SFF
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 

 Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E]

Aller en bas 
AuteurMessage
Daniel Jackson
Wendigo
Wendigo
Daniel Jackson


Taureau
Nombre de messages : 32
Age : 30
Date d'inscription : 22/05/2010

Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] Empty
MessageSujet: Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E]   Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] EmptySam 22 Mai 2010 - 20:19

Je me lance dans la publication de ma première Fic sur Stargate SG-1! Soyez indulgents...

Attention : ceux qui n'aiment pas les histoires un peu mièvres, je leur déconseille...

Genre : Romance, un peu d'action.
Personnages : Daniel Jackson, Vala Mal Doran, Samantha Carter, Teal'c, Cameron Mitchell.
Periode : HS

________________________________________________________________________________________________________________

Daniel se trouvait dans son bureau, aux côtés d’une magnifique tablette - enfin magnifique à ces yeux, car ce n’était pas le cas de tout le monde - qu’SG-3 avait ramenée d’une mission sur une planète très peu connue jusqu’alors. Elle était écrite en Ancien, et il arrivait que des phrases entières échappent à la compréhension de l’éminent archéologue. En ce moment même, il butait sur un morceau du texte qui, traduit mot à mot, donnait à peu près : “La vérité, c’est l’inconscience”. Cette traduction s’éloignait assez de l’esprit des Anciens, mais Daniel n’avait trouvé aucune autre alternative. Après s’être creusé le crâne plusieurs minutes, il passa au dessus de ce passage et continua sa traduction. Il espérait avoir fini avant la nuit, mais celle-ci avançait à grands pas et il n’en était même pas arrivé à la moitié. Comme souvent, il devrait sans doute veiller tard le soir pour finir de déchiffrer la tablette ; mais son travail le passionnait et c’était sa seule raison de vivre. Aussi se tuer à la tache ne le gênait pas.

Vers vingt-deux heures, des pas résonnèrent dans le couloir et semblèrent s’arrêter à l’embrasure de la porte de son bureau. Sans lever la tête, le jeune homme soupira et dit, las :

- Vala, je suis occupé, je n’ai pas de temps à vous accorder.

- Ce n’est que moi, répondit la voix de Sam.

Il leva enfin les yeux et découvrit en effet le colonel. Il s’excusa confusément et se replongea dans sa tablette. Un silence s’installa, mais il fut rapidement rompu par Sam, qui lui dit d’une mine inquiète :

- Vous devriez arrêter pour ce soir, Daniel. Vous êtes fatigué. La preuve : vous ne faites plus la différence entre mon pas et celui de Vala. Ce n’est tout de même pas le même.

- Je suis désolé, Sam. Ne vous inquiétez pas, j’ai bientôt fini.

Elle soupira et répliqua :

- C’est ce que vous dites à chaque fois que vous allez vous coucher en plein milieu de la nuit.

Il enleva ses lunettes et la fixa sans ciller ; elle avait vraiment l’air inquiet.

- Ecoutez, Sam, j’apprécie votre inquiétude mais il faut absolument que je finisse cette traduction. Si je m’arrête maintenant, même si mes notes sont là pour m’aider, je perds tout l’élan du moment. Il est important que le sens général du texte me reste à l’esprit pendant que je travaille. Et la mémoire instantanée n’est pas faite pour garder des éléments sur de longues durées. Vous comprenez?

- Oui, bien sûr. Mais ne tardez pas trop, quand même.

Il replaça ses lunettes sur son nez et retourna à son texte en répondant :

- Promis.

Il se souhaitèrent bonne nuit et Sam quitta le bureau de Daniel à regret. Elle aurait aimé l’aider dans sa besogne, mais elle n’aurait était qu’un poids de plus sur ses épaules, étant donné qu’elle ne parlait ni ne comprenait l’Ancien.

Daniel, lui, n’était pas tranquille depuis cinq minutes qu’un pas enjoué résonna.

- Cette fois-ci, c’est vous, Vala, je vous ai reconnue, dit-il à haute voix sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. Et je n’ai toujours pas de temps à vous consacrer.

- Ce que vous pouvez être ennuyeux, Daniel! Mais je me doutais que vous travailliez encore à cette heure-ci. Heureusement, la grande Vala est là pour vous aider!

Il leva une fois de plus son regard de ses notes et soupira :

- N’essayez pas de me faire croire que vous venez par pure charité... En fait c’est plutôt une manière de me torturer, je pense.

- Quelle perspicacité Daniel! Je n’aurais jamais cru ça de vous.

Elle tourna alors son regard vers le plafond d’un air songeur.

- En fait non, vous avez raison. Je m’ennuyais dans mes quartiers, et je n’avais pas envie de me coucher de si bonne heure, alors j’ai décidé de venir vous voir pour vous taquiner un peu.

Sur ce, elle se plaça derrière Daniel et posa ses mains sur ses épaules.

- Alors! Qu’est ce que nous révèle cette vieillerie que vous affectionnez tant? demanda-t-elle, enthousiaste.

Le jeune archéologue posa son coude sur la table et appuya son front sur sa paume. Il était impossible pour lui de travailler dans de telles conditions. Et Vala était la pire des conditions. Il sentit alors les doigts de la jeune femme appuyer légèrement sur les muscles de ses épaules, ce qui lui fit le plus grand bien.

- Allons, détendez-vous! dit-elle avec entrain. Vous êtes tout crispé. Pas étonnant que vous n’arriviez à rien dans cet état.

- Vala...

- Hop hop hop, pas de protestation, je vais vous faire un massage, ça vous fera du bien.

Il soupira et décida de se laisser faire. De toute façon, c’était perdu d’avance, maintenant qu’elle était scotchée à lui, impossible de la décoller. Elle commença à lui masser les épaules, et il ferma les yeux en relachant son cou, laissant son menton toucher son torse. Il devait avouer que Vala était plus que douée en la matière. Le dernier massage qu’on lui avait fait, c’était...

- Ca suffit.

Il s’était levé d’un bond, les poings serrés.

- Quoi? Mais... Je viens à peine de commencer!

- Ca ira amplement, ne vous en faites pas, Vala, affirma-t-il avec un sourire forcé.

Vala, qui avait remarqué que quelque chose n’allait pas, n’insista pas et se déplaça de l’autre côté du bureau, même si elle aurait aimé rester près de lui, elle ne voulait plus le gêner comme elle le faisait avant. Elle avait changé, depuis qu’elle avait intégré SG-1, même si elle avait gardé son caractère espiègle et quelque peu provocateur.

- Bon... concéda-t-elle. Alors, ça raconte quoi votre truc, là?

Daniel se rassit lentement et relut ses notes pour se réimprégner du texte Ancien. Quelques secondes plus tard, il releva la tête et lui dit, hésitant :

- Eh bien... Je n’ai pas tout compris, mais... Apparemment c’est une... sorte de mode d’emploi du subconscient.

Vala leva les sourcils d’un air surpris :

- Du subconscient?

- Oui, la partie du cerveau qui se cache sous celle qui est consciente. D’après les Anciens, le subconscient pourrait nous envoyer des sortes de... messages codés, et un de ses moyens de communication est connu par tous les humains - enfin devrais-je dire humanoïdes - et même chez les animaux.

- Lequel?

- Les rêves.

Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais aucun son ne sortit de sa bouche et elle se ravisa pour entrer visiblement dans une intense réflexion. Daniel l’observa quelques instants avant de s’impatienter :

- Vala...?

