Problèmes hormonaux

Auteur: Caramelle

Titre: Problèmes hormonaux

Saison : saison 2

Rating : je ne sais pas en tout cas j'essaye de faire au moins sourire

Résumé : Elisabeth et Teyla ont les hormones en ébullition





Une jeune femme se promenait tranquillement dans les couloirs de bonne heure, Elisabeth avait besoin de peu de sommeil ce qui lui permettait de commencer de bonne heure. Et elle profitait de la tranquillité relative de la cité pour se détendre avant d'aller travailler. Quand soudain elle se rappela que Rodney lui avait demandé de le rejoindre ce matin, et elle lui avait proposé d’aller le voir avant d’aller travailler. Ce dernier sachant parfaitement qu’elle commençait à 7H00, lui avait dit de venir à cette heure ayant lui aussi quelques problèmes de sommeil. La diplomate se dirigeait rapidement vers le labo du scientifique espérant qu’il ne soit pas froissé qu’elle ait momentanément oublié leur rendez vous. Au moment de tourner elle percuta une personne, et le choc la laissa sonné quelques secondes tout comme l’autre personne. Ayant repris ses esprits plus rapidement, cette dernière s’exclama :

- Oh, excusez moi docteur Weir, je suis désolée je ne vous avez pas entendu arriver, s’excusa-t-elle.
- Ce n’est rien Teyla, je suis moi-même en cause, je ne faisais pas attention, se justifia-t-elle.
- Euh, docteur Weir, justement je vous cherchez, j’aimerais vous parlez de quelque chose que j’ai remarqué, lui demanda-t-elle.
- Bien sur mais j’allais justement au labo de McKay, vous pourriez m’accompagner, et ensuite on pourra discuter tranquillement, lui proposa-t-elle.

Les deux jeunes femmes se dirigèrent ensemble vers le labo du scientifique, et y arrivèrent deux minutes plus tard. Ce dernier ne semblait pas avoir remarqué la présence de ces dernières trop absorbé dans l’analyse d’un artefact ancien, et la diplomate du se racler la gorge pour signaler leurs arrivées. Rodney qui était très concentré sursauta violemment, en entendant le raclement. Il se retourna pour sermonner la personne qui l’avait dérangé mais au moment où il vit ses amies, son visage s’adoucit quelques peu.

- Ah, docteur Weir, Teyla vous m’avez surpris, leur confia-t-il.
- Je suis désolée Rodney mais vous sembliez si plongé dans vos recherches, que vous ne sembliez pas prêt de sortir de votre étude, lui répondit la diplomate. Vous m’aviez demandé de venir vous voir, pour quelle raison.
- Et bien voilà, il y a peu de temps une équipe de recherche a trouvé, cet artefact dans une partie éloignée de la cité et après de nombreuses recherches je n’ai encore rien pu en tirer, lui expliqua-t-il. Je me demandais si vous pouviez traduire les inscriptions au dessus, lui dit-il en montrant l’objet.
- C’est d’accord je vais essayer, mais je ne sais pas quand je pourrais vous le redonner.
- Oh, ce n’est pas urgent docteur Weir, lui annonça-t-il.

Et il prit l’objet ancien, seulement arrivé à un mètre des deux femmes, l’artefact, commença à vibrer. En quelques secondes il se réchauffa et un lumière blanche aveuglante apparue et les enveloppa tout les trois. Cette dernière persista une dizaine de secondes, avant que la pièce ne reprenne son éclairage habituel.

