde. Je ne suis pas une fille qu’on impressionne aussi facilement. Arrêter votre petit jeu !
- De quoi vous parlez ?
- Ne me prenez pas pour une idiote. Vous et moi savons parfaitement de quoi je parle.
Kavanagh eût un rire amusé.
- Ma chère, pour accuser il faut des preuves, avez-vous des preuves ?
Anaïs sentit son cœur exploser, ça ressemblait à un aveu ça.
- Arrêtez ça. Premier avertissement.
- Je suis mort de trouille !
- Y a un problème ?
Anaïs se tourna et vit Chris en compagnie de Lorne. Ils étaient assis un peu plus loin et avaient vu l’échange.
- Non messieurs aucun problème. Répondit Anaïs.
- Vous êtes sûr Doc ?
Kavanagh se leva brusquement et posa une main sur l’épaule d’Anaïs. Il avait la main très chaude et la jeune femme fit un pas en arrière.
- Hé, ne la touchez pas !
- Nous étions juste en tain de nous réconcilier. A bon entendeur Anaïs…

Kavanagh s’éloigna et Anaïs soupira. Elle passa une main sur son épaule qui la picotait légèrement. Ce type avait les mains vraiment très chaude, quelle désagréable sensation. Surtout elle qui avait la peau froide.
Chris posa une main amicale en bas du cou du médecin pour la réconforter.
- Ca va ?
- Oui merci.
- Vous vous êtes griffés ? Nota-t-il en sentant la petite coupure sous ses doigts.
- C’est rien. Merci de votre intervention.
- Y a pas de quoi… Donc est-ce que ça annule notre pari parce que…
Anaïs vit Ronon revenir avec un plateau et se tourna vers le major.
- Non ne rêvez pas ! Je vous laisse, encore merci.

La doctoresse rejoignit sa table et Chris se tourna vers Lorne avec un grand sourire.

- Je t’interdis de te moquer !
- Oh non… Je souris parce que je te plains !
- Pourquoi ?
- Tu vas souffrir mon vieux… Ca fait mal de se faire épiler.
- Et si je me rasais ?
- Il y a certaine partie que tu ne pourras pas faire au rasoir ! Pas poilu comme tu es…
- La prochaine fois rappelle-moi de me taire !
- C’est tellement drôle…
Lorne afficha une moue puis repartit s’asseoir.

- Tu as le bonjour de Lorne et Chris.
- De quoi vous parliez ? Demanda Ronon.
- De banalités…
- Hum hum.
- J’ai… Fais un petit pari avec Stephen.
- Lequel ?
- Tu ne te fâche pas ?
- Ca dépend…
- Si tu m’embrassais en public, il devait se raser entièrement.
Ronon eût un grand sourire pas si innocent.
- Tu le savais ?
- Sheppard n’a pas pu tenir sa langue, il me l’a dit quand nous étions en mission.
- Ok… Alors ?
- J’ai parié avec lui que si je le faisais, tu me le dirais avant que je ne le découvre.
- D’accord… Et vous avez parié sûr ?
- C’est John qui doit aider le major à s’épiler.
Anaïs eût un rire amusé.
- Je ne sais pas lequel est le plus à plaindre…
- Moi non plus.

Un peu plus tard.

Le repas se terminait et Anaïs baillait sans arrêt. Elle se sentait vraiment très fatigué mais était si bien, qu’elle n’avait pas envie que la soirée s’arrête là.
Le mess s’était vidé petit à petit et bientôt ils ne furent plus que les seuls en tête-à-tête.

- … Mckay a alors glissé sur une pierre et c’est mit à hurler qu’il souffrait.
- Sacré Rodney.
- Il est douillet, je n’ai jamais vu ça.
- Je me suis cassé la jambe quand j’étais petite fille. Ca fait mal…
- Comment ça t’ai arrivé ?
- Hum… C’est une longue histoire.
- Ca m’intéresse.
- Mon père était pompier.
- Secouriste ?
- C’est ça. Il avait de grosse responsabilité et il aimait beaucoup son métier. Mais moralement c’était très dur.
- Le poids des vies.
- Oui. Et quand il rentrait à la maison son seul refuge s’était… L’alcool. Il ne buvait pas énormément mais suffisamment pour ne plus avoir les idées très claires.
- Il était violent ?
- Non jamais. Mais irresponsable. Un soir il est venu me chercher à la sortie de l’école en voiture. Sur la route on a eu un accident parce qu’il avait trop bu.
- Tu avais quel âge ?
- 8 ans.
- Il boit toujours ?
- Il est mort quand j’avais 12 ans. Il est mort au service, dans un incendie, en voulant sauver la vie d’une femme.
Anaïs avait l’air émue, Ronon préféra ne pas trop insister.
- Et toi tes parents ?
- Mon père était dans l’armée, il est mort lors d’une guerre. Ma mère quelques années plus tard.
- C’est triste.
- C’est la vie.
Anaïs ne put retenir un bâillement et frotta doucement son visage.
- Tu as l’air complètement épuisé.
- Un peu c’est vrai…
- Aller, je te raccompagne à tes quartiers.
- Non, j’ai pas envie, je veux rester avec toi…
- Ne m’oblige pas à employer la force, il faut que tu dormes ! Insista-t-il.
- Non je voulais dire… J’aimerais rester avec toi. Qu’on dorme tous les deux… Ensemble.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMer 24 Jan 2007 - 13:11

- Non je voulais dire… J’aimerais rester avec toi. Qu’on dorme tous les deux… Ensemble.
Ronon sembla assez surpris par cette requête, mais l’idée ne lui déplaisait pas du tout, bien au contraire.
- Bien sûr, si tu veux.
- Pour dormir hein ! Va pas te faire des idées.
- C’est bien ce que j’avais compris !
- Ah bon ?
- Ca à l’air de te surprendre.
- Ben… J’aurais crût que tu aurais crût que je voulais qu’on…
- C’est ce que tu voulais que je crois ?
- Non. Mais tu aurais pu le croire.
- A quoi mène cette conversation au juste ?
- A rien, allons dormir.