Elle sursauta comme s’il venait de lui verser un seau d’eau sur la tête.

- Désolée, je... Je réfléchissais.

Le jeune homme retira ses lunettes et se frotta les yeux en baillant.

- Vous devriez arrêter pour ce soir, Daniel. Vous ne ferez plus rien de bien maintenant.

Il poussa un énième soupir et finit par dire :

- Vous devez avoir raison. Mes paupières se ferment toutes seules.

Il se leva, fit un peu d’ordre sur son bureau et laissa la tablette sur sa pile de notes. Il souhaita bonne nuit à Vala et rejoignit ses quartiers. Il faisait désormais assez confiance à la jeune femme pour croire qu’elle ne lui volerait rien, même s’il ne montrait pas cette confiance au grand jour. De toute façon, si quelque chose manquait le lendemain, même un objet de quelques millimètres, il le remarquerait aussitôt dès qu’il reviendrait.

Vala, elle, resta un moment à fixer la tablette du regard puis sortit en refermant la porte derrière elle, songeuse. Elle avait remarqué que Daniel était de plus en plus exténué. Il se tuait à la tâche comme s’il s’agissait d’une sorte de nourriture. Il mangeait peu, dormait encore moins et se renfermait jour après jour. Elle faisait tout pour essayer de l’aider d’une quelconque manière, mais ça n’avait pas d’effet. Et puis il y avait cette réaction quand elle s’est mis à lui masser les épaules... Elle repensa à ce court moment. Elle avait sentit les muscles crispés de Daniel se détendre légèrement, à peine quelques secondes, puis se tendre à nouveau, lorsqu’il avait brusquement réagi. Le toucher ainsi, même à travers sa chemise, avait eu pour effet d’accélerer les battements de son coeur, chose qu’elle n’avait jamais connu auparavant. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment de quelle nature étaient les sentiments qu’elle éprouvait à son égard. Elle se dirigea vers ses quartiers, les sourcils froncés.


Dernière édition par Daniel Jackson le Dim 23 Mai 2010 - 17:23, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Jackson
Wendigo
Wendigo
Daniel Jackson


Taureau
Nombre de messages : 32
Age : 30
Date d'inscription : 22/05/2010

Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] Empty
MessageSujet: Re: Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E]   Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] EmptySam 22 Mai 2010 - 23:08

Daniel se réveilla en sursaut. Sa tête était parcourue d’élancements douloureux et sa peau était couverte d’une fine pellicule de sueur. Encore un de ces cauchemars récurrents l’avait réveillé à peine trois heures après qu’il se soit endormi. Il se laissa retomber sur son oreiller et respira profondément. Il finit par se lever et prit un livre pour se changer les idées. Il racontait les histoires de Merlin. Cependant, il se lassa vite, étant très agité. Il reposa donc le livre et enfila une veste de pyjama qu’il ne prit pas la peine de boutonner, laissant ainsi voir sa peau légèrement halée par les missions à répétition. Il sortit de ses quartiers et se dirigea vers son bureau.
Arrivé à destination, il s’assit à son bureau après avoir refermé la porte derrière lui et se remit à la traduction du texte gravé dans la tablette ; en effet, il savait qu’il ne parviendrait pas à se rendormir, aussi avait-il décidé de s’occuper l’esprit.
Il resta ainsi assis à son bureau à traduire la tablette près de deux heures, au terme desquelles il s’endormit malgré lui sur ses notes.

Vala parcourait d’un pas joyeux la distance qui séparait ses quartiers du bureau de Daniel, ce qui faisait tout de même une petite trotte. Elle avait passé une plutôt mauvaise nuit, assez chamboulée par cette histoire de subconscient qu’elle n’avait qu’à moitié comprise et par la réaction soudaine de son archéologue favori ; elle s’efforçait cependant de ne pas le montrer et d’afficher constamment un air enjoué et espiègle, quelque soit la situation. C’était une sorte de défense, bien qu’elle ne voulait l’admettre.
La porte du bureau de Daniel entra dans son champ de vision ; fait étrange, elle était fermée, alors que le jeune homme travaillait habituellement la porte ouverte, bien qu’elle ne savait pas pourquoi. Fronçant les sourcils, elle accéléra le pas et s’arrêta devant la porte, le poing levé pour frapper. Elle se décida au bout de quelques secondes à toquer à la porte. Aucune réponse ne lui parvint de l’intérieur.

- Daniel? appela la jeune femme.

Toujours pas de réponse.

- Daniel, je peux entrer?

A la fois inquiète et irritée qu’il ne daigne lui répondre, elle ouvrit timidement la porte et passa la tête à l’intérieur de la pièce. Il était là, affalé sur son bureau, et par la même occasion sur la tablette et ses notes éparpillées en vrac un peu partout. Ses bras étaient croisés sur le bureau et sa tête posée dessus ; ses cheveux étaient en bataille et ses lunettes de travers.

- Daniel... soupira Vala en le voyant ainsi.

En s’approchant de lui, elle remarqua que sa veste n’était pas fermée ; cependant la position du jeune homme ne lui permettait pas de voir quoi que ce soit de son torse. Elle se décida à le secouer doucement :

- Daniel, réveillez-vous.

Elle passa les dix minutes qui suivirent à essayer de le réveiller, mais il avait un sommeil de plomb. A court de méthodes traditionnelles comme secouer, tapoter la joue... elle opta pour des méthodes plus originales : elle essaya les chatouilles, le pinçage de nez, et le pinçage tout court ; elle en vint même à lui tirer les cheveux, aussi fort qu’elle l’osait pour ne pas s’attirer ses foudres quand il se serait réveillé. Finalement, à court d’idées, elle approcha sa bouche de l’oreille de Daniel et cria :

- DEBOUT, FENEANT!!!

Il se réveilla d’un coup, avec un sursaut si violent qu’il serait tombé de sa chaise si Vala ne l’avait pas attrapé par le bras. Il jeta des coups d’oeil de tous côtés, cherchant à se souvenir où il était, et surtout ce qui lui avait fait peur ainsi. Puis son regard se posa sur une Vala triomphante et tout lui revint en mémoire.

- Vous êtes malade !? J’ai bien failli avoir une crise cardiaque!

Il se leva pour éviter que Vala le regarde ainsi de haut, ce qu’il détestait. De plus sa taille lui donnait un avantage tactique non négligeable en cas de dispute.

- Moi je suis malade ? C’est pas moi qui passe mes jours et mes nuits sur une stupide tablette juste bonne à enseigner des tours de passe passe à n’importe qui dans le but d’amuser la galerie!

- Les Anciens ne sont pas des magiciens de pacotille, comme vous semblez l’affirmer!

- C’est vous qui le dites!

- Parfaitement! Et...

Vala se rendit soudain compte que Daniel n’avait toujours pas fermé sa veste, ce qui annihila tout autre pensée cohérente de son esprit. Habillé ainsi, avec une légère barbe et les cheveux en bataille, il était irrésistiblement viril.

- ... exploration de la caverne de Merlin...

- Daniel...

- Quoi? répondit-il, de mauvaise humeur.

- Vous... Vous feriez mieux de reboutonner votre veste, si vous ne voulez pas que je vous saute dessus...

