UNE AMITIE A TOUTE EPREUVE [F]

Auteur : juju
Genre : Amitié John/Aiden entrecoupée de romance Sheyla.
Localisation : juste après The Siege part 3 et un peu HS puisque je ne tiens aucun compte des épisodes qui suivront.
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de la MGM. J'écris pour mon plaisir, et pour celui des lecteurs (en supposant qu'il y en ait).
Résumé : Surprise !!!

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Le début est un peu lent mais vous aurez bientôt la suite ... dès que je l'aurai écrite.
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Le major John Sheppard était sur le balcon qui était proche de ses quartiers. Il repensait au lieutenant Ford. A la suite d’un combat avec un Wraith, celui-ci avait subi une modification génétique, et s’était enfui, affirmant que tout le monde avait peur de lui. Chose qui était fausse et John avait tenté de le faire comprendre à Ford. Le jeune homme n’avait rien voulu savoir et avait traversé la porte des étoiles. Sheppard se sentait coupable. Il se disait que c’était de sa faute si Ford était parti, qu’il aurait du le convaincre. C’est alors qu’une voix derrière lui lui rappela que c’était l’heure de l’entraînement.
-Oh oui … excusez-moi Teyla, j’arrive tout de suite.
-Si vous voulez, nous pouvons remettre cela à plus tard ! proposa la jeune femme.
-Non … non, j’arrive tout de suite.

Quelques minutes plus tard, les deux amis étaient dans la salle d’entraînement … et John était déjà au sol, tandis que l’Athosienne le regardait avec un regard un peu moqueur.
-Alors major … quelle sera votre excuse du jour pour expliquer que vous soyez déjà à terre ?
Sheppard sourit mais ne répondit pas tout de suite, faisant mine de réfléchir.
-Disons que je ne me suis pas encore remis de l’attaque des Wraiths ! plaisanta-t-il.
-Oui … bien sûr ! rétorqua de façon soupçonneuse son amie.

Le major se releva et le combat reprit de plus belle. Comme à chaque fois, Teyla faisait preuve d’une grande agilité et maniait les bâtons avec une facilité étonnante. Ce qui valait très souvent une défaite cuisante à l’homme qui avait le malheur d’être son adversaire de façon quotidienne. Mais aujourd’hui, il n’arrivait pas à se concentrer sur le combat, et n’opposait pour ainsi dire aucune résistance, ce qui n’échappa guère à la jeune femme. Celle-ci stoppa net le combat.
-Major qu’y a-t-il ?
-Rien … pourquoi voudriez-vous qu’il y ait quoique ce soit ?
-Major … je sais que pour vous mordre la poussière n’est pas quelque chose d’exceptionnel mais je vois bien que vous n’êtes pas concentré. Vous ne parez aucune de mes attaques.
Pour toute réponse, John soupira.
-Ce qui est arrivé au lieutenant Ford n’est pas votre faute ! lui dit-elle, comprenant ce qui préoccupait tant le militaire.
-C’est là que vous vous trompez Teyla … tout est de ma faute. Ca faisait un an que Ford était sous mes ordres. Il était de mon devoir de le protéger de ce genre de choses.
-Major … je vous rappelle tout de même que si le Deadalus n’était pas arrivé à temps, vous vous seriez sacrifié pour cette cité. Vous êtes d’un grand courage major, et vous ne pouviez pas à la fois défendre la cité et protéger le lieutenant Ford.

A cet instant, John semblait résigné. Et pourtant il n’en était rien car il répondit :
-Ca ne justifie pas le fait que je l’ai laissé partir sans l’avoir convaincu que nous n’avions pas peur de lui.
-Mais vous avez essayé … c’était tout ce que vous pouviez faire.
-Mais ça n’a pas suffi ! rétorqua le major, plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu. Excusez-moi !
-Ca n’est pas grave, major !

Sheppard quitta la pièce. Un briefing avait eu lieu ce matin. Lui et son équipe, ou du moins ce qu’il en restait, devaient partir en mission dans quelques heures. John gardait l’espoir de retrouver le lieutenant Ford sur cette planète, même s’il savait qu’il serait probablement déçu.

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Voilà, c'était pour bien mettre en place les choses, une petite introduction quoi ! J'attends vos coms.

Edit admin : pour poster un com cliquer ici

Je t'accorde que ce que j'ai mis la fois précédente était un peu léger, SEB, mais je n'avais pas encore eu le temps d'écrire la suite. Alors voilà la suite même si je sais que je fais une fois de plus traîner les choses en longueur !
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DEUX HEURES PLUS TARD

L’équipe du major Sheppard attendait patiemment devant la porte que le vortex s’ouvre. C’est alors que l’horizon des évènements apparut. Le Dr Weir, qui était accoudée à la rambarde un peu plus haut, fit un signe de tête au major, lui indiquant ainsi que lui et son équipe pouvaient traverser.
-Allons-y ! dit le major.
Quelques secondes plus tard, les trois amis étaient de l’autre côté. Ils étaient au milieu d’une forêt verdoyante. Les feuillages des arbres étaient si touffus qu’il était quasiment impossible de voir le ciel. Mc Kay commençait déjà à trembler.
-Il fait sombre ici … vous ne trouvez pas ? dit-il d’une voix tremblotante.
Teyla le regarda, mais elle ne répondit rien, se disant que la remarque du scientifique n’en valait pas la peine. En revanche, John n’allait pas se priver de cette occasion pour taquiner Rodney.
-Alors Mc Kay, vous avez encore peur du noir … à votre âge ?!
-Ah ! Ah ! Ah ! feignit de rire l’intéressé. Et si un Wraith nous attaque ? Hein môssieur ? Nous n’aurons même pas le temps de réagir qu’il nous aura déjà tous tués.
-Mc Kay ! s’exaspéra le militaire.
-Je ne sens aucune présence de Wraith ! dit enfin Teyla, mettant ainsi fin à la pseudo dispute des deux autres.

Devant la réaction de la jeune femme, Rodney n’insista pas, même s’il n’était pas plus rassuré pour autant. Quant à John, il proposa tout naturellement de s’enfoncer un peu plus dans la forêt, histoire de chercher des traces de civilisation, ou même un peuple avec lequel devenir ami. C’est alors que « quelque chose » passa dans les arbres. Aussitôt, l’astrophysicien se mit à trembler de plus belle, sauf que cette fois-ci, Sheppard ne riait plus, et Teyla était sur le qui-vive.
-Qu’est-ce que c’était ?
-Je n’en sais rien Mc Kay, mais il n’est pas nécessaire de s’affoler, du moins par pour le moment en tout cas !
-Je ne ressens rien ! Quelque soit cette chose qui vient de traverser les arbres, il ne s’agit pas d’un Wraith ! affirma la jeune femme.
-C’est rassurant ! répondit Mc Kay. Notre mort sera peut-être plus rapide que s’il s’agissait d’un Wraith. Chouette !
-Mc Kay ! Cette chose quelle qu’elle soit, n’est peut-être pas une menace ! le rassura John, une pointe d’irritation dans la voix.

Sheppard, Mc Kay et Teyla restèrent là, immobiles, pendant quelques instants puis, tout étant redevenu calme, ils poursuivirent leur exploration. Enfin, les trois amis sortirent de la forêt, au grand bonheur de Mc Kay qui n’arrêta pas de se plaindre pour autant. Mais ses coéquipiers ne prêtaient plus aucune attention à ses remarques.

Le paysage qui s’étendait devant eux était aussi désertique que la forêt était luxuriante.
-Il n’y a rien ici, constata John. Mc Kay, vos appareils ont-ils détectés quelque chose d’anormal ?
-Euh non ! bredouilla le scientifique. On peut s’en aller maintenant ?
-Major, cette planète semble dépourvue de toute civilisation.
-Bon … on rentre à la maison !
-Youpi ! s’exclama Mc Kay, comme s’il avait été un enfant de huit ans.

Sheppard le regarda avec pitié, se demandant une fois de plus comment son ami pouvait ne pas avoir honte de son comportement. Mais il se tut, sachant que s’il disait quoi que soit, ça donnerait encore une fois lieu à une interminable « discussion ».

Les trois amis rebroussèrent donc chemin. Ils étaient arrivés en plein cœur de la forêt quand soudain, la « chose » attrapa le major Sheppard et disparut avec lui dans les fourrées.

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La suite quand je l'aurai écrite. J'attends vos coms !

Merci pour tous ces commentaires ... et oui Luna, ça va trainer en longueur mais peut-être pas comme tu l'entends :
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Les deux autres se regardèrent, ne réalisant pas encore vraiment ce qu’il venait de se passer. Puis ayant repris ses esprits après quelques secondes, Teyla se dit que bien sûr elle devait partir à la recherche du major Sheppard mais aussi que Mc Kay la ralentirait considérablement dans ses recherches.
-Mc Kay, je vous suggère de retourner sur Atlantis pour expliquer la situation au Dr Weir.
-Euh … d’accord !
-Pendant ce temps, je vais partir à la recherche du major Sheppard !
En entendant ces mots, Rodney blêmit. Teyla allait chercher le major… ça voulait donc dire que lui, Rodney Mc Kay, allait devoir retourner seul à la porte des étoiles.
-Et si la créature m’attaque moi aussi !
-Dr Mc Kay, s’exaspéra Teyla, je pense que cette « créature » est un être humain et que la seule personne qui l’intéressait était le major Sheppard. Je doute que nous ayons quelque chose à craindre dans cette forêt.
Le scientifique ne partageait absolument pas l’avis de l’Athosienne, mais connaissant la détermination de celle-ci, il n’insista pas et partit en direction de la porte des étoiles … SEUL !

Quant à Teyla, elle était prête à parier que la personne qui avait enlevé Sheppard, car elle était certaine que c’était une personne, était le lieutenant Ford. Pourquoi ne l’avait-elle pas avoué à Mc Kay ? Ca, elle l’ignorait. En fait, elle aurait eu le sentiment de trahir la confiance de John. En effet, ce qu’il lui avait dit concernant Ford ressemblait fort à une confidence, alors elle estimait ne pas avoir le droit de parler de ce qu’elle avait vu, ou cru voir, au scientifique.
Tout en repensant à ce que John avait dit le matin même, l’Athosienne entreprit de le retrouver.

Pendant ce temps, Mc Kay avait regagné la porte des étoiles et activait le DHD d’une main tremblante. Enfin, le vortex s’ouvrit et, ayant composé son code, le scientifique traversa. Dès qu’il fut de l’autre côté, la porte se désactiva et Elizabeth apparut, visiblement inquiète de ne voir revenir qu’une personne sur les trois qu’elle avait envoyées en mission.
-Rodney, que se passe-t-il ? Où sont le major Sheppard et Teyla ?
Reprenant son souffle, l’intéressé répondit :
-Le major, je n’en sais rien, et Teyla … eh bien elle est partie à la recherche du major Sheppard.
-Je vois, soupira Weir. Venez dans mon bureau, Rodney ! Je souhaite que vous me racontiez de façon très détaillée ce qui s’est passé.
Le scientifique hocha la tête et suivit la jeune femme dans son bureau, où il raconta tout ce qui s’était passé, de façon quelque peu exagérée dans la mesure où son récit était ponctué de « Je leur avais bien dit, mais comme d’habitude, il ne m’ont pas écouté ! ». Enfin, la pauvre Elizabeth constata que Rodney avait tout raconté puisque, chose inhabituelle, il avait cessé de parler.
-C’est tout ? demanda la jeune femme.
-Euh … oui pourquoi ? Vous vouliez savoir autre chose ?
-Non, non … non Rodney, c’était très complet. Je voulais juste m’assurer que vous aviez bien achevé de relater tous les faits.
-Eh bien … oui je crois que je n’ai rien oublié !