Ronon et Anaïs se levèrent, et la jeune femme glissa sa main dans celle de son compagnon. Ils se dirigèrent vers la sortie quand ils entendirent une voix.

- Bonsoir vous deux !
Ils se retournèrent, se croyant seul. Ils aperçurent Chris assis à une table devant ce qui ressemblait fort à une bière.
- Chris. Qu’est-ce que vous faites encore là à cette heure-ci ?
- Rien.
Anaïs regarda Ronon qui semblait tout aussi surpris. Le soldat joyeux en début de soirée ne semblait pas aller très bien.
- Quelque chose ne va pas ? Demanda Ronon.
- Non… Enfin…
Anaïs s’avança un peu et posa une main sur l’épaule du soldat.
- Dîtes-nous, il s’est passé quelque chose ?
La doctoresse remarqua une feuille dans la main du soldat. Elle était légèrement froissée, cela rappela de mauvais souvenir à la jeune femme.
- Je viens de recevoir un mail du SG-C.
- Une mauvaise nouvelle ?
- Ma… Ma petite fille est très malade. Elle a été hospitalisée d’urgence.
Une larme roula sur la joue du soldat. Anaïs était vraiment embêté, elle n’aimait pas voir son ami dans cet état.
- Je suis désolé, vous savez ce qu’elle a ?
- Non. Ils ont été incapables de me donner plus de détails.
- Vous devez rentrer sur terre, pour voir votre fille.
- Oui. Je dois partir demain… Mais je suis inquiet, pour elle.
- Je suis sûr que tout ira très bien. Ecouter Chris je connais de très bon médecin, je vous recommanderais, ils pourront voir votre fille et vite la soigner.
- Merci Anaïs, c’est vraiment gentil.
- C’est tout naturel. Maintenant vous devriez aller vous reposer.
- Oui, juste encore un moment.
- Vous voulez que je vous donne quelque chose pour dormir ?
- Non ça ira. Merci.
- Bien. Si vous ne voulez pas rester seul, allez voir Carson à l’infirmerie… Courage.
- Oui. Bonne nuit à vous deux.
- Vous êtes sur que ça va aller ?
- Il le faudra. Bonne soirée…

Anaïs rejoignit Ronon resté un peu en retrait. Il était chaque fois un peu plus surpris par la jeune femme. Elle était la douceur incarnée envers ses patients et ses amis. Et même si cela le dérangeait de la voir réconforter un autre homme, il savait que les circonstances étaient bien particulières. Et puis elle était comme ça, il ne pouvait pas la changer.

Ils passèrent d’abord chez Anaïs pour qu’elle puisse prendre quelques affaires, puis ils se rendirent dans les quartiers de Ronon. L’endroit était bercé par la lumière des lunes qui donnaient en plein dans la fenêtre. Il faisait bon ces derniers temps sur Atlantis même si peu à peu les températures baissaient pour accueillir l’hiver.

- Je t’emprunte ta salle de bain ! Lança Anaïs en se dirigeant vers celle-ci.
- Fait comme chez toi.
La jeune femme se dirigea vers la petite pièce et referma la porte derrière elle.
Quelques minutes plus tard, elle sortit de la salle de bain doucement. Elle avait enfilé comme pyjama, une petite nuisette bleu clair en satin avec de la dentelle blanche sur le décolleté et en bas. C’était simple, sobre mais joli à la fois.
Quand elle sortit Ronon posa les yeux sur elle et son visage se détendit doucement, elle était tellement belle.
- Voilà la salle de bain est libre, je n’ai pas été trop longue ?
- Pas du tout. Il s’avança vers elle, et déposa un baiser sur son front. Tu es très belle.
- Merci. Rougit-elle doucement alors qu’il se dirigeait à son tour vers la petite pièce d’eau.
Anaïs se balada dans la pièce, regardant les rares affaires qui trônaient sur les étagères. A vrai dire il n’y avait rien de très personnel à l’exception d’une photo. La photo de son équipe au grand complet. Lui, Teyla, John et Rodney. En y pensant, Anaïs se dit qu’ils devaient les considérer comme sa famille, lui qui avait perdu tous ceux qu’ils aimaient. Cette pensée attrista la jeune femme. Elle, avait encore sa mère ainsi que le reste de la famille de son père. Sa grand-mère surtout, une grand-mère générale de l’armée de l’air en préretraite. Une grand-mère qui l’avait pistonné pour entrer dans ce programme d’ailleurs !

Anaïs pensa qu’elle devait lui envoyer un long mail de remerciement. Sans elle, elle n’aurait jamais connu Ronon, ni Carson ainsi que ses nouveaux amis.
Elle fut tiré de ses pensées alors que la porte s’ouvrait derrière elle. Anaïs se retourna et vit Ronon sur le pas de la porte. Il portait comme unique vêtement un pantalon en lin léger. Rien d’autre…