Il baissa les yeux sur sa veste, étonné. Il ne s’était pas rendu compte qu’elle était ouverte. Il s’empressa de la refermer en jetant un regard noir à Vala avant de sortir pour gagner ses quartiers afin de se changer. Vala, elle, ne bougea pas et soupira :

- Une bonne journée qui s’annonce...


Quelques minutes plus tard, Daniel revint habillé conformément aux règles du SGC ; Vala en fut déçue mais ne le montra pas.

- Alors, prêt pour une nouvelle aventure? lança la jeune femme, joyeuse.

- Prêt à tout sauf si vous êtes là... répondit-il, furieux.

- Écoutez, ce n’est pas de ma faute si vous avez un sommeil de plomb! Avouez que vous m’êtes reconnaissant de vous avoir réveillé.

Sa mauvaise humeur commençait sérieusement à l’irriter.

- Je n’ai pas besoin de votre aide pour me réveiller, merci. J’aurais très bien pu le faire tout seul comme un grand!

- Oui, mais à quelle heure?

- Oh, et puis, fichez-moi la paix! Dehors! hurla Daniel.

Les réactions brutales de Daniel achevèrent d’étonner Vala. Il s’efforçait d’ordinaire de lui faire comprendre toujours calmement qu’il ne désirait plus sa présence. Mais ces éclats de voix étaient inhabituels chez lui et donnaient à Vala une impression étrange.

- Daniel...

- Dehors, j’ai dit!

Elle se résigna à partir, troublée.
Daniel était tout aussi étonné qu’elle de son débordement ; celui-ci lui donnait la nausée. De plus, il répugnait à chasser Vala de cette manière car il savait que sans elle, il ne serait qu’un morceau de chair meurtrie. Il eut soudain peur qu’après cette altercation, elle ne veuille plus le voir ; une angoisse terrible lui noua le ventre. Depuis le début, il avait tort, il le savait. Jusqu’à quelle heure aurait-il dormi si elle ne l’avait pas réveillé? Certes la méthode était un peu brutale, mais elle avait vraisemblablement tout essayé avant d’opter pour cette dernière option. Et elle l’avait empêché de tomber par terre, chose qui n’aurait sans doute pas eu lieu si un cauchemar l’avait sorti de son sommeil.
Se décidant soudain, il sortit dans le couloir ; mais Vala avait déjà filé, et il lui était impossible de savoir de quel côté elle était partie.
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Jackson
Wendigo
Wendigo
Daniel Jackson


Taureau
Nombre de messages : 32
Age : 30
Date d'inscription : 22/05/2010

Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] Empty
MessageSujet: Re: Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E]   Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] EmptyDim 23 Mai 2010 - 11:43

Une heure plus tard, alors que la traduction de la tablette était pratiquement terminée, la voix métallique du haut-parleur annonça l’éternel «Activation non programmée de la Porte des Étoiles» et Daniel réagit au quart de tour. Vala, en temps que membre de SG-1, avait l’obligation de venir voir ce qui se passait si une alerte de ce genre s’activait. Ce serait l’occasion de discuter un peu avec elle. Il laissa donc tout en plan et sortit de son bureau sans prendre le temps de fermer la porte. Il courut jusqu’à la salle de commande aussi vite qu’il le put, si bien qu’il fut le premier à arriver. Sam, Cameron et Teal’c arrivèrent dans la foulée, mais pas trace de Vala. Il se tourna alors vers les autres :

- Vous savez où est Vala?

- Aucune idée, répondit Teal’c de son pragmatisme naturel.

- Je l’ai croisée tout à l’heure, affirma Cameron. Elle avait l’air furieuse. C’est vous qui l’avez mise dans cet état?

- Hum... Oui, répondit Daniel, mal à l’aise.

- Je suis désolée, je ne l’ai pas vue non plus, dit Sam.

- Cameron, vous ne savez pas dans quelle direction elle allait?

- Je pense qu’elle se dirigeait vraisemblablement vers ses quartiers.

A ce moment précis, le général Landry entra dans la pièce. Voyant que la jeune femme manquait à l’appel, il demanda :

- Où est Vala?


Vala, cependant, était bel et bien dans la salle de commande. Mais un incident fâcheux l’avait rendue invisible de tous, bien qu’elle ne sache pas pourquoi ni comment.
En fait, après la dispute avec Daniel, elle était rentrée en colère dans ses quartiers. Mais elle était tellement agitée qu’elle éprouvait le besoin de bouger. Elle s’était donc rendue à la réserve, au cas où elle y découvrirait un artéfact intéressant. Elle parcourait l’immense salle depuis quelques minutes quand un objet avait attiré son attention. Lorsqu’elle avait soufflé l’épaisse couche de poussière qui le recouvrait, elle avait découvert une sorte de clavier, mais sans écran. Des symboles de ce qui semblait être de l’Ancien étaient gravés sur chaque touche. Curieuse de nature, elle avait appuyé sur un peu toutes les touches ; quelques secondes plus tard, un éclair blanc l’avait aveuglée et une sorte d’écran s’était matérialisé au dessus de l’engin. Un texte en Ancien y figurait, mais ne sachant pas le lire, elle décida d’abandonner l’artéfact là et de retourner à ses quartiers, se disant qu’il finirait bien par s’éteindre.
Ce qui l’avait étonnée, c’est que plus aucun homme ne se retournait sur son chemin, ce qui était loin d’être le cas d’ordinaire. Elle s’en était offusquée, mais sans chercher plus loin. Plus tard, entendant l’alarme devenue maintenant familière, elle s’était ruée dans la salle de commande, impatiente de revoir Daniel, même s’il était en froid avec elle. Lorsqu’elle était arrivée, il était déjà là ; elle avait essayé de lui parler, mais elle n’avait obtenu aucune réponse.

- Écoutez, Daniel, ce n’est pas parce qu’il m’arrive parfois d’être enquiquinante que vous avez le droit de m’ignorer comme ça! Bon... J’avoue, il m’arrive plus que parfois d’être enquiquinante... voir insupportable, je le reconnais... Mais c’est pas une raison!

C’est alors que le reste de l’équipe était arrivé, et Daniel, à la grande surprise de Vala, leur avait demandé aussitôt où elle se trouvait.

- Mais enfin, Daniel, ouvrez les yeux! Je suis juste devant vous!

Elle avait agité une main devant le regard de Daniel, mais il n’avait pas réagi. Elle avait aussi essayé avec les autres, mais elle avait obtenu le même résultat. Pensant qu’elle pourrait leur faire comprendre qu’elle était la en les touchant, elle avait essayé de toucher l’épaule de Daniel ; elle resta stupéfaite lorsque sa main l’avait traversé avec une sensation très désagréable.


- Je reçois le code d’identification de la Tok’ra.

- Ouvrez l’iris, ordonna Landry.

Toute l’équipe descendit dans la salle d’embarquement, suivie d’une Vala invisible et découragée. Elle savait que sa situation était liée à l’éclair blanc qui avait surgi de l’appareil des Anciens qu’elle avait tripoté, mais elle n’avait aucune idée de comment inverser les effets. Elle désespérait à l’idée de devoir passer la fin de ses jours ainsi. Mais elle était certaine que Daniel trouverait une solution... à condition qu’il sache ce qui lui était arrivé.

- Elle a peut-être quitté la base, suggéra Teal’c en observant Daniel sous un sourcil levé.

- Eh, mais n’importe quoi! J’aurais jamais osé sans l’autorisation de Daniel! protesta-t-elle vivement, même si c’était inutile.