Malgré elle, le Dr Weir soupira de soulagement. Ecouter Rodney était très souvent particulièrement ennuyeux, même si elle l’aimait beaucoup. Il ne cessait d’apporter des commentaires à tout et n’importe quoi, et se mettait en avant à la première occasion, mais malgré cela, il lui était sympathique, même si elle n’était pas persuadée que ça soit l’adjectif le plus représentatif du scientifique.

-Vous êtes libre de faire ce que vous souhaitez. Je vous demanderai simplement d’être présent à une réunion qui aura lieu dans une heure.
-Entendu.

Mc Kay quitta donc le bureau de sa supérieure et se dirigea vers le mess, histoire de « grignoter » un peu avant d’aller s’enfermer dans son labo.

Pendant ce temps, sur la planète, les recherches de Teyla s’étaient révélées vaines. Mais elle ne se décourageait pas pour autant. Cependant, l’Athosienne se demandait sans cesse si John était en danger. Avant que le lieutenant Ford ne subisse cette transformation génétique, elle aurait été persuadée que non, mais maintenant, elle n’était plus sûre de rien. Elle ignorait si le caractère du lieutenant avait été affecté ou non, même si, pour autant qu’elle avait pu en juger, il était devenu plus violent. A cet instant, la jeune femme se ressaisit et se remit à chercher le major.

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Voilà, j'ai commencé à écrire la suite, mais je ne sais pas quand je pourrai la continuer. Vous aurez la suite au plus tard demain. Alors j'attends vos coms.

Voilà la suite. Désolée, mais j'ai vraiment pas eu le temps d'en écrire plus. Et puis, ça fera mariner LUNA comme ça !

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Quant à Sheppard, il reprit peu à peu connaissance mais garda les yeux fermés. Sa tête lui faisait mal. Il se demandait d’ailleurs s’il avait rêvé ou si c’était bien le lieutenant Ford qui l’avait agrippé par une manche et entraîné à travers la forêt. John savait que le seul moyen d’en avoir le cœur net était d’ouvrir les yeux, ce qu’il fit.
-Lieutenant ?
-Je suis là, major, répondit celui-ci d’une voix douce.
En effet, Aiden était là, accroupi à côté de son supérieur. Son visage était partiellement Wraith, comme quand il s’était enfui d’Atlantis. Mais cela n’effrayait pas le major. C’était le lieutenant Ford. Qu’importait qu’il soit physiquement différent, si son esprit et son caractère étaient restés les mêmes.
-Lieutenant, que s’est-il passé ? J’ai mal à la tête !
-Pour votre mal de tête, ça n’a rien d’étonnant…
A la réponse de son ami, John porta une main à sa tempe, puis il constata que ses doigts étaient couverts de sang.
-Qu’est-ce qui s’est passé, lieutenant ?
-Vous ne vous en souvenez pas ?
-Je me souviens que vous m’avez entraîné à travers la forêt et que nous avons entendu une chose qui se déplaçait … elle était très proche de nous. Puis, je ne sais plus, je me souviens juste que je n’arrivais plus à respirer.

Ford hocha la tête en bafouillant un confus « je vois ». Cet homme avait été comme une famille de substitution pour lui. Sheppard avait toujours tout mis en œuvre pour le protéger, comme s’il avait été responsable de lui, de sa protection. Puis revenant peu à peu à la réalité, Aiden décida d’expliquer au major ce qui s’était passé … ou du moins ce dont il ne se souvenait pas.
-Cette « chose » comme vous l’appelez, c’est à cause d’elle que cette planète est dépourvue de toute civilisation. Elle a tué un peuple entier … il s’agissait vraisemblablement d’un peuple d’indigènes.
-Je ne comprends pas.
-Un peu de patience, sourit Ford. J’ai tiré ces conclusions après avoir découvert des ossements humains au plus profond de la forêt. Quand la bête nous a attaqué, je savais ce qui nous attendait non seulement en raison de cette découverte d’ossements, mais aussi parce que je m’étais déjà retrouvé face à elle une fois auparavant. C’est une bête très rapide … et avant même que je n’ai eu le temps de vous prévenir ou même d’intervenir, elle avait déjà ses pattes enserrées autour de votre cou. Alors j’ai tiré et je l’ai tué. Visiblement, elle tenait vraiment à vous tuer car elle ne s’est pas enfuie quand j’ai commencé à lui tirer dessus…
-Très gentil de sa part ! plaisanta John.
Cette remarque amusa Ford qui, malgré cela, reprit rapidement son explication :
-En fait, cette bête est semblable aux Fenrhi, qui eux, étaient protégés par les Noxs. Ils les rendaient invisibles ! En fait, je pense que cette bête est un Fenrhi qui a muté en combinant son ADN à celui d’un Wraith. Et il a hérité de sa férocité, alors que les Fenrhi sont normalement inoffensifs.

John acquiesça silencieusement. Il ne se sentait pas très bien. Sa tête lui tournait, et cela lui donnait la nausée. Il s’évanouit, et Ford déposa une couverture sur lui, affectueusement, pour qu’il n’ait pas froid.

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J'attends vos coms ! La suite sera demain, puisque selon LUNA, une par jour est suffisante ! Et en plus, ça me permettra d'écrire une suite avec beaucoup de suspense, puisque j'aurai plus de temps pour la peaufiner !

Désolée si j'ai presque une heure d'avance, [pleure] [pleure] mais si je le fais à 20h, ma mère va m'appeler pour que je vienne manger en même temps, et ça va pas être possible ! Alors, voilà la suite, et LUNA, libre à toi de la lire après 23h, moi je reviens pas avant demain matin :

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En revanche, sur Atlantis, Mc Kay était en train de courir dans les couloirs car, absorbé par ses recherches, il avait complètement oublié la réunion. Weir venait de la lui rappeler, non sans quelques remontrances, mais ça avait le mérite d’être efficace. Enfin, le scientifique entra en trombe dans la salle où l’attendait la jeune femme en compagnie du Sergent Miller, de Stackhouse et de Radek alias le Dr Zelenka.
-Désolé pour le retard.
Elizabeth lui lança un regard noir, mais ne fit aucun commentaire.
-Bon, maintenant que TOUT LE MONDE est là, je crois que nous pouvons commencer. Rodney, veuillez expliquer la situation à ces messieurs, je vous prie !
Comme la première fois, le scientifique se lança dans un récit particulièrement long et d’une « extrême modestie ». Quand il eut enfin terminé, Weir expliqua :
-Voilà ! Je pense que vous commencez donc à entrevoir quelle sera votre mission !
-Oui mais … qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans moi ? demanda timidement Zelenka.
La responsable de l’expédition lui sourit, faisant ainsi comprendre au tchèque qu’il n’y avait rien de mal à poser cette question.
-Eh bien, je souhaiterais que vous vous joigniez à cette mission de sauvetage, car nous ignorons comment repérer le major Sheppard … et deux scientifiques valent mieux qu’un, aussi intelligent soit-il !
En entendant ces mots, Mc Kay fulmina, prononçant entre ses dents des paroles incompréhensibles. Connaissant le caractère du scientifique, aucune des personnes présentes n’y prêta attention.
-D’accord … en gros nous débarquons sur cette planète, nous retrouvons Teyla Emmagan avant de l’aider à retrouver le major. Et une fois que c’est fait, nous revenons ici !
-C’est ça ! approuva Elizabeth.
-Mais vous avez oublié un détail, rétorqua Mc Kay. La bête.
-Mais enfin, je croyais que c’était un être humain.
Le scientifique soupira. Il était vrai que pour ce genre de choses, généralement, Teyla était une personne très fiable, mais là, il avait un mauvais pressentiment.
-C’est ce qu’affirme Teyla, mais nous n’avons aucune preuve que c’est bel et bien un être humain !

Elizabeth, qui savait que Rodney était quelque peu … farouche, se dit que Teyla avait probablement raison, qu’elle était plus fiable que le scientifique, et ordonna donc aux quatre hommes de partir dès qu’ils seraient prêts, malgré quelques contestations de Mc Kay. Un quart d’heure plus tard, tous étaient dans la salle d’embarquement, devant la porte qui venait d’être activée par un technicien.
-Vous pouvez y aller !
En entendant ces mots, ils traversèrent le vortex.
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Bon, je vais m'arrêter là parce que je voudrais pas que vous ayez une indigestion de fics !

Vous la voulez maintenant la suite ... ou j'attends encore un peu ? Bon d'accord, je suis de bonne humeur aujourd'hui alors voici la suite (mais elle est courte parce que, quoi que puisse en dire MALIANG, personne n'est à l'abri d'une indigestion de fics ! )

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Sur la planète, Teyla avait entendu que le vortex venait de s’activer. Mais, n’ayant aucun moyen de savoir s’il s’agissait de ses amis ou non, elle se cacha dans les branchages d’un arbre avoisinant. C’est alors que Stackhouse, Miller, Mc Kay et Zelenka apparurent dans la masse bleutée de l’horizon des évènements. L’Athosienne descendit donc de son perchoir et alla accueillir les quatre hommes.
-Avez-vous trouvé traces du major ? demanda Miller.
L’intéressée fit un signe négatif de la tête, et, en voyant cela, Stackhouse laissa échapper un soupir. Visiblement, il avait hâte que cette mission de sauvetage soit terminée, ce qui n’échappa pas à la jeune femme. Elle ne dit rien, mais quand ses yeux croisaient ceux de l’homme, celui-ci pouvait constater que ses pupilles étaient flamboyantes de colère. Quant à Mc Kay et Zelenka, ils se faisaient tout petits, vraisemblablement effrayés à l’idée qu’une créature dangereuse rôde dans les fourrées. Seul Miller semblait prêt à secourir le major Sheppard, sans crainte ni désintéressement, ce qui expliquait que Teyla s’adressât toujours à lui, comme si les autres n’existaient pas.
Le militaire répartit tout le monde en deux groupes. Le premier était composé de Teyla et Zelenka, alors que le second se constituait de Miller lui-même, Stackhouse et Mc Kay. Puis les deux groupes se séparèrent et entreprirent de retrouver le major Sheppard. Mais ce qu’ils ignoraient, c’est qu’ils étaient observés du haut des arbres.

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Je sais, au niveau taille, c'est un peu limite, mais il vous suffit de me demander la suite, et vous l'aurez avant demain (par contre, je vous garantie pas que vous l'aurez dans la seconde ... il faut quand même laisser LUNA cogiter un peu ! )

Voilà la suite !
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Quant à Aiden, il avait vu ses « amis » débarquer, et il n’avait pas envie qu’ils le trouvent … mais d’un autre côté, il refusait d’abandonner Sheppard dans la forêt, car sa blessure à la tête semblait assez sérieuse, et s’il lui arrivait quelque chose, il ne se le pardonnerait jamais. De plus, quand il était dissimulé dans les branchages, il avait également remarqué qu’un autre Fenrhi génétiquement modifié était sur la planète, dissimulé dans les feuillages, et que lui aussi avait observé les quatre nouveaux arrivants ainsi que Teyla. Jusque là il pensait qu’il n’y avait qu’une seule créature, mais il s’était visiblement trompé. Et celle-ci n’était peut-être pas la seule encore vivante, comment en être sûr !? Il devait retourner auprès du major, et tant pis si les autres apprenaient sa présence ici ! De plus, eux aussi étaient en danger, donc il faudrait peut-être qu’il les protège, comme il l’avait fait pour son supérieur.

