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 Tristesse [E]

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MessageSujet: Tristesse [E]   Tristesse [E] EmptyMar 24 Jan 2006 - 19:16

Désolée mais c'est du shweir.

Auteur: caramelle
Genre: début drame, aventure et romance plus à la fin shep/weir
Spoiler: pas d'épisode précis, présence de Ronon et Caldwell
Résumé: il y a des retrouvailles.


Un homme se dirige d'un pas rapide vers la salle de contrôle de la cité. Rodnay le voyant passer, le salue mais ne reçut aucune réponse. Il s'inquiétait de plus en plus, pour son ami qui s'est énormément transformé durant le mois. De jours en jours il le voyait de plus en plus s'enfoncer dans les ténèbres.

Son visage qui était coloré, est maintenant marqué par une grande pâleur; de grandes cernes entourent ses yeux n'exprimant plus que dureté et lassitude, alors qu'ils brillaient de malice, de joie ou encore de ruse; ses traits de plus en plus tirés par le manque de sommeil, une barbe d'une semaine, orne ses joues amaigries, laissant transparaître la forme des os.
Les exercices quotidiens qu'il effectuait lui avaient fait perdre une dizaine de kilos

Toute l'équipe avait tenté de le faire parler mais ils s'étaient retrouvés confronter à un mur de silence.

Pendant son entraînement avec Ronon, ce dernier avait essayé de discuter avec lui mais rien n'y fit. Beckett avait même remarqué, qu'on voyait de plus en plus apparaître ses côtes, mais le militaire avait refusé les soins qu'il lui avait proposés.
Le colonel Caldwell l'avait menacé de le suspendre de ses fonctions, s'il ne prenait pas plus soin de lui, mais n'obtenant aucune réaction, il avait alors renoncé.

La psychologue avait tenté elle aussi tenté de le résonner de nombreuses fois: en discutant enfin plutôt en monologuant, ils avaient passé plusieurs heures à ne pas parler, cette dernière espérant le faire sortir de son silence, mais il restait assis sur la chaise et regardait dans le vide.
Une fois elle avait essayé d'aborder le sujet, mais pour toute réponse il lui lança un regard noir et sortit de la pièce.

Ronon et Teyla s'étaient mis d'accord pour ne plus l'entraîner, ne voyant pas de changement notable sur son comportement et le voyant sombrer encore plus vite, ils avaient alors repris les entraînements.
La seule chose qui arrivait à le maintenir encore en vie pour l'instant s'était les missions ou il redevenait dans les moments difficiles l'homme qu'il était avant.

Il arriva enfin devant la porte des étoiles, monta l'escalier en ne regardant pas ce bureau, rempli de son souvenir et sortit sur ce balcon, devenu si important au cours de ces semaines. Tant de souvenirs agréables le rattachaient à ce lieu.
Alors toutes les nuits il venait s'y réfugier, espérant trouver le sommeil, qui l'apaisait durant quelques heures.

Cette nuit était particulière. Cela faisait précisément un mois que ce thalien, la lui avait enlevé.
A cause de cet homme, il n'aurait plus jamais l'occasion de la voir, de lui parler ou encore de la toucher.

Tout son être lui manquait; en particulier ses sourires, qui faisaient si souvent chavirer son coeur, ses yeux pétillant d'intelligence, sa bouche qui l'avait de nombreuses fois hypnotisé ou sa peau veloutée de laquelle se dégageait un parfum si délicieux qui l'enivrait irrémédiablement.

Pourquoi donc avait-il fallu qu'elle les accompagne pour déchiffrer ces runes sacrés? Qu'est ce qui lui avait pris d'accepter le repas proposé par les villageois?

Il aurait dû être plus vigilant, remarquer les regards, la tension qui agitait les serviteurs, lors du dîner et ne pas sortir avec le reste de son équipe quand elle le lui avait demandé.
Il savait qu'il aurait dû refuser, mais elle avait tellement insisté qu'il avait fini par céder à contre coeur.

Lorsqu'ils avaient compris ce qu'il se passait, il était déjà trop tard, et avaient dû fuir pour ne pas être eux aussi capturés. Des soldats avaient été positionnés autour de la porte et ils n'avaient pu prévenir la cité n'ayant pas utilisé de jumper pour venir. Il avait préparé un plan, pour tenter de la récupérer, qui aurait fonctionné, s'ils étaient arrivés 5 minutes plus tôt.
Il s'adossa contre la rambarde et se laissa glisser à terre. Pendant que les souvenirs de cette nuit lui revenaient en mémoire.

La nuit est totale sur la planète, la lune ne semble pas vouloir apparaître. Deux hommes éclairaient par une faible lumière parlaient de leur vie assis sur deux souches de bois.

SGA-1 patientait dans une clairière protégée par sa végétation dense. Il attendait le changement de garde qui s'effectuait toute les demi-heure pour pénétrer dans la base où des soldats avaient emmené Elisabeth.
Ils leur restaient à parcourir une vingtaine de mètres totalement à découverts, entrer dans la base et s'y cacher, tout cela en 1 minute.

Le moment propice arriva enfin, les deux gardes se levèrent, ouvrirent la porte et rentrèrent dans la base. Toute l'équipe s'élança et Ronon parvint à retenir la porte avant que celle-ci ne se referme.
Il l’ouvrit prudemment et n'apercevant pas de dangers, commença à descendre des marches suivies par l’athosienne, le scientifique et enfin le colonel.
Arrivés en bas une forte odeur de moisi leur sauta au visage, mêlée à de la viande grillée. Ils marchèrent quelques mètres avant de trouver un endroit assez sombre pour se cacher en attendant que la relève des gardes arrive.