- Ça m’étonnerait, répondit Daniel, les yeux dans le vague. Elle ne connait rien du monde extérieur, elle n’oserait pas y aller seule.

Ah, lui la connaissait mieux que cette brute épaisse.

- On peut toujours vérifier les caméras de surveillance, ça coûte rien d’essayer, suggéra Cameron.

Après une pause, il ajouta :

- Bien que par moments, je préfèrerais ne jamais la retrouver...

Daniel lui lança un regard étrange que Vala ne sut pas décrypter. Lorsqu’elle serait de nouveau visible, elle ferait sa fête à Cameron.

Leur conversation fut interrompue car ils venaient d’arriver à la salle d’embarquement. Deux représentants de la Tok’ra étaient venus faire un bilan des six derniers mois. Rien de bien intéressant pour Vala qui s’ennuya ferme pendant près de deux heures. Pour s’occuper, elle essayait de parler à Daniel, mais le silence lui répondait toujours. Elle se prenait parfois à lui effleurer la joue du bout des doigts, mais naturellement, aucune sensation ne lui parvenait et lui ne réagissait pas. Plus les minutes passaient, et plus elle était angoissée : elle avait besoin de lui, et ne pouvait s’empêcher d’imaginer ce qui arriverait s’ils abandonnaient les recherches : elle serait coincée dans cet état à tout jamais.
Vint enfin le moment où la réunion prit fin. Les Tok’ra furent raccompagnés à la porte des étoiles, mais Daniel s’approcha du général Landry et lui demanda :

- Puis-je vous parler un instant?

- Mais allez-y.

- Bien. Vous ne trouvez pas ça étrange que Vala ne soit pas venue à la salle de commande?

- Vous pensez qu’elle a quitté la base?

- Comme je l’ai dit à Teal’c, non, je ne pense pas, elle a bien trop peur de extérieur. Mais avec votre permission, j’aimerais visionner les vidéos de surveillance de toutes les sorties, pour en être certain.

- Permission accordée, tenez-moi au courant.

- Bien.

Vala était heureuse qu’il se mette à sa recherche, bien qu’il faisait fausse route pour le moment ; mais aucun moyen ne permettait de le lui montrer. Elle étouffa un bâillement inopiné.
Daniel prit alors les autres membres de SG-1 à part et leur demanda s’ils avaient quelque chose d’important à faire cet après-midi là. Tous répondirent que non.

- Vous voulez bien m’aider à retrouver Vala?

- Daniel Jackson, si vous ne me l’aviez pas demandé, je me serais immédiatement porté volontaire, vous le savez, affirma Teal’c de sa voix grave et rocailleuse.

- Comptez sur moi, répondit Sam. Malgré les apparences, Vala sait se montrer digne de confiance quand il le faut.

- Bon, puisque c’est comme ça... Partons à la recherche de Vala...! dit Cameron d’un ton moitié ironique moitié faussement optimiste.

La jeune femme fut énormément touchée par les paroles de ses amis - car oui, quoi que les autres en pensaient, elle les considérait à présent comme de véritables amis - et murmura :

- Merci à tous... Même toi, Cam...

Daniel répartit alors les équipiers dans deux groupes : Cameron et lui visionneraient les vidéos, tandis que Teal’c et Sam parcourraient la base à sa recherche, même si cela pouvait prendre des heures entières.
Deux heures plus tard, leurs recherches se révélèrent vaines. Sam et Teal’c n’étaient toujours pas revenus, et Daniel et Cameron n’avaient rien trouvé sur les vidéos de surveillance. De son côté, sans qu’elle ne sache pourquoi, Vala fatiguait. Elle avait l’impression d’être vidée de son énergie.
Daniel, lui, repensait à leur dernière conversation, juste avant qu’elle ne disparaisse. Elle avait été plus que mouvementée, et ils s’étaient énervés tout deux pour un rien. Il culpabilisa en repensant à ses dernières paroles, qui n’avait eu pour but que de la chasser. Bien sûr, il lui arrivait de lui dire des méchancetés, mais jamais il ne les pensait vraiment. En fait, il tenait à Vala bien plus qu’il ne voulait se l’avouer.
Il se mit à réfléchir à toute vitesse, comme jamais il ne l’avait fait. Il voulait la revoir. Il n’accepterait pas qu’elle disparaisse aussi soudainement de sa vie sans laisser de trace.

- Elle n’a donc pas quitté la base... elle est forcément à l’intérieur... mais où...? murmurait Daniel pour lui-même.

- Il va falloir attendre que Teal’c et Sam reviennent pour savoir si on doit se creuser les méninges ou pas. J’espère qu’ils vont la ramener, je déteste me creuser les méninges.

- Tiens donc, dit Daniel d’un air entendu.

Cameron lui jeta un coup d’oeil bougon.
Une demi-heure plus tard, Sam et Teal’c revinrent les mains vides.

- Nous avons cherché partout où elle est susceptible de se trouver, mais n’avons pas trouvé la moindre trace d’elle, informa Teal’c.

Une idée traversa soudain l’esprit de Daniel : cette situation avait un étrange air de déjà vu...

- Nous savons donc qu’elle n’a pas quitté la base et qu’elle n’est nulle part...

- Attendez... commencèrent en cœur Sam et Cameron.

- Vous voulez dire que ce qui était arrivé à Samantha Carter et au colonel Mitchell se serait reproduit?

- Vous avez parfaitement raison.

Vala ignorait de quoi ils parlaient mais les regardait avec espoir. Cependant elle dut s’assoir sur une chaise car ses jambes commençaient à lui faire mal.

- C’est impossible, répliqua Sam, en essayant de nous libérer, le docteur Lee a pratiquement vidé l’appareil de son énergie. Il n’est plus sensé fonctionner.

- Peut-être, mais qu’est ce qu’on à d’autre? Je suis d’accord avec Daniel, ça vaut la peine de chercher de ce côté-là, approuva Cameron. Et puis je sais ce que ça fait d’être dans une dimension parallèle, c’est pas agréable du tout, je vous assure.

Une dimension parallèle? Voilà qui expliquait tout.

- Merci, Cameron, j’étais avec vous lorsqu’on a été piégés.

- Bon, allons-y, décida Daniel.

Vala se leva péniblement avec une grimace de douleur. Ses membres étaient lourds et une migraine l’empêchait de réfléchir convenablement. L’équipe sortit au pas de course et se dirigea vers la réserve. Enfin elle allait être secourue. Elle ne leur serait jamais assez reconnaissante pour ce qu’ils avaient fait pour la rechercher.
La jeune femme avait du mal à courir ; elle se sentait lasse et vidée. Elle arriva finalement à la réserve quelques secondes après les autres.
Daniel, lui, se dirigeait vers un objet qu’il connaissait bien : le Manteau d’Arthur, un engin permettant de passer dans une dimension parallèle. Le Manteau d’Arthur avait servi à Merlin pour cacher ses travaux aux Anciens. Lorsqu’il le trouva, il sut qu’il avait raison : il n’y avait pratiquement plus de poussière dessus, et des traces de doigts indiquaient qu’il avait été manipulé récemment. Il mit un moment à se rappeler la combinaison de symboles ; pendant ce temps-là, Vala se sentait au bord de l’évanouissement. Daniel se pencha alors sur le clavier, et pianota un instant sur les touches. La même lumière blanche aveuglante surgit, et Vala réapparut devant lui. Elle était debout, mais ne bougeait pas et avait le regard dans le vague.