Le jeune lieutenant mit donc fin à ses tergiversions pour rejoindre John, tout en restant à l’affût, au cas où le Fenrhi tenterait de l’attaquer. Enfin, il arriva près du tronc d’arbre auquel le militaire blessé était adossé, toujours inconscient. Aiden posa sa main sur le front du major. De toute évidence, celui-ci était fiévreux, ce qui n’avait rien d’étonnant étant donné la profondeur de sa blessure à la tempe. Le jeune homme était tout de même inquiet de l’état de son supérieur et préféra essayer de le réveiller. Pendant un laps de temps qui lui parût interminable, chacune de ses tentatives se soldait par un échec. Enfin, un gémissement franchit les lèvres du blessé.
-Major ? Vous vous êtes évanoui. Est-ce que ça va ?
Sheppard acquiesça. Quand il essaya de se lever, un rictus de douleur déforma les traits de son visage.
-Doucement !
Renonçant momentanément à se remettre debout, John demanda :
-Lieutenant, pourquoi … pourquoi m’avez-vous entraîné ici ? … Pourquoi moi ?
En d’autres circonstances, ces paroles auraient déplu à Aiden, mais il n’y avait aucune agressivité dans la voix du militaire, juste de la douceur, et une pointe de souffrance due à sa blessure.
-Vous êtes le seul à ne pas avoir eu peur de moi après … enfin, vous m’avez compris !
-Pourquoi aurais-je eu peur de vous, lieutenant ? Vous êtes le même Aiden Ford que celui dont j’ai été le supérieur un an.
-Vous le pensez vraiment ?
-Lieutenant, que votre visage soit partiellement Wraith ou totalement humain, ça ne fait aucune différence pour moi. Vous êtes le même homme que celui qui est resté près de moi, qui a fait le nécessaire quand cet insecte de … s’est accroché à mon cou !

Le jeune homme sourit car il se souvenait très nettement que le major ronchonnait dès que quelqu’un lui rappelait ce mauvais souvenir. En effet, le seul moyen de lui ôter cette bestiole du cou avait été de le tuer avant de le réanimer, une fois que l’insecte eut consenti à lâcher sa proie. Et les tentatives de réanimer John avaient bien failli se solder par un échec. De plus, cette chose l’avait énormément fait souffrir.

-Je croyais que vous ne vouliez plus en entendre parler ! lui rappela Ford, sur un ton quelque peu moqueur, mais qui montrait également que les paroles de son ami l’avaient touché.
-En effet, je n’aime pas faire allusion à ça, mais je voulais vous faire comprendre que pour moi, vous êtes toujours le même homme que lors de cette mission.
Les paroles de John touchèrent tellement le jeune militaire qu’il en avait les larmes aux yeux. En effet, il ne pensait pas que le major le gardait en si haute estime malgré sa modification génétique et le fait qu’il se soit enfui d’Atlantis. Cela le touchait vraiment beaucoup. Mais il n’en dit rien car il savait que son ami avait perçu les larmes qui perlaient au coin de ses yeux. D’ailleurs, celui-ci les essuya à cet instant, en le regardant affectueusement.
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J'attends vos coms ! Et je file écrire la suite !

Bon, à la demande de tout le monde (sauf LUNA qui aime mariner !) voici la suite :
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Sur Atlantis, Weir demanda au technicien d’activer la porte. Celui-ci s’exécuta sans discuter. Ainsi, Elizabeth put communiquer par radio avec l’équipe de sauvetage qu’elle avait envoyé :
-Ici le Dr Elizabeth Weir, avez-vous retrouvé le major Sheppard !
-Négatif madame, répondit Miller.
Cette réponse arracha un soupir à la responsable de l’expédition, soupir que les autres entendirent à travers la radio.
-Dr Weir, renchérit Teyla, je n’abandonnerai pas le temps que je n’aurai pas retrouvé le major, et si pour cela je dois parcourir chaque cm² de cette planète, je le ferai !
Le ton que la jeune femme avait employé était plus dur qu’elle ne l’avait souhaité, mais c’était sa façon de dissimuler l’inquiétude qui minait d’avantage son cœur de minute en minute. Elle ne pouvait lutter contre son tempérament et ne voulait pas s’excuser car ça laisserait transparaître ce qu’elle ressentait.
-Je le sais bien Teyla, mais je ne vais hélas pas pouvoir monopoliser cinq personnes de façon permanente pour ces recherches.
En entendant cela, un sentiment de colère envahit l’Athosienne. Comment le Dr Weir pouvait-elle abandonner le major Sheppard, alors que si les rôles avaient été inversés, John aurait tout fait pour la sauver ?! Cependant, la jeune femme garda ses sentiments pour elle, et quand elle reprit la parole, sa voix était devenue … presque indifférente.
-Je comprends, mentit-elle.
-Bien … continuez à cherchez, si demain soir, vous n’avez toujours rien trouvé, revenez sur Atlantis.
-D’accord, répondit le sergent Miller.

Alors que la communication venait d’être coupée, Teyla partit précipitamment se réfugier dans le creux d’un arbre, dos au reste de l’équipe. Les deux groupes qui avaient été formés s’étaient retrouvés juste avant que la porte ne soit activée. Déjà à ce moment, le groupe de Miller n’ayant pas eu plus de succès que celui que formaient elle et Zelenka, elle s’était emportée, ne supportant plus de ne pas savoir où était John. C’était Mc Kay qui en avait fait les frais. En effet, celui-ci avait commis la grosse erreur de dire que si le major était toujours vivant, il aurait déjà été retrouvé. C’en avait été trop pour l’Athosienne qui lui avait donné un coup de poing dans le nez. Bien sûr, elle s’en était immédiatement excusée, mais n’empêche qu’elle n’aurait pas du faire ça. Son inquiétude ne changeait rien à ce qu’elle avait fait. Revenant tant bien que mal à la réalité, elle commença à se dire que le scientifique avait raison, tout comme Weir, et, toujours recroquevillée au creux de l’arbre, elle laissa ses larmes couler librement sur ses joues, le désespoir lui ayant ôté la force de les retenir.

Les quatre autres l’observaient bizarrement, se demandant quelle mouche l’avait piqué. Mc Kay saignait encore un peu du nez, mais n’avait pas osé se plaindre, ayant peur de recevoir un autre coup de poing de la part de la jeune femme. Néanmoins, il se doutait qu’elle pleurait … il avait déjà à maintes reprises remarqué qu’elle tenait énormément au major, et qu’elle supportait difficilement de le savoir en danger. D’ailleurs, il se disait que sachant cela, il aurait du faire plus attention, ça lui aurait peut-être évité un hématome sur le bout du nez !

-Venez voir !
Tous se retournèrent donc vers Teyla qui avait séché ses larmes, bien que ses yeux soient encore rouges, confirmant l’opinion de Rodney. La jeune femme s’avança vers eux et leur montra ses doigts tâchés de sang.
-Ca ressemble à du sang ! constata Stackhouse.
-C’en est, répondit l’Athosienne, une lueur d’espoir dans les yeux. Et il est frais !
-Est-ce qu’il y a d’autres traces ? demanda Miller.
-Oui !
-Bon eh bien, dans ce cas … mettons-nous en route !

Ainsi, l’équipe reprit ses recherches, suivant les traces de sang. Teyla espérait, comme chacun d’entre eux d’ailleurs, qu’elles conduiraient à John, mais d’un autre côté, si ce sang était bien le sien, ça voulait dire qu’il était blessé, peut-être même … non, non ça n’était pas possible, il ne les aurait pas abandonnés, jamais ! Il était encore vivant, et il fallait le retrouver !
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Voilà et désolée, mais c'est plus amusant quand un perso souffre, parce que c'est à ce moment là que les autres se rendent compte qu'ils tiennent à lui !

Qu'est-ce que c'est cette histoire de DVDs ? ... Bon OK? Ca ne me regarde pas ! Quoi qu'il en soit, ravie de constater la patience dont tu fais preuve LUNA ! Et pour tout le monde, la suite :
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Sheppard, muni lui aussi d’une radio, avait entendu la conversation de Weir avec l’équipe, tout comme Ford. A cet instant, John avait pu lire de l’effroi dans le regard de son jeune ami.
-Qu’y a-t-il lieutenant ? Si vous avez peur qu’ils vous trouvent, fuyez ! J’avoue que j’aimerais que vous me suiviez sur Atlantis mais …
-Non … ce n’est pas cela qui m’inquiète ! avait murmuré Aiden.
Devant l’incompréhension de son supérieur, le jeune homme avait décidé de s’expliquer.
-Tout à l’heure, quand vous étiez inconscient, j’ai entendu la porte des étoiles s’activer. J’ai donc été voir de quoi il s’agissait. Quand j’ai vu Stackhouse, Miller, Mc Kay et Zelenka débarquer sur la planète, j’ai compris qu’ils étaient là pour tenter de vous retrouver … mais j’ai aussi vu autre chose, avait-il avoué.
- Qu’est-ce que c’était cette autre chose ? avait alors demandé John.
Au début, le lieutenant avait hésité à révéler au major ce qu’il avait vu car il savait que celui-ci ne se sentait pas bien, et il ne voulait pas lui encombrer davantage l’esprit avec ça, mais devant le regard insistant de Sheppard, il s’était résigné.
-J’ai vu qu’il y avait un autre Fenrhi. Il avait la même particularité que celui qui vous a attaqué.
-Un autre ? s’était exclamé l’intéressé.
-Je pensais que celui qui vous avait attaqué était le seul, mais visiblement, je me suis trompé. Cela dit, je n’en ai vu qu’un, mais je n’ai aucune idée du nombre de Fenrhi qui vivent sur cette planète, hormis bien sûr celui que j’ai tué.
Pour toute réponse, le major avait soupiré mais, au grand soulagement d’Aiden, il n’y avait eu aucune lueur de reproche dans ses yeux, et son soupir n’avait rien exprimé d’autre que du découragement.

Maintenant, le lieutenant Ford tournait sans cesse en rond tandis que John s’affaiblissait. Sa tête continuait à lui faire mal, et les nausées étaient de pire en pire. Tout à coup, il vomit. Aiden, inquiet, se précipita vers lui et posa une main réconfortante sur son épaule.
-Ca ne va pas ?
Le major fit un signe négatif de la tête et perdit à nouveau connaissance. Mais cette fois, le jeune militaire se promit de rester auprès de son supérieur. Il ne le laisserait pas seul ici, maintenant qu’il savait que celui-ci courait un tel danger ! Etant blessé, John serait incapable de se défendre et Aiden ne le savait que trop bien ! Il avait peur pour son ami !

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J'attends vos coms, et il faut que je continue d'écrire la suite !

romantique ? AIE AIE AIE !!! Je sais bien que tout est relatif, mais quand même ! Et pour ta patience, oui c'était ironique. Fin, à moitié en fait, parce que, sauf erreur de ma part, c'est toi qui adore mariner ! Et pour les DVDs, j'ai eu le tour une fois, et en plus c'était des stargate, alors je te laisse imaginer, j'ai direct écrit au service abonnement pour avoir mes DVDs ! Voilà la suite, désolée mais il vaut meiux que je la mette maintenant, parce que sinon, je crois que personne ne l'aura avant demain !
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Dans un coin éloigné de la forêt, l’équipe de sauvetage, quant à elle, marchait depuis maintenant près de trois heures.
-Nous ne pourrions pas faire une petite pause ? demanda Mc Kay qui avait entre temps oublié ses bonnes résolutions.
Teyla le fusilla du regard mais laissa à quelqu’un d’autre le soin de répondre, sachant que si elle le faisait, elle risquait de s’emporter à nouveau. Finalement, ce fut Zelenka qui se dévoua à cette tâche :
-Rodney, nous avons retrouvé des traces de sang. De toute évidence, le major Sheppard est blessé, et à en juger par la quantité, ses blessures sont sérieuses.
-C’est pour cela que nous allons continuer à chercher, renchérit Miller. Au cas où vous l’auriez oublié Dr Mc Kay, nous n’abandonnons pas les nôtres !