Heureusement pour eux, les thaliens ne possédaient pas une technologie assez avancée afin de produire assez de lumière pour éclairer correctement toute la base.
Quelques secondes plus tard, deux hommes passèrent à côté d'eux et prirent leur tour de garde. Ils parcoururent une dizaine de mètres, avant d'arriver à un croisement, où ils durent se séparer.

- Teyla, Ronon prenez le couloir de gauche, Mckay et moi empruntons celui de droite, dès qu'on trouve le docteur Weir on sort de ce trou à rat. Faîtes attention à vous et bonne chance.

John et Rodnay ne parcoururent qu'une vingtaine de mètres avant d'entendre des pas se rapprocher. Ils se dissimulèrent dans un des nombreux coins d'ombre et attendirent que les gardes passent.
La chance ne tournant pas à leur faveur un des deux gardes dû s'arrêter pour refaire son lacet, apercevant des chaussures, il leva la tête et découvrit les deux hommes. Mais avant de pouvoir émettre le moindre son, il mourut d'une balle dans le coeur.

Son collègue en entendant cela se retourna, attrapa son arme mais n'eut pas le temps de réagir qu'il connut la même fin. Les deux hommes dissimulèrent de leur mieux les corps à l'endroit où ils se trouvaient une minute auparavant et reprirent leur exploration.
Ils marchèrent encore une centaine de mètres avant d'arriver à un second croisement.

- Mckay par où? Chuchota le colonel
- Euh,..., à gauche, proposa-t-il.
- Bon alors à droite. Ce n'est pas l'endroit, l'arrêta John avant que le scientifique se mette à parler.

Sur leur chemin, ils ne rencontrèrent plus d'obstacle avant d'arriver à un troisième croisement, donnant sur leur droite à une unique porte située à une quinzaine de mètres, gardée par deux soldats.

- C'est sûrement là qu'ils retiennent le docteur Weir, annonça le militaire.

Il ajusta son arme et s'apprêta à abattre les deux hommes mais se ravisa quelques secondes.

- Rodnay, vous croyez aux miracles?
- Euh non, pourquoi?
- Si j'arrive à les tuer avant qu'ils ne préviennent des renforts, alors commencez à y croire.

Quelques secondes plus tard le garde de droite s'affaissa, alors que le deuxième réalisait à peine ce qui se passait, il s'écroula lui aussi une balle en pleine poitrine. John se précipita sur les deux corps afin de trouver les clefs pendant que le scientifique frappa doucement à la porte.

- Docteur Weir, vous êtes là ?
Une voix féminine lui demanda:
- Qui est là?


Alors dite moi si vous souhaitez la suite.
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MessageSujet: Re: Tristesse [E]   Tristesse [E] EmptyMer 25 Jan 2006 - 14:01

Suite

- Et vous, qui êtes vous? L’interrogea le scientifique.
- Mckay, c'est vous?
- Docteur Weir, je suis ravi de vous entendre. Le colonel est avec moi, on va vous sortir de là.
John pendant ce temps, se relevait le visage soucieux.
- Elisabeth, sauriez-vous où sont les clefs? La questionna t-il.
- C'est le colonel Ditos qui les a, il est venu me voir il à 5 minutes. Mais ne tentez rien contre lui, il est toujours escorté par une vingtaine de gardes.

Un silence pesant s'installa, pendant que les trois amis cherchaient une solution pour la faire sortir de là.

- On pourrait peut-être tirer dans la serrure, proposa Rodnay.
- Ca ne servirait à rien, la porte est trop épaisse pour qu'on y parvienne. Le seul moyen ce serait de la faire exploser. Docteur, il faut que vous vous éloigniez le plus possible.
- Non, colonel ! C'est trop risqué, votre présence sera immédiatement repérée, c'est trop bien dangereux, partez et revenez avec des renforts.
- C'est hors de question, si on attend trop longtemps, on risque de ne plus jamais vous retrouver. On a plus de chance de réussir maintenant. Qu'en dîtes-vous Mckay?
- Je suis du même avis, soit on part ensemble, soit on reste ici tous les trois, dit-il courageusement.
- Ecoutez! C'est moi qui commande, je vous ordonne de me laisser ici et de partir immédiatement!
- Elisabeth vous n'avez pas d'ordre à me donner! Je suis militaire et je ne dois rendre des comptes qu'au colonel Caldwell. En plus vous n'avez que peu d'expérience de ce genre de situation.

N'entendant pas d'autre protestation, de la part de la jeune femme, John installa les explosifs alors que le scientifique prévenait les deux autres membres de l’équipe de sortir d'ici au plus vite.

- Dès que la porte est ouverte, courez.

Les deux hommes se positionnèrent dans un coin et le colonel activa le détonateur. Une épaisse fumée blanche épaissit l'air, empêchant toute visibilité et gênant leur respiration. Au bout de quelques secondes une silhouette sortie de la cellule et rejoignit les deux hommes. Tout trois s'élancèrent vers la sortie, lorsqu'une alarme retentie dans la base.

De nombreux scientifiques sortaient alarmés de leur laboratoire gênant la fuite des trois amis. Ils arrivèrent enfin aux croisements où sga-1 avait dû se séparer mais une surprise de taille les y attendait.

Cinq gardes se tenaient face à eux et pointaient leur arme dans leur direction, avant qu’ils puissent faire le moindre geste, deux autres soldats leur bloquaient toute retraite. Un garde prit leurs armes pendant que deux d'entres eux se chargeaient de ramener Elisabeth dans une autre cellule.

A ce moment, profitant d'une diminution de la vigilance des soldats, Teyla et Ronon abattirent les cinq soldats qui s'occupaient de John et Rodnay, avant de devoir s'abriter des balles tirées des deux soldats restants. Le colonel récupéra une arme mais aucun camp ne réussi à prendre le dessus. Plus le temps passait et plus sga-1 risquait d'être prise au piège, des gardes arrivaient des deux autres côtés.

