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 Le secret de Viou

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MessageSujet: Le secret de Viou   Le secret de Viou EmptyJeu 20 Juil 2006 - 13:13

Auteur: Lily
Titre : Le secret de Viou.
Genre : Drame, romance.
Ship : Je ne sais pas trop encore !
Saison : Au cours de la 2.
Résumé : L’équipe de Sheppard sauve une jeune femme qui cache un terrible secret.


Le secret de Viou Montageviouzu3

« Les douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes. »

- La mort s’abattra sur ta maison et ton âme périra en enfer !

Tel sont les mots qui revenaient sans cesse dans la tête de Viou. Ni la douleur, ni le goût de son sang se répandant entre ses lèvres, ni les acclamations des villageois ne la perturbait plus que ces simples mots. Son terrible sort ne lui importait pas, elle attendait juste le châtiment final ; la mort. Elle l’aurait voulut violente, funeste, rapide, mais ce ne fut pas le cas.

Battu et attaché par des chaînes à un autel elle resterait là jusqu’à ce que les dieux se décident à la rappeler à eux…. Voilà son châtiment.
Le bourreau fixa les anneaux à ses poignets et tira les chaînes d’un coup brusque lui faisant lever les bras en croix. Viou resta quelques minutes debout mais bientôt ses jambes cédèrent et elle tomba à genoux les bras maintenant au-dessus de la tête.

Sa funeste robe de lin beige était tâchée de sa sueur et de son sang. Son visage portait sur sa pommette une méchante éraflure dut au sol en béton de la prison dans laquelle elle avait séjournée un moment. Et sa lèvre inférieure était gonflé et fendillé pour s’être simplement mollement débattu lors de son transfert vers l’autel des châtiments.

Viou essuya son front sur sa manche d’un geste de la tête avant de regarder la foule se dissiper peu à peu. Ils étaient comblés du spectacle maintenant elle n’avait plus d’intérêt. Elle était déjà morte à leurs yeux. La voix brisée et dans un ultime effort Viou supplia le bourreau d’achever son supplice.

- Pitié bourreau, pitié tue-moi. Par pitié…. Je t’implore.

L’homme passa à côté d’elle et lui cracha dessus en guise de réponse. Viou ne bougea pas le suppliant du regard, ses grands yeux bleus humides de larmes. Sans un regard de plus il s’éloigna et la jeune femme laissa sa tête tomber en avant laissant ses beaux cheveux blonds recouvrir son visage blessé.

Trois nuits passèrent et Viou ne comprenait pas pourquoi la mort s’acharnait à l’éviter. La funeste avait déjà posé son voile sur ses épaules alors pourquoi s’acharner à la laisser en vie ? A quoi bon vivre alors qu’elle ne faisait aucun effort pour cela ? Trois jours et trois nuits, sans eau ni nourriture alors qu’elle était déjà dans un état de faiblesse considérable….

« Elle est maudite, c’est un démon brûlons là ! » Voilà ce qui courrait dans le village à présent. Ils n’avaient jamais vu ça, jamais.

- Pitié, pitié laissez moi mourir, maintenant. Répétait Viou presque de façon inaudible.

Un jour de plus, une nuit….. Un hasard.

- Madame, messieurs bienvenue sur P6O- 130, planète sauvage digne d’un roman de Jules Verne ! A votre droite si vous regardez bien une magnifique forêt cachant dinosaures et fourmis géante ! A votre gauche village sûrement cannibale dont toutes les lumières sont éteintes et où il n’y a pas un seul feu ! Je vous souhaite une agréable visite dans mon enfer personnel ! Mckay écrasa un moustique s’étant posé sur son cou et se mit à jurer.
- Qui est Jules Verne Dr Mckay ? Demanda Teyla amusée.
- C’est un très célèbre écrivain qui a écrit des romans d’aventures remarquables !
- C’est pas lui qui a écrit voyage au centre de la terre ? Demanda soudainement Ronon.
- Si ! Vous l’avez lu ? Demanda John.
- Ouais. Répondit simplement le runner qui l’avait emprunté à Elizabeth.
- En plus d’avoir de gros bras il sait lire ! Railla Mckay.
Le runner leva sa torche sur le visage du scientifique et le foudroya du regard. L’équipe avançait doucement mais sûrement vers le village grâce au GPS que tenait Rodney dans sa main.