Lorsque la lumière disparut, les trois adultes légèrement éblouis eurent du mal à voir normalement. Leurs yeux mirent un certain temps avant de ne plus laisser une tâche blanche en plein milieu de leurs champs de vision. Une fois cette perturbation disparue, Rodney redéposa l’artefact à sur le bureau craignant que d’autres événements ne se produisent. Il demanda alors :

- Teyla, Elisabeth est ce que tout va bien ?
- Ca va Rodney.
- Moi aussi McKay, lui répondit l’athosienne.
- Je ne sais pas ce qui a pu se produire, peut-être devrions nous aller à l’infirmerie afin de s’assurer qu’il n’y a aucun danger.
- Ce serait plus sur en effet, mais pour le moment Carson doit se reposer. Il serait préférable d’attendre un peu avant d’aller le déranger. Et si nous ressentons quelques effets, nous allons directement à l’infirmerie, leur proposa la diplomate.
- Très bien, alors à plus tard docteur Weir, Rodney, leur annonça Teyla en partant.
- Et bien Rodney, on se reverra au briefing dans trois heures, lui dit à son tour le docteur Weir.

Le scientifique retourna à son étude, afin de comprendre ce qui a pu se passer, et espérant trouver rapidement une explication. Il ne souhaitait pas qu’Elisabeth traduise les inscriptions avant de s’être assurer qu’il n’y avait aucun danger. Si jamais il lui arrivait quelque chose, il s’en voudrait jusqu’à sa mort de ne pas avoir fait plus attention. Pendant ce temps, cette dernière et l’athosienne avaient pris des chemins différents oubliant qu’elles devaient se parler.

Teyla se dirigea vers la salle d’entraînement ayant envie de se défouler seule avant que d’autres n’arrivent. La diplomate quant à elle, alla dans son bureau débuter, sa journée qui s’annonçait relativement chargée.




Cela faisait maintenant une heure que Teyla s’entraînait, et elle se sentant bien relaxée elle décida d’aller prendre une douche avant de partir prendre son petit déjeuner. En chemin elle aperçut un militaire à une vingtaine de mètres d’elle qu’elle n’avait pas encore vu. Apparemment il semblait rechercher son chemin puisqu’il regardait toutes les pièces et les croisements qu’il rencontrait. Lorsqu’il se rendit compte de sa présence, un sourire illumina son visage et il se rapprocha.

- Excusez moi, mais je suis nouveau et j’aurai besoin d’aller à la cafete seulement je ne sais pas où elle se situe, pourriez-vous m’indiquer le chemin, lui demanda-t-il.

La jeune femme ne répondit pas tout de suite, trop occupée à le détailler de la tête au pied. Elle commença par le bas et remarqua qu’il portait des rangers noires assortis à son pantalon, ce dernier était d’ailleurs assez moulant ce qui donnait la possibilité de remarquer qu’il avait des cuisses assez fines mais bien proportionnés par rapport au reste du corps. Elle remonta ainsi son regard doucement avant de s’arrêter en dessous de la ceinture. Et là Teyla déglutit aussi discrètement que possible. Son pantalon moulant, permettait de laisser voir une forme avantageuse au niveau du bassin. Une pensée lui vint à l’esprit : [Oh bel étalon, j’espère qu’il sait bien s’en servir sinon ce serait vraiment une grosse perte, je dirais pas non si il me demandait] L’athosienne se rendant compte des pensées qu’elle venait d’avoir se mit à rougir, et redressa la tête rapidement, pour croiser alors ses yeux d’un bleu limpide. L’homme en face d’elle attendait toujours sa réponse mais aucune information ne parvenait pas à son cerveau. Elle sentait en ce moment même son corps s’embraser. Le jeune homme commença alors à s’interroger sur son manque de réaction, et avant qu’il n’ait pu lui demander si quelque chose n’allait pas elle reprit ses esprits.

- Euh…pour se rendre à la cafete, vous prenez la première à droite, puis la deuxième à gauche, vous marchez sur une vingtaine de mètres et vous y êtes.
- Merci, et l’homme partit en suivant les instructions.