Le militaire ne voyant plus qu'une solution, profita du fait qu'Elisabeth soit protégée derrière une porte, pour rouler sur le sol et réussit ainsi à éliminer un des deux gardes, mais ne fut pas assez rapide pour tuer le second.

Celui-ci voyant une chance de le tuer, tira, mais sa balle n'atteignit jamais John, Elisabeth apercevant la situation s'interposa et la reçut en pleine poitrine. Les deux camps furent paralysés quelques secondes avant de voir la jeune femme s'affaisser, une large tache rouge imprégnant son tee-shirt. Un cri déchira le silence:

- Elisabeth!!

Mais avant que le colonel n’ait le temps de riposter, le soldat s’était réfugié derrière une porte alors que des renforts arrivaient les obligeant à fuir avant d'être submergée. Des balles fusaient de tous côtés mais aucun n'atteignirent sga-1. Une fois arrivés dans les broussailles, les Thaliens arrêtèrent de les poursuivre.

Mais le groupe ne s'arrêta de courir que lorsqu’ils furent profondément enfoncés dans la forêt.Celui qui paraissait le plus choqué par ce qui venait de se passer était évidemment Mckay, ses mains tremblaient, ses yeux étaient étonnamment humides et son teint très pâle.

Teyla, pourtant habituée à voir des gens périrent ne semblait pas avoir assimilé la mort d'Elisabeth. Quand à John, il avait le regard empli de haine et de fureurs dirigées contre l'homme qui lui avait tout pris en l'espace de trente secondes. Son visage était à jamais gravé dans l'esprit du colonel.

C’était un homme assez banal, un visage carré, un menton pointu, un nez en trompette, des joues rebondies parsemées d'une barbe naissante. Ce qui frappait le plus s'était ses yeux d'un noir d'encre entouré par des sourcils broussailleux et des cheveux ébènes tombant jusqu'à ses épaules.

Le colonel Sheppard sentant une nouvelle fois le sommeil lui échappait, se releva et partit en direction de la salle des jumpers. La cité était quasiment vide à cette heure et il appréciait le calme qui y régnait. Il pouvait s’y promener sans que des personnes l’interrogent sur sa santé.

Le colonel Caldwell et la psychiatre avaient tenté de l’aider mais ils ne connaissaient pas les liens qui l’unissaient au docteur Weir et cela l’avait particulièrement agacé. Ceux de son équipe avaient aussi essayé de le réconforter, mais ils ne réussirent pas.

Un jour, un homme, rencontré dans un bar avait tenté de lui expliquer l’amour qu’il éprouvait pour sa femme, mais John n’avait pas cru, qu’un tel sentiment puisse exister. Maintenant il savait ce que c’était et avait compris que seul une personne ayant déjà ressenti de telles choses aurait peut-être pu l’aider.

Cela l’avait certes réconforté de voir ses amis présents pour lui, mais la seule chose qu’il souhaitait maintenant, c’était qu’on le laisse en paix et qu’il la rejoigne le plus rapidement possible. En effet, comment pouvait-il comprendre qu’une partie de son âme était morte en même temps que la femme qu’il aimait.
Le colonel savait qu’elle n’aurait pas voulu qu’il agisse ainsi.

Mais comment pouvait-on vivre dans un monde devenu terne et fade d’où il ne s’échappait que durant son sommeil ? Perdu dans ses pensées, John ne vit même pas qu’il étai arrivé dans la salle et ne le remarqua que lorsqu’il se cogna contre un pilier. Reprenant enfin ses esprits, il monta dans son vaisseau et vérifia une nouvelle fois qu’il ne manquait rien pour la mission du lendemain.

Rodnay avait semble-t-il découvert une base des anciens qui n’avait pas était découverte par les wraiths, il y aurait beaucoup de chance pour qu’un E2PZ soit présent. La vérification terminée, il s’allongea sur une banquette et s’endormit quelques minutes plus tard arasé par la peine qui le transperçait.

Alors
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MessageSujet: Re: Tristesse [E]   Tristesse [E] EmptyVen 27 Jan 2006 - 13:12

autre suite.

Un rêve étrange vint perturber son sommeil.
John se trouvait dans une pièce sombre, éclairée par des allogènes émettant quelques signes de faiblesse. Une porte entrouverte se situait à sa droite, de laquelle on voyait un médecin opérer un blessé. Le lieu était imprégné d’une atmosphère humide et une odeur de mort.

Des femmes en blouses blanches s’occupaient de patients. Dont la plupart des malades étaient âgés mais quelque uns paraissaient assez jeunes. Il devait y avoir en tout une vingtaine de lits, mais certains étaient trop loin pour qu’il puisse voir les malades.

John se demandait ce qu’il faisait là et personne ne semblait le voir. Pourtant jamais un de ses rêves ne lui avait déjà paru si réel. Il se promenait le long de l’allée afin d’essayer de découvrir la raison de sa présence ici. Une infirmière pressée, à l’inverse de le percuter, le traversa sans rien sentir. Stupéfait, il resta pétrifié quelques secondes avant qu’un homme vienne lui parler.

- Vous venez voir quelqu’un ?

Le colonel sursauta, se retourna, et aperçut un homme d’environ 80 ans mesurant 1mètre 70. Un manteau de cuir noir, élimé par le temps descend jusqu’à ses genoux, une robe jaune et rouge lui recouvrait tout le corps, d’où seul dépassait ses mains et son visage, illuminé par un sourire franc, ses traits ridés et fatigués donnait à son visage une grande sagesse. Malgré cela ses yeux démontraient une vivacité d’esprit et une grande détermination.

