Les Amants de la Mort NC-17

Je tiens à souligner le caractère choquant et NC-17 de cette fic

Titre : Les amants de la mort
Genre : Drame, Romance.
Couple mis en scène : John & Liz
Type : Fanfiction Courte
Disclaimers : Pas à moi pas de tunes!
Note : NC-17, peut toucher la sensibilité.

Ils avaient perdu la guerre il y avait des mois de cela, Atlantis avait été détruite ou plutôt autodétruite, ils n’avaient pas eu le choix. Elizabeth et John étaient restés seuls après les dernières évacuations, pour entrer leur code de confirmation. Ensuite, ils avaient pris un jumper dans la plus grande panique et ils avaient atterri là, dans cette cellule sordide, qui puait la charogne et le mort. Deux senteurs parfaitement accordables.

John se releva rapidement, l'obscurité oppressante le rendant plus lourd, moins attentif. La grille organique s’ouvrit à l’approche du Wraith dont l’haleine fétide se ressentait jusque dans les tréfonds du vaisseau. Il poussa Elizabeth à l’intérieur de la cellule, cette dernière s’effondra, à bout de force, ses vêtements à moitié arrachés. Elle se ramassa à quatre pattes et tourna la tête vers son bourreau, l’horrible monstre s’avança doucement alors qu’elle reculait. Sheppard n’avait plus la force de lui venir en aide…Le Wraith continuait d’avancer jusqu’à s’arrêter car Weir venait de percuter une paroi, doucement la créature immonde se baissa à la hauteur de sa proie. La diplomate autrefois pleine de couleur, de vivacité et d’énergie n’était plus qu’une loque humaine en haillon d’un gris pâle maladif et sans vie. Elle observa son geôlier avec des yeux vitreux et essaya de parler, mais elle n’y arriva pas, la douleur la tiraillait.
John pria à cette instant pour que le Wraith achevât Elizabeth, pour qu’elle ne pût plus souffrir de ces atroces et interminables nuits dans ces zones d’expériences où les Wraiths découvraient le plaisir de la vraie chair humaine. Le Wraith posa une main entre les deux seins de la femme, Sheppard remercia le ciel mais le maudit bien vite. La main monstrueuse aux doigts fins terminés par de longs ongles glissa lentement sur la poitrine d’Elizabeth, elle fit un voyage interminable à travers le ventre à moitié découvert de l’humaine et glissa sous le pantalon de cette dernière. John détourna le regard et serra les dents pour ne pas voir le le tissu se soulever sous l’intrusion vulgaire de la main Wraith. Il ne fut cependant pas assez fort pour regarder ailleurs très longtemps, préférant affronter la réalité en face. Quand Weir se cambra en poussant un petit cri de douleur, il comprit bien vite ce que le monstre avait fait. Il retira doucement sa main dont quelques doigts étaient couverts de sang rouge foncé. Il regarda le militaire dans les yeux et un rictus apparut sur son visage :
« Elle aime ça… »
Sheppard baissa la tête alors que le Wraith se mettait à rire, d’un rire abominable, strident et cruel. La créature sortit de la cellule alors qu’Elizabeth sanglotait doucement recroquevillée dans son coin. Elle aurait voulu se suicider, John aussi, car le seul supplice du militaire était de voir celle qu’il aimait le plus souffrir des idées pervers et libidineuses des Wraiths. Lui-même était souvent appelé pour partager la couche de la Reine Wraith de ce vaisseau. Il en gardait d’horribles cauchemars qui le hantaient de jour comme de nuit. Tous deux voulaient se donner la mort, mais les Wraiths intelligents, ne leur avaient laissé aucune occasion pour quitter ce monde. John releva la tête, Weir avait parlé pour la première fois depuis de nombreux jours. Il s’approcha, elle était parcourue de spasmes et ses sanglots s’intensifièrent…il finit par s’accroupir près d’elle et lui caressa les cheveux…elle posa sur lui un regard doux et pâle :
« Tue-moi, John… »
« Non, Elizabeth tu sais très bien ce que nous avons décidé… » murmura-t-il en lui caressant la joue humide.
« Mais ! je vis une torture chaque jour…ils sont chaque jour plus vicieux… »pleura Elizabeth.
« Jamais je ne donnerai la mort à celle que j’aime… » continua John, les larmes aux yeux. Il savait ce que Weir endurait, elle n’était pas la seule, Teyla et d’autres femmes subissaient le même sort. Sheppard ferma les yeux et chassa toutes ces pensées. Il pensa à nouveau au temps où ils étaient encore sur Atlantis, à jouer à ce mystérieux jeu de séduction auquel il gagnait presque toujours. Pourtant, c’était la première fois qu’il lui avouait ses sentiments. Le tutoiement était devenu de rigueur après des semaines de captivité et de torture. Weir plongea son regard dans celui de John :
« Alors si tu m’aime, achève-moi…achève-moi John ! »
« Non…non…nous allons nous en sortir… » renchérit doucement le militaire et frôlant de son pouce la lèvre gercée de la diplomate.
« Pourquoi ? Pourquoi ne pas me l’avoir avoué avant…quand nous étions sur Atlantis…nous aurions pu être heureux… » sanglota Liz. Elle avait remué le couteau dans la plaie, Sheppard s’en voulait énormément de ne pas lui avoir révéler son amour plus tôt…comment rattraper ce temps, qu’ils auraient pu passer ensemble