- On ne devrait plus en être très loin maintenant. Soupira-t-il.
- J’espère qu’on ne dérangera pas je déteste arriver sans être annoncé !
- Très amusant colonel. Moi ce qui m’inquiète c’est le manque de lumière !
- Peut être qu’ils dorment ?
- Ca m’étonnerait. A mon avis ils se cachent de quelque chose. Ils imaginent peut être échapper à la vu des Wraith ainsi.
- D‘après les traces près de la porte et les ruines plus loin les Wraith sont passés ici il n’y a pas longtemps. S’ils ont fait une sélection ça explique peut être la tentative de camouflage ! Lança Teyla.
- Nous verrons bien !

L’équipe entra prudemment dans l’enceinte du village et ils se dirigèrent vers l’auberge où ils entendaient du bruit. Le village avait l’air très primaire et les maisons faisaient penser à celle du moyen âge à cause des pierres et de la structure. Un peu de vent soufflait et l’enseigne au-dessus de leur tête s’agitait avec force dans un grincement strident.

- Et la je vous pari qu’on va voir arriver le cavalier sans tête ! Grogna Mckay pas très rassuré par l’ambiance.
- Allons je suis sûr que ces gens sont très accueillant ! Lança John avec un sourire.

Quelques minutes plus tard.

- On ne veut pas d’étranger, déguerpissez ! Hurla le tavernier encouragé par les villageois.
- Très bien on insiste pas !
- Vous devriez revoir vos manières les mais ! Lança Mckay.
- Rodney dehors !
- Ca ne sert à rien allons-nous-en ! Déclara Teyla.
L’équipe sortit de la taverne et la porte claqua derrière eux.
- Et bien…. !
- Accueillants hein ? Râla Rodney en foudroyant John du regard.
- Bon je me suis trompé ! L’erreur est humaine ! Lança le militaire en secouant les épaules.
- Bah bien sûr. Bon et si on rentrait, moi personnellement j’ai hâte de retrouver mon lit qui LUI est accueillant !
- Je propose de dormir un peu avant, on repartira demain matin dès l’aube !
- Je suis d’accord. Acquiesça Ronon.

L’équipe se dirigea d’un pas sûr en direction de la forêt et trouvèrent un petit endroit parfait pour qu’ils puissent prendre un peu de repos avant de repartir. Ils organisèrent des tours de garde et firent un feu pour pouvoir se restaurer. Une fois les rations de survie engloutie ils partirent se coucher chacun à leur tour.

Le lendemain matin.

Le camp était en ébullition et Rodney dormait toujours comme un loir. Il n’avait réussit qu’à s’endormir très tard après son tour de garde et il était épuisé. Les trois autres étaient en train de rassembler leurs affaires quand le pied de Ronon vint subitement secouer le scientifique dans son sommeil réparateur.

- Ah quoi ? Cria-t-il en se relevant d’un coup.
- C’est l’heure de se lever la belle au bois dormant !
- Déjà ?
- Oui. Aller debout on va pas tarder !
- Rhô ! Vous aurez ma peau !
- Ne nous faites pas de fausses joies ! Sourit John.

Rodney repoussa la couverture de survie et se leva non sans difficulté avant de s’étirer bruyamment. Tassant ses affaires dans son sac rapidement il commença ensuite à s’éloigner un peu.

- Mckay vous allez où ? S’étonna John.
- Là où vous ne pouvez pas aller à ma place ! Répondit Le scientifique.
John eût un sourire amusé et termina de boucler ses affaires. Quel dommage que la forêt recouvrait presque toute la planète, il préférait le jumper à la marche à pied !

Rodney grognait tout en cherchant un endroit isolé pour se soulager. Trouvant ce qu’il cherchait il s’arrêta devant un gros arbre et posa les mains sur sa ceinture. Il s’apprêtait à la défaire quand un bruit attira son attention. Un bruit métallique s’entrechoquant….
Curieux il oublia son envie pressante et se dirigea vers la source du bruit. Contournant alors un taillis il tomba sur une sorte d’autel sacré. Ses yeux s’agrandirent choqué et il chercha de la main son oreillette radio sur laquelle il appuya.

- Colonel Sheppard ?
- Vous avez finalement besoin d’aide Mckay ? Le taquina le militaire.
- Non. Je viens de trouver un autel rituel.
- Vraiment, content pour vous !
- Et il y a le cadavre d’une jeune femme accroché dessus !
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MessageSujet: Re: Le secret de Viou   Le secret de Viou EmptyJeu 20 Juil 2006 - 14:12

Le silence se fit dans la radio durant quelques secondes.
- On arrive ne bougez pas !
- Y a pas de risque !

