Et si les anciens étaient des comiques...[F]

Alors, voici un petit...un gros délire, je ne sais pas d'où il vient et ne devrait pas être particulièrement long (c'est marrant la dernière fois que j'ai dit ça, ma fic à fait dans les 130pages...)

Personnages : SG-A, un ancien pas très net aussi et peut être d'autre, je sais pas encore

Résumé : Imaginez que les anciens ou juste un seul, fut pourvu d'humour...mais bon un humour à l'ancienne!

Saison : Bah je sais pas, à partir du moment où Ronon est là.

Genre : Un peu de tout, de l'humour, de l'aventure peut être un peu de romance!

Disclaimer : Je suis la MGM, tous les acteurs m'appartiennent, les décors aussi...comment ça je prend mes rêves pour la réalité?

ah oui et Auteur : Bah moi tient..Louise14!

En espérant que ça vous plaise...bonne lecture.
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_ Non Colonel, je n’ai pas le temps !

_ Allez Rodney, juste 10 minutes ! Supplia Sheppard.

_ N’insistez pas, j’ai une tonne de boulot contrairement à certains. S’énerva le scientifique.

_ Mais vous avez bien 10 petites minutes, ça vous détendra ! Expliqua John

_ Mais arrêtez d’insister, non c’est non ! Explosa Mc Kay. En plus je trouve ça particulièrement stupide.

_ Vous n’avez vraiment pas d’humour ! S’exclama le militaire.

Rodney s’arrêta au milieu d’un couloir et tourna vers Sheppard un regard exaspéré.

_ Attirer Teyla dans un coin reculé de la cité pour lui sauter dessus en criant bouh, je ne trouve pas ça humoristique mais profondément débile !

John prit une mine outrée mais tenta encore une fois de le convaincre :

_ Allez faites un effort, je suis sûr que ça vous ferez rire de la voir paniquer un peu !

_ Mais je ne ressent absolument aucun complexe d’infériorité par rapport à Teyla, moi !

_ Pourquoi dites-vous cela ? S’étonna le militaire

_ Vous voulez vous venger parce qu’elle vous met toujours au tapis ! Répliqua Rodney très content de son analyse.

John se renfrogna mais ne su quoi répondre, encouragé par ce mutisme, Mc Kay ajouta :

_ D’ailleurs, si Ronon a accepté de participer à cette...farce désopilante, c’est parce que Teyla l’a mis au tapis hier pendant l’entraînement !

_ Au moins, il a plus d’humour que vous !

_ Si vous voulez rencontrer des gens dépourvus d’humour, allez donc travailler sur les machines anciennes ! Eux, ce n’était vraiment pas des comiques ! Marmonna Rodney.

_ Bah si vous continuez comme ça, vous allez finir comme eux ! Dit Sheppard avant de tourner les talons et de s’éloigner.

_ Vous allez finir comme eux...vous allez finir comme eux...Bougonna Rodney pour lui-même. Age mental d’un gamin de 5ans... .

Rodney bougonnait toujours quand il entra dans son labo, quelques nouveaux objets anciens avaient été déposés là par Zelenka et Rodney s’empara du premier pour commencer les analyses.


Elisabeth été en train de rédiger un rapport particulièrement compliqué sur une alliance qu’ils avaient conclu avec un peuple au nom incompréhensible et imprononçable : les Zakharchtoukiens et qui ponctuaient toutes leurs phrases d’un « Karikatika » parfois hurlé parfois murmuré ce qui rendait toutes communications assez compliquées. Elisabeth avait été obligée de rédiger un marché en ajoutant à chaque fin de phrase « Karikatiki », qui était la forme écrite du Karikatika oral. Et maintenant elle devait expliquer les coutumes assez particulières de ce peuple dans un rapport destiné au SGC pour qu’ils ne la prennent pas pour une dingue quand elle leur enverrait la copie du marché avec les karikatikis.
Une main dans les cheveux elle essayait de mettre en forme une phrase pour la rendre compréhensible quand un hurlement lui déchira le tympan droit. Elle porta sa main à l’oreille et retira immédiatement son oreillette. Le petit appareil atterri sur son bureau et continua de hurler, jusqu’à ce que la diplomate se rende compte que c’était son prénom qu’on hurlait dans l’écouteur. Reprenant rapidement l’oreillette, elle l’enclencha et la porta à sa bouche pour demander :

_ Mais qui hurle ainsi ?

Une réponse plus calme se fit entendre :

_ Mais c’est moi, Rodney !

Elisabeth remis son oreillette avant de s’exclamer :

_ Mais qu’est-ce qui vous prend ? Vous m’avez percé le tympan !

_ Oh désolé ! Répondit Rodney sur un ton qui semblait tout sauf désolé.
Mais c’est que je viens de faire une découverte incroyable !

_ Ah ! Et de quoi s’agit-il ? Demanda Weir un peu sur les nerfs.

_ Un E2PZ plein...dans la cité !

_ Quoi !? J’arrive tout de suite !

Et Elisabeth laissa en plan son rapport pour rejoindre Rodney.


Lorsqu’elle arriva dans le labo, Ronon, Teyla et John étaient déjà présents, le militaire arborait une mine revêche, Teyla au contraire souriait en lançant des regards amusés au runner et à Sheppard. De toute évidence, Rodney avait prévenu lui-même les trois autres par le même procédé qui avait rendu Elisabeth sourde d’une oreille.

_ Ah ! Elisabeth, enfin vous voilà... S’exclama Rodney. C’est réellement incroyable, tout bonnement inconcevable, j’en suis encore tout étourdis...

_ Où est-il Rodney ? Demanda Elisabeth.

_ Apparemment il se situerait dans l’aile est, dans l’un des sous-sols ! Répondit Rodney.

_ Et comment l’avez-vous découvert ? Questionna Teyla.

_ C’est l’un des objets trouvés dans le labo 22, vous savez, celui que Kavanagh a trouvé en trébuchant et en se rattrapant à un mur...

_ Allons Rodney, le Dr Kavanagh n’a pas trouvé le laboratoire de cette manière...Commença Elisabeth sur un léger ton de reproche.

_ Si.

C’était Ronon qui venait de s’exprimer d’une voix assuré, alors qu’il n’avait pas ouvert la bouche depuis le début.

_ Il a trébuché contre ma jambe. Ajouta-t-il

_ Oh, un heureux hasard que votre jambe ce fut trouvée là. Dit Elisabeth.

_ J’avais espéré qu’il se fracasserait la tête contre le mur...ça n’a pas fonctionné ! Marmonna Ronon d’une voix déçue.

Elisabeth lui lança un regard étonné, elle avait faillit éclater de rire, pensant qu’il s’agissait d’une blague mais elle se ravisa en voyant l’air sérieux du satédien.

_ Heu...bien...mais Rodney quel est donc cet objet ? Continua Weir.

_ Il s’agit d’une sorte de carte électronique...

_ Une carte bleue ? Le coupa Sheppard.

_ Non Colonel, je dirais plutôt une sorte de carte aux trésors électronique.

Teyla, Ronon, Elisabeth et John lui lancèrent un regard interrogateur puis Sheppard se mit à rire rapidement suivit de Ronon. Teyla jeta un regard emplit de pitié à Rodney et Elisabeth fronça les sourcils.

_ C’est pour une carte aux trésors que vous me dérangeais dans mon travail ? S’indigna la diplomate.

_ Je...suis désolé...Rodney ! Hoqueta le colonel. Je retire...tout ce que j’ai dit tout...à l’heure. Vous n’êtes pas totalement dépourvus de sens de l’humour...

Ronon se mit à rire de plus belle et Teyla tenta de les faire taire en leur lançant un regard glacial.

_ Rodney, expliquez vous...vite ! Ordonna Weir.

Le scientifique s’empara d’un objet rectangulaire et plat posé sur son bureau et appuya sur quelques boutons. Les autres s’approchèrent pour mieux voir.
L’écran resta noir un instant puis des lignes vertes se tracèrent lentement jusqu’à représenter un plan. A peu près au centre, clignotait un point rouge. Rodney appuya sur le point et un texte écrit en ancien apparut au bas de l’écran.

_ Elisabeth, si vous voulez bien vous donner la peine de traduire. S’exclama Mc Kay.

La diplomate plissa un peu les yeux, réfléchit un instant et décrypta finalement le message :

_ E2PZ de secours n°8.

_ Et dire qu’il m’a fallut 30 minutes pour le traduire ! Grogna Rodney.

Sheppard et Ronon ne riaient plus, Teyla observait d’un œil sceptique l’appareil et Elisabeth réfléchissait. Tout ceci la dépassait, se pouvait-il qu’il y ait un E2PZ plein dans la cité même, alors qu’ils risquaient leurs vies tous les jours pour en trouver un sur des mondes à des milliards de kilomètres?

_ Comme vous pouvez le constater, il s’agit de l’E2PZ de secours n°8. Cela laisse supposer qu’il en existe peut être d’autre, au moins 7 ! Expliqua Rodney, au comble de l’excitation. Alors, est-ce qu’on peut y aller ?

_ Aller où ? Demanda Elisabeth.

_ Et bien, aller chercher cet E2PZ ! Répondit McKay consterné.

_ Mais vous êtes certain que se n’est pas un piège...Commença la diplomate

_ Un piège ! Un piège ? Mais pourquoi les anciens auraient-il fait cela ? S’écria Rodney, indigné que l’on puisse douter de la bonne fois des anciens.

_ Je ne sais pas....de plus vous avez dit qu’il se trouvait dans les sous-sols de l’aile Est, or ces sous-sols sont inondés. Ça pourrait être risqué...

_ Allons Elisabeth, ça reste toujours moins dangereux que d’affronter les wraiths. Et le laboratoire où il semble conservé est au-dessus des zones inondées ! Expliqua précipitamment le scientifique. Ça ne nous prendra pas longtemps pour le récupérer.

_ Nous ? J’espère que vous ne m’incluez pas dans ce nous, McKay ! S’exclama ironiquement le colonel.

_ Si justement, je vous y inclus ! Répondit sur le même ton, Rodney.

_ C’est que j’avais autre chose à faire...désolé, mais je suis très occupé !

Rodney serra les dents, il savait très bien pourquoi le colonel faisait cela...

_ Vous le faites exprès ! S’écria-t-il. Vous ne voulez pas venir parce que j’ai fait rater votre blague stupide !

_ Mais pas du tout ! Répliqua un peu rapidement le militaire.

_ Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Interrogea Weir. De quelle...blague parlez-vous Rodney ?

John lança un regard assassin à McKay, qui arborait un sourire narquois.

_ Le colonel voulait s’amuser à faire peur à Teyla mais au moment où il s’apprêtait à lui sauter dessus, j’ai hurlé dans son oreillette car je venais de trouver l’E2PZ ! Du coup Teyla n’a pas eu peur et le colonel s’est ridiculisé.

Sheppard avait un air grognon et Elisabeth un sourcil levé.