Il ne répondit rien, à la place, il s’agenouilla et approcha son visage de celui de sa compagne. Il plongea audacieusement et ses lèvres attrapèrent subtilement celles de la femme meurtrie. Il l’embrassa alors le plus délicatement possible celle à qui il avait promis son cœur, elle avait besoin de cette douceur dont les Wraiths n’usaient jamais. Elle posa timidement sa main sur la joue de son amant et lui rendit son baiser, lovant légèrement sa langue avec celle de l’homme amoureux. John y vit comme une sorte d’encouragement, il fit glisser ses lèvres sur le menton de sa compagne, le noyant de salive chaude et douce. Elizabeth continuait de sangloter mais la légèreté dont faisait preuve Sheppard la rassurait. Il dévora son cou par petites bouchés, le tapissant d’écumes brûlantes de fièvres. Lentement, il fit glisser de ses mains les reste du T-Shirt de Liz sans jamais décoller ses lèvres de la peau de sa bien-aimée. La poitrine de Weir se présenta alors à lui, rayonnante et secouées de petits spasmes du aux sanglots. Il posa un doigt sur l’un des veines bleues qui parcouraient le sein droit de la diplomate. Cette dernière lui porta un regard tendre et il lui murmura ardemment qu’il n’avait jamais rien de plus &gréable et beau que ça. Il ne fit pas attention aux nombreuses cicatrices laissées par les Wraiths. Il prit doucement le sein chaud d’Elizabeth dans sa main et son toucher s’enivra de la texture douce. John dont le désir ne cessait de monter, faisait de grands efforts pour continuer avec cette douceur. Il lâcha le sein et fit glisser sa main sur la hanche de sa compagne. Il baissa la tête et entreprit de lécher la poitrine de Weir pendant qu’il faisait tomber le pantalon au sol, il débanda un râle rauque en découvrant qu’elle ne portait pas de culotte. Bizarrement, les Wraiths lui avaient facilité la tâche. Abandonnant à contre-cœur la saveur des seins d’Elizabeth, il coula ses lèvres humides sur son abdomen et son ventre. Elle lâcha son premier gémissement ce qui excita John qui n’avait pas fait l’amour depuis des siècles. Weir passa une main dans ses propres cheveux tout en geignant alors que Sheppard avait remonté sa main pour malaxer de nouveau un de seins qu’il trouvait si parfaits. Jusque là sur le côté il profita de l’écartement des jambes de sa compagne pour se mettre face à elle. Il l’attrapa par les cuisses et la fit légèrement glisser au sol pour qu’elle s’allongeât. Il ôta alors son T-Shirt et profita de la vue d’une Elizabeth nue et allongée devant lui. Il lui fit un sourire ravageur et replongea sa bouche sur le ventre de la femme qui le regardait avec des yeux redevenus de nouveaux brillants. John coula sa langue jusqu’au bas ventre de son amante, oubliant que ses muscles se bandaient de plaisir. Maintenant les hanches de la diplomate au sol grâce à ses mains, il introduit sa langue en elle. Cette action la fit gémir fort, découvrant alors qu’une chose aussi humide, chaude et vivante pouvant se trouver dans ses parties les plus intimes. Sheppard continua, savourant chaque lèchements comme le dernier…il remonta ensuite vers le ventre de sa compagne et mit son visage à sa hauteur. Il sourit en remarquant que de nouveau la flamme s’était allumée dans les yeux de sa compagne, la douceur n’était plus de rigueur. Il attrapa le menton d’Elizabeth et l’embrassa comme jamais il n’avait embrassé une femme, la barbouillant de salive et d’amour. Tout en l’embrassant, il coula une main vers le sexe de son amante, il eut d’abord un doigt puis deux en elle. Elle ne pouvait gémir car John avait le monopole de sa bouche. Il enfonça ses doigts en peu plus loin en manquant de mordre Elizabeth tellement son désir l’excitait. Weir jouissait réellement grâce aux doigts habiles de Sheppard malgré le carnage fait par les Wraiths dans son vagin. Pourtant, le militaire ne parut pas s’en rendre compte, il était dans un monde chaud et humide où tout palpitait vite. Elizabeth glissa ses mains dans le dos de John, c’était le seul moyen de mourir en prenant encore un peu de plaisir…elle glissa ses doigts sur les hanches du Colonel et lui enleva son pantalon et son boxer. Il fut un instant surpris mais oublia bien vite cette surprise quand elle attrapa son sexe en érection. Dur et chaud, elle le sentait vibrer, elle commença à appuyer puis à tirer doucement sur l’organe. Elle accéléra la cadence, ce qui fit gémir Sheppard qui après quelques secondes, frôlait l’orgasme, soudain, elle ralentit très lentement, sans s’arrêter réellement…le militaire en fut presque frustré, puis elle recommença plus fort et plus rapidement, avant de décélérer et d’accélérer une nouvelle fois, une fois qui fut de trop pour John, il laissa s’écouler tout ce qu’il possédait en lui, ou presque tout. Elizabeth sourit en sentant le liquide chaud couler entre ses doigts. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait fait jouir un homme. Elle attrapa sa tête de ses deux mains et la nicha entre ses seins, le Colonel, fou de désir aspira les seins de la diplomate avec une bouche portée par le désir. Il glissa ses mains vers les hanches de sa compagne , remonta un peu et lui écarta un peu plus les jambes. De nouveau porté par une érection extraordinaire, il pénétra en elle en lâchant un râle, Weir renversa la tête en arrière et lâcha un petit cri de plaisir. John entra profondément, attendit quelques secondes, le temps qu’elle lui sourît et se retira avant de revenir doucement, elle gémit. Impossible de se contenir plus longtemps, Sheppard se laissa porter et commença à lui faire l’amour d’une manière ardente. Il s’introduisait en elle pour aller loin dans ce monde de chaleur et de plaisir et en sortait encore plus audacieux et excité ce qui l’obligeait à la pénétrer d’une façon passionnée. Elizabeth se cambra soudainement et le corps de John se raidit entièrement, portait alors par un orgasme violent, ils jouirent ensemble…Sheppard déversa en elle tout l’amour qu’il lui portait. Avant de s’effondrer sur elle, épuisé mais heureux. Il lui caressa doucement la joue.