- Vous pouvez me voir ?
- Bien sur, pourquoi ? Vous ne passez invisible dans un lieu pareil, lui dit-il en souriant.
- Mais qui êtes vous ? Et qu’est ce vous faîtes dans mon rêve ?
- Holà !! Doucement. Ah, la jeunesse. Je vais commencer par le début, je me nomme Chalian. Je suis un chaman, et ceci n’est pas un rêve, c’est la réalité du monde où vous avez perdu un être cher. Vous avez était amené ici pour voir une personne.
- Quoi ?
- Vous allez très vite comprendre, suivez moi, lui demanda-t-il.

Sans même relever le ton autoritaire du vieil homme, John le suivit sans discuter. Le chaman le conduisit devant le dernier lit de la salle. Une infirmière s’occupait d’une patiente, ce qui empêchait le colonel de la voir, mais quand enfin elle se décala, il eu un tel choc qu’il dû se retenir à la rambarde du lit pour ne pas tomber. Une jeune femme aux cheveux châtain, le visage très pale, amaigrie, était allongé dans ce lit. A ce moment, un médecin arriva et s’entretint avec l’infirmière.

- Comment va notre patiente aujourd’hui ?
- Elle va de mieux en mieux, les soins que nous lui prodiguons vont la remettre sur pied rapidement.
- J’ai moi-même pensé qu’elle ne survivrait pas, en voyant l’endroit de la blessure. Mais apparemment elle voulait vraiment s’en sortir. Le colonel Ditos va être heureux d’apprendre qu’il pourra très bientôt l’interroger.

Pendant que les deux thaliens allèrent voir un autre patient. John remis de sa surprise, réussi à avoir de nouveau des pensées cohérentes.

- Elisabeth, dit-il dans un souffle. Mais c’est impossible je….
- C’est pourtant la réalité. Il faut absolument que vous veniez la récupérer sinon elle risque de mourir, annonça calmement l’homme.
- Mais elle est morte. Je l’ai vu de mes yeux. Ca ne peut pas être réel.
- Je comprends que ça vous cause un choc? Mais si vous ne faîte rien alors l’être humain n’a aucune chance de survivre.
- Hein ! Mais qu’est ce que vous racontez.
- Vous avez été désignés, Elisabeth et vous pour détruire les wraiths. Seulement, si un de vous deux venaient à mourir, ce serait une catastrophe.
- Vous êtes fou, vous pensez que je vais vous croire et me lancer dans une mission suicide, sous prétexte que vous me l’avez dit, je suis devenu fou ou vous devez être sénile, ça doit être ça, j’ai vu trop de film lorsque j’étais sur Terre et …

Mais le colonel ne pu finir sa phrase. En effet, le chaman excédé l’avait giflé.

- Vous allez m’écouter, retrouvez là et sortez là de cet enfer. Est–ce que c’est bien compris ? Dit-il autoritairement.

Le terrien resta sans voix, alors qu’il allait répliquer, l’image se troubla progressivement. Les sons lui parvenaient de moins en moins, la dernière image qu’il vit, fut le visage souriant du vieil homme. Lorsque tout fut noir autour de lui, il se senti tomber dans le vide, ce qui lui sembla durer des heures. D’un seul coup, il percuta le sol.

John ouvrit les yeux péniblement, et se découvrit allongé sur le sol du jumper. Le colonel mit quelques secondes avant de se relever. Ses yeux étaient troublés, et son corps était plus mou moins rapide à effectuer les mouvements.

En rejoignant ses appartements, ses réflexes redevinrent normaux et il pu réfléchir clairement à ce rêve si particulier. Plus il y réfléchissait, plus il se rendait compte que ce devait être son esprit qui lui avait joué un tour. En arrivant à ses appartements, Sheppard avait réussi à se convaincre que ceci n’était du qu’au manque de sommeil. Et afin de se détendre, prit une longue douche.

Une fois ressortit, il sentit le sommeil s’abattre sur lui comme une chape de plomb et s’allongea sur son lit pensant ne pas trouver le repos comme à son habitude. Mais il se trompait et en une minute a peine, le sommeil l’emporta, et aucun cauchemar ne vint le troubler. Ce fut pour lui la meilleure nuit qu’il passait depuis un mois. N’ayant pas de mission prévue, le lendemain, le colonel ne devait pas se lever tôt et réussit à dormir jusqu’à midi sans être dérangé.

Seulement à l’heure du déjeuner ses amis ne le voyant toujours pas apparaître avaient décidé de venir le déranger dans ses appartements, craignant que leur ami n’ait fait une bêtise. Mckay avait été désigné pour venir le voir et c’est donc le ventre noué par l’appréhension qu’il toqua à la porte. John se réveilla en sursaut et cria d’une voix ensommeillée :

- Ouais ?
- C’est Rodnay, répondit ce dernier soulagé de l’entendre.
- Une minute j’arrive.

John totalement réveillé, se dépêtra des draps dans lesquels, il s’était enroulé et chercha rapidement dans sa chambre de quoi se vêtir. Apercevant enfin un pantalon traîner par terre, il l’enfila et ouvrit la porte.
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MessageSujet: Re: Tristesse [E]   Tristesse [E] EmptySam 28 Jan 2006 - 15:44

Une autre suite.

- Qu’est ce qu’il y a Rodnay?
- Je suis venu parce qu’on craignait que vous n’ayez fait une bêtise, ne vous voyant toujours pas levé, lui annonça-t-il.
- C’est gentil à vous de vous inquiéter, mais je vais bien et je ne compte pas me suicider, rétorqua John d’un ton dur. Bon maintenant si vous voulez bien m’excuser, je souhaiterai prendre une douche.
- Bien je vous laisse, mais si vous avez besoin d’aide vous sav… il ne pu finir sa phrase, le colonel avait refermé la porte.
- Quel sale caractère, dès qu'on essaye de l’aider ou qu'on s’inquiète pour lui et il ne trouve pas mieux que de fermer la porte au nez des gens, ronchonna-t-il en se dirigeant vers la cantine.