Le scientifique ne put s’empêcher de bougonner en entendant la réponse des deux autres. Il aurait souhaité plus que toute autre chose s’arrêter quelques instants. Ca n’était tout de même pas comme s’il leur demandait de retourner sur Atlantis ! Mais non, les militaires ! Et puis Zelenka, qu’est-ce qui lui avait pris de prendre la défense des autres-là !? Il serait bien resté un peu ici, mais il avait très peur que la bête, parce qu’il persistait à croire qu’il y en avait une, ne le trouve et le dévore. C’est sûr qu’avec ce que sa proie avale à chaque repas, cette chose aurait de quoi faire ! Et c’était ce qui l’inquiétait le plus ! Donc, après mûre réflexion, il se décida quand même à suivre le reste de l’équipe.

-Oh mon dieu ! s’exclama tout à coup Miller.
Le visage de Teyla, qui était juste à côté du militaire, afficha une grimace de dégoût. Intrigués, Mc Kay, Stackhouse et Zelenka s’approchèrent. Bientôt, la grimace de la jeune femme apparut sur tous les visages. En effet, ce qu’ils avaient en face d’eux, c’était un cadavre … le cadavre d’une bête étrange, que Teyla n’avait jamais rencontrée auparavant.
-J’ignore quelle est cette bête, je n’en ai jamais vues de similaires.
-Nous non plus ! répondit Miller.
-Au moins, la bonne nouvelle, c’est que le sang n’est donc pas celui de Sheppard ! déduisit Radek.

Tout en écoutant le tchèque, la jeune femme se baissa, et observa le sol, comme si elle cherchait quelque chose. Les autres la regardèrent, interloqués. Ils ne comprenaient pas ce qu’elle faisait. Devant leur incompréhension, l’Athosienne se releva et expliqua :
-J’ignore si le sang que nous avons trouvé est celui de la bête ou celui du major Sheppard. Nous avons suivi les traces jusqu’ici, or les traces de sang sont encore présentes plus loin sur le chemin.
-Et alors, ce machin a très bien pu être traîné jusqu’ici ! suggéra Mc Kay.
-Non, expliqua Teyla, sinon il n’y aurait pas de traces des deux côtés ! Il s’agit peut-être bel et bien du sang de la bête, peut-être celui du major Sheppard …
-Ou peut-être un mélange des deux ! conclut Stackhouse.

La jeune femme hocha tristement la tête. Ne pas savoir ce qu’il était advenu de John la rendait malade ! Elle ne le supportait pas ! D’un côté, elle priait pour que ce soit le sang de la bête ! Même si elle savait qu’il était impossible que ce soit uniquement le sien. Dans le meilleur des cas, le sang de la bête et de Sheppard avaient été mélangés jusqu’ici, mais dans ce cas comment savoir lequel des deux en perdait le plus ? Et puis, l’hypothèse qu’elle redoutait le plus : si le sang était uniquement celui de John ? En effet, la quantité de sang était importante, donc si ce sang était uniquement celui de John, cela voulait dire que celui-ci était gravement blessé, peut-être même … Une fois de plus, la chef Athosienne ne put s’empêcher de fondre en larmes.

Les cinq membres de l’équipe s’étaient remis en route. Visiblement, les autres ne semblaient pas remarquer les pleurs de Teyla. Du moins, elle se demandait s’ils ne les avaient pas remarqué, ou s’ils s’en moquaient. La jeune femme s’efforça de se calmer, et elle reprit la tête du groupe pour le guider à travers la forêt, en continuant de suivre attentivement les traces de sang … et de penser au danger que courait peut-être son ami.


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Voilà ... j'attends vos coms !

La suite est DEJA là, comme vous pouvez tous le constater :
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Sur Atlantis, le Dr Weir était assise dans son bureau, devant une grosse pile de dossiers. Elle était en train de lire le rapport que Sheppard avait rédigé sur l’attaque de la semaine précédente quand le colonel Caldwell entra en trombe dans son bureau. Il semblait très en colère, ce qui n’inquiéta pas Elizabeth, car la raison de cet énervement était pour elle une évidence.
-Alors, je viens de rentrer après avoir passé une semaine sur le continent, et qu’est-ce que j’apprends ? Que lors de sa dernière mission, le major Sheppard a été enlevé, peut-être par une bête inconnue et qu’une mission de sauvetage a été organisée pour le secourir !
-Oui, c’est effectivement ce qui s’est passé au cours de la semaine, répondit la diplomate d’une voix calme qui contrastait avec l’agressivité de Caldwell.
Pendant un instant, le colonel fut décontenancé par la maîtrise de soi dont faisait preuve son interlocutrice, mais il se reprit très vite. Quand il reprit la parole, sa voix s’était quelque peu radoucie.
-Pourquoi ne m’avez-vous pas prévenu ? Je suis responsable des militaires de cette base, je tiens tout de même à vous le rappeler !
-Ecoutez, je … je suis désolée de ne pas vous avoir prévenu, mais j’ai agi dans l’urgence et … et vous n’auriez rien pu faire de plus, alors je n’ai pas jugé utile de vous prévenir, expliqua Elizabeth.

Caldwell ne savait plus quoi dire. Le major Sheppard était l’un de ses hommes, il était sous sa responsabilité, mais d’un autre côté, elle avait raison : qu’airait-il pu faire de plus ?
-D’accord, se résigna-t-il. Simplement, la prochaine fois que se produit un incident de ce genre, j’apprécierai assez que vous me préveniez !
-Entendu ! A l’avenir, je m’efforcerai de m’en souvenir. Et pour les Athosiens ?
-Pardon ?
-Eh bien oui … vous vous êtes rendu sur le continent pour faire connaissance avec ce peuple qui est devenu notre allié, alors je vous demande ce que vous en pensez !
-Eh bien, ce sont des gens très chaleureux mais ...
-Mais ? lui demanda Weir.
-Ils sont beaucoup plus primitifs que nous !
La responsable de l’expédition était choquée par les propos du militaire. Oui, les Athosiens étaient technologiquement moins avancés que les terriens, mais ils n’en restaient pas moins des êtres humains, et qui plus est, des excellents combattants et de bons commerçants. Elle s’efforça cependant de garder son calme.
-Colonel, ce peuple cultive la terre, et nous fournit la nourriture dont nous avons besoin en échange de médicaments et de notre protection. Technologiquement, ils sont certes moins avancés que nous, mais ce sont des personnes honnêtes et des ennemis des Wraiths.
Après un certain temps, le colonel se décida à briser le silence qui s’était installé après l’explication de Weir.
-Sur le continent, les dégâts sont importants. Ils vont avoir besoin de notre aide.
-De quelle aide ont-ils besoin ?
-Principalement, une aide humaine. Les Athosiens se sont dispersés pour avoir plus de chances d’échapper aux Wraiths. Beaucoup d’entre eux se son cachés dans des zones encore inexplorées, et bien que la plupart soient revenus, certains restent terrifiés et n’osent pas regagner le village ! De plus, il y a quelques blessés et leur matériel agricole a été partiellement endommagé. Ils ont besoin d’aide pour le réparer et reconstruire les tentes.
Elizabeth soupira. Encore un problème qui venait s’ajouter aux autres. Elle était épuisée, mais elle dirigeait cette citée : se laisser aller ne lui était pas permis !
-Je vois ! soupira-t-elle. Je propose donc qu’une équipe soit envoyée immédiatement sur le continent pour leur venir en aide.
-Je suis d’accord ! Je vais rassembler quelques hommes qui seront prêts dès demain.
La diplomate acquiesça. Satisfait, le colonel quitta le bureau, adressant à son interlocutrice un petit signe de tête.

Une fois seule, Elizabeth se replongea dans le rapport du major. Au bout de quelques minutes, elle releva à nouveau la tête. En effet, elle n’arrivait pas à se concentrer. Elle pensait à tout ce qui s’était passé ces derniers temps, à l’attaque des Wraiths, au major qui était peut-être mort à l’heure qu’il était … John ! Contrairement à Caldwell, celui-ci était toujours souriant, chaleureux. Et puis, en tant que militaire plus haut gradé, il l’aidait à porter le lourd fardeau que représentaient ses responsabilités … moralement, il lui était également d’un grand soutien. Il trouvait toujours les mots pour la rassurer, lui donner la force de continuer …
Bien sûr, il était un excellent ami, mais leur relation s’arrêtait là. En revanche, elle avait bien remarqué depuis quelques temps que Teyla et John étaient beaucoup plus que des amis l’un pour l’autre et se demandait s’ils se l’avoueraient un jour. Elle tenait beaucoup à eux deux et souhaitait vraiment qu’ils s’avouent leurs sentiments. Ils méritaient de connaître le bonheur !
Puis la jeune femme se surprit à penser à Simon, à la vidéo qu’elle lui avait laissée. Mais très vite, elle se reprit, se disant que ça ne servait à rien de ressasser le passé.

Le Dr Weir se replongea donc dans sa lecture, ne pouvant tout de même s’empêcher de penser que beaucoup de choses avaient changé depuis l’arrivée de Caldwell … beaucoup trop d’ailleurs !

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Voilà, maintenant j'attends vos coms et il faut que j'écrive la suite !

Voilà la suite ! Franchement désolée pour le retard !
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Sur la planète, dans un recoin de la forêt, John était toujours adossé à un arbre, inconscient. Son état ne cessait d’empirer et Aiden le savait bien. Mais que faire ? Le major n’avait plus la force de bouger, et il était hors de question de le laisser seul à la portée des Fenrhi. Mais d’un autre côté, s’il voulait que son supérieur survive, il se devait d’amener Teyla, Mc Kay et les autres là où tous deux se trouvaient. Ce qui posait problème au jeune lieutenant était qu’il ne pouvait à la fois veiller sur Sheppard et indiquer leur position à l’équipe de sauvetage. Certes, il y avait la radio du major, mais comment les guider alors que ça ne faisait même pas une journée qu’ils avaient entrepris l’exploration de cette planète ?

Ford mit un terme à ses tergiversions pour examiner l’état de la blessure du major. C’est alors qu’en tournant légèrement la tête de son ami, la veste de celui-ci, qui n’était pas fermée, glissa un peu sur le côté, et laissa apparaître des lambeaux de peau déchiquetés ainsi qu’une plaie beaucoup plus profonde que celle à la tempe. Aiden fit glisser doucement le vêtement, ne laissant à John que son Tee-shirt. Ainsi, il put constater « l’ampleur des dégâts ». En effet, la blessure s’étendait de la hanche à l’aisselle gauche. La peau était déchiquetée tout du long et la plaie saignait abondamment. La couleur rouge du sang avait presque laissé place au noir, constatation que le jeune lieutenant savait très alarmante. Il ne savait pas plus que tout à l’heure quelle solution choisir, mais une chose était certaine : s’il ne faisait rien, son ami allait mourir … il avait besoin d’un médecin !

Peu à peu, l’affolement qui avait gagné Ford à la découverte de cette blessure s’apaisa. Le jeune homme déchira une manche de sa propre veste et banda tant bien que mal la plaie du major. Mais, même après que le bandage eut été achevé, le sang continuait de couler, ce qui confirmait les craintes de Aiden. Il fit pression sur la blessure, réveillant John qui poussa un cri de douleur.
-Je suis désolé, major !
Le lieutenant avait parlé d’une voix douce, ce qui calma tout de suite John. Celui-ci n’arrivait plus à réfléchir. Il avait mal, et sa vue était brouillée. L’espace d’un instant, il s’était senti déboussolé. Mais maintenant qu’il avait repris ses esprits, il comprenait que la blessure qu’il s’était donné tant de mal à cacher à son ami venait d’être découverte.
-Ce n’est pas grave lieutenant ! articula-t-il avec difficultés.
-Monsieur … pourquoi ne m’avez-vous pas dit pour … pour votre blessure ? demanda Ford d’une voix hésitante.
John lui sourit tristement avant de lui répondre :
-Je ne voulais pas … je ne voulais pas que vous vous sentiez obligé de rester pour moi. Je sais pourquoi vous avez quitté Atlantis et j’aimerais beaucoup que vous compreniez que nous n’avons pas peur de vous mais …
-VOUS n’avez pas peur de moi … les autres si ! rétorqua le jeune lieutenant d’un ton sec qui blessa le major. Mais celui-ci n’en laissa rien paraître et poursuivit son explication.
-Mais je ne veux pas que vous reveniez sur Atlantis par obligation. J’aimerais que vous reveniez par choix, mais si vous reveniez par obligation, ou uniquement pour moi, j’aurais l’impression que vous seriez prisonnier de la cité, et ça je ne me le pardonnerais jamais !