- J’aime dormir à mon aise, ça ne te gêne pas ?
- Enormément mais j’en ferais mon parti. Plaisanta-t-elle.
Ils se dirigèrent tous les deux vers un côté du lit et se glissèrent dans les draps. Ils se regardèrent un peu gêné puis Ronon lui ouvrit les bras, et elle vint s’allonger contre lui, posant sa tête sur son épaule. Le runner laissa sa main sur la hanche d’Anaïs et ils restèrent ainsi quelques secondes sans bouger.
- Tu es bien ? Demanda-t-il.
- Oui, et toi ?
- Oui… Mais tu as les pieds glacés.
Anaïs ne put retenir un rire amusé et frotta ses jambes contre celle de Ronon.
- Réchauffe les moi alors !
Ils mêlèrent leurs jambes et Ronon caressa doucement ses pieds pour les réchauffer. Malgré eux la situation les faisaient plutôt rire.
- C’est mieux ? Demanda-t-il.
- Beaucoup mieux. Tu sais… Ca faisait longtemps que j’avais pas dormit avec quelqu’un.
- Ah oui ?
- Oui. Et toi ?
- Ca faisait un long moment aussi.
- Ronon ?
- Oui ?
- Est-ce que… Tu avais quelqu’un, là-bas sur Sateda ?
Le runner eût un moment de réflexion, ou plutôt d’hésitation.
- Oui, j’avais quelqu’un. Mais elle est morte.
- Tu l’aimes encore ?
- D’une certaine façon oui. Mais ça ne veut pas dire…
- Je sais. Je voulais juste savoir.
Ils restèrent silencieux pendant quelques minutes.
- A quoi tu penses ?
- A Chris.
Ronon baissa les yeux vers Anaïs.
- Il m’a fait de la peine tout à l’heure.
- Oh ! Ce rassura le runner.
- Mais qu’est-ce que tu crois, il n’y a que toi qui m’intéresse.
- C’est bon à savoir.
- Bref… Je suis triste pour lui.
- Il va retrouver sa fille demain.
- Oui je sais. Mais il avait l’air anéanti. Je sais qu’il tient beaucoup à ses enfants.
- Comme n’importe quel père je suppose.
- C’est vrai. J’espère juste que ça ira pour sa famille, c’est quelqu’un de bien.
- Oui… Maintenant arrête de tracasser pour lui, ça ne l’aidera pas.
- D’accord. On ferait mieux de dormir… Bonne nuit.
- Bonne nuit.
Anaïs releva la tête et embrassa Ronon avant de finalement essayer de s’endormir.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMer 24 Jan 2007 - 16:08

/!\ Tout petit NC dans cette partie !

Bonne lecture!

Le lendemain matin.

Anaïs était dans la salle de bain depuis environ une heure. Ronon se demandait si elle c’était noyée sous la douche ou si elle le faisait exprès. Il ne se rappelait pas combien c’était long, une femme… Dans la salle de bain.

- Tu sais que je dois partir en mission dans une heure ? Soupira le runner.
- Encore ? Cria la doctoresse depuis la salle de bain.
- Oui, on est obligé de retourner sur P4H-345. On en a juste pour la journée, je serais de retour ce soir.
- Chouette !
- Mais si je veux partir à l’heure…
- Tu peux entrer, je suis décente maintenant !
Ronon entra dans la salle de bain, et trouva Anaïs vêtu d’une simple serviette blanche et courte. Le runner eût du mal à avaler sa salive quand elle lui fit un sourire puis secoua la tête. Il allait vraiment être en retard.
Il s’avança vers la cabine de douche et une fois dedans balança son pantalon par-dessus celle-ci. Le vêtement atterrit par terre juste à côté d’Anaïs ce qui la fit sourire.
- Rodney ne vous accompagnera pas, il a trop mal à sa cheville.
- On gagnera du temps alors.
- Ronon… Le sermonna-t-elle.
- C’est vrai !
-
Elle eût un rire amusé et se tourna légèrement vers la cabine de douche. Bien qu’opaque celle-ci laissait apparaître les formes du runner qui se trouvait à l’intérieur. La doctoresse sentit une bouffée de chaleur lui monter au visage. Elle avait l’impression qu’ils formaient un vrai petit couple, à l’exception d’un détail.
Plusieurs fois dans la nuit, lorsqu’elle s’était réveillé, elle avait eu envie de se fondre dans les bras de Ronon et de l’embrasser partout et tout le temps. Elle était tellement amoureuse de lui…

Prenant une légère inspiration, Anaïs fit quelques pas vers la cabine de douche. Elle s’arrêta un moment se disant que ce n’était pas le meilleur moment puis secoua la tête. Moment où pas elle s’en fichait, elle voulait être avec lui. Sentir ses mains glisser sur sa peau.

Anaïs ouvrit doucement la porte de la cabine de la douche. Elle fit face à un Ronon plus que surpris mais en aucun cas gêné. Elle entra dans la petite douche en le regardant droit dans les yeux.

- Qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-il avec un petit sourire coquin.
Anaïs sourit à son tour, d’un coup la pression descendait d’un cran.
- Je me suis dit, que tu avais peut être envie que je te frotte le dos. Plaisanta-t-elle.
- Je n’ai rien contre.

La doctoresse posa ses deux mains sur la serviette et la défit doucement. Elle en fit une boule et la jeta par-dessus la cabine comme Ronon un peu plus tôt.