_ Colonel, mais quel âge avez-vous ? Marmonna-t-elle. John, Ronon et Teyla, vous accompagnez Rodney dans l’aile Est. Et ramenez-nous cet E2PZ !

Rodney lui fit un magnifique sourire avant qu’elle ne s’en aille, désespérée par l’attitude du chef miliaire de la cité.

_ Bon, rendez-vous dans 30 minutes au téléporteur 6 ! Ordonna John.


45 minutes plus tard, l’équipe arpentait des couloirs humides et sombres, suivant Rodney, le nez collé à son ordinateur.

_ Cette zone n’étais pas censée être au sec ? Demanda Ronon, dont les chaussures prenaient l’eau.

_ Oh...elle l’était le mois dernier ! Répondit innocemment Rodney.

_ On est encore loin ? Questionna John.

_ Non, ça devrait être juste à gauche....ici...

Rodney indiqua du doigt un pan de mur.

_ On dirait qu’ils ont enlevé la porte depuis le mois dernier ! Fit remarquer avec ironie le colonel.

_ Non, c’est normal. L’ancien à qui appartient cet objet, n’était, disons, pas très apprécié de ces compatriotes, il c’est donc aménagé un laboratoire secret. Grommela Rodney qui aurait préféré garder cette information pour lui.

_ Pardon ? S’exclama Teyla

_ Quoi ? S’écria Ronon

_ Comment ça, pas très apprécié ? Interrogea Sheppard.

_ Disons que ses expériences n’avaient pas l’aval de ses supérieurs....

_ Mais est-ce que vous savez au moins ce que l’on va trouver là-dedans ? Demanda Sheppard de sa voix la plus calme.

_ Non, pas vraiment...Marmonna Rodney en inspectant le mur devant lequel il se trouvait.

John se prit la tête dans les mains et se retint grande peine d’hurler.

_ Mais c’est pas vrai ! Grogna-t-il.

_ Ne vous en faites pas Colonel, si les expérimentations de Bozosus n’étaient pas « autorisées » c’est juste qu’elle n’étaient pas considérées comme prioritaires, à cause de la guerre contre les wraiths.

_ Bozosus ?

_ Oui c’était son nom....Marmonna McKay

_ Mais c’était qui ce clown ? Se demanda à voix haute John.

Une lumière bleutée apparut soudainement, elle brilla un instant puis une porte apparut à la place du mur.

_ Et voila ! S’exclama Rodney, très satisfait de lui.

La pièce été plongée dans le noir, l’équipe braqua lampe de poche et P-90 pour s’éclairer et pénétra lentement dans le laboratoire. A peine eurent-ils franchit la porte, que celle-ci se volatilisa, ne laissant à sa place qu’un mur gris.

_ Super...Marmonna John.

Je vous avez promis une suite rapidement, et bien voila qui est chose faite!
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_ Super...Marmonna John.

_ Ce n’est rien ! Affirma Rodney. Il doit y avoir un mécanisme pour faire apparaître la porte, comme de l’autre côté !

_ Je n’aime pas cet endroit. Dit Teyla à vois basse.

_ Moi non plus ! Ajouta Ronon.

_ Mais pourtant c’est charmant ! Ricana Sheppard en tentant de distinguer quelque chose dans la pénombre.

_ L’E2PZ ne devrait pas être difficile à trouver, je vais essayer de rétablir le courant. Expliqua Rodney.

_ C’est ça rétablissez....rétablissez ! Répéta le militaire en faisant un tour sur lui-même pour éclairer la pièce.

Le laboratoire était différent de ceux du reste de la cité, relativement petit, il y régnait un désordre inhabituel qui ne semblait pourtant pas dû à une bataille. Non, c’était comme un désordre organisé, toute sorte d’objet entassés un peu partout, des fils qui courraient de partout sur le sol ou qui pendaient du plafond, des document collés aux murs....vraiment rien à voir avec le reste de la cité.
La lumière s’alluma soudain sur un cri de joie de Rodney, à quatre pattes sous une console. Ils purent alors tous constatés que le laboratoire était vraiment différent des autres. Les murs étaient haut en couleurs et la décoration...un peu particulière !
Une boîte carrée et rouge d’où dépassait un clown miteux sur ressort était posée sur une étagère, plus loin une affiche représentant un chapiteau de cirque était collée de travers contre le mur.

_ Je vous avez dit que cet endroit était bizarre ! S’exclama Ronon, les yeux écarquillés.

_ Mais non, c’était juste quelqu’un qui aimait le cirque...Tenta de raisonner Rodney.

_ McKay, c’était un ancien...ils ne connaissaient pas le cirque ! Bredouilla John, mal à l’aise.

_ Qu’est-ce que vous en savez ? Demanda le scientifique.

_ Qu’est-ce que c’est que le cirque ? Questionna Teyla, intriguée par la décoration.

_ C’est mon pire cauchemar...Marmonna John, la gorge sèche.

_ Si on se dépêchait de trouver cet E2PZ ? Proposa Ronon qui regardait d’un œil perplexe un clown dont la tête et le corps été séparés.

_ Judicieuse idée...

L’équipe se mit à fouiller un peu partout. Rodney vérifia si les consoles ne dissimulaient pas une trappe où aurait pu être caché l’E2PZ. John déplaçait précautionneusement des objets avec le bout de son P-90. Ronon ouvrait tous les placards qu’il rencontrait et Teyla vérifiait que chaque pan de mur n’était pas un leurre.
Au bout d’une dizaine de minute, Ronon interpella Rodney. Dans un tiroir munit d’un faux fond, il avait trouvé un objet semblable à celui qui leur avait indiqué l’emplacement de l’E2PZ. Rodney, excité comme une puce ce précipita vers l’objet et le connecta à son ordinateur. Tapant frénétiquement sur les touches, l’appareil s’alluma rapidement. Sur l’écran, une nouvelle série de ligne se dessinèrent et un point symbolisant l’E2PZ se mit à clignoter.

_ Alors ? Demanda Teyla.

_ Le plan représente ce laboratoire,...oh attendez...

Sur l’écran, le point rouge disparut un instant, l’image sembla s’élargir et l’E2PZ fut à nouveau représentait dans ce qui semblait être une salle adjacente au laboratoire.

_ Qu’est-ce que ça signifie ? Questionna le runner, qui regardait l’écran pardessus l’épaule du scientifique.

_ Ça signifie que l’E2PZ vient de changer de place...Lança Sheppard, un peu énervé. Normalement, une chasse à l’E2PZ ne se passait pas comme ça ! On ne se retrouvait pas enfermé dans une salle remplie de clown de la pire espèce, on n’avait pas à chercher dans tous les placards et l’E2PZ en question ne se déplaçait pas de pièce en pièce quand on s’apprêtait à mettre la main dessus !

_ Non Colonel, je pense plutôt que c’est une protection. L’E2PZ n’a jamais dû se trouver dans cette pièce. Pour pouvoir le trouver, il fallait d’abord trouver cette nouvelle « carte » qui donne son véritable emplacement. Expliqua Rodney.

_ Mais c’est pas vrai ! Grinça le colonel. On ne va pas s’en sortir si on nous indique jamais le bon endroit! Pourquoi n’avez-vous pas pris votre détecteur d’énergie, ça irait quand même plus vite.

_ L’E2PZ n’est pas en activité, il s’agit d’un appareil de secours. Il fallait donc le mettre dans un endroit secret, où on ne pouvait pas le détecter et où il ne pourrait pas se décharger. Et pourquoi êtes-vous aussi énervé ?

John lui lança un regard noir avant de répondre les dents serrées :

_ J’ai peur des clowns...

_ Vous...vous avez peur des clowns ? Balbutia Rodney.

Le militaire préféra faire semblant d’admirer un objet posé sur une table plutôt que d’affronter le regard narquois de Rodney et la crise de fou rire contenu de Ronon.

_Bien, et si nous trouvions cette salle, où est caché l’E2PZ ? Proposa Teyla qui voulait disperser la gêne qui venait de s’installer.

_ Oui...alors d’après le nouveau plan, l’entrée de cette salle se trouve là-bas...à la place de ce mur ! Indiqua McKay.

Le scientifique s’avança vers une cloison qui n’était pas masquée par un amoncellement d’objet ou d’affiche. Observant le mur centimètre par centimètre, il ne lui fallut pas longtemps pour faire apparaître une nouvelle porte. Sheppard se précipita dans la nouvelle pièce pour essayer d’échapper aux gloussements réfrénés du satédien. Teyla regarda d’un œil noir Ronon avant de rattraper le colonel et de lui demander :

_ Sont-ils si terribles que cela, ces clowns ?

_ Vous n’avez même pas idée...Marmonna Sheppard.

Ils se figèrent alors sur place, Rodney venait de remettre en route le courant. La lumière fit apparaître devant eux, une salle aux dimensions nettement plus importantes que le petit laboratoire qu’il venait de quitter. Se situant sur un balcon à une dizaine de mètre du sol, l’équipe pouvait voir s’étaler à ses pieds, un gigantesque labyrinthe. Des milliers de parois multicolores, se croisaient en tout sens, formant des couloirs, des impasses ou parfois des petites salles. John grimaça, non la chasse à l’E2PZ ne devait vraiment pas se passer comme cela !

Et voila la suite promise!


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Des milliers de parois multicolores, se croisaient en tout sens, formant des couloirs, des impasses ou parfois des petites salles. John grimaça, non la chasse à l’E2PZ ne devait vraiment pas se passer comme cela !

_ Qu’est que c’est que ça ? S’étonna Ronon dont la crise de fou rire avait nettement diminué.

_ C’est un labyrinthe....Commença John.

_ Merci, j’avais remarqué. Je veux dire, qu’est-ce qu’il fait là ? A quoi sert-il ? Demanda le runner.

Sheppard et Teyla haussèrent les épaules, ils n’avaient absolument aucune idée de ce que Bozosus, l’ancien, pouvait bien faire de ce labyrinthe.

_ L’E2PZ doit être au centre....Murmura Rodney.

_ Comment savez-vous cela ? Questionna l’athosienne.

Rodney indiqua du menton une petite pancarte clouée à côté de la porte sur laquelle il été inscrit :

L’objet de vos désirs
En son centre réside
Dans le labyrinthe,
Fidèle gardien.

_ Evidemment, il fallait qu’on tombe sur LE seul sociopathe parmi les anciens ! s’exclama Sheppard.

_ Allons Colonel, vous n’avez pas aussi peur des labyrinthes ? Demanda ironiquement McKay.

Sheppard lui lança un regard glacial et s’engagea, sans un mot, dans l’escalier qui menait à l’entrée du labyrinthe. Les parois étaient suffisamment hautes pour que, même un homme de grande taille, ne puisse se hisser dessus et donc voir son chemin.

Rodney perdit légèrement sourire quand il pénétra derrière les autres dans le 1er couloir, les parois ne devaient pas être distantes de plus d’un mètre cinquante, dégageant une très nette impression d’oppression. C’est bien simple, Rodney pouvait à la fois toucher la parois gauche et la parois droite en levant un peu les bras....or Rodney était claustrophobe.
A peine le scientifique eu-t-il franchit l’entrée, qu’un mur se matérialisa derrière lui, les enfermant tout les quatre dans l’immense labyrinthe. Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase, Rodney se retourna et tambourina contre le mur nouvellement créé.