Cinq minutes pus tard John ressortit de la douche, enfila des vêtements propres et se rendit au mess, alors que son ventre gargouillait. Comme plat du jour, il n’y avait que haricots verts et steak haché, il prit une assiette, résigné, et rejoingnit ses amis surpris de le voir ici. Le colonel ne leur adressa pas la parole, et commença à manger. Son assiette fut vide, bien avant celle du scientifique, ce qui les surpris tout trois, en effet ils avaient pris l’habitude de le voir très peu manger, et même avant la disparition d’Elisabeth, il n’avait jamais réussi à battre Rodnay.

Toujours affamé, Sheppard partit se resservir, une seconde fois. C’est alors que les quelques personnes présentes commencèrent eux aussi à s’étonner. C’est seulement après avoir fini la quatrième assiette, qu’il s’arrêta.

- Qu’est ce qu’il y a, demanda-t-il à ses amis, qui le regardaient étrangement.
- Rien, seulement c’est la première fois que je vous vois manger autant depuis que le docteur Weir nous a quitté.
- Et qu’est ce que ça peut vous faire, Rodnay, lui rétorqua-t-il méchamment, n’appréciant d’aborder le sujet de la disparition, d'Elisabeth.

Sur ce, il se leva, attrapa son plateau, le rangea, puis retourna devant la table.

- Ronon, n’avions nous pas prévu un entraînement à cette heure-ci ?

Aucune des personnes présentes ne releva le ton autoritaire de Sheppard. En effet, c'était devenu une habitude, de l'entendre s'adresser à eux de cette façon, depuis un mois. Ils s'étaient largement disputés avec le colonel, pour cette raison mais le voyant se refermer chaque fois un peu plus, ils avaient tous craint de le voir sombrer complètement. Et c'est pourquoi, ils prenaient maintenant sur eux, et ne lui disait plus rien.

- Oui colonel, vous pouvez commencer à vous échauffer, j'arrive d'ici cinq minutes.
- D'accord à tout de suite Ronon.

John sortit de la cantine alors que ses amis le regardait s'éloigner d'eux, sans rien pouvoir faire. Ronon, finit rapidement son assiette et parti le rejoindre, laissant Teyla et Rodnay seuls.

- Je crains qu'il ne tienne pas encore très longtemps à ce rythme, soupira Mckay.
- C'est ce que je pense aussi, on a tout tenté pour l'aider, mais rien n'à marché, lui rappela l'athosienne.
- Si seulement le docteur Weir était encore en vie, il ne serait pas dans cet état là. Et moi, je ne sers à rien, j'arrive à réparer toutes sortes de machines, mais je ne peux même pas aider un ami, se désola-t-il.
- Vous savez, docteur Mckay, on est tous dans le même cas, et je pense que personne ne pourra rien y changer.
- Bon, je vais aller étudier l'artefacte qu'on a trouvé hier, ça va peut-être me changer les idées. A ce soir Teyla, lui dit-il prenant congé.

Pendant ce temps, Ronon et le colonel avaient commencé leur entraînement. Et chose exceptionel pour le runner, il se retrouvait en difficulté pour la première fois, même si Sheppard avait fait de gros progrès, il n'aurait pas du être capable de le bloquer si facilement. En effet, plus l'échauffement avançait, et plus il arrivait facilement à le contrer. Au début, Dex avait pensé a un coup de chance, l'échauffement s'averrant inutil, ils avaient commencé le combat et plus celui-ci s'intensifiait, plus le colonel arrivait à parer les coups rapidement.

Et maintenant, John réussissait à prendre le dessus sur Ronon. Il était de plus en plus surpris par ses nouvelles capacités, et il lui même semblait percevoir le coup suivant que son adversaire, allait donner, deux ou trois secondes avant que l'attaque ne se réalise. Cela lui procurait un avantage certain et c'est ainsi qu'une vingtaine de minutes plus tard, le runner se retrouvai au tapis pour la première fois depuis bien longtemps.

A cet instant, Teyla qui passait les voir, pu observer toute la scène, appuyée contre l'encadrure de la porte et ce qui se passai la surpris beaucoup. En effet, elle parvenait à battre Sheppard mais même elle une des plus habile de son peuple, dans le maniement des armes n'arrivait pas à battre Ronon. Apparement elle n'était pas la seule étonnée, car ce denier regardait John, étonné de se retrouver au tapis. Mais le plus étrange, s'était s'en aucun doute, le visage livide encore plus qu'à l'accoutumé, du colonel. En effet, il semblait aussi surpris, que les autres, seulement on pouvait lire aussi une certaine peur dans ses yeux, alors qu'il réalisait ce qu'il venait de se passer.

- Je crois que je ferais mieux d'aller voir Beckett, excusez-moi.

Et John ramassai rapidement ses affaires, puis sortit de la salle, en bousculant quelque peu la jeune femme toujours à la même place. Celle-ci, se retourna alors vers l'autre homme l'interrogeai:

- Que s'est-il passé?
- Je n'en ai aucune idée, il me donnait l'impression, de savoir ce que j'allais faire, avant même que je l'attaque. J'ai même tenté de le destabiliser en l'attaquant à l'aide de certaines techniques que j'ai appris et qui sont généralement difficiles à contrer. Et bien il les paraient comme si c'est une chose aussi naturelle, que parler pour lui, lui répondit-il quelques peu blessé dans son orgueil par la défaite cuisante, qui venait de lui être infligée.
- Nous serions peut-être mieux d'aller le rejoindre? lui proposa-t-elle.