Le militaire mis fin à la conversation et Rodney déglutit difficilement en voyant le corps de la malheureuse accrochée à ses chaînes. Le vent qui soufflait la faisait se balancer doucement ce qui expliquait le bruit qu’il avait entendu. Le scientifique ne put s’empêcher d’avoir de la pitié pour cette malheureuse ! Quelle mort horrible !

Il fit quelques pas en demi-cercle et se trouva sur le côté n’osant pas lui faire face de peur de voir son visage. Le visage des morts n’était jamais facile à voir et Rodney voulait s’éviter le spectacle. Soupirant il fouilla dans ses poches pour trouver de quoi s’occuper ne voulant pas la contempler plus longtemps.

Soudain les chaînes firent de nouveau du bruit et Rodney leva les yeux. Il croisa alors le regard de la jeune femme qui venait de tourner la tête. Le scientifique qui avait sortit son analyseur le laissa tomber par terre et ouvrit la bouche surpris.

- Vous n’êtes pas morte ? !
Il se surpris lui-même de sa question et il la vit pencher la tête en avant las et épuisé. Il s’attarda un moment sur sa peau, il n’en avait jamais vu d’aussi laiteuse.
Tendant l’oreille Mckay l’entendit soudainement murmurer. Se résonnant à ne pas rester statufié il s’approcha et s’accroupit à sa hauteur.

- S’il vous plaît, s’il vous plaît. Répéta-t-elle doucement.
- Ne craigniez rien. Mes amis vont venir et on va vous libérer.
- S’il vous plaît, pitié. Souffla-t-elle en hochant la tête négativement.
- Oui quoi ?
- Tuez-moi.
- Pardon ?
- Ayez pitié.
L’équipe arriva au pas de course et s’arrêtèrent à la hauteur de Rodney.
- Mon dieu !
- Je croyais que vous aviez dit qu’elle était morte ! ? Grogna doucement John en regardant Mckay sous le choc.
- Heu…. Non. Enfin je l’ai crût.
- Bonjour. N’ayez pas peur on va vous libérer. Lança Teyla à Viou avant de regarder Ronon.
- S’il vous plaît. Par pitié….. Ayez pitié, je vous en supplie. Répéta Viou en regardant Rodney.
- On va vous aider promis. Tenta John.
- Ce n’est pas ça qu’elle veut. Répondit Rodney.
- Quoi alors ? Demanda Teyla.
- Tuez-moi. Demanda-t-elle de nouveau.
Tous se regardèrent.
- Il n’en ait pas question. Ronon….

Le runner demanda à ses compagnons de s’éloigner et tira sur les chaînes qui cédèrent. En même temps que celles-ci touchaient le sol Viou se laissa tomber sur le sol avec un soupir de soulagement. Teyla défit avec habileté les anneaux à ses poignets et Viou fut libre. La jeune femme resta un moment au sol puis forçant sur ses bras elle se releva doucement. Ses muscles tremblaient de fatigue et John se disant qu’elle ne tiendrait jamais debout l’aida en la soutenant.

- Vous ne devriez pas marcher. Vous n’êtes pas en état.
- Nous allons vous conduire dans un lieu sûr où on vous soignera.
Viou leva les yeux sur le militaire et le regarda dans les yeux. Il avait l’air sincère….. Comme beaucoup d’autre avant de la trahir !

Repoussant le militaire brusquement elle glissa la main sur sa jambe et s’empara de son pistolet qu’elle n’eût aucun mal à charger et à pointer sur eux.

- Du calme. C’est très dangereux de jouer avec une arme !
Viou recula doucement, elle tremblait et était très pâle mais semblait très bien se maîtriser.
- Vous auriez dû me tuer. Je vous avais prévenu !
- Je suis sûr que vous ne nous ferez aucun mal. N’est-ce pas ? Demanda Teyla.
- J’hésiterais pas une seconde alors tournez les talons et allez-vous-en !
- C’est pas ce que j’appelle de la gratitude.
Viou braqua l’arme près du pied du militaire et tira. L’homme ne bougea pas mais fronça les sourcils.
- Vous m’avez raté !
- Je crois plutôt que non. Lança Ronon. Elle vous aurait eu si elle l’avait voulut.
- Bon très bien….. C’était un avertissement alors ?
- Pourquoi vous ne partez pas ? ! Demanda Viou aux bords des larmes.
- Premièrement parce que vous avez mon arme, et secondement vous avez l’air d’avoir besoin d’aide.
- J’ai besoin de personne ! Sauf peut être de la mort…..