_ Allons, Rodney, vous n’avez pas peur des labyrinthes ? Chuchota sardoniquement le Colonel à l’oreille du scientifique.

_ Je suis claustrophobe ! Hurla McKay. Je déteste être enfermé !

_ Allons, calmez-vous Dr McKay. Nous ne sommes pas enfermé puisque le labyrinthe possède une sortie. Raisonna Teyla.

Mais Rodney ne se calma pas pour autant. Exaspéré, le colonel commença à longer le couloir pour trouver son chemin, voyant que Teyla et Ronon le suivait, Rodney se décida à bouger.

A la 1ère intersection, ils prirent à gauche, puis à droite, puis de nouveau à droite. En quelques minutes, ils furent totalement désorientés et ils commencèrent à se disputer sur la direction à prendre.

_ Je pense qu’il faut prendre à gauche. Affirma Teyla.

_ Non, c’est à droite, j’en suis sûr ! Répliqua Ronon.

_ Faites donc confiance à mon instinct féminin, allons à gauche.

_ Je préfère suivre mon instinct de Runner, c’est lui qui m’a sauvé pendant 7ans. Je vais à droite. Continua le satédien.

_ Je suis d’accord avec Ronon, à droite ça me parait...mieux. Ajouta Rodney avec un air peu convaincu.

_ Bon inutile de se disputer. Teyla et moi iront à gauche pour voir ce qu’il y a à la prochaine intersection, et vous deux, vous irez à droite. On se retrouve ici ensuite pour voir quel chemin paraît le mieux. Proposa le colonel.

Les trois autres acquiescèrent et chacun parti dans la direction indiquée.
John marchait juste derrière Teyla, arrivé au bout du couloir, une nouvelle intersection se présenta à eux.

_ Nous voilà bien avancé. Maugréa Sheppard.

Teyla, elle, était immobile, le regard dans le vague, elle fixait quelque chose dans le passage qui partait sur la gauche.

_ Vous avez vu quelque chose ? Demanda Sheppard.

La jeune femme ne répondit pas et s’engagea sur la gauche, quelque chose l’attirait dans cette direction, quelque chose qui lui faisait très envie.

_ Eh mais où allez-vous ? S’écria John en voyant l’athosienne s’engager dans le couloir.

Il suivit la jeune femme, mais à peine c’était-il engagé dans ce nouveau corridor, il se rendit compte que ce n’était pas un couloir mais une pièce. Sentant soudain le danger, il fit un demi-tour sur lui, juste assez rapide pour voir se matérialiser un mur, les bloquant tout les deux dans la minuscule pièce.

_ Noooooooon ! Cria le colonel, mais il était trop tard.



Ronon avancé rapidement, bien décidé à prouver qu’il avait raison sur le chemin à suivre. Rodney tentait de se maintenir à la hauteur du runner mais la course fut de courte durée. Les deux hommes venaient d’arriver au bout du couloir qui ne donnait accès à aucun autre chemin.

_ Elle va être insupportable après ça. Marmonna Ronon.

_ Attendez, il y a peut être une porte cachée... . Commença Rodney, mais cela ne semblait pas être l’avis du satédien qui grogna :

_ Laissez tomber. Elle avait raison.

Ils n’eurent le temps que de faire quelque pas pour rebrousser chemin qu’un cri les alarma.

_ C’était le colonel ça, non ? Interrogea McKay.

Ronon ne prit même pas la peine de lui répondre et ils revinrent sur leurs pas en courant.


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Alors que va-t-il leur arriver?

Voici une longue suite, c'est mon passage préféré, celui que j'ai imaginé avant même d'imaginer la fic dans son entier! Comme je me disais que l'écrire comme ça sans lui donner de contexte ne servirait à rien, j'ai imaginé tout le reste...ce qui m'a permis d'avoir encore d'autre idées qui m'ont bien fait rire! Et puis je me suis dis que mettre une chanson au milieu d'une fic, c'était marrant! Pour le titre et le lien vers le clip de la dites chanson, tout est en bas de page!
J'espère que ça vous plaira!

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Dans la petite pièce, John regardait fixement Teyla qui lui tournait le dos, stoïque au milieu de la salle.

_ Dites, vous ne vous voudriez pas m’aider à nous sortir de là ? Demanda-t-il hargneusement.

Mais la jeune femme resta indifférente au colonel puis, alors que Sheppard s’apprêtait à tirer dans la porte pour voir si cela avait un quelconque effet, la lumière de la pièce se mit à baisser d’intensité.

_ Mais qu’est-ce qui se passe encore ? Se serait parfait pour un dîner aux chandelles ! Essaya de plaisanter John.

Dans la lumière tamisée, il voyait Teyla toujours immobile puis une fine poussière dorée tomba lentement du plafond vers la jeune femme.

_ Teyla vous ne devriez pas respirer cela....Commença Sheppard. Teyla est-ce que ça va ?

L’athosienne se retourna lentement vers le colonel, ses yeux brillaient d’une étrange lueur que John eu un peu de mal à définir vu la situation dans laquelle ils se trouvaient. Puis une musique rythmée mais assourdie commença. Teyla le regardait toujours avec ces yeux flamboyant, si étranges mais qui ne lui déplaisait pas.
Lentement, John recula jusqu’à se retrouver adossé au mur, il n’aimait vraiment pas cette situation anormal.
Alors qu’il s’apprêtait à se remettre à chercher le mécanisme de la porte, Teyla se mit à chanter d’une voix claire et distincte, en accord avec la musique.



_ Pardon ? Demanda le militaire persuadé d’avoir mal compris



John ne comprenait absolument pas ce qui se passait mais Teyla continuait de chanter.



_ Mais...mais... Furent les seuls mots qui réussir à s’échapper des lèvres du colonel.

Teyla c’était rapproché de lui et caressait langoureusement son visage, puis elle commença à faire glisser la fermeture éclair du gilet par balle de Sheppard tout en lui susurrant à l’oreille, les parole entêtante de la chanson :



John ne savait plus quoi faire, il savait que Teyla n’était pas dans son état normal mais en même temps il n’avait absolument aucune envie de voir l’athosienne s’arrêter.



Teyla retira lentement le gilet par balle du militaire tout en continuant à chanter, John tenta de retenir son vêtement mais l’athosienne lui arracha des mains et l’envoya valser un peu plus loin. Glissant ses mains dans le cou de l’homme, Teyla se colla à lui et rapprocha dangereusement ses lèvres de celles de John, mais au dernier moment, elle dévia de sa trajectoire et fit courir son souffle chaud dans le cou de Sheppard.
John tenta vainement de retirer les deux mains qui lui maintenaient le cou mais cette étreinte lui apparaissait comme tendre et passionnée et il réduit ses efforts au minimum.



La jeune femme avait chuchoté ses mots dans le creux de l’oreille de John. Cela provoqua en lui bien plus d’effet qu’il n’aurait pu le prévoir. Il se sentit à la fois merveilleusement heureux et étrangement malheureux. Heureux, parce que ces mots, il rêvait de les entendre dans la bouche de la jeune femme, malheureux parce qu’il ne pouvait y croire. Teyla, de toute évidence, n’était pas dans son état normal.
L’athosienne toujours enflammée, passa ses mains sur la veste du colonel et entreprit de défaire la fermeture. John se saisit des mains de la jeune femme, décidé à mettre fin à ce jeu mais elle le repoussa violement tout en chantant :



Elle agrippa la veste de Sheppard et lui retira d’un coup sec en s’écriant :



Puis elle se mit à danser au rythme de la musique, faisant tournoyer la veste au-dessus de sa tête. John ne pu s’empêcher d’admirer le corps en mouvement de la jeune femme, même dans ses rêves les plus fous, il n’aurai jamais osé imaginer la voir danser ainsi pour lui...rien que pour lui.
Quand la musique se radoucit, Teyla fit voler la veste qui rejoignit le gilet par balle. Puis elle fixa intensément John dans les yeux avant de chanter à nouveau :



Elle se rapprocha à nouveau de lui et passa ses mains sous le tee-shirt de Sheppard. Ce dernier tenta de se contorsionner pour échapper aux chaudes mains de la torture. Mais il ne parvint qu’à lancer un petit :

_ Mais, Teyla...je ne peux pas....



La jeune femme caressa lentement le torse du militaire puis agrippa le tee-shirt et le retira à son propriétaire. John tenta de le rattraper mais Teyla se plaqua contre lui pour le retenir, collant sa bouche à son oreille, elle lui susurra :



Le regardant à nouveau dans les yeux elle lui lança avec un regard de tigresse :



Une main caressant le dos nu du militaire et l’autre glissée dans ses cheveux en bataille, elle coula sa tête dans son cou. John se sentait au bord du gouffre, sentir Teyla collé ainsi contre lui, son souffle chaud parcourant sa peau nu lui donnait des frissons, s’en était trop pour lui. Il passa ses bras autours de la taille de la jeune femme, il savait qu’il le regretterait après et que Teyla lui en voudrait mais il voulait pouvoir profiter de la sentir contre lui. Il frémit de plus belle quand la bouche de l’athosienne effleura son cou pour murmurer à son oreille :



Il étouffa une exclamation de surprise quand la jeune femme glissa une main dans son pantalon le long de ses fesses tout en chantant :



John savait que ça allait trop loin, il ne pouvait pas abuser de la faiblesse de Teyla ainsi, il s’en voudrait pour toujours si la jeune femme ne lui pardonnait pas son attitude. En même temps c’est elle qui c’était jetée sur lui....John se mit mentalement une claque, il ne devait pas, il devait réagir...
Mais alors qu’il allait la repousser, la jeune femme retira ses mains baladeuses et s’exclama sur un ton décidé :



Elle prit alors entre ses mains le visage de John et l’embrassa langoureusement. Sheppard ne la repoussa pas, non il ne pouvait pas refuser un baiser qu’il avait longtemps espéré même si Teyla n’était plus elle-même, elle restait Teyla. Aussi soudainement qu’elle avait collé ses lèvres contre celles de John, l’athosienne stoppa le baiser puis s’exclama à nouveau :



Elle se mit à danser une nouvelle fois sur la musique dont le rythme avait accéléré une nouvelle fois. Puis Teyla se figea au centre de la pièce, la musique se tu et la lumière retrouva une intensité normale. Le mur auquel été adossé John disparu et il tomba à la renverse.


Rodney tripatouillait le mur derrière lequel il entendait du bruit, depuis trois bonnes minutes, enfin le mur disparut et un John torse nu tomba assis à ses pieds. Teyla sortit de la pièce sans même accorder un regard au militaire, toujours abasourdi.

_ Mais qu’est-ce qui c’est passé là-dedans ? S’étrangla Rodney.