Teyla qui essayait de résister à l’envie de se retourner, se livrait un combat intérieur. ( vous avez sans doute déjà vu les dessins animés où un ange tente de résonner le héros alors qu’un diable essaye de le pousser à faire ce dont il à envie, et bien imaginé le même truc avec Teyla)

[Mais qu’est ce que tu attends pour te retourner, tu ne vas tout de même pas louper une vue qui est sans doute très intéressante]
[Je ne dois pas, ce n’est pas correct de faire ça, surtout que quelqu’un pourrait me voir]
[Tu t’en fous des autres, et puis en plus ce n’est pas si grave, je sais que tu en meurs d’envie, et que tu aimerais savoir comment il est foutu au niveau des fesses]
[Reprends toi voyons, tu n’as jamais fait ça alors tu ne vas pas commencer maintenant, de plus tu n’aimerais pas qu’on te le fasse]
[Oh mais dévergondes toi un peu, ce n’est rien ce n’est pas comme si tu allais lui sauter dessus, et faut bien profiter des occasions qui se présente, on ne sait jamais ce qui va nous arriver plus tard, alors autant en profiter un maximum]

C’est à cette dernière pensée que la jeune femme n’y tenant plus, se retourna et pu observer le postérieur bien modelé du militaire. Ses fesses étaient fermes sans doute grâce aux nombreux entraînements qu’il effectuait, et avait une forme arrondie ce qui donnait à Teyla l’envie d’y poser sa main pour les caresser à sa guise. Heureusement pour elle cette vision ne dura qu’un bref instant puisqu’il tourna rapidement. Cela permit à l’athosienne de reprendre ses esprits et elle se dépêcha de partir à la douche, souhaitant ne croiser aucun homme sur son chemin, sinon elle n’était pas sure de pouvoir se retenir de lui sauter dessus. Le manque d’activité se faisait ressentir plu fortement, et elle se rappela que cela faisait au moins un an qu’elle n’avait pas eu de relation.

Voici une autre suite et cette fois c'est au tour d'Elisabeth.



Quelques minutes plus tard

Elisabeth venait d’entamer son cinquième rapport, lorsque quelqu’un frappa. La jeune femme releva la tête pour découvrir que le colonel Caldwell dans l’encadrement de sa porte.

- Colonel Caldwell, entrez, que me vaux l’honneur d’une visite aussi matinale, lui demanda-t-elle sans préambule.
- Je venais savoir si vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que je vous emprunte le docteur McKay quelques heures, l’interrogea-t-il.
- Euh, non bien sur, lui répondit-elle alors que son attention s’était soudainement fixée sur ses mains. Et que se passe-t-il ?
- Hermiod a remarqué une ano…

Mais la jeune femme était tellement concentré sur les mains de son subalterne (je ne me souviens plus si il est sous ses ordres donc on va dire que oui), qu’elle ne comprit pas les raisons que lui donnait Steven.

[Quelles belles mains, je n’ai jamais fait attention mais elles doivent être douces, comme cela pourrait être agréable de le sentir me caresser] La jeune femme à cette pensée frissonna légèrement, heureusement pour elle cela resta inaperçu aux yeux du colonel. Se reprenant quelque peu, elle se força à reporter son attention et c’est à ce moment qu’elle vit la pomme d’adam. Cette partie anatomique de l’homme lui aurait semblé banale avant, mais maintenant elle trouvait que les mouvements effectués par cette dernière étaient des plus sensuels.

Les diverses paroles que prononcées Caldwell la rendait plus visible par intervalles régulières. Elisabeth se voyait parfaitement embrasser cet endroit et ainsi pouvoir sentir sous ses lèvres les mouvements qu’elle avait elle-même provoqué. A cette simple pensée le docteur Weir sentit une boule de chaleur se former dans son bas ventre et ses yeux commencèrent à briller d’une lueur féline. Steven venait de finir son monologue lorsqu’il releva la tête vers la jeune femme, et ce qu’il pu lire dans les yeux de cette dernière le déconcerta étrangement. Il lui sembla s’être transformé en proie et la chasseresse semblait drôlement intéressée, seulement elle ne voulait pas le dévorer tout cru enfin pas dans le sens littéraire du terme.