L’équipe était perplexe ne comprenant pas son intérêt à vouloir mourir à tout prix. Ils auraient pu partir mais quelque chose les poussaient à rester. Peut être que cette fille était folle mais peut être pas….. Et cela les intriguait.

- Ok ça on a crût comprendre mais pourquoi vous voulez tant mour…..

Rodney s’arrêta en voyant Viou tendre son bras vers elle et ramener le pistolet contre sa tempe.

- Ne faites pas ça !
- Vous ne me laissez pas le choix….

Elle posa un doigt sur la gâchette et au moment où elle s’apprêtait à tirer Teyla se jeta sur elle et dévia son bras. Le coup de feu partit et la balle se planta dans un arbre plus loin. En sentant la prise de l’Athosienne Viou se défendit et lutta contre la jeune femme un moment avant de céder et de tomber à genou épuisé. Teyla lui retira l’arme des mains et la donna à John qui la récupéra.

- Pourquoi vous ne m’avez pas laisser me tuer ?
- Parce que la vie est bien trop précieuse pour ça. Je ne sais pas quel est votre problème mais ça ne vaut pas d’en arriver là.
- Il a raison vous êtes jeune vous avez toute la vie devant vous…. Etc…. Lança Mckay.
- Partez, allez-vous-en.
- Pour que vous recommenciez ou qu’on vous attache à nouveau ?
- Ils auraient raison. Lança Viou.
- Rien ne vaut un châtiment pareil. Affirma Teyla.
- Je suis une meurtrière. Affirma Viou avec un regard noir et un ton très fier.
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MessageSujet: Re: Le secret de Viou   Le secret de Viou EmptyJeu 20 Juil 2006 - 16:58

L’athosienne recula et tous se regardèrent.

- Vous voulez toujours m’aider ? A votre avis pourquoi on m’a attaché là ?
- C’est bien nous ça ! A ce précipiter et voilà maintenant qu’on aide une meurtrière ! S’écria Mckay.
- Vous avez tué qui ? Demanda Ronon en plongeant ses yeux dans ceux de la jeune femme.
- Vous voulez une liste ? ! Je pourrais commencer par mes imbéciles de parents, ainsi que ma prétendue famille. Cependant j’ai eu beaucoup plus de plaisir à en finir avec ma chouineuse de petite sœur….. Depuis le temps qu’elle me cassait les oreilles ! J’avoue que ses cris étouffés et ses supplications étaient beaucoup plus agréable à entendre….

Teyla outrée sortit son arme et la braqua sur Viou qui ne broncha pas un instant.

- Ne faites pas ça Teyla.
- C’est un monstre.
- Et elle n’attend que ça. Dit John avec un air de dégoût.
- Je crois qu’on a plus rien à faire ici. Ajouta Mckay.
Viou resta à genou par terre et leva les yeux sur Ronon qui ne l’avait pas quitté du regard. Quand ses compagnons tournèrent le dos il en fit de même laissant la jeune femme seule !

Ils n’avaient fait que quelques mètres quand Ronon se tourna vers ses équipiers.

- Elle a mentit.
- A propos de quoi ?
- Ce n’est pas une meurtrière.
- Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Demanda John.
- Je l’ai vu dans ses yeux. Je crois qu’elle nous a dit ça pour qu’on s’en aille.
- Et dans ce cas pourquoi est-ce que les villageois l’aurait attaché ?
- J’en sais rien mais je suis presque sûr qu’elle n’est pas ce qu’elle prétend être.
- Alors quoi on aurait dû l’emmener avec nous ? Demanda Mckay.
- Je pense que oui.
John s’arrêta.
- Et si c’est une meurtrière ? C’est prendre un risque !
- Dans l’état où elle est ?
- Il a raison. Lança Teyla. Elle ne présente pas un danger actuellement.
- Mais a quoi ça servirais de la ramener sur la cité ?
- Et la laisser ici ? Bon votons….. Qui est pour la ramener sur Atlantis ? Demanda John.

Ronon leva la main sans attendre suivit de Teyla et John. Rodney regarda ses amis avec un air exaspéré, lui n’était pas du tout pour.