Ronon aida John à se relever, sous le choc, le militaire ne répondit pas à Rodney. Le scientifique remarqua que les cheveux du militaire été un peu plus en bataille qu’à l’ordinaire et que ses lèvres et son cou été couvertes de rouges à lèvres.

_ Mais, qu’est-ce que vous avez fait, colonel ? Demanda Rodney les yeux écarquillés.

_ Hein ? s’exclama John, le regard éteint.

Rodney regardait alternativement le colonel décoiffé, couvert de rouge à lèvre et torse nu et Teyla dont la tenue était impeccable.

_ Vous n’avez tout de même pas...avec... .Rodney montra du doigt l’athosienne.

_ Hein ? Répéta John qui semblait déconnecter du monde.

_ Bon...laissez tomber...trouvons un moyen de sortir d’ici. Marmonna le scientifique.

John lui emboîta le pas d’une démarche mal assurée quand Ronon le retint par le bras.

_ Dis donc, vous n’oublieriez pas quelque chose des fois ?

_ Hein ? Dit John, dont le vocabulaire c’était relativement réduit.

Ronon lui colla son tee-shirt, sa veste et son gilet par balle dans les bras, un petit sourire narquois flottant sur les lèvres puis s’éloigna.

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(1) : Chanson de Zazie, Un point c'est toi. Vous trouverez le clip à cette adresse : https://www.dailymotion.com/visited/search/zazie/video/x1fyh_zazie-un-point-cest-toi
Je pense qu'il faut au moins écouter la chanson pour bien ressentir l'ambiance! En tout cas, j'ai écris ce passage en écoutant la musique!

Une dizaine de minutes plus tard, John avait retrouvé ses esprits et ses vêtements, encore honteux de n’avoir su résister à Teyla, il évitait de l’approcher de trop près, lui laissant le choix d’accepter ou pas sa présence.
Rodney marchait en tête avec la jeune femme, il lui avait posé quelques questions supposées subtiles mais n’avait obtenu aucune réponse, la jeune femme c’était contentés de lui faire des sourires en répétant qu’il ne c’était rien passé.
Après un nouveau tournant, choisi au hasard, les amis tombèrent sur un panneau indiquant



Rodney était près à s’engager dans le couloir indiqué, quand trois paires de mains le rattrapèrent.

_ Mais...qu’est-ce que vous faites ? S’exclama-t-il ahurit.

_ Vous ne pensez tout de même pas qu’il s’agisse d’une indication sérieuse ? S’étonna Teyla.

_ Et bien quoi ? Bozosus, nous indique le chemin, il n’y a rien de mal à ça. Répliqua le scientifique.

_ Non mais vous ne croyez pas qu’un type qui fait rimer « par là » avec « poils aux bras », peut être pris au sérieux !? S’écria John.

McKay haussa les épaules, peut lui importer que l’ancien ait fait une blague douteuse, lui il voulait trouver l’E2PZ. Avec celui-ci il pourrait activer de nombreuses défenses de la cité et dormir en toute quiétude la nuit, sans craindre une attaque wraith ou une invasion genii !
Cependant il en vain en effet à la conclusion que ce panneau ne pouvait être pris au sérieux, après ce qu’il c’était, soi-disant, pas passé entre le Colonel et l’athosienne, il valait mieux jouer la carte de la prudence.
Acceptant d’emprunter, le second chemin possible, Rodney resta en arrière, maugréant dans sa barbe.

Ronon avait une petite longueur d’avance, persuadé d’être sur le bon chemin, il entra sans s’en rendre compte dans une salle. Automatiquement, une paroi se constitua derrière lui, à la différence de toutes celles qu’ils avaient vu jusqu’à maintenant, celle-ci était translucide. John et Teyla se précipitèrent en même temps et tentèrent de briser le mur de verre mais c’était peine perdue, les anciens construisaient du solide.

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Bon je sais c'est une suite super courte mais vous en avez une super longue y a pas longtemps...et puis comme ça vous pouvez vous amuser à faire des théories!

Voici une suite! Que va-t-il arriver à Ronon?
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A l’intérieur, Ronon voyait ses amis s’acharner sur la vitre, mais il savait, il sentait, que ce n’était pas de cette manière qu’il pourrait sortir de ce piège. La pièce était sombre et une espèce de brouillard flottait à l’intérieur, rendant le contour des choses, incertain.
Alors qu’il faisait le tour de sa cellule, une fine poudre argentée tomba du plafond. Le runner en respira une bonne quantité sans même s’en apercevoir. Soudain, surgissant face à lui, un être hideux apparut en hurlant, le soldat s’empara de son arme et tira sur l’étrange apparition puis roula sur le côté pour l’éviter. Son arme n’avait eu aucun effet sur la créature. Une tête très ronde, des cheveux orangés et une bouche au sourire carnassier, c’est tout ce qu’il avait eu le temps de voir. Il devait s’agir d’une race particulièrement repoussante de wraith, songea-t-il. Se relevant, il voulut faire face à la créature mais il remarqua alors, qu’il n’y en avait pas qu’une seule mais bien une dizaine, toutes plus grandes les unes que les autres, riant d’une voix criarde et s’approchant dangereusement de lui.
La brume les rendait floues et terrifiantes, ombre parmi les ombres, elles se faufilaient voulant attraper leur proie. Une peur panique l’envahit alors, une peur comme il n’en n’avait jamais connu, une peur qui lui tordait les entrailles et lui donnait envie de se recroqueviller dans un coin. Hurlant de terreur à l’approche de l’un des monstres, il se précipita vers la sortie et percuta de plein fouet la porte vitrée.

De l’autre côté, Teyla lui criait de tenir bon en l’entendant hurler, John invectivait Rodney pour qu’il aille plus vite sur l’ouverture de la porte mais le pauvre scientifique se démenait déjà comme il le pouvait.

Entendant un choc sourd, John regarda sur côté de la porte et fut surpris de voir la tête du runner aplatie sur la surface vitrée et glisser lentement.
C’étant légèrement assommé en fonçant sur la vitre, Ronon repris soudainement ses esprits et se mit à hurler et à tambouriner sur la porte, appelant au secours ses amis restés à l’extérieur.

John aurait presque pu trouver la situation comique s’il avait su ce qui effrayait de la sorte le satédien. Le grand soldat qui c’était moqué de lui parce qu’il avait peur des clowns, appelait maintenant à l’aide comme un enfant apeuré. Le visage déformé par la terreur, le runner tentait de briser la porte à main nue. Teyla et John ne voyaient que des ombres en mouvement derrière lui et imaginaient les pires horreurs devant se trouver dans cette pièce.

Au bout d’une dizaine de minute Rodney parvint enfin à ouvrir la porte qui retenait Ronon, celui-ci avait fini par se recroqueviller sur le sol, protégeant sa tête de ses bras. Quand la porte disparue, il sortit en trombe de la pièce, tremblant des pieds à la tête. Teyla s’approcha de lui pour vérifier qu’il n’était pas blessé et pour tenter de le calmer. Sheppard leva son P-90 et jeta un œil dans la pièce...il n’y avait rien, elle était totalement vide, pourtant il était sûr d’avoir vu bouger quelque chose à l’intérieur. Mais même l’étrange brouillard c’était volatilisé.

Levant un sourcil contrarié, il en vint à la conclusion qu’il fallait sortir de cet endroit le plus rapidement possible, l’ancien qui avait construit ce labyrinthe devait probablement être un psychopathe, Rodney avait beau dire ce qu’il voulait sur les anciens et leur géni, Bozosus était vraisemblablement complètement dingue.

Ronon c’était assis par terre et essayait de reprendre un rythme respiratoire normal, Teyla lui tapotait l’épaule et Rodney marmonnait un truc incompréhensible au sujet des portes qui ne s’ouvraient pas suffisamment vite.

_ Qu’est-ce qu’il y avait là-dedans ? Demanda Sheppard en s’approchant du runner.

_ J’en sais rien. Dit-il d’une vois tremblante. Mais il y en avait de partout, ils avaient un rire sadique...

_ Ils ont essayé de vous faire du mal ? Questionna Teyla.

_ Je ne sais pas, j’avais l’impression qu’ils s’approchaient toujours plus de moi mais au final aucun ne m’a touché...

_ Pourquoi avoir tant paniqué alors ? S’étonna Rodney.

Le runner se releva et lança un regard sombre au scientifique avant de finalement s’éloigner un peu d’une démarche un peu plus sûre.

_ J’ai dis quelque chose qu’il ne fallait pas ? Bredouilla McKay.

Sheppard leva les yeux au ciel et préféra reprendre la tête du groupe pour trouver une sortie.

Au fur et à mesure qu’ils avançaient, la lumière dans le labyrinthe baissait, il y faisait aussi plus frais mais rien ne pouvait empêcher l’équipe d’avancer. Rodney faisait des marques sur les murs à chaque nouvelle intersection après s’être rendu compte qu’ils avaient tourné en rond pendant 1h et emprunté six fois le même chemin.

Rodney traînait un peu en arrière, il cherchait quelque chose sur son ordinateur, qui aurait pu les aider à sortir de là. C’était la 1ère fois que son PC ne lui venait pas en aide, la 1ère fois qu’il ne trouvait pas de réponse à ses questions et aussi la 1ère fois qu’il tombait en panne de batterie. McKay pesta quand le petit icône de la batterie s’afficha avant que l’écran ne s’éteigne. Relevant la tête, il se rendit soudain compte qu’il était seul, ses trois coéquipiers avaient disparus.

_ Hé ho ? Où êtes-vous ? Dit-il d’une voix timide. Youhou.

Ces mots raisonnèrent lugubrement dans les couloirs vides, il ne c’était pas rendu compte que la lumière avait baissé à ce point, il faisait quasiment noir maintenant et il n’avait pas de lampe de poche...

Alors qu’il faisait un tour sur lui-même, un bruit de pas se fit entendre. Un pas rapide qui venait dans sa direction, le cœur battant Rodney commença à chercher désespérément un endroit où se cacher, après tout il ne savait pas s’il s’agissait d’un de ses amis ou d’une autre des créatures de Bozosus. Les pas se reprochant toujours, Rodney commença à s’engager dans un couloir mais une main s’abattit soudain sur son épaule et le tira en arrière.

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Ouais je sais cette suite est outrageusement courte...mais j'avais envie de faire un coupage sadique!
Si vous voulez la suite très vite...laissez des coms et des thérories! Niark niark niark

Hurlant et se débattant, le scientifique tenta de se libérer puis deux visages éclairés par une lampe de poche apparurent au-dessus de lui.
Teyla et John le regardaient d’un œil étrange. Ronon qui l’avait tiré en arrière le lâcha et poussa en grognement.

_ Calmez-vous Dr McKay, ce n’est que nous. Murmura l’athosienne.

_ Oui...oui bien sûr, pendant un instant j’ai cru que, c’était une autre des inventions de l’ancien...

_ Mais qu’est-ce qui vous a pris de partir dans cette direction tout seul ? S’exclama Sheppard.

