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 Tous Des Anges (E)

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Vive les Unas
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Capricorne
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MessageSujet: Re: Tous Des Anges (E)   Tous Des Anges  (E) - Page 2 EmptyDim 2 Sep 2007 - 9:50

«Non, mais franchement dans le genre je-veux-disparaître-sous-terre-pour-ne-jamais-en-ressortir, je battais des records ! Qu’est ce qu’ils voulaient ces deux zigotos, hein ? Prendre un mégaphone et hurler au tout Atlantis que je n’avais presque aucune expérience en ce qui concernait le sexe ? Ne se rendaient-ils donc pas compte à quel point c’est gênant ?

Déjà, la situation était compliquée et désagréable. Je ne savais pas ce qui retenait Carson d’étriper John et vice-versa, et en plus ceux cis me demandaient des comptes !

D’accord, j’avais peut être un ego relativement surdimensionné. Mais fallait pas me faire croire que parler ouvertement de mes petits problèmes intimes devrait être une action me passant par-dessus la jambe ?!? J’avais quand même un minimum de pudeur !

Et puis j’espérais que John allait me pardonner. La cerise sur le gâteau aurait été qu’il me plaque tiens ! J’avais besoin de lui, et je venais d’honteusement le lui avouer.

Quant à Carson, il ne semblait pas conscient du potentiel humiliant de sa gaffe, et assistait à la discussion comme s’il s’était agi d’un match de tennis de table. Ces types risquaient de perdre leur boulot dans moins de quelques heures, et tout ce qui les intéressait c’était de parler de ma virginité ! J’étais à deux doigts de préférer les voir se battre pour moi plutôt que de s’intéresser à l’état de ma vertu…

Voyant que John arborait toujours une mine boudeuse, je l’enlaçait et apposait mon front sur le sien afin de l’apaiser. Je l’embrassait doucement, avait de me diriger vers Carson et de l’embrasser à son tour, tenant délicatement son visage barré de sparadrap au creux de mes paumes. Je laissais un instant ses larmes chatouiller mes mains, avant d’essuyer ses joues du bout de mes doigts, tout en forçant le passage de ses lèvres avec ma langue. Il sentait l’eau de toilette et quelque chose rappelant le lait hydratant pour bébé, et je laissais avec délectation traîner ma lèvre inférieure contre sa peau salée, couverte d’une barbe naissante et d’un voile de sueur et de larmes. C’était tellement bon que j’en aurais presque oublié la présence de John. Mais son regard sur nous me rassurait, et tout en entendant mon ange gémir sous mes caresses je commençais à songer que, peut être, nous trois ça n’était pas si difficile que ça à imaginer.

C’était avant que je ne capte l’expression de Sheppard, emprunte à la fois de douleur et de déception. J’essayais de ne pas y prêter trop d’importance. La saveur de Carson m’avait manqué.»

N’y tenant plus, le militaire détourna les yeux. Il avait beau être quelqu’un de tolérant, d’ouvert voire même de libertin, il ne pouvait pas se résoudre à regarder l’homme qu’il aimait en embrasser un autre, un autre qu’il avait un jour un tout petit peu aimé.

C’était comme si son monde venait d’exploser, comme si son propre cœur venait de le trahir.

Rodney se sépara progressivement de l’écossais, celui-ci revenant souvent à la charge en reposant ses lèvres sur les siennes. Il embrassa tendrement son front, qui semblait être la seule partie de son visage ne souffrant pas de contusions.

« Je t’aime, mon ange… »

« Tu tombes dans le sentimentalisme Rodney. »

Le commentaire de John fit rire McKay, occupé à contempler le visage comblé de Carson Beckett.

« Et si tu penses que j’approuve cet espèce de vas et viens incessant… »

« Tu peux l’embrasser aussi John, je n’y vois aucun inconvénient. »

L’américain leva les yeux au ciel, exaspéré.

« Je viens de lui casser le nez Rodney, je vais pas l’embrasser maintenant, on est pas dans un film là ! »

« En général dans les films, il n’y a pas de relations à trois… »

« Ne vas pas trop vite, c’est une relation à deux plus deux, si t’es inconstant c’est pas de ma faute. »

« Inconstant ? Moi ?!? »

« Hello, je suis toujours dans cette pièce ! »

Le médecin semblait être redescendu de son petit nuage, et considérait les deux hommes avec amusement. Amants ou pas, ils ne pouvaient pas s’empêcher de se disputer… Quelque part, leur relation amoureuse avait réparé le dommage que l’accident de Doranda avait causé à leur amitié. Beckett était convaincu qu’on pouvait être ami avec un amant, et vice versa. Il aimait Rodney à la fois comme un ami et comme un amant, et l’astrophysicien semblait aimer les deux hommes de la même façon. C’était rassurant, mais aussi un peu effrayant : McKay tombait-il forcément amoureux de tous ses amis ? L’image de Zelenka traversa l’esprit de l’écossais. Ils ne se le seraient jamais avoués, mais les deux scientifiques s’estimaient beaucoup. Et ce sans aucune ambiguïté –Carson l’espérait, sinon ça aurait été la porte ouverte à ce qu’Atlantis devienne le harem attitré du Docteur Rodney McKay !