Sur le coup, Aiden resta sans voix. Il pensait que, s’il le pouvait, le major Sheppard ferait tout pour le ramener sur Atlantis, quelque soit les moyens à employer. Hors, il venait d’apprendre qu’il n’en était rien, que celui-ci préférait lui laisser son libre arbitre, même si cela impliquait de ne jamais le revoir mettre les pieds dans la cité. Quant à sa blessure, au début, il avait été furieux que son supérieur la lui ait cachée … mais maintenant sa colère laissait place à une grande admiration… de l’admiration pour cet homme qui avait caché une blessure pouvant se révéler mortelle uniquement par soucis de ne pas l’inquiéter, lui, Aiden Ford, qui n’était même plus tout à fait humain.

-Major …
Sheppard sourit au jeune homme, l’incitant à continuer sa phrase pour le moins hésitante.
-Merci de ne pas vouloir me ramener sur Atlantis par tous les moyens, mais… mais il faut que je retrouve l’équipe de sauvetage, pour la conduire jusqu’à vous.
-Lieutenant … je vous laisse décider seul de votre retour ou non-retour sur Atlantis… eux ne feront peut-être pas preuve d’autant de compréhension, l’informa John d’une voix grave.
-J’en suis conscient, mais vous avez besoin d’un médecin de toute urgence.
Le blessé soupira.
-… Major, il est hors de question que je vous laisse mourir ici, vous m’entendez !? Jamais !
-Merci lieutenant, répondit son interlocuteur d’une voix profondément affaiblie.

Le lieutenant Ford resta un instant muet, choqué par la voix faible de son ami.
-Vous semblez vraiment épuisé … essayez de dormir un peu. Pendant ce temps, je vais essayer de retrouver l’équipe de sauvetage … Ne vous inquiétez pas major, ça va aller … vous allez vous en sortir ! tenta de le rassurer Aiden.
Mais le jeune homme ne put s’empêcher de fondre en larmes, prenant peu à peu conscience qu’il était sur le point de perdre la seule personne qui tenait encore à lui dans cette galaxie.

En voyant les larmes de son ami, et bien que ses mouvements étaient très difficiles, John l’attira contre lui, grimaçant de douleur en sentant l’épaule de Ford appuyer sur sa blessure.
-Etes-vous vraiment certain de vouloir faire cela, lieutenant ?
Le militaire, le visage encore inondé de larmes, acquiesça silencieusement. Les deux hommes restèrent quelques instants dans cette position et le lieutenant Ford se calma. Les yeux encore rouges, il se releva, ce qui causa une violente douleur à John.
-Je suis désolé, major – puis, regardant la blessure – en fait, non ! Au moins, l’hémorragie s’est arrêtée comme ça !
Cette remarque fit apparaître un sourire étrange sur les lèvres de Sheppard. En fait, son expression était un mélange de douleur et d’amusement. Aiden s’accroupit à côté de son supérieur, en veillant à ne pas lui faire mal une nouvelle fois de plus.
-Je vais rester auprès de vous le temps que vous vous endormiez et ensuite, je partirai à la recherche de l’équipe de sauvetage.
Le major acquiesça, puis, au bout de quelques minutes, il s’endormit. Alors, le jeune homme se leva et commença ses recherches.

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J'espère que ça vous plaira, et je vais essayer d'écrire la suite au plus vite !

Voilà une mini suite :
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Les recherches de l’équipe de sauvetage n’avaient, une fois de plus, rien donné.
-Nous devons rentrer sur Atlantis ! informa Miller.
-Pardon ? demanda Teyla, la colère flamboyant dans ses yeux. Nous n’avons toujours pas retrouvé le major Sheppard, et nous sommes presque certains qu’il est blessé ! Nous n’avons pas le droit de l’abandonner !
-Ecoutez, expliqua Stackhouse, de toute façon, en pleine nuit, nous n’aurons aucune chance de le retrouver. Le sergent a raison. Nous ferions mieux de rentrer.
-Avez-vous donc tous oublié ce que John a fait pour nous et pour la cité !? répliqua la jeune femme.
Les autres se regardèrent, perplexes, ne sachant pas quoi répondre à l’Athosienne. Enfin Mc Kay se lança :
-S’il vous plait, ne me frappez pas, d’accord …
En entendant cela, l’intéressée esquissa un léger sourire malgré elle.
-Ecoutez, même si ça me coûte de l’admettre, personne ne pourra jamais oublier ce que John a fait pour cette cité. Il était prêt à se sacrifier pour elle, et je pense que personne d’autre n’en aurait eu le courage mais …mais il ne voudrait pas non plus que cinq personnes se fassent tuer uniquement pour lui sauver la vie.

Teyla acquiesça silencieusement, se tournant dos au reste de l’équipe pour que nul ne voie ses larmes. Elle savait que Rodney avait raison, mais elle se refusait à abandonner son ami à une mort certaine. John lui avait accordé sa confiance dès l’instant où ils s’étaient rencontrés sur Athos, et elle en avait fait de même. Contrairement à la plupart des militaires, il avait un regard empli de douceur, de tendresse et de compassion mais aussi de malice et de joie de vivre. Elle trouvait que la plupart étaient froids, insensibles, durs, alors que lui n’était pas comme ça, il était … il était plus humain ! Enfin, elle se décida à faire face au reste de l’équipe.

-Alors on retourne à la porte ? demanda timidement Zelenka.
-Oui, répondit Miller.
-Vous oui ! Moi non !
-Teyla !
-Sergent ! rétorqua l’Athosienne sur un ton rude, qui indiquait que rien ne pourrait l’en dissuader.

Le sergent Miller fit donc signe au reste de l’équipe et demanda à Mc Kay d’entrer les coordonnées d’Atlantis, maugréant un « bonne chance » à la jeune femme. Les quatre hommes franchirent la masse bleutée de l’horizon des évènements, laissant Teyla seule et désespérée. Après quelques minutes de réflexion, celle-ci s’apprêtait à reprendre ses recherches quand le lieutenant Ford arriva en courant à perdre haleine.
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Désolée, mais je peux plus revenir avant demain ! J'attends vos coms !

ouh cette suite est géniale!!! Ils sont vaches d'abandonner notre petite Teyla comme ça!!

Bon allez, ça va vous apporter un élément ... mais il ne vous avancera pas à grand chose !
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Sur Atlantis, Weir avait accueilli l’équipe de sauvetage avec une mine dépitée en constatant que ni John ni Teyla ne revenaient avec eux.
-Vous n’avez rien trouvé ?
-Je n’irai pas jusque là, mais nous n’avons pas retrouvé le major Sheppard si là est votre question, répondit le sergent Miller.
Elizabeth soupira avant de reprendre :
-Et … où est Teyla !
-Elle a refusé de quitter la planète sans Sheppard ! répondit Mc Kay d’une voix hautaine.
-Pardon ? C’est une plaisanterie ?
-Non madame, renchérit Stackhouse.

La responsable de l’expédition afficha une mine sombre, mais ne fit aucun commentaire sur ce qu’elle venait d’entendre.
-Allez-vous reposer un peu … débriefing dans une heure ! Et … ne soyez pas en retard ! recommanda-t-elle, posant un regard insistant sur la personne de Mc Kay.
Sur ce, tous se séparèrent et allèrent vaquer à leurs occupations.

UNE HEURE PLUS TARD

Tout le monde était assis autour de la table, et la réunion commença très rapidement :
-Bien … commença Weir. Vous connaissez tous le but de cette réunion donc, maintenant, je veux connaître les moindres détails de ce qui s’est passé.
Obéissant, les quatre hommes relatèrent ce qui s’était passé sur la planète, à tour de rôle, de l’instant où ils avaient franchi la porte jusqu’au moment où Teyla avait refusé de revenir sur Atlantis, en passant par le pauvre nez en sang de Mc Kay, la découverte de la bête, et les traces sur le sol. Enfin, quand ils eurent terminé, Elizabeth se leva :
-Je tiens à vous informer qu’aucune autre mission de sauvetage ne sera organisée !
-Quoi !? s’exclama Mc Kay.
Ignorant sa remarque, Weir poursuivit :
-Teyla finira bien par rentrer. De toute façon, cet endroit est hostile et ses réserves de nourriture seront bientôt épuisées. Elle n’aura pas d’autre choix. Quant au major Sheppard, je pense que, hélas, il est probablement mort. Sinon, je pense que vous l’auriez déjà retrouvé et … dans le cas où il serait toujours en vie, Teyla progressera plus rapidement si elle est seule et le retrouvera sûrement, ou du moins son corps si, comme je le crois, il est perdu à jamais.

Sur ce, Elizabeth congédia Mc Kay et Zelenka qui n’eurent pas le courage de contester la décision de leur supérieur quant à l’abandon des recherches. Puis se retrouvant seule avec Miller et Stackhouse, elle les informa de la mission organisée par le colonel Caldwell et du fait qu’ils en feraient parti, avant de les congédier à leur tour. Ce briefing fut en effet très rapide, car les dégâts occasionnés par l’attaque des Wraiths sur le continent n’étaient rien comparés à la peine que la jeune femme ressentait quant à la perte de son ami. Elle s’enferma dans son bureau où une pile de dossiers l’attendait, et s’y plongea, espérant ainsi penser à autre chose.

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Voilà, c'est court mais il faudra vous en contenter pour l'instant !

Je vois ça MAIRA . La suite :
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Sur la planète, Ford et Teyla marchaient depuis près d’une heure à travers la jungle. Au début, l’Athosienne avait été quelque peu effrayée en voyant le lieutenant, car elle ignorait si seul son aspect physique avait changé. Mais le jeune homme lui avait expliqué la situation, et ils s’étaient mis en route. Maintenant, les deux amis progressaient en silence, aucun des deux n’osant dire quelque chose qui serait susceptible de blesser l’autre. Enfin la jeune femme se lança :
-Nous avons trouvé une bête étrange, morte, dans la jungle.
-C’est une bête appelée Fenrhi dont l’ADN s’est mélangé à celui des Wraiths, expliqua calmement Ford.
Teyla fut rassurée de constater qu’il n’y avait aucune agressivité dans la voix de son ami. Il semblait calme, avec un caractère inchangé, à part peut-être une sensibilité partiellement perdue.
-Vous voulez dire … comme vous ?
-Non … l’ADN Wraith n’a changé que mon aspect physique. En revanche, les fenrhis qui sont habituellement des créatures inoffensives sont devenues violentes. Tuer des humains pour se nourrir ne les gène pas plus qu’un Wraith, maintenant, ces créatures sont un danger.

Puis, le silence retomba. L’Athosienne n’osait pas demander ce qui était arrivé au major. Bien sûr, Ford lui avait dit qu’il était blessé, mais il s’était arrêté là. Elle se demandait parfois si le lieutenant n’était pas responsable de l’état de John, mais elle se reprenait très vite en se disant que si ça avait été le cas, il ne se serait pas donné autant de mal pour lui venir en aide, il l’aurait laissé mourir. Soudain, un bruit la fit revenir à la réalité.