_ C’est bon, ce n’est pas grave. S’énerva Rodney dont le cœur battait encore la chamade.

_ Pas grave ? Vous avez faillit entrer dans une autre de ces pièces !
Heureusement que Ronon vous a retenu à temps. Répliqua le militaire.

_ Oh...

_ Bien, j’en ai marre, si nous voulons tous sortir vivant de ce trou, il va falloir respecter quelques règles. S’exclama Sheppard. Inspection des troupes !

_ Quoi, mais qu’est-ce que vous racontez ? S’écria Rodney qui vit avec stupéfaction Ronon et Teyla se mettre en rang et au garde-à-vous.

_ J’ai dis : INSPECTION DES TROUPES ! Hurla John.

Rodney se mit en rang avec les autres et essaya de se tenir le plus droit possible, prenant exemple sur Ronon.

_ Bien, nous sommes dans une situation critique. Ce labyrinthe comporte une entrée...bloquée, un centre avec un E2PZ et espérons le, une sortie. Expliqua Sheppard. Ce trou à rat où nous sommes enfermé regorge de pièges mis en place par un ancien totalement allumé.

Rodney fit une petite moue à ce qualificatif et voulu protester mais le colonel le devança :

_ Recrue McKay, fermez-là. Les questions c’est pour la fin. Bien. Continua-t-il. Notre mission est de sortir de cet endroit, tous et en entier. Nous devons pour cela respecter trois règles : Surveillance, Vigilance et Défense.

_ Chez, oui chef ! S’écria Ronon.

Rodney sursauta au cri de Ronon et lui lança un regard étonné.

_ Recrue McKay, répétez les trois règles ! Ordonna Sheppard en s’arrêtant devant lui.

_ Hein, quoi...mais vous êtes timbré ?

_ PARDON ? SURVEILLANCE, VIGILANCE et DEFENSE ! Répétez ! Cria John.

_ SURVEILLANCE, VIGILANCE, DEFENSE ! Répéta Rodney.

_ Bien. En d’autres termes, nous nous surveillons mutuellement, nous vérifions les passages que nous empruntons, nous tenons nos armes prêtent et nous ne nous aventurons nulle part, seul. Est-ce que c’est clair ? S’écria John.

_ Chef oui chez ! Répondirent Ronon et Teyla.

_ Ouais ! Maugréa Rodney.

_ Je n’ai pas bien entendu ! Lança Sheppard à McKay.

_ Heu...OUI ! Cria le scientifique.

_ Oui qui ? Répliqua le militaire.

_ Chef oui chef ! Répondit enfin Rodney.

_ Bien, bon bah on continue. Ordonna Sheppard d’une voix redevenue normale.

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Voila la suite! Tu vois Althéa, en plus ta théorie était juste! Si vous êtes sages, la suite demain!

Voila la suite comme promis....c'est du grand n'importe quoi!

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L’équipe reprit son chemin, arme braquée mais ils semblaient être les seuls êtres vivants dans ce lieu. Au bout d’une heure et demi, le colonel décida qu’il était temps de faire une pause, s’asseyant au milieu d’un couloir, les sens toujours aux aguets, ils mangèrent quelques unes des barres énergétiques qui se trouvaient toujours dans leur gilet de survie et burent un peu d’eau. Malheureusement, ils avaient jugé que la mission ne durait que peu de temps et n’avait qu’une gourde pour quatre.
Alors qu’ils prenaient tous un peu de repos, McKay se mit à parler.

_ C’est marrant, ce labyrinthe, ça me fait penser à un mythe grec...

_ C’est quoi un mythegrec ? Un truc qui bouffe les vêtements ? Demanda Ronon.

_ Je n’ai pas dit une mite, j’ai dit un mythe ! Répliqua Rodney. Les grecs sont une ancienne civilisation de notre monde et ils ont de très anciennes légendes, dont une raconte l’aventure d’un héro, Thésée qui doit retrouver son chemin dans un labyrinthe pour tuer un monstre, le minotaure. Il s’avère que le roi du pays envois régulièrement des jeunes gens dans ce labyrinthe pour servir de nourriture au minotaure.

_ N’est-ce pas un peu cruel ? S’étonna Teyla.

_ Si, mais le roi n’a pas le choix et il n’envois pas des gens de son propre royaume mais d’un royaume voisin qui lui paie ce tribut pour ne pas entrer en guerre.

_ Et pourquoi ces gens ne cherchent-ils pas à sortir du labyrinthe ? Demanda Ronon.

_ Déjà parce qu’il a été construit par un architecte du nom de Dédale qui a fait en sorte qu’on ne puisse retrouver son chemin et aussi parce que les gens, une fois entrés sont drogués par la nourriture qui leur ai donnée et par des plantes au parfum entêtant. Ils ne cherchent plus alors à s’échapper et le minotaure peut les dévorer. Expliqua McKay.

_ Pourquoi le roi garde-t-il un tel monstre dans son labyrinthe ? Questionna Teyla abasourdie.

_ Mais il n’a pas le choix, ce monstre est en fait le fils que sa femme a eu avec Zeus, le dieu des dieux grecs.

_ Elle a trompée son mari ? Renchérit l’athosienne.

_ Pas vraiment, Zeus l’a mise enceinte sans qu’elle sache que c’était lui, il avait la pris la forme d’un taureau. L’enfant qui est né de cette union était mi-homme mi-taureau, un minotaure. Le roi ne pouvait le tuer sans fâcher Zeus. Acheva Rodney.

Teyla et Ronon le regardait avec de grands yeux stupéfaits.

_ Vos dieux se reproduisent avec des humains en prenant la forme d’un bovidé ? Résuma le runner.

_ Heu...oui...mais ce n’est qu’une lég...

_ Vous êtes encore plus bizarre que ce que je croyais ! Marmonna Ronon.

_ Je ne comprends pas...Commença Teyla.

_ Bon, l’important, c’est la similitude avec le labyrinthe. Les victimes étaient prisonnières d’un labyrinthe d’où elles ne pouvaient sortir et où elles étaient drogués, nous sommes prisonnier d’un labyrinthe d’où nous ne pouvons sortir et ou par moment il se passe des choses...étranges. S’écria Rodney.

_ Et comment le héro parvient-il à sortir du labyrinthe ? Interrogea Teyla.

_ Il a pris soin avant d’entrer de se munir d’un fil qu’il déroule au fur et à mesure de sa progression et à l’autre bout du fil,à l’entrée du labyrinthe, la fille du roi, Ariane, tient le bout du fil pour que Thésée retrouve son chemin. Expliqua McKay.

_ Ariane trahit son père ? Pourquoi fait-elle ça ? Demanda Ronon.

_ Parce qu’elle aime Thésée, mais lui il aime la sœur d’Ariane, Phèdre et en rentrant dans son pays, il va abandonner Ariane sur une île déserte.

_ Mais pourquoi fait-il cela ? Dit Teyla de plus en plus étonnée.

_ Bah parce qu’il ne l’aime pas....

_ Mais, que devient Ariane sur son île ? Insista la jeune femme.

_ Bon écoutez, je ne vais pas vous raconter les mythes grecs en entier, sinon on est encore là dans 6mois...

_ Mais que devient Ariane ? Demanda encore l’athosienne.

_ Un autre dieux va la trouver et l’épouser, il me semble. Répondit Rodney exaspéré.

_ Il été déguisé en taureau, lui aussi ? Questionna Ronon.

_ Mais non, et puis Zeus ne se déguisait pas, il se métamorphosait ! S’énerva McKay.

_ Je vois pas la différence...Commença le runner.

_ Bon, stop, ça suffit ! S’exclama John en se relevant. C’était une jolie histoire qui, il est vrai, ressemble à la notre à la différence près, c’est que nous n’avons laissé personne à l’entrée avec un fil. Donc nous devrons nous sortir d’ici tout seul ou alors appeler Elisabeth pour qu’elle nous jette une bobine de fil pardessus les murs mais je doute que se soit efficace.

Rodney fit la moue et se leva à son tour, il fallait vraiment qu’il trouve la sortie de ce labyrinthe parce qu’il avait la nette impression d’être en train de perdre peu à peu ses facultés mentales.



Ils s’enfoncèrent encore plus dans les profondeurs du labyrinthe, il faisait maintenant totalement « nuit » et une fraîcheur humide régnait autours d’eux. Ils ne cessaient de faire des demi-tours catastrophe face à des salles qui n’attendaient qu’eux pour se fermer et leur faire vivre des expériences étranges.

Au bout d’un moment, la fatigue commença à se faire sentir, cela faisait des heures qu’ils erraient dans ce dédale infini et rien ne leur prouvait qu’ils étaient proches de la sortie. De temps à autre, ils croisaient une petite pancarte de Bozosus, qui faisait rimer toutes les directions avec une partie du corps..."Pas par là...","Par ici...","Pas par là, je vous aurai prévenu....."

_ Je crois que l’on a atteint les profondeurs abyssales de la connerie ! Murmura Sheppard face à une pancarte qui indiquait « Ce n’est pas la bonne direction, poil.... ».

_ Et si on pour une fois on suivait ses indications ! S’exclama Rodney. Peut être qu’il indique réellement la sortie.

_ Qu’elle indication ? Il nous dit justement de ne PAS aller par là ! Commenta Ronon.

_ Justement, peut être qu’il dit de ne pas aller par là, car en fait c’est par là qu’est l’E2PZ et qu’il savait que nous n’y nous aventurerions pas ! C’est logique !

Ronon fit une moue dubitative, apparemment Rodney et lui n’avait pas la même logique.

_ Mais enfin nous tournons en rond depuis des heures, les seuls chemins que nous n’avons pas testés sont ceux qu’il nous conseillait.

_ Ce type était un malade, qui sait ce qu’il a encore caché dans ce labyrinthe, il vaut mieux suivre notre instinct. Raisonna John.

_ Pour l’instant votre instinct ne nous a mené nul part. Fit remarquer McKay.

_ Mais enfin Rodney, regardé avec quoi cet ancien fait rimer « direction » ! S’écria le militaire en montrant du doigt la pancarte.

_ Et alors, il avait un humour un peu...particulier...

_ C’est le moins que l’on puisse dire. Maintenant arrêtez de discuter, on va par là.

Sur ce, Sheppard partit à grande enjambée dans un des couloirs, suivi par Ronon puis par Teyla.

Rodney serra les poings, il était sûr que la sortie se trouvait dans la direction que déconseillait la pancarte. Il jeta un coup d’œil au reste de l’équipe puis parti en courant dans le fameux couloir.

Les autres se retournèrent en entendant un bruit de course, Teyla eu juste le temps de voir disparaître un pan de la veste du scientifique et s’élança à sa poursuite.