Ses cheveux étaient encore trempé et avec la vapeur de la douche, de fines gouttelettes se déposaient sur sa peau blanche. Ronon fit un pas vers elle, et passa sa main dans ses cheveux. Il l’attira alors vers lui et l’embrassa avec passion. Anaïs posa ses mains sur son torse et balada ses doigts fins sur les muscles saillants. Elle se colla un peu plus contre lui, recevant le jet d’eau délicieusement brûlant qui accentuait toutes ses caresses. A son tour les mains de Ronon partirent en exploration, il caressa son cou, laissant des volées de baiser partout où ses doigts passaient. Il descendit ensuite lentement le long de sa colonne vertébrale que ses mains frôlaient à peine mais qui lui déclancha tout de même un frisson. Il s’arrêta alors juste au niveau de ses hanches et remonta le long de son ventre. Doucement il atteignit sa poitrine, qu’il caressa du bout des doigts avant de laisser ses lèvres s’en emparer.
Anaïs ne put retenir un gémissement de plaisir qui encouragea le runner dans sa caresse. La jeune médecin referma ses bras sur son dos, puis chercha les lèvres de Ronon.
Celles-ci se joignirent, se connaissant par cœur. Leurs langues se savourèrent, dansèrent dans une valse interminable. Ils avaient tellement faim de l’autre, ils ne pouvaient plus attendre.
Anaïs remonta sa jambe le long de celle de Ronon lui intimant son désir. Il passa alors ses mains sur ses fesses, les caressant doucement puis d’un geste la fit grimper sur lui. Elle referma ses jambes autour de sa taille, et sentit qu’il la bloquait contre le mur. Ils s’embrassèrent de nouveau puis il abandonna ses lèvres pour descendre vers son cou. Il posa alors sa tête sur son épaule et la pénétra doucement. Ils poussèrent un râle commun lorsqu’ils ne furent plus qu’un. Ils restèrent quelques secondes sous le coup de l’émotion, puis il engagea un mouvement régulier en elle.
Tous deux étaient à présent secoué de frissons interminables, laissant s’échapper des cris mal étouffés. C’est comme si leurs corps s’étaient toujours appartenus, comme s’ils n’avaient jamais fait qu’un…
La pression s’accentua, ils se sentaient monter haut dans le plaisir. Anaïs sentit bientôt son crâne exploser et elle referma ses mains sur les épaules de Ronon qui ne tarda pas à atteindre le même septième ciel qu’elle. Ils restèrent serré l’un contre l’autre à bout de souffle, savourant les dernières gouttes de plaisir qui se diffuaient en eux.

Bientôt Ronon relâcha la pression et il se laissa couler avec Anaïs le long du mur, jusqu’au sol encore humide. Ils restèrent dans les bras l’un de l’autre, osant à peine se regarder. Ils rapprochèrent leurs visages, leurs souffles se mêlant l’un à l’autre puis s’embrassèrent encore et encore.

Quelques minutes s’écoulèrent, ils étaient assis dans la douche. Anaïs avait posé sa tête au creux de l’épaule de Ronon. Ils avaient fermé le robinet d’eau.
- Ca va ? Demanda finalement Ronon.
- Mieux que ça même. Et toi ?
- Encore plus que ça !
Ils eurent un rire amusé.
- Tu trembles.
- J’ai froid… Confessa-t-elle.
- Tu veux que j’aille chercher une serviette bien chaude.
- Non serre-moi un peu plus fort.
Il referma ses bras sur elle, l’enveloppant de son corps et cela lui suffit largement.

- Ronon ? … Quand est-ce qu’on recommence ?

Salle de la porte.

- Bon sang, il a une heure de retard, quelqu’un peut me dire ce qu’il fabrique ? S’écria John.
- Ca ne ressemble pas à Ronon d’être en retard. Argumenta Teyla.
- Oui je sais. On devrait peut être aller voir ce qu’il fiche !
- A mon avis colonel. Il n’a pas du voir le temps passer. Expliqua Teyla.
- Et qu’est-ce qu’il fait de si passionnant pour…
Le militaire s’arrêta devant le petit sourire de Teyla.
- Quoi ?
- A mon avis, Anaïs et lui ont… Beaucoup de choses à se dire.
- Comment vous savez ça ?
- Ma nouvelle chambre est à côté de celle de Ronon colonel. On entend toutes sortes de… Choses à travers les murs.
- Vous voulez dire… Des bruits suspects ?
- On peut dire ça comme ça.
- Hum… Ben y ‘en a au moins un qui en profite bien…
Teyla ne put s’empêcher de sourire.
- Vous le détester maintenant n’est-ce pas ?
- Non, je le hais Teyla, je le hais. Soupira le colonel frustré.
- Que fait-on ?
- Laissons-lui encore une demi-heure…

Anaïs venait de finir de zipper son polo alors que Ronon était déjà près.

- Carson va encore me tuer.
- Moi c’est John.
- Mais tu sais quoi ? Je m’en fiche complètement !
- Tu sais quoi ?
Il s’avança vers elle et déposa un baiser sur ses lèvres.
- Moi aussi.
Anaïs eut un rire amusé et attrapa ses chaussures. Elle s’assit sur le lit pour les mettre alors que Ronon fouillait dans la poche de son manteau posé sur une chaise. Il en sortit un petit objet qu’il cacha dans sa main et vint s’asseoir à côté d’elle.

- Qui a-t-il ? Demanda-t-elle devant son regard insistant.
- J’ai quelque pour toi.
- Pour moi ?
Il déplia la main, laissant apparaître une petit pierre plate. Celle-ci était bleue très claire, avec quelques juxtapositions d’un bleu plus foncé. La pierre était percé en haut, et un cordon était passé dedans.
- Ronon, elle est magnifique.
- C’est une pierre de lune. Chez-moi on se l’offre entre… Amoureux pour se rappeler l’amour de l’autre. On dit qu’elle porte chance aussi.
- Elle est splendide, et j’adore les pierres !
- Je sais. Carson m’a dit que tu avais commencé à envahir votre bureau avec toutes celles qu’on te rapporte de mission.
- Je commence à plus avoir de place chez moi.
- Tu permets ?
Anaïs acquiesça et souleva ses cheveux. Ronon passa le cordon autour de son cou et l’attacha délicatement.
- Elle est magnifique. Je ne l’enlèverais plus jamais.
Ils s’embrassèrent une dernière fois puis Ronon rejoignit le reste de l’équipe pour partir en mission.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMer 24 Jan 2007 - 18:36