Bien que cela ne le dérangeait pas outre mesure, la diplomate ne semblait pas dans son état normal, puisqu’il n’avait jamais remarqué ce genre de regard pour qui que ce soit pendant qu’elle travaillait. Et il ne voulait surtout pas en profiter, il décida alors de partir rapidement avant de servir de plat de résistance à la linguiste.

- Bien docteur Weir, je vais vous laisser, vous avez sûrement du travail et je dois aller voir le personnel du Dédale, lui annonça-t-il, en se levant.
- Très bien, et bien à bientôt colonel, lui répondit-elle sensuellement.

Caldwell sortit rapidement du bureau et décida de voir le colonel Sheppard. En effet, même s’ils ne s’entendaient pas il était bien décidé à savoir ce qui arrivait au docteur Weir, et John était son meilleur ami et donc certainement le plus rapidement au courant lorsque quelque chose n’allait pas. Il souhaitait que ce dernier aille voir la jeune femme pour savoir si ce qu’il avait observé n’était pas seulement dû à sa fatigue, ou si Elisabeth avait subi une transformation pour se comporter de cette manière. Même s’il devait passer pour un crétin, il s’en moquait car la jeune femme gérait la cité d’Atlantis et il ne fallait pas que cette dernière dérape.

Mess

8H30

Teyla après sa douche avait senti la faim augmenter. Elle avait d’abord refusé d’y aller mais elle avait réfléchi calmement et était arrivée à se convaincre qu’elle pourrait réussir à se retenir si jamais les mêmes idées qui lui étaient venus à la vue du nouveau revenaient. De plus elle avait horriblement faim la jeune femme avait l’impression de ne pas avoir mangé depuis longtemps. L’athosienne était donc partie manger et se sentant capable de résister à tout tentation. Grossière erreur.

Elle se tenait dans l’encadrement de la porte et se rendait compte qu’elle n’arriverait peut-être pas à finir son petit déjeuner sans craquer sur qui que ce soit. Il y avait pas mal de monde, mais à chaque homme qu’elle croisait elle avait l’impression qu’elle allait lui sauter dessus pour le violer sur place. Elle s’apprêtait à repartir lorsqu’elle aperçut de loin le colonel Sheppard, Ronon et Rodney. Teyla se dépêcha de rentrer, de prendre un plateau avant de se mettre le plus loin possible pour ne pas que ces équipiers la voient. En effet, pour son plus grand malheur c’était tout les trois des hommes et en plus ils avaient chacun beaucoup de charme.

Lorsqu’ils entrèrent dans la cantine, l’athosienne se tassa davantage sur sa chaise pour essayer de ne pas se faire repérer, malheureusement pour elle Rodney l’a vit et se dirigea vers elle bientôt suivi des deux autres.

- Rebonjour, Teyla est ce que ça va, lui demanda-t-il.
- Oui, très bien, lui répondit-elle, sans lever les yeux de son café pour éviter de regarder son collègue.

Elle serait très bien partie aussi rapidement que possible, seulement cela aurait intrigué un de ces amis, qui lui aurait demandé ce qu’il se passait. Et elle s’imaginait très mal lui dire qu’elle se mettait à fantasmer sur toutes les personnes qui possédaient quelques choses entre les jambes, et qu’elle leur sauterait bien dessus. La jeune femme avait pensé au docteur Beckett, malheureusement il faudrait alors lui expliquer ce qu’il se passait depuis ce matin et elle n’avait aucune envie de lui raconter ce genre de choses.

Voici une autre suite, elle est centrée sur Teyla, la prochaine sera sur Elisabeth.

Teyla continuait de fixer son café alors que ses trois amis discutaient tranquillement de la mission à venir, pendant qu’elle se forçait à ne pas lever la tête. Elle en avait pourtant très envie mais ne savait pas ce qui se passerait ensuite, et ne voulait surtout pas tenter le diable. La jeune femme s’était résolue à aller voir le docteur Beckett car elle devait partir en mission et ne pouvait rester dans cet état là. Elle était tellement concentrée qu’elle n’entendit pas le docteur McKay et cela étonna le petit groupe sachant que c’était l’une des seules qui écoutait le scientifique. Au bout du troisième appel, elle releva la tête ce qui se révéla être une grave erreur. Les trois hommes la regardaient et elle ne pouvait plus observer autre chose.