McKay n’eut pas à courir longtemps, il se retrouva rapidement bloqué dans une salle, le temps qu’il comprenne, un mur été apparut derrière lui, coupant la route à l’athosienne qui arrivait. Il fit le tour de la pièce qui était totalement vide, alors qu’il allait se mettre à tripatouiller la porte de l’intérieur pour l’ouvrir, une fine poudre dorée tomba lentement, et le canadien en respira une grande quantité. Ses perceptions se firent alors un peu vague, il avait qu’une envie c’était de se rebeller, de dire à Sheppard qu’il n’avait pas d’ordre à lui donner et qu’il suivrait bien la direction qui lui plairait. Et puis il conseillerait à Ronon de changer de coiffure, parce que les rastas, ça ne lui allait vraiment pas et enfin à Teyla il lui dirait d’arrêter de lui parler sur ce petit ton condescendant insupportable ! Tiens et pis il mettrait bien un coup de poing à Sheppard aussi, pour lui arranger sa petite gueule de militaire...mais pour faire tout cela il avait besoin de paraître différent, nan parce que là, dans ce costume ringard, il ne leur ferai aucun effet. Bah tiens, ce blouson en cuir, ce jean et ces santiags qu’il n’avait pas vus tout à l’heure, lui iraient à ravir.

Il c’était écoulé bien 5 minutes depuis que Rodney avait disparu derrière le pan de mur. De l’autre côté de la porte, Ronon, John et Teyla n’entendaient aucun bruits, pas de cris de terreurs, pas de musique....rien. Ils commençaient à s’inquiéter et si cette fois le piège était mortel ? Et dire qu’ils n’avaient rien pour forcer l’ouverture de la porte, c’est Rodney qui avait l’ordinateur, de toute façon ils n’auraient pas été capable d’utiliser le PC pour manipuler les technologie ancienne.

Alors qu’ils commençaient vraiment à s’inquiéter, que Ronon était prêt à faire la courte échelle pour que John monte sur ses épaules et pour que Teyla puisse à son tour se hisser sur John et tenter de voir par-dessus le mur, une musique s’éleva dans la pièce mais aussi dans le couloir.
La porte s’ouvrit sur un Rodney très différent de celui qu’ils avaient laissé, ce dernier leur lançait un regard assassin et s’avança immédiatement vers Ronon. Le satédien se retenait à grande peine de rire. Voir Rodney en cuir avec des bottes à talon, s’en était trop pour lui. McKay se mit alors à chanter :



_ C’est quoi un baba cool ? Demanda Ronon mais Rodney continua de chanter.


_ Je comprends rien à ce qu’il dit ! S’exclama Ronon en regardant Sheppard.

_ Vous en faites pas, vous ratez rien d’important. Répondit Sheppard ébahit.

_ Que lui arrive-t-il ? S’étonna Teyla. Pourquoi est-il vêtu ainsi ?
Sheppard avait faillit lui répondre que Rodney était en train de subir le même phénomène que celui qui l’avait frappé, elle, quelques heures plus tôt mais se ravisa, préférant ne pas réveiller se souvenir cuisant.


A ces derniers mots, alors que Ronon s’apprêtait à demander ce qu’était le Népal, Rodney attrapa Ronon par la ceinture. Si Ronon n’avait pas était si grand et si Rodney avait été plus fort, le scientifique aurait probablement soulevé le runner du sol. Mais en l’état actuel des choses, McKay se contenta de se faire mal à la main en voulant faire le balaise. Mais ceci ne l’empêcha pas de continuer à chanter :
Et j' lui ai dit


_ Je rêve où il vient dire que je puait ? Grogna Ronon.

_ Nooon, vous avez mal dû entendre. S’exclama Sheppard.

Le scientifique avait la haine, il voulait leur faire passer son message de rébellion, il lâcha le runner et s’approcha nonchalamment de l’athosienne.

_ Il faudrait peut être essayé de le ramener à lui...Proposa Teyla un peu inquiète de voir le scientifique s’approcher d’elle.

_ Pourquoi ? Je le trouve marrant. Plaisanta John.



_ C’est de Teyla qu’il parle là ? Questionna Ronon qui regardait maintenant la scène avec intérêt.

_ On dirait...

_ C’est quoi une petite bourgeoise bécheuse ? Interrogea Teyla.

Mais avant que John ait pu réponde, Rodney lança :



McKay fit un geste plus que suggestif pour représentait une grosse poitrine et Teyla s’offusqua :

_ Pouffiasse ?

_ Il y va fort ! Commenta Ronon.

_ Vous savez comment on l’arrête ? Demanda John.

Ronon haussa les épaules, Teyla fixait Rodney avec un regard mauvais, elle savait qu’il n’était pas dans son état normal mais de là à la traiter de pouffiasse !



_ Bon on fait quoi là ? On attend qu’il ait fini ? S’énerva Sheppard qui sentait que son tour allait venir.

_ Ouais, j’aimerais bien voir ce qu’il va dire sur vous ! S’exclama Ronon.

Mais Rodney n’en n’avait pas fini avec Teyla et il continua de chanter comme si de rien n’était :



A ces mots, le scientifique attrapa Teyla par son gilet par balle et tenta de la soulever, non pas que Teyla fut grosse mais Rodney manquait sérieusement de muscles dans les bras. Teyla ne fut donc pas portée à bout de bras par Rodney mais elle sentit tout de même ses talons se décoller du sol.

_ Dr McKay, lâchez moi, s’il vous plaît ! Demanda de sa voix la plus calme l’atosienne.

Néanmoins, Rodney ne réagit pas plus que précédemment et ne s’arrêta pas de chanter :



Et il lâcha la jeune femme.

_ Ah, vous voyez, il a bien dit qu’on puait ! Fit remarquer Ronon, qui trouvait la scène de plus en plus drôle. Voir Rodney jouer les caïds l’amusait beaucoup et il avait encore plus envie de rire en voyant la tête de Sheppard alors que McKay s’avançait vers lui.


_ Rocky, n’est-ce pas ce héro de film...un boxeur ? Questionna Teyla.

_ Oui c’est le film qu’on a vu hier. Répondit Ronon.

_ Je ne vois aucune ressemblance entre le colonel et Rocky...Commenta l’athosienne.

John leur fit un sourire hypocrite et reporta son attention sur Rodney. Le scientifique lui lançait un regard emplit de dégoût, il ne savait pas ce que Bozosus lui avait fait mais ça avait le don de rendre Rodney presque effrayant.



_ Encore une histoire de clown...je n’y comprend rien ! Marmonna Teyla.

_ Pourtant, je trouve que cette comparaison est plus appropriée que celle de Rocky. Remarqua Ronon.

Sheppard leur aurait bien envoyé une réplique cinglante si Rodney ne c’était pas mis à s’avancer vers lui avec un regard de plus en plus mauvais.



_ Encore ces fameux grecs, mais ils sont vraiment partout. Ils sont très importants sur votre monde ? S’étonna Ronon.

Mais le militaire préféra ne pas répondre, il venait d’atteindre un mur et ne pouvait plus reculer et il ne tenait pas à retenter avec Rodney, une expérience comme il l’avait vécu avec Teyla.


A ce moment, Rodney plaqua Sheppard contre le mur et lança son éternel refrain :


Quand il eu achevé sa phrase, il fit alors quelque chose à laquelle personne ne s’attendait...

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1 Renaud-Marche à l'ombre
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Voila, vous avez une semaine pour me dire ce que va faire Rodney!

Voila une suite! Désolé pour le retard dans le postage!




Quand il eu achevé sa phrase, il fit alors quelque chose à laquelle personne ne s’attendait, prenant son élan, il donna un énorme coup de tête à Sheppard.

Les deux hommes vacillèrent, Rodney posa une main sur son front et papillonna des yeux tandis que John s’effondrait en gémissant sur le sol. Une main sur son nez en sang et une autre sur l’arrière de son crâne, à l’endroit où sa tête avait rebondis sur le mur, il tenta de se relever au cas où Rodney repasserait à l’attaque.

Mais Rodney ne semblait pas vouloir l’achever, il le regardait avec des yeux incrédules, il ne semblait plus du tout vouloir se rebeller, bien au contraire.

La musique c’était arrêtée et l’atmosphère avait retrouvé un semblant de normalité. Teyla s’approcha du colonel pour tenter d’éponger le sang qui coulait à flot et Ronon s’approcha de Rodney, prêt à l’assommer s’il présentait un quelconque signe de violence.

_ Je...je suis désolé...je ne sais pas ce qui m’a prit...S’excusa-t-il.

_ Ce n’est rien Dr McKay, vous étiez sous l’emprise d’une de ces inventions anciennes...Le rassura Teyla.

_ Rien ! RIEN ? Il m’a cassé le nez ! Gémit John une compresse sur le nez.

_ Qu’est ce qui nous prouve qu’il n’est plus sous l’emprise de Bozosus ? Demanda Ronon.

_ Je vous jure que c’est moi...

_ C’était vous aussi tout à l’heure...

_ Non mais je veux dire que je suis à nouveau moi-même ! Où sont mes vêtements ? Je ne supporte pas les vêtements en cuir ! S’exclama le scientifique.

_ C’est bon, s’il se plaint, c’est que c’est lui ! Fit remarquer Sheppard.

Rodney revint 2minutes plus tard, ses vêtements normaux sur le dos. John était de nouveau debout, une main sur son nez qui saignait toujours, Teyla a ses côtés cherchant de quoi stopper l’hémorragie et Ronon avait un petit sourire en coin :

_ Je dois dire que c’était un beau coup de boule !

_ Ouais c’est ça, vous auriez voulu être à ma place peut être ? Aïe ! S’écria Sheppard.

_ Ne faites pas l’enfant colonel, je vous ai à peine touché ! Murmura Teyla.

John frémit, la jeune femme était très proche de lui, appliquant une compresse qu’elle tentait de faire tenir avec du sparadrap, ses mains caressaient sans le vouloir, son visage. Immédiatement, les images de ce qu’il c’était passé plus tôt, dans la pièce, lui revinrent en mémoire. De toute évidence, elle ne devait pas se souvenir de ce qu’il c’était passé sinon elle n’aurai pas agit ainsi avec lui, lui qui avait profité d’elle. Le rouge monta aux joues du colonel, il était vraiment un imbécile, comment avait-il pu tenter de profiter ainsi de Teyla ? Il repoussa lentement la jeune femme en marmonnant :

_ C’est bon, ça doit tenir. Je vous remercie.

Teyla parut un peu surprise d’être interrompue dans sa tâche mais fit un sourire au militaire.

_ De rien. Il faudra peut être changer le pansement tout à l’heure.

John acquiesça puis dit à Rodney sur un ton de reproche :

_ La prochaine fois que vous voulez suivre les pancartes bidon de l’autre clown...

_ Bozosus, il s’appelle Bozosus ! Marmonna Rodney.

_ Peut importe son nom ! Mais la prochaine fois, ne comptait pas sur moi pour venir vous aider ! Acheva Sheppard.

Puis ils reprirent leur chemin.

1h s’écoula, puis 2h...et encore une heure de plus. L’équipe était à bout, plus ils avançaient, plus les pièces mystérieuses se multipliaient. Avançant prudemment, ils commençaient sincèrement à fatiguer, la route n’était pas particulièrement fatigante puisqu’elle descendait sans cesse en pente douce mais Sheppard maintenait la marche à un rythme soutenu.