- Vala...?

Ses jambes se dérobèrent soudain, et elle s’effondra ; le jeune homme réussit à la rattraper in extremis avant qu’elle ne touche le sol. Il posa deux doigts sur la gorge de Vala et dit aux autres, après quelques secondes :

- Son pouls est très faible. Je pense que le Manteau d’Arthur a pompé son énergie vitale, ce qui expliquerait comment il a pu fonctionner correctement.

- Mais l’énergie du corps humain a ses limites, compléta Sam. Si nous avions attendu plus longtemps...

Un silence s’installa dans l’équipe. Personne n’osait imaginer ce qui serait arrivé, et finir la phrase de Sam. Ce fut finalement Daniel qui s’en chargea :

- ... Elle serait morte dans l’autre dimension.

Il baissa les yeux sur le visage de Vala, tout près de son torse. Il se dit que si elle était consciente, elle en aurait sans doute profité. D’un autre côté, elle ne se serait jamais retrouvée si proche de Daniel si elle n’avait pas perdu connaissance. Ses traits étaient relâchés et étonnamment doux ; le jeune homme avait envie de l’embrasser, mais sa retenue le lui interdisait. Finalement, il la prit délicatement dans ses bras et se releva :

- Je l’emmène à l’infirmerie. Elle a besoin de repos.

- Nous t’accompagnons, informa Teal’c aussitôt.
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Jackson
Wendigo
Wendigo
Daniel Jackson


Taureau
Nombre de messages : 32
Age : 30
Date d'inscription : 22/05/2010

Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] Empty
MessageSujet: Re: Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E]   Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] EmptyDim 23 Mai 2010 - 17:21

Vala commençait à émerger. Bientôt elle ouvrit les yeux sur une salle sombre et sans fenêtre. Elle mit un temps à comprendre qu’elle se trouvait à l’infirmerie, et comme le SGC était bâti dans une montagne, elle n’avait pas de fenêtre. De plus, il devait être la nuit car les lumières n’étaient pas allumées, à part celles indiquant les sorties de secours. Elle tâta ses bras : des perfusions y étaient plantées. Elle les retira et attendit un peu, le temps que ses yeux s’habituent à la pénombre. C’est alors qu’une forme sur le lit voisin, espacé du sien par environ cinq mètres, attira son attention. Elle s’assit au bord de son lit pour mieux observer ce qui se trouvait sur le lit. Malgré la pénombre, elle constata avec étonnement qu’il s’agissait de Daniel ; il était endormi, et ses lunettes étaient apparemment tombées de son nez sans que ce soit voulu. Il n’avait même pas pris la peine de mettre une tenue plus confortable pour dormir. La jeune femme se leva et s’assit sur son lit. Elle l’observa un instant et se demanda pourquoi il se donnait la peine de la veiller même la nuit. Elle ne pensait pas être assez importante pour lui pour qu’il soit amené à faire ce genre de choses. Elle passa ses doigts fins sur la joue de Daniel ; en effet, elle savait que cette occasion ne se représenterait peut être pas avant longtemps, étant donné qu’il était en colère contre elle. Elle passa ensuite ses doigts sur ses lèvres et réprima un frisson.

- Daniel, je...

Mais elle fut interrompue par le réveil soudain de Daniel. Il se releva d’un coup, et Vala retira prestement sa main. Oubliant que la vue du jeune archéologue ne devait pas encore être adaptée au noir, elle posa une main sur son épaule pour l’apaiser... ce qui ne parvint qu’à le faire sursauter violemment une fois de plus et à le faire reculer aussi vite qu’il pouvait, malgré le fait qu’il se trouvait sur un lit.

- Du calme, Daniel, c’est moi.

Cette voix, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, Daniel l’aurait reconnue entre mille.

- ...Vala?

- Oui, espèce d’idiot, qui voulez-vous que ça soit d’autre?

Le jeune homme, qui venait d’avoir la peur de sa vie à deux reprises, haletait et était couvert de sueur. Il peinait à reprendre son souffle. Vala, voulant de nouveau l’apaiser, posa une main sur son bras ; il sursauta une nouvelle fois, mais avec moins de violence cette fois-ci.

- Désolé, s’excusa-t-il, ma vision a du mal à s’habituer. Et je n’ai pas mes lunettes.

- Oh.

La jeune femme chercha sur le lit les lunettes de Daniel qui se trouvaient à quelques millimètres du vide. Elle les prit et s’approcha de lui.

- Ne bougez pas.

Elle lui mit délicatement les lunettes sur le nez et il se laissa faire sans broncher, bien que surpris.

- Merci, c’est beaucoup mieux.

Un silence s’installa. Au bout d’un moment, Vala dit timidement :

- Daniel... Vous m’en voulez...?

Celui-ci se leva du lit et fit quelques pas dans la pièce, contrarié.

- Hum... D’accord, j’ai compris. Écoutez, je ne demande rien de plus que vous me pardonniez.

- C’est déjà fait. Ça ne veut pas dire que je ne vous en veux pas.

Il se tourna vers elle et continua :

- Néanmoins... Je vous dois des excuses. Je n’aurais pas du m’emporter comme ça. C’est juste que...

- Que...? demanda Vala, se demandant pourquoi il s’arrêtait en plein milieu de sa phrase.

Il éluda la question et en posa une autre :

- Savez-vous pourquoi j’ai réagi si brusquement à votre massage?

- Non. Même si j’aimerais bien, je ne connais pas plus que ça votre vie privée, répondit-elle avec un regard malicieux.

- Je me suis remémoré ceux que me faisait ma femme. Elle commençait toujours par les épaules.

Vala devint livide. Elle lui avait causé tant de douleur sans même s’en rendre compte... Voila qui expliquait amplement sa réaction.

- Votre femme est...?

- Morte, oui, confirma-t-il en baissant le regard. Mais j’aimerais que l’on n’en parle pas plus longtemps.

- Pourquoi me confiez-vous cela, Daniel? Je suis loin d’être digne de votre confiance.

- C’est vous qui le dites.

Sur ce, il lui prit la main, y déposa un baiser au dos et sortit de la pièce.
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Jackson
Wendigo
Wendigo
Daniel Jackson


Taureau
Nombre de messages : 32
Age : 30
Date d'inscription : 22/05/2010

Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] Empty
MessageSujet: Re: Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E]   Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] EmptyLun 24 Mai 2010 - 9:30

Vala resta un moment à fixer l’entrée de l’infirmerie. Daniel avait pris le contrôle de la situation, et elle n’aimait pas ça du tout. Elle préférait maîtriser entièrement la situation, afin qu’elle ne lui échappe pas. Il fallait à tout prix qu’elle reprenne les devants, car elle se trouvait sur un terrain glissant.
Elle sortit et rejoignit ses quartiers. Elle ne dormit pas de la nuit, préoccupée et ayant déjà bien récupéré.
Le lendemain, elle se dirigea d’un pas énergique vers le bureau de Daniel. Quand elle y entra, elle le trouva plongé dans l’étude d’un pierre bizarroïde.

- Bonjour, Vala, dit un Daniel fatigué d’avance.

- Salut! Je me suis dit qu’un peu de compagnie vous ferait du bien.