-Vous avez entendu, lieutenant ?
Le jeune homme hocha silencieusement la tête, et se mit un doigt sur les lèvres, demandant ainsi à Teyla de se taire. Puis, il écarta les branchages et ce qu’il vit le fit blêmir. L’Athosienne s’en rendit compte et, après un signe de tête d’Aiden, elle s’approcha pour regarder à son tour. Ce qu’elle vit, elle sut alors qu’elle ne l’oublierait jamais … la bête, le Fenrhi … il était là, à cet endroit précis où se trouvait Sheppard. Il était en train de lacérer le major de ses puissantes pattes. Ford lui posa une main sur le bras, avant de compter jusqu’à trois, toujours silencieusement. C’est alors que tous deux sortirent des broussailles et tirèrent sur l’animal qui, après que les deux complices eurent vidé leur chargeur, s’effondra enfin.
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La suite cet parès-midi (je sais celle là est courte !) !

Bon allez, la voilà la suite. Mais si vous m'en demandez une autre sans avoir inventé de théories, je vous préviens, je vais vraiment devenir sadique !

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Le jeune homme alla vers la bête pour s’assurer qu’elle était bien morte tandis que Teyla se précipita vers John, qui gisait sur le sol, inconscient.
-Le Fenrhi est mort ! annonça Aiden.
L’Athosienne acquiesça silencieusement, faisant un effort énorme pour refouler les larmes qui perlaient au coin de ses yeux.
-Comment va-t-il ?
-Mal ! répondit la jeune femme. Ses premières blessures … c’était la bête dont nous avions retrouvé le cadavre n’est-ce pas ?
-Oui !

Ford était soulagé. Il avait eu peur que Teyla ne le croie responsable des blessures de John. Mais, malgré ce soulagement, il continuait à avoir peur … peur pour la vie de son ami. Il s’assit aux côtés de son supérieur et observa ses blessures. L’hémorragie qu’il avait eue tant de mal à stopper avait repris de plus belle … sans compter les blessures les plus récentes, qui étaient tout aussi inquiétantes, sinon plus.
-Il a besoin d’un médecin de toute urgence ! constata-t-il.
-Oui mais… mais si nous le déplaçons simplement en le soutenant, ça sera trop douloureux pour lui … il n’y survivra pas Aiden !

L’intéressé frémit en entendant l’Athosienne l’appeler ainsi. En effet, cela était très rare, et quand ça arrivait, c’était pour lui prouver son amitié dans des situations extrêmes. Or, à l’exception du major Sheppard, il ne pensait pas qu’il lui restait encore des amis. Il regarda intensément la jeune femme en lui demandant :
-Vous … vous m’avez appelé Aiden ?
-A moins que je ne commence à perdre la raison … oui ! lui sourit son interlocutrice.
Puis, devant le silence de son ami, Teyla poursuivit :
-Vous avez quitté Atlantis, Aiden, mais ce n’est pas pour cela que vous avez perdu mon respect et mon amitié. J’avoue que quand vous êtes venu vers moi tout à l’heure, je me suis demandé si l’ADN Wraith avait uniquement changé votre aspect physique ou s’il avait également affecté votre esprit. Mais la réponse à cette question est rapidement devenue une évidence. Si … et n’y voyez aucun reproche, si vous reveniez sur Atlantis, il serait peut-être encore temps … le Dr Beckett pourrait peut-être inverser définitivement votre mutation si vous le laissiez terminer le traitement.

Les paroles de l’Athosienne avaient profondément touché le jeune militaire. Avant, il était certain qu’il ne retournerait jamais dans la cité, maintenant, il n’en était plus aussi sûr. Et puis, il y avait le major … arriverait-il à rester dans le doute, à vivre sans savoir s’il s’en serait sorti ou non ? Il savait que s’il ne passait pas la porte avec Teyla, il ne se le pardonnerait jamais, il aurait le sentiment d’avoir abandonné John. Mais d’un autre côté, quel comité d’accueil l’attendrait à l’autre bout de la galaxie de Pégase, sur Atlantis.
-Oui mais … mais si tout le monde ne pense pas comme vous et le major … si d’autres ne m’acceptent plus.
-Si le Dr Beckett réussit, ce problème ne se posera pas Aiden, répondit gentiment Teyla.
Celui-ci hocha la tête et décida secrètement qu’il repartirait sur Atlantis avec ses deux amis.
Puis, son regard se reporta sur John, comment allaient-ils faire pour le ramener sur Atlantis ? Dans son état, il n’avait aucune chance de survie et le lieutenant en était parfaitement conscient.

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Voilà ... j'attends vos théories ! Pas de théories pas de suite ! (Et c'est pas du chantage, parce que je le ferai vraiment !)

Non, pour la théorie, ça coince un peu ! Mais effectivement il va y avoir un truc qui ne va pas aller pour Ford !
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Puis, son regard se reporta sur John, comment allaient-ils faire pour le ramener sur Atlantis ? Dans son état, il n’avait aucune chance de survie et le lieutenant en était parfaitement conscient.
-Est-ce que le reste de l’équipe va revenir ?
-J’en doute, répondit tristement l’Athosienne. Le Dr Weir nous avait demandé de rentrer sur Atlantis si, au crépuscule, nous n’avions toujours pas retrouvé le major.
-Je vois … soupira Ford. Mais nous ne pouvons pas le laisser comme ça. Il faut que nous le ramenions sur Atlantis !
-Nous ! sourit la jeune femme.

Ford lui rendit son sourire en acquiesçant. A ce moment, un gémissement se fit entendre. Par réflexe, les deux amis se tournèrent vers Sheppard. En effet, il était réveillé.
-Major, comment vous sentez-vous ?
Pas de réponse.
-Major ? s’inquiéta son amie.
Celui-ci avait instantanément reperdu connaissance.
-Je doute qu’il reprenne à nouveau conscience le temps que nous ne l’aurons pas ramené sur Atlantis, constata le lieutenant à contrecœur.
-Oui, murmura Teyla en sanglotant doucement.

Aiden n’en revenait pas de la voir pleurer ainsi, sans se cacher. Il avait vécu un an dans la cité, cette même cité où vivait également son amie. Il avait remarqué depuis un certain temps déjà que l’Athosienne masquait ses émotions, ses faiblesses … et là, la voir dans cet état, ça le troublait. Il savait qu’elle et le major étaient très proches, mais il ne pensait pas que …
-Teyla … il va s’en sortir, Teyla ! Bien sûr, nous ne pouvons pas le déplacer maintenant parce qu’il fait nuit, mais nous pouvons construire une civière avec des branches et des feuilles. Comme ça, dès demain matin, nous pourrons le porter jusqu’à la porte des étoiles et rejoindre Atlantis.

L’Athosienne acquiesça en essayant tant bien que mal de se calmer, en vain. A chaque fois qu’elle posait les yeux sur son ami blessé, elle ne pouvait s’empêcher de fondre en larmes. En effet, même inconscient, le visage du militaire n’en restait pas moins crispé par la douleur, avec des traces de sang un peu partout, dues à sa blessure à la tête … et ça elle ne pouvait le supporter. Quand enfin elle réussit à reprendre le dessus sur sa tristesse et son désespoir, elle constata :
-Mais c’est la nouvelle lune, nous ne pouvons pas construire une civière dans le noir total !
-Non, en effet … mais il reste votre arme.
En effet, la jeune femme n’y avait pas pensé mais son arme était munie d’une petite lampe. Certes elle éclairait peu mais cela suffirait.
-Nous devons aller chercher des branches et des feuilles !
-Oui … mais, si ça ne vous gène pas lieutenant, j’aimerais rester auprès du major Sheppard.
Cette réaction ne surprit guère son interlocuteur qui accepta. Teyla lui tendit alors son arme qu’il prit avant de s’enfoncer dans la forêt, qui, il fallait bien l’admettre, ressemblait plutôt à une jungle.

L’Athosienne resta donc seule avec Sheppard. Elle avait déposé sa tête sur ses genoux et lui caressait tendrement les cheveux, comme elle l’aurait fait à un enfant. Le jeune lieutenant revint environ une demi-heure plus tard avec une grande quantité de branches et de feuilles sous le bras. Quand il vit cette scène, il fut très ému, mais se reprit très vite, et ce fut comme si de rien n’était qu’il dit :
-Teyla … je crois que j’ai trouvé suffisamment de branches et de feuilles pour construire la civière.
-D’accord … je crois que nous ferions mieux de nous y mettre immédiatement si nous voulons qu’elle soit prête pour demain.
Le jeune homme hocha la tête en signe d’approbation. La réponse ayant été concluante, la jeune femme posa délicatement la tête du major sur le sol, après lui avoir déposé un doux baiser sur le front, et les deux amis se mirent au travail.

Le lendemain matin, la civière improvisée était prête. Comme l’avait supposé Ford, John était toujours inconscient et, hélas, il avait de plus en plus de fièvre. Epuisée, Teyla s’était endormie quelques heures plus tôt, une fois leur tâche achevée. Le lieutenant s’accroupit à côté d‘elle et la secoua doucement pour qu’elle se réveille. Dès qu’elle ouvrit les yeux, l’Athosienne se leva rapidement et alla voir comment allait son ami.
-Il faut faire vite ! Il est brûlant de fièvre et il continue à perdre beaucoup de sang !
-Je sais, répondit tristement Aiden. Je suis allé voir comment il allait avant de vous réveiller.
En entendant cela, la jeune femme lui sourit et commença à refermer doucement mais fermement ses bras autour des épaules du major. Avec l’aide du militaire, elle le posa sur la civière et ils se mirent en route.

Quand ils arrivèrent à la porte des étoiles, le soleil était déjà haut dans le ciel. En effet, ils avaient mis près de trois heures pour faire la route, bien que, à leur grand soulagement, ils ne s’eussent pas faits attaquer.
-Vous êtes certain de vouloir venir, demanda gentiment Teyla.
-Oui … je ne me pardonnerai jamais de l’avoir abandonné, répondit Ford en désignant John du menton.
Satisfaite de la réponse du lieutenant, l’Athosienne entra donc les coordonnées d’Atlantis, et tapa le code permettant son identification. Cela étant fait, les deux amis traversèrent la porte avec le major Sheppard.

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C'est après que les problèmes vont commencer ! J'attends vos théories, et il faut que j'écrive la suite même si j'ai déjà toutes mes idées parfaitement rangées dans ma tête !

Ford va se faire engueuler sévèrement par Elizabeth

Voilà la suite !

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Satisfaite de la réponse du lieutenant, l’Athosienne entra donc les coordonnées d’Atlantis, et tapa le code permettant son identification. Cela étant fait, les deux amis traversèrent la porte avec le major Sheppard.

De l’autre côté de l’horizon des évènements, le bouclier était levé. Ayant entendu la porte s’activer, Elizabeth arriva très rapidement.
-Je reçois le code d’identification de Teyla Emmagan, l’informa le technicien.
-Baissez le bouclier !
La responsable de l’expédition pensait que Teyla s’était enfin résolue à rentrer sur Atlantis et elle était soulagée à cette idée. Même si elle se refusait à l’admettre, elle avait eu peur que l’obstination de l’Athosienne ne lui coûte la vie.