- Carson ! J’ai mal !
- Oui Rodney, je sais. Ca fait la quinzième fois que vous me le dites en un quart d’heure.
- Vous ne pouvez pas me donner quelque chose d’un peu plus fort que l’aspirine ?
- Quoi de l’aspirine, je vous ai donné un des antalgiques les plus forts que j’ai. Mais si vraiment vous insistez je peux très bien vous en redonnez une dose ! Je suis sûr que vous devez préférer l’état de légume à celui d’un homme à la cheville cassé.
- Et dire qu’ils osent prétendre appeler la médecine une science.
- Rodney arrêtez un peu de vous plaindre ! Lança Anaïs en rentrant. Sinon on vous met au régime strict.
- Quoi ? Vous n’oseriez pas !
- Vous voulez parier ?
- Vous les médecins, vous êtes vraiment diabolique !
Carson et Anaïs se lancèrent un grand sourire.
- Mais regardez là, Anaïs tu es radieuse ! S’exclama Carson.
- Merci !
- Dis-moi donc ce qui te rend aussi belle.
- Hum hum devine ! Lança-t-elle en trottinant vers le bureau.
- De quoi elle parle ? Demanda Rodney.
Carson avait saisit le message et ne put s’empêcher de rire.
- De rien, Rodney.

Quelques minutes plus tard, Anaïs réapparut tandis que Carson recevait un appel.

- Très bien j’arrive.
- Anaïs ! Je peux te parler deux minutes ? Demanda le médecin.
- Bien sur !
Ils s’éloignèrent dans le bureau.
- Tu veux me rendre un grand service ?
- Bien sûr.
- Il y a deux malades qui sont trop mal en point pour venir ici. Je vais aller leur faire une visite à domicile. Tu veux bien surveiller Rodney.
- Là tu es dur Carson.
- Je sais, mais si jamais il t’embête trop. Propose-lui un bon jus de citron bien frais.
- Pourquoi ?
- Il est allergique aux citrons.
- Intéressant !
- Merci tu me sauve.
- De rien va…
Carson attrapa sa trousse de secours.
- Oh faites, très jolie pierre.
- Merci, c’est un cadeau de mon chéri.
Le médecin sourit puis s’éloigna en direction du téléporteur.

Anaïs venait de terminer le tour de ses patients. Ses dossiers dans la main, elle se dirigea vers le coin où se trouvait Rodney, histoire de lui tenir un peu compagnie, vu que tout ses amis étaient partis en mission. Le scientifique posa son bouquin quand la jeune femme arriva.

- Je sais, vous avez mal ! Soupira-t-elle.
- Oui… ! Alors pourquoi vous ne me donnez rien ?
- Encore une petite heure, et je vous redonne une dose.
- Pff… Je déteste l’infirmerie !
- Il y a juste à côté une petite fille qui à les deux jambes brisées ainsi qu’une déchirure ligamentaire de l’épaule… Pourtant on l’entend moins que vous.
- C’est parce que je m’ennuie ! J’aime pas rester là à rien faire.
- Que voulez-vous faire avec une jambe dans le plâtre ?
- Je pourrais au moins travailler sur mon ordinateur.
- Si je vais vous chercher votre ordinateur, ainsi qu’un peu de glace pour votre jambe, vous arrêterez de vous plaindre ?
- Ca doit pouvoir ce faire. Acquiesça-t-il.
- Alors attendez-moi là je vais chercher ça…
- Dr Martin ? !
- Quoi ? Il vous faut quelques choses d’autre ?
- Il vous aime vraiment vous savez.
- Pardon ?
- Ronon… Il vous aime. Ca se voit… Dans ses yeux. Et aussi dans le faites qu’il se montre prudent. Ca le change… En bien.
Anaïs acquiesça touché.
- Merci de me dire ça.
- Je le dis parce que c’est vrai…
La jeune femme sourit puis se dirigea vers le couloir.

Anaïs marchait le long du couloir. Elle entra dans une petite salle qui servait d’entrepôt pour la glace et les frigos utilisé pour la conservation des échantillons. Cette partie était sécurisée à l’exception de la salle à l’entrée ou se trouvait le distributeur de glace. D’ailleurs dans la première pièce il n’y avait que ça. Plus loin une porte avec accès sécurisé était visible. La jeune femme y avait accès mais pour le moment c’était inutile.

Anaïs ouvrit le frigo et chercha dans le congélateur la plus grande poche de glace qu’elle puisse trouver. C’est qu’il y en avait une certaine quantité dedans et c’était un véritable fouillis. Enfin elle en trouva une grande, qui durerait assez longtemps pour faire patienter le scientifique ronchon.

La jeune doctoresse se releva doucement, sa poche dans la main quand elle sentit brusquement une main se plaquer sur sa bouche…

Anaïs cria de surprise et lâcha la poche qui tomba sur le sol. Son hurlement fut étouffé par la main ganté qui était pressé contre sa bouche. La jeune femme surprise posa ses deux mains sur le bras de son agresseur pour essayer de le faire lâcher prise. Bien qu’il ne semblait pas très costaud, elle ne put rien faire.

Tout se passa alors très vite.

Anaïs se débattait sans relâche affolé. Puis brusquement elle sentit une vive douleur lui parcourir l’abdomen. Elle hurla et se contracta, se penchant vers l’avant. Elle baissa alors les yeux et vit avec horreur le manche d’un couteau militaire qui dépassait de son ventre. La lame, elle, était enfoncée profondément dans ses chairs. Une minute s’écoula, Anaïs tremblait, elle sentait la moiteur de son sang qui coulait et mouillait son tee-shirt sous sa blouse. Bientôt tout devint très flou autour d’elle, elle savait qu’elle allait s’évanouir. Elle ferma alors les yeux, croyant que c’était la dernière fois et sombra.

*********

Carson revint de ses visites avec un certain soulagement. Les deux patients ne se trouvant pas au même niveau, il avait dû marcher, et marcher. Monter des escaliers, puis en descendre. Il était sur les rotules, tout bonnement. Le médecin entra dans son bureau et posa sa mallette. Il changea de blouse, puis enfila son stéthoscope autour de son cou. Ainsi paré, il rejoignit la salle la plus proche où se trouvait Rodney.