Ronon, se releva, enfile son manteau, puis suivit l'athosienne à travers les couloirs.
Arrivés à l'infirmerie, ils y trouvèrent John assis sur une chaise alors que Carson, lui faisait une prise de sang, pendant que le colonel lui racontait ce qui s'était passé.

- Que ressentiez vous quand ça s'est produit? l'interrogea le médecin.
- Je voyais à l'avance ce qui allait se produire ce qu'il allait se produire. Et j'ai toujours cette sentation, seulement maintenant, je m'y suis un peu habitué, je crois.

Le docteur quelque peu sceptique devant l'explication, se tournai discrètement vers l'encadrure de la porte pour demander confirmation aux deux personnes fraîchement arrivées. Mais Ronon, ne put que confirmer par un hauchement de tête, ce que disait Sheppard. En effet, même s'il avait confiance en lui, Carson trouvait cette histoire très surprenante.

- Bien je vais faire quelques analyses pour voir, si tout va bien de ce côté, lui dit-il en montrant le petit tube de sang.

Alors qu'il se dirigeait vers son bureau, le colonel, l'appela:

- Beckett, attention.

Alors qu'est ce que vous en pensez?
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MessageSujet: Re: Tristesse [E]   Tristesse [E] EmptySam 28 Jan 2006 - 15:58

Voilà j'ai modifié cette partie

Celui-ci s'arrêta, surpris. Il évita ainsi de percuter son assistante, qui tenait un plateau, où de nombreuses seringues étaient posées.

- Merci, colonel.

Personne n'aurait eu le moyen de le prévenir, elle venait de surgir de derrière le paravent. Les nouvelles capacités de John l'intriguaient de plus en plus, et il souhaitait pouvoir comprendre comment celles-ci étaient apparues, et si elles influaient sur sa santé.

- Je vais analyser votre sang et je vous préviens dès que j'ai les résultats. Cela devrait prendre qu'une heure ou deux. Pendant ce temps, mon assistante, va vous faire passer un encéphalogramme. Et... ensuite, je vous suggère d'aller vous reposer dans votre chambre. Au moins, jusqu'à ce que je sache, s’il y à un quelconque danger pour votre santé ou bien pour la notre, rajouta Beckett.

L'infirmière présente dans la salle, se dirigea alors vers une autre pièce, et le colonel la suivit. Quand la porte fut refermée, Teyla questionna Carson.

- Savez vous ce qu'il peut avoir?
- Je n'en ai malheureusement aucune idée, et il ne me semble pas que les Anciens ont déjà fait allusion à ce genre de capacités dans leurs archives. Mais je ne m'en rappelle peut-être plus. Pourriez-vous aller voir si le docteur McKay se souviendrait d'avoir lu quelque chose sur ce genre de phénomène. J'allais oublier avant que vous ne partiez, je voulais savoir si le comportement du colonel ne vous aurez pas paru changé ces derniers temps, ou s'il ne vous avait pas parlé de changement qu'il aurait subi?

Devant leur air surpris, il se rendit alors compte de l'absurdité de ses propos. En effet, le colonel qui ne se confiait déjà pas facilement à qui que se soit lorsqu'il ne se sentait pas bien, c'était totalement renfermé depuis la mort de la diplomate, et ne parlait plus beaucoup avec ses amis. Ce qui excluait le fait qu'il confie ses soucis ou ses doutes.

- Personnellement, je n'ai rien remarqué d'anormal excepté pendant notre entraînement, lui répondit le runner.
- Moi non plus docteur. Bon, on va vous laisser et je vais passer voir le docteur McKay, par contre que fait-on en ce qui concerne le colonel Caldwell? Le questionna l'Athosienne.
- J'irais le prévenir de l'état de santé du colonel, quand j'aurais les analyses et que je saurais si ces phénomènes sont dangereux pour qui que ce soit.

Le médecin s'installa à son bureau, et commença les analyses, alors que ces deux amis se retiraient. La jeune femme se dirigeait vers les laboratoires des scientifiques alors que Ronon prenait la direction de ses appartements.

Pendant ce temps, John était allongé sur une table, pendant que l'infirmière programmait le scanner. Habitué à passer de fréquents examens, ou bien à se faire soigner après une mission qui ne s'était pas déroulée totalement comme il le fallait. Il se sentait plus nerveux qu'à l'accoutumé, il n'avait certes jamais apprécié devoir se soumettre à ce genre de test, il préférait encore partir en mission. Bien qu'il soit sur Atlantis une forte odeur d'aseptisant régnait dans les salles liées à l'infirmerie et cela l'avait toujours rendu mal à l'aise.

Alors que la machine faisait son travail, le colonel ressentit une violente mais brève douleur à la tête, il eut l'impression à ce moment qu'un marteau s'amusait à frapper l'intérieur à de son crâne. La douleur ne persista que quelques secondes. Seulement son calvaire était loin d'être fini. Ce fut ensuite au tour de sa vision, elle commença à se troubler, jusqu'au point où il ne voyait plus que des formes, c'est alors que des flashs vinrent totalement l'éblouir. Il ne voyait plus rien du tout et son cerveau avait du mal à enregistrer toutes les choses qui se produisaient ce qui lui donnait l'impression de vivre au ralenti.

Ses oreilles se mirent alors à siffler, et le bruit ne fit qu'augmenter jusqu'à en devenir assourdissant. Ne supportant plus le sifflement qui était devenu infernal et qui lui martyrisait les tympans, John essaya de crier. Malheureusement il n'y parvint pas, sa langue semblait collée à son palais, et ses dents soudées ensemble. Il aurait souhaité pouvoir avertir la jeune femme qui était dans la pièce. Les secondes qui s'égrainaient très lentement pour John, se révélaient un vrai calvaire et il sentait très bien qu'il ne pourrait pas tenir encore très longtemps comme cela.