Enfin, les trois amis se retrouvèrent dans la salle principale de la cité.
-Le major Sheppard a besoin d’une équipe médicale de toute urgence, dit aussitôt Teyla.
Stupéfaite, Weir contacta Carson sans vraiment réaliser ce qu’il était en train de se passer. En revanche, les militaires qui étaient présents n’avaient eu aucun mal à reprendre leurs esprits. Deux d’entre eux avaient pris Ford par les bras alors qu’un troisième pointait son arme sur lui.
-Mais enfin … que faites-vous ? demanda son amie. Il n’est pas dangereux, l’ADN Wraith a seulement modifié son aspect physique !
C’est cet instant que le Dr Beckett choisit pour faire irruption dans la pièce. Il regarda le lieutenant, qui était toujours entravé, avec incompréhension, mais reporta très vite son attention sur le major Sheppard.
-Que s’est-il passé ? demanda le médecin.
-C’est une longue histoire !
-Je vois ...
Puis, s’adressant aux infirmières qui constituaient son équipe, il leur dit d’allonger doucement le major sur le brancard. Une fois cette tâche accomplie, il ne restait plus que Teyla, Ford, Weir et les militaires dans la salle. Teyla avait très envie de suivre l’équipe médicale, mais Aiden allait avoir besoin d’elle pour convaincre les terriens qu’il n’était pas une menace, et elle se refusait à l’abandonner alors qu’il avait lui-même choisi de rentrer sur Atlantis.

C’est alors que Weir s’approcha d’eux.
-Lieutenant Ford ?
-Oui madame !
-Dr Weir, expliqua à nouveau l’Athosienne, le lieutenant Ford n’est une menace ni pour les terriens ni pour les Athosiens. Il a sauvé la vie au major Sheppard !
-Il lui a sauvé la vie, vous dites ?! s’exclama la responsable de l’expédition. Teyla … dois-je vous rappeler que le major est actuellement entre la vie et la mort ?
-Non … mais sans le lieutenant Ford, il serait mort depuis deux jours déjà !
Elizabeth soupira puis, ne sachant que faire, elle préféra donner l’ordre de mettre Ford en cellule.
-Mais enfin que faites-vous ? s’indigna la jeune femme.
-Calmez-vous Teyla, c’est juste une simple mesure de précaution le temps que je ne connais pas toute l’histoire, expliqua calmement Weir.
-Ce n’est pas grave Teyla ! la rassura Aiden. Je devais le faire pour le major Sheppard. Tout ce que je demande, c’est qu’il s’en sorte, le reste est sans importance.

L’intéressée ne répondit pas, mais le lieutenant savait qu’elle avait compris. Les militaires l’emmenèrent en cellule, sans qu’il n’oppose aucune résistance. Quant à Teyla, elle avait beau essayer de comprendre, la décision de Weir lui échappait totalement. Pourquoi l’avait-elle enfermé alors qu’elle lui avait expliqué qu’il ne représentait aucune menace ?
-Teyla ? l’appela doucement Elizabeth. Venez dans mon bureau je vous prie. Il faut que je sache ce qui s’est passé.

La jeune femme hocha la tête et suivit la responsable de l’expédition dans son bureau. A la demande de celle-ci, elle raconta tout ce qui s’était passé depuis le retour de Miller, Stackhouse, Mc Kay et Zelenka, en tâchant de n’omettre aucun détail. Elle venait à peine d’achever son récit quand Carson fit irruption dans la pièce.
-Carson … comment va le major Sheppard ? demanda Elizabeth.
-Très mal, répondit tristement le médecin. Ses blessures sont trop graves. Je ne peux rien faire pour lui, si ce n’est soulager sa douleur… il va mourir.
Ces derniers mots résonnaient en écho dans la tête de Teyla. Ce qu’elle redoutait tant depuis deux jours allait finalement arriver … elle allait perdre John pour toujours. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux mais ne voulait pas que Weir et le Dr Beckett la voient dans cet état.
-Combien de temps ? demanda-t-elle en essayant de masquer ses émotions.
Carson et Elizabeth qui avaient très nettement perçu ce que l’Athosienne se donnait tant de mal pour cacher, se regardèrent en silence.
-Combien de temps ? répéta-t-elle d’une voix qui mêlait colère et tristesse.
-Il ne passera pas la nuit ! avoua le médecin.

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Je la trouve relativement longue, mais si il y a beaucoup de théories cet après-midi, vous aurez peut-être encore un bout !

La voilà la suite :
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C’en était trop pour la jeune femme. Elle quitta le bureau du Dr Weir en courant, sous les regards à la fois interrogateurs et compatissants des deux autres. Quand enfin elle arriva devant l’infirmerie, elle stoppa sa course. Derrière cette porte, il y avait John … un John blessé, inconscient et qui allait bientôt mourir. Cette pensée lui était insupportable. Elle allait perdre la seule personne sur Atlantis à laquelle elle confiait tout … la seule personne qui lui avait fait confiance dès la toute première fois où il l’avait vue … la seule personne qui connaissait ses forces, mais aussi ses faiblesses. En repensant à tous ces moments qu’elle avait passé avec lui, Teyla se mit à sangloter doucement. Elle entra et, après lui avoir déposé un doux baiser sur le front, s’assit aux côtés du lit où était allongé le major. Puis au bout de quelques minutes, elle posa sa tête sur l’épaule de son ami.

C’est dans cette position que Carson la trouva quand il retourna à l’infirmerie. Il s’approcha doucement et constata que l’Athosienne pleurait. En voyant cela, il avait envie de la rassurer, mais comment faire ? Aucun mot ne pourrait apaiser sa peine et il le savait. Et pour cause, bien plus qu’un patient têtu qui ne daignait jamais respecter ses périodes de convalescence, le major Sheppard était devenu un ami pour lui. Il avait toujours des paroles rassurantes, même dans les pires situations. Il avait un sens de l’humour à toute épreuve et aimait s’amuser … chose qui, Carson le savait, n’était pas très courante chez les militaires.

Surmontant sa propre tristesse, le médecin finit par s’approcher de la jeune femme :
-Teyla ?
L’Athosienne sursauta, avant de murmurer un confus « c’est vous ! ».
-Désolé si je vous ai fait peur ! poursuivit le bon docteur d’une voix douce.
-Ce n’est rien … est-ce qu’il … est-ce qu’il peut nous entendre ? demanda Teyla d’une voix tremblante.
-Non, mais d’ici environ une heure, il devrait probablement se réveiller. Teyla … il souffre énormément et va souffrir de plus en plus, à tel point que dès l’instant où il va se réveiller, la douleur lui sera insupportable… expliqua gentiment Carson. Je sais que c’est dur à entendre, mais je me dois de vous prévenir.

Teyla acquiesça silencieusement avant de demander :
-Est-ce que nous sommes autorisés à aller voir le lieutenant Ford ?
-Pour autant que je sache, oui ! sourit le médecin. Ecoutez, je suis sûre que d’ici quelques jours, Elizabeth le laissera reprendre ses habitudes sur Atlantis et …
-Docteur … est-ce que vous pensez pouvoir faire quelque chose pour inverser ... la modification génétique ? le coupa l’Athosienne.
Carson soupira avant de répondre :
-Je l’ignore. Pour cela, il faudrait que je lui fasse des examens, et pour le moment, le Dr Weir a refusé.

La jeune femme murmura un confus « je vois » avant de quitter la pièce et de se diriger vers la cellule de Ford. Elle n’arrivait pas à cesser de pleurer, mais ne voulait pas que qui que ce soit réalise à quel point la perte prochaine du major l’affectait. C’est pour cette raison que, dès que quelqu’un passait dans le même couloir qu’elle, elle détournait la tête. Enfin, elle arriva devant la cellule. Elle était gardée par deux militaires qui la laissèrent passer sans aucune réticence. Quand le lieutenant la vit arriver en pleurs, il se redressa d’un bond.
-Teyla, que se passe-t-il ? C’est le major Sheppard ?
L’Athosienne hocha la tête avant d’expliquer :
-Le Dr Beckett dit qu’il ne passera pas la nuit ! Il … il dit que tout ce qu’il peut faire c’est soulager sa douleur et que … malgré ça, il souffre énormément et va continuer à souffrir.
Le jeune homme l’attira à ses côtés, et essuya doucement une larme qui roulait sur sa joue.
-Je suis désolé … tout est de ma faute.
-Non … non Aiden ! Ce qui est arrivé, personne n’aurait pu l’empêcher.
-J’aurai … il laissa échapper un sanglot … j’aurai du le protéger du Fenrhi.

Teyla resta un instant sans voix devant la réaction de son ami. Elle savait que lui et le major étaient très proches mais ignorait que … que le lieutenant serait à ce point touché !
-Le major n’est plus un enfant, il n’a pas besoin que quelqu’un le protège. Et même si j’avais été à votre place, moi non plus, je n’aurais rien pu faire pour empêcher ça !
-Peut-être mais le major va mourir … et je ne peux m’empêcher de penser que si je n’avais pas quitté Atlantis, on n’en serait pas là.
Constatant que la jeune femme restait interdite, il poursuivit :
-Le major n’a pas voulu que j’aille à la rencontre de l’équipe de sauvetage, parce qu’il avait peur que vous ne me rameniez sur Atlantis de force, et ça, il ne le voulait pas. C’est pour ça qu’il m’a caché la gravité de ses blessures. Il savait qu’avec des blessures aussi graves, il allait mourir mais il savait aussi que je refuserai de le regarder agoniser sans rien faire … alors il me l’a caché.
-Ecoutez … dit l’Athosienne en laissant ses larmes couler librement sur son visage, j’ignorais que le major vous avais caché la gravité de ses blessures mais … mais s’il l’a fait, c’est parce qu’il tient à vous, Aiden, et je pense que même si ça va lui coûter la vie, à aucun moment, il ne regrettera ce sacrifice.

Le jeune homme acquiesça sans conviction, mais il ne voyait pas ce qu’il pouvait répondre aux paroles de son amie. Il savait qu’elle avait raison, que depuis le tout début de cette expédition, John avait toujours fait passer la vie des autres avant la sienne.
-Je vais retourner auprès du major, murmura Teyla.
Ford ne répondit pas et la regarda quitter la cellule. Si la jeune femme s’était retournée, elle aurait pu voir les yeux du lieutenant s’embuer de larmes. En effet, maintenant qu’elle était dos à lui, il ne faisait plus aucun effort pour les retenir. Il allait perdre la seule personne qui avait toujours été là pour lui, jusqu’au bout, et cette pensée lui était insupportable.

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Bon allez, maintenant, c'est terminé pour aujourd'hui !

Citation :

En repensant à tous ces moments qu’elle avait passé avec lui,

Qui à dit que quand on meurt notre vie défile devant nos yeux...pourquoi ce serait pas les gens qui tiennent à nous qui voit notre vie avec eux défilée devant leurs yeux?

*Luna poète...*

Citation :

aimait s’amuser … chose qui n’était pas très courante chez les militaires

Tu rigoles ou quoi?

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Moi je dis que John doit mourrir, c'est dans l'ordre des choses, si maintenant Juju le faisait vivre c'est que d'abord ça serait pas réaliste et franchement si les gens pensant comme moi ils n'apprécieront pas parce qu'il n'y aura plus aucune cohérence.

Alors là Juju tu m'as vraiment beaucoup surprise, je ne m'attendais pas à ça et s'était d'autant plus intéressant! Ford en prison...le pauvre...Super Luna vole à sa rescousse, elle le fait s'évader, ils repassent la porte ensemble et vont s'installés sur une superbe planète avec plein de cascades où il faut très chaud aussi et...*Bruit de cassage de rêve*...moi j'aime bien cette fic parce qu'elle est bien sombre pas trop sombre non plus je veux dire c'est pas un PG-13 ou PG-16. Mais qui sait? Peut-être que Juju va nous en faire...je sais pas du tout comment tu vas tourner ça ma Juju mais j'ai vraiment hâte de voir...

Plusieurs théories (Je vous préviens dans toutes mes théories John meurt mais c'est parce que ça me parait logique tout simplement)sous forme de schéma...y a tellement de possibilités.