- Vous…m’avez parlé docteur McKay, lui demanda-t-elle, essayant de garder son calme.
- Oui, je vous demandais si ça allait, vous n’avez pas une seule fois relever la tête de votre café, l’interrogea-t-il.
- Et bien … euh…. Je … crois….que

La jeune femme ne parvenait plus à aligner trois mots correctement. Toutes les pensées logiques semblaient avoir déserté son cerveau, et son attention était maintenant fixée sur les yeux du scientifique. Ces derniers l’hypnotisaient totalement, elle ne pouvait plus bouger et commençait à vouloir lui sauter dessus immédiatement sans attendre, sinon le feu qui brûlait en elle risquait à tout moment de la consumer. Un seul mot arrivait encore à percer le brouillard dans lequel elle nageait actuellement et ce dernier lui était étrangement familier et pour cause puisqu’il s’agissait du mot DANGER.

Malheureusement pour elle, il n’était pas assez présent pour pouvoir la sortir de son état. Ses yeux se mirent à briller étrangement et la jeune femme se leva quelque peu de son siège pour attraper Rodney par le col avant de l’embrasser passionnément devant tout le monde.

En voyant la réaction de son amie le colonel Sheppard qui était entrain de boire son jus d’orange, s’étrangla avec avant d’en recracher un peu sur la table. Quant à Ronon il avait la bouche ouverte en regardant ses deux amis, et ne semblait pas encore avoir assimilé l’information.

Au bout de quelques secondes, le scientifique qui paraissait chercher quelque chose sur la table, parvint à attraper un bout de l’uniforme de John pour le secouer frénétiquement. Ce dernier comprenant que son ami avait besoin d’aide, se leva et se posta entre nos deux « tourtereaux ». Il tenta de dégager McKay de l’emprise de la jeune femme, mais cette dernière le retenait fermement. Il regarda Ronon, et ce dernier comprenant qu’il avait besoin d’aide, se leva lui aussi et essaya de faire la prise à leur amie. Au bout de quelques secondes, ils y arrivèrent enfin et Rodney se recula, alors que l’athosienne semblait vouloir recommencer une seconde fois. Heureusement pour lui, le runner la tenait fermement, la seule chose qu’ils n’avaient pas prévus, c’était que Teyla décide de se « venger » sur le second homme.

En effet, elle se retourna dans ses bras, se mit sur la pointe des pieds, et commença à l’embrasser. L’homme d’abord surpris ne réagit pas, mais quand il sentit la jeune femme glisser dans ses bras il la retint. Sheppard l’avait assommé et elle était actuellement inconsciente.

- Je crois qu’il serait préférable d’emmener Teyla à l’infirmerie, je ne crois pas quelle soit dans son état normal, annonça le colonel.
- Je vous suis colonel Sheppard.

Rodney était parti devant suivis par John, puis par le runner qui prit la jeune femme plus confortablement dans ses bras.

Pendant ce temps, dans la cafete, un silence s’était installé entre les membres de la cité, et chacun se demandait ce qui avait bien pu se passer.

Bon je sais que ça fait longtemps que je n'ai pas mis de suite, mais j'ai eu quelques petits problèmes et puis aussi la flemme.

Alors que les trois compagnons emmenaient leur amie à l’infirmerie le colonel Caldwell, parcourait les couloirs à la recherche de son homologue dans les couloirs de la cité. Il était déjà passé voir à la salle d’entraînement et on lui avait conseillé de faire un tour à la cafete, car à cette heure de la matinée il avait l’habitue d’y déjeuner avec ses équipiers. C’est pourquoi Steven se retrouvait à parcourir Atlantis.