Et brusquement, alors qu'il pensait mourir ainsi, ses sens se déconnectèrent totalement de la réalité et un nuage de coton l'entoura afin pensa-t-il de le préserver. Son cerveau fonctionnait maintenant à une très grande vitesse et un flot d'images étranges le submergea.

En quelques millièmes de seconde, des connaissances jusque-là inconnues lui furent transmises. Le flot s'arrêta et le vieil homme dont il avait déjà rêvé, réapparut. Cet homme lui annonça alors d'une voix claire, puissante mais apaisante.

- Je vais bientôt te rejoindre, et ainsi t'aider à parfaire ton entraînement. Il faut que tu la retrouves car c'est seulement en vous unissant tout les deux que vous aurez une chance de sauver votre peuple d'une mort certaine. Ne crois pas que ceci est encore un cauchemar, il faut que tu apprennes à te servir de tes nouvelles facultés que les Anciens t'ont faites en cadeau. Maintenant rejoins tes amis, je te dis à bientôt.

Qu'est ce que vous en dites?
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MessageSujet: Re: Tristesse [E]   Tristesse [E] EmptyLun 13 Fév 2006 - 18:55

Voilà une suite que j'ai écrite hier soir. Et je voulais aussi remercier juju, Bevy et Tessa de m'avoir laisser des commentaires.

Le chaman lui sourit et disparu, tel un fantôme.

A ce moment, le colonel se reconnecta avec la réalité et la première chose qu'il entendit fut un cri strident. Pour en connaître la raison ainsi que l'origine, il ouvrit les yeux et aperçut un ciseau passer devant ses yeux. Et ce n'était pas le seul objet, en fait il devait y avoir des dizaines d'objets de différentes tailles, qui volaient autour de lui. Il pu remarquer deux stylos qui paraissait se battre en duel, un bloc note ainsi que des rapports qui essayaient de se déchirer réciproquement leurs feuilles, une table et une chaise se tapaient dessus, quelques étagères se battaient entre elles. Devant l'étrangeté de la situation, John se redressa et les objets se déplacèrent afin de ne pas le toucher.

En effet, il était au centre de toute cette agitation. Il voulut tenter quelque chose, et tendit le bras juste devant la table, mais celle-ci au lieu de le percuter remonta brusquement et effleura à peine le colonel. Il se leva de la table, les objets se déplacèrent avec lui et l'entourèrent, rendant dangereux le fait de vouloir venir à ses côtés. Le docteur Beckett qui avait entendu le cri de son assistante arriva dans la pièce et dû se jeter à terre, pour ne pas se prendre des boîtes de médicaments en pleine tête.

Il se recula dans l'autre pièce, les objets paraissaient animés de sentiments hostiles à l'égard de toutes personnes excepté Sheppard, et essayés de blesser les intrus. L'infirmière s'était cachée sous un bureau et espérait échapper ainsi aux attaques, un plateau pour bloquer l'ouverture, seulement bien qu'elle le tienne fermement il bougeait pour se dégager de son emprise.
Le colonel comprenant la situation se dirigea vers la jeune femme seulement plus il approchait et plus les objets attaquaient l'infirmière. Alors il se recula pour éviter de provoquer plus de dégâts.

Teyla et Rodney en chemin pour l'infirmerie lorsqu'ils avaient entendu le cri, apparurent dans l'encadrement de la porte et purent constater l'étendue des dégâts et de l'étrange phénomène qui se déroulait devant leurs yeux. Les deux amis se tournèrent vers Carson pour savoir ce qu'il se passait mais celui-ci légèrement dépassé ne pu que hausser les épaules. L'astrophysicien s'apprêta à pénétrer dans la salle seulement John voyant cela lui cria:

- McKay!!Non!!

En entendant cela il pila net et le regarda stupéfait. Le médecin lui raconta alors ce qui lui était arrivé et il recula de quelques pas pour plus de sécurité. L'Athosienne bien que très étonnée par la situation, demanda au colonel.

- Colonel Sheppard qu'est ce qui se passe?
- Je ne sais pas trop Teyla, tout ce que j'arrive à comprendre c'est qu'il semblerait que ce soit moi qui fasse léviter tous ces objets. Mais je n'arrive pas à les arrêter.
- Vous devez essayer car je crains que l'assistance du docteur Beckett ne tienne pas encore très longtemps sous les assauts de l'étagère.

L'infirmière avait tenté de rejoindre l'autre pièce, seulement l'étagère et les crayons s'étaient aussitôt attaqués à elle et elle avait dû revenir sous le bureau. Le plateau se démenait de plus en plus et la femme avait de moins en moins de prise sur lui. Rodney qui réfléchissait au moyen d'arrêter le mini cyclone autour de Sheppard, lui cria :

- John pensez à quelque chose d'agréable.

Seulement il ne trouvait pas de pensée agréable et les objets se déchaînaient de plus en plus. Enervé par la situation, il se souvint alors d'une dispute avec Elisabeth. Il se focalisa alors sur son image et une agréable sensation d'apaisement l'envahie. Les objets se mirent petit à petit à tomber, et au bout d'une minute des dizaines d'objets jongèrent le sol. La jeune femme s'empressa de sortir de sous son abri et de rejoindre l'autre salle. Carson, lui proposa de prendre un calmant avant d'aller s'occuper du colonel, ce qu'elle se dépêcha d'accepter et elle partit se reposer dans ses appartements après avoir promis au médecin ne rien dire à qui que ce soit de ce qu'il venait de se passer.