_ J’ai mal aux pieds ! Grogna McKay.

_ Et moi, j’ai mal à la tête ! Répliqua John. Je me demande bien pourquoi !

Rodney poussa un profond soupir.

_ Peut être pourrions-nous faire une pause. Suggéra Teyla. Je commence moi aussi à fatiguer.

_ Je suis d’accord. S’exclama Ronon.

_ Bon. Ok. Concéda John. Mais pas trop longue !

Rodney s’affala sur le sol avec un râle de soulagement. Ils grignotèrent ce qui leur restaient de barre vitaminée et burent un peu d’eau. Malheureusement la gourde se vidait de plus en plus. Au bout de 5 minutes de calme et de repos McKay s’exclama :

_ Vous savez, ce labyrinthe me fait penser à un autre labyrinthe. Celui d’Alice.

John se prit la tête dans les mains, mais où Rodney allai-il chercher tout cela ?

_ Alice ? Répéta le runner incrédule.

_ C’est une amie à vous ? Demanda Teyla.

_ Mais non, Alice de Alice au pays des merveilles ! Répondit Rodney comme si cela était évident.

Voyant que seul John comprenait de quoi il parlait, Rodney s’élança dans une savante explication.

_ C’est l’histoire d’une petite fille, Alice, qui suit un lapin blanc en retard et qui tombe dans un trou. Arrivé en bas il lui arrive toute sorte d’aventure, elle rencontre un chapelier fou, une chorale de fleur, un chat à rayure et elle finie par atterrir dans le jardin de la reine de cœur qui est en fait une affreuse bonne femme qui veut couper la tête de tout ceux qui l’énervent. Suite à une partie de criquet avec des flamands roses pour canne et des cochon d’inde pour balle, Alice énerve la reine qui veut alors lui couper la tête et elle s’enfuit dans un labyrinthe et se retrouve poursuivie par les gardes royaux et la reine qui hurle « qu’on lui coupe la tête ! Qu’on lui coupe la tête ! ». Raconta d’une traite Rodney.

Ronon le regardait bouche bée et Teyla faisait les yeux ronds.

_ Plus j’en apprends sur les terrien...et plus je suis ébahit ! Comment une civilisation telle que la votre a-t-elle pu atteindre un tel niveau technologique ? Murmura le runner abasourdit.

_ Quoi, ce n’est qu’une histoire...Tenta de se justifier McKay.

_ Avec un lapin en retard et une reine folle ! Fit remarquer Ronon.

_ Ce n’est qu’un comte pour les enfants. Expliqua le scientifique.

_ Et au final, qu’arrive-t-il à la petite fille ? Demanda Teyla.

_ Elle se réveille...

Voyant les regards d’incrédulités des deux autres, Rodney trouva bon de préciser :

_ Parce qu’elle c’était endormie et en fait elle avait rêvé tout ce qui lui est arrivé !

Un lourd silence s’installa, Rodney se demandait comment il avait pu être amené à raconter Alice aux pays des merveilles à deux extraterrestres, et les deux extraterrestres se posaient des questions sur la civilisation de leurs amis.


Après un temps qui parut bien trop court à McKay, Sheppard décida de repartir.

_ Vous pouvez me passer la gourde, Ronon, s’il vous plaît ? Demanda Rodney.

C’est fou ce qu’il avait soif, mais le stress le déshydratait et le fait de savoir qu’ils allaient manquer d’eau le stressait encore plus.

_ Elle est vide... Répondit le runner.

_ Elle est vide... Répondit le runner.

_ Quoi ? S’écria Rodney. Mais ce n’est pas possible, on va tous mourir.

_ Vous en faites pas ! Cria John qui était un peu plus loin, hors de leur vue.

_ Ne pas m’en faire ? Mais nous n’avons plus d’eau ! PLUS D’EAU ! Hurla McKay.

_ Ouais, j’ai bien compris...mais de l’eau il y en a ici ! Riposta John.

Rodney se précipita pour retrouver John et en effet au détour d’un couloir légèrement en pente, quelques centimètres d’eau avait envahit le passage.

_ Mais qu’est-ce qu’elle fait là cette eau ? S’étonna Rodney mi content mi inquiet.

_ Bah comme le labyrinthe descend depuis un moment, on a dû atteindre les zones inondées.

_ Oh non. Alors ça veut dire que c’est de l’eau de mer. S’apitoya le scientifique.

Teyla secoua positivement la tête. Mourir de soif en étant entouré d’eau imbuvable, c’était un supplice !
Décidant de continuer, l’équipe commença à patauger dans l’eau. Au début, leurs chaussures étanches les maintinrent au sec, mais l’eau leur atteint bientôt les chevilles et s’engouffra avec délices dans leurs chaussures, leur glaçant les pieds.
Cependant, ils n’eurent pas à patauger longtemps avant de se trouver à l’entrée d’un croisement de plusieurs couloirs qui formaient une vaste pièce ronde. Elle était différente de toutes celles qu’ils avaient jusqu’alors croisée. Les autres étaient toujours vides, les murs dénudés, celle-ci été très colorée et ses murs été peint de clown, chapiteaux, magiciens, acrobates et autres acteurs du cirque.

_ Cette pièce semble différente ! Fit remarquer Teyla.

_ Belle perspicacité. Marmonna Rodney. Il semble évident qu’il faut entrer, nous avons dû arriver au bout de nos peines.

Un peu inquiet à l’idée de se retrouver encore prisonnier d’une pièce leur faisant faire n’importe quoi, Sheppard décida d’entrer seul. A leur grand étonnement, rien ne se produisit, aucune porte ne se forma à l’entrée des couloirs. Ils entrèrent alors tous dans ce qui semblait être le centre du labyrinthe

Au milieu de la pièce il y avait un trou dont le fond restait invisible et qui été rempli d’eau. Bien qu’elle ne fût pas nécessaire dans leur situation, une échelle permettait de descendre au fond de la cavité.
Comprenant rapidement qu’il faudrait descendre au fond, Ronon partit examiner l’un des couloir, tandis que Teyla semblait passionnée par une décoration au mur et que Rodney s’acharnait sur son ordinateur en panne depuis plusieurs heures. John grimaça et sans un mot entreprit de retirer tout ce qui pourrait entraver sa liberté de mouvement.

Les autres voyant que le chef avait pris l’initiative de plonger, ils se rapprochèrent pour examiner la cavité. L’intérieur était sombre et les reflets sur l’eau, les empêchaient de distinguer quoique ce soit.
John avait retiré son gilet par balle, sa veste, ses chaussures et ses chaussettes qui étaient déjà remplies d’eau.

_ Il se peut que l’E2PZ soit au fond, faites attention si vous trouvez quelques choses. Conseilla Rodney.

_ Merci de votre sollicitude, Rodney ! Ronchonna John.

L’idée de plonger dans cette eau glacée, dans une cavité dont il ne savait pas ce qu’elle contenait, ne l’enchantait guère mais c’était sa responsabilité de chef.

_ Bonne chance...Murmura Teyla

_ En cas de problème on est là ! Rassura Ronon

_ Faites attention à l’E2PZ ! Ajouta Rodney. Et voyez le bon côté des choses, l’eau froide va calmer votre mal de tête.

John lui lança un regard désespéré avant de s’approcher au bord du gouffre. Il tenta un instant de percer les ténèbres mais rien y fit, l’eau ne lassait deviner ce qu’il y avait au fond. John prit plusieurs grandes inspirations pour se détendre et pour remplir au maximum ses poumons.

_Allez courage colonel ! S’exclama Rodney en lui donnant une grande claque dans le dos.

Sous le coup, John perdit l’équilibre et tomba dans l’eau.

Voila une tite suite...

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_Allez courage colonel ! S’exclama Rodney en lui donnant une grande claque dans le dos.

Sous le coup, John perdit l’équilibre et tomba dans l’eau. Il eu l’impression d’être transpercé de toutes part, l’eau était glaciale. Faisant de grand geste, il nagea jusqu’au fond du trou mais à peine eu-t-il fait quelque mètres que d’éblouissantes lumières s’éclairèrent autours de lui donnant à l’espace un aspect étrange. Cependant il s’attarda peu à cette ambiance car les lumières lui permettaient enfin de voir ce qu’il se trouvait au fond ...il était là, posé sur un piédestal, l’E2PZ. John leva la tête pour faire signe à Rodney qu’il l’avait trouvé et se rendit compte alors de la situation.

Les autres s’agitaient autours de l’entrée de la cavité, faisant de grand signe...et pour cause, une vitre c’était matérialisée, bloquant John dans un trou remplis d’eau !

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Et oui c'est une toute petite suite...parce que j'avais envie d'être sadique! Mouhahaha

*Louise part en courant avant de se faire poursuivre par des lecteurs mécontents!*

Et voila une nouvelle suite!


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Les autres s’agitaient autours de l’entrée de la cavité, faisant de grand signe...et pour cause, une vitre c’était matérialisée, bloquant John dans un trou remplis d’eau !

Son cœur accéléra et la peur le tétanisa un instant, il voyait Teyla et Ronon tentaient de briser la vitre et Rodney qui lui faisait de grands signes. John remonta jusqu’à la vitre, espérant qu’il y aurai au moins quelques centimètre d’air entre l’eau et la parois, mais non, le trou était entièrement remplis d’eau et il commençait déjà à ressentir le manque d’oxygène. Rodney c’était agenouillé au bord de la vitre et tentait de lui parler mais Sheppard n’entendait rien...seul les battements accélérés de son cœur résonnait à ses oreilles et semblaient emplir tout l’espace autours de lui. Il tenta de se calmer et fit le vide dans son esprit pour essayer de lire sur les lèvres de McKay. Au bout de ce qui lui parut une éternité, il parvint à distinguer au travers du trouble de l’eau, les paroles du scientifique :

_ Pre-nez l’E2PZ !


John sentit la colère monter en lui, il suffoquait, asphyxié par une masse d’eau et Rodney ne continuait à penser qu’à son E2PZ.
Une boule douloureuse se forma dans sa poitrine sous le coup conjugué de la colère et du manque d’oxygène.
Rodney cependant continua de parler :

_ Pour ouvrir la porte...prenez l’E2PZ.

Malgré les brumes qui envahissait lentement son esprit, John comprit où voulait en venir McKay, L’E2PZ était peut être la clé de la porte vitrée. Mais il se sentait si faible, il avait perdu beaucoup de temps à déchiffrer le message de Rodney et le temps, dans son cas, c’était de l’oxygène.

Rassemblant son courage, Sheppard effectua un demi-tour et posa ses pieds contre la paroi vitrée pour se propulser vers le fond. Ses jambes étaient lourdes, ses bras en plomb et il avait la très nette impression que ses yeux essayaient de sortir de sa tête. Le militaire nageait le plus vite qu’il le pouvait, mais il ne parvenait plus à coordonner les mouvements de ses jambes avec ceux de ses bras, le fond lui paraissait tellement loin... .