Il avait d’abord pensé l’avertir en le contactant par radio, mais comble de malchance, cette dernière semblait éteinte. Puis s’était dit qu’il pouvait demander à un subalterne d’aller l’avertir, seulement pour que le colonel se déplace jusqu’à lui, il faudrait une raison valable, et Caldwell ne souhaitait pas confier à un n’importe qui que le docteur Weir paraissait étrange ce matin. Bien sur cela lui aurait certainement permis de prendre sa place, en tant que dirigeant de la cité. Mais la jeune femme l’avait « aidé » lorsqu’il s’était retrouvé sous l’emprise d’un goa’ould et il considérait qu’il lui en était redevable.

Perdu dans ses réflexions, il passa devant SGA-1 sans s’en rendre compte, et ce n’est quand entendant McKay, parler de son amie, qu’il se retourna et appela le colonel Sheppard.

- Colonel, puis-je vous parler, lui demanda-t-il.
- Es-ce vraiment important colonel Caldwell ?
- Oui, ça l’est. Il remarqua alors Teyla endormie posée sur l’épaule de Ronon. Que lui est-il arrivé, les questionna-t-il.
- Et bien, elle a eu quelques soucis, mais vous n’êtes pas venu pour me parler de ça, lui répondit le second colonel, soucieux de ne pas continuer de parler de son amie.
- Non, en effet, je voulais vous parler du docteur Weir, mais il serait préférable que nous en discutions seuls.
- Que se passe-t-il avec Elisabeth, l’interrogea Sheppard inquiet pour son amie. Vous pouvez nous parler je suis sur qu’elle n’y verrait pas d’inconvénient.
- Et bien, ce matin je suis passé la voir et j’ai trouvé son comportement assez étrange. J’aimerais savoir ce que vous en pensiez.
- Très bien, je vous suis, lui dit-il. Je vous rejoindrez dès que possible, annonça-t-il cette fois-ci à se deux amis.

Les deux colonels se dirigèrent vers le bureau de la diplomate, dans le silence le plus complet. En cinq minutes, ils réussirent à l’atteindre. Lorsqu’ils virent ce qu’il se passait dans le bureau de cette dernière, ils pressèrent le pas. En effet, la diplomate était en train d’emballer un scientifique devant les yeux ébahis de tout ceux qui se trouvaient dans la salle de contrôle.

John et Steven arrivèrent à la porte du bureau, et à ce moment il leur sembla que la jeune femme reprenait ses esprits en les voyant ici. Mais ils se trompèrent et la linguiste délaissa le pauvre scientifique sous le choque pour sauter sur John et recommençait le travail qu’elle effectuait peu avant. Ce dernier parvint à se retenir pour éviter la chute et essaya de décrocher les jambes de son amie qui entouraient sa taille. Malheureusement elle ne voulait absolument pas descendre et résistait au colonel, jusqu’à ce qu’elle soit assommé par l’arme du colonel Caldwell. Sheppard réussi à la rattraper avant qu’elle ne tombe sur le sol, et la porta direction l’infirmerie.

Infirmerie

9H30

Le docteur Carson arriva enfin avec les résultats des analyses de Teyla et Elisabeth. Ces dernières étaient arrivées il y a moins d’une heure et à l’étonnement de tous, elle avait eu le même comportement. Toutes deux semblaient avoir envie des hommes, et ne le cachaient pas. Ce qui était assez inhabituel comme comportement. Heureusement, le médecin avait trouvé ce qui avait provoqué ce changement si soudain, il avait été surpris et avait vérifié qu’il ne s’était pas trompé. Mais après la vérification, plus aucun doute ne persistait, par contre il ne voyait pas ce qui aurait pu provoquer un changement aussi soudain et espérait obtenir la réponse, grâce aux autres personnes.

Rodney, Ronon, John attendaient devant la porte pour savoir ce qu’il se passait avec leurs deux amies.
Lorsqu’ils aperçurent le médecin se rapprocher, ils se levèrent et souhaitaient que ce ne soit rien de grave. Au vu du visage de Beckett, les vies des deux jeunes femmes n’étaient pas en danger, mais les résultats qu’il avait obtenus paraissaient assez étonnants.

