Comment vas tu depuis l'année dernière - [Fic sheyla]

Titre : « Comment vas tu depuis l’année dernière ? »
Auteur : Lamartine
Genre : romance sheyla - c’est un one shot , un peu plus long que d’habitude.

Note : le titre n’est pas de moi.
Il s’agit du titre d’une chanson de Joe Dassin restée inédite jusqu'à récement , et dont je me suis inspirée pour écrire cette histoire.
J'ai bien aimée cette chanson qui arrive à rendre charmant un cliché.
Contrairement à mes habitudes, j’ai écrit cette histoire en quelques minutes , sur un coup de tête après avoir entendue la chanson, donc soyez très indulgents.

N'HESITEZ PAS A ENVOYER UNE CRITIQUE, VOTRE AVIS M'INTERRESSE.
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Teyla, son nom le hantait tel un fantôme.
Cela faisait une année désormais qu’elle était partie.
Son absence, John la regrettait à chaque instant. La culpabilité le rongeait car il était conscient d’en être le seul responsable.
Son manque de contrôle de soi lui avait fait perdre la femme qu’il aimait , alors même qu’ils vivaient tous deux leur plus belle histoire d’amour.
Une harmonie fragile qu’il avait brisé en une seule nuit, une seule parole.
Plus qu’une parole, ce fut une déchirure pour la jeune femme.
L’instant suivant , il avait pris conscience de son erreur.
Mais, il était trop tard.
Elle n'avait rien dit, préférant attendre un moment plus propice pour lui parler.

Et ce fut quelques heures plus tard, après leur retour de mission, qu’elle prononça cette sentence sans appel : « Je quitte la cité d’Atlantis pour retourner auprès de mon peuple ».
Elle l’avait regardé fixement dans les yeux , pourtant John avait eu l’impression qu’elle ne le voyait pas.
Au fond d’elle-même, Teyla n’était pas d’accord avec sa décision.
Malgré la blessure qu’il lui avait infligé, John restait la seule personne avec laquelle elle est connue une telle paix intérieure et tant d’amour.
Mais, elle avait été tellement déçue par cet homme en lequel , elle avait placé tous ses espoirs, ses rêves.
Un an donc, et puis en ce début d’après-midi calme sur Atlantis, elle était réapparue.
Un briefing ordinaire, des discussions ordinaires, la tristesse ordinaire de John.
Et elle, franchissant le seuil du bureau d’Elizabeth comme si rien n’avait changé.
Elizabeth lui avait sourit , visiblement elle s’attendait à cette visite.
Les autres membres de l’équipe furent surpris puis ravis.
Ils se levèrent et la saluèrent.
John regardait la scène comme s’il n’était pas présent.
Il vit ressurgir un fantôme, un amour brisé, une blessure qui ne guérissait pas.
Teyla le regarda en dernier.
Son regard se voulait neutre, pourtant si John avait fait attention , il y aurait lu une immense joie teintée d’une appréhension.
John détailla lentement cette femme, ce corps qu’il connaissait si bien, avait changé.
Il ignorait pourquoi mais ses formes harmonieuses lui semblaient plus apaisantes, plus adoucies depuis l’année dernière.
Enfin, il se leva et vint la saluer.
Tous deux furent intimidés, gênés, hésitants.
Ils n'échangèrent aucun mot mais leurs regards furent pleins de paroles.
Ils savaient tous deux qu’ils devraient parler , plus tard , quand ils seraient seuls.

Et quelques heures après, au coucher du soleil, Teyla était sur un balcon regardant le ciel s’embraser en des milliers de traînées couleur de flamme.
Un autre cœur battait contre le sien.
John s’avança vers elle et lui demanda avec une voix pleine d’émotion et d’un peu de curiosité :
« Comment vas tu depuis l’année dernière ? »
La jeune femme ne lui répondit pas. Elle se souriait à elle-même et semblait attendre une autre parole.
Et celle ci vint.
Quelques mots qui la firent revivre, lui redonnèrent sa croyance en cet homme qui lui avait apporté ses plus grands moments de bonheur.
« Je m ‘excuse. Je suis désolé du mal que je t’ai fais. Je regrette ses mots qui m’ont privés de toi. »
Alors, elle se retourna face à John, plongea ses yeux dans les siens et prononça cette phrase qu’elle avait répétée si souvent dans ses rêves :
« Tu nous as également privés de toi ».
Contre le cœur de sa mère, un jeune fils endormis ignorait encore qu’il venait de retrouver le père qui lui avait tant manqué depuis l’année dernière.

FIN


P.S: Cette petite histoire sera la seule que j'aurais le temps d'écrire pour les deux semaines suivantes (pourquoi ? des profs survitaminés donc de pauvres étudiants surbookés ).

AIDEZ MOI A TROUVER UNE IDEE DE THEME POUR DANS 15 JOURS, SVP. MERCI.