- On la mettra en cellule le temps de savoir si elle dit la vérité ou pas. Lança John au scientifique.
- En cellule ? Avec des gardes ?
- Oui !
- Bon…. Très bien mais si ça tourne mal je ne serais pas responsable !

L’équipe fit demi-tour et les mains sur leurs armes ils s’avancèrent vers l’endroit où ils l’avaient laissé quelques minutes plus tôt. Bien sûr elle n’était plus là et se baissant à terre Ronon indiqua la route qu’elle avait prise. Ils la suivirent sur quelques mètres et la trouvèrent au pied d’un arbre visiblement évanoui. Vérifiant qu’elle était vivante John lui attacha les mains sous l’œil attentif de Rodney puis Ronon la fit basculer sur son dos et ils l’emmenèrent jusqu’à la porte des étoiles.

Après plusieurs heures de marches ils atteignirent la porte et firent une pose. Ronon déposa doucement Viou sur le sol et Teyla se chargea de lui faire boire un peu d’eau. Elle était si maigre et si déshydratée qu’elle se demandait comment elle pouvait trouver encore de la force. John lui était en train de préparer ce qu’il allait dire à Elizabeth tandis que Mckay ouvrit la porte.

Une fois la communication radio établie le militaire expliqua à la diplomate la situation. Brusquement il entendit Teyla et Ronon qui parlait à quelqu’un. La jeune femme avait repris connaissance et semblait ne pas être d’accord avec le fait de venir avec eux.

- John tout va bien ? Demanda Elizabeth perplexe devant la situation.
- Oui. Mais dîtes à Beckett de venir, elle aura besoin d’être examinée !
- Je n’ai pas encore donné mon accord. Si c’est réellement une meurtrière…
- Elle n’en a pas l’air. Et puis elle est attachée. Tenta John.
- Je ne sais pas si c’est une bonne idée.
- Attendez de la voir, je vous assure….. Et puis si on la laisse ici elle va mourir.
Il entendit la diplomate soupirer.
- Très bien.
- Nous arrivons terminer. Sourit John.

Le militaire se tourna vers les trois personnes.

- Pourquoi vous insistez, laissez-moi tranquille à la fin je ne vous ai rien demandé !
- En effet, mais on fait ça pour vous aider.
- Vous n’avez pas entendu, j’ai tué des gens, je ne mérite pas votre aide !
- Justement nous ne sommes pas très convaincues.
- Alors vous venez, on a pas toute la nuit !
- Vous venez avec nous !

Ronon attrapa Viou par un bras et la jeune femme se défendit comme elle pouvait. Mais elle manquait de force et elle utilisait son énergie pour rien. La tirant à sa suite ils passèrent la porte et Viou n’eût d’autre choix que suivre.

En arrivant de l’autre côté la jeune femme secouée trouva tout de même le moyen de se libérer de l’étreinte de Ronon mais elle n’avait pas fait trois pas qu’elle était encerclée par des militaires qui la tenait en joue.

- Colonel je croyais que vous aviez la situation en main ? S’écria Elizabeth en descendant du balcon suivit de près par Carson et sa valise médicale à la main.
- Mais oui….. Enfin. Elle est maîtrisée là non ?
La diplomate regarda la jeune femme debout au centre que formait les militaires autour d’elle. Elle ne pût s’empêcher de remarquer sa maigreur, et sa pâleur. Elle comprenait l’empathie de son équipe.
- Si je bouge vous allez tirer ? Demanda Viou.
- En théorie oui….
- Non ! Même si elle bouge ne tirez pas ! Lança John.
- Mais colonel….
- C’est une longue histoire….. Conduisez là en cellule. Dr je crois que vous avez une patiente !

Les militaires s’approchèrent de Viou qui ne purent leur échapper malgré ses protestations. Chacun se demandait où elle trouvait cette énergie dans son état….

- Vous pouvez m’expliquer ? Demanda Carson.
- Et bien elle a passé quelques jours sans eau ni nourriture attachée à un autel comme un animal. Ce qui est étonnant c’est qu’elle semble en assez bonne forme malgré cela.
- Pourquoi la conduire en cellule ?
- Elle prétend être une meurtrière !
- Quoi ? S’écria le médecin.
- Mais son histoire n’est pas très convaincante !
- Ah ! Vous pensez qu’elle ment ?
- C’est même sur ! Affirma Ronon.
- Tant mieux, c’est rassurant.
- Mais vous avez oublié de parler de ses tendances suicidaires !
- Comment ça ? Demanda Elizabeth.
- Elle veut à tout prix mourir. Et elle a l’air déterminée.
- Merveilleux…..