- Teyla et Elisabeth, n’ont rien de grave, leurs comportements certes étranges est dû à un surplus de testostérone dans leurs sangs.
- Je ne comprends pas très bien, ce que ça signifie. Tout le monde en est pourvus, non, le questionna John.
- En effet, les hommes et les femmes en ont. Les hommes en ont d’avantage et c’est ce qui explique les changements de comportements. Les femmes ne sont pas habituées à en avoir un quantité aussi importante et la testostérone favorise la libido ce qui fait que Teyla et Elisabeth, vous ont sauté dessus, leur répondit le médecin.
- En fait, vous voulez dire qu’elles ont plus envie de sexe, lui demanda clairement Ronon.
- Oui, c’est exactement ça.
- Et quand est-ce que ces effets vont disparaître, le questionna Rodney.
- Normalement, cela devrait avoir disparu dans une dizaine de jours maximum. Malheureusement je n’ai rien pour faire disparaître plus rapidement cette hormone, et il va falloir patienter jusque là, leur annonça Carson.
- Que comptez vous faire d’elles jusqu’à ce leurs comportements redeviennent normaux, l’interrogea John.
- Je crois qu’il serait préférable qu’elles restent dans leurs quartiers, je ne peux pas les garder à l’infirmerie, attachées aux lits, leur apprit-il. Mais par contre j’aimerais savoir si vous auriez une idée de la façon dont l’hormone est apparue.
- Ca ne peut être qu’ici que ça s’est produit puisque Elisabeth n’est pas partis en mission avec nous, lui dit le colonel.

Ils réfléchirent quelques secondes, et à ce moment Rodney eu un flash où il se vit avec les deux jeunes femmes dans son bureau, avec l’artefact entre les mains.

- J’ai peut-être la solution, leur annonça-t-il.

En voyant que les trois hommes l’écoutaient il décrivit alors ce qu’il s’était passé quelques heures plus tôt. Après avoir fini, l’histoire il remarqua une lueur de fureur dans les yeux de Ronon et de John. Ce dernier ne pu se retenir plus longtemps et il s’écria :

- NON, MAIS VOUS ÊTES FOU OU QUOI ? VOUS VOUS RENDEZ COMPTE QU’IL POUVAIT Y AVOIR DU DANGER. MAIS NON VOUS NE VOUS ÊTES PAS INTERROGE.
- Calmez vous, John, l’incita Carson. Rodney n’y est pour rien, en fait c’est moi qui lui ai demandé de vois s’il ne pouvait pas trouver à quoi servait cet artefact, car il réagissait à certain des appareils de cette infirmerie. Et il ne présentait aucun danger.
- Et bien, maintenant vous savez à quoi il sert, leur dit-il méchamment. Mais pourquoi vous n’avez pas été vous aussi perturbé, questionna t il le scientifique.
- C’est simple Rodney est un homme, et réagit différemment au testostérone, en ayant plus que les femmes dans son organisme il est donc plus habitué, ce qui fait qu’il n’a ressentit aucun changement, lui expliqua le médecin.

La tension se dissipa entre les quatre hommes, mais tout le monde pouvait voir que le colonel et le runner leur en voulait d’avoir mis leurs amies en danger. Les deux autres hommes étaient peinés sachant que s’était en parti leur faute si les jeunes femmes se retrouvaient dans cet état. Le runner reprit la parole, coupant ainsi le silence qui s’était installé.

- Docteur Beckett, vous avez dit qu’il faudrait mettre le docteur Weir et Teyla dans leurs quartiers. Quand est-ce qu’il serait préférable de le faire.
- Et bien, je pense que dans une heure, il n’y aura aucun problème, pour le moment je les ai mis sous calment, et elles devraient reprendre leurs esprits d’ici deux ou trois heures. Cela vous permettra de les conduire dans leurs appartements sans risque qu’elles vous sautent dessus.