-John meurt.
-Weir ne se décide pas à libérer Ford.
-Personne n'a confiance en lui, elle le fait pour le bien de Ford
parce que si elle le libère ça va causer des problèmes, peut-
être même un lynchage. Qui sait? Alors Teyla, ne pouvant pas
supporter la mort de John et le seul véritable ami qu'il lui reste
en prison, décide de tout faire pour qu'il s'évade.
-Elle part avec lui.
-Elle reste sur Atlantis.
- Il y a une révolte de tout ceux qu'il l'aimait bien et qui
ordonne à Weir de le libérer.
- Weir libère Ford
- Personne ne lui fait confiance, un complot s'organise contre
lui, on veut sa mort, il représente un danger. Bates en est
l'organisateur(comme par hasard). Teyla se fait leur ennemi
et le défend, mais personne ne l'écoute. Elle le fait s'évader.
-Elle part avec lui.
-Elle reste sur Atlantis.
-Tout le monde l'accepte tel qu'il est.
-Beckett ne trouve pas comment inverser le
changement d'ADN.
-Beckett trouve comment inverser le changement
d'ADN.

Voilà ça c'est vraiment un gros plan sur ce qui peut arriver. Maintenant tel que je te connais Juju tu vas nous sortir un des ces machins à y rien comprendre comment t'as trouvé ça!

Voilà la suite :
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Teyla, quant à elle, avait repris sa place auprès de John. Elle lui tenait la main et le regardait tendrement, au moment où elle sentit une pression … c’était le major qui venait de resserrer ses doigts sur le poignet de l’Athosienne.

Dès l’instant où il avait commencé à émerger, une violente douleur lui avait irradié tout le corps. Il ouvrit les yeux mais sa vue était encore brouillée, tout était flou autour de lui. Il ne distinguait pas la personne assise à côté de lui, mais sans qu’il ne se l’explique, il savait qu’il s’agissait de Teyla. Il essaya de parler, mais le son qui franchit la barrière de ses lèvres ne fut qu’un léger gémissement.
-Je vais prévenir le Dr Beckett !
C’était la voix de Teyla … mais elle lui paraissait tellement éloignée. Et pourtant, elle résonnait en écho dans sa tête. Que s’était-il passé ? Où était-il ? Au fur et à mesure qu’il tournait et retournait ces questions dans sa tête, une vague de souvenirs douloureux lui revinrent … le Fenrhi, l’équipe de sauvetage, l’explication qu’il avait eu avec Ford …

La vue du major était devenue plus nette quand le Dr Beckett fit irruption dans la pièce. Il était suivi de Teyla. John vit les larmes sur les joues de l’Athosienne, et quand elle fut près de lui, il tenta de tendre la main pour les essuyer mais n’y parvint pas. La jeune femme avait bien vu le geste de Sheppard. Elle lui prit la main et la déposa doucement sur sa joue.
-Major … est-ce que vous m’entendez ?
-Carson … j’ai mal ! articula-t-il.
-Je sais.
-Je vais mourir n’est-ce pas ?

Le médecin regarda son patient dans les yeux, mais ne lui répondit pas. Le major acquiesça faiblement, montrant ainsi à Carson qu’il avait compris la signification de ce silence.
-Je suis désolé major !
-Ne le soyez pas ! J’aimerais simplement pouvoir parler une dernière fois à mes amis, leur dire adieu !
L’intéressé fit un petit signe de tête, et s’apprêtait à quitter l’infirmerie quand John ajouta :
-Et vous en faites partie Carson !
En entendant cela, le Dr Beckett se retourna et sourit tristement au major.
-Je repasserai vous voir plus tard. Je pense que Teyla et vous avez des choses à vous dire.
Puis, il alla s’occuper d’autres patients, bien qu’ayant l’esprit totalement envahi par les souvenirs des bons moments passés avec le major.


Les deux amis étaient seuls maintenant. Teyla reposa la main du major, avant de lui caresser affectueusement les cheveux. Celui-ci se laissa faire d’abord parce qu’il n’avait pas la force de résister, mais aussi parce que ce geste était loin de lui déplaire.
-Eh … vous vous souvenez de ce qui s’est passé ?
-Oui … enfin je crois. Est-ce que … le lieutenant Ford ?
-Il est revenu sur Atlantis, mais le Dr Weir l’a placé en cellule.
-Quoi ?!
John avait subitement tenté de se redresser, ce qui lui avait arraché un cri de douleur. L’Athosienne lui posa une main douce sur l’épaule, l’incitant ainsi à se rallonger, avant d’expliquer d’une voix douce :
-J’ai tenté de la convaincre qu’il n’était pas dangereux, qu’il ne représentait pas une menace pour Atlantis, mais ça n’a servi à rien.
-Elle ne va pas pouvoir le garder enfermé indéfiniment !
-Non … bien sûr que non, tenta de le rassurer la jeune femme.
Sheppard voyait bien que son amie n’était pas certaine de la véracité de ses paroles, mais il préféra ne pas insister. Il avait peur de perdre à nouveau connaissance avant d’avoir dit à Teyla ce que … ce qu’il ressentait.
-Teyla, je …
-Oui ?
-Je t’aime.
Il était soulagé d’avoir enfin avoué ses sentiments à la jeune femme, mais ne savait plus quoi faire en constatant qu’elle ne répondait pas. L’Athosienne voyait bien que le major était décontenancé par sa réaction. Mais elle avait attendu ce moment depuis le premier instant où elle l’avait vu sur Athos, alors la tentation avait été trop forte … elle avait voulu le déstabiliser un peu … une sorte de vengeance. Satisfaite, elle se pencha doucement en tâchant de ne pas faire mal au militaire et déposa un doux baiser sur ses lèvres.
-Cette réponse vous convient-elle major John Sheppard ? demanda-t-elle sur un ton enjoué, malgré la tristesse qui était encore présente dans sa voix.
Il lui sourit faiblement et plongea son regard dans le sien. Au bout de quelques instants, Teyla rompit le silence qui s’était installé.
-Je t’aime ! sourit-elle, puis reprenant son sérieux … allez, je vais te laisser te reposer !

Mais quelque chose préoccupait John. Le lieutenant Ford, il était en cellule alors qu’il lui avait sauvé la vie. De plus, il avait très envie de pouvoir lui parler avant de … Non, il ne pouvait pas laisser Elizabeth lui faire ça !
-Teyla …
-Qu’est-ce qu’il y a ? demanda la jeune femme en se retournant, alors qu’elle s’apprêtait à sortir.
-S’il te plait, est-ce que tu peux … je dois parler au Dr Weir pour … pour Ford.
-Elle ne devrait pas tarder à venir te rendre visite… John, je n’ai pas réussi à la convaincre alors … enfin, ce que je veux dire c’est … n’espère pas trop !

Le major hocha la tête. L’Athosienne lui embrassa le front et lui caressa affectueusement les cheveux avant de quitter la pièce. Elle se dirigea précipitamment vers ses quartiers et, une fois à l’abri des regards, elle pleura toutes les larmes de son corps. Bien sûr, elle s’était efforcée de tenir le coup devant John, mais le voir dans cet état … il allait mourir et elle ne pouvait rien pour l’empêcher. Elle se sentait impuissante … et ça, c’était trop pour elle.
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J'attends de nouvelles théories et vous aurez sûrement une autre suite cet après-midi si vous êtes sages !

t'es méchante, laisse le tranquille ce pauvre Sheppard

La voilà la suite !
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Mais quelque chose préoccupait John. Le lieutenant Ford, il était en cellule alors qu’il lui avait sauvé la vie. De plus, il avait très envie de pouvoir lui parler avant de … Non, il ne pouvait pas laisser Elizabeth lui faire ça !
-Teyla …
-Qu’est-ce qu’il y a ? demanda la jeune femme en se retournant, alors qu’elle s’apprêtait à sortir.
-S’il te plait, est-ce que tu peux … je dois parler au Dr Weir pour … pour Ford.
-Elle ne devrait pas tarder à venir te rendre visite… John, je n’ai pas réussi à la convaincre alors … enfin, ce que je veux dire c’est … n’espère pas trop !

Le major hocha la tête. L’Athosienne lui embrassa le front et lui caressa affectueusement les cheveux avant de quitter la pièce. Elle se dirigea précipitamment vers ses quartiers et, une fois à l’abri des regards, elle pleura toutes les larmes de son corps. Bien sûr, elle s’était efforcée de tenir le coup devant John, mais le voir dans cet état … il allait mourir et elle ne pouvait rien pour l’empêcher. Elle se sentait impuissante … et ça, c’était trop pour elle.

Une dizaine de minutes plus tard, Weir vint rendre visite au militaire.
-Elizabeth ?
-Comment vous sentez-vous ? demanda-t-elle d’une voix hésitante.
Sheppard réfléchit quelques instants avant de répondre :
-Préoccupé … par la situation actuelle du lieutenant Ford.
La diplomate soupira. Visiblement, son ami n’avait pas décidé d’y aller par quatre chemins. Bien sûr, elle se doutait que John ne serait pas sans y faire allusion et qu’il désapprouverait sa décision, mais depuis qu’il avait quitté Atlantis, elle avait perdu toute confiance en Aiden.
-John … je vais être franche avec vous, commença-t-elle d’une voix grave, j’ai fais mettre le lieutenant Ford en cellule parce que … par mesure de sécurité, mais aussi parce que … je n’ai plus aucune confiance en lui.
-Pourquoi, parce qu’il est physiquement différent ? demanda le militaire.
-Non ... tenta de se défendre son amie. Non, c’est juste que … si son esprit n’avait pas été altéré par sa modification génétique … pourquoi aurait-il fui Atlantis alors que le Dr Beckett tentait de le soigner ?
-Parce qu’il pensait que nous avions peur de lui, murmura John, désemparé et déçu par la réaction d’Elizabeth.

Il ne comprenait pas pourquoi la responsable de l’expédition se comportait ainsi envers le jeune lieutenant qui s’était donné tant de mal pour lui venir en aide. Ford avait choisi librement de revenir dans la cité … que lui fallait-il de plus ?
-S’il vous plait Elizabeth, demanda le major sur un ton suppliant, libérez-le ! Je sais que vous n’avez plus confiance en lui, mais … je vous donne ma parole qu’il n’est pas dangereux, qu’il veut seulement essayer de retrouver sa place parmi nous.
-En supposant que j’accepte … tous les membres de l’expédition Atlantis n’ont pas votre ouverture d’esprit John, ils n’accepteront pas tous le lieutenant Ford tel qu’il est actuellement.
-Oui mais … mais si Beckett arrive à inverser le processus …
La diplomate se résigna. Elle connaissait John … il était têtu et il n’abandonnerait pas avant qu’elle ait libéré Aiden … elle le savait ! En plus, dans son état, il valait mieux qu’il ait l’esprit tranquille, qu’il ne s’inquiète pas.
Comme s’il avait lu dans ses pensées, Sheppard dit :
-Ne le libérez pas par pitié envers moi. Libérez-le pour qu’il puisse reprendre sa place ici, pour que Carson puisse l’aider.
-D’accord, sourit Weir.

Puis, elle regarda gentiment son ami. Son visage était marqué par la douleur, ses yeux vitreux, ses lèvres étaient sèches et il parlait avec difficultés. Il avait un pansement sur la tempe, tâché de sang, laissant deviner la gravité de la blessure, qui n’était pourtant rien comparée à l’autre, comme lui avait expliqué Carson dans son bureau. Elle était tellement habituée à ce contraste qu’il y avait habituellement entre sa voix calme, posée, et sa tendance à ne pas tenir en place. Aujourd’hui, il n’y avait plus aucune trace de ce contraste, il était très affaibli physiquement, et même s’il gardait sa vivacité d’esprit, sa voix ne devenait parfois qu’un murmure. Soudain, Elizabeth fut tirée de ses pensées.

En effet, le major était pris de convulsions. Elle cria le nom de Carson, en priant pour qu’il l’entende.

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J'ATTENDS VOS THEORIES !!!


Petit détail : Weir a dit à John qu'elle libèrerait Ford, ça ne veut pas dire qu'elle va le faire !