Dans un dernier sursaut de volonté Sheppard tendit ses mains en avant, battit des pieds frénétiquement et sentis ses doigts se refermer sur l’E2PZ. Puis il sombra dans le néant sentant l’eau envahir ses poumons.

La vitre disparue soudain, Rodney poussa un cri de victoire mais Teyla, elle été inquiète, au fond du bassin, la silhouette du colonel avait cessé de bouger. Ronon qui avait aussi remarqué l’inactivité de Sheppard plongea dans l’eau glacée. Nageant rapidement, il attrapa le colonel par un bras et l’E2PZ dans une main, et remonta le plus vite possible.

Rodney se précipita pour débarrasser le runner du précieux E2PZ alors que Teyla l’aidait à hisser Sheppard hors de l’eau. Voyant que John ne respirait plus, elle entama les premiers gestes de secours que lui avait appris Carson.

Le militaire se mit rapidement à cracher de l’eau et à tousser, aspirant de grande bouffée d’oxygène il commença à sentir son cœur reprendre une activité normale.

Soudainement, un halo brillant entoura les quatre membres de l’équipe...

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Alors, une idée sur ce qui est en train de se passer!?

Désolé d'avoir mis si longtemps pour poster la suite mais j'ai eu des semaines plutôt chargées dernièrement!
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Soudainement, un halo brillant entoura les quatre membres de l’équipe et ils se retrouvèrent instantanément transporté dans un laboratoire.
John toujours étendu sur le sol, Teyla agenouillé à ses côtés, Ronon tout dégoulinant d’eau et Rodney les mains crispées sur l’E2PZ, se regardèrent un instant, hébétés de changer si rapidement de décor. Ils étaient au milieu du laboratoire entouré par une bonne partie des scientifiques de la cité, le Dr Weir et plusieurs équipe médicale.
Carson se précipita sur le colonel et commença à l’ausculter.

_ Qu’est ce que vous faites ? S’étonna le militaire.

_ Nous avons cru pendant un moment que vous vous étiez noyé ! Expliqua le médecin. Heureusement que Teyla s’est rappelé des gestes de 1ers soins.

_ Mais...mais...Commença John, incapable de trouver ses mots.

_ Bon je crois que Rodney n’a pas réussi à vous casser le nez ! Continua Beckett en palpant le nez du militaire.

_ Comment vous savez que c’est moi qui...et comment savez-vous qu’il a faillit se noyer ? S’étonna McKay.

_ Oh, nous avons suivi votre progression grâce à ces écrans...Marmonna Carson.

Rodney fit un tour sur lui-même, en effet derrière les nombreuses personnes présentent, accrochés au mur, une multitude d’écran affichaient le labyrinthe sous tous ses angles.

_ Mais vous saviez où nous étions et vous n’avez rien fait ? S’égosilla Rodney.

_ Nous avons envoyée plusieurs équipes, aucune d’elle n’est parvenue à trouver l’entrée du labyrinthe. Expliqua Zélenka.

_ Et d’ici, vous ne pouviez pas nous aider ? Demanda Teyla.

_ Malheureusement non, toutes les commandes été verrouillées. Nous n’avions que la possibilité de suivre votre progression sur les moniteurs. Dit le tchèque en montrant du doigt les écrans.

_ Mais on est où ? Questionna Ronon.

_ C’est le labo découvert par Kavanagh, vous savez celui qu’il a trouvé en tombant...

_ Allons, il ne l’a pas découvert de cette manière ! S’exclama Carson qui avait fini de torturer Sheppard.

_ Si, il a trébuché sur ma...Commença Ronon, mais il fut interrompu par Weir.

_ Bref. Ce laboratoire semble appartenir au même ancien qui a construit le labyrinthe, Zélenka pense qu’il pouvait le contrôler d’ici.

_ Il pouvait en effet suivre la progression de ceux qui y entraient, leur interdire certains chemins et probablement déclencher certains effets comme ceux dont vous avez était victime !

Les visages des quatre membres de l’équipe devinrent rouge, ils comprenaient seulement maintenant que si Carson avait vu John se noyait, cela signifiaient qu’ils avait vu tout le reste...Rodney en rebelle, Ronon appelant au secours, John et Teyla... !

John déglutit avec difficulté, même si Teyla ne se souvenait de rien, quelqu’un finirait sans doute par lui dire ce qu’il c’était passé. D’ailleurs Weir lui ferait sans doute savoir son mécontentement.

_ Nous ne nous sommes pas rendu compte immédiatement que le laboratoire était entré en activité. Les écrans ont du s’allumer dès que vous êtes entré dans le labyrinthe mais ce n’est qu’un bon moment après que nous l’avons remarqué. En fait c’est Bates en glissant qui a rouvert le labo ! Expliqua Radek.

John souffla imperceptiblement, il y avait une chance qu’ils n’aient rien vu ce qu’il c’était passé avec Teyla !

Alors que le scientifique continuait à donner des détails sur la manière dont ils avaient pu suivre les péripéties de l’équipe, un hologramme apparut au milieu de la pièce. Un ancien bedonnant, avec des cheveux frisés, une large bouche et un nez rougeaud flottait au-dessus d’eux. Cet hologramme émanait de l’E2PZ que Rodney tripatouillait depuis une bonne dizaine de minute.

L’ancien se mit à parler d’une voix burlesque :

_ « Félicitation, vous avez su braver le labyrinthe et trouver la récompense. J’espère que mes petits tours vous auront bien amusé ! Je vous dis à très bientôt dans le labyrinthe de Bozosus ! »

L’image se dissipa et seul un grognement passablement énervé se fit entendre :

_ Amusé ? Ce type a faillit nous tuer et il pense qu’on s’est amusé ?

_ Techniquement vos vies n’ont jamais été en danger ! Fit timidement remarquer Zélenka.

_ Je me suis fait attaquer par des monstres ! Rageât Ronon.

_ En fait, il n’y avait que d’espèce d’hideux pantins de clown dans la pièce avec vous. Expliqua Elisabeth. En effet à aucun moment vos vies ont été en danger sauf au moment où vous avez plongé Sheppard.

_ Je pense que vous avez respirez des substances hallucinogène ! Dit Carson. A chaque fois que vous entriez dans une pièce, de la poudre envahissait l’espace, c’est alors que vous perdiez le contrôle de vous-même.

_ J’ai quand même faillit me noyer ! Ajouta John.

_ Normalement le labyrinthe n’était pas inondé, c’est à cause des dégâts récents que l’eau s’est infiltrée. Le trou où se trouvait l’E2PZ n’aurait pas du se trouver sous l’eau...

_ Oui, bah quand même...Ronchonna le militaire.

_ Vous devriez tous aller l’infirmerie, vous avez besoin de repos. Remarqua Carson.

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Et oui c'est bientôt la fin de cette aventure burlesque...mais que va-t-il se passer dans le dernier chapitre? Un miracle? Une révélation? Une grande déception? Un retour inattendu? A vous de me le dire!

Allé, je vous met la suite...

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L’équipe été allongée dans quatre lits les uns à côté des autres, prenant un repos bien mérité. Rodney n’occupait pas son lit, trop occupé à analyser son nouvel E2PZ sous tous les angles. Mais il n’était pas le seul à ne pas dormir, en effet John ne parvenait pas à trouver le sommeil, il pensait sans cesse à ce qu’il c’était passé dans la 1ère pièce avec Teyla. Il était à peu près certain qu’elle ne se souvenait de rien, sinon elle n’aurait pas pris soin de lui comme elle l’avait fait. Cependant, John se sentait coupable de la laisser dans l’ignorance de ce qu’il c’était passé, prenant son courage à deux mains, il s’extirpa de ses couvertures et s’approcha de la jeune femme qui dormait dans le lit voisin.
Teyla fut surprise d’être réveillée par le Colonel et elle lui lança un regard interrogateur.

_ Un problème John ? Murmura-t-elle.

_ Heu...bah...je... ! Bredouilla-t-il pendant un moment.

_ Oui ?

_ Je...voulais vous parler de ce qu’il c’est passé dans le labyrinthe. Lâcha-t-il enfin à voix basse.

_ A quel moment ? Chuchota Teyla, intriguée.

_ Vous savez quand...quand vous n’étiez plus vous-même, quand vous ne contrôliez plus vos gestes...

Teyla c’était assise dans son lit et regardait John d’un œil pétillant.

_ Mais qui vous a dit que je ne me contrôlais plus ?

John la regarda bouche bée avant de marmonner :

_ Vous étiez dans votre état...normal ?

_ Pas vraiment, la pièce m’appelait, je savais que si j’y entrait, je pourrais alors faire quelque chose dont j’avais très envie.

_ Je ne comprends pas très bien ! S’exclama doucement John.

_ Si j’avais eu envie de danser comme jamais je n’ai dansé, je l’aurais fait. Si j’avais eu envie de chanter un opéra, je l’aurais fait...

_ Je ne suis toujours pas sûr de comprendre. Bredouilla John qui voulait être bien sûr de ne pas se tromper dans les explications de l’athosienne.

Teyla approcha sa bouche de l’oreille du colonel et murmura :

_ J’avais juste envie de vous embrassez.

Et elle laissa descendre son souffle dans le coup du jeune homme qui frissonna. John se décala légèrement pour pouvoir regarder Teyla dans les yeux et il fut surpris de retrouver dans les yeux de l’atosienne, ce même regard qu’elle lui avait lancé dans le labyrinthe.

_ Vos pouvez m’assurer que vous êtes bien vous-même ? S’exclama-il d’une petite voix.

_ Je te l’assure ! Murmura Teyla en approchant ses lèvres de celles de Sheppard.

Mais à ce moment, la lumière éclaira la pièce et un cri déchira le silence.

_ C’est un fauuuuux !

_ Hein ? Quoi ? Des clowns ? S’écria Ronon en se réveillant en sursaut.

Teyla et John c’était éloignés rapidement, l’un de l’autre et regardaient Rodney sans comprendre.

_ Qu’est-ce qu’il se passe ? Demanda Carson en entrant dans la pièce. Et dire que je vous croyez tous entrain de vous reposer ! Ajouta-t-il en voyant John debout à côté de Teyla et Rodney dans l’entrée.

_ L’E2PZ...c’est un faux ! Répéta Rodney.

_ QUOI ? S’égosillèrent John, Teyla et Ronon en même temps.

_ L’E2PZ est...est en plastique...S’exclama Rodney la voix brisée. C’était une blague de Bozosus.

_ Tu parles d’une blague ! Ce type était vraiment un taré ! On a fait tout ça pour rien ! S’énerva le runner.

_ Pas tout à fait pour rien ! Murmura John en lançant un clin d’œil à Teyla.

FIN

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...et fin!
Et oui, désolé pour tout ceux qui pensaient qu'ils venaient d'entrer dans un nouveau niveau du labyrinthe mais je n'avais pas pour intention d'écrire une fic très longue (et elle est déjà plus longue que ce j'avais prévu!lol)!