- Alors, ça c’est bien passé avec le Dr Martin, vous ne vous êtes pas entretués ?
- Votre collègue est une menteuse !
- Je vous demande pardon ?
- Ca va faire… Dix minutes qu’elle est partie me chercher mes affaires, et rien !
- Elle n’est pas revenue ?
- Non !
- C’est étrange, votre bureau n’est qu’à quelques mètres. Il n’y a pas eu d’urgence ?
- Non rien, le calme plat ! Et j’ai toujours mal…
- Dr Martin ? Appela Carson dans son oreillette.
- J’espère qu’elle a une bonne excuse…
- Elle ne répond pas. Je devrais aller voir ce qu’elle fabrique !
- Oui faites donc ! Et ramenez-moi mes affaires aussi…
Carson s’apprêtait à partir quand le Dr Biro fit son apparition.
- Dr Biro ? S’étonna Beckett.
- Bonjour tout le monde! Sourit-elle.
- C’est votre jour de congé, qu’est-ce que vous faites là ?
- Le Dr Martin m’a laissé un message. Elle a dit qu’elle avait quelque chose d’important à faire, et qu’il fallait que je la remplace.
- Elle n’a pas précisé quoi ?
- Non, désolé.
- Bon je suppose que ça devait être important. Acquiesça Carson.
- Et moi on m’oublie ? ! Demanda Rodney.

********

Anaïs ouvrit brusquement les yeux. Autour d’elle il n’y avait que l’obscurité, et quelques lumières floues. La jeune femme roula la tête à droite à gauche puis plissa les yeux pour essayer de distinguer quelque chose. Elle ne se rappelait de rien, où était-elle ? Elle releva légèrement la tête et les épaules pour essayer de se lever. A ce moment là une violente douleur se réveilla et elle poussa un gémissement rauque. Tout d’un coup tout revint dans sa tête… Un homme l’avait agressé, puis poignarder. Et le couteau était toujours là.
Un flot de larmes la secouèrent, son cœur battait tellement vite qu’elle croyait que sa poitrine allait exploser. Un sanglot souleva légèrement son corps, et les larmes inondèrent son visage.

- A l’aide, a l’aide… Supplia-t-elle.

Mais sa voix n’était qu’un murmure à peine audible. La boule de panique dans sa gorge l’empêchait de sortir un son cohérent. Elle était en état de choc. Anaïs pleurait, essayant de hurler pour se faire entendre mais il n’y arrivait pas. Et moins elle y arriverait plus elle s’angoissait. Au bout de quelques minutes, elle serra les poings très forts pour faire sortir la tension nerveuse de son corps.
Le moment de panique passé, elle essaya de voir si elle pouvait faire quelque chose pour sa blessure. Elle était incapable de bouger, c’était trop douloureux. Elle ne pouvait pas non plus retirer le couteau où elle se viderait de son sang en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Elle était coincée.

Ses mains balayèrent le sol, sa main gauche toucha alors quelques chose tombé au sol. C’était froid, très froid. La poche de glace… La glace arrête généralement les hémorragies, ça pourrait peut être lui sauver la vie. Elle tendit le bras, essayant de l’attraper, mais bien que ses doigts touchaient la poche, elle était trop loin.
Elle se reposa quelques secondes, cela lui demandait un effort surhumain. Brusquement elle étira de nouveau le bras et réussit à l’atteindre… Dans une grimace, elle la posa alors sur son ventre juste au bord du couteau…

Et elle attendit des secours, qui ne vinrent toujours pas…

*************
Carson avait été cherché les affaires de Rodney qui s’était plongé dedans à corps perdu. Il ne parlait plus et même s’il grognait quand l’ordinateur ne faisait pas exactement ce qu’il voulait, il n’embêtait plus Carson. Le médecin était d’ailleurs, lui aussi, plongé dans ses dossiers. Une heure passa et les deux hommes eurent bientôt une visite inattendue. John et Ronon venaient en effet d’entrer dans l’infirmerie.

- Vous êtes déjà rentré ? Aboya Rodney. Et mon artefact ?
- Il y avait une véritable tempête là-bas. On est pas resté longtemps, le peuple était déjà parti se mettre à l’abri.
- Et mon artefact ?
- On vient de vous le dire, ils étaient partis. Il faut qu’on y retourne. Expliqua John.
- Bon… Génial. Va encore falloir que j’attende.
- Vous êtes pire qu’un gamin !
- Ben alors vous êtes déjà rentré ? Demanda Carson en arrivant.
- Oui. Répondirent John et Ronon en même temps.
- Ok… Mais qu’est-ce que vous faites là ?
- Nous avons donné rendez-vous ici au major Lorne. Sourit John en se frottant les mains.
- Pourquoi ?
- Une petite tonte, façon John Sheppard.
Il exhiba des bandes de cire d’épilation.
- Où vous les avez-vous eu ?
- Vous connaissez les petites nouvelles qui viennent d’arriver… Christelle et Idril je crois qu’elles s’appellent !
- Oui et ?
- Elles sont charmantes et très aimable ! Elle me les on donné.
- En échange de quoi ?
- Vous ne voulez pas non plus connaître tous mes secrets ? ! Lança John avec un grand sourire.
- Vous allez l’épiler ici ?
- On s’est dit que des hurlements provenant de l’infirmerie ce n’était pas exceptionnel.
- Je vois… Mais veillez à ne pas affoler mes patients.
- Bien chef !
John se dirigea vers un coin où se trouvait un lit. Il y posa ses affaires tel un chirurgien s’apprêtant à opérer.
Ronon s’avança vers Carson.
- Anaïs n’est pas là. Elle avait quelque chose à faire, mais je ne sais pas quand elle reviendra.
- Quelque chose à faire ?
- Oui.
- Bon tant pis je l’attendrais.
- Vous allez regarder ce pauvre major se faire épiler ?
- Je ne voudrais pas rater ça ! Lança Ronon amusé.
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyMer 24 Jan 2007 - 20:13