- Arrêtez de me servir cette ânerie à chaque fois que vous venez, ça m’arrangerait...

Elle s’approcha alors de lui et passa un doigt sur la joue du jeune homme, un éclair coquin dans le regard :

- Allons, Daniel... Après ce que nous avons fait... cette nuit... à l’infirmerie... Ne soyez pas si froid avec moi!

Il se dégagea sans conviction et répliqua mollement :

- Nous n’avons rien fait, Vala.

Elle sourit en coin.

- Ne me vexez pas, voyons.

Daniel se prit la tête dans les mains et soupira. Maintenant qu’elle était plus proche de lui, elle pouvait voir à quel point la fatigue l’accablait.

- Ne me dites pas que vous avez encore travaillé toute la nuit sur votre machin?

- Pas toute la nuit, je m’y suis mis juste après être revenu de l’infirmerie, rectifia-t-il entre ses doigts.

- Reposez-vous, Daniel. Mais... Si ce sont vos cauchemars qui vous empêchent de dormir, je peux les chasser en vous faisant de grooos câlins, et...

- Vous ne pouvez pas vous occuper sans m’empêcher de travailler? Ça ne me gêne pas que vous soyez là, mais j’ai besoin d’un minimum de calme...

- Mais comment voulez-vous que je m’occupe ici?

- Je ne sais pas, moi, trouvez une revue ou un livre.

- Mais vous n’avez que des magazines scientifiques et des livres auxquels je ne comprends rien.

- C’est bien, ça vous cultivera.

- Vous insinuez que j’en ai besoin? menaça Vala en haussant la voix.

- Parfaitement!

- Bon, d’accord, céda-t-elle, comprenant qu’elle ne tirerait rien de lui.

Daniel leva les yeux vers elle, surpris. Devant son regard interrogateur, Vala s’expliqua :

- Il est vrai que je ne connais pratiquement rien à la Terre, ça sera l’occasion d’en apprendre un peu plus.

Cependant, Daniel n’était pas dupe : il savait que ses revues ne l’occuperaient pas pendant des heures et des heures.
Mais il n’eut pas le loisir de savoir si ses suppositions étaient justes. Une demi-heure après l’arrivée de Vala, le haut parleur grésilla et la voix du général Landry retentit :

« SG-1 en salle de briefing. »

Les deux acolytes se levèrent d’un bond et partirent au pas de course.
Il s’avéra qu’une nouvelle mission leur fut confiée : une simple mission de reconnaissance sur une planète inconnue susceptible d’accueillir une nouvelle base. Rien de très intéressant.

- Pfff, ils peuvent pas nous donner des missions un peu plus captivantes? On s’ennuie à mourir... se plaignit Vala une heure plus tard, alors que l’équipe s’apprêtait à franchir la Porte.

- Je doute qu’on ait le temps de s’ennuyer, avec vous sur le dos, répliqua Daniel en regardant droit devant lui.

A ce moment, le vortex bleu jaillit de la Porte, leur faisant cligner des yeux.

- Très drôle. Vous, par contre, vous êtes très divertissant... dit-elle en regardant un peu trop bas au goût du jeune homme.

« SG-1? Ici le général Landry. C’est une mission de reconnaissance : ne prenez pas de risques inutiles. Contact radio dans une heure. Bonne chance.»

- Gnah gnah gnah, contact radio dans une heure...

Daniel ne put s’empêcher de sourire face à l'imitation grotesque de Vala.

«Je vous ai entendue, Vala.»

Elle se retourna et adressa un sourire faussement contrit au général, qui n’avait pas l’air de l’avoir mal pris. Puis ils s’avancèrent et traversèrent la Porte ; une effroyable sensation d’avoir le corps compressé s’ensuivit.

- Brrr... Je déteste ça, affirma Vala une fois de l’autre côté.

- Arrêtez un peu de vous plaindre et avancez, la réprimanda Daniel en passant devant elle.

La jeune femme ne put s’empêcher de baisser les yeux sur les fessiers de l'archéologue.

- Daniel... Ne me tentez pas ainsi, voyons, dit-elle en le suivant d’un air aguicheur.

Celui-ci leva les yeux au ciel sans rien dire.


Une heure plus tard, ils n’avaient rien trouvé d’intéressant et ils s’ennuyaient ferme. Lorsque Vala le fit remarquer pour la énième fois, Daniel lui dit, agacé :

- C’est une mission de reconnaissance. Nous ne sommes pas sensés trouver quelque chose d’intéressant, puisque quelque chose d’intéressant est forcément potentiellement dangereux. Enfin ça ne s’applique qu’à la définition du mot «intéressant» du point de vue du programme Porte des Étoiles.

- Oui, oui, je sais, mais tout de même!

Daniel la laissa se plaindre toute seule et rejoignit Cameron qui était en pleine conversation avec le général Landry, à quelques milliers d’années lumière de là.

- Nous n’avons rien trouvé à part de vertes collines, de vertes plaines, de vertes forêts, de vertes montagnes... euh non pardon, les montagnes c’est pas vert, sinon ça se saurait. Ça me rappelle une phrase que disait toujours ma grand-mère... disait-il au général en s’emmêlant les pinceaux dans une racine qui dépassait du sol.

Daniel l’attrapa par le bras pour l’empêcher de choir lamentablement au sol. Il lui adressa un signe de la tête en guise de remerciement et continua sa petite conversation avec le général.

Vala en avait plus qu’assez de ces missions sans importance. Elle, toute voleuse qu’elle était, aimait l’aventure et le risque. Mais depuis quelques temps, les seules missions auxquelles SG-1 était affectée n’étaient que d’ennuyeuses missions de reconnaissances, semblables à celle-ci. Elle laissa son esprit vagabonder, n’ayant rien d’autre à faire pour s’occuper. Elle se demanda si les missions du tout début du programme Porte des Étoiles étaient plus intéressantes que celles qu’ils effectuaient à présent et supposa que oui. A l’époque, ils avaient de nombreux ennemis prêts à envahir la Terre sans aucune pitié. Mais à présent, ce n’était plus pareil. Lentement mais sûrement, ses pensées dérivèrent vers Daniel. Ce n’était peut-être pas pour rien qu’il se consacrait corps et âme à son travail. Il ne voulait sans doute pas se souvenir. Et l’autre soir, elle avait ruiné son travail sur lui-même en à peine quelques secondes. Elle s’empêcha d’imaginer combien de souvenirs heureux de sa femme avait pu ressurgir dans l’esprit de Daniel à ce moment-là, pour éviter de trop culpabiliser. Elle se rendit compte qu’elle était d’un égoïsme affligeant : elle s’apitoyait sur son sort, ses longues années sous l’emprise de Quettesh, sa fuite et sa constante cavalcade... alors que lui souffrait en silence, depuis des années, sans en parler à personne. Elle ne savait pas comment s’y prendre, mais elle désirait l’aider plus que jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Jackson
Wendigo
Wendigo
Daniel Jackson


Taureau
Nombre de messages : 32
Age : 30
Date d'inscription : 22/05/2010

Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] Empty
MessageSujet: Re: Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E]   Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] EmptyLun 24 Mai 2010 - 16:11

Alors qu’elle était toujours perdue dans ses pensées, plusieurs détonations retentirent. Des décharges de lances se dirigèrent à toute vitesse vers l’équipe. Plusieurs tirs ratèrent leur cible, mais l’un deux, que Daniel n’avait pas remarqué, l’atteignit au bras, juste en dessous de l’épaule. Son cri de douleur noua l’estomac de Vala qui se précipita vers lui. Les autres membres de l’équipe ripostaient à l’aide d’armes terriennes, tout aussi efficaces que les lances à énergie.