« Excuse nous Carson. »

« Merci. Ensuite, je suis d’accord avec Sheppard, je trouve pas que ce soit l’idée du siècle de nous mettre en couple sans même nous avoir consulté…Attendez, on dit quand même couple quand on parle de trois personnes ? »

Le colonel haussa les épaules, et McKay soupira bruyamment.

« D’accord, on va faire un vote à main levée… Je suis pour le fait qu’on se mette à trois…ensemble…euh, sentimentalement et sexuellement parlant.»

« Je suis contre. »

« Contre…et en plus je trouve cette idée de vote complètement révoltante, on parle pas d’une loi pour la construction d’autoroutes là ! »

John pouffa de rire et le scientifique posa la main sur l’épaule de Beckett.

« Comment tu voulais qu’on fasse, hein ? »

« C’est le principe. Imagine si John avait été pour, et bien quoi, je n’aurais eu qu’à vous obéir ? »

« Bien sur que non… Mais j’avoue, j’aurais pensé avoir emporté la voix de John. Après tout, vous êtes déjà sortit ensemble, et son grand-père avait logiquement plusieurs femmes… »

« Le veinard. »

Le ton plein de regrets du militaire fit sourire son amant, tandis que Carson virait cramoisis, visiblement outré.

« Mais c’est quoi cette manie constante de me comparer à une femme ? J’ai l’air d’un transsexuel ou quoi ?!? »

« Je ne répondrait pas à cette question… »

« Tu es l’écossais le plus viril que j’ai jamais rencontré Carson, John est juste en train de te taquiner. »

C’est à ce moment qu’un infirmier entra dans la petite salle de bain, l’air visiblement embêté.

Avec multiples précautions et politesses d’usages à l’égard de son supérieur, il demanda aux trois hommes de se rendre promptement dans le bureau de Weir, qui venait de les appeler.
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MessageSujet: Re: Tous Des Anges (E)   Tous Des Anges  (E) - Page 2 EmptyDim 2 Sep 2007 - 9:51

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John, Rodney, Carson. Tous les trois assis en face d’elle, l’un les yeux baissés, les deux autres les mentons fièrement relevés. Une histoire abracadabrantesque (1). De l’amour. Une bagarre. Le poisson d’Avril, ça tombait en mars maintenant ?

« S’il vous plait, dites moi que c’est pour la caméra cachée… »

A l’écoute de la voix suppliante d’Elizabeth, Carson détourna le regard.

« Je vous le demande comme à une amie, s’il vous plait Elizabeth, ne parlez de cette histoire à personne. Carson n’as jamais fait d’erreur avant aujourd’hui et John… »

« Oui, je sais Rodney, John peut être renvoyé de l’armée. »

La diplomate lâcha un soupir et appuya ses avant-bras contre la surface de son bureau pour se redonner une contenance.

« Votre vie privée a débordé sur votre vie professionnelle aujourd’hui… »

« Elizabeth, ici les deux sont totalement mélangées. Vous ne pouvez pas nous demander de mettre notre vie privée entre parenthèses. Carson a toujours fait son travail, j’ai toujours travaillé autant que j’ai pu au labo, et John…a-t-il déjà refusé une seule mission ? »

« Rodney, laisses nous parler s’il te plait. »

Mal à l’aise, Carson se redressa sur sa chaise et s’éclaircit la voix.

« Je suis vraiment désolé Elizabeth. Je me suis battu avec John pendant mes heures de travail, alors qu’il était mon patient et qu’il était affaibli. C’est inexcusable, et j’en suis pleinement conscient. J’ai laissé mes émotions prendre le pas sur… »

« Carson, arrête de t’excuser comme ça, tu n’es pas un robot ! Tu as encore le droit d’avoir des sentiments… »

« Rodney, si vous n’êtes pas décidé à laisser les autres s’exprimer, je vous demanderait de sortir ! »

Se taisant enfin, McKay croisa les bras dans l’attitude typique de l’enfant boudeur. De son coté, Carson continua ses excuses en règle, assurant à Weir que cela ne se reproduirait plus jamais. Puis ce fut au tour de John, le cas le plus embêtant de cette affaire. Bien sur, Elizabeth n’allait pas colporter à l’armée ses frasques homosexuelles, néanmoins John prenait des risques en entretenant une relation avec Rodney.

« Vous êtes bien sur que le jeu en vaux la chandelle ? Loin de moi l’idée que Rodney soit inutile, mais c’est toute votre carrière que vous risquez là, John… »

« Nous sommes discrets. Nous le resterons, et si vous n’en parlez à personne tout ira bien. Et même si ça me coûtait ma carrière, Rodney est plus important. »

L’intéressé réprima un sourire et se mit pendant quelques instants à flotter sur son petit nuage.

« Bon, après tout c’est votre vie, ça ne me concerne pas. Je passe l’éponge sur tout ça, mais je ne veux plus entendre parler de vos histoires de cœur. Laissez moi vous dire que je n’aurais jamais cru voir des hommes aussi compliqués… »

« Et je ne me serai jamais cru aussi compliqué non plus. »

Tous trois sourirent à la remarque du colonel.