********

Anaïs serra un peu plus ses bras contre ses flancs, elle avait tellement froid. La doctoresse était à présent calme, trop calme. Elle avait cessé de compter les minutes, certaine que la fin était proche. Cette idée pourtant faisait couler sur son visage des larmes qui disparaissaient dans ses cheveux d’or, étalé sur le sol. Anaïs n’arrêtait pas de penser toujours à la même chose. Pourquoi maintenant, alors qu’elle commençait à peine à être heureuse ? Mais c’était peut être bien là le problème…

Les lettres, l’animal mort, non tout ça elle ne l’avait pas rêvé. Il lui avait fait un avertissement, lui avait dit ce qui se passerait mais elle n’avait prit ça que pour des mots. Et il l’avait tué… Du moins c’était tout comme. Les pensées de la jeune femme divaguèrent ensuite vers ce qui lui faisait le plus mal.

Ronon.

Elle s’imagina ses bras la serrant pour la réconforter, son odeur envahissant ses narines. Oui, il était là, pas loin. Lui viendrait la sauver, il la rassurerait et tout irait bien. Non tout n’irait pas bien, elle avait perdu trop de sang, elle ne sentait presque plus la douleur, ce n’était pas bon signe. Sa main remonta doucement vers son cou, et elle serra dans sa main la pierre de lune. Son amour, son amour qui la protégeait, elle ne voulait plus que penser à ça…

Ses paupières étaient lourdes, son cœur battait tout doucement. Elle luttait de ses dernières forces pour ne pas perdre le contrôle, pour ne pas partir tout de suite. Elle pinça les lèvres, et serra d’avantage les poings… Elle était toujours là…

*********

- Non, je vous en prie, je vous en supplie pas ça ! Je ferais tout ce que vous voulez lâchez-moi !
- Un pari est un pari major !
- Pourquoi pas un bon vieux rasoir hein ?
- Parce que c’est beaucoup moins amusant !
- Je vais passer pour un lâche mais je refuse ! J’aime pas souffrir pour le plaisir !
- Désolé, mon vieux.
John posa la bande de cire sur la jambe de Lorne qui regarda son supérieur affolé. Lorne blêmit d’avance tandis que John passait sa main sur la bande pour la faire bien adhérer au poil. Et ce n’est pas ce qui manquait chez le major Lorne.
- Vous êtes prêt ?
- Non !
- Oh arrêtez Lorne, les femmes le font tous le temps… Soupira Rodney.
- Voilà le point qui me chagrine je ne suis pas une fem… AaaaaaHH !
John venait de tirer sur la bande d’un coup sec. Lorne les larmes aux yeux agrippa le matelas et serra celui-ci aussi fort qu’il put.
- Oh mon dieu… Vous êtes un yéti major ! Quelqu’un veut se faire un pull ? Rigola John en exhibant la bande arrachée.
Ronon prit une mine de dégoût derrière son rire amusé.
- Ca fait mal ! Hurla Lorne en essuyant les larmes de douleur.
- Ce n’est qu’un début…
- Non j’ai vraiment mal ça brûle !

Carson s’approcha regardant la peau rougit qui venait d’être épiler.

- Vous y êtes allé un peu fort. Suffit les jeux puérils, Colonel allez chercher de la glace s’il vous plaît !
- Rho… On venait tout juste de commencer.
- C’est un ordre colonel !
- Depuis quand vous donnez les ordres ! ?
- Depuis que c’est moi qui vous fournis vous savez quoi, pour ce truc… Dit-il en le regardant en biais.
- Ca va… J’y vais. Soupira John.

Le militaire marcha en traînant les pieds jusque dans le couloir et longea les portes. Il s’arrêta devant l’une d’elle portant la mention « strictement réservé au personnel. » John passa sa main devant le capteur et fut surpris que tout soit sombre à l’intérieur.

- Il fait noir comme dans un moulin ici ! Grogna-t-il.

John passa sa main devant le capteur à lumière et celle-ci s’alluma. Le militaire qui s’apprêtait à entrer marqua alors un arrêt. Sur le sol ses yeux se posèrent sur des traces de pas rougeâtre. Il remonta vers les traces et son regard se posa alors sur une masse allongée par terre.

- Oh mon dieu Anaïs ! S’écria-t-il en se précipitant vers elle.
John posa un genou au sol et prit le pouls de la doctoresse. Rapidement ses yeux balayèrent son corps, le couteau planté dans son abdomen.
- Ai…Aidez-moi. Entendit-il.
- Anaïs c’est John, ouvrez les yeux… Essayez de rester avec moi.
La jeune femme tenta de garder les yeux ouverts mais cela lui était difficile. John attrapa le bras de la jeune femme et le passa derrière son cou. Il la souleva alors dans ses bras et quitta la pièce en marchant aussi vite qu’il put.

Il ne vit pas, lorsqu’il la souleva la petite pierre se détacher de son cou et glisser sur le sol…

- Beckett ! Beckett ! Hurla John en mettant les pieds dans l’infirmerie.
- Qui a-t-il ? Oh seigneur dieu non !
Carson se précipita vers John et lui fit signe de poser la jeune femme sur un lit.
- Anaïs, Anaïs tu m’entends ?
Le médecin secoua le visage de la jeune femme qui ouvrit à demi les yeux.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- J’en sais rien, je l’ai trouvé dans l’entrepôt à glace dans cet état.

Des bruits de pas se firent entendre et une voix résonna dans la pièce.