- C’était sensé être une planète inhabitée, je me trompe? protesta Cameron en abattant un homme qui tentait de se cacher derrière un arbre.

- Aucun signe énergétique n’a été repéré par l’Odyssey en tout cas, lui répondit Sam en rechargeant derrière un arbre.

Daniel, quant à lui, se tenait le bras en essayant de se mettre à l’abri des tirs ennemis. Il avait les larmes aux yeux tellement la douleur était vive. Sa vue s’était légèrement brouillée, et les sons lui parvenaient plus étouffés et plus confus. Vala l’aida à se trouver un abri relativement sûr non loin de la bataille. Elle eut un moment de panique pendant lequel elle observait la blessure du jeune homme d’un air apeuré sans savoir quoi faire.

- Retournez aider les autres, je m’en sortirai très bien tout seul... articula difficilement Daniel en pressant sa main contre la plaie pour ne pas perdre trop de sang.

Elle retrouva ses esprits et répliqua :

- Pas question. J’ai une dette envers vous.

- Oubliez ça! C’est la politique de SG-1. Quoiqu’il arrive, on fait tout pour sauver un homme, même si le prix à payer est cher.

- Justement, c’est ce que je fais!

- Laissez-moi, je vous dis! Je ne suis pas à l’article de la mort!

Le vacarme de la bataille rendait leurs voix à peine audibles, même s’ils criaient pour se faire entendre.
Vala prit le visage de l'archéologue dans ses mains et lui dit d’un ton sans équivoque :

- Jamais.

Sur ce, elle sortit de l’abri en trombe. Daniel essaya de lui attraper le bras pour la retenir, mais sa blessure se chargea du lui rappeler qu’il n’était pas en état de le faire. Il se résigna donc à l’attendre, bien qu’il ne sache pas vraiment ce qu’elle était partie faire.
Vala se glissait d’ombre en ombre, cherchant à ne pas se faire repérer. Lorsqu’ils étaient arrivés sur la planète, ils avaient installé un campement à quelques kilomètres de la Porte, où se trouvaient quelques vivres, du matériel d’analyse, quelques zats et surtout une trousse de secours. Mais encore fallait-il réussir à retrouver le campement, qui avait été soigneusement caché, au cas où.

«Vala, qu’est ce que vous faites ??» l’agressa pratiquement Cameron à travers son talkie-walkie.

- Chhhttt! Je sauve la vie à Daniel.

«Faudrait peut-être pas exagérer, il est pas mortellement blessé. Et comment comptez-vous le sauver?»

On entendait derrière sa voix les signes que la bataille ne s’était toujours pas terminée.

- Peu importe. Et vous, ça va?

«On arrivera à les repousser. Mais occupez-vous donc de sauver Daniel, vous.»

Elle ne répondit pas. On aurait dit que Cameron lui reprochait d’avoir fui.
Vala espérait que sa conversation radio ne l’avait pas faite repérer auprès de l’ennemi.
Sur un coup de chance, elle trouva rapidement le campement et y chercha une mallette blanche. Lorsqu’elle la trouva, elle fit demi-tour et revint sur ses pas.

Daniel ne pouvait plus attendre. Sa blessure lui faisait souffrir le martyr et si elle n’était pas rapidement désinfectée, son état s’aggraverait. Mais alors qu’il allait sortir à découvert pour aller chercher Vala, il la vit approcher discrètement. La bataille, elle se terminait.

- Vous n’aviez pas à faire ça, lui dit-il entre ses mâchoires serrées.

- Ça quoi? répondit Vala d’un air innocent.

- Vous le savez très bien... C’était dangereux.

Vala leva la mallette qu'elle avait récupérée devant non nez.

- Oui, mais ça valait le coup!

La jeune femme commença alors à déballer un peu tout ce qui se trouvait dans la trousse de secours, tandis que Daniel enlevait précautionneusement sa veste pour découvrir ses bras, et ainsi sa blessure. Vala, elle, le regardait du coin de l’oeil.

- Et après c’est moi qui fait des avances... marmonna-t-elle.

- Vala, s’il vous plait... soupira Daniel.

Elle humidifia un coton avec du désinfectant et s’approcha de lui.

- Attention, vous êtes prêt? A trois je désinfecte. Un...

Mais elle n’attendit pas «trois» et posa directement le coton sur la blessure. Daniel se retint de hurler comme il put. Lorsqu’elle eut fini, il protesta :

- Vous êtes folle!

- On me la souvent dit, oui, répliqua Vala en sortant des bandes adhésives et des compresses. Mais c’est drôle, c’est presque les mêmes paroles que vous avez prononcées la première fois qu’on s’est rencontrés, vous savez, dans le Prométhée...

- Que vous avez tenté de voler!

Vala l’observa un moment. Il n’avait pas oublié l’époque où elle n’était qu’une voleuse.

- Oui, bon, concéda-t-elle, mais si vous aviez dit «à lier» en plus, c’était exactement la même chose!

Daniel ouvrait la bouche pour répliquer quand le reste de l’équipe les rejoignit, Cameron en tête.

- On a réussi à interroger leur chef, informa celui-ci, apparemment ils auraient reçu la visite d’un prêcheur qui leur aurait offert des armes et un système de brouillage en échange de leur foi.

Le jeune archéologue fronça les sourcils.

- C’est étrange, dit-il, c’est pas dans la politique des Oris de protéger leurs fidèles...

- Peut-être que si, en fait, répliqua Sam, vu qu’ils se nourrissent des prièrent de leurs fidèles, il est important pour eux qu’ils restent en vie.

- Oui, mais de là à leur fournir un brouilleur et des armes... objecta Vala.

- Ils préparent quelque chose. Il vaut mieux rentrer pour le moment, dit Daniel en exprimant la pensée générale.

Cameron soupira et regarda droit devant lui, signe qu’il réfléchissait - ce qui pouvait parfois être mauvais signe. Quelques instants plus tard, il s’éloigna avec un signe du bras.

- Allez, les enfants... On rentre au bercail!
Revenir en haut Aller en bas
Daniel Jackson
Wendigo
Wendigo
Daniel Jackson


Taureau
Nombre de messages : 32
Age : 30
Date d'inscription : 22/05/2010

Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] Empty
MessageSujet: Re: Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E]   Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] EmptyJeu 10 Juin 2010 - 16:36

Dès que l’équipe fut rentrée sur Terre, une équipe médicale la prit en charge, même si la plus grave de leurs blessures était celle de Daniel, qui le faisait atrocement souffrir. On lui mit le bras en écharpe, et il fut interdit de mission pendant minimum un mois. Il avait beau tout faire pour expliquer qu’SG-1 avait besoin de lui au cas où elle rencontrerait des textes Anciens, ou même en tout autre langue, le docteur Lam ne voulait rien savoir. Il finit par abandonner et se résigna à son sort.
Il était cloîtré au SGC depuis plus d’une semaine quand une Vala surexcitée entra dans son bureau, sans avoir pris la peine auparavant de se changer. Autrement dit, elle revenait de mission et portait encore l’uniforme militaire imposé lorsque l’équipe partait en mission.