La cellule était grande et vide mais cela restait tout de même une cellule. Elle était moins humide et ne sentait pas aussi mauvais que la dernière ça c’était certain mais elle se retrouvait une fois de plus en prison. Epuisée Viou s’était allongé par terre au centre de la cellule une main sur son ventre l’autre ramené prêt de sa tête. Allongé sur le dos elle fixait le plafond dans un silence presque irréel. Elle ne savait pas pourquoi elle avait raconté ça, mais après tout elle était un peu une meurtrière à sa façon….. Oui elle était responsable de la mort de certaine personne elle en était consciente.

Mais peut être en disant la vérité….. Ils auraient peut être compris et la ils l’auraient tué. Tué pour l’empêcher de souffrir et de vivre ça….

Des bruits de pas attirèrent son attention mais elle ne bougea pas trop fatigué pour ça. Un homme s’arrêta devant la cellule une mallette à la main. Il la regardait avec un air doux mais assez perturbé.

- Bonjour.
Viou se tourna sur le côté l’ignorant royalement. La porte de la cellule s’ouvrit et il entra doucement posant sa valisette à l’entrée.
- Je m’appelle Carson Beckett. On m’a dit que vous étiez blessé.
- Allez-vous-en. Demanda-t-elle doucement.
- Je suis là pour vous aider.
- Si vous voulez m’aider laissez-moi mourir tranquille.
- Malheureusement je ne peux pas.
- Pourquoi pas ?
- C’est mon métier qui veut ça, j’irais contre mon devoir.
- Et c’est quoi votre métier ?
- Je suis docteur !

A ces mots Viou se leva d’un bond et recula au fond de la cellule précipitamment. Carson fit un pas vers elle surpris et elle recula d’autant plus s’électrocutant sur la barrière protégeant la cellule.

- Ne m’approchez pas ! Demanda-t-elle expressément.
- Ok…. Je ne bouge pas. Mais faites attention vous pouvez vous blesser.
- Vous pouvez me tuer tout de suite, ça n’arrivera pas une deuxième fois !
- Je…. Je n’ai pas l’intention de vous faire du mal.
- C’est ça…. Rit-elle amèrement.
- Je vous le jure. Je veux vous soigner.
- Vous travaillez pour eux ? C’est eux qui vous ont dit de me kidnapper encore ?
- Eux ? Qui eux ?
- Vous savez très bien…. Les Wraith.
Le visage de Carson se fit plus doux encore.
- Je ne travaille pas pour les Wraith. Nous sommes leurs ennemis au contraire.
- Vous mentez !
- Non c’est vrai….. Comment je pourrais vous convaincre ?
- Si vous ne travaillez pas pour eux alors tuez-moi. C’est le mieux que vous ayez à faire.
- C’est impossible. Jamais nous ne pourrons faire ça…..

Viou s’approcha pas à pas de Carson et plongea ses yeux bleus dans les siens.

- S’il vous plaît.
- Je ne peux pas.
- Vous ne comprenez pas. Vous y serez obligé tôt ou tard. Alors faites le maintenant tant qu’il en est encore tant.
- Jamais.
- Je vous en prie.
- Non. Je suis désolé….

La jeune femme recula de nouveau et partit s’asseoir dans un coin prenant sa tête entre ses mains. Carson ramassa sa mallette et se figea face à elle avant de s’asseoir à son tour.

- Bien maintenant laissez-moi vous examiner.
- Non.
- C’était pas une question.
- Pourquoi vous vous entêtez tous à vouloir m’aider ? !
- Peut être parce que….. Vous avez de très jolis yeux.
Viou le regarda interdite alors qu’il préparait des compresses et du désinfectant pour soigner ses plaies.
- Autant vous le dire, je déteste les médecins.
- Et moi les meurtrières qui n’en sont pas. Sourit-il.
Il approcha sa compresse de son visage et elle recula doucement.
- Ca va faire mal ?
- Non. Pas si vous ne bougez pas, promis.
Elle acquiesça et il approcha la compresse. Presque au dernier moment elle se recula de nouveau. Carson posa alors une main sous son menton et délicatement nettoya la plaie sur sa lèvre. Viou les yeux fermés d’appréhension ne tarda pas à les ouvrir en voyant qu’il était très doux.
- Ca va ? Demanda-t-il en attaquant la vilaine éraflure sur sa joue.
- Oui.
- J’ai presque fini.
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MessageSujet: Re: Le secret de Viou   Le secret de Viou EmptyDim 23 Juil 2006 - 18:29

Il termina de nettoyer ses blessures et la regarda. Il aurait voulut lui faire plus d’examen mais elle ne se laisserait jamais faire. Du moins pas aujourd’hui, alors il retenterait sa chance demain.