« Néanmoins, John et Rodney je vous demande de rester discret. Je ne sais pas combien de temps j’arriverai à vous protéger de la cour martiale si vous décidez de vous exposer. »

« Ca n’arrivera pas, je ne lui demanderai jamais de faire ça… »

Devant l’attitude déterminée du canadien, Weir décida de mettre un terme à la petite réunion improvisée…

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

« Tu crois que quelqu’un nous as vu ? »

Rodney regarda longuement Carson, imprimant sur ses rétines chaque détail de son visage. John avait décidé de regagner ses quartiers quand l’écossais avait pris la main du scientifique, un peu après la réunion. McKay savait que même s’il ne voulait rien dire, la situation le gênait un peu. Quelque part, il s’en voulait un peu de lui imposer ça, même s’il ne voyait pas d’autre solution. Il avait décidé de vivre l’instant présent.

« Pardon, tu disais ? »

« Tu crois que quelqu’un a vu ça ? »

Beckett agita leurs mains jointes, faisant sourire Rodney.

« On a croisé personne, tu n’as pas remarqué ? »

« J’en sais rien, j’étais trop occupé à te regarder toi. »

L’astrophysicien rougit légèrement tout en jouant avec les doigts de Carson. Il avait toujours eu le compliment facile.

« Pourquoi tu me regardes ? Tu me connais par cœur. »

« C’est si difficile que ça à deviner ? »

« Non, étant donné que tu me le répètes toutes les cinq minutes… »

Le médecin esquissa un sourire et embrassa son ami. C’était tellement agréable de pouvoir se dire qu’enfin c’était possible, lui et lui.

« Alors. Tu restes ou tu as encore besoin de temps ? »

« Pour ça, j’ai encore besoin d’un peu de temps. Mais je ne veux pas partir pour autant… »

« Mon lit est minuscule, néanmoins tu m’as l’air confortable dans ton genre. »

Il se blottit contre Rodney et ouvrit la porte mentalement avant de l’entraîner à l’intérieur. Ils s’affalèrent sur le lit de Beckett, se lovant l’un contre l’autre, laissant un silence apaisant s’installer entre eux.

« Tu ne plâtres pas ton nez ? »

« Je l’ai fais. Ce que j’ai au milieu du visage c’est un plâtre, pas un pansement. »

« Pourtant ma sœur s’est déjà cassé le nez, et ça lui prenait la moitié du visage… »

« Bienvenue au 21é siècle gros malin ! Au moins ça ne saigne plus.»

McKay se releva sur un coude pour regarder son ami, qui rougit peu à peu devant cette insistance.

« Ce plâtre est si moche que ça… »

« Non, c’est pas ça, c’est toi. T’as l’air tout raccommodé. »

Carson sourit et laissa Rodney l’embrasser sur les joues, les lèvres, le front, et enfin dans les cheveux. Il l’enlaça et se laissa fondre devant tant de tendresse, et même si le poids du canadien pressant sur ses cotes douloureuses le dérangeait, il n’osa pas casser ce moment.

Finalement le scientifique descendit un peu et embrassa le haut de sa poitrine, cette petite partielle de sa peau non couverte par le tissu du t-shirt.

« Arrête Rodney, tu… »

« Je t’excite ? »

« Et tu sors de l’infirmerie, je crois pas que tu sois en état de me satisfaire, j’ai pas envie d’avoir un orgasme avorté. »

L’intéressé stoppa net, soudainement refroidit par les paroles du médecin.

« Quoi, tu n’as pas confiance en moi ? »

« C’est pas une question de confiance, c’est une question de fatigue. Et de bleus. »

« De bleus ?!? »

« Oui, j’ai mal partout, et le fait de t’avoir en train de te frotter au dessus de moi n’arrange pas les choses, j’ai l’impression qu’un camion m’a roulé dessus… Sans compter que ta jambe n’est pas non plus dans un super état, et j’aimerai bien utiliser toutes les parties de ton corps. »

Rodney leva un sourcil, faussement surpris.

« On a un coté coquin caché docteur Beckett ? »

« Et on a tellement de choses à apprendre sur les activités des adultes docteur McKay… »

L’autre poussa une exclamation outrée devant le sourire moqueur de son compagnon et roula sur le coté, saisissant la main de l’écossais au passage dans l’intension de le torturer gentiment.

« C’est tellement injuste que tu ai besoin de me le rappeler à chaque fois qu’on se voit… »

« J’avoue que dans ce contexte, c’est particulièrement jouissif de pouvoir se vanter de l’avantage que j’ai sur toi, monsieur je sais tout »

« T’es vraiment une ordure Carson quand tu t’y mets ! »

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Bon, il a mis du temps à venir, mais je n’avais pas trop envie d’écrire alors…

Des reviews quand même ?


(1) Monsieur Jacques Chirac, si un jour vous lisez cette fic… (Je me marre comme une débile)
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