- Non.
- Ronon !
- Anaïs ! Cria le runner en se précipitant vers elle.
- Pouls filant, tension artérielle basse.
Carson appuya sur une alarme située au-dessus du lit et une armada d’infirmière et de médecin entra dans la chambre.
- Préparez-moi immédiatement le bloc. Et je veux du O neg ! Bougez-vous ! Ordonna Carson.
Ronon attrapa la main d’Anaïs et posa une main sur son visage. A son contact, elle ouvrit les yeux quelques secondes mais les referma à chaque fois.
- Tiens bon Anaïs, reste avec moi t’entend ?
- Ronon reculez, il faut qu’on l’emmène.
Mais Ronon n’entendait rien, il ne voulait pas la quitter.
- Ronon lâchez-là, je dois l’emmener maintenant !

John attrapa son ami et le tira en arrière. Ronon sous le choc se laissa d’abord faire mais en voyant sa dulcinée disparaître il voulut la rejoindre. John dû alors faire preuve de toutes ses forces pour le retenir et eût le secours de Lorne. Le runner le visage plein de douleur la regarda partir, ne sachant pas s’il la reverrait. Dans un ultime désespoir il cria son nom…
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MessageSujet: Re: French Kiss [E]   French Kiss [E] EmptyJeu 25 Jan 2007 - 20:45

C'est court, mais c'est mieux que rien!! French Kiss [E] Sad20pan

La porte était close devant elle. Anaïs avança doucement la main vers la poignée, ronde et brillante. Elle-même ne portait qu’une robe blanche, fluide et légère. D’ailleurs tout son corps lui semblait léger comme l’air, sa peau laiteuse irradiait d’une douce couleur blanche. Ses cheveux d’or, retombait en cascade sur ses fines épaules. On aurait dit un ange…
Sa main se posa sur la poignée mais elle hésita à l’ouvrir. De la porte une chaleur irradiait et chauffait tout son corps. Ce n’était pas désagréable mais elle semblait méfiante. Cet endroit était bizarre, cette situation était bizarre. Tout était si flou, si cotonneux autour d’elle…
Une voix résonna entre ses oreilles, chaude et douce. Une voix familière.


- Anaïs… !
- Anaïs ! Me lâchent pas maintenant… Ordonna Carson tandis qu’il était penché au-dessus du bloc opératoire, en pleine opération.
- La tension est à 7.3.
- Ok, j’essaie d’arrêter cette foutue hémorragie. Le rein droit à été touché…
L’infirmière épongea le front de Carson.
- Je l’ai… Aspiration. Je ligature et…
- La tension chute !
- Quoi non je viens de… hé merde !

Anaïs tourna la poignée et tira la porte vers elle. Une intense lumière l’enveloppa alors toute entière, l’engloba et sembla la happer. Elle ne put résister…

- La tension s’effondre…. Fibrillation.
- Passez-moi les palettes, vite ! Ne nous lâche pas Anaïs, t’entend ne nous lâches pas !

Elle était bien dans la lumière, elle se sentait en sécurité. Enfin elle put ouvrir les yeux, elle flottait au-dessus d’un lac, mais tout était blanc autour d’elle. Devant elle, un visage familier se dessina, celui de son père. Il lui souriait, avec ce sourire de quand il était heureux, le sourire qu’elle avait gardé au fond de son cœur. Dans ses plus vieux souvenirs.

- Adrénaline, on la perd !
- Papa ?
- Anaïs !

Brusquement la lumière se dissipa, le visage de son père disparut. Anaïs entendit des voix qui résonnaient partout autour d’elle, cela lui faisait mal à la tête. Elle appela son père, complètement paniquée, elle se sentait seule. Soudain elle se sentit tomber lourdement dans le lac, la chute semblait interminable…


- Pouls à 180, tension 7.6 !
- Elle croyait pas qu’on allait la laisser partir comme ça ! Sourit Carson.
- Bravo docteur.
- Ne me félicitez pas… Aller on ferme tout ça et on suture.

Ronon faisait les cents pas dans la petite salle intermédiaire entre le bloc opératoire et la salle de réveil. John et Rodney dans un fauteuil roulant attendaient assis, dans le calme. Les deux hommes ne savaient pas quoi faire pour calmer leur ami, et surtout ils avaient peur de le mettre dans une colère noire ce qui était déjà le cas. Sauf qu’il était en colère contre lui-même. Parce qu’il n’avait pas été là pour la protéger, parce qu’il savait que quelque chose clochait et qu’il n’avait pas cherché à savoir quoi. Il avait déjà perdu une fois la femme qu’il aimait. Revivre ça conclurait à le détruire une bonne fois pour toute, à briser en lui tout sentiment d’amour, à tout jamais…

- Je vais aller voir ce que fais Lorne. Lança brusquement John.
- Pourquoi, il fait quoi ? Demanda Mckay.
- Il est en train de… Délimiter la zone où… Pour l’enquête. Expliqua-t-il à demi-mot.
- Oh !
- Ronon est-ce que ça va aller ?
Le runner arrêta de tourner en rond et posa son regard froid sur le militaire. John préféra ne pas insister et tourna les talons pour rejoindre l’équipe scientifique dans le couloir.

Un cordon de sécurité avait été installé autour de la « zone » où se trouvait la petite pièce. Des scientifiques étaient sur place, en combinaison cherchant le moindre indice, comme sur une vraie scène de crime. Lorne et Zelenka dirigeaient ce petit monde, tous étaient bien sur sous le choc.

John rejoignit Elizabeth et Teyla qui regardaient la chose consterné. Personne ne comprenait ce qu’il avait bien pu se passer pour en arriver là. Et surtout qui…

- Oh John, du nouveau ? Demanda Liz visiblement sous le choc.
- Toujours au bloc. Et ici ?
- Ils n’ont pas trouvé grand-chose.
- Celui ou celle qui a fait ça, était très consciencieux.
- Au moins on a l’arme du…Crime.
- Oui.
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