- Ces cellules sont vraiment inconfortables. Dans votre état c’est presque criminel de vous y laisser.
- Peu importe.
- Je préfèrerais vous voir dans un bon lit avec un repas digne de ce nom et une perfusion pour vous réhydrater. Dîtes leur la vérité vous n’avez pas réellement tué des gens ?
- Si. Répondit-elle brièvement.
- Je n’y crois pas. Vous n’avez pas l’air d’une meurtrière.
- Et pourtant….
- Je ne sais pas ce que vous cachez mais ça ne vaut vraiment pas de mourir. Rien ne vaut de mourir.
- Il y a des choses pourtant qui sont plus horribles que la mort. Je suis l’une de ces choses. Je n’ai pas envie de mourir mais je sais que c’est la meilleure solution.
- Je suppose que vous ne voulez rien m’en dire ?

Elle ne répondit pas mais il compris très bien le message. Carson se leva avec un soupir et la regarda avec une moue.

- J’aimerais faire plus.
- Vous faites déjà beaucoup. Ca faisait longtemps qu’on avait pas été aussi gentil avec moi. Je vous en remercie.
- Il n’y a pas de quoi….. Sourit-il.
- Mais….. N’oubliez pas une chose.
- Laquelle ?
- Je ne suis pas quelqu’un de très fréquentable.
Le médecin soupira.
- Si vous le dites.

Beckett sortit de la cellule et donna des consignes pour qu’on lui apporte un bon repas et un lit de camps pour un minimum de confort.

Le lendemain.

Carson après avoir fait ses visites médicales habituelles se rendit de nouveau dans la zone haute sécurité où était enfermée la jeune femme. Il pensa surpris qu’il ne lui avait même pas demandé son nom ce qu’il ne manquerait certainement pas de faire. Quand il arriva les gardes armés le laissèrent entrer et il aperçut la jeune femme assise sur le petit lit de camps et apparemment en pleine réflexion.

- Bonjour ! Lança-t-il d’un ton qui se voulait enjoué.
La prisonnière leva les yeux sur lui et hocha la tête en signe de salut. Le garde devant la porte laissa entrer le médecin et la porte se referma derrière lui.

- J’espère que je ne suis pas en retard !
- Nous avions rendez-vous ? Se surprit-elle.
- Pas vraiment. C’était une façon détournée de faire croire que nous en avions un.
Viou pencha la tête pensive cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas entendu quelqu’un essayer de faire de l’humour.
- Asseyez-vous.
- Merci. Alors comment ça va aujourd’hui ?
- A peut près comme hier Docteur.
- Je vous en prie, appelez-moi Carson.
- Comme vous voulez !
- Et vous ma jolie, je ne vous ai même pas demandé votre nom ?
- Mon nom ?
Il acquiesça. La jeune femme baissa la tête en avait-elle un ? Elle ne savait pas trop.
- Je ne sais pas si j’ai un nom.
- Oh ! Mais comment les gens vous appelaient-ils avant ?
- Ca remonte à loin. Ma mère m’appelait…. Viou.
- Viou ? C’est très joli….
- Carson…. Suis-je votre prisonnière ?
- Et bien…. Disons une invitée un peu forcée.
- Je ne voudrais pas qu’il vous arrive quelque chose part ma faute. Alors il faut que je vous parle de quelque chose.
- Je vous écoute….

Une alarme s’activa dans la cité et Carson se leva. La voix d’Elizabeth résonna dans les haut-parleurs.

- A tous les membres de la cité d’Atlantis, un vaisseau ruche est en approche par mesure de sécurité nous devons activer l’oculteur. Je demande à tous votre entière coopération merci.
- Les Wraith…. Qu’est-ce qu’ils font dans le coin ? S’étonna Carson.
Viou se leva et fit quelques pas…..
- Ils viennent chercher leur reine ! Moi…..
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