Il rejoignit Rodney, Teyla et le colonel et écouta attentivement ce dernier raconter ce qu'il s'était passé avant qu'il ne se réveille. Devant l'insistance de ses amis John avait finalement consentit à leur décrire ce qu'il avait ressentit, et il fallait dire aussi qu'il leur devait bien une explication devant le désastre qu'il avait provoqué. Ses trois amis l'écoutèrent et il leur narra ses rencontres avec le vieil homme, les sensations qui l'avaient envahi lors de l'entraînement avec Ronon et pendant l'encéphalogramme.

A la fin de son histoire, le scientifique bien que sceptique devant ce genre de rêve ne pouvait que conclure qu'il avaient un lien avec ce qu'il venait de se produire. Et lorsqu'il avait entendu le colonel leur expliquer ce que le chaman lui avait montrer, une lueur d'espoir de revoir Elisabeth était réapparue. La diplomate lui manquait comme pour beaucoup de monde sur Atlantis mais l'équipe SGA-1 et Carson avait établis plus de lien avec le docteur Weir et sa mort avait été une grande perte pour eux en particulier
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MessageSujet: Re: Tristesse [E]   Tristesse [E] EmptyJeu 16 Fév 2006 - 14:50

Voici une autre suite.

- Bien, colonel je crois que vous devriez rester sur Atlantis, lui conseilla le médecin. Au moins jusqu'à ce que vous arriviez à contrôler ces pouvoirs, sinon vous risquez de provoquer de nombreux dégâts.
- Je pense que c'est le mieux que je puisse faire.
- Bon, docteur McKay vous venez avec moi, voir le colonel Caldwell, lui demanda Carson en se tournant vers lui.
- Hein, moi mais pourquoi pas Teyla.
- Voyons vous êtes un scientifique et moi un médecin, et je pense que c'est plus crédible qu'on aille le voir tout les deux, et puis Teyla, n'a pas beaucoup de poid quand elle dit quelque chose au colonel. Ce n'etait pas dans le but de vous offenser bien sur, rajouta-t-il à l'adresse de l'Athosienne.
- Ne vous inquiètez pas docteur Beckett, je ne me sens pas offenser, le rassura-t-elle, en lui souriant.

L'astrophysicien et le médecin, se dirigeaient vers le bureau de Caldwell et essayaient de trouver la façon la plus facile, afin d'aborder le sujet sur ce qu'il venait de se passer dans l'infirmerie. Pendant ce temps John était sortis et allait vers ses quartiers. La jeune femme, souhaitant s'entretenir avec lui, le rattrapa.

- Colonel Sheppard, est-ce que je pourrais vous parler?
- D'accord.
- Par contre je vous proposerais d'aller dans la salle d'entraînement, lui suggéra-t-elle.
- Euh oui d'accord, lui répondit-il, alors qu'il était perdu dans ses pensées.

Et durant tout le trajet, plus aucun mot ne fut échangé. La jeune femme devait faire attention à son supérieur car il ne regardait pas où il allait. De ce fait il avait pris deux fois un mauvais chemin, avait faillis percuter un scientifique, et avait risqué de foncer dans plusieurs portes. L'Athosienne avait bien tenté de lui parler mais il n'avait aucune réaction et semblait immergé dans son monde, ils arrivèrent enfin à la salle, sans qu'il n'ait rien eu.

- Colonel, colonel, l'appela-t-elle, est ce que vous m'entendez?

Malheureusement, elle n'obtint pas plus de réponse. Quelque peu déboussolée par la situation, une idée lui vint soudain à l'esprit. Elle se recula un peu et lui dit:

- Excusez, moi colonel, mais je ne vois pas d'autres solutions.

Elle respira un grand coup et gifla John. Ce dernier sortit de sa transe et ses yeux étonés se posèrent sur la femme.

- Mais Teyla, qu'est ce qui vous a pris?
- Excusez moi, colonel mais vous ne me répondiez pas alors je n'ai pas trouvé d'autres solutions pour que vous reveniez, de vous gifler.
- Ah.. on est déjà dans la salle d'entraînement, s'étonna-t-il, mais il y a à peine une seconde j'étais dans le couloir et vous vouliez ma parler.
- Je n'ai aucune idée de ce qui vous est arrivé, mais vous sembliez totalement déconnecté de la réalité, lui déclara-t-elle.
- Et bien merci Teyla. Mais vous souhaitiez me parler, il m'a semblé.

John était assez étonné de se retrouver dans cette salle mais il savait qu'il pouvait faire confiance à son amie. Sa réaction étonna la jeune femme car elle ne pensait pas qu'il prendrait ainsi le fait d'avoir été complétement déconnecté de la réalité.

- Oui, je ne sais pas si ça va vous servir à quelque chose, mais je peux peut-être vous aider, à contrôler un peu mieux, votre don, lui annonça la jeune femme.
- Et bien le seul moyen, c'est d'essayer.

Teyla s'assit en tailleur et demanda à John de l'imiter, après que celui-ci se fut assis, elle lui demanda de faire abstraction de tout ce qui les entouraient, et de ne plus penser à quoi que ce soit. Cela pris une bonne demi-heure avant que le colonel puisse y arriver, et à ce moment elle lui dit de penser à a veste qui était située à quelques mètres d'eux. John se concentra alors sur le vetêment et il se mit à glisser tout doucement dans leur direction. Le militaire tendit sa main dans laquelle elle vint se poser.
Son amie, voyant cela se releva, et lui dit:

- Colonel, restez ici je vais chercher, d'autres objets, mais continuer à vous entraîner, jusqu'à ce que je revienne.

Il n'ouvrit pas les yeux, afin de ne pas perdre sa concentration, et s'entraîna à déplacer, la veste.


J'espère que Bevy, c'est bien comme friend ship entre Teyla et John mais il va se passer autre chose.
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