« Merci, John…maintenant je peux quitter ce monde avec ton amour… » sourit béatement Elizabeth avant de fermer les yeux pour ne plus jamais les rouvrir. Les larmes perlèrent aux yeux du militaire, il savait qu’elle était fragile, surtout à cause de ce que les wraiths lui avaient fait subir. Il aurait voulu être plus doux pour la garder en vie mais, elle avait réclamer ce désir et cette passion, elle avait voulu monter au septième pour ne plus jamais y descendre. John avait obéi à Weir, il l’avait tué en lui faisant l’amour d’une manière si passionnée que le corps frêle de la diplomate n’avait pas pu résister. Il resta longtemps à serrer le cadavre d’Elizabeth dans ses bras, se lovant contre elle et pleurant. Ils n’auraient pas du perdre cette guerre. Les Wraiths avaient réservé un traitement tout particuliers à l’équipe phare d’Atlantis et Weir peu habituée à ce genre de viol et de torture sexuelle que pratiquaient les Wraiths depuis peu avait fini par se fragiliser. Le corps de son amour devenait de plus en plus froid…John n’avait plus rien à perdre, il avait déjà tout gagné. Il colla son front contre celui de sa défunte aimée et ferma la yeux. Courageusement, il arrêta sa respiration, sa mort fut lente mais pas aussi lent que le calvaire enduré par les siens. Tout au bout de ce long couloir baigné de lumière l’attendait celle à qui il avait promis son cœur.

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