- Daniel! Vous ne devinerez jamais ce qu’on a trouvé!

- Laissez-moi tout de même essayer... Un avant-poste des Anciens?

Elle afficha un grand sourire devant la réponse de l’archéologue.

- Non... Plus rapproché de nous.

Daniel chercha dans sa mémoire, les yeux dans le vague... en vain.

- Je donne ma langue au chat.

- Pardon? demanda Vala, incrédule, en le fixant avec des yeux ronds comme des soucoupes.

- Quoi...? Ah, pardon, c’est vrai que vous ne connaissez pas encore toutes les expressions terriennes. Quand vous donnez votre langue au chat, c’est que vous ne connaissez pas la réponse à une question et que vous voulez qu’on vous la donne. Comme moi maintenant.

- Mmmmmh... fit Vala pensivement.

Daniel s’impatienta :

- Bon, vous me la donnez, cette réponse, oui ou non?

- Ah oui, pardon, se reprit Vala. Donc en fait on a trouvé....

Elle fit une pause pour le faire languir un peu avant de lui apprendre la nouvelle qui allait à coup sûr le rendre «excité comme un enfant la veille de Nouël... Noyël... Nuël...» enfin bref, comme disait Cameron.

- Abrégez, Vala!

- On a trouvé... Une base de données Asgard!

Ce fut au tour du chercheur d’ouvrir des yeux ronds.

- C’est pas vrai...

Ce qui le rendait si surpris, c’est que le dernier représentant des Asgards avait disparu il y avait maintenant quelques années. De plus, leur savoir leur avait été transmis par le biais du Promothée, qui était maintenant capable de réduire en pièces un vaisseau mère Ori à lui tout seul. Le seul hic, c’est que les scientifiques du SGC ne comprenaient pas la technologie Asgard, et ignoraient comment la reproduire. Certes, l’histoire des Asgards avait elle aussi été téléchargée dans le vaisseau, mais les plans de leurs technologies étaient restés secrets. Une base de données pourait leur en apprendre énormément sur le fonctionnement de leur technologie, et la Terre pourait peut-être, d’ici peu, équiper tous ses vaisseaux de la puissance des Asgards.
Emporté dans un élan de joie incontrôlable, Daniel s’approcha de Vala et la prit dans son bras (car l’autre était en écharpe...), ce qui la surprit quelque peu. Après s’être écarté, il lui dit un «Je vous adore!» avant de partir en trombe rejoindre le reste de l’équipe, la laissant seule dans son bureau.

- Euh... Merci... dit-elle, décontenancée en observant la porte que Daniel venait de franchir.

Elle haussa les épaules et partit à sa suite, le sourire aux lèvres.

Exceptionnellement, Daniel fut autorisé à se rendre sur le site, car il était le seul à avoir vraiment étudié les Asgards, et personne n’était mieux placé que lui pour tirer le maximum d’informations sur ce qu’ils avaient découvert. La planète choisie par les Asgards se trouvait non loin de celle qu’ils avaient choisie pour reconstruire leur civilisation, mais elle était dissimulée par une nébuleuse gazeuse d’un côté et un amas d’astéroïdes de l’autre. Elle était petite et par conséquent difficile d’accès par un vaisseau. Ils traversèrent donc la porte, comme ils l’avaient fait la première fois. De toute manière, depuis l’épisode du Prométhée, ils rechignaient tous quelque peu à voyager en vaisseau spatial.
De l’autre côté, c’est sur une planète de climat tropical qu’ils tombèrent, et deux bonnes heures de marche les attendaient, outre les pièges ultra sophistiqués de toutes sortes. En effet, les Asgards n’allaient pas laisser leur trésor technologique à la portée de tout le monde.

Alors qu’ils marchaient depuis près d’une heure, Cameron s’amusa à taquiner Vala :

- Dites-donc, vous, il serait peut-être temps de commencer à vous initier à la culture terrienne?

Vala afficha un air indigné.

- Mais c’est ce que je fais, figurez-vous.

- Bien, dans ce cas, je peux peut-être vous raconter quelques blagues terriennes?

- Allez-y.

Cameron se tut quelques secondes pour choisir quelle plaisanterie il allait lui raconter. Il choisit une classique connue de tous :

- Qu’est ce qui est vert et qui monte et qui descend?

- Ah, je suis forte aux devinettes! se réjouit Vala avec une mine enfantine.

Elle tourna son regard vers le ciel en réfléchissant.

- Hum... Un truc vert... Ah! Un martien. Bon, maintenant, il monte et il descend...?

- Ne cherchez pas, Vala, vous ne trouverez jamais, la prévint Daniel en lançant un regard de reproche à Cameron.

- Alors? demanda celui-ci à Vala d’un air interrogateur.

- ... Bon. Je tire la langue du chat, dit-elle avec un serieux à toute épreuve, pour montrer sa bonne volonté à apprendre à connaître la Terre.

Sa réplique était dite avec un tel serieux que l’équipe éclata de rire, sauf Daniel qui la rectifia :

- Non, Vala, c’est «je donne ma langue au chat».

- Ouais, je le savais, affirma-t-elle en faisant mine de bouder.

- C’est «un petit pois dans un ascenseur», l’informa Cameron.

Elle ouvrit la bouche pour parler mais Daniel l’en empêcha :

- Ne cherchez pas.

Elle referma donc sa bouche et regarda l’archéologue, surprise.

- Allez, une autre, dit Cameron avec entrain, qu’est ce qui est jaune et qui devient rouge quand on appuie sur un bouton?

- Huuum... Je sais pas, de toute façon, comme l’a dit Daniel, je risque pas de trouver.

- Ah? Vous m’écoutez maintenant?

- Oui, enfin c’est exceptionnel, hein, ne vous y habituez pas trop.

- Ah, je me disais, aussi...

Cameron sourit devant leur échange. En effet, Vala avait l’air d’avoir complètement oublié la devinette dès que Daniel lui avait adressé la parole. Intéressant.

- Bon, vous voulez la réponse? demanda-t-il à la jeune femme.

- ... c’est comme la fois où... Quoi? dit-elle quand Cameron lui parla.

Celui-ci réitéra sa question.

- Ah...! Oui, si ça vous fait plaisir.

- Un poussin dans un mixeur!

Vala afficha une mine déconfite.

- Un pou saint dans un mix-heure... Je dois vous avouer que votre devinette n’a aucun sens. Vous avez déjà vu un pou saint, vous? Moi non, en tout cas. A moins que vous me prouviez par a+b que les Anciens et les Oris sont des poux. Ce qui ne m’étonnerait pas pour les Oris, mais ça voudrait dire que les poux auraient trouvé un moyen de faire l’ascention et de prendre forme humaine, ce dont je doute fort. Et puis d’abord, si vous avez chez vous un appareil capable de «mixer les heures», je suis preneuse, ça doit se revendre assez cher ce genre de trucs.

De nouveau, ce fut l’hillarité générale : même Daniel s’autorisa un sourire en coin qu’il parvint mal à dissimuler.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] Empty
MessageSujet: Re: Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E]   Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot. [E]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot.
» La mère [Fic enigme]
» L'histoire dont vous êtes le héro
» Teyla story. Fanfiction dont vous êtes le héros! [E]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SFF :: Planète SFF :: Stargate :: Fan arts :: Fanfictions :: Stargate SG-1 :: Rapports de missions-
Sauter vers: